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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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9 septembre 2012

Neuvaine à Marie Enfant

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Neuvaine à Marie Enfant

(Du 9 au 17 Septembre)



1. O Marie, Sainte Enfant issue de la lignée royale de David, ô Céleste Reine des Anges, ô Mère de la grâce et de l'amour, je Vous salue avec toute affection de mon cœur. Obtenez-moi d'aimer le Seigneur Dieu avec une généreuse fidélité chaque jour de ma vie et obtenez-moi une tendre dévotion envers Vous qui êtes la première-née de l'amour divin.

 

Je Vous salue Marie...


2. O Marie, Céleste Enfant, Blanche Colombe, qui êtes venue belle et Immaculée en ce monde, mon âme exulte quand elle se trouve en Votre présence, car Vous êtes le véritable prodige de la Sagesse et de la Bonté de Dieu, aidez-moi à garder jalousement, et au prix de n'importe quel sacrifice, la vertu angélique de la sainte pureté.

 

Je Vous salue Marie...

 

3. Salut Marie, ô Gracieuse et Sainte Enfant, véritable Paradis de délices spirituels, le jour de l'Incarnation a été planté en Vous le vrai Arbre de Vie, Jésus, le Sauveur du monde. Confiant en Votre Amour, aidez-moi à fuir et à détester les fruits empoisonnés des vanités et des plaisirs de ce monde. Inspirez-moi les pensées, les sentiments et la vertu de Votre divin Fils, qui sont les plus doux fruit de la vie éternelle.

 

Je Vous salue Marie...

 

4. Réjouissez-Vous, ô Marie, merveilleuse Enfant, jardin clos, impénétrable aux créatures, ouvert seulement à l'Epoux céleste qui se plaît à se reposer parmi les fleurs odorantes de vos grandes vertus. O Lys du paradis, merveilleux exemple de la vie humble et cachée, faites que l'Epoux céleste trouve toujours ouverte la porte de mon cœur pour les visites amoureuses de Sa grâce et de ses amoureuses inspirations.

 

Je Vous salue Marie...


5. O Marie, Sainte Enfant, Aurore Mystique, heureuse Porte du ciel, en Vous se confie et espère mon âme. Combien est profonde ma tiédeur pour le service de Dieu et qu'il est grand le danger de me damner ! O ma puissante Avocate, de Votre petit berceau, étendez Votre main bénie afin de me sortir de cette pénible léthargie, soutenez-moi sur les chemins de la vie et faites que je serve le Seigneur avec une grande ferveur et une grande persévérance jusqu'à ma mort, pour pouvoir obtenir la couronne éternelle.

 

Je Vous salue Marie...

 

(Indulgence partielle une fois par jour. Approbation ecclésiastique)

 

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Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

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29 août 2012

Neuvaine pour la Nativité de la Sainte Vierge

Neuvaine pour la Nativité de la Sainte Vierge

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La Fête de la Nativité de Marie

Le 8 septembre

 

C’est la naissance de la Vierge Marie; faisons-lui fête, en adorant le Christ son fils, le Seigneur. Telle est l'invitation que nous adresse aujourd'hui l'Eglise. Ecoutons son appel ; entrons dans sa joie qui déborde : l'Epoux est proche, puisque son trône est dès maintenant dressé sur terre ; encore un peu, et lui-même paraîtra sous ce diadème de notre humanité dont doit le couronner sa mère au jour de la joie de son cœur et du nôtre. Aussi, comme en la glorieuse Assomption, retentit à nouveau le Cantique sacré ; mais il est plus de la terre, cette fois, que du ciel. Voici qu'en vérité nous est donné mieux que le premier paradis à cette heure. Eden, ne crains plus les retours des mortels humains ; ton chérubin peut cesser sa garde et regagner les cieux. Que nous importent tes beaux fruits auxquels on ne peut toucher sans mourir ? La mort, maintenant, elle est pour ceux qui ne goûteront pas du fruit qui s'annonce parmi les fleurs de la terre vierge où nous fait aborder notre Dieu.

Salut, monde nouveau où les magnificences de la création primitive sont dépassées; salut, port fortuné dont le repos s'offre à nous après tant d'orages! L'aurore paraît ; l'arc-en-ciel brille ; la colombe s'est montrée ; l'arche touche terre, ouvrant au monde de nouvelles destinées. Le port, l'aurore, l'arc-en-ciel, la colombe, l'arche du salut, le paradis du céleste Adam, la création dont l'autre n'était qu'une ébauche, c'est vous, douce enfant, en qui déjà résident toute grâce, toute vérité, toute vie. Vous êtes la petite nuée que le père des Prophètes attendait dans l'angoisse suppliante de son âme, et qui apporte à la terre desséchée la fraîcheur ; sous la faiblesse de vos membres si frêles apparaît la mère du bel amour et de la sainte espérance. Vous êtes cet autre léger nuage d'exquis parfum qu'exhale aux cieux notre désert ; l'incomparable humilité de votre âme qui s'ignore révèle leur Reine aux Anges, armés en guerre près de votre berceau. O tour du vrai David, citadelle où, du premier choc, s'est brisé l'enfer ; vraie Sion, dès l'abord fondée sur les saintes montagnes, au sommet des vertus ; temple et palais dont ceux de Salomon étaient l'ombre ; maison que l'éternelle Sagesse s'est bâtie pour elle-même : le plan réalisé dans vos lignes si pures était arrêté dès l'éternité. Avec l'Emmanuel qui vous prédestina pour son lieu de délices, vous êtes vous-même, enfant bénie, le sommet de toute création, l'idéal divin pleinement réalisé sur terre.

Or donc, comprenons l'Eglise, quand elle acclame dès ce jour votre divine maternité, ne séparant pas la naissance de l'Emmanuel et la vôtre en ses chants. Celui qui, étant Fils en Dieu par essence, voulut l'être aussi dans l'humaine nature, avait avant tous autres desseins résolu qu'il aurait une Mère; tel par suite devait être en celle-ci le caractère primordial, absolu, de ce titre de Mère, qu'il ne fît qu'un dans l'éternel décret avec son être futur, comme en étant le motif, comme renfermant la cause même de son existence ainsi que le principe de toutes ses perfections de nature et de grâce. Donc nous aussi, dès le berceau, devons-nous voir en vous la Mère, et célébrer votre naissance, en adorant votre fils, le Seigneur.

D'autant qu'embrassant tous les frères de l'Homme-Dieu, votre bienheureuse maternité projette ses rayons sur tout ce qui précède ou suit dans le temps ce fortuné jour. Dieu, notre Roi avant les siècles, a opéré le salut au milieu de la terre : « Le milieu de la terre, c'est admirablement Marie, dit l'Abbé de Clairvaux ; Marie, centre universel, arche de Dieu; elle est la cause des choses, l'affaire des siècles. Vers elle se tournent les habitants des cieux comme du séjour de l'expiation, les hommes qui nous précédèrent et nous qui sommes présentement, ceux qui doivent nous suivre, et les fils de nos fils et leurs descendants : les cieux pour voir se remplir leurs vides, les habitants des bas lieux pour leur délivrance; les hommes du premier âge pour être trouvés des prophètes fidèles, ceux qui viennent après pour obtenir de parvenir à la béatitude. Mère de Dieu, Reine des cieux, Souveraine du monde, toutes les générations vous diront bienheureuse ; car vous avez engendré pour toutes la vie et la gloire. En vous à jamais les Anges puisent la joie, les justes la grâce, les pécheurs le pardon ; en vous, et par vous, et de vous la bénigne main du Tout-Puissant a créé une seconde fois ce qu'elle avait fait une première. »

« Solennité d'entrée, dit de ce jour André de Crète; fête initiale, dont le terme est l'union du Verbe et de la chair ; fête virginale, de joie pour tous et de confiance. » « Toutes les nations, soyez présentes, s'écrie Jean Damascène ; toute race, toute langue, tout âge, toute dignité, célébrons joyeusement le jour natal de l'allégresse du monde. » « C'est le commencement du salut, l'origine de toute tète, proclame à son tour saint Pierre Damien : voici qu'est née la Mère de l'Epoux! A bon droit, l'univers aujourd'hui tressaille, et l'Eglise, transportée, module des motifs d'épithalame en ses chœurs. » Mais les docteurs d'Orient et d’Occident ne sont pas seuls à exalter dans les mêmes termes aujourd'hui l'apparition de Marie sur terre. Dans l'Office de la fête, les deux Eglises latine et grecque chantent toujours, chacune en leur langue, cette belle formule  de conclusion, identique pour toutes deux : « Votre naissance, o Mère de Dieu, fut l'annonce de la joie pour le monde ; car c'est de vous qu'est né le Soleil de justice, le Christ notre Dieu, qui détruisant la malédiction octroya la bénédiction, et confondant la mort nous gratifia de l'éternelle vie. »

L'accord de Rome et de Byzance dans la célébration de la fête de ce jour remonte au VII° siècle au moins. On ne saurait avec quelque assurance préciser davantage, ni surtout généraliser la date première de son institution. Angers regarde le saint évêque Maurille comme en ayant été le premier auteur, sur un désir de la Bienheureuse Vierge à lui apparue, vers l'an 430, dans les prairies du Marillais : d'où le nom de Notre-Dame Angevine, ou fête de l'Angevine, donné si fréquemment à la présente solennité. Au XI° siècle, Chartres, la ville de Marie, n'en revendique pas moins pour son Fulbert, soutenu de l'autorité de Robert le Pieux, une paît prépondérante dans la diffusion delà glorieuse fête au pays de France; on sait l'intimité de l'évêque et du roi, et comment celui-ci voulut noter lui-même en chant d'une suave mélodie les trois admirables Répons où son ami célèbre le lever de l'étoile mystérieuse qui doit engendrer le soleil, la branche sortant de la tige de Jessé pour porter la fleur divine où se reposera l'Esprit-Saint, la bénigne toute-puissance qui fait produire à la Judée Marie comme la rose à l'épine.

En l'année 1245, dans la session troisième du premier Concile de Lyon, celle-là même où Frédéric II fut déposé de l'empire, Innocent IV établit pour l'Eglise universelle, non la fête partout dès lors observée, mais l'Octave de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie ; c'était l'accomplissement du vœu fait par lui et les autres cardinaux pendant le veuvage de dix-neuf mois, résultat des intrigues du fourbe empereur, qui suivit pour l'Eglise la mort de Célestin IV, et auquel l'élection de Sinibaldo Fieschi sous le nom d'Innocent avait mis un terme. En 1377, le grand Pape qui venait de briser les chaînes de la captivité d'Avignon, Grégoire XI, voulut compléter par l'adjonction d'une Vigile à la solennité les honneurs rendus à Marie naissante ; mais soit qu'il n'eût exprimé sur ce point qu'un désir, comme un peu plus tard au sujet du jeûne préparatoire à la fête de la Visitation son successeur Urbain VI, soit pour toute autre cause, les intentions du pieux Pontife ne prévalurent que peu de temps dans les années si troublées qui suivirent sa mort.

Avec l'Eglise implorons, comme fruit de cette fête si suave, la paix qui semble fuir toujours plus nos temps malheureux. Ce fut dans la seconde des trois périodes de paix universelle signalées sous Auguste,etdont la dernière marqua l'avènement du Prince même de la paix, que naquit Notre-Dame.

Pendant que se fermait le temple de Janus, l'huile mystérieuse sortait du sol où devait s'élever le premier sanctuaire delà Mère de Dieu dans la Ville éternelle; les présages se multipliaient; le monde était dans l'attente; le poète chantait: « Voici qu'arrive enfin le dernier âge prédit par la Sibylle, voici s'ouvrir la grande série des siècles nouveaux, voici la Vierge ! » En Judée, le sceptre est ôté de Juda ; mais celui-là même qui s'en est approprié la puissance, Hérode l'Iduméen poursuit en hâte la splendide restauration qui doit permettre au second Temple de recevoir dignement dans ses murs l'Arche sainte du nouveau Testament. C'est le mois sabbatique, premier de l'année civile, septième du cycle sacré : Tisri, où commence le repos de chaque septième année, où l'année sainte du jubilé s'annonce ; le plus joyeux des mois, avec sa solennelle Néoménie que signalent les trompettes et les chants, sa fête des Tabernacles, et la mémoire, de l'achèvement du premier Temple sous Salomon. Au ciel, l'astre du jour, parcourant ses demeures du Zodiaque, vient de quitter le signe du Lion pour entrer dans celui de la Vierge. Sur la terre, deux descendants obscurs de David, Joachim et Anne, remercient Dieu qui a béni leur union longtemps inféconde.

 

Extrait de l'Année Liturgique, tome 5, de Dom Prosper Guéranger

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Neuvaine pour la Nativité de la Sainte Vierge

Elle commence le 30 août

 

On dit tous les jours les prières suivantes :

 

Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.

 

Venez, Esprit-Saint, remplissez les cœurs de vos fidèles,

et allumez en eux le feu de votre amour.

 

Envoyez votre Esprit, et tout sera créé,

Et Vous renouvellerez la face de la terre.

 

Prions

 

O Dieu qui avez enseigné le cœur des fidèles par la lumière du Saint Esprit, donnez nous cet Esprit Saint qui nous fasse goûter et aimer le bien et qui répande toujours en nous sa consolation Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Prière

 

O Marie, choisie par l'auguste Trinité, et destinée de toute éternité pour être la Mère du Fils unique du Père, annoncée par les prophètes, attendue par les patriarches, désirée par toutes les nations : sanctuaire sacré, temple vivant du Saint Esprit ; soleil sans tache, parce que vous avez été conçue sans péché ; souveraine du ciel et de la terre, Reine des anges, nous vous honorons avec humilité, nous voulons célébrer avec allégresse la mémoire de votre heureuse naissance ; nous vous supplions de venir naître spirituellement dans nos âmes, de les captiver par votre douceur et par votre amabilité, afin qu'elles soient toujours unies à votre doux et aimable cœur.

 

I. Maintenant, par neuf salutations distinctes, nous dirigeons nos pensées vers les neuf mois pendant lesquels vous demeurâtes renfermée dans le sein maternel, et disons que tirant votre origine du sang royal de David, vous parûtes avec éclat, lorsque vous naquîtes de Sainte Anne, votre bienheureuse mère. Je Vous salue Marie...

 

II. Nous vous saluons, enfant céleste, colombe de pureté, qui à la honte du dragon infernal, avez été conçue sans péché. Je Vous salue Marie...

 

III. Nous vous saluons, aurore resplendissante, qui annoncez le soleil de ; justice, et apportez à la terre le premier rayon de lumière. Je Vous salue Marie...

 

IV. Nous vous saluons, ô élue de Dieu, qui, comme un soleil sans tache, avez brillé dans la nuit ténébreuse du péché. Je Vous salue Marie...

 

V. Nous vous saluons, astre brillant, qui avez éclairé le monde enveloppé dans les ténèbres du paganisme. Je Vous salue Marie...

 

VI. Nous vous saluons, redoutable guerrière, qui, comme une armée rangée en bataille, avez seule mis en fuite l'enfer tout entier. Je Vous salue Marie...

 

VII. Nous vous saluons, ô belle âme de Marie, que Dieu a regardée avec complaisance de toute éternité. Je Vous salue Marie...

 

VIII. Nous vous saluons, ô précieuse enfant, nous honorons votre très saint petit corps, les bandelettes dont il fut enveloppé et le berceau où il reposa ; nous bénissons le moment de votre naissance. Je Vous salue Marie...

 

IX. Nous vous saloons enfin, Bienheureuse Enfant, ornée de toutes les vertus dans un degré infiniment supérieur aux Saints ; c'est pourquoi, Mère digne du Sauveur, vous avez mis au monde le Verbe par la puissance du Saint-Esprit. Je Vous salue Marie...

 

Prière

 

O très aimable enfant, qui dans votre heureuse naissance avez consolé le monde, réjoui le Ciel, effrayé l'enfer, apporté du soulagement aux pécheurs, de la consolation aux affligés, de la santé aux malades, de la joie à tous les hommes, nous vous supplions avec ferveur de naître spirituellement dans nos âmes par votre amour ; fixez nos esprits dans votre service, et nos cœurs dans l'union avec vous: faites fleurir en nous ces vertus qui nous rendront agréables à vos yeux très miséricordieux. O Marie, soyez-nous Marie, en nous montrant les salutaires effet de votre doux nom. Que l'invocation de ce saint nom soit notre force dans les peines, notre espérance dans les dangers, notre bouclier dans les combats, et notre soutient à la mort: « Que le Nom de Marie soit un miel à notre bouche, une mélodie à nos oreilles et une jubilation à notre cœur. Ainsi soit-il.

 

Litanies de la Sainte Vierge

 

Seigneur, ayez pitié.

Christ ayez pitié.

Seigneur, ayez pitié.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu,

Esprit-Saint qui êtes Dieu,

Trinité sainte qui êtes un seul Dieu,

Sainte Marie, priez pour nous

Sainte Mère de Dieu,

Vierge sainte entre les vierges,

Mère du Christ,

Mère de l'Église,

Mère de la divine grâce,

Mère très pure,

Mère très chaste,

Mère sans tache,

Mère demeurée vierge,

Mère digne d'amour,

Mère admirable,

Mère du bon conseil,

Mère du Créateur,

Mère du Sauveur,

Vierge très prudente,

Vierge digne d'honneur,

Vierge digne de louanges,

Vierge puissante,

Vierge pleine de bonté,

Vierge fidèle,

Miroir de justice

Siège de la sagesse,

Cause de notre joie,

Demeure de l'Esprit-Saint,

Demeure comblée de gloire,

Demeure toute consacrée à Dieu,

Rose mystique,

Tour de David,

Tour d'ivoire,

Maison d'or,

Arche de la nouvelle alliance,

Porte du ciel,

Etoile du matin,

Santé des malades,

Refuge des pécheurs,

Consolatrice des malheureux,

Secours des chrétiens,

Reine des Anges,

Reine des Patriarches,

Reine des Prophètes,

Reine des Apôtres,

Reine des Martyrs,

Reine des Confesseurs,

Reine des Vierges,

Reine de tous les Saints,

Reine conçue sans le péché originel,

Reine élevée dans les cieux,

Reine du très saint rosaire,

Reine de la famille,

Reine de la paix,

 

Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde pardonnez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde exaucez-nous. Seigneur.

Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

 

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

 

V. Votre nativité, ô Vierge Mère de Dieu,

R. A annoncé la joie au monde entier.

 

Prions

 

Nous Vous prions, Seigneur, d'accorder à vos serviteurs le bienfait de la grâce céleste, afin que, comme la naissance de la bienheureuse Vierge a été pour eux un commencement de salut, la fête solennelle de sa Nativité leur procure une augmentation de paix.

 

Pour le Pape

 

O Dieu, qui êtes le Pasteur et le recteur de tous les fidèles, regardez d'un œil favorable le Pape N., votre serviteur que vous avez établi chef de votre Eglise : faites, par votre grâce, que ses paroles et ses exemples soient profitables à ceux sur qui il a autorité, afin qu'il ait part, dans la vie éternelle avec le troupeau qui lui est confié. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 

Pour nos différents besoins

 

O Dieu, notre refuge et notre force, rendez-vous favorable aux prières de votre Eglise, vous qui êtes l'auteur de toute piété, faites que nous obtenions sûrement ce que nous vous demandons avec confiance, par Jésus, le Christ, Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Que Marie et son tendre Fils nous bénissent ! Ainsi soit-il

 

Recueil de Neuvaines préparatoires aux principales Fêtes de la Sainte Vierge, Lévis, Mercier et Cie, Libraire, imprimeurs et relieurs, 1886.

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Téléchargez le texte de cette Neuvaine (pdf) en cliquant ici

13 juin 2012

"Abba, Père Bien-aimé", Neuvaine à Dieu le Père

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Abba, Père Bien-aimé

Neuvaine à Dieu le Père

 

Avant-propos

 

Au cours des siècles, de nombreuses neuvaines ont vu le jour: neuvaines au Sacré Cœur, à la Sainte Vierge, à saint Joseph ou à d’autres saints. Pourquoi ne serait-il pas permis de s’adresser pendant neuf jours à notre Père du ciel en suivant les intentions de la prière du Seigneur ? Ceci d’autant plus qu’il ne s’agit pas ici d’une dévotion quelconque: la dévotion au Père était la dévotion de Jésus. Toute la personne de Jésus était comme polarisée par le Père. Sa mission était de nous révéler Dieu comme Père, de nous faire connaître son amour infini et de nous conduire à lui. Ce Père, il l’appelait « Abba », « Papa », comme un enfant, ce qui était révolutionnaire. « Abba, Père bien-aimé ! » s’exclamaient, dans l’enthousiasme de l'Esprit Saint, les premiers chrétiens, expression de leur nouvelle vie d’enfants de Dieu. Et aujourd’hui, sommes-nous vraiment avec Jésus en route vers le Père ? L’humanité est entrée dans le troisième millénaire. La solution de ses problèmes réclamera une solidarité toujours plus grande. L’heure n’est-elle pas venue de faire découvrir le fondement ultime de la fraternité humaine, à savoir la paternité universelle de Dieu ? Tâche immense dans laquelle les chrétiens ont un rôle primordial à jouer. A nous de commencer à vivre mieux notre véritable identité chrétienne et humaine: celle d’être enfants d’un même Père par le Christ dans l'Esprit. Puissent ces prières nous aider à entrer dans le courant d’amour filial du Christ et ainsi servir le dessein grandiose du Père: réunir tous les humains en une seule famille dans le Christ, « à la louange de sa gloire ». (Eph 1, 12)

 

Premier jour

Tu n'êtes qu’amour

 

« Voyez combien grand, est l'amour dont le Père nous a comblés... » (1 Jean 3, 1)

 

Père, que c’est merveilleux ! Avec Vous, tout est si simple. Je peux venir vers Vous comme un enfant. Je peux tout Vous demander, et Vous me donnez tout ce dont j’ai besoin. Je peux Vous dire mes joies et mes peines. Vous m'écoutez, Vous me prenez au sérieux, Vous me comprenez. Jamais Vous ne Vous lassez de moi. Jamais Vous ne Vous détournez de moi. A tout moment, Vous êtes entièrement disponible. Vous ne regardez ni mes avoirs, ni mon savoir, ni mes capacités. Vous m’acceptez tel que je suis. Vous ne regardez pas mes fautes et Vous ne me condamnez pas. Vous me pardonnez tout et Vous ne me gardez pas rancune. Vous me prenez tel que je suis maintenant, et non pas tel que j’ai été. Vous me donnez toujours la chance de repartir à zéro. Je n’ai rien à craindre de Votre part. Vous êtes le Père de tous. Chacun peut venir à Vous, personne n’est exclu. Vous aimez chacun d’un même amour, quel qu’il soit. Vous l'aimez comme Vous aimez Votre propre Fils ! Père, c'est inouï, c'est incroyable ! Pourtant, c'est la vérité. Jésus en est témoin: Vous n'êtes qu'amour, amour infini.

 

Notre Père qui êtes aux cieux,

Que Votre Nom soit sanctifié,

Que Votre Règne vienne,

Que Votre Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.

Donnez-nous aujourd’hui notre pain de chaque jour,

Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Ne nous laissez pas succomber à la tentation,

Mais délivrez-nous du mal.

Car c’est à Vous sont le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Deuxième jour

Le don le plus grand

 

« Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent... » (Luc 11, 13)

 

Père, c'est Vous que êtes le donateur de tous les dons. Plus un don est grand et précieux, plus Vous êtes empressé à nous le donner. C’est pourquoi, Père très bon, je viens aujourd’hui Vous demander le meilleur don. Je viens Vous demander l'amour, je viens Vous demander l'Esprit Saint. Père, j'ai tellement besoin de l'Esprit Saint ! Je voudrais avoir la joie de vivre et ne pas être angoissé par la mort. Je voudrais rester jeune d'esprit, toujours apprendre, découvrir de nouveaux horizons. Je veux devenir généreux, compatissant, serviable. Je désire être libéré de tout ce qui me pèse, m'entrave, m’enchaîne. J'aimerais vaincre ma tiédeur, ma paresse, mon anxiété, mon découragement et ma tristesse. J'ai besoin de force pour souffrir, pour pardonner, pour prendre un nouveau départ. Je voudrais devenir un homme nouveau et contribuer tant soit peu à ce que le monde devienne un peu plus humain. C’est Vous qui avez mis ces désirs dans notre cœur. Votre joie, c'est de les exaucer en nous donnant l'Esprit Saint. Envoyez Votre Esprit qui fait de nous vos enfants, qui sanctifie Votre Nom en criant en nous : « Abba, Père bien-aimé ! » Faites que je ne cesse d’appeler l’Esprit Saint en redisant souvent: « Veni, Sancte Spiritus, Venez, Esprit Saint ! »

 

Notre Père…

 

Troisième jour

Votre dessein grandiose

 

« Il nous a, d’avance, destinés à devenir pour lui des fils par Jésus-Christ ». (Eph 1, 5)

 

Père bien-aimé, de toute éternité, Vous avez pensé à nous. Votre Cœur Paternel chérissait un plan grandiose: Vous désiriez Vous susciter des enfants pour les aimer en Votre Fils et comme Votre Fils. Avec un saint enthousiasme, Vous avez créé l’univers dans ce but. Vous vouliez constituer une seule et grande famille dans laquelle tous seraient fraternellement unis par l’amour du Christ. Cette communauté d’amour, c'est Votre Eglise: tout en elle est fondé sur l’amour. C’est pourquoi tout en elle doit se faire par amour, avec amour et pour l’amour. Quel rêve ! Une communauté qui ne connaisse que l'amour et qui accueille tous sans discrimination. Père, ce rêve doit devenir réalité ! Je veux commencer là où je me trouve: faites que j’accueille le prochain comme celui que Jésus veut aimer par moi. Rendez-moi patient, compréhensif, généreux. Donnez-moi assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à moi-même et m'abstenir de critiquer sans amour. Que mon esprit ne retienne que les pensées servant l'amour et l’unité et que je sois partout artisan de paix. Père, faites que l'Eglise devienne de plus en plus une communauté d’amour à l’image de la Très Sainte Trinité.

