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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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30 mars 2009

Neuvaine pour obtenir des grâces par l'intercession de Sainte Jeanne Beretta Molla

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Neuvaine pour obtenir des grâces par l'intercession de Sainte Jeanne Beretta Molla

Ô Dieu notre Père, Vous avez donné à Votre Eglise sainte Jeanne-Beretta Molla, qui au cours de sa jeunesse Vous a cherché avec amour et a conduit vers Vous d’autres jeunes filles, en les engageant dans l’apostolat du témoignage et dans l’Action catholique, et en les plaçant auprès des malades et des personnes âgées pour qu’elles les aident et les réconfortent. Nous Vous remercions du don de sa jeunesse, engagée avec tendresse. A son exemple, aidez-nous à consacrer notre vie à Votre service et à la joie de nos frères.


Gloire au Père…


Ô Jésus, Rédempteur des hommes, Vous avez appelé sainte Jeanne à exercer sa mission de médecin, à soulager corps et âmes, en Vous voyant dans ses frères souffrants et dans les faibles sans défense. Nous Vous remercions de Vous être montré dans cette Servante comme «un serviteur» qui soulage la douleur des hommes. Accueillant sa leçon, transformez-nous en chrétiens généreux au service de nos frères et en particulier de ceux qui partagent Votre croix.


Gloire au Père…


Ô Dieu, Esprit sanctificateur, Vous qui aimez Votre Eglise comme Votre propre Epouse, Vous avez fait naître dans le cœur de sainte Jeanne un peu de Votre Amour à répandre dans une église domestique, pour qu’elle participe au dessein de Votre Création, en Vous donnant de nouveaux fils, afin qu’ils puissent Vous connaître et Vous aimer. Nous Vous remercions de nous avoir donné ce modèle d’épouse et de son témoignage encourageant. Donnez à nos familles la présence paisible et chrétienne d’épouses qui s’appliquent à transformer nos foyers en cénacles de Foi et d’Amour, par l’intermédiaire d’une activité généreuse et d’un service sanctifiant.


Gloire au Père…..


Ô Dieu, Vous qui avez créé et qui aimez les êtres vivants, Vous étiez auprès de sainte Jeanne quand elle s’est trouvée devant le dilemme de sauver sa propre vie ou celle de sa créature, comme un don vivement attendu, qu’elle portait en son sein. N’ayant confiance qu’en Vous et se rappelant de Votre commandement en faveur de la Vie, elle a trouvé le courage d’accomplir son devoir de mère et de dire «oui» à la vie nouvelle, sacrifiant généreusement la sienne, en couronnant ainsi une vie chrétienne exemplaire. Grâce à l’intercession de la Vierge Marie, la Mère de Jésus et à l’exemple de Jeanne, préparez toutes les mères à accueillir avec amour chaque vie naissante et aidez-nous tous à respecter toute vie. Donnez-nous la grâce que nous attendons… et la joie de nous inspirer de sainte Jeanne comme modèle de jeune, d’épouse et de médecin qui, à l’exemple de Jésus, s’est sacrifiée pour la vie de son prochain.


Je vous salue Marie…


Avec approbation  ecclésiastique

+ Angelo Mascheroni, Evêque auxiliaire de Milan

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Pour la communication de grâces reçues ou pour demander des feuillets de prière et une documentation biographique écrire à


Fondazione Santa Gianna Beretta Molla

Via Monte Rosa, 2  - 20010 Mesero (Milano)

www.giannaberettamolla.org

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20 mars 2009

Neuvaine à Notre Dame de Laghet

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Notre Dame de Laghet

Diocèse de Nice, France

« Il est des lieux qui tirent l’âme de sa léthargie, des lieux enveloppés, baignés de mystère. Pour l’âme, de tels espaces sont des puissances comme la beauté ou le génie. Il y des lieux où souffle l’esprit ». Ecrivait Maurice Barrès, en évoquant la célèbre colline de Sion-Vaudémont en Lorraine, « la colline inspirée »pour reprendre le titre même de son grand livre. Ne pourrait on pas étendre cette claire vision des hauts lieux au vieux sanctuaire de Notre Dame de Laghet ? Depuis trois bons siècles maintenant, les foules ferventes du comté de Nice et des proches régions de Provence et de la Ligurie s’y pressent : elles rendent hommage à la Vierge de toutes les Miséricordes ; elles en reçoivent le soulagement attendu des misères d'une vie et de difficultés. Mais on s’y presse aussi, en remerciement des grâces reçues, ou des catastrophes et des accidents auxquels on a miraculeusement échappé.

Laghet

Notre Dame de Laghet est le nom de la Vierge Marie associé à celui d’un petit village du pays niçois, au cœur des Alpes Maritimes. Là , depuis le milieu du XVIIe siècle , la Vierge Marie attire la confiance de ses enfants proches ou lointains en leur faisant découvrir les merveilles que le Seigneur à faites pour Elle et pour les humbles qui lui ressemblent . Pour que ce simple village devienne le lieu où se révèle la présence Maternelle de Marie, il a suffi de la sollicitude d’un prêtre, Don Jacques Fighiera, pour une chapelle abandonnée ; à partir de ce geste, signe d’amour profond pour l’Eglise, Celle sur qui Dieu s’est penché, se penche à son tour sur la détresse de ses enfants. La première mention de ce village est contenue dans une charte du XI e siècle, par laquelle Raimbald, co-seigneur de Nice et Vence, donne à la célèbre abbaye bénédictine de Saint Victor, à Marseille, plusieurs biens et notamment, après sa mort, le village de Laghet avec ses dépendances. Au XIIe siècle, le terroir de Laghet fait partie du fief d’Eze auquel son histoire restera liée. Dès cette époque, il est fait mention d’une petite chapelle dédiée à la Vierge Marie. On peut supposer que l’emplacement en était celui de notre actuel sanctuaire et qu’il choisi pour signaler une halte possible aux voyageurs. Au confluent de deux torrents, c’était un point d’eau fréquenté et aussi un carrefour de sentiers unissant les villages de la côte et ceux de l’arrière pays. En tout cas, au XV e siècle, la chapelle servait de lieu de pèlerinage pour les habitants de la Turbie, distante de moins d’une lieue d’Eze et de Villefranche. Mais ce modeste oratoire construit en un lieu isolé, soumis aux intempéries, est sans cesse abîmé. Peu à peu cette chapelle de Laghet tombe en ruines tandis que le village est déserté. Les bergers qui paissent leurs troupeaux et les paysans qui labourent le vallon y abritent leurs bêtes.


Don Jacques Fighiera

C’est alors qu’au XVIIe siècle , intervient un prêtre animé d’une foi ardente, Don Jacques Fighiera, descendant de très vielles familles d’Eze. En 1625, ému par l’abandon et le délabrement de la chapelle de Laghet, décide de s’y consacrer. En 1628, muni de l’autorisation du prieur d’Eze, Don jacques fait refaire le toit, blanchir les murs, niveler le sol et mettre une porte avec une serrure dont il garde la clé. Il fait aussi réparer le sentier d’Eze qui mène à Laghet, le tout à ses frais « en l’honneur de Dieu et de la Vierge Marie ». Puis il annonce à la population voisine que la chapelle de Laghet est restaurée et qu’il en assure le service, ce qu’il fera bénévolement pendant vingt cinq ans. Les Villefranchois qui fréquentaient la chapelle, avant qu’elle ne fût profanée, reviennent. Et le Seigneur, par l’intermédiaire de Marie, répond à la confiance et à la prière des fidèles suscitées par leur pasteur. La Vierge manifeste sa bonté par des signes multiples. On vient prier la Vierge de la chapelle, du Piémont, de la lointaine Ligurie, de toute la Provence…

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La statue de la Madone

Mais la statue que l’on vénérait était gâtée par le temps et les intempéries. Don Jacques possédait une belle statue de la Vierge. Il l’avait fait sculpter dans un tronc de sorbier, par un artiste parisien et orner de peintures polychromes, par artiste niçois. C’est une Vierge à l’enfant, et le livre que tient l’Enfant Jésus dans sa main gauche est celui des Evangiles. De son index droit, il montre le texte inscrit au hait de la page : « Non pas veni solvere legem… » (Je ne suis pas venu abolir la loi…) Elle était jusque là placée sur un autel de l’église d’Eze. Voulant parfaire son œuvre et prouver sa reconnaissance à Notre Dame pour les miracles accordés, Don Fighiera décide de donner cette statue à la chapelle de Laghet. Le 24 juin 1652, les Pénitents Blancs d’Eze portent la statue en procession jusqu’à Laghet. Depuis lors, chaque année, à pareille date, la paroisse d’Eze renouvelle son geste de piété en venant en pèlerinage à Notre Dame de Laghet.

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Construction du sanctuaire

L’évêque de Nice, Mgr de Palletis, conformément à la décision du Concile de Trente, entreprend une en quête sérieuse avant d’autoriser le pèlerinage. En attendant la décision officielle. Il faut couvrir la statue et fermer la chapelle. Puis il réunit une commission de théologiens assistés d’un avocat et d’un médecin pour examiner les faits de Laghet tandis qu’il se rend lui même sur place pour vérifier la tenue et le comportement des pèlerins. Le 20 décembre 1653, cette commission conclue à l’authenticité des miracles et l’évêque autorise et encourage le culte à Notre Dame de Laghet. Le 25 avril 1654, il présida le premier pèlerinage officiel à Laghet. Il était accompagné par quatre consuls de la ville de Nice qui offrirent 100 écus d’or pour amener prés du sanctuaire l’eau d’une source éloignée et construire une fontaine. En janvier, le Consul avait déjà placé la ville de Nice sous la protection de la « Madone de Laghet ». Le peuple chrétien avait devancé la décision épiscopale. Au mois de novembre 1653, on compte de 20 000 à 30 000 pèlerins et 40 processions. Du 8 septembre au 8 décembre les génois, à eux seuls, organisent 52 pèlerinages qui se font à pied. La générosité des pèlerins permit la construction d’une nouvelle église au lieu de la chapelle primitive. Elle fut ouverte aux fidèles en 1656, autres ans après « l’année des prodiges ». En 1666, Charles Emmanuel III, Duc de Savoie, fait le vœu d’offrir une statue en or massif, si la duchesse lui donnait un fils. Il l’aura la même année : Victor Amédée, prince de Piémont. En 1674, le 20 juillet, la Sacrée Congrégation des Evêques et des Réguliers approuva le projet de confier aux Carmes Déchaux de Turin, le sanctuaire de Laghet et le 13 octobre de la même année, douze religieux s’y installèrent, Pour y demeurer jusqu’en 1905. Ils y assurèrent une présence de prière et de travail dans la pauvreté au service des pèlerins. La renommée du sanctuaire grandit, et à la fin du XVIIe siècle, il se trouve parmi les trois sanctuaires mariaux les plus visités de la province. Les guérisons nombreuses obtenues au cours des siècles ont rassemblé sous le cloître, plus de 4000 ex-votos, témoignage de la confiance et de la gratitude de ceux qui ont prié Notre Dame. 1792 fut une année mémorable, dans la vie du sanctuaire. En effet, les troupes révolutionnaires françaises passent le Pont du Var et entrent dans le Comté de Nice; nobles et religieux abandonnèrent le monastère pour Turin. La vénérable statue fut cachée par un berger. Les bâtiments furent saccagés, tous les ex-votos brûlés. Il fallu attendre 1802 pour que la chapelle soit de nouveau ouverte au culte. Elle fut alors desservie par le clergé séculier. Les Pères Carmes revinrent en 1815. La famille princière de Monaco a toujours témoigné dans le passé d’un grand attachement au sanctuaire, et de nos jours, chaque année, un pèlerinage national, conduit par l’Archevêque et son clergé, monte jusqu’à Laghet pour vénérer « la Vierge des Prodiges ». Le 19 avril 1900, la statue de Notre Dame de Laghet est couronnée solennellement par le Cardinal Archevêque de Bordeaux, devant une grande foule de liguriens, niçois et provençaux. De 1907 à 1930, le monastère fut le séminaire diocésain, tout en accueillant la foule des pèlerins. Pour le tricentenaire des premiers miracles de nombreuses foules se rassemblèrent en présence de Mgr Roncalli, le futur (Bienheureux) Jean XXIII, qui était alors nonce à Paris. Depuis 1930, le sanctuaire devint peu à peu une maison de retraites spirituelles. En 1978, les Sœurs Bénédictines du Sacré Cœur de Montmartre virent se mettre au service du diocèse pour assurer l’animation spirituelle de Notre Dame de Laghet, sous la responsabilité du Père Recteur. Cette date marque donc une étape dans la vie du sanctuaire.

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La chapelle

De style baroque dérivé de la Renaissance italienne, la chapelle a été conçue selon un plan très simple. Elle comprend une nef rectangulaire, voûtée en plein cintre. Dans une niche au dessus du maître autel en marbre, est installé la statue polychrome de Notre Dame. Sur toutes les faces de la chapelle se trouvent des alvéoles desservies par des galeries donnant accès aux cellules du monastère situées à l’étage. Les alvéoles permettaient aux Pères Carmes de suivre les offices et de prier, tout en restant complètement isolés de l’ensemble des fidèles. Des dégagements donnent accès à la sacristie ainsi qu’au cloître périphérique.

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Notre Dame des grâces

Situés à l’angle sud est du cloître, l’autel et la peinture de Notre Dame des grâces datant de 1887. Un tremblement de terre ayant rendu l’église inutilisable, on construisit l’autel qui d provisoire, devint définitif. Autrefois les pèlerins amenaient beaucoup de malades avec eux. Ces derniers, pendant les processions, restaient assis ou allongés dans le cloître. Chaque fois que les groupes de prière passaient devant cet autel du cloître, on criait en niçois : « grâce, Marie ! » avec des gestes véhéments. Et souvent des malades, guéris, se levaient en brandissant leurs béquilles. De nos jours, c’est devant l’autel de Notre Dame des Grâces que nombre de pèlerins s’arrêtent pour prier. Les innombrables veilleuses qui brûlent devant son image sont le signe de l’immense confiance que l’on continue à lui vouer.


Halte spirituelle, aujourd’hui

Le sanctuaire de Laghet est un haut lieu marial où les hommes et femmes de ce temps retrouvent, près de Marie, leurs racines spirituelles. Aussi les conduit Elle à rencontrer le Christ vivant dans Son Eglise. Le Recteur et les Chapelains du Sanctuaire y exercent leur ministère sacerdotal, la Communauté du Sacré Coeur de Montmartre répond à sa vocation de prière et d’accueil, une équipe de laïcs, permanents ou bénévoles, participe à l’animation matérielle et spirituelle. En répondant à sa vocation propre, chacun d’eux invite à entrer dans l’espace ouvert par la prière qui monte ici à différentes heures du jour et à rejoindre le Christ par les chemins qu’Il a indiqués : les sacrements, la prière, la vie chrétienne partagée. Au sanctuaire de Notre Dame de Laghet, à proximité de Nice, Monaco, Menton, à 350 m d’altitude, dans un site verdoyant, les prêtres du Sanctuaire et la Communauté des Bénédictines du Sacré Cœur de Montmartre accueillent toute l’année les personnes qui désirent bénéficier d’un climat de prière et de silence pour un repos ou l’approfondissement de leur foi.

Père Joseph Simon

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Prière à Notre Dame de Laghet

Notre Dame de Laghet, Mère pleine de tendresse et de Miséricorde, notre Guide et notre soutien dans le pèlerinage de la vie, nous accourons, avec confiance, implorer Votre secours. Accordez, Mère si bonne : aux chrétiens, l’unité dans la charité. Aux justes, la persévérance. Aux âmes tristes, la consolation. Aux cœurs abattus, le courage et la confiance. Aux malades, la santé. Aux pécheurs, le repentir et le pardon. Aux âmes du Purgatoire, le soulagement et la délivrance. A chacun de nous, Mère de Toutes Grâces, Votre maternelle protection. Nous implorons aussi votre assistance à l’heure de notre mort, soyez notre Avocate auprès de Dieu. Au ciel, nous Vous dirons éternellement notre reconnaissance. Amen.


Notre Dame de Laghet, priez pour nous.


Renseignements

Sanctuaire Notre Dame de Laghet

06340 La Trinité

www.sanctuaire-laghet.cef.fr

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Neuvaine à Notre Dame de Laghet

Dite « des neufs tours »


La très ancienne tradition de cette Neuvaine remontant à un opuscule publié en 1753 et que l'on dit en souvenir des 9 voyages que fit la Sainte Vierge durant sa vie terrestre, en faisant neuf fois le tour du cloître du sanctuaire de Laghet en utilisant les prières suivantes est propre au pèlerin de ce grand sanctuaire. Ceux qui, ne pouvant venir neuf jours de suite au sanctuaire, peut faire, dans la journée, les exercices de la neuvaine. Ou les faire chez soi.

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Premier Voyage: La Présentation de Marie dans le Temple

Extrait des révélations de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich


« Aujourd'hui, de bon matin, Joachim alla au temple avec Zacharie et les autres hommes. Plus tard, Marie y fut conduite aussi par sa mère avec un cortège solennel. […] Lorsque le cortège arriva, je vis plusieurs serviteurs du temple occupés à ouvrir, avec de grands efforts, une porte très grande et très lourde, brillante comme de l'or, et sur laquelle étaient sculptés des têtes, des grappes de raisin et des bouquets d'épis. C'était la porte dorée. Le cortège passa par cette porte Il fallait monter cinquante marches pour y arriver. [...] On voulut conduire Marie par la main, mais elle s'y refusa. Elle monta les degrés rapidement et sans trébucher, pleine d'un joyeux enthousiasme. Tout le monde était vivement ému. […] Après le sacrifice, [...] Marie s'agenouilla sur les marches. Joachim et Anne étendirent leurs mains sur sa tête. Le prêtre lui coupa quelques cheveux qui furent brûlés sur un brasier. Les parents prononcèrent quelques paroles par lesquelles ils offraient leur enfant, et que les deux lévites écrivirent. Pendant ce temps, les jeunes filles chantaient le psaume quarante-quatre (= 45) : Eructavit cor meum vertum bonum, et les prêtres le psaume quarante-neuf (= 50) : Deus deorum Dominus locutus est, et les jeunes garçons jouaient de leurs instruments. […] Je vis alors deux prêtres prendre Marie par la main et la conduire par plusieurs marches à une place élevée du mur qui séparait le vestibule du sanctuaire d'avec ce dernier lieu. Ils placèrent l'enfant dans une espèce de niche située au milieu de ce mur et elle pouvait voir dans le temple, où se tenaient rangés en ordre plusieurs hommes qui me parurent consacrés au temple. Deux prêtres étaient à ses côtés ; il y en avait sur les marches quelques autres qui récitaient à haute voix des prières écrites sur des rouleaux. De l'autre côté du mur, un vieux prince des prêtres se tenait debout près d'un autel, à un endroit assez élevé pour qu'on pût le voir à moitié. Je le vis présenter de l'encens dont la fumée se répandit autour de Marie. Pendant cette cérémonie, je vis autour de la Sainte Vierge un tableau symbolique qui bientôt remplit le temple et l'obscurcit, pour ainsi dire. Je vis une gloire lumineuse sous le coeur de Marie, et je connus qu'elle renfermait la promesse, la très sainte bénédiction de Dieu. Je vis cette gloire se montrer comme entourée de l'arche de Noé, de façon que la tête de la Sainte Vierge s'élevait au-dessus de l'arche. Je vis ensuite cette arche de Noé prendre la forme de l'Arche d'alliance, et celle-ci à son tour comme renfermée dans le temple. Puis je vis ces formes disparaître, et le calice de la sainte cène se montrer hors de la gloire devant la poitrine de Marie, et au-dessus de lui, devant la bouche de la Vierge, un pain marqué d'une croix. A ses côtés brillaient des rayons à l'extrémité desquels se montraient, exprimés par des figures, plusieurs symboles mystiques de la Sainte Vierge, comme, par exemple, tous les noms des litanies que l'Église lui adresse. De ses deux épaules partaient, en se croisant, deux branches d'olivier et de cyprès, ou de cèdre et de cyprès au-dessus d'un beau palmier, avec un petit bouquet de feuilles que je vis apparaître derrière elle. Dans les intervalles de ces branches, je vis tous les instruments de la Passion de Jésus-Christ. Le Saint Esprit sous une forme ailée qui semblait se rapprocher plus de la forme humaine que de celle de la colombe, planait sur le tableau, au-dessus duquel je vis le ciel ouvert, et le centre de la Jérusalem céleste, la cité de Dieu avec tous ses palais, ses jardins et les places des saints futurs : tout cela était plein d'anges, de même que la gloire qui maintenant entourait la Sainte Vierge était remplie de têtes d'anges. […] Lorsque je vis tout cela, toutes les magnificences et les beautés du temple, ainsi que les murs élégamment ornés qui étaient derrière la Sainte Vierge, me parurent ternes et noircis : le temple lui-même sembla bientôt disparaître ; Marie et la gloire qui l'entourait remplissaient tout. Pendant que toutes ces visions passaient sous mes yeux, je ne vis plus la Sainte Vierge sous la forme d'une enfant ; elle m'apparut grande et planant en l'air, et je voyais pourtant les prêtres, le sacrifice de l'encens et tout le reste à travers cette image : on eût dit que le prêtre était placé derrière elle, annonçait l'avenir et invitait le peuple à remercier Dieu et à le prier, parce que de cette enfant il devait sortir quelque chose de grand. Tous ceux qui étaient présents au temple, quoiqu'ils ne vissent pas ce que je voyais, étaient graves, recueillis et profondément émus. Le tableau s'évanouit par degrés, ainsi que je l'avais vu apparaître. A la fin, je ne vis plus que la gloire sous le coeur de Marie, et la bénédiction de la promesse qui brillait au dedans ; puis cette vision aussi disparut, et je vis de nouveau la Sainte enfant avec sa parure, seule entre deux prêtres ». […]


Marie, tout enfant, accompagne ses parents et va se présenter à Dieu dans le Temple, pour le servir.


Fruit: Offrande de notre cœur à Dieu


Prions


O Sainte Vierge, obtenez-moi de Votre Divin Fils la grâce de Le reconnaître et de L'aimer, comme mon véritable Guide, sur le chemin de la Vie, afin de me présenter à Lui avec une âme pure, au terme du voyage.


Pater... Ave... Gloria... Salve Regina


Nous Vous Saluons, Reine, Mère de Miséricorde; notre vie, notre joie, notre espérance, salut. Enfants d'Eve, de cette terre d'exil, nous soupirons vers Vous, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. O Vous, notre Avocate, tournez vers nous Vos regards miséricordieux, et après l'exil de cette vie, montrez-nous Jésus, le fruit béni de Votre sein, Ô clémente, ô compatissante, ô très douce Vierge Marie.

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Deuxième Voyage: La Visitation


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 1, 39-56)


En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de bien les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères,en faveur d'Abraham et de sa race à jamais.» Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle.


A l'annonce de l'Ange, Marie dit « oui » au Seigneur. Ce « oui » la conduit à travers les montagnes, après de sa cousine Élisabeth, pour l'aider aux soins du ménage. Jean Baptiste est sanctifié dans le sein de sa mère. Marie chante sa reconnaissance dans le Magnificat.


Fruit: La Charité envers le prochain


Prions


O Marie, obtenez-moi de Dieu la grâce de servir mon prochain avec franchise et persévérance et ainsi de toujours semer la joie et le bonheur autour de moi.


Pater ... Ave ... Gloria... Salve

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Troisième voyage Voyage: Bethléem, la nuit de Noël


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 2, 1-19)


En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre — ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. — Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. » Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux : « Allons jusqu'à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, et que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils se hâtèrent d'y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son Cœur.


La Vierge Marie, sur le point d'enfanter se rend à Bethléem avec Saint Joseph, pour obéir à l'édit de l'Empereur. Ne trouvant pas de logement, Elle se retire dans une grotte, où Elle donne naissance à l'Enfant Dieu. Les Anges chantent la Gloire de Dieu et annoncent la Paix aux hommes de bonne volonté.


Fruit: Amour de Dieu


Prions


O Vierge pure et Immaculée, obtenez-moi de Votre Fils Jésus, la grâce de toujours préférer Dieu aux richesses et aux honneurs de ce monde, et de semer la concorde et la paix autour de moi.

Pater... Ave... Gloria ... Salve

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Quatrième Voyage: La Purification de Marie


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 2, 22-38)


Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples: lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. » Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. » Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.


Marie va présenter Son Fils au Temple et Se purifier, comme une simple femme. Le vieillard Syméon lui annonce qu'un glaive de douleur transpercera Son âme.


Fruit: L'humilité


Prions


Vierge sans tâche, obtenez-moi du Seigneur cette humilité et cette simplicité que Vous avez montré dans Votre Purification, et surtout cette obéissance amoureuse à Ses Divin Commandements.


Pater... Ave... Gloria... Salve

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Cinquième Voyage: La Fuite en Egypte


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 2, 13-18)


Après le départ des mages, l'ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu'à ce que je t'avertisse, car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu'à la mort d'Hérode. Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète : D'Égypte, j'ai appelé mon fils. Alors Hérode, voyant que les mages l'avaient trompé, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants de moins de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d'après la date qu'il s'était fait préciser par les mages. Alors s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Jérémie : Un cri s'élève dans Rama, des pleurs et une longue plainte : c'est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas qu'on la console, car ils ne sont plus.


Pour soustraire Son Divin Fils à la fureur d'Hérode, Marie est obligée de fuir, de nuit, avec Saint Joseph jusqu'en Egypte.


Fruit: La fuite du péché


Prions


Sainte Vierge Marie, obtenez-moi de Jésus la grâce de savoir accepter toutes les contrariétés et les injustices qui me viendront de mon prochain, pour apprendre à y reconnaître la Volonté du Seigneur et ainsi à les supporter joyeusement pour la Gloire de Dieu et le Salut de mon âme.

Pater... Ave... Gloria... Salve

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Sixième Voyage: Le Retour à Nazareth


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 2, 19-23)


Après la mort d'Hérode, l'ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa mère, et reviens au pays d'Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant. » Joseph se leva, prit l'enfant et sa mère, et rentra au pays d'Israël. Mais, apprenant qu'Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de son père Hérode, il eut peur de s'y rendre. Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée et vint habiter dans une ville appelée Nazareth. Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen.


La Sainte Famille revient d'Egypte et va se fixer à Nazareth, pour y mener une vie toute simple de prière et de labeur.


Fruit: L'amour de mon travail


Prions


Sainte Vierge Marie, obtenez-moi de Jésus-Ouvrier l'amour de ma petite vie, des tâches humbles et obscures, afin de remplir avec exactitude tout mon devoir d'état en l'offrant au Seigneur.

Pater, ... Ave, ... Gloria, ... Salve, ...

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Septième Voyage: Le Recouvrement de Jésus au Temple


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 2, 41-50)


Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume. Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent. Pensant qu'il était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher. C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C'est chez mon Père que je dois être. » Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait.


A l'âge de 12 ans, Jésus accompagne ses parents à Jérusalem pour les fêtes de Pâques. Il y reste trois jours, au milieu des Docteurs, les écoutant et les interrogeant, à l'insu de ses parents, qui, désolés, le cherchaient partout...


Fruit: La crainte de perdre Jésus


Prions


Obtenez-moi de Votre Divin Fils, ô Vierge affligée, de souffrir si je venais à perdre l'état de grâce, puisque par le Baptême, je suis devenu le Temple du Dieu Vivant.


Pater... Ave... Gloria... Salve


Huitième Voyage: Le portement de Croix et la Crucifixion de Jésus au calvaire

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Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 23, 26-32)


Pendant qu'ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu'il la porte derrière Jésus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit : « Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants Voici venir des jours où l'on dira : 'Heureuses les femmes stériles, celles qui n'ont pas enfanté, celles qui n'ont pas allaité !' Alors on dira aux montagnes : 'Tombez sur nous', et aux collines : 'Cachez-nous'. Car si l'on traite ainsi l'arbre vert, que deviendra l'arbre sec ? » On emmenait encore avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.

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Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 19, 17-22)


Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, en hébreu : Golgotha. Là, ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu'il fit placer sur la croix, avec cette inscription : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. » Comme on avait crucifié Jésus dans un endroit proche de la ville, beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, qui était libellé en hébreu, en latin et en grec. Alors les prêtres des Juifs dirent à Pilate : « Il ne fallait pas écrire : 'Roi des Juifs' ; il fallait écrire : 'Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs'. » Pilate répondit : « Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit. »


La Vierge Marie fait son voyage le plus pénible an accompagnant son Fils sur le Chemin du Calvaire. Elle souffre, debout, au pied de la Croix, en union avec Jésus, pour le rachat de tous les hommes, dont Elle devient la Mère.


Fruit: La contrition de nos péchés.


Prions


O Notre Dame des Douleurs, gravez au fond de notre cœur les Blessures du Sauveur, obtenez-moi un sincère repentir de toutes mes fautes, et rappelez-moi surtout à l'heure de la souffrance que je suis Votre enfant.


Pater... Ave... Gloria... Salve


Neuvième Voyage: L'Ascension de Jésus et l'Assomption de Marie

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Livre des Actes des Apôtres (Ac 1, 6-12)


Réunis autour de Jésus, les Apôtres lui demandaient : « Seigneur, est-ce maintenant que tu vas rétablir la royauté en Israël ? » Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les délais et les dates que le Père a fixés dans sa liberté souveraine. Mais vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit, qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. » Après ces paroles, ils le virent s'élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s'en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs se tenaient devant eux et disaient : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Jésus, qui a été enlevé du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous l'avez vu s'en aller vers le ciel. » Alors, ils retournèrent du mont des Oliviers à Jérusalem, qui n'est pas loin. (La distance ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.)

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La Mort de le sainte Vierge

Extrait des révélations de la Bienheureuse Anne Catherine Emmerich

Le 14 août 182l, dans l'après-midi, la soeur dit à l'écrivain : " Je veux maintenant raconter quelque chose de la mort de la sainte Vierge ; mais il ne faut pas que je sois dérangée. Dites à ma petite nièce de ne pas m'interrompre, et d'attendre un peu dans l'autre pièce ". Quand l'écrivain eut fait ce qu'elle disait et fut revenu près d'elle, il lui dit : " Racontez maintenant " ; mais, regardant fixement devant elle, elle s'écria : " Où suis-je donc, est-ce le matin ou le soir ! -Vous voulez, dit-il, parler de la mort de la sainte Vierge.-Les apôtres sont là, répondit-elle, interrogez-les ; vous êtes plus savant que moi, vous les questionnerez mieux ; ils suivent le Chemin de la Croix et travaillent au tombeau de la Mère de Dieu. Elle les vit se livrer à ce travail aussitôt après la mort de Marie, à ce qu'elle assura. Après une pause, elle continua, en marquant des nombres avec ses doigts : " Voyez ce chiffre, dit-elle, une barre comme un I, puis un V ; cela ne fait-il pas quatre ? puis encore un V et trois I, cela ne fait-il pas huit ? Ce n'est pas écrit correctement en lettres marquant les nombres ; mais je les vois ainsi, parce que je ne sais pas lire les nombres élevés écrits en lettres Cela doit signifier que l'année 48 après Jésus-Christ est celle de la mort de la sainte Vierge. Je vois ensuite un X et trois 1, puis deux fois le signe de la pleine lune, comme il est dans l'almanach : cela veut dire que la sainte Vierge mourut treize ans et deux mois après l'ascension de Notre Seigneur. Ce n'est pas à présent le mois de sa mort. Je crois qu'il est passé depuis deux mois ; car, il y a deux mois, j'ai encore vu cette scène. Ah ! sa mort fut pleine de tristesse et pleine de joie ! s, Toujours dans cet état d'absorption intérieure, elle raconta ce qui suit : Je vis hier à midi beaucoup de tristesse et d'inquiétude dans la maison de la sainte Vierge. La servante était extrêmement affligée ; elle s'agenouillait sans cesse, tantôt dans divers coins de la maison, tantôt devant la maison, et priait les bras étendus en versant des larmes. La sainte Vierge reposait tranquillement dans sa cellule ; elle semblait au moment de mourir. Elle était enveloppée tout entière, y compris les bras, dans cette espèce de vêtement de nuit que j'ai décrit en racontant sa visite chez Élisabeth. Son voile était relevé carrément sur son front, elle l'abaissait sur son visage quand elle parlait à des hommes. Ses mains elles-mêmes ne restaient découvertes que quand elle était seule. Dans les derniers jours, je ne la vis rien prendre, si ce n'est de temps en temps une cuillerée d'un breuvage que la servante exprimait de certaines baies jaunes, disposées en grappes. Vers le soir, quand la sainte Vierge connut que son heure approchait, elle voulut, conformément à la volonté de Jésus, bénir ceux qui se trouvaient présents et leur faire ses adieux. Sa chambre à coucher était ouverte de tous les côtés. Elle se mit sur son séant ; son visage était d'une blancheur éclatante et comme illuminé. Tous les assistants se tenaient dans la partie antérieure de la maison ; les apôtres entrèrent les premiers dans l'autre pièce, s'approchèrent l'un après l'autre de sa cellule ouverte, et s'agenouillèrent près de sa couche. La sainte Vierge les bénit tour à tour en croisant les mains au-dessus de leur tête et en touchant légèrement leur front. Elle parla à tous, et fit tout ce que Jésus lui avait enjoint à Béthanie. Quand Pierre vint à elle, je vis qu'il avait à la main un rouleau écrit. Elle parla à Jean des dispositions à prendre pour sa sépulture, et le chargea de donner ses vêtements à sa servante et à une autre vierge pauvre qui venait quelquefois la servir. Elle montra du doigt le réduit qui était en face de sa cellule, et je vis sa servante y aller, l'ouvrir et le refermer. Je vis alors tous les vêtements de la sainte Vierge ; j'en parlerai plus tard. Après les apôtres, les disciples présents s'approchèrent de la couche de la sainte Vierge et furent aussi bénis par elle. Les hommes se rendirent alors de nouveau dans la pièce antérieure de la maison, pendant que les femmes s'approchaient de la couche de Marie, s'agenouillaient et recevaient sa bénédiction. Je vis l'une d'entre elles se pencher sur la sainte Vierge, qui l'embrassa.

