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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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23 juin 2017

Neuvaine au Précieux Sang

Neuvaine au Précieux Sang

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Neuvaine pour préparer la Fête du Précieux Sang

Du 23 juin au 1er juillet

 

Introduction

 

Tout le mois de juillet est dédié au Précieux Sang. Le jour du Vendredi Saint, la terre et les cieux contemplèrent tous les crimes noyés dans le fleuve de salut dont les digues éternelles s'étaient enfin rompues, sous l'effort combiné de la violence des hommes et de l'amour du divin Cœur. La fête duTrès Saint-Sacrement (60 jours après Pâques) ou Solennité du Corps et du Sang du Christ, nous a vus prosternés devant les autels où se perpétue l'immolation du Calvaire, et l'effusion du Sang précieux devenu le breuvage des humbles. Puis, Jean-Baptiste (24 juin) a montré l'Agneau, Pierre (29 juin) affermi son trône, Paul (29 juin) préparé l'Epouse. L'alliance étant donc maintenant assurée, tous trois rentrent dans l'ombre ; et seule, sur les sommets où ils l'ont établie, l'Epouse (l’Eglise) apparaît, tenant en mains la coupe sacrée du festin des noces. Tel est le secret de la fête du Précieux Sang.

L'Eglise a révélé aux fils de la nouvelle Alliance le prix du Sang dont ils furent rachetés, sa vertu nourrissante et les honneurs de l'adoration qu'il mérite. L'Histoire de l'Eglise, c'est l'histoire du Précieux Sang de Jésus Christ. « C'est par Lui, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons été rachetés; c'est par Son propre Sang que le Christ est entré une fois pour toutes dans le Saint des Saints, après avoir acquis une rédemption éternelle », déclare saint Paul, le premier docteur du Précieux Sang. Aussi est-ce à bon droit que la liturgie sacrée célèbre le Précieux Sang durant tout le cours de l'année. Par le sacrifice des autels, Notre Seigneur Jésus-Christ ne cesse de répandre Sa vertu purificatrice sur le monde, criant non vengeance, mais miséricorde. Il étouffe la voix des crimes des pécheurs et change les foudres vengeresses en pluie de grâces.

Incomparable Victime préparée par l'Eternel, l'Enfant-Dieu commence Sa mission de Rédempteur au jour de la Circoncision. Au jardin des oliviers, la terre est arrosée de la sueur de Son sang adorable. Au prétoire, ce ne sont plus des gouttes, mais des ruisseaux de sang qui coulent de tout Son corps, sous les coups redoublés de la flagellation. Sa tête n'est pas épargnée, les épines qui y sont enfoncées l'inondent et l'empourprent de Son Sang. Dans les sentiers du Calvaire, tous les pas du Rédempteur sont marqués par des traces de sang. Ce Précieux Sang jaillit encore avec effusion au moment où les soldats Lui arrachent violemment Ses habits collés à Ses plaies. Lorsque Ses pieds et Ses mains sont percés par de gros clous qui fixent Son Saint Corps à la croix, quatre fleuves de sang fécondent la terre desséchée et maudite par le péché. Avec le coup de lance, une nouvelle plaie s'ouvre encore et laisse sortir la dernière goutte de sang des veines de notre très doux Sauveur.

Rachetés à un si haut prix, ne nous rendons plus esclaves des créatures, n'effaçons pas les marques d'une si glorieuse servitude. Puisqu'Il a racheté notre vie si chèrement, consacrons-la toute entière au service de ce Dieu d'amour et ne rompons pas un marché qui nous est si avantageux. Lorsque le prêtre offre ce Précieux Sang sur l'autel, entourons-le de nos plus respectueux hommages. Chaque jour, à chaque messe, le prêtre prononce ces paroles de la consécration du calice: «Ceci est le calice de Mon Sang qui sera versé pour vous et pour beaucoup en rémission des péchés». Par ces paroles, le prêtre rappelle la valeur expiatoire du Sang de Jésus et il suggère la triste réalité du refus de la grâce du très précieux Sang de Notre Seigneur.

En effet, le Sang de Jésus a une valeur universelle pour effacer les péchés de tous les hommes de tous les temps : c'est le rachat de tous les hommes par le Sang de Jésus. En droit, Notre Seigneur a payé la dette qui découle des péchés de tous les hommes et c'est dans ce sens que nous pouvons affirmer qu'Il a versé son Sang pour tous les hommes. Mais ce rachat doit être ensuite accepté par chaque homme en particulier, et c'est toute la doctrine de l'application à chaque âme de la valeur expiatoire universelle du Sang de Jésus. Cette application nécessite une adhésion volontaire pour recevoir toute l'efficacité du très précieux Sang. Saint Augustin le résume de façon admirable en disant:  « Dieu qui t'a racheté sans toi, ne te sauvera pas sans toi ». Le rachat par le Sang du Christ est universel et indépendant de notre volonté tandis que le salut par ce même Sang n'est pas universel et il dépend de notre bonne volonté. En effet, il y a eu des hommes, il y a des hommes et il y aura encore des hommes qui ne veulent pas du salut offert par le Sang de Notre Seigneur. Rachetés par le Sang du Christ, ils refusent d'être aussi sauvés par ce Sang. Et c'est pourquoi dans les paroles de la consécration du calice, le prêtre ne dit pas que le Sang du Christ est versé pour tous, mais seulement pour beaucoup.

L'application de la vertu universelle du Sang de Jésus à chaque âme se fait tout spécialement par la fréquentation des sacrements et en particulier par la réception du baptême et de la pénitence. Celui qui refuse le Sacrement de Baptême refuse que la vertu du très Précieux Sang lui soit appliquée : racheté par le Sang du Christ, il ne pourra pas être sauvé contre son gré par le Sang du Christ. Le Sang du Christ doit couler sur chaque âme afin qu'elle soit sauvée. Le Sacrement de Réconciliation a été institué pour ôter le principal obstacle au salut : le péché mortel. Or c'est le Sang de Jésus qui efface le péché. Donc celui qui refuse le Sang de Jésus ne pourra pas être délivré du péché mortel ; il ne pourra pas être sauvé. Et c'est pourquoi, le Sacrement de Réconciliation est appelé la seconde planche de salut, la première étant le Sacrement de Baptême. Chaque fois qu'une âme reçoit l'absolution sacramentelle, elle se plonge dans le Sang de Jésus.

Aimons donc le Saint Sacrifice de la Messe qui met à notre disposition le Sang de Jésus, sans lequel il n'y a de salut pour personne ! Et à chacune de nos confessions, pensons à ce Sang qui nous purifie de nos péchés et nous délivre du Mal. Amen !

Cette Neuvaine au Précieux Sang est puissante ! Que le Sang Précieux de Jésus-Christ nous garde et nous protège tous, aujourd’hui et à jamais! Amen! 

 

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Prières quotidiennes

 

Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, amen !

Appel à l’Esprit-Saint, invocation ou chant à l’Esprit-Saint.

Credo, Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père

 

 

Actions de grâces et Louanges avec cette prière : O Sang Très Précieux de Notre Seigneur Jésus-Christ, source de la vie éternelle, prix et rançon de l’univers, bain sacré de nos âmes, qui défendez sans cesse la cause des hommes près du Trône de la Suprême Miséricorde, je vous adore profondément.

Prière donnée par Jésus à Maria Valtorta : « Très Saint Sang qui jaillit pour nous des veines du Dieu fait homme, descends sur le monde, comme une rosée rédemptrice sur la Terre contaminée et sur les âmes que le péché rend semblables à des lépreux. Voilà : je t’accueille, Sang de mon Jésus, et je te répands sur l’Eglise, sur le monde, sur les pécheurs, sur le purgatoire. Aide, réconforte, purifie, allume, pénètre et féconde, O ! Très divin Suc de Vie. Et que pour le petit nombre de ceux qui t’aiment, pour le nombre infini de ceux qui meurent sans toi, accélère et répands sur tous cette très divine pluie afin qu’on vienne à toi confiant en la vie, que par toi on soit pardonné dans la mort, qu’avec toi on entre dans la gloire de ton royaume. Ainsi soit-il ».

 

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Chapelet du Précieux Sang

 

Le Chapelet du Précieux Sang est composé de 33 grains, en mémoire des 33 années de la vie terrestre de Jésus. La prière du Notre Père est ainsi récitée 33 fois en cet honneur. Durant ce chapelet on médite sur les 7 circonstances principales où par amour pour nous et pour notre salut, le Seigneur Jésus-Christ donna son sang. Les sept mystères médités sont dans l’ordre :

 

  1. La circoncision

  2. L'agonie à Gethsémani

  3. La flagellation

  4. Le couronnement d'épines

  5. La montée au Calvaire

  6. Le crucifiement

  7. Le coup de lance

 

Voici comment réciter ce chapelet: On commence par les 6 groupes de 5 grains. Chaque groupe permet de méditer sur un des six premiers mystères : On énonce le mystère que l’on médite, puis on récite 5 Notre Père sur les 5 grains, suivis de l’invocation : « O Dieu, viens à mon aide. O Seigneur, viens vite à notre secours ! » On récite ensuite un Gloire au Père suivi de la prière suivante : « Nous vous supplions, Seigneur, aidez Vos servants que Vous avez rachetés par Votre Précieux Sang » Ensuite, après les 6 groupes, on médite le septième et dernier mystère sur le groupe de 3 grains. On énonce le mystère que l’on médite, puis on récite 3 Notre Père sur les 3 grains, suivit de l’invocation : « O Dieu, viens à mon aide. O Seigneur, viens vite à notre secours! » On récite ensuite un Gloire au Père suivi de la prière suivante : « Nous vous supplions, Seigneur, aidez Vos servants que Vous avez rachetés par Votre Précieux Sang » On conclut le chapelet par la prière suivante : « Père Eternel, je Vous offre le plus Précieux Sang de Jésus-Christ en réparation de mes péchés, pour les besoins de la sainte Eglise et pour le soulagement des âmes du purgatoire ».

 

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Premier jour

 

Prières quotidiennes

 

Abraham, le Père des croyants fait une révélation prophétique à son fils : « Dieu se pourvoira lui-même de l’Agneau pour l’holocauste » (Gn 22, 6-14 ). Abraham prophétisait déjà le sacrifice de Jésus, qui est l’Agneau pour l’holocauste véritable. Le sacrifice d’Isaac préfigure celui de Jésus-Christ, qui sont tous les deux, fils bien-aimés de leur père, fils de l’Ancienne Alliance avec les Juifs et de la Nouvelle Alliance avec l’humanité. Les deux fils seront tous deux chargés du bois de l’holocauste et conduits sur une montagne.

Extrait du Chapelet du Très Précieux Sang : Prions en l’honneur de la première effusion du Sang de Jésus : La Circoncision : Père Eternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je t'offre les premières plaies, les premières douleurs et la première effusion de sang versé par Jésus pour expier les péchés de l'homme, de la jeunesse, les miens, et pour le renoncement aux premiers péchés mortels, surtout dans ma parenté. Amen !

 

Chapelet du Précieux Sang

 

Deuxième jour

 

Prières quotidiennes

 

Les lectures (Exode 12, 1-14 et 21-27), relatent les consignes que donne le Seigneur à son serviteur Moïse pour l’immolation de l’agneau de la Pâque des Juifs. « Ce sera un agneau mâle, sans défaut et sans tâche…immolé entre deux soirs…on la mangera avec des pains sans levain et des feuilles amères…le sang vous servira de signe…vous prendrez un bouquet d’hysope…vous conserverez le souvenir de ce jour et vous le célébrerez pour une fête en l’honneur de l’Eternel, comme une loi perpétuelle pour vos descendants. » 

Jésus est l’Agneau pascal, sans défaut et sans tâche, car sans péché…c’est l’Agneau immolé à quelques heures du Sabbat des juifs qui était tout proche (entre deux soirs)…La communion (l’Hostie) est du pain sans levain, et les feuilles amères rappellent l’acidité du vinaigre donné à Jésus sur une branche d’hysope…Il y a aussi la même consigne donnée par le Seigneur à ces disciples comme celle donnée à Moïse : « Ceci est le Sang de l’Alliance nouvelle et éternelle, vous ferez cela en mémoire  de Moi » (Jn 6, 47-58).

Prions en l’honneur de la deuxième effusion du Sang de Jésus : L’Agonie au jardin de Gethsémani : « Père Eternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je t'offre les douleurs horribles du Cœur de Jésus au jardin des Oliviers, et chaque goutte de sa sueur de sang pour expier tous les péchés de cœur, les miens, pour le renoncement à de tels péchés et pour l'accroissement de l'amour de Dieu et du prochain ».

 

Chapelet du Précieux Sang

 

Troisième jour

Prières quotidiennes

 

Moïse (Exode 24, 1-11) dresse « l’autel et immole les taureaux en sacrifice d’action de grâces, fait la lecture du Livre de l’Alliance, et présente le sang comme celui de l’alliance avec l’Eternel ». Cette scène préfigure l’Eucharistie qui signifie « action de grâces » où se déroulent à la fois la Liturgie de la Parole et l’Eucharistie, et où Jésus présente son Sang comme celui de l’Alliance nouvelle et éternelle.

Prions en l’honneur de la troisième effusion du Sang de Jésus : La Flagellation : « Père Eternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je t'offre les milliers de plaies, les douleurs cruelles et le précieux Sang de Jésus lors de sa flagellation, pour tous les péchés de la chair, les miens, pour le renoncement à de tels péchés et pour la conservation de l'innocence, surtout dans ma parenté. Amen ! ».

 

Chapelet du Précieux Sang

 

Quatrième jour

 

Prières quotidiennes

 

Jésus parle de son Corps et de son Sang (Jn 6, 47-58), sources de salut éternel. Aux Juifs, en Egypte, le sang a servi de signe sur les maisons pour leur salut, devant le passage de l’ange destructeur envoyé par l’Eternel pour frapper. Jésus, quant à lui, est « le signe qu’il donne pour cette génération qui lui demandait un signe, comme Jonas a été un signe de conversion pour les habitants de Ninive ». (Lc 11, 29-32). Comme Jonas, également, demeuré pendant trois jours dans le ventre de la baleine, le Christ englouti dans le ventre de la terre, après avoir versé son Sang, demeure pour nous un signe de conversion et de salut.

Prions en l’honneur de la quatrième effusion du Sang de Jésus : Le Couronnement d’épines : « Père Eternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je t'offre les plaies, les douleurs et le précieux Sang de la tête sainte de Jésus lors de son couronnement d'épines, pour expier tous les péchés d'esprit de l'homme, les miens, pour le renoncement à de tels péchés et pour l'extension du règne du Christ sur la terre ».

 

Chapelet du Précieux Sang

 

Cinquième jour

 

Prières quotidiennes

 

Matthieu (26, 26-36), présente l’institution de la Sainte Cène, où Jésus inaugure l’Eucharistie: après avoir rendu grâces, il présente son Sang qui est le « Sang de l’Alliance répandu pour beaucoup, pour la rémission des péchés ».

Prions en l’honneur de la cinquième effusion du Sang de Jésus : Le Portement de la Croix : « Père Eternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je t'offre les douleurs de Jésus sur le chemin de Croix, surtout sa sainte plaie de l'épaule, le Précieux Sang pour alléger le poids de la Croix, mes murmures contre les saintes ordonnances, tous les péchés commis, pour le renoncement à de tels péchés et pour un véritable amour à la Sainte Croix. Amen ! »

 

Chapelet du Précieux Sang

 

Sixième jour

 

Prières quotidiennes

 

Jean (19, 17-36) nous présente la Passion du Christ, avec Jésus qui est chargé de sa Croix. C’est l’accomplissement de la Parole proclamée depuis des millénaires par les Patriarches et les prophètes, quand Jésus dit : « Tout est accompli et il rendit l’esprit ». Cependant il restait un dernier grand acte pour que le rachat se fasse totalement, il manquait l’élément le plus important : il fallait que le Sang Précieux de l’Agneau Pascal coule. Sans le savoir, ce soldat, par son geste, a fait couler ce Sang Précieux sur notre terre maudite après le péché d’Adam, assurant ainsi notre salut véritable. « Il sortit alors du sang et de l’eau. Ces choses sont arrivées afin que l’Ecriture fût accomplie ».

Prions en l’honneur de la sixième effusion du Sang de Jésus : le Crucifiement : « Père Eternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je t'offre ton Divin Fils, cloué et élevé sur la Croix, ses plaies aux mains et aux pieds et tout Son Précieux Sang versé pour nous, son extrême pauvreté, son obéissance parfaite, toutes les affres de son Corps et de son Ame, sa précieuse mort et son mémorial non sanglant dans toutes les Saintes Messes de la terre ; pour expier toutes les atteintes aux vœux et aux saintes institutions, en satisfaction de mes péchés et ceux du monde entier, pour les malades et les mourants, pour obtenir de saints prêtres et laïcs, aux intentions du Saint Père, pour la restauration de la famille chrétienne, pour fortifier et encourager la foi, pour notre pays, pour l'unité des peuples dans le Christ et Son Eglise, ainsi que dans tous les pays où les Chrétiens sont en minorité. Amen ! »

 

Chapelet du Précieux Sang

 

Septième jour

 

Prières quotidiennes

 

Isaïe (53), prophétise sur la Passion du Christ, un Christ défiguré : « méconnaissable, portant nos souffrances… l’Eternel fait tomber sur Lui nos iniquités… semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie… qui a livré sa vie en sacrifice pour le péché, acte qui nous a apporté le salut » Dans (1 Pi 1, 17-21), l’Apôtre confirme que « nous avons été rachetés par le Sang Précieux de Jésus-Christ, agneau sans défaut et sans tâche ».

Prions en l’honneur de la septième effusion du Sang de Jésus : Le Percement du cœur par la lance du soldat : Père Eternel, accepte, pour le besoin de la Sainte Eglise et en expiation des péchés des hommes, ces précieux dons, Eau et Sang, jaillis de la plaie du Divin Cœur de Jésus : Sang du Christ, dernier contenu de Ton Sacré Cœur, lave-moi et purifie-moi de tous mes péchés coupables... Eau du côté du Christ, lave-moi et purifie-moi de mes premiers péchés et sauve-moi, ainsi que toutes les pauvres âmes, des flammes du purgatoire. Amen ! »

 

Chapelet du Précieux Sang

 

Huitième jour

 

Prières quotidiennes

 

 

La lecture (He 9, 1-28), rappelle toute l’historique des deux Alliances (ancienne et nouvelle) et les ordonnances liées au culte : il fallait un sacrificateur et une victime expiatoire, et le sang de cette victime (un agneau sans tâche, un agneau sans défaut). « C'est par le Sang de Jésus, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons été rachetés ; c'est par Son propre Sang que le Christ est entré une fois pour toutes dans le Saint des Saints, après avoir acquis une rédemption éternelle. Il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés, et tandis que « tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, Lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu » (He 10, 11-12). Jésus est à la fois le sacrificateur et la victime. Il est le seul Sacrificateur saint qui peut entrer dans le Saint des Saints, car Il est Homme et Dieu, c’est lui seul qui pouvait être l’Agneau sans tâche, car aucun sang d’animal ne pouvait ôter le péché, et aucun homme (simple) ne pouvait tout autant ôter le péché ; il fallait que cet homme soit pur, sans péché… Il n’existe aucun homme sur terre sans péché (ou saint).

L’unique solution ne pouvait venir que de Jésus, le seul homme saint, car il est Dieu. Et il est Homme. C’est Lui, l’unique Agneau sans tâche et sans défaut, qui pouvait enlever le péché du monde. Et par amour pour nous et par obéissance à Son Père, il se livre en sacrifice. La Parole dit : « C'est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m'as formé un corps ; Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j'ai dit: Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire, ô Dieu, ta volonté. Après avoir dit d'abord: Tu n'as voulu et tu n'as agréé ni sacrifices ni offrandes, ni holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu'on offre selon la loi), il dit ensuite: Voici, je viens pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. » (He 10, 5-9 ; Ps 40, 7-9)

O Sang très précieux, source de la vie éternelle, prix et rançon de l'univers, bain sacré de nos âmes, qui défendez sans cesse la cause des hommes près du trône de la suprême miséricorde, je vous adore profondément. Je voudrais, s'il était possible, compenser les injures et les outrages que vous recevez continuellement de la part des hommes, et surtout de la part de ceux qui osent blasphémer. Qui pourrait ne pas bénir ce Sang d'une valeur infinie, ne pas être enflammé d'amour pour Jésus qui l'a répandu ?

Que serais-je devenu, si je n'avais été rache­té par ce Sang Divin, que l'amour a fait sor­tir jusqu'à la dernière goutte des veines de mon Sauveur ? O amour immense, qui nous avez donné ce baume salutaire ! O baume inestimable, qui provenez de la source d'un amour infini ! Je vous en conjure, que tous les cœurs et toutes les langues vous louent, vous bénissent et vous rendent grâce, maintenant, toujours. Amen !

 

Chapelet du Précieux Sang

 

Neuvième jour

 

Prières quotidiennes

 

Les lectures (Ap 5, 1-10 et Ap 7, 9-17) proclament l’Agneau Immolé, Jésus-Christ, comme le « Seul digne de prendre le Livre et d’en ouvrir les sceaux, car il a racheté les hommes par son Sang versé. Et pour cela, Dieu l’a élevé en gloire et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s'y trouve, disent : A celui qui est assis sur le trône, et à l'Agneau, soient la louange, l'honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! » Et avec eux, établis dans cette gloire, se trouve « la foule des saints, revêtus de robes blanches… Ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le Sang de l'Agneau… Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif» ( Jn 6,54).

C’est la promesse que notre Seigneur et notre Dieu fait aussi à chacun de nous. Que son Sang précieux (qui est le Sang de Dieu fait Homme) nous garde et nous protège! Que Son Sang Précieux nous délivre du Mal ! Amen !

 

Prière de Consécration au Précieux Sang de Jésus-Christ

 

Jésus, mon Seigneur et mon Dieu, je me consacre à la toute puissance de Votre Précieux Sang. Je viens me réfugier dans Vos Saintes Plaies afin que, par Votre Passion et par Votre Croix, je vienne épouser tout de Vous et m'offrir sans retenue à Votre Sainte Volonté, afin que mes blessures se noient en Vos plaies, et que Vos souffrances, Jésus, trouvent apaisement et reconnaissance en mon cœur. Que chaque instant de mon existence et celle de mes proches soit sous la protection de Votre Sang Précieux. Que mes pas s'harmonisent à Vos pas afin que Votre Amour jaillisse de mon cœur comme il a été offert au monde du haut de la Croix. Seigneur Jésus, je Vous aime, je crois en Vous, j'ai confiance en Vous. Amen !

 

Chapelet du Précieux Sang

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Prières au Très Précieux sang

 

Litanies du Précieux Sang de Jésus Christ

 

(Ces Litanies furend rédigées sur l'ordre du Saint-Père Jean XXIII par la Congrégation des Rites. Elle est particulièrement recommandée à l'usage de tous les fidèles).

 

Seigneur, ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus Christ, ayez pitié de nous, Jésus Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous

Jésus Christ, écoutez-nous, Jésus Christ, écoutez-nous
Jésus Christ, exaucez-nous, Jésus Christ, exaucez-nous

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous,

Sang du Christ, Verbe de Dieu fait homme, ayez pitié de nous
Sang du Christ, alliance nouvelle et éternelle, ayez pitié de nous
Sang du Christ, qui coula au Jardin des Oliviers, ayez pitié de nous
Sang du Christ, qui fut versé à la Flagellation, ayez pitié de nous
Sang du Christ, qui jaillit au Couronnement d'épines, ayez pitié de nous
Sang du Christ, qui fut versé sur la Croix, ayez pitié de nous
Sang du Christ, rançon de notre salut, ayez pitié de nous
Sang du Christ, sans lequel il n'est point de pardon, ayez pitié de nous
Sang du Christ, breuvage eucharistique, ayez pitié de nous
Sang du Christ, fleuve de Miséricorde, ayez pitié de nous
Sang du Christ, victoire sur les démons, ayez pitié de nous
Sang du Christ, force des martyrs, ayez pitié de nous
Sang du Christ, soutien des confesseurs, ayez pitié de nous
Sang du Christ, source vivifiante de pureté, ayez pitié de nous
Sang du Christ, soutien de ceux qui sont en péril, ayez pitié de nous
Sang du Christ, secours de ceux qui pleurent, ayez pitié de nous
Sang du Christ, espérance des pénitents, ayez pitié de nous
Sang du Christ, réconfort des agonisants, ayez pitié de nous
Sang du Christ, paix et joie des cœurs, ayez pitié de nous
Sang du Christ, gage de la vie future, ayez pitié de nous
Sang du Christ, délivrance des âmes du purgatoire, ayez pitié de nous
Sang du Christ, digne de toute gloire et de toute louange, ayez pitié de nous,

Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, exaucez-nous Seigneur
Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, délivrez-nous Seigneur
Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, ayez pitié de nous Seigneur,

Vous nous avez rachetés, Seigneur par Votre Précieux Sang,
Vous nous avez rendus héritiers du Royaume de Dieu.

Dieu Tout Puissant et Eternel, qui avez envoyé Votre Fils unique pour sauver le monde, et nous avez réconciliés avec Vous par l'Offrande de Son Précieux Sang, nous Vous prions de nous accorder la Grâce de vénérer dignement ce qui fut le prix de notre salut et d'être protégés, par les Mérites de ce Précieux Sang, des adversités de cette vie, afin que nous puissions jouir éternellement de Vos Bienfaits dans le Ciel. Par Jésus Christ notre Seigneur. Amen.

 

Prière au Précieux Sang

 

Recevez l’Esprit de soumission car Moi-même J’ai été soumis. Recevez l’Esprit d’humilité car Moi-même J’ai été humble. Recevez Mon Esprit et gardez-le. Le sang d’Abel a crié, mais Mon Sang que J’ai versé est plus fort que le sang d’Abel. Il parle plus fort. Il est puissant. Il brise le joug de l’ennemi. Il renverse les superbes. Et Il donne de la puissance aux humbles et aux petits. Mon Sang vous délivre de tout ce qui est mauvais. Recevez Mon Sang maintenant ! Le Sang du Christ vous ramène à Lui ; Le Sang du Christ vous restaure ; Le Sang du Christ vous attache au Christ ; Le Sang du Christ vous donne la résurrection ; Le Sang du Christ vous apporte la grâce de vivre en Son Nom ; Le Sang du Christ vous apporte la grâce de vivre au Nom de Dieu, le Père Tout-Puissant ; Le Sang du Christ vous accompagne. Le Sang du Christ vous protège. Le Sang du Christ anéantit, casse et brise vos chaînes. Le Sang du Christ déterre vos vies. Le Sang du Christ restaure vos vies.

 

Prière quotidienne au Précieux Sang

 

C'est par la voix de votre Sang, ô Seigneur Jésus que je viens vous presser, vous solliciter, vous importuner. Trop de grâces, trop de miséricordes ont jailli de vos plaies pour que je n'espère pas jusqu'à la fin en l'efficacité du Sang qui en découle ! O Jésus, par votre Sang sept fois répandu, par chacune des gouttes du prix sacré de ma rédemption, par les larmes de votre Mère Immaculée, je vous en conjure, je vous en supplie, exaucez mon instante prière (dire maintenant vos intentions de prière au Seigneur Jésus, en invoquant la puissance de son Précieux Sang…) O vous qui, aux jours de votre vie mortelle, avez consolé tant de souffrances, guéri tant  d'infirmités, relevé tant de courages, ayez pitié de moi ! O Jésus, hâtez le moment où vous changerez mes pleurs en allégresse, mes gémissements en actions de grâce. O Marie, Source du Sang divin, je vous en conjure, ne laissez pas perdre cette occasion de faire glorifier le Sang qui vous a faite Immaculée. Amen.

Nous vous en supplions, Seigneur, secourez vos serviteurs que vous avez rachetés par votre Sang Précieux.

 

Consécration au Précieux Sang de Jésus Christ

 

Miséricordieux Jésus, conscient de mon néant et de la Grandeur Divine, je me jette à Vos Pieds pour Vous remercier des nombreuses Grâces que Vous m'avez accordées, particulièrement celles de m'avoir délivré, par la Vertu de Votre Précieux Sang, du pouvoir néfaste de Satan. En présence de la Vierge Marie, ma Mère, de mon saint Ange Gardien, de mes saints Patrons et de toute la Cour Céleste, je me consacre librement et d'un cœur sincère à Votre Sang Précieux, ô Jésus, au moyen duquel Vous avez sauvé le monde du péché, de la mort et de l'enfer. Je Vous promets, avec le secours de Votre Sainte Grâce, de susciter et de répandre de toutes mes forces et selon mes moyens, la dévotion à Votre Précieux Sang, gage de notre salut, afin que Votre Sang Adorable soit honoré et glorifié. Je voudrais, par ce moyen, réparer mes infidélités envers Votre Précieux Sang, signe de Votre Amour, et faire amende honorable pour les nombreuses profanations des hommes à l'égard de Votre Sang Rédempteur. Ne Vous souvenez plus de mes propres péchés, de mes froideurs et de mes ingratitudes. C'est pourquoi je Vous offre, ô Jésus, l'Amour, la Vénération et l'Adoration de votre très Sainte Mère, de Vos disciples fidèles et de tous les saints à l'égard de Votre Précieux Sang. Je Vous supplie de ne plus Vous souvenir de mes infidélités et froideurs passées et de pardonner à tous ceux qui Vous ont offensé. Aspergez-moi, ô mon Divin Sauveur, ainsi que tous les hommes, de Votre Précieux Sang, afin que désormais, nous Vous aimions de tout notre cœur, ô Amour Crucifié, et vénérions en tout temps dignement le prix de notre salut. Amen.

 

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28 mai 2017

Neuvaine à Saint Joachim

Neuvaine à Saint Joachim

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Saint Joachim

Père de la très Sainte Vierge Marie

Fêtes le 26 juillet et le 16 août

 

Joachim, de la tribu de Juda et de l'antique famille de David, était pasteur de brebis à Nazareth. Stolan, père de sainte Anne, lui donna sa pieuse fille en mariage. Les deux époux vécurent dans la crainte du Seigneur et dans la pratique des bonnes œuvres. Ils firent trois parts de leurs biens: l'une était destinée au temple et aux ministres de la religion ; ils répandaient la seconde dans le sein des pauvres ; la dernière servait aux besoins de la famille.

Cependant le bonheur n'était pas dans ce ménage : l'épouse de Joachim était stérile. Depuis vingt ans ils priaient Dieu de les délivrer d'un tel opprobre, lorsqu'ils se rendirent, suivant leur coutume, à la ville sainte pour la fête des Tabernacles. Les enfants d'Israël y venaient offrir des sacrifices à Adonaï, et le grand-prêtre Ruben immolait leurs victimes.

Joachim se présenta à son tour. Il portait un agneau ; Anne le suivait, la tête voilée, le cœur plein de soupirs et de larmes. Le grand-prêtre, en les apercevant monter les degrés du temple, n'eut pour eux que des paroles de mépris et de reproche : « Vous est-il permis, leur dit-il, de présenter votre offrande au Seigneur, vous qu'Il n'a pas jugés dignes d'avoir une postérité ? Ne savez-vous pas qu'en Israël l'époux qui n'a pas la gloire d'être père est maudit de Dieu? » Et en présence du peuple il repoussa leur offrande. Joachim ne voulut point revenir à Nazareth avec les témoins de son opprobre. Leur présence eût augmenté sa douleur.

Anne retourna seule dans sa demeure. Pour lui, il se retira dans une campagne voisine de Jérusalem, où des bergers gardaient ses troupeaux. Le calme silencieux de la vie pastorale, le spectacle touchant de la nature, apportèrent quelque soulagement à la blessure de son cœur Qui n'a jamais senti que la solitude le rapproche de Dieu ? Un jour qu'il se trouvait seul dans les champs, l'Ange Gabriel se tint debout devant lui. Joachim se prosterna, tremblant de peur : « Ne crains pas, dit le messager céleste, je suis l'Ange du Seigneur, et c'est Dieu Lui-même qui m'envoie. Il a prêté l'oreille à ta prière, tes aumônes sont montées en Sa présence. Anne, ton épouse, mettra au monde une fille ; vous la nommerez Marie et vous la consacrerez à Dieu dans le temps ; le Saint-Esprit habitera dans son âme dès le sein de sa mère et Il opérera en Elle de grandes choses ». Après ces mots, l'Ange disparut. Joachim vit bientôt se réaliser la prédiction de l'Archange. De son côté, il fut fidèle aux ordres du Seigneur : sa fille reçut le nom de Marie, et, à trois ans, il la confia aux pieuses femmes qui élevaient dans le temple de Jérusalem les jeunes filles consacrées au Seigneur. Elle y vivait depuis huit ans sous le regard de Dieu lorsque Joachim mourut chargé de mérites et de vertus. Anne, son épouse, le fit ensevelir dans la vallée de Josaphat, non loin du jardin de Gethsémani, où elle devait le rejoindre un an plus tard.

 

D'après « La Vie des Saints pour tous les jours de l'année », de l' Abbé Pradier

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Prions Saint Joachim et faisons-le prier

 

Combien sont agréables au Cœur de Marie, les hommages que l'on rend à Son père bien-aimé ! Elle apparut un jour à la pieuse servante de Dieu Maria d'Escobar, qui s'employa si activement près du Pape Grégoire XV (*), pour obtenir que l'on célébrât dans toute l’Église Catholique, la Fête de ce grand Patriarche, et elle lui dit ces paroles mémorables : « Sœur bien-aimée, je viens t'exprimer toute ma reconnaissance pour le plaisir que tu m'as procuré en faisant instituer une Fête en l'honneur de Mon père ; sois bien assurée que Dieu ne te ménageras pas les récompenses pour une telle attention, et que Moi, de Mon côté, Je serai généreuse à ton égard ».

Un autre jour, la même servante de Dieu reçut la visite de la Glorieuse Sainte Anne qui, pour reconnaître les hommages rendus à son époux, lui adressa ces paroles empreintes de toute la délicatesse du plus tendre amour : « Ma fille, le Seigneur m'envoie te dire qu'il est fort satisfait de l'empressement que tu as mis à faire instituer une Fête en l'honneur de mon époux, si grand et si glorieux au Ciel. Moi-même, j'en ai ressenti une joie indicible et j'en ai retiré un éclat extraordinaire. Songe à ce que je pourrais te faire en reconnaissance de la gloire que tu m'as procurée, et je promets de te l'accorder ».

Après avoir lu ces paroles, est-il possible de ne pas éprouver une vive dévotion à Saint Joachim, puisqu'elle nous assure non seulement son amour, mais encore l'affection de sa famille, et par conséquent de tout le Paradis ? Le Père Croiset dit qu'il n'y a rien qu'on obtienne de Jésus et de Marie, dès lors qu'on le demande par l'intercession de Saint Joachim ; aussi, appelle-t-il cette dévotion un trésor, mais un trésor caché à beaucoup de fidèles. Prions Saint Joachim une grande dévotion au père de la Très Sainte Vierge, au glorieux Saint Joachim, dont la Fête se célèbre le dimanche dans l'octave de l'Assomption et conjointement avec celle de sa glorieuse épouse, Sainte Anne, le 26 juillet, faisons passer sa dévotion partout, car il est une grande source de grâces.

 

D'après une méditation extraite du « Mois de l'Assomption », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Ed. St Jean

* C'est sous Grégoire XIII en 1584 que la fête de saint Joachim est adoptée et non sous Grégoire XV comme l'indique Dom Gabriel-Marie Fulconis (l'ouvrage dans lequel a été puisé cette neuvaine est relativement assez ancien et cette neuvaine a été reproduite sur Images Saintes tel quelle a été publiée). Un grand merci donc à Horizon725 qui m'a signalé cette précision historique. F.M.

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Neuvaine à Saint Joachim

 

Prières à dire chaque jour de la Neuvaine

 

O glorieux Saint Joachim ! Comme il vous convient bien ce nom qui signifie préparation du Seigneur ! Car c'est vous que Dieu a choisi pour préparer le temple vivant dans lequel il a plu à son Fils unique de venir habiter ! O Bienheureux père, c'est vous qui avez donné au monde cette admirable Fille qui a été élevée au rang de Mère de Dieu et de Reine du Ciel et de la terre. Avec quelle tendresse et quelle sollicitude vous l'avez nourrie ! Quels exemples d'humilité, de piété vous avez fait luire aux yeux de votre Auguste Enfant et de tous les mortels ! Aidez-nous pur vos prières, ô Saint Joachim ! à préparer dans notre cœur un sanctuaire orné des saintes affections d'une piété tendre et persévérante. Ainsi soit-il.

 

Priez pour nous, saint Joachim,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

 

Prions

 

O Dieu qui entre tous vos Saints avez choisi Saint Joachim pour être le père de la Mère de Votre Fils, accordez-nous, nous vous en supplions, que ce grand Saint dont nous honorons la mémoire, nous fasse continuellement éprouver l'effet de sa puissante intercession. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

 

Réciter ensuite 1 Notre Père, 5 je Vous salue Marie et 1 Gloire au Père

 

Premier Jour

Joachim, Père de Marie

S'unir au chœur des Anges et l'invoquer

 

Joachim naquit à Nazareth. Son nom, qui signifie en langue hébraïque « préparation au Seigneur », annonce heureusement les desseins que le Ciel avait sur ce saint patriarche. Il devait préparer au Roi des rois un temple, un sanctuaire vivant, l'Immaculée Vierge Marie, dans le sein de laquelle le Fils du Très-Haut devait s'unir à notre nature. Dieu, dans Son infinie bonté, lui accorda les grâces les plus signalées pour le rendre digne, autant que possible, d'être le père de la Femme bénie entre toutes les femmes, de l'Auguste Reine du Ciel et de la terre. On pense qu'il avait vingt-quatre ans lorsqu'il épousa sainte Anne, issue, comme lui, de la tribu de David. Ce fut longtemps après son mariage que Dieu lui accorda la Vierge, conçue sans péché, qui a enfanté l'Emmanuel, et que toutes les générations bénissent. Ne devons-nous pas bénir, avec elle, l'heureux patriarche qui a la gloire d'être son père ?

 

Prière

 

Quand je considère, ô Joachim, tout ce que Dieu a fait pour vous préparer à devenir le père de la Vierge Incomparable qui devait être le Temple du Verbe incarné, je vois avec quel soin je dois me disposer à être, par la communion, le sanctuaire de cet Adorable Sauveur. J'admire en même temps le bonheur que vous avez d'être le père de la Reine des Saints et l'aïeul du Verbe Incarné. Quel crédit ne devez-vous pas avoir auprès de Jésus, la source de tous les biens, et de Marie, par les mains de laquelle il les dispense ! Non, vos prières ne peuvent jamais être rejetées. Aussi, je vous invoque avec une entière confiance. Daignez prier pour moi; obtenez-moi, je vous en conjure, la grâce de m'approcher toujours dignement de la Sainte Table. Ainsi soit-il.

 

Deuxième jour

Foi de Saint Joachim

S'unir au chœur des Archanges et l'invoquer

 

La Foi de Saint Joachim a été vive comme celle de ses pères. Le monde qui passe en image n'était rien à ses yeux. Les fêtes les plus séduisantes n'avaient pour lui aucun attrait. Partout il voyait le Seigneur Dieu remplir le Ciel et la terre par Son immensité, et qui, du haut de Son Trône éternel, voit, sans jamais changer, s'écrouler et disparaître les empires les plus florissants d'ici-bas. Insensible a tout ce qui passe, se regardant comme étranger et voyageur sur la terre, il aspirait à la Céleste Patrie, où il verrait sans voile et posséderait pour toujours Celui qui est le principe et la fin de toutes choses. En vain les pécheurs l'invitaient à prendre part à leurs plaisirs criminels; il ne voulait point les suivre dans les sombres détours du vice. Dirigé par le divin flambeau de la Foi, il marcha constamment avec les fidèles Israélites dans les heureux sentiers de la vertu.

 

Prière

 

Je désire ardemment, ô Saint Joachim, imiter votre foi. Ah ! je le sens, si je suis souvent arrêté par le moindre obstacle dans le chemin de la perfection, c'est que ma foi n'est pas assez vive, puisque le Seigneur nous dit que si nous avions de la foi comme un grain de sénevé, nous transporterions les montagnes; et rien ne nous serait impossible. C'est par la Foi que les anciens pères se sont rendus recommandables... c'est par la Foi qu'ils passèrent au travers de la mer Rouge comme sur une terre ferme, au lieu que les Égyptiens ayant tenté le même passage, furent submergés. C'est par la Foi que vous avez fidèlement suivi les traces de vos ancêtres, que vous avez, à leur exemple, surmonté toutes les difficultés qui s'opposaient à votre sanctification. Obtenez-moi, a un haut degré, la vertu de foi qui me fera triompher du monde, de l'enfer et de toutes les passions.

 

Troisième jour

Espérance de Saint Joachim

S'unir au chœur des Principautés et l'invoquer

 

Saint Joachim a été fortement éprouvé dans le cours de sa vie; mais il ne s'est point laissé aller au découragement. Comme Abraham, il a espéré contre toute espérance. Il attendait avec confiance cette vie meilleure que Dieu a promise a ceux qui l'aiment. Comme tous les Saints, il espérait avec une confiance ferme et inébranlable, ce qui nous a été promis, parce que celui qui nous l'a promis est fidèle. Son espérance n'était point présomptueuse : docile à suivre les inspirations de la grâce, il s'attachait à mériter par des bonnes œuvres les récompenses du Dieu de bonté, qui couronne, dans le ciel, les dons mêmes dont il a enrichi ses Élus. En s'appliquant à faire valoir le talent que le Seigneur lui avait confié, il ne cessait d'invoquer son nom adorable, et ses prières étaient exaucées. Jamais celui qui espère en Dieu n'est confondu.

 

Prière

 

Quand je considère, ô Saint Joachim, les dangers qui m'environnent, l'acharnement de l'enfer, la malice du monde, la violence de mes passions et mon extrême faiblesse, je suis tenté de me désespérer ; d'autres fois, ouvrant mon cœur au vent de la présomption et m'appuyant sur moi-même, je néglige de recourir à la prière, je m'élève sur les ailes de l'amour-propre, et je suis puni de ma présomption ; je tombe dans la profondeur de ma misère. Faites donc, je vous en conjure, que j'évite les deux vices opposés à la sain te vertu d'espérance. Ne souffrez pas que je sois entraîné et que j'aille me briser contre l'un ou l'autre de ces deux écueils. Obtenez-moi la grâce d'être, comme vous, au milieu des tentations, aussi ferme qu'un rocher, au pied duquel viennent expirer les vagues irritées ; que l'espérance soit pour moi, sur la mer du monde, l'ancre salutaire qui me fasse résister aux flots et aux vents conjurés. L'espoir de jouir de votre éternelle félicité me communiquera de jour en jour une nouvelle ardeur pour combattre mes ennemis ; qu'ils se dispersent devant le Dieu qui vient a mon secours, comme la poussière emportée par le souffle de l'Aquilon.

 

Quatrième jour

Amour de Saint Joachim pour Dieu

S'unir au chœur des Puissances et l'invoquer

 

Joachim s'attacha dès l'enfance au Dieu d'Israël, et la céleste flamme de son amour devint, de jour en jour, plus ardente. Son cœur ressemblait a l'autel sur lequel le feu sacré était toujours entretenu. Il s'était donné au Seigneur sans réserve et sans partage; toutes ses pensées, toutes ses affections, tous ses désirs avaient pour objet cet adorable Maître et ce qui pouvait procurer sa gloire. La vue de ses perfections infinies et de sa bonté, à l'égard des enfants de Jacob, le touchait profondément, et il lui en offrait de vives actions de grâces. Le divin amour, dont il était embrasé, faisait ses délices. Souvent il répétait au fond de son cœur ces paroles du Roi-prophète : « II est bon de m'attacher à Dieu. Qu'il est bon le Dieu d'Israël ! » « Celui qui aime vole, court avec joie ; il est libre et rien ne le retient. Il donne le tout pour le tout, et possède tout dans le tout, parce qu'il se repose au-dessus de toutes choses, dans le seul et souverain Bien, d'où découlent et procèdent tous les autres biens ; il ne regarde pas aux dons, mais il s'élève au-dessus de tous les biens, pour ne voir que Celui qui les donne. L'amour ne sent point la charge, il ne compte point le travail : il est capable de tout ; et pendant que celui qui n'aime point se décourage et se laisse abattre, celui-là exécute bien des choses et les achève ». Tels étaient les admirables effets de l'amour du Bienheureux Joachim.

 

Prière

 

Vous qui avez tant aimé le Seigneur, obtenez-moi, ô Saint Joachim, une étincelle du feu sacré que le Fils de Dieu est venu apporter sur la terre, faites qu'à votre exemple, je m'attache à Dieu seul, que je l'aime par reconnaissance pour les bienfaits sans nombre qu'Il daigne m'accorder dans l'ordre de la nature et dans l'ordre de la grâce, pour me rendre digne de la gloire éternelle. Faites que je l'aime surtout pour l'amour de Lui-même, à cause de ses perfections infinies. Obtenez-moi la grâce de croître de jour en jour dans l'amour de ce Dieu infiniment aimable, afin que j'apprenne à goûter intérieurement combien il est doux de l'aimer, de se fondre, de se perdre en son amour, que je m'élève au-dessus de moi-même par un transport de ferveur; que le pur amour soit le mobile de toutes mes pensées, de toutes mes paroles, de toutes mes actions. Je me donne à Dieu tout entier par vos mains ; je veux l'aimer par dessus toutes choses. Puissé-je, avec votre secours, mériter d'aimer à jamais, dans les cieux, cette Beauté toujours ancienne et toujours nouvelle !

 

Cinquième jour

Amour de Saint Joachim pour son prochain

S'unir au cœur des Vertus et l'invoquer

 

L'amour du prochain est un fruit de l'amour de Dieu : il ne peut pas être banni d'un cœur embrasé du Feu de la Divine Charité. Saint Joachim, qui observait fidèlement le premier commandement : « Vous aimerez le Seigneur de tout votre cœur, de toute votre âme et de toutes vos forces », gardait aussi le second, qui est semblable au premier : « Vous aimerez votre prochain comme vous-même ». Voyant dans tous les hommes les images et les enfants de Dieu, il les aimait comme des frères. Mais il avait un amour de prédilection pour ceux qui étaient, comme lui, descendus d'Abraham et formaient le peuple chéri du Seigneur. C'était pour lui un bonheur de rendre service au prochain, quel qu'il fût. Quand un étranger se présentait a la porte de sa maison, il l'accueillait avec l'affabilité des anciens patriarches. Les pauvres et les malades excitaient sa compassion. S'il recevait quelques outrages, il les pardonnait pour l'amour de Dieu. Souvent il priait avec ferveur pour ses frères, conjurant le Seigneur de les réunir dans le séjour de l'éternelle félicité.

 

Prière

 

Sachant, ô bienheureux Joachim, que l'amour du prochain est inséparable de l'amour de Dieu, que celui qui n'aime pas son frère, n'aime pas Dieu, et que le Divin Maître nous recommande de nous aimer les uns les autres, je vous conjure de m'obtenir la grâce d'aimer, comme vous, le prochain, d'être toujours prêt à lui rendre service, de lui pardonner ses offenses, s'il venait à m'outrager, d'aimer les indigents et les malades, de les soulager autant que je le pourrai, et de mériter d'être un jour accueilli du divin Maître, qui a promis de récompenser, comme fait à lui-même, ce que nous faisons au moindre de ses serviteurs.

 

Sixième jour

L'esprit de prière de Saint Joachim

S'unir au chœur des Dominations et l'invoquer

 

Saint Joachim avait, dans un degré éminent, le don de prière. Il aimait à se retirer dans la solitude pour s'entretenir cœur à cœur avec Dieu, adorer ses perfections, lui offrir de vives actions de grâces pour ses insignes faveurs et en solliciter de nouvelles. Que de fois, humblement prosterné devant Sa Majesté suprême, à l'exemple des anciens patriarches, il le conjura de jeter un regard de compassion et de bonté sur le monde partout couvert des ombres de la mort, et de faire briller le Divin Soleil de Justice qui devait éclairer l'univers ! Avec quelle ferveur il récitait ces psaumes sublimes, où David, son aïeul, épanchait son cœur devant Dieu, et se plaisait a décrire d'avance, sous l'inspiration du Saint-Esprit, les vertus, les bien faits et les miracles éclatants de l'aimable Emmanuel. C'est par la prière qu'il entretenait en lui le feu de l'amour divin. C'est dans la prière qu'il puisait la patience au milieu des peines de la vie, et la force pour repousser toutes les attaques de l'ennemi du salut. Ses prières, faites avec les plus saintes dispositions, montaient vers le Très-Haut comme un encens d'agréable odeur, et faisaient descendre sur lui avec abondance la rosée des célestes bénédictions.

 

Prière

 

Bienheureux Joachim, vous avez paru au temps où devaient s'accomplir les divins oracles qui annonçaient l'avènement du libérateur promis à vos pères. Près de renouveler la face de la terre sur laquelle il allait descendre après le Messie, le Saint Esprit répandait déjà dans votre âme des torrents de grâces, et formait en vous ces gémissements inénarrables qui touchent le cœur de humbles et ferventes, montaient vers le Très-Haut comme la légère vapeur qui, au jour du printemps, sort de la terre réchauffée par les rayons du soleil. Et moi qui jouis des bienfaits ineffables dont l'Incarnation du Fils de Dieu est la source, je ne prie souvent, hélas ! Que du bout des lèvres; mon cœur est froid, et mon esprit se laisse emporter par les vains fantômes dont mon imagination est remplie. Ah ! je le sens, si je languis dans la piété, c'est parce que je ne prie pas, ou que je ne prie pas comme Dieu le désire. Daignez, ô saint patriarche, demander pour moi au Seigneur le don d'oraison; conjurez l'Esprit-Saint de m'accorder la grâce d'imiter votre recueillement et votre ferveur dans la prière; qu'il excite ma confiance , écarte d'importunes distractions et m'inspire ces aspirations vives et ardentes qui pénètrent, comme autant de flèches d'amour, le cœur du divin Sauveur, et en font jaillir des torrents de grâces.

 

Septième jour

La fidélité de Saint Joachim a observer la Loi

S'unir au chœur des Trônes et l'invoquer

 

Les observances de la Loi donnée par Dieu à Moïse sur le mont Sinaï étaient un poids que beaucoup d'Israélites supportaient avec peine, qu'un grand nombre rejetaient. Mais Joachim les regardant toutes comme l'expression de la Volonté Divine, les observait avec empressement et fidélité. Il se rendait, dans le temps prescrit, au Temple de Jérusalem pour y adorer le Dieu d'Israël, immolait, chaque année, l'Agneau Pascal et s'assujettissait à toutes les autres pratiques, quelque pénibles qu'elles fussent. Il est vrai que son amour pour Dieu en adoucissait la rigueur. C'était même pour lui un bonheur de conformer sa volonté à celle de son Divin Maître. Non content d'accomplir exactement tout ce qui était ordonné par la Loi, il cherchait en tout le bon plaisir de Dieu, le conjurait de lui faire connaître intérieurement ce qu'il désirait de son humble serviteur, et il se portait avec ardeur a tout ce qu'il paraissait demander et attendre de lui. Oh ! Combien ces saintes dispositions devaient être agréables à ce Divin Père qui se réjouit de voir ses enfants marcher dans la voie de ses commandements !

 

Prière

 

O Bienheureux Joachim, votre fidélité à accomplir La loi de crainte est, pour moi, un puissant encouragement à garder exactement la Loi d'amour, à porter avec joie ce joug léger et plein de douceur, par lequel le Fils de Dieu a remplacé le joug onéreux et pesant imposé à un peuple trop souvent rebelle. Que je serais coupable si je ne répondais pas à son amour, si je violais la loi de mon Divin Maître ! O mon aimable protecteur, priez le Seigneur de m'accorder la grâce d'observer fidèlement Ses préceptes, de remplir avec exactitude et avec ferveur tous les devoirs qu'Il m'a tracés, de me conformer en tout à Son adorable Volonté, de quelque manière qu'elle me soit manifestée, quels que soient les temps, les lieux et les circonstances où je me trouverai, afin de mériter, comme vous, la récompense promise au serviteur qui se conforme à la volonté de son maître et fait valoir le talent qu'il en a reçu.

 

Huitième jour

La simplicité de Saint Joachim

S'unir au chœur des Chérubins et l'invoquer

 

Une âme droite et simple ne se propose pas d'autre but que d'atteindre la fin pour laquelle elle est sur la terre, c'est-à-dire d'être éternellement unie à Dieu et heureuse de sa félicité. Elle va à Lui par le chemin le plus court, sans détourner ni à droite, ni a gauche. Une lumière douce et pure dirige ses pas. Quand l'œil est simple, tout le corps est éclairé, c'est-à-dire que l'intention, quand elle est droite, influe sur tout le reste ; tout est dégagé des recherches de l'amour propre. Qu'elle est belle, qu'elle est aimable cette vertu qui donne à l'âme la candeur et l'ingénuité de l'enfance ! Heureux, trois fois heureux qui la possède ! Il est aimé de Dieu et des hommes. Tel était Joachim ; tout était simple en son âme, pensées, affections, désirs ; il servait Dieu dans la simplicité de son cœur, sans retour sur lui-même, sans s'occuper de ce que pouvait dire ou penser un monde aveugle en ses jugements. Plaire à Dieu, chercher sa plus grande gloire, c'était là son unique but, l'objet continuel de ses préoccupations. On pouvait dire de lui ce que Notre-Seigneur disait de Nicodème : « Voilà un vrai Israélite, dans lequel il n'y a point de fourberie ». La simplicité, qui rend l'âme si belle, se reflète à l'extérieur. On le remarqua spécialement dans le vertueux père de l'auguste Marie : ses manières étaient gracieuses sans affectation ; c'était une politesse naturelle et aisée ; il n'y avait rien dans la manière de se vêtir qui sentît la recherche et le luxe ; ses vêtements étaient d'une grande propreté, mais simples et conformes à sa condition. Il en était de même pour les repas, d'où étaient bannis ces apprêts que demandent la sensualité et la délicatesse. Tout y respirait une modeste et frugale simplicité.

 

Prière

 

Votre simplicité patriarcale, ô Saint Joachim, a des charmes qui me ravissent; avant même la Loi évangélique, vous aviez la simplicité de la colombe recommandée par le Divin Maître; je vous supplie de Lui demander pour moi cette aimable vertu, faites que je sois simple en mes pensées, que je cherche en tout à plaire à Dieu seul, que jamais la vanité, la curiosité, le respect humain, la recherche de moi-même et le désir des satisfactions naturelles ne soient le mobile de mes affections, de mes désirs, de mes paroles, de mes actions. Je veux, à votre exemple, avoir cette belle simplicité dans mes rapports avec le prochain, évitant tout ce qui sentirait l'affectation, la ruse, la duplicité. Je ne rechercherai point dans mes habits ce qui serait au-dessus de ma condition. J'imiterai aussi votre tempérance à table; toujours je serai content de ce qui me sera présenté quand même les mets seraient contraires à mes goûts. Puissé-je par une vie simple et modeste obtenir les grâces que Dieu accorde à ceux qui marchent comme vous devant lui dans la simplicité de leur cœur.

 

Neuvième jour

Humilité de Saint Joachim

S'unir au chœur des Séraphins et l'invoquer

 

La vertu qui est le fondement et la gardienne de toutes les autres était profondément établie dans le cœur de Saint Joachim. Connaissant le limon dont nous sommes formés, il ne s'élevait point dans ses pensées et ne cherchait point l'estime des hommes. Issu des plus grands rois de la terre, mais écarté du trône et tombé dans une profonde obscurité, il supportait son état avec un calme inaltérable. Les sentiments de l'ambition n'avaient aucun accès dans son cœur ; il était content de son humble condition parce qu'il n'avait pas d'autre volonté que celle de Dieu. Les outrages les plus sensibles n'altéraient point la paix de son âme qui puisait une force invincible dans son union avec le Tout-Puissant. Il ne s'enorgueillissait point des faveurs spirituelles qu'il recevait abondamment, sachant que tout don vient de Dieu ; il faisait remonter vers lui l'hommage de sa reconnaissance et répétait avec le Psalmiste : « Ce n'est point à nous, Seigneur, mais à vous seul et à votre saint nom que la gloire appartient ». Parce qu'il fut toujours humble, Dieu le regarda d'un œil de complaisance, et pour lui s'accomplit cet oracle de la Sagesse incarnée : « Quiconque s'abaissera sera élevé ». Admis dans le séjour des élus, il est sur un trône immortel, la tête entourée d'une auréole éblouissante, et son nom est même sur la terre, environné de gloire. Les petits et les grands se pressent devant son image, lui adressent de respectueux hommages, et l'invoquent comme un puissant protecteur auprès de Dieu.

 

Prière

 

La méditation de votre profonde humilité, ô Bienheureux Joachim, excite en moi un vif désir d'avoir cette vertu fondamentale sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu et qui attire l'abondance de ses grâces. Le divin Maître nous l'a dit : « Apprenez de moi à être humble de cœur ». Daignez, ô grand Saint, m'aider à obtenir la grâce de mettre en pratique cette importante leçon, d'arracher du fond de mon cœur jusqu'aux dernières racines de cet amour propre qui s'y élève et porte des fruits si amers, de supporter avec patience les humiliations qui me viendront de la part des hommes et les épreuves par lesquelles il plaira au Seigneur de me faire passer ; de ne jamais me prévaloir des avantages que je pourrais avoir, d'en rapporter la gloire à ce Dieu qui est la source de tous les dons ; en un mot, de marcher sur vos traces, pour mériter les glorieuses récompenses promises dans l'éternité au cœur vraiment humble.