 

Notre Père…

 

Quatrième jour

Seul l’amour compte

 

« S’il me manque l'amour je ne suis rien ». (1 Corinthiens 13,2)

 

Père, Votre Volonté est Amour, car Vous êtes l’amour, amour sans conditions et sans limites; Vous n’êtes qu'Amour. Père, Vous êtes l'origine de tout amour. Remplissez mon cœur d’amour, de bonté, de miséricorde et faites-les rejaillir sur chacun de mes semblables. C’est dans le prochain que Vous voulez être aimé. Je ne suis pas plus proche de Vous que je ne le suis de mon voisin, voire de mon plus grand ennemi. Aidez-moi à aimer comme je veux être aimé moi-même. Accordez-moi la force de rendre le mal par le bien. Donnez-moi de m’aimer aussi moi-même, avec tous mes défauts, faiblesses et limites comme Vous-même Vous m'aimez. Faites-moi considérer toute chose comme une occasion d’aimer et faites-moi répondre à tout par l’amour: à ce qui est sombre et incompréhensible, par la Foi et la confiance, à la maladie et à la détresse, par une aide efficace et la compassion, à la haine et à la méchanceté, par la bonté et le pardon, à l’injustice et à l’oppression, par un engagement courageux pour la justice et la liberté. Seul l’amour compte. L’amour est le sens de ma vie. L’amour est ma vocation. C’est pourquoi je ne Vous demande qu’une chose: l’amour, toujours plus d’amour.

 

Notre Père…

 

Cinquième jour

Vous prenez soin de nous

 

« Votre Père sait de quoi vous avez besoin ». (Matthieu 6, 8)

 

Père, je ne sais pas ce que l’avenir me réservera. Trouverai-je toujours du travail ? Comment sera ma santé ? Quelle sera l’Eglise demain ? Où va la société ? Le monde ? Vous ne voulez pas que nous nous fassions du souci, car Vous prenez soin de nous. En effet, n’êtes-Vous pas notre Père ? Et ne sommes-nous pas Vos enfants ? Un enfant ne peut subvenir à ses besoins. Il ne peut gagner sa vie. Il a besoin que quelqu'un l’aide. Père, que serais-je sans Vous ? Qu’ai-je que je n’aie pas reçu? C’est à Vous, Père très bon, que je dois tout. Vous seul connaissez l'avenir. Vous savez tout, tu pouvez tout, et Vous m'aimez. C’est pourquoi, près de Vous, je suis en totale sécurité. Père, je confie tout à Votre Divine Providence. Vous ordonnez tout pour mon mieux. Je crois en Votre Amour. Je crois que Vous assistez toujours Votre Eglise par Votre Esprit et que, par ses pasteurs,Vous nous guidez sur de bons pâturages. Vous aimez notre terre, c’est pourquoi je suis sûr que Vous garantissez toujours un avenir à l’humanité. Père, je Vous fais entièrement confiance. Je ne désire qu’une chose: répondre à Votre Amour par un amour plein de reconnaissance et Vous réjouir par ma confiance. Tout pour Votre plus grande joie !

 

Notre Père…

 

Sixième jour

Pardonnez-moi

 

« Père, pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ». (Luc 23, 24)

 

Père, j'ai manqué à l'amour. J'ai manqué de respect pour les autres, de générosité, de reconnaissance... Je sais que pour Vous nos fautes ne sont pas des fautes de « lèse-majesté ». Ce qui Vous blesse, c'est le fait que par nos manquements à l'amour nous agissons contre notre propre bien. Pour Vous, ce qui compte, ce n’est pas Votre honneur, mais uniquement le bonheur de vos enfants. Père, combien je regrette de ne pas avoir écouté l'appel de Votre Amour ! Cependant, je ne peux demander Votre Pardon si moi-même je ne suis pas prêt à pardonner. Mais mes sentiments négatifs sont toujours là... Père, je sais que Vous ne regardez pas nos sentiments, mais notre volonté. Si j'ai la volonté sincère de pardonner, j’ai pardonné. Père, je veux pardonner à tous ceux qui m’ont fait du mal et prier pour eux. Pardonnez-moi aussi. Votre joie, c'est de pardonner. Père, préservez-moi de juger les autres, de leur faire des reproches, d'être implacable, rancunier. Que je n'oublie jamais que Jésus a excusé même ceux qui l’ont crucifié. Père, je Vous remercie de Votre amour et je loue Votre Miséricorde infinie.

 

Notre Père…

 

Septième jour

Malgré la souffrance, croire en Votre Amour

 

« Nos épreuves du moment présent sont légères par rapport au poids extraordinaire de gloire éternelle qu’elles nous préparent ». (2 Corinthiens 4, 17)

 

Père, quand il fait sombre dans mon âme, ne me laissez pas croire que Vous n’êtes plus avec moi. Quand je suis frappé d’une maladie ou soumis à une épreuve, ne me laissez pas croire que Vous voulez me punir. Quand je suis tombé dans le péché ou que j’ai commis une faute grave, ne me laisse pas croire que Vous m’en voulez et que Vous ne m’aimez plus. N’est-ce pas justement à ces moments-là que Vous m’êtes particulièrement proche ? Quand je me sens inutile et incapable, ne me laissez pas croire que je ne compte plus pour Vous. En effet, qu’est-ce qui est plus grand: travailler, réaliser des exploits ou accepter sa faiblesse, sa maladie, son incapacité ? Le plus grand exploit, c'est d’assumer sa souffrance, le plus grand acte, c’est d'aimer. Qu'est-ce que Jésus, cloué sur la croix, a pu faire encore ? Rien qu’aimer et souffrir. Ce n’est pas Vous qui avez voulu cette atrocité, car Vous n'êtes qu'Amour. Mais Vous en avez tiré le plus grand bien: Vie et salut pour le monde entier ! Victoire sur le péché et la mort ! Gloire éternelle pour tous ceux qui ouvrent leur cœur à l’amour ! Père, je crois que Vous êtes toute-puissance et Amour. Vous avez tout créé pour le plus grand bien de vos enfants. Tout est occasion d’aimer. Vous pouvez tirer le bien du mal. C’est entre vos mains que je remets tout. Que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la Vôtre !

 

Notre Père…

 

Huitième jour

Plus près de Vous...

 

« Si je passe au ravin de la mort, je ne crains aucun mal car Vous êtes avec moi ». (Psaume 22 : 23, 4)

 

Père, le temps passe, je prends de l’âge, mes forces diminuent, je vais vers la mort... Dois-je m’en attrister ? Non ! Tout instant qui passe me rapproche de Vous... Même si l'homme extérieur va vers sa ruine, l’homme intérieur, Vous le renouvelez de jour en jour par Votre Amour. Cet Amour ne vieillit pas et ne diminue pas; il est jeunesse éternelle, beauté, force et fraîcheur. C’est pourquoi je peux continuer ma route d’un cœur joyeux et confiant. Je n'ai rien à craindre, car Votre Amour m'est assuré. De Vous non plus, je n'ai rien à craindre. Votre Justice ne s'oppose pas à Votre Bonté. Elle n'est pas une justice vindicative comme l'est souvent la nôtre, mais une justice qui rend juste. Elle ne condamne pas, mais redresse. Elle ne paie pas en retour, mais elle conduit sur le chemin du retour vers Vous. Votre Justice est Votre Sainteté. Et la sainteté consiste en l’amour. Père, aidez-moi à ne m’accrocher à rien, sinon à Vous et à n’accorder de l’importance à rien, sinon à l’amour. Faites que je sois toujours plus simple, plus généreux, plus reconnaissant, plus serein jusqu’à cette heure suprême de ma vie où je pourrai Vous offrir tout sans réserve et retourner à Vous !...

 

Notre Père…

 

Neuvième jour

Joie du ciel

 

« Rendez grâce à Dieu le Père car Il vous a rendus capables d’avoir part, dans la lumière, à l’héritage du peuple saint ». (Colossiens 1, 12)

 

Notre Père qui êtes aux Cieux, qu’ils sont peu nombreux ceux qui se réjouissent d’aller au Ciel !... Le Ciel ne semble plus guère intéresser les hommes ou bien, au fond de leur cœur, s’intéressent-ils à autre chose qu’au Ciel ? Tout le monde recherche la paix, la joie, le bonheur. Père, Vous nous avez créés pour la joie car Vous êtes l'Amour. L’amour veut faire plaisir. Qu’est-ce qu’un père peut souhaiter de meilleur que de voir ses enfants heureux ? Dans la joie, Vous nous ouvrez Votre Cœur. La jouissance des biens de cette terre nous fait goûter qui Vous êtes: bonté, infinie bonté... Le Ciel a déjà commencé ! Toutes les joies que Vous nous donnez ici-bas sont un avant-goût du ciel. Tous Vos Commandements sont des poteaux indicateurs pour le Ciel. Dès à présent, nous pouvons répandre autour de nous un « petit ciel » par notre amabilité et notre bonté, nous pouvons nous réjouir de la Très Sainte Trinité et de toutes les créatures et chanter les louanges de Votre Gloire. Oh ! comme ce sera beau un jour dans le Ciel ! Vous essuierez toute larme de nos yeux. Il n’y aura plus de mal. La mort n’existera plus. Une seule chose remplira notre cœur et le comblera de bonheur: l'amour... Louange à Vous, Père très bon, qui avez fait de nous vos enfants. Louange à Votre Fils, joie du monde, dans lequel Vous nous révélez Votre vrai Visage. Louange à l’Esprit, jubilation de l’amour, dans lequel nous pouvons crier: « Abba, Père bien-aimé ! »

 

Notre Père…

 

D'après une neuvaine extraite du site http://catholiquedu.free.fr

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5 juin 2012

Neuvaine au Sacré Cœur de Jésus

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Neuvaine au Sacré Cœur de Jésus

Pour se préparer à la Fête du cœur de Jésus

du 6 au 14 juin 2012

 

Premier Jour

Cœur de Jésus, Fils du Père Éternel, ayez pitié de nous !

Mercredi 6 juin 2012

 

Méditation

« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » (Saint Matthieu 16 : 16).


Le Cœur de Jésus est ce qu'il y a de plus intime en Lui ? Le cœur est, dans la Bible, le symbole du lieu intérieur le plus profond de l'être humain. C'est de là que part la vie, c'est là qu'Il prend Ses décisions les plus importantes, là qu'Il est touché. Le Cœur de Jésus est bien un cœur d'homme, mais c'est celui d'un Homme-Dieu. Par là, nous pénétrons en quelque sorte dans les profondeurs de Dieu, et par le Fils nous atteignons le Père. En contemplant les sentiments du Fils, nous connaissons ceux du Père dont Il ne se sépare jamais. Quel bonheur de connaître ainsi le Père par le Fils !

 

Litanie

 

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Pour les rencontres de ce jour, j'ai confiance en Vous !

Pour ceux qui naissent et qui meurent, j'ai confiance en Vous !

Cœur attentif de Jésus, j'ai confiance en Vous !

A chaque instant de ma vie, j'ai confiance en vous !

 

Témoignage

 

« Un été, nous participions à une session à Paray, avec nos jeunes enfants. Je pensais que les grâces étaient toujours pour les autres. Néanmoins, et comme mon mari me reprochait de ne pas être une mère douce et pleine d'amour, j'ai crié vers le Seigneur qui passait au milieu de nous dans le Saint Sacrement, en Lui demandant de m'aider à aimer. Rentrée chez moi, j'ai repris ma vie. Pourtant le 15 août suivant, l'écoute d'un Laudate Dominum à la radio à déclenché des torrents de larmes. De cette effusion de l'Esprit Saint est née une grâce extraordinaire d'amour. C'était comme si je n'étais qu'un instrument au travers duquel le Seigneur déversait les flots de Son Amour, une grâce que toute la famille a pu toucher (avec stupeur) et qui m'a permis de goûter à l'infinie tendresse du Seigneur. Il m'avait entendue... » (Annelise)

 

Deuxième jour

Cœur de Jésus, formé par le Saint Esprit dans le Sein de la Vierge Marie, ayez pitié de nous.

Jeudi 7 juin 2012


Méditation

« Ce qui a été engendré en Elle vient de l'Esprit Saint » (Saint Matthieu : 1, 20).

 

Ce qui a été engendré, c'est le Corps de Jésus uni à son âme. Marie « a donné » le Corps, Dieu a créé l'âme de Jésus. Le Cœur de Jésus est bien le centre de toute la personne humano-divine de Jésus. Cela signifie qu'Il unit l'humanité à la Divinité. En priant le cœur de Jésus, c'est tout l’Être de Jésus dans la puissance de Son Mystère que nous honorons. Comme c'est étonnant que nous, pauvres hommes, nous puissions ainsi entrer d'une certaine manière dans les secrets de Dieu !

 

Litanie

 

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en vous !

Dans le doute et l'angoisse, j'ai confiance en vous !

Dans les échecs et les contretemps, j'ai confiance en vous !

Cœur patient de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Pour l'espérance présente dans nos vies, j'ai confiance en Vous !

 

Témoignage

 

« Paray-le-Monial, ça a été une conversion extraordinaire. On est dans le Cœur de Dieu ! Le prêtre de notre paroisse n'arrêtait pas de nous en parler et à chaque fois son visage s'illuminait. Il avait une joie, c'était fous ! Alors, on s'est dit qu'il devait y avoir quelque chose... Nous avions 25 ans de mariage, notre couple avait besoin d'un coup de jeunesse. J'invite vraiment tous les couples à aller à Paray pour se ressourcer, ce sont de nouvelles fiançailles ! On arrive en couple, on est l'un à côté de l'autre mais Jésus est au milieu et il change tout ! » (P., Agen).

 

Troisième jour

Cœur de Jésus, Foyer brûlant d'Amour, ayez pitié de nous.

Vendredi 8 juin 2012


Méditation

« Je suis venu jeter un Feu sur la terre, et comme Je voudrais que déjà il fût allumé ! » (Saint Luc, 12 : 49)

 

Le secret du Cœur de Jésus, la révélation de ce que contient le cœur du Père, c'est l'Amour : Dieu est Amour. C'est Son être même, c'est Sa nature. C'est là l'immense révélation du Christianisme. Dès lors, la vie humaine, c'est de vivre de cet amour et de vivre dans l'amour de Dieu et pour les autres. On en est loin ! Mais le Christ a compassion de notre incapacité à vivre de cet amour. Il est venu sur la terre pour allumer un Feu d'Amour dans le cœur des hommes. Sommes-nous prêts à accueillir ce feu ?

 

Litanie

 

Cœur sacré de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Chaque fois que ma prière ne semble pas être exaucée, j'ai confiance en Vous !

Au plus fort de la tentation, j'ai confiance en Vous !

Cœur de Jésus caché dans l'Hostie, j'ai confiance en Vous !

Pour Votre présence Eucharistique, j'ai confiance en Vous !

 

Témoignage

 

« Paray-le-Monial, été 2005 : j'ai 16 ans. J'entends des témoignages de jeunes dont la vie a été bousculée par Jésus. En les entendant, je me dis qu'ils vivent quelque chose que je ne vis pas. Je me prends à les envier. Alors en priant, je dis à Jésus : « Ce truc qu'ils ont, Seigneur, donne-le moi, viens bouleverser ma vie à moi aussi ». Dans les heures qui ont suivi, j'ai communié et par là, le Seigneur m'a montré toute sa tendresse. Puis je me suis confessée. Le Seigneur m'a alors relevée et m'a appelée à une radicalité qui ferait mon bonheur par ces mots : « Si tu désires peu, tu recevras peu ; si tu désires tout, tu recevras tout ». Ça a été fondateur pour mon amitié avec le Christ et pour toute ma vie ». (Audrey).

 

Quatrième jour

Cœur de Jésus, sanctuaire de la Justice et de l'Amour, ayez pitié de nous.

Samedi 9 juin 2012


Méditation

« Tu as aimé la justice et tu as haï l'impiété ». (Lettre aux Hébreux 1 : 9).

 

Sainte Marguerite-Marie parle des deux Saintetés de Dieu : Sa Sainteté de Justice et Sa Sainteté d'Amour. Certes, Dieu est juste, sinon Il ne serait pas Dieu. Il sait ce que les hommes font de bien et de mal et les récompenses selon leurs mérites. Parfois Il intervient dans nos vies et dans le monde au nom de Sa Justice, et, on n'échappe pas à la Justice de Dieu. Mais dans le profond, dans le cœur, cette Justice est soumise à l'Amour. C'est toujours vers l'Amour qu'elle se dirige. Avant et par dessus tout, le Cœur de Jésus brûle d'Amour pour nous. Comme cela est consolant net rassurant !

 

Litanie

 

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Malgré mes peines et mes pauvretés, j'ai confiance en Vous !

Dans la maladie et la souffrance, j'ai confiance en Vous !

Cœur Doux de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Pour ma famille et mes amis, j'ai confiance en Vous !

 

Témoignages

 

« Je m'étais brouillée fortement avec une amie très proche, il y a quelques temps. Nous avions cessé de nous voir. Un été, je craignais de la rencontrer aux sessions de Paray alors même que je rêvais régulièrement que nous nous pardonnions... Et bien sûr, nous nous sommes croisées ! Elle m'a souri et parlé chaleureusement, simplement. J'ai alors reconnu l’œuvre du Seigneur, qui est douceur et miséricorde ». (Julie, Paris).

 

Cinquième jour

Cœur de Jésus, plein d'Amour et de Bonté, ayez pitié de nous.

Dimanche 10 juin 2012


Méditation

« Mais le jour où apparurent la Bonté de Dieu, notre Sauveur, et Son Amour pour les hommes... Poussé par Sa seule Miséricorde, Il nous a sauvé ». (Tite 3 : 4-5).

 

Cette citation de l’Épître à Tite se passe presque de commentaires : si nous étions demeurés sous le régime de la seule justice, nous étions perdus. Dieu a voulu introduire une nouvelle relation entre Lui et les hommes, basée sur Son Amour Miséricordieux. C'est là le secret de Son Cœur. Si nous pouvions en être convaincus !

 

Litanie

 

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Quand les nouvelles ne sont pas bonnes, j'ai confiance en Vous !

Par la grâce de mon Baptême, j'ai confiance en Vous !

Cœur offert de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Par la Foi de Votre Église, j'ai confiance en Vous !

 

Témoignage

 

« J'ai vécu le Forum d'Hiver à Paray-le-Monial cette année. Ce fut une expérience particulière de la Miséricorde du Seigneur au cours d'une veillée. Les jeunes étaient invités à se confesser et à rencontrer des petits groupes de prière pour confier une intention plus personnelle. J'ai participé à un de ces groupes et nous avons accueilli de nombreux jeunes. Ils venaient souvent parler de choses lourdes à porter, avec courage et simplicité. Je me suis sentie dépassée par la beauté de nos prières et la consolation qui était donnée aux jeunes à travers elles. J'ai été touchée que le Seigneur nous ait fait contribuer à cette joie qui se voyait sur le visage des jeunes lorsqu'ils repartaient ». (Claire, Agen).

 

Sixième jour

Cœur de Jésus, digne de louange, ayez pitié de nous.

Lundi 11 juin 2012


Méditation

« J'entendis la voix d'une multitude d'Anges criant à pleine voix : »A celui qui siège sur le trône, ainsi qu'à l'Agneau, la louange, l'honneur, la Gloire et la Puissance dans les siècles des siècles ». (Apocalypse 5 : 11, 13).

 

Devant toute cette Bonté de Dieu, les deux attitudes sont l'adoration et la louange. Dans le Ciel, les Anges sont dans cette louange ininterrompue. Nous pouvons déjà y participer sur la terre. Il y a largement de quoi remercier Dieu dans nos vies. Nous louons aussi, plus profondément encore, en union avec le Cœur de Jésus qui est sans cesse en attitude de louange du Père. Cela peut transformer nos vies comme celle de beaucoup l'a déjà été.

 

Litanie

 

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Pour les rencontres de ce jour, j'ai confiance en Vous !

Avec Marie, notre Mère, j'ai confiance en Vous !

Cœur aimant de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Pour tout ce qui me contrarie encore, j'ai confiance en Vous !

 

Témoignage

 

« J'étais à Paray lorsque j'ai appris que mon père allait mourir ; c'était une question de jours. J'étais effondré sur un banc lorsqu'un pèlerin m'a donné la Neuvaine de la Miséricorde au Sacré Cœur, qui permet aux agonisants d'avoir une mort paisible. Comme un automate, je suis allé la réciter à la Chapelle la Colombière. Dans les jours qui ont suivi, j'ai pu être auprès de mon père et l'accompagner. Il est parti peu de temps après, avec un sourire très paisible sur le visage. J'ai réalisé alors que nous étions le premier vendredi du mois, consacré au Sacré Cœur... Merci Seigneur d'être agissant et présent dans nos vies ! » (Bertrand).

 

Septième jour

Cœur parfait de Jésus, Roi et Centre de tous les cœurs, ayez pitié de nous.

Mardi 12 juin 2012


Méditation

« Par le fait qu'il Lui a tout soumis, Il n'a rien laissé qui Lui demeure insoumis ». (Lettre aux Hébreux 2:8).

 

Où est le centre du monde ? Qu'est-ce qui fait mouvoir l'univers ? La plupart des hommes ne le savent pas, mais c'est Dieu Lui-même. Ou encore, c'est le Cœur du Christ. Si Dieu arrêtait de le vouloir, le monde disparaîtrait dans le néant. Pourquoi veut-il ce monde ? Par Amour. L’Amour du Cœur de Jésus est le centre du monde, et d'abord le centre des cœurs des hommes. Hors de ce centre, nous sommes perdus. Il faut que les hommes le sachent ! Il faut le leur dire !

 

Litanie

 

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Dans ma solitude et mes inquiétudes, j'ai confiance en vous !

A chaque instant de ma vie, j'ai confiance en Vous !

Cœur brûlant d'Amour, j'ai confiance en Vous !

A l'heure de la mort, j'ai confiance en Vous !

 

Témoignage

 

« C'était à Paray, un été : j'avais 14 ans et venais de passer une année difficile : des parents se séparant, aucun ami... Sans savoir pourquoi, je suis allé devant le Saint Sacrement. En me mettant à genoux, j'ai soudainement senti l'Amour de Dieu, comme s'Il me prenant dans Ses bras. En une seconde, j'ai vu défiler toute mon année, mais à travers tous les signes de la présence de Dieu, signes que je n'avais pas vus. Jésus était rentré dans ma vie. A la rentrée, j'ai commencé à aller à l'adoration, un petit quart d'heure tous les soirs, en sortant des cours. Aujourd'hui encore, quand ça ne va pas, c'est parce que je ne prends pas assez de temps avec Dieu. Donc je file prier. Ce jour d'été, à Paray, ma vie n'a pas changé, mais ma vie était changée : désormais, je la vis avec Jésus ! » (Joseph).

 

 

Huitième jour

 

Cœur de Jésus, en qui sont tous les trésors de la Sagesse et de la Science, nous avons confiance en Vous !

Mercredi 13 juin 2012


Méditation

« Le plein épanouissement de l'intelligence leur fera pénétrer le mystère de Dieu, dans lequel se trouvent cachés tous les trésors de la Sagesse et de la Science ». (Colossiens 2 : 2-3).

 

Les hommes croient qu'ils peuvent percer tous les secrets de l'univers. Il y a beaucoup d'orgueil là-dedans. La science, excellente en soi, ne va pas au fond des choses en ne donne pas la sagesse de la vie. Il suffit d'ouvrir les yeux pour s'en rendre compte. Dans le Cœur de Jésus « Doux et Humble », nous pouvons trouver la clé du monde, et une personne ignorante humainement peut aussi y accéder. Recherchons cette sagesse liée au plus grand amour.

 

Litanie

 

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Pour tous ceux qui cherchent leur voie, j'ai confiance en Vous !

Pour les talents que vous donnez à chacun, j'ai confiance en Vous !