Pendant ce temps l'autel fut préparé, et les apôtres se revêtirent, pour le service divin, de leurs longs vêtements blancs, avec des ceintures sur lesquelles étaient des lettres. Cinq d'entre eux figurèrent dans la cérémonie solennelle, qui fut semblable à celle que j'avais vu célébrer pour la première fois par Pierre dans la nouvelle église voisine de la piscine de Bethesda ; ils se revêtirent de leurs beaux ornements sacerdotaux. Le manteau pontifical de Pierre, qui était le célébrant, était très long par derrière ; cependant il n'avait pas de queue. Ils étaient encore occupés à s'habiller, lorsque Jacques le Majeur arriva avec trois compagnons. Il venait d'Espagne par Rome avec le diacre Timon, et au delà de cette dernière ville il avait rencontré Erémenzéar et un troisième disciple. Les assistants, qui étaient au moment d'aller à l'autel, lui souhaitèrent la bienvenue avec une gravité solennelle, et lui dirent en peu de mots de se rendre près de la sainte Vierge. On leur lava les pieds, ils rangèrent leurs vêtements ; puis, sans quitter leurs habits de voyage, ils allèrent près de Marie et reçurent comme les autres sa bénédiction. Jacques alla seul le premier ; puis ses trois compagnons y allèrent ensemble après quoi ils revinrent pour assister au service divin. Là cérémonie était déjà assez avancée lorsque Philippe arriva d'Égypte avec un compagnon. Il se rendit aussitôt près de la Mère du Seigneur, reçut sa bénédiction et pleura abondamment.

Pierre, pendant ce temps, avait terminé le saint sacrifice, il avait consacré et reçu le corps du Sauveur, puis il l'avait donné aux apôtres et aux disciples présents. La sainte Vierge ne pouvait pas voir l'autel ; mais pendant la sainte cérémonie elle était assise sur sa couche, dans un profond recueillement. Quand Pierre eut communié et donné la communion aux autres apôtres, il porta à la sainte Vierge le saint sacrement et l'extrême onction.Tous les apôtres l'accompagnèrent en procession solennelle. Thaddée marchait en avant avec un encensoir. Pierre portait la sainte Eucharistie devant lui, dans la pyxide en forme de croix dont j'ai parlé précédemment. Jean le suivait, portant un petit plat, sur lequel était le calice avec le sang précieux et quelques boites. Le calice était petit, massif et de couleur blanche. Le pied en était si court qu'on ne pouvait le prendre qu'avec deux doigts. Il avait du reste la forme de celui de la sainte Cène. Dans l'oratoire, qui était près du lit de la sainte Vierge, un petit autel avait été dressé par les apôtres. La servante avait apporté une table avec une couverture rouge et blanche. Dessus étaient des flambeaux allumés : je crois que c'étaient des cierges et des lampes. La sainte Vierge, pâle et silencieuse, était couchée sur le des. Elle regardait fixement le ciel, ne parlait à personne, et semblait ravie en extase. Elle était comme illuminée par le désir ; je pouvais ressentir ce désir qui l'emportait hors d'elle-même. Ah ! mon coeur voulait aller à Dieu avec le sien. Pierre s'approcha d'elle et lui administra l'extrême-onction, à peu près de la même manière qu'on le fait aujourd'hui. Il l'oignit avec les saintes huiles prises dans les boites que tenait Jean, sur je visage, sur les mains' sur les pieds et sur le côté, où son vêtement avait une ouverture ; en sorte qu'on ne la découvrit pas le moins du monde. Pendant ce temps les apôtres récitaient des prières, comme on le fait au choeur. Ensuite Pierre lui présenta le saint sacrement. Elle se redressa, sans s'appuyer, pour le recevoir ; puis elle retomba. Les apôtres prièrent pendant quelque temps, et, s'étant un peu soulevée, elle reçut le calice de la main de Jean. Je vis, lors de la réception de la sainte Eucharistie, une lumière éclatante entrer dans Marie ; après elle retomba comme ravie en extase, et ne dit plus rien. Les apôtres portant les vases sacrés retournèrent en procession à l'autel où ils continuèrent le service divin, et alors Philippe reçut aussi la sainte communion. Il n'était resté que deux femmes près de la sainte Vierge.

Plus tard, je vis de nouveau les apôtres et les disciples en prière autour de la couche de la sainte Vierge. Je visage de Marie était épanoui et souriant comme dans sa jeunesse. Ses yeux, pleins d'une sainte joie, étaient tournés vers le ciel. Je vis alors un tableau merveilleusement touchant. Le toit de la cellule de Marie avait disparu ; la lampe était suspendue en plein air ; je vis à travers le ciel ouvert l'intérieur de la Jérusalem céleste. Il en descendit comme deux nuées éclatantes, où se montraient d'innombrables figures d'anges, et entre lesquelles une voie lumineuse se dirigea vers la sainte Vierge. Je vis, à partir de Marie, comme une montagne lumineuse s'élever jusque dans la Jérusalem céleste. Elle étendit les bras de ce côté avec un désir infini, et je vis son corps soulevé en l'air et planant au-dessus de sa couche, de manière qu'on pouvait voir par-dessous. Je vis son âme, comme une petite figure lumineuse infiniment pure, sortir de son corps, les bras étendus, et s'élever sur la voie lumineuse qui montait jusqu'au ciel. Les deux choeurs d'anges qui étaient dans les nuées se réunirent au-dessous de son âme et la séparèrent du corps, qui, au moment de cette séparation, retomba sur la couche, les bras croisés sur la poitrine. Mon regard, suivant l'âme de Marie, la vit entrer dans la Jérusalem céleste, et arriver jusqu'au trône de la très sainte Trinité. Je vis un grand nombre d'âmes, parmi lesquelles je reconnus plusieurs patriarches, ainsi que Joachim, Anne, Joseph, Elisabeth, Zacharie et Jean-Baptiste, aller à sa rencontre avec une joie respectueuse. Elle prit son essor à travers eux tous jusqu'au trône de Dieu et de son Fils, qui, faisant éclater au-dessus de tout le reste la lumière qui sortait de ses blessures, la reçut avec un amour tout divin, lui présenta comme un sceptre et lui montra la terre au-dessous d'elle comme s'il lui conférait un pouvoir particulier. Je la vis ainsi entrer dans la gloire, et j'oubliai tout ce qui se montrait autour d'elle sur la terre. Quelques-uns des apôtres, notamment Jean et Pierre, durent voir tout cela, car ils avaient les yeux levés au ciel. Les autres étaient pour la plupart prosternés vers la terre. Tout était plein de lumière et de splendeur. C'était comme lors de l'ascension de Jésus-Christ. Je vis, ce qui me réjouit beaucoup, un grand nombre d'âmes délivrées du purgatoire suivre l'âme de Marie quand elle entra dans le ciel. Aujourd'hui aussi, au jour de la commémoration qu'en fait l'Église, je vis entrer au ciel beaucoup de ces pauvres âmes, parmi lesquelles plusieurs que Je connaissais. Je reçus l'assurance consolante que, tous les ans, le jour anniversaire de la mort de Marie, beaucoup d'âmes de ceux qui lui ont rendu un culte particulier participent aux effets de cette grâce. Quand je regardai de nouveau sur la terre, je vis le corps de la sainte Vierge resplendissant. Il reposait sur sa couche, je visage rayonnant, les yeux fermés, les bras croisés sur la poitrine Les apôtres, les disciples et les saintes femmes étaient agenouillés autour et priaient. Pendant que je regardais tout cela, il y avait dans toute la nature un concert harmonieux et une émotion semblable à celle que j'avais aperçue pendant la nuit de Noël. Je connus que l'heure de sa mort avait été la neuvième heure, comme celle de la mort du Sauveur.


Pour son dernier voyage sur la terre, Marie accompagne sur la Montagne Son Divin Fils ressuscité depuis 40 jours. Avec une joie ineffable, Elle Le voit monter aux Ciel, Glorieux. Et c'est dans la Paix maintenant qu'Elle va attendre de l'y rejoindre, au jour de Sa glorieuse Assomption.


Fruit: Le désir du Ciel


Prions


O Vierge Glorieuse, apprenez-moi à tenir mes regards tournés vers le Ciel. Faites-moi comprendre que le pèlerinage de la vie doit me permettre de faire mon Salut; que ma longue marche sur la terre d'exil doit débaucher dans la Patrie Céleste et que le rendez-vous final est après de Vous et de la Sainte Trinité. Amen.


Pater... Ave... Gloria... Magnificat


Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s'est penché sur son humble servante; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles; saint est son nom! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et pour les siècles et les siècles. Amen.

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10 mars 2009

Neuvaine au Saint Prophète Élie

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Le Saint et glorieux Prophète Elie

9e siècle avant Notre Seigneur Jésus-Christ

Fête le 20 juillet


Le Saint et grand Prophète Elie, Père de l'Ordre du Carmel, cet ange dans la chair qui reçut de Dieu le pouvoir d'ouvrir et de fermer les cieux, était originaire de Thishbé en Galaad. On raconte qu'au moment de sa naissance son père vit des hommes vêtus de blanc l'envelopper de langes de feu et, en lui attribuant son nom, ils lui donnèrent à manger une flamme, symbole du zèle divin qui allait le dévorer pendant toute sa vie. Dès son enfance, il observait rigoureusement tous les commandements de la Loi et se tenait en permanence devant Dieu par une virginité impassible, un jeûne permanent et une prière ardente, qui rendirent son âme comme le feu et firent de lui le modèle de la vie monastique.


Achab ayant accédé au trône du royaume du Nord, qui avait fait schisme depuis Jéroboam, porta à son comble l'impiété et la dépravation de ses prédécesseurs. Encouragé par sa femme, l'exécrable Jézabel, il persécutait les Prophètes et tous les hommes qui restaient fidèles à Dieu, et s'adonna au culte des faux dieux: Baal et Astarté. Le Prophète Élie se rendit alors auprès du roi et lui déclara : « Il vit le Seigneur, Dieu des Armées, le Dieu d'Israël, devant lequel je me tiens aujourd'hui! Non, il n'y aura,ces années, ni rosée ni pluie, si ce n'est par une parole de ma bouche! » À la parole du Prophète une terrible sécheresse s'abattit alors, comme une fièvre, sur la terre: tout fut desséché, dévasté, brûlé; hommes, femmes, enfants, animaux domestiques et bêtes sauvages, tous mouraient faute de nourriture, les sources tarissaient, les plantes se flétrissaient, et rien n'échappait au fléau que Dieu avait permis, dans l'espoir que la famine porterait le peuple d'Israël au repentir et à la conversion.


Sur ordre de Dieu, le Prophète, qui était vêtu d'une peau de mouton et d'un pagne de cuir, quitta le royaume d'Israël et se rendit au torrent de Chorrath (Kerrith), situé au-delà du Jourdain. Il s'abreuvait de l'eau du torrent et le Seigneur lui envoyait des corbeaux - animaux considérés comme impurs par les Juifs et réputés pour leur cruauté envers leur progéniture - pour lui apporter du pain au matin et de la viande le soir, incitant ainsi son Prophète à la miséricorde envers le peuple souffrant. Quand le torrent vint à se tarir lui aussi, Dieu envoya son serviteur à Sarepta de Sidon, lui faisant observer au long de la route les effets désastreux de la sécheresse pour l'inviter, encore une fois, à la compassion. Il parvint chez une pauvre veuve païenne, qui était en train de ramasser du bois en vue de faire cuire du pain pour elle et son fils. Malgré la nécessité extrême dans laquelle elle se trouvait, elle mit avant toutes choses les devoirs de l'hospitalité, et dès que le Prophète le lui demanda, elle prépara à son intention une galette, avec la farine et l'huile qui lui restait. Elle reçut sans retard la récompense de son hospitalité: à la parole du Prophète sa jarre de farine et sa cruche d'huile ne désemplirent pas, jusqu'à ce que la pluie revint. Elie était hébergé chez cette veuve depuis quelques jours, quand son fils vint à mourir. Comme la femme, dans sa douleur, accusait l'homme de Dieu d'avoir apporté le malheur sur sa maison, Élie prit l'enfant, le monta à l'étage où il demeurait et, après avoir soufflé à trois reprises sur le corps inanimé en invoquant à grands cris le Seigneur, il rendit le jeune garçon vivant à sa mère, prophétisant ainsi la résurrection des morts.


La sécheresse affligeait la contrée depuis plus de trois ans, et une grande partie de la population avait déjà été décimée; mais Dieu, respectant le serment de son Prophète, ne voulait pas montrer sa miséricorde avant qu'Élie n'eût compris qu'Il ne désire pas la mort des pécheurs mais qu'ils se convertissent. Il envoya alors le Prophète auprès du roi Achab, pour lui annoncer que le fléau allait bientôt cesser. Élie apparut devant le roi stupéfait de voir venir à lui, librement, celui qu'il avait fait rechercher partout, et il l'invita à rassembler tout le peuple d'Israël sur le mont Carmel, afin qu'il soit témoin de sa confrontation avec les 450 prophètes de Baal et les 400 prophètes des bois sacrés entretenus par l'infâme Jézabel. Une fois cette grande assemblée réunie, Élie dit aux faux prophètes: « Jusques à quand boiterez-vous sur les deux jarrets? Si le Seigneur est Dieu, allez à sa suite! Si c'est Baal, allez à lui! » Il prescrivit d'apprêter deux taureaux pour le sacrifice et de les placer sur le bûcher, mais sans allumer de feu, et il laissa les faux prophètes sacrifier les premiers. Ceux-ci invoquèrent à grands cris le dieu Baal, en se lacérant, de l'aube jusqu'au soir, mais en vain. Élie se moquait d'eux, les encourageant à crier plus fort, de peur que leur dieu ne soit endormi ou occupé à quelque autre affaire. Le soir venu, le Prophète érigea un Autel avec douze pierres, représentant les douze tribus d'Israël, creusa un large fossé autour de l'Autel, sur lequel il avait placé le taureau dûment dépecé, et il ordonna de verser, à trois reprises, de l'eau en abondance sur la victime, de manière à ce qu'elle remplisse le fossé en débordant. Puis il poussa un grand cri vers le ciel, invoquant le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Aussitôt un feu tomba du ciel et dévora l'holocauste, le bois et l'eau. Le peuple entier tomba alors la face contre terre en criant: « Vraiment le Seigneur est le seul Dieu! » Sur l'ordre d'Élie, on s'empara des faux prophètes, et l'homme de Dieu les égorgea de ses propres mains au torrent de Cisson. Il annonça ensuite à Achab que la sécheresse allait bientôt cesser, puis monta au sommet du Carmel et, se penchant vers la terre, la tête entre les genoux et l'intelligence rassemblée dans le cúur, il se mit en prière. À sept reprises il envoya son serviteur observer l'horizon, en direction de la mer, et la septième fois un petit nuage apparut, le ciel s'obscurcit et la pluie tomba en abondance, répandant sur la terre la bénédiction céleste.


Quand la reine Jézabel apprit le massacre de ses prophètes, elle entra dans une terrible colère et jura de se venger. Élie, qui n'avait pas craint la foule des faux prophètes, fut abandonné par la grâce de Dieu et, gagné par la pusillanimité, il s'enfuit à Bersabée dans la terre de Juda. Épuisé par sa marche dans le désert, il s'assit à l'ombre d'un arbre et demanda à Dieu de reprendre sa vie. Un Ange du Seigneur lui apparut alors, et lui présenta une galette de pain et une cruche d'eau. Revigoré par cette assistance divine, il put marcher quarante jours dans le désert, jusqu'à la montagne de Dieu, l'Horeb. Il entra dans le creux du rocher où Moïse s'était jadis caché, et Dieu lui adressa, de nuit, la parole. Élie répondit : « Je suis rempli de zèle jaloux pour le Seigneur tout-puissant, car les fils d'Israël ont abandonné Ton alliance, abattu Tes Autels et tué Tes Prophètes; et je suis resté tout seul et ils cherchent à m'enlever la vie. » Dieu lui ordonna de sortir et de se tenir sur la montagne pour le voir. Il y eut alors un violent ouragan qui fendit les montagnes et brisa les rochers, mais le Seigneur n'était pas dans l'ouragan; et après l'ouragan, un tremblement de terre, mais le Seigneur n'était pas dans le tremblement de terre; et après le tremblement de terre, un feu, mais le Seigneur n'était pas dans le feu. Après le feu, on perçut le bruit d'une brise légère.


Dès qu'il l'entendit, Élie se voila la face de son manteau et se tint sous la grotte, car Dieu était dans la brise légère Le Seigneur lui affirma que, loin d'être le seul juste, sept mille autres Israélites n'avaient pas fléchi les genoux devant Baal, et il lui ordonna de s'en retourner par le même chemin conférer l'onction royale à Hazaèl, comme roi de Syrie, et à Jéhu, comme roi d'Israël, puis d'oindre Élisée pour successeur. Ayant trouvé Élisée occupé à labourer avec douze paires de búufs, Élie jeta sur lui son manteau et fit de lui son disciple.


Le roi Achab continuait cependant à commettre des actes d'impiété et il s'était accaparé la vigne de Nabot de Yizréel, en le faisant mourir sur le conseil de Jézabel. Le Prophète Élie, qui était resté dans le silence pendant quelque temps, fut envoyé par le Seigneur à Samarie et dit au roi: « À l'endroit même où les chiens ont lapé le sang de Nabot, les chiens laperont ton sang à toi aussi, et les prostituées se vautreront dans ton sang ». Il ajouta que le malheur allait s'abattre sur toute la maison d'Achab et que les chiens dévoreraient le corps de Jézabel sur l'avant-mur d'Yizréel. A ces mots, le roi fut saisi de componction: il déchira ses vêtements, se revêtit d'un sac et observa un jeûne. Le Seigneur regarda avec faveur son repentir et annonça par son Prophète qu'Il ne donnerait libre cours à Sa colère que sous le règne de son fils.


Achab mourut peu après, et son fils Ochozias, homme superstitieux, prit le pouvoir. Étant tombé malade, il envoya des messagers en quête d'un oracle auprès de Baal Zéboud à Éqron (Akkaron). Le Prophète Élie se présenta devant les messagers, annonçant que le roi ne se relèverait pas. Quand ils transmirent ce message, en donnant la description du Prophète, le roi, comprenant qu'il s'agissait d'Élie, envoya une troupe de cinquante hommes pour l'arrêter. Mais à deux reprises, sur l'injonction du Prophète, un feu descendit du ciel et dévora les soldats. Le troisième officier, l'ayant supplié de l'épargner, Élie obtempéra et se rendit auprès du roi, lui annonçant de vive voix qu'il allait périr, parce qu'il avait eu recours aux faux dieux. Ochozias mourut effectivement peu de jours après, et son frère Joram devint roi d'Israël. Pendant les douze années de son règne, il fit supprimer le culte de Baal, mais ne mit pas fin au péché de Jéroboam, qui avait provoqué le schisme dans le peuple de Dieu et avait encouragé l'idolâtrie. C'est pourquoi Dieu fit venir le malheur sur sa maison et réalisa la prophétie prononcée par Élie au temps d'Achab : Jéhu s'empara du pouvoir, à la suite d'une conspiration contre Joram et, entrant dans la ville d'Yizréel, il fit mettre à mort Jézabel en la précipitant du haut d'une fenêtre. Son sang éclaboussa le mur et les chiens dévorèrent son corps avant qu'on n'ait pu l'ensevelir.


Au bout de quinze ans de ministère prophétique, ayant accompli la mission que Dieu lui avait confiée, Élie se rendit de Galgal à Béthel, accompagné d'Élisée qui refusait de quitter son maître. De là, ils se rendirent à Jéricho. Arrivé sur la rive du Jourdain, Élie prit son manteau de peau de mouton, le roula et frappa les eaux, qui se divisèrent pour les laisser passer à pied sec. Élisée lui ayant demandé de recevoir double part de son esprit prophétique, Élie répondit: « Si tu me vois pendant que je serai enlevé au ciel, il en sera ainsi pour toi. » Alors qu'ils marchaient ainsi dans le désert en devisant, un char de feu tiré par des chevaux flamboyants apparut entre eux. Élie monta dans le char et fut emporté "comme" au ciel, dans un tourbillon, tandis qu'Élisée criait: « Père, père, char d'Israël et son attelage! » Il saisit le manteau du Prophète, qui était tombé sur lui, et frappant les eaux à deux reprises, il put traverser le Jourdain, salué par les Fils des Prophètes qui criaient: « L'esprit d'Élie s'est reposé sur Elisée! » En étant ainsi enlevé dans les hauteurs avec son corps, le Prophète Élie préfigurait l'Ascension de Notre Seigneur Jésus-Christ, et par l'envoi de son manteau sur son disciple, il annonçait la descente du Saint-Esprit, le jour de la Pentecôte.


Représentant éminent de l'ordre prophétique et parvenu par son zèle au sommet de la vertu, Élie fut jugé digne de voir, face à face, la gloire du Dieu incarné, en compagnie de Moïse et des trois Apôtres, le jour de la Transfiguration, qui annonçait le Second Avènement de Notre Seigneur Jésus-Christ. En descendant du Thabor, les disciples demandèrent au Seigneur si Élie devait venir avant la résurrection des morts pour rétablir toutes choses, comme l'enseignent les Prophètes. Le Christ leur répondit: « Élie est déjà venu, et ils ne l'ont pas reconnu, mais l'ont traité à leur guise », en faisant allusion à Saint Jean Baptiste qui était venu préparer Sa venue, avec l'esprit et la puissance d'Élie. De même que Jean fut le Précurseur du premier avènement dans la chair du Fils de Dieu, ainsi Élie sera, croit-on, le précurseur de Son second et glorieux avènement, à la fin des temps.

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Neuvaine au Saint Prophète Élie


Prière à dire chaque jour


Dieu éternel et Tout-Puissant, Vous avez donné au Saint Prophète Elie, notre Père, de vivre en Votre présence et Vous l'avez rempli du Zèle de Votre Gloire: accordez à Vos serviteurs de rechercher sans cesse Votre Visage pour devenir ainsi les témoins de Votre Amour. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

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Premier jour


Nous avons recours à vous avec confiance et avec toute la ferveur de notre âme, ô grand Patriarche Saint Élie notre protecteur. Par le Zèle ardent que vous aviez à servir le Dieu de nos Pères, quand vous fûtes opposé à l'idolâtre Achab et à ses faux prophètes, qui tentèrent tout, en vain, pour vous faire adorer les faux dieux, nous vous en supplions obtenez-nous du Seigneur notre Dieu que toujours, partout et en tout, nous fassions aimer, honorer et craindre son Saint Nom.


Pater, Ave et Gloria.

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Deuxième jour


Nous avons recours à vous avec confiance et avec toute la ferveur de notre âme, ô grand Patriarche Saint Élie, champion zélé de l'honneur et de la gloire de Dieu. Par la grande grâce que vous avez obtenu de Dieu pour son peuple, quand à votre prière, la pluie tomba après trois ans et demi d'une grande et terrible sécheresse, voulue par le Seigneur, pour ramener ses enfants ingrats à la vraie Foi, obtenez-nous de Dieu, que nous puissions toujours vivre et que nous mourions dans l'observation de sa Sainte Loi, et de toujours nous conformer à ses préceptes.


Pater, Ave et Gloria.

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Troisième jour


Nous avons recours à vous avec confiance et avec toute la ferveur de notre âme, ô grand Patriarche Saint Élie, prodigieux prophète du Seigneur. Par la grande confiance que vous avez eu en Dieu, quand le feu qui tomba du Ciel consuma l'offrande que aviez faite au Seigneur, discréditant ainsi les prêtres idolâtres de Baal, obtenez-nous du Seigneur la grâce de bien Le connaître, et d'être toujours assistés dans nos nécessités spirituelles et temporelles et la grâce de ne pas céder aux vaines flatteries de ce monde.


Pater, Ave et Gloria.

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Quatrième jour


Nous avons recours à vous avec confiance et toute la ferveur de notre âme, ô grand Patriarche Saint Élie, puissant thaumaturge. Par la grande Charité qui a consumé votre cœur, quand vous étiez exposé à mille souffrances et difficultés, lorsque vous avez du fuir la cruelle cour de Samarie, vous retrouvant dans la solitude en Syrie et partout dans le monde, obtenez-nous de ne jamais craindre le moindre danger, même mortel, quand nous servons notre prochain par amour du Seigneur.


Pater, Ave et Gloria.

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Cinquième jour


Nous avons recours à Vous avec confiance toute la ferveur de notre âme, ô grand patriarche Saint Élie. Vous qui fûtes reçu chez la pauvre veuve, vous offrant nourriture et abri, quand vous étiez sur les routes, veuve qui fut récompensée de son geste en voyant, par votre prière, ses provisions augmenter, nous vous supplions, obtenez-nous du Seigneur, alors que nous marchons sur les chemins épineux de cette misérable vie, de toujours recevoir ce qui nous est nécessaire.


Pater, Ave et Gloria.

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Sixième jour


Nous avons recours à vous avec confiance et toute la ferveur de notre âme, ô grand Patriarche Saint Élie. Par la grande puissance que le Seigneur vous a donné, quand vous avez ressuscité le fils de la pauvre veuve, alors que vous étiez accroupi près de lui et que vous lui aviez soufflé trois fois dessus, obtenez-nous du Seigneur, de savoir surmonter nos vices, afin de pouvoir pleinement nous soumettre à la Croix du Seigneur, source de Salut.


Pater, Ave et Gloria.

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Septième jour


Nous avons recours à vous avec confiance et toute la ferveur de notre âme, ô grand Patriarche Saint Élie, favori de l'Amour de Dieu. Par la grande humilité que vous avez montré quand vous fûtes persécuté et menacé de mort par la perverse Jézabel, et que vous vous viviez seul, mendiant le long des côtes de Carit, avec pour seul amie et soutient une corneille qui vous portait votre nourriture quotidienne, nous vous en supplions, obtenez-nous la Sainte crainte du Seigneur, la grâce de fuir toute occasion de péché et de ne pas être attentif aux tentations de l'Ennemi infernal.


Pater, Ave et Gloria.

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Huitième jour


Nous avons recours à vous avec confiance et toute la ferveur de notre âme ô grand et glorieux Patriarche Saint Élie, fidèle dépositaire des complaisances du Seigneur. Par la grâce que vous avez reçu, lorsqu'un ange du Seigneur vous apparu et vous donna à manger le pain, prémice de l'Eucharistie, quand vous étiez dans le désert de l'Horeb, nous vous en supplions, affamés de Dieu que nous sommes, et qui marchons sur les sentiers désertiques de ce monde, obtenez-nous un ardent désir de recevoir la Sainte Eucharistie, afin qu'au terme de cette vie, nous puissions entrer dignement dans le Saint Royaume.


Pater, Ave et Gloria.

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Neuvième jour


Nous avons recourons à vous avec confiance et avec toute la ferveur de notre âme, ô grand et glorieux Patriarche Saint Élie, notre puissant protecteur. Par cette grande faveur que le Dieu de nos Père vous a accordé de pouvoir vous entretenir face à Face avec le Seigneur Jésus-Christ, notre Sauveur sur le Mont Thabor, au jour de Sa glorieuse transfiguration, obtenez-nous de Dieu, la grâce de ne jamais oublier que nous vivons sous Son regard, afin que, gardant toujours à l'esprit Ses yeux très purs, nous puissions le voir face à Face dans le Saint Paradis pour l'éternité.


Pater, Ave et Gloria.

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10 mars 2009

Neuvaine à Saint Joseph

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Saint Joseph de Nazareth

Epoux de la Vierge Marie, Père nourricier du Seigneur

Fêtes le 19 mars et le 1er mai

Joseph, issu de la race royale de David, naquit à Bethléem. Il fut d'une condition modeste et gagna son pain comme simple ouvrier. Il avait sans doute déjà un certain âge quand il devint l'époux de la Mère de Dieu. Sa haute dignité se résume en ces mots : « Père nourricier de Jésus ». La Sainte Écriture ne raconte que peu de choses à son sujet. Elle nous dit seulement qu'il était « juste ». Elle indique par là qu'il s'acquitta fidèlement de son rôle sublime de gardien envers les deux plus grands trésors de Dieu sur la terre, Jésus et Marie. Les heures les plus amères de sa vie sont, sans doute, celles où il lui fallut douter de la fidélité de sa fiancée. Mais c'est justement dans le conflit entre ses droits et ses devoirs qu'il se montra grand. Il était nécessaire que cette souffrance, qui fait partie de l'oeuvre rédemptrice, fût supportée en vue d'un grand bien : Joseph est le témoin le moins suspect de la naissance virginale du Rédempteur. Ensuite, dans l'histoire de la Rédemption, Joseph passe modestement au second plan. L'Ecriture ne dit même rien de sa mort. Cependant, certaines indications nous font conclure qu'il était déjà mort au moment où commença la vie publique du Sauveur. Il eut la plus belle mort que puissent désirer les hommes : il s'endormit dans les bras de Jésus et de Marie. Sa vie fut humble et obscure. Il resta aussi humble et obscur, pendant des siècles, dans l'histoire de l'Église. Ce n'est que dans les temps modernes que l'Église l'a célébré avec solennité. Les honneurs liturgiques commencèrent à lui être rendus au XVe siècle, grâce surtout à sainte Brigitte de Suède et à saint Bernardin de Sienne. Sainte Thérèse travailla aussi beaucoup à promouvoir son culte. Il a aujourd'hui deux grandes fêtes : le 19 mars, on honore sa personne et la part qu'il prit à la Rédemption; le troisième mercredi après Pâques, on honore son rôle de protecteur de l'Église. Pie IX, en effet, le proclama patron de l'Église universelle. Il est considéré aussi comme le patron de la bonne mort.

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Quelques fiorettis sur l'intercession de Saint Joseph

Saint Joseph, fut le chef de la Sainte Famille, il sut veiller aux besoins de Jésus et de Marie. En cela, il se révèle être un saint particulièrement puissant, « qui obtient tout », dit-on souvent. Jugez-en par vous-même...

Des lunettes pour mieux percevoir l’action de saint Joseph

Il y a environ deux mois de cela, je perdais mes lunettes en effectuant de petits travaux d’extérieur. Impossible malgré mes multiples recherches de les retrouver. Je découvre il y a quelques heures une prière à st Joseph "vieille de plus de 1900 ans" (sic) que j’imprime et mets dans ma poche. Je sors ensuite de ma maison et murmure (sans trop de conviction malgré tout !) : "St Joseph, fais-moi retrouver mes lunettes..." et après quelques pas... mes lunettes bien en vue à un endroit où j’étais pourtant passé et repassé à de multiples reprises au cours de mes recherches infructueuses. Voilà qui m’encourage à prier St Joseph pour des problèmes autrement plus graves qui affectent ma famille et ma fille cadette depuis des années... Et pour lesquels de multiples neuvaines et demandes de prières n’ont hélas à ce jour pas donné de grands résultats.

Jean-Louis V., 21 juillet 2007

Donne-nous notre pain quotidien

A la veille de la première semaine de retraite de la Famille, Frédérique et une petite sœur font les courses. Nous prions Marie et Joseph de faire en sorte que nous n’oublions rien et de bien évaluer les quantités. La Sainte Famille sait très bien ce que c’est que d’accueillir et ce dont ont besoin leurs enfants. Sept caddies pleins ! Rien ne manque et pourtant… Dimanche après l’eucharistie, chaque famille au complet se dirige vers le réfectoire. I est 13 h. Tout à coup un cri venant de la cuisine : "Et le pain ?" On n’a pas commandé de pain ! On est dimanche… Il est 13 h… Va-t-il rester quelques baguettes, ne serait-ce que pour aujourd’hui ? Et si possible pour demain lundi, jour de fermeture des boulangeries ! Saint Joseph ne peut avoir manqué d’y penser. Acte de foi posé, notre petite sœur monte dans la voiture et roule vers Chasselay. Toute "innocente", notre petite sœur demande à la boulangère si par "pur hasard" (par pure providence), il lui restait du pain pour cinquante personnes pendant deux jours !… et la réponse… " ce matin, une société a annulé sa commande de huit gros pains de 1 kg pour cause de pluie !" Une raison pareille, c’est vraiment un clin d’œil de notre saint patron. Merci sait Joseph, c’est juste la quantité qu’il nous fallait. En père attentif aux besoins de ses enfants tu t’es toi-même occupé de la commande. Merci Seigneur de nous avoir choisi saint joseph pour saint patron et père si prévenant pour ses enfants. Gloire à toi Seigneur !

Mère Thérèse, 10 mars 2007

Permis poids-lourds

Nous avons vécu ce mois-ci une grâce accordée par saint Joseph. N’ayant plus de travail, j’ai décidé de passer mon permis poids lourd : 15 jours intensifs pour passer code voiture, plateau et conduite. Avant mon code les fautes étaient vraiment trop nombreuses durant les tests. Je prie donc saint Joseph de m’assister pendant l’épreuve (j’ai même eu une petite pensée à saint Joseph car la série était facile). Première étape franchie. Pour le plateau (mécanique, vérification du véhicule, slalom avec le camion…) j’ai fait 29 fautes au premier test. Le jour J : "saint joseph, tu sais que je suis étourdi, je compte sur toi !". résultat : 0 faute ! Lors de la conduite, j’étais celui qui faisait le plus de fautes d’inattention. Le jour du permis, j’ai conduit d’une manière inespérée ; le moniteur était étonné. Saint Joseph a sûrement son permis poids lourd… Merci saint Joseph !

Jean-Charles Ollivier, 10 mars 2007

Mariée grâce à saint Joseph

Je suis du groupe Saint-Joseph de ma paroisse en Côte-d’Ivoire, je viens de me marier à 47 ans par l’intercession de saint Joseph ! N’hésitez pas, venez à lui, il intercèdera pour vous sur tous les plans. Les couples sans enfants ont eu des enfants, des chômeurs on eu du travail. Sa dévotion est en train d’être développée en Côte-d’Ivoire.

Z. Marie-Noëlle, 3 juillet 2007

Saint Joseph ne manque pas de style !

Fin août 2002, je suis heureuse de retrouver un emploi de styliste, sachant qu’à la fin de ce contrat de remplacement, la société envisage de créer un nouveau poste dans le bureau de style. Un mois environ avant la fin de mon contrat, mon patron m’annonce que la conjoncture difficile du début de l’année ne lui permet pas de me garder ou du moins dans l’immédiat. J’essaye d’accueillir au mieux cette nouvelle, mais les jours suivants, je commence à devenir de plus en plus angoissée. Ayant déjà vécu plusieurs fois l’épreuve du chômage, j’ai eu très peur de revivre cette situation qui, malgré une inactivité apparente, vous épuise. Arrive à ce moment-là, la Lettre de la Famille et la neuvaine à Saint Joseph. Je remets ma situation à Saint Joseph en faisant la neuvaine et en me rendant à Mont-Luzin le 19 mars pour assister à l’Eucharistie présidée par Mgr Barbarin. Je suis repartie de cette soirée, la Paix de Dieu en moi. Vendredi 28 mars, dernier jour de mon contrat, j’organise un pot de départ. Mon patron me convoque ½ heure avant et me propose un CDD de 9 mois. Très surprise et très heureuse de cette bonne nouvelle, je me retrouve avec un beau bouquet de fleurs dans les bras, offert par mes collègues, leur annonçant mon retour. Voilà comment un pot de départ devient un pot de retour ! Merci Saint Joseph. Je rends grâce à Dieu pour cet emploi, pour mon métier de styliste qui me permets de créer dans le joie.