 

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Méditation pour le Jour de la Fête de Saint Joachim

 

Nous avons considéré les unes après les autres les principales vertus du Bienheureux père de l'Auguste Vierge Marie, comme des fleurs écloses dans un beau jour de printemps et cultivées avec le plus grand soin ; formons-en aujourd'hui un seul bouquet pour les considérer toutes ensemble. Quel vif éclat jaillit de tant de brillantes fleurs réunies ! Quel doux parfum s'en exhale ! Quel beau modèle pour nous que la vie du glorieux Saint Joachim ! Avec quelle ardeur reproduire les traits. Il est vrai qu'il nous en coûtera pour l'imiter, mais la vue de la récompense qui nous attend doit soutenir notre courage et enflammer notre ardeur ; Dieu lui-même sera notre récompense comme il l'est pour le Bienheureux Saint Joachim : quoi de plus propre à nous inspirer un zèle que rien ne puisse ralentir ? Le glorieux époux de Sainte Anne jouira éternellement dans le sein de Dieu d'une gloire et d'une félicité parfaite. Combien il se réjouit d'avoir souffert avec patience les peines de cette vie, de s'être fait violence, d'avoir fidèlement et constamment observé la loi du Dieu d'Israël ! Tous ses actes de vertu sont changés en autant de rayons de gloire, en autant de torrents de délices. Il participe abondamment au repos, a la joie, au bonheur de Dieu lui-même. Placé sur un trône éblouissant, au milieu de la foule innombrable des Élus parmi lesquels il occupe un rang distingué, il jouit d'un grand crédit auprès de Dieu et obtient des grâces signalées pour ceux qui l'honorent et l'invoquent. Marie toute puissante dans le Ciel appuie les prières de son glorieux père, aussi bien que celles de sa Bienheureuse Mère, et le Divin Sauveur se plaît à donner à son aïeul des marques de son amour et de sa bonté. Recourez donc avec confiance à Saint Joachim, en toute occasion, et vous serez exaucé.

 

Prière

 

O Bienheureux Joachim, l'éclat qui jaillit de vos vertus, la gloire qui vous environne, la puissance de vos prières, tout me frappe en vous, tout excite mon admiration et ma confiance. Je veux être un de vos plus fidèles serviteurs ; je me mets sous votre protection ; je vous invoque du fond de mon cœur. Vous ne pouvez rien me refuser au beau jour de votre fête ; exaucez mes ardentes prières ; jetez sur moi un regard de bonté, protégez moi et guidez mes pas dans le chemin que vous avez suivi pour aller an Ciel; demandez avec Sainte Anne à Marie, votre Auguste Fille, qu'Elle daigne Elle-même me secourir sans cesse. Daignez m'obtenir la grâce de l'honorer et de la servir fidèlement, et par elle d'aimer Jésus de tout mon cœur, de toute mon âme et de toutes mes forces ; enfin d'entrer, sous vos auspices, dans le repos de l'éternelle félicité. Ainsi soit-il.

 

 

Neuvaine extraite du livre « Dévotion à Sainte Anne et à Saint Joachim », Imprimerie Vincent Forest, Nantes 1860

 

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Mise à jour de la page: le 28 mai 2017

30 avril 2017

Neuvaine pour la France par l'intercession de Sœur Josépha Menendez

Neuvaine pour la France par l'intercession de Sœur Josépha Menendez

Du 29 avril au 7 mai 2017

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La Servante de Dieu Josepha Menendez

1890-1923

 

Maria Josefa Menendez naît à Madrid le 4 février 1890. Elle est placée par ses parents dans une école où elle apprend le métier de coutûrière. Après de nombreux délais dûs à l'opposition de sa famille, elle entre dans la Société du Sacré-Coeur en 1920, et est admise au noviciat du couvent des Feuillants, à Poitiers. Objet de grâces d'oraison extraordinaires, elle est la dépositaire du message du Sacré Coeur au monde et aux âmes consacrées. En effet, Notre Seigneur lui apparaît chaque jour et lui demande de coucher ses paroles sur le papier puis de les transmettre à son évêque qui devra les communiquer au monde entier. Soeur Josefa meurt à 33 ans, le 29 décembre 1923.

 

Prière pour obtenir des grâces par l'intercession de Sœur Josefa Menendez

 

O Jésus qui ne pouvez résister à la supplication d'une âme qui attend tout de Vous, donnez-nous la foi, la confiance et l'abandon qui touchent votre Cœur, afin que sûrs de Vous, nous puissions obtenir de votre Toute-Puissante Bonté, ce que nous Vous demandons humblement pour votre Gloire et l'accomplissement de votre Règne d'Amour et de Miséricorde. O Jésus, glorifiez votre Cœur en nous accordant la grâce (conversion ou guérison, faveur spirituelle ou temporelle) que nous sollicitons, par l'intercession de votre humble servante Josefa.

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Neuvaine pour la France par l'intercession de Sœur Josépha Menendez

 

« France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? »

 

Chers amis,

 

En ces temps troublés, à l'heure où nous allons élire notre futur chef d'Etat, nous vous proposons une neuvaine afin de confier la France au Cœur de Jésus. Au-delà de la politique qui limite souvent nos débats, au-delà des tensions de ces dernières semaines, il s'agit par cette neuvaine de nous abandonner avec confiance à la Providence, abandon qui passe par une vraie conversion du cœur. A nous, par nos efforts quotidiens, nos prières, de supplier le Ciel de sauver la France. Que nos gouvernants soient inspirés en vue du bien commun et du salut des âmes ! Cette neuvaine sera placée sous l’intercession de Sœur Josépha Menendez, mystique morte en 1923 à 33 ans à Poitiers. C’est en France que le Cœur de Jésus fait d'elle sa confidente et sa messagère. Par elle, Il renouvelle au monde l'appel d'une Miséricorde et d'un Amour infinis et demande en retour la confiance qui attend tout de Lui. C’est un véritable « Appel à l'amour » que nous adresse le Cœur de Jésus par son intermédiaire. La neuvaine commencera le samedi 29 avril pour s’achever le dimanche 7 mai, jour des élections. En plus de la prière quotidienne, vous trouverez un texte de méditation pour chaque jour tiré des paroles même du Christ confiée à sœur Josépha. Ce texte nous aidera à nous plonger et à nous abandonner dans l’Amour de Dieu.

 

Les 9 thèmes des méditations de cette prière pour la France :

 

  1. Qui suis-Je ?

  2. Appel à l’Amour

  3. Appel au pardon

  4. Les trésors de mon Cœur

  5. Appel à la vie intime avec Jésus

  6. Appel à l’assistance dominicale

  7. Appel à la Foi

  8. Appel à la confiance

  9. La victoire de l’Amour

 

Pour son Amour et pour la France, devenons des saints à l’école de Sœur Josépha Menendez.

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Pourquoi une neuvaine à sœur Josépha ?

 

Ultimes paroles de Sœur Josépha : « Vous prierez pour la France lui demandèrent ses Mères : « Ah ! Mes chères Mères, répondit-elle je crois bien ! C’est la patrie de mon âme ! Elle m’a donné ma vie religieuse ! Ici, j’ai trouvé un petit coin pour vivre et mourir ».

 

Révélation de Notre-Seigneur à Sœur Josépha

 

La France est au cœur de ce message divin peu connu aujourd’hui « … comme Dieu veut régner par l’amour, il demande à ses âmes et principalement à celles de cette nation (en parlant de la France) de réparer, d’abord pour obtenir le pardon mais surtout pour attirer de nouvelles grâces à cette nation qui, je le répète, est la première qui a connu mon Cœur et où cette dévotion s’est répandue ».

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Prière de la Neuvaine pour la France par l'intercession de Sœur Josépha Menendez

à dire chaque jour

 

Ô Jésus qui ne pouvez résister à la supplication de ceux qui attendent tout de Vous, donnez-nous la confiance, la foi et l’abandon qui touchent Votre Cœur afin que sûrs de Vous, nous obtenions de Votre toute puissante bonté la grâce pour la France que nous Vous demandons pour Votre gloire et l’accomplissement de Votre règne d’amour et de miséricorde. Ô Jésus, glorifiez Votre Cœur en nous accordant pour la France la grâce que nous sollicitons par l'intercession de Votre humble servante Josépha. Ô Jésus, à Votre Cœur, nous vous confions notre pays ; regardez, puis faites ce que Votre Cœur Vous dira ; laissez agir Votre Cœur ; Ô Jésus, nous comptons sur Vous, nous nous fions à Vous, nous sommes sûrs de Vous !

 

Premier jour

« Qui suis-je »

 

« Je suis l’Amour ! Mon Cœur ne peut plus contenir la Flamme qui Le dévore. J’aime à tel point les âmes, que J’ai donné ma vie pour elles. Pour leur amour, J’ai voulu rester emprisonné dans le tabernacle. Depuis vingt siècles, Je demeure là, nuit et jour, voilé sous les apparences du pain et caché dans l’Hostie, supportant, par amour, l’oubli, la solitude, les mépris, les blasphèmes, les outrages, les sacrilèges… Pour l’amour des âmes, J’ai voulu leur laisser le Sacrement de Pénitence, afin de leur pardonner, non pas une fois ou deux, mais aussi souvent qu’elles auront besoin de recouvrer la grâce. Là, Je les attends… là, Je désire qu’elles viennent se laver de leurs fautes, non avec de l’eau, mais dans mon propre Sang. Au cours des siècles, J’ai révélé, de différentes manières, mon Amour pour les hommes : Je leur ai montré combien le désir de leur salut Me consume. Je leur ai fait connaître mon Cœur. Cette dévotion a été comme une lumière répandue sur le monde. Elle est aujourd’hui le moyen dont se servent, pour toucher les cœurs, la plupart de ceux qui travaillent à étendre mon Règne ». (Notre-Seigneur à Josefa le 11 juin 1923).

 

Deuxième jour

Appel à l'amour

 

Pour y former sa privilégiée, le doux maître lui rappelait sa divine présence, si l’activité à l’ouvrage la lui faisait un peu oublier. C’est ainsi que dans le feu d’un travail pressé, elle entendit tout à coup la voix bien connue lui demander : « Josefa, que fais-tu ? – Ah ! Seigneur, Vous êtes-là ? » Il reprit : « À quoi penses-tu ? – Mon Jésus, je ne pensais à rien. – Mais tu M’aimes, n’est-il pas vrai ? » (21 février 1920).

Un soir, à la tombée de la nuit, Josefa se perdait dans un long corridor qui n’était pas éclairé ; soudain, une grande lumière parut à l’autre extrémité et elle vit Notre-Seigneur ! Il semblait vouloir la rejoindre ; elle courut à sa rencontre : « D’où viens-tu ? – lui demanda-t-Il. – De fermer les fenêtres. « Où vas-tu ? – Je vais achever de fermer. – Tu ne sais pas répondre ! Je viens de l’amour ! Je vais à l’amour ! Que tu montes ou que tu descendes tu es toujours dans mon Cœur qui est l’abîme de l’amour et Je suis avec toi. » Josefa ne nommera plus ce passage que le « corridor de l’amour ». (23 octobre 1920).

Elle passait ensuite à d’autres travaux et Jésus restait avec elle. Il lui demanda : « Que fais-tu en ce moment ? – Jésus de mon âme, Vous le savez bien ; je Vous le dis, je Vous aime. » Il reprit : « Beaucoup d’âmes croient que l’amour consiste à dire : « Mon Dieu, je Vous aime. Mais non. L’amour est suave et travaille parce qu’il aime, il fait tout en aimant. Je veux que tu M’aimes ainsi avec suavité toujours, en tout ; dans le travail comme dans le repos, dans l’oraison, la consolation, la tristesse ou l’humiliation, aime toujours et montre ton amour par tes actes. Cela, c’est l’amour. Si beaucoup d’âmes le comprenaient, comme elles avanceraient dans la perfection et comme elles consoleraient mon Cœur. » (22 novembre 1920)

 

Troisième jour

Appel au Pardon

 

« Je suis Dieu, mais Dieu d’Amour ! Je suis Père, mais un Père qui aime avec tendresse et non avec sévérité. Mon Cœur est infiniment saint, mais aussi infiniment sage et, connaissant la misère et la fragilité humaines, Il s’incline vers les pauvres pécheurs avec une Miséricorde infinie. J’aime les âmes après qu’elles ont commis leur premier péché, si elles viennent Me demander humblement pardon… Je les aime encore, quand elles ont pleuré leur second péché et, si cela se répète, Je ne dis pas un milliard de fois mais des millions de milliards, Je les aime et leur pardonne toujours, et Je lave, dans le même sang, le dernier comme le premier péché ! Je ne Me lasse pas des âmes et mon Cœur attend sans cesse qu’elles viennent se réfugier en Lui, et cela d’autant plus, qu’elles sont plus misérables ! Un père n’a-t-il pas plus de soin de l’enfant malade que de ceux qui se portent bien ? Pour lui, sa sollicitude et ses délicatesses ne sont-elles pas plus grandes ? Ainsi, mon Cœur répand-Il sur les pécheurs, avec plus de largesse encore que sur les justes, sa Compassion et sa Tendresse. Voilà ce que Je désire expliquer aux âmes : J’enseignerai aux pécheurs que la Miséricorde de mon Cœur est inépuisable ; aux âmes froides et indifférentes, que mon Cœur est un Feu qui veut les embraser, parce qu’Il les aime ; aux âmes pieuses et bonnes, que mon Cœur est le Chemin pour avancer vers la perfection et arriver en sécurité au terme bienheureux. Enfin, aux âmes qui Me sont consacrées, aux prêtres, aux religieux, à mes Âmes choisies et préférées, Je demanderai, une fois de plus, qu’elles Me donnent leur amour et ne doutent pas du Mien, mais surtout qu’elles Me donnent leur confiance et ne doutent pas de ma Miséricorde ! Il est si facile d’attendre tout de mon Cœur. » (Notre-Seigneur à Josefa le 11 juin 1923).

 

Quatrième jour

Les Trésors de Mon Cœur

(le pardon et la miséricorde)

 

« Je ferai connaître que la mesure de mon Amour et de ma Miséricorde envers les âmes tombées n’a pas de limites. Je désire pardonner. Je Me repose en pardonnant. Je suis toujours là, attendant avec amour que les âmes viennent à Moi. Qu’elles ne se découragent pas ! Qu’elles viennent ! Qu’elles se jettent dans mes Bras ! Qu’elles ne craignent rien, Je suis leur Père ». (Notre-Seigneur à Josefa 6 août 1922).

« Mon amour arrive à ce point que, d’un rien, mes âmes peuvent tirer de grands trésors : si dès le matin elles savent s’unir à moi et offrir toute la journée avec l’ardent désir que mon cœur se serve de leurs actions au profit des âmes, et si, moment par moment, heure par heure, elles exécutent leur devoir avec amour, que de trésor elles acquièrent dans cette journée ! Je leur découvrirai de plus en plus mon amour qui est inépuisable et il est si facile à l’âme qui aime de se laisser guider par ce même amour. Aime et souffre, l’amour ne peut se séparer de la souffrance ! Abandonne-toi à l’amour du plus tendre des pères. » (Notre-Seigneur à Josefa le 30 novembre 1922).

« Je veux maintenant quelque chose de plus, car si Je demande l’amour pour répondre à celui qui Me consume, ce n’est pas le seul retour que Je désire des âmes : Je désire qu’elles croient en ma Miséricorde, qu’elles attendent tout de ma Bonté, qu’elles ne doutent jamais de mon Pardon ». (Notre-Seigneur à Josefa le 10 juin 1923).

 

Cinquième jour

Appel à la vie intime

 

« Je le répète encore : ce que Je dis maintenant, ce n’est rien de nouveau. Mais de même que la flamme a besoin d’aliment pour ne pas s’éteindre, de même les âmes ont besoin d’un nouvel élan qui les fasse avancer et d’une nouvelle chaleur qui les ranime. Je veux que l’on sache combien Je désire que mes âmes se raniment et se renouvellent dans cette vie d’union et d’intimité avec Moi. Qu’elles ne se contentent pas de Me parler quand elles sont au pied du tabernacle. Je suis là, présent, c’est vrai, mais Je vis aussi en elles et Je Me complais à ne faire qu’un avec elles. Qu’elles Me parlent de tout !… qu’elles Me consultent en tout !… qu’elles Me demandent tout !… Je vis en elles pour être leur vie. Je demeure en elles pour être leur force… oui, je le répète, qu’elles n’oublient pas que Je me complais à ne faire qu’un avec elles… qu’elles se souviennent que Je suis en elles… et que là, je les vois, Je les entends et Je les aime. Là, J’attends qu’elles correspondent à mon Amour. Il y a beaucoup d’âmes qui, chaque matin, font oraison. Mais n’est-ce pas plutôt une formule qu’une entrevue d’amour ?… Elles entendent ou disent la messe et Me reçoivent dans la communion, mais une fois sorties du saint Lieu, ne se laissent-elles pas absorber par leurs affaires, à tel point qu’elles pensent à peine à M’adresser un mot ?… Je suis dans cette âme comme dans un désert, elle ne Me dit rien, elle ne Me demande rien… Et lorsqu’elle a besoin de consolation, bien souvent elle la demande à une créature qu’elle doit aller chercher, plutôt qu’à Moi, son Créateur, qui suis et qui vis en elle !… N’est-ce pas manque d’union, manque de vie intérieure ou, ce qui revient au même, manque d’amour ?… » (Notre-Seigneur à Josefa le 5 décembre 1923).

 

Sixième jour

Appel à l'assistance à la Messe Dominicale

 

« Ainsi, quand vous avez passé toute une semaine à vos travaux, à vos affaires, à vos délassements aussi… Il vous demande de donner au moins une demi-heure à l’accomplissement de son précepte. Est-ce beaucoup exiger ? Allez donc à sa Maison à Lui. Il vous y attend jour et nuit ; et chaque dimanche ou jour de fête, réservez-Lui cette demi-heure en assistant au mystère d’Amour et de Miséricorde qu’on appelle la Messe. Là, parlez-Lui de tout : de votre famille, de vos enfants, de vos affaires, de vos désirs… Exposez-Lui vos difficultés et vos souffrances… Si vous saviez comme Il vous écoutera et avec quel amour !… Vous Me direz peut-être : « Je ne sais pas assister à la messe ! Il y a si longtemps que je n’ai pas foulé le seuil d’une église ! » Ne vous effrayez pas… Venez et passez seulement cette demi-heure à mes Pieds. Laissez votre conscience vous dire ce que vous devez faire, sans fermer l’oreille à sa voix. Ouvrez votre âme… alors ma Grâce parlera… Elle vous montrera peu à peu comment vous devez agir en chaque circonstance de votre vie, vous comporter avec votre famille ou dans vos affaires… Comment vous devez élever vos enfants, aimer vos inférieurs, respecter vos supérieurs… Elle vous demandera peut-être d’abandonner cette entreprise, de rompre cette amitié mauvaise, de vous éloigner énergiquement de cette réunion dangereuse… Elle vous dira que vous haïssez telle personne sans raison, et que de telle autre que vous fréquentez et aimez, vous devez au contraire fuir les conseils et vous séparer… Essayez seulement et, peu à peu, s’étendra la chaîne de mes grâces. Car il en est du bien comme du mal, il suffit de commencer. Les anneaux de la chaîne s’appellent les uns les autres. Si, aujourd’hui, vous écoutez ma Grâce et si vous la laissez agir en vous, demain vous l’entendrez mieux, plus tard mieux encore et ainsi, de jour en jour, la lumière viendra, la paix grandira et votre bonheur sera éternel ! (Notre-Seigneur à Josefa le 19 juin 1923).

 

Septième jour

Appel à la Foi

 

« Jeunesse, richesse, sagesse, gloire humaine, tout cela n’est rien… tout cela passe et finit, Dieu est le Seul qui subsiste pour l’éternité ! Si le monde et la société sont remplis de haines et en luttes continuelles, peuples contre peuples, nations contre nations, et individus contre individus, c’est que le grand fondement de la foi a presque entièrement disparu. Que la foi se ranime, et la paix reviendra et la charité régnera ! La foi ne nuit pas à la civilisation et ne s’oppose pas au progrès. Au contraire, plus elle est enracinée dans les individus et dans les peuples, plus grandissent en eux la sagesse et la science, car Dieu est Sagesse et Science infinies. Mais là où la foi n’est plus, la paix disparaît et, avec elle, la civilisation, la culture, le vrai progrès… car Dieu n’est pas dans la guerre… Il n’y a plus alors que division des opinions entre elles, soulèvement des classes les unes contre les autres et, dans l’homme lui – même, rébellion des passions contre le devoir. Alors disparaît tout ce qui fait la noblesse de l’homme : c’est la révolte, l’insubordination, la guerre ! Ah ! laissez-vous convaincre par la foi et vous serez grands. Laissez-vous dominer par la foi et vous serez libres ! Vivez selon la foi et vous ne mourrez pas éternellement ! » (Notre-Seigneur à Josefa le 19 juin 1923).

 

Huitième jour

Appel à la confiance

 

« De même, quand les âmes (les hommes) prient pour elles ou pour d’autres : si elles hésitent, si elles doutent de Moi, elles n’honorent pas mon Cœur, tandis qu’elles Le glorifient quand elles attendent avec sécurité ce qu’elles Me demandent, sachant bien que Je ne puis leur refuser que ce qui ne convient pas au bien de leur âme. Quand le Centurion vint Me supplier de guérir son serviteur, il Me dit avec une grande humilité : « Je ne suis pas digne que Vous entriez dans ma maison… » Mais plein de foi et de confiance, il ajouta : « Cependant, Seigneur, dites seulement une parole et mon serviteur sera guéri. » Cet homme connaissait mon Cœur. Il savait que Je ne puis résister à la supplication d’une âme qui attend tout de Moi… Cet homme M’a grandement glorifié, car à l’humilité il a joint la ferme et entière confiance… Oui, cet homme connaissait mon Cœur. Et pourtant Je ne m’étais pas manifesté à lui comme Je me manifeste à mes Âmes choisies. C’est par la confiance qu’elles obtiendront d’innombrables grâces, non seulement pour elles, mais aussi pour les autres, et c’est ce que Je veux qu’elles comprennent à fond, car Je désire qu’elles révèlent les traits de mon Cœur aux pauvres âmes qui ne Me connaissent pas. » (Notre-Seigneur à Josefa le 5 décembre 1923).

 

Neuvième jour

La victoire de l'Amour et la diffusion du Message

 

« Je veux pardonner. Je veux régner. Je veux pardonner aux âmes et aux nations. Je veux régner sur les âmes, sur les nations et sur le monde entier. Je veux répandre ma Paix jusqu’aux extrémités du monde, mais, d’une manière spéciale, sur la France, cette terre bénie, berceau de la dévotion à mon Cœur. Oui, je veux être sa Paix, sa Vie, son Roi ! Je suis la Sagesse et le Bonheur, Je suis l’Amour et la Miséricorde, Je suis la Paix. Je régnerai ! Pour régner, Je commencerai par faire Miséricorde, car mon Règne est de Paix et d’Amour : Voilà la fin que Je veux réaliser, voilà mon Œuvre d’Amour ! » (Notre-Seigneur à Josefa le 12 juin 1923).

« Aucune de mes Paroles ne se perdra. Rien de ce que Je te dis ne s’effacera jamais », même si le démon « nourrit mille projets pour faire disparaître mes Paroles… il n’y réussira pas… » Je veux que mon Amour soit le soleil qui éclaire et la chaleur qui échauffe les âmes. C’est pourquoi Je désire que l’on fasse connaître mes Paroles… Toutes seront imprimées, lues et prêchées, et Je leur donnerai une grâce spéciale afin qu’elles éclairent et transforment les âmes. Ne sais-tu pas ce qui arrive lorsqu’un volcan s’ouvre ? La puissance de feu est si grande qu’elle est capable d’arracher les montagnes et de les détruire, et l’on connaît qu’une force irrésistible a passé par là. Ainsi, mes Paroles auront une telle force et ma Grâce les accompagnera de telle manière, que les âmes les plus obstinées seront vaincues par l’Amour. » (Notre-Seigneur à Josefa le 6 août 1922).

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Pour approfondir

 

Livre un « Un Appel à l’Amour » qui retranscrit le message du Cœur de Jésus pour chacune de nos âmes. Vous pouvez le lire en ligne (format pdf) en cliquant ici

Pour se le procurer, se mettre en contact avec les

Oeuvres du Sacré-Cœur de Poitiers

1 voie Malraux

86000 Poitiers

Mail : unappelalamour@gmail.com.

 

Documentaire

"Josefa Menendez, un appel à l'Amour"

 

Portrait de soeur Josepha Menendez, religieuse du Sacré-Coeur, née le 4 février 1890. Après une enfance et une jeunesse particulièrement ferventes, elle entre au Noviciat de la Société du Sacré-Coeur, à Poitiers, le 4 février 1905. Elle est alors très rapidement l'objet de révélations divines : faire connaître au monde (Un reportage de 52 mn).

 

Téléchargez le texte de cette Neuvaine (pdf) en cliquant ici

Neuvaine proposée par Hozana.org, retrouvez et participez à cette Neuvaine en cliquant ici

13 avril 2017

Neuvaine à la Miséricorde Divine

Neuvaine à la Miséricorde Divine

Du 14 au 23 avril 2017

 

« Dieu est Amour : celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. » (1 Jean 4,16)

 

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Présentation

 

Sœur Faustine naît en 1905 dans un petit village en Pologne. A l’âge de 20 ans, elle répond à l’appel de son cœur et devient religieuse. Son entourage a vu en elle une personne simple, discrète et recueillie, obéissante et attentive aux misères des autres. Elle rendit son âme à Dieu à l’âge de 33 ans en 1938. Nul ne soupçonne alors les fruits extraordinaires que Dieu va faire jaillir de la vie consacrée de Sœur Faustine. Bien plus tard alors que l’humanité a franchi le IIIe millénaire, le pape Jean-Paul II canonise Sœur Faustine en 2000. Et en 2002, il consacre le destin du monde entier et de chaque homme à la Miséricorde Divine. Il demande en particulier à Dieu que tous les habitants de la terre fassent l’expérience de sa miséricorde. Car Sœur Faustine a  eu pour mission de rappeler cette vérité connue mais oubliée : Dieu porte à l’homme un amour miséricordieux.

A la demande de Jésus, Sœur Faustine va écrire durant les 4 dernières années de sa vie un ouvrage intitulé Petit Journal. Elle y transcrit les échanges que Dieu a eu avec son âme concernant cette Miséricorde Divine. Jésus confie à Sœur Faustine : «Je désire guérir l’humanité en l’étreignant sur mon cœur miséricordieux.» (§ 1588 PJ). II lui précise : « Tu es la secrétaire de ma miséricorde, je t’ai choisie pour faire connaître aux âmes la grande miséricorde que j’ai envers elles.» (§ 1605,1567 PJ). « De toutes mes plaies, comme un torrent coule la miséricorde pour les âmes. Mais la plaie de mon cœur est la source de l’insondable miséricorde. De cette source jaillissent toutes les grâces pour les âmes. Parle de ma miséricorde au monde entier ». (§ 1190 PJ).

C'est Jésus lui-même qui ordonna à sœur Faustine d'écrire cette neuvaine et de la réciter avant la Fête de la Miséricorde. "Je désire que durant ces neuf jours, tu amènes les âmes à la source de ma miséricorde, afin qu'elles puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l'heure de la mort. [...] Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de ma miséricorde... Chaque jour, tu amèneras à mon Cœur un groupe différent de ces âmes, et tu les plongeras dans l'océan de ma Miséricorde. Moi, je ferai entrer toutes ces âmes dans la demeure de mon Père. Tu feras cela dans cette vie et dans l'autre. Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de ma Miséricorde. Chaque jour, par ma douloureuse Passion, tu solliciteras de mon Père des grâces pour ces âmes."  (§ 1209 PJ).

 

Prières et dévotions quotidiennes de la neuvaine

 

« A trois heures implore ma miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs, et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma passion, en particulier dans mon abandon au moment de mon agonie. C’est là une heure de grande miséricorde pour le monde entier. En cette heure, je ne saurais rien refuser à l’âme qui me prie, par ma passion. A cette heure-là, tu peux tout obtenir pour toi et pour les autres. Ma fille, essaie à cette heure-là d’entrer au moins un moment à la chapelle et célèbre mon cœur qui est plein de miséricorde dans le Très Saint Sacrement. ; Et si tu ne peux entrer à la chapelle, plonge-toi dans la prière là où tu te trouves, ne serait-ce que pour un tout petit moment ». ». (§ 1320, 1572 PJ). « Essayer d’être au rendez-vous de 15h, chaque jour de la neuvaine ».

 

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Honorer l’image de Jésus Miséricordieux

 

« Un soir, alors que j’étais dans ma cellule, je vis Jésus vêtu d’une tunique blanche, une main levée pour bénir, la seconde touchait son vêtement sur la poitrine. De la tunique entr’ouverte sur la poitrine sortaient 2 grands rayons, l’un rouge, l’autre pâle. Jésus me dit : ces 2 rayons indiquent le sang et l’eau. L’eau qui justifie les âmes, le sang qui est la vie des âmes. Peins un tableau selon l’image que tu vois, avec l’inscription : Jésus, j’ai confiance en Toi.  Je désire qu’on honore cette image dans le monde entier. Je promets que l’âme qui honorera cette image ne sera pas perdue. Moi-même, je la défendrai comme ma propre gloire. »

 

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Le Chapelet de la Divine Miséricorde

 

« Ma fille, incite les âmes à dire ce chapelet. Il me plaît de leur accorder tout ce qu’elles Me demanderont par cette prière, si cela est conforme à Ma volonté. » (§1741-1732 PJ)

Jésus explique à Sœur Faustine la manière simple dont Il aime l’entendre : 

- D’abord tu diras un « Notre Père », puis un « Je vous salue Marie » et le « Je crois en Dieu ».  

- Puis, sur les grains du Notre Père, tu vas dire les mots suivants :

« Père Eternel, je t’offre le Corps et le Sang, l’Ame et la Divinité de ton Fils bien-aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier ».

- Sur les grains du « Je vous salue Marie », tu diras les mots suivants : 

« Par Sa Douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et le monde entier ».

- A la fin tu réciteras 3 fois ces paroles :

« Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Eternel, prends pitié de nous et du monde entier ». (§ 476 PJ)

« Jésus, j’ai confiance en Toi ».

« A l’heure de la mort, je défends chaque âme qui récite ce chapelet elle-même, ou bien si d’autres le récitent près de l’agonisant – l’indulgence est la même. Quand on récite ce chapelet auprès de l’agonisant, la miséricorde insondable s’empare de son âme et les entrailles de ma miséricorde sont émues par la douloureuse passion de mon Fils. Ma fille, incite les âmes à dire ce chapelet que je t’ai donné. Lorsque les pécheurs endurcis le réciteront, j’emplirai leur âme de paix et l’heure de leur mort sera heureuse. Ces âmes-là ont la priorité sur mon cœur empli de pitié. Dis-leur qu’aucune âme faisant appel à ma miséricorde n’a été déçue, ni n’a éprouvé de honte. Et si l’on récite ce chapelet auprès d’un agonisant, je me tiendrai entre le Père et l’âme agonisante, non pas en tant que Juge juste, mais comme Sauveur miséricordieux. » (§ 811 PJ)

 

Prière de Jésus donnée à sœur Faustine

 

Quand tu réciteras cette prière pour un pécheur avec un cœur contrit et avec foi, je lui donnerai la grâce de la conversion :

« O Sang et Eau, qui avez jailli du Cœur de Jésus comme source de miséricorde pour nous, j’ai confiance en Vous. »

La prière qui m’est la plus agréable est la prière pour la conversion des âmes pécheresses. Sache que cette prière est toujours exaucée. (§ 186, 1397 PJ).

 

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Acte de consécration à Jésus Miséricordieux

 

Très Miséricordieux Jésus, ta bonté est infinie et les trésors de Tes grâces sont inépuisables. J’ai une confiance sans bornes en ta Miséricorde qui dépasse toutes tes œuvres (Ps 144,9) Je me consacre totalement et sans réserve à Toi, afin de vivre et de tendre à la perfection chrétienne dans les rayons qui jailliront de ton Divin Cœur transpercé sur la Croix. Je désire propager ta Miséricorde en accomplissant des œuvres spirituelles et corporelles de miséricorde, et particulièrement en convertissant les pécheurs, en aidant les pauvres, en consolant les affligés et les malades, en priant pour les agonisants et les âmes qui souffrent au purgatoire. Protège-moi, car devant servir à ta propre gloire, je crains tout de ma faiblesse, mais, en même temps, j’espère tout obtenir de ton inépuisable Miséricorde. O bon Sauveur, puisse l’humanité entière connaître l’abîme insondable de ta Miséricorde, avoir confiance en sa toute puissance et la glorifier ici-bas et dans l’éternité. Amen.

 

ND Miséricorde

Honorer Marie, la Mère de la Miséricorde

 

Le pape Jean-Paul II a dit : « Marie est la Mère de la Miséricorde car elle est la Mère de Jésus, celle en qui Dieu a révélé au monde son cœur débordant d’amour. » Sœur Faustine dit : « J’entendis quelques-unes des paroles que la Mère de Dieu adressait au prêtre, mon confesseur : « Je suis non seulement la Reine du Ciel, mais aussi la Mère de Miséricorde ». Depuis ces jours-là, je vis sous le manteau virginal de la Mère de Dieu. Je suis tranquille près de son Cœur immaculé, car je suis si faible et si inexpérimentée que je me blottis dans Son Cœur comme un petit enfant. » ( § 331, 1097 PJ)

 

Terminer chaque jour les prières de la neuvaine par un Je Vous salue Marie et l’invocation : « Marie, Mère de Miséricorde, priez pour nous qui avons recours à Vous » (3 fois)

 

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Premier jour

Vendredi Saint

 

« Aujourd'hui, amène-moi l'humanité entière et particulièrement tous les pécheurs. Immerge-les dans l'océan de ma Miséricorde ; ainsi, tu me consoleras de cette amère tristesse en laquelle me plonge la perte des âmes ».

Très Miséricordieux Jésus, dont le propre est d’avoir pitié de nous et de nous pardonner, ne regardez pas nos péchés, mais la confiance que nous avons en Votre infinie bonté. Recevez-nous dans la demeure de Votre Cœur Très Miséricordieux et ne permettez pas que nous en sortions pour l’éternité. Nous Vous en supplions par l’amour qui vous unit au Père et au Saint-Esprit.

 

« Ô toute puissance de la miséricorde divine,

secours pour l’homme pécheur,

tu es miséricorde et océan de pitié,

tu viens en aide à celui qui Te prie avec humilité. »

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

 

Père éternel, pose ton regard de miséricorde sur l'humanité entière, et particulièrement sur les pauvres pêcheurs, enfermés dans le Coeur très compatissant de Jésus. Par sa douloureuse Passion, montre-nous ta miséricorde afin que nous glorifions la toute puissance de ta miséricorde pour les siècles sans fin. Amen.

 

Prière

 

Doux Jésus, océan de Miséricorde, j’amène tous les pécheurs à Votre Cœur miséricordieux, mettez Votre grâce en moi pour que je puisse Vous consoler et ôter de Votre cœur l’amère tristesse de voir les âmes qui se perdent. Seigneur, pitié et miséricorde pour ma faiblesse, ma misère, je viens à Vous pour Vous donner tous mes péchés. Aidez-moi à ne chercher la consolation que dans Votre miséricorde, à avoir foi, à espérer dans les miracles qu’opère Votre miséricorde. Recevez-moi dans la demeure de Votre Cœur si bon et ne me laissez pas en sortir. Amen.

 

« Je désire la confiance de mes créatures. Que l’âme faible ne craigne pas de s’approcher de moi, car même si elle compte plus de péchés qu’il y a de grains de sable sur terre, tout sombrera dans l’abîme de ma miséricorde » (§ 1059 PJ)

« Dis aux âmes qu’elles doivent chercher la consolation au tribunal de la miséricorde. Point n’est besoin, pour obtenir ce miracle de faire de lointains pèlerinages, ni de faire étalage d’un quelconque cérémonial. Mais, il suffit de se jeter avec foi aux pieds de celui qui tient ma place, de lui dire sa misère et le miracle de la miséricorde divine se manifestera dans toute sa plénitude. Même si une âme était en décomposition comme un cadavre, et même si humainement parlant il n’y avait plus aucun espoir de retour à la vie et que tout semblait perdu – il n’en est pas ainsi selon Dieu : le miracle de la miséricorde divine redonnera vie à cette âme dans toute sa plénitude. » ( § 1448 PJ)

Prières quotidiennes

 

Deuxième jour

Samedi Saint

 

« Aujourd'hui, amène-moi les âmes sacerdotales et religieuses et immerge-les dans mon insondable Miséricorde. Ce sont elles qui m'ont donné la force d'endurer mon amère Passion. Par elles comme par des canaux, ma Miséricorde se répand sur l'humanité ».

Très Miséricordieux Jésus, de qui provient tout bien, fais abonder ta grâce en nous afin que nous accomplissions de dignes actes de miséricorde, et que ceux qui nous voient glorifient le Père de miséricorde qui est au Ciel.

 

« La source de l’amour divin demeure dans les cœurs purs,

plongés dans la mer de la miséricorde rayonnante comme les étoiles,

claire comme l’aurore. »

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

 

Père Éternel, pose ton regard de miséricorde sur ce groupe d'élus dans ta vigne, les âmes prêtres et des religieux. Comble-les de la puissance de ta bénédiction. Par l'amour du Coeur de ton Fils dans lequel elles sont enfermées, accorde-leur ta force et ta lumière, afin qu'elles puissent guider les autres sur le chemin du salut et chanter d'une seule voix la gloire de ton insondable miséricorde, pour les siècles sans fin. Amen.

 

Prière

 

Doux Jésus, Pain de vie, j’immerge les âmes sacerdotales et religieuses dans Votre insondable Miséricorde. Accordez-nous de nouvelles, nombreuses et saintes vocations, afin que par toutes ces âmes consacrées, les canaux de Votre miséricorde se déversent sur le monde. Seigneur, pitié et miséricorde, donnez-moi la grâce de m’unir à Vous ardemment dans la sainte eucharistie. Versez dans mon pauvre cœur, la force et le réconfort dont il a besoin pour avancer malgré les difficultés. Ouvrez-moi les trésors de Votre cœur, apprenez-moi à y puiser les grâces et les bienfaits que je recherche. Amen.

 

« Sache ma fille que comme tu désires ardemment t’unir avec moi dans la sainte Communion, moi aussi je désire me donner complètement à toi. Et comme récompense pour ton ardeur, repose-toi près de mon cœur. La vie éternelle doit déjà commencer ici sur cette terre par la sainte Communion. Chaque communion rend capable d’être en relation avec Dieu pour toute l’éternité. » (§ 826, 1810 PJ)

Prières quotidiennes

 

Troisième jour

Saint jour de Pâques

 

« Aujourd’hui, amène-moi toutes les âmes pieuses et fidèles et plonge-les dans l’océan de Ma Miséricorde. Ces âmes me consolèrent sur le chemin du Calvaire. Elles furent cette goutte de consolation dans un océan d’amertume ».

Très Miséricordieux Jésus qui accordez surabondamment le trésor de votre Miséricorde à tous, recevez-nous tous dans la demeure de votre Cœur Très Compatissant. Et ne nous en laissez pas sortir pour l’éternité, je Vous en supplie par cet inconcevable amour dont brûle votre Cœur pour le Père Céleste.

 

« Impénétrables merveilles de la Miséricorde,

Insondables au pécheur comme au juste,

Lorsque sur nous, vous jetez un regard de pitié,

Vous nous attirez tous vers Votre Amour ! »

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

 

Père Éternel, jetez un regard de Miséricorde sur les âmes fidèles, héritage de votre Fils. Par sa douloureuse Passion, accordez leurs votre bénédiction et entourez-les de votre incessante protection afin qu’elles ne perdent l’amour ni le trésor de la sainte foi, mais qu’elles glorifient votre infinie Miséricorde avec le chœur des Anges et des Saints pour l’éternité. Amen.

 

Prière

 

Doux Jésus, Serviteur Souffrant et aimant, Je vous consacre toutes les âmes pieuses et fidèles qui vous réconfortent. Que Votre Miséricorde en augmente le nombre afin que ces âmes, soient également la consolation, pour ce monde dénué de compassion. Seigneur, pitié et miséricorde, pour mon incapacité à Vous aimer comme Vous le méritez, c’est à dire par-dessus tout. Faites grandir en moi une foi fervente, un amour rayonnant. Que je sois capable d’entrer dans l’intimité de Vos souffrances et devenir un témoin lumineux de Votre Miséricorde.

 

« Je vais célébrer les grâces de Yahvé pour tout ce que Yahvé a accompli pour nous, pour tout ce qu'il a accompli dans sa miséricorde, pour l'abondance de ses grâces ». (Is 63,7)

Message de Sœur Faustine : « Satan m’a avoué que je suis l’objet de sa haine. Il m’a dit que 1 000 âmes lui font moins de dommages que moi, quand je parle de la grande miséricorde du Tout-Puissant. Les plus grands pécheurs reprennent confiance et reviennent à Dieu et le mauvais esprit perd tout. J’ai pris conscience combien Satan hait la miséricorde divine, il ne veut pas reconnaître que Dieu est bon. » (§ 1167 PJ). « Plus grande est la misère, plus elle a droit à ma miséricorde. Toutes les âmes peuvent avoir confiance en l’inconcevable abîme de ma miséricorde car je désire les sauver toutes. Je n’exclus personne. » (§ 1182, 1517 PJ)

Prières quotidiennes

 

Quatrième jour

Lundi de Pâques

 

« Aujourd'hui, amène-moi tous les païens et ceux qui ne me connaissent pas encore. Je pensais également à eux durant mon amère Passion, et leur zèle futur consolait mon Cœur. Immerge-les dans l'océan de ma Miséricorde ».

Très compatissant Jésus qui êtes la lumière du monde, recevez dans la demeure de votre Cœur Très Compatissant les âmes des païens et de ceux qui ne Vous connaissent pas encore. Que les rayons de votre Grâce les illuminent, afin qu’elles aussi glorifient avec nous les merveilles de votre Miséricorde. Et ne les laissez pas sortir de la demeure de votre Cœur Très Compatissant.

 

« Faites que la lumière de votre amour, mon Dieu,

Illumine enfin toutes les âmes restées dans les ténèbres,

Et que n’hésitant plus à Vous reconnaître,

Elles chantent avec nous la gloire de votre Miséricorde ! »

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

 

Père Éternel, jetez un regard de Miséricorde sur les âmes des païens et de tous ceux qui ne Vous connaissent pas encore, mais qui sont enfermés dans le Cœur Très Compatissant de Jésus. Attirez-les vers la lumière de l’Evangile. Elles ne savent pas combien est grand le bonheur de Vous aimer. Faites donc qu’elles aussi, puissent glorifier la munificence de votre Miséricorde dans les siècles des siècles. Amen.

 

Prière


Doux Jésus, Bon Berger, je confie à Votre inépuisable Miséricorde, tous ceux qui ne Vous connaissent pas encore. Donnez à tous la Lumière de la foi. Que les âmes du monde entier viennent à Vous et vous consolent par leur zèle. Seigneur, pitié et miséricorde pour mon âme qui est fermée à Votre Présence d’Amour. Vous pouvez la transformer en une âme palpitante, glorifiant les largesses de Votre miséricorde. J’ai confiance en Votre Toute-Puissance d’Amour et je me confie à Vous totalement. Amen.

 

« Je te fiancerai à moi pour toujours. Je te fiancerai dans la justice et dans le droit, dans la tendresse et la miséricorde. » ( Os 2,21)

« Ecris que je suis plus généreux envers les pécheurs qu’envers les justes. Pour eux, je suis venu sur terre. Pour eux, j’ai versé mon sang. Qu’ils ne craignent pas de s’approcher de moi, ce sont eux qui ont le plus besoin de ma miséricorde. » (§ 1275 PJ) « Mon enfant, la vie sur terre est une lutte, mais n’aie pas peur car tu n’es pas seul. Je te soutiens toujours, appuie-toi donc sur mon épaule. Prends la confiance et puise à la source de la vie.» ( § 1488 PJ).

Prières quotidiennes

 

Cinquième jour

Mardi de Pâques

 

« Aujourd'hui, amène-moi les âmes des hérétiques et des apostats et immerge-les dans l'océan de ma Miséricorde. Dans mon amère Passion, elles déchiraient mon Corps et mon Cœur, c'est à dire mon Eglise. Lorsqu'elles reviennent à l'unité de l'Eglise, mes plaies guérissent, et ainsi elles me soulagent dans ma Passion ».

Très Miséricordieux Jésus qui êtes la bonté même, Vous ne refusez pas la lumière à ceux qui Vous la demandent. Recevez dans la demeure de Votre Cœur Très compatissant les âmes des hérétiques et des apostats. Par Votre lumière ramenez-les à l’unité de l’Église. Ne les laissez sortir de la demeure de votre Cœur Très Compatissant, mais faites qu’elles aussi glorifient la munificence de Votre Miséricorde.

 

« Même pour ceux qui mirent en pièces le manteau de l’unité,

Coule en votre Cœur une source de pitié.

Par la Toute-puissance de votre Miséricorde, ô Dieu,

Vous pouvez aussi retirer ces âmes de l’erreur ».

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

 

Père Éternel, jetez un regard miséricordieux sur les âmes des hérétiques et des apostats qui, persistant obstinément dans leurs erreurs, gaspillèrent Vos bontés et abusèrent de Vos grâces. Ne regardez pas leurs fautes, mais l’amour de Votre fils et Son amère Passion qu’Il souffrit égale-ment pour elles, puisqu’elles aussi sont enfermées dans le Cœur Très Compatissant de Jésus. Faites qu’elles aussi glorifient Votre immense Miséricorde dans les siècles des siècles. Amen.

 

Prière

 

Doux Jésus, Roi d’Amour, je consacre toutes les âmes rebelles, infidèles, ennemies à Votre Miséricorde infinie. Pardon pour les souffrances que vous endurez à cause de leur absence de foi, d’amour et d’adoration. Donnez-moi les vertus pour devenir une âme réparatrice et expiatrice qui versera du baume sur vos souffrances. Seigneur, pitié et miséricorde, Je suis souvent dans les ténèbres de l’erreur, de l’orgueil de l’égoïsme et je désespère. Venez à mon secours, Dieu si bon et Lumière du monde. Que mon âme gagne en humilité pour répondre à vos appels et permettre aux rayons de Votre grâce d’agir en moi, pauvre pécheur, afin de me redonner chaleur, vie, joie. Amen.

 

« Seigneur, Roi, tu as délivré mon corps de la ruine. Tu as été mon soutien et tu m’as délivré selon l’abondance de ta miséricorde. Mon âme a été tout près de la mort. Je cherchais du regard un homme secourable, et rien. Alors je me souvins de ta miséricorde, Seigneur, sachant que tu délivres ceux qui espèrent en toi. » (Si 51).

Prières quotidiennes

 

Sixième jour

Mercredi de Pâques

 

« Aujourd'hui, amène-moi les âmes douces et humbles, ainsi que celles des petits enfants, et immerge-les dans ma Miséricorde. Ce sont elles qui ressemblent le plus à mon Cœur. Elles m'ont réconforté dans mon amère agonie. Je les voyais comme des anges terrestres veiller sur mes autels. Sur elles, je verse des torrents de grâces. Seule une âme humble est capable de recevoir ma grâce. En ces âmes-là, je mets ma confiance ».

Très Miséricordieux Jésus qui avez dit Vous-même : "Apprenez de Moi que Je suis doux et humble de Cœur", recevez dans la demeure de votre Cœur Très Compatissant les âmes douces et humbles, ainsi que celles des petits enfants. Ces âmes-là plongent dans le ravissement le Ciel entier, et sont particulièrement aimées du Père des Cieux. Elles forment un bouquet de fleurs devant le trône divin dont Dieu seul respire le parfum. Ces âmes-là demeurent pour toujours dans le Cœur très compatissant de Jésus, chantant sans cesse l’hymne de l’amour et de la Miséricorde pour l’éternité.

 

« L’âme véritablement humble et douce,

Respire déjà le Paradis sur terre,

D’un parfum d’humilité son cœur

Grise le Créateur Lui-même ».

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

 

Père Éternel, jetez un regard de Miséricorde sur les âmes douces et humbles, ainsi que sur celles des petits enfants demeurant dans le Cœur Très Compatissant de Jésus. Ce sont ces âmes-là qui ressemblent le plus à votre Fils. Le parfum de ces âmes montent de la terre et s’élève jus-qu’à votre trône. Père de Miséricorde et de toute bonté, je Vous implore par l’amour et la prédilection que Vous avez pour ces âmes, de bien vouloir bénir le monde entier, afin que toutes les âmes puissent chanter ensemble la gloire de votre Miséricorde pour l’éternité. Amen.

 

Prière


Doux Jésus, Amour Miséricordieux, recevez dans votre Sacré-Cœur toutes les âmes douces, humbles. En particulier les âmes des petits enfants. Je m’associe à l’offrande d’elles-mêmes pour vous réconforter, recevoir les torrents de Votre grâce, être digne de Votre confiance. Pitié et miséricorde Seigneur, ne permettez pas que je sois tiède et froid(e) quand vous venez dans mon cœur à la sainte communion. Mais que mon cœur soit pur et humble pour que Vous y trouviez Votre plaisir.

 

« Mais toi, notre Dieu, tu es bon et vrai, lent à la colère et gouvernant l’univers avec miséricorde. Pécherions-nous, nous sommes à toi. » (Sg 15)

« Je désire m’unir aux âmes humaines. Mon délice est de m’unir aux âmes. Lorsque je viens dans la sainte Communion jusqu’au cœur des hommes, j’ai les mains pleines de toutes sortes de grâces et je désire les donner aux âmes. » (§1385 PJ) « Ce n’est pas dans les grandes bâtisses, ni les constructions magnifiques, mais dans un cœur pur et humble que je trouve plaisir. » (§ 532 PJ)

Prières quotidiennes

 

Septième jour

Jeudi de Pâques

 

« Aujourd'hui, amène-moi les âmes qui honorent et glorifient ma Miséricorde de manière spéciale et immerge-les dans ma Miséricorde. Ce sont ces âmes qui ont le plus vivement compati aux souffrances de ma Passion et qui ont pénétré le plus profondément en mon âme. Ces âmes brilleront d'un éclat particulier dans l'autre vie ; aucune d'elles n'ira dans le feu de l'enfer. Je défendrai chacune d'elles en particulier à l'heure de la mort ».

Très Miséricordieux Jésus dont le Cœur n’est qu’amour, recevez dans la demeure de Votre Cœur Très Compatissant les âmes qui vénèrent et glorifient plus particulièrement l’immensité de votre Miséricorde. Dotées de la puissance même de Dieu, elles avancent confiantes en votre Miséricorde au milieu de tous les tourments et contrariétés. Ces âmes sont unies à Jésus et portent le poids de l’humanité entière sur leurs épaules. Elles ne seront pas jugées sévèrement, mais votre Miséricorde les protégera au moment de l’agonie.

 

« L’âme qui célèbre la bonté du Seigneur

Est, de Lui, tout particulièrement chérie.

Près de la source de vie, elle a trouvé demeure,

Et puise mille grâces en la Miséricorde de Dieu ».

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

 

Père Eternel, daignez jeter un regard de Miséricorde sur les âmes qui célèbrent et vénèrent votre plus grand attribut : votre infinie Miséricorde. Enfermées dans le Cœur Très Compatissant de Jésus, elles sont un vivant Evangile. Leurs mains sont pleines d’actes de miséricorde. Comblées de joie elles chantent l’hymne de la Miséricorde du Très-Haut. Je Vous en supplie, manifestez-leur Votre Miséricorde selon l’espoir et la confiance qu’elles ont mis en Vous. Que s’accomplisse en elles la pro-messe de Jésus qui a dit : « Je défendrai leur vie durant, comme Ma propre Gloire, les âmes qui vénéreront Mon infinie Miséricorde. Je les dé-fendrai tout particulièrement à l’heure de la mort ».

 

Prière

 

Doux Jésus, Prince éblouissant de sainteté, je Vous confie les âmes attachées à glorifier Votre Miséricorde. Je Vous demande la grâce de convertir tous Vos enfants. Que toutes les âmes compatissent vivement aux souffrances de Votre Passion, pénètrent le plus profondément dans Votre âme. Pitié et miséricorde Seigneur, venez à mon secours, je suis si souvent triste et abattu(e) car je retombe si souvent dans les mêmes erreurs. Je succombe aux tentations, aux doutes, aux scrupules. Je perds la paix et je me décourage. Aidez-moi à ne m’appuyer que sur Vous, Jésus, à vous faire confiance en tout et pour tout. Soutenez-moi, rassurez-moi, protégez-moi contre tout mal et tout péché. Amen.

 

« Je prends ta misère et je te donne ma miséricorde. Qui a confiance en ma miséricorde ne périra pas, car toutes ses affaires sont miennes et ses ennemis se briseront à mes pieds ». ( § 723 PJ).

Prières quotidiennes

 

Huitième jour

Vendredi de Pâques

 

« Aujourd'hui, amène-moi les âmes de ceux qui sont dans la prison du Purgatoire et immerge-les dans l'abîme de ma Miséricorde. Que les flots de mon Sang rafraîchissent leurs brûlures ! Toutes ces âmes me sont très chères. Elles s'acquittent envers ma Justice. Il est en ton pouvoir de leur apporter quelque soulagement. Puise dans le trésor de mon Eglise toutes les indulgences, et offre-les en leur nom... Oh ! si seulement tu connaissais leur supplice, tu offrirais constamment pour elles l'aumône de tes prières, et tu paierais leurs dettes à ma justice ».

Très Miséricordieux Jésus qui avez dit vouloir Vous-même la Miséricorde, voici que j’amène à la demeure de votre Cœur Très Compatissant, les âmes du Purgatoire, qui Vous sont très chères, mais qui pourtant doivent rendre des comptes à votre Justice. Que les flots de Sang et d’Eau jaillis de votre Cœur éteignent les flammes du feu purificateur afin que, là aussi soit glorifiée la puissance de votre Miséricorde.

 

« De la terrible ardeur du feu purificateur,

Une plainte s’élève vers votre Miséricorde,

Demandant consolation, soulagement, fraîcheur,

Des seuls ruisseaux d’Eau à votre Sang mêlés ».

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

 

Père Éternel, daignez jeter un regard de Miséricorde sur les âmes souffrant au Purgatoire, enfermées dans le Cœur Très Compatissant de Jésus. Je Vous implore par la douloureuse Passion de Jésus, votre Fils, et par toute l’amertume dont son âme Très Sainte fut inondée, de manifester votre Miséricorde aux âmes qui sont soumises à votre Justice sans dé-faut. Que Votre regard ne tienne compte que des mérites des plaies de Jésus, votre Très Cher Fils, car nous croyons que votre bonté et Votre pitié est infinie.

 

Prière

 

Doux Jésus, Merveilleux Prince de Lumière, Vous aimez les saintes âmes du purgatoire qui un jour Vous rejoindront dans Votre Royaume de Gloire. Je Vous prie instamment Jésus, que votre Sang Précieux les soulage, les désaltère, les rafraîchisse, les réconforte, hâte leur délivrance afin que, là aussi, soit glorifiée la puissance de votre Miséricorde. Que les flots de Sang et d'Eau jaillis de Votre Cœur éteignent les flammes du Purgatoire. Pitié et miséricorde Seigneur, Je ne comprends pas le pouvoir incroyable que vous me donnez pour aider mes frères vivants et défunts. Je suis sourd(e) aux appels de détresse de mes frères, je perds tant d’occasion d’aider, d’offrir, de réparer, d’expier, d’aimer. O, Seigneur, guérissez mon pauvre cœur souffrant, découragé. Apprenez-lui à être fortifié par Votre miséricorde.

 

« Je recours à Ta miséricorde, Dieu, Toi qui es seul bon. O Dieu de pitié, Tu ne me rejettes jamais lorsque je reviens à ton Cœur miséricordieux qui n’a jamais refusé personne, même le plus grand des pécheurs. » ( § 1730 PJ)

Prières quotidiennes

 

Neuvième jour

Samedi de Pâques

(Veille de la fête de la Miséricorde)

 

« Aujourd'hui, amène-moi les âmes froides et immerge-les dans l'abîme de ma Miséricorde. Ce sont ces âmes-là qui blessent le plus douloureusement mon Cœur. Ce son ces âmes froides qui, au Jardin des Oliviers, m'inspirèrent la plus grande aversion. C'est à cause d'elles que je me suis écrié : "Père, éloigne de moi ce calice, si telle est ta volonté." Pour elles, l'ultime planche de salut est de recourir à ma Miséricorde ».

Très Compatissant Jésus qui n’êtes que pitié, j’amène à la demeure de Votre Cœur Très Compatissant les âmes indifférentes et froides. Que ces âmes, dont la froideur cadavérique Vous emplit de répulsion, retrouvent la flamme de la vie au feu de votre pur amour. Très Compatissant Jésus, usez de la Toute-puissance de votre Miséricorde : entraînez-les dans le brasier même de votre amour et communiquez-leur le feu de l’amour divin, car Vous pouvez tout.

 

« Feu et glace ensemble il ne faut mêler,

Car le feu s’éteindra ou la glace fondra.

Mais par votre infinie Miséricorde,

Mon Dieu, vous pouvez suppléer de plus grandes déficiences ».

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

 

Père Éternel, jetez un regard de Miséricorde sur les âmes indifférentes, qui sont cependant enfermées dans le Cœur Très Compatissant de Jésus. Père de Miséricorde, je Vous supplie par la Passion amère de votre Fils et par son agonie de trois heures sur la croix, permettez que ces âmes-là célèbrent aussi l’abîme de votre Miséricorde.

 

Prière


Doux Jésus, Brasier ardent de Pureté, accueillez toutes les âmes froides, celles qui vous blessent douloureusement. Que toutes les âmes froides aient recours à votre inconcevable miséricorde. Que dans le feu de Votre pur amour, elles s'enflamment à nouveau. O très compatissant Jésus, usez de la toute puissance de Votre Miséricorde et attirez-les dans le brasier de Votre amour. Pitié et miséricorde Seigneur, pour tous Vos enfants de la terre et du purgatoire. Vous êtes venus pour nous sauver. Attirez-nous tous à Vous par la puissance de Votre Miséricorde afin que nous allions tous Vous glorifier dans votre royaume de paix et de gloire, pour les siècles des siècles. Amen.

 

« Jetons-nous dans les bras du Seigneur, et non dans ceux des hommes, car telle est sa majesté, telle aussi sa miséricorde. » (Si 2,18)

Prières quotidiennes

 

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Fête de la Miséricorde Divine

 

« Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde) et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces ; qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de moi, même si ses péchés sont comme l'écarlate. [...] La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu'elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu'il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde ». (Petit Journal, § 699).

La première Fête de la Divine Miséricorde pour toute l'Eglise - instituée par Saint Jean-Paul II le 30 avril 2000 à l'occasion de la canonisation de Sœur Faustine - a été célébrée le Dimanche 22 avril 2001. Elle est depuis célébrée tous les ans, conformément aux demandes du Seigneur, le premier Dimanche après Pâques.

