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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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5 janvier 2022

Le Mois des Étrennes Spirituelles

Le Mois des Étrennes Spirituelles

 

La Charité

 

Sixième étrenne spirituelle

6 Janvier

 

Un morceau d'or passé au creuset : la Charité envers Dieu

 

Offrande

 

L'or fut le premier présent que les Mages déposèrent en ce jour à vos pieds, ô divin Enfant Jésus, et, selon que l’Église le chante dans son hymne, c'est la charité qui offrit l'or. Enfant de l’Église et héritier de la foi des Mages, je n'ai ambitionné que l'or de la charité de Jésus-Christ, selon le conseil que vous donniez vous-même à une âme : « Je te conseille de m'acheter l'or, car tu ne sais pas à quel point tu es pauvre, misérable, aveugle et nu ». C'est ce même or que je viens vous offrir.

 

Méditation

 

La vertu de charité consiste, c'est Notre-Seigneur qui nous l'a lui-même enseigné, à aimer Dieu par-dessus toutes choses, de tout notre cœur, de tout notre esprit, de toute notre âme et de toutes nos forces.

Il faut aimer Dieu. Dieu est infiniment bon, infiniment parfait, et il mérite infiniment d'être aimé. Il veut que nous l'aimions, il nous le permet, il nous le commande, il nous menace de sa colère si nous ne l'aimons point, il nous promet de grandes récompenses si nous l'aimons, il veut que la terre ait part au bonheur du ciel !

Il faut aimer Dieu par-dessus toutes choses. Aucun bien de ce monde, aucune créature, rien, pas même sa propre personnalité ne saurait être comparé à Dieu. Être à lui, le servir, lui plaire, cela vaut mieux que toutes les richesses, toutes les grandeurs et tous les plaisirs de la terre. Soyons donc disposés à nous séparer de tout, de nos parents, de nos amis, plutôt que de manquer de fidélité à Dieu. Sacrifions-lui notre propre satisfaction, notre santé et jusqu'à notre propre vie, plutôt que de perdre sa grâce et que de l'offenser.

Il faut aimer Dieu de tout son cœur. Le cœur de l'homme ne saurait manquer à ce rigoureux devoir de n'aimer que Dieu, et tout le reste en Dieu et pour Dieu.

Cette disposition de cour donne à l'âme, qui a la vertu de charité, un désir continuel et très ardent de voir Dieu connu, aimé, servi, loué et exalté par toute la terre.

Jalouse de l'honneur et de la gloire de Dieu, cette âme ne peut voir sans une douleur extrême combien il est offensé dans le monde ; elle répare de son mieux cet honneur par des actes d'amour et d'amende honorable.

Il faut aimer Dieu de tout son esprit. L'âme qui se complaît vraiment en Dieu n'a point de plus grande joie que de penser souvent à lui et au moyen de répondre parfaitement à ses desseins, de méditer sur les perfections divines, de s'occuper de ses bontés, de s'entretenir de ses grandeurs, de se reposer en se perdant dans ses saints abîmes, d'admirer combien il est grand et élevé au-dessus de tout être.

Il faut aimer Dieu de toute son âme. Cela consiste à lui assujettir ses passions dans l'unique but de lui plaire, en n'usant de ses facultés intérieures et de ses sens extérieurs que pour le service et pour la gloire de Dieu, ne trouvant plus rien de solide en ce monde, en dehors du divin amour.

Il faut aimer Dieu de toutes ses forces. Toutes, sans réservé, doivent être employées à servir Dieu, n'en épargnant aucune quand il s'agit d'accomplir sa volonté. Puisqu'il est certain que rien ne peut arriver en ce monde sans l'ordre ou sans la permission de Dieu, soumettons-nous avec amour et avec respect à tout ce qu'il lui plaira de nous ordonner ; adorons sa conduite dans l'adversité comme dans la prospérité, dans le délaissement comme dans les consolations, dans les privations comme dans les jouissances, et confions-nous à sa volonté divine pour le temps et pour l'éternité.

 

Pratique : S'abandonner au Saint-Esprit, afin qu'il grave bien avant dans notre cœur cette loi d'amour et qu'il nous fasse accomplir avec toute la perfection possible, « ce premier et ce plus grand parmi tous les commandements ».

 

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eugene-delacroix

 

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4 janvier 2022

Le Mois des Étrennes Spirituelles

Le Mois des Étrennes Spirituelles

 

Lys

 

Cinquième étrenne spirituelle

5 Janvier

 

Une branche de lys : L'espérance chrétienne

 

Offrande

 

Seigneur, vous l'avez dit vous-même : « Considérez les lys des champs ; Salomon, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme un lys ». Choisissant, remarque Saint Ambroise, l'exemple d'une fleur que Dieu se plaît à vêtir et à parer magnifiquement, afin de nous faire mieux comprendre que la créature raisonnable, qui est l'homme, pourra sans présomption, espérer autant et plus qu'une fleur de sa bonté infinie ! Daignez donc me permettre de vous offrir ce symbole de mon espérance chrétienne et le mon entière confiance en vous.

 

Méditation

 

L'espérance chrétienne demande que l'âme, bien persuadée de la puissance et de la bonté de Dieu, appuyée sur les promesses infaillibles et sur les mérites de Notre-Seigneur, s'attende à le posséder dans l'éternité, et à recevoir pour cela en cette vie tous les secours nécessaires, pourvu que, de sa part, elle ne manque pas de lui être fidèle.

En conséquence, une âme vraiment chrétienne se persuade bien que Dieu veut sauver tous les hommes et qu'il leur donne à tous les moyens de se sauver, Forte de cette croyance, elle ne se laisse jamais aller au découragement, persuadée que Dieu ne permettra pas qu'elle soit tentée au-dessus de ses forces et qu'il ne l'abandonnera jamais si elle ne l'abandonne auparavant elle-même. Que s'il lui arrive d'offenser Dieu, elle retourne bien vite à lui et se jette à ses pieds avec la contrition et la confiance de l'enfant prodigue, au lieu de le faire, comme Caïn, après son crime. Ce n'est pas à dire pourtant qu'il faille présumer trop de la miséricorde divine et, sous le prétexte de la volonté que Dieu a de sauver tous les hommes croupis dans le péché, différer sa conversion, omettre la pratique des bonnes œuvres, en un mot, négliger l'affaire de son salut.

Cette présomption écartée comme étant l'excès opposé au désespoir, dans tous nos besoins spirituels et temporels, soyons fidèles à implorer le secours de Dieu, avec toute la confiance que doivent avoir des enfants pour leur père. Il sait bien que nous avons de grands besoins et de puissants ennemis : pour nous délivrer des uns et nous mettre à couvert des autres, il veut être lui-même notre force, notre sûreté et notre espérance.

Appuyons-nous donc uniquement, pour le présent comme pour l'avenir, sur la bonté de notre Père céleste. Ne comptons pour rien la faveur, le crédit et l'appui des créatures ; et, si nous sommes quelquefois obligé d'y recourir, regardons-les comme des instruments de la Providence, ne cherchons jamais leur secours avec empressement, et ne nous inquiétons aussi jamais, quand nous nous en voyons privés. Disons alors : « Le Seigneur est mon protecteur, que pourrais-je craindre ? »

Dans toutes nos entreprises, nos affaires et notre conduite, agissons toujours avec autant de soin que si tout le succès dépendait de nous, mais ne l'attendons que de la bénédiction de Dieu.

Enfin, dans quelque état et quelque extrémité que nous puissions nous trouver, soit pour le corps ou pour l'âme, soit pour nous- même ou pour les autres, imitons dans sa confiance ce grand patriarche qui reçut de Dieu toutes sortes de bénédictions pour avoir espéré contre toute espérance.

 

Pratique : L'espérance n'étant point seulement de conseil, mais de précepte, il en faut faire des actes de temps en temps, et nous y sommes particulièrement obligés quand nous sommes tentés contre cette vertu.

 

eugene-delacroix

 

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3 janvier 2022

Le Mois des Étrennes Spirituelles

Le Mois des Étrennes Spirituelles

La profession de Foi

Quatrième étrenne spirituelle

4 Janvier

 

Une palme de martyr : La profession de foi

 

Offrande

 

Courageusement, avec un saint enthousiasme, les martyrs entraient dans l'arène et jetaient leur credo à la face du monde. Vous bénissiez, ô mon Dieu, leur généreuse profession de foi, et, dans le ciel, ils balancent triomphalement devant votre trône leurs palmes empourprées. Souffrez, ô Roi, ô Maître, ô Dieu, que j'aspire à leur généreux amour, ne pouvant aspirer à leur gloire.

 

Méditation

 

Il est une parole de Jésus-Christ, qui doit guider nos pensées et inspirer nos résolutions à l'égard de la foi : « Je reconnaîtrai devant mon père ceux qui m'auront confessé et reconnu devant les hommes ». Il ne suffit donc pas de croire dans son cœur, il faut faire profession de la foi, c'est-à-dire, qu'il faut rendre témoignage à la foi de Jésus-Christ par ses pensées, par ses paroles et par ses œuvres :

Par ses pensées. Quand surgit une pensée, un doute, une tentation contre la foi, il faut témoigner intérieurement à Notre-Seigneur combien on veut croire sans raisonner et combien on met toute sa confiance en la parole divine. Il faut alors lui offrir un sacrifice entier de ses lumières, captivant humblement l'esprit sous l'obéissance de la foi.

Si l'on entend avancer une maxime contraire à la foi, il faut, pour réparer l'injure faite à Dieu, faire un acte de foi en la vérité opposée à cette maxime.

Pour suivre le conseil et la maxime des saints, il faut renouveler de temps en temps dans son cœur la profession solennelle qu'on a faite au baptême, de croire toutes les vérités que Dieu a révélées à son Eglise et de vivre conformément à ce que ces vérités nous enseignent.