Cœur de Jésus, toujours à l’œuvre, j'ai confiance en Vous !

Sur ma route de tous les jours, j'ai confiance en Vous !

 

Témoignage

 

« A chaque fois que je suis allé à Paray-le-Monial, j'ai vécu des expériences très fortes avec le Christ. Une fois, j'accompagnais la Communauté de l'Emmanuel. L'intensité de la prière commune, de l'adoration et surtout de la grâce de la vie fraternelle, m'a alors saisie. On m'a demandé de chanter le Psaume durant la Messe Dominicale, célébrée dans la Basilique. Après m'être remise à Dieu en silence, je me suis avancée jusqu'à l'ambon et pour la première fois, le chant qui m'est venu aux lèvres fut spontané, je l'ai vécu comme un acte d'abandon, par la grâce de Dieu » (Bénédicte, 22 ans).

 

Neuvième jour

Cœur de Jésus, qui nous attirez tous à Vous, j'ai confiance en Vous !

Jeudi 14 juin 2012


Méditation

« Seigneur, nous voulons voir Jésus ! » (Saint Jean 12 : 22).

 

Quand nous avons la Foi et que nous aimons le Seigneur, nous sommes comme aimantés vers Dieu. Nous pénétrons dans les profondeurs du Cœur de Jésus et l'Amour de Dieu augmente en nous, nous permettant d'aimer d'avantage les autres. Ce mouvement ne s'arrête jamais et nous allons de découverte en découverte. La vie devient une aventure, mais une aventure intérieure. Avons-nous conscience de cette beauté de la vie de celui qui cherche Dieu ? L'en remercions-nous de tout notre cœur ?

 

Pour terminer cette neuvaine au Sacré cœur, récitons ensemble cette prière :

 

Je confie au Cœur de mon Jésus ma personne et ma vie, mon cœur, mon intelligence, ma mémoire et ma volonté, mes joies et mes peines, mon passé et mon avenir, afin que tout ce que je ferai et souffrirai soit pour l'amour et la Gloire de Dieu. Seigneur Jésus, je choisi Votre Cœur pour ma demeure afin qu'Il soit ma force dans la lutte, mon soutien dans la faiblesse, ma lumière et mon guide dans les heures de ténèbres, le réparateur de mes fautes. Cœur de Jésus, fournaise ardente de Charité, brûlez en moi tout ce qui Vous déplaît, tout ce qui Vous résiste, que je ne Vous oublie, que jamais je ne soit séparé de Vous, et que je demeure toujours votre ami. Amen. (D'après la prière d'offrande de Sainte Marguerite-Marie).

 

Cette Neuvaine a été réalisée par les Chapelains de Paray-le-Monial

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11 mars 2012

Neuvaine à Saint Joseph 2012

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Neuvaine à Saint Joseph

Du 11 au 19 mars 2012

 

Traditionnellement, le mois de mars est le mois de saint Joseph. Afin de vous préparer à sa fête, nous vous proposons cette neuvaine à prier chaque jour entre le 11 et le 19 mars. Une neuvaine est une prière que nous vous proposons de vivre pendant neuf jours afin de demander une grâce au Seigneur ou pour le remercier pour un exaucement. Dieu le Père a confié ce qu’il avait de plus précieux sur la terre, son fils Jésus et la Vierge Marie, à saint Joseph. Alors, avec confiance, remettons-lui toutes nos prières.


Premier jour

Saint Joseph mémoire du Père


A l’image de Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de nos pères et mères de la terre afin de faire mémoire de notre créateur au-delà de nos familles humaines.


Prière quotidienne pour la neuvaine


Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé; le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale Épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.


Je Vous Salue Marie, Notre Père


Deuxième jour

Saint Joseph un guide pour l’homme d’aujourd’hui


Saint Joseph peut être appelé le Saint de l’Incarnation. Demandons à saint Joseph d’être et de demeurer pour nous un modèle d’homme et de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver la famille.


Je vous Salue Marie, Notre Père

Troisième jour

Saint Joseph et la maison familiale


Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus. Ne craignons pas d’accueillir la Sainte Famille à notre table. Saint Joseph, protecteur de la famille, aidez-nous à comprendre le sens de la paternité véritable.

 

Je Vous Salue Marie, Notre Père


Quatrième jour

Saint Joseph modèle d’incarnation


Saint Joseph devant l’Annonciation s’inscrit à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine totale pour s’unir finalement à Marie. Saint Joseph nous explique combien il est important de ne pas rompre des liens affectifs et conjugaux dans l’épreuve. Saint Joseph aidez-nous dans nos familles à triompher de toute solitude, de toute révolte, de toute division.

 

Je Vous Salue Marie, Notre Père


Cinquième jour

Saint Joseph lumière dans nos nuits


Saint Joseph, dans l’inquiétude folle de ne pas offrir à sa famille un lieu pour la nativité, reçoit dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total: une crèche. Au-delà des nuits, saint Joseph, apprenez-nous à adorer, et à accueillir Jésus dans notre cœur.

 

Je Vous Salue Marie, Notre Père


Sixième jour

Saint Joseph protecteur dans la maladie


Saint Joseph, aidez-nous à ne pas nous replier sur nous-même dans l’épreuve; encouragez-nous à nous ouvrir à la seule Volonté du Père.

 

Je Vous Salue Marie, Notre Père


Septième jour

Saint Joseph protecteur de l’Église


Ainsi, saint Joseph, Gardien de l’Agneau, protecteur de la Sainte Famille, est devenu par la grâce du Père le gardien de l’Eglise. Saint Joseph, enseignez-nous à respecter l’Église, à lui être toujours obéissant, dans l’Eucharistie et dans la prière fidèle.


Je Vous Salue Marie, Notre Père

 

Huitième jour

Saint Joseph est au cœur de la communion fraternelle


Par l’union aux Cœurs de Jésus et de Marie, nous communions au cœur doux et juste de Joseph. Saint Joseph, apprenez-nous à rendre grâce pour la communion fraternelle au sein de nos familles.


Je Vous Salue Marie, Notre Père

 

Neuvième jour

Saint Joseph patron de la bonne mort et des âmes du Purgatoire


Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous au moment de la mort. Nous vous confions spécialement nos ascendants et toute notre histoire familiale.


Je vous Salue Marie, Notre Père

 

Prière finale

« Tu lui donneras le nom de Jésus » (Mat 1, 22)


Seigneur Dieu, notre Père, combien je te remercie de nous avoir donné ce cadeau inestimable en ton Fils Jésus, homme et Dieu. Avec les Anges, avec Marie et Joseph, avec les bergers, je te bénis, je te loue, je t’adore, je te célèbre. Envoie sur moi ton Esprit, afin de dire et de redire avec le cœur ce Nom qui est au-dessus de tout nom. Par ce nom Tout Puissant et rempli d’amour : dissipe mes ténèbres et fais de moi un enfant de lumière, lave-moi de mes fautes et donne-moi un cœur nouveau, guéris mes blessures afin d’aimer comme tu aimes, délivre-moi de mes angoisses et donne-moi ta paix. Essuie toute larme de mes yeux, que la joie de l’Esprit m’habite. Donne-moi le don suprême de la Présence du Père. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! Amen !


Imprimatur

Malines (Belgiques), 4 août 2001

Chanoine E.Van Billoen, Vicaire Général.

 

Prions les uns pour les autres

Intentions confiées à votre prière

 

Saint Joseph, demande à Jésus, par l'intermédiaire de la très sainte Vierge Marie, la guérison d' Adèlia, collègue de ma fille, qui a une maladie incurable. Demande également la conversion de toute ma famille. Merci beaucoup. Saint Joseph, tu sais mieux que moi ce dont j'ai le plus besoin, fais le moi comprendre et viens y remédier. Merci de tout coeur Saint Joseph pour ce que tu fais et tu feras. J'ai confiance en toi. Jésus, Marie, Joseph, je vous aime, sauvez les âmes. (Anne-Marie).

 

Intentions générales du Saint Père le Pape Benoît XVI

Pour le mois de mars 2012

 

Prions pour que la contribution des femmes au développement de la société soit pleinement reconnue dans le monde entier.

 

Pour que le Saint Esprit accorde la persévérance à ceux qui, particulièrement en Asie, sont discriminés, persécutés et mis à mort à cause du Christ.

 

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1 février 2012

Neuvaine en union avec le Vénérable Frère Joseph de Ventron

Neuvaine en union avec le Vénérable Frère Joseph de Ventron
Pour la récitation privée

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La vie de Frère Joseph, l'ermite de Ventron (1724-1784)


Frère Joseph, Pierre-Joseph Formet, est né à Lomontot, un hameau de Lomont, en Haute Saône, le 7 février 1724. Elevé pieusement dans l'amour de Dieu et du prochain, il fut un enfant docile et affectueux. Ses parents étaient de simples ouvriers, son père exerçait la profession de sabotier. Après le décès de sa mère, puis le remariage de son père, Pierre-Joseph s'engagea comme domestique à Royes. Il avait 15 ans, sa vie édifiante lui valut de la part de son maître le doux surnom « d'ange tutélaire de son foyer ». A l'armée, de 1741 à 1748, il devint un bon soldat et resta modeste et pur. « On peut, disait-il, faire sa religion à l'armée comme ailleurs » ; son capitaine le congédia par ces mots : « Va faire saint où tu voudras ». Il revint dans son pays natal et travailla dans une usine de salpêtre, jusqu'à la mort de son père, où il quitta son cher pays pour vivre dans la solitude et la prière. « Loué, adoré soit Jésus-Christ ». Ainsi se résuma sa vie lorsqu'il se fixa après maints essais entre Bussang et Ventron, à la Tête de de Forgoutte, à 1050 mètres d'altitude.


On l'appela Frère Joseph


Les habitants de Ventron, vénérant le saint homme, lui construisirent un oratoire de bois qui fut légèrement modifié au cours des années. Il demeura 33 ans au dessus du village qu'il s'était choisi, priant, jeûnant, s'unissant à la Passion du Christ, se mettant à la disposition de tous ; un modèle de piété de modestie et de vertus. Subissant les attaques du malin, il expiait le mal : « Oh !, disait-il celui qui m'a fait cela m'en fera sans doute bien d'autres ». Frère Joseph reçut des dons extraordinaires, il ressuscitait les enfants morts-nés pour qu'ils reçoivent le baptême. Par ses prières, il obtenait la guérison des malades et disait simplement : « soyez sûrs que le Bon Dieu a écouté vos prières plutôt que les miennes ». Depuis la mort du Frère Joseph, le 30 avril 1784, ses miracles et bienfaits restent un témoignage de sa protection. « Je protégerai Ventron de la peste, de la faim et de la guerre ». Prier avec lui est le plus doux des hommages rendus à la Vierge Marie. « La prière ne reste jamais à terre, Dieu en relève toujours quelque chose ». (Parole de Frère Joseph).

Le bicentenaire de sa mort a eu lieu le 30 juillet 1984, devant une foule de pèlerins, près de la petite chapelle édifiée de son vivant par les habitants de Ventron. Une Messe d'action de grâce sous un soleil radieux faisait monter vers le protecteur des lieux, les prières des cœurs reconnaissants.

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Premier jour
« Allez et qu'il vous soit fait comme vous avez cru »


O Dieu qui avez orné Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, d'une Foi vive et agissante, daignez augmenter ma Foi, afin qu'à son exemple, je puisse croire fermement toutes les Vérités que Vous nous avez révélées ; éclairez de Vos Lumières tous ceux qui sont dans les ténèbres et l'erreur du doute, afin qu'ils Vous confessent et Vous adorent en esprit et en vérité. Accordez-moi la grâce d'agir toujours en conformité avec Votre Sainte Loi et, à la suite du Frère Joseph, de marcher fidèlement en Votre sainte présence et de toujours persévérer dans la prière.

Je Vous demande encore, ô mon Dieu, de prononcer Votre justice afin que soit manifestée la sainteté de Votre Serviteur qui a toujours vécu dans la Foi, enfin pour faire éclater la puissance de son intercession, je Vous supplie de m'accorder, par son intercession, la grâce de.... (nommez-la), que je Vous demande avec Foi, au Nom de Votre Fils Bien-aimé, jésus, le Christ, notre Seigneur, qui disait à ceux Lui demandaient un miracle : « Allez, votre Foi vous a sauvé ». Ainsi soit-il.


Deuxième jour
« Il m'est bon de mettre en Dieu mon espérance »


O Dieu qui avez réjoui le cœur du Vénérable Frère Joseph, en lui accordant une espérance si ferme que, pour obtenir de Vous posséder éternellement, il a méprisé les biens de ce monde et choisi les moyens les plus propres a rester uni avec Vous, ne permettez jamais que je ne désespère de Votre Bonté ni que je ne pèche par une folle présomption, mais faites-moi la grâce, de me défier de moi-même, afin d'attendre tout bien de Votre Miséricorde et de Votre Puissance.

Faites, ô mon Dieu que, fidèle à vos Promesses, Vous daigniez exalter Votre humble Serviteur et accordez-moi, je Vous en supplie très humblement, la grâce de...., que je Vous sollicite avec confiance et soumission à Votre Sainte Volonté. Au Nom de Jésus, le Christ, notre Seigneur, dont les mérites sont infinis. Ainsi soit-il.


Troisième jour
« Par dessus tout, ayez la Charité »


O Dieu qui, après Vous être uni par les liens de la plus ardente Charité avec Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, lui avez inspiré le désir constant de ne nuire à personne et d'être utile à tous, accordez-moi, je Vous en supplie, par le secours de ses prières et de ses exemples, de toujours accomplir ce qui Vous est agréable et qui peut procurer le bien spirituel et temporel de mon prochain.

Faites éclater une fois de plus la Charité toute fraternelle de Votre Serviteur, hâtez le jour où il sera déclaré en possession du bonheur et de l'amour éternels, et daignez m'accorder, par son intercession la grâce de..., par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui nous as aimés jusqu'à souffrir et mourir pour nous sur la croix. Ainsi soit-il.


Quatrième jour
« Dieu donne Sa Grâce aux humbles »


O Dieu notre Père, qui êtes le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, devant qui tout est néant et péché, Vous avez inspiré à Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, une telle humilité qu'il s'est caché aux regards des hommes et qu'il s'est déclaré plus pécheur que les autres. Faites qu'à son exemple, j'arrache de mon esprit tout sentiment d'orgueil, de vaine gloire, d'amour-propre et que je pratique l'humilité en acceptant sincèrement les humiliations, afin que je voie se réaliser Votre promesse d'accorder Votre Grâce aux humbles de cœur.

Et puisque Vous avez promis d'exalter ceux qui s'humilient, je Vous demande humblement, ô mon Dieu, de glorifier dans votre Eglise l'humble Solitaire de Ventron, en m'accordant par son intercession, la grâce de... Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, modèle de la véritable Humilité et récompense des humbles. Ainsi soit-il.


Cinquième jour
« Ce sont les forts qui ravissent le Ciel »


O Dieu, qui avez rendu digne d'admiration Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, par la force que Votre Esprit lui a donnée et qu'il a montrée en triomphant du monde et de ses passions et en surmontant les tentations et les persécutions que le démon lui faisait subir. Vous qui avez aussi fortifié son cœur et lui avez accordé la grâce de persévérer constamment dans cette terrible lutte  jusqu'à son dernier soupir, faites, je Vous en supplie, que je puisse imiter sa force et sa constance, afin que, victorieux du démon, du monde et de moi-même, je vive et je meure en Votre Saint Amour.

Daignez ô mon Dieu, ô mon Dieu, inspirer au Souverain Votre Pontife de reconnaître, face à l'Eglise, que Votre Serviteur à reçu la couronne de gloire réservée à ceux qui ont mené le bon combat, et par l'intercession du Frère Joseph, accordez-moi la grâce de..., que je sollicite de toutes les forces de mon âme. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui règne victorieux avec Vous pour les siècles et les siècles. Ainsi soit-il.


Sixième jour
« Ceux qui sont du Christ ont mortifié leur chair »


O Dieu qui avez inspiré à Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph d'imiter la mortification de Jésus-Christ, Votre Fils, fait Homme pour notre Salut, de revêtir la haire et le cilice et qui lui avez inspirer de passer sa vie dans les jeûnes, les veilles et de continuelles privations, faites-moi la grâce d'aimer comme lui la pénitence et de réduire mon corps en servitude afin que, ne se révoltant plus contre Votre Sainte Loi, il expie les fautes dont je me suis rendu coupable.

Détournez vos yeux de mes offenses, Seigneur, et regardez d'un œil favorable les blessures que Votre Serviteur a fait subir à son corps par ses nombreuses mortifications ; manifestez qu'après avoir suivi Votre Divin Fils sur le Calvaire, il l'accompagne maintenant dans la Gloire, et soyez propice à la prière que je vous adresse en m'accordant la grâce de..., que je Vous demande par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui Vous montrant Ses Plaies sacrées, intercède pour nous maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Ainsi soit-il.


Septième jour
« Bienheureux les cœurs purs car il verront Dieu »


O Dieu, Source de toute Sainteté, Vous avez placé Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, tel un lys embaumant la solitude,  comme un modèle de pureté au milieu d'un siècle pervers, accordez-moi, je Vous en conjure, la grâce de conserver avec le plus grand soin l'aimable vertu et de pratiquer une chasteté conforme à mon état de vie. Faites que je mette une garde à mon imagination et à mon cœur, une garde à tous mes sens, afin de me conserver pur au milieu même de la corruption, devenue, hélas, trop générale ; et que ma modestie se manifeste à tous par mes paroles, mes actions et mes démarches.

O Dieu, Vous avez promis Votre vision aux cœurs purs, je crois donc que Votre Serviteur jouit de cette vision qui fait les Bienheureux : faites le décréter par Votre Eglise et pour y aider, et daignez m'accorder, par l'intercession de Votre Serviteur, la grâce de..., par Jésus, le Christ, notre Seigneur, lui qui est l'Agneau sans tâche digne de toute louange et de tout honneur. Ainsi soit-il.


Huitième jour
« Celui qui mange ce Pain vivra éternellement »


O Dieu qui avez enflammé Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph d'un zèle admirable pour procurer l'amour, la gloire et l'adoration de la Sainte Eucharistie, faites qu'à son exemple, je témoigne un amour sincère au Divin Sacrement de nos autels par des visites remplies de respect et de piété et surtout par un ardent et fréquent désir de recevoir dignement le Pain Eucharistique, afin que Jésus soit en moi et que je vive éternellement.

Daignez permettre, ô mon Dieu et Seigneur Jésus, que Votre Eglise chante que Vous avez admis à Vous contempler Face à face et sans voiles, Votre Serviteur, le Frère Joseph, dont la vie était consacrée à Vous adorer caché sous les voiles Eucharistiques, et par son intercession, daignez m'accorder la grâce de... Ainsi soit-il.


Neuvième jour
« Voilà votre Mère »


O Dieu qui avez embrasé le cœur de Votre Serviteur, le Frère Joseph, d'une dilection toute filiale pour la Très Sainte Vierge, faites que par le secours de ses prières et de son exemple, je choisisse moi aussi Votre Divine Mère comme la « Mère de mon cœur » et lui prouve mon amour en ne passant jamais un seul jour sans la prier spécialement, surtout par la récitation du chapelet, afin de pouvoir obtenir sa protection dans tous les dangers auxquels je suis exposé, corps et âme, et enfin que je puisse obtenir son assistance maternelle au moment de mon dernier soupir.

O Marie, Sainte Mère de Jésus, bonne Mère de mon cœur, puisqu'il est impossible que périsse un seul de ceux qui Vous sont dévoués, je crois fermement qu'au jour de la mort de votre fidèle serviteur, le Vénérable Frère Joseph, Vous l'avez introduit dans la gloire éternelle. Faites éclater et publier sa sainteté et son crédit auprès de Dieu, afin qu'il m'obtienne la grâce de..., que je sollicite avec confiance, malgré mes misères et toute mon indignité. Ainsi soit-il.

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31 janvier 2012

Neuvaine à Notre-Dame de Lourdes 2012

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Neuvaine à Notre-Dame de Lourdes
Du 3 au 11 Février 2012
« Avec Bernadette, prier le Chapelet »


Cette neuvaine permet de se préparer intérieurement à la célébration de la fête de Notre Dame du Lourdes, chaque année le 11 février. cette date est celle aussi la journée mondiale du malade créée par le Bienheureux Jean-Paul II.


Prière


Notre Dame de Lourdes, Vous qui, comme une mère aimante, révéliez à Bernadette les mots de la prière, apprenez-nous à prier. Votre vie est toute entière tournée vers Dieu par Jésus son Fils et votre Fils. Avec ce Chapelet que nous prions, nous voudrions Vous confier la vie de ceux que nous aimons et celle de toutes les familles de la terre. Que la tendresse dont Vous entouriez Jésus, Votre Enfant, soit celle qui guide toutes les mères. Aidez nos enfants et petits-enfants à découvrir combien ils sont aimés de Dieu. Enveloppez d’une attention particulière, ceux que la fatigue, le désespoir, la maladie, découragent. Ravivez en nous l’espérance qui était la vôtre au matin de Pâques. Notre-Dame de Lourdes, veillez sur les femmes et les hommes de ce temps. Tournez sans cesse nos regards et nos cœurs vers Jésus, Lui qui nous fait connaître le Père. Amen !


Pratique de la neuvaine : Réciter une dizaine de chapelet et dire trois fois les invocations: « O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous », « Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous », « Sainte Bernadette, priez pour nous ».


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23 décembre 2011

Neuvaine de Noël

Neuvaine de Noël

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Neuvième jour

24 décembre

L’amour et l’espérance

 

Hymne Rorate Caeli

 

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que tu devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation

 

L’amour et l’espérance vont toujours de pair avec la foi. C’est pourquoi, dans son hymne à l’amour, Saint Paul nous dit (1 Corinthiens 13:1-7) :

« J’aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien. L’amour prend patience; l’amour rend service; l’amour ne jalouse pas; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil; il ne fait rien de malhonnête; il ne cherche pas son intérêt; il ne s’emporte pas; il n’entretient pas de rancune; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout ».

Une foi vive, un amour sans limites et une ferme espérance sont l’encens, l’or et la myrrhe qui nous donnent le courage de vivre et le courage de ne pas déchoir. C’est grâce à l’amour que nous rêvons d’idéaux élevés. C’est grâce à l’espérance que nous les atteignons. L’amour et l’espérance sont les ailes qui nous élèvent à la grandeur, malgré les obstacles et les désagréments. Si nous aimons Dieu, nous nous aimons nous-mêmes et nous aimons les autres. Nous pouvons réussir ce que conseille Saint Pierre dans sa première lettre (3:15–16):

« Mes enfants, c’est le Seigneur, le Christ, que vous devez reconnaître dans vos cœurs comme le seul saint. Vous devez toujours être prêts à vous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l’espérance qui est en vous; mais faites-le avec douceur et respect. Ayez une conscience droite, pour faire honte à vos adversaires au moment même où ils calomnient la vie droite que vous menez dans le Christ ».

Si nous allumons la flamme de l’espérance et le feu de l’amour, leur lumière rayonnante brillera durant la nouvelle année après que se seront éteintes les lumières de Noël.

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « Lorsque le soleil se lèvera, vous verrez le Roi des rois : comme l'époux de la chambre nuptiale Il vient de chez son père ».

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'Antienne : « Lorsque le soleil se lèvera, vous verrez le Roi des rois : comme l'époux de la chambre nuptiale Il vient de chez son père ».

 

Intercession

 

V. Prions Dieu notre Père, qui, depuis toujours a décidé de sauver les hommes.

R. Sauvez votre peuple, Seigneur.

V. Vous qui avez promis à Votre peuple un Messie de Justice, faites germer la Paix là où règne la guerre.

V. Renouvelez-nous par Votre Esprit, conduisez nos pas à la rencontre de Votre Miséricorde.

V. Donnez-nous un cœur qui écoute, pour que nous soyons prêts à recevoir Votre Parole.

V. Refaites nos forces, Dieu de Bonté, jusqu'au jour où viendra le Seigneur Jésus-Christ.

Intentions Libres.

 

Notre Père...