Sylvie, 10 mars 2007

Un emploi sur mesure

J’avais perdu mon travail un an plus tôt, après le dépôt de bilan de la papeterie où je travaillais depuis six ans. J’avais eu la chance de trouver rapidement un contrat à durée déterminée dans une grande surface très connue et je voyais mon avenir plus tranquillement. Mais pour l’ouverture de cette grande surface, le recrutement avait été beaucoup plus important que la nécessité réelle du magasin en période normale, afin de faire le tri et de conserver les meilleurs éléments. Mon contrat ne fut pas renouvelé car il y avait plus besoin de vendeuses que de vendeurs. En fait j’avais trop de temps à donner des coups de main aux autres vendeurs au détriment de mon propre chiffre d’affaire. Je retournais à l’ANPE mais cette fois sans savoir où j’allais m’embarquer. Je tournais en rond pendant un mois sans idée de recherche. Je décidais alors subitement d’aller faire une retraite à Châteauneuf de Galaure. Chez Marthe Robin, je rencontrais frère Dominique qui venait suivre la même retraite. A la fin de celle-ci, la Providence l’emmena dans ma voiture puisque le monastère était pratiquement sur ma route. Il avait donc tout le temps de me proposer, pendant le trajet, une neuvaine à saint Joseph, pour mon travail et mes autres intentions. J’acceptais avec le plaisir de réaliser comment la providence travaillait déjà vite et bien pour moi. Je donnais un petit quelque chose à la communauté en promettant plus, suivant les fruits de la neuvaine à saint Joseph, et je repartais. Arrivé chez moi, on me donnait une petite annonce trouvée "par hasard" par une tante, mais dont le contenu était si vague qu’il ne donnait pas envie d’écrire. Toutefois, j’envoyais une lettre "comme ça, pour voir" et faisais sérieusement a neuvaine. Le jeudi, un responsable de la société téléphonait pour me fixer un entretien pour le lendemain, vendredi. Cet entretien me fit bonne impression, et j’appelais le lundi pour apprendre que j’étais choisi pour le poste et que je commençais le jour même. Je connaissais très bien cette société car il s’agissait du fournisseur principal de la papeterie où j’avais travaillé six ans. Le contrat à durée indéterminée était signé dans la semaine avec un meilleur salaire, des week-ends normaux, (avant je travaillais le samedi et n’aimais pas du tout cela), et d’autres avantages. Cela correspondait à la fin de la neuvaine presque jour pour jour. Dans la foulée, je trouvais aussi un appartement pas trop cher, dans le quartier qui m’intéressait, bref, tout à fait le complément de mon nouveau travail. Je tiens donc à souligner combien je suis convaincu que mon "hasard" et ma "bonne Providence" s’appellent saint Joseph ; que je n’ai pas oublié de remercier par un autre petit quelque chose pour la communauté, et par une petite prière dans sa chapelle dès que j’en ai eu l’occasion.

François, 10 mars 2007

Fiorettis extraites du site www.saint-joseph.fr

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Neuvaine à Saint Joseph

Du 11 au 19 mars


Traditionnellement, le mois de mars est celui "de saint Joseph". Afin de vous préparer à sa fête, nous vous proposons cette neuvaine à prier chaque jour entre le 11 et le 19 mars. Une neuvaine est une prière que nous vous proposons de vivre pendant neuf jours afin de demander une grâce au Seigneur ou pour le remercier pour un exaucement. Dieu le Père a confié ce qu’il avait de plus précieux sur la terre, son fils Jésus et la Vierge Marie, à saint Joseph. Alors, avec confiance, remettons-lui tous nos soucis.

Premier jour

Saint Joseph mémoire du Père


A l’image de Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de nos pères et mères de la terre afin de faire mémoire de notre créateur au-delà de nos familles humaines.

Prières quotidiennes pour la neuvaine


Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblé ; le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux ; tu es béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale Épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daigne nous secourir à l’heure de notre mort. Amen !


un “Je vous Salue Marie” et un “Notre Père”.


Deuxième jour

saint Joseph un guide pour l’homme d’aujourd’hui


Saint Joseph peut être appelé le saint de l’Incarnation. Demandons à saint Joseph d’être et de demeurer pour nous un modèle d’homme et de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver la famille.

Troisième jour

saint Joseph et la maison familiale


Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus. Ne craignons pas d’accueillir la sainte famille à notre table. Saint Joseph, protecteur de la famille, aide-nous à comprendre le sens de la paternité véritable.

Quatrième jour

saint Joseph modèle d’incarnation


Saint Joseph devant l’Annonciation s’inscrit à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine totale pour s’unir finalement à Marie. Saint Joseph nous explique combien il est important de ne pas rompre des liens affectifs et conjugaux dans l’épreuve. Saint Joseph aide-nous dans nos familles à triompher de toute solitude, de toute révolte, de toute division.

Cinquième jour

saint Joseph lumière dans nos nuits

Saint Joseph, dans l’inquiétude folle de ne pas offrir à sa famille un lieu pour la nativité, reçoit dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total : une crèche. Au-delà des nuits, saint Joseph, apprends- nous à adorer et à accueillir Jésus dans notre cœur.

Sixième jour

saint Joseph protecteur dans la maladie


Saint Joseph, aide-nous à ne pas nous replier sur nous-même dans l’épreuve ; encourage-nous à nous ouvrir à la seule volonté du Père.

Septième jour

saint Joseph protecteur de l’Église


Ainsi, saint Joseph, gardien de l’Agneau, protecteur de la sainte Famille, est devenu par la grâce du Père le gardien de l’Eglise. Saint Joseph, enseigne-nous à respecter l’Église, à lui être toujours obéissant, dans l’Eucharistie et dans la prière fidèle.

Huitième jour

saint Joseph est au cœur de la communion fraternelle


Par l’union aux Cœurs de Jésus et de Marie, nous communions au cœur doux et juste de Joseph. Saint Joseph, apprends-nous à rendre grâce pour la communion fraternelle au sein de nos familles.

Neuvième jour

saint Joseph patron de la bonne mort et des âmes du Purgatoire


Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous au moment de la mort. Nous vous confions spécialement nos ascendants et toute notre histoire familiale.

Prière finale


“ Tu lui donneras le nom de Jésus” (Mat 1, 22)

Seigneur Dieu, notre Père, combien je te remercie de nous avoir donné ce cadeau inestimable en ton Fils Jésus, homme et Dieu. Avec les Anges, avec Marie et Joseph, avec les bergers, je te bénis, je te loue, je t’adore, je te célèbre. Envoie sur moi ton Esprit, afin de dire et de redire avec le cœur ce Nom qui est au-dessus de tout nom. Par ce nom Tout Puissant et rempli d’amour : dissipe mes ténèbres et fais de moi un enfant de lumière, lave-moi de mes fautes et donne-moi un cœur nouveau, guéris mes blessures afin d’aimer comme tu aimes, délivre-moi de mes angoisses et donne-moi ta paix. Essuie toute larme de mes yeux, que la joie de l’Esprit m’habite. Donne-moi le don suprême de la Présence du Père. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! Amen !

Imprimatur – Malines (Belgiques), 4 août 2001
Chanoine E.VAN BILLOEN vicaire.général

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10 mars 2009

Neuvaine à Guy de Fontgalland

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Guy de Fontgalland

le petit Ange de Jésus

1913-1925

Guy est le fils du comte Pierre Heurard de Fontgalland (1884-1972), avocat, et de Marie Renée Mathevon (1880-1956). Elle se destine au carmel, lui est militant catholique, lorsque Mgr de Gibergues, évêque de Valence et ami de la famille, les présente et finalement les unit. C'est lui qui baptise leur fils, sous les prénoms de Guy Pierre Emmanuel, le 7 décembre 1913 en l'église St-Augustin. Humainement, Guy a les qualités et les défauts d'un enfant ordinaire. Il se montre orgueilleux, capricieux avec sa mère et coléreux avec son frère Marc, né en 1916, mais également sensible et affectueux. Il est surtout franc et loyal, avouant de lui-même ses bêtises au risque d'être puni. Il mourra avec la réputation de n'avoir jamais dit un seul mensonge. Spirituellement, il témoigne d'une foi toute enfantine inspirée de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face. En janvier 1917 à Lisieux, il respire une délicieuse odeur sur la tombe de celle qui n'est pas encore béatifiée mais que sa mère vénère. Très jeune, il cherche à imiter Jésus en tout. Il cause avec lui dans l'intimité ou, par la suite, pendant l'eucharistie. Il lui offre chaque jour de petits sacrifices pour lui faire plaisir. Il a cinq ans à peine quand il manifeste son désir de communier et, l'année d'après, de devenir prêtre. Il apprend alors à lire et à écrire en deux mois et se fait inscrire au catéchisme. Le 22 mai 1921, il profite des dispositions du pape Saint Pie X en faveur de la communion précoce, dont il se fera bientôt un apôtre au sein de la Croisade Eucharistique. Ce jour-là, après un mois de préparation ponctué de cent dix huit sacrifices, Guy fait sa première communion en l'église St-Honoré d'Eylau. Il a alors la révélation de sa mort prochaine mais garde le secret, pour ne pas attrister ses proches. Octobre 1921, il entre au collège Saint-Louis de Gonzague. Elève médiocre, malgré son intelligence et sa curiosité, Guy est étourdi et passe pour paresseux. Il se corrige et améliore son caractère. Il ne se fait pas remarquer mais se signale par sa charité et sa camaraderie. Il protège les plus faibles sans se défendre lui-même, pardonne et ne garde pas rancune, ne boude jamais et refuse de dénoncer les autres ou d'en dire du mal. Juillet 1924, la famille est en pèlerinage à Lourdes. Guy a la confirmation devant la grotte qu'il mourra bientôt, précisément un samedi, jour de la Vierge Marie. Dans la nuit du 7 au 8 décembre de la même année, alors qu'il a tout juste onze ans, Guy tombe malade de la diphtérie. S'ensuit une période de crises et de rémissions pendant laquelle, sachant qu'il va mourir en dépit de l'optimisme des médecins, il divulgue son double secret à sa mère. Il affronte avec courage la douleur et meurt d'étouffement, effectivement un samedi, le 24 janvier 1925.

Neuvaine à Guy de Fontgalland

Prière à dire chaque jour

Prière pour obtenir la béatification du petit Guy de Fontgalland


Seigneur, qui êtes Vous-Même, la gloire et la récompense de Vos serviteurs, faites-nous la grâce de tout espérer de Votre bonté et de l’intercession efficace de celui dont Vous avez fait un de Vos Anges au Ciel, le petit Guy de Fontgalland. Accordez-nous la (grâce ou la guérison) que nous le supplions de demander pour nous, afin que nous puissions, comblés de Vos dons, Vous louer de tout notre cœur, et Vous bénir le reste de nos jours. Glorifiez-Vous, Ô Père infiniment bon, en glorifiant cet enfant afin que la Sainte Eglise puisse un jour nous donner comme modèle ce tout petit communiant de 7 ans. Nous Vous en prions par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

Premier jour

Guy de Fontgalland, qui avez partagé vos bonheurs avec les malheureux et ajouté la noblesse à la charité en les secourant, donnant en plus de l'argent de poche qui venait de vos parents, une poignée de main qui venait de vous, soyez mon protecteur sur cette terre. Vous qui avez plaidé pour les autres, comme votre père avocat, mais devant Dieu dont vous contemplez la face et qui avez obtenu nombre de grâces et de guérisons, soyez mon intercesseur au Ciel.

Notre Père... Je vous salue Marie...

Deuxième jour

Petit lys si pur, qui avez manifesté pour vous et pour les autres une pudeur excessive qui était un appel à la véritable pureté, que vous avez conservée dans la prière, la confession et la mortification et par l'examen quotidien de votre conscience en compagnie de votre petit frère, afin que l'innocence ne se confonde pas avec l'ignorance, apprenez-moi la pénitence.

Notre Père... Je vous salue Marie...

Troisième jour

Parfait croisé de l'eucharistie, qui avez ardemment prié et communié, aimé le Saint-Père et fait chaque jour de petits sacrifices pour l'amour de Jésus, comme autant de pétales jetés sur le chemin de la Sainte-Table où vous avez conduit à votre suite les plus jeunes, de même que vous avez escorté le Petit Jésus en procession du Saint-Sacrement, faites de moi un apôtre de la communion.

Notre Père... Je vous salue Marie...

Quatrième jour

Ange missionnaire, qui avez souhaité, avant l'âge de raison, imiter Jésus en tout, jusqu'à retirer vos gants puisqu'Il n'en portait pas, qui avez désiré L'aimer toujours plus que tout et résolu, pour le prouver, de tout quitter pour Lui et devenir son prêtre. Vous qui avez regretté de ne pas connaître le latin pour mieux suivre la messe, qui avez imaginé fabriquer un avion pour évangéliser le monde et qui avez suscité tant de conversions et de vocations, depuis que Jésus fit de vous son Ange, donnez-moi une semblable confiance en la Sainte Eglise.

Notre Père... Je vous salue Marie...

Cinquième jour

Garçon loyal et franc, qui avez refusé le moindre mensonge, au point de révéler de vous-même vos fautes et de faire la leçon aux petits et aux grands, mais qui avez refusé aussi de dénoncer les autres ou même d'en dire du mal et qui avez gardé le secret de votre fin prochaine pour ne pas attrister vos proches, donnez-moi un tel esprit de vérité qui distingue celle qui ne fait pas plaisir de celle qui fait mal.

Notre Père... Je vous salue Marie...

Sixième jour

Petit serviteur de Dieu, qui avez accepté de mourir jeune pour mieux vous unir à Lui répondant à son annonciation par un simple 'oui', que vous trouvez le plus beau mot qu'on puisse dire à Dieu, et qui avez attendu l'agonie et affronté la mort avec l'espérance de joyeuses retrouvailles. Vous qui vous êtes détaché des choses de ce monde, qui vous émerveillait pourtant à l'exemple de votre savant aïeul, pour vous évader en Jésus dans le paradis, inspirez-moi un pareil abandon à sa volonté.

Notre Père... Je vous salue Marie...

Septième jour

Cher petit Guy, qui aviez suivi précocement la petite voie de Thérèse sur laquelle son parfum de sainteté guida vos pas, et qui avez gravi à genoux le chemin de Croix de la grotte de Lourdes où votre Maman du Ciel promit de vous emmener là-haut tout droit. Vous qui avez détesté qu'on vous remarque pour n'être regardé que par Dieu et qui avez combattu la prétention par la simplicité et la colère par la douceur, faites-moi suivre vos traces sur le chemin de l'humilité.

Notre Père... Je vous salue Marie...


Huitième jour

Fils très aimant de Notre-Dame, qui avez eu le péché en horreur parce que c'est à cause de lui que Jésus a tant souffert pour nous et sa Mère tant pleuré, qui avez souffert volontiers par amour de Lui et qui avez promis à votre mère de lui envoyer du Ciel des croix qu'elle devrait pareillement supporter, enseignez-moi le sacrifice.

Notre Père... Je vous salue Marie...

Neuvième jour

Ange de Jésus, qui avez vécu dans son intimité dès votre plus jeune âge et causé avec Lui comme à un ami, que vous avez écouté et savouré, soyez mon messager. Vous qui avez protégé les plus faibles sans vous défendre vous-même, qui avez été souvent incompris et parfois moqué et qui avez pardonné sans garder rancune, soyez mon ange-gardien.

Notre Père... Je vous salue Marie...

Téléchargez le texte de la Neuvaine à Guy de Fontgalland, en cliquant ici

Quiconque reçoit des grâces, est prié de le signaler auprès de l'Association

"Les Amis du petit Guy de Fontgalland."

3 passage de la fontaine

94800 Villejuif (France)


E-mail amisdeguy-defontgalland@neuf.fr 


Biographie plus détaillée de Guy de Fontgalland,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-881069.html


Voir aussi: http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2008/07/15/9927043.html

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9 mars 2009

Neuvaine pour la sanctification des prêtres

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Neuvaine pour la sanctification des prêtres

Prières inspirées par le Seigneur

Nous Vous en supplions, Seigneur Jésus, par les mérites de Votre Sainte Passion, faites que tous Vos Prêtres soient saints, comme Vous, afin qu'ils Vous représentant véritablement dans le monde. Amen.


Seigneur Jésus, par l'amertume que vous eu quand je traitre Judas vous a embrassé, accordez la grâce de la sanctification à tous les Prêtres qui ont été infidèles à leur vocation et qui continuent obstinément de vivre dans le péché du monde. Amen.


Nous vous le demandons par l'intercession du Cœur Douloureux et Immaculé de Maria et par le Cœur très Chaste de Saint Joseph. Amen.


Père éternel, nous Vous offrons la Très Sainte Face de Votre Fils Jésus, par les mains de Marie, avec le généreux sacrifice de nous-même en réparation des nombreux péchés qui sont commis, plus particulièrement contre les péchés commis contre le Très Saint Sacrement de l'Autel. Nous Vous l'offrons plus spécialement pour que tous Vos Prêtres révèlent au monde, par la sainteté de leur vie, la Face Adorable de Votre Divin Fils, rayonnante Votre lumière, de Votre Vérité et de Votre Amour, et enfin, nous Vous l'offrons pour le triomphe de l'Église et la propagation due Votre Royaume.


« Offrez sans cesse Ma Face au Père, cette offrande obtiendra le salut et la sanctification de beaucoup d'âmes. Quand vous offrirez Ma Face pour la sanctification des Prêtres, cela opèrera des merveilles. » (Jésus Mère Marie Pierina de Micheli)

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7 mars 2009

Neuvaine aux Saint Côme et Saint Damien

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Saints Côme et Damien

Frères, médecins, martyrs

+ vers 286

Fête le 26 septembre


Saint Côme et saint Damien étaient deux frères, venus d'Arabie en Cilicie. On croit qu'ils étaient frères jumeaux. Leur profession de médecin leur fournit l'occasion d'exercer un véritable apostolat; car à travers les corps ils savaient voir les âmes, les toucher, les convertir. La grâce divine vint relever leur science par le don des guérisons miraculeuses: de toutes parts, on accourait à eux pour obtenir la délivrance des maux les plus invétérés et les plus incurables. Le résultat ne trompait jamais leur foi et leur confiance, et il ne se passait pas de jour sans qu'ils eussent opéré quelque cure souvent désespérée. Auprès d'eux, les aveugles recouvraient la vue, les boiteux marchaient droit, les sourds entendaient, les estropiés étaient guéris. Leur puissance s'étendait même au-delà de ce monde visible, et, à leur voix, les démons abandonnaient leurs victimes. Tout cela, ils le faisaient par pure charité, ne recevant jamais aucune rétribution. A cette gloire devait se joindre celle du martyre. Un jour on les accusa de séduire le peuple et de faire déserter les temples des dieux. Le préfet leur infligea une si longue et si rude flagellation, que les bourreaux n'en pouvaient plus de fatigue; les deux martyrs bénissaient le Seigneur. À la vue d'une foule immense, ils furent précipités du haut d'un rocher dans les flots; mais un Ange plana au-dessus des eaux et transporta les martyrs au rivage. Les deux martyrs furent jetés dans une fournaise ardente; mais ils s'y promenèrent comme sur des fleurs. Après beaucoup d'autres supplices, le préfet leur fit trancher la tête.


Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Mame, 1950.

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Neuvaine à Saint Côme et Saint Damien


Prière à dire chaque jour


Avec toute l'humilité de notre cœur et toute notre affection nous vous honorons et vous invoquons, ô Martyrs de Jésus Christ, Saints Côme et Damien, et, avec l'Église nous vous offrons un tribut d'éloge et gloire; convaincus que le Dieu Tout-puissant vous a donnés puissance et gloire, pour protéger et intercéder en faveur de ceux qui sur cette terre vous honorent fidèlement, nous ne cesserons de vous invoquer, afin de trouver le secours et l'assistance dans toutes nos nécessités. Nous vous en supplions, ô Saints et glorieux Martyrs de Jésus Christ qui, lorsque vous viviez sur cette terre, avez exercé la médecine avec une charité admirable, en soignant gratuitement les infirmités les plus incurables et les maladies les plus contagieuses, avec pour remèdes non seulement avec les médicaments, et le glorieux Nom de Jésus Christ. Maintenant que vous êtes devenus puissants dans le Ciel, nous vous en supplions, tournez vers nous vos yeux compatissants, pauvres et misérables pécheurs que nous sommes, et regardez combien, sur cette terre, nous sommes exposés à toutes sortes de maux, tant spirituels que corporels. Nous vous en supplions, assistez-nous et aidez-nous dans nos maladies et dans toutes nos tribulations. Nous vous demandons enfin de ne pas intercéder seulement pour nous, mais aussi pour tous ceux qui nous sont proches, nos parents, nos familles, nos amis, et tous nos ennemis, afin que nous soyons tous guéris des infirmités du corps et de l'esprit, pour, qu'au terme de cette vie, avec vous, nous puissions jouir de la gloire du Ciel. Ainsi soit-il.


Réciter ensuite le Salve Regina chacun, et les litanies de Lorette.


Premier jour


Glorieux martyrs de Jésus-Christ, Saints Côme et Damien, qui, avec tant de courage et de zèle, avez confessé la foi de Jésus-Christ, face au cruel proconsul Lysias, par votre constance et vos vertu, vous en supplions, intercèdez auprès du Seigneur, pour que nous puissions toujours imiter vos saintes vertus, et pour que nous puissions fermement résister à toute tentation diabolique.


Pater, Ave, Gloria.


Deuxième jour


Glorieux martyrs de Jésus-Christ, saints Côme et Damien, par l'horreur que vous avez montré, quand le tyran vous a ordonné d'adorer les faux dieux païens, intercédez auprès du Seigneur, pour que nous puissions résister aux tentations du monde, aux suggestions du Démon, et aux tentations de la chair.


Pater, Ave, Gloria.


Troisième jour


Glorieux martyrs de Jésus-Christ, saints Côme et Damien, par la force que le Seigneur vous a donné, quand, sur ordre du cruel tyran, vous aviez les mains et les pieds liés, que vous avez été douloureusement fouettés et cruellement battus, nous vous supplions d'intercéder auprès du Seigneur, pour que nous aussi, puissions avoir cette force, afin que quand nous sommes dans des moments de tourments, nous ne doutions jamais des Vérités que la Foi nous enseigne, et enfin pour que nous ne soyons jamais trompés par les illusions de ce monde.


Pater, Ave, Gloria.

Quatrième jour


Glorieux martyrs de Jésus-Christ, Saints Côme et Damien, par la cruauté sans précédent, avec laquelle le tyran sans foi ni loi, pieds et poings liés, vous a faits jeter dans les profondeurs de la mer, et par la gloire que le Seigneur vous a donné en vous en sortant indemnes et en bonne santé, obtenez-nous du Seigneur de pourvoir, nous aussi, sortir indemnes de l'océan profond de nos péchés purs de corps et surtout d'esprit.


Pater, Ave, Gloria.


Cinquième jour


Glorieux martyrs de Jésus-Christ, saints Côme et Damien, par la patience avec laquelle vous vous êtes signalés, quand vous êtes sortis sain et saufs de la mer et par l'admirable patience que vous avez eu face aux sorciers du cruel tyran, nous vous en supplions, obtenez-nous de Dieu une semblable patience et une pareille résignation quand nous sommes confrontés aux calomnies et aux insultes qui sont faites à notre égard par nos ennemis en cette vie.


Pater, Ave, Gloria.


Sixième jour


Glorieux martyrs de Jésus-Christ, saints Côme et Damien, par la gloire que Dieu vous a donné, lorsque, jetés dans une fournaise ardente, vous en êtes sortis indemnes sans qu'un seul cheveu de votre tête n'ai brûlé, intercédez pour nous auprès du Seigneur pour que nous obtenions que notre âme soit toujours indemne face à toute flamme d'impureté, et obtenez-nous une véritable contrition de nos péchés, afin que nous ne périssions jamais dans les flammes de l'Enfer.


Pater, Ave, Gloria.


Septième jour


Glorieux martyrs de Jésus-Christ, saints Côme et Damien, par la joie et la générosité avec laquelle vous avez consumé votre glorieux martyre quand vous aviez l'épée sur la tête, obtenez-nous du Seigneur de pouvoir mourir dans sa grâce, et toujours dans la sainte foi, et, s'il le faut, le courage de donner notre vie pour la Gloire de Jésus-Christ.


Pater, Ave, Gloria.


Huitième jour


Nous nous réjouissons de tout notre cœur, ô glorieux martyrs de Jésus-Christ, quand, votre âme fut accueillie par les Anges, et les saints et saintes au Paradis, et nous rendons grâce l'immense gloire que notre Seigneur Jésus Christ vous a donné, nous vous demandons de nous obtenir du Seigneur de pouvoir mettre en placer toutes nos affections et nos aspirations en but de la vie éternelle, afin que nous puissions jouir avec vous la vision de Dieu.


Pater, Ave, Gloria.


Neuvième jour


Glorieux martyrs de Jésus-Christ, saints Côme et Damien, nous vous reconnaissons et nous vous honorons, comme des saints glorieux et très puissant dans le ciel, pour les grâces et faveurs que vous accordez à vos fidèles, nous vous en supplions, priez le Seigneur de nous accorder toujours les biens spirituels et temporels dont nous avons besoins.


Pater, Ave, Gloria.

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Téléchargez le texte de la Neuvaine aux Saints Come et Damien (pdf) en cliquant ici

25 février 2009

Neuvaine à la Divine Providence

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Neuvaine à la Divine Providence

Cette prière dite dans la foi ne peut être sans résultats. Le ciel se met en marche, les anges bougent en notre faveur comme au matin de la résurrection de Jésus. Pourquoi neuf jours? Simplement parce qu’elle s’enracine dans notre cœur et dans nos pensées au fil des jours, des nuits. Notre groupe d’intercession s’ajoute à votre démarche.

Seigneur, je te remercie pour ce que je vis actuellement, tel que c’est. (Changez le « je» par le prénom d’une autre personne.) Je te loue, car cette situation permet à la Toute Puissance de ta résurrection de se manifester concrètement. Seigneur tout-puissant, je veux te dire maintenant avec la pauvre foi qui est mienne : Je reconnais ta Gloire Pascale, ta puissance, ton amour totalement gratuit, ta lumière céleste à l’intérieur de tous soucis, tracas, attentes déçues, angoisses nombreuses, tensions, peur de demain, manque de foi, détresse, émotivité perturbée, insécurités, faiblesses, nombreux péchés, maladies physiques et spirituelles, dépendances multiples.

Oui, Seigneur! Je me réjouis maintenant de tout ce qui me perturbe, car toutes ces blessures, erreurs, maladies, dépendances sont des lieux d’où jaillit la puissance de Ta Résurrection. Quelle joie, Seigneur! Car des ténèbres jaillit Ta Lumière, de la faiblesse apparaît ta force surnaturelle, des pauvretés s’active ton Royaume d’amour éternel. Seigneur Dieu, je suis dans l’allégresse, car se prolonge en moi (lui, elle) la joie réelle, l’éclatement de ta victoire sur la mort au matin de Pâques. Tu es infiniment vivant et agissant, Seigneur d’amour! Gloire à toi! Amen!

Nous attendons dans votre petit témoignage. Partager notre expérience spirituelle est toujours récompensé par Dieu. « Celui qui témoigne de moi auprès des hommes , je le ferai pour lui auprès du Père» . (Luc, 12, 8) Envoyez vos témoignages à franck.monvoisin@laposte.net

Téléchargez la Neuvaine à la Divine Providence (pdf) en cliquant ici

22 février 2009

Neuvaine à Notre Dame de Bon Espoir

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Notre Dame de Bon Espoir

La très vénérée statue de Notre Dame de Bon Espoir, bien connue des amis, des membres et des visiteurs de l'Oratoire de la Sainte Face de Tours placée dans le jardin au retour d'un pèlerinage qu'il effectua à Notre Dame de la Salette, en juillet 1847, par Monsieur Dupont, plus connu sous l'appelation populaire du « Saint Homme de Tours », qui fut l'apôtre de la Sainte Face, en placant l'image du Voile de Véronique en son salon, qui devint rapidement un lieu de pèlerinage , et restaurateur du culte de Saint Martin à Tours, en retrouvant le tombeau de l'Apôtre des Gaules et en y édifiant l'actuelle Basilique au dessus. Cette statue est toujours vénérée dans la maison de Léon Papin-Dupont, devenue le Centre Spirituel de la Sainte Face de Tours, siège de l'Archiconfrérie de la Sainte Face.

Neuvaine à Notre Dame de Bon Espoir

Pour bien accomplir cette Neuvaine

Cette Neuvaine est inspirée des invocations puisées dans l'Office Divin, qui est la prière de l'Eglise. Chaque jour, nous réciterons une invocation au Saint Esprit, et, après avoir énoncé les prières ci-dessous, nous prendrons un instant de Cœur à Cœur avec Marie. Une neuvaine n'étant pas un acte magique, nous prendrons aussi un temps pour lire l'Evangile du jour, et surtout, recevoir les Sacrements de la Confession et de l'Eucharistie.

Premier jour

Seigneur, nous Vous rendons grâce de nous avoir donné pour Mère, Marie, Notre Dame de Bon Espoir. Nous Vous en supplions, accordez par son intercession un soulagement aux malades, une consolation à ceux qui sont dans la peine, Votre Pardon Miséricordieux à tous les pécheurs et donnez-nous à tous Votre Salut et Votre Paix. Ecoutez Sa prière, exaucez-nous.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Notre Dame de Bon Espoir, priez et intercédez pour nous.

Deuxième jour

Seigneur notre Dieu qui, dès le premier instant de Votre Conception, avez comblé de grâces la Bienheureuse Vierge Marie, Notre Dame de Bon Espoir, Votre Mère et la nôtre. Nous Vous en supplions daignez réjouir nos cœurs, en nous accordant à tous une large effusion de Votre Grâce. Ecoutez Sa prière, exaucez-nous.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Notre Dame de Bon Espoir, priez et intercédez pour nous

Troisième jour

Seigneur, Vous avez accordé à Marie, Notre Dame de Bon Espoir, la Grâce d'être toujours attentive à Votre Parole et de Vous servir avec une docilité sans réserve; nous Vous en supplions, accordez-nous les Dons de Votre Esprit de Sainteté pour que nous puissions chaque jour un peu plus, nous rapprocher de Sa Fidélité. Ecoutez Sa prière, exaucez-nous.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Notre Dame de Bon Espoir, priez et intercédez pour nous

Quatrième jour

Seigneur, Vous qui avez réconforté Marie, Notre Dame de Bon Espoir, quand Elle se tenait debout au pied de la Croix, et qui avez rempli Son Cœur de joie et d'espérance dans l'attente de la Résurrection de Jésus. Faites cette même Foi et cette même Espérance allègent nos craintes et soulagent nos peines. Ecoutez Sa prière, exaucez-nous.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Notre Dame de Bon Espoir, priez et intercédez pour nous

Cinquième jour

Seigneur, qui après les épreuves de la Passion, avez rassemblé Vos Apôtres et Vos Amis dans une même prière, autour de la Vierge Votre Mère, Notre Dame de Bon Espoir dans l'attente de la venue de Votre Esprit de Sainteté, nous Vous en supplions gardez-nous toujours fraternellement unis, dans un même amour et une même confiance en Marie et ce, malgré nos peines et nos différences, Ecoutez Sa prière, exaucez-nous.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Notre Dame de Bon Espoir, priez et intercédez pour nous

Sixième jour

Seigneur, qui avez uni Marie, Notre Dame de Bon Espoir, à la Joie Céleste de Son Fils ressuscité et qui voulez, par Elle, nous faire entrer nous aussi dans cette joie faites que nous aussi, nous ayons part à la Joie de contempler Votre Divin Fils Ressuscité. Ecoutez Sa prière, exaucez-nous.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Notre Dame de Bon Espoir, priez et intercédez pour nous

Septième jour

Seigneur notre Dieu, qui avez couronné Reine du Ciel et de la Terre, Marie, Notre Dame de Bon Espoir, donnez à tous ceux qui souffrent la Lumière Céleste qui leur permettra de savoir et de comprendre qu'ainsi, ils se rapprochent de Vous. Donnez aussi à tous ceux qui se sont endormis dans le sommeil de mort, la grâce de vivre en Votre Royaume et de participer à Votre Triomphe. Ecoutez Sa prière, exaucez-nous.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Notre Dame de Bon Espoir, priez et intercédez pour nous

Huitième jour

Seigneur notre Dieu, nous Vous rendons grâce d'avoir placé Marie, Notre Dame de Bon Espoir, au-dessus de toutes Vos créatures de la terre et du Ciel, pour la Gloire de Votre Fils, nous Vous en supplions, à Sa prière, accordez-nous que rien, « ni la mort, ni la vie, ni le présent, ni l'avenir, ni une créature quelconque, ne puisse nous séparer de l'Amour de Jésus » (Rom. 8:38).