Par ses paroles. Quand on récite le symbole de la croyance chrétienne, il faut le faire avec esprit de foi, c'est-à-dire avec une grande attention, avec un profond respect et avec une soumission aveugle aux vérités qu'il renferme. De même, quand on lit les Evangiles et les autres livres inspirés.

Mais surtout, gardons-nous d'être de ceux dont parle l'Apôtre, qui rougissent de l'Evangile, qui retiennent injustement la vérité dans l'ombre, et qui, par honte, par lâcheté ou tout autre motif coupable, n'osent soutenir les maximes chrétiennes devant ceux qui les combattent. Ayons au contraire le courage de nos convictions, ne rougissons pas d'être chrétiens, et, quand nous parlons du monde et des choses du monde, que ce soit avec mépris, comme la foi nous l'apprend et comme notre baptême nous y oblige.

Par ses œuvres. N'imitons point ces orgueilleux qui ont honte de paraître chrétiens, de faire le signe de la croix, de se mettre à genoux ou de faire leurs prières quand ils sont vus. Ce même respect humain empêche aussi quelquefois de servir les pauvres, de les assister, de les instruire, etc. En un mot, de montrer sa foi par les bonnes œuvres, selon l'invitation pressante de Saint Jacques. Dans toute occasion, au contraire, protestons hautement que nous sommes chrétiens, consacrés à la Trinité sainte, véritables disciples et imitateurs de Jésus-Christ, et faisons voir que nous mettons en cela notre gloire.

 

Pratique : s'exciter souvent à professer généreusement sa foi par la pensée du désaveu qui attend les lâches qui auront rougi de Jésus-Christ devant les hommes. « Celui qui rougira de moi et de mes paroles, a-t-il dit lui-même, le Fils de l'homme rougira aussi de lui , lorsqu'il viendra dans sa gloire ».

 

eugene-delacroix

 

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2 janvier 2022

Le Mois des Étrennes Spirituelles

Le Mois des Étrennes Spirituelles

 

Esprit de Foi

 

Troisième étrenne spirituelle

3 Janvier

 

Un écrin de pierres précieuses : L'esprit de foi

 

Offrande

 

Il ne suffit pas, ô mon Dieu, les saints docteurs me l'apprennent, il ne suffit pas de superposer la foi sur le fondement de notre édifice spirituel, qui est Jésus-Christ ; il faut être encore, nous dit Saint Ambroise, semblables à des pierres précieuses par la pureté de notre doctrine, par la sainteté de notre vie et par l'obéissance habituelle à la loi de Dieu, laquelle consiste à mener ici bas cette vie surnaturelle que les maîtres de la vie spirituelle appellent l'esprit de foi. Daignez me permettre de vous offrir ces pierres précieuses durant mon exil, afin que je puisse être un jour au ciel la plus petite pierre de votre couronne.

 

Méditation

 

La vie de la foi est une participation à la vie divine de Jésus-Christ, qui nous rend saints comme lui. Quelle grandeur ! Combien il est avantageux à mon âme de vivre de cette vie, de s'animer de cet esprit !

En quoi consiste cette vie ? Vivre selon la foi, c'est faire de la foi le principe et la règle de ses sentiments et de ses actions et de toute sa conduite.

L'âme qui a ce bonheur regarde les choses uniquement selon les vues que la foi lui en donne; elle en juge selon ses lumières, elle les estime selon la valeur que la foi lui découvre, au lieu d'imiter ces âmes mondaines et terrestres qui méprisent ce que le monde méprise, estiment ce que le monde estime, sans songer au jugement que Dieu en porte et à ce que la foi leur en apprend.

L'âme imprégnée de l'esprit de ſoi se laisse pénétrer par les maximes de cette vertu au point d'endurer la pauvreté, d'estimer l'abjection, d'aimer les souffrances, au lieu de soupirer, comme tant d'autres, après les richesses, les honneurs et les plaisirs de la vie.

Dans ses difficultés, ses embarras et ses doutes, elle a recours à la foi et la fait présider à toutes ses délibérations, prenant garde de ne rien résoudre que par un motif de foi ou une raison chrétienne. Dans toutes ses actions, et principalement dans ses pratiques de vertu, elle se garde des choses purement naturelles, comme de donner l'aumône seulement par compassion humaine, de ne servir le prochain que pour en être servi, de ne garder la modestie que par respect humain, de ne réprimer ses passions que pour jouir d'une réputation de vertu. Elle se garde surtout des intentions naturelles dans ses exercices de piété, comme tant de personnes pieuses qui ne cherchent pas tant à plaire à Dieu, comme la foi leur en fait un devoir, qu'à se complaire dans les douceurs et les consolations sensibles.

Pour établir en elle cette vie sainte de la foi, elle renonce souvent à la sagesse humaine et à la prudence du siècle, dont les maximes contredisent celles de Jésus-Christ.

Elle s'accoutume à se nourrir des vérités chrétiennes, se plaisant à y penser souvent, et mettant tout son bonheur à les bien méditer et à s'en pénétrer.

 

Pratique : Chercher et apprendre les saintes maximes de l'Evangile, qui sont si opposées aux maximes du monde, pour en faire toujours les principes de sa conduite, de manière à pouvoir dire avec l'Apôtre : « Je vis en la foi du fils de Dieu ! »

 

eugene-delacroix

 

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1 janvier 2022

Le Mois des Étrennes Spirituelles

Le Mois des Étrennes Spirituelles

Or - la foi

Deuxième étrenne spirituelle

2 Janvier

 

Un lingot d'or : La foi

 

Offrande

 

Votre grand docteur, Saint Augustin, nous enseigne que l'or signifie la foi. C'est cet or que je veux, ô mon divin Roi Jésus, superposer au fondement, qui est vous même, et à la base de mon édifice spirituel. Je vous l'offre, comme les Mages vous l'offrirent, avec la même docilité d'entendement et un ardent désir de voir mon présent accepté comme le fut le leur.

 

Méditation

 

Je ne veux pas méditer les rai- sons et les motifs de ma foi. Une pensée absorbe mon âme, dès que j'aborde ce sujet. Dieu, abîme de gloire et de splendeur, source unique de toute vérité, en me donnant la foi et en me révélant ses mystères augustes, m'a appelé à son admirable lumière, m'a retiré de la puissance des ténèbres, suivant l'énergique expression de Saint Pierre, et m'a fait passer sous le doux empire de son Fils bien-aimé. Voilà quelle pensée domine toutes les autres, quand je songe au bienfait de la foi. Elle est un don, et un don inestimable. Combien dès lors ne suis-je pas obligé d'en rendre à Dieu de vives actions de grâces !

Mais, la foi est une vertu, la première des vertus théologales, et il est bien des points où l'on peut manquer à cette vertu-reine.

Notre foi doit être vraie et intime, au lieu de se contenter des apparences et des démonstrations extérieures. Elle doit être universelle, s'étendant à toutes les vérités révélées, jusqu'à celles qui nous se blent moins importantes, et sans aucune exception.

Elle doit être ferme et sans nulle hésitation, refusant énergiquement d'écouter ce que nos sens et notre raison pourraient nous suggérer de contraire aux vérités révélées.

Elle doit être agissante et traduire dans les actes de la vie les croyances du dedans ; le poète l'a dit avec raison : « La ſoi qui n'agit point, est-ce une foi sincère. »

Elle doit être basée sur le motif surnaturel de la foi, c'est-à-dire sur ce que Dieu a révélé à son Eglise les vérités que celle-ci propose à notre croyance.

Elle doit être simple, évitant de pénétrer trop avant dans les mystères, de vouloir trop les approfondir par des raisonnements trop humains, qui donnent lieu à mille tentations capables d'ébranler la foi. Pour ne pas tomber dans ce péril qui est grave, évitons les lectures, les conversations et les compagnies qui pourraient être, pour nous ou pour les autres, une source de ces mêmes tentations.

Que si l'on est assailli par les tentations dont je parle et que le démon obsède l'esprit de doutes contraires à la foi, au lieu de rai- sonner et de se fatiguer à les résoudre, il faut tout d'abord s’humilier, puis mourir à Notre Seigneur, lui disant comme les apôtres : « Seigneur, augmentez en moi la foi ! » Il faut ensuite prendre plaisir à catéchiser les pauvres, les enfants, les simples et les ignorants : il y en a tant aujourd'hui, même dans la meilleure société, parmi ceux que le monde estime savants et à qui il ne manque qu'une seule science, la vraie ! Enfin, il faut faire souvent des actes de foi, en particulier, sur les vérités qu'on a le plus de peine à croire.

Mon Dieu, les saints se sont fait un bonheur de tout abandonner et de tout perdre pour conserver la foi ; c'est qu'ils étaient bien persuadés que la foi est le fondement de tous vos dons, qu'elle les élevait à la dignité d'enfants de Dieu et que sans elle ils ne pouvaient vous plaire. Accordez-moi la grâce d'entrer dans ces sentiments et de les imiter.

 

Pratique : À l'exemple des saints, et en particulier des saints martyrs qui ont eu le bonheur de donner leur sang pour la foi, se mettre dans la disposition d'esprit et de cœur de moins redouter la perte de la vie que la perte de la foi.