 

Les prières concluant chaque jour de cette neuvaine sont extraite de la Neuvaine à la Miséricorde proposée par l'Etoile Notre Dame, disponible en CD dans leur boutique

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Téléchargez le texte de la neuvaine (PDF) en cliquant ici

11 avril 2017

Neuvaine aux sept Plaies du Christ

Neuvaine aux sept Plaies du Christ

Du 12 au 20 mars 2016

 

 

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Introduction

 

« Les plaies du Christ sont les cinq plaies des deux mains et des deux pieds de Jésus de Nazareth, crucifié et cloué sur la croix, et sa plaie au flanc droit, faite par le centurion Longin avec son javelot, pour constater sa mort, selon l'évangile selon Jean,19 et selon une prophétie du psaume 22,16 : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ». Jésus a enduré d’autres plaies comme celles de la sanglante flagellation, de la couronne d’épines, de celle de son épaule dont les os furent complètement mis à nu. Ces plaies furent physiques, mais Jésus a vécu une agonie spirituelle dès le Jardin de Gethsémani. Cette neuvaine va nous conduire sur les pas de Jésus, dès le jeudi saint jusqu’à sa mort le vendredi saint à 15h. Plus nous entrerons dans l’intimité des souffrances de Jésus et plus nous obtiendrons des grâces. Car c’est « par ses blessures que nous sommes guéris » et libérés de tout mal. « Vous avez ainsi terrassé le démon, en usant de la croix comme d'une fronde garnie de cinq pierres, quand votre divin corps fut suspendu au bois de la croix par cinq plaies » (Ludolphe le Chartreux).

Que cette neuvaine nous recouvre du Précieux sang de Jésus qui coule de ses saintes Plaies, afin que nous soyons abondamment bénis, nourris, protégés. Amen.

 

Prières quotidiennes

 

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

 

Je crois en Dieu

 

Prière à l’Esprit Saint

 

Père Eternel, au Nom de Jésus-Christ et par l’intercession de Marie, la Vierge Immaculée, envoyez-moi le Saint-Esprit.

Venez, Saint-Esprit, dans mon cœur et sanctifiez-le.

Venez, père des pauvres et soulagez-moi.

Venez, auteur de tout bien et consolez-moi.

Venez, lumière des esprits et éclairez-moi.

Venez, consolateur des âmes et réconfortez-moi.

Venez, doux hôte des cœurs et ne vous éloignez pas de moi.

Venez, vrai rafraîchissement de ma vie et restaurez-moi.

 

Prière aux plaies de Jésus

 

Dieu tout puissant, vous avez voulu vous incarner sous forme de l’une de vos créatures par amour pour moi, afin de supporter l'insupportable, je Vous consacre ma vie et mon éternité. Ô Saintes Plaies des mains de Jésus-Christ, je vous consacre mes mains, afin de travailler toujours à votre gloire. Ô Saintes Plaies des pieds de Jésus-Christ, je Vous consacre mes pieds, Afin de marcher toujours à votre suite. Ô Saintes Plaies du dos de Jésus-Christ, je Vous consacre ma chair, afin qu'elle soit toujours soumise à Votre Très Sainte Volonté. Ô Saintes Plaies de la tête de Jésus-Christ, je Vous consacre mon esprit, Afin que mon intelligence ne soit pas un obstacle à ma sanctification. Ô Saintes Plaies du Cœur de Jésus-Christ, je Vous consacre mon cœur, afin que, désormais uni au vôtre, il déborde d'amour pour les hommes, mes frères. Ô Très Précieux Sang de Jésus-Christ, je Vous consacre tout mon sang, afin que désormais ne coule dans mes veines, que Foi, Espérance et Charité.

Père très saint, Père très miséricordieux, dans le souffle de votre Esprit et par les mains très pures de Marie, je vous offre avec mon humble vie, la cruelle Passion de votre Fils, son Cœur transpercé, sa Tête sacrée couronnée d'épines, sa Sainte Face défigurée, son Précieux Sang, les Plaies de ses mains, de ses pieds, de son épaule et de tout son Corps disloqué et meurtri. Père, acceptez cette offrande infinie et faites de nous les apôtres zélés et les compagnons fidèles de Jésus crucifié et ressuscité et de Marie immaculée. Amen.

 

Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père

 

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Premier jour

L’Agonie

Plaie mystique

 

« Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Restez ici, pendant que je m'en vais là-bas pour prier ». Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse. Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Demeurez ici et veillez avec moi ». Il s'écarta un peu et tomba la face contre terre, en faisant cette prière : « Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux » (Saint Matthieu 26, 36-39).

« Un tel combat et une telle victoire ne sont possibles que dans la prière. C'est par sa prière que Jésus est vainqueur du Tentateur, dès le début et dans l'ultime combat de son agonie » (CEC, 2.849).

O Dieu ! Par la Passion de Votre Fils unique, et par l’effusion de Son Sang découlant de son agonie à Gethsémani, vous avez rétabli la nature humaine perdue par le péché, faites, nous vous en supplions, qu’en vénérant ici-bas le sang qu’il a transpiré à Gethsémani, nous méritions de recueillir dans le ciel le fruit de ce même Sang très précieux. 

Nous Vous le demandons par ce même Jésus-Christ, Notre-Seigneur, Votre fils, qui vit et règne avec Vous, dans l’unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.

 

Mon Jésus, pardon et miséricorde. Par les mérites de Vos Saintes Plaies !

 Prières quotidiennes

 

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Deuxième jour

La Flagellation

Mystère de communion

 

« De même ; il a été pour plusieurs un sujet d'effroi, tant son visage était défiguré, tant son aspect différait de celui des fils de l'homme. » (Isaïe 52,14).

Il était impossible de voir s’il était même un être humain, à ce qu’en décrit Isaïe le prophète, qui a vu prophétiquement la passion du Serviteur souffrant et sa flagellation, et qui la décrit dans l’Ancien Testament : il était si défiguré qu’on pouvait se demander s’il s’agissait d’un être humain tant il était ravagé, transformé en plaie. Expression unique vraiment extraordinaire de l’Ecriture. Une fois entièrement déchiré ainsi, il fallut à Jésus un secours divin extraordinaire, une ressource nouvelle. Jésus, à chaque coup qu’Il recevait, priait et remerciait. Jésus remercie à chaque coup, et chaque coup rassemble de manière encore plus profonde dans sa communion tous ses élus. C’est un amour de reconnaissance qui atteint le fond du cœur de ceux par qui Il reçoit ces plaies. Toute la flagellation, et l’Eucharistie aujourd’hui, c’est cela. Contempler le côté extérieur de la flagellation, de la passion ne suffit pas : il faut aussi contempler l’intériorité de ce mystère ; Jésus veut donner les trésors de Dieu à travers sa flagellation.

En vos Plaies glorieuses, Seigneur Jésus, je n'ai rien à craindre ni de moi-même, ni des autres, ni du démon. Vous êtes, ô Jésus, mon bouclier, mon rempart, mon refuge, mon rocher ; devant qui tremblerais-je ? Seigneur Jésus, nous déposons nos humbles vies dans vos Plaies sacrées, rendez-nous participants de votre Divinité, et qu'avec vous et toute l'humanité, nous formions une offrande pure à la gloire de notre Père céleste.

O mon Jésus, par les mérites de vos Saintes Plaies et de votre Précieux Sang, nous vous supplions d'enflammer du zèle de votre amour et de votre gloire tous les prêtres du monde, tous les missionnaires et chacun de nous pour que tous nous annoncions votre Parole. Qu’ainsi les âmes soient arrachées au démon et conduites dans l'asile de votre Cœur, où elles puissent éternellement, avec vous, glorifier l'infinie Miséricorde du Père. Amen

O Marie, Mère immaculée, les Plaies de votre Fils Jésus sont éternellement gravées dans votre Cœur, accordez-nous, qu'à notre tour ses Plaies sacrées soient profondément imprimées dans nos cœurs.

 

Mon Jésus, pardon et miséricorde. Par les mérites de vos Saintes Plaies !

Prières quotidiennes

 

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Troisième jour

Le couronnement d’épines

Mystère d’abaissement

 

Au milieu du Carême, nous lisons ce bel Evangile : « il n’y a pas d’autre commandement que d’aimer le Seigneur ton Dieu : tu n’as pas d’autre Seigneur que Lui ; L’aimer de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, de tout ton esprit, de toute ton intelligence ; et tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Saint Marc, 12, 28-34).

Jésus a été couronné d’épines, Jésus a été injurié, humilié, soumis à la dérision, à la moquerie générale, aux rires et à toutes les formes possibles d’humiliation publique et d’humiliation intime. Jésus est couronné d’épines à plusieurs reprises. Il a été convoqué successivement devant tellement d’autorités ! D’abord chez Anne, tout de suite Il a été bafoué par ceux qui l’accompagnaient ; Anne l’a livré ensuite aux moqueries et aux mauvais traitements de tous les gardes qui étaient là, et cela a duré assez longtemps. Nous n’avons pas l’habitude de décrire ce genre de persécutions. Ce fut terrible.

O mon très aimable Seigneur Jésus, votre sainte Face a été défigurée par la malice des hommes, par nos péchés. Le châtiment qui nous rend la paix est sur Vous. La couronne d'épines laboure votre crâne, votre front vénérable, votre Tête sacrée, Temple de la divine Sagesse. Par vous, Seigneur Jésus crucifié et ressuscité, le monde sera renouvelé. Changez les cœurs, un à un, rectifiez les esprits au contact de votre Tête sacrée, couronnée d'épines. Temple de la divine Sagesse ; transformez toutes nos habitudes au contact de chacune de vos Plaies sanglantes et triomphantes.

Père Eternel, je Vous offre les Plaies profondes et douloureuses de Jésus Christ couronné d’épines. Par les mérites de ces Saintes Plaies, accordez-moi la contrition de mes péchés et la grâce d’accepter avec paix et douceur d’esprit, toutes les croix qu’il vous plaira de m’envoyer.

O Marie, Mère douloureuse, offrez à la Très Sainte Trinité les plaies et les douleurs de l'Humanité sacrée de notre Sauveur Jésus-Christ, votre Fils; joignez à cette offrande nos vies pécheresses avec leurs joies, leurs peines, leurs soucis, leurs travaux.

 

Mon Jésus, pardon et miséricorde. Par les mérites de Vos Saintes Plaies !

Prières quotidiennes

 

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Quatrième jour

La Plaie de l’épaule

Mystère inconnu

 

Révélation faite à saint Bernard de la plaie inconnue de l'épaule de Jésus-Christ, ouverte par le poids de la Croix. Jésus lui dit : « J'eus, en portant la Croix, une plaie profonde de trois doigts et trois os découverts sur l'épaule. Cette plaie qui n'est pas connue des hommes m'a occasionné plus de peine et de douleur que toutes les autres. Révèle-la aux fidèles chrétiens et sache que quelque grâce qui me sera demandée en vertu de cette Plaie, leur sera accordée. Et à tous ceux qui, par amour pour elle, m'honoreront chaque jour par trois Pater, Ave et Gloria, je pardonnerai les péchés véniels et je ne me souviendrai plus des mortels. Ils ne mourront pas de mort imprévue. A l'heure de leur mort ils seront visités par la bienheureuse Vierge et ils obtiendront encore la grâce et la miséricorde ».

Très aimé Seigneur, très doux agneau de Dieu, moi pauvre pécheur, j'adore et vénère la  très sainte Plaie que Vous avez reçue à l'épaule en portant au Calvaire la très lourde croix qui laissa découverts trois os saints, occasionnant une immense douleur. Je Vous supplie, en vertu des mérites de la Plaie de l’épaule de Jésus, d'avoir pitié de moi, en me pardonnant de tous mes péchés mortels ou véniels, en m'assistant à l'heure de ma mort et en me conduisant dans Votre heureux Royaume. Amen !

 

Mon Jésus, pardon et miséricorde. Par les mérites de Vos Saintes Plaies !

 Prières quotidiennes

 

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Cinquième jour

Plaie de la Main Droite

Mystère de Rédemption

 

« Mais lui, il a été transpercé à cause de nos péchés ». (Isaïe 53,4).

O mon très aimable Seigneur Jésus, pénétré de respect, je m'unis à la Très Sainte Vierge Marie, votre Mère, pour adorer votre Sainte Humanité humiliée. Je vénère la sainte Plaie de votre main droite et je vous remercie de l'amour infini avec lequel vous avez bien voulu supporter de si nombreuses et si cruelles douleurs, en expiation de mes péchés que je déteste de tout mon cœur. Je vous recommande votre peuple chéri, votre Eglise, pour qui vous vous êtes livré par amour; bénissez et protégez votre vicaire sur la terre, le pape.

Père éternel, Père très aimant, je vous offre la Plaie de la main droite de Jésus crucifié et ressuscité pour guérir les plaies de nos âmes. Père éternel, Père très aimant, je vous offre, avec mon humble vie, toutes les Plaies sanglantes et triomphantes de votre Fils Jésus pour guérir les plaies de l'humanité. Pour donner plus de prix à nos faibles prières, nous nous adressons à vous, très aimable Jésus Christ et nous vous supplions humblement : offrez vous-même à votre Père Eternel la Plaie Sacrée de votre main droite.

O mon très aimable Jésus, c'est par vos souffrances que vous avez justifié les multitudes, Vous vous êtes laissé accabler sous le poids des péchés du monde; recevez notre amour, nos adorations. J'adore particulièrement votre main droite clouée et transpercée. Seigneur Jésus : nous serons vos mains à travers le monde pour bénir, pour travailler, pour soigner et pour servir. Par la précieuse plaie de votre Main Droite et par la douleur générée par le clou qui a percé cette Main, que le Précieux Sang sorti de là, convertisse de nombreuses âmes et sauve les pécheurs du monde entier. Amen.

 

Mon Jésus, pardon et miséricorde. Par les mérites de vos Saintes Plaies !

 Prières quotidiennes

 

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Sixième jour

Plaie de la Main Gauche

Mystère de Purification

 

O mon très aimable Seigneur Jésus-Christ, Agneau immolé, uni à toute la cour céleste et à tous les fidèles de la terre, j'adore la Plaie sacrée de votre main gauche. Je vous remercie, Seigneur, c'est à cause de nos péchés que vous avez eu votre Main Gauche transpercée. Je vous recommande tous ceux qui vont mourir aujourd’hui. Touchez les cœurs des pécheurs les plus endurcis. Par la Précieuse plaie dans votre Main Gauche et par la douleur générée par le clou qui a percé cette Main, que le Précieux Sang sorti de là, sauve les âmes du purgatoire et protège les mourants contre les attaques des esprits infernaux.

Père éternel, Père des miséricordes et Dieu de toute consolation, sous l'action de votre Esprit Saint et par les mains très pures de Marie, je vous offre mon humble vie en union avec la Passion et la Résurrection de votre Fils Jésus ; recevez la Plaie sacrée de sa Main Gauche qui implore miséricorde pour chacun de nous, et guérissez les plaies de l'humanité.

Vierge Marie, Mère des douleurs, offrez-lui avec la cruelle passion de votre Fils bien-aimé, vos soupirs, vos larmes et toutes les douleurs que ses souffrances vous ont causées, afin que, par leurs mérites, les âmes qui sont dans les flammes dévorantes du purgatoire obtiennent le rafraîchissement, que, délivrées de cette douloureuse prison, elles soient dans le ciel, revêtues de la gloire et qu’elles y chantent à jamais les divines miséricordes. Amen.

 

Mon Jésus, pardon et miséricorde. Par les mérites de vos Saintes Plaies !

Prières quotidiennes

 

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Septième jour

Plaie du Pied Droit

Mystère d’expiation

 

O mon très aimable Jésus, pour nos péchés, vous avez été frappé à mort, je vous aime; humblement, j'adore la Plaie sacrée de votre Pied Droit. Venez en aide à toutes les personnes qui veulent vous servir de plus près. Faites de vos prêtres et de toutes les âmes consacrées des lampes ardentes qui éclairent et réchauffent le monde d'aujourd'hui. Par la Précieuse plaie dans votre Pied Droit et par la douleur générée par le clou qui a percé ce Pied, que le Précieux Sang sorti de là, couvre les fondations de l’Eglise Catholique contre les plans du royaume occulte et des méchants.

O Seigneur Jésus, vous nous aimez tellement que vous vous êtes livré vous-même pour chacun des hommes; vous vous êtes mis à notre portée, vous avez parlé notre langage d'homme. Verbe de Dieu ! Vous avez voulu restaurer tout dans votre Sang dont vous arrosez la terre; vous vous êtes remis entre nos mains : « Prenez, mangez... ceci est mon Corps ! » Cependant, dans la pratique, les hommes ne vous croient pas et manquent de confiance en votre amour. Vous avez vaincu le monde, quand, Seigneur Jésus, vaincrez-vous nos cœurs défiants et incrédules ?

Que la Plaie de votre pied droit, ô aimable Jésus, ranime un simple sentiment de naturelle compassion dans les cœurs les plus endurcis. Cette humble étincelle, tout humaine, suffira pour attiser l'ardeur de votre Amour, et alors il jaillira comme un incendie violent. Jésus, vous êtes vraiment merveilleux de tendresse et de puissance ! Vos Plaies glorifiées sont autant de soleils éblouissants qui éclairent et purifient les cœurs.

Seigneur Jésus, par votre sacrifice sur la Croix, vous avez allumé le feu de l'amour sur la terre. Ce feu vous voulez le voir se raviver et se répandre à travers le monde pour qu'il devienne un immense et inextinguible brasier.

 

Mon Jésus, pardon et miséricorde. Par les mérites de vos Saintes Plaies !

Prières quotidiennes

 

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Huitième jour

Plaie du Pied Gauche

Mystère de Réparation

 

O mon très aimable Jésus, en union avec toutes les âmes qui sont encore retenues loin de vous dans les flammes expiatrices du purgatoire et qui soupirent vers vous, j'adore la Plaie sacrée de votre Pied Gauche. Prenez pitié de ces âmes qui languissent et attendent votre miséricorde. Venez au secours des personnes éprouvées par les difficultés de l'existence et qui marchent dans le noir. Soyez leur unique espoir. Par la Précieuse plaie dans votre Pied Gauche et par la douleur générée par le clou qui a percé ce Pied, que le Précieux Sang sorti de là, nous protège sur tous nos chemins contre les plans et les attaques des esprits mauvais et leurs agents.

Père éternel, Auteur de tout don parfait, pour nous faire mieux comprendre votre amour miséricordieux, vous n’avez pas dédaigné de nous envoyer votre Fils unique sur la terre, où Il a pris la condition de l'esclave.

O Mère de douleur, avec vous, je contemple la Plaie du Pied Gauche de votre divin Fils, je contemple le Sang Sacré qui en jaillit dans lequel se transforment en éternelle gloire les souffrances de l'humanité.

O Jésus, la Plaie de Votre Pied Gauche est la porte béante du ciel; souvenez-vous de moi dans votre Paradis. Amen

 

Mon Jésus, pardon et miséricorde. Par les mérites de vos Saintes Plaies !

Prières quotidiennes

 

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Neuvième jour

Plaie du Sacré Côté

Mystère d’Amour des deux Cœurs

 

Par la Précieuse plaie de votre Sacré Côté et par la douleur générée par la lance qui a transpercé ce Côté Sacré, que le Précieux Sang et la précieuse Eau qui en jaillissent, guérissent les malades, ressuscitent les morts, solutionnent nos problèmes actuels et nous montrent le chemin qui mène vers Dieu pour la gloire éternelle. Je vous adore ô Jésus crucifié et ressuscité, avec toute la cour céleste, particulièrement avec votre sainte Mère et tous les anges de Dieu. Je m'accroche à vous, ma seule certitude; je m'agrippe à vous, ma bouée de sauvetage.

Père Eternel, je vous offre la Plaie du Côté de Jésus Christ, votre Fils bien aimé qui transperça d’un glaive de douleur le Cœur si aimant de Sa Très Sainte Mère.

Par l’angoisse des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie et par les mérites de sa Sainte Plaie du Côté, accordez-nous la contrition parfaite de nos péchés, maintenant et à l’heure de la mort. N’oublions pas cette union profonde d’amour entre le Sacré Cœur et celui du Cœur de l’Immaculée Conception, pour la régénération de toute l’humanité

Marie, Mère immaculée, Mère compatissante de Jésus crucifié, échangez notre cœur avec le vôtre. Nous vous donnons notre cœur, nos pensées, nos misères, nos désirs et vous nous donnerez votre Cœur qui brûle à l'unisson de Celui de votre Fils, avec ses pensées, ses miséricordes et ses désirs.

 

Mon Jésus, pardon et miséricorde par les mérites de vos Saintes Plaies !

 Prières quotidiennes

 

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Litanies des Saintes Plaies de Jésus-Christ

 

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père du ciel, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

 

Saintes Plaies du Christ, Soutien du monde, sauvez-nous.

Saintes Plaies du Christ, Trésor caché de Grâces, sauvez-nous.

Saintes Plaies du Christ, Fleuve inépuisable de lumière, sauvez-nous.

Saintes Plaies du Christ, nouvelle et éternelle Alliance, sauvez-nous.

Saintes Plaies du Christ, Armure des ouvriers de miséricorde, sauvez-nous.

Saintes Plaies du Christ, par flagellation, Armure infranchissable, sauvez-nous.

Saintes Plaies de la Tête du Christ, par la Couronne d’épines, sauvez-nous.

Saintes Plaies cachées des Orteils qui nous libèrent de tout obstacle, sauvez-nous.

Saintes Plaies cachées de l’Epaule, Source de guérison des douleurs, sauvez-nous.

Saintes Plaies cachées de l’Epaule, Source d’endurance dans les épreuves, sauvez-nous.

Saintes Plaies du Côté du Christ, Océan de miséricorde, sauvez-nous.

Saintes Plaies des Mains du Christ, Trésor inestimable de charité, sauvez-nous.

Saintes Plaies des Pieds du Christ qui ont marché sur le calvaire, sauvez-nous.

Saintes Plaies de la crucifixion, source de réconciliation, sauvez-nous.

Saintes Plaies du Christ, prix de notre salut, sauvez-nous.

Saintes Plaies du Christ, clef qui ouvre les cœurs endurcis, sauvez-nous.

Saintes Plaies du Christ, victoire sur les démons, sauvez-nous.

Saintes Plaies du Christ, force des martyrs, sauvez-nous.

Saintes Plaies du Christ, vertus des confesseurs, sauvez-nous.

Saintes Plaies du Christ, source de virginité, sauvez-nous.

Saintes Plaies du Christ, consolation dans les larmes, sauvez-nous.

Saintes Plaies du Christ, secours des mourants, sauvez-nous.

Saintes Plaies du Christ, gage de vie éternelle, sauvez-nous.

Saintes Plaies du Christ, qui délivrent les âmes du purgatoire, sauvez-nous.

Saintes Plaies du Christ, dignes de tout honneur et de toute gloire, sauvez-nous.

 

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, prenez pitié de nous.

 

Prions

 

Dieu Eternel et Tout-Puissant, vous avez établi votre Fils Unique comme Rédempteur du monde. Par les mérites de Son Sang Précieux, vous plongez l’humanité pécheresse dans l’océan de la Divine Miséricorde. Par les mérites de Son Cœur transpercé, vous nous comblez de Son Amour et de Sa Compassion. Par les mérites de Ses Saintes Plaies, vous nous faites la grâce de découvrir la puissance de guérison de nos blessures intérieures. Père Eternel, nous vous offrons les louanges et les satisfactions que notre Seigneur et notre Sauveur Jésus-Christ Vous a offertes par Sa douloureuse Passion, au nom des pêcheurs. Amen.

 

Neuvaine disponible en CD auprès de la boutique d’Etoile Notre Dame

 

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29 novembre 2016

Neuvaine de l'Immaculée Conception 2016

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Neuvaine de l'Immaculée Conception

Du mercredi 30 novembre au jeudi 8 décembre 2016

 

1) Chaque jour, une dizaine de chapelet, suivie de la prière ci-dessous et de trois fois l'invocation :

« Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous » (et pour ceux qui n'ont pas recours à Vous, spécialement les ennemis de la Sainte Eglise et pour toutes les personnes qui Vous sont recommandées »).

2) Une communion le jour du 8 décembre ou entre le 30 novembre et le 8 décembre. Confession recommandée.

 

Prière de la Neuvaine

 

Ô Marie, Vierge Immaculée, debout près de la croix de Jésus, vous portiez avec Lui, dans votre cœur transpercé de douleur, les hommes rachetés par son sang. Il est venu sauver ce qui était perdu et, offrant sa vie pour la multitude, il a rendu au monde l’Espérance. Souvenez-vous des larmes que vous avez versées pour ceux qui font le mal et pour ceux qui souffrent. Obtenez-nous le repentir, le pardon et la paix. Avec votre cœur de Mère, intercédez auprès du Père pour l’Église, nos frères persécutés et l’immense foule des exilés qui peinent et meurent en chemin. Par la contemplation des saintes plaies de Jésus, imprégnez nos cœurs de votre compassion, afin de pratiquer les œuvres de miséricorde envers tous nos frères affamés de pain, d’amour et de vérité. Que se lève aujourd’hui, à la gloire du Père, un peuple de serviteurs, de prêtres et de saints consacrés à vous pour le salut des âmes. Amen.

 

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11 novembre 2016

Neuvaine au Christ Roi de l'Univers

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Neuvaine au Christ Roi de l'Univers

Du 12 au 20 novembre

 

Neuf jours avant le dimanche qui précède l’Avent, Fête du Christ Roi

 

Introduction

 

La solennité de la fête du Christ Roi de l'univers est une fête chrétienne, instituée par le Bienheureux Pie XI, en 1925, par l'encyclique Quas Primas, afin de mettre en lumière l'idée que les nations devraient obéir aux lois du Christ. Depuis la réforme liturgique de 1969, les catholiques la célèbrent le dernier dimanche de l'Année liturgique, vers la fin du mois de novembre (le dimanche qui précède le premier dimanche de l'Avent, lequel est le début de l'année liturgique). Par ailleurs, l'orientation et le nom même de la fête ont été changé : devenue la fête du « Christ Roi de l'univers », elle met l'accent sur l'idée que dans le Christ toute la création est récapitulée. (Lc 23,35-43) : « On venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à regarder. Les chefs ricanaient en disant : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Elu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui. S’approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Une inscription était placée au-dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus à la croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu n’as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

La fête du Christ-Roi veut ainsi convertir nos cœurs et nos représentations, pour que nous comprenions que la puissance véritable réside mystérieusement dans l’abaissement et le don de soi. Son règne est celui de la justice et de l’amour, objet de toute espérance et dont l’édification patiente est la mission de chaque homme. Précédant l’entrée dans le temps de l’Avent et marquant la fin d’une année liturgique, cette fête nous invite ainsi à célébrer Celui qui, par-delà les ans, domine l’histoire depuis son commencement jusqu’à son achèvement en Dieu. Cette neuvaine va nous faire redécouvrir notre Christ Roi de l'univers.

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Prières quotidiennes

 

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, amen !

Je crois en Dieu

 

Prière à l’Esprit Saint de saint Jean XXIII

 

O Saint Esprit, achevez en nous l'œuvre commencée par Jésus ; donnez force et constance à la prière que nous faisons au nom du monde entier ; hâtez pour chacun de nous l'heure où nous accéderons à une profonde vie intérieure ; donnez son élan à notre apostolat, qui veut atteindre tous les hommes et tous les peuples, tous ceux qui sont rachetés par le Sang du Christ et tout son héritage. Mortifiez en nous notre présomption naturelle et élevez-nous jusqu'à la sainte humilité, la vraie crainte de Dieu, le courage généreux. Qu'aucune attache terrestre ne nous empêche de faire honneur à notre vocation ; qu'aucun intérêt, par lâcheté de notre part, ne lèse les exigences de la justice ; qu'aucun calcul ne réduise l'immensité de la charité aux étroitesses de nos petits égoïsmes. Que tout soit grand en nous : la recherche et le culte de la vérité, la promptitude de notre sacrifice, jusqu'à la croix et la mort ; et enfin, que tout corresponde à la dernière prière du Fils à son Père céleste et à cette effusion de grâces que le Père et le Fils veulent répandre par vous, Esprit d'amour, sur l'Eglise et sur ses institutions, sur chaque âme et chaque peuple. Amen, amen, alléluia, alléluia !

 

Litanies royales

 

Roi sans palais,

Roi sans armée,

Roi sans trésor,

Roi d'un royaume de pauvres,

Roi d'un royaume de frères,

Roi d'un royaume de pécheurs,

Roi qui détruisez la violence

Roi qui renversez les puissances

Roi qui relevez ceux qui tombent

Roi qui dissolvez les ténèbres,

Roi qui guérissez les blessures,

Roi qui pardonnez les péchés

Roi d'humilité,

Roi plein de douceur,

Roi sur un ânon,

Ecoutez-nous, ayez pitié de nous,

Souvenez-Vous, souvenez-Vous de nous, Seigneur,

Quand tu viendrez dans ton royaume

Seigneur, Jésus-Christ, mon Seigneur et mon Dieu,

Vérité suprême, Fils du Père, je vous adore, ô Roi des rois.

 

Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père

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Premier jour

Christ a comme palais le ciel

 

Lorsque Jésus comparut devant Pilate, celui-ci l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d’autres te l’ont dit ? » Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? » Jésus déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d’ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. » (Jn 18, 33-37) La royauté de ce roi n'est pas de ce monde. Ce roi était un échec politique. Il n’a eu ni succès, ni le pouvoir de sauver sa propre vie. Il a librement renoncé à son pouvoir plutôt que de l’employer à ses fins personnelles. Il est mort entouré seulement de quelques disciples au pied de sa croix. Il n’avait ni richesse ni armée, mais il aimait les siens dans le monde. Il les a aimés jusqu’au bout. Suis-je prêt à suivre un tel roi ?

O mon Roi ! Je ne veux pas faire partie de la foule qui est restée silencieuse. Donnez-moi la force pour Vous défendre et pour venir à Votre secours. Aidez-moi à ne jamais Vous nier dans ma vie. Aidez-moi à rester fidèle à vos enseignements et à rechercher quelle est Votre Volonté.

 

Prières quotidiennes

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Deuxième jour

Christ a la Croix comme Trône

 

Pendant sa vie terrestre Jésus régna, soutint les siens en leur disant des paroles de vérité, accomplissant des gestes de Charité, les servant jusqu’à leur laver les pieds et leur montrant son amour infini en allant sur le trône de la croix, après avoir été couronné d’épines par Ponce Pilate. Sa royauté est d’origine divine et elle a la suprématie sur tout parce que le Père a posé la plénitude de toutes les choses en Lui. Même si l’évangile de Luc présente la royauté de Jésus en mentionnant la scandaleuse investiture du Roi des juifs en croix. Deux morceaux de bois encastrés l’un sur l’autre sont le trône paradoxal du Seigneur de la paix et de l’unité qui –ne l’oublions pas - eût comme berceau une crèche dans une pauvre étable, où il fut honoré comme Homme, comme Dieu et comme Roi par des pasteurs et par des Rois mages (la myrrhe a été offerte pour l'humanité de Jésus, l’encens pour sa divinité et l’or pour sa royauté).

N’oublions pas, pour autant, que si le Christ Roi va sur la Croix, ce n’est pas pour donner un spectacle d’humilité, mais pour révéler l’amour passionné de Dieu pour nous. Sa passion n’est pas tant la flagellation suivie de crachats et de clous, que son cœur qui est seulement Amour « passionnel » pour chacun de nous. La Croix est la conclusion rigoureuse et nécessaire du discours sur le Mont des Béatitudes du Règne des Cieux. Lorsque nous fêtons le Christ Roi de l’univers, nous célébrons le Christ qui règne et domine sur toute la création parce que c’est la Parole de Dieu qui a créé le monde et cette parole de Dieu elle a un visage, celui du Christ, et nous fêtons également, la royauté de l’homme. Par le baptême, nous participons à la dignité du Christ, et donc à sa dignité de Prêtre, Prophète et Roi. Ce n’est pas qu’une image ! Par le baptême, nous devenons une créature nouvelle, qui fait de nous une prêtre à la manière du Christ, c’est-à-dire capable de prier le Seigneur, un prophète à la manière du Christ, c’est-à-dire capable d’annoncer les merveilles de Dieu, un roi à la manière du Christ, c’est-à-dire capable de s’abaisser pour servir les hommes et le monde.

Prenez, Seigneur et recevez, toute ma liberté, ma mémoire, mon intelligence et toute ma volonté ; Tout ce que j'ai et possède, c'est Vous qui me l'avez donné : A Toi, Seigneur, je le rends Tout est à Vous, disposez-en selon Votre entière Volonté. Donnez-moi, Votre Amour et Votre grâce : cela me suffit.

 

Prières quotidiennes

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Troisième jour

Christ a deux voleurs comme témoins

 

Celui qui porte l’Amour est à la merci de la haine  et ne surmonte la haine qu’en acceptant la condamnation et en pardonnant. Celui qui est Amour pardonne et le déclare : « Père, pardonne-leur, parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font ». Cette prière du Christ-Roi qui pardonne, était si neuve pour le « bon » malfaiteur, qu’il ressentit des sentiments étrangers à son esprit et à toute sa vie. Ces paroles invraisemblables trouvent dans le cœur desséché de ce larron un lien à quelque chose à laquelle il voulait croire, particulièrement en ce moment où il était en train de comparaître devant un Juge plus important que celui des tribunaux humains. Alors, dans une impulsion soudaine de foi, comme s’il revendiquait la communion de ce sang qui coulait en même temps de ses mains de criminel et des mains de l’Innocent, il prononça ces paroles : « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton règne ». Et Jésus qui n’avait répondu à personne pendant qu’Il était en Croix, tourna sa tête vers le pieux larron, autant qu’Il le pouvait, et lui répondit : « Moi, je te dis en vérité qu'aujourd'hui, tu seras avec moi au paradis ». L’humble demande du bon malfaiteur avait suffi pour obtenir l’absolution. Cet homme se sauva parce qu’il sut transformer la condamnation sur la croix en un geste de piété. Il fut avec le Christ, et le Christ, tout de suite l'accueillit dans Sa piété.

Seigneur apprenez-moi que l’important n’est pas d'être comme Jésus, mais d'être avec Jésus, comme le bon larron.

 

Prières quotidiennes

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Quatrième jour

La poursuite du chemin amoureux de la Croix

 

Si nous voulons fêter la royauté du Seigneur, nous devons parcourir le Chemin de Croix. Jésus est un roi, innocent, condamné. Les hommes sont habitués à bien d’autres rois et à bien d’autres manifestations de la royauté. Jésus avait déjà fait comprendre cela précédemment : « Les Rois des nations païennes leur commandent en maîtres et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. » (Lc 22, 25-27). Il y a donc une différence entre la royauté du monde et la royauté de Dieu, entre les manifestations de la première et celles de la deuxième. « Il est le roi des juifs » La motivation de la condamnation signifierait, dans la tête des chefs, la fin de l’absurde prétention de Jésus : en fait, c’est l’affirmation inconsciente que la royauté de Jésus  se manifeste vraiment là, en croix, dans toute sa splendeur. Voici ce qui est inouï : Jésus ne se sert pas de sa puissance divine pour se sauver lui-même, pour se soustraire au don entier total de Lui-même. Il n’utilise pas son pouvoir pour contraindre ceux qui le refusent à admettre leur tort. Jésus s'abandonne totalement à l’apparente faiblesse de la non-violence et de l'amour. La royauté de Jésus est donc liée à la croix. Toutefois, même les aspects que nous indiquons comme la splendeur, la gloire, la victoire et la puissance, ne sont pas absents. En fait, le Crucifié est ressuscité et le Fils de l’homme reviendra dans la majesté de sa gloire. Mais il s’agit toujours de la gloire de l’amour, du triomphe du chemin de la Croix. La résurrection et le retour de Jésus sont la révélation de la splendeur et de la force victorieuse que le chemin de la Croix cache. C’est dans cette perspective que l’on comprend l’affirmation de Saint Luc, celle où le Christ crucifié et ressuscité règne déjà maintenant : « aujourd’hui ».

Aidez-nous Seigneur à marcher à votre suite : que notre attitude ressemble à la votre, prendre notre croix à sa suite. Celui qui accepte d’être appelé roi est Celui qui va prendre sa croix et accueillir les outrages et les coups. Jésus vient rendre témoignage à la vérité. La vérité descend du Ciel pour se révéler à ceux qui sont ici et ne la connaissent pas en plénitude. Vous êtes mon Roi, parce que mon Dieu ; Vous avez tous les droits sur mon être ; je le reconnais, je le veux, je le demande à grands cris. Régnez de plus en plus sur mon âme, sur mon corps, sur mon être entier. Amen.

 

Prières quotidiennes

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Cinquième jour

Derrière la faiblesse de la croix, la puissance de l’amour

 

Jésus meurt entre deux condamnés (tout au long de sa vie, il fut accusé d’être avec des publicains et des pêcheurs) : un, le mauvais, ne comprend pas, prisonnier, comme tous, du schéma mondain de la royauté (« ce n'est pas toi le Messie ! Sauve-toi et nous aussi !») ; mais l’autre, le bon, entrevoit, derrière la faiblesse de la croix, la puissance de l’amour qui y transparaît: « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton règne ». Maintenant, le motif central est clair : la royauté de Jésus resplendit  dans l’obstination de l'amour. Il resplendit dans le refus  d’utiliser Sa puissance pour se sauver Lui-même, sans se soustraire  à la contradiction d’un roi « battu ». Contemplons la scène de la crucifixion. Nous voyons trois hommes crucifiés. Celui du milieu a un écriteau apposé sur sa croix sur lequel on peut lire : « Jésus le Nazaréen, roi des juifs ». Qui est ce roi ? Nous entendons les chefs des juifs le ridiculiser et les soldats le railler. Même un des criminels se moque de lui. Jésus a provoqué des réactions fortes chez les personnes de son époque. Il continue à provoquer des réactions fortes aujourd’hui. Voyons avec quelle énergie frénétique certains essayent d’effacer son nom de la vie publique. Considérons le temps et les ressources dépensées pour désavouer son enseignement, son influence et ses valeurs dans la culture occidentale. Il est ridiculisé dans des livres, des films et des œuvres d’art. Son Eglise est attaquée, de même que son Vicaire sur la terre et tous ceux qui lui restent fidèles et qui suivent ses enseignements.

Régnez, puisque Vous êtes le Roi des rois, le Dominateur des dominateurs. Régnez sur l'univers, sur les Anges et sur les hommes, sur toutes les créatures sorties de vos mains adorables.

 

Prières quotidiennes

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Sixième jour

« Qu’il soit tout en tous »

 

N’oublions pas que nous sommes tous choisis depuis toute éternité pour régner avec lui, « à la louange de sa gloire » (Ep 1,12.) Il dit à chacun de nous : « tout ce qui est à moi est à toi, et tout ce qui est à toi est à moi » (Jn 17,10), et nous prions : « Que ton règne vienne » dans notre cœur, dans notre mémoire et dans notre volonté pour soutenir, avec Christ, le monde qui désire fortement se relever.

 

Epouses de Christ-Roi crucifié

 

Un Roi comme lui vaut la peine de le suivre et de répondre à la vocation de l’accepter comme Epoux et de devenir corédempteur en portant avec lui le poids du monde. A Dieu qui dit : « N'aie pas peur, ne crains pas parce que je suis avec toi et que je t'aime ». (Is 43,45), la réponse la plus naturelle est « oui ». Pour cela, il y a des exemples et des témoignages : « Les vierges consacrées qui célèbrent des noces mystiques avec Jésus Christ, fils de Dieu et se mettent au service de l'Eglise » (can. 604 du Code du Droit Canon). Choisir Jésus-Christ comme roi de notre vie et relativiser l’importance de ce qui, dans le monde qui nous entoure, ne sert pas directement le Christ et les desseins de Dieu. Proclamer le Christ Roi de l’univers, c’est reconnaître qu’en Lui toute la création doit être soumise au Père. « Qu’il soit tout en tous » (1 Co 15,28). Donc il ne s’agit plus seulement d’éviter ce qui est intrinsèquement mauvais, mais encore de laisser sur le chemin tout ce qui nous empêche d’entrer dans le royaume.

Sainte Thérèse de l’enfant Jésus priait : « O Jésus, mon divin époux : que jamais je ne perde la seconde robe de mon Baptême, prends-moi avant que je fasse la plus légère faute volontaire. Que je ne cherche et ne trouve jamais que toi seul, que les créatures ne soient rien pour moi et que je ne sois rien pour elles mais toi Jésus soit tout!... Que les choses de la terre ne puissent jamais troubler mon âme que rien ne trouble ma paix, Jésus je ne te demande que la paix, et aussi l'amour, l'amour infini sans limite autre que toi, l'amour qui ne soit plus moi mais toi, mon Jésus. Jésus que pour toi je meure martyre, le martyre du cœur ou du corps, ou plutôt tous les deux. Donne-moi de remplir mes vœux dans toute leur perfection et fais-moi comprendre ce que doit être une épouse à toi. Fais que je ne sois jamais à charge à la communauté mais que personne ne s'occupe de moi, que je sois regardée, foulée aux pieds, oubliée comme un petit grain de sable à toi, Jésus. Que ta volonté soit faite en moi parfaitement, que j'arrive à la place que tu as été devant me préparer. (Mt 6,10 ; Jn 14, 2-3) Jésus, fais que je sauve beaucoup d'âmes, qu'aujourd'hui il n'y en ait pas une seule de damnée et que toutes les âmes du purgatoire soient sauvées. Jésus pardonne-moi si je dis des choses qu'il ne faut pas dire, je ne veux que te réjouir et te consoler. »

Vous étiez déjà leur Roi, comme Créateur ; mais, vous êtes devenu leur Roi, par droit de conquête : c'est Vous, Verbe de Dieu, qui épousant la nature des vierges consacrées, êtes descendu jusqu'à elles pour les sauver, pour les arracher à la puissance des ténèbres et les transférer en votre royaume, ô Fils de la dilection du Père. Appelle Seigneur et donne la folie de répondre à ton appel à beaucoup de vierges. En tant que fils et filles du Roi, prions : « Que Votre Règne vienne » c’est à dire que Votre puissance d’amour, Seigneur, sauve le monde entier. Amen.

 

Prières quotidiennes

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Septième jour

Mon royaume n’est pas de ce monde

 

Non, son royaume est bien loin de ce monde de guerre, de haine, d’égoïsme qui nous entoure bien souvent. Son Royaume aura lieu avec la consommation de l’histoire et la conflagration universelle, par laquelle Dieu constituera, dans ses desseins mystérieux et par sa puissance infinie, des cieux nouveaux et une terre nouvelle pour qu’y habite la justice. Le Christ roi et juge, dans son jugement, ne fera que reconnaître et accepter le bon et le mauvais usage que nous aurons fait de notre liberté, par laquelle on se sera soumis amoureusement à son royaume ou par laquelle on se sera rebellé contre lui pour nous mettre au service d’un autre roi. Dans le royaume de Dieu, nous n’aurons plus à nous soucier du manger ou du boire, comme en ce monde, puisque ce sera un royaume de vérité et de grâce, de justice, d’amour et de paix.

 

« Que vienne Ton Règne! »

 

Comme l'a dit Jésus, le Règne de Dieu « ne vient pas de manière à frapper le regard, et on ne saurait dire : « le voici, le voilà ! » Mais le Règne de Dieu est au-dedans de nous » (Lc 17, 20-21). Le mot au-dedans signifie : « dans notre bouche, dans notre cœur » (Rm 10,8). Il est donc évident que celui qui prie pour que vienne le Royaume de Dieu prie avec raison qu'en lui s'élève, fructifie, s'achève le Règne de Dieu. Dans tous les saints qui ont Dieu pour Roi et qui obéissent à ses lois spirituelles, le Seigneur habite comme dans une cité bien administrée. Le Père est présent et le Christ règne avec le Père dans l'âme accomplie, selon la parole : « Nous viendrons en lui et en lui nous établirons notre demeure » (Jn 14,22). Le Royaume de Dieu en nous, alors que nous progressons toujours, atteindra sa perfection, quand s'accomplira la parole de l'apôtre : « lorsqu'Il aura soumis tous Ses ennemis, le Christ remettra le Royaume à Dieu le Père, afin que Dieu soit tout en tous » (1 Co 15, 24-28).

Aussi prierons-nous sans cesse avec les dispositions divinisées par le Verbe, en disant à notre Père qui est dans les Cieux : « Que Votre Nom soit sanctifié, que votre Règne arrive ! » Oui, c'est Elle, Vérité suprême qui les délivre, qui les arrache à elles-mêmes, qui les pose dans le vrai, et par conséquent dans l'amour, et surtout dans cette Paix que vous êtes, et qui reste le sceptre de votre éternelle domination.

 

Prières quotidiennes

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Huitième jour

Ils ricanaient et se moquaient de lui

 

Le peuple restait là à regarder. En lisant ce passage, nous ne prêtons généralement pas beaucoup d’attention à la foule qui se tenait là, à regarder les suppliciés. Ces personnes ne faisaient rien de mal ; elles étaient simplement passives. Pendant que Jésus était raillé et ridiculisé, elles sont restées silencieuses et n’ont rien fait. Personne ne s’est avancé pour défendre Jésus ; personne n’est venu à son secours. Combien aujourd’hui le défendent lui et son Eglise ? Pourquoi d’autres groupes sont-ils si rapides à défendre les leurs et leurs intérêts tandis que nous, nous restons souvent silencieux. Nous voyons les attaques livrées contre l’Eglise et le Christ, mais nous ne faisons rien. Il faut noter encore, à propos du Règne de Dieu : il n'est pas possible de concilier la justice avec l'iniquité, la lumière et l'ombre, le Christ et Bélial.

 

Le règne du péché est inconciliable avec le Règne de Dieu

 

Si nous voulons que Dieu règne sur nous, que jamais le péché ne règne sur notre corps mortel. Ne suivons pas les appels du péché qui sollicite notre âme aux œuvres de la chair et aux actes qui sont étrangers à Dieu. Faisons mourir nos membres charnels pour produire les fruits de l'Esprit ; le Seigneur se promènera en nous comme en un paradis spirituel, il régnera seul en nous avec Son Christ, à la droite de la puissance spirituelle que nous demandons de recevoir, jusqu'à ce que Ses ennemis deviennent en nous l'escabeau de Ses pieds et que soit écartée de nous toute principauté, puissance et souveraineté. Tout cela peut se réaliser en chacun de nous, la mort est vaincue, afin que le Christ puisse dire en nous : « Mort, où est ton aiguillon, enfer, où est ta victoire ? » (Os 13,14; 1 Co 15,55). Il faut donc que ce qui est corruptible en nous révèle la sainteté et l'incorruptibilité dans la pureté; et ce qui est mortel, en dépouillant la mort, révèle l'immortalité du Père. De cette manière, Dieu régnera en nous et déjà nous entrons en possession des biens de l'engendrement d'en haut et de la résurrection.” Pour entrer dans le royaume de Dieu, pour dire « oui » à Dieu, il faut notamment passer par un « non » à ce qui empêche l’entrée dans le royaume.

« Il faut qu'il règne », s'écrie Paul ! Oui, Seigneur, il faut que vous régniez sur nous, sur les nations, sur tous ceux qui Vous connaissent et qui Vous aiment déjà ; mais, encore sur ceux qui Vous ignorent, qui Vous blasphèment, qui refusent de Vous servir et s'écrient : « Nous ne voulons pas de ce Roi ! » Venez Seigneur Jésus, régner sur notre terre ! Amen.

 

Prières quotidiennes

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Neuvième jour

Le monde du Christ, c’est l’amour

 

Il nous faut donc réaliser des œuvres de miséricorde, tant corporelles que spirituelles, car le Roi juge nous jugera en fonction de notre amour du prochain motivé par notre amour de Dieu. Au soir de notre vie nous serons jugés sur l’amour, disait Saint Jean de la Croix. Oui, parce que le Royaume c’est l’amour. La loi du Royaume, la sève du Royaume, l’essence du Royaume c’est l’amour. Aime et fait ce que tu veux martelait Augustin !

Oui, le Royaume du Christ n’est pas de ce monde, où l’amour y est présent mais pas établit comme norme suprême de l’agir humain. Le royaume de Dieu n’est pas une question d’honneurs et d’apparences, mais, comme l’écrit saint Paul, il est « justice, paix et joie dans l’Esprit Saint » (Rm 14,17). Le Seigneur a notre bien à cœur, c’est-à-dire que tout homme ait la vie, et en particulier que ses enfants les plus « petits » puissent accéder au banquet qu’il a préparé pour tous. C’est pourquoi il ne sait que faire de ces formes d’hypocrisie de celui qui dit : « Seigneur ! Seigneur ! » et puis néglige ses commandements (Mt 7, 21). Dans son royaume éternel, Dieu accueille ceux qui s’efforcent jour après jour de mettre sa parole en pratique.

C’est pour cela que la Vierge Marie, la plus humble de toutes les créatures, est la plus grande à ses yeux et qu’elle siège en Reine à la droite du Christ Roi. Nous voulons nous confier une fois encore à son intercession céleste avec une confiance filiale, pour pouvoir réaliser notre mission chrétienne dans le monde.

Roi d'amour, Seigneur Jésus-Christ, Vous êtes le Législateur, Vous êtes le Juge ; Vous êtes venu pour régner sur toutes les parties du monde par votre Vérité. Déliez-moi de moi-même, rendez-moi à la sainte liberté de votre règne ; car, Vous dilatez quiconque s'est rendu à votre empire. Régnez sur le monde assoiffé de Paix, la vôtre, ô Jésus-Christ, Roi des rois, Seigneur des seigneurs, mon Roi ! Amen.

 

Prières quotidiennes

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Litanies du Christ Roi de l’univers

 

Seigneur, ayez pitié de nous

O Christ, ayez pitié de nous

Seigneur, ayez pitié de nous

O Christ, écoutez-nous

O Christ, exaucez-nous

 

Père céleste qui es Dieu, ayez pitié de nous

Fils rédempteur du monde qui es Dieu,

Esprit-Saint qui es Dieu,

Trinité Sainte qui es un seul Dieu,

 

Christ Roi de l’Univers, Dieu de Dieu et Lumière de Lumière, régnez sur les âmes

Christ Roi de l’Univers, Image du Dieu invisible,

Christ Roi de l’Univers, en qui toutes choses ont été créées,

Christ Roi de l’Univers, pour qui le monde a été fait,

Christ Roi de l’Univers, né de la Vierge Marie, Vrai Dieu et vrai homme,

Christ Roi de l’Univers, adoré des bergers et des mages,

Christ Roi de l’Univers, Législateur Suprême,

Christ Roi de l’Univers, Source et Modèle de toute sainteté,

Christ Roi de l’Univers, notre Chemin, notre Vérité, notre Vie,

Christ Roi de l’Univers, à qui tout pouvoir a été donné au Ciel et sur la terre,

Christ Roi de l’Univers, Pontife Eternel,

Christ Roi de l’Univers, Roi de l'intelligence,

Christ Roi de l’Univers, Roi de la volonté,

Christ Roi de l’Univers, Roi de douleurs, couronné d'épines,

Christ Roi de l’Univers, Roi d'humilité, vêtu de pourpre par dérision,

Christ Roi de l’Univers, Epoux des vierges,

Christ Roi de l’Univers, qui en Marie-Madeleine as glorifié la vie pénitente,

Christ Roi de l’Univers, dont le royaume n'est pas de ce monde,

Christ Roi de l’Univers, par le Don Royal de ton Amour, la Sainte Eucharistie,

 

Christ Roi de l’Univers, Chef d'œuvre de la toute puissance du Père, régnez sur les familles

Christ Roi de l’Univers, qui as élevé le mariage à la dignité d'un sacrement,

Christ Roi de l’Univers, qui as opéré ton premier miracle aux noces de Cana,

Christ Roi de l’Univers, Ami très aimable des enfants, …

Christ Roi de l’Univers, qui par ta vie cachée à Nazareth as donné un exemple aux parents et aux enfants,

Christ Roi de l’Univers, qui as ennobli et sanctifié le travail par l'ouvrage de tes mains,

Christ Roi de l’Univers, qui as ressuscité d'entre les morts et rendu à leur famille le jeune homme de Naïm, la fille de Jaïre et ton ami Lazare,

Christ Roi de l’Univers, qui as pardonné à la femme adultère,

Christ Roi de l’Univers, par ton Amour pour Marie et Joseph,

 

Christ Roi de l’Univers, Roi des rois et Seigneur des seigneurs, régnez sur les nations

Christ Roi de l’Univers, Roi des siècles, Immortel et Invisible,

Christ Roi de l’Univers, Roi d'éternelle gloire,

Christ Roi de l’Univers qui diriges les batailles,

Christ Roi de l’Univers, Prince de la Paix,

Christ Roi de l’Univers, qui portes sur tes épaules l’insigne du Pouvoir,

Christ Roi de l’Univers, dont le règne n’aura pas de fin,

Christ Roi de l’Univers, qui es assis au-dessus des Chérubins,

Christ Roi de l’Univers, par l'Amour que tu as de tout temps témoigné aux peuples qui te sont fidèles,

 

Christ Roi de l’Univers, qui renverses les puissants de leur trône, régnez sur vos ennemis

Christ Roi de l’Univers, qui brises les rois au jour de ta colère,

Christ Roi de l’Univers, qui as vaincu l'enfer par ta mort sur la Croix,

Christ Roi de l’Univers, qui as triomphé de la mort par ta résurrection,

Christ Roi de l’Univers, qui viendras juger les vivants et les morts au jour de ta Force, dans la Splendeur de tes saints,

Christ Roi de l’Univers, par ta prière pleine d'Amour sur la Croix : « Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font »,

 

Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde, pardonnez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde, exaucez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde, ayez pitié de nous

 

Son empire s'étendra.

Et la paix sera sans fin.

 

Prions le Seigneur

 

Dieu Eternel et Tout Puissant qui avez voulu tout renouveler par Votre cher Fils, Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, le Roi de l'Univers, accordez dans ta bonté, que toutes les familles des peuples, divisées par la blessure du péché, se soumettent à Son autorité très douce, Lui qui vit et règne avec Vous, Père, dans l'unité du Saint-Esprit, maintenant, et pour les siècles des siècles. Amen.

 

Cette neuvaine est disponible en CD auprès de la librairie d’Etoile Notre Dame en cliquant ici

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1 novembre 2016

Neuvaine à Saint Martin

 

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Neuvaine à saint Martin

Du 3 au 11 novembre

 

Les Eglises d'Orient l'appellent aussi "saint Martin le Miséricordieux". Il est né en Hongrie en 316, sur les frontières de l'empire romain où son père était en garnison. A 15 ans, il est soldat car la loi romaine obligeait les fils de soldats à s'enrôler dans l'armée. Il est muté en Gaule et c'est là, qu'à Amiens, il rencontre le pauvre grelottant à qui il donne son manteau et dont il apprend durant la nuit que c'est le Christ qui lui a fait cette demande. Il hésitait à devenir chrétien, il s'y décide enfin. Il quitte l'armée pour rejoindre Saint Hilaire à Poitiers. Avec lui, il fonde le premier monastère des Gaules, à Ligugé, en Poitou. C'est là qu'il sera enlevé par les habitants de Tours qui en font leur évêque. Mais l'ancien soldat devenu chrétien ne s'enfermera pas dans sa cité. Il évangélisera parcourant les campagnes jusqu'à sa mort, à Candes, sur les bords de Loire, disant: « Seigneur, s'il le faut, garde-moi en vie, car je ne refuse pas le labeur ». Il meurt en 397.

 

Prières quotidiennes

 

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, Amen.

Je crois en Dieu

 

Prière à l’Esprit Saint

 

Esprit de Sagesse, de Lumière et de Force, Esprit d'Amour, Esprit Saint, mets au cœur de tous les croyants de ce monde l'amour fraternel qui leur permettra de se rencontrer dans un esprit d'échange et de partage au-delà de leurs différences. Que chacun apprenne à découvrir les richesses de l'autre. Esprit Saint, apprends-nous à nous écouter mutuellement avec patience et humilité, pour que chacune de nos rencontres devienne un carrefour où chacun reçoit autant qu'il donne, même si nous venons de chemins très différents. Esprit Saint, donne-nous la force de la foi et rassemble-nous dans une volonté commune. « La bonne nouvelle est annoncée aux pauvres ». Apprends-nous la joie de la foi, de l'espérance, de l'amour qui transforme le monde et libère tout être de ses péchés, de ses misères spirituelles ou matérielles. Esprit Saint, fais de chaque baptisé un rayon de ta lumière, pour que le monde puisse découvrir ta présence et ton amour. Le monde entier est mon village, l'univers est ma paroisse: pousse chacun vers le grand large, vers la civilisation de l'amour où ce qui nous rassemble, nous libérera de ce qui nous divise. Amen.

 

 

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Prière à saint Martin de Tours

 

Bienheureux Martin, nous venons à toi. Soldat de Dieu, Apôtre du Christ, Témoin de son Evangile et Pasteur de son Eglise, nous te prions. Tu étais présent à Dieu dans le grand silence des nuits solitaires, donne-nous de lui rester fidèles dans la foi et la prière. Catéchumène, tu donnas au mendiant la moitié de ton manteau, aide-nous à partager avec nos frères. A travers champs et bois, tu as défié le démon et détruit ses idoles, prends-nous en ta garde et protège-nous du mal. Au soir de ta vie, tu n’as pas refusé le poids des jours et des travaux, fais que nous soyons dociles à la volonté du Père. Au ciel de gloire, tu jouis de ton repos dans la maison de Dieu, mets en nos cœurs le désir de te rejoindre et de connaître près de toi la joie de l’éternité bienheureuse. (Cardinal Jean Honoré, archevêque émérite de Tours)

 

Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père

 

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Premier jour

Saint Martin, chrétien dès le plus jeune âge

 

En 316, en Hongrie, quand Martin naît, c’est l’époque du développement de la chrétienté et l’enfant a été vraisemblablement en contact avec des chrétiens. Son père dont la famille est originaire de Pavie (en Italie du nord), était tribun militaire de l’empire romain. C’est à dire un officier supérieur chargé de l’administration de l’armée, et ce n’est probablement pas un hasard si le nom de Martin signifie « voué à Mars», Mars étant le dieu de la guerre à Rome. Vers l’âge de 10 ans, l’enfant veut se convertir au christianisme et il se sent attiré par le service du Christ.