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Notre Dame de Bon Espoir, priez et intercédez pour nous

Neuvième jour

Seigneur notre Dieu, qui avez fait de Marie, Notre Dame de Bon Espoir, la Mère adoptive de tous ceux que Votre Fils a sauvé, nous Vous en supplions, apprenez-nous à, toujours plus La connaître, à toujours plus savoir L'imiter et à mieux La prier. Ecoutez Sa prière, exaucez-nous.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Notre Dame de Bon Espoir, priez et intercédez pour nous

Renseignements

Centre Spirituel de la Sainte Face

8, rue Bernard Palissy

37 000 Tours (France)

Téléchargez la Neuvaine à ND de Bon Espoir (pdf) en cliquant ici

14 février 2009

Prière au Précieux Sang de Jésus

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Prière au Précieux Sang de Jésus

(Recommandée pour une neuvaine)


C'est par la voix de votre Sang, ô Jésus, que je viens vous presser, vous solliciter, vous importuner...  Quoique vous sembliez rejeter mes supplications, je ne quitterai point vos pieds sanglants que vous ne m'ayez exaucé.  Trop de grâces, trop de miséricordes ont jailli de vos plaies pour que je n'espère pas jusqu'à la fin en l'efficacité du Sang qui en découle ! Donc, ô Jésus, par votre Sang sept fois répandu,-- par chacune des gouttes du Prix sacré de ma rédemption,-- par les larmes de votre Mère Immaculée, je vous en conjure, je vous en supplie, exaucez mon instante prière. (Spécifiez ici votre demande.) O vous qui, aux jours de votre vie mortelle, avez consolé tant de souffrances, guéri tant d'infirmités, relevé tant de courages, n'aurez-vous pas pitié d'une âme qui crie vers vous du fond de ses angoisses ?... Oh ! non, cela est impossible !... Encore un soupir de mon coeur, et de la plaie du vôtre, ô Jésus, va s'échapper, dans un flot de Sang miséricordieux, la grâce tant désirée!... O Jésus! Jésus! hâtez le moment où vous changerez mes pleurs en allégresse, mes gémissements en actions de grâces !


O Marie, Source du Sang divin, je vous en conjure, ne laissez point perdre cette occasion de faire glorifier le Sang qui vous a faite Immaculée. Ainsi soit-il.


(100 jours d'indulgence)


Nihil obstat Victor Quintal, v.g. S.-Hyacinthe, le 5 novembre 1948.

Imprimatur Arthur Douville, Évêque de S.-Hyacinthe, S.-Hyacinthe, 5 novembre 1948.

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14 février 2009

Neuvaine dans l’esprit de Mère Julia Verhaeghe

Moeder

Neuvaine dans l’esprit de Mère Julia Verhaeghe

Introduction


Au ciel je continuerai à être ce que j’étais sur terre: une mère pour chacun de vous.” (Mère Julia Verhaeghe,Fondatrice de la Famille Spirituelle ’Oeuvre”)

Mère Julia est née le 11 novembre 1910 à Geluwe en Flandre Occidentale – Belgique – au sein d’une famille nombreuse. Elle a grandi dans des conditions modestes, et les troubles de la première guerre mondiale lui ont appris l’austérité de la vie en même temps que la force de la foi. Durant les dures années de l’après-guerre, après l’enseignement primaire, il ne lui fut pas donné de jouir d’une formation plus poussée. Dès l’âge de quatorze ans, afin d’aider sa famille à subsister à ses besoins, elle alla servir en France et en Belgique, dans différentes familles, où elle s’occupa du ménage et de l’éducation des enfants. Toute jeune, Dieu lui accorda de s’ouvrir à une vie intérieure profonde, enrichie par la compréhension et la méditation des lettres de l’apôtre Paul. A ce sujet elle écrit: “Le saint apôtre Paul devint pour moi un instrument de Dieu, un guide spirituel et un frère très aimé dont j’ai pu éprouver la proximité. A ce moment-là, ce fut comme si je vivais une seconde conversion, un retour au Cœur de Jésus et au Corps du Christ, l’Eglise”. Poursuivant sa vie sous le regard de Dieu, Mère Julie fut saisie au plus profond de l’âme par la grandeur de l’Amour miséricordieux et juste que diffuse le Cœur de Jésus, et par la beauté surnaturelle que dévoile le mystère de l’Eglise. Ainsi éclairée, Dieu lui donna de saisir à quel point la foi était affaiblie en de nombreux coeurs, et à quelles épreuves l’Eglise aurait à être confrontée. Ainsi préparée, Dieu lui confia une mission particulière et déposa en son coeur la semence pour la Famille Spirituelle “L’Oeuvre”.

Après une longue période de souffrance, elle répondit à l’invitation du Seigneur en s’unissant à Lui par une “Sainte Alliance”, afin de partager sa soif des âmes et de participer à sa souffrance pour le salut du monde. Son directeur spirituel, Cyrille Hillewaere, prêtre du diocèse de Bruges, perçut l’action de la grâce de Dieu dans le cœur de la jeune Julia. Le 18 janvier 1938 il fut saisi à son tour par un appel intérieur à se consacrer à Dieu pour “L’Oeuvre”. Mère Julia a toujours considéré cette date comme celle de la fondation de “L’Oeuvre”. A partir de ce jour, en parfaite concordance d’inspiration avec son directeur, elle se mit au service de l’unité pour laquelle le Christ a prié son Père au Cénacle: “Que tous soient un comme toi, Père, Tu es en moi et Moi en toi, qu’eux aussi soient un en nous, afin que le monde croie que Tu m’as envoyé” (Jn 17,21). Mère Julia résume ainsi les origines de “L’Oeuvre”: “Il a plu à Dieu de me choisir comme instrument pour son ‘Oeuvre’. Il me semble devoir souligner que je n’ai jamais eu l’idée, ni l’intention, de fonder moi-même une oeuvre. La situation de vie et l’état dans lesquels je me trouvais ne me permettaient pas de nourrir des idées pareilles. Je n’ai rien fondé. Depuis que le Christ a fondé la Sainte Eglise tout a été fondé. Désormais, Il a besoin de personnes qui vivent à fond sa fondation”.

Durant la seconde guerre mondiale, portées par la foi, l’espérance de la conversion des âmes et l’amour pour l’Eglise, Mère Julia et un cercle de jeunes femmes se rassemblèrent. Saisies intérieurement par l’exemple des premiers convertis au Christ, elles commencèrent après la guerre à vivre en communauté en signe de la grande famille voulue par Dieu. Avec joie et générosité, fruits de l’unité vécue en Eglise, elles réconfortèrent de nombreuses personnes en détresse en cette période d’après-guerre et les encouragèrent dans la fidélité à l’Eglise. Sous la conduite de la divine Providence, la Famille Spirituelle “L’Oeuvre” a pu se développer au fil des années. Elle est composée aujourd’hui d’une Communauté sacerdotale et d’une Communauté de femmes consacrées, auxquelles sont unis par des liens diversifiés des fidèles d’origines variées. Cette Famille Spirituelle est maintenant active dans de nombreux pays; elle a été reconnue par le Pape Jean-Paul II comme “Famille de Vie consacrée”.

Mère Julia a toujours accompagné les progrès intérieurs et extérieurs de “L’Oeuvre” de son amour maternel, de sa force et de sa sagesse, de son réalisme dans la foi et d’une étonnante perception des signes des temps. Avec acuité et discernement, elle a suivi l’évolution spirituelle de la société et de l’Eglise. Avec confiance et vertu elle s’est engagée dans les directions ouvertes par le concile Vatican II. Jusqu’à son départ pour la Maison du Père, le 29 août 1997, son seul but a été de répondre à la volonté de Dieu sur “L’Oeuvre” dans un abandon total, malgré les difficultés et les épreuves. Son désir était de mener une vie cachée, dans l’intimité du Christ, Roi couronné d’épines, et de se donner, en mère spirituelle, à “L’Oeuvre” et au renouvellement de l’Eglise. Elle repose maintenant dans l’église de Thalbach, à Bregenz en Autriche.

Mère Julia vivait en profondeur la prière et la confiance en Dieu. C’est en Lui qu’elle puisait sa force et sa consolation, dans les moments de joie comme dans les moments d’épreuve. Au cours d’une longue vie, le dévouement, les efforts et la prière de Mère Julia ont accompagné de nombreuses personnes dans leur mission, leurs joies et leurs peines, leurs espoirs et leurs craintes, leur souffrance physique ou spirituelle, leur lutte, leur recherche, leur cheminement vers une vocation.

Prière de la Neuvaine

Dieu miséricordieux et juste nous te rendons grâce pour la vie de Mère Julia. Son cœur était enflammé d’un amour nuptial envers Jésus-Christ, ton Fils bien-aimé, et d’un amour maternel envers tous les humains. Tu as fait de sa vie une offrande qui te glorifie et qui édifie l’Eglise “pour que tous soient un” (Jn 17,21). Tu lui as confié la mission de témoigner de la beauté surnaturelle de l’Eglise, d’augmenter sa fécondité spirituelle et de contribuer à panser ses plaies. Que sa vie dans la foi, l’espérance et l’amour puisse porter de riches fruits. Daigne exaucer notre prière et toutes nos intentions. Nous te le demandons par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.


Premier jour

Prier avec confiance


Jésus nous dit: “Demandez et l’on vous donnera; cherchez et vous trouverez; frappez et l’on vous ouvrira” (Lc 11,9).


Mère Julia écrit: “Priez souvent, unissez-vous intimement à Dieu qui est en vous. Demandez- Lui de vous revêtir de sa douceur, de vous donner un cœur nouveau et humble, et un esprit renouvelé. Priez et vous recevrez. Donnez une forme concrète dans votre vie, à l’offertoire, la consécration et la communion quotidienne et ceci au milieu des événements et des expériences de chaque jour, dans les circonstances et les affaires de la vie concrète, ici, maintenant et aujourd’hui.”

La prière est le souffle de vie de l’âme. Elle stimule l’élan nécessaire à l’amour cordial envers Dieu et envers le prochain. (Mère Julia)

Notre Père, je Vous salue Marie, prière de la Neuvaine

Deuxième jour

Rendre grâce pour l’Eglise


Saint Paul nous dit que le Christ est “la Tête du Corps, c’est-à-dire de l’Eglise” (Col 1,18).


Mère Julia écrit: “La Pentecôte est le jour de la naissance de l’Eglise et de chaque chrétien. Par la venue du Saint-Esprit, l’Eglise est purifiée dans le Sang du Christ, elle est ressuscitée avec Lui et remplie de la plénitude de la Vie nouvelle. Au sein de cette Eglise, le Baptême nous revivifie, la sainte Communion nous nourrit, la Confession nous purifie, la Confirmation nous fortifie. Comme la sainte Eglise a besoin d’hommes et de femmes, qui de tout coeur gardent ses trésors et défendent ses droits en servant ses lois dans un amour désintéressé et tout donné.”

L’Esprit de Dieu pénètre toute l’Eglise.Il agit en profondeur comme Esprit de vérité et d’amour. (Mère Julia)


Notre Père, je Vous salue Marie, prière de la Neuvaine


Troisième jour

Servir l’unité


L’apôtre Paul nous parle: “Je vous exhorte à mener une vie digne de l’appel que vous avez reçu. Appliquez-vous à conserver l’unité de l’Esprit par ce lien qu’est la paix” (Eph 4,1.3).


Mère Julia écrit: “Que tous soient un comme toi, Père, Tu es en moi et Moi en toi, qu’eux aussi soient un en nous, afin que le monde croie que Tu m’as envoyé (Jn 17,21). L’appel pressant de Jésus lors de la dernière Cène, nous invite et nous exhorte constamment. L’unité s’enracine de plus en plus en nous et nous relie les uns aux autres comme une famille de Dieu par la communion au Corps et au Sang du Christ dans la sainte Eucharistie qui nous fait entrer dans son mystère et nous transforme. C’est chaque jour et à toute heure à nouveau que cette unité doit être vécue. Cela ne peut se réaliser sans engagement désintéressé. Saint Paul énumère les vertus qui font grandir cette unité: l’humilité, la douceur, l’amour mutuel”.


L’unité se construit par la vertu de chacun. Elle est inconcevable sans le sacrifice, la prière et l’amour. (Mère Julia)


Notre Père, je Vous salue Marie, prière de la Neuvaine


Quatrième jour

Aimer le Seigneur comme saint Paul


Paul, le grand apôtre des nations nous dit: “Pour moi, certes, la vie c’est le Christ et mourir représente un gain” (Ph 1,21).


Mère Julia écrit: “Saint Paul dit que la puissance de Dieu se déploie dans la faiblesse. Il donne le témoignage de sa propre expérience. Il témoigne par là de cette force qui l’a guéri de la tendance à regarder en arrière et à se replier sur lui-même. Face à ses faiblesses, il peut aussi dire: ‘Je peux tout en Celui qui me fortifie’ (Ph 4,13) et: ‘Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi’ (Ga 2,20). Comment en est-il venu à parler ainsi? C’est par le don de tout son être au Christ, le Verbe de Dieu incarné”.

Les lettres de saint Paul devinrent pour moi une nourriture aimée qui me fortifiait. (Mère Julia)


Notre Père, je Vous salue Marie, prière de la Neuvaine


Cinquième jour

S’abandonner à l’Amour miséricordieux


Notre Sauveur nous dit: “Venez à Moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et Moi je vous soulagerai “ (Mt 11,28).


Mère Julia écrit: “Le Seigneur a préparé une place pour toi dans son Cœur. Le chemin et les moyens pour y parvenir te sont connus. Sois reconnaissant envers Lui, jour et nuit, pour le don indicible de son Amour miséricordieux qui opère en tout. Il veut te rendre capable de l’aimer et de devenir un instrument pour en conduire d’autres à cet Amour, selon son bon plaisir. N’aie pas peur et laisse-le parfaire son oeuvre rédemptrice!”


Cœur de Jésus, rends-nous capables d’aimer avec ton Amour, de donner avec ton Cœur, de servir avec ta lumière, d’œuvrer avec tes dons. (Mère Julia)


Notre Père, je Vous salue Marie, prière de la Neuvaine


Sixième jour

Porter la croix avec le Christ


Le Christ, notre Sauveur, nous dit: “Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il renonce à lui- même et prenne sa croix, et qu’il me suive” (Mc 8,34).


Mère Julia écrit: “La Croix du Seigneur, portée dans la foi, ne brise pas mais redresse. La foi, par elle-même, ne transforme pas les choses terrestres: la souffrance demeure pénible, mais la foi lui donne un sens plus profond pour celui qui la traverse dans l’imitation du Seigneur. A Gethsémani, Jésus a été pris d’angoisse pendant qu’Il priait: ‘Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi!’ (Mt 26,39). Et sa sueur devenait des gouttes de sang. Mais Jésus souffrait dans un abandon entier à la volonté de son Père; en ce sens Il pouvait prier: ‘Cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne!’ (Lc 22,42).”

Dans la croix du Christ tout peut être transformé en grâce et en bénédiction. (Mère Julia)


Notre Père, je Vous salue Marie, prière de la Neuvaine


Septième jour

Vivre l’humilité


Le Seigneur nous exhorte: “Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur” (Mt 11,29).

Mère Julia écrit: “Jésus, doux et humble de Cœur, rends nos cœurs semblables au tien. Jésus fut pendant toute sa vie un exemple vivant d’humilité. Nous l’oublions pourtant si souvent, lorsqu’une offense nous est faite, lorsque notre réputation ou notre honneur sont atteints, lorsqu’une humiliation, un oubli, un manque d’égards ou une injustice nous accable. Lorsque de telles circonstances se présentent, puisse cette simple prière nous tenir en éveil et nous rendre vigilants. Qu’elle soit pour nous un appel à contempler la douceur et l’humilité de Jésus.”


L’humilité incite à servir. (Mère Julia)


Notre Père, je Vous salue Marie, prière de la Neuvaine


Huitième jour

Se réjouir dans le Seigneur


L’évangéliste saint Luc écrit de Jésus: “A cette heure même, Il tressaillit de joie sous l’action de l’Esprit Saint et dit: ‘Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux habiles et de l’avoir révélé aux tout petits. Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir.’” (Lc 10,21).

Mère Julia témoigne: “Ma joie, c’est Dieu le trois fois saint. Ma joie, c’est sa vérité qui m’inspire. Ma joie, c’est sa vie qui m’entraîne. Ma joie, c’est sa volonté qui m’appelle. Ma joie, c’est sa parole qui m’attire. Ma joie, c’est sa paix dans laquelle je me repose. Ma joie, c’est sa grâce qui me pardonne. Ma joie, c’est sa force qui me conduit. Ma joie, c’est la bénédiction de sa Croix. Ma joie, ce sont les peines qui m’accablent. Ma joie, ce sont ses merveilles qui me comblent. Ma joie, c’est Dieu trois fois saint lui-même.”


Offrez au monde votre joie comme une lumière irrésistible. (Mère Julia)


Notre Père, je Vous salue Marie, prière de la Neuvaine


Neuvième jour

Lever les yeux vers Marie


Marie, la Mère du Seigneur, prie: “Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur !” (Lc 1,46-47).


Mère Julia écrit: “Par sa glorieuse exaltation dans le ciel, Marie est un signe de Dieu. Toujours et sans cesse, elle dirige notre regard vers notre vocation finale qui est de nous unir au Seigneur. Alors pour l’éternité, nous serons avec Lui dans l’unité parfaite de l’amour pour son honneur et pour sa gloire. Marie, Mère des mères, Vous qui avez été élevée si glorieusement dans le bonheur éternel où vous contemplez Dieu, corps et âme, aidez-nous, nous qui sommes vos enfants. Nous éprouvons encore tellement toute notre faiblesse et l’aveuglement de notre cœur et de notre esprit. Votre exemple vivant nous appelle à une foi et une confiance inébranlables.”

La vie de Marie, la Mère du Fils de Dieu nous exhorte a accomplir le quotidien de la vie dans le respect et l’amour. (Mère Julia).


Imprimatur

17.9.2003, S. Exc. Mgr. Klaus Küng,

Evêque de Feldkirch (Autriche)

Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir communiquer les grâces obtenues à:


E-mail:oeuvre.villersnotredame@fso-be-nl.org
E-mail:oeuvre.mignault@fso-be-nl.org

Pour ceux qui le souhaitent, le petit livret de la Neuvaine peut être obtenu dans les centres:

La Famille Spirituelle L’Oeuvre

“Maison Damas”

Place de Villers-St. Amand 2,

B - 7812 Villers-Notre-Dame


Maison Notre Dame des quatre Sapins

Rue Fr. Onckelet 10,

B - 7070 Mignault

Pour approfondir


www.oeuvre-fso.org

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7 février 2009

Neuvaine pour le roi de France

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Neuvaine pour le Roi de France

Prière révélée par Jésus à Agnès, le 11 avril 2000

Prier la Neuvaine à genoux, réciter un Pater, un Ave et un Gloria suivis d'un chant à l'Esprit Saint.

« Cette neuvaine doit commencer le plus rapidement possible elle peut être renouvelée autant de fois que l'on veut avec une grâce particulière attachée aux neufs jours précédant Ma Fête du Christ-Roi.Cette neuvaine est pour tous les pays car l'établissement de Mon Règne se fera par la France, fille aînée de l'Eglise. Ce roi selon Mon Cœur sera Roi de France de par Ma Royauté divine, il est le Lieutenant du Christ et le premier serviteur de Marie. Mes enfants, merci de me répondre de tout votre coeur à Mon appel à la prière. C'est la prière qui vous établit enfants de Dieu, c'est la prière qui fera monter sur le trône de France Mon roi selon Mon Coeur. Jésus Christ.  »

Dieu de Tendresse et de Miséricorde, nous T'offrons nos coeurs et nos vies, nous T'offrons l'âme de notre pays, sanctifie-nous. Purifie-nous. Edifie Ton Règne parmi nous. Règne de Justice, de Paix et d'Amour, Règne de la Volonté divine. Que triomphe le Coeur immaculé de Marie, Uni à Ton Sacré-Coeur douloureux.

Par Tes saintes Plaies, par Ton Précieux Sang, ô Cœur de Jésus, nous T'en supplions, Donne-nous ce roi selon Ton Cœur, que nous Te demandons à genoux, par l'intercession de Ta très sainte Mère. Que Ton règne arrive. Que Ta volonté soit faite. Viens Seigneur Jésus. Amen.

Source : Agnès de Dieu, Joie de Dieu, Agnès, aux Ed. Résiac

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7 février 2009

Neuvaine à Saint Joseph

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Neuvaine à Saint Joseph

Chaque jour

Un Je crois en Dieu, Un Notre Père, Un Je vous salue Marie et Un Souvenez-vous Saint Joseph:

Souvenez-vous, ô très chaste époux de la Vierge Marie, mon aimable protecteur, saint Joseph, qu'on n'a jamais entendu dire que quelqu'un ait invoqué votre protection et demandé votre secours sans avoir été consolé. Animé d'une pareille confiance, je viens à vous et me recommande à vous de toute la ferveur de mon âme. Ah! ne rejetez pas ma prière, ô père virginal du Rédempteur, mais daignez l'accueillir avec bonté. Ainsi soit-il.

Premier jour

Saint Joseph, mémoire du Père

À ton image, saint Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de nos pères et mères de la terre. Aide-nous à nous recevoir comme fils et fille du Père.

Deuxième jour

Saint Joseph, un guide pour l’homme d’aujourd’hui

Saint Joseph, tu peux être appelé le saint de l’incarnation. Nous te demandons, saint Joseph, d’être et de demeurer pour nous un modèle d’homme et de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver nos familles et vivre l’harmonie familiale.

Troisième jour

Saint Joseph et la maison familiale

Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus. Ne craignons pas d’accueillir la Sainte Famille à notre table. Saint Joseph, protecteur de la famille, aide-nous à comprendre le sens de la paternité véritable afin que les pères de familles retrouvent leur identité profonde.

Quatrième jour

Saint Joseph, modèle d’incarnation

Saint Joseph, devant l’Annonciation tu te mets à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine totale pour t’unir finalement à Marie. Saint Joseph, explique-nous combien il est important de ne pas rompre des liens affectifs et conjugaux dans l’épreuve. Aide-nous dans nos familles à triompher de toute solitude, de toute révolte, de tout divorce et de toute séparation.

Cinquième jour

Saint Joseph, lumière dans nos nuits

Saint Joseph, tu as été dans l’inquiétude de ne pas offrir à ta famille un lieu pour la nativité et tu as reçu dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total : la crèche. Au-delà de nos nuits et de nos pauvretés, saint Joseph, apprends-nous à accueillir l’Enfant-Jésus dans notre cœur.

Sixième jour

Saint Joseph, protecteur dans la maladie

Saint Joseph, aide-nous à ne pas nous replier sur nous-même dans l’épreuve et la maladie ; encourage-nous à nous ouvrir à la seule volonté du Père sur le chemin des béatitudes. Nous te confions nos malades.

Septième jour

Saint Joseph, protecteur de l’Église

Saint Joseph, gardien de l’Agneau, protecteur de la Sainte Famille, tu es devenu, par la grâce du Père, le gardien de l’Église. Enseigne-nous à aimer l’Église, à lui être toujours fidèle dans l’Eucharistie, dans la prière et par le témoignage de notre amour inconditionnel.

Huitième jour

Saint Joseph est au cœur de la communion fraternelle

Par l’union aux Cœurs de Jésus et de Marie, nous communions au cœur doux et juste de Joseph. Saint Joseph, apprend-nous à être amour et instrument de paix dans notre vie quotidienne.

Neuvième jour

Saint Joseph, patron de la bonne mort et des âmes du Purgatoire

Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous et nos familles au moment de la mort. Nous vous confions spécialement tout notre arbre généalogique.

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7 février 2009

Neuvaine aux Bienheureux François et Jacinthe et à la Servante de Dieu Lucie de Fatima

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Neuvaine aux Bienheureux François et Jacinthe et à la Servante de Dieu Lucie, voyants de Notre Dame de Fatima

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Le Bienheureux Francisco Marto

1908-1919

Le petit François Marto était, à l'exemple de ses parents, un enfant doux et humble, au caractère aimable et discipliné. Dès le lever du soleil, la maman de François et Jacinthe allait les réveiller. Leurs yeux à peine ouverts, ils récitaient cette prière, si populaire jadis au Portugal : « Béni et loué soit le Très Saint Sacrement de l'Eucharistie, Fruit béni et sacré de la Vierge très pure, Sainte Marie ! ». Il aimait parfois jouer des tours à ses frères et sœurs, mais les parents n'eurent jamais à se plaindre sur le comportement de leur fils. Son obéissance était exemplaire. Avec ses camarades, il se montrait très pacifique et condescendant. Un jour, Teresa, sa marraine, lui offrit un petit mouchoir où était représenté l'image de Notre Dame de Nazaré. Tout heureux, il alla le montrer à ses petits camarades ; mais un matin ce petit mouchoir disparut. Hors, il y tenait beaucoup ; sans cesse il en parlait pour savoir qui aurait pu le trouver. Quand il sut qu'il se trouvait entre les mains d'un autre enfant, il alla le voir, mais comme il ne voulait pas lui rendre son mouchoir, il dit : « Et bien, garde-le ! »

Toutefois, n'allons pas croire que François manquait de caractère où était un garçon de volonté faible, bien au contraire ; mais il ne cherchait nullement la bagarre. Le petit pastoureau était aussi quelque peu poète. Il aimait particulièrement la musique à un point tel que, un jour, il vola un tostão à son père (cela faisait une petite somme !) pour s'acheter un harmonica. Ce fut la seule faute grave de sa très courte vie. Il passait des heures et des heures à jouer des airs sur son petit fifre de roseau, assis sur une pierre, la plupart du temps accompagné de Lucie et de Jacinthe, qui chantaient et dansaient au son de la musique. Il aimait beaucoup les petits oiseaux, et ne pouvait supporter que quelqu'un vole leurs nids. Il gardait toujours pour eux quelques miettes du pain qu'il emportait pour son repas et les déposaient au dessus des pierres afin que les moineaux puissent eux aussi manger. Un jour, il vit un de ses compagnons avec un petit oiseau dans la main. Emu de pitié, il demanda à celui-ci de le lâcher. Comme l'autre refusait, il lui offrit un vintém (env. 2 centimes d'euro) pour le décider à lui donner l'oiseau. Lorsqu'il l'eût entre les mains, il le laissa s'envoler, en disant : « Prends garde une autre fois de ne pas te laisser attraper ! ». Ce n'est pas seulement pour les animaux que le petit garçon avait bon cœur : il y avait dans le hameau une vieille dame qui avait toujours du mal à regrouper son troupeau de chèvres et de brebis. François n'hésitait jamais à venir à son aide pour rassembler les bêtes. Pour lui, la nature était une merveille. Il ne se lassait pas d'admirer le ciel immense, les étoiles. Les rayons du soleil à travers les vitres l'enchantaient. Les gouttes de rosée, irisées par le soleil, étaient pour lui aussi précieuses que des joyaux, aussi belles que les étoiles du ciel.


« Laissez venir à moi les petits enfants »


Lors de l'Apparition du 13 mai 1917, la Très Sainte Vierge dit que François irait au Ciel, mais pour qu'il en soit ainsi il faudra qu'il récite beaucoup de chapelets. En effet, le petit garçon avait pour habitude d'abréger la récitation des chapelets pour aller jouer plus rapidement. Depuis ce jour, le petit garçon porta une attention toute particulière à dire ses chapelets. « J'ai beaucoup aimé voir l'Ange, disait-il, mais ce que j'ai le plus aimé, c'est de voir la lumière de Notre Dame ». Quelques semaines après la dernière apparition, Lucie demanda à son cousin : « Qu'est-ce qui te plaît le plus, consoler Notre-Seigneur ou convertir les pécheurs pour que les âmes n'aillent plus en enfer ? » « A choisir, j'aimerais mieux consoler Notre-Seigneur. N'as-tu pas remarqué comment la Sainte Vierge, encore le mois dernier, devint si triste lorsqu'elle demanda que l'on n'offense plus Notre-Seigneur qui est tant offensé ? Je voudrais aussi ensuite convertir les pécheurs pour que les âmes n'aillent pas en enfer. ».Dès lors, François se sentait poussé par la grâce et recherchait toujours la solitude pour prier et offrir ses sacrifices, lui qui savait qu'il aura beaucoup à souffrir pour réparer tant de péchés qui offensent Notre Seigneur et Son Cœur Immaculé. Il était triste, non pas de souffrir pour le Bon Dieu, mais parce qu'il savait Notre Seigneur bien triste à cause des offenses des hommes.

La nouvelle au village de la première Apparition de Notre-Dame fut par la suite assez éprouvante pour le petit enfant. A l'école, qui à cette époque n'était pas obligatoire, le professeur profitait du peu d'intérêt que portait François pour les études pour le traiter de "faux voyant", faisant montrer à tous les autres élèves ses défauts et négligences. Bien entendu, ses compagnons d'école ne manquaient pas de rire et de se moquer des ces humiliations. A la récréation, le petit François passait son temps appuyé à un mur pour essayer de se défendre des mauvais traitements que des élèves plus robustes n'hésitaient pas à lui infliger... sans que le professeur intervienne pour le défendre. Loin de se plaindre, toujours humble, doux et patient, il supportait tous les affronts sans rien dire, au point que ses parents n'en surent jamais rien.

« Vous aurez beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort »


Tels furent les Paroles de Notre Dame ; et de fait, non seulement François, mais également sa sœur Jacinthe et sa cousine Lucie, acceptaient de bon cœur toutes les souffrances par amour du Bon Dieu. En méditant les leçons des apparitions de Notre-Dame, à Fatima, le chrétien doit s'arracher aux horizons étroits de la terre et se replacer dans les perspectives de l'éternité comme les petits modèles que la Vierge nous propose. Hélas !, en effet, de plus en plus, les hommes bornent leurs ambitions aux intérêts d'ici-bas. C'est là la fallacieuse promesse que les plus redoutables ennemis de la religion ont fondée sur un système de doctrine qui ramène tout à la matière visible et périssable. Jésus disait aux apôtres : « Si vous ne devenez semblables à ces petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux ». Nous pouvons entendre la Sainte Vierge nous donner le même avertissement en nous présentant François, mais aussi Jacinthe : pour eux, les choses de ce monde n'existaient pas. Ils jugeaient tout d'après la perspective de l'éternité qu'ils attendaient avec impatience et il semble, qu'ils aient plongé — Jacinte en particulier — leurs regards jusque dans l'au-delà qui approchait. C'est l'impression qui résulte très nettement des souvenirs conservés par des personnes qui furent les témoins de leurs derniers jours. Un jour, deux dames s'entretenaient avec lui, et l'interrogeaient au sujet de la carrière qu'il voudrait suivre quand il serait grand: « Tu veux être charpentier ?, dit l'une d'elles ; Non, madame, répondait l'enfant. Tu veux être militaire ?, dit l'autre dame ; Non, madame. Tu ne désirerais pas être médecin ? ; Non plus. Moi je sais bien ce que tu voudrais être... Être prêtre !, dire la Messe, confesser, prêcher... N'est-ce pas vrai ? ; Non madame, je ne veux pas être prêtre. Alors que veux-tu être ? ; Je ne veux rien !. Je veux mourir, et aller au Ciel !. C'était là, confia le père de François, présent à cette conversation, une vraie décision !. Le désir du Ciel, la contemplation des choses divines, remplissaient le coeur du petit garçon. Ce désir d'aller au Ciel était surtout inspiré par la volonté de consoler Notre Seigneur : « Jésus est si triste à cause de tant de péchés, et je veux le réconforter par la prière et la pénitence. Nous ne devons pas faire le moindre péché ! », disait-il.

En 1918, le petit François fut atteint d'une très forte grippe. L'épidémie causa la mort de nombreuses personnes en Europe, mais surtout en Espagne et au Portugal. Chez la famille Marto, tout le monde tomba malade presque en même temps, excepté Antonio, le père, et son fils Jean ; mais en décembre la famille allait mieux. Pour François et Jacinthe, ce rétablissement fut de courte durée car fin décembre ils chutèrent gravement dans la maladie. C'est pendant cette ultime épreuve que la Vierge Immaculée apparut aux deux petits enfants pour leur renouveler Sa promesse du 13 juin 1917. En janvier 1919, le petit garçon allait de nouveau un peu mieux. Il put aller une dernière fois à la Cova da iria pour prier là où il avait vu la sainte Apparition ; mais, vers la mi-février, il rechuta. Cette fois, il ne se releva pas. Sa santé s'empirait de jour en jour. Une fièvre intense continue minait peu à peu son organisme. Sur son lit de mort, il offrit souvent ses souffrances pour « consoler Nôtre-Seigneur et convertir les pécheurs ». « D'ici peu, disait-il, Jésus va venir me chercher pour aller au Ciel avec Lui, et alors je resterai toujours à le voir et à le consoler. Quel bonheur ! ».

Pour mieux préparer sa dernière confession, il demanda à Jacinthe et à Lucie de l'aider à se remémorer ses peccadilles. Après les avoir entendues, il leur dit : « Ces péchés, je les ai confessés ; je les confesserai de nouveau. Qui sait si par mes péchés, je ne suis pas cause que Notre-Seigneur est si triste ? Même si je ne devais pas mourir, je ne les ferais plus. Maintenant, je suis bien repentant ». Lorsque le prêtre entra dans sa chambre pour lui apporter la sainte communion, il sollicita la faveur de ne pas rester couché ; il aurait au moins voulu s'asseoir sur son lit ; on ne le lui permit pas. Il reçut les derniers sacrements le jeudi 3 avril et, le lendemain, après avoir vu une belle lumière près de la porte de sa chambre, son visage s'illumina d'un sourire angélique. Sans aucune marque de souffrance, sans agonie, ni gémissement, il expira doucement à 22 heures. Le samedi 5 avril, un modeste cortège conduisit son corps au cimetière de Fatima. Le 13 mars 1952, ses restes mortels furent transférés dans la basilique de Fatima.

Le procès en vu de la béatification de François Marto a été ouvert à Leira le 21 décembre 1949 en même temps que celui de sa sœur Jacinthe. Il a été transmis au Saint-Siège le 3 août 1979, et c'est le 13 mai 1989 qu'ils ont été déclarés Vénérables. Le 16 avril 1999, la Congrégation pour la Cause des Saints a approuvé un miracle attribué à leur intercession. L'assemblée plénière de la Congrégation a entériner cette décision le 24 juin 1999. C'est alors que le Pape a publié, le 28, le décret de béatification. François et Jacinthe sont désormais les plus jeunes Bienheureux de l'Église (respectivement, 11 et 9 ans).