 

eugene-delacroix

 

 

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31 décembre 2021

Le Mois des Étrennes Spirituelles

Le Mois des Étrennes Spirituelles

 

eugene-delacroix

 

Première étrenne spirituelle

1er Janvier

 

Les vertus : bouquet de fleurs chrétiennes

 

Offrande

 

Jésus, qui vous êtes appelé vous-même, dans vos Saints livres, « la fleur du champ », souffrez que, en ce premier jour de l'année nouvelle, je vous apporte l'offrande des fleurs qui naissent dans le champ sacré de votre Eglise. Je suis, moi aussi, ce champ, puisque je suis de l’Église. Je voudrais produire ces fleurs que vous aimez, les vertus chrétiennes. Je prends la résolution de les cultiver avec plus de soin que par le passé ; à vous de leur donner le rayon de soleil qui leur manque et la sève dont elles ont besoin, en daignant m'accorder votre grâce, sans laquelle nulle âme ne fleurit.

 

Méditation

 

Les vertus chrétiennes sont la divine floraison des âmes, et l’Église est le champ où croissent ces fleurs. « Le juste, dit la sainte liturgie, fleurira éternellement devant le Seigneur ».

Mais, et c'est une remarque importante basée sur l'étude attentive des Livres saints, on ne peut nommer les fleurs sans les fruits, car la Sainte Ecriture se plaît à unir souvent ces deux symboles. Dans l'ordre de la nature, il y a des fleurs qui ne semblent créées que pour le plaisir des yeux et auxquelles on ne demande aucun fruit ; dans l'ordre de la grâce, c'est toujours le fruit qu'on cherche et qu'on aime dans la fleur. Nulle vertu chrétienne, en effet, nulle sainteté ne peut demeurer inactive, elle doit produire des œuvres saintes, et c'est pour cela que, dans les cantiques, l'âme chrétienne est invitée à considérer « si les fleurs produiront leurs fruits ».

Bien plus, ajouterai-je avec l'aimable auteur des Etudes sur le symbolisme de la nature, ces fleurs de l’Église sont tellement fécondes que l'Esprit-Saint les prend déjà pour des fruits : « Mes fleurs sont des fruits », dit-il. Fleurs et fruits, vertus aimables, âmes saintes et angéliques, œuvres sublimes que la religion inspire, c'est vous qui êtes la gloire et l'ornement de l’Église. C'est sur vous qu'elle s'appuie, c'est avec vous qu'elle se console, attendant sa parfaite union avec Jésus-Christ dans le ciel : et telle est, suivant Saint Bernard, l'explication de cette parole de l'Epouse dans les saints cantiques : « Soutenez-moi sur les fleurs et affermissez-moi avec les fruits, parce que je languis d'amour ».

Ainsi que l’Église, chaque âme chrétienne doit avoir ses fleurs et ses fruits, c'est-à-dire, des vertus qui produisent des œuvres !...

Ô mon Dieu, que mon sol est aride ! Je me souviens cependant qu'aux premières années de mon enfance, des fleurs y avaient apparu : la candeur, la simplicité, la foi naïve, la piété que j'avais reçue de ma mère. Mais le souffle des tentations les a bientôt flétries, et elles sont demeurées stériles. O mon Dieu, faites refleurir mon âme, et que ce soit pour porter des fruits.

Pendant ce mois, nous nous proposerons d'acquérir les vertus chrétiennes, dont la floraison surnaturelle est la parure du champ de l’Église. Mais, pour obéir à l'avertissement du Saint Esprit et pour nous orner de vertus véritables, nous étudierons avec soin les caractères pratiques de chacune d'elles en particulier, afin de travailler courageusement à nous en revêtir et de ne point nous borner à des fleurs sans fruits.

Ô mon âme, c'est à toi que s'adressent les paroles du livre inspiré, au début de ce mois : « Fleurissez, ô fleurs, répandez votre parfum, poussez vos branches de grâce et chantez vos cantiques au Seigneur, pour le bénir dans ses ouvrages ». Mets-toi donc à l'œuvre. Le monde, en ces jours, multiplie ses dons, ses offrandes, ses étrennes ; il les prodigue à la porte de tous ceux que l'amitié, les liens du sang, l'ambition ou l'intérêt désignent à ses présents. Le divin enfant Jésus, dans sa crèche, te demande aussi ses étrennes ; offre-lui celles qu'il préfère, les fleurs et les fruits des vertus qu'il est venu assigner à la terre.

 

Pratique : Former la résolution de méditer, chaque jour de ce mois, sur l'une des vertus chrétiennes qui seront proposées à notre attention et s'engager, par un ferme propos sérieux, d'en offrir des actes à Dieu, comme étrenne spirituelle de chaque jour, persuadé que Dieu, qui ne se laisse jamais vaincre en générosité, récompensera largement la bonne volonté de notre cœur.

 

Vertus

 

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31 décembre 2021

Le Mois des Étrennes Spirituelles

Le Mois des Étrennes Spirituelles

 

VISUEL COEUR FRAT-00161

 

Le dernier jour de l’année

31 décembre

 

Exercice tiré des œuvres du P. Nouet

 

Prenez aujourd'hui un quart d'heure, pour vous présenter devant le Saint-Sacrement, ou bien au pied du Crucifix dans votre Oratoire, et faire, en la présence de Dieu, le projet de toutes vos actions et pratiques de vertus de l'année suivante.

 

I. Pensez, premièrement, au remède de vos plus considérables défauts et des passions qui vous portent le plus de préjudice, afin de vous en garantir l'année prochaine. Voyez le déplaisir qu'elles donnent à Jésus-Christ, le mauvais exemple que les autres peuvent en tirer, le tort que vous en recevez vous-même, et le trouble qu'elles vous occasionnent.

II. En second lieu, renouvelez le désir de garder soigneusement toutes vos pratiques spirituelles, et d'avancer dans la perfection.

III. En troisième lieu, choisissez la matière de votre examen particulier pour toute l'année. Oh ! si vous pouviez tous les ans vous défaire d'un vice en particulier et acquérir la vertu qui lui est contraire, que vous feriez grand progrès en peu de temps !

IV. En quatrième lieu, pensez aux moyens de vous bien comporter envers Dieu. Faites un ferme propos de marcher toujours en sa présence ; d'avoir une grande pureté d'intention dans tous vos actes, ne cherchant qu'à lui plaire et ne craignant que de lui déplaire ; de vivre entre les bras de sa Providence, vous confiant en sa bonté, recourant à lui dans toutes vos affaires, et prenant de sa main tout ce qui vous arrivera ; de traiter avec lui dans tous vos exercices spirituels, avec toute la révérence, l'attention, l'application et la perfection qu'il mérite et qu'il vous sera possible.

V. En cinquième lieu, pensez aux moyens de vous bien comporter avec le prochain, et faites une ferme résolution de n'offenser jamais personne, ni en paroles, ni en actions ; de ne prendre jamais plaisir à écouter les médisances ; d'avoir de l'amour et de l'estime pour tous, ne méprisant jamais personne et ne vous préférant à aucun ; d'user de douceur et d'affabilité envers tous, tâchant de gagner les cœurs plus à Jésus-Christ qu'à vous ; de compatir aux personnes affligées et de les soulager de tout votre pouvoir, au moins par des prières et de bonnes paroles, si vous ne le pouvez pas autrement ; et enfin de supporter tous leurs défauts, vous souvenant  que vous ne vivez pas avec des anges, mais avec des hommes fragiles et sujets à pécher.

VI. En sixième lieu, pensez sérieusement aux moyens de vous gouverner vous-même, et faites un ferme propos de retrancher le soin excessif de votre corps et d'augmenter celui de votre âme ; de garder surtout la pureté de votre cœur, en fuyant les péchés les plus légers et les effaçant au plus tôt de vos larmes, lorsque vous y serez tombé ; de conserver soigneusement la paix intérieure de l'âme et de ne donner entrée à aucune chose qui puisse la troubler ; et enfin, de faire réflexion sur vous-même, pour voir si vous reculez ou si vous avancez dans le  service de Dieu, dans la victoire de vos passions et dans l'exercice des bonnes œuvres.

VII. En dernier lieu, offrez ces saintes résolutions à Jésus-Christ dans la crèche, le priant de vous donner sa bénédiction et la grâce de les accomplir parfaitement. Invoquez le secours de la bienheureuse Vierge, de Saint Joseph, de votre bon ange, de votre saint patron, et de tous les saints protecteurs qui doivent vous échoir l'année prochaine. Regardez cette année comme la veille de l'éternité, et faites en sorte que, si c'est la dernière de votre vie, vous ayez en mourant la consolation de l'avoir bien employée.

 

Pratiques : Récitez lentement et pieusement : Le Miserere pour demander pardon à Dieu des fautes commises dans le courant de l'année qui finit. Le Te Deum, pour le remercier des grâces reçues et le Veni Creator, pour implorer les lumières et l'assistance de l'Esprit Saint sur l'année qui commence.

 

eugene-delacroix

 

Première étrenne spirituelle

1er Janvier

 

Les vertus : bouquet de fleurs chrétiennes

 

Offrande

 

Jésus, qui vous êtes appelé vous-même, dans vos Saints livres, « la fleur du champ », souffrez que, en ce premier jour de l'année nouvelle, je vous apporte l'offrande des fleurs qui naissent dans le champ sacré de votre Eglise. Je suis, moi aussi, ce champ, puisque je suis de l’Église. Je voudrais produire ces fleurs que vous aimez, les vertus chrétiennes. Je prends la résolution de les cultiver avec plus de soin que par le passé ; à vous de leur donner le rayon de soleil qui leur manque et la sève dont elles ont besoin, en daignant m'accorder votre grâce, sans laquelle nulle âme ne fleurit.

 

Méditation

 

Les vertus chrétiennes sont la divine floraison des âmes, et l’Église est le champ où croissent ces fleurs. « Le juste, dit la sainte liturgie, fleurira éternellement devant le Seigneur ».