 

Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre Frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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Téléchargez le texte de la prière du 9e jour de la Neuvaine, (pdf) en cliquant ici

 

Fin de la Neuvaine de Noël

 

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22 décembre 2011

Neuvaine de Noël

Neuvaine de Noël

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Huitième jour

23 décembre

La Foi

 

Hymne Rorate Caeli

 

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que tu devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation

 

Une foi est ferme quand naît une relation d’amitié avec le Seigneur. Une foi authentique est confirmée par les bonnes œuvres, de sorte que la religion ne soit pas seulement prières, rites et traditions. Il nous faut cultiver la foi par la Bible, par la prière et par la pratique religieuse, car la foi est notre meilleur appui lors d’une crise. Il nous faut une grande foi en nous-mêmes, en Dieu et dans les autres. Une foi sans hésitation, comme le voulait Jésus (Saint Marc 11:12-14, 20-25):

« Le lendemain, quand ils quittèrent Béthanie, il eut faim. Voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose; mais, en s’approchant, il ne trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues. Alors il dit au figuier: « Que jamais plus personne ne mange de tes fruits! » Et ses disciples écoutaient. Le lendemain matin, en passant, ils virent le figuier qui était desséché jusqu’aux racines. Pierre, se rappelant ce qui s’était passé, dit à Jésus: « Rabbi, regarde: le figuier que tu as maudit est desséché ». Alors Jésus leur déclare: « Ayez foi en Dieu. Amen, je vous le dis: tout homme qui dira à cette montagne: « Enlève-toi de là, et va te jeter dans la mer », s’il ne doute pas dans son cœur, mais croit que ce qu’il dit va arriver, cela lui sera accordé! C’est pourquoi, je vous le dis: tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez déjà reçu, cela vous sera accordé. Et quand vous êtes là, en train de prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, pour que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos fautes ».

Une foi qui illumine l’amour avec la force de la confiance, car « l’amour croit tout » (1 Corinthiens 13:7). La foi est la force de la vie. Sans elle, nous allons à la dérive: « Qui a perdu la foi n’a plus rien à perdre ». Qu’il est bon que nous prenions soin de notre foi comme d’un trésor! Qu’il est bon qu’on puisse nous saluer comme la Vierge a été saluée!: « Bienheureuse Toi qui as cru! » (Saint Luc 1: 45).

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « Ô Emmanuel, notre Législateur et notre Roi, espérance et salut des nations, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'Antienne :« Ô Emmanuel, notre Législateur et notre Roi, espérance et salut des nations, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Intercession

 

V. Implorons le Père qui nous a envoyé Son Fils pour sauver les hommes :

R. Montrez-nous, Seigneur Votre Miséricorde !

V. Père très bon, quand nous proclamons notre foi dans le Christ, faites que notre vie s'accorde à nos paroles.

V. Vous qui avez envoyé Votre Fils pour notre Salut, pacifiez la terre et le pays que nous habitons.

V. La venue de Votre Christ est une grande joie pour les peuples ; guidez-les, par Lui, jusqu'à la plénitude du bonheur.

V. Que Votre grâce nous donne de vivre avec sagesse, tendus vers la manifestation de la gloire du Christ.

Intentions libres

 

Notre Père...

 

Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre Frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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Téléchargez le texte de la prière du 8e jour de la Neuvaine, (pdf) en cliquant ici

21 décembre 2011

Neuvaine de Noël

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Septième jour

22 décembre

La générosité

 

Hymne Rorate Caeli

 

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que tu devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation

 

La générosité est la capacité de donner avec désintéressement là où l’amour l’emporte sur l’égoïsme. C’est dans le généreux renoncement à soi-même que se manifeste la profondeur d’un amour qui ne s’épuise pas en paroles. Et c’est ce que nous célébrons à Noël : le geste sans égal d’un Dieu qui se donne lui-même. Saint Paul le souligne dans sa seconde lettre aux Corinthiens (8:7-15) quand il les invite à partager leurs biens avec les nécessiteux :

« Frères, puisque vous avez reçu largement tous les dons: la foi, la Parole et la connaissance de Dieu, cette ardeur et cet amour que vous tenez de nous, que votre geste de générosité soit large, lui aussi. Ce n’est pas un ordre que j’exprime; mais je vous parle de l’ardeur des autres Églises pour que vous me prouviez l’authenticité de votre charité. Vous connaissez en effet la générosité de notre Seigneur Jésus Christ: lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté. Pour cette collecte, je n’ai à vous donner qu’un simple avis: avec vous, il n’en faut pas plus, puisque c’est vous qui avez pris l’initiative non seulement de la réaliser, mais, dès l’an dernier, de la décider. Maintenant, allez jusqu’au bout de la réalisation; ainsi, comme vous avez mis votre cœur à décider, vous irez jusqu’au bout selon vos possibilités. Quand on y met tout son cœur, on est accepté pour ce que l’on a; peu importe ce que l’on n’a pas. Il ne s’agit pas de vous mettre dans la gêne en soulageant les autres, il s’agit d’égalité. En cette occasion, ce que vous avez en trop compensera ce qu’ils ont en moins, pour qu’un jour ce qu’ils auront en trop compense ce que vous aurez en moins, et cela fera l’égalité, comme dit l’Écriture à propos de la manne: « Celui qui en avait ramassé beaucoup n’a rien eu de plus, et celui qui en avait ramassé peu n’a manqué de rien ». (Ex. 16 : 18) ».

Nous savons aimer quand nous savons partager, nous savons aimer quand nous donnons le meilleur de nous-mêmes plutôt que de donner seulement des choses. Prenons donc la meilleure décision: donner amour, affection, tendresse et pardon; donner du temps et donner de la joie et de l’espérance. Ce sont les étrennes qui valent le plus et ne coûtent rien. Donnons l’amour, comme disait Saint Jean de la Croix: « Où il n’y a pas d’amour, sème l’amour et tu récolteras l’amour ».

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « Ô Roi de l’univers, ô Désiré des nations, pierre angulaire qui joignez ensemble l’un et l’autre mur, force de l’homme pétri de limon, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'Antienne :« Ô Roi de l’univers, ô Désiré des nations, pierre angulaire qui joignez ensemble l’un et l’autre mur, force de l’homme pétri de limon, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Intercession

 

V. Verbe Eternel, dans ces temps qui sont les derniers, Vous avez pris notre nature, faites de notre vie une marche vers le Royaume des Cieux.

R. Venez, Seigneur Jésus !

V. Vraie Lumière, qui éclairez tout homme en ce monde, dissipez les ténèbres de notre ignorance.

V. Fils Unique, qui êtes dans le sein du Père, donnez-nous de comprendre combien Dieu nous aime.

V. Christ Jésus, né comme un homme parmi les hommes, conformez-nous à Votre Image pour faire de nous des enfants de Dieu.

V. Vous qui brisez les portes de nos prisons, accueillez au Festin des noces ceux qui mendient leur pain à Votre porte.

Intentions libres.


Notre Père...

 

Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre Frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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20 décembre 2011

Neuvaine de Noël

Neuvaine de Noël

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Sixième jour

21 décembre

La simplicité

 

Hymne Rorate Caeli

 

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que tu devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation

 

La simplicité, si chère à saint Vincent de Paul, est la vertu des grandes âmes et des personnes nobles. La simplicité a été l’ornement de Marie de Nazareth comme elle même le proclame dans son cantique du Magnificat (Saint Luc 1:47-48): « Mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s’est penché sur son humble servante ». Noël est une bonne époque pour déraciner l’orgueil et prendre conscience de tant de maux qui occasionnent l’orgueil. Aucune vertu nous rapproche tant des autres comme la simplicité et aucun défaut nous en éloigne tant comme l’arrogance. L’amour seul règne dans les cœurs humbles, capables de reconnaître leurs limites et de pardonner les arrogances. C’est grâce à l’humilité que nous agissons avec délicatesse, sans nous croire plus que les autres, en imitant la simplicité de Jésus, vrai Dieu, comme nous l’enseigne Saint Paul dans sa lettre aux Philippiens (2:5–11):

« Frères, ayez entre vous les dispositions que l’on doit avoir dans le Christ Jésus: lui qui était dans la condition de Dieu, il n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement, il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir,et à mourir sur une croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé au-dessus de tout; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms, afin qu’au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l’abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame: « Jésus Christ est le Seigneur », pour la gloire de Dieu le Père ».

Croître en simplicité est un extraordinaire cadeau pour nos intimes. Rappelons-nous qu’en la petitesse est la véritable grandeur, et que l’orgueil est chassé par l’amour.

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « Ô Soleil levant, splendeur de justice et lumière éternelle, illuminez ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'Antienne :« Ô Soleil levant, splendeur de justice et lumière éternelle, illuminez ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Intercession

 

V. Dans l'humilité et la confiance, prions pour être libérés de la nuit :

R. Venez, Seigneur Jésus ! Venez, Sauveur des hommes !

V. Rassemblez votre peuple de toutes les régions de la terre, confirmez l'alliance que Vous avez conclue avec lui.

V. Agneau de Dieu, venu ôter les péchés du monde, purifiez-le de toute souillure.

V. Vous qui êtes venu sauver ce qui était perdu, ne cessez pas de pardonner.

V. Vous que nous contemplons dans la Foi, faites-nous partager la joie éternelle, à l'heure du jugement.

V. Vous qui jugerez les vivants et les morts, recevez parmi les Bienheureux les âmes de nos frères défunts.

Intentions libres

 

Notre Père...


Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre Frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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19 décembre 2011

Neuvaine de Noël

Neuvaine de Noël

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Cinquième jour

20 décembre

Le dialogue

 

Hymne Rorate Caeli

 

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que tu devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation

 

« Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu,et le Verbe était auprès de Dieu,et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui, tout s’est fait,et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie,et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres,et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Et le Verbe s’est fait chair,il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité ». (Jn 1:1-5, 14)

Appuyés sur la sincérité, raffermis dans le respect et enrichis par la compréhension, c’est de Dieu seul dont nous avons besoin dans toutes nos relations. Dans un dialogue dans lequel quotidiennement “nous revêtons notre coeur de tendresse et de bonté, d’humilité, de douceur, de patience.”(Colossiens 3:12).Un dialogue serein qui jaillit d’un amour sincère et d’une âme en paix est la meilleure des étrennes que nous pouvons offrir à Noël. Ainsi nous évitons que notre foyer soit un lieu vide d’affection, dans lequel nous nous trouvons dispersés comme des étrangers sous le même toit. Que Dieu nous accorde à tous le don de communiquer entre nous sans offense, sans jugement, sans arrogance; dans l’estime qui génère l’accueil et le respect mutuel !

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « Ô Clef de David, ô Sceptre d'Israël, Vous ouvrez, et nul ne fermera, Vous fermez, et nul n'ouvrira : arrachez les captifs aux ténèbres, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'Antienne : « Ô Clef de David, ô Sceptre d'Israël, Vous ouvrez, et nul ne fermera, Vous fermez, et nul n'ouvrira : arrachez les captifs aux ténèbres, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Intercession

 

V. Avec joie, implorons le Christ, notre Rédempteur et Seigneur, qui se manifestera au dernier jour :

R. Venez, Seigneur Jésus, venez, Présence de Dieu !

V. Sauveur, né dans la chair pour prendre le joug de la Loi, obtenez-nous la liberté des enfants de Dieu.

V. Vous dont la Divinité a assumé notre nature, apportez Votre Vie à notre humanité.

V. Par Votre Présence, purifiez nos désirs, orientez-les vers Votre Amour.

V. Que nous puissions Vous servir d'une conscience pure, et nous réjouir avec Vous dans la Gloire.

V. Que la rosée de Votre Miséricorde entoure les défunts de tendresse et de joie.

Intentions libres.

 

Notre Père...

 

Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre Frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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18 décembre 2011

Neuvaine de Noël

Neuvaine de Noël

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Quatrième jour

19 décembre

La sincérité

 

Hymne Rorate Caeli

 

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que tu devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation

 

La sincérité est une qualité sans laquelle l’amour ne peut subsister, car il n’y a pas d’amour où il y a le mensonge. Aimer, c’est avancer dans la vérité, sans masque, sans le poids de l’hypocrisie et avec la force de l’intégrité. C’est seulement dans la vérité que nous sommes libres, comme l’a annoncé Jésus-Christ (Saint Jean 8:31): « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres ». C’est seulement sur le roc solide de la vérité qu’une relation peut se maintenir dans les crises et les problèmes. Par la sincérité, nous gagnons la confiance, et par la confiance nous atteignons la compréhension et l’unité. L’amour nous enseigne à ne pas agir comme les égoïstes et les orgueilleux qui croient que leur vérité est la vérité. Si Noël nous rapproche de la vérité, c’est un bon Noël: c’est une fête dans laquelle nous accueillons Jésus comme la vraie lumière qui vient dans le monde (Saint Jean 1:9-12):

« Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde,lui par qui le monde s’était fait,mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez les siens,et les siens ne l’ont pas reçu. Mais tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu ».

Jésus est donc la Lumière véritable qui chasse nos ténèbres, qui nous incite à accepter Dieu comme le chemin, la vérité et la vie. Puisse notre amour être toujours illuminé par la vérité, de façon à être aussi augmenté par la confiance.

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « Ô Rameau de Jessé, étendard dressé à la face des nations, les rois sont muets devant Vous, tandis que les peuples Vous appellent : délivrez-nous, ne tardez plus, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'Antienne : « Ô Rameau de Jessé, étendard dressé à la face des nations, les rois sont muets devant Vous, tandis que les peuples Vous appellent : délivrez-nous, ne tardez plus, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Intercession

 

V. Frères bien-aimés, présentons nos demandes au Christ, le Juge des vivants et des morts :=

R. Venez, Seigneur Jésus ! Venez, Semence de Vie !

V. Que le monde Vous reçoive, Germe de Justice, et que Votre Gloire habite notre terre.

V. Dans Votre Bonté pour nous, Vous avez partagé notre faiblesse humaine, accordez aux hommes le secours de Votre Puissance Divine.

V. Faites resplendir Votre connaissance sur ceux que Vous voyez prisonniers des ténèbres de l'ignorance.

V. Par Votre humiliation, Vous avez pris sur Vous notre injustice, entrez maintenant dans la Gloire, donnez-nous part à Votre bénédiction.

V. Vous vous manifesterez en venant pour le Jugement ; conduisez nos frères défunts jusqu'à Votre Royaume.

Intentions libres.

 

Notre Père...

 

Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre Frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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17 décembre 2011

Neuvaine de Noël

Neuvaine de Noël

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Troisième jour

18 décembre

Le respect

 

Hymne Rorate Caeli

 

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que tu devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation

 

Le respect est une qualité de l’amour qui nous pousse à accepter les autres tels qu’ils sont. Grâce au respect nous valorisons la grande dignité de toute personne humaine créée à l’image et à la ressemblance de Dieu, même si cette personne est dans l’erreur. Le respect est source d’harmonie parce qu’il nous encourage à valoriser les différences, comme le fait un peintre avec les couleurs ou un musicien avec les notes ou les rythmes. Un amour respectueux nous empêche de juger les autres, de les manipuler ou de vouloir les modeler à notre taille. À chaque fois que je pense au respect, je vois Jésus conversant aimablement avec la samaritaine, tout comme le raconte Saint Jean en son Évangile (4:5-26):


« 
En ce temps-là, Jésus arrive ainsi à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph, et où se trouve le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était assis là, au bord du puits. Il était environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit: « Donne-moi à boire ». (En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger.) La Samaritaine lui dit: « Comment! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine? » (En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.) Jésus lui répondit: « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit: « Donne-moi à boire », c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive ». Elle lui dit: « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond; avec quoi prendrais-tu l’eau vive? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes? » Jésus lui répondit : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle ». La femme lui dit: « Seigneur, donne-la-moi, cette eau: que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser ». Jésus lui dit: « Va, appelle ton mari, et reviens ». La femme répliqua: « Je n’ai pas de mari ». Jésus reprit: « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari, car tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari: là, tu dis vrai ». La femme lui dit: « Seigneur, je le vois, tu es un prophète. Alors, explique-moi: nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l’adorer est à Jérusalem ». Jésus lui dit: « Femme, crois-moi: l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous adorons, nous, celui que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité: tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer ». La femme lui dit: « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses ». Jésus lui dit: « Moi qui te parle, je le suis. »


Jésus s’adresse à la Samaritaine dans un dialogue sans reproche, sans condamnation et où brille la lumière d’une délicate tolérance. Jésus n’approuve pas que la femme vive avec quelqu’un qui n’est pas son mari, mais au lieu de la juger, il la félicite pour sa sincérité. Il agit en bon pasteur et nous enseigne à être respectueux si vraiment nous voulons nous entendre avec les autres.

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « Ô Chef de Votre peuple Israël, Vous vous révélez à Moïse dans le buisson ardent et Vous lui donnez la Loi sur la montagne, délivrez-nous par la vigueur de Votre bras, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

 

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'Antienne : « Ô Chef de Votre peuple Israël, Vous révélez à Moïse dans le buisson ardent et Vous lui donnes la Loi sur la montagne, délivrez-nous par la vigueur de Votre bras, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Intercession

 

V. Frères bien-aimés, adressons notre prière confiante au Christ, venu pour sauver tous les hommes :

R. Venez, Fruit de la terre et don du Ciel !

V. Christ Seigneur, par le Mystère de Votre Incarnation, Vous avez fait connaître au monde la Gloire de Votre Divinité, que Votre venue soit notre Vie et notre Lumière.

V. Vous avez pris sur Vous notre faiblesse, revêtez-nous de Votre Force.

V. Venu d'abord dans l'humilité, Vous avez racheté le monde de sa faute, lors de Votre venue glorieuse, libérez-nous de tout ce qui témoigne contre nous.

V. Vous, le Béni, qui régnez sur toutes choses, dans Votre Bonté, donnez-nous part à l'Héritage Paternel.

V. Vous qui siégez à la droite du Père, réjouissez nos frères défunts par la Lumière de Votre Face.

Intentions libres

 

Notre Père...

 

Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre Frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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Téléchargez le texte de la prière du 3e jour de la Neuvaine, (pdf) en cliquant ici

16 décembre 2011

Neuvaine de Noël

Neuvaine de Noël

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Deuxième jour

17 décembre

La compréhension

 

Hymne Rorate Caeli

 

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que tu devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation

 

La compréhension est un élément distinctif de tout véritable amour. Nous pouvons dire que l’incarnation d’un Dieu, qui se fait homme, permet de comprendre cette grande valeur appelée compréhension. C’est un Dieu qui se met à notre place, qui supprime les distances et partage nos soucis et nos joies. C’est grâce à cet amour compréhensif d’un Dieu Père que nous sommes enfants de Dieu et frères les uns des autres. Dieu nous montre la grandeur de son amour et nous appelle à vivre comme ses enfants, comme l’affirme Saint Jean; nous pouvons le lire dans sa première lettre (3:1-10) :


« 
Frères, voyez de quel amour le Père nous a gratifiés pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas: parce qu’il ne l’a pas connu, lui. Bien-aimés, voyez comme il est grand, l’amour dont le Père nous a comblés: il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu et nous le sommes. Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître: puisqu’il n’a pas découvert Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons: lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est. Et tout homme qui fonde sur lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur. Tout homme qui commet le péché lutte contre Dieu; car le péché, c’est la lutte contre Dieu. Or, vous savez que lui, Jésus, est apparu pour enlever les péchés, et qu’il n’y a pas de péché en lui. Quand un homme demeure en lui, il ne pèche pas; quand il pèche, c’est qu’il ne l’a pas vu et ne le connaît pas. Mes petits enfants, ne vous laissez égarer par personne: celui qui vit selon la justice est juste comme lui, Jésus, est juste; celui qui commet le péché appartient au diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu. L’homme qui est né de Dieu ne commet pas le péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui: il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu. Voici comment on distingue les enfants de Dieu et les enfants du diable: celui qui ne vit pas selon la justice n’appartient pas à Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère ».


Si vraiment nous agissons comme enfants de Dieu, nous n’imitons pas Caïn mais « 
nous donnons notre vie pour nos frères » (1 Jean 3:12-14). Avec un amour compréhensif nous sommes capables de voir les raisons des autres et d’être tolérants pour leurs défauts. Si Noël nous rend compréhensifs, c’est un excellent Noël. Un joyeux Noël, c’est apprendre à nous mettre à la place des autres.

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, qui atteignez d'une extrémité à l'autre, et disposez toutes choses avec force et douceur : venez nous apprendre les voies de la prudence. »

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

 

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'Antienne : « O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, qui atteignez d'une extrémité à l'autre, et disposez toutes choses avec force et douceur : venez nous apprendre les voies de la prudence. »

 

Intercession

 

V. Prions Dieu notre Père, qui depuis toujours a décidé de sauver les hommes.

R. Sauvez votre peuple, Seigneur.

V. Vous qui avez promis à votre peuple un Messie de Justice, faites germer la paix là où il règne la guerre.

V. Renouvelez-nous par Votre Esprit, conduisez nos pas à la rencontre de Votre Miséricorde.

V. Donnez-nous un cœur qui écoute, pour que nous soyons prêts à recevoir Votre Parole.

V. Refaites nos forces, Dieu de Bonté, jusqu'au jour où viendra le Seigneur Jésus-Christ.

Intentions libres

 

Notre Père...

 

Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre Frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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Téléchargez le texte de la prière du 2e jour de la Neuvaine, (pdf) en cliquant ici

15 décembre 2011

Neuvaine de Noël

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Neuvaine de Noël

 

Nous préparant à l’avènement de notre Sauveur, méditons sur sa Nativité et cherchons à en comprendre la transcendance. Par une Neuvaine conséquente, préparons-nous à la Nativité du Christ. Les Lazaristes, fondés par Saint-Vincent de Paul ont commencé en 1720 cette tradition de la Neuvaine de Noël. Vous êtes invités à participer à cette préparation spirituelle, vous qui voulez être totalement consacrés à Jésus par Marie. Déposons donc entre leurs mains notre Baptême pour que s’accomplisse sans cesse en nous la volonté de Dieu, en Église nous recommandons la célébration de cette Neuvaine. Que demeure cette importante tradition, surtout en famille ! On la commence le 16 décembre. « La Neuvaine de Noël, que nous célébrons au cours de ces journées, nous invite à vivre de façon intense et profonde la préparation à la grande Fête, désormais proche, de la naissance du Sauveur. La liturgie trace un savant itinéraire pour rencontrer le Seigneur qui vient, en proposant jour après jour des thèmes de réflexion et de prière. Elle nous invite à la conversion et à l’accueil docile du mystère de Noël… » (Bienheureux Jean Paul II, Audience Générale, le mercredi 19 décembre 2001)

Premier jour

16 décembre

La réconciliation

 

Chaque jour, pour commencer, nous prendrons le bel hymne de l’Avent Rorate Caeli :

 

Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

1. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

 

R./ Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

2. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

 

R./ Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

3. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

 

R./ Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

4. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

 

R./ Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation


En ce premier jour, nous allons raffermir nos valeurs de façon que Noël soit ce qu’il doit être : une fête dédiée à la réconciliation, dédiée au pardon généreux et compréhensif que nous apprenons d’un Dieu compatissant. Avec le pardon de l’Esprit Saint, nous pouvons nous réconcilier avec Dieu et avec nos frères et avancer en une vie nouvelle. C’est la bonne nouvelle que Saint Paul proclama en ses lettres, comme nous le lisons dans la lettre de Saint Paul aux Romains (5:1–11):

« Frères, Dieu a donc fait de nous des justes par la foi; nous sommes ainsi en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a donné, par la foi, l’accès au monde de la grâce dans lequel nous sommes établis; et notre orgueil à nous, c’est d’espérer avoir part à la gloire de Dieu. Mais ce n’est pas tout: la détresse elle-même fait notre orgueil, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance; la persévérance produit la valeur éprouvée; la valeur éprouvée produit l’espérance; et l’espérance ne trompe pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. Alors que nous n’étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les coupables que nous étions. Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile; peut-être donnerait-on sa vie pour un homme de bien. Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs. A plus forte raison, maintenant que le sang du Christ nous a fait devenir des justes, nous serons sauvés par lui de la colère de Dieu. En effet, si Dieu nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils quand nous étions encore ses ennemis, à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, nous serons sauvés par la vie du Christ ressuscité. Bien plus, nous mettons notre orgueil en Dieu, grâce à Jésus Christ notre Seigneur, qui nous a réconciliés avec Dieu ».

Vivre Noël c’est oublier les offenses si quelqu’un nous a offensé, et c’est demander pardon si nous avons maltraité les autres. Ainsi, du pardon naît l’harmonie et nous construisons cette paix que les anges annonçaient à Bethléem: paix sur la terre aux hommes qui aiment le Seigneur et s’aiment entre eux. Nous les êtres humains pouvons nous faire du tort par la haine, ou nous pouvons être heureux en un amour qui réconcilie. Cette bonne mission est pour chacun de nous: être agents de réconciliation et non de discorde, être instruments de paix et semeurs de fraternité.

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « Ô Sagesse de la bouche du Très-Haut, toi qui régis l’univers avec force et douceur, enseigne-nous le chemin de vérité, viens, Seigneur. Viens nous sauver ! »

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

 

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'antienne :« Ô Sagesse de la bouche du Très-Haut, toi qui régis l’univers avec force et douceur, enseigne-nous le chemin de vérité, viens, Seigneur. Viens nous sauver ! »

 

Intercession

 

Implorons le Père qui nous a envoyé Son Fils pour sauver les hommes :

 

R. Montrez-nous, Seigneur Votre Miséricorde !

 

V. Père très bon, quand nous proclamons notre foi dans le Christ, faites que notre vie s'accorde à nos paroles.

 

V. Vous qui avez envoyé Votre Fils pour notre Salut, pacifiez la terre et le pays que nous habitons.

 

V. La venue de Votre Christ est une grande joie pour les peuples; guidez-les, par Lui, jusqu'à la plénitude du bonheur.

 

V. Que Votre grâce nous donne de vivre avec sagesse, tendus vers la manifestation de la gloire du Christ.

 

Intentions libres

 

Notre Père...