En tant que fils de magistrat militaire, Martin suit son père au gré des affectations de garnison ; il est pour ainsi dire héréditairement lié à la carrière de son père, voué au culte impérial. Ce père est irrité de voir son fils tourné vers une foi nouvelle : alors que l'âge légal de l’enrôlement est de 17 ans, il force son fils de 15 ans à entrer dans l’armée. Il est probable que Martin ne s’est laissé convaincre que pour ne pas nuire à la position sociale de ses parents tant sa vocation chrétienne est puissante.

Il n’en reste pas moins vrai que ce n’est pas en simple soldat que Martin entre dans l’armée romaine mais en tant que fils de vétéran. Il a le grade de circitor avec une double solde. Son rôle est celui de mener la ronde de nuit et d’inspecter les postes de garde et la surveillance de nuit de la garnison. Il possède alors un esclave, mais selon ses hagiographes, il le traite comme son propre frère.

Saint Martin, dès votre plus jeune âge, vous avez été appelé par le Christ. Le Saint Esprit vous a guidé pendant votre adolescence dans le cadre de l’armée. Faites que, diligents et attentifs à suivre toutes les inspirations du Saint-Esprit, nous progressions sans cesse dans cette foi qui fait les saints. Saint Martin, puissions-nous conserver toujours intact ce trésor qui nous a été légué par votre ministère. Obtenez-nous de suivre votre exemple. Protégez-nous afin que soutenus par votre protection nous avancions d'un pas ferme et rapide dans la voie des commandements du Seigneur. Amen.

 

Prières quotidiennes

 

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Deuxième jour

Saint Martin, le « Miséricordieux »

 

Affecté en Gaule, un soir de l’hiver 338 à Amiens, il partage son manteau avec un déshérité transi de froid, car il n’a déjà plus de solde après avoir généreusement distribué son argent. Il tranche son manteau ou tout du moins la doublure de sa pelisse et la nuit suivante le Christ lui apparaît en songe vêtu de ce même pan de manteau. Il a alors 18 ans. Le reste de son manteau, appelé « cape » sera placé plus tard, à la vénération des fidèles, dans une pièce dont le nom est à l'origine du mot : chapelle.

La cape de saint Martin de Tours, qui fut envoyée comme relique à la Chapelle palatine d'Aix-la-Chapellle pour Charlemagne, est elle-même à l'origine du mot « chapelle », c'est-à-dire l'endroit où l'on gardait la « c(h)ape » du saint qui était emportée lors des batailles et portée en bannière. Elle est aussi à l'origine du mot « Capet », nom de la dynastie des Rois de France : Francs Capétiens. Ainsi, du royaume d'Austrasie jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, saint Martin reste le symbole de l'unité franque.

Saint Martin, même avant la grâce du baptême, vous avez eu le bonheur de vêtir Jésus-Christ dans la personne du pauvre en lui partageant votre manteau, demandez et obtenez pour nous cet esprit de charité, signe distinctif des élus. Faites que nous comprenions et aimions le mystère de la pauvreté. Détachez nos esprits et nos cœurs des biens de la terre, afin que, découvrant des yeux de la foi un Dieu caché sous les haillons de la misère, la pensée de soulager Jésus dans la personne de ses pauvres, rende nos aumônes plus abondantes et plus méritoires. Amen.

 

Prières quotidiennes

 

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Troisième jour

Saint Martin, soldat chrétien courageux

 

C’est le temps où les grandes invasions germaniques se préparent. Les Barbares sont aux portes de l’empire ; depuis longtemps déjà les milices auxiliaires des légions sont composées de mercenaires d’origine germanique. En mars 354, Martin participe à la campagne sur le Rhin contre les Alamans en Rhénanie. Ses convictions religieuses lui interdisent de verser le sang et il refuse de se battre. Pour prouver qu’il n’est pas un lâche et qu’il croit à la Providence et à la protection divine, il propose de servir de bouclier humain. Il est enchaîné et exposé à l’ennemi mais, pour une raison inexpliquée, les Barbares demandent la paix. Martin sert encore deux années dans l'armée. Puis il se fait baptiser à Pâques toujours en garnison à Amiens. Cette époque est un temps de transition, la fin d’un règne et le début d’un autre règne où tous, même les soldats, sont pénétrés par les idées nouvelles.

Saint Martin, pour suivre le Christ, vous avez refusé de verser le sang, bien que ce soit votre fonction de soldat. Obtenez-nous, avec un complet détachement des choses du monde, cette merveilleuse confiance dans le secours d'en haut. Qu'à votre exemple, armés de la Croix, nous devenions redoutables aux ennemis de notre salut, ne rougissant jamais de nos croyances, toujours prêts à proclamer notre foi autant par nos actes que par nos paroles. Vous n’avez pas craint d'affronter, seul et sans armes, d'innombrables ennemis, faites-nous chercher avant tout le divin Jésus et que ni la prospérité, ni l'adversité, ni la vie, ni la mort, ni aucune puissance ne puisse nous séparer de son amour. Amen.

 

Prières quotidiennes

 

St Martin -009

Quatrième jour

Saint Martin, assoiffé de Dieu

 

En 356, ayant pu quitter l’armée il se rend à Poitiers pour rejoindre Hilaire, évêque de la ville depuis 350. Hilaire a le même âge que Martin et appartient comme lui à l’aristocratie, mais il a embrassé la foi chrétienne tardivement, et est moins tourné vers la mortification et plus intellectuel. Son statut d’ancien homme de guerre empêche Martin de devenir prêtre : aussi refuse-t-il la fonction de diacre que lui propose l’évêque. Il devient donc simplement exorciste. Au cours du même voyage, il rencontra le Diable.

Saint Martin, deux ans après votre baptême, vous avez pu répondre entièrement à l’appel du Christ et venir auprès d’Hilaire pour gagner la connaissance exacte de la religion et de ses devoirs. Communiquez à nos âmes cette soif ardente de la vérité et ce besoin de vie intime avec Dieu. Faites qu'au milieu des tracas de la vie nous sachions trouver Dieu à l'heure de la prière et que notre ferveur rachète les faiblesses de notre nature déchue, afin que commence dès ici bas cette bienheureuse union que nous espérons mériter par votre entremise pour l'éternité. Amen.

 

Prières quotidiennes

 

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Cinquième jour

Saint Martin, évangélisateur de feu

 

Dans la région des Alpes, il fut un jour attaqué par des brigands. L'un des voleurs lui demanda s'il avait peur. Martin lui répondit qu'il n'avait jamais eu autant de courage et qu'il plaignait les brigands. Il se mit à leur expliquer l'évangile. Les voleurs le délivrèrent et l'un d'eux demanda à Martin de prier pour lui. La Chrétienté est alors déchirée par des courants de pensée qui se combattent violemment et physiquement. Les ariens sont les disciples d’un prêtre, Arius qui nie que le Christ soit Dieu, fils de Dieu au contraire des trinitaires de l'Eglise romaine. A cette époque les ariens sont très influents auprès du pouvoir politique.

Alors que Hilaire, un trinitaire, victime de ses ennemis politiques et religieux tombe en disgrâce et est exilé, Martin est averti « en songe » qu’il doit rejoindre ses parents en Ilyrie afin de les convertir. Il réussit à convertir sa mère mais son père reste étranger à sa foi. En Illyrie (Albanie) c’est la foi arienne qui est la foi dominante et Martin qui est un fervent représentant de la foi trinitaire doit sans doute avoir de violentes disputes avec les ariens car il est publiquement fouetté puis expulsé. Il s’enfuit et se réfugie à Milan, mais là aussi les ariens dominent et Martin est à nouveau chassé. Il se retire en compagnie d'un prêtre dans l'île déserte de Gallinara non loin du port d'Albenga et se nourrit de racines et d’herbes sauvages. Martin s’empoisonne avec de l’hellébore et il s’en faut de peu qu’il ne meure.

Saint Martin vous avez combattu avec courage l’hérésie aryenne sans concession, ce qui vous a valu des persécutions. Vous avez essayé de convertir vos parents, mais pour votre père ce fut l’échec. Aidez-nous à obtenir votre zèle, votre force pour que sous votre conduite, nous ressentions nous aussi un vif désir de la perfection. Donnez-nous de copier entièrement comme vous le divin Modèle, afin qu'animés de son esprit, vivant de sa vie, nous arrivions au bonheur que Dieu promet à qui sera conforme à l'image de son divin Fils. Amen.

 

Prières quotidiennes

 

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Sixième jour

Saint Martin, évêque malgré lui

 

En 360, avec les canons du concile de Nicée, les trinitaires regagnent définitivement leur influence politique et Hilaire retrouve son évêché. Martin en est informé et revient lui-même à Poitiers. Alors âgé de 44 ans, il s’installe sur un domaine gallo-romain qu'Hilaire lui indique près de Poitiers. Martin y crée un petit ermitage, à 8 km de la ville : l'abbaye de Ligugé où il est rejoint par des disciples. Il crée ici la première communauté de moines en Gaule. Ce premier monastère est le lieu de l’activité d’évangélisation de saint Martin pendant dix ans. Il accomplit ses premiers miracles et se fait ainsi reconnaître par le petit peuple comme un saint homme.

En 371, à Tours, l'évêque en place Lidoire vient de mourir ; les habitants veulent choisir Martin mais celui-ci s’est choisi une autre voie et n’aspire pas à l'épiscopat. Les habitants l’enlèvent donc et le proclament évêque le 4 juillet 371, sans son consentement. Martin se soumet en pensant qu’il s’agit là sans aucun doute de la volonté de Dieu. Les autres évêques ne l’aiment guère car il a un aspect pitoyable dû aux mortifications et aux privations excessives qu’il s’inflige, il porte des vêtements rustiques et grossiers. Mais Martin, même s’il est évêque, ne modifie en rien son train de vie.

Saint Martin, modèle d'humilité, de patience, de douceur et de mortification, vos vertus forçaient l'admiration et aucune tribulation ne put jamais vous émouvoir. Imprimez profondément dans nos âmes cette conviction, que les peines de cette vie ne sont rien en comparaison du poids éternel de gloire qui en sera la récompense. Faites-nous voir toujours la main miséricordieuse du Maître dans les épreuves qu'il nous envoie, afin que comme lui, portant courageusement nos croix, nous arrivions dans son royaume par ce chemin de la contradiction et de la souffrance, qui est la voie la plus sûre de la gloire et du bonheur éternels. Amen.

 

Prières quotidiennes

 

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Septième jour

Saint Martin, premier missionnaire de notre pays

 

Il crée un nouvel ermitage à 3 km au nord-est des murs de la ville : c’est l’origine de Marmoutier qui avait pour règle la pauvreté, la mortification et la prière. Les moines devaient se vêtir d’étoffes grossières sur le modèle de saint Jean Baptiste qui était habillé de poil de chameau. Ils copiaient des manuscrits, pêchaient dans la Loire. Leur vie était très proche de ce que l’on peut lire dans les Evangiles sur la vie des premiers apôtres. Ils s’abritaient dans des grottes, habitations troglodytes dans les coteaux de la Loire. Le monastère est construit en bois. Martin vit dans une cabane de bois dans laquelle il repousse les « apparitions diaboliques et converse avec les anges et les saints ». C’est une vie faite d’un courage viril et militaire que Martin impose à sa communauté.

Tout ce monde voyage à travers les campagnes à pied, à dos d’âne et par la Loire. Car Martin est toujours escorté de ses moines et disciples, sans doute en grande partie pour des raisons de sécurité car il ne manque pas de voyager très loin de Tours. Ailleurs l’autorité de l’évêque est limitée à l’enceinte de la cité, avec Martin elle sort des murs et pénètre profondément à l’intérieur des terres. Martin semble avoir largement sillonné le territoire de la Gaule ; là où il n’a pas pu aller, il a envoyé ses moines.

A cette époque les campagnes sont païennes. il les parcourt donc faisant détruire temples et idoles. Il fait par exemple abattre un pin sacré. Il prêche avec efficacité les paysans, forçant le respect par l’exemple et le refus de la violence. Il prêche par la parole et par sa force, il sait parler aux petits et il utilise à merveille la psychologie par sa connaissance des réalités quotidiennes et l'utilisation de paraboles simples que le petit peuple comprend, tel que le Christ le faisait : ainsi il dit d’une brebis tondue « qu’elle accomplit le précepte de l’évangile basé sur le partage ». Il remplace les sanctuaires païens par des églises et des ermitages et comprenant fort bien l’homme de la campagne et ses besoins, il se donne les moyens de le convertir alors que la foi chrétienne est encore essentiellement urbaine. Marmoutier sert de centre de formation pour l’évangélisation et la colonisation spirituelle des campagnes. C’est pour l’essentiel la première base de propagation du Christianisme en Gaule.

Saint Martin, plein de zèle pour le salut des âmes, malgré votre dignité épiscopale dont vous avez admirablement rempli les charges, vous avez parcouru les campagnes pour prêcher Jésus-Christ, détruisant les temples des idoles et leur culte. Vous n’avez pas craint d'exposer votre vie pour convertir les infidèles, n'oubliez pas que nous sommes les fils de ceux que vous évangélisiez avec tant d'amour; continuez et perfectionnez du haut du ciel l'œuvre commencée sur celle terre. Préservez de toute erreur un troupeau qui vous est cher et gardez pure et intacte la foi que vous avez prêchée à nos aïeux. Amen.

 

Prières quotidiennes

 

St Martin -008

Huitième jour

Saint Martin, humble serviteur

 

Marmoutier comptait 80 frères vivant en communauté, issus pour la plupart de l'aristocratie ce qui permettait à Martin de jouir d’une grande influence et de se faire recevoir par les empereurs eux-mêmes. Il existe désormais une complicité entre les empereurs et les évêques, entre le pouvoir de la nouvelle foi et le pouvoir politique. Mais cela n'empêche pas Martin, à la table de l'empereur, de servir en premier le prêtre qui l'accompagne et d'expliquer que le sacerdoce est plus éminent que la pourpre impériale. Un jour, voyant des oiseaux pêcheurs se disputer des poissons, il explique à ses disciples que les démons se disputent de la même manière les âmes des chrétiens. Et les oiseaux prirent ainsi le nom de l'évêque ; ce sont les martins-pêcheurs.

Saint Martin, votre apostolat a été signalé par des miracles sans nombre. Vous avez rendu la santé aux malades, guéri les infirmes, chassé les démons. Vous avez ressuscité trois morts. Vous conversiez familièrement avec Dieu et avec sa sainte Mère. Maintenant que vous êtes près d'eux, votre puissance ne saurait être amoindrie. Utilisez-la en notre faveur ; il y a encore parmi nous tant de malades et de morts spirituels ! Obtenez la guérison des uns, la résurrection des autres, pour tous, la persévérance dans l'étude et l'imitation de vos vertus, afin qu'un jour nous soyons aussi associés à votre récompense. Amen.

 

Prières quotidiennes

 

St Martin -012

Neuvième jour

Saint Martin, fidèle jusqu’à la mort

 

Au soir de sa vie, sa présence est requise pour réconcilier des clercs à Candes sur Loire, à l'ouest de Tours. L'urgence de l'unité de l'Eglise fait que malgré sa vieillesse, il décide de s'y rendre. Son intervention est couronnée de succès, mais le lendemain, épuisé par cette vie de soldat du Christ, Martin meurt à Candes, à la fin de l’automne, le 8 novembre 397 sur un lit de cendre comme mouraient les saints hommes. Disputé entre Poitevins et Tourangeaux, son corps est subtilisé par ces derniers et rapidement reconduit par le fleuve jusqu'à Tours où il est enterré le 11 novembre. Une légende veut que les fleurs se soient mises à éclore en plein novembre, au passage de son corps sur la Loire entre Candes et Tours. Ce phénomène étonnant donnera naissance à l’expression « été de la Saint Martin ». Son successeur est Brice, un de ses disciples.

Saint Martin, malgré votre épuisement, vous avez continué le travail par dévouement à votre troupeau. Vous étiez, comme le Christ un bon pasteur, car vous aimiez vos brebis plus que votre propre vie. Obtenez-nous cet esprit de dévouement, de service. A cette heure de notre mort, amenez près de nous la divine Marie et nos saints anges, pour écarter les esprits de ténèbres et faites que, munis des sacrements de l'Eglise, nous passions de cette vallée de larmes dans la terre des vivants, pour y chanter éternellement avec vous les miséricordes du Seigneur. Amen.

 

Prières quotidiennes

 

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Prière à saint Martin

 

Saint Martin, priez pour moi ; Je me recommande bien à vous, grand saint de la France, moi si pauvre et si mauvais ; je me mets sous votre protection... Plus on est misérable, plus on a besoin d’un puissant protecteur. Je m’adresse à vous, qui êtes si puissant au ciel. Ne me repoussez pas, exaucez-moi, soutenez-moi dans cette vie et à l’heure de la mort, afin que je sois fidèle aux grâces que le Bon Dieu me donne, et que je console son Cœur autant que possible, en Lui, par Lui, et pour Lui. Amen. (Bienheureux Charles de Foucauld)

 

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Litanies de saint Martin de Tours

 

Seigneur, ayez pitié de nous

Jésus-Christ, ayez pitié de nous

Seigneur, ayez pitié de nous

Jésus-Christ, écoutez-nous

Jésus-Christ, exaucez-nous

Dieu le Père, des cieux où vous êtes assis, ayez pitié de nous

Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous

Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous

 

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.

Saint Martin, généreux soldat de Jésus-Christ, priez pour nous.

Saint Martin, parfait modèle des guerriers, priez pour nous, priez pour nous.

Saint Martin, qui avez su mépriser les biens et les plaisirs du monde, priez pour nous.

Saint Martin qui n’étant encore que catéchumène, vous êtes dépouillé d’une partie de vos vêtements, pour en couvrir un pauvre, priez pour nous.

Saint Martin, qui avez été un modèle de sobriété et d’abstinence, priez pour nous.

Saint Martin, qui ne parliez que de Jésus-Christ, priez pour nous.

Saint Martin, ange de paix, priez pour nous.

Saint Martin, homme d’oraison, priez pour nous.

Saint Martin, qui étiez si ami de la pauvreté, priez pour nous.

Saint Martin, qui étiez le consolateur des affligés, priez pour nous.

Saint Martin, qui étiez le défenseur des opprimés, priez pour nous.

Saint Martin, homme vraiment apostolique, priez pour nous.

Saint Martin, qui supportiez les injures avec tant de patience, priez pour nous.

Saint Martin, qui avez été embrasé du feu de la charité, priez pour nous.

Saint Martin, qui avez opéré tant de merveilles, priez pour nous.

Saint Martin, qui, sur la terre, avez conversé avec les anges, priez pour nous.

Saint Martin, Gloire du sacerdoce, priez pour nous.

Saint Martin, qui avez si bien prêché par votre exemple l’humilité et la douceur, priez pour nous.

Saint Martin, joie et bonheur de l’Eglise, priez pour nous.

Saint Martin, qui avez été tout à la fois évêque et solitaire, priez pour nous.

Saint Martin, pasteur de la province de Tours, priez pour nous.

Saint Martin, qui avez été l’apôtre des Gaules comme saint Paul le fut des Gentils, priez pour nous.

Saint Martin, qui, en célébrant les Saints Mystères, avez été environné d’une lumière miraculeuse, priez pour nous.

Saint Martin, qui portiez partout la bonne odeur de Jésus-Christ, priez pour nous.

Saint Martin, qui avez ressuscité des morts, priez pour nous.

Saint Martin, qui avez renversé tant d’idoles, priez pour nous.

Saint Martin, qui étiez la terreur des démons, priez pour nous.

Saint Martin, défenseur de la foi catholique, priez pour nous.

Saint Martin, confesseur du dogme de la Très Sainte Trinité, priez pour nous.

Saint Martin, qui meniez ici-bas une vie angélique, ...

Saint Martin, qui avez protégé la ville de Tours contre la fureur de ses ennemis, priez pour nous.

Saint Martin, qui avait le don de prophétie, priez pour nous.

Saint Martin, qui avez si glorieusement continué les travaux de saint Gatien, priez pour nous.

Saint Martin, homme puissant en œuvres et en paroles, priez pour nous.

Saint Martin, dont le nom et la sainteté sont connus de toute la terre, priez pour nous.

Saint Martin, qui ne vous êtes jamais refusé au travail, priez pour nous.

Saint Martin, qui avez montré jusqu’à la mort une entière soumission à la sainte Volonté de Dieu, priez pour nous.

Saint Martin, qui avez fait à Dieu le généreux sacrifice de votre vie, priez pour nous.

Saint Martin, en qui l’ennemi du salut ne trouva rien qui lui appartint, priez pour nous.

Saint Martin, qui avez été reçu dans le sein d’Abraham, priez pour nous.

Saint Martin, dont le tombeau a été illustré par tant de miracles, priez pour nous.

Saint Martin, dont le sépulcre est glorieux, priez pour nous.

Saint Martin, dont la vie et la mort sont admirables, priez pour nous.

Saint Martin, dont les funérailles furent un véritable triomphe, priez pour nous.

Saint Martin, qui régnez maintenant avec Notre-Seigneur Jésus-Christ, priez pour nous.

Saint Martin, qui êtes la joie de l’Eglise de Jésus-Christ, priez pour nous.

Saint Martin qui, du haut du ciel, vous intéressez particulièrement à votre troupeau, priez pour nous.

 

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous

 

Saint Martin, priez pour nous,

afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

Prions

 

Seigneur, vous voyez que nous ne pouvons rien par nos propres forces, faites, dans Votre Miséricorde, que l'intercession de saint Martin, notre évêque, nous protège contre toutes les adversités. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 

Cette neuvaine est disponible en CD auprès de la librairie d’Etoile Notre Dame en cliquant ici

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Téléchargez le texte de cette Neuvaine (pdf) en cliquant ici

 

21 septembre 2016

Neuvaine à saint Michel et aux neuf chœurs des Anges

Neuvaine à saint Michel et aux neuf chœurs des Anges

Du 21 au 29 septembre

Fête des saints Archanges

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Introduction

 

Dans les religions juive, chrétienne et musulmane, les Archanges sont une catégorie d'Anges. Ils constituent l'un des neuf chœurs des Anges. Dans la hiérarchie des Anges, les Archanges forment le second niveau, juste au-dessus des Anges eux-mêmes (comme l'indique le préfixe « arch » qui signifie supérieur). Le Nouveau Testament mentionne un « chef des Anges » : Michel (Jd 1,9). Le terme n'est par ailleurs employé, toujours au singulier, qu'en une autre circonstance. (1Th 4,16). Il existe deux expressions pour désigner cet Archange : « l'Archange saint Michel », comme dans la phrase « L'Archange saint Michel a terrassé le dragon. » « Saint Michel Archange », comme dans la phrase « Saint Michel Archange, priez pour nous. » Cette dernière expression étant une forme honorifique où l'on insiste sur le rang d'archange. Le grand théoricien de la hiérarchie céleste reste le Pseudo-Denys l'Aréopagite, dans sa Hiérarchie céleste (vers 490).

« Lorsqu'il s'agit de déployer une puissance extraordinaire, c'est Michel qui est envoyé. En effet, son action comme son nom, qui veut dire : « Qui est comme Dieu », font comprendre aux hommes que nul ne peut faire ce qu'il appartient à Dieu seul de réaliser. L'antique Ennemi, le diable, qui a désiré par orgueil de se faire semblable à Dieu, disait : « J'escaladerai les cieux ; au-dessus des étoiles j'érigerai mon trône ; je serai semblable au Très Haut » (Is 14,13). Mais l'Apocalypse nous dit qu'à la fin des temps, lorsqu'il sera laissé à sa propre force, avant d'être éliminé par le supplice final, il devra combattre contre l'archange Michel : « Il y eut un combat dans le ciel : Michel et ses anges combattirent contre le Dragon. Et le Dragon lui aussi combattait avec ses anges ; mais il n'eut pas le dessus ; il fut précipité en bas » (Ap 12,7). En vertu de l'autorité attribuée à saint Michel Archange, l’ange en chef,  il sera comme le bras de Jésus-Christ lors de son retour dans la gloire (Apocalypse 12,7; 19,14-16; 1pierre 3,22). Cette neuvaine à l’archange saint Michel et aux neuf chœurs des anges obtient des grâces extraordinaires et le secours du ciel contre les afflictions et actions d'origine démoniaque.

 

Prières quotidiennes

 

Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

 

Je crois en Dieu

 

Prière à l’Esprit Saint

 

Esprit-Saint, Toi qui es depuis toujours le maître de l’impossible, viens réaliser en nous tout ce qui t’est possible : fais revivre ce qui meurt, fais éclore ce qui germe, fais mûrir ce qui est tombé en terre. Sois en nous l’Esprit du Père ; viens nous convaincre de donner notre vie et de collaborer au grand œuvre de la création, de la terre à transformer aux terres à partager entre nous. Sois en nous l’Esprit du Fils : viens nous apprendre à passer par la Croix, pour ouvrir le chemin de ton Royaume et à vivre dans la confiance, les épreuves comme les joies. Sois en nous l’Esprit de sainteté, qui nous initie aux mœurs de Dieu, à la générosité du Père, à la fidélité du Fils, et aussi au courage des apôtres et à la louange de Marie. Sois en nous l’Esprit qui fait sans cesse une humanité nouvelle, qui recrée nos libertés quand elles se défont, qui maintient l’espérance au cœur même des violences, qui ne désespère d’aucun homme, pas même de ceux qui n’attendent plus rien de Dieu. Donne-nous à chacun de trouver notre place dans ce grand corps du Christ et de consacrer tout notre être à sa croissance, pour que le monde ait la Vie, la Vraie Vie, celle que l’on trouve en perdant la sienne, avec toi, grâce à toi, O maître de l’impossible ! Amen !

 

Confiteor

 

Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères que j'ai péché, en pensée, en parole, par action et par omission. Oui, j'ai vraiment péché ; c'est pourquoi je supplie la Vierge Marie, les Anges et tous les Saints, et vous aussi mes frères, de prier pour moi le Seigneur Notre Dieu.

 

Formuler ensuite la demande ou l'intention de la neuvaine.

 

Trois Notre Père, trois Je vous salue Marie et trois Gloire au Père.

 

9 choeurs des Anges

Premier jour

En l'honneur des Séraphins

 

Saint Michel Archange, rempli de la sagesse de Dieu, fort dans le combat, venez à mon aide, soutenez-moi dans les difficultés, les épreuves, quand je souffre, quand je doute, quand je pleure. Obtenez-moi le courage, la force, la volonté, pour ne pas me laisser abattre. Saint Michel Archange, soyez mon défenseur et protecteur contre les forces du Mal. Prince très glorieux de la milice céleste, Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat contre les princes et les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants répandus dans l'air. Venez au secours des hommes que Dieu a faits, à l'image de sa propre nature, et rachetés à grand prix de la tyrannie du démon. Amen

Me confiant en l'intercession de votre Bienheureux Archange Saint Michel, je vous supplie, Seigneur, de m'accorder la grâce (…)

 

Saint Michel Archange, de votre lumière éclairez-nous.

De vos ailes, protégez-nous.

De votre épée, défendez-nous.

 

Deuxième jour

En l'honneur des Chérubins


Saint Michel, Prince de la Milice des Anges, je vous invoque, exaucez-moi. Je vous supplie de prendre mon âme, au dernier jour, sous votre très sainte garde et de la conduire au lieu du rafraîchissement, de la paix et du repos, où les âmes des saints attendent dans la joie ineffable, le jugement à venir et la gloire de la résurrection glorieuse. Que je parle ou me taise, que je veille, que je marche ou me repose, gardez-moi dans l'accomplissement de toutes mes œuvres, dans tous les actes de ma vie. Préservez-moi des tentations des démons et des peines de l'enfer. Saint Michel Archange, terreur des démons, vainqueur de Satan, venez à mon secours, dans la lutte que je dois mener chaque jour contre mes défauts, contre les mauvaises influences qui m'assaillent de toutes parts. Aidez-moi à vaincre les tentations et à mener le bon combat avec persévérance et confiance pour mon plus grand bien. Amen.

Me confiant en l'intercession de votre Bienheureux Archange Saint Michel, je vous supplie, Seigneur, de m'accorder la grâce (…)

 

Saint Michel Archange, de votre lumière éclairez-nous.

De vos ailes, protégez-nous.

De votre épée, défendez-nous.

 

Troisième jour

En l'honneur des Trônes


Grand défenseur du peuple chrétien Saint Michel Archange, pour remplir dignement la mission qui vous a été confiée de défendre l'Eglise, terrassez l'hérésie, exterminez les schismes et confondez l'incrédulité. Multipliez vos victoires sur les monstres infernaux qui veulent détruire notre foi. Que l'Eglise de Jésus-Christ accueille de nouveaux fidèles et s'agrège des royaumes entiers afin qu'elle puisse peupler le ciel d'âmes élues, pour la plus grande gloire du divin Rédempteur, à qui vous-même devez vos triomphes, vos mérites et votre éternelle félicité. Saint Michel Archange, fidèle serviteur de Dieu, humble et fidèle à votre Créateur, vous vous êtes levé et vous avez combattu contre Lucifer, le rebelle, l'orgueilleux. Soyez mon soutien ma force dans la lutte contre le mal. Apprenez-moi à louer, à aimer, à servir le Seigneur notre Dieu, dans l'humilité, la confiance, la fidélité et l'amour. Amen.

Me confiant en l'intercession de votre Bienheureux Archange Saint Michel, je vous supplie, Seigneur, de m'accorder la grâce (…)

 

Saint Michel Archange, de votre lumière éclairez-nous.

De vos ailes, protégez-nous.

De votre épée, défendez-nous.

 

Quatrième jour

En l'honneur des Dominations


O vous, qui êtes le Prince et le Porte-Etendard des bons Anges, assistez-moi toujours dans votre bonté et sauvez-moi. Des légions de l'ange des ténèbres préservez-moi, afin que, sous votre conduite, je partage la lumière des bons Anges. Devant le trône du Juge Suprême, soyez mon défenseur, plaidez ma cause et conjurez la colère du juste vengeur. Que, par vous, à mes travaux, à mon repos, à mes jours et à mes nuits soit donnée la prospérité ; que ma pensée soit toujours prête pour les œuvres de Dieu. Saint Michel Archange, Ange de la paix, dans le combat du ciel, vous avez rassemblé les anges fidèles pour vaincre Satan et pour louer Dieu dans l'allégresse, dans la joie et la paix ; je vous prie spécialement d'intercéder pour faire régner la paix dans les cœurs, les familles, l'Eglise, les nations et le monde. Que vienne le Règne de paix et d'amour du Christ notre Sauveur. Amen.

Me confiant en l'intercession de votre Bienheureux Archange Saint Michel, je vous supplie, Seigneur, de m'accorder la grâce (…)

 

Saint Michel Archange, de votre lumière éclairez-nous.

De vos ailes, protégez-nous.

De votre épée, défendez-nous.

 

Cinquième jour

En l'honneur des Puissances


Saint Michel Archange, c’est vous que la sainte Eglise vénère comme son gardien et son protecteur. C’est aussi à vous que le Seigneur a confié la mission d'introduire dans la céleste félicité, les âmes rachetées. Priez donc le Dieu de Paix, d'écraser Satan sous nos pieds afin qu'il ne puisse plus retenir les hommes dans ses chaînes et nuire à l'Eglise. Présentez au Très-Haut nos prières, afin que, sans tarder, le Seigneur nous fasse miséricorde. Vous-même, saisissez le dragon, l'antique serpent, qui est le diable et Satan, et jetez-le enchaîné dans l'abîme, pour qu'il ne séduise plus les nations. Saint Michel Archange, bienfaiteur des peuples qui vous honorent, soyez toujours à mes côtés. Apprenez-moi à vivre en communion incessante de cœur et d'esprit avec le Seigneur, en paix avec mes frères. Présentez à Dieu mes humbles prières et supplications. Priez avec moi, priez pour moi, soutenez-moi. Amen.

Me confiant en l'intercession de votre Bienheureux Archange Saint Michel, je vous supplie, Seigneur, de m'accorder la grâce (…)

 

Saint Michel Archange, de votre lumière éclairez-nous.

De vos ailes, protégez-nous.

De votre épée, défendez-nous.


Sixième jour

En l'honneur des Vertus

 

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, afin que nous ne périssions pas au jour du redoutable jugement. Prince très glorieux, souvenez-vous de nous, et priez le Fils de Dieu pour nous, partout et toujours. Quand vous combattiez le dragon, on entendit du ciel la voix de ceux qui disaient : « Salut, honneur et gloire au Dieu Tout-Puissant ! » La mer se souleva, la terre trembla, quand vous êtes descendu du ciel. Venez au secours du peuple de Dieu. Saint Michel Archange, notre soutien dans la lutte contre le mal, voyez le combat acharné et continuel que les forces du mal livrent contre les enfants de Dieu. Je vous en supplie, intercédez pour nous, soutenez ceux qui sont méprisés, rejetés, persécutés, pour qu'ils puissent rester fidèles au Seigneur. Obtenez-leur, obtenez-nous le courage, la confiance, la persévérance. Amen.

Me confiant en l'intercession de votre Bienheureux Archange Saint Michel, je vous supplie, Seigneur, de m'accorder la grâce (…)

 

Saint Michel Archange, de votre lumière éclairez-nous.

De vos ailes, protégez-nous.

De votre épée, défendez-nous.

 

Septième jour

En l'honneur des Principautés

 

O Saint Michel, Prince trois fois saint de la Milice sacrée, Dieu vous a chargé d'organiser et de conduire les phalanges angéliques, très dignes de tout culte, de toute louange et de tout éloge. Eclairez mes sens intérieurs, fortifiez mon pauvre cœur agité par les tempêtes de cette vie ; élevez vers les hauteurs de la céleste sagesse mon esprit, incliné vers les choses de la terre ; affermissez mes pas sur le sentier qui conduit aux Cieux ; guérissez les plaies de mon âme ; faites disparaître la trace de toutes les souffrances qu'engendrent en moi misères et malheurs. Saint Michel Archange, gardien et patron de la Sainte Eglise, voyez aujourd'hui l'Eglise du Christ, parfois contestée, critiquée par les forces du mal. Saint Michel, soutenez Sa Sainteté "le Pape" et tous les fidèles en communion avec lui. Eclairez ceux qui doutent et qui chancellent. Soyez aujourd'hui et toujours le défenseur et le protecteur de la Sainte Eglise du Christ. Amen.

Me confiant en l'intercession de votre Bienheureux Archange Saint Michel, je vous supplie, Seigneur, de m'accorder la grâce (…)

 

Saint Michel Archange, de votre lumière éclairez-nous.

De vos ailes, protégez-nous.

De votre épée, défendez-nous.

 

Huitième jour

En l'honneur des Archanges

 

Archange Saint Michel, qui avez pour mission de recueillir nos prières, de diriger nos combats et de peser nos âmes, je rends hommage à votre beauté. Elle est si semblable à celle de Dieu, qu'après son Verbe éternel aucun autre Esprit céleste ne vous est comparable. Votre volonté, harmonieusement est unie à celle du Cœur immaculé de Marie, pour le bien de l'homme. Défendez-moi contre les ennemis de mon âme et de mon corps. Rendez-moi sensible le réconfort de votre assistance invisible et les effets de votre vigilante tendresse. Saint Michel Archange, dont la prière conduit au bien, voyez notre prière bien humaine et compréhensible quand un être cher est enlevé à notre affection. Vous êtes notre intercesseur auprès de Dieu, priez intensément pour le repos de l'âme de nos chers défunts et pour la consolation de ceux qui les pleurent. Que Dieu de Miséricorde les accueille dans le bonheur de la vie éternelle. Amen.

Me confiant en l'intercession de votre Bienheureux Archange Saint Michel, je vous supplie, Seigneur, de m'accorder la grâce (…)

 

Saint Michel Archange, de votre lumière éclairez-nous.

De vos ailes, protégez-nous.

De votre épée, défendez-nous.

 

Neuvième jour

En l'honneur des Anges

 

Glorieux Archange Saint Michel, vous êtes le grand zélateur de la gloire de Dieu et protecteur de l'Eglise universelle. Le Tout-Puissant vous a confié la mission de recevoir les âmes à la sortie du corps, pour les présenter au très juste Juge. Daignez me secourir dans mon dernier combat. Accompagné de mon bon Ange gardien, venez à mon aide, et chassez loin de moi tous les esprits infernaux. Ne permettez pas qu'ils m'épouvantent alors. Fortifiez-moi dans la Foi, l'Espérance et la Charité, afin que mon âme portée par vous à son juge, soit introduite aussitôt au lieu du repos, pour y régner éternellement avec son Rédempteur. Amen.

Saint Michel Archange, vous introduisez les âmes dans la lumière éternelle. A chaque seconde, des âmes quittent cette terre d'exil, soyez auprès des agonisants qui livrent le dernier combat contre le prince du mensonge et du mal, qui voudrait les entraîner dans l'abîme. Avec la Vierge Marie, soyez auprès de nous pour nous assister à l'heure du grand passage vers l'éternité. Présentez notre âme au Dieu de Miséricorde et d'Amour. Amen.

Me confiant en l'intercession de votre Bienheureux Archange Saint Michel, je vous supplie, Seigneur, de m'accorder la grâce (…)

 

Saint Michel Archange, de votre lumière éclairez-nous.

De vos ailes, protégez-nous.

De votre épée, défendez-nous.

 

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Litanies à saint Michel, Prince de la Milice céleste

 

Seigneur, ayez pitié de nous

Jésus-Christ, ayez pitié de nous

Seigneur, ayez pitié de nous


Jésus-Christ, écoutez-nous

Jésus-Christ, exaucez-nous


Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous


Sainte-Marie, Mère de Dieu, priez pour nous

Sainte-Marie, Reine des Cieux, priez pour nous

Sainte-Marie, Reine des Anges, priez pour nous


Saint-Michel Archange, priez pour nous

Saint-Gabriel Archange, priez pour nous

Saint-Raphaël Archange, priez pour nous

Esprits bienheureux des neuf chœurs des Anges, priez pour nous

Saint-Michel, héraut du Christ-Roi et de la Reine du Monde, priez pour nous

Saint-Michel, miroir d'humilité, priez pour nous

Saint-Michel, terreur des démons, priez pour nous

Saint-Michel, protecteur et défenseur du saint sacrifice de la Messe, priez pour nous

Saint-Michel, rempli de la Sagesse divine, priez pour nous

Saint-Michel, parfait adorateur du Verbe divin, priez pour nous

Saint-Michel, couronné d'honneur et de gloire, priez pour nous

Saint-Michel, très puissant prince des armées célestes, priez pour nous

Saint-Michel, porte-étendard de la Sainte Trinité, priez pour nous

Saint-Michel, gardien du Paradis, priez pour nous

Saint-Michel, guide et consolateur du peuple d'Israël, priez pour nous

Saint-Michel, splendeur et forteresse de l'Église militante, priez pour nous

Saint-Michel, lumière des anges, priez pour nous

Saint-Michel, force de ceux qui combattent sous l'étendard de la Croix, priez pour nous

Saint-Michel, lien de la charité fraternelle, priez pour nous

Saint-Michel, lumière et confiance des âmes au dernier terme de leur vie, priez pour nous

Saint-Michel, secours très assuré, priez pour nous

Saint-Michel, notre aide dans toutes nos adversités, priez pour nous

Saint-Michel, héraut de la sentence éternelle, priez pour nous

Saint-Michel, consolateur des âmes retenues au Purgatoire, priez pour nous

Saint-Michel, que le Seigneur a chargé de recevoir les âmes après la mort, priez pour nous

Saint-Michel, notre prince, priez pour nous

Saint-Michel, notre avocat, priez pour nous


V/. Priez pour nous, ô glorieux Saint-Michel, prince de l'Eglise de Jésus-Christ.

R/. Afin que nous puissions être dignes de ses promesses.

 

Prions

 

Seigneur Jésus-Christ, sanctifiez-nous par une bénédiction toujours nouvelle et accordez-nous, par l'intercession de Saint-Michel Archange, cette sagesse qui nous enseigne à amasser des trésors dans le Ciel et à échanger les biens du temps contre ceux de l'éternité. Vous qui vivez et régnez, avec le Père, dans l'unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen !

 

Neuvaine proposée par l'Etoile Notre Dame et disponible en CD auprès de leur boutique

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9 septembre 2016

Neuvaine à l'école de saint Dominique avec ses neuf manières de prier

Neuvaine à l'école de saint Dominique

Avec ses neuf manières de prier

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Introduction

 

En cette année du Jubilé de l’Ordre de Saint Dominique, nous vous proposons de le regarder prier. Le bienheureux Jourdain de Saxe disait de lui : « Il était comme l’olivier fécond et comme le cyprès qui s’élèvent vers les hauteurs. Il consumait ses jours et ses nuits se dédiant inlassablement à l’oraison ». Notre Père saint Dominique n’a pas laissé d’écrit, mais bien des frères l’ont vu prier et ont laissé de beaux souvenirs, dont un manuscrit d’un auteur inconnu, 1260-1288, écrit en catalan : Les neuf manières de prier de saint Dominique. C’est à partir d’extraits de cet opuscule, illustré avec de belles miniatures, que nous vivrons cette neuvaine. Il ne s’agit pas tant d’imiter tel quel saint Dominique dans ses gestes, mais de s’inspirer de l’esprit qui l’animait, pour stimuler notre ferveur et notre propre manière de prier. À la suite de chacune des manières de prier, une courte prière est formulée, pour alimenter notre prière personnelle.

01

Premier jour

Inclination

(la prière des inclinations)

 

La première manière était la suivante. Humblement prosterné devant l’autel, comme si Jésus-Christ, représenté par cet autel, lui était réellement et personnellement présent, et non pas seulement dans son symbole, il disait : « Mon Dieu, vous avez toujours eu pour agréable la prière des hommes humbles et doux » (Judith, IX, 16) (…) Après avoir prié de la sorte, le saint père se relevait, inclinait la tête, et considérant avec humilité son chef Jésus-Christ (…) il appliquait tout son être à lui manifester sa vénération. Il enseignait aux frères à faire de même quand ils passaient devant le crucifix, signe de l’humiliation de Jésus-Christ; (…) Cette sorte d’humilité, il la demandait aussi en l’honneur de la Sainte Trinité, lorsqu’on chantait le verset : « Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto ». Cette manière d’incliner profondément la tête, comme le montre la figure, était le point de départ de ses dévotions.

Avec Dominique qui se prosternait humblement devant le Crucifié, nous t’implorons, Seigneur : que Jésus crucifié, vainqueur du mal et de la mort, demeure toujours notre seule richesse.

02

Deuxième jour

Prostration

(La prière des prostrations)

 

Souvent aussi le bienheureux Dominique priait entièrement étendu la face contre terre. Il entretenait alors dans son cœur de vrais sentiments de [regret de ses fautes]. Il se rappelait les enseignements des divines Écritures, prononçant quelquefois, à voix assez haute pour être entendue, cette parole du saint Évangile : « Ô Dieu, ayez pitié de moi qui suis un pécheur » (Luc, XVIII, 13). Pieusement et avec une crainte respectueuse, il redisait ce verset de David : « C’est bien moi qui ai péché et accompli l’iniquité » (Ps L, 5) Alors il pleurait et poussait de grands gémissements. (…) Il exhortait aussi les plus jeunes en ces termes : « Si vous ne pouvez pleurer vos péchés parce que vous n’en avez pas, pensez au grand nombre de pécheurs qui peuvent être préparés à la miséricorde et à la charité. Pour eux les prophètes et les apôtres ont adressé au ciel leurs gémissements; pour eux aussi Jésus, qui les pénétrait de son regard, pleura douloureusement. »

Avec Dominique étendu à terre en signe de pénitence, nous t’implorons, Seigneur : pardonne à l’humanité ses égoïsmes de toutes sortes et son orgueil redoutable qui abîment sa première beauté et donne à tous la grâce de la charité qui refait toute chose nouvelle.

03

Troisième jour

Discipline

(La prière du sang)

 

Pour ce motif, comme suite naturelle de ce qui vient d’être dit (cf. 2e manière de prier, 2e jour de la neuvaine), il se relevait pour se donner la discipline avec une chaîne de fer, en disant : « Votre discipline m’a corrigé jusqu’à la fin » (Ps XVII, 36). C’est pourquoi l’ordre entier a statué que tous les frères, en mémoire de cet exemple de saint Dominique, (…) recevraient la discipline … pendant ce temps, ils réciteraient avec dévotion le Miserere ou le De Profundis. Ils feraient cette pénitence soit pour leurs propres fautes, soit pour celles des bienfaiteurs qui les font vivre de leurs aumônes. Aussi personne, si innocent qu’il puisse être, ne doit se soustraire à cet usage.

(N.B. : Si cet usage n’est plus en vigueur dans l’Ordre maintenant, l’obligation demeure cependant, et plus que jamais, de prier pour nos péchés et pour ceux du monde entier !)

Avec Dominique qui se donnait la discipline, nous t’implorons, Seigneur : veille particulièrement sur nos frères et sœurs qui œuvrent au Moyen-Orient. Aie pitié de tous ceux qui aujourd’hui et de tant de façons sont rejetés, torturés, et souviens-toi de ceux qui rejettent et torturent.

04

Quatrième jour

Génuflexions

(prière des regards)

 

Ensuite saint Dominique se rendait devant l’autel, ou bien au chapitre. Là, le regard fixé sur le crucifix, il le considérait avec une incomparable pénétration. Devant lui il faisait de nombreuses génuflexions. Parfois aussi, depuis complies jusqu’au milieu de la nuit, tantôt il se relevait, tantôt il s’agenouillait… (…) Il se formait alors dans notre père saint Dominique un grand sentiment de confiance dans la miséricorde de Dieu pour lui-même, pour tous les pécheurs, et pour la conservation des frères plus jeunes qu’il envoyait au milieu du monde prêcher l’évangile aux âmes. (…) Il restait parfois très longtemps en génuflexion, l’âme perdue dans le ravissement. Et quelquefois il semblait que dans cette sorte de regard son intelligence pénétrait le ciel, et tout aussitôt rempli d’une céleste joie, il essuyait les larmes qui coulaient de ses yeux. (…) Il était tellement habitué à fléchir les genoux que, même en voyage, dans les hôtelleries, après les fatigues de la route et jusque sur les chemins, pendant que ses compagnons dormaient ou se reposaient, il revenait à ses génuflexions comme à son art et à son ministère particuliers. Et par son exemple plus que par ses paroles, il enseignait aux frères cette manière de prier.

 

Avec Dominique qui, le regard tourné vers le ciel, se sentait attiré vers Dieu, nous t’implorons, Seigneur : regarde ceux qui cherchent une raison de vivre; que leur regard se tourne vers Jésus le chemin, la vérité et la vie.

05

Cinquième jour

Debout devant l’autel

(prière des mains)

 

Quand il était au couvent, le saint père Dominique se tenait aussi quelquefois debout devant l’autel, bien droit de tout son corps sur les pieds, sans se soutenir ou s’appuyer à quoi que ce fût, les mains étendues devant la poitrine à la façon d’un livre ouvert. Ainsi se comportait-il dans la manière de se tenir debout avec grand respect et dévotion, comme s’il eût fait sa lecture en la présence visible de Dieu. Alors plongé en oraison, on le voyait méditer la parole de Dieu, et comme se la redire à lui-même avec suavité. (…) Tantôt il joignait les mains et les tenait fortement unies devant ses yeux en se ramassant sur lui-même; tantôt il les élevait à la hauteur des épaules, comme le prêtre a coutume de le faire quand il célèbre la sainte messe. Il semblait vouloir tendre l’oreille pour mieux écouter quelque parole qui lui aurait été dite de l’autel. (…) Témoins de cet exemple, les frères étaient très impressionnés en présence de leur père et de leur maître; et, devenus plus fervents, ils se trouvaient merveilleusement entraînés à une prière admirable de piété et de constance.

Avec Dominique qui se tenait près de l’autel, les mains ouvertes comme un livre devant sa poitrine, nous t’implorons, Seigneur : que ta Parole aide les chrétiens à garder leur cœur ouvert pour aimer et servir comme ton Fils au soir de la Cène.

06

Sixième jour

Bras étendus

(prière de violence)

 

On a vu aussi d’autres fois le saint père Dominique prier les mains ouvertes, les bras fortement tendus en forme de croix, et debout, le corps bien droit autant qu’il le pouvait. C’est ainsi qu’il pria quand, sur sa prière, Dieu ressuscita le jeune Napoléon, dans la sacristie du couvent de Saint-Sixte, à Rome. (…) Le saint homme Dominique n’avait recours à cette manière de prier que dans les circonstances où, sous l’inspiration de Dieu, il savait que quelque chose de grand et de merveilleux allait se produire par la vertu de sa prière. S’il ne défendait pas aux frères de prier ainsi, il ne les y exhortait pas davantage. (…) Il prononçait avec lenteur, gravité et mûre réflexion les paroles du psautier qui font mention de ce genre de prière. (…) Ainsi tout homme pieux pouvait admirer à la fois et la dévotion et la science de notre père quand il priait de la sorte, soit qu’il voulût comme exercer sur Dieu une grande violence, par la vertu de son oraison ; soit plutôt que, sous l’effet d’une inspiration intérieure, il eût le sentiment que Dieu le poussait à demander quelque grâce singulière pour lui ou pour le prochain. Il puisait alors sa force dans la doctrine de David, dans le feu d’Élie, dans la charité du Christ, dans une dévotion toute divine.

Avec Dominique qui priait les bras en croix, nous t’implorons, Seigneur : donne-nous, à l’exemple de ton Fils Jésus, de porter notre croix avec amour afin de le suivre en vérité.

07

Septième jour

Tendu comme une flèche

(prière d’imploration)

 

On le voyait souvent aussi se dresser de toute sa taille vers le ciel, à la manière d’une flèche qu’un arc bien tendu aurait lancée droit dans l’azur. Il élevait au-dessus de la tête les mains fortement tendues, jointes l’une contre l’autre, ou légèrement ouvertes comme pour recevoir quelque chose du ciel. On croit qu’il était alors l’objet d’un accroissement de grâce et que, ravi à lui-même, il obtenait de Dieu, pour l’ordre dont il avait jeté les fondements, les dons du Saint-Esprit; pour lui-même et pour les frères, un peu de la suavité délectable qui se trouve dans les actes des béatitudes et qui fait qu’on s’estime heureux dans les rigueurs de la pauvreté, l’amertume de la douleur, la violence de la persécution, la faim et la soif de la justice, les étreintes de la miséricorde, et qu’on se maintient dans une joyeuse ferveur, pour l’observance des préceptes et la pratique des conseils évangéliques. Dans ces moments, le saint père semblait entrer comme à la dérobée dans le Saint des Saints, et jusqu’au troisième ciel. (…) Par sa parole et son saint exemple, il ne cessait d’enseigner les frères à prier de même…

Avec Dominique qui priait le corps tendu vers toi comme une flèche, nous t’implorons, Seigneur : qu’en vrais fils et filles de saint Dominique nous vivions plus intensément de la joie de l’Évangile au cœur de l’Église et du monde.

08

Huitième jour

Étudiant la Parole de Dieu

(prière d’intimité)

 

Notre père saint Dominique avait encore une autre manière de prier, toute pleine de beauté, de dévotion et de charme. Il s’y livrait après les heures canoniales et après l’action de grâces commune qui suit les repas. Ce bon père, admirable de sobriété et débordant de l’esprit de dévotion, qu’il avait puisé dans les divines paroles qui se chantaient au chœur ou au réfectoire, se mettait bien vite dans un endroit solitaire, en cellule ou ailleurs, pour lire et prier, recueilli en lui-même et fixé en Dieu. Paisiblement il s’asseyait, et après avoir fait le signe de la croix, il lisait dans quelque livre ouvert devant lui : son âme éprouvait alors une douce émotion, comme s’il eût entendu le Seigneur lui-même lui adresser la parole… (…) il paraissait tantôt ne pouvoir contenir ses paroles et sa pensée, tantôt écouter paisiblement, discuter et lutter. On le voyait rire et pleurer tour à tour, regarder fixement et baisser les yeux, puis se parler bas et se frapper la poitrine. (…) Et tandis qu’il lisait ainsi dans la solitude, il vénérait son livre; et, s’inclinant vers lui, le baisait avec amour, surtout quand c’était le livre des Évangiles, et qu’il lisait les paroles que Jésus-Christ avait daigné prononcer de sa bouche.

Avec Dominique qui s’assoyait pour lire et prier, nous t’implorons, Seigneur : qu’au rythme des liturgies, les consacrés du monde entier accueillent de façon renouvelée ta Parole vivifiante et se laissent convertir par elle afin que le monde croie.

09

Neuvième jour

En voyage

(prière en chemin)

 

Il gardait ces pratiques de dévotion quand il voyageait d’un pays à un autre, surtout s’il se trouvait en quelque région solitaire. Toute sa joie était de se livrer à ses méditations, de retrouver sa contemplation. Tout en cheminant il disait parfois à son compagnon : « Il est écrit dans le prophète Osée : ‘Je conduirai mon épouse au désert et lui parlerai au cœur’ (Os. II, 14). Aussi bien s’écartait-il de son compagnon, le devançant ou mieux le suivant à distance. Ainsi il cheminait seul et priait; et le feu de sa charité puisait dans sa méditation un surcroît d’ardeur. (…) il se munissait souvent du signe de la croix.

Avec Dominique qui priait sans cesse en chemin, nous t’implorons, Seigneur : qu’à son exemple, nous parlions de Dieu ou avec Dieu et ayons l’audace d’annoncer par toute notre vie l’Évangile de la miséricorde.

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Prière du Jubilé

 

Dieu de Miséricorde, dans ta sagesse éternelle, tu as appelé ton serviteur Dominique à se mettre en route dans la foi, comme pèlerin itinérant et prédicateur de la grâce. En commémorant ce Jubilé, nous te demandons d’insuffler de nouveau en nous l’Esprit du Christ Ressuscité, pour que nous puissions proclamer fidèlement et joyeusement l’Évangile de la paix, par ce même Jésus Christ notre Seigneur. Amen.

 

D'après un texte extrait du site http://op-dma.com

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22 juin 2016

Neuvaine au Précieux Sang

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Neuvaine au Précieux Sang

Du 23 juin au 1er juillet

 

Introduction

 

Tout le mois de juillet est dédié au Précieux Sang. Le jour du Vendredi Saint, la terre et les cieux contemplèrent tous les crimes noyés dans le fleuve de salut dont les digues éternelles s'étaient enfin rompues, sous l'effort combiné de la violence des hommes et de l'amour du divin Cœur. La fête du Très Saint-Sacrement (60 jours après Pâques) ou Solennité du Corps et du Sang du Christ, nous a vus prosternés devant les autels où se perpétue l'immolation du Calvaire, et l'effusion du Sang précieux devenu le breuvage des humbles. Puis, Jean-Baptiste (24 juin) a montré l'Agneau, Pierre (29 juin) affermi son trône, Paul (29 juin) préparé l'Epouse. L'alliance étant donc maintenant assurée, tous trois rentrent dans l'ombre ; et seule, sur les sommets où ils l'ont établie, l'Epouse (l’Eglise) apparaît, tenant en mains la coupe sacrée du festin des noces. Tel est le secret de la fête du Précieux Sang.

L'Eglise a révélé aux fils de la nouvelle Alliance le prix du Sang dont ils furent rachetés, sa vertu nourrissante et les honneurs de l'adoration qu'il mérite. L'Histoire de l'Eglise, c'est l'histoire du Précieux Sang de Jésus Christ. « C'est par Lui, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons été rachetés; c'est par Son propre Sang que le Christ est entré une fois pour toutes dans le Saint des Saints, après avoir acquis une rédemption éternelle », déclare saint Paul, le premier docteur du Précieux Sang. Aussi est-ce à bon droit que la liturgie sacrée célèbre le Précieux Sang durant tout le cours de l'année. Par le sacrifice des autels, Notre Seigneur Jésus-Christ ne cesse de répandre Sa vertu purificatrice sur le monde, criant non vengeance, mais miséricorde. Il étouffe la voix des crimes des pécheurs et change les foudres vengeresses en pluie de grâces. Incomparable Victime préparée par l'Eternel, l'Enfant-Dieu commence Sa mission de Rédempteur au jour de la Circoncision. Au jardin des oliviers, la terre est arrosée de la sueur de Son sang adorable. Au prétoire, ce ne sont plus des gouttes, mais des ruisseaux de sang qui coulent de tout Son corps, sous les coups redoublés de la flagellation. Sa tête n'est pas épargnée, les épines qui y sont enfoncées l'inondent et l'empourprent de Son Sang. Dans les sentiers du Calvaire, tous les pas du Rédempteur sont marqués par des traces de sang. Ce Précieux Sang jaillit encore avec effusion au moment où les soldats Lui arrachent violemment Ses habits collés à Ses plaies. Lorsque Ses pieds et Ses mains sont percés par de gros clous qui fixent Son Saint Corps à la croix, quatre fleuves de sang fécondent la terre desséchée et maudite par le péché. Avec le coup de lance, une nouvelle plaie s'ouvre encore et laisse sortir la dernière goutte de sang des veines de notre très doux Sauveur.

Rachetés à un si haut prix, ne nous rendons plus esclaves des créatures, n'effaçons pas les marques d'une si glorieuse servitude. Puisqu'Il a racheté notre vie si chèrement, consacrons-la toute entière au service de ce Dieu d'amour et ne rompons pas un marché qui nous est si avantageux. Lorsque le prêtre offre ce Précieux Sang sur l'autel, entourons-le de nos plus respectueux hommages. Chaque jour, à chaque messe, le prêtre prononce ces paroles de la consécration du calice : « Ceci est le calice de Mon Sang qui sera versé pour vous et pour beaucoup en rémission des péchés ». Par ces paroles, le prêtre rappelle la valeur expiatoire du Sang de Jésus et il suggère la triste réalité du refus de la grâce du très précieux Sang de Notre Seigneur. En effet, le Sang de Jésus a une valeur universelle pour effacer les péchés de tous les hommes de tous les temps : c'est le rachat de tous les hommes par le Sang de Jésus. En droit, Notre Seigneur a payé la dette qui découle des péchés de tous les hommes et c'est dans ce sens que nous pouvons affirmer qu'Il a versé son Sang pour tous les hommes. Mais ce rachat doit être ensuite accepté par chaque homme en particulier, et c'est toute la doctrine de l'application à chaque âme de la valeur expiatoire universelle du Sang de Jésus. Cette application nécessite une adhésion volontaire pour recevoir toute l'efficacité du très précieux Sang. Saint Augustin le résume de façon admirable en disant:  « Dieu qui t'a racheté sans toi, ne te sauvera pas sans toi ».