Mais, et c'est une remarque importante basée sur l'étude attentive des Livres saints, on ne peut nommer les fleurs sans les fruits, car la Sainte Ecriture se plaît à unir souvent ces deux symboles. Dans l'ordre de la nature, il y a des fleurs qui ne semblent créées que pour le plaisir des yeux et auxquelles on ne demande aucun fruit ; dans l'ordre de la grâce, c'est toujours le fruit qu'on cherche et qu'on aime dans la fleur. Nulle vertu chrétienne, en effet, nulle sainteté ne peut demeurer inactive, elle doit produire des œuvres saintes, et c'est pour cela que, dans les cantiques, l'âme chrétienne est invitée à considérer « si les fleurs produiront leurs fruits ».

Bien plus, ajouterai-je avec l'aimable auteur des Etudes sur le symbolisme de la nature, ces fleurs de l’Église sont tellement fécondes que l'Esprit-Saint les prend déjà pour des fruits : « Mes fleurs sont des fruits », dit-il. Fleurs et fruits, vertus aimables, âmes saintes et angéliques, œuvres sublimes que la religion inspire, c'est vous qui êtes la gloire et l'ornement de l’Église. C'est sur vous qu'elle s'appuie, c'est avec vous qu'elle se console, attendant sa parfaite union avec Jésus-Christ dans le ciel : et telle est, suivant Saint Bernard, l'explication de cette parole de l'Epouse dans les saints cantiques : « Soutenez-moi sur les fleurs et affermissez-moi avec les fruits, parce que je languis d'amour ».

Ainsi que l’Église, chaque âme chrétienne doit avoir ses fleurs et ses fruits, c'est-à-dire, des vertus qui produisent des œuvres !...

Ô mon Dieu, que mon sol est aride ! Je me souviens cependant qu'aux premières années de mon enfance, des fleurs y avaient apparu : la candeur, la simplicité, la foi naïve, la piété que j'avais reçue de ma mère. Mais le souffle des tentations les a bientôt flétries, et elles sont demeurées stériles. O mon Dieu, faites refleurir mon âme, et que ce soit pour porter des fruits.

Pendant ce mois, nous nous proposerons d'acquérir les vertus chrétiennes, dont la floraison surnaturelle est la parure du champ de l’Église. Mais, pour obéir à l'avertissement du Saint Esprit et pour nous orner de vertus véritables, nous étudierons avec soin les caractères pratiques de chacune d'elles en particulier, afin de travailler courageusement à nous en revêtir et de ne point nous borner à des fleurs sans fruits.

Ô mon âme, c'est à toi que s'adressent les paroles du livre inspiré, au début de ce mois : « Fleurissez, ô fleurs, répandez votre parfum, poussez vos branches de grâce et chantez vos cantiques au Seigneur, pour le bénir dans ses ouvrages ». Mets-toi donc à l'œuvre. Le monde, en ces jours, multiplie ses dons, ses offrandes, ses étrennes ; il les prodigue à la porte de tous ceux que l'amitié, les liens du sang, l'ambition ou l'intérêt désignent à ses présents. Le divin enfant Jésus, dans sa crèche, te demande aussi ses étrennes ; offre-lui celles qu'il préfère, les fleurs et les fruits des vertus qu'il est venu assigner à la terre.

 

Pratique : Former la résolution de méditer, chaque jour de ce mois, sur l'une des vertus chrétiennes qui seront proposées à notre attention et s'engager, par un ferme propos sérieux, d'en offrir des actes à Dieu, comme étrenne spirituelle de chaque jour, persuadé que Dieu, qui ne se laisse jamais vaincre en générosité, récompensera largement la bonne volonté de notre cœur.

 

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30 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Trente-et-unième jour

Le bercail éternel

31 Décembre

 

« Lorsque le prince des Pasteurs paraîtra, vous remporterez une couronne de gloire qui ne se flétrira jamais ». (Pierre 4, 5)

 

I. Brebis créées par le prince des pasteurs, et conduites par lui à travers notre pèlerinage sur la terre, nous allons sur ses pas sacrés, au bercail éternel, au ciel. C'est là le but de la vie. Tout autre serait indigne de la grandeur de Dieu et au-dessous de nos saintes aspirations. Si Dieu ne nous avait pas fait pour lui, il ne se serait pas si souvent manifesté à nous... Après nous avoir perdus par la désobéissance d'Adam, il ne nous aurait pas recherchés avec une sollicitude si tendre dans nos voies de perdition. Vaine aurait été la création pour le temps, puisque la mort devait l'atteindre et la détruire, vaine l'œuvre de la rédemption, puisque le néant était notre fin... Tout le travail de Dieu se serait résumé en un souvenir dans sa pensée éternelle, après que ses œuvres et ses créatures n'auraient plus été... Quelle mystification que la vie, si elle n'est rien avant le premier souffle et rien après le dernier !... Sans principe ni fin ; nous, des créatures qui par le cœur et la pensée nous élevons jusqu'à Dieu. Nous dont les actes s'accomplissent et les entreprises se poursuivent toujours en vue de l'immortalité et ais en vue de la mort ? Est-ce possible ? Ô mon Dieu, ce serait blasphémer que de le dire ; ce serait mentir à notre conviction intime, au cri de notre conscience, ce serait accuser le Seigneur d'imposture et de cruauté. Mais allons donc, conduits par Jésus-Christ, vers le bercail éternel.

II. Le bercail éternel ! c'est là véritablement la terre promise pour toujours à Abraham et à sa postérité... Israël, c'est-à-dire l'humanité, est errante ici-bas. Tantôt dans le désert, tantôt dans les cités, quelquefois réunie sur divers points ; le plus souvent dispersée ; mais toujours agitée et mue par cette pensée unique : marcher vers ses destinées. Elle a un but, elle le sait, et elle en cherche continuellement le chemin avec inquiétude. De là ce besoin de changement, d'extension, de développement, de progrès, de marche en avant, et ces alternatives sans fin de guerre et de paix, de décadence et de grandeur. La terre promise n'est pas ici-bas. Canaan c'est le ciel, c'est le divin bercail, c'est le pays où coulent éternellement le lait et le miel, c'est-à-dire le pays de la félicité sans borne. Le Seigneur dit par la bouche du prophète Michée ces étonnantes paroles, dont certainement l'application ne peut être faite qu'au bercail éternel. « Ô Jacob, je vous rassemblerai un jour tout entier. Je réunirai les restes d'Israël, je mettrai mon peuple tout ensemble comme un troupeau dans la bergerie, comme des brebis au milieu d'un parc. Celui qui doit leur ouvrir le chemin, marchera devant eux : ils passeront en troupes par la porte, et y entreront ; leur roi sera devant leurs yeux et le seigneur sera à leur tête ». (2, 12-13). Évidemment c'est là le ciel, le bercail final ; le pasteur y devient roi, le roi y trône en seigneur, et les brebis sont la « grande foule des hommes » qui s'y pressent.

III. Saint Pierre, à qui Jésus-Christ avait transmis les paroles de la vie éternelle, nous dit ce que sera le céleste bercail. « Il sera pour nous, quand paraîtra le prince des pasteurs, une couronne de gloire que nous aurons remportée, que le bon pasteur mettra sur nos fronts et qui ne se flétrira jamais... » Retenons bien ces mots : « couronne remportée ». Il faut donc la mériter, la gagner ? Eh ! sans doute... Les couronnes périssables de la terre nous coûteraient tant de travaux et d'efforts, et la couronne du ciel ne serait la récompense d'aucune peine ? Impossible ! Notre Seigneur nous l'a dit : « le royaume des Cieux souffre violence, et les violents l'emportent »... Il est vrai que le sang de Jésus-Christ nous a ouvert la porte du bercail éternel, et que sa grâce nous soutient dans le chemin qui y conduit ; mais il faut des efforts, il ne faut pas perdre de vue celui qui, chargé de sa croix, comme d'un étendard, marche à notre tête dans la voie étroite, c'est-à-dire dans la voie de la justice et de la sainteté. À cette condition, nous parviendrons à la porte du bercail éternel où les anges nous introduiront, où Dieu nous couronnera et où nous régnerons pour toujours. La prophétie de saint Jean sera alors accomplie... Nous verrons « Ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la a première terre auront disparu... Et nous verrons descendre du ciel la ville sainte, la Jérusalem nouvelle qui vient de Dieu... Et nous entendrons une grande voix qui viendra du trône et qui dira : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ; car il demeurera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu demeurant lui-même avec eux, sera leur Dieu ». Amen.

 

Résolution : Je me rendrai désormais cette pensée familière : Je suis créé pour aller au ciel ; suis-je sur le chemin du ciel ?

Bouquet spirituel : « Dieu, dans le ciel, essuiera toutes les larmes des hommes, et la mort ne sera plus. Il n'y aura plus aussi là ni pleurs, ni cris, ni afflictions, parce que le premier état sera passé ». (Apocalypse 21, 4).

 

Téléchargez l"intégralité des méditations du Mois des Bergers (pdf) en cliquant ici

 

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Prochain mois de dévotion

Le Mois des étrennes spirituelles

Rendez-vous dans quelques minutes…

 

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29 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Trentième jour

L'action de grâces

30 Décembre

 

« Les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu'ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été dit ». (Luc 2, 30).

 

I. Imitons les bergers ; quittons la crèche, finissons ce mois « glorifiant et louant Dieu » de tout ce que nous avons vu et entendu, et rendons-lui grâces pour toutes les faveurs spéciales que nous avons reçues. Jetons un regard sur le monde, sur tout ce qui nous entoure et nous approche. À combien a-t-il été donné, comme à nous, pendant ce mois de Noël, d'entendre régulièrement la voix de l'église éclairant, enseignant et exhortant les fidèles par la bouche de ses prêtres ? À combien a-t-il été donné d'être préparés à célébrer la grande fête par Dieu lui-même, dans la méditation du mystère de son avènement ? À combien est-il échu le bonheur de recevoir le Sauveur, le Christ, le fils de Dieu dans leur cœur, au jour anniversaire de sa naissance parmi les hommes ? À beaucoup sans doute ; mais à bien peu, si l'on compare leur nombre à celui des absents de nos saints temples... Pourquoi avons-nous été au nombre des privilégiés ? Ce ne sont pas nos mérites qui nous ont attiré ce bonheur ; c'est à la grâce de Dieu seule que nous le devons. Il est donc bien juste que nous élevions, vers l'auteur de la grâce, nos cœurs reconnaissants et que nous nous en retournions « glorifiant et louant Dieu ».