 

Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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13 décembre 2011

Neuvaine à Sainte Agnès

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Sainte Agnès de Rome

Vierge et Martyre

+ 290-303

Fête le 21 janvier

 

Sa naissance et ses premières vertus

 

Sainte Agnès naquit à Rome de parents distingua aux yeux du monde, parce qu'ils étaient nobles et riches; mais plus illustres encore devant Dieu, parce qu'ils étaient chrétiens. Au baptême, ils donnèrent à leur enfant le nom d'Agnès. Et, dit Saint Ambroise, « son nom seul est une louange ». En grec, il signifie « chaste » et, en latin, il veut dire « brebis », Sainte Agnès, en effet, a toujours été une petite brebis chaste, qui a préféré souffrir un cruel Martyre et mourir plutôt que de perdre sa virginité. Dès le berceau elle conçut, sous la douce inspiration de sa mère, un brûlant amour pour Notre-Seigneur Jésus-Christ. Dès lors aussi elle l'appelait son Bien-Aimé, son Divin Epoux, et la méditation de ses souffrances faisait son aliment le plus ordinaire. Aussi devint-elle bientôt un modèle d'obéissance à ses parents, un ange de pureté, un chérubin d'amour divin, une petite fiancée noblement fière et jalouse de conserver son cœur uniquement à son Fiancé. A l'exemple du Divin Enfant, elle croissait en sagesse et en grâce, et la beauté de son âme, se reflétant au dehors, donnait à ses traits extérieurs une harmonie ravissante qui excitait l'admiration. La religion et la piété étaient si aimables et si gracieux en elle, qu'elle commença dès lors à attirer beaucoup de personnes à la vertu. Elle en convertit même plusieurs de son sexe à la Foi catholique. Vérifiant ainsi elle-même ce que la Sainte Ecriture à dit de la Très Sainte Vierge Marie: « D'autres vierges viendront à sa suite se donner au Roi » (Psaume 44).

 

Elle refuse la main de Procope pour se conserver à son Divin Epoux

 

Cependant le démon fut jaloux de Notre Seigneur Jésus-Christ. II aurait voulu, lui, posséder l'âme d'Agnès si fidèle à son Sauveur. Comme un lion rugissant, rôdant autour d'elle pour la dévorer, il résolut de lui ravir son innocence et sa Foi, lorsque Sainte Agnès approcha de sa treizième année, il voulut, comme pour bien d'autres jeunes personnes, se servir de la beauté de son corps, pour lui faire perdre celle de son âme. Dans ce but il alluma un violent amour pour Agnès dans le cœur de Procope, fils du gouverneur de Rome. Ce jeune seigneur, voyant qu'Agnès était noble, intelligente et belle, crut qu'il ne se mésallierait pas en la prenant pour épouse, et il mit tout en œuvre pour obtenir sa main virginale. D'abord il la demanda à ses parents, qui, connaissant les goûts de leur angélique enfant, ne se hâtèrent pas de répondre. Ensuite, il chargea plusieurs personnes de faire connaître sa passion à Agnès, qui, inspirée d'en Haut, sut confondre leur sagesse toute humaine bien que captieuse. Enfin, il fit en sorte de rencontrer lui-même Agnès pour lui ouvrir son cœur, lui découvrir son amour et lui faire personnellement sa demande. Après lui avoir dit tout ce que sa passion lui mit à la bouche et lui avoir supplié de ne pas refuser son alliance, il lui offrit les riches présents qu'il avait apportés pour achever de la convaincre. Mais Agnès, fiancée à Jésus lui répondit avec une fermeté toute chrétienne :

« Retire-toi, tison d'enfer, aiguillon de péché, pierre de scandale et appât de mort ! Ne pense pas que je sois jamais infidèle à mon Divin Epoux, à qui je me suis tellement unie, que mon âme ne vit que de son amour. Ne flatte pas non plus ta pensée qu'il y ait quelque mérite en toi qui te puisse justement faire prétendre à être son, rival; car il possède six qualités qui le rendent incomparable et uniquement digne d'amour; il est noble, il est beau, il est sage, il est riche, il est bon, il est puissant. Si tu veux avoir son extraction, il reconnaît un Dieu pour son Père, qui l'a produit sans mère, et la Mère qui l'a mis au monde n'a pas moins été Vierge pour avoir eu ce Fils. Il est si beau, que sa splendeur surpasse la clarté du soleil et de tous les astres, et que les deux mêmes sont ravis dans l'admiration de sa beauté, et disent, dans leur langage, qu'ils ne sont que ténèbres à son égard. Il est si sage et m'a tellement captivée de son amour, que je ne puis penser à d'autre qu'à lui. Et maintenant, que je parle de son excellence, je sens un si grand plaisir que, quoique je t'aie en horreur, je suis bien aise de te voir pour te le pouvoir dire. Il est si riche qu'il m'a donné un trésor qui vaut mieux que tout l'empire romain, et que personne ne le voit qui ne soit comblé de richesses. Que te dirai-je de sa bonté qui n'a point de mesure ! Pour la faire paraître avec plus d'éclat, il m'a marquée de son Sang. Il m'a donné sa foi et sa parole qu'il ne m'abandonne jamais. Il m'a prise pour son épouse, il m'a donné de belles robes et des joyaux d'un prix inestimable. Il est si puissant qu'il ne peut-être vaincu par toutes les forces du ciel et de la terre. Les malades sont guéris par le parfum céleste qui s'échappe de sa personne, et les morts reviennent en vie par l'éclat de sa voix. C'est pourquoi je suis toute à lui. Je l'aime plus que mon âme et que ma vie même, et je serais très heureuse de pouvoir mourir pour lui. Quand je l'aime, je suis chaste ; quand je m'approche de lui, je suis pure, et quand je l'embrasse, je suie vierge. Cela étant ainsi, vois si je puis l'abandonner dans l'espoir de quelques récompenses ou par la crainte de quelques peines ».

Ainsi devraient parler toutes celles qui, se sachant appelées par une vocation toute divine à un état plus parfait, sont cependant encore exposées aux dangers et aux illusions du monde.

 

Elle est condamnée au lieu infâme, mais elle met sa confiance en Dieu : ses cheveux croissent par miracle

 

En entendant la réponse d'Agnès, Procope crut qu'elle était éprise d'amour pour quelque autre grand seigneur, et que, étant enivrée de cette passion, elle parlait en frénétique, appelant celui qu'elle aimait son Dieu, son âme et sa vie. Et il devint si jaloux qu'il en tomba malade au lit. Le gouverneur de Rome, son père, fit venir Agnès pour lui persuader d'épouser son fils, l'assurant qu'il était le meilleur parti qu'elle pût souhaiter. Mais Agnès fût inébranlable. Elle lui dit même que pour tous les biens du monde elle ne changerait point l'Epoux qu'elle avait déjà pris. Alors il voulut savoir quel pouvait être celui qu'elle aimait tant, et quelqu'un lui dit : « Seigneur, cette fille est chrétienne ! Elle a été, dès le berceau nourrie en l'art magique, auquel s'appliquent fort les chrétiens, ainsi qu'on le voit par ce qu'ils font tous les jours. Soyez. assuré que cet Epoux dont elle parle, n'est autre que le Dieu des chrétiens ». Cette nouvelle Causa beaucoup de joie au gouverneur, car il y entrevit de suite un moyen de se venger d'Agnès. Le refus d'épouser Procope ne pouvait pas être fini ; car Agnès était noble ; mais elle était chrétienne, et ce nom pouvait servir à Symphrone pour la faire souffrir.

Il la fit donc comparaître de nouveau devant son tribunal, où il voulut d'abord la gagner par de belles et de douces paroles. Et, comme il vit que les promesses ne pouvaient pas détacher le cœur d'Agnès de son Divin Epoux, il prit le ton de la menace et lui dit: « Marie-toi, ô Agnès, ou, si tu veux être vierge, sacrifie à la déesse Vesta et sers-la toute ta vie comme le font toute les autres filles romaines, sinon je te châtierai comme tu le mérites et te ferai conduire en un lieu où tu souffriras toutes sortes d'indignités, sans pouvoir te retirer des mains de ceux qui te tiendront une fois ». La sainte fille lui répondit: « Ne vous échauffez pas d'avantage, ô gouverneur; car il n'y a rien au monde capable de me faire quitter l'Epoux que j'ai choisi. Je refuse le mariage de votre fils, et je ne me laisserai pas abuser jusqu'au point d'adorer des statues insensibles, qui n'ont ni oreilles, ni langue, ni vie. Vous me menacez de me faire traîner en un lieu infâme, pour y exposer ma pureté; c'est ce que je ne crains pas; parce que j'ai avec moi l'un des innombrables serviteurs de mon Epoux, un ange par qui je suis gardée et qui prendra merveilleusement ma défense. Et mon Seigneur Jésus, que vous ne connaissez pas, m'environne de toutes parts, comme un mur, que l'on ne saurait forcer ».

Cette réponse mit l'inique juge en une telle fureur qu'il ordonna qu'Agnès fût dépouillée de tous ses vêtements et traînée toute nue jusqu'au lieu infâme, auquel il l'aurait destinée. Il voulut de plus qu'une trompette allât devant elle, criant que c'était Agnès, la sorcière, la chrétienne, que le gouverneur avait condamnée aux maisons d'infâmie pour avoir blasphémé contre les dieux, afin que ceux qui en voudraient abuser puissent y aller librement. C'était ainsi que les païens vengeaient leurs dieux, faisant voir par là que ces dieux étaient impurs et malhonnêtes. Or, les filles et les femmes chrétiennes estimaient ce supplice plus horrible que les autres tourments et la mort même; car elles aimaient mieux, dans leur estime de la sainte vertu, être exposées aux griffes des lions qu'à des regards et à des mains impudiques. Dieu, cependant, souffrait cette impiété pour faire triompher les âmes pures, qui ne sont jamais abandonnées dans les tentations, si elles prient, et pour faire éclater sa Miséricorde sur elle. Des bourreaux donc se jetèrent sur Agnès et la dépouillèrent de ses vêtements; mais en un instant, ses cheveux grandirent par miracle, en si grande quantité qu'elle en eut assez pour cacher tous ses membres. De sorte que son corps ne pût être vu, ni servir de spectacle aux yeux sensuels de ses bourreaux. Lorsqu'elle fut contrainte d'entrer dans le lieu infâme, elle y trouva un ange pour la défendre et une robe plus blanche que la neige pour la couvrir, et même le lieu fut éclairé d'une brillante lumière. De quoi la sainte fille étant toute consolée et transportée de l'amour de son chaste Epoux, elle se mit en prière pour rendre grâce à celui qui avait fait tant de prodiges pour la sauver.

 

Un Ange la défend dans le lieu infâme et la venge de Procope

 

Défendue par un ange et par une clarté céleste, la chasteté d'Agnès ne fut point souillée, elle conserva intact et intègre son corps, son esprit et son cœur. De jeunes hommes lascifs entrèrent, il est vrai, dans la chambre où elle était enfermée; mais, tout étonnés de ce qu'ils voyaient, ils en sortaient chastes et convertis. Cependant Procope, plus impur et plus audacieux que les autres, voulut accomplir son abominable dessein. Il entra dans la chambre, et, sans voir ce qu'il y avait d'admirable, il voulut attaquer Agnès et lui faire violence. Mais Agnès fit une prompte et fervente prière, et l'Ange qui la gardait, frappant Procope au cœur, le renversa raide mort. Le bruit s'en répandit aussitôt dans toute la ville, et Symphrone au désespoir accourut au lieu où gisait le corps de son fils. Le voyant sans vie, il adressa la parole à Agnès avec rage et fureur. Il l'appela sorcière et enchanteresse, furie sortie des enfers, monstre né pour la désolation de ses jours, lui demandant avec imprécations pourquoi elle lui avait ravi son fils, comme si celui qui fait un tel outrage ne méritait pas la mort.

Agnès reçut ces injures avec douceur et répondit avec calme et réserve: « Je n'ai point ôté la vie à votre fils ; son effronterie et sa témérité ont seules causé sa mort. Ceux qui sont entrés ici avant lui en sont sortis librement, parce que, voyant cette chambre pleine de clarté, ils ont rendu au grand Roi du Ciel, l'honneur qui lui est dû. Ils ont su que, quand j'ai été dépouillée, il m'a revêtue; que, quand j'ai été seule et abandonnée, il m'a préservée de mes persécuteurs, et qu'il a conservé ma virginité, que je lui ai consacrée dès le berceau. Mais votre fils, transporté de fureur, sans avoir de respect pour mon Dieu, a voulu me souiller. C'est pourquoi l'Ange qui me garde la fait mourir misérablement ». Le démon le cède donc aux fidèles serviteurs de Dieu, puisqu'il a été vaincu par une jeune fille de treize ans, abandonnée de la terre et soutenue seulement par son courage et par la grâce; puisque, au milieu d'un abîme de corruption, la virginité a trouvé un asile sûr, et que ce lieu infâme est devenu un paradis de chastes plaisirs, un séjour angélique, un temple du vrai Dieu. Oui ! une église bâtie dans ce lieu perpétue encore le souvenir de l'illustre victoire remportée par une jeune vierge chrétienne.

 

Elle ressuscite Procope

 

Alors, le gouverneur lui dit d'une voix plus modérée: « Je te prie donc de rendre la vie à mon fils, afin que chacun connaisse que tu ne la lui as pas ôtée par des charmes et des magies ». La sainte lui répondit: « Sans doute que votre aveuglement vous rend indigne de cette faveur; mais, afin que la gloire de mon Epoux en soit mieux reconnue, et que toute la ville de Rome sache le bonheur de ceux qui le servent avec fidélité, sortez de cette chambre, vous et votre suite, tandis que je ferai ma prière pouf obtenir de lui ce que vous demandez ». Symphrone étant sorti, Agnès se jeta à terre, et, les joues baignées de larmes, elle pria son Bien-Aimé de rendre la vie à Procope. Pendant qu'elle priait, un Ange descendit du Ciel et ressuscita le jeune homme, qui, sortant aussitôt de la maison, se mit à crier: « Il n'est point d'autre Dieu au ciel, ni sur la terre, en la mer, ni dans les abîmes, que le Dieu adoré par les chrétiens. Lui seul doit être adoré. Les idoles ne sont que des esprits trompeurs, qui nous abusent pour nous traîner en enfer ». Mais à ses discours les pontifes idolâtres s'écrièrent: « Que la chrétienne meure! » Et le gouverneur qui avait vu de si grandes merveilles et qui tenait maintenant Agnès en haute estime, eût bien voulu la sauver. Cependant, à la manière des juges timides et lâches, qui, connaissant la vérité, n'osent pas la défendre, il céda à la fureur populaire et à la peur. Il se retira, en simulant la pitié, et chargea son lieutenant Aspase d'expédier cette cause.

 

Le feu l'épargne mais le bourreau l'immole

 

Aspase fit comparaître Agnès, puis, ayant fait allumer un grand feu, il la fit jeter dedans. Mais Dieu ne permit pas que celle qui n'avait jamais été brûlée par le feu de la concupiscence fut consumée par le feu matériel. Les flammes se divisèrent, laissant Agnès saine et sauve, et, tournant leur fureur contre les idoles, elles en réduisirent plusieurs en cendres. Pour Agnès, toute pénétrée de reconnaissance et de joie, elle se tourna vers son Divin Epoux et lui dit: « Mon Dieu! je loue et glorifie votre Saint nom de ce que, par la vertu de Jésus-Christ votre Fils unique, j'ai vaincu la violence des tyrans et passé par le chemin de l'impureté sans être souillée. Pour comble de merveilles, je vois que votre Ange adoucit l'ardeur de ce feu, et que les bourreaux, qui me tourmentent, éprouvent eux-mêmes la violence de cet élément. Béni soit votre saint nom, ô Seigneur, puisque je vois déjà ce que je désirais, je jouis de ce que j'espérais, je tiens entre mes bras ce que j'aimais. Mon cœur, ma langue, mes entrailles, mon âme vous louent vous glorifient. Je vais à vous, ô vrai Dieu éternel, qui régnez avec votre Fils unique Jésus Christ dans les siècles des siècles ».

A peine eût-elle achevé sa prière que le feu s'éteignit au point de ne pas même laisser de vestiges. Néanmoins, Aspase, pour apaiser le tumulte populaire, lui fit donner un coup d'épée dans la gorge (Que l'infidélité et le péché rendent cruel!) Il sortit de cette plaie une telle abondance de sang que le corps de la vierge en fut tout inondé. Quand le bourreau leva l'épée pour la frapper, il trembla et changea de couleur, comme s'il eût été lui-même condamné à mort, tandis qu'Agnès attendit le coup avec calme et résignation. Elle dit même au bourreau: « Que fais-tu ? Qu'attends-tu ? qui te retient ? Fais mourir ce corps qui peut être vu des yeux des hommes, dont je ne veux pas être regardée, et que mon âme aille rejoindre mon Dieu! Que ce Seigneur, qui m'a élue pour son épouse et auquel je veux plaire, me veuille, par sa bonté, recevoir entre ses bras! » C'est ainsi que, le 21 janvier 305, au sein des plus grandes tribulations, elle remporta la double couronne du martyre et de la virginité. « Avant de recevoir le coup, dit Saint Ambroise, elle s'enferme de ses vêtements. Elle est morte et sa pudeur veille encore. Elle est tombée à genoux, et sa main voile son visage ». Son âme environnée de lumière s'élança comme une colombe à travers les airs, et un groupe d'anges l'accompagna dans ce sentier lumineux. O Vierge bienheureuse, noble habitante des Cieux, Priez pour nous !

 

Sa sépulture et le martyre de Sainte Emérentienne

 

Les chrétiens déposèrent le chaste corps d'Agnès dans une terre de l'un de ses parents, au-delà de la porte de Numa, aujourd'hui sainte Agnès extra muros (Hors des Murs), non avec des pleurs et des sanglots, mais avec une grande allégresse et une grande dévotion. Les gentils en furent indignés. Ils se jetèrent sur les chrétiens, qu'ils maltraitèrent, entre autres une sœur de lait et compagne d'Agnès, Sainte Emérentienne, jeune vierge, qui, n'étant encore que catéchumène, fut martyrisée et baptisée ainsi dans son sang. Son corps fut placé auprès de celui d'Agnès, et l'église célèbre sa fête le 23 janvier, qui fut aussi le jour de son martyre. Pour permettre aux chrétiens d'aller honorer le sépulcre d'Agnès et de l'invoquer plus efficacement, Dieu épouvanta les infidèles par des tremblements de terre, par des éclairs, et par des tonnerres, qui, tombant sur eux, en firent mourir plusieurs et mirent les autres en fuite; en sorte que les fidèles demeurèrent maîtres de la place. Quant aux parents de la sainte, ils ne cessèrent, ni nuit ni jour, de faire leur dévotion en ce lieu. C'était une consolation pour eux.

 

Elle apparaît à ses parents et à Sainte Constance

 

Huit jours après le martyre d'Agnès, ses parents en prières sur son tombeau virent une grande multitude de vierges parées de robes de drap d'or recouvertes de pierres précieuses couronnées de guirlandes, de perles et de beaux diamants. Au milieu d'elles s'avançait Sainte Agnès triomphante et glorieuse, avec un agneau plus blanc que la neige sur son bras. La Sainte s'arrêta et pria ses compagnes de s'arrêter aussi ; puis, se tournant vers ses parents, elle leur dit : « Mes chers parents, ne me pleurez plus comme morte, réjouissez-vous plutôt avec moi de ce que j'ai acquis dans le Ciel la couronne de gloire en une si sainte compagnie, et ce que je possède celui, que vivant sur la terre j'aimais de tout mon cœur et de toute mon âme ». Ensuite elle se tut et passa outre avec le choeur de vierge dont elle était accompagnée. Cette révélation fut si célèbre que toute la ville en fut informée. L'Eglise en fait mémoire par une fête particulière, qui se célèbre le 28 janvier, et que l'on appelle Sainte Agnès Secundo.

Quelques années plus tard, Constance, fille de l'empereur Constantin, couverte de plaies des pieds jusqu'à la tête, ayant entendu parler de cette vision par ceux même qui l'avaient vue, voulut prier elle aussi au Sépulcre de la Sainte pour y être guérie. Et là, bien qu'elle ne fût pas encore Chrétienne, elle la pria avec beaucoup de confiance et de ferveur de lui obtenir sa guérison. Elle venait à peine de commencer à prier lorsqu'elle fut surprise par un doux sommeil. Pendant ce repos, la Bienheureuse Agnès lui apparut et lui dit : « Constance ! N'oubliez pas votre nom, embrassez immédiatement la Foi de Jésus-Christ par qui toute vos plaies seront dès ce moment parfaitement guéries. Vous ne sentirez plus la mauvaise odeur de votre corps, la douleur de vos plaies de nous tourmentera plus, et vous serez délivrée de la crainte d'autres nouvelles maladies. Souvenez-vous de ce que vous étiez et de ce que vous êtes maintenant: reconnaissez Notre Seigneur Jésus-Christ et remerciez-le de ses bienfaits ». Constance, à ces paroles, s'éveilla et se trouva parfaitement guérie. En reconnaissance de ce bienfait, elle fit faire un superbe sépulcre pour les ornemente de la Sainte, et bâtir une magnifique église, pour lui rendre les honneurs dues à ses mérites, et oh le peuple accourt toujours depuis en grand nombre. Même elle voulut suivre l'exemple de Sainte Agnès et demeurer toujours vierge. De concert avec plusieurs autres jeunes filles, elle fit profession de l'angélique vertu et reçoit aujourd'hui au Ciel la récompense de son sacrifice.

 

Bénédiction de deux agneaux le jour de la fête de Sainte Agnès, manières de la représenter

 

A l'église, où furent déposées les reliques de sainte Agnès, et qui fut bâtie par Constance, s'appelle aujourd'hui Sainte Agnès extra muros et elle est un titre de Cardinal. Chaque année il s'y fait une gracieuse et touchante cérémonie. A la fête de sainte Agnès, l'abbé de Saint Pierre-aux-Liens y bénit deux agneaux blancs à la grand'messe, après laquelle on les porte au Pape, qui leur donne aussi sa bénédiction. Ils sont ensuite portés dans un monastère de religieuses qui les élèvent avec soin. La laine de ces petits agneaux sert à tisser les Palliums, que le Pape envoie, comme signe de puissance et de juridiction, à tous les archevêques du monde catholique. Ainsi cet ornement de laine blanche que, à certaines grandes fêtes, ces prélats doivent porter sur leurs épaules à l'instar du Bon Pasteur qui porte sa brebis, et que le Pape prend sur l'autel même de Saint Pierre, va porter jusqu'aux extrémités du monde, dans une union symbolique, le sentiment de la puissance suprême de Pierre et celui de la douceur virginale d'Agnès.

On représente Sainte Agnès de différentes manières: 1° debout avec un diadème sur la tête et un livre à la main. A ses pieds sont un glaive et la flamme d'un bûcher qui indiquent les deux genres de tourmente qu'elle eut à souffrir. Vêtements riches ; 2° debout tenant une couronne; 3° A genoux et tenant un petit agneau sur un livre; 4° A genoux et près d'elle un agneau; 5° tenant une branche de lys; 6° défendue par un Ange dans le lieu publia, où elle a été exposée. L'ange frappe un jeune homme de mort; 7° recouverte de sa chevelure comme d'un manteau ; 8° brûlée vive; 9° enfin, à Notre-Dame de lourdes de Montréal, on voit une magnifique statue de la Sainte de trois pieds de hauteur. Sainte Agnès y est debout. Elle porte une robe de drap d'or recouverte d'un manteau empourpré de sang. Sur son bras gauche, dont la main est cachée dans les replis de son manteau, elle porte un petit agneau plus blanc que la neige, et, dans la main droite, la palme de son martyre. Ses longs cheveux ondulés, flottant sur ses épaules, rappellent le miracle dont nous avons parlé, et la tête élevée et radieuse de la Sainte ainsi que ses regard, perdus dans les cieux expriment un bonheur ineffable. Sur sa tête, une couronne de lys et de roses rappellent à la fois sa pureté virginale et son martyre. Enfin, on invoque Sainte Agnès contre les périls de la mer. Et son nom, étant au canon de la Sainte Messe, elle y est tous les jours invoquée par le Prêtre au nom de toute l'église.

 Sainte Agnès, priez pour nous.