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La Bienheureuse Jacintha Marto

1910-1920

Jacinthe avait deux ans de moins que son frère François. C'était une petite fille gaie et vive, au grand cœur, mais capricieuse par moment ; à tel point que Lucie disait d'elle : « Ma cousine était susceptible, parce que la moindre contrariété suffisait pour la faire bouder dans un coin à attacher le bourricot !. Il fallait alors la laisser choisir le jeu et le partenaire avec qui elle voulait jouer ». Cependant, c'était une petite fille aimable, attirante et d'une nature extraordinairement sensible. Son maintien toujours sérieux, modeste et affable, paraissait traduire la présence de Dieu dans toutes ses actions, maintien qu'on ne trouve d'ordinaire que chez des personnes déjà avancées en âge et de grande vertu. Une de ses qualités particulières était l'amour de la vérité, au point d'être capable de reprendre une personne qui aurait dit un mensonge. A cinq ans environ, en entendant parler des souffrances de notre divin Rédempteur, elle s'attendrissait et pleurait. « Pauvre Notre Seigneur !, répétait-elle. Je ne veux faire aucun péché, pour que Jésus ne souffre pas davantage. » Les vilaines paroles étaient un péché, et faisaient souffrir le Petit Jésus. Aussi Jacinthe évitera-t-elle tout le long de sa courte vie la compagnie de ceux parmi lesquels il y avait danger de prendre cette mauvaise habitude. Elle avait une attirance particulière pour sa cousine Lucie, avec qui elle aimait jouer. Lorsque la famille Marto allait prendre un repas chez les dos Santos, la plus heureuse était Jacinthe qui aimait se placer à table tout près de Lucie. Le soir, elle faisait tout pour rester avec sa cousine, si bien que sa tante proposait de la laisser dormir à la maison.

Plus tard, et après de nombreuses insistances, Jacinthe (et François) purent obtenir de leurs parents la garde des brebis afin de pouvoir aller avec Lucie à la Cova da Iria pour être en sa compagnie. Elle aimait courir derrière les papillons, mais elle aimait encore mieux cueillir les fleurs pour en faire des guirlandes. La danse était sa distraction favorite. Comme son frère François, elle aimait la musique et durant les longues heures qu'elle passait à faire paître le troupeau, elle faisait retentir de sa jolie voix la solitude de la campagne. Assise sur le sommet d'une colline, ou sur un rocher, elle ne se lassait pas d'entendre l'écho de sa voix se répercuter au fond des vallées. Le nom qui résonnait le mieux était le nom de « Marie », et Jacinthe récitait quelquefois l'Ave Maria tout entier, en prononçant seulement la parole suivante lorsque celle qui précédait avait cessé d'être répercutée par l'écho. La communion de Lucie exalta chez Jacinthe et son frère le désir de recevoir comme elle la sainte Hostie. Au printemps 1918, Olimpia les présenta à l'abbé Ferreira afin qu'ils remplissent le devoir pascal s'il les trouvait assez instruits. Jacinthe fut acceptée ; elle n'avait pas huit ans : grande dérogation aux principes pour M. le Curé ! Hélas ! son frère trébucha, paraît-il, dans la récitation d'une question importante et fut refusé ; ce qui faisait accuser le bon prêtre de partialité par Ti Manel, le papa, lequel eût été bien content que son frère put l'accompagner également à la Sainte Table.

En décembre 1918, elle tomba gravement malade, presque au même moment que François. Au cours de cette année là, la très sainte Vierge apparut trois fois à la fillette, mais sans lui apporter de messages. Elle lui apprit seulement à bien réciter le chapelet. Après le départ du François pour le Ciel, les parents installèrent la petite fille dans la chambre de son saint frère, car plus proche de la porte d'entrée. En effet, Jacinthe était très affaiblie par la maladie. La présence de sa cousine Lucie était pour elle un soutient indispensable car depuis le départ de François elle ne cessait de penser à lui en pleurant. Sa consolation était de souffrir pour Notre Seigneur afin de réparer les péchés du monde. Les souffrances des damnés et l'éternité de leur peine la préoccupaient sans cesse et l'encourageaient à supporter sans plainte et même avec joie les souffrances de la maladie. Elle avait demandé à François mourant, de dire, au Ciel, à Notre-Seigneur et à sa Mère qu'elle souffrirait « tout ce qu'ils voudraient » pour la conversion des pécheurs. La vision de l'enfer l'avait tant impressionnée, qu'elle ne pouvait chasser de son esprit cette pensée. Parfois, pensive, elle répétait tout haut : « Coïtadinhos !... » (Pauvres malheureux !). « Dis, Lucie, ces flammes ne s'éteignent jamais ? Et ces gens ne se consument pas comme le bois qui devient de la cendre ? » Et, après les explications de sa cousine, elle reprenait : « L'enfer !... l'enfer !... Quelle peine me font les âmes qui y tombent !... nous prierons beaucoup et nous ferons des sacrifices pour que les pécheurs se convertissent. »

La maladie la faisait souffrir beaucoup. Après une broncho-pneumonie se déclara pleurésie purulente. Elle s'efforçait toutefois de ne jamais se plaindre malgré les douleurs, mais elle trouvait encore la force de se lever pour réciter la prière de l'Ange. Au cours du mois de juin 1919, le médecin conseilla aux parents de l'envoyer à l'hôpital saint Augustin, à quinze kilomètres de la maison. Là, la petite fille fut soumise à un traitement rigoureux, mais qui ne donna aucun résultat. Alors, à la fin du mois d'août, il fut décidé que la petite revienne à la maison, d'autant plus que ses parents n'avaient pas les moyens de payer plus longtemps le prix de la pension à l'hôpital. Sa santé s'affaiblissait de jour en jour. La maladie minait son pauvre petit corps. Atteinte de tuberculose, il lui était tout à fait impossible de quitter son lit. Lorsqu'elle eut appris, par Notre-Dame elle-même la visitant dans sa chambre d'Aljustrel, qu'elle irait à Lisbonne dans un hôpital pour y mourir seule, son cœur fut bouleversé par cette perspective de mourir loin de ses parents et de sa cousine bien-aimée ; mais, elle l'acceptait avec amour pour Jésus et Marie, ainsi que pour les pécheurs, en disant dans sa prière : « O mon Jésus ! ce sacrifice est si grand ! vous pouvez sauver beaucoup de pécheurs ! ».

A la mi-janvier 1920, arriva à Aljustrel un prêtre, ami de la famille, avec un médecin renommé à Lisbonne pour voir la petite malade, le Dr.  Eurico Lisboa. Ce médecin décida de l'hospitaliser d'urgence à Lisbonne. La petite fille se gardait bien de soutenir l'opinion de ses parents qui voulaient la garder à la maison, car elle savait qu'à Aljustrel, elle ne pourrait pas offrir le « si grand sacrifice » de mourir « toute seule » que la Vierge lui avait proposé, sacrifice qui pouvait préserver des flammes quelques âmes pécheresses. Ce départ pour la capitale effrayait beaucoup la petite Jacinthe car elle savait de la très sainte Vierge même, que ce voyage serait le dernier avant d'aller au Ciel ; et l'idée de ne plus revoir ceux qu'elle aimait tant lui fendait le cœur. Le 21 janvier 1920, la malade fut reçu avec sa mère à l'orphelinat Notre-Dame des Miracles, à Lisbonne, en attendant que le médecin puisse faire les démarches administratives d'admission à l'hôpital ; mais il rencontra un obstacle imprévu : la mère de Jacinthe refusait que sa fille soit opérée, sans doute par peur de la perdre... mais face à l'insistance et aux bons conseils du médecin, elle accepta.

Le 2 février, Jacinthe entra à l'hôpital Doña Estefania. Elle y recevait la visite quotidienne de soeur Purification, sa « marraine », comme elle appelait sa bienfaitrice. Le diagnostic du chirurgien révéla une pleurésie purulente de la grande cavité gauche, avec fistule, et ostéite des septième et huitième côtes du même coté. Ce jour là la maman de Jacinthe reçut des nouvelles d'Aljustrel : elle devait absolument rentrer chez elle car d'autres enfants de la famille étaient malades et avaient besoin de sa présence. L'opération chirurgicale ayant été retardée de quelques jours, elle décida de prendre le train pour Fatima, le 5 février. Ce fut un grand déchirement pour elle comme pour sa petite fille qui tout au long de sa maladie, ne cessa de souffrir héroïquement pour la conversion des pécheurs. Sur son lit d'hôpital, on l'entendra dire : « Il se commet beaucoup et de trop grands péchés dans le monde. Si les hommes savaient ce que c'est que l'éternité, ils feraient tout pour changer de vie... Les hommes se perdent parce qu'ils ne pensent pas assez à la mort de Notre-Seigneur et qu'ils ne font pas pénitence ». (Voir forum n° 31). Le 10 février, Jacinthe fut opérée par le docteur Freire. A cette époque, les anesthésies étaient très imparfaites, ce qui causait beaucoup de souffrance aux malades. Le chirurgien lui ouvrit une fissure pour le drainage du pus et on lui retira deux côtes du coté gauche.

Quelques jours après, la Vierge Marie vint au pied du lit d'hôpital consoler la petite fille, lui annonçant que bientôt Elle viendrait la chercher pour aller au Ciel ; mais dès cet instant Jacinthe ne manifesta plus aucune souffrance. Sœur Lucie rapporte dans ses « Mémoires » que sa cousine lui confia que Notre-Dame lui avait dit lors de cette Apparition la date et l'heure de son entrée dans la vie éternelle. Le 20 février 1920, vers 18 heures, la petite malade dit qu'elle se sentait mal et qu'elle désirait recevoir les derniers sacrements. On appela donc le curé de la paroisse des Anges, M. l'abbé Pereira dos Reis, qui l'entendit en confession vers 20 heures. La voyant apparemment bien, il ne voulut pas lui donner les derniers sacrements et lui promit seulement de lui apporter Notre Seigneur le jour suivant. De nouveau la petite insista pour recevoir la communion disant qu'elle allait bientôt mourir. De fait, vers 22h30, la petite Jacinthe s'éteignit tranquillement, toute seule, en odeur de sainteté, mais sans avoir pu communier, à l'hôpital Doña Estefânia. Sœur Godinho, directrice de l'orphelinat Notre-Dame des Miracles, la revêtit d'une belle robe blanche avec ceinture bleu céleste, puis, le 24 février, à 11 heures, le corps fut placé dans un cercueil afin de procéder à l'office funèbre, en l'église des Saints-Anges. L'après-midi, le corps fut accompagné à pied jusqu'à la gare, sous la pluie, par beaucoup de monde, et déposé à Vila Nova de Ourem, dans le caveau de la famille du baron de Alvaiazere.

Le 12 septembre 1935, Mgr. da Silva fit transférer le corps de la petite Jacinthe dans le cimetière de Fatima. Lorsqu'on ouvrit le cercueil, l'assistance put constater que le visage de la voyante était resté intact. Ce fut le cas également, lors de l'exhumation définitive dans la basilique, le 1er mai 1951. Lors de la première exhumation, on photographia le visage de la petite bergère et l'Evêque de Leiria envoya cette photo à Lucie. Dans la lettre où elle remerciait le Prélat et lui disait toute sa joie, la religieuse écrivait entre autres choses : « J'espère que Notre-Seigneur voudra lui donner l'auréole des saints, pour la plus grande gloire de la Sainte Vierge. Quant à son âge, elle n'était qu'une enfant ; elle excella néanmoins dans la pratique de la vertu et sut prouver son amour de Dieu et de la la Sainte Vierge, par la mortification. Pour ma part, je dois à son amitié d'avoir conservé mon innocence. Elle avait admirablement compris cet esprit de prière et de sacrifice que la Sainte Vierge nous avait recommandé ». Le procès en vu de la béatification de Jacinta Marto a été ouvert à Leira le 21 décembre 1949 en même temps que celui de son frère François. Il a été transmis au Saint-Siège le 2 juillet 1979, et c'est le 13 mai 1989 qu'ils ont été déclarés Vénérables. Le 16 avril 1999, la Congrégation pour la Cause des Saints a approuvé un miracle attribué à leur intercession. L'assemblée plénière de la Congrégation a entériner cette décision le 24 juin 1999. C'est alors que le Pape Jean-Paul II a publié, le 28, le décret de béatification. François et Jacinthe sont désormais les plus jeunes Bienheureux de l'Église (respectivement, 11 et 9 ans).

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La Servante de Dieu Lucia Dos Santos

1907-2005

Dès le plus tendre âge, Lucie dos Santos fut bercé par la récitation de l'Ave Maria que sa mère enseignait à sa sœur Caroline. Née le 22 mars 1907, Lucie est la dernière d'une famille qui comptait déjà cinq enfants, elle fut toujours très choyée par tous. C'était une petite fille très expansive, affectueuse et franche. Bien que son petit visage bruni donnait parfois l'impression d'un caractère renfrogné, obstiné et même difficile, cette apparence était trompeuse. Elle était honnête et franche, obéissante et serviable ; sous l'influence d'une émotion quelconque, les yeux châtain clair de la petite fille brillaient, ses paupières battaient et les fossettes qui se creusaient dans ses joues donnaient à son sourire une expression charmante. Entourée de tendresse et d'affection, elle grandissait avec une passion particulière pour la danse.

Son père, Antonio dos Santos, cultivait lui-même des lopins de terre qu'il possédait en divers endroits de la Serra de Aire et il élevait des brebis. Sa femme, Maria Rosa, était une catholique fervente, sachant lire l'écriture imprimée mais pas écrire ; ce qui n'était pas courant à Aljustrel. Elle ne possédait guère que des ouvrages de piété. A l'heure de la sieste, en été et pendant les après-midi d'hiver, elle aimait enseigner le catéchisme, non seulement à Lucie, mais aux enfants du voisinage. À cette époque, on faisait faire la première communion des enfants à l'âge de neuf ou dix ans. Lucie avait trois ans, en 1910, quand le pape Pie X rappela aux fidèles le commandement du Christ : « Laissez venir à moi les petits enfants... », et il est possible que Maria-Rosa avait eu connaissance de cette exhortation du Saint-Père ; aussi, quand sa dernière fille eut six ans, il lui sembla que le moment était venu de la préparer à recevoir le Dieu caché dans l'hostie. Aidée par Carolina, qui avait onze ans et s'était déjà approchée de la sainte table, elle apprit à Lucie le catéchisme et l'exerça à bien répondre aux questions. Quand elle jugea suffisamment préparée à l'examen d'instruction religieuse, elle l'amena à l'église. Le curé les reçut avec bienveillance et interrogea l'enfant, passant en revue tout ce que doivent savoir les petits catholiques. Maria Rosa avait l'impression que sa fille avait bien répondu. Cependant, après un moment de réflexion, le prêtre décida que Lucie était décidément trop jeune et qu'il valait mieux attendre encore un an. On était à la veille de la première communion et ni l'une ni l'autre n'avait escompté une telle déception. Elles quittèrent la sacristie, s'assirent sur un banc de l'église et, baissant la tète, se laissèrent aller à leurs triste pensées. Lucie sanglotait.

Le Père Cruz vint à passer près d'elles. C'était un prêtre, futur jésuite, arrivé quelques jours auparavant de Lisbonne pour prècher le triduum préparatoire à la première communion et aider le curé, le Père Pena, à entendre les nombreuses confessions. Le chagrin de la petite fille l'émut et il s'arrêta pour lui demander la cause. Ayant écouté son histoire, il lui posa plusieurs questions et la ramena à la sacristie. « Cette enfant sait le catéchisme mieux que beaucoup d'autres qui communieront demain », dit-il. « Mais, elle n'a que six ans », objectait le Père Pena. Le Père Cruz insista. Bien que doux et humble, il était énergique et le curé finit par céder, à la grande joie de la petite. Elle devait donc se confesser pour recevoir, avec un coeur pur, Jésus-Hostie. Le Père Cruz entendit donc la première confession de Lucie. Ce prêtre, très renommé comme prédicateur, avait aussi, dans tout le Portugal, une réputation de sainteté. Agé d'une cinquantaine d'années, sa haute taille était courbée par l'étude et les austérités. Quand Lucie eut terminé l'accusation de ses peccadilles, elle l'entendit qui disait à voix basse : « Ma fille, ton âme est le temple du Saint-Esprit. Garde-la toujours pure pour qu'Il puisse exercer sur toi son action divine ». Elle le promit et récita l'acte de contriction ; puis elle pria Marie de l'aider à recevoir dignement le Corps et le Sang du Seigneur.

Sa soeur Carolina, emmenait tous les jours les chèvres et les brebis paître dans la Serra. Elle avait maintenant treize ans et Maria Rosa la jugeait capable de gagner quelque argent en tissant et en brodant. Lucie pouvait fort bien, pensait-elle, se charger du troupeau, car, à sept ans, elle était forte et développée. Lucie était ravie à l'idée d'être bergère, mais François et Jacinthe, désemparés, n'avaient plus personne pour les faire jouer et leur raconter des histoires. En vain, ils suppliaient leur mère de les laisser suivre leur cousine, mais ils étaient bien trop jeunes ; mais plus tard, Olimpia avait fini par céder et, tous les matins, de bonne heure, on vit aussi les deux enfants sortir en conduisant leur troupeau, François une baguette à la main, Jacinthe courant pour rejoindre Lucie près de la Lagoa où les bêtes trempaient leur museau dans l'eau saumâtre. En 1917, alors âgée de 10 ans, elle devint la messagère du Cœur Immaculé de Marie lors des Apparitions de Notre Dame. Dès lors, sa vie sera un vrai chemin de Croix qu'elle supporta par amour de Notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation pour les péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie, pour le Pape et pour la conversion des pécheurs.

« Je ne t'abandonnerai jamais ! »


Le 22 mars 1907, naît à Aljustrel, près de Fatima, Lúcia de Jesus dos Santos.

Le 3 avril 1919, veille de la mort de son petit cousin François, elle lui rendit visite une dernière fois. « Adieu François...! Au Ciel ! », lui dit-elle. « Adieu...! Au Ciel ! » répondit le petit garçon.

Le 1 juillet 1919, sa cousine Jacinthe quitta Aljustrel pour l'hôpital, laissant toute seule la petite Lucie comme la Très Sainte Vierge l'avait dit.

Le 31 juillet, Antonio, son père, tomba malade. Hélas, les médicaments furent sans effet sur sa santé. Voyant la fin proche, il fit appeler le prêtre afin de recevoir les derniers sacrements, mais quand il arriva, le pauvre homme avait déjà rendu l'âme au Seigneur en récitant cette prière : « Jésus, Marie, Joseph, Sauvez mon âme qui vous appartient; Seigneur Jésus, Ayez pitié de moi
par les mérites de Votre vie, de Votre Passion, et de Votre mort sur la Croix. Père, entre Vos mains je remets mon esprit » Lui, qui fut le seul à lui monter de l'affection et à être à ses côtés quand on se moquait d'elle, ne sera plus là pour la soutenir.

Décembre 1919, Sa mère tombe gravement malade, au point que la famille crut la perdre. Lucie courut à la Cova da Iria demander à Notre Dame de guérir sa maman, lui promettant d'aller 9 jours de suite, accompagnée de ses sœurs, réciter le Rosaire au pied du chêne ; et le dernier jour, de prendre avec eux 9 enfants pauvres et de leur offrir un repas. Voilà pourquoi ce geste de pénitence est devenu si familier aux pèlerins de Fatima que l'ont voit s'avancer sur leurs genoux, traversant toute l'esplanade jusqu'à la Chapelle des Apparitions.

20 février 1920, comme l'avait annoncé Notre-Dame, sa petite cousine partit pour le Ciel. Nouveau déchirement dans le cœur de Lucie exposée à la foule chaque jour plus nombreuse à la Cova da Iria. Plus que jamais, elle était adulée et considérée comme une sainte ; ce qui l'exposait à de graves dangers pour son âme.

Juillet 1920, la mère de Lucie, qui allait mieux de sa maladie grâce à l'intercession divine de Notre Dame, accepta de placer sa fille dans un pensionnat à Lisbonne afin de lui donner une instruction et de la protéger des nombreux pèlerins ; mais au dernier moment on dut la cacher chez le Docteur Formigâo car le gouvernement la cherchait.

17 Juin 1921, Mgr. da Silva obtint son entrée au collège des sœurs Dorothées, à Vilar, près de Porto. Lucie ne reviendra plus au village de Fatima !. Consciente de ce départ pour toujours, elle alla faire ses adieux à tous les lieux qui lui étaient si chers, non sans en avoir le cœur serré et plein de tristesse.

16 juin 1921, ce fut le départ. L'accueil au collège fut peu chaleureux mais l'adolescente se résigna à accepter l'attitude incrédule de la supérieure qui ne croyait pas aux apparitions. Avec ses compagnes, par contre, c'était la bonne entente.

26 août 1923, elle entre à la Congrégation des filles de Marie, à Barthas, en Espagne.

Le 24 octobre 1925 marqua son entrée dans la vie religieuse : elle prend le train pour Tuy, petite ville située en Galicia espagnole proche de la frontière nord du Portugal, et passe la nuit au noviciat chez les sœurs Dorothées. Le lendemain, elle part pour Pontevedra, situé à 60 km. au nord de Tuy où elle sera de nouveau témoin d'apparitions merveilleuses.

10 décembre 1925 : Notre-Dame et l’Enfant-Jésus lui apparaissent à Pontévédra ; il lui est demandé de faire connaître la dévotion réparatrice des cinq premiers Samedis du mois.

15 février 1926 : En revenant comme d'habitude, [pour vider une poubelle en dehors du jardin], l’Enfant Jésus lui apparaît.

16 juillet 1926, Lucie est transférée au noviciat des sœurs Dorothées à Tuy.

2 octobre 1926, elle prend le voile dans l'Ordre des sœurs Dorothées.

17 décembre 1927 : Reçoit de Notre Seigneur la permission de révéler le Secret. Elle le rédige pour son confesseur, qui le lui fait brûler.

3 octobre 1928, lors de sa prise d'habit, elle prononce ses premiers vœux comme sœur converse chez les Sœurs Dorothées, à Tuy.

13 juin 1929 : Apparition trinitaire à Tuy. Consécration de la Russie demandée.

Nuit du 29 / 30 mai 1930 : Les cinq espèces d’offenses et de blasphèmes contre le Coeur Immaculée de Marie.

Août 1931 : à Rianjo Notre Seigneur dit à Lucie : « Ils n’ont pas voulu écouter ma demande... »

3 octobre 1934, Lucie prononce ses vœux perpétuels et prend comme nom de religieuse sœur Marie des Douleurs.

9 octobre 1934, elle retourne à Pontevedra.

21 janvier 1935 : Miséricorde envers la pauvre Russie. Tout doit se faire comme Notre Seigneur l’a demandé.

17 novembre 1935 : Elle remercie l’évêque qui lui a envoyé la photo de Jacinta.

25 décembre 1935 : Elle termine le 1er MÉMOIRE (sur Jacinta). Revient à Tuy.

18 mai 1936 : Lettre au Père Gonçalves sur la consécration de la Russie.

28 avril 1937, Sœur Marie des Douleurs retourne à Tuy.

Entre le 7-21 novembre 1937 : Elle rédige le 2ème MÉMOIRE.

24 octobre 1940 : Elle écrit à Pie XII pour lui exposer la demande de Notre-Dame sur la consécration du monde et de la Russie à Son Coeur Immaculée.

En juillet-août 1941 elle rédige son 3ème MÉMOIRES et précise qu’elle ne dévoilera pas la 3ème partie du Secret.

7 octobre 1941 : Au chanoine Galamba lui demandant de rédiger le Secret, soeur Lucie répond qu’elle n’en a pas encore reçu la permission du Ciel.

En octobre-décembre 1941 : elle écrit dans son 4ème MÉMOIRE la dernière phrase du Secret : « Em Portugal se conservará sempre o dogma da fé, » qu’elle fait suivre d’un « etc. »

Juin 1943 : Une pleurésie la frappe qui fait craindre au chanoine Galamba et à Mgr. da Silva de la voir disparaître avant qu’elle n’ait révélé l’ultime Secret.

Été 1943 : Une entrevue mémorable à Valença do Minho avec le Chanoine Galamba où l'idée est lancée de rédiger le Troisième Secret sur un papier, enfermé dans une enveloppe cachetée.

15 septembre 1943 : À Tuy, Mgr da Silva lui demande de rédiger le Secret.

Mi-octobre 1943 : Mgr da Silva lui ordonne d’écrire le Secret. Un mystérieux empêchement la force à temporiser.

2 janvier 1944 : Notre-Dame lui apparaît à l’infirmerie de Tuy.

Entre le 2 et le 9 janvier 1944 : elle rédige le 3ème Secret dans la chapelle de Tuy.

Mai 1946, au Portugal, le troisième centenaire de la Consécration du pays à la Vierge Immaculée, par le roi Jean IV, fut solennisé par le couronnement de la statue de Notre-Dame de Fatima. Sœur Marie des Douleurs y fit pèlerinage les 21 et 22 mai, où, avec une très grande joie, elle retrouva les lieux bénis des Apparitions. Le lendemain, 23 mai 1946, elle est transférée de Tuy à Porto, au Portugal.

23 mai 1946 : Elle est envoyée à la maison de Sardaô à Vila Nova de Gaia, près Porto.

25 mars 1948, son vœu le plus cher s'accomplit en ce jeudi saint, jour de l'Annonciation: elle entre au Carmel Sainte Thérèse de Coïbra où elle y vit toujours en recluse selon la règle du Carmel.

13 mai 1948, Sœur Marie des Douleurs prend l'habit de carmélite sous le nom de sœur Lucie du Cœur Immaculé.

31 mai 1949, en la fête de Marie Médiatrice, elle prononce ses vœux perpétuels comme carmélite déchaussée.

15 novembre 1966 : Le nouveau Droit canonique permet à quiconque de parler publiquement des apparitions, mais soeur Lucie doit avoir la permission du Vatican !

13 mai 1967 : lors d'un voyage de Paul VI à Fatima, Lucie demande à parler seule à seul au Saint-Père, mais ce dernier repousse catégoriquement ce souhait. (Pour mémoire : le troisième secret aurait dû être révélé depuis déjà sept ans).

13 mai 1991 : cette fois, c'est Jean Paul II qui se rend à Fatima et accorde une entrevue privée à sœur Lucie. Personne ne sait ce qui s'est dit lors de cette conversation. La seule constatation est que le Saint-Père est resté complètement sourd aux demandes de Notre-Dame.

19 avril 2000 : Jean-Paul II lui écrit une lettre pour lui faire part de son intention de béatifier Francisco et Jacinta, le 13 mai prochain.

27 avril 2000 : entrevue avec Monseigneur Tarcisio Bertone, Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, envoyé du Saint-Père, et de Monseigneur Serafim de Sousa Ferreira e Silva, Évêque de Leiria-Fatima, dans le Carmel de Sainte-Thérèse à Coimbra.

13 mai 2000 : elle se rend à Fatima, à l'occasion de la beatification de ses deux petits cousins.

13 février 2005 : Décès de soeur Lucie au Carmel de Sainte-Thérèse à Coimbra.

2008: Ouverture de la cause de Béatification de Soeur Lucie.

Téléchargez la biographie de Lucie (pdf) en cliquant ici 

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Neuvaine aux Bienheureux François et Jacinthe et à la Servante de Dieu Lucie,

voyants de Notre Dame de Fatima

Prières à dire chaque jour

Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime et je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.

Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit je Vous adore profondément et je Vous offre les très Précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. Amen.

Suivi d'un Notre Père, d'un je Vous salue Marie et d'un Gloire au Père.

Prière pour demander la Béatification de Soeur Lucie

Très Sainte Trinité, Père, Fils et Esprit Saint, je Vous adore profondément et je Vous rends grâce pour les apparitions de la Très Sainte Vierge à Fatima, qui ont manifesté au monde les richesses de Son Coeur Immaculé. Par les mérites infinis du Très Saint Coeur de Jésus et ceux du Coeur Immaculé de Marie, je Vous demande, pour Votre plus grande Gloire et le bien de nos âmes, de daigner glorifier devant la Sainte Eglise Soeur Lucie, petite bergère de Fatima, en nous accordant, par son intercession, la grâce que nous implorons (...) Amen.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Premier jour

François et Jacinthe, vous qui avez tant prié les Anges et qui avez eu la joie de recevoir la visite de l’Ange de la Paix, obtenez-nous de les prier comme vous l’avez fait. Montrez-nous comment vivre en leur compagnie. Aidez-nous à voir en eux des adorateurs du Très-Haut et des serviteurs de Notre-Dame, des protecteurs fidèles et des messagers de paix.

Deuxième jour

Petits bergers, vous qui avez vu la si belle Dame, plus brillante que le soleil, et qui avez aussitôt accepté de vous offrir totalement à Dieu, apprenez-nous à nous offrir généreusement à notre tour. Encouragez-nous en nous rappelant qu’à tous les instants de notre vie, même les plus éprouvants, la grâce de Dieu est notre réconfort, et faites-nous découvrir en Notre-Dame celle qui est la Toute Belle, la Toute Sainte, la Toute Immaculée.

Troisième jour

François et Jacinthe, vous à qui Notre-Dame a promis de vous emmener avec elle dans le Ciel et à qui elle a montré son Cœur entouré d’épines, rendez-nous sensibles aux douleurs que lui causent les blasphèmes et les ingratitudes des hommes. Donnez-nous de la réconforter par nos prières et nos sacrifices, et augmentez en nous le désir du Ciel, là où nous pourrons encore mieux la consoler ensemble par notre amour.

Quatrième jour

Chers Pastoureaux qui avez été horrifiés par la vision de l’enfer et tellement marqués par les souffrances des âmes damnées, apprenez-nous à mettre en œuvre les deux grands moyens que Notre-Dame vous a indiqués pour sauver les âmes : la consécration à son Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis. Priez avec nous pour la paix du monde, pour le Saint-Père et pour l’Église. Avec nous, demandez à Dieu de nous préserver de l’enfer et d’attirer toutes les âmes au Ciel.

Cinquième jour

François et Jacinthe, vous à qui Notre-Dame a demandé de prier et de faire des sacrifices pour les pécheurs qui sont abandonnés à leur solitude parce qu’il n’y a personne qui se sacrifie et prie pour eux, faites que nous ressentions le même attrait que vous pour toutes ces âmes en détresse. Aidez-nous à intercéder pour la consécration de la Russie d'où découlera la conversion du monde. Donnez-nous votre confiance inébranlable en la bonté de Notre Dame qui déborde d’amour pour tous ses enfants et en la Miséricorde de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés.

Sixième jour

Petits bergers qui avez vu Notre-Dame dans son éblouissante et incomparable beauté et qui savez que nous ne l’avons pas vue nous-mêmes, montrez-nous comment nous pouvons la contempler dès maintenant avec les yeux de notre cœur. Faites-nous comprendre le merveilleux message qu’elle vous a confié. Aidez-nous à le vivre pleinement et à le faire connaître partout autour de nous et à travers le monde.

Septième jour

François et Jacinthe, vous à qui Notre-Dame a dit qu’elle voulait une chapelle et à qui elle a révélé qu’elle était « Notre Dame du Rosaire », enseignez-nous à réciter le chapelet en méditant les mystères de la vie de son Fils Jésus. Enflammez-nous de votre amour pour qu’avec vous nous puissions aimer Notre-Dame du Rosaire et adorer Dieu caché mais réellement présent dans nos chapelles et nos églises

Huitième jour

Petits enfants si chers à Notre-Dame, qui avez connu de grandes souffrances pendant votre maladie et qui les avez sereinement acceptées en les intégrant dans l’offrande définitive de votre vie, apprenez-nous à offrir nos propres épreuves. Montrez-nous que la souffrance nous configure au Christ, Lui qui a voulu racheter le monde par la croix. et faites-nous découvrir que la souffrance n’est jamais vaine, qu’elle est au contraire source de purification pour nous-mêmes, de salut pour les autres et d’amour pour Dieu.

Neuvième jour

François et Jacinthe, vous que la mort n’a pas effrayés, vous que Notre-Dame est venue chercher pour vous emmener dans le Ciel, apprenez-nous à ne pas regarder la mort comme un échec ou un non-sens, mais comme l’unique chemin pour passer de ce monde à Dieu, pour entrer dans la lumière éternelle où nous retrouverons ceux que nous avons aimés, et donnez-nous l’assurance que ce passage n’a rien de redoutable, puisque nous ne le faisons pas seuls, mais avec vous et avec Notre Dame.

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7 février 2009

Neuvaine à Sainte Jeanne d'Arc

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Sainte Jeanne d'Arc

1412-1431

Fête le 30 mai


Sainte Jeanne d'Arc montre une fois de plus, et d'une manière particulièrement éclatante, deux choses: combien Dieu aime la France et comme il est vrai qu'Il Se plaît à choisir les plus faibles instruments pour l'accomplissement des plus grandes choses. Jeanne d'Arc naquit à Domrémy, dans la Lorraine actuelle, le 6 janvier 1412; ses parents, Jacques d'Arc et Isabelle Romée, étaient des cultivateurs faisant valoir leur petit bien. La première parole que lui apprit sa mère fut le nom de Jésus; toute sa science se résuma dans le Pater, l'Ave, le Credo et les éléments essentiels de la religion. Elle approchait souvent du tribunal de la pénitence et de la Sainte Communion; tous les témoignages contemporains s'accordent à dire qu'elle était "une bonne fille, aimant et craignant Dieu", priant beaucoup Jésus et Marie. Son curé put dire d'elle: "Je n'ai jamais vu de meilleure chrétienne, et il n'y a pas sa pareille dans toute la paroisse." La France était alors à la merci des Anglais et des Bourguignons, leurs alliés; la situation du roi Charles VII était désespérée. Mais Dieu Se souvint de Son peuple, et afin que l'on vît d'une manière évidente que le salut venait de Lui seul, Il Se servit d'une humble fille des champs. Jeanne avait treize ans quand l'Archange saint Michel lui apparut une première fois, vers midi, dans le jardin de son père, lui donna des conseils pour sa conduite et lui déclara que Dieu voulait sauver la France par elle. Les visions se multiplièrent; l'Archange protecteur de la France était accompagné de sainte Catherine et de sainte Marguerite, que Dieu donnait à Jeanne comme conseillères et comme soutien. Jusqu'ici la vie de Jeanne est l'idylle d'une pieuse bergère; elle va devenir l'épopée d'une guerrière vaillante et inspirée; elle avait seize ans quand le roi Charles VII, convaincu de sa mission par des signes miraculeux, lui remit la conduite de ses armées. Bientôt Orléans est délivrée, les Anglais tremblent et fuient devant une jeune fille. Quelques mois plus tard, le roi était sacré à Reims. Dans les vues divines, la vie de Jeanne devait être couronnée par l'apothéose du martyre: elle fut trahie à Compiègne, vendue aux Anglais, et après un long emprisonnement, où elle subit tous les outrages, condamnée et brûlée à Rouen (30 mai 1431). Son âme s'échappa de son corps sous la forme d'une colombe, et son coeur ne fut pas touché par les flammes. L'Église a réhabilité sa mémoire et l'a élevée au rang des Saintes. Jeanne d'Arc demeure la gloire de la France, sa Protectrice puissante et bien-aimée. Elle a été déclarée sa Patronne secondaire par un Bref du Pape Pie XI, le 2 mars 1922.


Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Mame, 1950.

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Neuvaine à Sainte Jeanne d'Arc

Réciter après la prière de chaque jour


Sainte Jeanne d’Arc, votre martyre est la grande victoire de Dieu sur nos ennemis. Intercédez, du Royaume des Cieux, pour que nous soyons préservés des guerres contre notre pays et des assauts contre notre foi. Que la France se souvienne qu’elle est la Fille Aînée de l’Eglise.


Prions


Seigneur, nous Vous rendons grâce car Vous avez béni notre pays en nous donnant Sainte Jeanne d'Arc: Suscitez encore de nombreuses vocations pour garder intacte la mission apostolique de la France. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.


Réciter ensuite Un Notre Père, un je Vous Salue Marie et un Gloire au Père.


Premier jour


Jeanne, le Seigneur a chargé l’Archange saint Michel de vous apparaître et de vous annoncer votre mission de sauver le royaume de France. Jeanne, votre grand désir de servir Dieu et de tout faire pour lui plaire, vous font prononcer le « fiat » malgré vos craintes de ne pas être digne et capable d’accomplir cette mission. Le ciel vous a donné une épée pour combattre, et les voix de sainte Catherine et de Sainte Marguerite pour vous guider. Intercédez pour que nous puissions toujours répondre à notre vocation. Amen.


Deuxième jour


Jeanne, vous rendez visite au Dauphin de France. Vous lui révélez qu’il est le véritable héritier de France, et fils de roi, qu’il sera couronné à Reims et que vous êtes venue pour l’aider à accomplir ce désir du Ciel. vous livrez ensuite de nombreuses batailles contre les Anglais, et vous en sortez toujours victorieuse. Vous livrez également bataille au péché dans ton propre camp et vous demandez à vos soldats de retrouver l’état de grâce. Intercédez maintenant pour que notre pays se souvienne de son baptême et retrouve le chemin des sacrements. Amen.


Troisième jour


La semaine de Pâques de cette année 1430, alors que vous vous trouvez dans un fossé de Melun, les voix de saintes Catherine et Marguerite vous annoncent que vous serez faite prisonnière avant la fête de la saint Jean et que Dieu vous viendra en aide durant cette épreuve. Vous êtes alors envahie d’angoisse et tentée de ne pas vous soumettre à la Volonté du Seigneur afin de sauver ta vie. Priez pour nous, afin que nous fassions toujours la volonté de Dieu, et non la nôtre. Amen.


Quatrième jour


C’est le 26 Mai, après une rude bataille, que vous êtes prise par un archer du camp adverse. Vous êtes ainsi arrêtée et accusée par l’Inquisition d’hérésie et d’idolâtrie. Malgré vos craintes et vos peurs, vous vous laissez emprisonner. Vous gardez confiance en vos voix, et vous demandez leur intercession afin de répondre aux questions qui vous sont posées. Demandez à Dieu, pour nous, le courage et l’audace d’affirmer notre foi. Amen.


Cinquième jour


Vous êtes torturée moralement, assaillie par de nombreux et interminables interrogatoires, abandonnée et trahie de tous, y compris du Roi, traitée comme une prisonnière de guerre, menacée corporellement par les gardiens de ta cellule, accusée de nombreuses fautes que vous n'avez pas commises, sans avocat. Toujours docile aux conseils de vos voix, vous répondez sans crainte à tout ce que l’on vous demande. Intercédez pour que nous ayons toujours recours à la prière dans nos difficultés. Amen.


Sixième jour


Tous vos accusateurs s’acharnent pour vous faire faillir, pour vous faire contredire les faits que vous relatez ; ils vous accusent, vous menacent de tortures physiques, vous harcèlent sans cesse durant des heures ; en vain, vous avez toujours réponse à toutes les questions, jusqu’au jour, où, n’en pouvant plus, effrayée par la mort, vous reniez tout. Puis, par la grâce de Dieu, vous acceptez avec courage le martyre et revenez sur vos reniements. Malgré la reconnaissance de certains de vos juges de l’intervention divine dans votre conduite, vous êtes condamnée à mort par le supplice du feu. Priez pour que la France relève la face et se souvienne de ses promesses faites à Dieu. Amen.


Septième jour


Jeanne, vous êtes surnaturellement soutenue par le Ciel, mais vous n’échappez pas aux angoisses provoquées par la sentence. Vous auriez préféré « être décapitée sept fois plutôt que brûlée et réduite en cendres. » Sur le bûcher, une fois liée, vous demandez pardon aux anglais et à tous vos ennemis, pour les batailles livrées contre eux, et, d’une voix haute et claire, vous pardonnez à tous ceux qui vous ont condamnée. « Mes saintes ne m’ont pas trompée, ma mission était de Dieu. Saint Michel, sainte Marguerite et sainte Catherine, vous tous, mes frères et sœurs du Paradis, venez à mon aide… » Au milieu des flammes, vous regardez la croix qui vous est présentée, et vous prononcez le Nom de Jésus avant de mourir. Soyez notre modèle dans l’obéissance, dans la confiance en Dieu, et la persévérance dans notre mission. Amen.


Huitième jour


Alors que le bourreau éteint le brasier afin que tous voient le cadavre défiguré de celle qui les a fait trembler, il écarte les cendres et le miracle apparaît devant leurs yeux effrayés: votre cœur est là, rempli d’un sang vermeil et semblant vivre encore! Du soufre et de l'huile sont alors répandus dessus, le feu reprend puis s’éteint à nouveau, le laissant toujours intact. Inquiet de ce miracle et craignant l’émotion du peuple, le cardinal d’Angleterre ordonne que vos os, vos cendres et surtout votre cœur soient jetés immédiatement dans la Seine. Le bourreau dit alors : « J’ai grand peur d’être damné pour avoir brûlé une sainte » Des cris s’élèvent dans la foule : « Nous sommes tous perdus car une sainte a été brûlée ! » Aidez-nous à servir Dieu et à ne chercher que la gloire du Ciel. Amen.


Neuvième Jour

Après votre mort, mourut la prospérité des anglais en France. Depuis le bûcher de Rouen, ils ne connurent que déceptions et défaites. A leur grande honte et confusion, ils furent rejetés de tous les pays qu’ils avaient conquis. Tous ceux qui avaient jugé avec mauvaise foi la Pucelle trouvèrent la mort peu de temps après la sienne. L’évêque Cauchon, enrichi par le Roi d’Angleterre, mourut subitement; il fut excommunié par le Pape et ses os furent jetés aux bêtes féroces. Ainsi s’accomplit la prédiction faite à Jeanne, en sa prison, par ses voix : « Vous aurez secours. Vous serez délivrée par une grande victoire. Prenez tout en gré. Ne vous souciez pas de votre martyre. Vous viendrez enfin au Royaume du Paradis. » Que la résurrection soit le seul but de notre vie. Soyez présente à nos côtés et contribue encore à la sanctification de notre pays. Amen.

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1 février 2009

Neuvaine à Notre Dame de Lourdes

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Neuvaine à Notre Dame de Lourdes

Du 3 au 11 février 2009

O Marie, ô Vierge de Lourdes, encore tout entiers à la grâce du Jubilé, nous suivons avec humilité le chemin de Bernadette. Nous nous laissons guider par elle dans la contemplation du Mystère de Dieu qui rayonnait en elle quand elle Vous contemplait.

Suivant les pas de Bernadette, tant de pauvres viennent à la Source que dans la Foi elle creusa, tant de pécheurs y boivent et retrouvent la fraîcheur, tant de malades y recueillent espérance et douceur, tant de pèlerins y déposent leur soucis pour goûter à la plénitude de la Joie de Dieu. Comme eux, nous nous tournons vers Vous. Accueillez nos prières et guidez-nous en chemin.

Pratique de la Neuvaine

Chaque jour: une dizaine de Chapelet et trois fois les invocations

Notre Dame de Lourdes, priez pour nous

Sainte Bernadette, priez pour nous

ensuite la prière ci dessus.

Messe et communion de préférence le 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes.

Association Notre Dame de Salut

10, rue François 1er

75008 Paris

http://pelerinage-national.org

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30 janvier 2009

Neuvaine à la Bienheureuse Marguerite de Castello

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Bienheureuse Marguerite de Castello

1287-1320

Fête le 13 avril


Marguerite de Castello, née 1287, au Château de Metola, était fortement handicapée de naissance, car elle naquit, aveugle, naine et difforme. Ses parents, des nobles, tentèrent de la guérir par tous les moyens de l'époque (cures, prières, bénédictions). En désespoir de cause, gênés par sa laideur et son handicap, ils finirent par l'enfermer. Libérée après quatorze ans d'emprisonnement elle fut recueillie par des vagabonds, puis par l'assistance publique. Elle passa de famille en famille et finit par être acceptée par pure pitié dans un couvent, mais ce n'était pas suffisant pour elle qui voulait aller de l'avant. Finalement elle entra dans le Tiers Ordre de Saint Dominique, où elle soigna les malades, enseigna aux enfants,visita les prisonniers et évangélisa la ville de Citta di Castello en Ombrie où elle vécut pendant 33 ans. Sa mauvaise fortune ne la détourna jamais de la foi profonde qu'elle vouait à Jésus. Marguerite de Metola à été sœur de Pénitence de Saint-Dominique. Elle à été Béatifiée en 1609 par le Pape Paul V. Son corps, incorrompu, repose dans l'église Saint Dominique de Citta di Castello.

Neuvaine à la Bienheureuse Marguerite de Castello


Premier jour

O Bienheureuse Marguerite de Castello, par votre vie, vous nous avez donné un exemple de soumission à la Volonté de Dieu. En l'acceptant la Volonté de Dieu, vous avez compris que vous grandiriez dans la vertu, que vous Glorifieriez Dieu, que vous sauveriez votre âme et que vous aideriez les âmes de votre prochain. Obtenez pour moi la grâce, de toujours reconnaître la Volonté de Dieu, dans tout ce qui peut arriver dans ma vie, et de m'y résigner. Obtenez-moi aussi la faveur spéciale, que je demande au Seigneur par votre intercession.

Prions

O Dieu qui avez voulu que la Bienheureuse Vierge Marguerite de Castello, soit aveugle de naissance et que les yeux de son esprit soient éclairés intérieurement, de sorte qu'elle ne puisse sans cesse ne penser qu'à Vous seul nous Vous en supplions, soyez la lumière de nos yeux, pour que nous puissions être capables de fuir les ténèbres de ce monde, afin atteindre la Lumière éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Jésus, Marie, Joseph, glorifiez Votre servante, la Bienheureuse Marguerite de Castello, en nous accordant la faveur que nous demandons dans une humble soumission à la Volonté de Dieu, pour Son Honneur, Sa Gloire et le Salut des âmes.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Deuxième jour

O Bienheureuse Marguerite de Castello, c'est en méditant sur les souffrances et la mort de notre Seigneur crucifié, que Vous avez trouvé le courage et que vous avez reçu la grâce de supporter les épreuves avec une sainte résignation. Je vous en supplie, accordez-moi la grâce pouvoir accepter toutes les souffrances et toutes les épreuves et de les vivre en union avec le Seigneur crucifié, enfin obtenez-moi du Seigneur la faveur que je sollicite par votre puissante intercession.

Prions

O Dieu qui avez voulu que la Bienheureuse Vierge Marguerite de Castello, soit aveugle de naissance et que les yeux de son esprit soient éclairés intérieurement, de sorte qu'elle ne puisse sans cesse ne penser qu'à Vous seul nous Vous en supplions, soyez la lumière de nos yeux, pour que nous puissions être capables de fuir les ténèbres de ce monde, afin atteindre la Lumière éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Jésus, Marie, Joseph, glorifiez Votre servante, la Bienheureuse Marguerite de Castello, en nous accordant la faveur que nous demandons dans une humble soumission à la Volonté de Dieu, pour Son Honneur, Sa Gloire et le Salut des âmes.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Troisième jour

O Bienheureuse Marguerite de Castello, votre adoration de Jésus présent dans le Saint-Sacrement a été intense et vous y avez passé de longues heures. C'est là, dans l'intimité de contemplation du Seigneur présent dans l'hostie, que vous avez trouvé la force d'accepter toutes vos souffrances, et que vous avez trouvé la joie, la patience et votre amour pour le prochain. Je vous en supplie obtenez-moi la grâce toujours savoir puiser dans le Saint Sacrement, les grâces d'une grande patience, de la joie des enfants de Dieu et surtout d'avoir beaucoup d'amour pour mon prochain. Obtenez-moi enfin, par votre puissante intercession sur le Cœur de Jésus la grâce que je sollicite par votre intercession.

Prions

O Dieu qui avez voulu que la Bienheureuse Vierge Marguerite de Castello, soit aveugle de naissance et que les yeux de son esprit soient éclairés intérieurement, de sorte qu'elle ne puisse sans cesse ne penser qu'à Vous seul nous Vous en supplions, soyez la lumière de nos yeux, pour que nous puissions être capables de fuir les ténèbres de ce monde, afin atteindre la Lumière éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Jésus, Marie, Joseph, glorifiez Votre servante, la Bienheureuse Marguerite de Castello, en nous accordant la faveur que nous demandons dans une humble soumission à la Volonté de Dieu, pour Son Honneur, Sa Gloire et le Salut des âmes.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Quatrième jour

O Bienheureuse Marguerite de Castello, vous étiez sans cesse tournée vers Dieu dans la prière et vous aviez confiance en Son amour paternel. Ce n'est que par la prière continuelle Que vous avez pu accepter vos malheurs, être sereine, patiente, et remplie de paix. Obtenez pour moi la grâce de persévérer dans ma prière, confiant que Dieu me donnera l'aide pour porter ma croix chaque jour de ma vie. Obtenez pour moi aussi la faveur spéciale que je sollicite par votre intercession.

Prions

O Dieu qui avez voulu que la Bienheureuse Vierge Marguerite de Castello, soit aveugle de naissance et que les yeux de son esprit soient éclairés intérieurement, de sorte qu'elle ne puisse sans cesse ne penser qu'à Vous seul nous Vous en supplions, soyez la lumière de nos yeux, pour que nous puissions être capables de fuir les ténèbres de ce monde, afin atteindre la Lumière éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Jésus, Marie, Joseph, glorifiez Votre servante, la Bienheureuse Marguerite de Castello, en nous accordant la faveur que nous demandons dans une humble soumission à la Volonté de Dieu, pour Son Honneur, Sa Gloire et le Salut des âmes.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Cinquième jour

O Bienheureuse Marguerite de Castello, À l'imitation de l'Enfant-Jésus, qui étais a l'autorité de Marie et Joseph, vous avez obéi à votre père et votre mère, pardonnant leur leur dureté et leur rudesse toutes humaines. Obtenez-moi cette même attitude d'obéissance à l'égard de mes supérieurs et tous ceux qui sont en dessus de moi de et plus particulièrement pour la Sainte Église Catholique Romaine. Obtenez-moi aussi du Seigneur la grâce que je sollicite pat votre intercession.

Prions

O Dieu qui avez voulu que la Bienheureuse Vierge Marguerite de Castello, soit aveugle de naissance et que les yeux de son esprit soient éclairés intérieurement, de sorte qu'elle ne puisse sans cesse ne penser qu'à Vous seul nous Vous en supplions, soyez la lumière de nos yeux, pour que nous puissions être capables de fuir les ténèbres de ce monde, afin atteindre la Lumière éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Jésus, Marie, Joseph, glorifiez Votre servante, la Bienheureuse Marguerite de Castello, en nous accordant la faveur que nous demandons dans une humble soumission à la Volonté de Dieu, pour Son Honneur, Sa Gloire et le Salut des âmes.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Sixième jour

O Bienheureuse Marguerite de Castello, la misère dans laquelle vous avez vécu, vous a enseigné mieux qu'à n'importe qui la faiblesse et la fragilité de la nature humaine. Obtenez-moi la grâce de savoir admettre, reconnaître et accepter mes limites humaines et de reconnaître ma totale dépendance à Dieu. Enseignez-moi l'abandon total à la Miséricorde Divine, pour que le Seigneur puisse disposer de moi selon son bon plaisir, et obtenez-moi enfin la grâce que je sollicite par votre intercession.

Prions

O Dieu qui avez voulu que la Bienheureuse Vierge Marguerite de Castello, soit aveugle de naissance et que les yeux de son esprit soient éclairés intérieurement, de sorte qu'elle ne puisse sans cesse ne penser qu'à Vous seul nous Vous en supplions, soyez la lumière de nos yeux, pour que nous puissions être capables de fuir les ténèbres de ce monde, afin atteindre la Lumière éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Jésus, Marie, Joseph, glorifiez Votre servante, la Bienheureuse Marguerite de Castello, en nous accordant la faveur que nous demandons dans une humble soumission à la Volonté de Dieu, pour Son Honneur, Sa Gloire et le Salut des âmes.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Septième jour

O bienheureuse Marguerite de Castello, vous auriez pu aussi si facilement tomber dans le découragement et dans l'amertume; mais bien au contraire, vous aviez les yeux fixés les yeux sur le Christ souffrant, ainsi vous avez appris de Lui la valeur rédemptrice de la souffrance, comment offrir vos douleurs et vos douloureuses courbatures, et tous vos maux en réparation pour les péchés et pour le salut des âmes. Obtenez-moi la grâce d'apprendre à endurer mes souffrances avec patience. Et obtenez-moi aussi la grâce que je sollicite par votre intercession.

Prions

O Dieu qui avez voulu que la Bienheureuse Vierge Marguerite de Castello, soit aveugle de naissance et que les yeux de son esprit soient éclairés intérieurement, de sorte qu'elle ne puisse sans cesse ne penser qu'à Vous seul nous Vous en supplions, soyez la lumière de nos yeux, pour que nous puissions être capables de fuir les ténèbres de ce monde, afin atteindre la Lumière éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Jésus, Marie, Joseph, glorifiez Votre servante, la Bienheureuse Marguerite de Castello, en nous accordant la faveur que nous demandons dans une humble soumission à la Volonté de Dieu, pour Son Honneur, Sa Gloire et le Salut des âmes.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Huitième jour

O Bienheureuse Marguerite de Castello, combien vous avez du souffrir lorsque vous fûtes abandonnée par vos parents! Malgré cela, vous avez compris, que tout amour terrestre, même pour ceux dont vous étiez proches, doit être sanctifié. Malgré cet abandon de vos parents, vous avez continué à les aimer sur cette terre, et maintenant, que vous êtes au Ciel, vous les aimez encore plus en Dieu. Obtenez-moi la grâce de pouvoir voir toutes mes affections humaines dans leur perspectives première: en Dieu et pour Dieu. Obtenez-moi enfin la grâce que je sollicite par votre intercession.

Prions

O Dieu qui avez voulu que la Bienheureuse Vierge Marguerite de Castello, soit aveugle de naissance et que les yeux de son esprit soient éclairés intérieurement, de sorte qu'elle ne puisse sans cesse ne penser qu'à Vous seul nous Vous en supplions, soyez la lumière de nos yeux, pour que nous puissions être capables de fuir les ténèbres de ce monde, afin atteindre la Lumière éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Jésus, Marie, Joseph, glorifiez Votre servante, la Bienheureuse Marguerite de Castello, en nous accordant la faveur que nous demandons dans une humble soumission à la Volonté de Dieu, pour Son Honneur, Sa Gloire et le Salut des âmes.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Neuvième jour

O Bienheureuse Marguerite de Castello, par vos souffrances et vos malheurs, vous êtes devenue sensibles aux souffrances des autres. votre cœur était touché par tous les problèmes: les malades, les affamés, les prisonniers, les mourants. Obtenez-moi la grâce de reconnaître Jésus chacune des personnes avec qui je suis en contact, ceux vers qui je n'ose pas aller et plus particulièrement dans les pauvres, les malheureux, les indésirables et les exclus. Obtenez-moi enfin du Seigneur, la grâce que je sollicite par votre intercession.

Prions

O Dieu qui avez voulu que la Bienheureuse Vierge Marguerite de Castello, soit aveugle de naissance et que les yeux de son esprit soient éclairés intérieurement, de sorte qu'elle ne puisse sans cesse ne penser qu'à Vous seul nous Vous en supplions, soyez la lumière de nos yeux, pour que nous puissions être capables de fuir les ténèbres de ce monde, afin atteindre la Lumière éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Jésus, Marie, Joseph, glorifiez Votre servante, la Bienheureuse Marguerite de Castello, en nous accordant la faveur que nous demandons dans une humble soumission à la Volonté de Dieu, pour Son Honneur, Sa Gloire et le Salut des âmes.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Prière

O mon Dieu, je vous remercie de nous avoir donné la Bienheureuse Marguerite de Castello comme exemple de sainteté. Cet exemple peut être suivi par toute personne qui Vous aime vraiment, indépendamment des anomalies physiques. Avec la terrible culture de mort de notre temps, Marguerite ne serait probablement jamais née, mais aurait été avortée, préférée à la mort plutôt qu'à la vie dans un corps tordu, déformé, laid, mais, Seigneur, Vos voies ne sont pas les nôtres... Ainsi, c'est par Votre Volonté que Marguerite est venue ainsi dans notre monde avec un corps mal formé, pour nous rappeller que c'est par notre faiblesse que vous manifestez Votre Puissance; Marguerite est née aveugle, afin de Vous voir plus clairement par les yeux de son âme; elle est née infirme, pour qu'elle puisse entièrement s'appuyer sur Vous seul, de toute petite taille, afin de devenir une géante de la Sainteté. Elle est née bossue, afin de plus parfaitement ressembler au Corps tordu et crucifié de Votre Divin Fils. La vie toute entière de Marguerite la rivalise, elle est une promulgation des mots de l'Apôtre Saint Paul: « C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. » (2 Cor 12,10). Je vous en prie, ô Dieu, Pour accorder, par l'intercession de la Bienheureuse Marguerite de Castello, que tous les handicapés – qui d'entre nous ne l'est pas ? – tous les exclus, tous les indésirables de ce monde acceptent leur faiblesse, pour que par Votre Puissance et Votre Miséricorde Infinie restent sur eux, maintenant et pour toujours. Amen.

Bienheureuse Marguerite de Castello, priez pour nous.

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27 janvier 2009

Neuvaine à Saint Paul de Tarse

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Saint Paul de Tarse

L'apôtre des Nations

Fête le 29 juin

L’environnement de saint Paul

Si l'action divine sur la volonté et l'intelligence n'était qu’une impulsion mécanique, si l'homme inspiré n’était qu’un objet dans les mains de Dieu, il serait inutile de rechercher quelles furent la physionomie et l'ambiance de l’auteur sacré. Mais celui-ci n'est ni une matière inerte ni un instrument inanimé. Il sent, il veut, il pense; et ses pensées et ses sentiments ne peuvent manquer de colorer la révélation qui pénètre ces pensées et ces sentiments comme un liquide colore le rayon lumineux qui le traverse. Isaïe et Ézéchiel ne délivrent pas du même ton le même message divin. Ce n'est point une seule affaire de vocabulaire. Quelle que soit la traduction utilisée, on ne sera pas exposé à prendre un chapitre de saint Marc pour une page de saint Jean. Aussi tous les exégètes affirment-ils avec raison la nécessité d'étudier le caractère individuel des écrivains sacrés, avec leurs habitudes d'esprit, le tour ordinaire de leurs pensées, leur éducation et leur situation sociale, les circonstances extérieures de leur vie et de leur action. On n'a d'un homme, surtout d'un écrivain, qu'une connaissance bien imparfaite, tant qu'on ignore le milieu intellectuel et moral où il a grandi. Par sa naissance comme par son éducation, Saul nous fait prévoir une nature complexe où s'uniront tous les contrastes. « Juif de race, originaire de Tarse, citoyen romain », tel est l'état civil fourni par lui-même au magistrat chargé d'instruire sa cause. Au dire de saint Jérôme, Giscala en Galilée fut le berceau de sa famille.

Alors comme aujourd'hui, les Juifs étaient les plus cosmopolites des hommes, ils avaient semé de leurs colonies tous les points de l'empire romain. A cette époque, Tarse était une des villes les plus florissantes de l'Asie Mineure assez proche du nord de la Palestine. Située dans une plaine fertile donnant sur la Mer Méditerranée et adossée au Mont du Taurus. Le fleuve Cydnus qui la traversait, servait alors à l’irrigation de la plaine et au transport fluvial. Comblée de faveurs par Rome, Tarse devait à son site superbe d'être un entrepôt de premier ordre et un marché des plus actifs. Pourtant le panorama riant et grandiose que saint Paul avait eu sous les yeux, semble n'avoir laissé aucune trace dans son imagination. Plus tard il traversera les sites les plus merveilleux par les faveurs de la nature sans trahir le moindre tressaillement d’admiration, sans enrichir son style d'une comparaison d’une couleur quelconque. A ce point de vue, il est l'antipode des prophètes et des évangélistes. On a voulu expliquer ce phénomène, soit par une faiblesse congénitale de la vue, soit par le manque du don d'observation. En réalité, la nature morte ne dit rien à cet esprit replié sur lui-même. Il est beaucoup plus absorbé par le spectacle de la lutte intérieure et douloureuse dont son âme est le théâtre et le prix. Il ne voit la nature inanimée que dans ses rapports avec l'homme. Son domaine est la psychologie. On a remarqué depuis longtemps que ses métaphores sont tirées presque toutes, non du spectacle et des activités de la nature, mais des manifestations extérieures de la vie humaine. Il observe avec intérêt et décrit avec finesse les jeux du stade, les soldats romains souples et agiles sous le poids des armes, les marchés orientaux grouillants d'esclaves, et même les grands édifices, temples et palais, où se révèlent la puissance et le génie de l'homme.

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L’enfance et l’éducation

Vers l'âge de six ans, l'enfant juif fréquentait l'école. Les écoles célèbres abondaient à Tarse. On s'y appliquait à toutes les sciences, surtout à la philosophie. Les Tarsiens rivalisaient sur ce point avec les philosophes d'Alexandrie et d’Athènes et passaient même pour l'emporter sur eux. Leur spécialité était de fournir des instituteurs aux gouvernants du monde. Le précepteur d'Auguste, Athénodore le Stoïcien, était de Tarse; celui de Tibère aussi. Tous deux revinrent d’ailleurs mourir dans leur ville natale, comblés d'or et d’honneurs. Ce n'est pas pourtant de ces maîtres que saint Paul apprit les éléments des lettres. Son grec n'est pas le grec des écoles : c'est une langue attrapée par l'usage, au hasard de la conversation, vive, imagée, pittoresque, remarquable d'expression, d'originalité et de mouvement, mais étrangère aux préceptes des grammairiens officiels. En effet, partout où ils étaient en nombre, les Juifs avaient leurs écoles à part. Les livres païens en étaient sévèrement bannis; l'étude principale, sinon unique, y était la Bible; seulement, dans la Diaspora, on la lisait en grec. C'est là que Saul dut être envoyé par son père qui était un pharisien rigide. Somme toute, la première jeunesse de saint Paul passée à Tarse n'a pas fait sur son intelligence une empreinte profonde. Sa famille ne s'est point laissé pénétrer par l'atmosphère ambiante. Son père, Juif de vieille souche, parait avoir médiocrement goûté la culture hellénique et les habitudes sociales du monde gréco-romain. Plus tard, Paul pourra se dire un « Hébreu fils d'Hébreux, pharisien, fils de pharisien », tant le milieu helléniste l'a peu effleuré. Cela est important à souligner, car on a accusé mal intentionnellement saint Paul d’avoir introduit la culture grecque dans la doctrine évangélique, ce qui est scientifiquement infondé.

Saint Paul connaît la Bible dans les deux langues grecque et hébraïque ; mais il la cite presque toujours en grec, soit que la version des Septante lui fût réellement plus familière, soit plutôt qu'écrivant en grec, le texte des Septante lui revint plus naturellement à la mémoire. D'après un calcul toujours sujet à révision, mais dont la donnée générale est juste, sur quatre-vingt-quatre citations, trente-quatre s'accordent exactement avec les Septante, deux seulement sont faites d'après l'hébreu, non sans supposer le texte des Septante présent à l'esprit de l'auteur. Bref, l'Apôtre n'aime pas à se départir de la version de la Septante généralement reçue et il y reste fidèle même en des cas où il semble qu'il y avait profit à l'abandonner. Au reste l'érudition de Paul n'est pas livresque : il ne possède à fond qu'une seule science, la religion révélée ; et qu'un seul livre, la Bible. En effet, l’école juive n’était qu’une annexe de la synagogue. L’instruction y était exclusivement religieuse. Mathématiques, géographie, histoire profane (et non religieuse), philosophie, tout cela n’existait pas pour le juif orthodoxe ; il n’y avait que la morale, le droit positif et l’histoire sainte : et tout cela, c’était la Bible. C’est en l’épelant qu’on apprenait à lire ; beaucoup de scribes la savaient par cœur, comme la savent peut-être, aujourd'hui encore quelques Israélites. Nous voyons Paul la citer constamment de mémoire. Même quand il ne la cite pas, son langage est un tissu de réminiscences, inconscientes ou voulues. Son style, comme celui de saint Bernard et de Bossuet, est tout imprégné d'expressions bibliques, qui jaillissent spontanément de son souvenir. Cela suppose une connaissance détaillée et minutieuse, fruit de longues années d'étude.

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Aux pieds de Gamaliel

Saul était âgé d'environ treize ans quand il s'achemina vers Jérusalem pour y achever son éducation. Nous ignorons si ses parents l'y accompagnèrent. Une quarantaine d'années plus tard, le fils d'une de ses sœurs, établie dans la Ville sainte, lui sauvera la vie. Nous connaissons déjà les mœurs voyageuses des Juifs à cette époque; il faut nous habituer de plus en plus à ces déplacements continuels, que l'histoire du siècle apostolique enregistre à chaque page. On destinait l’enfant au métier de scribe, profession ambiguë qui préparait à toutes les carrières et ouvrait la porte à tous les honneurs, le scribe étant à la fois, ou tour à tour, avocat et avoué, magistrat et jurisconsulte, conseiller et prédicateur, homme de loi et homme d’église, lettré, rhéteur et grammairien.Les étudiants de Jérusalem se partageaient alors entre deux écoles rivales dont les fondateurs, Hillel et Shammaï de légendaire mémoire, personnifient aux yeux de la postérité, l’un les vues étroites et la petitesse d'esprit, l'autre les idées larges d'un libéralisme éclairé ; l'école d'Hillel penchait en général vers l'interprétation la moins rigoriste. Le successeur d'Hillel, héritier de ses principes sinon de son sang, était alors Gamaliel l'Ancien. Vénérable aux yeux des chrétiens pour avoir défendu les apôtres, sa réputation posthume n'en a pas souffert auprès de ses coreligionnaires. Gamaliel est resté le type du pharisien idéal : « Depuis sa mort, dit la Mishna, le respect de la Loi n'est plus ; la pureté du pharisaïsme est morte avec lui. »

C'est donc aux pieds de Rabban Gamaliel, comme on le surnommait par honneur, que le jeune Saul vint s'asseoir. Il allait s'initier laborieusement à la science sacrée, au centre même de la vie nationale, au moment où Jésus, son aîné de sept ou huit ans, progressait en grâce et en sagesse dans un coin obscur de la Galilée. Nous avons pu nous demander si et dans quelle mesure le sol natal avait influé sur la pensée de Paul. Pour Jérusalem, le doute n'est pas possible. Tarse est sa patrie civile où il reçoit, avec le titre envié de citoyen romain, cette langue hellénique qui le fait, en quelque sorte, citoyen de l'univers; mais Jérusalem est la patrie de son âme, la patrie de son intelligence autant ou plus que celle de son cœur. C'est vers Jérusalem qu'il gravitera toujours au cours de son pèlerinage terrestre et il a pleinement conscience d'avoir reçu là l'empreinte indélébile de sa formation religieuse et morale. C'est là proprement qu'il a été instruit, élevé, aux pieds de Gamaliel. Il était à bonne école. Malgré certaines subtilités futiles et des inconséquences pratiques que Jésus relèvera, les pharisiens restaient les vrais dépositaires de la science sacrée et les interprètes les plus autorisés de la loi divine. Jésus devait leur rendre ce témoignage que s’il fallait éviter d’imiter leur conduite, il fallait cependant suivre leurs leçons. Et nous avons dans les écrits de l'Apôtre, les traces de son éducation rabbinique, à l'école de Jérusalem. C'est à la tradition juive, par exemple, qu'il doit le sens typique de l'Écriture et l'usage fréquent de l'allégorie. L'Ancien Testament portant les assises du Nouveau, il est naturel que le Saint-Esprit, auteur de toute la Bible, lui ait donné un sens prophétique ou figuratif, qui résulte soit des récits eux-mêmes soit de la manière de les raconter. Ce sens superposé à la lettre de l'Écriture s'appelle sens spirituel ; en le nommant typique, nous avons le double avantage d’écarter une équivoque et de nous conformer à la terminologie de Paul.

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Saul, le pharisien persécuteur

A cette époque, il se distinguait par la rigueur de son pharisaïsme : « J'étais, dit-il, plein de zèle pour [la Loi de] Dieu. J’ai vécu en pharisien, selon la secte la plus stricte de notre religion ». Quand ses adversaires se targueront de leur fidélité scrupuleuse à la Loi, il leur répondra : « Moi aussi, j’étais pharisien, persécuteur de l'Église par zèle irréprochable au point de vue de la justice selon la Loi. » L’histoire ne nous dit pas s’il a rencontré Jésus avant Pâques. Mais sans nul doute, a-t-il entendu parler de Lui dont la renommée était répandue dans toute la Palestine. Mais comme un ennemi de la Loi de Moïse, un réformateur qui vient changer les coutumes pharisiennes. Si sa présence est absente des évangiles, il semble peu probable qu’il ait ignoré son existence. Disciple de Gamaliel qui ne paraît pas dans l’Évangile, mais dans les Actes où il se montre bienveillant à l’égard des Apôtres, on peut penser qu’à l’instar de son maître, il restait plutôt indifférent aux agitations qui entouraient Jésus. Ni disciple, ni ennemi. Par contre, après la pentecôte, son hostilité allait croître de jour en jour jusqu’à l’apparition du Christ sur la route de Damas.