Le rachat par le Sang du Christ est universel et indépendant de notre volonté tandis que le salut par ce même Sang n'est pas universel et il dépend de notre bonne volonté. En effet, il y a eu des hommes, il y a des hommes et il y aura encore des hommes qui ne veulent pas du salut offert par le Sang de Notre Seigneur. Rachetés par le Sang du Christ, ils refusent d'être aussi sauvés par ce Sang. Et c'est pourquoi dans les paroles de la consécration du calice, le prêtre ne dit pas que le Sang du Christ est versé pour tous, mais seulement pour beaucoup. L'application de la vertu universelle du Sang de Jésus à chaque âme se fait tout spécialement par la fréquentation des sacrements et en particulier par la réception du baptême et de la pénitence. Celui qui refuse le Sacrement de Baptême refuse que la vertu du très Précieux Sang lui soit appliquée : racheté par le Sang du Christ, il ne pourra pas être sauvé contre son gré par le Sang du Christ. Le Sang du Christ doit couler sur chaque âme afin qu'elle soit sauvée.

Le Sacrement de Réconciliation a été institué pour ôter le principal obstacle au salut : le péché mortel. Or c'est le Sang de Jésus qui efface le péché. Donc celui qui refuse le Sang de Jésus ne pourra pas être délivré du péché mortel ; il ne pourra pas être sauvé. Et c'est pourquoi, le Sacrement de Réconciliation est appelé la seconde planche de salut, la première étant le Sacrement de Baptême. Chaque fois qu'une âme reçoit l'absolution sacramentelle, elle se plonge dans le Sang de Jésus. Aimons donc le Saint Sacrifice de la Messe qui met à notre disposition le Sang de Jésus, sans lequel il n'y a de salut pour personne ! Et à chacune de nos confessions, pensons à ce Sang qui nous purifie de nos péchés et nous délivre du Mal. Amen !

Cette Neuvaine au Précieux Sang est puissante ! Que le Sang Précieux de Jésus-Christ nous garde et nous protège tous, aujourd’hui et à jamais ! Amen !

 

Prières pour chaque jour de la neuvaine

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Début des prières de chaque jour

 

Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, amen ! Appel à l’Esprit-Saint, invocation ou chant à l’Esprit-Saint. Credo, Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Actions de grâces et Louanges avec cette prière : O Sang Très Précieux de Notre Seigneur Jésus-Christ, source de la vie éternelle, prix et rançon de l’univers, bain sacré de nos âmes, qui défendez sans cesse la cause des hommes près du Trône de la Suprême Miséricorde, je vous adore profondément.

Prière donnée par Jésus à Maria Valtorta : Très Saint Sang qui jaillit pour nous des veines du Dieu fait homme, descends sur le monde, comme une rosée rédemptrice sur la Terre contaminée et sur les âmes que le péché rend semblables à des lépreux. Voilà : je t’accueille, Sang de mon Jésus, et je te répands sur l’Eglise, sur le monde, sur les pécheurs, sur le purgatoire. Aide, réconforte, purifie, allume, pénètre et féconde, O ! Très divin Suc de Vie. Et que pour le petit nombre de ceux qui t’aiment, pour le nombre infini de ceux qui meurent sans toi, accélère et répands sur tous cette très divine pluie afin qu’on vienne à toi confiant en la vie, que par toi on soit pardonné dans la mort, qu’avec toi on entre dans la gloire de ton royaume. Ainsi soit-il.

 

Fin des prières quotidiennes

 

Chapelet du Précieux Sang

 

Le Chapelet du Précieux Sang est composé de 33 grains, en mémoire des 33 années de la vie terrestre de Jésus. La prière du Notre Père est ainsi récitée 33 fois en cet honneur. Durant ce chapelet on médite sur les 7 circonstances principales où par amour pour nous et pour notre salut, le Seigneur Jésus-Christ donna son sang. Les sept mystères médités sont dans l’ordre : 1. La circoncision, 2. L'agonie à Gethsémani, 3. La flagellation, 4. Le couronnement d'épines, 5. La montée au Calvaire, 6. Le crucifiement, 7. Le coup de lance.

Voici comment réciter ce chapelet:

On commence par les 6 groupes de 5 grains. Chaque groupe permet de méditer sur un des six premiers mystères :

On énonce le mystère que l’on médite, puis on récite 5 Notre Père sur les 5 grains, suivis de l’invocation : « O Dieu, viens à mon aide. O Seigneur, viens vite à notre secours! »

On récite ensuite un Gloire au Père suivi de la prière suivante : « Nous vous supplions, Seigneur, aidez Vos servants que Vous avez rachetés par Votre Précieux Sang »

Ensuite, après les 6 groupes, on médite le septième et dernier mystère sur le groupe de 3 grains.

On énonce le mystère que l’on médite, puis on récite 3 Notre Père sur les 3 grains, suivit de l’invocation : « O Dieu, viens à mon aide. O Seigneur, viens vite à notre secours! »

On récite ensuite un Gloire au Père suivi de la prière suivante :

« Nous vous supplions, Seigneur, aidez Vos servants que Vous avez rachetés par Votre Précieux Sang »

On conclut le chapelet par la prière suivante : « Père Eternel, je Vous offre le plus Précieux Sang de Jésus-Christ en réparation de mes péchés, pour les besoins de la sainte Eglise et pour le soulagement des âmes du purgatoire »

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Premier jour de la neuvaine

 

Début des prières quotidiennes

 

Abraham, le Père des croyants fait une révélation prophétique à son fils : « Dieu se pourvoira lui-même de l’Agneau pour l’holocauste » (Gn 22, 6-14 ). Abraham prophétisait déjà le sacrifice de Jésus, qui est l’Agneau pour l’holocauste véritable. Le sacrifice d’Isaac préfigure celui de Jésus-Christ, qui sont tous les deux, fils bien-aimés de leur père, fils de l’Ancienne Alliance avec les Juifs et de la Nouvelle Alliance avec l’humanité. Les deux fils seront tous deux chargés du bois de l’holocauste et conduits sur une montagne.

Extrait du Chapelet du Très Précieux Sang : Prions en l’honneur de la première effusion du Sang de Jésus : La Circoncision : Père Eternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je t'offre les premières plaies, les premières douleurs et la première effusion de sang versé par Jésus pour expier les péchés de l'homme, de la jeunesse, les miens, et pour le renoncement aux premiers péchés mortels, surtout dans ma parenté.Amen !

 

Fin des prières de chaque jour de la neuvaine.

 

Deuxième jour de la neuvaine

 

Début des prières de chaque jour.

 

Les lectures : (Exode 12, 1-14 et 21-27), relatent les consignes que donne le Seigneur à son serviteur Moïse pour l’immolation de l’agneau de la Pâque des Juifs. « Ce sera un agneau mâle, sans défaut et sans tâche…immolé entre deux soirs…on la mangera avec des pains sans levain et des feuilles amères…le sang vous servira de signe…vous prendrez un bouquet d’hysope…vous conserverez le souvenir de ce jour et vous le célébrerez pour une fête en l’honneur de l’Eternel, comme une loi perpétuelle pour vos descendants. » Jésus est l’Agneau pascal, sans défaut et sans tâche, car sans péché…c’est l’Agneau immolé à quelques heures du Sabbat des juifs qui était tout proche (entre deux soirs)… La communion (l’Hostie) est du pain sans levain, et les feuilles amères rappellent l’acidité du vinaigre donné à Jésus sur une branche d’hysope…Il y a aussi la même consigne donnée par le Seigneur à ces disciples comme celle donnée à Moïse : « Ceci est le Sang de l’Alliance nouvelle et éternelle, vous ferez cela en mémoire de Moi » (Jn 6, 47-58).

Prions en l’honneur de la deuxième effusion du Sang de Jésus : L’Agonie au jardin de Gethsémani : Père Eternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je t'offre les douleurs horribles du Cœur de Jésus au jardin des Oliviers, et chaque goutte de sa sueur de sang pour expier tous les péchés de cœur, les miens, pour le renoncement à de tels péchés et pour l'accroissement de l'amour de Dieu et du prochain.

 

Fin des prières de chaque jour de la neuvaine.

 

Troisième jour de la neuvaine

 

Début des prières de chaque jour.

 

Moïse (Exode 24, 1-11) dresse « l’autel et immole les taureaux en sacrifice d’action de grâces, fait la lecture du Livre de l’Alliance, et présente le sang comme celui de l’alliance avec l’Eternel ». Cette scène préfigure l’Eucharistie qui signifie « action de grâces » où se déroulent à la fois la Liturgie de la Parole et l’Eucharistie, et où Jésus présente son Sang comme celui de l’Alliance nouvelle et éternelle.

Prions en l’honneur de la troisième effusion du Sang de Jésus : La Flagellation : Père Eternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je t'offre les milliers de plaies, les douleurs cruelles et le précieux Sang de Jésus lors de sa flagellation, pour tous les péchés de la chair, les miens, pour le renoncement à de tels péchés et pour la conservation de l'innocence, surtout dans ma parenté. Amen !

 

Fin des prières de chaque jour de la neuvaine.

 

Quatrième jour de la neuvaine

 

Début des prières de chaque jour.

 

Jésus parle de son Corps et de son Sang (Jn 6, 47-58), sources de salut éternel. Aux Juifs, en Egypte, le sang a servi de signe sur les maisons pour leur salut, devant le passage de l’ange destructeur envoyé par l’Eternel pour frapper. Jésus, quant à lui, est « le signe qu’il donne pour cette génération qui lui demandait un signe, comme Jonas a été un signe de conversion pour les habitants de Ninive ». (Lc 11, 29-32). Comme Jonas, également, demeuré pendant trois jours dans le ventre de la baleine, le Christ englouti dans le ventre de la terre, après avoir versé son Sang, demeure pour nous un signe de conversion et de salut.

Prions en l’honneur de la quatrième effusion du Sang de Jésus : Le Couronnement d’épines : Père Eternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je t'offre les plaies, les douleurs et le précieux Sang de la tête sainte de Jésus lors de son couronnement d'épines, pour expier tous les péchés d'esprit de l'homme, les miens, pour le renoncement à de tels péchés et pour l'extension du règne du Christ sur la terre.

 

Fin des prières de chaque jour de la neuvaine.

 

Cinquième jour de la neuvaine

 

Début des prières de chaque jour.

 

Matthieu (26, 26-36), présente l’institution de la Sainte Cène, où Jésus inaugure l’Eucharistie : après avoir rendu grâces, il présente son Sang qui est le « Sang de l’Alliance répandu pour beaucoup, pour la rémission des péchés».

Prions en l’honneur de la cinquième effusion du Sang de Jésus : Le Portement de la Croix : Père Eternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je t'offre les douleurs de Jésus sur le chemin de Croix, surtout sa sainte plaie de l'épaule, le Précieux Sang pour alléger le poids de la Croix, mes murmures contre les saintes ordonnances, tous les péchés commis, pour le renoncement à de tels péchés et pour un véritable amour à la Sainte Croix. Amen !

 

Fin des prières de chaque jour de la neuvaine.

 

Sixième jour de la neuvaine

 

Début des prières de chaque jour.

 

Jean (19, 17-36) nous présente la Passion du Christ, avec Jésus qui est chargé de sa Croix. C’est l’accomplissement de la Parole proclamée depuis des millénaires par les Patriarches et les prophètes, quand Jésus dit : « Tout est accompli et il rendit l’esprit ». Cependant il restait un dernier grand acte pour que le rachat se fasse totalement, il manquait l’élément le plus important : il fallait que le Sang Précieux de l’Agneau Pascal coule. Sans le savoir, ce soldat, par son geste, a fait couler ce Sang Précieux sur notre terre maudite après le péché d’Adam, assurant ainsi notre salut véritable. « Il sortit alors du sang et de l’eau. Ces choses sont arrivées afin que l’Ecriture fût accomplie ».

Prions en l’honneur de la sixième effusion du Sang de Jésus : le Crucifiement : Père Eternel, par les mains immaculées de Marie et le Divin Cœur de Jésus, je t'offre ton Divin Fils, cloué et élevé sur la Croix, ses plaies aux mains et aux pieds et tout Son Précieux Sang versé pour nous, son extrême pauvreté, son obéissance parfaite, toutes les affres de son Corps et de son Ame, sa précieuse mort et son mémorial non sanglant dans toutes les Saintes Messes de la terre ; pour expier toutes les atteintes aux vœux et aux saintes institutions, en satisfaction de mes péchés et ceux du monde entier, pour les malades et les mourants, pour obtenir de saints prêtres et laïcs, aux intentions du Saint Père, pour la restauration de la famille chrétienne, pour fortifier et encourager la foi, pour notre pays, pour l'unité des peuples dans le Christ et Son Eglise, ainsi que dans tous les pays où les Chrétiens sont en minorité. Amen !

 

Fin des prières de chaque jour de la neuvaine.

 

Septième jour de la neuvaine

 

Début des prières de chaque jour.

 

Isaïe (53), prophétise sur la Passion du Christ, un Christ défiguré : « méconnaissable, portant nos souffrances… l’Eternel fait tomber sur Lui nos iniquités… semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie… qui a livré sa vie en sacrifice pour le péché, acte qui nous a apporté le salut » Dans (1 Pi 1, 17-21), l’Apôtre confirme que « nous avons été rachetés par le Sang Précieux de Jésus-Christ, agneau sans défaut et sans tâche ».

Prions en l’honneur de la septième effusion du Sang de Jésus : Le Percement du Cœur par la lance du soldat : Père Eternel, accepte, pour le besoin de la Sainte Eglise et en expiation des péchés des hommes, ces précieux dons, Eau et Sang, jaillis de la plaie du Divin Cœur de Jésus : Sang du Christ, dernier contenu de Ton Sacré Cœur, lave-moi et purifie-moi de tous mes péchés coupables... Eau du côté du Christ, lave-moi et purifie-moi de mes premiers péchés et sauve-moi, ainsi que toutes les pauvres âmes, des flammes du purgatoire. Amen !

 

Fin des prières de chaque jour de la neuvaine.

 

Huitième jour de la neuvaine

 

Début des prières de chaque jour.

 

La lecture (He 9, 1-28), rappelle toute l’historique des deux Alliances (ancienne et nouvelle) et les ordonnances liées au culte : il fallait un sacrificateur et une victime expiatoire, et le sang de cette victime (un agneau sans tâche, un agneau sans défaut). « C'est par le Sang de Jésus, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons été rachetés ; c'est par Son propre Sang que le Christ est entré une fois pour toutes dans le Saint des Saints, après avoir acquis une rédemption éternelle. Il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés, et tandis que « tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, Lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu » (He 10, 11-12).

Jésus est à la fois le sacrificateur et la victime. Il est le seul Sacrificateur saint qui peut entrer dans le Saint des Saints, car Il est Homme et Dieu, c’est lui seul qui pouvait être l’Agneau sans tâche, car aucun sang d’animal ne pouvait ôter le péché, et aucun homme (simple) ne pouvait tout autant ôter le péché ; il fallait que cet homme soit pur, sans péché… Il n’existe aucun homme sur terre sans péché (ou saint). L’unique solution ne pouvait venir que de Jésus, le seul homme saint, car il est Dieu. Et il est Homme. C’est Lui, l’unique Agneau sans tâche et sans défaut, qui pouvait enlever le péché du monde. Et par amour pour nous et par obéissance à Son Père, il se livre en sacrifice.

La Parole dit : « C'est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m'as formé un corps; Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j'ai dit : Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire, ô Dieu, ta volonté. Après avoir dit d'abord: Tu n'as voulu et tu n'as agréé ni sacrifices ni offrandes, ni holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu'on offre selon la loi), il dit ensuite: Voici, je viens pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. » (He 10, 5-9 ; Ps 40, 7-9).

O Sang très précieux, source de la vie éternelle, prix et rançon de l'univers, bain sacré de nos âmes, qui défendez sans cesse la cause des hommes près du trône de la suprême miséricorde, je vous adore profondément. Je voudrais, s'il était possible, compenser les injures et les outrages que vous recevez continuellement de la part des hommes, et surtout de la part de ceux qui osent blasphémer. Qui pourrait ne pas bénir ce Sang d'une valeur infinie, ne pas être enflammé d'amour pour Jésus qui l'a répandu ? Que serais-je devenu, si je n'avais été racheté par ce Sang Divin, que l'amour a fait sortir jusqu'à la dernière goutte des veines de mon Sauveur ? O amour immense, qui nous avez donné ce baume salutaire ! O baume inestimable, qui provenez de la source d'un amour infini ! Je vous en conjure, que tous les cœurs et toutes les langues vous louent, vous bénissent et vous rendent grâce, maintenant, toujours. Amen !

 

Fin des prières de chaque jour de la neuvaine.

 

Neuvième jour de la neuvaine

 

Début des prières de chaque jour.

 

Les lectures (Ap 5, 1-10 et Ap 7, 9-17) proclament l’Agneau Immolé, Jésus-Christ, comme le « Seul digne de prendre le Livre et d’en ouvrir les sceaux, car il a racheté les hommes par son Sang versé. Et pour cela, Dieu l’a élevé en gloire et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s'y trouve, disent : A celui qui est assis sur le trône, et à l'Agneau, soient la louange, l'honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles! » Et avec eux, établis dans cette gloire, se trouve « la foule des saints, revêtus de robes blanches… Ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le Sang de l'Agneau… Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif » ( Jn 6,54). C’est la promesse que notre Seigneur et notre Dieu fait aussi à chacun de nous. Que son Sang précieux (qui est le Sang de Dieu fait Homme) nous garde et nous protège ! Que Son Sang Précieux nous délivre du Mal ! Amen !

 

Prière de Consécration au Précieux Sang de Jésus-Christ

 

Jésus, mon Seigneur et mon Dieu, je me consacre à la toute puissance de Votre Précieux Sang. Je viens me réfugier dans Vos Saintes Plaies afin que, par Votre Passion et par Votre Croix, je vienne épouser tout de Vous et m'offrir sans retenue à Votre Sainte Volonté, afin que mes blessures se noient en Vos plaies, et que Vos souffrances, Jésus, trouvent apaisement et reconnaissance en mon cœur. Que chaque instant de mon existence et celle de mes proches soit sous la protection de Votre Sang Précieux. Que mes pas s'harmonisent à Vos pas afin que Votre Amour jaillisse de mon cœur comme il a été offert au monde du haut de la Croix. Seigneur Jésus, je Vous aime, je crois en Vous, j'ai confiance en Vous. Amen !

 

Fin des prières de chaque jour de la neuvaine.

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Prières finales

Prières au Très Précieux sang

 

Litanies du Précieux Sang de Jésus Christ

 

(Cette Litanie fut rédigée sur l'ordre du Saint-Père Jean XXIII par la Congrégation des Rites. Elle est particulièrement recommandée à l'usage de tous les fidèles).

 

Seigneur, ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus Christ, ayez pitié de nous, Jésus Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous

Jésus Christ, écoutez-nous, Jésus Christ, écoutez-nous

Jésus Christ, exaucez-nous, Jésus Christ, exaucez-nous

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous,

Sang du Christ, Verbe de Dieu fait homme, ayez pitié de nous

Sang du Christ, alliance nouvelle et éternelle, ayez pitié de nous

Sang du Christ, qui coula au Jardin des Oliviers, ayez pitié de nous

Sang du Christ, qui fut versé à la Flagellation, ayez pitié de nous

Sang du Christ, qui jaillit au Couronnement d'épines, ayez pitié de nous

Sang du Christ, qui fut versé sur la Croix, ayez pitié de nous

Sang du Christ, rançon de notre salut, ayez pitié de nous

Sang du Christ, sans lequel il n'est point de pardon, ayez pitié de nous

Sang du Christ, breuvage eucharistique, ayez pitié de nous

Sang du Christ, fleuve de Miséricorde, ayez pitié de nous

Sang du Christ, victoire sur les démons, ayez pitié de nous

Sang du Christ, force des martyrs, ayez pitié de nous

Sang du Christ, soutien des confesseurs, ayez pitié de nous

Sang du Christ, source vivifiante de pureté, ayez pitié de nous

Sang du Christ, soutien de ceux qui sont en péril, ayez pitié de nous

Sang du Christ, secours de ceux qui pleurent, ayez pitié de nous

Sang du Christ, espérance des pénitents, ayez pitié de nous

Sang du Christ, réconfort des agonisants, ayez pitié de nous

Sang du Christ, paix et joie des cœurs, ayez pitié de nous

Sang du Christ, gage de la vie future, ayez pitié de nous

Sang du Christ, délivrance des âmes du purgatoire, ayez pitié de nous

Sang du Christ, digne de toute gloire et de toute louange, ayez pitié de nous,

 

Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, exaucez-nous Seigneur

Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, délivrez-nous Seigneur

Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, ayez pitié de nous Seigneur,

 

Vous nous avez rachetés, Seigneur par Votre Précieux Sang,

Vous nous avez rendus héritiers du Royaume de Dieu.

 

Prions

 

Dieu Tout Puissant et Eternel, qui avez envoyé Votre Fils unique pour sauver le monde, et nous avez réconciliés avec Vous par l'Offrande de Son Précieux Sang, nous Vous prions de nous accorder la Grâce de vénérer dignement ce qui fut le prix de notre salut et d'être protégés, par les Mérites de ce Précieux Sang, des adversités de cette vie, afin que nous puissions jouir éternellement de Vos Bienfaits dans le Ciel. Par Jésus Christ notre Seigneur. Amen.

 

Prière au Précieux Sang

 

Recevez l’Esprit de soumission car Moi-même J’ai été soumis. Recevez l’Esprit d’humilité car Moi-même J’ai été humble. Recevez Mon Esprit et gardez-le. Le sang d’Abel a crié, mais Mon Sang que J’ai versé est plus fort que le sang d’Abel. Il parle plus fort. Il est puissant. Il brise le joug de l’ennemi. Il renverse les superbes. Et Il donne de la puissance aux humbles et aux petits. Mon Sang vous délivre de tout ce qui est mauvais. Recevez Mon Sang maintenant ! Le Sang du Christ vous ramène à Lui ; le Sang du Christ vous restaure ; le Sang du Christ vous attache au Christ ; le Sang du Christ vous donne la résurrection ; Le Sang du Christ vous apporte la grâce de vivre en Son Nom ; le Sang du Christ vous apporte la grâce de vivre au Nom de Dieu, le Père Tout-Puissant ;le Sang du Christ vous accompagne ; Le Sang du Christ vous protège ; le Sang du Christ anéantit, casse et brise vos chaînes ; le Sang du Christ déterre vos vies : Le Sang du Christ restaure vos vies.

 

Prière quotidienne au Précieux Sang

 

C'est par la voix de votre Sang, ô Seigneur Jésus que je viens vous presser, vous solliciter, vous importuner. Trop de grâces, trop de miséricordes ont jailli de vos plaies pour que je n'espère pas jusqu'à la fin en l'efficacité du Sang qui en découle ! O Jésus, par votre Sang sept fois répandu, par chacune des gouttes du prix sacré de ma rédemption, par les larmes de votre Mère Immaculée, je vous en conjure, je vous en supplie, exaucez mon instante prière (dire maintenant vos intentions de prière au Seigneur Jésus, en invoquant la puissance de son Précieux Sang…) O vous qui, aux jours de votre vie mortelle, avez consolé tant de souffrances, guéri tant  d'infirmités, relevé tant de courages, ayez pitié de moi ! O Jésus, hâtez le moment où vous changerez mes pleurs en allégresse, mes gémissements en actions de grâce. O Marie, Source du Sang divin, je vous en conjure, ne laissez pas perdre cette occasion de faire glorifier le Sang qui vous a faite Immaculée. Amen.

Nous vous en supplions, Seigneur, secourez vos serviteurs que vous avez rachetés par votre Sang Précieux.

 

Consécration au Précieux Sang de Jésus Christ

 

Miséricordieux Jésus, conscient de mon néant et de la Grandeur Divine, je me jette à Vos Pieds pour Vous remercier des nombreuses Grâces que Vous m'avez accordées, particulièrement celles de m'avoir délivré, par la Vertu de Votre Précieux Sang, du pouvoir néfaste de Satan. En présence de la Vierge Marie, ma Mère, de mon saint Ange Gardien, de mes saints Patrons et de toute la Cour Céleste, je me consacre librement et d'un cœur sincère à Votre Sang Précieux, ô Jésus, au moyen duquel Vous avez sauvé le monde du péché, de la mort et de l'enfer. Je Vous promets, avec le secours de Votre Sainte Grâce, de susciter et de répandre de toutes mes forces et selon mes moyens, la dévotion à Votre Précieux Sang, gage de notre salut, afin que Votre Sang Adorable soit honoré et glorifié. Je voudrais, par ce moyen, réparer mes infidélités envers Votre Précieux Sang, signe de Votre Amour, et faire amende honorable pour les nombreuses profanations des hommes à l'égard de Votre Sang Rédempteur. Ne Vous souvenez plus de mes propres péchés, de mes froideurs et de mes ingratitudes. C'est pourquoi je Vous offre, ô Jésus, l'Amour, la Vénération et l'Adoration de votre très Sainte Mère, de Vos disciples fidèles et de tous les saints à l'égard de Votre Précieux Sang.
Je Vous supplie de ne plus Vous souvenir de mes infidélités et froideurs passées et de pardonner à tous ceux qui Vous ont offensé. Aspergez-moi, ô mon Divin Sauveur, ainsi que tous les hommes, de Votre Précieux Sang, afin que désormais, nous Vous aimions de tout notre cœur, ô Amour Crucifié, et vénérions en tout temps dignement le prix de notre salut. Amen.

 

Texte extrait du site de L'Etoile Notre-Dame

 

Cette neuvaine est disponible en CD auprès de la librairie de l’Etoile Notre Dame

 

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23 mars 2016

Neuvaine à la Miséricorde Divine

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La Dévotion au Christ Miséricordieux

La dévotion à la Divine Miséricorde constitue un authentique mouvement spirituel au sein de l’Église catholique. Elle a été promue par la religieuse polonaise Faustine Kowalska (1905-1938). Celle-ci est connue dans le monde entier pour avoir fait peindre la fameuse icône du Christ Miséricordieux d'après l'apparition dont elle avait été favorisée, pour faire connaître au monde la Miséricorde du Cœur de Jésus. Le Saint-Père a béatifié sœur Faustine le 18 avril 1993 et l’a canonisée le 30 avril 2000. C’est lors de la canonisation que le pape a annoncé l’institution du Dimanche de la Miséricorde divine. Jean Paul II attachait une telle importance au Message de la Divine Miséricorde révélé à Ste Faustine qu'il voulut faire d'elle la première canonisée de l'an 2000 et du troisième millénaire ! Et ce jour-là, pour lui donner un relief encore plus particulier, il ne canonisa qu'elle ! C'était le 30 avril 2000. Les messages qu'elle a reçus de Jésus se situent exactement dans le prolongement de ceux reçus par Sainte Marguerite Marie à Paray le Monial, de Sainte Gertrude, et de saint Jean le disciple bien aimé. « Il est alors important que nous recevions entièrement le message qui provient de la Parole de Dieu en ce deuxième Dimanche de Pâques, qui dorénavant, dans toute l'Église, prendra le nom de "Dimanche de la Miséricorde divine" », avait-il déclaré. « Sœur Marie Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de Sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message . Dans l'ancien Testament, lui dit-Il, j'ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd'hui, je t'envoie vers toute l'humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l'humanité endolorie, mais je désire la guérir en l'étreignant sur mon cœur miséricordieux (P.J. 1588) », précise la biographie de soeur Faustine publiée par le Vatican ( cf. www.vatican.va ). Sœur Faustine Kowalska appartenait à la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde. Elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de Sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Plock, Wilno et Cracovie, en Pologne. Elle est morte à l’âge de 33 ans à Cracovie, le 5 octobre 1938. Ses reliques reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Lagiewniki. Elle n’invente rien dans son message, elle transmet après St Thomas d’Aquin, les données théologiques, exégétiques et traditionnelles, sur la foi en la divine miséricorde. Un témoignage universel de Sainteté.

L'Icône du Christ Miséricordieux

La première fois que le Christ Miséricordieux se manifesta à Faustine, ce fut le 22 février 1931, à Plock, en Pologne. « Le soir, écrit la Soeur, me trouvant dans ma cellule, je vis Jésus-Christ, vêtu d'une robe blanche,il levait la main droite pour bénir pendant que son autre main reposait sur son Coeur. De son vêtement, légèrement entrouvert sur la poitrine, s'échappaient deux faisceaux de rayons lumineux : l'un blanc, l'autre rouge. En silence, je contemplais le Seigneur. Mon âme était remplie de crainte et en même temps, d'une joie immense ». Alors Jésus lui dit: « Peins un tableau; représente-Moi tel que tu me vois, avec l'inscription: « Jésus j'ai confiance en Vous ». Je promets que l'âme qui vénérera cette image ne périra pas et qu'elle vaincra l'ennemi dès ce monde, mais surtout à l'heure de la mort, Je la défendrai moi-même comme ma propre gloire... » Jésus explique: « Ces rayons signifient l'eau et le sang. L'eau qui justifie les âmes, le sang qui est vie de l'âme. Ils jaillissent de mon Coeur, ouvert sur la Croix. Ces rayons abritent l'âme de la colère de Mon Père. Heureux qui vit à leur ombre ; la justice ne l'atteindra pas ». « Je demande que cette Image soit honorée, ordonne Jésus, d'abord dans votre Chapelle, ensuite à travers le monde entier ». "Le Christ est l'Image, l'Icône du Dieu invisible", nous dit Saint Paul (Col. 1,15). En lui, par l'Incarnation, Dieu s'est fait à la mesure de l'homme. C'est cela que l'Icône est chargée de signifier.

Promesses du Christ

Quelques Promesses du Christ, dictées à Sainte Faustine.

Nous le savons,  Jésus ne peut ni se tromper, ni nous tromper

Les âmes qui propagent la vénération de ma miséricorde, je les protège durant toute leur vie, comme une tendre mère son nourrisson, et à l’heure de la mort, je ne serai pas pour elles un Juge, mais le Sauveur miséricordieux. En cette dernière heure, l’âme n’a plus rien pour sa défense si ce n’est ma miséricorde ; heureuse l’âme qui, sa vie durant, se plongeait dans la source de la miséricorde, car la justice ne l’atteindra pas. Écris : "Tout ce qui existe est contenu dans les entrailles de ma miséricorde, plus profondément que l’enfant dans le sein de sa mère. Oh ! combien douloureusement me blesse l’incrédulité en ma bonté. Ce sont les péchés de méfiance qui me blessent le plus douloureusement" (Petit Journal de Sœur Faustine, § 1074-1075)

Pour Annoncer Dieu Miséricorde, celui qui choisit de transmettre ce message, en particulier à ceux qui ne connaissent pas Dieu Père Miséricordieux s’appliquera à ramener vers Dieu les personnes qui souffrent d’être éloignées de Lui: «Que les plus grands pécheurs mettent leur espoir en ma miséricorde. Ils ont droit avant tous les autres à la confiance en l’abîme de ma miséricorde. Ma fille, écris sur ma miséricorde pour les âmes tourmentées. Les âmes qui s’adressent à ma miséricorde me réjouissent , à de telles âmes, j’accorde des grâces bien au-dessus de leurs désirs. Je ne peux punir même le plus grand pécheur s’il invoque ma pitié, mais je l’excuse en mon insondable et inconcevable miséricorde. Qui ne veut pas passer par la porte de ma miséricorde, doit passer par la porte de ma justice... ». (Petit Journal de Sœur Faustine, § 1146) 47. (extrait du Petit journal de Ste Faustine)

Un soir, dans ma cellule, je vis Jésus vêtu d’une tunique blanche, une main levée pour bénir, la seconde touchait son vêtement sur la poitrine. De la tunique entr’ouverte sortaient deux grands rayons, l’un rouge, l’autre pâle. Je fixais le Seigneur en silence, l’âme saisie de crainte, mais aussi d’une grande joie. Après un moment, Jésus me dit ; " Peins un tableau de ce que tu vois, avec l’inscription: « Jésus, j’ai confiance en Vous ! » Je désire qu’on honore cette image, d’abord dans votre chapelle, puis dans le monde entier". "Je promets que l’âme qui honorera cette image, ne sera pas perdue. Je lui promets aussi la victoire sur ses ennemis dès ici bas, e  spécialement à l’heure de la mort . Moi-même je la défendrai comme Ma propre gloire. " Lorsque j’en informai mon confesseur, il me répondit : « Oui, cela te concerne, peins l’image de Dieu dans ton âme. » Lorsque je sortis du confessionnal, j’entendis de nouveau ces paroles : « Mon image est en toi .Je désire qu’il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindra avec un pinceau, soit solennellement bénie le premier dimanche après Pâques : ce dimanche doit être la Fête de la Miséricorde."

"Je désire que les prêtres proclament Ma grande miséricorde envers les âmes pécheresses. Quelles n’aient pas peur de s’approcher de Moi. Les flammes de la miséricorde Me brûlent. Je veux les répandre sur les âmes." Jésus se plaignit ainsi :  "La méfiance des âmes Me déchire le Cœur, mais la méfiance d’une âme choisie Me fait encore plus mal. Malgré la Miséricorde dont Je l’inonde, elle se méfie de Moi. Même Ma Mort ne lui suffit pas. Malheur à qui en abuse". Comme je voulais fuir ces inspirations intérieures, Dieu me dit qu’au Jour du Jugement, Il me demanderait compte d’un grand nombre d’âmes.

Ces deux rayons indiquent le Sang et l’Eau - le rayon pâle signifie l’Eau, qui purifie les âmes ; le rayon rouge signifie le Sang, qui est la vie des âmes"... "Ces deux rayons jaillirent des entrailles de ma Miséricorde, alors que Mon Cœur, agonisant sur la croix, fut ouvert par la lance". "Ces rayons protègent les âmes de la colère de Mon Père. Heureux est celui qui vivra dans leur lumière, car la Main du Dieu Juste ne l’atteindra pas. Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde". "L’humanité ne trouvera pas la paix tant qu’elle ne se tournera pas avec confiance vers Ma miséricorde". "Oh ! Comme l’incrédulité de l’âme Me blesse. Cette âme confesse que Je suis Saint et juste, et ne croit pas que Je suis la Miséricorde ! Mais elle se méfie de Mon amour. Les démons aussi croient en Ma justice, mais ne croient pas en Ma bonté. Mon cœur se réjouit de ce titre de Miséricordieux. Proclame que la Miséricorde est le plus grand attribut de Dieu. Toutes les œuvres de mes mains sont couronnées de Miséricorde."

Un jour, Jésus me dit : " Mon regard sur cette image est le même que celui que J’avais sur la Croix." "Je donne aux hommes un moyen, avec lequel ils doivent venir puiser la grâce à la source de la Miséricorde. Ce moyen, c’est cette image, avec l’inscription : " Jésus, j’ai confiance en Vous !" "Toutes les âmes qui vénéreront ma miséricorde et propageront sa gloire en incitant les autres âmes à la confiance en ma miséricorde - ces âmes ne connaîtront pas l'effroi à l'heure de la mort. Ma miséricorde les abritera lors de cette dernière lutte "... "Dis-leur qu'aucune âme faisant appel à ma miséricorde n'a été déçue ni n'a éprouvé la honte. .. Ecris: Si l'on récite ce chapelet auprès d'un agonisant, je me tiendrai entre le Père et l'âme agonisante, non pas en tant que Juge juste, mais comme Sauveur miséricordieux. "

Jésus demande une Fête de la Miséricorde

Cette demande a été clairement formulée à sainte Faustine Kowalska (1905-1938). Le message de sœur Faustine a été noté dans le Petit Journal quelle a rédigé à la demande de Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu’elle a décrit l’union intime de son âme avec Dieu. En 1931 : « Je désire qu’il y ait une Fête de la Miséricorde…le premier dimanche après Pâques (…) doit être la Fête de la Miséricorde » Les flammes de la Miséricorde me brûlent. Je veux les répandre sur les âmes ». (Petit Journal - & 49) En 1936 : La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles. Je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. (Petit Journal - & 698)

Dimanche 30 avril 2000: institution de la Fête de la Miséricorde

C’est le jour où sœur Faustine a été canonisée par Jean-Paul II. En même temps, le pape décide que, dorénavant, dans toute l’Église, ce dimanche prendra le nom de « Dimanche de la Miséricorde divine ». La place de cette fête dans l’année liturgique a été choisie par Jésus Lui-même. Cela montre le rapport étroit qui existe entre le mystère pascal de notre Rédemption et cette fête. Les textes de la liturgie de ce dimanche évoquent plusieurs fois la Miséricorde. La Fête de la Miséricorde est d’abord un jour où l’on honore spécialement Dieu dans ce mystère. Mais c’est aussi un jour de grâce pour tous, et surtout pour les pécheurs. Jésus a attaché à cette Fête de grandes promesses : " Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les écluses de ma Miséricorde sont ouvertes. Je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma Miséricorde. Toute âme qui s’approchera de la confession et de la sainte Communion recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition. En ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoule la grâce. Qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de Moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate (…) Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu'il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde ». (Petit Journal -  § 698)

 Chapelet à la Miséricorde Divine

Jésus a dicté cette prière à la Sœur Faustine à Vilnius la nuit du 13/14 septembre 1935. (Petit Journal 475-477) Il lui en parlé 14 fois, tout en expliquant son but et les promesses liées à elle.

Ma fille, incite les âmes à dire ce chapelet que je t’ai donné...s’il récite ce chapelet une seul fois, obtiendra la grâce de mon infini miséricorde...Par ce chapelet tu obtiendras tout, si ce que tu demandes est conforme à ma volonté. (Petit Journal 1541, 687, 1731)

Récitation du chapelet à la Miséricorde Divine

(pour l'écouter cliquer sur le titre ci-dessus et à la fin de chaque jour de la neuvaine)

 

 (on récite les prières suivantes sur le chapelet ordinaire)

 

Au début

Notre Père qui êtes aux cieux, que Votre Nom soit sanctifié, que Votre règne vienne, que  Votre Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour. Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivre nous du Mal. Amen.

Je Vous salue Marie, comblée de grâces, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre. Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant d'où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l'Esprit Saint, à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.

Sur les gros grains, une fois: Père Eternel, je Vous offre le Corps et le Sang, l’Ame et la Divinité de Votre Fils Bien-aimé, notre Seigneur Jésus Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entière.

Sur les petits grains, 10 fois: Par sa douloureuse Passion, soyez miséricordieux pour nous et pour le monde entière.

Pour terminer, 3 fois: Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Eternel, ayez pitié de nous et du monde entier.

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Neuvaine à la Miséricorde Divine

La Neuvaine est le dernier acte de lutte spirituelle pour les âmes qui se sont égarées sur le chemin de la vie et qui ont perdu la foi, l’espérance et l’amour. La neuvaine doit être une prière « pour la conversion du monde entier et la connaissance de la Miséricorde Divine » (PJ 1059).

Elle doit être célébrée à compter du Vendredi Saint pour préparer la Fête de la Miséricorde Divine mais à tout autre moment de l’année aussi. Le désir du Seigneur est que Faustine amène les âmes à la source de la Miséricorde Divine « afin qu’elles puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l’heure de la mort » (PJ 1209). Il annonce également qu’Il ne refusera rien à l’âme qui lui sera amenée à la source de sa miséricorde (cf. ibid.). Chaque jour de la neuvaine doit être une prière pour des groupes de personnes différents. Le désir du Sauveur est donc clair, il veut que nous nous souciions non seulement de notre salut, mais également de celui des autres. Comme nous pouvons facilement le remarquer, cet appel à la prière ne concerne pas uniquement les pécheurs, mais différentes catégories de personnes, y compris celles qui au quotidien plaisent à Dieu. Ainsi, l’humanité deviendrait une immense famille de prière unie par la glorification de la Miséricorde Divine et par l’imploration de cette miséricorde pour ceux qui en ont besoin. « Je désire que durant ces neuf jours, tu amènes les âmes à la source de ma miséricorde, afin qu’elles puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l’heure de la mort. Chaque jour tu amèneras jusqu’à mon cœur un groupe d’âmes différent et tu les plongeras dans l’océan de ma miséricorde. Et moi, je ferai entrer toutes ces âmes dans la demeure de mon père. Tu feras cela dans cette vie et dans l’autre. Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de ma miséricorde. Et chaque jour par ma douloureuse passion, tu solliciteras de mon Père des grâces pour ces âmes.» « J’ai répondu: Jésus, je ne sais comment faire cette neuvaine, ni quelles âmes conduire tout d’abord à Ton Cœur très compatissant. Et Jésus me répondit qu’il me dirait chaque jour quelles âmes je devrai conduire à Son Cœur. » (PJ 1209)

 

Premier jour

Paroles de Notre Seigneur

 

« Aujourd’hui, amène-Moi l’humanité entière, et particulièrement tous les pécheurs et immerge-la dans l’océan de Ma Miséricorde. Tu Me consoleras ainsi dans cette amère tristesse dans laquelle Me plonge la perte des âmes. »

 

 Demandons miséricorde pour l’humanité entière.

« Très Miséricordieux Jésus, dont le propre est d’avoir pitié de nous et de nous pardonner, ne regardez pas nos péchés, mais la confiance que nous avons en Votre infinie Bonté et recevez-nous dans la demeure de Votre Cœur très Compatissant et ne nous en laissez pas sortir pour l’éternité. Nous Vous en supplions par l’Amour qui Vous unit au Père et au Saint-Esprit ». (PJ 1211)

 

 « O toute-puissance de la miséricorde divine,

secours pour l’homme pécheur,

Tu es miséricorde et océan de pitié,

Tu viens en aide à celui qui Te prie avec humilité. »

 Notre Père… je Vous salue Marie… Gloire au Père …

« Père Eternel, jetez un regard de miséricorde sur toute l’humanité enfermée dans le Cœur très compatissant de Jésus, et particulièrement sur les pauvres pécheurs, et par Sa douloureuse passion, témoignez-nous de Votre Miséricorde afin que nous glorifions la toute-puissance de Votre Miséricorde pour les siècles des siècles. Amen. »

 Chapelet à la Miséricorde Divine


Deuxième jour

Paroles de Notre Seigneur


«
Aujourd’hui amène-Moi les âmes sacerdotales et religieuses, et immerge-les dans Mon insondable Miséricorde. Elles M’ont donné la force d’endurer Mon amère Passion, par elles comme par des canaux, Ma Miséricorde se déverse sur l’humanité ». (PJ 1212)

Prions pour le clergé et les religieux

« Très miséricordieux Jésus, de qui provient tout ce qui est bon, multipliez Vos grâces en nous, afin que nous accomplissions de dignes actes de Miséricorde, pour que ceux qui nous regardent, glorifient le Père de miséricorde qui est au ciel. » (PJ 1213)

 

 « La source de l’amour divin demeure dans les cœurs purs,

Plongés dans la mer de la miséricorde,

rayonnante comme les étoiles,

Claire comme l’aurore. »

 Notre Père… je Vous salue Marie… Gloire au Père…

« Père Eternel, jetez un regard de Miséricorde sur ce groupe d’élus de Votre Vigne, les âmes sacerdotales et religieuses, et comblez-les de la puissance de Votre bénédiction, et par le Sentiment du Cœur de Votre Fils dans lequel elles sont enfermées, accordez leur la force de Votre Lumière, afin qu’elles puissent guider les autres sur les chemins du salut, pour chanter ensemble la gloire de Votre insondable Miséricorde pour l’éternité. Amen. » 

Chapelet à la Miséricorde Divine


Troisième jour

Paroles de Notre Seigneur


«
Aujourd’hui amène-Moi toutes les âmes pieuses et fidèles et immerge-les dans l’océan de Ma Miséricorde; ces âmes M’ont consolé sur le Chemin de Croix, elles furent cette goutte de consolation au milieu d’un océan d’amertume. » (PJ 1214)

Prions pour tous les chrétiens fidèles

« Très Miséricordieux Jésus qui accordez à tous avec surabondance les grâces du trésor de Votre Miséricorde, recevez-nous dans la demeure de Votre Cœur très Compatissant, et ne nous en laissez pas sortir pour les siècles. Nous Vous en supplions par l’inconcevable Amour dont brûle Votre Cœur pour le Père Céleste. » ( 1215)

« Impénétrables sont les merveilles de la miséricorde,

insondables au pécheur comme au juste, sur tous,

Tu jettes un regard de pitié,

Tu nous attires tous vers Ton amour. »

Notre Père… je Vous salue Marie… Gloire au Père…


«
Père Eternel, jetez un regard de Miséricorde sur les âmes fidèles, héritage de Votre Fils, et par Sa douloureuse passion, accordez-leur Votre Bénédiction et entourez les de Votre  incessante Protection afin qu’elles ne perdent ni l’amour ni le trésor de Votre Sainte Foi, mais qu’avec le chœur des Anges et des Saints, elles glorifient Votre Infinie Miséricorde pour les siècles des siècles. Amen ».

Chapelet à la Miséricorde Divine


Quatrième jour

Paroles de Notre Seigneur

« Aujourd’hui amène-Moi les païens et ceux qui ne Me connaissent pas encore, J’ai également pensé à eux durant Mon amère Passion, et leur zèle futur consolait Mon Cœur. Immerge-les dans l’Océan de Ma Miséricorde ». ( 1216 )

Prions pour les païens et incroyants

« Très Compatissant Jésus qui êtes la Lumière du monde entier, recevez dans la demeure de Votre Cœur très Compatissant les âmes des païens qui ne Vous connaissent pas encore; que les rayons de Votre grâce les illuminent, afin qu’elles aussi glorifient avec nous les merveilles de Votre Miséricorde, et ne les laissez pas sortir de la demeure de Votre Cœur très Compatissant ». (PJ 1217)

« Que la lumière de Ton amour

Illumine les ténèbres des âmes,

fais que ces âmes Te connaissent,

et qu’elles glorifient avec nous Ta miséricorde.»

 Notre Père… Je vous salue Marie… Gloire au Père…

« Père Eternel, jetez un regard de Miséricorde sur les âmes des païens et de ceux qui ne Vous  connaissent pas encore, mais qui sont enfermés dans le Cœur très Compatissant de Jésus. Attirez-les vers la Lumière de l’Evangile. Ces âmes ne savent pas combien est grand le bonheur de Vous aimer; faites qu’elles glorifient la largesse de Votre Miséricorde dans les siècles des siècles. Amen. »

 Chapelet à la Miséricorde Divine


Cinquième jour

Paroles de Notre Seigneur

« Aujourd’hui amène-moi les âmes des hérétiques et des apostats et immerge-les dans l’Océan de Ma Miséricorde; dans Mon amère Passion, elles Me déchiraient le Corps et le Cœur, c’est-à-dire Mon Eglise. Lorsqu’elles reviennent à l’unité de l’Eglise, Mes Plaies se cicatrisent, et de cette façon elles Me soulageront dans Ma Passion ». ( 1218)

Prions pour ceux qui errent dans la foi

« Très miséricordieux Jésus qui es la bonté même, Tu ne refuses pas la lumière à ceux qui Te la demandent, reçois dans la demeure de Ton Cœur très compatissant les âmes des hérétiques et des apostats et attire-les par Ta lumière à l’unité de l’Eglise, et ne les laisse pas sortir de la demeure de Ton cœur très compatissant, mais fais qu’elles aussi glorifient la largesse de Ta miséricorde. » ( 1219)

 « Même pour ceux qui mirent en pièces le manteau de Ton unité,

coule en Ton Cœur une source de pitié,

la toute-puissance de Ta miséricorde, ô Dieu,

peut retirer même ces âmes de l’erreur. »

Notre Père… Je vous salue Marie… Gloire au Père …


«
Père Eternel, jetez un regard Miséricordieux sur les âmes des hérétiques et des apostats qui, persistant obstinément dans leurs erreurs, gaspillèrent Vos bontés et abusèrent de Vos Grâces. Ne regardez pas leurs fautes, mais l’amour de Votre Fils et Son amère Passion qu’Il souffrit également pour elles, puisqu’elles aussi sont enfermées dans le Cœur très Compatissant de Jésus. Faites qu’elles aussi glorifient Votre Immense Miséricorde dans les siècles des siècles. Amen. » 

Chapelet à la Miséricorde Divine


Sixième jour

Paroles de Notre Seigneur


« Aujourd’hui, amène-moi les âmes douces et humbles ainsi que celles des petits enfants et immerge-les dans ma miséricorde. Ces âmes ressemblent le plus à mon cœur, elles m’ont réconforté dans mon amère agonie ; je les voyais veiller comme des anges terrestres qui veilleront sur mes autels, sur elles je verse des torrents de grâces. Seule une âme humble est capable de recevoir ma grâce, aux âmes humbles j’accorde ma confiance. » (PJ 1220)

Prions pour les enfants et les âmes humbles


«
Très miséricordieux Jésus qui avez dit Vous-même: Apprenez de Moi que Je suis Doux et Humble de Cœur; recevez dans la demeure de Votre Cœur très Compatissant les âmes douces et humbles, ainsi que celles des petits enfants. Ces âmes plongent dans le ravissement le ciel entier et sont la prédilection particulière du Père Céleste, elles sont un bouquet de fleurs devant le Trône Divin où Dieu seul se délecte de leur parfum. Ces âmes demeurent pour toujours dans le Cœur très compatissant de Jésus et chantent sans cesse l’hymne de l’Amour et de la Miséricorde pour les siècles. » (PJ 1221).

« L’âme véritablement humble et douce

respire déjà le paradis sur terre,

et le parfum de son cœur humble

ravit le Créateur Lui-même. »

Notre Père… Je vous salue Marie… Gloire au Père …

« Père Eternel, jetez un regard de Miséricorde sur les âmes douces et humbles, et sur les âmes des petits enfants, enfermées dans la demeure du Cœur très Compatissant de Jésus. Ce sont ces âmes qui ressemblent le plus à Votre Fils, le parfum de ces âmes monte de la terre et atteint Votre trône. Père de Miséricorde et de toute Bonté, je Vous implore par l’Amour et la prédilection que Vous avez pour ces âmes, bénissez le monde entier, afin que toutes les âmes puissent chanter ensemble la gloire de Votre Miséricorde pour l’éternité. Amen ». (PJ 1223)

 Chapelet à la Miséricorde Divine


Septième jour

Paroles de Notre Seigneur

« Aujourd’hui, amène-Moi les âmes qui honorent et glorifient particulièrement Ma Miséricorde et immerge-les dans Ma Miséricorde. Ces âmes ont le plus vivement compati aux souffrances de Ma Passion et ont pénétré le plus profondément dans Mon Esprit. Elles sont le vivant reflet de Mon Cœur Compatissant. Ces âmes brilleront d’un éclat particulier dans la vie future, aucune n’ira dans le feu de l’enfer, Je défendrai chacune d’elles en particulier à l’heure de la mort ». (PJ 1224)

Prions pour ceux qui vénèrent la Miséricorde Divine et propagent sa dévotion

« Très Miséricordieux Jésus dont le Cœur n’est qu’Amour, recevez dans la demeure de Votre  Cœur très Compatissant les âmes qui honorent et glorifient Votre Miséricorde. Ces âmes sont puissantes de la force de Dieu Lui-même; au milieu de tous les tourments et contrariétés, elles avancent confiantes en Votre miséricorde, ces âmes sont unies à Jésus et portent l’humanité entière sur leurs épaules. Ces âmes ne seront pas jugées sévèrement, mais Votre Miséricorde les entourera au moment de l’agonie. » (PJ 1225)

« L’âme qui célèbre la bonté de son Seigneur

est tout particulièrement aimée de Lui.

Elle est toujours proche de la source vive

et puise les grâces en la miséricorde divine.»

 Notre Père… je Vous salue Marie… Gloire au Père…

« Père Eternel, jetez un regard de Miséricorde sur les âmes qui glorifient et honorent Votre  plus grand attribut, c’est-à-dire Votre infinie Miséricorde, qui sont enfermées dans le Cœur très Compatissant de Jésus. Ces âmes sont un vivant Evangile, leurs mains sont pleines d’actes de Miséricorde et leur âme débordante de joie chante l’hymne de la Miséricorde du Très-Haut. Je  Vous supplie mon Dieu, manifestez-leur Votre Miséricorde selon l’espérance et la confiance qu’elles ont mis en Vous, que s’accomplisse en elles la promesse de Jésus qui leur a dit : les âmes qui vénèreront Mon Infinie Miséricorde, Je les défendrai Moi-même durant leur vie et particulièrement à l’heure de la mort, comme Ma propre Gloire ».

Chapelet à la Miséricorde Divine


Huitième jour

Paroles de Notre Seigneur

« Aujourd’hui, amène-Moi les âmes qui sont dans la prison du Purgatoire et immerge-les dans l’abîme de Ma Miséricorde, que les flots de Mon Sang rafraîchissent leurs brûlures. Toutes ces âmes Me sont très chères, elles s’acquittent envers Ma Justice; il est en ton pouvoir de leur apporter quelque soulagement. Puise dans le trésor de Mon Eglise toutes les indulgences, et offre-les pour elles… O si tu connaissais leur supplice, tu offrirais sans cesse pour elles l’aumône de ton esprit, et tu paierais leurs dettes à Ma Justice.» (PJ 1226)

Prions pour les âmes du purgatoire

« Très miséricordieux Jésus qui avez dit Vous-même vouloir la Miséricorde, voici que j’amène à la demeure de Votre Cœur très Compatissant les âmes du Purgatoire, les âmes qui Vous sont très chères, mais qui pourtant doivent rendre des comptes à Votre Justice: que les flots de sang et d’eau jaillis de Votre Cœur éteignent les flammes du feu du Purgatoire afin que, là aussi, soit glorifiée la puissance de Votre Miséricorde ». (PJ 1227)

« De la terrible ardeur du feu du purgatoire,

une plainte s’élève vers Ta miséricorde

Et ils connaissent consolation,

soulagement et fraîcheur,

dans le torrent d’eau à Ton sang mêlé.»

 Notre Père… je Vous salue Marie… Gloire au Père…

« Père Eternel, jetez un regard de Miséricorde sur les âmes souffrant au purgatoire, mais qui sont enfermées dans le Cœur très Compatissant de Jésus, je Vous implore par la douloureuse passion de Jésus, Votre Fils, et par toute l’amertume dont Son âme très sainte fut inondée, montrez Votre Miséricorde aux âmes qui sont sous Votre regard juste; ne les regardez pas autrement que les plaies de Jésus, Votre très cher Fils, car nous croyons que Votre Bonté et Votre pitié sont sans mesure ».

Chapelet à la Miséricorde Divine

 

Neuvième jour

Paroles de Notre Seigneur

« Aujourd’hui, amène-Moi les âmes froides et immerge-les dans l’abîme de Ma Miséricorde. Ce sont ces âmes qui blessent le plus douloureusement Mon Cœur. C’est une âme indifférente qui au Jardin des Oliviers M’inspira la plus grande aversion. C’est à cause d’elles que J’ai dit: « Père, éloignez de Moi ce calice, si telle est Votre volonté »; Pour elles l’ultime planche de salut est de recourir à Ma Miséricorde. » (PJ 1228)

Prions pour les âmes tièdes

« Très compatissant Jésus qui n’êtes que pitié, je fais entrer dans la demeure de Votre Cœur très Compatissant les âmes froides, que dans ce feu de Votre pur Amour se réchauffent ces âmes glacées, qui ressemblent à des cadavres et Vous emplissent d’un tel dégoût. O très compatissant Jésus, usez de la toute puissance de Votre Miséricorde et donnez-leur l’amour divin car Vous pouvez tout ». (PJ 1229).

« Feu et glace ensemble ne peuvent être mêlés

car le feu s’éteindra ou la glace fondra

Mais Ta miséricorde, Ô mon Dieu

peut soutenir de plus grandes misères encore. »

 Notre Père… Je vous salue Marie…Gloire au Père …

 

« Père Eternel, jetez un regard de miséricorde sur les âmes froides qui sont cependant enfermées ans le Cœur très Compatissant de Jésus. Père de miséricorde, je Vous supplie par l’amertume de la passion de Votre Fils et par Son agonie de trois heures sur la croix, permettez qu’elles aussi célèbrent l’abîme de Votre Miséricorde… »

Chapelet à la Miséricorde Divine

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Sainte Faustine Kowalska

1905-1938

Helena Kowalska naît le 25 août 1905 en Pologne, dans le village de Glogowiec. Ses parents, Marianna et Stanislaw Kowalski, sont agriculteurs, pauvres et pieux. Elle est la troisième d’une famille de dix enfants. Charitable, obéissante et humble, elle a très jeune le goût de la prière et dès sept ans, Helena entend l’appel de Dieu à une vie consacrée. Elle fait sa Première Communion à neuf ans, pleinement consciente de la personne divine qu’elle accueille, Jésus. Pour aider financièrement ses parents, elle arrête l’école et travaille comme servante dans des familles aisées. Ses parents refusant qu’elle entre au couvent, elle essaie longtemps d’étouffer sa vocation ; mais à la suite d’une vision du Christ qui souffre et l’appelle, elle quitte sa famille et va travailler à Varsovie constituer sa dot de religieuse. Elle entre le 1er août 1925 chez les Soeurs de Notre-Dame de la Miséricorde et y reçoit le nom de Soeur Marie-Faustine. Elle est cuisinière, jardinière, soeur portière dans plusieurs couvents de la Congrégation, en particulier à Varsovie, Cracovie, Plock et Vilnius. Soeur Marie-Faustine a une vie mystique très riche et reçoit de nombreuses grâces extraordinaires (visions, révélations, don de prophétie.), mais rien ne transparaît dans sa vie simple et dévouée de religieuse. "Ces dons ne sont que des ornements de l’âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu . " (Petit Journal §1107) Malade de la tuberculose, touchée aux poumons et aux intestins, elle vit, unie à Jésus, de grandes souffrances physiques et morales, offertes pour le Salut des pécheurs. Dieu fait de soeur Faustine, "témoin inattendu", la secrétaire et l’ apôtre de sa Miséricorde pour le monde entier : "Dans l’Ancien Testament, j’ai envoyé à mon peuple des prophètes, et avec eux la foudre. Aujourd’hui, je t’envoie vers toute l’humanité avec ma Miséricorde. Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir en l’étreignant sur mon coeur miséricordieux ." (Petit Journal §1588) A partir de 1934, elle note, à la demande de son confesseur puis de Jésus lui-même, tout ce que lui dit Jésus et tout ce qui concerne l’union intime qu’elle a avec Dieu. " Secrétaire de mon plus profond mystère, ton devoir est d’écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma Miséricorde, au profit des âmes qui, en lisant ces écrits, seront consolées et auront le courage de s’approcher de moi ", lui dit Jésus. (Petit Journal §1693) Dans son message à soeur Faustine, Jésus propose de nouvelles formes d’intercession et de prière pour vivre, annoncer et propager ce message de la Divine Miséricorde : l’image du Christ ressuscité, la fête du dimanche de la Divine Miséricorde, le chapelet de la Miséricorde, l’Heure de la Miséricorde, la Neuvaine à la Miséricorde divine ; la confiance et la charité, le zèle missionnaire. Soeur Marie-Faustine meurt à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée d’à peine 33 ans, des suites de la tuberculose. Son procès de béatification est ouvert en 1968 et clos en 1992. Le pape Jean-Paul II la proclame sainte le 30 avril 2000 à Rome. Ses reliques reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Lagiewniki.