II. Mais qu'avons-nous entendu et vu touchant ce petit enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche ? Nous avons entendu la voix de tous les prophètes qui nous l'ont annoncé. On nous a répété ou mis sous les yeux, les textes des saintes Écritures, les termes mêmes dans lesquels la promesse était faite. Nous avons vu, par ses prophéties, les caractères que devait avoir le Sauveur pour le faire distinguer de tout le reste des hommes. Ce devait être un homme : « Une Vierge concevra et enfantera un fils », mais ce devait être aussi un Dieu, « et son nom sera Emmanuel, c'est-à-dire Dieu avec nous ». Il devait descendre de la race de David par le sang, et il devait être appelé « le fils du Très-Haut ». Les temps de sa venue avaient été prédits par le prophète Daniel ; la ville où il devait naître avait été appelée par son nom... Nous avons entendu toutes ces paroles et lu ces saints écrits. Eh ! Bie ! tout ne s'est-il pas accompli à la lettre depuis la promesse que Dieu fit à Ève que sa postérité écraserait la tête du serpent, depuis les prophéties d'Abraham, d'Isaac, de Jacob, de David, d'Ezékiel, de Jérémie, d'Isaïe, de Daniel et des autres prophètes, jusqu'à l'annonce de l'archange Gabriel à Marie ?... Ne pouvons-nous pas dire avec les bergers que tout a été fait selon qu'il avait été dit ?... Nouveaux motifs pour nous de rendre grâces au Seigneur.

III. Mais nous qui vivons à plus de deux mille ans de l'accomplissement de ces prophéties, nous avons pu entendre et voir bien d'autres merveilles que celles qu'ont entendues et vues les bergers. À travers les siècles écoulés, nous assistons au commencement de l'œuvre de la rédemption par la vie et par la mort du Christ : « Tout est consommé ». Tout s'est vérifié, la création spirituelle du monde est faite ; le royaume de Dieu viendra. Nous assistons également, par la lecture de l'histoire, à l'accomplissement pour ainsi dire jour pour jour, heure par heure, des paroles de Jésus-Christ. Il a dit qu'il bâtissait son église sur la pierre, et nous voyons combien cette pierre est inébranlable. Il a dit que, bon pasteur, c'est lui qui nourrissait ses brebis, et la sainte Eucharistie est restée dans l'église pour être la nourriture des âmes. Il a dit qu'il serait avec nous jusqu'à la consommation des siècles, et il y est resté ; il a dit que les portes de l'Enfer ne prévaudraient pas contre son Eglise ; et ces formidables portes de l'Enfer s'ébranlent en vain depuis lors ; l’Église est là, toujours là debout, malgré les coups, malgré la rage, malgré le sang versé, malgré les erreurs répandues et soutenues à main armée... Voilà les merveilles dont nous avons entendu parler, et dont nous sommes aujourd'hui les témoins vivants… Ô Jésus ! Jésus ! notre Dieu, quelles actions de grâces vous rendre pour l'élection que vous avez faite de nous ?... Nous prendrons votre calice et votre croix et nous vous suivrons sur le chemin du ciel. Amen.

 

Résolution : Seigneur, le souvenir des grâces que vous m'avez faites pendant ce mois, ne s'effacera jamais de ma mémoire, et je vous en rendrai de continuelles actions de grâces.

Bouquet spirituel : « Qu'heureux est celui que tu as élu, Seigneur, et que tu fais approcher de toi, afin qu'il habite dans tes parvis. Nous serons rassasies des biens de ta maison et du saint lieu de ton palais ». (Psaume 65, 5).

 

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28 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

Nouveau né (Georges de la Tour)

 

Vingt-neuvième jour

Jésus, Marie et Joseph

29 Décembre

 

« Ils se hâtèrent donc d'y aller et ils trouvèrent Marie et Joseph avec l'enfant qui était couché dans une crèche. En le voyant, ils reconnurent ce qui leur avait été dit touchant cet enfant ». (Luc 2 16, 17).

 

I. Arrivés dans les rues de Bethléem, au milieu de la nuit, les bergers, après bien des recherches, se trouvèrent devant une pauvre étable dont la porte était entr'ouverte. Ils y virent quelque clarté, y pénétrèrent et demandèrent naïvement si ce n'était pas là que venait de naître le Christ. Nous avons vu son ange sur la montagne, dirent-ils, et il nous annoncé cette grande nouvelle ; et il nous a dit : « Vous trouverez un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche », et nous sommes venus. À ce moment leurs yeux s'ouvrent ; ils sont attirés vers le fond de l'étable, et ils y voient Marie et Joseph, avec l'enfant qui était couché dans une crèche, et « en le voyant ils reconnurent ce qui leur avait été dit touchant cet enfant ». Si, avec les bergers nous pénétrons dans l'étable de Bethléem, nous y trouverons, comme eux, Jésus, Marie et Joseph, et nous reconnaîtrons la vérité de tout ce qui nous a été dit touchant l'enfant, la mère et le père nourricier.

II. En ce monde, Jésus, Marie et Joseph, ont été comme la Trinité de la terre. Ils ont été unis, ils n'ont fait qu'un cœur, autant qu'ici-bas des cœurs de chair peuvent être unis et n'en former qu'un par l'identité de l'amour qui les fait battre... Nous connaissons l'amour qui consumait ces trois cœurs ; l'amour de Dieu, mais porté à ce point, qu'ils sont tous les trois offerts volontairement pour la gloire de Dieu et le salut du monde que Dieu veut opérer. Jésus, Marie et Joseph ne font qu'un depuis le jour où l'ange du Seigneur a dit au saint patriarche : « Joseph, fils de David, ne craignez point de prendre avec vous Marie votre femme ; car ce qui est né dans elle a été formé par le saint Esprit ». Depuis ce jour Jésus, Marie et Joseph, en tant que créatures de Dieu, sont dans les secrets de Dieu touchant la rédemption du monde, et tous trois, chacun selon les décrets du ciel sur lui, contribuent à l'accomplissement du grand œuvre qui a été l'alliance contractée entre l'homme et Dieu, entre la terre et le ciel, alliance signée du sang même du fils de Dieu. Ils ne faisaient qu'un sur le chemin de Nazareth à Bethléem, pour y venir accomplir les prophéties ; ils ne font qu’un dans l'étable, pour commencer la glorification du Père céleste. Ils ne feront qu'un sur la terre d'exil pour obéir aux ordres de Dieu ; qu'un à Nazareth pendant plus de vingt ans à vivre de la vie mystérieuse et cachée qui dérobait au monde la connaissance du Messie, avant les temps marqués pour sa mission. Ils ne font qu'un au Ciel, toujours unis dans la glorification et l'amour de Dieu ; qu'un pour les fidèles, qui, tout en adorant le Sauveur, ne séparent point Marie et Joseph de l'amour qu'ils lui portent, qu'un dans nos temples, où Marie et Joseph ont partout un autel auprès du tabernacle de Jésus. À Jésus seul l'adoration, parce qu'il est Dieu ; mais à Jésus, Marie et Joseph l'amour et la vénération de tous.

III. Considérons quelle est la part de Marie et de Joseph dans l'œuvre de notre rédemption. Ni l'un ni l'autre ne sont rédempteurs. Jésus seul est notre médiateur devant Dieu. Mais il n'en est pas moins vrai que ce rédempteur homme, tel qui devait être, tout en étant Dieu, c'est Marie qui nous l'a donné ; c'est son sein virginal qui l'a porté ; c'est son lait qui l'a nourri ; c'est sous les caresses de son amour et la tendresse de ses soins qu'il a grandi ; c'est à l'ombre de son humilité et de son silence qu'il s'est caché ; c'est Marie qui nous l'a donné à Bethléem tout petit enfant, c'est des bras de Marie qu'il s'est élancé, à trente ans, pour aller annoncer son Evangile et donner sa vie pour ses frères... Et Joseph ? N'est-ce pas lui qui a voulu quitter Marie sans la déshonorer, sans la livrer à une mort certaine ? (C'était la loi). N'est-ce pas lui qui s'attache aux pas de Marie pour la guider, la soutenir, la défendre, travailler pour elle ; et, en la substantant, conserver la mère au petit enfant et le petit enfant à la mère et au monde ? N'est-ce pas lui qui les mène en Egypte et qui les en ramène ? N'est-ce pas lui qui, à Nazareth, est le chef, l'ami, disons le mot, le père de cette humble et sainte famille qui renferme le sauveur du genre humain... Adorons donc notre seigneur Jésus-Christ dans sa crèche ; mais confondons, dans notre amour, Jésus, Marie et Joseph. Bienheureuses les lèvres sur lesquelles ces doux noms se trouvent sans cesse; car ils sont, pour les âmes, le sceau de leur prédestination au salut.

 

Résolution : Tous les matins, après avoir offert mon cœur à Dieu, je prononcerai avec dévotion et amour ces trois beaux noms : Jésus, Marie et Joseph.

Bouquet spirituel : « Et Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle est né Jésus qui est appelé Christ ». (Saint Mathieu, 1. 16).