Il gardait les habits des témoins qui lapidaient St Etienne sans participer lui-même à la lapidation, peut-être parce qu’il n’était pas qualifié pour être le juge et le bourreau du martyr. Mais, en son for intérieur, il sanctionnait tout, il approuvait tout. Le martyre d'Étienne ne fera qu'aiguiser sa soif de sang chrétien. Non content d'assister au supplice des victimes, il pénétrait dans les maisons, en arrachait les habitants, hommes et femmes, pour les traîner dans les cachots. Bientôt, faute d'aliment, la persécution s'éteignit à Jérusalem et Saul dut porter ailleurs sa rage inassouvie. Il supplia le grand prêtre de l'investir d'une mission officielle pour rechercher, dans les synagogues de Damas, les disciples secrets de Jésus et les amener, chargés de chaînes, devant le sanhédrin. C'est là que le doigt de Dieu l'attendait. Ce que saint Paul dit de son passé de persécuteur de l’Église est de la plus haute importance pour juger de son état psychologique au moment de sa conversion : « Je persécutais sans mesure et je ravageais l'Église de Dieu, dépassant par [l'exaltation de] mon judaïsme la plupart de mes contemporains. — Je suis le dernier des apôtres et je ne suis pas digne du nom d’apôtre, parce que j'ai persécuté l'Église du Christ — Je fus jadis un blasphémateur et un persécuteur, un insulteur; mais j’ai obtenu miséricorde parce que j'agissais par ignorance dans l'infidélité. — Pharisien selon la Loi, persécuteur de l'Église par zèle, irréprochable au point de vue de la justice qui vient de la Loi. »

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La conversion

La conversion de saint Paul est, après la résurrection du Sauveur, le miracle le mieux attesté et le plus rebelle à toute explication naturelle, et par suite le plus gênant pour la libre pensée. Il n’est pas d’efforts désespérés que la critique rationaliste n’ait faits pour en atténuer la force probante. Comme pour la résurrection de Jésus-Christ, on a essayé, en vain, de mettre les témoignages en désaccord. Il existe en effet, au Livre des Actes, trois récits de la vision de Damas, l’un fait par saint Luc pour son propre compte les deux autres mis dans la bouche de saint Paul. De l'aveu de tous, les trois récits concordent sur tous les points de quelque importance : l'occasion, le lieu, l'heure de l'événement, la clarté éblouissante dont fut enveloppée soudain la caravane, le dialogue entre Saul prosterné à terre et la voix mystérieuse, sa cécité temporaire, son baptême, sa guérison, l'orientation toute nouvelle qui, subitement, d'un persécuteur fit de lui un apôtre. On a beau scruter ces textes avec la dernière rigueur pour y chercher des contradictions, on n’y relève que des détails les plus insignifiants, des minuties qu’on rougirait de relever dans un historien profane, et des circonstances extérieures au fait lui-même.

Au reste, en niant le miracle de l'apparition de Jésus, on ne se met pas en peine pour autant d'expliquer cet autre miracle d'ordre moral, plus inexplicable encore si l'on supprime le premier, la conversion de saint Paul. La vie entière de l’Apôtre, le sérieux de son pharisaïsme, la fermeté inébranlable de sa foi chrétienne, protestent contre tout système qui fait de lui un halluciné, un détraqué. De même ses écrits : ses déclarations sont formelles : « il a vu le Seigneur ; le Christ lui est apparu. » Pas d'étape dans sa conversion; pas d'acheminement graduel vers la foi. Jésus-Christ l’a saisi à l'improviste au milieu de sa course. Le coup qui le renversa fut foudroyant, irrésistible. Rien ne le présageait, rien ne le préparait : c'est un pur effet de la grâce toute-puissante. Vous lui supposez des rapports antérieurs avec les chrétiens. Il ne les connaissait que comme le bourreau connaît ses victimes. Il ne savait rien de leur doctrine si ce n'est qu'elle était incompatible avec la Loi de Moïse, inconciliable avec le judaïsme, et partant haïssable et digne d'extermination : cela lui suffisait et il ne désirait pas en savoir davantage. Vous lui prêtez des hésitations, des anxiétés, des remords. Il vous répond qu'il n'éprouvait aucun trouble, aucune inquiétude, qu'il croyait sincèrement servir Dieu, qu'il était de bonne foi et qu'il doit à son ignorance d'avoir obtenu miséricorde. C’est pourquoi, pour supprimer un miracle, on en forge autre, un miracle psychologique encore plus merveilleux. Mieux vaut donc renoncer à expliquer l'inexplicable. Certes, la grâce rencontrait dans la riche nature de Paul un terrain propice et même des germes précieux. Les convictions fortes au service de la passion sont plus faciles à tourner au bien qu'un scepticisme armé d'indifférence. Dieu entre plus aisément dans les cœurs et dans les esprits qui n'ont pas péché contre la lumière. D’autre part, le besoin inné de justice et le sentiment profond de son impuissance inclinaient spontanément l’âme de saint Paul vers la doctrine chrétienne, où ces deux tendances devaient trouver satisfaction et repos.

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Conséquences théologiques

L'apparition de Damas a exercé sur la théologie de saint Paul une influence multiple dont il convient de signaler ici quelques traits : Une des théories les plus hardies et les plus originales de l'Apôtre est bien l'incorporation au Christ, en vertu de laquelle le Christ est tout en tous et tous sont un en lui. Cette théorie n'est-elle pas contenue en germe dans cette question de Jésus : « Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » Paul ne s'attaquait pas directement à la personne du Christ : il y a donc entre Jésus et les siens une identité mystérieuse, pour qu'en frappant les disciples, on atteigne le Maître. Dans la conversion de Paul, l'œuvre de la grâce est tangible. Le revirement est instantané : c'est un éclair, un éblouissement, l'adhésion rapide à l’appel divin d'une volonté qui n'a presque pas conscience d'avoir consenti. Qui a connu pareille crise a le sentiment plus net, l'intuition plus vive que tout l'honneur du changement revient à Dieu ; il aime à se représenter l'opération de la grâce comme foudroyante, la foi comme un acte d'obéissance, libre sans doute, mais qui, une fois posé, vous jette tout d'un coup en un monde nouveau de droits et de devoirs, d'obligations et de privilèges. Voilà bien la foi de l'Épître aux Galates et de l’Épître aux Romains, cette foi agissante, où le cœur a autant de part que l’esprit, cette foi qui révolutionne tout l'être, envahit toutes les puissances de l'âme et oriente en un instant la vie tout entière. Enfin le Christ entrevu laisse dans la mémoire de Paul un inoubliable idéal. Dès lors, son regard reste éperdument fixé sur l'incomparable modèle. Il aspire et il veut qu'on aspire à la mesure, à la plénitude du Christ. On n'en approchera jamais; qu'importe! Il faut y tendre toujours. La morale paulinienne est tout imprégnée de ce souvenir vivant; et au lieu de nous proposer l’exemple de Jésus dans sa vie mortelle, elle nous invite à l'imitation du Christ ressuscité et glorieux. Il est toutefois excessif de dériver toute la théologie de saint Paul du fait de sa conversion. La vision de Damas est la plus claire et la plus intime des révélations, mais ce n'est que la première; et l'expérience religieuse ne peut tirer d'un fait que ce qu'il contient réellement. La foi chrétienne ne se réduit pas à une impression subjective et les dogmes ne sont pas les produits arbitraires et relatifs de la conscience individuelle.

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Baptême de Paul

L'imagination populaire aime à rapprocher la conversion de Paul de son apostolat effectif. Le matin, c'est le loup dévorant qui ravage le bercail du Christ; le soir, c'est le conquérant qui traîne au pied de la croix, vaincus et captifs, les ennemis de l'Évangile. En réalité, ni la nature ni la grâce ne procèdent par bonds; six ou sept ans, au minimum, s'écoulent dans l'intervalle : période de gestation féconde où sa pensée se mûrit et s'achève dans la solitude, le silence et la prière; période obscure aussi, où l'histoire perd souvent sa trace et n'a pour guide que le récit plein de vie et de mouvement, mais intermittent et fragmentaire, des Actes des Apôtres. Après son baptême et sa guérison, le néophyte Saul ne resta à Damas que très peu de jours, mais suffisamment pour être instruit des premiers rudiments de la foi. L'éducation religieuse de Paul, pas plus que celle des autres apôtres, ne pouvait se faire en un jour. Après qu'une crise subite en a marqué les débuts, le développement ultérieur prend un cours normal et progressif. Si la vision de Damas fut l’amorce d'une synthèse théologique, la synthèse elle-même sera le fruit d'une révélation lente et continue, et pas forcément par apparition. En effet il ne faudrait pas aller jusqu’à rapporter à la même source divine tout ce que l'Apôtre a jamais prêché, même ce qu'il pouvait facilement apprendre par intermédiaire, comme la vie, les miracles, les discours de Jésus ? En ce cas, Paul aurait été beaucoup plus favorisé que ses collègues dans l'apostolat qui étaient réduits à apprendre par le récit des autres beaucoup de faits dont ils n'avaient pas été témoins oculaires ; il n’y a pas de raison à penser qu’il en fut autrement pour saint Paul. La providence, qui ne fait rien d’inutile, observe, jusque dans le miracle, une certaine économie de moyens. Sans doute, selon la sage remarque d'Estius, il n’en coûtait pas plus au Seigneur de lui apprendre en un instant toutes les vérités de la foi chrétienne que de le convertir miraculeusement; mais Dieu a voulu se servir du ministère d’Ananie, afin que personne ne dédaigne le magistère humain, en voyant le Docteur des nations catéchisé par un homme. Il n'y a là rien de contraire aux prétentions de Paul. « Il a reçu les éléments de la foi, comme les autres catéchumènes, au moment de son baptême; mais le Christ se réserve de lui enseigner lui-même les mystères les plus profonds du christianisme. » C’est par révélation qu'il va plaider auprès des apôtres la cause des Gentils. L'Esprit de Dieu l’empêche de prêcher en Asie, lui ferme les frontières de la Bithynie et le pousse irrésistiblement en Macédoine; il l’encourage et le console à Corinthe après l'échec d'Athènes; il le ramène de force à Jérusalem malgré la perspective d'une longue captivité; puis, quand tout espoir de voir Rome semblait perdu, il lui en renouvelle l'assurance. Bref, la providence le conduira à toute heure comme par la main.

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Paul en Arabie

Mais, pour l’heure, après son baptême, Saul avait hâte de fuir le tumulte des villes. Après l'ébranlement moral qu'il venait d'éprouver, il sentait le besoin de se trouver en face de lui-même et en tête à tête avec Dieu. Il partit donc pour l'Arabie. On peut douter qu'il y fût attiré par une pensée d'apostolat; quoique destiné à porter le nom de Jésus jusqu'aux extrémités de la terre, il attendait sans impatience ni inquiétude l'heure de Dieu. Il voulait sonder son âme, méditer les Écritures, se recueillir sous l'œil du Seigneur, prêter l'oreille à cette voix intérieure qu'on perçoit d'autant plus distinctement que les échos du monde sont plus lointains et plus affaiblis. Il y passa un an, deux ans peut-être. Rien ne nous aide à percer le mystère de cette retraite. Saint Luc ne dit pas un mot de ce séjour en Arabie, bien qu'il semble indiquer un double séjour à Damas entre lequel s'intercale assez naturellement le voyage en Arabie. A son retour à Damas, Saul était armé pour la controverse. Sa prédication se fortifiait de preuves scripturaires irrésistibles. Ce n'était plus seulement, comme la première fois, la déposition du témoin oculaire, c'était l'enseignement raisonné du docteur et le message inspiré du prophète. Incapables de lui répondre, ses adversaires prirent le parti de lui fermer la bouche! L'ethnarque du roi Arétas, soudoyé par les ennemis de saint Paul, se chargea de leur vengeance. Pour déjouer la vigilance des mercenaires du gouverneur qui, nuit et jour, faisaient bonne garde aux portes de Damas, il fallut cacher l'Apôtre dans une manne et le descendre le long des murs par une poterne. Après sa pittoresque évasion, il se rendit en hâte à Jérusalem pour y voir Pierre. De nouvelles embûches l'y attendaient, cette fois de la part des Juifs hellénistes. Au bout de quinze jours, les frères alarmés l'emmenèrent à Césarée et le mirent sur le chemin de Tarse, qu'il gagna par la voie de terre. Pendant trois ou quatre ans au moins, nous le perdons de vue. Puis il reparaît à Antioche où Barnabé l’avait ramené de Tarse, pour l’aider dans l’évangélisation de la communauté chrétienne de cette grande ville impériale. En effet, les conversions y étaient nombreuses, et c’est à Antioche que commença l’évangélisation officielle des païens.

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Début de l'évangélisation officielle des Gentils

Après la mort d'Étienne, quelques fugitifs de la persécution étaient venus à Antioche, et y avaient prêché le Christ Jésus aux païens eux-mêmes¹. Pour cimenter les nombreuses conversions, l'église mère de Jérusalem envoya dans la capitale de la Syrie un de ses meilleurs missionnaires, Barnabé. Barnabé avait peut-être connu Paul à l'école de Gamaliel et l'avait revu chrétien à Jérusalem ; aussi s’était-il empressé d'aller le chercher à Tarse. Une année entière, ils cultivèrent ensemble le champ que la providence avait semé pour eux. Cependant l'influence de Paul grandissait tous les jours. Quand il fallut porter à Jérusalem les aumônes de l'église d'Antioche, en prévision de la famine prédite par Agabus, Barnabé et lui furent délégués. Ils n'y trouvèrent point les apôtres. C'était au fort de la persécution d'Hérode Agrippa ; Jacques le Majeur venait de rendre à Jésus le témoignage du sang ; Pierre, miraculeusement délivré, avait quitté la ville ; les autres s'étaient dispersés. Aussi leur mission remplie, les deux envoyés rentrèrent à Antioche. C’est vers le même temps que le roi persécuteur Hérode mourut (44 ap. JC) Comme l'église d'Antioche pouvait alors se suffire, il fut décidé sous l’inspiration de l'Esprit de Dieu, d’envoyer Barnabé et Saul pour l'apostolat en grand des Gentils. Saul paraît d’abord occuper une position subordonnée. C’est par l'île de Chypre, d'où Barnabé est originaire que les deux apôtres commencent leur tournée. Le proconsul de l’île Sergius Paulus embrasse la foi, et dès lors, les rôles sont intervertis. Saul, devenu subitement Paul, prend la conduite de l'expédition évangélique, et Barnabé, avec une simplicité égale à sa modestie, s'efface derrière celui dont il reconnaît la vocation providentielle. Au changement de nom qui s’est fait à Chypre pendant cette première mission auprès des Gentils, il ne faut pas chercher de mystère. Les papyrus contemporains nous apprennent qu'un grand nombre de personnages portaient alors deux noms, l'un indigène, l'autre romain. Saul, citoyen de Rome, prend son nom latin, Paul, au moment où il entre en rapports avec les Romains. Plus remarquable est le changement de rôles : la caravane apostolique s'appellera désormais « la suite de Paul ». Tandis qu'autrefois Barnabé avait la primauté, c'est maintenant le contraire. Il y a cependant quelques exceptions ; mais celles-ci sont seulement apparentes et s'expliquent aisément : à Lystres par l'opinion des Lycaoniens frappés de la prestance de Barnabé; à Jérusalem par le fait que Barnabé est nommé le premier dans la lettre du concile et prend le premier la parole. En ce cas, Luc n'est que rapporteur des évènements ; mais, quand saint Luc exprime sa propre pensée, il renverse les rôles et attribue toujours à Paul la place d'honneur.

Après Chypre, les missionnaires, repassant sur le continent asiatique, évangélisent tour à tour Antioche de Pisidie, Iconium, Lystres, Derbé. Leur méthode de prédication est toujours la même. Ils s'installent dans la synagogue tant que les Juifs et les prosélytes veulent leur prêter audience. Quand on leur en ferme les portes ou que l'émeute les en bannit, ils s'adressent aux Gentils. Les intrigues et les complots des Juifs les chassent d'Antioche et d'Iconium ; à Lystres, Paul est lapidé et laissé pour mort ; à Derbé on leur barre sans doute le chemin, car au lieu de rentrer en Syrie par la voie directe de Cilicie, ils font à rebours la même route, et évangélisent Pergé qu'ils n'avaient fait d'abord que traverser et s'embarquent finalement à Attalie pour Antioche¹. Ainsi, dans un laps de temps qui ne doit pas avoir dépassé quatre ou cinq années, ils ont fondé au moins sept chrétientés : deux à Chypre, Salamine et Paphos, deux dans la Pisidie phrygienne, Antioche et Iconium, deux en Lycaonie, Lystres et Derbé, une en Pamphylie, Pergé. Rentrés à Antioche qui les avait « livrés à la grâce de Dieu », ils racontent aux frères, convoqués en Assemblée plénière, ce que Dieu a fait avec eux et par eux et comment ils ont ouvert aux Gentils la porte de la foi. C'était là un événement dont il est impossible d'exagérer la portée, car c’était la conquête du monde qui commençait à se réaliser. Mais en même temps une terrible épreuve faillit l’anéantir dès sa naissance si la thèse de Paul n'avait pas finalement triomphé.

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L’Église et la synagogue

Il s'agissait de savoir à quelles conditions les Gentils seraient admis dans l'Église et quelle place ils y occuperaient. L'église mère de Jérusalem se rattachait encore si étroitement à la synagogue qu'elle aurait pu passer pour une secte juive. Distinction des aliments purs et impurs, visites au Temple, sacrifices, purifications légales: tout cela confondait presque, au dehors, les nouveaux disciples du Christ avec les Israélites dévots. Les chrétiens de Jérusalem cherchaient visiblement à ménager leurs compatriotes juifs et anciens coreligionnaires ; au reste, une rupture violente, en coupant court à tout espoir de prosélytisme, eût atrophié l'Église au berceau. Confiné d'abord dans les cercles judaïques, l'Évangile ne s'en dégagea qu'insensiblement. Il avait fallu un ordre exprès du ciel pour décider saint Pierre à baptiser le centurion Corneille ; et malgré l'éclatant miracle qui la sanctionna, cette exception n'alla pas sans quelque étonnement de la part des fidèles. L'admission des Samaritains, circoncis et à moitié Juifs en dépit de leur hérésie et de leurs haines héréditaires ne souleva pas de difficulté sérieuse : à la première annonce de leur conversion, Pierre et Jean leur furent dépêchés. La première église mixte fut Antioche. Des chrétiens dispersés par la bourrasque qui suivit la mort d'Étienne, y avaient prêché le Christ même aux Grecs. C'était un fait sans précédent mais que les apôtres s'empressèrent de ratifier en déléguant Barnabé à Antioche. Là, Juifs et Grecs convertis, désignés maintenant sous le nom de chrétiens, qui les distingue comme association religieuse spéciale, semblent avoir bien frayé ensemble. Peut-être les Juifs d'Antioche étaient-ils moins intransigeants que leurs frères de Palestine; ou les fidèles venus du paganisme plus accommodants; peut-être aussi se fit-on des concessions mutuelles.

Mais la question de savoir à quelles conditions les Gentils devaient être admis dans l'Église, se dressa soudainement quand Paul et Barnabé annoncèrent qu'ils avaient ouvert toutes grandes les portes de la foi et que les païens s'y précipitaient en masse, que se fondaient des chrétientés d'où l'élément juif était à peu près absent et qui prétendaient vivre sur le pied d'égalité avec les autres. Sur ces entrefaites, vinrent de Jérusalem à Antioche des personnages qui devaient jouir d'un certain crédit. Ils prêchaient hautement que la circoncision était une condition essentielle pour être admis dans l'Église et pour espérer le salut. Grande fut l'émotion. Paul et Barnabé s'élevèrent avec force contre ces prétentions nouvelles. Le moment était solennel. Maintenir la circoncision, avec l'observation intégrale de la Loi qu'elle implique, c'était renoncer à l'espoir de conquérir le monde. Jamais le monde ne se serait fait juif. Mais la question de principe était plus grave encore. Faire d'une pratique mosaïque la condition essentielle du salut, c'était nier virtuellement le caractère transitoire de l'ancienne économie, nier la suffisance de la rédemption et la valeur du sang et des mérites du Christ; c'était renverser le dogme fondamental du christianisme. Il fut donc décidé que la question serait soumise à l'église mère de Jérusalem. Paul et Barnabé furent choisis pour représenter l’église d'Antioche. Sans doute Paul, tout désigné d'ailleurs par sa situation prépondérante et par le rôle capital qu'il venait de jouer dans l'évangélisation des Gentils, s'offrit-il spontanément, car une révélation lui enjoignait d'aller plaider lui-même sa cause comme il l’écrit dans sa lettre aux Galates.

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Le concile de Jérusalem

Presque tous les critiques et tous les exégètes, estiment que le récit de saint Paul dans sa lettre aux Galates et celui de saint Luc au chapitre 15 des Actes relatif au concile de Jérusalem, se rapportent au même événement. En effet, les acteurs sont les mêmes, Paul et Barnabé d'un côté, Pierre et Jacques de l'autre. Les lieux sont les mêmes : Antioche et Jérusalem. Le débat est le même : on veut obliger les Gentils à la circoncision, malgré les protestations de Paul et de Barnabé. La date est la même. Enfin le dénouement est le même : les idées de Paul triomphent. On ne trouve rien à reprendre dans sa prédication et les colonnes de l'église sanctionnent pleinement son évangile. Cette première victoire de Paul fut éclatante. Après ce coup d'autorité, il était facile à saint Paul de faire prévaloir sa thèse. Il réclamait pour les Gentils le privilège d'être exonérés des observances légales. Saint Pierre abonda dans son sens, en rappelant que la liberté des Gentils avait été proclamée également par le Saint-Esprit lui-même. Mais ce fut Jacques qui eut l'honneur de proposer une solution vraiment pratique, à laquelle tout le monde se rallia. Il fut d'avis de déclarer les Gentils exempts de la Loi mosaïque, sauf quatre restrictions, destinées à faciliter leurs rapports avec les judéo-chrétiens. On devait leur interdire les viandes immolées aux idoles, la fornication — c'est-à-dire, selon toute apparence, les mariages entre consanguins défendus par la Loi mosaïque — les chairs étouffées et le sang. Ces quatre points étaient jadis prescrits sous peine de mort à tous les étrangers fixés en Israël. Mais ces quatre prohibitions — idolothytes, fornication, sang et chairs sanglantes — leur sont imposées, non de par la Loi de Moïse, mais en vertu de l'autorité des apôtres. On choisit les observances qui devaient rendre possibles les rapports de table et de société entre les deux fractions de la communauté chrétienne; car on ne pouvait pas espérer voir les fidèles issus du judaïsme dépouiller de sitôt leur horreur instinctive pour les idolothytes et les viandes non saignées. Enfin le décret apostolique concernait seulement l'église mixte d'Antioche, où la controverse s'était élevée, et les églises de Syrie et de Cilicie, qui se trouvaient dans des conditions analogues, et non pas l’église de Jérusalem et celles de Palestine. En somme, c'était le triomphe complet des idées de Paul. La liberté des Gentils reconnue en principe, leur évangélisation approuvée explicitement, les églises pauliniennes maintenues dans leur statu quo. Saint Paul peut dire en toute rigueur de vérité que les grands apôtres n'ont rien changé ni rien ajouté à son évangile.

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Altercation entre Paul et Pierre

Cependant le décret de Jérusalem ne levait pas tous les doutes. Les Gentils, officiellement dispensés de la Loi, ne restaient-ils pas libres de l'observer dans toute sa teneur ? N'y avait-il pas pour eux mérite et perfection à le faire ? Les quatre articles qu'on leur imposait par nécessité, sans spécifier la nature de cette nécessité, semblaient les assimiler aux prosélytes juifs de second rang. N'étaient-ils pas ainsi placés, par rapport aux fidèles issus du Judaïsme, dans un état d'humiliante infériorité, qu'ils feraient cesser en assumant l'observation intégrale de la Loi ? Bien que formellement déchargées du fardeau de la Loi, les recrues de la gentilité ne se trouvent-elles pas de ce fait placées dans un état d'infériorité, par rapport aux recrues du judaïsme ? D'autre part, si la mesure prise par les apôtres donnait satisfaction aux judéo-chrétiens modérés, elle ne supprimait pas les objections des judaïsants stricts qui prétendaient que la tolérance du concile concernait les seuls Gentils et que tout le fardeau de la Loi continuait à peser sur les Juifs de race. De là cet incident qui suivit l’assemblée de Jérusalem et que saint Paul raconte : « quand je vis qu'ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l'Évangile, je dis à Képhas devant tout le monde : "Si toi, qui es Juif, tu vis comme les Gentils et non comme les Juifs, pourquoi forces-tu les Gentils à judaïser ?" ».

Sur la question de principe, les deux apôtres Pierre et Paul étaient pleinement d'accord. En effet, dans l'église d'Antioche, où les Juifs n'étaient qu'une minorité, Pierre avait coutume de manger avec les Gentils. Son changement d'attitude fut provoqué par l'arrivée des judaïsants de Jérusalem. Pierre eut peur de ces croyants intransigeants de l’entourage de saint Jacques et jugea bon de les ménager. Aussi, à partir de ce jour, il prit l'habitude de décliner les invitations des fidèles issus de la gentilité et d'éviter même leur commerce. L'esprit de conciliation le poussait trop loin. Sa conduite était une dissimulation véritable, comme saint Paul le lui reprocha, puisqu'il agissait au rebours de ses convictions intimes; de plus, elle eut deux fâcheux résultats qu'il n'avait pas prévus: Les autres Juifs d'Antioche et Barnabé lui-même, qui auparavant ne se faisaient pas scrupule de manquer aux prescriptions légales, crurent nécessaire de l'imiter, tant son exemple avait de poids; Par contre, les païens convertis, dont la liberté venait d'être reconnue, se virent menacés d'isolement s'ils ne vivaient pas à la juive : placés dans l'alternative de renoncer à leurs privilèges ou de n'être plus les convives des apôtres et de leurs frères Hébreux, ils étaient moralement contraints de judaïser. Saint Paul sonda d'un coup d'œil les conséquences plus ou moins lointaines, mais fatales, de cette fausse situation. Il comprit que la « dissimulation » de Pierre et de ses imitateurs, bien que s'inspirant de motifs avouables, lésait, sous couleur de charité, les droits d'une portion de l'Église; elle pouvait amener une scission dans la communauté chrétienne. Paul connaissait la loyauté, l'humilité, la grandeur d'âme du chef des apôtres. Il ne craignit pas de lui reprocher publiquement, non pas une faute mais un exemple dangereux, non pas une erreur mais une inconséquence. Pierre se rendit certainement aux raisons de Paul.

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La prédication de saint Paul

Les premiers sermons des apôtres durent être coulés dans un moule uniforme. Il comprenait deux points essentiels : la conversion sincère et la foi en Jésus-Christ Sauveur. A son tour, la conversion supposait :1) un acte de l'esprit et 2) un mouvement du cœur : l'adoration exclusive du vrai Dieu et le repentir du passé, inspiré par la perspective des jugements divins. Devant un auditoire juif, déjà imbu de monothéisme, la prédication se résumait donc en ces deux mots : pénitence et foi. Mais la foi au Christ prenait un caractère spécial ; ce n'était plus seulement la foi en Jésus mort pour nos péchés, dont Dieu avait sanctionné par le miracle de la résurrection la mission rédemptrice; c'était la foi au Messie prédit par les prophètes, espérance d'Israël et couronnement des promesses. Rupture complète avec le passé, profession du monothéisme, attente du salut par la médiation du Fils: tels étaient les actes de volonté et d'intelligence que saint Paul cherche à inculquer à ses auditeurs et qui les constitueraient chrétiens. A l'origine, l'article relatif au jugement de Dieu prenait volontiers la forme dramatique de la parousie : consolation des croyants, épouvante des infidèles. Dès qu'un auditeur touché de la grâce avait dit : Je crois, commençait pour lui la catéchèse proprement dite. Le dogme primordial était celui de la résurrection du Christ, qui appartient plutôt aux préliminaires de la foi, parce qu'il renferme la preuve la plus solide, comme la plus accessible, de la divinité du christianisme. Paul y appuyait avec une insistance particulière, car c'était pour lui la clef de la valeur sacramentelle du baptême et l'un des fondements de sa morale. C'est aux Gentils que Paul a reçu mission spéciale de prêcher. Son éducation helléniste et sa vive sympathie pour les Grecs l'y préparaient mieux que les autres. Il savait que la conscience veille toujours au cœur de l’homme et il percevait, au fond du sentiment religieux le plus dégradé, une sorte de monothéisme latent qu’il s’agissait de dégager. Dieu est le Dieu des Gentils aussi bien que des Juifs et il n'y a qu'à le montrer à la raison bien disposée pour le lui faire reconnaître. Ce problème de l’universalisation de l’évangile est donc un thème important de la théologie de saint Paul. Elle est souvent présente dans ses lettres.

Bien que les nouveaux croyants vinssent en majeure partie de la gentilité, les premières instructions religieuses leur avaient été d’abord données dans la synagogue. Cela explique pourquoi le dogme chrétien fondamental leur est présenté comme la réalisation des prophéties : le Nouveau Testament faisant suite à l'Ancien. L'auteur de l'Épître aux Hébreux range parmi les vérités élémentaires qu'aucun chrétien n'est censé ignorer, et qui devaient donc constituer le premier objet de la catéchèse, les articles suivants : 1 pénitence des œuvres mortes, 2 foi en Dieu, 3 doctrine du baptême, 4 imposition des mains, 5 résurrection des morts et 6 jugement éternel. En réalité, les deux premiers articles et les deux derniers entraient toujours dans les sermons adressés aux infidèles pour les amener à croire; seule, l'explication relative au baptême et à l'imposition des mains pouvait être réservée aux catéchumènes. Les Actes des apôtres nous donnent un intéressant spécimen de la prédication de saint Paul devant un auditoire où l'élément juif prédominait. Arrivés à Antioche de Pisidie, les missionnaires allèrent s'asseoir, dès le premier sabbat, au milieu des Juifs et des prosélytes qui remplissaient la synagogue. Après la lecture de la Loi et des prophètes, on invita saint Paul à prendre la parole. C'était une politesse qu'on ne manquait pas de faire aux étrangers de distinction. Paul y comptait. Aussi quand on lui proposa de prendre la parole, il se leva aussitôt et, d'un geste réclama l’attention et le silence. Que son exorde lui ait été suggéré ou non par la lecture du jour, il se mit à développer une des idées favorites de l'Écriture: la vocation divine d'Israël et la providence spéciale dont il fut l’objet, au temps des patriarches, en Égypte, dans le désert, sous les Juges, lors de l'institution de la royauté. Jusqu'ici rien ne pouvait exciter la défiance des auditeurs et le pharisien le plus orthodoxe n’aurait point parlé autrement. Mais, parvenu à David, l'orateur imprime insensiblement à son discours une autre direction, sans sortir toutefois du terrain prophétique. C'est de la race de David que doit naître, selon la promesse, le Sauveur d'Israël; et ce Sauveur est apparu il s’appelle Jésus, il a eu pour précurseur et pour garant un homme dont ils ne sauraient récuser le témoignage, puisqu’il leur appartient, puisqu'ils l'ont vénéré comme un thaumaturge et comme un prophète, saint Jean-Baptiste.

Ici commence proprement le corps du sermon, dont saint Luc ne nous donne sans doute qu'un bien court résumé. Saint Paul suit exactement la marche qu'il nous dit avoir adoptée dans l'évangélisation de Corinthe, tactique d'ailleurs si naturelle et si conforme à sa doctrine qu'on pouvait la soupçonner a priori. Il prouve par l’Écriture que la mort, la sépulture et la résurrection du Christ étaient prédites depuis longtemps, que les bourreaux de Jésus ont contribué, sans le savoir et sans le vouloir, à remplir les prophéties, que Dieu y a mis le sceau en ressuscitant son Fils. Le fait même de la résurrection se démontre comme toujours par la déposition de témoins oculaires encore vivants dont tout le monde peut contrôler l'attestation. La démonstration achevée, l'Apôtre conclut en ces termes : « Sachez donc, frères, que par lui la rémission des péchés vous est annoncée. La justification que vous n'avez pas pu obtenir par la Loi de Moïse, tout croyant la trouve en lui. » Il est impossible de ne pas sentir ici la touche de saint Paul. Pas une idée, presque pas un mot qui ne soit de son style et de sa langue. Tout y est caractéristique: l'opposition entre la foi et la Loi, l'impuissance de cette dernière, la rémission des péchés par la médiation du Christ, la justification par la foi en la personne du Rédempteur.