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Neuvaine préparatoire à la Fête de Sainte Agnès

 

Premier jour

Vocation de Sainte Agnès

 

La Bienheureuse Agnès était noble, riche et belle. Le fils du gouverneur lui demandait sa main. Elle aurait pu devenir l'une des plus grandes dames, de la ville de Rome. Maie elle méprisa tous ces avantages terrestres. Elle se sentait appelée à une vie plus parfaite. Une voix intérieure lui disait dans l'âme que le baptême est le plus grand titre de noblesse, que la grâce sanctifiante est le plus riche trésor et que Notre Seigneur Jésus-Christ chérit surtout les âmes virginales. Elle eût le courage de suivre cette inspiration, et se donna à son Dieu par le vœu de chasteté qu'elle fit au berceau. Elle dit à Procope : « Retire-toi, appât de mort, parce que je suis engagée à un autre amant ».

 

Et aujourd'hui heureuse avec son Divin Epoux, elle chante à Jésus l'Hymne des vierges que nous dirons avec elle:

 

O Jésus, couronne des Vierges, conçu par cette mère qui seule enfanta sans cesser d'être vierge, écoutez avec bonté nos soupirs. Vous qui marchez parmi les lys, environné des choeurs des Vierges, époux éclatant de gloire, et qui récompensez vos épouses, Les vierges vous suivent partout où vous allez; elles vous accompagnent en chantant vos louanges et en faisant entendre de mélodieux accords. Nous vous supplions humblement de donner à nos sens la vertu d'ignorer toujours ce qui peut blesser et corrompre la sainte pureté.

 

Puissance, honneur, louange, gloire à Dieu le Père, et au Fils, et au Saint Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

Parée de votre gloire et de votre beauté.

Apprêtez-vous à combattre, à vaincre et a régner.

 

Priez pour nous, sainte Agnès,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

Oraison

 

Dieu tout puissant et éternel, qui vous servez, de la faiblesse des petits pour confondre la force des grands: soyez-nous propice et permettez que, célébrant la fête de la bienheureuse Agnès, votre vierge et votre martyre, nous sentions sa protection auprès de vous. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Et à Marie, Reine des vierges, nous dirons avec sainte Agnès les Litanies de la Sainte Vierge

 

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.

Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.

Sainte Vierge des vierges, priez pour nous.

Mère du Christ, priez pour nous.

Mère de la divine grâce, priez pour nous.

Mère très pure, priez pour nous.

Mère très chaste, priez pour nous.

Mère toujours vierge, priez pour nous.

Mère sans tache, priez pour nous.

Mère aimable, priez pour nous.

Mère admirable, priez pour nous.

Mère du bon conseil, priez pour nous.

Mère du Créateur, priez pour nous.

Mère du Sauveur, priez pour nous.

Vierge très prudente, priez pour nous.

Vierge vénérable, priez pour nous.

Vierge digne de louange, priez pour nous.

Vierge puissante, priez pour nous.

Vierge clémente, priez pour nous.

Vierge fidèle, priez pour nous.

Miroir de justice, priez pour nous.

Trône de la sagesse, priez pour nous.

Cause de notre joie, priez pour nous.

Vase spirituel, priez pour nous.

Vase d'honneur, priez pour nous.

Vase insigne de la dévotion, priez pour nous.

Rose mystique, priez pour nous.

Tour de David, priez pour nous.

Tour d'ivoire, priez pour nous.

Maison d'or, priez pour nous.

Arche d'alliance, priez pour nous.

Porte du ciel, priez pour nous.

Étoile du matin, priez pour nous.

Salut des infirmes, priez pour nous.

Refuge des pécheurs, priez pour nous.

Consolatrice des affligés, priez pour nous.

Secours des Chrétiens, priez pour nous.

Reine des Anges, priez pour nous.

Reine des Patriarches, priez pour nous.

Reine des Prophètes, priez pour nous.

Reine des Apôtres, priez pour nous.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

Reine des Confesseurs, priez pour nous.

Reine des Vierges, priez pour nous.

Reine de tous les Saints, priez pour nous.

Reine conçue sans le péché originel, priez pour nous.

Reine élevée au ciel, priez pour nous.

Reine du Très saint Rosaire, priez pour nous.

Reine de la Paix, priez pour nous.

 

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

 

V/. Vous êtes devenue Mère, ô Vierge Sainte, vous êtes demeurée sans tâche,

R/. Mère de Dieu, intercédez pour nous.

 

Prions : O Dieu, qui en rendant féconde la Virginité de la Bienheureuse Marie, avez assuré au genre humain le salut éternel, faites-nous éprouver, s'il vous plaît, combien est puissante auprès de vous l'intercession de celle par laquelle nous avons reçu l'auteur de la vie, notre Seigneur Jésus Christ votre Fils. Ainsi soit-il.

 

Réciter ensuite 3 je Vous salue Marie, 3 fois l'invocation : « O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ». Et 3 fois l'invocation : « Sainte Agnès, priez pour nous ».

 

Deuxième jour

Fidélité de sainte Agnès

 

La Bienheureuse Agnès, s'étant fiancée à Notre Seigneur Jésus-Christ, eût beaucoup à combattre pour lui demeurer fidèle. Procope, ses amis, son père firent des instances pour détacher son cœur de son Divin Epoux. On lui fit promesses et menaces. Mais, se rappelant son vœu et le bonheur qu'elle en éprouvait, elle répondit: « Jésus a entouré ma main droite et mon cou de pierres précieuses, il a mis à mes oreilles des boucles d'un prix inestimable ». Lui seul possédera ma main, son joug seul reposera sur mes épaules, et mes oreilles n'aimeront que sa voix.

 

Et aujourd'hui heureuse avec son Divin Epoux, elle chante à Jésus l'Hymne des vierges que nous dirons avec elle:

 

O Jésus, couronne des Vierges, conçu par cette mère qui seule enfanta sans cesser d'être vierge, écoutez avec bonté nos soupirs. Vous qui marchez parmi les lys, environné des choeurs des Vierges, époux éclatant de gloire, et qui récompensez vos épouses, Les vierges vous suivent partout où vous allez; elles vous accompagnent en chantant vos louanges et en faisant entendre de mélodieux accords. Nous vous supplions humblement de donner à nos sens la vertu d'ignorer toujours ce qui peut blesser et corrompre la sainte pureté.

 

Puissance, honneur, louange, gloire à Dieu le Père, et au Fils, et au Saint Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

Parée de votre gloire et de votre beauté.

Apprêtez-vous à combattre, à vaincre et a régner.

 

Priez pour nous, sainte Agnès,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

Oraison

 

Dieu tout puissant et éternel, qui vous servez, de la faiblesse des petits pour confondre la force des grands: soyez-nous propice et permettez que, célébrant la fête de la bienheureuse Agnès, votre vierge et votre martyre, nous sentions sa protection auprès de vous. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Et à Marie, Reine des vierges, nous dirons avec sainte Agnès les Litanies de la Sainte Vierge

 

Troisième jour

Constance de Sainte Agnès

 

La Bienheureuse Agnès, s'étant fiancée à Notre Seigneur Jésus-Christ, eût beaucoup à souffrir pour lui conserver son corps, son esprit et son cœur. Elle fut citée devant les tribunaux, menacée, dépouillée, traînée en un lieu infâme, jetée dans le feu, égorgée et tuée. Mais, se rappelant son vœu, elle dit : « Il a posé un signe sur ma figure, afin que je n'aie jamais d'autre amant que Lui ». Jamais mon visage ne servira à m'attirer d'autres regards. Je n'aimerai que lui.

 

Et aujourd'hui heureuse avec son Divin Epoux, elle chante à Jésus l'Hymne des vierges que nous dirons avec elle:

 

O Jésus, couronne des Vierges, conçu par cette mère qui seule enfanta sans cesser d'être vierge, écoutez avec bonté nos soupirs. Vous qui marchez parmi les lys, environné des choeurs des Vierges, époux éclatant de gloire, et qui récompensez vos épouses, Les vierges vous suivent partout où vous allez; elles vous accompagnent en chantant vos louanges et en faisant entendre de mélodieux accords. Nous vous supplions humblement de donner à nos sens la vertu d'ignorer toujours ce qui peut blesser et corrompre la sainte pureté.

 

Puissance, honneur, louange, gloire à Dieu le Père, et au Fils, et au Saint Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

Parée de votre gloire et de votre beauté.

Apprêtez-vous à combattre, à vaincre et a régner.

 

Priez pour nous, sainte Agnès,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

Oraison

 

Dieu tout puissant et éternel, qui vous servez, de la faiblesse des petits pour confondre la force des grands: soyez-nous propice et permettez que, célébrant la fête de la bienheureuse Agnès, votre vierge et votre martyre, nous sentions sa protection auprès de vous. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Et à Marie, Reine des vierges, nous dirons avec sainte Agnès les Litanies de la Sainte Vierge

 

Quatrième jour

Pureté de Sainte Agnès

 

La Bienheureuse Agnès avait fait vœu de chasteté, dès son berceau. Elle avait promis à son Divin Epoux de n'avoir jamais de pensée et désir que pour lui et de ne faire jamais que des actions capables de lui paire. Et voilà, que malgré sa modestie, des bourreaux lui enlèvent ses vêtements. Dieu, qui voit sa honte et sa peine, fait en un instant croître ses longs cheveux et lui envoie son Ange pour la garder, et sa lumière pour l'éclairer. Et elle s'écrie dans sa reconnaissance : « Le Seigneur m'a revêtue d'un manteau brodé d'or, il m'a parée de joyaux magnifiques ». Toujours je m'environnerai de son amour et n'aimerai que lui.

 

Et aujourd'hui heureuse avec son Divin Epoux, elle chante à Jésus l'Hymne des vierges que nous dirons avec elle:

 

O Jésus, couronne des Vierges, conçu par cette mère qui seule enfanta sans cesser d'être vierge, écoutez avec bonté nos soupirs. Vous qui marchez parmi les lys, environné des choeurs des Vierges, époux éclatant de gloire, et qui récompensez vos épouses, Les vierges vous suivent partout où vous allez; elles vous accompagnent en chantant vos louanges et en faisant entendre de mélodieux accords. Nous vous supplions humblement de donner à nos sens la vertu d'ignorer toujours ce qui peut blesser et corrompre la sainte pureté.

 

Puissance, honneur, louange, gloire à Dieu le Père, et au Fils, et au Saint Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

Parée de votre gloire et de votre beauté.

Apprêtez-vous à combattre, à vaincre et a régner.

 

Priez pour nous, sainte Agnès,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

Oraison

 

Dieu tout puissant et éternel, qui vous servez, de la faiblesse des petits pour confondre la force des grands: soyez-nous propice et permettez que, célébrant la fête de la bienheureuse Agnès, votre vierge et votre martyre, nous sentions sa protection auprès de vous. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Et à Marie, Reine des vierges, nous dirons avec sainte Agnès les Litanies de la Sainte Vierge

 

Cinquième jour

Piété de Sainte Agnès

 

La Bienheureuse Agnès, étant chrétienne et fiancée au Divin époux des âmes pures, se voit en proie à la persécution la plus brutale,et abandonnée de la terre. Un juge inique veut lui faire abandonner son Dieu, lui faire adorer les fausses divinités, mais elle pense à son Ange et s'écrie: « J'adore le Christ dont la Mère est Vierge. Car, lorsque je l'aime, je suis chaste ; lorsque je le touche, je suis pure ; lorsque je l'embrasse, je suis vierge. Il m'a donné du miel et du lait et son Sang a décoré mes joues. Rien au monde ne saurait me faire quitter l'Epoux, que j'ai choisi ». Je ne savourai jamais que miel de ses délices, le lait de ses consolations.

 

Et aujourd'hui heureuse avec son Divin Epoux, elle chante à Jésus l'Hymne des vierges que nous dirons avec elle:

 

O Jésus, couronne des Vierges, conçu par cette mère qui seule enfanta sans cesser d'être vierge, écoutez avec bonté nos soupirs. Vous qui marchez parmi les lys, environné des choeurs des Vierges, époux éclatant de gloire, et qui récompensez vos épouses, Les vierges vous suivent partout où vous allez; elles vous accompagnent en chantant vos louanges et en faisant entendre de mélodieux accords. Nous vous supplions humblement de donner à nos sens la vertu d'ignorer toujours ce qui peut blesser et corrompre la sainte pureté.

 

Puissance, honneur, louange, gloire à Dieu le Père, et au Fils, et au Saint Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

Parée de votre gloire et de votre beauté.

Apprêtez-vous à combattre, à vaincre et a régner.

 

Priez pour nous, sainte Agnès,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

Oraison

 

Dieu tout puissant et éternel, qui vous servez, de la faiblesse des petits pour confondre la force des grands: soyez-nous propice et permettez que, célébrant la fête de la bienheureuse Agnès, votre vierge et votre martyre, nous sentions sa protection auprès de vous. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Et à Marie, Reine des vierges, nous dirons avec sainte Agnès les Litanies de la Sainte Vierge

 

Sixième jour

Charité de Sainte Agnès

 

La Bienheureuse Agnès défendue par un Ange, voit à ses pieds le cadavre de Procope. Elle prie baignée de larmes et il est ressuscité. Elle voit ses parents éplorés sur son tombeau ; elle descend du Ciel et les console en disant : « Ne me pleurez pas, mais réjouissez-vous plutôt, j'ai acquis une couronne de gloire, je possède Celui que j'aimais de tout mon cœur ». Constance l'invoque dans ses souffrances et elle est guérie. Agnès a gardé sa Foi a son Jésus seul, à Lui seul elle s'est donnée entièrement.

 

Et aujourd'hui heureuse avec son Divin Epoux, elle chante à Jésus l'Hymne des vierges que nous dirons avec elle:

 

O Jésus, couronne des Vierges, conçu par cette mère qui seule enfanta sans cesser d'être vierge, écoutez avec bonté nos soupirs. Vous qui marchez parmi les lys, environné des choeurs des Vierges, époux éclatant de gloire, et qui récompensez vos épouses, Les vierges vous suivent partout où vous allez; elles vous accompagnent en chantant vos louanges et en faisant entendre de mélodieux accords. Nous vous supplions humblement de donner à nos sens la vertu d'ignorer toujours ce qui peut blesser et corrompre la sainte pureté.

 

Puissance, honneur, louange, gloire à Dieu le Père, et au Fils, et au Saint Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

Parée de votre gloire et de votre beauté.

Apprêtez-vous à combattre, à vaincre et a régner.

 

Priez pour nous, sainte Agnès,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

Oraison

 

Dieu tout puissant et éternel, qui vous servez, de la faiblesse des petits pour confondre la force des grands: soyez-nous propice et permettez que, célébrant la fête de la bienheureuse Agnès, votre vierge et votre martyre, nous sentions sa protection auprès de vous. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Et à Marie, Reine des vierges, nous dirons avec sainte Agnès les Litanies de la Sainte Vierge

 

Septième jour

Courage de Sainte Agnès

 

La Bienheureuse Agnès, âgée de treize ans, abandonnée de la terre, mais plaçant toute sa confiance en son Divin Epoux, refuse la main d'un prince, résiste au gouverneur, confond Aspase et défie le bourreau. Jésus était sa force, son ange l'aidait, et elle, dans le transport de son allégresse, elle disait : « Quand j'ai été dépouillée, il m'a revêtue ; quand j'ai été seule et abandonnée, il m'a conservée ».

 

Et aujourd'hui heureuse avec son Divin Epoux, elle chante à Jésus l'Hymne des vierges que nous dirons avec elle:

 

O Jésus, couronne des Vierges, conçu par cette mère qui seule enfanta sans cesser d'être vierge, écoutez avec bonté nos soupirs. Vous qui marchez parmi les lys, environné des choeurs des Vierges, époux éclatant de gloire, et qui récompensez vos épouses, Les vierges vous suivent partout où vous allez; elles vous accompagnent en chantant vos louanges et en faisant entendre de mélodieux accords. Nous vous supplions humblement de donner à nos sens la vertu d'ignorer toujours ce qui peut blesser et corrompre la sainte pureté.

 

Puissance, honneur, louange, gloire à Dieu le Père, et au Fils, et au Saint Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

Parée de votre gloire et de votre beauté.

Apprêtez-vous à combattre, à vaincre et a régner.

 

Priez pour nous, sainte Agnès,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

Oraison

 

Dieu tout puissant et éternel, qui vous servez, de la faiblesse des petits pour confondre la force des grands: soyez-nous propice et permettez que, célébrant la fête de la bienheureuse Agnès, votre vierge et votre martyre, nous sentions sa protection auprès de vous. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Et à Marie, Reine des vierges, nous dirons avec sainte Agnès les Litanies de la Sainte Vierge

 

Huitième jour

Prédication de sainte Agnès

 

La Bienheureuse Agnès, fiancée à Notre Seigneur Jésus Christ, lui amène encore Emérentienne et d'autres épouses virginales. Elle apprend à Procope qu'il est noble, qu'il est beau, qu'il est sage, qu'il est riche, qu'a est bon, qu'il est puissant Et elle dit à Constance. « N'oubliez pas votre vœu, embrassez constamment la Foi de Jésus-Christ, par qui tontes vos plaies seront à l'instant parfaitement guéries, à qui je suis fiancé et que les Anges servent, et dont la lune et le soleil admirent la beauté.

 

Et aujourd'hui heureuse avec son Divin Epoux, elle chante à Jésus l'Hymne des vierges que nous dirons avec elle:

 

O Jésus, couronne des Vierges, conçu par cette mère qui seule enfanta sans cesser d'être vierge, écoutez avec bonté nos soupirs. Vous qui marchez parmi les lys, environné des choeurs des Vierges, époux éclatant de gloire, et qui récompensez vos épouses, Les vierges vous suivent partout où vous allez; elles vous accompagnent en chantant vos louanges et en faisant entendre de mélodieux accords. Nous vous supplions humblement de donner à nos sens la vertu d'ignorer toujours ce qui peut blesser et corrompre la sainte pureté.

 

Puissance, honneur, louange, gloire à Dieu le Père, et au Fils, et au Saint Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

Parée de votre gloire et de votre beauté.

Apprêtez-vous à combattre, à vaincre et a régner.

 

Priez pour nous, sainte Agnès,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

Oraison

 

Dieu tout puissant et éternel, qui vous servez, de la faiblesse des petits pour confondre la force des grands: soyez-nous propice et permettez que, célébrant la fête de la bienheureuse Agnès, votre vierge et votre martyre, nous sentions sa protection auprès de vous. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Et à Marie, Reine des vierges, nous dirons avec sainte Agnès les Litanies de la Sainte Vierge

 

Neuvième jour

Gloire de Sainte Agnès

 

La Bienheureuse Agnès, fiancée à Notre Seigneur Jésus-Christ, persécutée par les bourreaux, mais défendue de leurs mains impures, et gardée par les Anges, monte au Ciel escortée d'esprits glorieux. Elle revient avec un choeur de Vierges richement parées et dit: « Mon seigneur Jésus-Christ m'a gagée de son anneau, et comme une épouse il m'a couronnée. réjouissez-vous avec moi; car je vois ce que j'ai désiré: je tiens ce que j'ai espéré; je suis unie dans les Cieux à celui que sur la terre j'ai tant aimé ».

 

Et aujourd'hui heureuse avec son Divin Epoux, elle chante à Jésus l'Hymne des vierges que nous dirons avec elle:

 

O Jésus, couronne des Vierges, conçu par cette mère qui seule enfanta sans cesser d'être vierge, écoutez avec bonté nos soupirs. Vous qui marchez parmi les lys, environné des choeurs des Vierges, époux éclatant de gloire, et qui récompensez vos épouses, Les vierges vous suivent partout où vous allez; elles vous accompagnent en chantant vos louanges et en faisant entendre de mélodieux accords. Nous vous supplions humblement de donner à nos sens la vertu d'ignorer toujours ce qui peut blesser et corrompre la sainte pureté.

 

Puissance, honneur, louange, gloire à Dieu le Père, et au Fils, et au Saint Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

Parée de votre gloire et de votre beauté.

Apprêtez-vous à combattre, à vaincre et a régner.

 

Priez pour nous, sainte Agnès,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

Oraison

 

Dieu tout puissant et éternel, qui vous servez, de la faiblesse des petits pour confondre la force des grands: soyez-nous propice et permettez que, célébrant la fête de la bienheureuse Agnès, votre vierge et votre martyre, nous sentions sa protection auprès de vous. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Et à Marie, Reine des vierges, nous dirons avec sainte Agnès les Litanies de la Sainte Vierge


Biographie et Neuvaine extraites de "Petite vie de Sainte Agnès, Vierge et Martyre", Abbé Moreau, Imprimerie de l'Institution des Sourds Muets, Montréal, 1886

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17 novembre 2011

Grande Neuvaine de l'Immaculée Conception 2011

numérisation0010Grande Neuvaine de l'Immaculée Conception

Bénie et encouragée par Sa Sainteté le Pape

 

Du 30 novembre au 8 décembre 2011

 

1° Chaque jour une dizaine de Chapelet, suivie de 3 fois l'invocation : « O Marie, conçue sans péchés, priez poour nous qui avons recours à Vous ».

 

2° Une Communion le jour du 8 décembre ou un jour de l'octave. Confession recommandée.

 

Prière de la Neuvaine

 

O Marie conçue sans péché, Vous êtes venue à Fatima pour demander la consécration du monde à Votre Cœur Immaculé. Avec le Bienheureux Jean Paul II, nous renouvelons aujourd'hui cette consécration, nous souvenant sans cesse que nous sommes « tout à Vous » et que Vous pouvez disposer de nous pour le Règne du Cœur Sacré de Votre Divin Fils.

 

O Mère des hommes et des nations, nous Vous confions l'humanité tout entière avec ses peurs et des espoirs. Ne la laissez pas manquer de la Lumière et de la liberté et de la justice pour tous. Orientez ses pas sur les voies de la paix.

 

Faites que tous rencontrent le Christ, Voie, Vérité et Vie, Source de Miséricorde infinie. Soutenez, ô Vierge Marie, notre cheminement dans la Foi et obtenez-nous la grâce du Salut éternel, ô clémente, ô compatissante, ô douce Vierge Marie. Amen.

 

Imprimatur du Vicaire Episcopal de Paris, 17 mai 2011

 

Pour se procurer l'image de cette Neuvaine

Chapelet des Enfants

5, rue de l'Université

75007 Paris.

 

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4 août 2011

Neuvaine à la Bienheureuse Imelda Lambertini

336_001Vie de la Bienheureuse Imelda Lambertini

Vierge de l'ordre de Saint-Dominique

 

Par le Vénérable Père Marie-Jean-Joseph Lataste

 

Lu et approuvé

le 14 octobre 1865,

Frère Auguste Martin O.P., Maître en Théologie Sacrée des Frères Précheurs.

Frère J.M. Monsabré O.P.

 

Imprimatur

Frère E.C. Minjard O.P.

Provincial de la Province de France.

 

Dédicace

 

C'est à vous que je dédie plus particulièrement ce petit livre, chers petits enfants, qui vous préparez à la première communion, vous que le Sauveur Jésus aimait tant! vous qu'il a tant honorés en la personne d'une de vos compagnes, la petite Imelda; vous enfin qu'il va honorer bientôt d'une grâce presque semblable, en se donnant à vous! Toute communion n'est-elle donc pas un miracle?.. Je n'ose vous souhaiter la mort de notre petite sainte, si belle et si heureuse qu'elle soit! Que diraient vos mères !.. Du moins, je vous souhaite sa vie. Vivez de telle sorte que le bon Sauveur puisse nous dire de vous ce qu'il disait à ses disciples au temps de son passage sur la terre. « Si vous ne devenez semblables à ces petits enfants, vous n'aurez point d'entrée au royaume des cieux ». C'est à vous que je dédie ce petit livre, mais c'est aussi à vos mères, à vos grandes sœurs, à tous vos parents enfin, à toutes les familles chrétiennes. Dieu veuille à cette lecture, retremper leurs âmes dans les souvenirs de leur première communion, elles exciter à vous accompagner bientôt à la sainte table, et y recevoir enfin du Dieu de l'Eucharistie le baiser de la réconciliation et de l'amour.

 

« Achevée en peu de jours, sa vie a rempli beaucoup d'années parce qu'elle a beaucoup aimé ».

 

Il n'est peut-être pas de vie plus angélique ni de mort plus sainte à la fois et plus merveilleuse que celle de la Bienheureuse Imelda, de l'ordre de Saint Dominique. Sa jeunesse, sa douce piété, sa pureté surtout et son amour pour l'Époux des Vierges auraient dû, semble-t-il, en faire la patronne obligée de toutes les congrégations de jeunes filles. Il en est ainsi, dit-on, en Italie et en Espagne; là on la propose pour modèle à toutes les jeunes personnes, particulièrement à l'époque de la première communion; mais dans notre patrie elle n'est pas connue; en dehors de l'ordre des Frères Prêcheurs, où elle est spécialement honorée (1) et où elle a toujours compté de fidèles dévots, il n'est peut-être pas en France un seul cœur qui se tourne quelquefois vers elle et recoure à son aimable intercession. Puissent les quelques lignes qui vont suivre la faire connaître et aimer d'un grand nombre d'âmes! Puissent-elles surtout les porter à l'imiter! Puisse enfin notre Bienheureuse obtenir à tous ceux qui les liront, comme à celui qui les a écrites, un peu de ce sublime amour qui consuma sa vie sitôt écoulée et si bien remplie!