 

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27 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Vingt-huitième jour

Allons et voyons

28 Décembre

 

« Après que les anges se furent retirés dans le ciel, les bergers se disent l'un à l'autre : Allons jusqu'à Bethléem et voyons ce qui vient d'arriver et ce que le Seigneur nous a fait connaître ». (Luc 2, 15).

 

I. « Allons jusqu'à Bethléem et voyons ce qui vient d'arriver ». La bonne volonté croit en la parole de Dieu et agit conformément à cette parole. C'est ce que font les bergers. Ils se lèvent à l'instant, et d'un commun accord, ils décident qu'ils iront à la recherche de l'enfant-Dieu, du Messie, du Christ, dont l'ange vient de leur annoncer la naissance dans Bethléem. Ils laissent là leur troupeau. Peut-être, comme une charmante tradition le veut, emportèrent-ils seulement quelques tendres agneaux pour être offerts en présent à la mère du nouveau-né couché dans une crèche. Ils quittent tout pour venir à Jésus. Ainsi feront plus tard les apôtres et les grands serviteurs du divin Maître. Ils vont voir ce qui vient d'arriver, et ce que le Seigneur leur a fait connaître.

II. Pour aller à Jésus, pour descendre jusqu'à Bethléem, c'est-à-dire à l'endroit où il est, il faut tout quitter, sans cela nous ne l'y trouverions point. Il ne nous attendrait pas. Ces mots : « il faut tout quitter », s'entendent dans le sens littéral et dans le sens mystique. Le sens littéral ne se sépare point du sens mystique dans l'application ; mais le sens mystique peut être appliqué seul à l'accomplissement du précepte... Saint Pierre, en quittant ses filets, et les autres apôtres, en renonçant à tout pour s'attacher aux pas du Sauveur ; les solitaires, qui ont quitté leur famille, leurs biens, leurs satisfactions pour s'enfermer avec Jésus-Christ ; les missionnaires, qui s'en vont à la grâce de Dieu, sans argent, sans ressources, sans protection, porter le nom de Jésus-Christ aux extrémités du monde, quittent littéralement tout, se dépouillent de tout, renoncent à tout pour l'amour de Jésus-Christ. Confiants en lui, ils se jettent dans ses bras, s'attachent au divin radeau de la croix, et se laissent porter à travers tous les océans et tous les écueils... S'ils en triomphent ils en rendent gloire à Dieu ; s'ils font naufrage, si comme François Xavier, ils expirent sur le rivage en vue des peuples qu'ils allaient évangéliser ; s'ils sont jetés dans les fers et mis à mort dans d'horribles supplices ; tout cela est pour Jésus-Christ ; ils s'estiment heureux d'avoir eu à souffrir quelque chose pour lui. Mais à l'heure suprême ils entrevoient, portées par les anges qui attendent leurs âmes, la couronne et la palme qu'ils ont remportées... Ceux-là ont vraiment tout quitté, et dans le sens littéral et dans le sens mystique, pour descendre jusqu'à Bethléem à la recherche de Jésus, afin de s'attacher à lui... Si nous sommes encore jeunes, étudions bien notre vocation, et voyons, dans la sincérité de notre conscience, si Jésus ne nous appelle pas à quelque grand ministère... Si nous l'entendons nous dire « suis-moi » sequere me. Quittons tout et nous aurons échangé le royaume de ce monde pour le royaume des cieux.

III. On peut cependant descendre jusqu'à Bethléem, y trouver Jésus, s'attacher à Jésus, sans pour cela tout quitter en ce monde : femme, enfants, amis, fortune et plaisirs. Mais il n'en faut pas moins opérer son dépouillement dans le sens mystique. Il faut quitter notre amour pour le monde, et n'aimer que Jésus-Christ ; il faut détacher notre cœur des richesses et être prêt à y renoncer plutôt que d'abandonner Jésus-Christ ; il faut aimer nos parents, nos épouses, nos enfants, nos amis, mais les aimer pour les donner avec nous-mêmes à Jésus-Christ, et se trouver dans cette disposition que s'il fallait nous en séparer pour confesser le nom de Jésus-Christ, nous le ferions sans hésitation. Il faut, tout en goûtant les plaisirs permis, le faire avec modération, et être prêt à les sacrifier sur un mot, sur un signe du Sauveur. Il faut surtout immoler résolument nos affections, si elles ne sont pas conformes à la sainteté que Jésus réclame de ses serviteurs ; et enfin être affranchi de toute attache au mal, à l'injustice, au péché. Ainsi allégés et dépouillés du poids de nos affections terrestres, nous pouvons comme les bergers, « descendre jusqu'à Bethléem, pour voir ce qui vient d'arriver ». Allons et voyons !

 

solution : Je chercherai dans mes attaches mondaines, quelle est celle qui pourrait m'empêcher de trouver à Bethléem l'enfant couché dans une crèche, et je la briserai généreusement pour l'amour de mon Sauveur.

Bouquet spirituel : « Qui donc nous séparera de l'amour de Jésus-Christ ?... » (Saint Paul aux Romains 8, 35).

 

Annonce aux Bergers 2-001

 

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26 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

7

 

Vingt-septième jour

Gloire à Dieu !

27 Décembre

 

« Au même instant une troupe nombreuse de l'armée céleste se joignit à l'ange et ils se mirent à louer Dieu disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre, aux hommes de bonne volonté ». (Luc 2, 13-14).

 

I. Gloire à Dieu ! Quoi qu'il arrive dans l'ordre surnaturel et de la grâce, disons avec les anges : « Gloire à Dieu ! » Que sommes-nous pour vouloir comprendre ce que Dieu ne nous a pas révélé touchant l'œuvre de la rédemption ! Douterions-nous de sa parole, de ses promesses, de ses prophètes, de sa doctrine, de ses actes ? Cela n'est pas possible. Nous avons été trop instruits des choses de Dieu pour qu'il puisse nous rester un doute, un seul..... Ne nous suffit- il pas, dès lors, de savoir que Dieu a parlé, pour soumettre humblement notre raison à sa parole ; pour croire d'un esprit simple et confiant ce que l'ange nous dit, et ce que la tradition de l’Église nous enseigne ! « Au même instant, une troupe nombreuse de l'armée céleste se joignit à l'ange et ils se mirent à louer Dieu ». Oui, les anges se réjouissent dans le ciel de tout ce qui sur la terre et dans les âmes, tourne à la louange de Dieu, et à la grandeur de son règne éternel. Je crois, Seigneur ; vous savez que je crois dans la simplicité de mon âme, et que si je suis troublé quelquefois par la profondeur de vos mystère, jamais je n'ose et n'oserai les discuter devant vous... Laissez-moi donc, je vous en conjure, entendre comme les bergers l'hosanna de vos saints anges. « Gloire à Dieu ! »

II. Quand les bergers eurent cru, le Ciel tout entier retentit du concert des esprits célestes ; mais une troupe nombreuse de cette armée, joyeuse de ce que leur chef venait d'annoncer à la terre la bonne nouvelle, se détacha et vint chanter au dessus de Bethléem ; et ils disaient : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ». Ah ! c'était bien le moment de glorifier le Seigneur au plus haut de ses demeures éternelles ! La justice et la paix venaient de se rencontrer ; la miséricorde et la vérité venaient de s'embrasser entre le ciel et la terre... Depuis plus de quatre mille ans, l'anathème de Dieu pesait sur l'homme qui n'était encore, aux yeux de son créateur, qu'un enfant coupable de révolte, qu’un déshérité de la patrie céleste, qu'un sujet de l'ennemi du salut. Rien n'avait encore fait fléchir sa justice, rien ne l'avait désarmée. Aujourd'hui, tout est changé, l'œuvre réparatrice va s'accomplir, le rédempteur est déjà dans ce monde. Ce n'est encore qu'un petit enfant, mais il y a dans ce petit enfant celui dont le sang effacera les péchés des hommes et leur rendra l'amour de leur Père : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! »

III. Les anges ajoutent : « et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ». La bonne volonté !... Tout est là... Dieu ne veut pas de nous malgré nous. Quelle gloire en retirerait-il ? Un homme a un esclave qui le sert ; mais le Maître sait bien que la force seule fait agir son esclave ; la crainte du châtiment et le refus de nourriture. Et le maître sait bien aussi que ce serviteur malgré lui, ne prend point ses intérêts, et qu'il ne fait juste que ce qu'on exige de lui. Cet homme se glorifiera-t-il du service qu'il reçoit ? Mais un père a des enfants qui l'aiment, qui font auprès de lui, par amour, plus qu'un travail d'esclave, et qui pensent n'en jamais trop faire pour lui être agréables. Est-ce que ces enfants ne sont pas la gloire de leur père ? Est-ce qu'ils n'en sont pas bénis ? Et bien, le bon Dieu est un père ; il veut, pour sa gloire, des enfants et non des esclaves. Par la volonté et par le cœur nous sommes libres ; et nous possédons là une liberté inaliénable ; une liberté qui défie toute force et tout despotisme. Tout notre être est dans notre volonté ; cette volonté peut être bonne, elle peut être mauvaise : cela dépend absolument de nous. Si elle est bonne, c'est la paix de Dieu que nous goûterons sur la terre et de Dieu que dans les cieux ; si elle est mauvaise, c'est la guerre nous aurons à subir en ce monde et en l'autre : « Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ». Ces paroles méritent d'être méditées souvent.

 

Résolution : Seigneur, ma volonté bien arrêtée est de travailler constamment à votre gloire et à mon salut. Que votre grâce seconde ma bonne volonté !

Bouquet spirituel : « Dieu a fait entendre sa parole aux enfants d'Israël, en leur annonçant la paix par Jésus-Christ, qui est le seigneur de tous » ». (Actes des Apôtres 10, 36).