Neuvaine à Sainte Faustine

Nous pouvons accompagner les prières de la Neuvaine à la Miséricorde Divine par une prière parralèle à Sainte Faustine, messagère de Jésus Miséricordieux.

O Dieu, dont la miséricorde excelle en toutes Vos oeuvres, je Vous remercie des innombrables et extraordinaires grâces que Vous avez daigné accorder à Votre Servante. Sainte Faustine, et en particulier pour la révélation de Votre Infinie Miséricorde que Vous désirez répandre, dans la grave situation des temps présents, sur chaque âme et sur toute l'humanité et égarée.  Je Vous demande avec une grande confiance, daignez me manifester aussi Votre Miséricorde si cela n'est pas contraire au bien de mon âme, accordez-moi la grâce de (......), qui me tient tant à coeur. Faites-le par les mérites et par l'intercession de Sainte Faustine, que Vous avez  voulu choisir pour être la confidente et l'apôtre de Votre miséricorde. Puisque Votre  Miséricorde n'a pas de limite, je Vous supplie aussi par l'intercession de Sainte Faustine, entourez de Votre Miséricorde notre patrie bien-aimée, et préservez-la de tout danger. Faites que nous demeurions fidèles à Votre Fils et à la Sainte Eglise catholique. Amen.

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Dernière mise à jour de la page: le 23 mars 2016

2 février 2016

Neuvaine à Notre Dame de Lourdes

Neuvaine à Notre Dame de Lourdes

Du 2 au 11 février

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Premier jour

 

Notre-Dame de Lourdes, dans votre tendresse maternelle, Vous as révélé à Sainte Bernadette votre nom : « Je suis l'Immaculée-Conception ». Ce doux nom, pour nous inviter à la confiance et nous apporter le réconfort. Marie, ma douce Mère, j'ai entière confiance en votre puissante intercession auprès du Seigneur. Soyez mon secours, O Marie, Notre-Dame de Lourdes, Vous, l'Immaculée-Conception obtenez-moi de Notre Père des cieux, par les mérites de Votre Fils, la grâce...

 

Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père

Notre-Dame de Lourdes, Consolatrice des affligés, priez pour nous.

 

Deuxième jour

 

Notre-Dame de Lourdes, Vous nous avez communiqué, par la voix de Sainte Bernadette, de prier pour « la conversion des pécheurs ». Vous connaissez ma faiblesse, ma lâcheté. O Marie venez m'aider à résister à toutes les tentations, moi qui suis pécheur. En ce jour, je Vous prie spécialement pour tous ceux qui souffrent dans leur esprit, leur cœur et leur corps. O Marie, Notre-Dame de Lourdes, Vous l'Immaculée-Conception, obtiens-moi de Notre Père des cieux, par les mérites de Votre Fils, la grâce...

 

Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père

Notre-Dame de Lourdes, Consolatrice des affligés, priez pour nous.

 

Troisième jour

 

Notre-Dame de Lourdes, Vous nous dites : « Pénitence... pénitence... pénitence ». Marie, ô Mère, Vous nous assurez ainsi de l'importance, de l'efficacité de la prière, du sacrifice. Vous nous confirmez la possibilité de contribuer à l'œuvre du Salut des âmes, Marie donnez-moi une soif ardente de la prière, du sacrifice, par amour pour les âmes. Ô Marie, Notre-Dame de Lourdes, Vous, l'Immaculée-Conception, obtenez-moi de Notre Père des cieux, par les mérites de Votre Fils, la grâce...

 

Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père

Notre-Dame de Lourdes, Consolatrice des affligés, priez pour nous.

 

Quatrième jour

 

Notre-Dame de Lourdes, O Mère, Vous nous indiquez le moyen de purification : « Allez boire à la source et vous y laver ». O Mère, prenez-moi par la main, conduisez-moi à cette source pour y découvrir, y entendre, y comprendre, sans déformation, en toute pureté, vérité, clarté, « la Parole du Royaume de Dieu », telle que Jésus l'a révélée. Ô Marie, Notre-Dame de Lourdes, Vous, l'Immaculée-Conception, obtenez-moi de Notre Père des cieux, par les mérites de Votre Fils, la grâce...

 

Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père

Notre-Dame de Lourdes, Consolatrice des affligés, priez pour nous.

 

Cinquième jour

 

Notre-Dame de Lourdes, « qui guérissez les malades », priez pour eux, priez pour moi. O Mère Vous le savez, je trébuche et je tombe si souvent. Je Vous appelle. Venez m'aider à me relever de mes chutes et à poursuivre ma route, confiant en Votre maternelle sollicitude. Je Vous confie spécialement les malades, les désespérés. Ô Marie, Notre-Dame de Lourdes, Vous, l'Immaculée-Conception, obtenez-moi de Notre Père des cieux, par les mérites de Votre Fils, la grâce...

 

Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père

Notre-Dame de Lourdes, Consolatrice des affligés, priez pour nous.

 

Sixième jour

 

Notre-Dame de Lourdes, Soutien de la Sainte Eglise, apprenez-moi à vivre à tout moment en présence du Seigneur, à élever mes pensées, mon cœur, mon âme vers le Père, le Fils et l'Esprit d'amour. Je Vous prie spécialement d'intercéder de toute Votre puissance et de tout Votre Amour maternel, pour la Sainte Eglise, le Saint Père le Pape et tous les pasteurs. « Que tous soient UN ». Ô Marie, Notre-Dame de Lourdes, Vous, l'Immaculée-Conception, obtenez-moi de Notre Père des cieux, par les mérites de Votre Fils, la grâce...

 

Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père

Notre-Dame de Lourdes, Consolatrice des affligés, priez pour nous.

 

Septième jour

 

Notre-Dame de Lourdes, secours des chrétiens, je Vous appelle, priez pour moi Votre Fils Miséricordieux, implorez pour moi son Pardon, le pardon de mes fautes, le pardon de toutes les fautes de l'humanité. Vierge Sainte, Vierge Marie, voici le moment d'implorer par Vous, avec Vous, l'infinie Miséricorde de Dieu. Là est la source de tout Bien. O Marie, Notre-Dame de Lourdes, Vous, l'Immaculée-Conception, obtenez-moi de Notre Père des cieux, par les mérites de Votre Fils, la grâce...

 

Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père

Notre-Dame de Lourdes, Consolatrice des affligés, priez pour nous.

 

Huitième jour

 

Notre-Dame de Lourdes, Consolatrice des Bienheureux, O Mère qui voyez mes peines, mes douleurs. Soyez celle qui reste auprès de moi et quand mes yeux se fermeront à cette terre, soyez encore là pour me présenter à Votre Divin Fils. Sainte Marie, ma Mère, gardez-moi toujours à Vous et serrez-moi sur Votre Cœur, puisqu'à l'ombre de la croix de Votre Fils, je suis devenu « votre enfant ». Ô Marie, Notre-Dame de Lourdes, Vous, l'Immaculée-Conception, obtenez-moi de Notre Père des cieux, par les mérites de Votre Fils, la grâce...

 

Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père

Notre-Dame de Lourdes, Consolatrice des affligés, priez pour nous.

 

Neuvième jour

 

Notre-Dame de Lourdes, qui avez fait couler sur la terre la source qui guérit tous les maux, laissez parler mon cœur et Vous dire combien je Vous aime. Voyez, c'est ma façon de Vous exprimer mon amour, de Vous dire merci. Vierge Marie, cet amour est bien peu de chose, bien insuffisant. Pour cela, faites grandir en moi mon amour pour Vous et pour Votre Fils. Ô Marie, Notre-Dame de Lourdes, Vous, l'Immaculée-Conception, obtenez-moi de notre Père des cieux, par les mérites de Votre Fils, la grâce...

 

Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père

Notre-Dame de Lourdes, Consolatrice des affligés, priez pour nous.

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15 décembre 2015

Neuvaine de Noël

Neuvaine de Noël

Saint Alphonse de Liguori

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Premier jour

16 Décembre

Dieu nous a donné Son Fils unique pour Sauveur

 

« Je t'ai envoyé pour être la lumière et le salut de toutes les nations de la terre ».

 

Écoutons le Père éternel adressant ces paroles à Jésus Enfant, au moment même de Son Incarnation dans le sein de Marie : « Mon Fils, Je Vous ai donné au monde pour être la Lumière et la Vie des nations, pour leur procurer le Salut, que Je désire autant que s'il s'agissait de Mon propre Salut. Il faut donc que Vous vous consacriez sans réserve à cette œuvre que j'ai tant à Cœur. Je Vous ai donné tout entier à l'homme ; Vous devez donc Vous dépenser sans réserve pour son bien ». Il est nécessaire que dès Votre naissance Vous enduriez la plus extrême pauvreté, afin que l'homme devienne riche. Il faut que Vous soyez vendu comme un esclave, pour rendre à l'homme sa liberté ; que Vous soyez flagellé et même crucifié comme un esclave, afin de satisfaire à Ma Justice pour les peines qu'il a méritées par ses péchés. Il faut que Vous versiez Votre Sang et donniez Votre Vie pour délivrer les pécheurs de la mort éternelle. Ainsi l'homme sera contraint de M'aimer et de se donner à Moi, en voyant que Je vous donne tout à lui, Vous, Mon Fils unique, et qu'il ne Me reste plus rien à lui donner ». Voilà jusqu'où est allé l'amour de Dieu pour les hommes. Ce Dieu, infini en toutes perfections, a aimé le monde, dit saint Jean, jusqu'à lui donner son fils unique.

Et le Fils de Dieu, le Verbe incarné, loin de s'attrister de la proposition que lui fait son Père, l'accepte avec transport, heureux de pouvoir, lui aussi, nous prouver son amour et procurer notre salut. « Comme un géant, Il s'est élancé dans la carrière qui lui était ouverte ». Dès le premier instant de son incarnation, Il se donne, Il se sacrifie, Il embrasse avec joie toutes les douleurs et toutes les humiliations qu'Il doit souffrir ici-bas pour l'amour des hommes. Remarquons-le bien : en envoyant Son Fils pour nous racheter, Dieu le Père s'est en quelque sorte obligé à nous pardonner et à nous aimer. De Son Côté, le Verbe Divin, ayant accepté la mission de nous racheter et de procurer notre Salut, a pris les mêmes engagements pour se conformer aux bienveillantes et miséricordieuses intentions de Son Père a notre égard.

 

Affections et prières

 

Mon cher Jésus, s'il est vrai qu'aux termes de la Loi, le domaine s'acquiert par la donation, Vous m'appartenez, puisque Votre Père Vous a réellement donné à moi. C'est pour moi que Vous êtes né, c'est à moi que Vous avez été donné. Puisque Vous êtes à moi, à moi aussi sont tous vos biens : l'Apôtre me le dit : « Comment avec Son Fils Dieu ne nous aurait-Il pas tout donné ? » A moi donc Votre Sang précieux, à moi Vos mérites, à moi Votre Grâce, à moi Votre Paradis. Eh ! Qui pourrait me ravir mon trésor, Non, personne ne saurait me ravir mon Dieu. Cependant, je suis si faible ! Je puis donc encore Vous perdre par le péché ; je puis me séparer de Vous ! Mon Jésus, ne le permettez pas. Je me repens de Vous avoir autrefois abandonné ; je suis résolu de tout sacrifier, même la vie, plutôt que de Vous perdre encore, vous le bien infini, Vous l'unique amour de mon âme.

Je Vous remercie, ô Père éternel, de m'avoir donné Votre Fils ; puisque Vous me l'avez donné sans réserve, c'est aussi sans réserve que je me donne à Vous. Pour l'amour de cet Adorable Fils. acceptez-moi, et, par les douces chaînes de l'Amour, attachez-moi à mon Rédempteur ; attachez-moi si étroitement que je ne puisse plus jamais me séparer de Lui. Et Vous, mon Sauveur, puisque Vous êtes tout à moi, je veux être aussi tout à Vous. Disposez de moi et de ce qui m'appartient selon Votre bon plaisir. Comment pourrais-je rien refuser à un Dieu qui n'a pas hésité à me donner Son Sang et Sa Vie !

Marie, ma Mère, gardez-moi sous le manteau de Votre protection. Je ne veux plus être à moi, mais à mon Divin Maître. À Vous de me rendre fidèle, je me confie en Vous.

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Deuxième jour

17 Décembre

Affliction du Cœur de Jésus dans le sein de Marie

 

« Vous avez rejeté les offrandes et les sacrifices, et vous m'avez formé un corps ».

 

Considérons quelle amère douleur ressentit le Cœur de Jésus dès le premier instant de Son existence dans le sein de Marie, alors que son Père lui mit devant les yeux cette longue série d'opprobres, de souffrances et d'angoisses qu'il devait endurer durant Sa Vie pour délivrer les hommes des maux qu'ils s'étaient attirés par le péché. Voici comment le prophète Isaïe fait parler Jésus : « Dès le matin, la voix du Seigneur a frappé Mon oreille. Dès le premier instant de Mon Incarnation, Mon Père M'a fait connaître Sa Volonté de Me voir embrasser une vie de souffrances afin de la terminer par la mort de la Croix. Et Moi, Je n'ai point résisté ; J'ai livré Mon Corps à ceux qui devaient le frapper. Pour votre Salut, âmes bien chères, J'ai tout accepté : les fouets, les clous et la mort ».

Ce que Jésus-Christ devait souffrir durant Sa Vie et dans le cours de Sa Passion, lui fut mis sous les yeux dès le sein de sa mère, et Il accepta tout avec Amour ; mais pour se résigner à ce Sacrifice et pour vaincre la répugnance de la nature, ô Dieu, quelles angoisses et quels déchirements n'éprouva pas le Cœur innocent de Jésus ! Il sut dès son premier instant ce qu'Il devait d'abord souffrir en restant enfermé durant neuf mois dans cette obscure prison du sein de Marie ; Il sut à quelles humiliations et à quelles souffrances Il devait s'attendre en naissant dans une froide caverne qui servait de refuge aux animaux ; Il connut les humiliations et les travaux pénibles qui devaient remplir Sa Vie durant les trente années qu'Il passa dans l'atelier d'un pauvre artisan. Il sut que les hommes le regarderaient et le traiteraient comme un ignorant, un homme de la plèbe, voire même comme un séditieux et un criminel, méritant de subir le supplice infamant et cruel des insignes scélérats.

A chaque instant de Sa Vie, notre très aimant Rédempteur vit et accepta toutes ces peines qui l'attendaient ; ainsi à chaque minute Il endura simultanément tous les tourments et tous les opprobres de Sa longue et douloureuse Passion, tout ce qu'Il devait souffrir de son incarnation à sa mort. Pourquoi ? Pour sauver ces misérables et ingrats pécheurs que nous sommes.

 

Affections et prières

 

Mon bien-aimé Rédempteur, qu'il Vous en a coûté, dès Votre entrée en ce monde, pour me tirer de l'abîme où mes péchés m'avaient plongé ! Afin de me délivrer de l'esclavage du démon, que volontairement j'avais choisi pour maître en me livrant au péché, Vous avez consenti à être traité comme le plus indigne des esclaves. Je savais cela. Néanmoins, que de fois, cédant aux perfides sollicitations de cet ennemi de mon âme, j'ai blessé Votre Cœur infiniment aimable, ce Cœur, qui m'a tant aimé. Mais puisque Vous, mon Dieu, l'innocence même, avez embrassé une vie si pénible, subi une mort si cruelle, par Amour pour moi, à mon tour, ô Jésus, par amour pour Vous, j'accepte toutes les croix qui me viendront de Votre main. Je les accepte et je les embrasse parce quelles me viennent de ces mains percées sur la Croix pour me délivrer de l'enfer que j'ai tant de fois mérité. L'amour que Vous m'avez témoigné, ô mon Rédempteur, en Vous offrant à souffrir ainsi pour moi, m'impose l'obligation de me résigner, par amour pour Vous, à toutes souffrances et à tout mépris.

De grâce, au nom de Vos mérites, ô mon Jésus, donnez-moi Votre Amour ; il me rendra douces et aimables toutes les souffrances et toutes les humiliations. Je Vous aime souverainement, je Vous aime de tout mon cœur, je Vous aime plus que moi-môme. Durant toute Votre Vie, Vous m'avez donné mille preuves de Votre Amour ; et moi, ingrat, durant les nombreuses années déjà passées en ce monde, quelle preuve d'amour Vous ai-je donnée ? Faites donc qu'avant de mourir je Vous en donne quelqu'une. Aidez-moi, ô mon Jésus, par les mérites de Vos Souffrances et du Sang que Vous avez répandu pour moi, aidez-moi à Vous aimer et à faire en tout point Votre Sainte Volonté.

Très sainte Vierge, Marie, recommandez-moi à Votre Divin Fils ; je Vous en conjure par l'Amour que vous Lui portez.

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Troisième jour

18 Décembre

Jésus s'est fait enfant pour gagner notre confiance et notre amour

 

« Un petit enfant nous est né, un Fils nous a été donné ».

 

De longs siècles se sont écoulés depuis la promesse d'un Rédempteur faite par Dieu à Adam pécheur. Pendant tout ce temps, les patriarches les prophètes, toutes les âmes justes ont soupiré après la venue du Messie, l'ont appelé par leurs ferventes prières. Enfin, Il est venu, ce Messie l'attente des nations, le désir des collines éternelles, Il est venu et Il est né pour nous.

Le Fils de Dieu s'est fait petit pour nous rendre grands ; Il s'est donné à nous afin que nous nous donnions à Lui ; Il est venu nous témoigner son amour afin que nous y correspondions par le notre. « Les petits enfants, dit Saint Bernard, donnent facilement ce qu'on leur demande » ; Jésus est venu sous la forme d'un petit enfant pour nous faire comprendre combien Il désire nous enrichir de Ses trésors. Or, tous les trésors sont en Lui, dit Saint Paul. Son Père a tout remis entre Ses mains, dit Saint Jean. Voulons-nous des lumières ? Il est venu nous éclairer. La force de résister à nos ennemis ? Il est venu nous fortifier. Désirons-nous le pardon et le salut ? Il est venu pour nous pardonner et nous sauver. Enfin, désirons-nous le trésor de l'Amour Divin ? c'est pour enflammer nos cœurs qu'il est venu, qu'Il s'est fait petit enfant. Oui, s'il a bien voulu se montrer à nous si pauvre et si humble, c'est pour nous paraître plus aimable, c'est pour nous ôter toute crainte et gagner plus sûrement notre amour.

Jésus-Christ a voulu se montrer à nous comme un tout petit et aimable enfant, pour que nous l'aimions non seulement par-dessus toutes choses, mais encore de toute la tendresse de notre cœur. Les petits enfants ravissent l'affection de ceux qui les approchent ; qui donc n'aimerait pas de tout l'amour dont il est capable, un Dieu qu'il voit sous la forme d'un petit enfant, nourri d'un peu de lait, tremblant de froid, pauvre, délaissé, pleurant et gémissant dans une crèche sur la paille ? Ah ! Je comprends Saint François s'écriant, plein d'amour : « Aimons l'Enfant de Bethléem ! Aimons l'Enfant de Bethléem ! » Nous aussi, aimons donc et de tout notre cœur ce Dieu fait enfant pour se donner tout à nous.

 

Affections et prières

 

Aimable Jésus, Vous êtes descendu du Ciel pour nous empêcher de tomber dans l'enfer, pour Vous donner entièrement à nous. Comment donc avons-nous pu tant de fois Vous mépriser et Vous trahir ? Les hommes ne sont généralement pas ingrats envers les créatures. Qu'une personne vienne de loin nous faire visite, nous faire quelque présent, nous donner quelque marque d'affection, nous en gardons le souvenir, nous sentons l'obligation d'en témoigner notre reconnaissance. Comment se fait-il donc, ô mon Dieu, que ces mêmes hommes ne soient ingrats qu'envers Vous, envers Vous qui les avez aimés jusqu'à donner pour eux Votre Sang et Votre Vie ? Hélas ! Je me suis montré plus ingrat que tous les autres : plus Vous avez été généreux envers moi, plus je me suis montré peu reconnaissant envers Vous ! Si Vous eussiez prévenu un hérétique, un idolâtre, des grâces dont Vous m'avez comblé, il serait devenu un saint, et moi, je n'ai fait que Vous offenser !

Seigneur, pardonnez-moi toutes ces offenses. Vous avez promis d'oublier toutes les iniquités du pécheur qui se repent. Si donc par le passé je ne Vous ai pas aimé, si je Vous ai offensé, Vous daignerez me pardonner, car je me repens et je Vous aime. Vous vous êtes donné tout à moi, il est juste que je me consacre tout à Vous, pour Vous aimer et pour accomplir toujours Votre Sainte Volonté. Je Vous aime, ô mon Jésus, oui, je Vous aime de tout mon cœur ; ce cri du cœur, puissé-je le répéter tant que je vivrai, et mourir en disant encore : « Mon Dieu, je Vous aime ! Je Vous aime ! » ; puissé-je ainsi à mon dernier moment commencer de Vous aimer sans mesure et sans fin d'un amour éternel. Aidez-moi par Votre grâce à remplir ma résolution.

Ma Clémente Reine, Marie, je me reconnais redevable à Votre intercession de toutes les grâces que j'ai déjà reçues ; ne cessez pas d'intercéder pour moi. Mère de la persévérance, obtenez-moi la sainte persévérance.

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Quatrième jour

19 Décembre

La Passion de Jésus dura toute sa vie

 

« Ma douleur m'est toujours présenté ».

 

Considérons que dès l'instant où l'âme de Jésus-Christ fut créée et unie à Son Corps dans le sein de Marie, le Père éternel obligea Son Fils de sacrifier Sa Vie pour sauver le monde perdu par le péché. En même temps lui fut mis devant les yeux le spectacle effrayant de toutes les peines qu'Il devait endurer jusqu'à Sa mort pour le salut des hommes : humiliations et pauvreté de Sa Vie cachée à Bethléem, en Egypte, à Nazareth ; les douleurs et les ignominies de Sa Passion : fouets, épines, clous, croix, instruments de ses souffrances ; toutes les peines intérieures, dégoûts, agonies et même le cruel abandon dans lequel Il devait unir Sa Vie sur le Calvaire.

Abraham menant son fils à la mort, ne voulut point l'affliger en lui révélant son dessein, même dans le court trajet qui les séparait de la montagne. Le Père éternel, au contraire, voulut que Son Fils incarné, victime d'expiation destinée à payer nos dettes envers la Souveraine Justice, souffrît d'avance toutes les peines auxquelles Il devait être assujetti durant Sa Vie et à Sa Mort. C'est ainsi que Jésus endura, même dès le sein de sa Mère, la tristesse mortelle du jardin des Oliviers. Dès lors aussi, et à chaque instant, Il sentit peser sur ses épaules cette lourde croix qu'Il devait porter au Calvaire.

En un mot, toute la Vie de notre Divin Rédempteur, sans en excepter un seul jour, fut un martyre continuel, selon la prophétie de David : « Ma vie s'est consumée dans la douleur, et mes années dans les gémissements ». Son Cœur adorable ne fut pas un instant exempt de souffrance et d'amertume ; le sommeil pas plus que la veille, le travail pas plus que le repos, ne mettaient un terme à ses cruelles souffrances ; qu'Il fût en prière ou en conversation avec Marie et Joseph, toujours Il eut présente à la pensée Sa cruelle Passion, qui le torturait en son âme plus que tous les martyrs n'ont souffert dans leur corps. Sans trêve ni consolation, toute sa vie, pour l'amour de nous, Il endura toute Sa Passion.

 

Affections et prière

 

Cœur si aimable et si aimant de mon Jésus, Vous avez donc été rempli d'angoisses et d'amertume dès le sein môme de Marie; dès lors vous avez souffert sans soulagement ni consolation ; Vous avez souffert cette continuelle agonie pour m'exempter de l'agonie et de la mort éternelles qui m'attendaient dans l'enfer en punition de mes péchés. Vous avez souffert un cruel abandon afin de me sauver, moi qui eus l'insolente audace d'abandonner mon Dieu pour obéir aux plus vils penchants. Je Vous remercie, ô Cœur si aimant et si affligé de mon Sauveur, et je compatis à Vos Douleurs. Combien je suis navré de voir l'insensibilité des hommes en face de tout ce que Vous souffrez pour leur amour. Ô amour de Jésus ! Ô ingratitude des hommes ! Ah ! mon Rédempteur, qu'il en est peu qui pensent à Vos douleurs et à Votre Amour ; hélas ! Qu'il en est peu qui Vous aiment !

Misérable que je suis, j'eus moi-même le malheur de vivre longtemps sans penser à Vous. Vous avez tant souffert pour être aimé de moi, et je ne Vous ai pas aimé ! Pardonnez-moi, mon Jésus, pardonnez-moi ! Je veux me corriger, je veux désormais Vous aimer de tout mon cœur. Quel malheur pour moi, Seigneur, si je résistais encore à Votre grâce, car ce serait courir à ma damnation ! Toutes les miséricordes dont Vous m'avez prévenu, et particulièrement cette douce invitation par laquelle Vous m'engagez en ce moment à Vous aimer seraient, dans l'enfer, mon plus cruel supplice. Mon bien-aimé Jésus, ayez pitié de moi ; ne permettez pas que je réponde encore à Votre Amour par l'ingratitude; éclairez-moi, et donnez-moi la force de surmonter tout obstacle qui pourrait m'empêcher d'accomplir Votre Sainte Volonté.

Marie, ma Mère bien-aimée, aidez-moi. C'est Vous qui m'avez obtenu toutes les grâces que j'ai déjà reçues de Dieu ; je Vous en remercie, et je Vous prie de me continuer Votre puissante protection.

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Cinquième jour

20 Décembre

Jésus s'est offert dès le commencement pour notre Salut

 

« Il a été offert, parce que Lui-même l'a voulu ».

 

A peine le Verbe divin était-Il incarné dans le sein de Marie, qu'Il se voua Lui-même sans réserve aux souffrances et à la mort pour le Salut du monde. Il savait que les innombrables sacrifices de boucs et de taureaux offerts à Dieu dans le passé, n'avaient pu satisfaire pour les péchés des hommes ; qu'une personne divine était seule à même de payer le prix de leur rédemption. De là, ce qu'il dit à son entrée dans le monde, ainsi que nous l'apprend Saint Paul : « Ni les victimes, ni les oblations ne Vous agréent, aussi n'avez-Vous formé un corps ; et j'ai dit : me voici, ô mon Père ! ». Mon Père, toutes les victimes qu'on Vous a offertes ont été et ne pouvaient qu'être insuffisantes pour désarmer Votre colère ; c'est pourquoi Vous m'avez donné ce corps passible, afin que l'effusion de mon sang apaisât votre justice irritée contre les pécheurs et les sauvât; me voici, je suis prêt à faire en tout Votre Sainte Volonté.

Sans doute, dans la partie inférieure de son âme, Jésus éprouvait une grande répugnance ; il Lui en coûtait de vivre et de mourir au milieu de tant de souffrances et d'opprobres ; mais Sa Volonté, soumise tout entière à la Volonté de Son Père, surmonta cette répugnance de la nature, et Il consentit à épuiser le calice de Sa Passion. Dès lors, en conséquence, Il commença à souffrir toutes les angoisses et les douleurs qu'Il devait endurer à chaque minute de Sa Vie.

Et nous, qu'avons-nous fait, qu'avons-nous souffert pour Jésus, depuis que, parvenus à l'âge de raison, nous avons commencé à connaître, par les lumières de la Foi, le mystère de la Rédemption ? Quelles ont été nos pensées, nos actions ? Quels biens avons-nous aimés ? Les plaisirs des sens, les faux biens de ce monde, l'orgueil, la vengeance : voilà ce qui a trop souvent emporté nos préférences et captivé notre cœur. Mais, puisque nous avons la Foi, ne nous déciderons-nous pas à changer de conduite, à donner aux affections de notre cœur un plus digne objet. Aimons donc un Dieu qui a tant souffert pour nous. Rappelons-nous tout ce que le Cœur de Jésus a souffert pour nous dès son enfance, et nous nous sentirons doucement contraints d'aimer uniquement ce Dieu qui nous a tant aimés.

 

Affections et prières

 

O mon Jésus, faut-il Vous avouer comment jusqu'ici je me suis comporté à Votre égard ? Hélas ! J'avais à peine l'usage de la raison, que déjà je commençais à mépriser Votre grâce et Votre Amour. Vous m'avez dès lors supporté parce que Vous vouliez me sauver. Je Vous fuyais, et Votre bonté ne cessait de me poursuivre. Le même Amour qui Vous fit descendre du Ciel pour venir à la recherche des brebis perdues, supportait mes infidélités et Vous empêchait de m'abandonner. Maintenant, mon bon Maître, Vous daignez encore m'appeler, et moi, je reviens à Vous ; je sens que Votre grâce m'assiste ; je le sens, à la profonde douleur que j'ai de mes péchés, car, je les déteste maintenant plus que tout autre mal ; je sens l'effet de Votre grâce, car j'éprouve un grand désir de Vous aimer et de faire en tout Votre bon plaisir. Oui, Seigneur, je veux Vous aimer et Vous plaire en tout. Ma fragilité originelle et la faiblesse que j'ai contractée par mes péchés me font craindre de nouvelles infidélités ; mais mes craintes cèdent à la confiance qui me provient de Votre grâce.

Oui, mon Jésus, la confiance que je puise dans Vos mérites me remplit de courage, et me fait dire avec l'Apôtre : « Je puis tout en Celui qui me fortifie ». Je suis faible, mais Vous me communiquerez la force de lutter contre mes ennemis ; malade, j'espère trouver dans Votre Sang le remède à mes maux ; pécheur, j'espère que Vous me rendrez saint. Dans ce but, ô mon Jésus, je veux être tout à Vous ; je Vous aime et ne veux plus aimer que Vous. Père éternel, pour l'amour de Jésus-Christ, permettez-moi de Vous aimer. Si je Vous ai irrité, laissez-Vous désarmer par les larmes de Jésus Enfant, qui Vous prie pour moi. Je suis indigne de Vos grâces, mais Votre Fils innocent les mérite pour moi : il Vous offre toute une vie de souffrances afin que Vous me fassiez grâce.

Ô Marie, Mère de miséricorde, ne cessez pas d'intercéder pour moi.

Maria de la Buena Esperanza recortada

Sixième jour

21 Décembre

Jésus prisonnier dans le sein de Marie

 

« Je suis devenu comme un homme privé de tout secours, libre entre les morts ».

 

Considérons combien le Verbe incarné dut souffrir de se voir enfermé durant neuf mois dans le sein de Marie comme dans une étroite et obscure prison. Si les autres enfants naissent dans les mêmes conditions, ils n'en sentent point les incommodités, puisqu'ils n'en ont pas conscience, Jésus en avait une pleine connaissance, puisque « dès le premier moment de Son Incarnation, Il eut le parfait usage de Sa raison, Il avait des sens, et Il ne pouvait s'en servir ; Il avait des yeux et ne pouvait voir, une langue, et Il ne pouvait parler, des mains, et Il ne pouvait les mouvoir, des pieds, et Il ne pouvait marcher. C'est ainsi que le Psalmiste appelle sépulcre le sein de Marie, où durant neuf mois le Sauveur dut séjourner. Comme un homme libre au milieu des morts. Il était libre, car c'est volontairement, qu'Il s'était rendu captif dans cette prison ; Son Amour seul l'y tenait étroitement enchaîné. Il était libre, et cependant Il n'avait pas plus de mouvement qu'un mort.

Le sein de Marie fut pour notre Divin Rédempteur une prison volontaire, car il n'y fut retenu que par Son Amour. Mais ce fut en même temps une prison de justice : bien qu'innocent, Jésus s'était offert à expier nos fautes et à payer nos dettes : c'est donc avec raison que la Divine Justice le retint ainsi emprisonné, commençant à exiger par ce premier châtiment la satisfaction qui Lui était due.

Voilà donc à quoi se réduit le Fils de Dieu, pour l'amour des hommes : Il se prive de Sa liberté, Il se met dans les chaînes, pour nous délivrer des chaînes de l'enfer. Jésus, uniquement par amour pour nous, sans y être autrement contraint, s'est fait notre caution et notre libérateur ; Il s'est offert à payer nos dettes, et Il les a réellement payées de Sa Vie Divine ; Il s'est chargé des peines dues à nos crimes. Et nous pourrions vivre sans Lui en témoigner notre reconnaissance, sans Lui rendre Amour pour amour ! Gardez-vous, nous dit l'Esprit-Saint, d'oublier la générosité de Celui qui s'est fait votre caution ; car c'est pour vous qu'Il a donné Sa Vie.

 

Affections et prières

 

Mon Jésus, Vous m'avertissez de ne point oublier la grâce inappréciable que Vous m'avez faite : je Vous en remercie. J'étais débiteur, j'étais coupable ; et Vous, qui étiez innocent, Vous mon Dieu, par Vos souffrances et Votre mort, Vous avez bien voulu payer mes dettes. Après cela, n'ai-je pas oublié Vos bienfaits et Votre amour, n'ai-je pas eu l'audace de Vous tourner le dos, comme si Vous n'étiez pas mon Souverain Maître, comme si Vous ne m'aviez point aimé ! Mon cher Rédempteur, je l'avoue, j'ai été bien ingrat envers Vous, mais je suis résolu de ne plus me rendre coupable d'un tel crime. Vos souffrances et Votre mort seront l'objet habituel de mes pensées, elles me rappelleront sans cesse l'Amour que Vous m'avez porté.

Je maudis ces jours où, perdant le souvenir de ce que Vous avez souffert pour moi, j'ai fait un si mauvais usage de ma liberté. Vous me l'avez donnée pour Vous aimer, et je m'en suis servi pour Vous outrager ! Mais aujourd'hui, cette Liberté que j'ai reçue de Vous, je Vous la consacre tout entière. Daignez attacher ma pauvre âme à Vos pieds sacrés, par les chaînes de Votre Amour, afin qu'elle ne s'éloigne jamais plus de Vous.

Père éternel, par le mérite de la captivité de Jésus dans le sein de Marie, délivrez-moi des chaînes du péché et de l'enfer. Et Vous, ô Mère de Dieu, secourez-moi. Jésus, en se faisant Votre prisonnier, Vous a donné tout pouvoir sur Lui ; il exécutera donc tout ce que Vous lui demanderez. Ah ! Dites-Lui qu'Il me pardonne, dites-Lui qu'il me rende saint. Par la grâce et l'honneur qu'Il Vous fit d'habiter dans Votre sein virginal, je Vous en conjure, aidez-moi, ô ma Mère.

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Septième jour

22 Décembre

Peine causée à Jésus par l'ingratitude des hommes

 

« Il est venu chez les siens, et ceux-ci ne l'ont point reçu ».

 

Un jour, pendant les fêtes de Noël, Saint François d'Assise, inconsolable, allait pleurant et soupirant par les chemins et les bois. Quelqu'un lui ayant demandé la cause de sa douleur : « Ah ! répondit-il, comment ne pleurerais-je pas, quand je vois que l'amour n'est point aimé ! Je vois un Dieu aimer l'homme jusqu'à la folie, et l'homme ne témoigner à ce Dieu que de l'ingratitude ». Si cette conduite des hommes affligeait tant le cœur de Saint François, combien plus ne dut-elle pas affliger le Cœur de Jésus !

A peine conçu dans le sein de Marie, Il vit la cruelle ingratitude dont devaient être payés Son Amour et ses bienfaits. Il était venu du Ciel pour allumer sur la terre le Feu de l'Amour Divin ; pour réaliser ce désir, Son Cœur s'était librement plongé dans un abîme de douleurs et d'opprobres. Mais voilà qu'au lieu des fruits délicieux de la Divine Charité, Il voit la plupart des hommes produire des œuvres de péché. Cette vue, dit Saint Bernardin de Sienne, causa à Jésus Enfant une douleur infinie.

Nous-mêmes, n'éprouvons-nous pas une cruelle peine à voir nos bienfaits payés d'ingratitude ? N'est-il pas vrai que le manque de reconnaissance afflige plus notre âme que la souffrance n'afflige notre corps ? Quelle ne dut pas être la douleur de Jésus-Christ, notre Dieu si aimant, de voir que nous répondrions par des offenses et des mépris à son amour et à ses bienfaits. Lui-même s'en plaint par la bouche de David : « Ils m'ont rendu le mal pour le bien, la haine pour l'amour ». Hélas ! Aujourd'hui beaucoup de chrétiens font-ils cas de l'amour de Jésus-Christ ? Notre Rédempteur apparut un jour au bienheureux Henri Suso sous la forme d'un pèlerin : Il allait de porte en porte mendier un gîte, mais tous le repoussaient avec force injures. N'avons-nous pas été jadis du nombre de ces ingrats, qui répondent aux bienfaits par des mépris et des outrages ? Et maintenant persévérons-nous dans la révolte contre notre Souverain Bienfaiteur ? Oh non ! Qu'il n'en soit plus ainsi ; et, pour cela, n'oublions jamais que le tout aimable Sauveur est venu du Ciel souffrir et mourir pour nous afin de gagner notre amour.

 

Affections et prières

 

Il est donc vrai, ô mon Jésus, que Vous êtes descendu du Ciel pour Vous faire aimer de moi ; il est vrai que Vous avez embrassé une vie pleine de souffrances et que Vous êtes mort sur la Croix pour mon amour, afin de Vous ouvrir l'entrée de mon cœur ? Et moi, qu'ai-je fait ? J'ai osé si souvent Vous chasser de mon cœur, pour y laisser entrer le démon ! Ah ! si Vous n'étiez un Dieu d'une bonté infinie, si Vous n'aviez donné Votre Vie pour me pardonner, je n'oserais jamais implorer mon pardon ; mais je Vous entends me l'offrir, quand Vous me dites par Votre prophète : « Reviens à moi, et je me tournerai vers toi ». Vous voulez être aussi mon intercesseur auprès de Votre Père ! Mon Jésus, je ne veux pas Vous faire une nouvelle injure en me défiant de Votre Miséricorde. Je me repens de tout mon cœur de Vous avoir méprisé, ô Bien suprême. Daignez me recevoir dans Votre grâce ; je Vous en conjure par le Sang que Vous avez répandu pour moi.

Non, mon Rédempteur et mon Père, je ne suis plus digne d'être appelé Votre fils, après avoir tant de fois renoncé à Votre Amour ; mais Vos mérites m'en font digne. Je Vous remercie, ô mon Père, je Vous remercie et je Vous aime. Ah ! Le seul souvenir de la patience avec laquelle Vous m'avez supporté durant tant d'années, et des grâces que Vous m'avez prodiguées malgré les outrages dont je me suis rendu coupable, devrait me faire brûler d'un continuel amour pour Vous. Venez donc, mon Jésus, venez habiter mon pauvre cœur ; je ne veux plus Vous chasser, je veux Vous aimer toujours. Embrasez-moi de plus en plus du Feu de la Divine Charité, et pour cela, rappelez-moi sans cesse l'Amour que Vous m'avez porté.

Ô ma Souveraine et ma Mère, Marie, aidez-moi, priez Jésus pour moi. Faites que désormais et sans retour je me montre reconnaissant envers ce Dieu qui, malgré toutes mes offenses, m'a si tendrement aimé.

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Huitième jour

23 Décembre

Amour de Dieu manifesté aux homme par la Naissance de Jésus

 

« La grâce de Dieu notre Sauveur s'est manifestée à tous les hommes ».

 

Cette grâce dont parle ici l'Apôtre, c'est l'ardent Amour de Jésus-Christ pour les hommes, Amour que nous n'avons point mérité, et qui, pour cette raison, est appelé gratuit. En Dieu, cet Amour fut toujours le même, bien qu'il n'ait brillé que par degrés aux yeux des hommes. On le connaissait par un grand nombre de prophéties et de figures ; mais pour en voir l'éclatante manifestation, il fallait attendre la naissance du Rédempteur. Le Verbe éternel se montre aux hommes sous la forme d'un petit enfant couché sur la paille, pleurant et tremblant de froid. Déjà Il porte la peine de nos crimes ; ce sont les prémices de cet Amour qui lui fera plus tard endurer pour l'humanité le supplice de la Croix. Nous avons connu la Charité de Dieu, dit Saint Jean, en ce qu'Il a donné sa vie pour nous. Au jour de Noël, l'Amour de Dieu s'est manifesté à tous les hommes. Mais, d'où vient que tous ne l'ont pas connu, et qu'aujourd'hui encore un si grand nombre ne le connaissent pas ? Voici ce que répond Saint Jean : « La lumière est venue dans ce monde ; mais1es hommes lui ont préféré les ténèbres », aimant mieux la nuit du péché que le grand jour de la grâce.

Pour nous, n'augmentons pas le nombre de ces malheureux. Si, par le passé, nous avons fermé les yeux à la lumière, et trop peu songé à aimer Jésus-Christ, consacrons le reste de nos jours à réparer ce triste passé. Ne perdons jamais de vue les souffrances et la mort de notre Sauveur ; ainsi aimerons-nous comme il convient Celui qui nous a tant aimés. Méritons, par cet amour généreux, le beau Ciel que Jésus nous a conquis par Son Sang, cette béatitude dont parle Saint Paul, dans laquelle nous entrerons lors du glorieux avènement de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Dans Son premier avènement, Jésus est venu sous la forme d'un enfant pauvre et méprisé ; mais dans le second, Il paraîtra comme juge, sur un trône de gloire, dans toute Sa Majesté Divine, ainsi que Lui-même l'a prophétisé. Heureux alors ceux qui l'auront aimé ! Mais malheur à ceux qui ne l'auront pas aimé !

 

Affections et prière

 

O Saint Enfant, je Vous vois aujourd'hui sur la paille, pauvre, affligé, abandonné ; mais je sais qu'un jour, environné des anges et dans tout l'éclat de Votre Majesté, Vous viendrez pour me juger. Ah ! Pardonnez-moi avant qu'arrive ce jour redoutable ! Alors Vous devrez me juger avec juste rigueur ; mais aujourd'hui Vous êtes mon Rédempteur, un Père plein de Miséricorde. Ingrat que je suis, je Vous ai volontairement méconnu ; et au lieu de penser à Vous aimer, en considérant l'Amour que Vous m'avez porté, j'ai songé à mes indignes satisfactions ; pour elles, j'ai méprisé Votre grâce et Votre amour. Je remets maintenant ma pauvre âme entre Vos mains ; daignez la sauver : « Vous m'avez racheté, Seigneur Dieu de vérité »

Sachant que, pour me racheter de l'enfer, Vous avez donné Votre Sang et Votre Vie, je reprends confiance, et je mets en Vous tout mon espoir, sachant que, pour me racheter de l'enfer Vous avez donné votre Sang et votre vie, vous ne m'avez pas fait mourir lorsque j'étais en état de péché. Avec patience Vous m'avez attendu afin que, rentrant en moi-même, pénétré d'un sincère repentir, je me décide à Vous aimer, et qu'alors Vous puissiez me pardonner et me sauver. Oh ! Oui, mon Jésus, je veux correspondre à cet immense désir que Vous avez de mon Salut ; je me repens souverainement de tous les déplaisirs que je Vous ai causés, je Vous aime par-dessus toutes choses. Sauvez-moi, par Votre Miséricorde, et que mon Salut consiste à Vous aimer toujours, en cette vie et dans l'éternité.

Ma bien-aimée Mère, Marie, recommandez-moi à Votre Divin Fils. Dites-Lui que je suis Votre serviteur et que j'ai mis en Vous mon espérance.

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Neuvième jour

24 Décembre

Saint Joseph se rend à Bethléem avec sa Sainte Épouse

 

« Joseph partit... pour se faire inscrire sur les registres de l'empire, avec Marie son épouse, qui était enceinte ».

 

Dieu avait décrété que le Verbe incarné naîtrait, non dans la maison de Joseph, mais dans une étable abandonnée, au sein de privations et de souffrances telles que n'en connut jamais le plus pauvre des enfants. Aussi par disposition de la Providence, César publia un édit de recensement qui obligeait tout sujet de l'empire romain d'aller se faire inscrire à son lieu d'origine. Lorsque Joseph reçut cet ordre, il en fut très inquiet : car il se demandait s'il laisserait à Nazareth Marie, sa sainte épouse, dont le terme approchait, ou s'il l'emmènerait avec lui jusqu'à Bethléem. « Je serais peiné, lui dit-il, ô Marie, de Vous laisser seule pendant mon absence, qui sera peut-être longue ; d'autre part, je prévois que si Vous venez avec moi, Vous aurez beaucoup à souffrir d'un si long voyage, dans la saison rigoureuse, alors que ma pauvreté ne me permettra pas de Vous procurer les soins que réclame Votre état ». « Ne craignez rien, répond aussitôt l'auguste Vierge à son chaste époux, je vous accompagnerai, et le Seigneur nous aidera ». Marie, en effet, savait par la prophétie de Michée, que Son Divin Enfant devait naître à Bethléem. Elle prit donc les pauvres langes qu'elle avait déjà préparés, et se mit en route avec Joseph.

Suivons ces deux Saints Voyageurs ; prêtons l'oreille aux discours de Marie et de Joseph durant ce voyage. Ils parlent de la Miséricorde, de la Bonté et de l'Amour du Verbe Divin qui va bientôt paraître parmi les hommes ; dès lors ils multiplient les actes d'adoration, de remerciements et d'amour envers ce Dieu Sauveur. Sans doute elle souffrait beaucoup, cette jeune et délicate Vierge, en faisant un trajet si long, par des chemins difficiles, en plein hiver ; mais Elle souffrait en paix et avec amour, unissant ses douleurs à celles de Jésus qu'elle portait dans Son chaste sein. Unissons-nous à Marie et à Joseph, accompagnons le Roi du ciel qui va naître comme le plus pauvre et le plus délaissé des enfants des hommes. Prions Jésus, Marie et Joseph, par le mérite des souffrances qu'ils endurent en ce voyage, de nous accompagner dans le voyage que nous faisons vers l'éternité. Quel bonheur pour nous, si pendant notre vie et à l'heure de notre mort, nous sommes assistés de Jésus, de Marie et de Joseph !

 

Affections et prières

 

Mon cher Rédempteur, en ce pénible voyage de Nazareth à Bethléem, une multitude d'anges vous accompagnent ; mais, de tous les hommes, à part Marie qui Vous porte dans Son sein, et Joseph, son fidèle gardien, je ne vois personne qui Vous tienne compagnie. Mon Jésus, permettez-moi de m'unir à Marie et à Joseph. Sans doute, mes ingratitudes envers Vous m'en ont rendu bien indigne ; mais, grâce à Votre Divine Lumière, je vois maintenant combien je me suis rendu coupable. Quand je pense, ô mon Divin Maître, que, pour suivre mes maudits penchants, je me suis tant de fois séparé de Vous en renonçant à Votre amitié, je voudrais mourir de regret. Mais Vous êtes venu pour me pardonner ; pardonnez-moi donc, à présent que je me repens de tout mon cœur de Vous avoir si souvent méprisé. Pour l'avenir, je Vous promets de ne plus jamais me séparer de Vous, mon unique Amour.

Mon âme s'est éprise de Vous, ô tout aimable Enfant ! Oui, je Vous aime, mon doux Sauveur ; et, puisque Vous êtes venu en ce monde pour me sauver et m'enrichir de Vos grâces, je Vous demande une grâce, une seule : Faites que jamais plus je ne me sépare de Vous ; captivez-moi, liez-moi étroitement à Vous par les douces chaînes de Votre Amour. Mon Rédempteur et mon Dieu, ne permettez pas que je m'éloigne encore de Vous, que je sois un seul instant privé de Votre grâce !

Très Sainte Vierge, Marie, je viens Vous tenir compagnie dans Votre voyage à Bethléem ; et Vous, ô ma Mère, ne cessez pas de veiller sur moi et de m'assister durant mon voyage vers l'éternité. Ma Souveraine, sauvez-moi, par Votre intercession, délivrez-moi de l'enfer et conduisez-moi au ciel. Vous êtes mon espérance, et j'attends tout de Vous.

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Saint Jour de Noël

25 Décembre

 

Naissance de Jésus

 

La naissance de Jésus-Christ fut un sujet de joie pour tout l'univers. Il était le Messie promis à Adam, l'objet de tant de prières et de soupirs qu'Il était appelé le Désiré des Nations, le Désir des collines éternelles. Ce Sauveur est enfin venu ; Il est né dans une étable. L'Ange du Seigneur nous répète ce qu'Il dit alors aux bergers de Bethléem : « Je vous annonce un grand sujet de joie pour tous les hommes : c'est qu'aujourd'hui même il vous est né un Sauveur ». Quelle allégresse, dans un royaume à la naissance du royal enfant qui sera l'héritier du trône ! Mais combien ne devons-nous pas nous réjouir davantage en apprenant que le Fils de Dieu vient du Ciel pour régner sur nos cœurs par Son Amour, ainsi que l'annonça le prophète : « Pressé par les entrailles de Sa Miséricorde, Il a bien voulu descendre jusqu'à nous visiter. Nous étions perdus, et Il vient nous sauver ». Le Pasteur vient à la recherche de ses brebis perdues, prêt à donner Sa Vie pour elles. Voici l'Agneau de Dieu : Il vient s'immoler pour nous faire renaître à la vie de la grâce ; Il veut être notre Libérateur, notre Lumière, notre Vie ; et même notre nourriture dans le Saint-Sacrement.

Si Jésus naissant voulut qu'on le mît dans une crèche où les animaux prennent leur nourriture, c'est, dit Saint Maxime, pour nous faire comprendre qu'Il s'est fait homme non seulement afin de nous sauver par ses souffrances, mais encore pour nous donner en nourriture Sa Chair sacrée, aliment d'éternelle vie. Bien plus, Il veut chaque jour, au Saint Sacrifice de la Messe, naître entre les mains du prêtre, au moment de la consécration. L'autel est la Crèche où le Prêtre se rassasie de la Chair de Jésus-Christ, la Crèche où Il prend cette Divine Nourriture pour la donner aux fidèles. Il y a des Chrétiens qui souhaiteraient tenir Jésus entre leurs bras, comme le Saint vieillard Siméon ; mais la Foi nous enseigne que, lorsque nous communions, nous avons non pas dans nos bras, mais dans notre poitrine, ce même Jésus que la Foi nous montre aujourd'hui couché dans la crèche à Bethléem. Il y est né pour se donner entièrement à nous. « Un petit Enfant nous est né : un Fils nous a été donné ».

 

Affections et prière

 

« J'ai erré comme une brebis loin du bercail, dit le Psalmiste ; cherchez votre serviteur ». Seigneur, je suis cette pauvre brebis qui, pour suivre ses fantaisies et ses caprices, s'est malheureusement perdue ; mais Vous êtes mon Pasteur ; Vous êtes aussi l'Agneau Divin venu du Ciel me sauver en Vous immolant sur la Croix pour expier mes péchés. Si donc je veux me corriger, qu'ai-je à craindre ? Ne dois-je pas au contraire me confier en Vous, qui êtes descendu en ce monde tout exprès pour me sauver ? Quelle plus grande preuve de Miséricorde pouviez-Vous me donner, mon doux Rédempteur, pour m'engager à me confier en Vous, que de Vous donner à moi ? Cher Enfant, combien je regrette de Vous avoir causé tant de douleur ! Je Vous ai fait pleurer dans l'étable de Bethléem ; mais sachant que Vous y êtes venu pour me chercher, je me jette à Vos pieds plein de confiance. Je Vous vois tout affligé et humilié dans la Crèche, sur la paille ; cependant je Vous reconnais pour mon Roi et mon Souverain Seigneur. J'entends Vos tendres vagissements : ils m'invitent à Vous aimer et réclament mon cœur. Le voici, ô Jésus ; je me jette aujourd'hui à Vos pieds pour Vous l'offrir ; changez-le, embrasez-le tout entier du Feu de Votre Amour. Je Vous entends me dire : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur ». Mais si je ne Vous aime pas, ô Jésus, Vous mon Seigneur et mon Dieu, qui donc aimerai-je ? Vous me dites que Vous êtes tout à moi : de fait, c'est pour cela que Vous vous êtes fait homme et petit enfant ; et moi je refuserais d'être tout à Vous ! Oh ! Non, mon bien-aimé Seigneur : je me donne tout à Vous, et je Vous aime de tout mon cœur ; ne permettez pas que je cesse jamais de Vous aimer.

O ma Souveraine, ô Marie, je Vous en conjure, par la joie qui remplit Votre Cœur lorsque pour la première fois Vos yeux bénis purent contempler Votre Divin Fils, suppliez-Le de m'attacher inséparablement à Lui par les liens du plus pur amour.

 

Enfant Jésus du Carmel de Bordeaux

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23 novembre 2015

Neuvaine de l’Immaculée Conception Du 30 novembre

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Neuvaine de l’Immaculée Conception

Du 30 novembre au 8 décembre 2015

 

Bénie et encouragée par Sa Sainteté le Pape François.

 

1°) Chaque jour une dizaine de chapelet, suivie de 3 fois l’invocation : « O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous. » (« Et pour ceux qui n'ont pas recours à Vous, spécialement les ennemis de la Sainte Eglise et pour toutes les personnes qui Vous sont recommandées ».

2°) Une communion le jour du 8 décembre ou un jour de l’octave – confession recommandée.

 

Prière

 

Ô Marie, Vierge Immaculée, par la Volonté du Père et par la Grâce de l’Esprit Saint, Vous avez donné au monde le Sauveur, le Fils du Dieu vivant. Mère de l’Église et première des consacrés, nous Vous les confions tous. Que l’Esprit Saint les façonne à votre image pour qu’ils redisent chaque jour avec Vous, le « oui » d’un don joyeux et irrévocable. Que ce don gratuit d’eux-mêmes au service de l’Eglise et de leurs frères, soit lumière pour les jeunes et leur donne d’entendre avec joie l’appel du Christ, « Lui qui n’enlève rien mais qui donne tout » ! En ce Jubilé de la Miséricorde, notre monde assoiffé et désorienté a plus que jamais besoin de consacrés priants et saints qui manifestent auprès des pauvres et des plus fragiles l’amour infini du Père. Mère de Miséricorde et de l’Espérance, nous vous prions, avec le Pape François, de faire de nous tous des témoins de Jésus victorieux du mal par la Croix, pour annoncer au monde « la joie de l’Évangile » ! Amen.

 

Comme chaque année, l’Église Catholique nous demande de nous tourner vers l’Immaculée Conception en ces premiers jours de l’Avent. C'est avec confiance, face à la gravité de la situation des temps actuels, que nous sommes donc invités à ouvrir notre cœur pour déposer tout ce que nous portons : nos joies et nos peines, nos luttes et nos échecs, nos désirs, dans le cœur de Marie, notre très Sainte Vierge, au cours de cette Neuvaine Mariale mondiale de Prière. Cette année le 8 décembre 2015 débute l’année de la Miséricorde.

 

Le Chapelet des Enfants

5 rue de l’université

75007 PARIS (France)

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3 août 2014

Neuvaine à Saint Josse

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Saint Josse

Roi de Bretagne et Ermite en Ponthieu

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Fête le 13 décembre

 

« Un homme sage sait abandonner propos un royaume terrestre pour obtenir d'être admis dans le royaume des cieux ». (Saint Eucher de Lyon)

 

Josse, ayant été appelé à succédera son frère Judicaël, dans ses Etats de Bretagne, parce que ce prince, s'ennuyant des embarras du gouvernement, avait résolu de rentrer dans le cloître qu'il avait quitté pour monter sur le trône de son père, demanda huit jours comme pour délibérer sur la proposition de son frère mais il ne se servit de ce délai que pour fuir les honneurs dont il voulait se décharger sur lui ; ce qu'il exécuta en se joignant à quelques pèlerins qui allaient à Rome, et qu'il vit comme ils passaient devant la porte du monastère de Saint-Maëlmon, où il se trouvait à ce moment. Ces pèlerins l'admirent volontiers dans leur compagnie et l'emmenèrent avec eux. Saint Josse ayant ainsi renoncé à la royauté pour s'attacher au service du Seigneur, se rendit à Chartres avec ses onze compagnons, et de là tes suivit à Paris, capitale de la monarchie française, où il séjourna quelque temps avec eux. De Paris, les compagnons de Saint Josse, au lieu de se mettre en chemin pour Rome, où ils avaient eu d'abord l'intention d'aller, prirent une route contraire, et se rendirent à la ville d'Amiens en Picardie. Le Saint Prince les suivait toujours, car il n'avait aucun dessein particulier, et n'aspirait qu'à servir Dieu de tout son cœur en quelque lieu que ce pût être, pourvu qu'il y fût inconnu. Sortis d'Amiens, les pèlerins s'avancèrent jusqu'à la rivière d'Authie, la passèrent, et arrivèrent dans un lieu nommé Villa Sancti Petri, où demeurait ordinairement le duc ou comte du pays de Ponthieu, qui s'appelait Haymon, et qui était un seigneur de grande vertu. Il reçut les douze pèlerins, et les traita pendant trois jours avec beaucoup de charité.

Il distingua facilement notre Saint, parce qu'il portait sur son visage un air de grandeur que les autres n'avaient point, et que ses actions et ses paroles se sentaient de la splendeur de sa naissance et de l'éducation royale qu'il avait reçue d'ailleurs, il avait une modestie et une douceur angéliques, lesquelles, jointes au port majestueux que la nature lui avait donné, le rendaient parfaitement aimable et lui conciliaient l'estime et le respect de tous ceux qui le regardaient. Ce prince le pria donc de ne point le quitter, et, ayant obtenu de lui cette faveur, il laissa les onze autres pèlerins continuer leur voyage ; il donna à Josse un appartement dans son palais, lui fit recevoir les Ordres sacrés, et le nomma prêtre de sa chapelle ; puis, pour lui témoigner davantage l'estime qu'il avait de sa vertu, il l'obligea de tenir sur les fonts de baptême un de ses fils qu'il nomma Ursin, en mémoire de Saint Ursin, archevêque de Bourges.