 

I

 

Notre angélique docteur, saint Thomas, un des interprètes les plus éclairés des choses divines, nous enseigne dans ses écrits, que la perfection de la vie chrétienne est toute dans la charité, et il semble que Dieu ait voulu confirmer cette vérité dans les merveilles opérées par lui en la bienheureuse Imelda: une enfant de douze ans à peine, qui, par une charité tout exceptionnelle, est devenue une sainte et a mérité d'être mise sur nos autels! D'une pureté tout angélique, elle a beaucoup aimé, comme Madeleine(2)! Elle a beaucoup aimé! Voilà toute sa vie; voilà comment en peu de jours elle a vécu de longues années.

 

Issue de la noble famille des Lambertini de Bologne, Imelda donna dès sa jeunesse des signes d'une piété rare et d'une maturité précoce. Il est de ces enfants merveilleux qu'on croirait des Anges prêtés un instant à la terre pour l'édifier et la réjouir; ils inspirent à ceux qui les approchent un respect involontaire; ils attirent à eux tous les cœurs; mais leur vie est courte, et leur fin prématurée n'étonne pas. Chacun répète en versant des larmes et des fleurs sur leur tombe: « Cette âme était trop pure pour la terre, elle n'était pas faite pour nous! »

 

Telle fut notre Bienheureuse. Elle était encore tout enfant, et déjà Ton remarquait en elle quelque chose de surnaturel, une délicatesse extrême, une pudeur instinctive et gracieuse, qui jetaient dans l'admiration tous ceux qui avaient le bonheur de la voir de près. Venait-elle à pleurer, au lieu des contes dont on amuse d'ordinaire les enfants, on n'avait qu'à s'entretenir devant elle de choses pieuses, qu'à prononcer les Noms bénis de Jésus et de Marie pour ramener le sourire sur ses lèvres et sécher à l'instant tous ses pleurs. A peine sortie de l'enfance, elle s'était construit de ses propres mains un petit oratoire où, fuyant les jeux ordinaires de son âge, elle récitait gravement les psaumes de David et d'autres dévotes prières. Toutes les séductions du monde, toutes les splendeurs de la maison de son père n'inspirèrent que du dédain à notre jeune vierge; et, dès qu'elle eut commencé à les connaître, dès l'âge de dix ans, elle résolut de s'en séparer au plus vite et d'embrasser pour l'amour de Jésus la pauvreté, l'obéissance et la chasteté dans une maison religieuse où elle pût être toute à lui.

 

Elle obtint de ses pieux parents d'être placée au couvent de Sainte Marie Madeleine, à Valdipietra, près Bologne, et d'y revêtir, selon la coutume du temps, l'habit de notre saint Ordre, en attendant le jour où, plus capable de mesurer la portée de ses engagements, elle pourrait enfin être admise à prononcer solennellement des vœux qu'elle avait déjà prononcés irrévocablement dans son cœur.

 

La plus jeune et la plus inexpérimentée de toutes, elle fut bientôt pour toutes un sujet d'édification autant que d'étonnement. Il n'était pas de point si difficile dans la règle qu'elle n'accomplît avec une scrupuleuse exactitude, pas de si rudes combats à livrer à sa volonté et à ses affections personnelles qu'elle n'en sortît toujours victorieuse, pas de pénitence si austère qu'elle ne voulût l'infliger à son petit corps. S'il faut en croire la tradition, (elle si pure pourtant !) elle pratiqua la mortification corporelle à l'égal de ces femmes longtemps criminelles, célèbres depuis par leurs pénitences expiatoires. Eh! pourquoi donc? Parce que, dit un vieil auteur, quand on porte au cœur un ardent amour, il faut qu'il éclate et se fasse jour en quelque manière. Comme la jeune Agnès, elle eût été bien heureuse de donner sa vie pour l'amour de Dieu; ne le pouvant pas, du moins elle a voulu châtier son corps pour se consoler dans les souffrances de n'être pas, elle aussi, martyre de Jésus-Christ.

 

En peu de temps elle devint un type si accompli des vertus religieuses, que ses sœurs, les plus anciennes elles-mêmes, n'hésitèrent pas à la prendre pour leur modèle. Toutes l'aimaient de cet amour irrésistible qu'engendre dans les âmes pures une véritable vertu. Elle se faisait remarquer surtout par son assiduité à l'oraison, son amour filial pour la Reine des anges et sa dévotion extraordinaire envers la très-sainte Eucharistie. Elle n'avait pas de plus grand bonheur que de passer des heures entières auprès de l'adorable Sacrement de nos autels; elle y goûtait en son cœur la vérité de ces paroles du Prophète : Que vos tabernacles sont aimables, Seigneur, Dieu des vertus!.. Qu'ils sont doux vos autels, mon Seigneur et mon Dieu! Comme un seul jour passé dans votre sanctuaire vaut mieux que mille sous les tentes des pécheurs!.. Chaque jour, pendant le saint sacrifice, elle demeurait absorbée dans la méditation de ce mystère ineffable; son amour alors se trahissait par des larmes, et la violence de ses désirs arrachait à son âme virginale de chastes soupirs qu'elle essayait en vain d'étouffer. Mais c'était surtout au moment de la sainte communion, quand ses compagnes allaient s'asseoir au céleste banquet, intérieurement. Dans ses récréations, indifférente à tout ce qui se passait autour d'elle, une seule question la préoccupait, et elle ne cessait de la poser à ses compagnes, naïve enfant qu'elle était : Oh! je vous en prie, disait elle avec une ingénuité tout angélique, expliquez-moi comment on peut recevoir Jésus dans son cœur et ne pas mourir !..

 

Cependant les supérieurs, moins attentifs à la piété, à la modestie, à la sagesse précoce de la jeune vierge qu'à sa jeunesse même, ne jugèrent pas devoir l'admettre encore à la sainte Table, car c'était alors l'usage dans ces pays de ne pas faire la première communion avant l'âge de quatorze ans. Imelda dut se résigner et attendre.

 

Oh! qui pourra bien dire ce qu'elle a souffert! Quel tourment, s'écrie le vieil auteur espagnol que je citais tout à l'heure, quel tourment, quand on aime et quand on aime Dieu, de désirer l'union, et de ne voir jamais son désir assouvi!.. Aimer Dieu! soupirer après lui, aspirer à le recevoir dans son cœur, à l'étreindre des bras de son âme, et Favoir toujours sous les yeux, et ne l'avoir jamais à soi!.. Quel supplice! Et toutefois, heureux, ô mon Dieu, ceux qui ont ainsi votre amour pour bourreau, continue notre pieux auteur (3), et qu'il serait à désirer que tous les mortels, et moi avec eux, fussions torturés en cette manière. Il dit ailleurs: Sainte Thérèse appelle l'amour divin enfer, suivant ces paroles sacrées: L'amour est fort comme la mort, l'amour est dur comme l'enfer, Fortis est ut mors dilectio, dura sicut infernus œmulatio(C. C. VIII, 6.); mais mille fois heureux, Seigneur, celui qui recevrait ainsi de votre main le coup mortel, et se verrait précipité dans ce divin enfer doit il n'espérerait plus, ou pour mieux dire, d'où il ne craindrait plus de sortir jamais!

 

II

 

Imelda fut donc réduite à attendre. Mais on ne saurait voir longtemps ses espérances frustrées, quand une fois, ô mon Dieu, on s'est mis d'un cœur sincère à la recherche de votre amour; car il n'y a devant vous acception d'âge ni de personne, et l'amour seul est de quelque poids à vos yeux. C'est ce que vous nous avez déclaré vous-même par la bouche du Sage : Ceux qui m'aiment sont aimés de moi, avez-vous dit; et ceux qui me cherchent dès le matin me trouveront infailliblement. Cette parole divine ne pouvait faillir, et celui qui se plaît parmi les lis ne tarda pas de se rendre aux désirs de la pieuse enfant.

 

C'était le jour de l'Ascension, 12 mai 1333, notre petite sainte avait alors douze ans, presque l'âge de Marie quand elle reçut en son cœur la visite du Fils de Dieu. Ses compagnes, heureuses et recueillies, allaient, chacune à son tour, prendre leur place à la table des anges. Imelda seule ne s'y rendit pas. Agenouillée devant sa petite stalle, elle pleurait d'envie en songeant à leur bonheur. Jamais prières plus ferventes, ni larmes plus brûlantes et plus pressées n'avaient accompagné des désirs plus impatients. Les yeux levés au ciel, ses deux petites mains croisées sous son scapulaire blanc, et comprimant sa poitrine comme pour modérer la violence des battements de son cœur qui semblait près de se rompre, elle pressait entre ses doigts l'image de Jésus crucifié qui ne la quittait jamais, et lui disait doucement avec l'âme sainte des Cantiques: « Venez, ô le Bien-Aimé de mon âme! Descendez dans ce jardin qui est tout à vous, et cueillez-en les fruits. Ou cessez d'abaisser vers moi vos regards, ou laissez mon âme s'envoler sur vos traces. Entraînez-moi après-vous, que je coure à l'odeur de vos parfums! Vous m'êtes, ô mon Bien-Aimé, comme un bouquet de myrrhe; votre image bénie reposera toujours sur mon sein; mais que ne puis-je faire davantage et moi aussi vous donner asile aujourd'hui, et vous faire fête dans mon cœur! Venez, Seigneur Jésus, venez, car je languis d'amour et me meurs du désir de votre adorable présence!.. »

 

Mais Jésus ne venait pas; et sachant que tout est possible à une prière opiniâtre, elle ne cessait de l'importuner, pour ainsi dire, de ses cris; son cœur trop plein débordait en ces amoureuses plaintes, C'est ce même auteur pieux qui nous les a transmises; nous les traduirons dans toute leur naïve et aimable simplicité: « Eh quoi! vous plaît-il donc, ô mon Roi, que votre petite servante brûle et se consume toujours ainsi en d'inefficaces désirs? Pardonnez à ma hardiesse, Seigneur; mais je ne vois pas pourquoi, seule, je suis ainsi rejetée de vous? pourquoi, seule, privée de vous presser sur mes lèvres? pourquoi seule enfin, toujours éloignée de votre banquet nuptial! On me dit que je suis une enfant, que je suis trop petite; mais n'avez-vous pas dit à vos Apôtres: « Laissez venir à « moi les petits enfants et ne les empêchez pas d'approcher de moi? » Que je suis trop petite! Mais est-ce bien là une raison? C'est donc en vain que vous vous êtes fait petit vous-même, si leur âge vous est un motif pour vous refuser aux enfants comme moi, même quand ils vous aiment et vous désirent tant! On me dit encore ce que vous répondîtes autrefois à l'un de vos plus aimants serviteurs: « Croîs, et tu me mangeras(4)! Mais, Seigneur, je sais aussi ce que vous répondit la pauvre Cananéenne, que les petits chiens se nourrissent des miettes de pain qui tombent de la table de leur maître. Eh bien! quoique très indigne, n'obtiendrai-je pas comme eux, Seigneur, une miette de votre table somptueuse et royale? Une miette, une seule miette de votre Pain sacré suffirait à votre petite esclave pour rassasier la faim qui la dévore. Accordez-la-moi, Seigneur! Accordez-la-moi, ô le Roi de mon âme, ou bien... vous le voyez, je dépéris, je me meurs! Vous eûtes pitié de la foule qui vous suivait, et elle ne vous avait suivi que trois jours cependant, vous ne voulûtes pas la laisser partir affamée, de peur qu'elle ne tombât en défaillance le long du chemin; vous fîtes un nouveau miracle pour la rassasier; et vous n'auriez pas pitié, Seigneur, de cette pauvre enfant qui est à vous, à vous tout entière et sans réserve; elle qui depuis tant d'années court après vous, soupirant et se mourant du désir de s'asseoir à votre banquet sacré? Vous répandez vos biens à profusion sur toute créature; toutes attendent de vous leur nourriture, et vous la leur donnez à propos; vous ouvrez vos mains, et tous les êtres sont inondés de vos bienfaits: même aux petits des corbeaux vous donnez leur pâture; et moi, vous me laisseriez mourir de faim!.. Non, cela n'est pas possible; cela répugne à votre bonté. Non, vous avez promis d'accorder tout à la foi et à la persévérance, vous ne me refuserez pas aujourd'hui. Ou donnez-moi de ce Pain dont mon âme est affamée, ou bien laissez-moi mourir enfin; car j'ai hâte d'être unie à vous, et si ce n'est dans l'Eucharistie, que ce soit au moins dans la mort! Venez donc, venez donc, ô Jésus! ou donnez-moi les ailes de la colombe, que je m'envole et que j'aille enfin me reposer en vous! »

 

Ainsi gémissait la jeune vierge. Elle demandait l'une ou l'autre de ces grâces, elle les obtint toutes deux. Comme elle pleurait et priait encore, tout à coup, est-ce un rêve? une hostie miraculeuse se détache du saint ciboire, traverse la grille du chœur, et, voltigeant en l'air, s'arrête au niveau de son front. Les religieuses, émues d'un tel spectacle, n'osent d'abord en croire leurs yeux; mais l'illusion bientôt n'est plus possible: le miracle persévère; une clarté subite se répand dans l'église, accompagnée d'une suave odeur; et comme une main invisible et puissante retient le Pain mystique suspendu devant la jeune enfant. Triomphante et timide à la fois, elle demeure partagée entre la joie de se sentir si près de Celui qu'elle aime et la douleur de ne pouvoir s'unir à Lui. On eût dit un ange en adoration plutôt qu'une simple mortelle. Son confesseur, averti de ce prodige, accourt, et voyant dans ce fait une manifestation non équivoque de la volonté divine, recueille respectueusement la sainte Hostie sur une patène et en communie la trop heureuse enfant...

 

III

 

Enfin ses vœux sont accomplis! et, comme si elle n'eût pu dans un corps mortel supporter une telle joie, elle s'affaisse sur elle-même, abîmée dans une contemplation profonde : ainsi la fleur s'incline sous les gouttes de la rosée du ciel, trop frêle pour en soutenir le poids. Les mains toujours croisées sur la poitrine, les yeux doucement fermés, Imelda paraissait livrée à un délicieux sommeil. Comme les heures devaient s'écouler rapides dans cette extase de l'amour! A voir ses lèvres mi-closes, décolorées, mais éclairées d'un sourire tout céleste et comme agitées d'un frémissement léger, on eût cru les entendre murmurer ces paroles du Cantique: « Mon Bien-Aimé est à moi, et je suis à Lui! Il m'a introduite dans ses celliers, il m'a enivrée de son amour... J'ai trouvé Celui que mon cœur aime; je l'ai trouvé, je le tiens, et ne le laisserai pas aller! » Longtemps ses sœurs l'admirèrent en silence. Elles ne se lassaient pas de la regarder, de la voir, de la voir encore, ni de louer Dieu au fond de leur cœur, parce qu'il est bon, et que sa miséricorde s'étend à tous les siècles. Toutefois l'office achevé, la voyant toujours immobile et prosternée, elles ne peuvent se défendre d'une vague inquiétude. On l'appelle; on la prie, on la supplie, on lui commande de se relever; elle, toujours si prompte en obéissance, cette fois n'obéit pas; elle n'a pas entendu...; on la touche, elle n'a pas senti...; on la relève..., elle était morte!....

 

Morte! Morte à douze ans!.. Morte d'amour, et d'amour pour son Dieu! au jour et à l'heure de sa première communion! O l'heureuse mort! Trop heureuse enfant! ) Avec des sens moins imparfaits et 'moins grossiers que les nôtres, on eût pu voir son âme, comme une légère vapeur, s'élever dans les airs à la suite du Sauveur, en ce jour de son Ascension glorieuse, et les Anges auxquels elle allait être à jamais réunie, accourir sur ses pas et, fêtant sa bienvenue, chanter comme autrefois à l'Assomption de leur Reine: « Quelle est celle-là qui s'élève à travers le désert comme un nuage d'encens? Elle s'avance comme l'aurore à son lever, belle et douce comme l'astre des nuits, radieuse comme le soleil... Quelle est celle-là qui s'élève ainsi du désert, tout environnée de délices, et appuyée sur son Bien-Aimé ?.. — C'est notre petite sœur, disaient les Anges (5). Venez, petite enfant, chère au cœur de Jésus, pure comme la colombe, douce comme le miel, quasi mel data, Imelda, petite sœur, venez! venez recevoir la couronne qui? vous est préparée! »

 

Comme Marie, elle avait rendu son dernier soupir dans un suprême élan d'amour. La charité, comme la mort, a ses victimes. L'amour est fort comme la mort. Oh! comment pouvons-nous si souvent recevoir Jésus dans nos cœurs et ne pas mourir! En 1566, les Dominicaines quittèrent leur couvent de Valdipietra pour s'établir à Bologne même. C'est dans leur église que reposent aujourd'hui les restes précieux de la bienheureuse Imelda Lambertini. Un des descendants de cette illustre famille, le cardinal Lambertini, depuis pape sous le nom de Benoît XIV, restaura et embellit de ses propres deniers l'église de nos Dominicaines de Bologne, alors qu'il occupait le siège archiépiscopal de cette ville; il y fit élever une chapelle et un autel en l'honneur de notre jeune sainte, sa parente; d'autres membres de sa famille, pour honorer sa mémoire, firent graver en 1591, sur la pierre de son sépulcre, le trait miraculeux qui termina sa vie et que nous venons de raconter.

 

Petite Sœur Imelda, priez pour nous!

 

Notes

 

(1) Sur l'examen des pièces du procès de béatification, le pape Léon XII, après avoir consulté la Sacrée Congrégation des Rites, a approuvé son culte et autorisé l'ordre des Frères-Prêcheurs à réciter son office et à célébrer la sainte messe en C son honneur. Sa fête a été fixée au 46 septembre.

 

(2) Il semble que Dieu l'ait prédestinée dès le berceau à cette vie toute d'amour. Madeleine fut son premier nom, celui qui lui fut donné au baptême et le seul sous lequel elle fut connue avant son entrée en religion. Dans le cloître on l'a nommée Imelda, sans doute à cause de sa douceur et de son extrême amabilité: Imelda, c'est-à-dire donnée au monde comme du miel, quasi mel data, ? suivant l'étymologie d'un pieux et savant religieux Ç f du Carmel, un de ses plus ardents dévots.

 

(3) Un de nos Pères espagnols, du couvent de Bénavarre (Aragon), auteur d'un « Abrégé de la Vie très-prodigieuse de la Bienheureuse Imelda de Lambertini, Vierge de l'Ordre de Saint-Dominique ».

 

(4) Cresce, et manducabis me. (Saint Augustin, Confessions.)

 

(5) Soror nostra parva. (Cant. C, vin, 8.)

Beata_Imelda_Lambertini

Neuvaine à la Bienheureuse Imelda Lambertini

Vierge de l'Ordre de Saint Dominique

 

Pour se préparer à recevoir dignement la Sainte Eucharistie

particulièrement au jour de la Première Communion

 

D'après un vieux manuscrit espagnol, composé par une religieuse espagnole à l'époque de la Béatification de la Bienheureuse Imelda

 

Tous les jours de la Neuvaine

 

Après avoir fait le signe de la croix, un acte fervent de contrition, et un acte de charité, on dira l'oraison suivante:

 

Seigneur, incompréhensible dans vos voies, Dieu éternel, mon très-aimable Père, en qui je crois, en qui j'espère, et que j'aime de tout mon cœur pardessus toutes choses, prosterné en votre divine présence, je vous adore, vous bénis et vous loue, pour votre Être ineffable , pour vos perfections infinies, et parce que vous vous montrez toujours admirable dans vos Saints. Je vous rends honneur, louange et gloire de ce que, parmi vos autres créatures, vous avez daigné choisir votre très fidèle et très chère Épouse, la Bienheureuse Imelda, pour servir de modèle à toutes les âmes amantes de votre Fils Jésus-Christ dans le sacrement de l'Eucharistie. Je vous supplie de m'accorder, par sa puissante intercession et par les mérites du même Jésus-Christ, mon Rédempteur, le pardon de tous mes péchés; et pour fruit de cette sainte neuvaine, le remède à mes maux, l'amendement de ma vie et l'imitation de ses vertus; afin que, mourant comme Elle en votre sainte grâce, je puisse vous aimer et vous bénir éternellement avec Elle dans le ciel. Ainsi soit-il.

 

On ajoutera à cette oraison commune une oraison propre à chaque jour, ainsi qu'il est marqué plus loin. Après l'oraison propre on récitera trois Pater, trois Ave et trois Gloria, dans le but d'obtenir de Dieu la grâce spéciale qu'on lui demande dans cette neuvaine, et on les récitera de la manière suivante:

 

Petite Imelda, puisque votre amour attira Jésus en votre âme, obtenez-nous la même flamme; puissions-nous enfin l'aimer sans retour!

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.


 

Si petite encore, de la charité, vous eûtes vraiment la science, vous qu'une sainte impatience unit à Jésus pour l'éternité!

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Enfant, vous l'aimiez comme un séraphin; Il vint, et d'extase ravie en ses bras vous cherchiez la vie: vous eûtes la mort.. mais l'amour sans fin!


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Priez pour nous, Bienheureuse Imelda.

Pour que nous devenions dignes des promesses du Christ.

 

Oraison

 

Jésus Christ, Notre Seigneur, qui reçûtes au ciel la Bienheureuse Vierge Imelda blessée du feu d'une ardente charité et nourrie miraculeusement de l'Hostie immaculée, accordez-nous, par son intercession, d'approcher avec la même ferveur de la Table sainte; faites que nous désirions comme elle la dissolution de notre corps; et qu'affranchis des liens de la terre, nous méritions d'être unis à vous qui vivez et régnez avec le Père et le Saint-Esprit par tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

On terminera par les oraisons suivantes qui seront récitées chaque jour.

 

A Notre Seigneur Jésus Christ

 

Mon Seigneur Jésus-Christ, qui dans le sacrement de l'Eucharistie êtes vraiment l'Aimant des âmes aimantes, vous qui avez dit que vos délices sont d'être avec les enfants des hommes et qui l'avez bien prouvé dans votre petite Épouse la bienheureuse Imelda, puisque, ne pouvant supporter les retards que les créatures mettaient à son union à vous dans le sacrement de l'autel, vous opérâtes cette merveille inouïe, que, vous donnant miraculeusement à elle, vous l'avez affranchie des liens de la terre et transportée dans vos bras au sein de l'éternelle béatitude où personne plus ne la pourra séparer de votre chaste et ineffable union; nous vous supplions, par les complaisances que vous avez daigné prendre en une si pure créature, de nous donner, au moment de vous recevoir, ces mêmes dispositions et ces mêmes sentiments qui vous la rendirent si chère, afin que nous aussi nous r devenions participants un jour des délices de votre Amour dans la gloire sans fin. Ainsi soit-il.

 

A la Très Sainte Vierge du Rosaire

 

Et vous, ô très-aimable Vierge Marie, Mère de Dieu et notre Souveraine, Notre Dame du Très Saint Rosaire, par la joie que vous reçûtes le jour où votre divin Fils vous présenta dans ses bras l'âme si gracieuse de sa petite amante Imelda, nous vous supplions de nous obtenir de sa divine Majesté les grâces que nous lui demandons par cette neuvaine, et aussi la conversion des pauvres pécheurs, la force nécessaire aux agonisants et le repos des âmes du purgatoire. Ainsi soit-il.

 

On pourra terminer par un cantique à la bienheureuse Imelda. Ainsi se fera la neuvaine de chaque jour.

 

Oraisons propre

 

Premier jour

Pour demander à Dieu une parfaite correspondance à sa grâce et une grande fidélité à ses commandements

 

O ma Protectrice, bienheureuse Imelda, parfait modèle des servantes de Dieu, épouse très fidèle de l'Agneau sans tâche, mon Seigneur Jésus-Christ, exemplaire nouveau au sein de son Église et gloire de la Famille Dominicaine, je vous vénère et vous aime de tout mon cœur. Attiré par la très suave odeur de votre très éminente sainteté, j'ai recours à vous; à vous qui avez toujours conservé dans votre âme bénie la candeur de l'innocence baptismale, sans la souiller jamais, à vous qui fûtes si parfaite dans l'observance des commandements de Dieu. Je désire ardemment imiter vos exemples, et par là me rendre digne de votre gracieuse intercession auprès du Tout-Puissant. Demandez-lui pour moi une parfaite correspondance à sa grâce, une grande fidélité à ses commandements, et qu'en outre de la faveur toute spéciale que je lui demande par votre entremise, durant cette neuvaine, il m'accorde encore de mourir saintement, afin de le contempler et de jouir de Lui éternellement dans le ciel. Ainsi soit-il.