 

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25 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Vingt-sixième jour

La crèche de Bethléem

26 Décembre

 

« Et voici à quoi vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche ». (Luc 2, 12)

 

I. Le plus grand événement qui devait se passer pendant les siècles d'existence accordés monde s'est accompli. Le plus grand, le plus puissant et le meilleur des hommes vient de naître. Le Verbe éternel, le fils du Dieu vivant, la seconde Personne de l'indivisible Trinité, s'est incarné ; il a pris un corps et une âme semblables aux nôtres ; une vierge, fille de rois, l'a enfanté. Le Messie promis vient d'apparaître ; les anges l'ont annoncé à la terre du haut des cieux. - Quand donc s'est accompli ce grand événement ? Aujourd'hui même. - Et, ou est né cet homme que nul homme n'égalera jamais ? - À Bethléem, terre de Juda. - Dans quel palais la vierge d'Israël a-t-elle enfanté ce roi ? Elle est voyageuse, et étrangère au pays. - Dans quelle hôtellerie, alors ? Dans une étable. - Où donc trouver cet homme incomparable, ce sauveur, ce Messie, ce Dieu ? À quel signe le reconnaître ? L'ange répond : « Voici à quoi vous le reconnaîtrez : vous trouverez a un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche »... Ô crèche de Bethléem ! crèche de Bethléem ! vous confondez toutes les pensées humaines.... Vous ouvrez à nos méditations un abîme de mystères, à travers lesquels l’Esprit de Dieu peut seul nous conduire et nous guider.

II. Il était naturel de penser, comme les Juifs, que le libérateur de son peuple viendrait dans ce monde avec quelque éclat, pour imposer aux grands mêmes... de croire que la vierge choisie serait prise dans l'une des familles d'Israël les plus riches et les plus répandues.., d'imaginer que l'Emmanuel naîtrait, sinon au milieu des splendeurs célestes, du moins  entouré de toutes les magnificences de la terre, et que sa venue serait annoncée et célébrée avec pompe d'un bout à l'autre de l'univers... C'était naturel ; cela s'arrangeait bien avec nos pensées, surtout avec celles que nous nous faisons des grands hommes et de la divinité... Il n'en a rien été cependant. À peine si dans les synagogues on s'était aperçu des signes du temps où le Messie, viendrait. On ne se préoccupait pas davantage de savoir si quelque vierge n'aurait pas reçu de communication céleste ; Bethléem n'étant ni entourée, ni surveillée. Les peuples de la Judée traversaient, indifférents, les jours marqués pour la venue de leur Sauveur. Et pourtant qu'il était lourd le joug qu'ils subissaient ! Jamais la main d'un rédempteur n'avait été plus nécessaire, et l'on ne s'inquiétait nullement des prophéties.... Les enfants d'Israël paraissaient comme orgueilleux et fiers de leur servitude vis-à-vis de Rome..... Qui le croirait ? Le libérateur était venu, le Christ était né, Dieu habitait parmi les hommes, la vierge l'avait enfanté, Bethléem le possédait dans ses murs, et le monde l'ignoraient. les enfants de la promesse eux-mêmes ne s'en doutaient pas... Il est vrai qu'il n'y avait qu'un moyen bien misérable de le reconnaître ; il fallait chercher parmi les étables de la petite ville de Juda, si par hasard il ne s'y trouvait pas un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche. Ô crèche de Bethléem ! est-ce bien vous qui renfermez, dans ce petit enfant que j'y aperçois, mon Seigneur et mon Dieu ?…

III. Les bergers, sur l'indication de l'ange, ne pouvaient, pas se tromper. Il n'y avait pas d'erreur. possible. On ne couche pas les enfants dans une crèche. La plus infortunée des mères a où recevoir et où déposer convenablement son enfant. Pour descendre à cet excès de pauvreté, il faut être la fille de David, la mère du roi des rois, l'épouse du saint Esprit... Pour ne trouver en naissant qu'une crèche pour berceau, au milieu d'une mauvaise étable ; pour n'avoir, comme préservatif contre le froid que le souffle d'un bœuf ou d'une ânesse, il ne faut pas être le fils d'un homme ; non, le plus dénué des pères eût trouvé ou fait un berceau pour son enfant, et lui eût procuré un abri dans cette nuit si froide.... Dans une étable, sur un peu de paille, ô mon Dieu, enveloppé de langes et couché dans une crèche, il ne pouvait se trouver que le fils de Dieu. Quoi d’étonnant que Jésus soit né dans une étable et qu'on l'ait couché dans une crèche ? Ne devait- il pas être le bon pasteur ? N'était- il pas l'Agneau de Dieu ; la brebis qui devait lui être immolée pour le salut des autres brebis ? Mystérieux symboles !... Allez bergers, allez! cherchez dans Bethléem ; et quand vous aurez rencontré un enfant dans une telle condition, « enveloppé de langes et couché dans une crèche », arrêtez-vous, c'est lui ; il ne peut pas y en avoir d'autre, c'est votre sauveur et votre Dieu… Ô crèche de Bethléem ; crèche de Bethléem ! je tombe à deux genoux devant toi, les mains jointes, la tête baissée, les yeux pleins de larmes ; et je réfléchis, je médite, j'adore et j'aime.

 

solution : Je lirai aujourd'hui, avec piété et attention, dans le saint Evangile, selon saint Luc, le récit de la naissance du Sauveur.

Bouquet spirituel : « Oh ! Si quelqu'un pouvait me donner de l'eau de la citerne de Bethléem, qui est près de la porte ! » (Paralipomènes, 11, 17).

 

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24 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

La Nativité

 

Vingt-cinquième jour

Il est né le divin enfant !

25 Décembre

 

« C'est qu'aujourd'hui il vous est né, dans la ville de David, un sauveur qui est le Christ, le Seigneur ». (Luc 2, 11).

 

I. Une fois rassurés par l'ange, les bergers l'écoutent pour savoir quelle est cette grande nouvelle dont le monde allait tant se réjouir... Alors l'ange du Seigneur reprend : « C'est qu'aujourd'hui il vous est né, dans la ville de David, un sauveur qui est le Christ, le Seigneur ». Les temps étaient accomplis ; les prophéties avaient désigné la petite ville de David, Bethléem, comme l'endroit où naîtrait le Christ, le Sauveur, le Messie après lequel tant de générations malheureuses avaient soupiré. Eh bien ! C'en est fait ! les prophéties s'accomplissent en ce moment même. La Vierge prédestinée, la fille de la race et de la tribu de David est à Bethléem, et elle vient de mettre au monde le Christ, l'oint du Seigneur, le Sauveur, celui qui doit racheter les brebis de leur longue servitude ; Jésus, le Seigneur, l'Emmanuel... Remarquons bien ces paroles de l'ange : « le Christ le Seigneur ». Il est à la fois l’oint et le consécrateur, le Christ et le Seigneur, l'envoyé et celui qui envoie. Nous pouvons donc aller à la crèche non-seulement pour y admirer notre Rédempteur enfant, mais encore pour y adorer le Verbe éternel incarné pour notre salut. Ah ! c'est bien là la bonne nouvelle, la grande nouvelle, la cause unique de notre espérance et de notre joie !... Il est né le divin enfant !

II. Notre joie est grande, en effet, aujourd'hui ; elle est complète. Le cœur de tout votre peuple bat d'un seul cœur, et c'est un battement d'amour pour vous ô divin enfant de Marie ! Nous sommes plus joyeux que ne pouvaient l'être les bergers. Ils ont vu vos jours ; nous, nous voyons vos siècles ; ils ont vu vos misères et vos souffrances ; nous, nous sommes les témoins des trésors que vous répandez et de la gloire qui vous environne ; ils ont vu la pauvre étable ; nous, nous admirons votre sainte Eglise et tous les temples splendides qu'elle vous a élevés ; enfin, ils ont vu quelques hommes autour de votre pauvre berceau ; mais pour nous, c'est par centaines de millions que nous comptons nos frères, vos adorateurs. Ô féconde et heureuse nouvelle que les anges ont apportée aux bergers !... Nous ne sommes plus des esclaves et des maudits, nous sommes redevenus libres, et, par les mérites du Seigneur notre Christ, nous sommes des fils d'adoption. Dieu nous a reconnus après que nous avons été lavés dans le sang de Jésus-Christ. Terre et cieux, réjouissez-vous : il est né le divin enfant !

III. Les bergers n'étaient point préparés à la grande fête que la naissance du Christ inaugurait pour le monde. Ils ne savaient même pas que ce seraient eux qui en recevraient les premiers la nouvelle et qu'ils seraient chargés de la porter à leurs frères. De là leur frayeur et leur étonnement à l'apparition de l'ange resplendissant... Dieu cependant les à invités à venir à la crèche de son divin fils... Pourquoi ? parce qu'ils avaient la foi en la venue du Messie ; parce qu'ils étaient les descendants des bergers à qui la promesse d'un Sauveur fut faite par Dieu même : Abraham, Isaac, Jacob, Joseph, David, etc., et parce que c'étaient les cœurs les moins imprégnés de la malice des sociétés humaines de ce temps... Mais pour nous, il faut que nous soyons préparés à la solennité de Noël, car nous sommes prévenus de son jour et de son heure... Si les bergers avaient été avertis du moment de l'apparition de l'ange, pour leur faire connaître l'heure et l'endroit de la naissance du Messie, comment auraient-ils passé les jours qui les séparaient de ce moment ? N'y auraient-ils pas songé sans cesse ? ne s'y seraient- ils pas préparés en s'excitant à la reconnaissance envers Dieu à cause de leur élection, et à l'amour envers ce Christ qui venait pour les sauver ?... Prévenus, faisons donc au moins ce qu'auraient fait les bergers, s'ils l'avaient été. Préparons-nous, purifions-nous, excitons-nous à la reconnaissance, à l'amour, et approchons-nous avec  confiance de la crèche de Jésus, de ce véritable trône de la miséricorde et de la grâce. Il est né le divin enfant !