Ce n'était guère l'inclination de Saint Josse de demeurer dans cette cour ; car, quoique sainte et très bien réglée, elle ne laissait pas de le dissiper aussi, après y avoir passé sept ans, il supplia Haymon de lui permettre de se retirer dans une solitude où il pût s'occuper plus tranquillement dans la contemplation des vérités éternelles. Non-seulement le duc ne s'y opposa pas mais voulant favoriser de tout son pouvoir le désir d'un si saint prêtre, il le conduisit dans un lieu désert, sur la rivière d'Authie, que les anciens appelaient Brahic et nommé présentement Raye, où il lui donna une place suffisante pour bâtir un oratoire et un ermitage. Le bâtiment étant achevé, Josse s'y renferma avec un seul disciple qui l'avait suivi do Bretagne, nommé Wurmar ou Wulmar, et commença d'y mener une vie toute céleste, n'ayant d'autre occupation que de célébrer les saints mystères, de chanter les louanges de Dieu, de méditer les paroles de l'Evangile et de converser avec les anges et les saints. Sa conduite et son innocence parurent bientôt par des miracles ; car on dit que les oiseaux et les poissons se familiarisaient avec lui comme ils eussent fait avec Adam dans le paradis terrestre, et qu'ils venaient prendre leur nourriture de sa main avec la même confiance que les poussins la prennent du bec de leurs mères.

Il était aussi extrêmement miséricordieux envers les pauvres, et il ne pouvait leur refuser l'aumône, tant qu'il y avait un morceau de pain dans sa cellule. Un jour qu'il était en oraison dans sa chapelle, il entendit la voix d'un pauvre qui demandait la charité il s'informa de son disciple s'il avait encore quelque provision : « Je n'ai plus, lui dit-il, qu'un pain qui ne peut servir que pour notre nourriture d'aujourd'hui ». « Allez, lui répliqua Josse, coupez-le en morceaux et donnez-en le quart à ce malheureux ». A peine l'eut-il fait, qu'il vint un autre pauvre exposer encore sa misère et demander de quoi soulager sa faim. Le Saint ne voulut pas non plus l'éconduire il dit à Wurmar de prendre un autre quart de ce pain et de le lui porter. Celui-ci n'obéit à ce nouvel ordre qu'en murmurant, craignant de n'avoir pas de quoi nourrir son maître et se nourrir lui-même. Cependant un troisième pauvre, aussi nécessiteux que les deux précédents, arriva peu de temps après Josse le vit, et, sans presque attendre qu'il ouvrît la bouche, il ordonna à Wurmar de lui donner un des deux morceaux qui restaient : « De quoi donc voulez-vous que nous vivions, répliqua le disciple est-ce qu'il faut que nous mourions de faim pour nourrir ces pauvres qui peuvent aller mendier ailleurs ? » « Ne vous troublez pas, mon enfant, lui dit le Saint, faites seulement ce que je vous commande, et Dieu aura soin de nous ».

Dès qu'il eut obéi, et que ce pauvre se fut retiré, on en entendit un quatrième sonner à la porte et demander l'aumône avec encore plus d'instance et d'importunité que les précédents. Que fera Josse ? Le morceau qui lui reste est trop petit pour être partagé entre lui, son disciple et ce pauvre ; le donnera-t-il tout entier ? Il n'aura donc plus rien pour subsister, et il faudra qu'il passe le jour et la nuit suivante sans nourriture. Le retiendra-t-il ? La Charité l'emporta encore alors sur sa propre nécessité et, ne pouvant laisser aller ce mendiant sans assistance, il lui fit donner le reste du pain. Wurmar renouvela ses plaintes, mais il lui fit encore trouver bonne cette disposition, et elle fut bientôt suivie d'une ample récompense car, incontinent après, la divine Providence fit arriver au bord de leur ermitage quatre barques chargées de toutes les choses nécessaires à la vie. Cela fait croire que les quatre pauvres qui s'étaient présentés successivement à Josse pour avoir l'aumône étaient Jésus-Christ même, qui avait pris ces quatre formes différentes pour éprouver la charité de son serviteur.

Il demeura huit ans dans cette solitude mais, se voyant extraordinairement tourmenté par les démons qui lui dressaient sans cesse des embûches, il résolut enfin de se retirer ailleurs il témoigna son dessein au duc Haymon, qui le visitait quelquefois, et ayant obtenu de lui un autre lieu, nommé Runiac ou Rimac, sur la petite rivière de Canche, il y bâtit un oratoire en l'honneur de Saint Martin, et y passa treize autres années Cependant, le malin esprit ne cessant point de le poursuivre, il eut encore recours à ce bon duc pour avoir une autre retraite. « Allons ensemble, lui dit Haymon, et nous vous chercherons un lieu qui vous soit propre ». Dans ce voyage Saint Josse fit sourdre une fontaine dans un lieu sec, en enfonçant son bâton en terre, pour soulager la soif de son bienfaiteur ; cette fontaine a, depuis, donné des eaux en abondance et servi à la guérison de plusieurs malades. Le lieu qu'ils choisirent pour ce nouvel ermitage fut dans une épaisse forêt, entre Etaples et Montreuil, dans un endroit situé entre la rivière d'Authie et celle de Canche. Il leur parut fort commode en ce qu'il était arrosé d'un ruisseau provenant de deux fontaines, dont l'une est nommée la fontaine des Bretons et l'autre la fontaine du Gard. Le duc le fit défricher, et le Saint y construisit aussitôt, de ses propres mains, et avec du bois seulement, deux oratoires l'un en l'honneur de Saint Pierre, prince des Apôtres, l'autre en l'honneur de saint Paul, docteur des Gentils.

Quelque temps après, il voulut faire le pèlerinage de Rome, pour y visiter les tombeaux des saints Apôtres et en apporter des reliques. En ayant obtenu le consentement du duc, il fit tout ce voyage à pied, le bâton à la main et en demandant l'aumône. Le Pape le reçut fort honorablement, lui donna sa bénédiction apostolique et l'enrichit de plusieurs reliques de martyrs. A son retour, comme il se trouvait sur la colline de Bavémont, éloignée d'une lieue de son ermitage, une jeune fille nommée Juyule, aveugle de naissance, eut révélation qu'elle obtiendrait la vue si elle se lavait avec de l'eau dont le Saint prêtre se serait lavé les mains. Elle demeurait avec son père au château d'Airon, qui n'est éloigné de Saint-Josse que d'une demi-lieue elle lui en parla, et son père, ne voulant point négliger une occasion si avantageuse, la conduisit aussitôt sur la montagne où le Saint était arrivé. La fille prit l'eau qui lui avait servi, elle s'en lava le visage, et, par ce remède, elle obtint l'heure même de très-beaux yeux avec l'usage de la vue. Les habitants du lieu firent mettre une croix à l'endroit où cet insigne miracle avait été fait, et pour cela on l'a toujours appelé la Croix, jusqu'à ce que ce monument commémoratif ait été transporté ailleurs.

Dès que le duc Haymon sut le retour du serviteur de Dieu, il fut au-devant de lui et le reçut avec de nouveaux témoignages de respect et d'amitié. Il avait fait bâtir en son absence, auprès de sa cellule, une église de pierre, sous l'invocation de Saint Martin. Elle fut bénite, et Saint Josse y déposa les reliques qu'il avait apportées de Rome. La cérémonie de cette translation se fit le 11 juin et, pendant qu'il célébrait la messe, en présence du même duc et d'un grand concours de seigneurs et de peuple, une main céleste parut visiblement sur l'autel, bénissant le saint Calice et les Oblations, et l'on entendit en même temps une voix qui lui disait : « Parce que vous avez méprisé les richesses de la terre et refusé le royaume de votre père, pour mener en cette solitude une vie pauvre, cachée et éloignée de la demeure des pécheurs, je vous ai préparé une couronne immortelle en la compagnie des Anges ; je serai le gardien et le défenseur perpétuel de ce lieu vous y mourrez, et ceux qui vous invoqueront avec révérence, y recevront l'effet de leurs demandes ». En effet, le Saint y passa le reste de ses jours d'une manière plus angélique qu'humaine, et il mourut le 13 décembre 669.

Son corps virginal fut enseveli dans son propre ermitage mais on ne le couvrit ni de terre ni de pierre, parce qu'il n'avait aucune marque de corruption, et qu'au contraire les cheveux, la barbe et les ongles lui poussaient comme s'il eût encore été en vie de sorte que Winoc et Arnoc, ses neveux, qui lui succédèrent dans la possession de sa cellule, et avaient la clef de son cercueil, étaient obligés de les lui couper de temps en temps, comme on fait à un homme vivant. Le plus ordinairement, on représente Saint Josse en habit de pèlerin, un bourdon à la main et deux clés croisées sur son chapeau, pour indiquer son voyage à Rome. Le sceptre et la couronne qui gisent à ses pieds rappellent la royauté qu'il a refusée. Parfois il porte suspendu à une écharpe l'escarcelle des reliques que lui donna le souverain Pontife. Ce détail, mal compris par quelques peintres, a été plus d'une fois défiguré l'écharpe s'est changée en baudrier, et la cassette en aumônière. On le représente aussi faisant jaillir une source avec son bâton, ou bien partageant son pain avec un pauvre. C'est à tort qu'on lui donne parfois une mitre, puisqu'il ne fut jamais abbé.

Dans l'église de Saint-Josse-sur-Mer, récemment construite, on voit, outre un vitrail moderne, une statue du Patron, haute de deux mètres. Le Prince Breton, en habit royal, foule aux pieds la couronne et le sceptre. Il y a aussi des statues du Saint Ermite dans les églises de Tortefontaine, de Mouriez (1836), de Saint-Josse-au-Val à Montreuil, et dans la chapelle de Saint-Josse-au-Bois (1861). Une ancienne image de Saint Josse, qu'on distribuait jadis aux pèlerins, nous le montre revenant de Rome, sur la colline de Bavémont, avec un coffret de reliques suspendu par une écharpe. On voit dans le lointain l'abbaye qui doit illustrer cette contrée. M. Guénebault, dans son Dictionnaire iconographique, indique les gravures suivantes 1° Saint Josse à genoux devant un autel et embrassant un crucifix d'où sortent trois branches de lys, une de la partie supérieure et les deux autres des bras des anges lui apportent la couronne du triomphe ; 2° le même, refusant la couronne que lui présente son frère ; 3° le même, tenant un crucifix. 

 

Culte et reliques

 

Le culte de Saint Josse était déjà si célèbre au XIe siècle, que des pèlerins se rendaient à son sanctuaire de toutes les contrées de la France et même des pays étrangers. Quelques historiens prétendent que Charlemagne y alla en 793 et que ce fut alors qu'il conçut le projet de reconstruire une hôtellerie monastique dont il devait donner l'administration à Alcuin. il existait dès lors de nombreuses Confréries de Saint-Josse, répandues en France et en Allemagne. Clément X, par une bulle datée de 1673, accorda une indulgence plénière à tous ceux qui, le jour de Saint Josse, visiteraient son église à Dommartin et y feraient la sainte communion. Le village de Parnes (Oise), qui croit posséder des reliques de Saint Josse, rend à son patron un culte tout spécial. Le 13 décembre, on distribue aux paroissiens de petits pains bénits, en souvenir de celui qui fut partagé entre quatre pauvres dans l'ermitage de Brahic. Saint Josse est le patron de Béhen, dans le doyenné de Moyenneville. Il l'était jadis des deux abbayes qui portaient son nom de Saint-Josse-au-Val et d'une ancienne chapelle castrale à Montreuil de la paroisse Saint-Josse à Paris.

D'après les croyances populaires, le saint ermite serait le fondateur d'un certain nombre de paroisses des environs de Dommartin et d'un monastère dont on montre encore quelques vestiges à Mayocque. Nous ignorons pour quel motif Saint Josse est honoré à Javarin (Autriche) et à Ravenshurg (Wurtemberg). Une commune de Farrondissement de Dinan porte le nom de Saint-Judoce. Saint-Josse est le nom d'une rue à Hesmond et à Dompierre et d'un faubourg de Bruxelles. Le nom du saint ermite est inscrit au 13 décembre dans le martyrologe romain, dans quelques martyrologes amplifiés de celui d'Usnard, dans ceux de Bède, de Wandalbert ce qui prouve que, an IXe siècle, comme de nos jours, on invoquait notre Saint pendant les tempêtes. Son nom figure aussi dans les litanies amiénoises du XIIIe siècle.

On célébrait jadis, à l'abbaye de Saint-Josse-sur-Mer, cinq fêtes du patron le 11 juin, apparition de la main miraculeuse (665). On célèbre encore aujourd'hui cette fête à Saint-Josse-sur-Mer, Où on la désigne sous le nom de Saint-Barnabé, à cause de la coïncidence de la fête de cet Apôtre ; le 25 juillet, invention du corps de Saint Josse (977) le mardi de la Pentecôte, procession à Bavémont (La Croix). le 25 octobre, translation des reliques (1195) elle est marquée à tort le 9 janvier dans le Martyrologue Anglican ; le 13 décembre, déposition de saint Josse, elle est mentionnée à tort au 4 août dans quelques anciens calendriers. Le jour de leur fête patronale, les habitants du village de Saint-Josse devaient donner au comte de Ponthieu une vache écorchée quand la fête tombait un jour maigre, cette redevance était changée en un cent d'oaufs et une livre de poivre.

La fête de Saint Josse est marquée au 25 juillet dans le bréviaire amiénois de 1528 ; au 2 décembre, dans ceux de 1746 et 1840 au 13 décembre, dans ceux de Paris et de Beauvais, et dans le Propre actuel d'Arras ; au 14, dans celui de Saint-Valéry ; au 18, dans celui de Sainte Riquier. Depuis l'introduction de la liturgie romaine, on ne fait plus qu'une simple mémoire de Saint Josse, au i3 décembre, dans les diocèses d'Amiens et d'Arras.

L'an 977, le corps de saint Josse fut découvert, au coté droit de l'autel de Saint-Martin, élevé de terre, et déposé sur l'autel de Saint-Martin le 25 juillet. Cette même année, on .commença à bâtir un monastère dans ce lien, et Sigebrand en devint le premier abbé. Dans la suite, ce saint corps fut remis en terre pendant des troubles qui survinrent dans ce royaume, et demeura si bien caché que les religieux mêmes ignoraient où il était. Un simple laïque fit connaître, par révélation, l'endroit où il se trouvait, et ayant été reçu par les religieux, en reconnaissance de ce bon service, il fut établi gardien de ces saintes reliques, par l'abbé qui vivait alors. Mais un autre abbé, ayant succédé à celui-là, n'eut pas pour ce gardien tous les égards qu'il eût du avoir. Cette conduite fit prendre à cet homme la résolution d'enlever la plus grande partie des reliques de Saint Josse, et de les porter en France. Geoffroi, seigneur de Commercy, le reçut avec honneur et lui donna la première dignité de la collégiale du château, où il y avait quatre chanoines. Quelque temps après, le roi Henri assiégea Commercy, le prit et le brûla. Pendant que les flammes dévoraient les édifices, un chanoine enleva les reliques de Saint Josse, et s'enfuit avec son trésor. Il fut rencontré sur le pont par Robert Meflebran, de la dépendance de Raout de Chauldré, l'an des principaux chevaliers de l'armée du roi. Robert demanda au chanoine quel était le paquet qu'il perlait. Le chanoine répondit que c'étaient des ornements et des. livres d'église. On lui ôta tout, et ces précieuses reliques ayant été trouvées, on les mit dans l'église de Saint-Martm de Parnes, dans le Vexin, assez près de Magny. L'église a changé de nom et a pris celui de Saint-Josse ; on y expose ces reliques (tête et os du bras) à la vénération des peuples, tous les ans, le lundi de la Pentecôte elles sont enfermées dans un buste en argent. Le reste est dans l'église paroissiale du village de Saint-Josse, à l'embouchure de la Canche. L'abbaye ayant été supprimée quelque temps avant la Révolution, on transporta les reliques du Saint dans l'église paroissiale. Elles s'y trouvaient à l'époque de la Révolution, et furent alors soustraites à la profanation par le zèle de quelques pieux habitants du lieu, qui les rendirent ensuite, lorsque la tranquillité fut rétablie. Elles furent reconnues, le 3 mai 1805. par Monseigneur l'évêque d'Arras, dans le diocèse duquel se trouve maintenant la paroisse de Saint-Josse-sur-Mer. Le prélat retira de la châsse un os du bras, dont il accorda une partie à l'église de Saint-Saulve de Montreuil. C'est de cette relique qu'on a détaché une parcelle, en 1835, pour la donner à l'église paroissiale d'Yvias, située dans le diocèse de Saint-Brieuc, et dédiée à Saint Josse. Celle de Paris possédait aussi un petit os du Saint, et une partie de vertèbre qui lui fut donnée en 1705. Ces précieux restes sont aujourd'hui perdus. Il y a encore quelques ossements de Saint Josse à la cathédrale d'Arras et à l'Eglise d'Oignies (Pas-de-Calais), à celle de Corbie, etc.

 

(Texte Extrait des Petits Bollandistes volume XIV)

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Neuvaine en l'honneur du Bon Saint Josse

 

Bienheureux Saint Josse, serviteur fidèle de Jésus-Christ sur la terre, joignez à nos prières votre pieuse intercession, afin que, délivrés du poids de nos péchés, nous puissions, par les mérites de votre gloire et l'imitation de vos vertus, obtenir nous-même l'éternelle félicité.

 

Priez pour nous ô Bienheureux Saint Josse,

Afin que nous devenions dignes des promesses qui vous ont été faites par Notre Seigneur Jésus-Christ.

 

Prions

 

O Dieu qui avez daigné promettre, à ceux qui imploreraient la protection de Saint Josse, de ne pas laisser leur demande sans effet, nous Vous en supplions, accordez-nous, par son intercession le courage de détacher nos cœurs des biens d'ici bas et de nous attacher à Vous pour toujours. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Imprimatur

P. Hoguet, Vicaire Général

Arras, le 5 mai 1929.

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13 juillet 2014

Neuvaine à Sainte Anne

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Neuvaine à Sainte Anne

Mère de la Bienheureuse Vierge Marie

Du 16 au 25 juillet 2014

 

Avis préliminaires

 

Quoique dans plusieurs paroisses l'on ait coutume de faire la Neuvaine à sainte Anne dans la semaine qui précède sa fête, cependant les besoins particuliers de certaines personnes les portent à  recourir plus souvent cette puissante protectrice et à faire les exercices de la Neuvaine en son honneur dans d'autres mois de l'année. Nous avons cru devoir consigner ici la suite des exercices dont elle se compose. Les personnes qui craignent quelques fléaux et qui appréhendent quelques châtiments de Dieu ou qui ressentent quelque affliction pénible, doivent, avant de commencer les exercices d'une neuvaine, mettre ordre à leur conscience ; et pour être soulagés dans leurs peines ou pour écarter les épreuves qui les atteignent, se résigner à la volonté de Dieu y qui les assistera selon qu'il le trouvera utile à sa gloire et avantageux à leur salut.

La persévérance dans la prière et la ferveur de la foi plaisent à Dieu. Aussi les exercices, de la Neuvaine de Sainte Anne se composent de pratiques courtes et affectueuses, qui ne peuvent pas fatiguer la piété des malades, des affligés et des autres nécessiteux qui s'adressent à l'Auguste Mère de Marie, mais elles peuvent donner plus de temps à leurs méditations ou revenir plus souvent aux pratiques qu'elles goûteront davantage. Les personnes qui ont plus de temps à donner à ces occupations pourraient chaque jour faire quelque lecture spirituelle en rapport avec les considérations que nous indiquons, réciter quelque prière en l'honneur de Sainte Anne. Autant qu'il se peut, l'on devrait faire ces neuvaines au pied des saints autels, dans l'église de sa paroisse ; mais lorsque la distance des lieux ou quelque inconvénient en empêche, il suffit de les faire dans ses appartements, devant une image de sainte Anne que l'on invoque comme sa protectrice auprès de Dieu.

Les exercices que nous indiquons ne sont pas rigoureusement imposés, chacun pourra les remplacer par d'autres pratiques approuvées ou même y en ajouter d'autres, selon l'avis de son directeur, qu'il est toujours avantageux de consulter quand on prend quelque mesure extraordinaire pour obtenir les dons du ciel. Il est fort avantageux de faire quelque promesse à la bonne Mère et Protectrice sainte Anne, comme de réformer sa conduite, de pratiquer quelque vertu, de faire quelques aumônes ; et, enfin, de communier en son honneur à la fin de la neuvaine. N'omettons jamais, après avoir reçu quelque faveur du ciel par l'entremise de sainte Anne, de continuer à l'honorer par quelque pratique de piété qui soutiendront notre ferveur et nous aideront aussi à nous perfectionner.

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Prières pour chaque jour de la Neuvaine

en l'honneur de Sainte Anne, Mère de la Bienheureuse Vierge Marie

 

Prière à Jésus-Christ

 

Très adorable Jésus, dont l'âme a été triste jusqu'à la mort, je viens avec confiance vous adorer et vous demander la soumission à la volonté de Dieu. Je viens vous exposer mes peines et mes souffrances, afin que par votre sainte Passion vous me fassiez miséricorde. Aidez-moi à détester mes fautes et à me reconnaître coupable, afin que je puisse rentrer en grâces avec vous et que je puisse vous être toujours intimement uni par les liens d'un amour pur et sans bornes. Je vous demande ces faveurs par l'entremise de la glorieuse Vierge Marie, qui a toujours été si sensible à nos misères et par l'intercession de Sainte Anne, que j'invoque particulièrement en ce jour. Ainsi soit-il.

 

Prière à Sainte Anne

 

Très Sainte et très miséricordieuse mère de Marie, ô sainte Anne, faites que, fortifiés par vos exemples, nous soyons résignés à la volonté de Dieu. Votre nom est partout honoré, tous les enfants de l'Eglise célèbrent vos louanges, et, pleins de vénération pour vous, exaltent vos bontés et vos miséricordes. Accordez-nous la faveur que nous réclamons en ce moment afin que nous puissions nous aussi redire votre compassion et ajouter au nombre de vos serviteurs reconnaissants. Obtenez-nous une protection assurée dans les causes difficiles, la consolation dans nos douleurs extrêmes, un accroissement d'amour et de paix, afin que nous soyons plus adonnés à ce qui tient à la gloire de Dieu.

O très Sainte Mère de la divine Marie, abaissez du haut du ciel vos regards maternels sur de pauvres suppliants qui vous vénèrent et qui mettent leur confiance en votre intercession. Veuillez nous accorder les grâces que nous sollicitons, humblement prosternés à vos pieds. Faites, ô Dieu Tout-Puissant, qu'étant délivrés de toute souffrance par l'intercession de la glorieuse protectrice que nous invoquons, nous bénissions toujours votre saint Nom. Ainsi soit-il.

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Exercices de la Neuvaine à Sainte Anne

 

Premier jour

Humilité de Sainte Anne

Enfant des Patriarches

 

I. Considérez, que, quoiqu'elle descendît des Rois de Juda, cette grande servante de Dieu, sainte Anne, demeura toujours dans une condition humble, satisfaite de la position que lui assigna la Providence. Elle s'est sanctifiée dans son état. Chacun de nous peut parvenir à la sainteté dans l'état où il est engagé. Hors de cet état, quoique nous fassions, ce n'est plus la volonté de Dieu. Nous pouvons faire du bruit, nous distinguer même par des œuvres louables, mais, après tout, c'est notre propre volonté que nous faisons. Dieu donne les grâces nécessaires par rapport à la fonction à laquelle il nous appelle. Quand nous sortons de notre condition, nous nous refusons les secours de Dieu, puisque nous nous engageons indiscrètement dans un emploi où la volonté de Dieu ne nous appelle pas.

II. Considérez que les Saints qui ont eu l'ambition d'assurer leur place au ciel ont su borner leurs désirs, modérer leurs convoitises et se contenter du rang où Dieu les avait placés. Beaucoup d'autres ont renoncé aux honneurs et aux dignités pour vivre loin des regards des hommes, dans une abnégation plus grande, et pour pratiquer un détachement plus absolu de toutes choses. A leur exemple, cherchons à nous humilier... D'ailleurs, nous sommes les enfants de Dieu, ne faisons rien qui ne soit digne de notre noblesse.

 

Résolutions

1° Offrir nos prières, nos affections, nos actes de piété et de mortification à Sainte Anne, afin qu'elle les présente elle-même à Dieu et qu'elle nous obtienne la grâce de lui plaire.

2° Nous offrir nous-mêmes à son service. Ne rien négliger pour en être dignes et renouveler souvent le désir de l'aimer et de le servir.

 

Prière

Soyez-nous propice, ô Sainte Anne, obtenez-nous les faveurs que nous sollicitons, et, par dessus toutes choses, la grâce d'aimer Dieu de plus en plus.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, vase rempli de grâces, priez pour nous.

 

Deuxième jour

Sainte Anne, protectrice de la Jeunesse

 

I. Considérez que l'inexprimable amour que sainte Anne a pour Dieu ne peut manquer d'être très utile aux jeunes personnes qu'il a daigné créer pour son héritage, et que le Seigneur Jésus a bien voulu regarder comme ses frères. Quel enfant ne voudrait pas marquer son respect et son dévouement à une protectrice aussi puissante et aussi compatissante ?... Celle qui a été la protectrice des premières années de la glorieuse Vierge Marie accorde sa protection à tous ceux qui veulent sanctifier leur enfance et leur jeunesse, conserver leur innocence et surmonter les tentations que leur présente l'ennemi du Salut.

II. Considérez que la grande sainte que vous désirez honorer veut que, pour plaire à Dieu, vous conserviez soigneusement la pureté de l'âme et du corps ; que vous devez dompter vos passions et expier vos fautes par une salutaire pénitence des péchés pour lesquels vous êtes redevable à la justice divine. Enfin, considérez que cette expiation vous rendra plus vigilant sur les mouvements de votre cœur.

 

Résolutions

1° Ecouter la voix de sainte Anne dans les lectures et dans les méditations ; puis, se conformer avec zèle à ce qu'elle nous inspirera.

2° Renouveler souvent le bon désir d'être surtout fidèle aux inspirations de la grâce.

3° Placer tous les jours ses résolutions sous la protection spéciale de Sainte Anne et de la Sainte Vierge.

 

Prière

O Dieu, qui avez accordé à Sainte Anne la faveur d'être la Mère de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de notre Rédempteur, accordez-nous la grâce d'honorer sa mémoire, afin que nous puissions dès ce moment éprouver les effets de sa puissante intercession auprès de votre divine Majesté.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, Vigne féconde, Mère de la Bienheureuse Vierge Marie, priez pour nous.

 

Troisième jour

Sainte Anne, modèle des mères chrétiennes

Vie intérieure et dévouement

 

I. Considérez que le monde spirituel offre d'immenses avantages à l'âme chrétienne. L'esprit de Dieu y répand une lumière douce et pure. La vie intérieure est toute opposée à la vie extérieure, qui est la vie des sens, toute dissipée, toute livrée aux inutilités et aux frivolités. La vie intérieure est la vie de l'âme qui se tient unie à Dieu, et qui pour cela s'éloigne des objets extérieurs et sensibles. Morte à elle-même, à la nature et aux sens, l'âme ne vit que de la vie de la grâce et ne s'occupe que des grands objets de la foi. Elle est heureuse de chercher Dieu au pied de la croix et plus heureuse de le trouver dans son cœur. Qu'elle est solide ! Il est impossible de s'égarer en suivant ses voies. Qu'elle est sublime ! Elle élève l'âme au-dessus d'elle et l'associe aux esprits célestes. Qu'elle est féconde ! Puisqu'elle fait germer les fruits du salut et qu'elle est la source des vrais mérites et de la pure vertu.

II. Considérez qu'une âme dégagée des choses extérieures se donne plus profitablement aux devoirs de son état. Elle les remplit avec plus de perfection, avec plus d'affection, avec plus de constance. Elle aide le prochain ; elle dirige, elle console même le plus petit ; et ce zèle, cette charité est le caractère distinctif des vrais amis de Dieu. Faisons-nous un honneur d'être dévoués hautement aux intérêts du prochain, surtout aux intérêts spirituels des personnes dont nous sommes chargés.

 

Résolutions

1° Gardons-nous d'exposer au danger notre faible vertu.

2° Compatissons aux misères d'autrui.

3° Profitons de toutes les circonstances où nous pourrons nous rendre utiles.

 

Prière

Faites, ô Sainte Anne, que nous nous occupions dans le silence et dans la retraite à méditer vos vertus et vos exemples, et que nous nous acquittions de tous nos devoirs avec courage et avec amour. Demandez pour nous cette grâce au Seigneur, afin que nous puissions répondre plus fidèlement à ce qu'il demande de nous. Ainsi soit-il.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, Vase rempli de grâces, priez pour nous.

 

Quatrième jour

Sainte Anne, modèle des époux

Fidélité en toutes choses

 

I. Considérez que la véritable fidélité consiste dans la soumission entière à la volonté de Dieu, dans la pratique des vertus et dans l'acquit des devoirs de notre état. Fidélité exacte, donc, en toutes choses, dans l'adversité comme dans les jours heureux ; fidélité que rien n'altère, que rien ne rebute. Au contraire, rappelons-nous que la fidélité doit nous porter à être, en tout temps, bienveillants, doux, empressés envers tout le monde, surtout envers ceux auxquels nous sommes attachés.

II. Considérez que la fidélité ne se plaint point de ses devoirs, ni de ses obligations ; qu'elle ne blâme personne, qu'elle ne déprécie pas ce que font les autres, mais bien qu'elle les encourage, les redresse avec douceur, ferme les yeux sur leur défauts et qu'elle cherche en tout à agir par l'impulsion de la grâce, puisqu'on ne peut être à Dieu si l'on rapporte tout à ses goûts et à ses commodités.

 

Résolutions

1° Ne pas chercher ses propres avantages, puisque le sauveur a dit : « Celui qui ne veut pas se renoncer lui-même n'est pas digne de Moi ».

2° Se rappeler souvent que la couronne de vie est promise à celui qui sera fidèle jusqu'à la fin.

 

Prière

Accordez-nous, Seigneur, par les mérites de votre passion et par l'intercession de Sainte Anne, que nous honorons particulièrement aujourd'hui, une grande fidélité à votre service, afin que nous ne nous occupions que des choses qui peuvent vous plaire et faire descendre sur nous vos bénédictions. Ainsi soit-il.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, Miroir de Patience, priez pour nous.

 

Cinquième jour

Sainte Anne, protectrice des familles

La vigilance

 

I. Considérez que si nous aimons notre prochain et surtout les personnes que le ciel a confiées à notre sollicitude, nous devons veiller sur leurs intérêts, écarter d'elles avec soin tout ce qui les porterait au mal, les lectures frivoles, les compagnies, les promenades, et les divertissements dangereux, comme aussi tout ce qui peut entretenir l'orgueil, la curiosité, l'immodestie, la jalousie. Mettons le même zèle à protéger leur vertu, leurs biens spirituels que l'on mettrait à défendre leurs intérêts temporels si nous étions mus par une sincère amitié.

II. Considérez qu'une vigilance bien entendue ne se contente pas d'éloigner des périls et de défendre des accidents les personnes qui nous sont chères, mais que nous devons encore être empressés à leur procurer tous les moyens possibles d'avancer dans la perfection. Notre zèle pour leur sanctification nous portera donc à leur rendre facile l'accomplissement de leurs devoirs, à stimuler leur zèle pour les bonnes œuvres, à les engager à se rendre agréables à Dieu.

 

Résolutions

1° Veiller soigneusement sur ses regards, sur ses paroles. etc., pour ne jamais autoriser les fautes d'autrui ; chaque soir s'examiner avec soin sur ses paroles, sur ses actions, etc.

2° Offrir avec ferveur à la Sainte Vierge et à Sainte Anne notre constante disposition à veiller sur notre esprit.

 

Prière

Je vous salue, glorieuse sainte Anne, amie constante et directrice des personnes qui désirent amender leur vie et avancer dans la perfection. Veillez Sur moi, bénissez-moi et donnez-moi à tout instant votre assistance. Ainsi soit-il.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, Miroir d'obéissance, priez pour nous.

 

Sixième jour

Sainte Anne, espérance des navigateurs

Désirs du Ciel

 

I. Considérez que vous êtes exilé en ce monde et que notre vraie patrie est le ciel. Nous devons y tendre continuellement, malgré les ruses de l'ennemi du salut, malgré ces charmes du monde et les séduisantes passions qui embarrassent notre marche. Les naufrages sont fréquents sur les écueils multipliés de la mer où nous voguons. Hélas ! Nos chûtes devraient nous humilier, mais non pas nous abattre. Il n'y aura de sauvés que ceux qui savent se relever avec courage ; et ceux-là sont perdus qui cessent d'espérer.

II. Considérez qu'il ne faut pas seulement désirer vaguement aller au Ciel, mais que toutes nos actions servent à accélérer notre passage à la vie éternelle. Que nous devons faire tourner à notre profit les tentations qui nous éprouvent, les misères que nous supportons et les occasions auxquelles nous résistons. Prions Dieu qu'il nous aide à nous relever chaque fois que nous avons le malheur de succomber. Évitons les naufrages ; et, pour cela, veillons et prions, mais si nous éprouvons du malheur, sachons nous relever avec promptitude, avec confiance et avec générosité.

 

Résolutions

1° Ne fondez votre espérance que sur la Providence.

2° Espérons sans présomption et ne négligeons rien.

3° Résistons aux tentations de découragement et réparons nos négligences passées.

 

Prière

Par vos mérites, Sainte Anne, obtenez-nous les lumières et l'assistance dont nous nous sommes rendus indignes par nos faiblesses et par nos fautes journalières. Vous que l'on invoque comme l'espérance des navigateurs, exaucez-nous, aidez-nous et consolez-nous. Ainsi soit-il.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, Ancre dans les périls, priez pour nous.

 

Septième jour

Sainte Anne protectrices des voyageurs

Le détachement des choses du monde

 

I. Considérez que la Divine Providence veille sur nous dans toutes les entreprises qui ont pour but la gloire de Dieu, notre salut, ou la charité envers le prochain. Elle nous fournit les forces, la santé, les moyens d'accomplir ce que nous tentons dans ces nobles desseins. Que rien donc ne nous rebute, que rien ne nous lasse quand il s'agit de pratiquer quelque œuvre de charité. Sachons tout quitter quand il s'agit de glorifier Dieu ou d'aider le prochain.

II. Considérez que les biens de la terre ne sont rien en comparaison des récompenses que le seigneur réserve à ceux qui se donnent généreusement à son service. Ne considérons donc jamais ce que nous sacrifions, ce que nous endurons pour seconder les vues de Dieu. Oublions tout pour ne nous occuper qu'a mériter la félicité promise à ceux qui savent de bon cœur tout quitter pour Dieu.

 

Résolutions

1° Nous associer à ceux qui travaillent au salut du prochain, en les aidant de nos prières et de nos aumônes.

2° Remercier souvent Dieu de ce qu'il a fait pour nous, et lui faire, en retour, l'offrande de tout ce dont nous pouvons disposer.

 

Prière

Nous vous conjurons, ô bonne et compatissante sainte Anne, de guider nos pas et d'éclairer nos démarches afin que nous ne nous écartions pas en cette vie du sentier du devoir et que nous marchions d'un pas assuré vers la céleste patrie. Ainsi soit-il.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, Chemin des Pèlerins et Port assuré dans les naufrages, ayez pitié de nous.

 

Huitième jour

Sainte Anne, consolatrice des affligés

Prix des souffrances

 

I. Considérez que le ciel n'envoie ses afflictions que pour punir nos fautes, pour augmenter nos mérites et pour nous porter à Dieu. Les Saints intercèdent pour nous auprès du trône de la miséricorde pour nous obtenir la grâce de nous soumettre aux épreuves, de pratiquer la patience et la persévérance. Pour obtenir de si grands biens sachons souffrir avec une résignation parfaite. Adorons Dieu, le maître de nos forces et de notre santé, qui ne nous éprouve que pour nous faire sentir le prix de la vie, de la santé et du bonheur. Enfin considérons que ce bon maître ne frappe que pour corriger.

II. Considérez le prix des souffrances que le meilleur des pères nous envoie pour nous faire mériter davantage et pour l'édification du prochain. Ceux qui vivent dans les plaisirs ne reconnaissent pas le prix des afflictions qui les ramèneraient à Dieu. Combien d'autres par ces épreuves sont préservés des compagnies et des occasions dangereuses et sont même disposés à pratiquer la vertu. D'ailleurs, ce n'est que par la croix que l'on peut arriver à la vie glorieuse.

 

Résolutions

1° Utilisons nos peines, nos infirmités, nos douleurs en les présentant à Dieu avec le désir de nous conformer à sa volonté.

2° Visitons 1es pauvres, les malades, les affligés, et ne nous lassons pas d'écouter leurs plaintes, leurs récits et de les consoler autant qu'il est en nous de le faire.

 

Prière

Puisque Dieu veut que nous souffrions et que nous éprouvions des afflictions, ne permettez pas, Sainte Anne que nous perdions le mérite des souffrances et de nos épreuves. Fortifiez-nous, soutenez-nous et faites qu'après avoir reçu force et consolations, nous puissions bénir et glorifier Dieu dans l'éternelle joie.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, Modèle de patience, consolatrice des affligés, priez pour nous.

 

Neuvième jour

Sainte Anne, refuge des chrétiens

Le repos éternel

 

I. Considérez que bon nombre de pieux serviteurs de Dieu mettent leur confiance dans leur Ange Gardien, dans l'invocation de leurs Saints Patrons ou encore dans l'intercession de la glorieuse Vierge Marie, Mère de notre Rédempteur, afin d'avoir leur assistance auprès du Souverain Juge, Sainte Anne est à bon droit appelée « Refuge des Chrétiens », puisque dès les premiers siècles de l'Eglise les personnes qui éprouvaient des afflictions, des tribulations et des persécutions ont eu recours à elle, comme l'attestent les monuments de leur gratitude répandue dans le monde. Pourquoi donc négligeriez-vous de l'intéresser à vous et à ce qui vous concerne ?

II. Considérez que pendant toute notre vie nous serons exposés à des tentations, à des luttes et à des épreuves et que pour en faire notre profit nous avons besoin de secours ; que le ciel sera notre repos, notre récompense, si nous luttons courageusement contre les tentations, si nous supportons nos misères avec courage et persévérance. Chacun recueillera à la mort ce qu'il aura semé dans le temps ; faisons-donc le bien tandis que nous le pouvons. Nos patrons, les élus de Dieu, qui connaissent nos embarras, nos misères, nos combats, nous aideront pendant cette vie et plus particulièrement à l'heure de notre mort.

 

Résolutions

1° Tous les jours faire quelque chose en l'honneur de Sainte Anne : assister les pauvres les plus abandonnés, instruire les enfants.

2° Honorer, pour lui plaire, la Sainte Vierge et Saint Joachim.

 

Prière

Sainte Anne, que Dieu nous a donnée pour modèle de patience et de résignation, faites que nous marchions constamment sur vos traces, afin qu'après vous avoir imité tous les jours de notre vie, nous puissions vous louer et vous remercier clans le ciel. Ainsi soit-il.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, Aide de tous ceux qui vous invoquent, priez pour nous.

 

Imprimatur

29 mai 1873,

+ E. A. Archpus Quebecen.

 

Neuvaine publiée à Québec, sur les presses de la Typographie d'Augustin Coté et Cie, en 1872

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28 avril 2014

Neuvaine à la Très Sainte Trinité pour obtenir des grâces par l'intercession du Saint Enfant Jésus Miraculeux de Prague

Neuvaine à la Très Sainte Trinité

pour obtenir des grâces par l'intercession du Saint Enfant Jésus Miraculeux de Prague

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« Tout ce que tu Me demanderas par les mérites de Ma Sainte Enfance te sera accordé ! » (L'Enfant Jésus à la Vénérable Marguerite du Saint Sacrement).

 

Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Ainsi soit-il !

 

Ô Dieu, venez à mon aide,
Seigneur, hâtez-vous de me secourir !
Gloire au Père...

 

Ô Père éternel, laissez-moi Vous rappeler les joies que Jésus Enfant causa à Votre Cœur de Père par Son existence ici-bas, et surtout par cette parfaite soumission à tous Vos ordres. Jésus Enfant ne négligea, en effet, absolument rien, pour Vous faire plaisir, et mérita d'être le Fils de complaisance, de tendresse, de sollicitude, de bénédiction et d'amour. Au nom de toutes les satisfactions que Jésus Enfant Vous procura, au nom de Ses mérites infinis, au nom de Ses sublimes Vertus, au nom de Sa parfaite Enfance, accordez-moi généreusement la grâce que je Vous demande pour la gloire de Son Enfance Sacrée.

 

Et le Verbe s'est fait Chair,
Et Il a habité parmi nous.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire soit au Père.

 

Ô Fils Eternel du Père, Vous n'avez pas craint en Vous incarnant de passer par l'état d'enfance, d'y vivre et de donner à tous les hommes l'exemple des vraies vertus ; Vous vous en glorifiez même, et Vous dites bien haut et à tous : « Plus vous honorerez Mon Enfance, et plus Je vous favoriserai », c'est à dire que Vous comblerez de faveurs ceux qui s'occuperont de Votre Enfance Sacrée, aussi nous voulons l'honorer, nous voulons l'imiter, et nous obtiendrons de Vous la grâce que nous Vous demandons instamment, et plus encore, pour Votre Gloire à Vous, et pour la Gloire de Votre Père.

 

Et le Verbe s'est fait Chair,
Et Il a habité parmi nous.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire soit au Père.

 

Ô Esprit Saint Eternel, qui Vous êtes manifesté par la perfection de Jésus Enfant quand Il résidait à Bethléem et à Nazareth, au milieu de Marie et de Joseph, et qui, dans le cours des siècles, avez continué cette manifestation dans la dévotion de l'Eglise et des Saints, en l'honneur de cette Enfance Sacrée, ô Vous qui avez surtout béni ceux qui ont honoré la forme de statue de l'Enfant Jésus qu'on appelle « Miraculeux de Prague », regardez, je Vous en supplie, d'un œil favorable la demande que j'adresse à Jésus Enfant, et pour Sa plus grande Gloire, exaucez-moi !

 

Et le Verbe s'est fait Chair,
Et Il a habité parmi nous.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire soit au Père.

 

Prions

Ô Jésus Enfant, Béni du Père, Privilège du Saint Esprit, Désiré des Nations, ô Jésus Enfant, Vous êtes notre Roi ! Prosterné devant Votre Sainte Image, jetez un regard de clémence sur mon cœur suppliant et plein d'angoisses. Que Votre Cœur si Bon, si incliné à la pitié se tourne vers moi et m'accorde la grâce que je Lui demande avec instance. Délivrez-moi de la tristesse et du découragement, de tous les maux et difficultés qui m'accablent. Par les mérites de Votre Sainte Enfance, daignez m'exaucer et m'accorder la consolation et le secours dont j'ai besoin, afin que je Vous loue avec le Père et le Saint Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

Imprimatur
Forojulii, die octava ascensionis 1928
H. Arene, V.G.

 

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Dernière mise à jour de la page, le 22 octobre 2019

15 avril 2014

Neuvaine à la Miséricorde Divine et aux Bienheureux Jean XXIII et Jean Paul II

 

Miséricorde Divine

 

Neuvaine à la Miséricorde Divine

et aux Bienheureux Jean XXIII et Jean Paul II

 

Le Dimanche de la Miséricorde, 27 avril 2014, le Saint Père, le Pape François, élèvera au rang des Saints de l'Eglise, les Bienheureux Jean Paul II et Jean XXIII, papes qui incarnent très particulièrement l'image de la Miséricorde de Dieu. Cette année, donc, invoquons leur intercession, en préparant le dimanche de la Miséricorde par la Neuvaine révélée à Sai nte Faustine, à laquelle nous joindrons une prière par leur intercession.

 

« Je désire, dit Jésus à Soeur Faustine, que durant neuf jours, tu amènes les âmes à la source de ma miséricorde, afin qu'elles puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l'heure de la mort. Chaque jour tu amèneras un groupe d'âmes différent et tu les plongeras dans l'océan de ma miséricorde. Et moi, je ferai entrer toutes ces âmes dans la demeure de mon Père (...). Et chaque jour, par ma douloureuse passion, tu solliciteras de mon Père des grâces pour ces âmes ».

 

Chaque jour de la Neuvaine

 

Les textes de chaque jour de la Neuvaine, puis réciter ensuite le Chapelet de la Miséricorde Divine, suivie de la prière aux Bienheureux Jean XXIII et Jean Paul II, puis dire 3 fois l'invocation : « Bienheureux Jean-Paul II et Bienheureux Jean XXIII, témoins de la Miséricorde Divine, priez pour nous ! » Communier le 27 avril si vous le pouvez et accéder au Sacrement de la Réconciliation durant la neuvaine.

 

Le Chapelet de la Miséricorde Divine

 

Le 14 septembre 1935, Soeur Faustine entend les mots suivants: « Dis toujours le chapelet que je t'ai appris. Celui qui le dit fera l'expérience de ma Miséricorde, sa vie durant, et surtout à l'heure de sa mort ».

 

Au début : Notre Père... Je vous salue Marie... Je crois en Dieu...

 

Sur les grains du « Notre Père », on récite les paroles suivantes: « Père éternel je Vous offre le Corps et le Sang, l'Âme et la Divinité de ton Fils Bien-Aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier ».

 

Sur les grains du « Je vous salue Marie », on récite les paroles suivantes:« Par sa douloureuse Passion, ayez pitié de nous et du monde entier ».

 

Pour conclure, on dit trois fois: « Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, ayez pitié de nous et du monde entier ».

 

Prière aux Bienheureux Jean Paul II et Jean XXIII

 

Seigneur, nous Vous rendons grâce d'avoir suscité dans Votre Eglise les Bienheureux Jean XXIII et Jean Paul II. Au milieu des difficultés de ce monde, ils ont écouté Votre Parole et se sont mis à Votre Service, ils ont choisi de marcher humblement, au pas de la Charité. Béni êtes Vous, Seigneur notre Dieu, pour leur courage et leur Foi, leur annonce de l'Evangile a ce monde. Par l'intercession de la Vierge Marie, qu'ils ont tant aimé, nous vous demandons, qu'à leur exemple, nous accomplissions avec audace et fermeté l'oeuvre que Vous voudrez nous confier au service de nos frères. Par leur intercession et à leur exemple, faites enfin que nous avancions, résolument, chaque jour de notre vie, sur la voie de la sainteté, dans le souffle de l'Esprit. Et enfin, accordez-nous les grâces que nous sollicitons par leur intercession.

 

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Neuvaine à la Miséricorde Divine

 

Premier jour

Vendredi Saint

Prions pour les âmes des pécheurs et pour l'humanité tout entière

 

« Aujourd'hui, amène-Moi l'humanité entière, et particulièrement tous les pécheurs et immerge-les dans l'océan de Ma Miséricorde. Tu me consoleras ainsi dans cette amère tristesse dans laquelle Me plonge la perte des âmes ».

 

Très Miséricordieux Jésus, dont le propre est d'avoir pitié de nous et de nous pardonner, ne regardez pas nos péchés, mais la confiance que nous avons en Votre infinie Bonté et recevez-nous dans la demeure de Votre Coeur très compatissant et ne nous en laisse pas sortir pour l'éternité. Nous Vous en supplions par l'amour qui Vous unit au Père et au Saint Esprit.

 

Ô toute-puissance de la Miséricorde Divine,

Secours pour l'homme pécheur,

Vous êtes Miséricorde et océan de pitié,

Vous venez à l'aide à celui qui Vous prie avec humilité.

 

Père Éternel, jetez un regard de Miséricorde sur toute l'humanité enfermée dans le Coeur très Compatissant de Jésus et particulièrement sur les pauvres pécheurs, et par Sa douloureuse Passion, témoignez-nous Votre Miséricorde afin que nous glorifions la toute-puissance de Votre Miséricorde pour les siècles des siècles. Amen.

 

Chapelet de la Miséricorde Divine, suivi de la prière aux Bienheureux Jean Paul II et Jean XXIII

 

Deuxième jour

Samedi Saint

Prions pour les âmes sacerdotales et religieuses

 

« Aujourd'hui, amène-Moi les âmes sacerdotales et religieuses, et immerge-les dans Mon insondable Miséricorde. Elles M'ont donné la force d'endurer Mon amère Passion, par elles comme par des canaux, Ma Miséricorde se déverse sur l'humanité ».

 

Très Miséricordieux Jésus, de qui provient tout ce qui est bon, multipliez Vos grâces en nous, afin que nous accomplissions de dignes actes de miséricorde, pour que ceux qui nous regardent, glorifient le Père de Miséricorde qui est au Ciel.

 

La source de l'Amour Divin,

Demeure dans les coeurs purs,

Plongés dans la mer de la Miséricorde,

Rayonnante comme les étoiles, claire comme l'aurore.

 

Père Eternel, jetez un regard de Miséricorde sur ce groupe d'élus de Votre Vigne, les âmes sacerdotales et religieuses, et comblez-les de la puissance de Votre bénédiction, et par le sentiment du Coeur de Votre Fils dans lequel elles sont enfermées, accordez-leur la force de Votre Lumière, afin qu'elles puissent guider les autres sur les chemins du Salut, pour chanter ensemble la gloire de Votre insondable Miséricorde pour l'éternité. Amen.

 

Chapelet de la Miséricorde Divine, suivi de la prière aux Bienheureux Jean Paul II et Jean XXIII

 

Troisième jour

Dimanche de Pâques

Prions pour les âmes pieuses et fidèles

 

« Aujourd'hui, amène-Moi toutes les âmes pieuses et fidèles et immerge-les dans l'océan de Ma Miséricorde; ces âmes M'ont consolé sur le Chemin de Croix, elles furent cette goutte de consolation au milieu d'un océan d'amertume ».

 

Très Miséricordieux Jésus qui accordez à tous avec surabondance les grâces du trésor de Votre Miséricorde, recevez-nous dans la demeure de Votre Coeur très Compatissant, et ne nous en laissez pas sortir pour les siècles. Nous Vous en supplions par l'inconcevable amour dont brûle Ton Coeur pour le Père Céleste.

 

Impénétrables sont les merveilles de la Miséricorde,

Insondables au pécheur comme au juste,

Sur tous, Vous jetez un regard de pitié,

Vous nous attirez vers Votre Amour.

 

Père Éternel, jetez un regard de Miséricorde sur les âmes fidèles, héritage de Votre Fils, et par Sa Douloureuse Passion, accorde-leur Votre bénédiction et entourez-les de Votre incessante protection afin quelles ne perdent l'amour ni le trésor de la Sainte Foi, mais qu'avec le choeur des Saints elles glorifient Votre infinie Miséricorde pour les siècles des siècles. Amen.

 

Chapelet de la Miséricorde Divine, suivi de la prière aux Bienheureux Jean Paul II et Jean XXIII

 

Quatrième jour

Lundi de Pâques

Prions pour les âmes des païens et de ceux qui ne connaissent pas encore Jésus

 

« Aujourd'hui, amène-Moi les païens et ceux qui ne Me connaissent pas encore, J'ai également pensé à eux durant Mon amère Passion, et leur zèle futur consolait mon Coeur. Immerge-les dans l'océan de Ma Miséricorde ».

 

Très compatissant Jésus qui êtes la Lumière du monde entier, recevez dans la demeure de Votre Coeur très compatissant les âmes des païens qui ne Vous connaissent pas encore; que les rayons de Votre grâce les illuminent, afin qu'elles aussi glorifient avec nous les merveilles de Votre Miséricorde, et ne les laissez pas sortir de la demeure de Votre Coeur très compatissant.

 

Que la lumière de Votre Amour,

Illumine les ténèbres des âmes,

Faites que ces âmes Vous connaissent,

Et qu'elles glorifient avec nous Votre Miséricorde.

 

Père Éternel, jetez un regard de Miséricorde sur les âmes des païens et de ceux qui ne Vous connaissent pas encore, mais qui sont enfermés dans le Coeur très compatissant de Jésus. Attirez-les vers la Lumière de l'Évangile. Ces âmes ne savent pas combien est grand le bonheur de Vous aimer; faites qu'elles glorifient la largesse de Votre Miséricorde dans les siècles des siècles. Amen.

 

Chapelet de la Miséricorde Divine, suivi de la prière aux Bienheureux Jean Paul II et Jean XXIII

 

Cinquième jour

Mardi de Pâques

Prions pour les âmes des hérétiques et des apostats

 

« Aujourd'hui, amène-Moi les âmes des hérétiques et des apostats et immerge-les dans l'océan de Ma Miséricorde; dans Mon amère Passion, elles Me déchiraient le corps et le coeur, c'est-à-dire Mon Église. Lorsqu'elles reviennent à l'unité de l'Église, Mes Plaies se cicatrisent, et de cette façon elles Me soulageront dans Ma Passion ».

 

Très Miséricordieux Jésus qui êtes la Bonté même, Vous ne refusez pas la Lumière à ceux Vous la demandent, recevez dans la demeure de Votre Coeur très compatissant les âmes des frères séparés et attirez-les par Votre lumière à l'unité de l'Eglise, et ne les laissez pas sortir de la demeure de Votre Coeur très Compatissant mais faites qu'elles aussi glorifient la largesse de Votre Miséricorde.

 

Même pour ceux qui mirent en pièces le manteau de Votre Unité,

Coule de Votre Coeur une Source de Pitié.

La toute-puissance de Votre Miséricorde, ô Dieu,

Peut retirer même ces âmes de l'erreur.

 

Père Éternel, jetez un regard miséricordieux sur les âmes des frères séparés et surtout ceux qui persistant obstinément dans leurs erreurs, gaspillèrent Vos bontés et abusèrent de Vos grâces. Ne regardez pas leurs fautes, mais l'amour de Votre Fils et Son amère passion qu'Il souffrit également pour elles, puisqu'elles aussi sont enfermées dans le Coeur très compatissant de Jésus. Faites qu'elles aussi glorifient Votre immense Miséricorde dans les siècles des siècles. Amen.

 

Chapelet de la Miséricorde Divine, suivi de la prière aux Bienheureux Jean Paul II et Jean XXIII

 

Sixième jour

Mercredi de Pâques

Prions pour les âmes douces et humbles

 

« Aujourd'hui, amène-Moi les âmes douces et humbles, ainsi que celles des petits enfants et immerge-les dans Ma Miséricorde. Ces âmes ressemblent le plus à Mon Coeur, elles M'ont réconforté dans Mon amère agonie; Je les voyais veiller comme des anges terrestres qui veilleront sur Mes Autels, sur elles Je verse des torrents de grâces. Seule une âme humble est capable de recevoir Ma Grâce, aux âmes humbles J'accorde Ma confiance ».

 

Très miséricordieux Jésus qui avez dit Vous-même: « Apprenez de Moi que Je suis doux et humble de Coeur », recevez dans la demeure de Votre Coeur très compatissant les âmes douces et humbles, ainsi que celles des petits enfants. Ces âmes plongent dans le ravissement le Ciel entier et sont la prédilection particulière du Père céleste. Elles sont un bouquet de fleurs devant le Trône Divin où Dieu seul se délecte de leur parfum. Ces âmes demeurent pour toujours dans le Coeur très compatissant de Jésus et chantent sans cesse l'hymne de l'Amour et de la Miséricorde pour les siècles.

 

L'âme véritablement humble et douce

Respire déjà le paradis sur terre,

Et le parfum de son coeur humble

Ravit le Créateur Lui-même.

 

Père Éternel, jetez un regard de Miséricorde sur les âmes douces et humbles, et sur les âmes des petits enfants, enfermées dans la demeure du Coeur très Compatissant de Jésus. Ce sont ces âmes qui ressemblent le plus à Votre Fils, le parfum de ces âmes monte de la terre et atteint Votre Trône. Père de Miséricorde et de toute Bonté, je Vous implore par l'Amour et la prédilection que Vous avez pour ces âmes, bénissez le monde entier, afin que toutes les âmes puissent chanter ensemble la gloire de Votre Miséricorde pour l'éternité. Amen.

 

Chapelet de la Miséricorde Divine, suivi de la prière aux Bienheureux Jean Paul II et Jean XXIII

 

Septième jour

Jeudi de Pâques

Prions pour les âmes qui honorent et glorifient particulièrement la Miséricorde de Jésus

 

« Aujourd'hui, amène-Moi les âmes qui honorent et glorifient particulièrement Ma Miséricorde et immerge-les dans Ma Miséricorde. Ces âmes ont le plus vivement compati aux souffrances de Ma Passion et ont pénétré le plus profondément dans Mon Esprit. Elles sont le vivant reflet de Mon Coeur compatissant. Ces âmes brilleront d'un éclat particulier dans la vie future, aucune n'ira dans le feu de l'enfer, Je défendrai chacune d'elles en particulier à l'heure de la mort ».

 

Très Miséricordieux Jésus dont le Coeur n'est qu'Amour, recevez dans la demeure de Votre Coeur très Compatissant les âmes qui honorent et glorifient particulièrement la grandeur de Votre Miséricorde. Ces âmes sont puissantes de la force de Dieu Lui-même; au milieu de tous les tourments et contrariétés, elles avancent confiantes en Votre Miséricorde, ces âmes sont unies à Jésus et portent l'humanité entière sur leurs épaules. Ces âmes ne seront pas jugées sévèrement, mais Votre Miséricorde les entourera au moment de l'agonie.

 

L'âme qui célèbre la bonté de son Seigneur,

Est tout particulièrement aimée de Lui.

Elle est toujours proche de la source vive,

Et puise les grâces en la miséricorde divine.

 

Père Éternel, jetez un regard de Miséricorde sur les âmes qui glorifient et honorent Votre plus grand attribut, c'est-à-dire Votre infinie Miséricorde et qui sont enfermées dans le Coeur très Compatissant de Jésus. Ces âmes sont un vivant Evangile, leurs mains sont pleines d'actes de Miséricorde et leur âme débordante de joie chante l'hymne de la Miséricorde du Très-Haut. Je Vous en supplie mon Dieu, manifestez-leur Votre Miséricorde selon l'espérance et la confiance qu'elles ont mises en Vous, que s'accomplisse en elles la promesse de Jésus qui leur a dit: « Les âmes qui vénéreront Mon infinie Miséricorde, je les défendrai Moi-même durant leur vie et particulièrement à l'heure de la mort comme Ma propre Gloire ».