 

Deuxième jour

Pour obtenir le don d'une parfaite obéissance


 

O très obéissante Vierge et ma sœur bien-aimée, Bienheureuse Imelda, digne fille du Dieu de majesté, vous qui, inclinant l'oreille intérieure de votre âme à la douce voix de sa divine inspiration, lui obéîtes si fidèlement, faisant en toutes choses sa Très Sainte Volonté avec la plus parfaite abnégation de la vôtre, l'unissant en tout et partout à celle du Seigneur! par cette admirable conformité vous parvîntes à une si grande perfection que vous eûtes la force de demeurer longtemps privée du Pain des élus, malgré votre ardent désir, pour condescendre au bon plaisir de vos supérieures et au jugement de vos directeurs. Je vous supplie humblement de prier pour moi sa divine Majesté, qu'elle daigne m'accorder et la grâce de vous imiter dans cette vertu comme en toutes les autres, et la faveur spéciale que je lui demande dans cette neuvaine, par votre intercession; afin qu'accomplissant en tout et toujours sa Très Sainte Volonté sur la terre, j'aille un jour l'accomplir mieux encore avec les Bienheureux dans le ciel. Ainsi soit-il.

 

 

Troisième jour

Pour demander l'esprit de la pauvreté et le détachement des choses d'ici-bas

 

O ma très aimable sœur et vénérée protectrice, Bienheureuse Imelda, fidèle imitatrice de la pauvreté de Notre Seigneur Jésus-Christ, pour l'amour duquel vous renonçâtes parfaitement à toutes choses, le suivant en nudité d'esprit, et de telle manière que hors de Lui vous n'aimiez rien, vous ne possédiez rien, méritant par là d'être son Épouse choisie et privilégiée, enrichie de l'abondance de ses dons, prévenue de ses plus douces bénédictions et de ses grâces les plus signalées; je vous supplie d'intercéder pour moi auprès du Tout-Puissant; qu'il m'accorde la faveur spéciale que je lui demande dans cette neuvaine; mais surtout qu'il éloigne de mon cœur toute affection aux choses terrestres, afin que l'aimant uniquement et par-dessus toutes choses, durant le temps qui me reste à vivre sur la terre, j'obtienne le bonheur de mourir dans son amitié et dans sa grâce, pour le louer et le bénir éternellement dans la gloire. Ainsi soit-il.

 

Quatrième jour

Pour demander le don d'une inaltérable chasteté

 

O très chaste et très pure Vierge, mon avocate, Bienheureuse Imelda, par votre virginité angélique digne Épouse de l'Agneau sans tache, temple vivant et demeure de l'Esprit-Saint par votre très pure chasteté; terre vierge qui, fécondée par la rosée de la grâce divine, produisîtes des fruits abondants de justice et de sainteté; étoile resplendissante qui embellissez le ciel Dominicain: je vous supplie par cette vertu et toutes celles que vous avez si bien pratiquées, par toutes les grâces dont vous orna votre céleste Epoux, de m'obtenir de sa divine Majesté le pardon de mes péchés, la pratique de la plus inviolable chasteté, la victoire sur toutes les tentations qui lui sont contraires, et qu'en outre de la faveur spéciale que je demande dans cette neuvaine, il m'accorde, après une vie sainte et pure, l'heureuse mort des justes et le bonheur de le voir et de le louer éternellement dans le ciel. Ainsi soit-il.

 

Cinquième jour

Pour demander l'esprit de pénitence et de mortification

 

Ma très pénitente et très innocente protectrice, Bienheureuse Imelda, exemplaire vivant de toutes les vertus, qui sûtes unir la rigueur de la plus austère pénitence à une innocence merveilleuse d'âge et de mœurs; qui portâtes dans votre petit corps virginal la mortification de votre Époux souffrant, Jésus-Christ, par les rudes coups dont vous le maltraitiez: je vous supplie de m'obtenir de Dieu un véritable esprit de mortification, qui m'aide à dompter mes passions et' rende mon âme plus libre pour les choses du ciel. Qu'il m'accorde encore la faveur particulière que je désire obtenir, si tel est son bon plaisir, en cette neuvaine, et surtout la grâce singulière de faire durant la vie et à la mort de dignes fruits de pénitence, pour jouir éternellement de sa divine présence dans le ciel. Ainsi soit-il.

 

Sixième jour

Pour demander à Dieu la sainte humilité

 

O ma très humble sœur et ma puissante avocate, Bienheureuse Imelda, trésor très-riche de sainteté enfoui dans le champ de votre humilité héroïque, jardin fermé, mais délicieux par les fruits divins que vous cachiez dans le secret de votre cœur; puits abondant des eaux vives de la grâce et des dons les plus parfaits, profond de la profondeur même de votre abaissement; vous fûtes, par cette vertu, semblable au grain de sénevé de l'Évangile, car votre humilité mérita que le Tout-Puissant fît en vous de grandes choses, vous élevant miraculeusement de cette terre au séjour des Saints: je vous supplie instamment de m'obtenir de la divine Majesté la véritable humilité de cœur, la faveur spéciale que j'attends de cette neuvaine, et particulièrement la grâce qu'il a promise aux humbles, afin que le servant fidèlement dans cette grande vertu durant la vie, j'obtienne, après la mort, de le voir et de jouir de Lui pour toujours dans l'éternelle félicité. Ainsi soit-il.

 

Septième jour

Pour demander la patience et la résignation dans les épreuves de la vie


 

Ma très douce avocate, Bienheureuse Imelda, modèle admirable de résignation et de patience dans la dure impossibilité où vous fûtes longtemps, malgré vos ardents désirs, de vous unir à votre Époux Jésus-Christ dans le sacrement de l'Amour; vous le souffrîtes sans ouvrir la bouche pour vous plaindre, imitant en cela le Prophète royal et Jésus lui-même, dans leurs grandes afflictions; par la très-haute perfection de cette patience où vous conservâtes inaltérable la paix intérieure de votre âme, inaltérable la suavité de votre cœur, effet visible de la parfaite union de votre volonté à celle du bon Maître, je vous supplie de m'obtenir de sa Majesté la faveur que je lui demande dans cette neuvaine, mais particulièrement la patience dans les adversités, la conformité à sa très-sainte volonté dans tous les accidents de la vie, et enfin de mourir dans sa grâce et de jouir de Lui pour toujours dans la béatitude éternelle. Ainsi soit-il.

 

Huitième jour

Pour demander à Dieu l'amour du prochain

 

Ma très douce et très aimable Patronne, Bienheureuse Imelda, parfait modèle de la plus douce et de la plus héroïque charité envers le prochain; charité précoce, puisque, dès vos plus tendres années, ne sachant pas encore parler, vous aviez déjà cette compassion pour les pauvres qui fit de vous plus tard la consolatrice des affligés, l'aide des misérables, le refuge de tous les nécessiteux; je vous supplie, avec toute l'ardeur dont je suis capable, d'exercer envers moi votre brûlante charité en m'obtenant de Dieu une charité semblable; une charité à toute épreuve, comme la vôtre, large, immense, inépuisable, que rien ne rebute, que rien ne fatigue, que rien n'arrête; une charité compatissante à toutes les infortunes et qui, puisant sa source au cœur même de Jésus-Christ, s'étende aussi à tous les hommes, sans distinction d'âge, ni de condition, ni de race, ni de pays, ni de religion même, les aimant tous comme moi-même et pour Dieu seul; aimant les bons pour qu'ils soient meilleurs, les méchants pour qu'ils se convertissent et qu'ils vivent; une charité en un mot comme la veut et l'aime Jésus: bonne, patiente, point envieuse ni téméraire, ni précipitée; sans orgueil, sans ambition; ne cherchant point ses propres intérêts; qui ne se pique et ne s'aigrit point; qui ne pense point le mal; qui ne se réjouit pas de l'injustice, mais se réjouit de la vérité; qui supporte tout, qui croit tout, espère tout, souffre tout. Priez Dieu qu'il m'accorde encore, avec la faveur particulière que je lui demande en cette neuvaine, la grâce d'une sainte mort et le salut éternel de mon âme. Ainsi soit-il.

 

Neuvième jour

Pour demander un ardent amour de Dieu

 

Ma très dévote, très fervente et très aimante avocate, Bienheureuse Imelda, très digne Épouse de l'Agneau immaculé de Dieu, qui efface les péchés du monde, sainte demeure où réside l'Esprit-Saint avec ses dons les plus précieux, aimée et favorisée de Dieu; choisie entre mille pour être les délices du Créateur; fournaise sacrée de la divine charité dont vous embrasez ceux qui contemplent dévotement votre heureux trépas; moi le plus humble de vos dévots, je me mets à présent et pour toujours à l'ombre de votre tout aimable protection. Je vous supplie, gracieuse Imelda, qu'en outre de la singulière faveur que j'ai demandée par votre intercession durant cette neuvaine, vous m'obteniez de la divine Majesté la grâce spéciale de vous imiter dans toutes les vertus que vous avez pratiquées, mais principalement dans votre ardente charité pour Lui. Que je l'aime! Que je l'aime beaucoup! Que je l'aime toujours davantage! Que je l'aime par-dessus tout et par-dessus moi-même! de tout mon cœur, de toute mon âme, de toutes mes forces! Dans quelques jours il va se donner à moi en nourriture! Il va se donner tout à moi, sans réserve! Oh! que je me donne à Lui sans réserve aussi! A Lui dès cette heure! A lui pour toujours! A la vie, à la mort; pour le temps et pour l'éternité! Et si je ne puis mourir, comme vous, dans ses bras et sur son cœur, du moins que ma vie entière s'use et se consume pour Lui! Que ce soit là, ma bien-aimée petite sœur Imelda, le fruit particulier de la dévotion avec laquelle je vous ai vénérée en cette neuvaine et que je vous ai vouée pour toujours! Que ce me soit le moyen de me préparer dès maintenant, par une sainte vie, à la mort qui approche, afin que, mourant embrasé du plus ardent amour pour Dieu, je passe enfin de cet exil à la Patrie où je pourrai le voir et le bénir avec vous toute l'éternité. Ainsi soit-il.

 

Elans d'amour de Saint Alphonse de Liguori

Pouvant servir de préparation ou d'action de grâce à la Sainte Communion

 

Mon doux Jésus! vous seul me suffisez. O mon amour! ne permettez pas que je me sépare jamais de vous. Qui suis-je donc, Seigneur, que vous mettez tant de soins à rechercher mon amour? Eh! qui pourrais-je aimer, si je ne vous aimais pas, ô mon doux Jésus? Me voici, Seigneur; disposez de moi selon votre bon plaisir. Donnez-moi votre amour, c'est tout ce que je vous demande. Faites que je sois entièrement à vous avant que je meure. Père éternel, pour l'amour de Jésus-Christ, ayez pitié de moi. Mon Dieu, je ne veux que vous et rien de plus; mon doux Jésus! que ne puis-je me sacrifier pour vous qui vous êtes sacrifié pour moi! Si je venais à mourir en état de péché, je ne pourrais plus vous aimer. Maintenant que je le puis encore, je veux vous aimer autant que je le pourrai. Je vous consacre tout ce qui me reste de vie. Je veux ce que vous voulez, et rien que ce que vous voulez. Faites, ô mon Dieu, que je vous voie apaisé contre moi, la première fois que je vous verrai. Vous ne m'abandonnerez pas; je ne vous laisserai jamais. Nous ne cesserons de nous aimer, ô mon Dieu, dans cette vie et dans l'autre. Mon ingratitude serait trop noire, si, après tant de grâces, je ne vous aimais beaucoup. Vous vous êtes donné tout à moi; je me donne tout entière à vous. Vous qui aimez qui vous aime, je vous aime, aimez-moi donc aussi. Si je ne vous aime pas assez, donnez-moi l'amour que vous désirez de moi. Vous m'avez obligée à vous aimer; donnez-moi la force de tout surmonter pour vous plaire. Recevez l'amour d'une âme qui vous a donné tant de déplaisirs. Faites-moi connaître, ô mon Dieu! quel bien infini vous êtes, afin que je puisse vous aimer autant que je le dois. Je veux vous aimer beaucoup en cette vie, pour pouvoir vous aimer beaucoup dans l'autre. J'espère, ô Dieu éternel! vous aimer éternellement. Que ne vous ai-je toujours aimé ! Que ne suis-je morte avant de vous avoir offensé! Je vous consacre ma volonté, ma liberté; disposez de moi selon votre bon plaisir. Je veux que mon unique contentement soit de vous contenter, ô bonté infinie! O mon Dieu! je me réjouis de votre béatitude infinie! Vous êtes tout-puissant, rendez-moi sainte. Vous m'avez cherchée lorsque je vous fuyais; vous m'avez aimée quand je dédaignais votre amour: ne m'abandonnez pas maintenant que je vous aime et que je vous cherche. Qu'aujourd'hui soit le jour où je me donne tout à vous! Infligez-moi toutes sortes de châtiments; mais ne me privez pas de la faculté de pouvoir vous aimer. Je vous remercie de ce que vous me donnez le temps de vous aimer. Je vous aime, ô mon doux Jésus! je vous aime; et j'espère terminer ma vie en répétant encore: Je vous aime, je vous aime. Je veux vous aimer sans réserve, et faire tout ce que je connaîtrai pouvoir vous plaire. Je préfère à tous les applaudissements du monde le bonheur de vous plaire. Je suis prête à éprouver toutes les peines, pourvu que je vous aime, ô mon Dieu. Oh! puissé-je mourir pour vous, ô mon Dieu! qui êtes mort pour moi! Oh! que ne puis-je faire que tout le monde vous aime comme vous le méritez! O volonté de mou Dieu, vous êtes mon amour! O Dieu d'amour! donnez-moi votre amour. O Marie! attirez-moi tout à Dieu. O ma Mère, faites que j'aie recours à vous. C'est à vous qu'il appartient de me conduire à la sainteté: c'est aussi ce que j'espère de vous. Vivent Jésus notre amour, et Marie notre espérance! Ainsi soit-il.

 

Efficacité de l'intercession de la Bienheureuse Imelda Lambertini

 

Le jour de l'Épiphanie, au moment où l'on termine l'impression de cette Vie, il me vient du fond de la Mésopotamie une lettre qui m'est adressée par un de mes bons frères du noviciat, un juif converti, aujourd'hui ardent apôtre en nos missions de Mossoul, le R. P. Jean-Baptiste Lévy. Cette lettre se rattache de trop près à la gloire de notre Bienheureuse et de nos missionnaires pour que je puisse résister au désir d'en donner ici un extrait, bien assuré d'avance qu'il sera lu par tous avec le plus vif intérêt.

 

Mossoul, 3 décembre 1865.


Bien-aimé frère, père et ami, Le choléra a sévi ici aussi. Nous avons, pourra gloire de Dieu, été les sauveurs de la ville. Le chef politique et le chef religieux, musulmans, sont venus nous remercier, ainsi que les principaux habitants de toutes les sectes. Secours religieux aux catholiques, à tous force morale, ainsi que secours médicaux et pécuniaires, ont été donnés par la mission, motus proprio, car ici, chacun est pour soi et Dieu pour tous. Par la force même des choses, les missionnaires étaient devenus tout à la fois prêtres, médecins, apothicaires, sœurs d'hôpital; nous étions tout. Nous nous étions partagé la ville en quartiers, et nous allions chez tous les malades, accompagnés d'hommes de la police, car il fallait des gardes autour de nos chevaux pour nous préserver de la foule, qui nous aurait arraché les habits sans cette précaution. On nous traquait nuit et jour, sans nous laisser de relâche. Il fallait nous voir dans les rues suivis d'un cortège de suppliants; tous nous bénissaient, les Juifs, les Musulmans, les Arabes, les hérétiques Jacobites ou Arméniens, les Catholiques Syriens et Chaldéens. Tous nous appelaient les Envoyés de Dieu. Les Musulmans, dans leur admiration pour ce dévouement, s'écriaient: « Ce ne sont pas des chrétiens!... Ce sont des Musulmans, fils du Prophète! » Car ces pauvres gens ne peuvent s'imaginer que, pour l'amour de Jésus, on puisse sacrifier sa vie au service des Musulmans! A ce sujet, je vous dirai que, depuis ma venue ici, j'ai inculqué aux enfants des écoles la dévotion à notre petite sainte Imelda. Son image est à l'école. On la prie; on l'aime; et elle fait des prodiges. En particulier, pendant le choléra, une fille nommée Madjouda (la glorieuse), âgée de dix ans, ma pénitente, est atteinte du choléra. On m'appelle; j'y vais. Je lui donne des remèdes pour le corps et pour l'âme. Enfin son mal s'aggrave; elle entre dans la période algide. Que faire? Elle n'a pas fait sa première communion! Elle se rappelle Imelda; elle veut communier le jour de sa mort. Comme les vomissements avaient cessé, je la prépare. Elle s'unit à la bienheureuse Imelda; elle reçoit la sainte communion, les indulgences, etc.. puis elle ferme les yeux! On la croit morte; on pleure! Mais son cœur est encore chaud; il est nuit; on attend le lendemain pour l'enterrer. Le matin, la petite s'éveille et dit à ses parents: « La sainte Vierge veut que je devienne une sainte ! Elle m'a dit: « Sois guérie ! » On crie au prodige. Mais le lendemain, voilà que le corps de la petite fille enfle; elle souffre de grandes et insupportables douleurs. On croit qu'elle va mourir. J'arrive, je ne la reconnais pas, tellement elle est enflée et changée par la fièvre tvphoïde. Je lui demande ce qu'elle veut... Elle me répond: « Jésus! » Je la confesse; elle communie... Sur le champ la fièvre a disparu. Elle redevint maigre comme le choléra l'avait laissée; elle se lève et va se promener au soleil dans la cour de la maison. Aussi la dévotion à notre chère sainte a bien augmenté; et la fille a reçu, à la place du nom de Madjouda, celui plus glorieux d'Imelda, qui j veut dire en arabe un être tendre, jeune (tener en latin). Vous voyez que notre union continue; le même esprit nous anime : pendant que vous écrivez la vie d'Imelda, je la communique à de bonnes petites âmes arabes, portant dans leurs cœurs pour Jésus et Marie les ardeurs du soleil brûlant qui dessèche leurs déserts. J'ai annoncé votre petit livre, car vous me l'avez promis. Je veux le traduire en arabe; peut-être sera-t-il imprimé à Mossoul... Quelle gloire!... A Dieu! Rappelez-moi au souvenir de tous, et croyez-moi pour la vie,

 

Votre fidèle ami et frère

Frère J.B. Levy, Missionnaire Apostolique des Frères Précheurs.

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Le Vénérable Marie-Jean Joseph Lataste

Fondateur des Dominicaines de Béthanie

1832-1869

 

Alcide Lataste est né à Cadillac sur Garonne, en Gironde, dans le Diocèse de Bordeaux, le 5 septembre 1832, après une jeunesse remplie de dévouement au sein de la Société de Saint Vincent de Paul, pour laquelle il fonda des Conférences locales, il entra, en 1857, dans l'Ordre des Frères Précheurs, plus communément appelés Dominicains, où il prit le nom de Père Marie-Jean-Joseph. En 1864, il prêcha une retraite aux détenues de la Centrale de Cadillac, actuellement, le Château des Ducs d'Epernon, et, pendant ces jours, il découvrit en elles les merveilleux effets de la Miséricorde et, en certaines, il discerna un réel appel à se donner au Seigneur dans la vie consacrée. C'est dans cette prison, devant le Seigneur exposé, qu'il reçut l'inspiration de fonder une nouvelle famille religieuse dans laquelle toutes les Soeurs, quel que soit leur passé, les unes converties, les autres religieuses, seraient unies dans un même amour et une même consécration, témoignant ainsi que « pour se donner à nous, Dieu ne regarde pas ce que nous avons été, mais ce que nous sommes ». Le Père Marie-Jean-Joseph Lataste est entré dans la Vie à Frâsne-le-Château, en Haite Saône. Il repose actuellement dans la maison généralice, qui se trouve à Saint Sulpice de Favière, où il est entouré de la vénération de ses Filles. La décret autorisant sa Béatification a été signé le 27 juin 2010.

 

Pour approfondir

 

« Ces femmes qui étaient mes sœurs » Jean-Marie Gueulette, aux Editions du Cerf. « Le Précheur de la Miséricorde », de Jean-Marie Gueulette, aux Editions du Cerf. « Marie-Madeleine a encore quelque chose a dire », de sœur Emmanuelle-Marie, aux Editions du Cerf/ Nouvelles Cité. « Le Message du Père Lataste et les Dominicaines de Béthanie », de Monseigneur Gérard Daucourt, aux Ed. Le Livre Ouvert.

 

Prière du Père Lataste

 

O mon Jésus, que je Vous aime! Donnez-Vous à mois et donnez-moi à Vous! Identifiez-moi à Vous: que ma volonté soit la Vôtre! Incorporez-moi à Vous, que je ne vive qu'en Vous et pour Vous! Que je dépense pour Vous tout ce que j'ai reçu de Vous, sans en rien garder pour moi-même! Que je meure à tout pour Vous! Que je Vous gagne des âmes! Des âmes, ô mon Jésus, des âmes!

 

Relations des grâces

Dominicaines de Béthanie

91 910 Saint Sulpice de Favières

www.dominicainesdebethanie.org

 

Cette Neuvaine a été publiée à Paris, chez Poussielgue et fils, 27, rue Cassette, 1906.

53000B

Téléchargez le texte de cette Neuvaine (pdf) en cliquant ici

23 juin 2011

Neuvaine à Saint Jacques le Majeur

 

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Neuvaine à Saint Jacques le Majeur

 

O Très glorieux Apôtre Saint Jacques, vous qui, le long de la mer de Galilée, avez été appelé par Notre Seigneur à le suivre, et qui, docile à cet appel divin avez quitté, avec le plus généreux détachement, non seulement tout ce qui vous servait tous les jours à gagner votre vie, mais qui de plus avez abandonné votre père pour suivre le divin Sauveur; ah! combien de fois ai-je non seulement été appelé moi-même, mais ai-je été sollicité par Sa grâce à mener une vie plus réglée et plus chrétienne, et j'ai toujours résisté fortement aux invitations réitérées de mon Dieu pour ne suivre que mes mauvais penchants et les maximes perverses d'un monde aussi corrompu que gâté; oh! faites donc que désormais, toujours docile à écouter la voix de mon Dieu et ses saintes inspirations, je me détache de l'affection que j'ai pour la vanité des choses terrestres, et que je n'aie plus de goût que pour les biens éternels et les délices du Ciel.

 

3 Notre Père, 3 je Vous salue Marie et 3 Gloire au Père

 

O très glorieux Apôtre Saint Jacques, vous qui, en récompense de votre fidélité à correspondre aux grâces du divin Maître, fûtes appelé par lui à participer au privilège extraordinaire de contempler, avec Saint Pierre et Saint Jean, Sa sainte humanité glorifiée sur le Tabor, quoique vous fussiez encore revêtu de votre chair mortelle; ah! de combien de grâces n'ai-je pas été comblé de la part de ce divin Sauveur sans aucun mérite de la mienne. Avec ces grâces, je devrais être un grand saint, et je ne suis qu'un pécheur rebelle par l'abus détestable que j'en ai toujours fait. Obtenez donc que je fasse un si bon usage des dons du Seigneur que je mérite d'en recevoir de plus grands encore; et que, par ma fidélité à correspondre à ses grâces jusqu'à la mort, je parvienne au bonheur de jouir, avec vous, de mon Dieu et du ciel.

 

3 Notre Père, 3 je Vous salue Marie et 3 Gloire au Père

 

O très glorieux Apôtre Saint Jacques, vous qui, comme le prophète Elie, avez brûlé d'un saint zèle pour l'honneur de votre divin Maître et de la vérité de son Evangile, avez prêché, avec une liberté toute Apostolique, dans la Judée, la Samarie et l'Espagne, la nouvelle foi, sans craindre la malice de la perfide Synagogue ni la cruauté du barbare Hérode, jusqu'à être le premier d'entre les Apôtres à la signer de votre sang, et à la couronner de votre mort glorieuse; ah! faites que dans ces temps malheureux où règne une incrédulité si perverse, et où le mal se montre d'une manière triomphante, non seulement je mette mon bonheur à professer hautement la foi Catholique et à la défendre contre les impies, mais de plus que je me glorifie, en toute occasion, d'être un fidèle et généreux disciple du Sauveur, jusqu'à souffrir pour lui les tourments les plus cruels et la mort même. C'est la grâce, ô grand Apôtre, que je vous prie de m'obtenir par votre puissante intercession, afin que je puisse reconnaître que ce sera véritablement à votre intercession que je devrai mon salut éternel.

 

3 Notre Père, 3 je Vous salue Marie et 3 Gloire au Père

 

Saint Jacques, priez pour nous

Afin que nous devenions dignes des promesses du Seigneur.

 

Prions

 

O Dieu Tout-Puissant, puisque Saint Jacques fut le premier de Vos Apôtres à offrir sa vie pour l'Evangile, accordez à Votre Église de trouver dans son témoignage une force, et dans sa protection un appui. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.


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