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Portrait de l’Apôtre

De tous les personnages de l'âge apostolique, saint Paul est, sans contredit, celui que nous connaissons le mieux. Saint Luc, dans les Actes, et plus encore lui-même dans ses Épîtres ont dépeint sa personne et son caractère. Il était de taille médiocre. « Il avait trois coudées, dit saint Chrysostome, et pourtant il touchait le ciel. » Sa physionomie avait plus de finesse que de majesté, aussi les Lycaoniens le prirent-ils pour Mercure, tandis qu'ils regardaient saint Barnabé comme Jupiter, à cause de sa prestance extérieure. Ses ennemis de Corinthe reconnaissaient la force et l'énergie de son âme dans ses lettres; mais ils étaient étonnés de la faiblesse de son corps et de son apparence chétive. Aux yeux de quelques gens d'un goût raffiné et difficile, son élocution paraissait quelquefois embarrassée, quoiqu'elle fût ordinairement abondante et suffisamment ornée. Absorbé par des pensées sérieuses, il ne faisait pas beaucoup de cas de l'éloquence; mais sa diction était empreinte d'une certaine fierté, et, à l'occasion, son langage devenait entraînant, persuasif, noble et sublime. Ce qui donnait plus de force à son discours, c'est qu'il avait la conviction de posséder l'esprit de Dieu et que Jésus-Christ parlait par sa bouche : de là la confiance qui l'anime, sans jamais lui faire défaut. Mais, sous cette frêle enveloppe est cachée une âme forte, un esprit généreux, un cœur que rien ne saurait abattre, que le danger n'étonne et n’épouvante jamais. Si son corps est débile, si la souffrance l'accable, il se glorifie de ses infirmités. Il sent sa propre faiblesse, mais il est fort de la force de Dieu. Il montre comme des souvenirs glorieux les cicatrices des coups et des blessures qu'il a reçus dans l'exercice de l'apostolat et dont son corps est couvert. Ce sont les stigmates auxquels on reconnaît qu'il est serviteur de Jésus-Christ. Quatre fois, comme il nous l'apprend lui-même, saint Paul fut consolé et fortifié par des visions célestes; il eut même une extase où il fut transporté en présence de la majesté divine, et entendit des paroles mystérieuses qui ne pouvaient être répétées. Dix ans environ avant sa mort, il avait déjà été flagellé cinq fois par les Juifs. En violation de ses droits de citoyen romain, trois fois il fut battu de verges. A Lystre, après avoir voulu lui rendre les honneurs divins, le peuple, par suite d'un changement inconcevable, le lapida et le laissa pour mort. Dans ses voyages sur mer, trois fois il fit naufrage; une fois il passa un jour et une nuit à la merci des flots, soutenu sur un débris de navire. Durant ses pérégrinations apostoliques, il fut enchaîné et jeté sept fois en prison. Dans les tribulations qu'il endure, au milieu des douleurs qui l'accablent, il voit la continuation et le complément des souffrances de Jésus-Christ dans sa Passion. Peu lui importe la vie ou la mort, pourvu que sa vie ou sa mort contribue à la glorification de Jésus. Il eût préféré mourir pour être uni au Christ, mais il accepte de grand cœur la nécessité du travail pour remplir sa mission. Vrai modèle de l'Apôtre et du pasteur des âmes, saint Paul se fait tout à tous, se plie aux circonstances, s'identifie avec les sentiments et les besoins de ceux qu'il a convertis à la foi. Il garde toujours la dignité de l'Apôtre, il est ferme dans le maintien de la foi et les pratiques importantes; mais pour le reste il est indulgent, facile, miséricordieux. Pour ses néophytes il a des entrailles de mère. Il pense, il sent, il souffre, il se réjouit avec eux. Au lieu de leur imposer sèchement des lois, il s'efforce, en usant de toute la condescendance possible, de les amener à ne pas avoir d'autre volonté que la sienne. Rarement il use du commandement. Il semble toujours calculer d'avance l'effet de ses paroles, guidé par son expérience des hommes, et par son amour pour les nouveaux chrétiens. Nous pouvons le suivre prêchant depuis Jérusalem jusqu'en Illyrie et dans les régions environnantes, avant même d'avoir mis les pieds en Italie, comme il l'écrivait lui-même aux Romains. L'Arabie, la Séleucie, le pays de Damas, la région d'Antioche, les villes de l'île de Chypre, de la Pamphylie, de la Pisidie, de la Lycaonie, de la Syrie, de la Cilicie, de la Phrygie, de la Galatie, de la Mysie, de l'Achaïe, de l'Épire et des autres contrées situées entre Jérusalem et l'Illyrie, ont entendu sa parole apostolique ; ces régions l'ont vu créant des Églises en courant, et faisant surgir du sein de l'idolâtrie le peuple fidèle, destiné à adorer Dieu en esprit et en vérité.

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Le martyre

Averti par une révélation divine, que le temps de sortir de ce monde approchait, saint Paul acheva ses itinéraires apostoliques. Il reprit le chemin de Rome en compagnie de Luc, de Tite, et d'autres coopérateurs. Saint Astère pense que saint Paul retrouva saint Pierre à Rome, et s'appliqua, de concert avec lui, à instruire les Juifs dans les synagogues, et à convertir les païens. Surtout ils réconfortèrent les chrétiens qui avaient échappé jusqu'alors à la persécution de Néron. Arrêté et mis en prison à son tour, saint Paul comparut devant l’empereur. Il fut alors abandonné de ses amis qui le considéraient comme perdu à leurs yeux et qui craignirent, en lui prêtant leur appui, d'être entraînés dans sa perte. Mais si tout secours humain fit défaut à l'Apôtre, Dieu lui donna un courage surhumain, et le rendit invincible. Il échappa momentanément à la mort, mais il demeura vraisemblablement en prison. La prison, malgré ses murs épais, ne mit aucun obstacle sérieux à sa prédication apostolique. Que Jésus-Christ fût glorifié, le reste le préoccupait peu. Saint Paul écrivait plus fréquemment ; il multipliait ses Épîtres, ses avis, son enseignement ; vrai testament de son inépuisable charité, dernière expression de sa foi ferme et constante, c'était comme la dernière étincelle du désir ardent qu'il avait de voir achevée son œuvre de l'établissement de la foi parmi les Païens. Le martyre de saint Pierre et de saint Paul mit le comble à la persécution de Néron. Saint Paul suivit la voie d'Ostie jusqu'à un lieu nommé les Eaux salviennes. Là il eut la tête tranchée par le glaive ; en qualité de citoyen romain il devait périr ainsi et non par la croix, supplice réservé par Rome aux personnes de basse condition. D’après la Tradition, le martyre de saint Paul arriva le 29 juin de l'an 66. Toujours d’après une tradition respectable, à peine tranchée, la tête de saint Paul rebondit trois fois, et à chaque fois elle fit jaillir de terre une source d'eau vive. Ces trois sources ont donné leur nom à ce lieu du martyre qu’on appelle les Trois-Fontaines. Les reproductions anciennes placent souvent derrière l’image de saint Paul un phénix sur un palmier, double emblème de la résurrection qui a, en grec, le même nom. On peut en voir de nombreux exemples dans des mosaïques. Cette particularité avait sans doute pour but d'honorer le principal prédicateur de la résurrection future. Saint Paul porte quelquefois comme attribut le livre de ses Épîtres. Ainsi le voit-on dans une mosaïque du VI° siècle, de Sainte-Marie in Cosmedin, de Ravenne, paraissant offrir deux volumes roulés au trône de l'Agneau, tandis que saint Pierre, de l'autre côté, a ses clefs dans les mains. L'attribut du glaive, qui fut l'instrument de sa mort, est postérieur aux premiers siècles de l'Église.

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Neuvaine à Saint Paul de Tarse

Neuvaine écrite par Florence Saillen

Chaque jour

Faire le signe de croix

Réciter le Credo

Credo

Je crois en Dieu, Le Père Tout-Puissant, Créateur du Ciel et de la Terre et en Jésus-Christ, Son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort, a été enseveli, est descendu aux enfers. Le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux Cieux, est assis à la Droite de Dieu, le Père tout puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l’Esprit Saint, à la Sainte Église Catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la Résurrection de la chair, à la Vie Éternelle. Amen

Prière à Saint Paul

Apôtre de Jésus Christ, Dieu t'a appelé alors que tu étais encore un persécuteur.... Infatigable missionnaire, tu as parcouru villes et pays pour annoncer à tous la Bonne Nouvelle. Puissent nos vies être disposées à une conversion profonde du cœur et de l’esprit. Apprends-nous la persévérance et la joie simple qui vient de la certitude d’être aimés et sauvés par le Seigneur. Donne-nous de ne jamais perdre de vue Celui auprès duquel nos cœurs aspirent. Saint Paul, toi qui fus dans les larmes et dans les drames un guide et un pasteur, aide-nous à cheminer chaque jour, avec une foi et une espérance inébranlables, conduits par Jésus le Christ, Notre Seigneur.

Premier jour

Fruit demandé : La paix du Christ dans nos vies

«Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis par toutes sortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ. C’est ainsi qu’Il nous a élus en lui, dès avant la fondation du monde, pour être saints et immaculés en sa présence, dans l’amour, déterminant d’avance que nous serions pour Lui des fils adoptifs par Jésus Christ. Tel fut le bon plaisir de sa volonté, à la louange de gloire de sa grâce, dont Il nous a gratifiés dans le Bien-aimé. En lui nous trouvons la rédemption, par son sang, la rémission des fautes, selon la richesse de sa grâce, qu’Il nous a prodiguée, en toute sagesse et intelligence : Il nous a fait connaître le mystère de sa volonté, ce dessein bienveillant qu’Il avait formé en lui par avance, pour le réaliser quand les temps seraient accomplis : ramener toutes choses sous un seul Chef, le Christ, les êtres célestes comme les terrestres. (Ep 1, 3-10) Car c’est lui qui est notre paix, lui qui de deux réalités n’a fait qu’une, détruisant la barrière qui les séparait, supprimant en sa chair la haine, cette Loi des préceptes avec ses ordonnances, pour créer en sa personne les deux en un seul Homme Nouveau, faire la paix et les réconcilier avec Dieu, tous deux en un seul Corps, par la croix : en sa personne il a tué la Haine. Alors il est venu proclamer la paix, paix pour vous qui étiez loin et paix pour ceux qui étaient proches : par lui nous avons en effet, tous deux en un seul Esprit, libre accès auprès du Père.»
(Ep 2, 14-18)

Temps de silence et de réflexion

Paul, par ton intercession, obtiens-nous la grâce d’être toujours plus à l’écoute de la Parole de Dieu afin que nos vies lui rendent gloire et louanges éternelles. Que la Paix de Dieu rayonne pleinement sur nos visages, dans nos existences et aussi dans nos relations avec notre prochain, par Jésus le Christ, Notre Seigneur.

Un Notre Père, un je Vous salue Marie, un Gloire au Père et la Prière à Saint Paul

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que Ton Nom soit sanctifié, que Ton Règne vienne, que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen.

Je vous salue Marie

Je vous salue, Marie pleine de grâces; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

Gloire au Père

Gloire au Père et au Fils et au Fils et au Saint Esprit comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

Deuxième jour

Fruit demandé : Se laisser guider par l’Esprit Saint

«Vous en effet, mes frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement, que cette liberté ne se tourne pas en prétexte pour la chair, mais par la charité mettez-vous au service les uns des autres. Car une formule contient toute la Loi dans sa plénitude : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns des autres, prenez garde que vous allez vous entre-détruire. Or je vous dis : laissez-vous mener par l’Esprit et vous ne risquerez pas de satisfaire la convoitise charnelle. Car la chair convoite contre l’esprit et l’esprit contre la chair ; il y a entre eux antagonisme, si bien que vous ne faites pas ce que vous voudriez.» (Ga 5,13-17)

Temps de silence et de réflexion

Paul, toi qui t’es laissé mener par l’Esprit, aide-nous aussi à nous abandonner entièrement en la Providence, sans doute ni crainte et dans la certitude absolue de marcher main dans la main avec le Père, quoi qu’il nous arrive, dans les bons comme les mauvais moments, par Jésus le Christ, Notre Seigneur.

Un Notre Père, un Je vous salue Marie, un Gloire au Père et la Prière à Saint Paul

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Troisième jour

Fruits demandés : Charité et don de soi

«Songez-y : qui sème chichement moissonnera aussi chichement ; qui sème largement moissonnera aussi largement. Que chacun donne selon ce qu’il a décidé dans son cœur, non d’une manière chagrine ou contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Dieu d’ailleurs est assez puissant pour vous combler de toutes sortes de libéralités afin que, possédant toujours et en toute chose tout ce qu’il vous faut, il vous reste du superflu pour toute bonne œuvre, selon ce qu’il est écrit : Il a fait des largesses, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure à jamais. Celui qui fournit au laboureur la semence et le pain qui le nourrit vous fournira la semence à vous aussi, et en abondance, et il fera croître les fruits de votre justice. Enrichis de toutes manières, vous pourrez pratiquer toutes les générosités, lesquelles par notre entremise, feront monter vers Dieu l’action de grâces. Car le service de cette offrande ne pourvoit pas seulement aux besoins des saints ; il est encore une source abondante de nombreuses actions de grâces envers Dieu.» (2 Co 9, 6-11)

Temps de silence et de réflexion

Paul, par ton intercession, obtiens-nous la grâce de pouvoir semer avec la même générosité que Dieu exerce envers nous. Que nos récoltes soient riches d’amour, de partage et de solidarité, à l’exemple même de ta vie, par Jésus le Christ, Notre Seigneur.

Un Notre Père, un je Vous salue Marie, un Gloire au Père et la Prière à Saint Paul

Quatrième jour

Fruit demandé : L’humilité

«Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez, ne maudissez pas. Réjouissez-vous avec qui est dans la joie, pleurez avec qui pleure. Pleins d’une égale complaisance pour tous, sans vous complaire dans l’orgueil, attirés par ce qui est humble, ne vous complaisez pas dans votre propre sagesse. Sans rendre à personne le mal par le mal, ayant à cœur ce qui est bien devant tous les hommes, en paix avec tous si possible, autant qu’il dépend de vous, sans vous faire justice à vous-mêmes, mes bien-aimés, laissez agir la colère ; car il est écrit : C’est moi qui ferai justice, moi qui rétribuerai, dit le Seigneur.» (Rm 12, 14-19) «Ne te laisse pas vaincre par le mal, sois vainqueur du mal par le bien.» (Rm 12, 21)

Temps de silence et de réflexion

Paul, toi qui as cheminé pour annoncer l’Évangile, parfois au péril de ta propre vie, obtiens-nous la grâce de l’humilité. Que nous ne cherchions pas à nous justifier nous-mêmes, mais que nous comptions sans cesse sur l’océan de miséricorde de Dieu pour nous relever de nos tombeaux, par Jésus le Christ, Notre Seigneur.

Un Notre Père, un je vous salue Marie, un Gloire au Père et la Prière à Saint Paul

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Cinquième jour

Fruit demandé : Le respect de nos corps

«Pour moi, frères, je n’ai pas pu vous parler comme à des hommes spirituels, mais comme à des êtres de chair, comme à des petits enfants dans le Christ. C’est du lait que je vous ai donné à boire, non une nourriture solide ; vous ne pouviez pas encore la supporter. Mais vous ne le pouvez pas davantage maintenant, car vous êtes encore charnels. Du moment qu’il y a parmi vous jalousie et dispute, n’êtes-vous pas charnels et votre conduite n’est-elle pas tout humaine ?» (1 Co 3, 1-3) «Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, celui-là, Dieu le détruira. Car le temple de Dieu est sacré, et ce temple, c’est vous.» (1 Co 3, 16-17)

Temps de silence et de réflexion

Paul, aide-nous à prendre conscience du respect que nous devons à nos propres corps. Et qu’à travers la multitude des gestes quotidiens, nous sachions percevoir ce qui nous grandit, ou au contraire, ce qui nous avilit et nous rend indignes du Temple de Dieu au milieu de nous, par Jésus le Christ, Notre Seigneur.

Un Notre Père, un je vous salue Marie, un Gloire au Père et la Prière à Saint Paul

Sixième jour

Fruit demandé : Le courage de porter nos croix

«Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce du Christ Jésus. Ce que tu as appris de moi sur l’attestation de nombreux témoins, confie-le à des hommes sûrs, capables à leur tour d’en instruire d’autres. Prends ta part de souffrances, en bon soldat du Christ Jésus. Dans le métier des armes, personne ne s’encombre des affaires de la vie civile, s’il veut donner satisfaction à qui l’a engagé. De même l’athlète ne reçoit la couronne que s’il a lutté selon les règles. C’est au cultivateur qui travaille dur, que doivent revenir, en premier lieu, les fruits de la récolte. Comprends ce que je veux dire. D’ailleurs le Seigneur te fera tout comprendre. Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, issu de la race de David, selon mon Evangile. Pour lui je souffre jusqu’à porter des chaînes comme un malfaiteur. Mais la parole de Dieu n’est pas enchaînée. C’est pourquoi j’endure tout pour les élus, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui est dans le Christ Jésus avec la gloire éternelle. Elle est sûre cette parole : si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons. Si nous tenons ferme, avec lui nous régnerons. Si nous le renions, lui aussi nous reniera. Si nous sommes infidèles, lui reste fidèle, car il ne peut se renier lui-même.» (2 Tm 2, 1-13)

Temps de silence et de réflexion

Paul, toi l’apôtre des nations, aide-nous à rendre témoignage de l’espérance qui est en nous, et qu’en toutes circonstances nous ne dévions pas. Puissions-nous, à la suite du Christ, prendre nos croix courageusement, afin de le suivre, lui qui vit et règne pour les siècles des siècles.

Un Notre Père, un Je vous salue Marie, un Gloire au Père et la Prière à Saint Paul

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Septième jour

Fruits demandés : Confiance et abandon

«Que dire après cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui qui n’a pas épargné son propre Fils mais l’a livré pour nous tous, comment avec lui ne nous accordera-t-il pas toute faveur ? Qui se fera l’accusateur de ceux que Dieu a élus ? C’est Dieu qui justifie. Qui donc condamnera ?» (Rm 8, 31-33) «Qui nous séparera de l’amour du Christ ? La tribulation, l’angoisse, la persécution, la faim, la nudité, les périls, le glaive ?» (Rm 8, 35) «Oui, j’en ai l’assurance, ni mort ni vie, ni anges ni principautés, ni présent ni avenir, ni puissances, ni auteur ni profondeur, ni aucune créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté dans le Christ Jésus notre Seigneur.» (Rm 8, 38-39)

Temps de silence et de réflexion

Paul, obtiens-nous la grâce de la confiance et de l’abandon. Et que rien ne puisse jamais nous éloigner du feu d’amour que Dieu a pour l’humanité tout entière. Choisissons d’être «pour Dieu» comme Lui, qui est fidèlement et depuis la nuit des temps «pour nous», au point de livrer son propre Fils, pour la rémission de tous nos péchés, Lui qui vit et règne pour les siècles des siècles.

Un Notre Père, un je Vous salue Marie, un Gloire au Père et la Prière à Saint Paul

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Huitième jour

Fruit demandé : Un esprit de prière tout au long du jour

«Je vous exhorte donc, frères, par la miséricorde de Dieu, à vous offrir vous-mêmes en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu : c’est là le culte spirituel que vous avez à rendre. Et ne vous modelez pas sur le monde présent, mais que le renouvellement de votre jugement vous transforme et vous fasse discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait. Au nom de la grâce qui m’a été donnée, je le dis à tous et à chacun : ne vous surestimez pas plus qu’il ne faut vous estimer, mais gardez de vous une sage estime, chacun selon le degré de foi que le Seigneur lui a départi.» (Rm 12,1-4)

Temps de silence et de réflexion

Paul, par ton intercession, obtiens-nous de distinguer la volonté de Dieu à travers tout ce qui nous arrive chaque jour. Pour cela, aide-nous à persévérer dans la prière, moment privilégié avec Dieu, où tout notre être est en communion intime avec Lui, par Jésus le Christ, Notre Seigneur.

Un Notre Père, un je Vous salue Marie, un Gloire au Père et la Prière à Saint Paul

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Neuvième jour

Fruit demandé : L’amour, comme moteur de vie

«Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je ne suis plus qu'airain qui sonne ou cymbale qui retentit. Quand j'aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j'aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien. Quand je distribuerais tous mes biens en aumônes, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien. La charité est longanime ; la charité est serviable ; elle n'est pas envieuse ; la charité ne fanfaronne pas, ne se gonfle pas ; elle ne fait rien d'inconvenant, ne cherche pas son intérêt, ne s'irrite pas, ne tient pas compte du mal ; elle ne se réjouit pas de l'injustice, mais elle met sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout. Les prophéties ? Elles disparaîtront. Les langues ? Elles se tairont. La science ? Elle disparaîtra. Car partielle est notre science, partielle aussi notre prophétie. Mais quand viendra ce qui est parfait, ce qui est partiel disparaîtra. Lorsque j’étais enfant, je parlais en enfant, je pensais en enfant, je raisonnais en enfant ; une fois devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant.» (1 Co 13, 1-11) «Maintenant donc demeurent foi, espérance, charité, ces trois choses, mais la plus grande d’entre elles, c’est la charité.» (1 Co 13, 13) «J’ai eu grande joie dans le Seigneur à voir enfin refleurir votre intérêt pour moi ; il était bien toujours vivant, mais vous ne trouviez pas d’occasion. Ce n’est pas mon dénuement qui m’inspire ces paroles ; j’ai appris en effet à me suffire en toute occasion. Je sais me priver comme je sais être à l’aise. En tout temps et en toutes manières, je me suis initié à la satiété comme à la faim, à l’abondance comme au dénuement. Je puis tout en Celui qui me rend fort. Cependant, vous avez bien fait de prendre part à mon épreuve.» (Ph 4, 10-14) «La grâce du Seigneur soit avec votre esprit !»

Temps de silence et de réflexion

Paul, par ton intercession, aide-nous à imprégner d’amour notre quotidien. Que rien ne soit fait de manière automatique ou machinale, mais qu’au contraire, un esprit de charité nous anime sans cesse, quelque soit nos humeurs ou les circonstances de nos vies. Et qu’à la dernière heure, nous puissions sans honte aucune, nous dire que le moteur de nos vies fut l’amour, qui nous est donné par Jésus le Christ, Notre Seigneur.

Un Notre Père, un je Vous salue Marie, un Gloire au Père et la Prière à Saint Paul

Imprimatur de Mgr Norbert Brunner le 30 octobre 2008

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26 janvier 2009

Neuvaine Notre Dame de Lourdes

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Notre Dame de Lourdes

Apparition en 1858

Fête le 11 février


La Vierge Marie est apparue 18 fois à Bernadette Soubirous, entre le 11 février et le 16 juillet 1858, à la grotte de Massabielle, près de Lourdes. Elle demande à Bernadette de devenir sa messagère et de travailler, à sa manière, à la conversion des pécheurs. Elle lui demande d'établir un lieu de prière et de pèlerinage. Elle lui confirme le dogme proclamé trois ans plus tôt par le Pape Pie IX : "Je suis l'Immaculée Conception". Bernadette sera une humble servante qui s'efface quand l'Eglise accepte le message de la Vierge Marie. Aujourd'hui plusieurs millions de visiteurs, de pèlerins et de malades viennent chaque année, du monde entier, prier Notre-Dame de Lourdes, afin d'obtenir la grâce de la conversion et le soulagement de leurs épreuves.


Méditation


Et pour toujours prier, pour que nos activités les plus charitables, pour que nos œuvres de zèle restent toujours prière et ne dévient pas en satisfactions personnelles, en quête de vaine gloire ou de popularité, voire même en simple altruisme naturel, il est nécessaire de faire souvent retour à Dieu par la prière bien comprise : élévation de notre âme vers Dieu pour reconnaître que tout vient de lui et doit aller à lui, qu'il est tout et que nous ne sommes rien. Telle est la leçon que nous donne l'Immaculée aux mains jointes et jusque dans le concret, en tenant le chapelet qui est la prière des humbles. Sur chacun des pieds nus de Notre-Dame de Lourdes, on voit une rose jaune qui brillait comme de l'or. Ses pieds disparaissaient, pour ainsi dire, sous le pan de la robe et les deux roses lui faisaient comme une chaussure. Comment ne pas se rappeler ici l'enthousiasme du prophète : « Qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix ! » Il exalte les pieds des missionnaires parce qu'ils sont le signe de leur activité et de leur zèle. Ces deux roses, sur les pieds de l'Immaculée, sont, comme toujours, symbole d'amour, de l'amour de Dieu et du prochain, du double amour qui se résoud en un seul, la charité, vertu théologale. Mais symbole de son amour agissant puisqu'elles fleurissent sur ses pieds. Amour qui s'active, qui se dépense, qui s'épuise pour Dieu et pour les âmes. Ainsi son union à Dieu indiquée par son regard, formée par la prière, s'achève dans l'amour véritable, non celui des mots mais celui des actes. Parfait modèle de la pleine justice, de la totale religion, de la dédicace sans réserve à Dieu et, à cause de Dieu, aux autres. Le montre-t-elle assez, Notre-Dame de Lourdes, qu'elle est venue secourir ceux qui souffrent, par les innombrables miracles qui se répètent depuis un siècle ! Le montre-t-elle assez, Notre-Dame de Lourdes, qu'elle est venue purifier les âmes aux piscines de la pénitence non moins miraculeuses que celles de la Grotte ! Mais, déjà, sa seule attitude le révèle à tous ceux qui la regardent. Si deux roses d'or ornent ses pieds, c'est qu'elle unit la contemplation de Marie à l'activité de Marthe. Et, à son exemple, l'âme chrétienne qui tend à la perfection ne doit pas s'isoler dans une sorte de recherche de Dieu qui ne serait plus qu'une recherche de soi-même, de sa tranquillité ou de sa paix. Si on aime Dieu, peut-on supporter de le voir méconnu et ignoré par tant et tant d'âmes ? Si, pour Dieu, on aime le prochain, peut-on ne pas s’efforcer de lui procurer ce qui peut l’aider à trouver les biens célestes ? Qu’elle est petite, cette pauvre charité des biens matériels nécessaires qui ne vise pas à communiquer le bien suprême de la sanctification ! Certes, qui peut le plus doit le moins, mais le moins n’a jamais remplacé le plus. Faisons du bien quand nous le pouvons, secourons les pauvres, adonnons-nous aux œuvres de misécorde, mais que nos actions n’aient pour but et pour mobile que la plus grande gloire de Dieu, en dehors de quoi il n'y a qu'agitation humaine, activité naturelle de solidarité et don passager de soi. Ne méritons pas ce reproche du prophète qui disait : « Ils ont des yeux et ne verront pas » ; agenouillons devant la statue de Notre-Dame de Lourdes pour recevoir la leçon de sa religieuse et charitable attitude. Son image est une prédication vivante : elle nous enseigne la primauté de Dieu, vers qui nous avons à tourner notre visage et à fixer nos yeux ; elle nous enseigne la prière par laquelle on se relie à Dieu ; elle nous enseigne la charité effective, entreprenante, active qui en a fini avec le prétexte égoïste. Daigne, l'Immaculée, prendre notre cœur avec le sien pour lui communiquer l’amour de Jésus Dieu, afin que nous soyons fondus avec elle dans le cœur de Jésus, pour aimer avec lui. Amen.


Abbé Chr.Ph Chanut


Neuvaine Notre Dame de Lourdes
Du 3 au 11 février 2009

Chaque jour


Une dizaine de chapelet et avec les invocations: "Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous", "Sainte Bernadette, priez pour nous". Aller à la Messe et communier de préférence le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes et se confesser si possible.


Premier jour


N.-D. de Lourdes, me voici à vos pieds pour solliciter la grâce (nommer ce que l'on désire) ma confiance en votre pouvoir est inébranlable, vous pouvez tout obtenir de votre divin Fils. Vous qui avez daigné descendre sur la terre pour nous apporter les grâces de ce même Fils, obtenez-nous la grâce de les mériter. Nous vous saluons, ô Merveille du Très-Haut, nous vous félicitons pour votre glorieux privilège, et nous répétons mille fois avec bonheur : Elle est Immaculée, la Vierge de Massabielle ! Elle est Immaculée, N.-D. de Lourdes, qui a daigné nous visiter !

Deuxième jour

N.-D. de Lourdes, vous qui avez voulu vous servir d’une enfant ignorante des choses de ce monde pour vous révéler à nous, et malgré toutes les faveurs dont vous avez comblé Bernadette, cette enfant est restée innocente et humble, parce que vous lui avez promis le bonheur, pas en ce monde, mais en l’autre. Obtenez-nous d’être humbles de cœur et simples d’esprit, afin d’obtenir à notre tour vos faveurs.

Troisième jour


N.-D. de Lourdes, qui avez voulu apparaître dans la grotte de Massabielle pour nous recommander la prière et la pénitence, vous qui avez voulu nous visiter pour nous témoigner de votre bonté maternelle, écoutez aujourd’hui nos vœux suppliants, exaucez-les s’ils doivent, en se réalisant, procurer la gloire de votre divin Fils et le salut de nos âmes.

Quatrième jour

N.-D. de Lourdes, usez en notre faveur de la puissance que vous avez sur le Cœur de votre Fils. Commandez, ô divine Reine, et vous serez écoutée. Voyez notre pauvreté, nos misères et ayez pitié de nous, ô Mère de bonté ! Puisez à pleines mains dans les trésors célestes et répandez-les sur ceux qui prient aux pieds de votre autel.

Cinquième jour

N.-D. de Lourdes, Marie Immaculée, il ne sera pas dit que nous vous avons invoquée en vain. Les affligés, les malheureux, tous ceux qui souffrent : les cœurs brisés, les âmes blessées, les corps malades sont là, tous ils attendent vos bienfaits, ô Vierge secourable ! Si vous le voulez, aucun de tous ceux qui sont là ne s’en ira sans avoir éprouvé l’effet de votre puissante intervention, cette intervention, nous l’obtiendrons si nous imitons vos vertus.

Sixième jour

N.-D. de Lourdes, santé des infirmes, vous qui guérissez les corps afin de mieux guérir les âmes, montrez-vous encore favorable à nos désirs ardents. Soyez l’espoir pour nos chers malades, que leur confiance en vous soit couronnée de succès. Vierge miséricordieuse, dont le nom seul évoque de merveilleuses guérisons, montrez-nous encore votre pouvoir. Intercédez pour nous et pour les êtres qui nous sont chers, ô N.-D. de Lourdes.

Septième jour

N.-D. de Lourdes, qui avez versé des larmes sur nos péchés, donnez-nous un vrai repentir de nos fautes. Aidez-nous à détester tout ce qui peut blesser le cœur de votre divin Fils. Rendez notre contrition parfaite par une volonté sincère de ne plus l’offenser. Donnez-nous cette énergie chrétienne qui ne recule devant aucun sacrifice afin de mériter le pardon des péchés commis et la grâce de ne plus y retomber.

Huitième jour

N.-D. de Lourdes, soutien de l’Eglise, protégez notre Saint Père le Pape N…, remplissez-le toujours des lumières du Saint-Esprit, conservez-le à notre amour filial. Que nous soyons toujours fidèles à sa voix, que ceux qui sont égarés reviennent au sein de l’Eglise pour consoler le cœur de notre Pape bien-aimé.

Neuvième jour

N.-D. de Lourdes, après les enfants de l’Eglise militante, n’oubliez pas ceux de l’Eglise souffrante. Donnez-leur « le repos, la lumière et la paix. » L’Eglise, notre Mère, le demande chaque jour au Saint Sacrifice de la Messe. Ecoutez leurs demandes et exaucez les prières que nous vous adressons pour eux. Ames de père, de mère, d’époux, d’amie, Jésus a payé pour elles. Pour ces morts bien-aimés, grâce et miséricorde, ô N.-D. de Lourdes, afin qu’elle puissent chanter vos louanges dans le Ciel.

Téléchargez le texte de la Neuvaine à Notre Dame de Lourdes (pdf) en cliquant ici

23 janvier 2009

Neuvaine enseignée par le Christ à Dozulé

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Neuvaine de Noël

A Dozulé, le 25 Décembre 1975, le Seigneur a dit à Mme Madeleine Aumont, avant la Neuvaine destinée à prolonger l’Année Sainte : “ L’humanité ne trouvera pas la paix, tant qu’elle ne connaîtra pas Mon Message et ne le mettra pas en pratique. Mon Père, dont la Bonté est infinie, veut faire connaître au monde Son Message, pour éviter la catastrophe. Plus que jamais, Je veux verser dans les cœurs Ma Grâce à toutes ces âmes en détresse. Et voici ce que Je promets à chacune de ces âmes, quand elles connaîtront Mon Message et le mettront en pratique.

Jésus: « Je désire qu’ils disent chaque jour la prière, suivie d’une dizaine de Chapelet. Chaque foyer qui la dira avec une grande Confiance sera protégé de tout cataclysme, puis Je verserai dans les cœurs Ma Miséricorde. » Promesse faite par Jésus Lui-même à Mme Madeleine Aumont le 28 Mars 1975 à Dozulé (Normandie).

Prière Quotidienne

Jésus de Nazareth a Triomphé de la Mort, Son Règne est Eternel, Il vient Vaincre le monde et le temps. Pitié mon Dieu pour ceux qui Te blasphèment, pardonne-leur, ils ne savent ce qu’ils font, pitié, mon Dieu pour le scandale du Monde, délivre-les de l’esprit de Satan, pitié mon Dieu pour ceux qui Te fuient, donne-leur le goût de la Sainte Eucharistie, pitié mon Dieu pour ceux qui viendront se repentir au Pied de la Croix Glorieuse, qu’ils y trouvent la Paix et la Joie en Dieu notre Sauveur, pitié mon Dieu pour que Ton Règne arrive, mais sauve-les, il en est encore temps, car le temps est proche et voici que Je Viens. Amen !

Viens Seigneur Jésus !

1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie

Seigneur, répands sur le Monde Entier les trésors de Ton Infinie Miséricorde.

Après la Prière Quotidienne, dire pendant 9 jours les prières suivantes :

Premier jour

“ J’adoucirai l’amertume où se plonge l’âme des pécheurs. ”

1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie

Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.

Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime

Terminer par le Signe de la Croix

Deuxième jour

“ Je multiplierai de grâces l’âme des prêtres et des religieuses, car c’est par elles que Je veux faire connaître Mon Message. ”

1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie

Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.

Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime

Terminer par le Signe de la Croix

Troisième jour

“ Je garderai près de Mon Cœur les âmes pieuses et fidèles, elles M’ont réconforté sur le Chemin du Calvaire. ”

1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie

Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.

Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime

Terminer par le Signe de la Croix

Quatrième jour

“ Je verserai les Rayons de Ma Grâce au moment où ils connaîtront Mon Message, aux païens et à tous ceux qui ne Me connaissent pas encore. ”

1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie

Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.

Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime

Terminer par le Signe de la Croix

Cinquième jour

“ J’attirerai à l’unité de l’Eglise l’âme des hérétiques et des apostats. ”

1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie

Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.

Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime

Terminer par le Signe de la Croix

Sixième jour

“ Je recevrai dans la Demeure de Mon Cœur les enfants et les âmes humbles, afin qu’elles gardent une affection spéciale à notre Père des Cieux. ”

1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie

Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.

Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime

Terminer par le Signe de la Croix

Septième jour

“ J’accorderai des grâces de tout ordre à ceux qui connaissant Mon Message persévéreront jusqu’à la fin. ”

1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie

Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.

Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime

Terminer par le Signe de la Croix

Huitième jour

“ Je soulagerai les âmes du Purgatoire, Mon Sang éteindra leurs brûlures. ”

1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie

Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.

Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime

Terminer par le Signe de la Croix

Neuvième jour

“ Je réchaufferai les cœurs les plus durs, les âmes glacées, celles qui blessent le plus profondément Mon Cœur. ”

1 notre Père, 3 je Vous salue Marie

Par Ta douloureuse Passion, Seigneur, prends pitié de nous et du monde entier.

Gloire à Dieu au plus Haut des Cieux, Paix et Joie sur la Terre aux hommes qu’Il aime

Terminer par le Signe de la Croix.

Téléchargez le texte de la Neuvaine de Noël (pdf) en cliquant ici

15412454

Consultez les Messages de Jésus à Dozulé,

en cliquant sur le lien suivant:

http://mercy.e-monsite.com/rubrique,messages-de-jesus-a-dozule-1,227686.html

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