 

Chapelet de la Miséricorde Divine, suivi de la prière aux Bienheureux Jean Paul II et Jean XXIII

 

Huitième jour

Vendredi de Pâques

Prions pour les âmes du Purgatoire

 

« Aujourd'hui, amène-Moi les âmes qui sont dans la prison du Purgatoire et immerge-les dans l'abîme de Ma Miséricorde, que les flots de Mon Sang rafraîchissent leurs brûlures. Toutes ces âmes Me sont très chères, elles s'acquittent envers Ma Justice; il est en ton pouvoir de leur apporter quelque soulagement. Puise dans le trésor de Mon Eglise toutes les indulgences, et offre-les pour elles; ô si tu connaissais leur supplice, tu offrirais sans cesse pour elles l'aumône de ton esprit, et tu paierais leurs dettes à Ma Justice ».

 

Très miséricordieux Jésus qui avez dit Vous-même vouloir la Miséricorde, voici que j'amène à la demeure de Votre Coeur très Compatissant les âmes du Purgatoire, les âmes qui Vous sont très chères, mais qui pourtant doivent rendre des comptes à Votre Justice, que les flots de Sang et d'Eau jaillis de Votre Coeur éteignent les flammes du feu du Purgatoire, afin que, là aussi, soit glorifiée la puissance de Votre Miséricorde.

 

De la terrible ardeur du feu du purgatoire

Une plainte s'élève vers Ta miséricorde,

Et ils connaissent consolation, soulagement et fraîcheur,

Dans le torrent d'eau à Ton sang mêlé.

 

Père Éternel, jetez un regard de Miséricorde sur les âmes souffrant au purgatoire, mais qui sont enfermées dans le Coeur très compatissant de Jésus. Je Vous implore par la douloureuse Passion de Jésus, Votre Fils, et par toute amertume dont Son âme très sainte fut inondée, montrez Votre Miséricorde aux âmes qui sont sous Votre regard juste; ne les regardez pas autrement qu'à travers les Plaies de Jésus, Votre très cher Fils, car nous croyons que Votre Bonté et Votre Pitié sont sans mesure.

 

Chapelet de la Miséricorde Divine, suivi de la prière aux Bienheureux Jean Paul II et Jean XXIII

 

Neuvième jour

Samedi de Pâques

Prions pour les âmes froides

 

« Aujourd'hui, amène-Moi les âmes froides, et immerge-les dans l'abîme de Ma Miséricorde. Ce sont ces âmes qui blessent le plus douloureusement Mon Coeur. C'est une âme indifférente qui au Jardin des Oliviers M'inspira la plus grande aversion. C'est à cause d'elles que j'ai dit: « Père, éloignez de Moi ce calice, si telle est Votre Volonté ». Pour elles l'ultime planche de salut est de recourir à Ma Miséricorde ».

 

Très compatissant Jésus qui n'êtes que pitié, je fais entrer dans la demeure de Votre Coeur très compatissant les âmes froides, que dans ce feu de Votre pur amour, se réchauffent ces âmes glacées, qui ressemblent à des cadavres et Vous emplissent d'un tel dégoût. Ô très compatissant Jésus, usez de la toute-puissance de Votre Miséricorde et attirez-les dans le brasier même de Votre amour, et donnez-leur l'Amour divin, car Vous pouvez tout.

 

Feu et glace ensemble ne peuvent être mêlés,

Car le feu s'éteindra ou la glace fondra.

Mais Votre Miséricorde, ô mon Dieu,

Peut soutenir de plus grandes misères encore.

 

Père Éternel, jetez un regard de Miséricorde sur les âmes froides, qui sont cependant enfermées dans le Coeur très compatissant de Jésus. Père de miséricorde, je Vous supplie par l'amertume de la passion de Votre Fils et par Son Agonie de trois heures sur la Croix: permettez qu'elles aussi célèbrent l'abîme de Votre miséricorde...

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30 décembre 2013

Neuvaine à Notre Dame du Puy 1/4

Neuvaine à Notre Dame du Puy

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Premier jour

Origine de la dévotion à Marie, son ancienneté

 

La première gloire de Notre-Dame du Puy est fondée sur l'ancienneté de son origine, et cette première considération nous amène naturellement à considérer l'ancienneté de la dévotion même à Marie, à cette auguste Reine dont la splendeur a si glorieusement éclairé les rochers abrupts du Mont Anis. Dévotion à Marie ! 1°Elle est aussi ancienne que le monde ; 2° elle est aussi ancienne que l'Église ; 3° elle doit être aussi ancienne que le cœur de tous les chrétiens.

 

La dévotion à Marie est aussi ancienne que le monde

 

J'aurais pu dire quelque chose de plus, et, me transportant dans le sein de Dieu lui-même, représenter cette Vierge auguste, prédestinée avant tous les siècles, et vivant, pour ainsi dire, déjà dans les pensées de l'Éternel, J'aurais pu contempler les Saints Anges, dès le premier moment de leur félicité, recevant une communication claire et sublime des abaissements du Verbe, et en l'adorant d'avance dans le mystère de Son Incarnation, saluant aussi par une vénération anticipée la créature privilégiée qui devait un jour devenir Sa Mère. Mais il ne m'appartient pas de sonder les profondeurs des mystères divins ; et sans remonter si haut, la terre ne m'offre-t-elle pas des marques assez reculées de la dévotion à la Mère de Dieu ?

A peine le premier homme a-t-il sacrifié son bonheur à une vaine et déplorable curiosité, que Dieu fait briller les premiers rayons de cette gloire qui doit environner son existence. La voyez-vous paraître cette femme puissante et redoutable à l'enfer? En vain le démon voudrait-il la supplanter, comme il a su le faire à l'égard de la première Ève; elle le foulera sous ses pieds, et écrasera, sans rien craindre, sa tête superbe.

Dès ce moment, tous les Patriarches et tous les Prophètes annonceront, comme en chœur, la venue future et désirée de cette aurore bienfaisante qui apportera au monde la lumière et la vie. Ils célébreront avec Isaïe cette Vierge qui doit concevoir et donner à la terre le véritable Emmanuel, le Dieu avec nous. Les figures se joindront aux prédictions des envoyés du ciel, pour esquisser d'avance les traits qui doivent la caractériser. Ce sera ici le buisson de Moïse, qui, plein de Dieu et brûlant sans se consumer, figurera le sein virginal, qui, sanctuaire de la Divinité, sera, sans se consumer, brûlé par le feu du divin amour; là la baguette d'Aaron,qui, fleurissant contre les lois ordinaires de la nature, présagera l'enfantement surnaturel et ineffable de la Vierge-Mère ; plus loin l'arche d'alliance, qui, composée d'un bois incorruptible, nous apprendra que dans cette arche de l'alliance nouvelle il ne saurait y avoir ni corruption, ni souillure ; ce sera la toison de Gédéon, qui, demeurée sèche au milieu de l'humidité générale répandue sur la terre, nous préparera à voir cette créature bénite, seule préservée du torrent d'iniquités qui inonde le monde ; et heureusement humectée de la rosée céleste au milieu de la sécheresse universelle, nous montrera la grâce inondant son cœur parmi la disette à laquelle sont réduites toutes les nations qui ne reçoivent que par son canal les présents du ciel. Que dirons-nous du trône de Salomon, tout couvert de l'or le plus pur ? N'est-ce pas l'âme de Marie, toute radieuse de l'or de la charité ? La nuée d'Élie d'où s'échappe cette pluie si douce, si féconde, n'est-ce pas Marie, répandant avec Jésus toutes les grâces sur la terre ?

Mais pourquoi parler de ces figures mortes et inanimées, quand tant d'autres figures animées et vivantes viennent s'offrir à mes regards ? Sara de stérile devient féconde, et enfante, dans la personne d'Isaac, la victime sacrée de l'obéissance ; Marie voit la fécondité s'unir en Elle, avec la virginité, et engendre par un prodige ineffable le Dieu fait obéissant jusqu'à la crèche et jusqu'à la croix. Rebecca revêt Jacob des riches habits de son fils aîné, et attire ainsi sur lui la bénédiction paternelle ; Marie revêt en Jésus l'humanité de la nature divine comme d'un riche manteau, et fait ainsi découler sur elle les trésors dont elle est la source. Marie, sœur de Moïse, passe sa vie dans l'exercice de la pureté, et chante à la tête des filles d'Israël un cantique de louanges après la délivrance de son peuple ; Marie, Mère de Jésus, conserve avec fidélité le glorieux privilège d'une inaltérable modestie, et entonne, pour célébrer les Divines Miséricordes du Sauveur, un cantique d'actions de grâces et d'amour. Jahel est bénie entre les femmes pour avoir immolé le persécuteur des enfants de Dieu ; Marie, pour avoir renversé le pouvoir de l'oppresseur tyrannique du genre humain, est exaltée au-dessus de toutes ses semblables. Judith tranche la tête d'Holopherne, et le peuple est sauvé ; Marie écrase la tête du démon, et le salut est assuré à l'univers. Esther se présente devant Assuérus, et sa médiation puissante détourne la mort prête à frapper toute la nation juive ; Marie se prosterne devant le Trône de Dieu, et les fléaux temporels ou spirituels dont les hommes étaient menacés, sont dissipés par la force de ses supplications. Abigaïl apaise par sa prudence et par ses présents la colère du roi David, qui allait frapper un prince orgueilleux et insensible ; Marie, par l'offrande de ses vœux et de ses vertus, désarme le courroux du Seigneur irrité de l'orgueil et de l'insensibilité des hommes qui, destinés à être rois des créatures, en sont devenus, par de honteuses passions, les misérables esclaves.

Les païens eux-mêmes n'ont pas été sans quelque pressentiment de la gloire future de cette Reine incomparable; leurs sibylles ont célébré ses louanges ; leurs poètes ont salué son aurore ; leurs druides ont élevé un autel à la Vierge qui devait enfanter. La terre semble s'être unie au ciel pour l'honorer par un concert universel d'éloges et d'espérances. Serions-nous les seuls à ne pas vénérer celle que tous les âges ont environné de leur vénération ?

 

La dévotion à Marie est aussi ancienne que l'Église

 

En vain l'hérésie voudrait-elle, dans ses blasphèmes, ranger la piété envers la Mère de Dieu parmi les pratiques inconnues aux premiers siècles de la foi chrétienne, et inventées par le mysticisme des siècles modernes ; jamais l'Église n'a oublié ce que mérite de respect et d'hommage l'auguste Mère du Créateur. Formée par l'exemple même du glorieux Archange qui la salua avec tant d'égard et de soumission, elle l'a toujours traitée avec la même soumission et les mêmes égards. Quelle joie, quels transports dans Élisabeth, lorsque, ravie à la vue de la Mère future de son Sauveur, elle s'écrie, pleine de l'Esprit de Dieu : « Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et le fruit de vos entrailles est béni. Et d'où me vient cette grâce que la « Mère de mon Seigneur veuille venir à moi ? Je n'ai pas plutôt entendu votre voix, lorsque vous m'avez saluée, et que mon enfant a tressailli de joie dans mon sein. Vous êtes bienheureuse d'avoir cru, parce que la parole du Seigneur s'accomplira en vous ! »

Quelles marques de tendresse Jésus ne lui donne-t-il pas lui-même en opérant à sa demande le premier de ses miracles, et en la confiant sur la croix à son Disciple bien-aimé ! Quelle attention filiale dans saint Jean, devenu, par le choix même du Fils de Dieu, son remplaçant sur la terre ! Quelle dévotion dans les Saints Apôtres qui ne croient pas pouvoir mieux se préparer à la réception de l'Esprit divin, qu'en se tenant en prières dans la compagnie de Marie ! Quel empressement à tout quitter pour venir, ainsi que l'enseigne la tradition, entourer son lit de mort, assister à ses derniers moments, et ensevelir, pour quelques instants, ce corps qu'une résurrection prématurée devait bientôt rappeler à la vie et transporter dans le ciel ! N'est-ce pas Saint Pierre qui consacra et érigea en chapelle la pauvre demeure de Nazareth, où Marie a pris naissance, reçu son éducation, et conçu le Verbe divin ? N'a-t-on pas lieu de croire que c'est lui qui joignit dans les prières du Saint Sacrifice la commémoraison de la Mère avec l'immolation du Fils ? Ne sont-ce pas les Apôtres qui, avant de se séparer, ont composé ce symbole de foi où Marie est déclarée Vierge et Mère de Dieu ? Ne croit-on pas avec raison que Saint Jacques a prêché en Espagne la dévotion envers cette auguste Reine, avec la connaissance de Jésus et de sa divinité ? Les privilèges de Marie ne se trouvent-ils pas déjà exprimés dans les anciens Pères qui se rattachaient de si près aux temps apostoliques ? Un auteur ancien écrivant à Saint Jean, sous le nom de saint Ignace, n'affirme-t-il pas que dans elle « la nature d'une sainteté angélique se trouvait associée avec la nature humaine ? » Saint Ignace lui-même ne reconnaît-il pas que « c'est d'elle qu'est véritablement né le Fils de Dieu, sans que jamais elle ait eu connaissance d'un homme mortel ? »

Saint Justin et saint Irénée ne proclament-ils pas que « comme la première Eve a été, par sa désobéissance, la cause de la perte du genre humain, ainsi la seconde Ève a été, par son obéissance, le principe de son salut ? » Ce dernier n'ajoute-t-il pas ailleurs que « comme le genre humain avait été assujetti à la mort par une vierge, il a été par une autre vierge délivré de la mort ». Nous pourrions ajouter à ces antiques témoignages bien d'autres éloges prodigués dans le siècle suivant par un Origène qui la nomme « la mère du Fils unique de Dieu, le temple de sa gloire, le palais du Créateur, la maison immaculée du céleste Époux » ; par un saint Grégoire de Néocésarée, qui proclame que « le trésor de toutes grâces était renfermé en elle, et que seule parmi les familles du monde elle a été parfaite de corps et d'esprit » ; par un saint Denis d'Alexandrie qui la peint comme « la fille unique de la vie, comme un tabernacle qui a été fait non par la main des hommes, mais par le Saint-Esprit, et qui par là mérite toute espèce de louanges, comme un paradis virginal qui possède tout et ne manque de rien » ; par un saint Méthode qui la dit « mère du Créateur, mère des fidèles, propitiatoire de la divinité, robe sans tache, créature assez riche pour avoir prêté à Dieu qui n'a besoin de rien la chair qu'il n'avait pas ». Mais ce que nous avons exposé suffit abondamment pour démontrer que la piété de l'Église envers Marie a pris naissance avec son établissement, et que si elle s'est développée davantage dans les siècles postérieurs, c'est parce qu'elle avait sa source dans la foi primitive et dans les enseignements apostoliques.

 

La dévotion à Marie doit être aussi ancienne que le cœur de tous les chrétiens

 

Et certes peut-on, sans aimer Marie, commencer à porter ce nom ? Être chrétien, n'est-ce pas connaître, servir, aimer Jésus ? Jésus n'est-il pas le Fils de Marie ? Comment aimerait-on le Fils sans aimer la Mère ? D'ailleurs la vie du chrétien ne commence-t-elle pas par un bienfait de cette illustre protectrice ? S'il est vrai, comme l'a publié saint Bernard, que Dieu n'accorde aucune grâce sur la terre, qui ne passe par les mains de Marie, n'est-ce pas à Marie que nous sommes redevables de notre adoption divine par le baptême ? Et serait-il possible de ne pas, dès le premier instant de sa raison, consacrer son cœur tout entier à cette bienfaitrice libérale, dont la bonté a prévenu nos prières et nos mérites pour nous introduire dans le bercail de l'Église et nous rendre participants des glorieuses prérogatives d'enfants de Dieu ?

C'est donc à vous, ô Marie ! Qu'après Dieu, j'aurais du offrir les prémices de mes affections ; c'est à vous, qu'après Dieu, j'aurais dû adresser mes premiers vœux et mes premiers sentiments ; mais hélas ! N'ai-je pas trop tardé peut être à m'acquitter de ce devoir ? Les plus belles années de ma vie ne se sont-elles pas écoulées sans penser à vous, et n'ont-elles pas été peut-être employées à déchirer votre cœur en offensant votre divin Fils ? Ô ma tendre Mère ! Je vous ai connue trop tard ; j'ai commencé trop tard à vous aimer ; mais si mon amour n'a pas été aussi ancien que mon existence, je veux du moins qu'il commence dès ce moment pour se perpétuer jusqu'à mon dernier soupir. Aidez-moi vous-même à vous aimer, à vous servir, et assurez ainsi ma persévérance et mon salut, puisqu'il est impossible de se perdre quand on a le bonheur de vous aimer et de vous servir.

 

Prière à la Très Sainte Vierge

Tirée des sermons de l'empereur Léon VI, dit le Sage ou le Philosophe

 

O Vierge bienheureuse, la prédiction que Vous avez faite s'est réellement accomplie pour Vous. Oui, voici que toutes les nations célèbrent Vos louanges en Vous proclamant bienheureuse.... Bienheureuse ! C'est le titre que Vous donnent tous les peuples de la terre, à la vue des prodiges ineffables accomplis par Votre ministère, de ces prodiges par lesquels le bras du Tout-Puissant a fait briller en vous sa puissance, lorsque, par un mystère qui surpasse la raison, prenant de vous une chair mortelle, il a, par son humilité, renversé le prince superbe de l'orgueil et exalté la bassesse des humbles. Bienheureuse ! ainsi vous saluent ceux qui, réduits à l'indigence avant que germât sans semence l'épi fécond que vous avez produit, ont été, depuis sa naissance, comblés de la douce abondance de tous les biens. Il est vrai que l'ancien peuple d'Israël avait une arche qui, reproduisant d'avance vos traits, le protégeait quand il était pressé par l'adversité et le soulageait, quelquefois dans ses besoins. Mais ce qui se passait alors, n'étant qu'une image et une figure de l'avenir, était loin d'égaler les dons répandus par votre munificence. Aussi les Juifs n'obtenaient-ils pas toujours secours par son assistance ; le salut ne leur était donné que lorsque, animés envers Dieu d'un esprit de piété, ils ne s'éloignaient point de la voie droite des préceptes divins.... Mais il n'en est pas ainsi de vous, ô Marie ! Ce n'est pas là l'assistance, la protection, la défense que vous accordez au peuple nouveau. Vous avez commencé par aider de votre puissance ceux qui avaient entièrement succombé aux attaques du péché, et maintenant encore, ce n'est pas seulement aux âmes fidèles à marcher dans la route des commandements célestes que vous prodiguez vos faveurs, c'est envers ceux-là même qui marchent dans les sentiers du déréglement et s'exposent, par leur désobéissance, à de justes peines, que vous déployez votre miséricordieux pouvoir, afin de les arracher aux supplices qu'ils ont mérités ; car Dieu, par respect pour son arche sacrée, se montre clément à l'égard de ceux qui sont indignes de toute clémence, les exempte du châtiment, incline la balance de sa justice et la fait pencher d'un autre côté. Par égard pour vous, il semble faire acception des personnes ; les mains qui sont tendues vers lui sont celles-là même qui l'ont porté sur la terre ; pourrait-il ne pas les honorer ? Non, elles ne s'élèveront pas en vain vers lui; il ne saurait les mépriser ; il se laisse fléchir, et, n'écoutant que sa miséricorde et sa clémence, il remet la dette aux pécheurs, et daigne rendre ses faveurs à des ingrats qui n'avaient à attendre qu'une juste punition. Ainsi, dès que vous êtes présente, il ne reste pas même à nos adversaires la confiance de prononcer une parole ; dès que la joie de votre splendeur a brillé, il n'y a plus de place pour la tristesse. Vous êtes, dès le commencement, venue dans le monde pour le ramener à un état plus heureux; vous conservez encore aujourd'hui la même volonté et vous ne cessez de répandre sur nous des bienfaits.

Les Israélites avaient aussi un chandelier remarquable par l'éclat de sept lampes lumineuses, ainsi qu'une urne où la manne était conservée, une branche mystérieuse qui donnait une fleur, symbole glorieux de votre virginité, et beaucoup d'autres objets précieux qui distinguaient avec raison ce peuple de toutes les autres nations; mais tous ces monuments religieux se sont évanouis avec le bruit et la majesté de leur nom; car, comme ils étaient une ombre de votre grandeur, ô Marie, ils se sont éclipsés à la lueur de votre lever radieux. Pour vous, qui brillez comme un chandelier éclairé d'une perpétuelle lumière, vous avez toujours arraché et vous arrachez encore les âmes à la mort ténébreuse du péché ; vous embaumez le monde par les fleurs de vos vertus ; vous lui avez donné la fleur du salut, et en même temps vous le nourrissez par l'aliment substantiel du pain de vie. C'est de vous, comme d'une source intarissable, que découlent de continuels bienfaits, et par cette émission perpétuelle de grâces, vous comprimez l'impétuosité et la violence-des malheurs que nous endurons. Les nuages de la tristesse se dissipent lorsque, par votre clarté, vous ramenez la sérénité sur notre vie; les maladies s'enfuient, la terreur des périls se change en sécurité ; point de bien qui ne soit obtenu quand vous le voulez ; point de mal qui ne soit banni pourvu que vous prêtiez voire secours. Il vous accorde tout, et par vous il se plaît à tout prodiguer, celui qui, pour honorer l'ouvrage de ses mains, vous a fait naître dans ce monde.... ô Vierge ! Ô Mère ! qui avez réuni dans votre personne deux privilèges si différents, la virginité et la fécondité ! Ô puissante protectrice ! Ô asile assuré ! Ô ancre inébranlable qui maintenez par votre force et conservez l'univers !... Ah ! Je ne vous demande pas de prolonger les années de ma vie ; cette vie, je ne l'aime pas avec tant d'ardeur ; je n'éprouve peint un insatiable désir de cette navigation pleine d'amertume et d'agitation ; mais si Dieu a décrété mon émigration prochaine de ce monde, accordez-moi du moins d'être soulagé du poids de mes péchés. Si, au contraire, il me fallait demeurer encore dans la chair.... faites que je paisse, d'une manière utile et à moi-même et au peuple, le troupeau qui m'est confié ; ou plutôt paissez-moi vous-même avec lui ; conduisez tous mes pas, de peur que, dans ce jugement suprême, on ne me demande compte des déréglements d'autrui, et que les fautes des sujets ne deviennent la cause de la damnation du monarque. Puissions-nous tous plutôt dans la vie future, comme dans ce jour de la vie présente, célébrer une fête éternelle et nous réjouir à jamais dans le grand triomphe des premiers-nés du Seigneur, en Jésus-Christ, votre premier-né, votre Fils, le Seigneur de toute créature, à qui convient la gloire, la puissance, l'honneur et l'adoration dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

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Deuxième jour

Le Sanctuaire de Marie au Puy

 

Le Sanctuaire de Notre-Dame du Puy, concentré d'abord dans un espace étroit, et dépouillé presque de tout ornement, s'est agrandi avec les années, a revêtu de jour en jour une nouvelle magnificence, et a fini par devenir un monument unique qui attire l'admiration des savants aussi bien que la dévotion des âmes pieuses. C'est que dans tous les temps, les fidèles ont eu un zèle ardent pour décorer les palais de Marie ; c'est que les motifs les plus graves justifiaient cette sainte ferveur ; c'est que la dévotion sait inventer mille moyens de réaliser le désir de glorifier ainsi la puissante et miséricordieuse protectrice du genre humain. Ainsi nous arrivons naturellement à considérer: 1° quel a été, dès les premiers siècles de l'Église, le zèle des chrétiens à honorer la Très Sainte Vierge par l'érection et l'embellissement de ses temples ; 2° quels motifs puissants les ont animés dans ces religieuses entreprises ; 3° quels moyens nous pouvons employer pour nous montrer les dignes enfants de ces antiques et dévoués serviteurs de la Mère de Dieu.

 

Zèle des anciens chrétiens à honorer la Très Sainte Vierge par l'érection et l'embellissement de ses temples

 

Nous avons déjà parlé de la tradition qui rapporte à Saint Pierre la consécration de la première chapelle dédiée à Marie, dans la chambre même de Nazareth, où le Verbe s'est fait chair, et nous aurions pu ajouter a ce premier exemple les souvenirs de l'Église Espagnole, attribuant à Saint Jacques la construction de la célèbre église de Notre-Dame du Pilier, ainsi que les vieilles chroniques de France nous montrant à Marseille un sanctuaire bâti par Sainte Marthe, sous le vocable de cette auguste reine. Mais, pour ne point entrer dans des discussions étrangères à notre sujet, qui ne sait qu'un des plus anciens temples élevés à la gloire de Marie est dû à la piété du Saint Pape Callixte I, auquel l'on attribue ordinairement la fondation de l'église de Sainte-Marie au-delà du Tibre dans la capitale du monde chrétien ; fondation accompagnée, au rapport de Paul Orose et de Charlemagne, d'un prodige qui frappa de surprise les idolâtres, étonnés de voir naître une fontaine d'huile dans ce lieu le jour même où prit naissance le Sauveur du monde ? Qui ne sait que le grand Constantin, après sa conversion au christianisme, ayant fondé la ville célèbre qu'il appela de son nom, voulut la dédier à la Vierge Marie, Mère de Dieu notre Seigneur, en présence de tous les Pères assemblés pour le grand Concile de Nicée, et qu'au moment où, bâtissant une église en l'honneur de cette glorieuse patronne de la nouvelle cité, il ne pouvait trouver personne d'assez habile pour élever d'énormes colonnes destinées à l'ornement de cette basilique, la bienheureuse Vierge, selon la narration de Saint Grégoire de Tours, apparut en songe à l'architecte chargé de ce travail, pour lui révéler un moyen facile de réussir dans cette difficile entreprise ? Sainte Hélène, digne émule de la dévotion de son illustre fils, n'enrichit-elle pas la Palestine de trois temples magnifiques également destinés à rappeler la mémoire des mystères dont Marie a été l'instrument, l'un au lieu où elle eut le bonheur d'enfanter le Sauveur ; le second dans la vallée de Josaphat, où l'on croit qu'elle fut ensevelie ; le troisième près de Bethléem, où l'ange apparut aux bergers ? L'impératrice Pulchérie, sœur de l'empereur Théodose-le-Jeune, si connue par la protection qu'elle donna aux Pères du Concile d'Éphèse, ne rivalisa-t-elle pas, sous le même rapport, de dévouement avec la mère du premier empereur chrétien, en dotant la ville de Constantinople de trois nouveaux édifices religieux, l'un sur la place des fondeurs, appelé Chalcoprace, que consacra le patriarche saint Germain, et où l'on déposa la ceinture de la Vierge, dont ce Saint Prélat a si magnifiquement célébré la valeur dans plusieurs admirables discours ; l'autre, que l'on nomma Notre-Dame conductrice, parce qu'elle voulut elle-même servir de guide à deux aveugles qui vinrent, sur son inspiration, y retrouver la lumière, et où se conservait sa précieuse image peinte d'après nature par Saint Luc, avec les langes sacrés du Sauveur, dont l'avait enrichie l'impératrice Eudoxie ; le dernier enfin, si célèbre sous le nom d'église des Blaquernes, qui, bâti sur le port de Constantinople, possédait une précieuse collection de reliques antiques et vénérables ? Le successeur de cette pieuse princesse, Léon, surnommé le Grand, ajouta à ces somptueux édifices deux basiliques nouvelles, décorées avec une magnificence royale, l'une au port et l'autre sous les murailles, pour servir de défense à cette fameuse cité, que l'on nommait par excellence la ville de la Vierge. Mais il semble que l'empereur Justinien surpassa tous ses prédécesseurs par l'espèce de sainte passion qui le portait à préparer à Marie et à ses fervents serviteurs de nouveaux et religieux asiles. Parmi les ouvrages exécutés sous son règne et par son ordre, on compte, outre plusieurs autres monuments moins connus, les églises bâties à l'honneur de Marie sur la montagne des Oliviers, sur le sommet du Sinaï, en Samarie, à Jéricho, à Carthage, à Constantinople, à Antioche, et surtout la célèbre Notre-Dame-la-Neuve, qu'il fit construire dans la ville de Jérusalem, et dont l'érection fut signalée par la découverte d'une forêt de cèdres et d'une carrière de marbre rouge qui, chacune dans son genre, fournit à l'édifice les matériaux nécessaires à sa solidité et à son embellissement.

Si, de l'Orient, nous revenons parcourir les royaumes de notre Europe, que de nouvelles preuves du dévouement des peuples pour préparer à Marie des demeures dignes de ses hautes prérogatives ! En France, Notre Dame de Chartres, Notre Dame du Puy, Notre Dame de Rocamadour, Notre-Dame de Boulogne, Notre Dame de Liesse, Notre Dame de Fourvière, Notre-Dame des Vertus, Notre Dame de Paris, etc... en Espagne, Notre Dame de Montserrat, Notre Dame de la Garde, Notre Dame de Guadeloupe, Notre Dame de la Roche-Française, dont l'église magnifique fut bâtie par Jean II, roi de Castille ; en Italie, ou plutôt dans Rome seule, centre glorieux de cette illustre péninsule, quarante-six temples dédiés à la Vierge-Mère, à la tête desquels viennent se placer les basiliques célèbres de Notre Dame des Neiges et de Sainte Marie Majeure, où se garde une autre image de Marie, sortie des pinceaux de l'évangéliste Saint Luc. Partout Marie a des palais où, reine bienfaisante, elle donne une audience facile à ceux qui l'invoquent ; et comme s'il ne suffisait pas qu'elle eût des sanctuaires désignés par son nom et soumis à son empire, voilà que Jésus lui-même veut partager avec elle ses propres temples, et lui céder en quelque sorte, dans toutes les églises de l'univers, une chapelle consacrée à son culte, et un autel qui, surmonté de son image, emprunte d'elle son titre et ses droits à la confiance populaire.

 

Mais quels puissants motifs ont poussé toutes les générations à ces pieuses constructions ?

 

Thomas A Kempis, ou l'auteur des ouvrages qui portent son nom, nous l'explique par cette belle parole : « Comme autrefois le temple de Salomon surpassait par la splendeur de ses ornements tous les temples de l'univers, et attirait par la célébrité de son nom et l'abondance de ses richesses les glorieux hommages des rois et des peuples, ainsi le temple spirituel de Dieu, qui est Marie, brille par sa pureté sans tache au dessus de tous les temples de l'univers, et mérite par là des honneurs plus grands et un plus ardent amour ». C'est donc parce qu'elle a été le temple de la Divinité, un temple vraiment digne de Dieu, un temple convenable à sa grandeur, un temple unique dans son genre, un temple vivant, un temple saint, un temple plus grand que le ciel, un temple où s'est reposé l'Esprit Saint et où s'est concentrée la nature divine, c'est pour cela qu'on s'est empressé à lui dresser à elle-même des autels et des temples, afin d'honorer dans sa personne le Dieu Sauveur dont elle a été le Glorieux sanctuaire. Oui, son cœur était bien le sanctuaire de la Divinité, lorsque, à la parole de l'ange, l'Esprit Saint descendait en elle, et que la vertu du Très-Haut la couvrait de son ombre ; il était bien son sanctuaire, pendant ces mois de bénédictions et de grâces, où le Fils de Dieu reposait dans ses entrailles virginales ; il ne l'était pas moins quand, après la Résurrection et l'Ascension du divin Sauveur, tous les jours elle allait le recevoir à l'autel des mains du disciple bien-aimé, et s'unissait intimement à lui dans le sacrement auguste de sa charité. Que dis-je ! n'avait-elle pas même commencé à être son temple par la vertu de l'innocence, qui attire Dieu dans les âmes pures, avant de le devenir par le mystère ineffable de l'Incarnation du Verbe ? N'a-t-elle pas continué à l'être tous les jours de sa vie par sa fidélité à demeurer attachée à lui par le recueillement intérieur et les transports du saint amour ? Le temple de Dieu est saint ; et quel temple égala jamais en sainteté et en perfection la conscience si pure de la Vierge immaculée ? Le temple de Dieu est une maison de prières ; et dans quelle maison offrit-on jamais au Seigneur des prières plus ferventes et d'aussi profondes adorations ? Le temple du Seigneur est un lieu de sacrifices ; et quels sacrifices n'a pas immolés dans le secret au Seigneur, l'âme tendre et sensible de Marie, soit au moment où elle entendait la parole de Siméon, soit lorsqu'elle fuyait avec Jésus vers l'Égypte, soit quand, debout au pied de la croix, elle recueillait sur elle les gouttes précieuses de son sang adorable, soit enfin lorsque, condamnée à un exil prolongé sur là terre, elle soupirait après l'heure de sa délivrance, mais avec un abandon sans réserve à la volonté suprême. Ô palais auguste que la Sagesse éternelle s'est bâti de toute éternité ! Ô sanctuaire ineffable où se sont opérés les plus hauts mystères ! n'est-il pas juste que nous vous consacrions des églises, puisque vous-même avez été comme le premier temple où s'est consommée la grande œuvre de notre salut ? Mais ne sommes-nous pas aussi les temples et les sanctuaires du Tout-Puissant ? Et si les édifices religieux élevés à la gloire de votre nom sont capables de vous plaire, ne vous plaisez-vous pas davantage encore dans la consécration qui vous est faite des corps et des âmes de vos enfants ? Mais voyez-vous en nous des sanctuaires dignes de vous et de votre Fils ? N'y apercevez6vous pas des souillures qui puissent blesser la pureté de vos regards et des siens ? O Marie ! purifiez, sanctifiez, ornez, embellissez ces églises intérieures et animées, afin qu'elles soient dignes de la majesté du grand Dieu qui a dit: Si quelqu'un m'aime, nous viendrons à lui et nous établirons en lui notre demeure.

 

Moyens à prendre pour imiter le zèle des premiers chrétiens à l'égard des temples de Marie

 

Des grands et des rois ont employé leur puissance et leurs richesses à dresser des monuments à l'honneur de la Mère de Dieu ; ils ne pouvaient sans doute en faire un meilleur usage. Mais tous ne sont pas nés dans l'illustration et la grandeur; il n'a pas été donné à tous de jouir de l'abondance et de posséder des trésors. Que reste-t-il donc aux petits et aux pauvres pour témoigner à Marie, dans ses temples, leur dévouement et leur amour? Eh! ne savonsnous pas qu'à l'exemple de Dieu, Marie ne regarde pas la valeur des dons, mais l'affection de celui qui donne? Si l'obole de la veuve ('2) était plus agréable au Seigneur que les riches offrandes des opulents du siècle, une obole présentée à Marie dans son sanctuaire ne sera-t-elle pas quelquefois reçue avec plus de bienveillance que les sommes énormes prodiguées peut-être par l'orgueil plutôt que par la piété? De pauvres ouvrières, de simples filles de campagne, en ornant l'autel de celle qu'elles aiment à appeler leur Mère, et en déposant devant son image un humble bouquet de fleurs empruntées à la nature, n'auront-elles pas souvent plus de mérites au jugement de Marie que les dames opulentes et les superbes seigneurs des plus illustres cités? Sachons donc, chacun selon ses facultés, contribuer, soit par nos présents, soit par notre travail, à la gloire des lieux consacrés à la Reine du ciel.

Mais cherchons plutôt encore à les honorer par notre piété; dérobons, autant qu'il dépendra de nous, quelques instants à nos occupations temporelles pour venir orner sa maison par notre présence, car la présence d'enfants chéris est pour une bonne mère le plus doux de tous les ornements ; avec cux, la demeure la plus humble devient pour elle un palais; sans eux, les palais même ne lui semblent qu'une obscure prison. Cependant, pour que cette vue satisfasse son cœur et le comble de joie, il faut qu'elle trouve dans sa jeune famille les sentiments de l'affection et la perfection des œuvres. C'est donc avec un esprit recueilli, avec un cœur obéissant, avec une âme embrasée d'amour que nous devons paraître dans la maison de cette Vierge miséricordieuse, à qui nous sommes redevables de la vie spirituelle. Loin de nous, quand nous nous présentons devant son trône, cet esprit de légèreté qui l'afflige, ces révoltes passionnées qui la désolent, cette froideur et cette insensibilité qui la dégoûtent. Allons à elle dans son sanctuaire; mais allons-y pour prier avec attention, pour écouter avec docilité ses inspirations salutaires, pour reconnaître ses bontés par une charité vive et agissante; allons à elle avec ces saintes dispositions, et elle nous obtiendra d'être sur la terre de dignes sanctuaires de la Divinité, et de mériter, après cette vie, une place dans le temple de la gloire.

 

Prière de Saint Germain, archevêque de Constantinople


Je vous salue, ô vous qui, touchée de compassion à la vue de l'affreuse nudité où nous avait réduits, dans le jardin d'Éden, le fruit pernicieux qui donna la mort à nos âmes, nous avez recouverts d'un vêtement magnifique.., que la main des hommes n'a point tissu, mais qui nous a été imposé par Dieu lui-même; vous qui, lorsque nous étions enfoncés dans la fange de l'iniquité, nous avez été donnée comme la rémission des péchés, ô épouse sacrée du Tout Puissant !... Je vous salue, ô vous qui, sous vos pas si bien réglés, avez foulé ce tyran qui m'entraînait, pour me nuire, à la transgression, ce conseiller perfide, cet ennemi de tout bien, ce serpent trompeur qu'on appelle le Diable, et avez pris, comme par la main, notre nature corruptible et toujours prête à tomber, pour la conduire, dans votre compagnie, au sanctuaire spirituel et au tabernacle divin qui ne vieillit jamais ! Je vous salue, ô vous qui avez fait éclore la clarté d'un jour de joie et d'allégresse sur la tête de ceux qui se trouvaient comme enchaînés dans les ténèbres du trépas, dans l'abîme de l'infirmité, et auxquels vous avez promis de dissiper, par la puissance de Dieu, cette obscurité funeste, ô Marie, plus sublime que tous les miracles. Je vous salue, ô vous qui distillez sur nous la rosée divine de l'intelligence, ô nuée brillante qui avez fait lever sur notre horizon, enveloppé des ombres de la mort, le plus éclatant de tous les soleils !... ô source qui, prenant votre origine dans le ciel, formez ces fleuves rapides de la connaissance de Dieu, qui entraînent, par les eaux limpides et pures de la foi orthodoxe, le limon de l'hérésie ! Je vous salue, ô divin paradis, ô séjour de la sagesse, ô jardin plein de charmes, planté parla main du Tout-Puissant,... où fleurit le bois de vie pour communiquer la science de la vérité et donner l'immortalité à ceux qui en goûtent ! Je vous salue, ô édifice sacré, ô palais immaculé et sans tache du grand Roi, de Dieu lui-même, ô vous qui avez été revêtue de sa majesté et avez appelé tous les hommes à recevoir en vous une sainte hospitalité, où ils pourront jouir des mystères de la foi depuis leur première origine !... Je vous salue, ô nouvelle Sion, ô sainte Jérusalem, ô cité auguste du grand Roi, dans les tours de laquelle Dieu est clairement connu, et au milieu de laquelle il passe sans l'ébranler et sans lui porter atteinte, tandis qu'il émeut les nations et fait tomber les rois à vos pieds pour rendre hommage à votre gloire !... Je vous salue, ô montagne féconde et ombragée, où a été nourri l'Agneau raisonnable qui a effacé nos péchés et guéri nos maladies, et d'où s'est détachée, sans l'aide d'une main humaine, cette petite pierre qui a renversé les autels des idoles, et, par un prodige admirable à nos yeux, est devenue la pierre angulaire ! Je vous salue, ô saint trône de Dieu, ô trésor sacré, ô brillante et glorieuse maison, ô vénérable tabernacle, ô vase choisi que Dieu a réservé pour son usage, ô propitiatoire de tout l'univers, ô ciel qui racontez la gloire du Très-Haut, ô miraculeux Orient d'où s'élève un astre qui ne connaît pas de couchant, dont le sommet du ciel est le point de départ, et dont personne ne saurait éviter la chaleur, c'est-à-dire la conduite providentielle !.... Je vous salue, Marie, pleine de grâce, plus sainte que les saints, plus haute que les cieux, plus glorieuse que les chérubins, plus digne d'honneur que les séraphins, et plus vénérable que toute créature !... Je vous salue, ô radieuse colombe qui nous avez apporté le rameau d'olivier, symbole du salut et signe certain de la fin du déluge où s'engloutissaient les intelligences, ô urne d'or pur qui renfermez la manne véritable, Jésus-Christ, la douceur et les délices de nos âmes !

O Reine de pureté qui méritez tout hommage et toute vénération, ô cœur dédié au Seigneur par une consécration qui surpasse la condition de toute créature, ô terre que l'homme n'a point cultivée, ô champ toujours intact, ô vigne abondante en pampres magnifiques, ô vase où se puise la joie, ô source qui répandez l'eau comme par torrent, ô Vierge-Mère, ô Mère toujours Vierge, ô trésor d'intégrité, ô chef-d'œuvre de chasteté, daignez, par la vertu de vos douces supplications, que l'autorité maternelle rend si puissantes auprès de votre Fils et de votre Dieu, de ce Dieu créateur de tous, que vous avez engendré sans père, nous conduire dans le port assuré du salut, et tenant en main le gouvernail de l'ordre ecclésiastique, nous préserver du naufrage dont nous menacent les flots de l'hérésie et des scandales ; ornez les prêtres, comme d'un manteau glorieux, de la justice et de la joie pure, d'une foi droite et irréprochable ; dirigez dans la paix et dans le repos les sceptres des empereurs orthodoxes qui, de préférence à la pourpre, à l'or, aux diamants, aux pierres précieuses, vous regardent comme leur couronne, leur vêtement royal et l'ornement inamissible de leur puissance ; renversez et subjuguez les nations barbares et infidèles qui vous déchirent par leurs blasphèmes et outragent avec vous le Dieu qui de vous a pris naissance ; soyez, à l'heure du combat, la protectrice de l'armée qui s'appuie toujours sur votre secours, et confirmez, selon le précepte de Dieu, le peuple appelé à la dépendance dans la pratique d'une facile et soumise obéissance; couronnez de triomphes cette ville (Constantinople) qui vous appartient et qui vous considère comme sou rempart et son fondement; doublez ses forces et soyez sa gardienne; conservez toujours la beauté de ce temple sacré, votre demeure ; défendez vos panégyristes de toutes calamités et de toute angoisse spirituelle; donnez la liberté aux captifs ; tendez au monde entier votre main auxiliatrice, afin que nous puissions célébrer, dans une pompeuse splendeur, avec la solennité de ce jour, toutes vos autres solennités , en Jésus-Christ, le Roi de l'univers et notre vrai Dieu, à qui conviennent la gloire et l'empire, ainsi qu'au Père, centre de la sainteté et principe de la vie, dans la compagnie de l'Esprit consubstantiel, qui partage leur essence et leur domination, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

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Troisième jour

La statue miraculeuse de Notre Dame du Puy

 

La Très Sainte Vierge, en jetant un si vif éclat sur son Image du Puy, n'a pas voulu glorifier seulement cette antique et vénérable Statue, riche et précieux don du plus saint de nos rois ; elle s'est proposé en même temps de recommander aux fidèles une pieuse confiance et une tendre dévotion pour toutes les autres représentations de son auguste personne. Aussi la perte de ce religieux trésor peut-elle jusqu'à un certain point se compenser par les souvenirs qui nous en restent et par les autres figures qui rappellent à nos yeux les traits de cette Mère chérie. Nous sommes ses enfants, et à ce titre, il faut nous faire un bonheur comme un devoir 1° d'honorer ses Images, 2° de propager ses Images, 3° de retracer son Image dans toute notre conduite, trois pensées importantes qui méritent toute notre attention.

 

Il faut honorer les Images de Marie

 

L'église l'a fait dans tous les temps. C'est une tradition antique et universelle que Saint Luc, peintre et médecin tout ensemble, employa son talent à reproduire le visage sacré de cette auguste Vierge dans plusieurs tableaux, dont les plus célèbres sont celui que la princesse Eudoxie, femme de Théodose, envoya à l'impératrice Pulchérie, qui lui fit bâtir un temple magnifique à Constantinople, et celui que Rome conserve encore aujourd'hui, et qui fut porté en procession à travers les rues et les places publiques de cette glorieuse cité par Saint Grégoire le Grand, au moment où elle était désolée par une peste cruelle, dont la vue de cette miraculeuse peinture dissipa en un moment les miasmes empoisonnés. Les Pères du second Concile de Nicée, septième général, ont déclaré hautement « qu'ils vénéraient les Images de la Mère de Dieu, de Notre Dame, l'irréprochable, l'immaculée et la glorieuse mère de toute pureté qui a enfanté le Fils du Très-Haut ». Dans cette noble et catholique assemblée, on ne craignit pas de citer des faits miraculeux opérés par ces Images sacrées, entre autres la révélation faite par une d'elles à saint Basile, du trépas sanglant de Julien l'Apostat, accordé aux prières du Saint martyr Mercure, et la tentation dont, au rapport d'un ancien auteur, fut tourmenté un fervent anachorète, à qui le démon voulut, mais en vain, persuader de ne plus rendre hommage a une pieuse figure de, Marie, exposée dans sa cellule. Saint Jean de Damas, ce célèbre athlète de la vraie Foi contre l'hérésie des iconoclastes, cet illustre docteur, qui, après avoir eu la main coupée par le bourreau, la recouvra par la puissance de son auguste protectrice, rapporte la guérison d'un homme perclus de la moitié du corps, qui fut rappelé à sa première vigueur par Saint Étienne le Jeune, en révérant deux images, l'une de Jésus et l'autre de sa Mère, présentées à sa vénération. Saint Germain, patriarche de Constantinople, dans une de ses lettres lue au septième Concile général, raconte qu'à Sozopolis, ville de la Pisidie, on voyait une Statue de la Vierge dont la main laissait découler continuellement un baume précieux qui guérissait toutes sortes de maladies, ce que confirme la Vie de saint Eutychius, patriarche de la même ville, qui rendit la santé à un enfant moribond, en le frottant de cette divine liqueur. Nous serions infinis, si nous voulions raconter en détail tous les exemples qui peuvent inspirer le respect pour les saintes Images de Marie. Ici c'est, d'après le récit de Nicéphore, un de ces précieux trésors découvert dans un cyprès par l'éclat d'une grande lumière qui en jaillit la nuit et le jour ; là c'est un portrait de Marie qui fait reconnaître saint Alexis que la pénitence avait, quoique présent, dérobé à l'œil même de ses parents désolés ; plus loin c'en est un autre qui console Marie Égyptienne au moment où elle était arrêtée par une main invisible à la porte de l'église, dans laquelle elle cherchait vainement à pénétrer pour adorer la sainte Croix ; d'un autre côté, c'est une figure irritée de cette Mère ordinairement si pleine de douceur, qui repousse l'impie Anatolius, prosterné devant elle pour prier ; c'est enfin, selon le témoignage de saint Grégoire Pape, une représentation de cette puissante Patronne de Constantinople, qui, portée solennellement autour des murailles, délivre la ville des Sarrasins dont les troupes la tenaient assiégée depuis deux ans.

Cette dévotion, si conforme à la raison et à la piété, bien loin de s'affaiblir avec le temps, n'a cessé de prendre de nouvelles forces. L'histoire que nous venons de lire en est une preuve évidente qui se retrouve dans tous les lieux célèbres consacrés à la Reine du ciel. Que dis-je ! Est-il aujourd'hui, je ne dis pas une église, mais une maison pieuse qui ne se montre parée de quelqu'un de ces religieux ornements ? D'innombrables médailles ne reproduisent-elles pas sur le cuivre et sur l'argent les plus célèbres Images de la Mère de Dieu ? Celle qui a mérité, par les grâces qu'il a plu à Dieu d'y attacher, d'être appelée miraculeuse, ne brille-telle pas sur la poitrine des femmes chrétiennes, et ne se cache-t-elle pas même quelquefois sous les vêtements des hommes qui ont conservé le sentiment précieux de la foi ? Le Saint Scapulaire, si heureusement empreint des traits de Marie, n'est-il pas comme un préservatif assuré suspendu au cou de la plupart des fidèles ? N'est-ce pas enfin aux pieds de cette Vierge toute-puissante, rendue visible par le pinceau ou par la sculpture, que les âmes les plus égarées, que les ennemis même de l'Église viennent abjurer leurs erreurs et leurs déréglements ?

Que l'image de Marie soit donc, Seigneur, l'objet de nos respects ; qu'elle garde nos demeures, qu'elle conserve nos personnes, qu'elle nous accompagne dans toutes nos démarches. Fidèles à l'honorer, et protégés continuellement par sa présence, nous braverons, sans rien craindre, les séductions du monde et les attaques de l'enfer ; les traits de l'enfer et du monde viendront s'émousser sur elle, comme sur un bouclier d'airain, comme sur un rempart inexpugnable.

 

Il faut propager les images de Marie

 

Car nous ne devons pas nous contenter de jouir nous-même des avantages qu'elles procurent ; mais il convient de les communiquera tous ceux qui nous environnent. Avons-nous des parents vertueux et de pieux amis ? encourageons-les à persévérer, à croître même dans ces utiles pratiques. Aurions-nous le malheur de voir ceux que nous chérissons, dans l'oubli de leur devoirs, et dans la haine de Dieu ? faisons tous nos efforts pour leur inspirer du moins quelque confiance aux saintes Images de Marie. Obtiendrions-nous seulement qu'ils consentissent à les porter sur eux-mêmes, soyons persuadés qu'alors nous aurions déjà remporté une grande victoire. Qui n'a pas appris qu'armés de ce nouveau palladium, des voyageurs exposés, comme il n'est que trop ordinaire aujourd'hui, à d'horribles dangers, sur ces nouvelles routes si rapides et si périlleuses, ont seuls été préservés au milieu des cadavres et des flammes, d'une mort qui semblait inévitable ? Ne sait-on pas que de braves soldats ont vu quelquefois tous leurs compagnons d'armes tomber sans vie à leurs côtés, tandis qu'une main invisible détournait les coups qui auraient dû les renverser, parce que les traits de Marie, gravés sur une pieuse médaille, reposaient sur leur cœur ? Des époux, des frères n'ont-ils pas échappé souvent à un trépas funeste, parce qu'ils portaient, peut-être sans le savoir, ce puissant préservatif, qu'avait déposé dans leurs vêtements l'industrieuse sollicitude d'une épouse ou d'une sœur ? Ce sont là des moyens de propagation, qui ne surpassent ni les forces ni les ressources de qui que ce soit; les pauvres même et les petits peuvent les réaliser dans le cercle étroit qui les environne ; mais le riche est capable d'étendre plus loin les effets de son zèle ; il peut, en visitant les malheureux, joindre à l'aumône corporelle une image simple, mais touchante, de celle qui a consenti elle-même à vivre dans l'indigence, une médaille commune, mais souvent bien puissante, de cette douce et aimable patronne des infirmes et des misérables, dont elle a partagé le sort. Cette charité ne sera sans doute ni moins agréable à Dieu, ni moins utile aux infortunés qui en seront l'objet, que toutes les autres œuvres de bienfaisance auxquelles nous pourrions nous adonner.

 

Il faut retracer en nous-même l'Image de Marie

 

Mais le point essentiel pour nous, c'est de ne pas oublier nos propres intérêts en procurant ceux du prochain; c'est de graver en nous, comme des enfants bien nés, tous les traits de notre mère ; car comment montrer que nous lui appartenons, s'il ne se trouve en nous aucun caractère de ressemblance avec elle ? Aussi semble-t-elle nous dire, avec bien plus de raison encore que le grand Apôtre : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Jésus Christ ». Écoutons cette parole, et travaillons à nous conformer au grand modèle qui nous est offert.

1° Modèle de foi, Marie n'hésite pas en entendant la promesse de l'ange ; elle croit à l'oracle céleste, et si elle demande comment ce prodige s'accomplira, ce n'est pas par suite d'un doute, c'est par le désir d'apprendre l'ordre de la Providence dans cet auguste mystère. Aussi Sainte Élisabeth lui dira-t-elle : « Vous êtes heureuse, parce que vous avez cru ».

2° Modèle de pureté; Marie estime si fort cette belle vertu, qu'elle aimerait mieux renoncer au privilège de la maternité divine, que de porter atteinte à la sainte virginité. « Comment cela se fera-t-il, puisque je suis étrangère à tout commerce humain ? »

3° Modèle d'obéissance; Marie a renoncé à sa propre volonté, pour suivre en tout point la volonté de Dieu manifestée par ses supérieurs ; elle obéit à tous, aux empereurs païens, à la loi mosaïque, aux auteurs de ses jours, à Saint Joseph, au Disciple bien-aimé. Elle obéit en tout, dans les occasions les plus pénibles, comme dans les circonstances les plus aisées, quand il faut fuir en Égypte, comme quand il faut revenir à Nazareth. Elle obéit avec des dispositions toujours parfaites, dans la seule vue de plaire au Seigneur et de procurer sa gloire.

4° Modèle d'humilité ; Marie ne se prévaut ni de sa naissance, ni des grâces spirituelles qu'elle a reçues ; elle cache à tous, même à saint Joseph, le secret de sa grandeur ; elle se proclame servante du Seigneur, au moment où elle en devient la mère ; elle passe sa vie dans l'obscurité d'une pauvre chaumière, sans éclat, sans actions brillantes, sans développements miraculeux de sa puissance ; elle se plaît à être oubliée, et comptée pour rien.

5° Modèle de patience ; Marie souffre tout sans murmurer et sans se plaindre : la crèche et son dénuement, l'exil et ses privations, le Calvaire et ses douleurs ne sauraient l'abattre; elle est debout au pied de la croix, non moins résignée dans ce moment suprême, que quand elle se voyait, à Bethléem, contrainte de se réfugier dans une pauvre étable.

6° Modèle de charité ; Marie aime Dieu, jusqu'à vivre, jusqu'à mourir d'amour ; elle aime le prochain, jusqu'à consentir à la mort cruelle de celui qui possède son cœur tout entier et comme son créateur, et comme son fils. Prodiges ineffables, qui ne se représentent nulle part ailleurs ! Mourir d'amour pour Dieu, et sacrifier pour l'homme le Dieu dont l'amour occasionne sa mort ! quelle tendresse admirable! quelle ineffable charité !

Jetez, chrétiens, les yeux sur ce grand modèle, et faites de généreux efforts pour le reproduire dans votre conduite ; que la foi dirige toutes vos œuvres, que la pureté règne dans votre cœur, que l'obéissance règle vos démarches, que l'humilité vous porte à vous anéantir devant Dieu et devant les hommes, que la patience vous soutienne dans les afflictions, que la charité enfin couronne toutes vos vertus, et alors vous deviendrez véritablement dignes d'appeler Marie votre mère, et de vous compter au nombre de ses bien-aimés enfants.

 

Prière de saint Germain de Constantinople

 

O Marie, Mère de Dieu, accordez votre secours et votre protection à ceux qui célèbrent vos solennités; délivrez-nous par vos puissantes prières de toute nécessité et de tout péril; éloignez de nous non-seulement le poison funeste de la maladie, et les calamités de tout genre, mais encore la juste colère de votre fils et ses terribles menaces pour l'avenir ; placez-moi, en vertu de votre titre de Mère du Seigneur, dans ce lieu de délices, où brille la lumière, où règne la paix, où se distribuent avec abondance tous les biens capables de combler les désirs de l'homme. Qu'elles soient réduites au silence les lèvres artificieuses dont l'orgueilleuse malice et les fiers dédains osent insulter votre innocence ; que leur image soit réduite au néant dans votre cité ; que vos ennemis soient confondus, qu'ils tombent en défaillance, qu'ils périssent, et qu'ils sachent que vous vous appelez Notre Dame. seule vous êtes la Mère de Dieu, la plus sublime de toutes les créatures terrestres, la divine épouse que nous bénissons dans la foi, que nous honorons par le désir, que nous révérons avec crainte, que nous ne cessons d'exalter, et que, dans notre vénération, nous proclamons bienheureuse. Oui, bienheureux parmi les hommes est votre père, bienheureuse votre mère parmi les femmes ; bienheureuse votre maison, bienheureux ceux qui vous ont connue, bienheureux ceux qui vous ont vue ; bienheureux ceux qui ont eu de douces relations avec vous ; bienheureux ceux qui vous ont servie, bienheureux les lieux que vos pieds ont foulés ; bienheureux le temple où vous avez été offerte ; bienheureux Zacharie qui vous a reçue dans ses bras ; bienheureux Joseph, qui vous a prise pour son épouse ; bienheureuse votre couche, bienheureux votre tombeau, car vous êtes le souverain honneur, la récompense souveraine, la souveraine grandeur.

Mais, ô ma reine, ô seule consolation que Dieu m'a donnée, rosée céleste qui apaisez mes brûlantes ardeurs, pluie bienfaisante qui descendez d'en haut pour humecter mon cœur desséché, lampe brillante qui dissipez les ténèbres de mon âme, guide fidèle de mes pas, soutien de ma faiblesse, vêtement de ma nudité, richesse de mon indigence, remède de mes inguérissables blessures, ô vous qui éteignez mes larmes, qui faites cesser mes gémissements, qui dissipez mes calamités, qui allégez mes douleurs, qui brisez mes chaînes, ô espérance de mon salut, exaucez mes prières, soyez touchée de mes soupirs, accueillez mes lamentations, et prenez pitié de mes misères ; que les entrailles de votre miséricorde se laissent attendrir et fléchir par mes pleurs ; car vous êtes la Mère du Dieu de bonté et de clémence. Regardez-moi et recevez favorablement mes supplications, comblez le désir de mon âme altérée... Introduisez-moi dans la terre promise à la douceur, dans les tabernacles des justes, dans la région des saints. Daignez, ô vous qui êtes la protectrice, la joie, l'allégresse, les délices de tous, daignez, je vous eu conjure, m'inonder de consolations... dans la félicité vraiment ineffable du divin roi qui est né de vous, dans son incorruptible sanctuaire, dans ses douceurs perpétuelles dans ses satisfactions exemptes de tout dégoût, dans son royaume interminable et sans fin. Oui, vous êtes ma reine, vous êtes mon refuge, ma vie et mon secours, mou armure et ma gloire, mon espérance et ma force, accordez-moi la grâce de jouir... dans ce céleste séjour des dons inénarrables et incompréhensibles de votre Fils. Car vous avez, je le sais, en votre qualité de Mère du Très Haut, autant de pouvoir que de tendresse ; c'est cette pensée qui m'inspire la confiance, et m'anime d'une sainte audace. Ne permettez pas, ô reine de pureté, que je sois frustré dans mon attente, mais faites plutôt que j'en obtienne l'accomplissement, ô épouse de Dieu même, qui par un ineffable prodige avez enfanté l'attente de l'univers notre divin maître Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai Seigneur, à qui convient toute gloire, tout honneur et toute adoration avec le Père éternel et l'Esprit vivifiant, maintenant et toujours, et dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

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