 

solution : J'assisterai aujourd'hui avec plus de piété que jamais aux offices de l’Église, et m'attacherai à lire avec attention les prières qui y sont dites ou chantées, afin d'en faire le sujet de mes pensées pendant le reste du mois.

Bouquet spirituel : « Mes brebis habiteront sans crainte dans leur pays, car elles sauront que c'est moi qui suis le Seigneur, lorsque j'aurai brisé leurs chaînes et rompu leur joug, et que je les aurai arrachées des mains de ceux qui les gouvernaient avec empire ». Ézékiel 34, 27).

 

Nativité

 

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23 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Vingt-quatrième jour

Noël ! Noël !

24 Décembre

 

« Il y avait là, aux environs, des bergers qui veillaient dans les champs, gardant tour-a-tour leur troupeau durant la nuit. Tout-à-coup un ange du Seigneur parut auprès d'eux, et ils furent environnés d'une lumière divine, ce qui les remplit d'une extrême frayeur. Mais l'ange leur dit : Ne craignez point, car je viens vous annoncer une nouvelle qui sera pour tout le peuple un sujet de joie ». (Luc 2 8, 9, 10).

 

I. Il est né le divin enfant ; que la terre tressaille d'allégresse ! Noël ! Noël ! La nuit est sombre, l'air est froid : une jeune femme, n'ayant pu trouver place dans une hôtellerie, se réfugie dans une étable et met au monde, presque dans la rue, un pauvre petit enfant... On ne voit là rien de bien joyeux. N'importe ! Noël ! Noël ! « un petit enfant nous est né... » Si la nuit est sombre, Dieu l'illuminera de sa gloire ; si l'air est froid, l'enthousiasme et l'amour réchaufferont les cœurs ; si une jeune femme a enfanté dans une étable, Dieu va faire de cette étable le plus splendide des palais. Les anges du ciel vont descendre avec les bergers qu'ils y inviteront ; l'étoile d'Orient s'arrêtera sur lui, et les rois y viendront aussi Anges, bergers et rois s'y prosterneront pour adorer. En vérité, ce n'est plus ni une étable, ni un palais, c'est la maison de Dieu et la porte du Ciel. Descendons jusqu'à Bethléem. Noël ! Noël !

II. Et la mère, la pauvre mère ? Oh ! ne la plaignons pas ! C'est Marie, c'est la Vierge d'Israël qui vient d'enfanter, c'est la mère du Rédempteur, la mère de Dieu. Il n'y a pas eu de place pour elle dans l'hôtellerie, mais que cette étable parle mieux à son cœur ! La crèche, les pauvres langes, la paille, le souffle réchauffant de l'ânesse et du bœuf, ce petit enfant qu'elle vient de donner au monde, les bergers qui accourent, les anges qui remplissent les cieux de leurs chants et de leur lumière, ce concert de bénédictions et de louanges qui ébranlent les cieux et réjouissent la terre ; tout cela forme, pour la sainte et divine accouchée, des harmonies qui ravissent son âme. Elle voit, elle entend, elle écoute tout ; tout va à son cœur pour y être conservé, médité et délicieusement goûté. En cette nuit, qui apporte aux hommes la lumière éternelle, Marie voit avec nous, chante avec nous, se réjouit avec nous... Venez, exaltons l'enfant-Dieu et sa bienheureuse mère : Noël ! Noël !

III. Quand les grandes voix du ciel retentissent, le premier sentiment de l'homme est un sentiment de frayeur, parce que l'homme sait qu'il n'est qu'un coupable par rapport à Dieu. Avant la chute, les communications, entre Adam et son créateur, n'étaient précédées ni suivies d'aucune crainte. Mais après la chute, quand Dieu appelle Adam, Adam a peur, il se cache. Depuis ce temps-là, l'âme humaine a été troublée et remplie de terreur devant les manifestations divines. Aussi voyons-nous l'Eternel et ses anges faire suivre immédiatement leurs premières paroles, ou leur apparition, de ces mots : « Ne craignez point. Ne timeas ». Gabriel lui-même les a dits à Marie, qui se troublait devant la salutation angélique. Aujourd'hui un ange du Seigneur apparaît à des bergers qui gardent leurs troupeaux. Il les couvre d'une lumière divine, « ce qui les emplit d'une frayeur extrême ». « Mais l'ange leur dit : Ne craignez point, car je viens vous annoncer une nouvelle qui sera pour tout le peuple un grand sujet de joie ». Nous connaissons cette nouvelle que l'ange va annoncer aux bergers ; cette nouvelle qui, après vingt-et un siècles, porte encore la joie dans tous les cœurs de ceux qui l'ont reçue : cette nouvelle qui a changé la face du monde et qui a donné des élus à Dieu... Si vous n'étiez pas venu, ô mon Dieu, ô notre Emmanuel, ô notre divin petit enfant, si vous n'étiez pas venu, il n'y aurait pas eu de Ciel à travers les éternités. Tout était perdu ; l'empire était à Satan et à la mort... Vous êtes venu et ç'a été l'avènement du règne de Dieu, le triomphe de la lumière sur les ténèbres, l'assurance des splendeurs sans fin de la vie de l'âme. Noël ! Noël !

 

Résolution : Mon cœur est une hôtellerie bien indigne de recevoir le divin enfant Jésus. Mais je vais m'efforcer, par l'ardeur de mes prières et de mes désirs, et par mon absolue confiance dans les mérites de Jésus-Christ, d'en faire une demeure de laquelle ses anges et mon âme puissent approcher pour l'adorer humblement.

Bouquet spirituel : « Ne craignez point, car Dieu a écouté la voix de l'enfant, de l'endroit où il est. Levez-vous, prenez l'enfant et tenez-le par la main, parce que je le rendrai chef a d'un grand peuple ». (Genèse 21, 17).

 

Annonce aux Bergers 2-001

 

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22 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

Vierge enceinte

 

Vingt-troisième jour

Marie

23 Décembre

 

« Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur ». (Luc 1, 46).

 

I. Quand une créature de Dieu, au milieu de ce monde d'épreuves et de douleurs, reçoit une grâce si grande que jamais, même dans les ardeurs de la prière, elle n'a pu l'entrevoir, ni la désirer, ni la demander ; son âme est d'abord comme écrasée sous le poids du bienfait et de l'honneur. La parole ne peut sortir de la bouche qui pourtant voudrait parler ; la pensée ne sait rien formuler de précis, le cœur bat à se rompre, parce que les larmes ne peuvent couler. C'est une joie comprimée ; mais elle est si forte, si brûlante, qu'on en mourrait si elle n'éclatait pas à la fin... Il en fut ainsi de Marie après l'Annonciation : « Voici la servante du Seigneur », dit-elle en inclinant la tête, et ce fut tout. Mais lorsqu'elle arriva chez Elisabeth, sa cousine, pour lui annoncer la grande nouvelle, et qu'elle eût entendu celle-ci lui dire, avant qu'elle eut parlé : « D'où me vient ce bonheur que la mère de mon Sauveur vienne vers moi ? » La joie trouve son point de contact, l'étincelle se produit, le feu qui couvait reçoit de l'air et éclate. Marie fondant en larmes, les bras et les yeux levés vers le ciel, crie son sublime cantique d'actions de grâces : « Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur ». Saluons Marie. Ave Maria.

II. Et pourquoi Marie est-elle ainsi ravie de joie ? « Parce que Dieu a regardé la bassesse de sa servante ». Ô profondeur mystérieuse de l'humilité de Marie ! Où était donc cette bassesse en vous, ô la plus parfaite des servantes de Dieu, ô Vierge prédestinée à être la mère du Rédempteur, ô Vierge devant qui la malédiction qui pesait sur notre race s'est arrêtée ?... Nous ne voyons, nous, que gloire, beauté et pureté en vous !... Quelle ne devrait donc pas être notre humilité... nous si imparfaits, si indignes, si pécheurs !... Marie ajoute : « Désormais je serai appelée bienheureuse ». Qui pourrait compter et dire combien de fois, depuis, les enfants des hommes ont dit à Marie : « Vous êtes bénie entre toutes les femmes ? » Qui pourrait compter et dire combien de fois dans l’Église, parmi les fidèles, ont retenti ces paroles : « Toutes les générations m’appelleront bienheureuse ! » Qui pourrait compter et dire combien Marie d'autels et combien Marie a d'enfants ? Prophétie de la Mère de Dieu, quel glorieux accomplissement vous avez reçu à travers les siècles ! Ave Maria.

III. Marie poursuit : « Je serai appelée bienheureuse, parce que le Seigneur a fait en moi de grandes choses, lui de qui le nom est saint ». C'est ainsi « que d'âge en âge, Dieu répand sa miséricorde sur ceux qui le craignent ». Marie descendait, en effet, de ces générations illustres et nombreuses qui, sous la loi de crainte, n'avaient cessé de marcher devant Dieu en toute justice. « Il a déployé la force de son bras pour dissiper et humilier les cœurs orgueilleux », ceux qui s'élevaient contre Dieu et contre son Christ. « Les grands, il les a renversés de leurs trônes et il a élevé les petits, les opprimés, ceux qu'on écrasait alors sans pitié. Les pauvres ont été rassasiés, les riches s'en sont retournés les mains vides. Parce que Dieu s'est souvenu, dans sa miséricorde, de son malheureux peuple, et qu'il pris Israël sous sa protection, selon la promesse qu'il avait faite à Abraham et à sa race, pour toujours ». Certes voilà bien le chant de la rédemption ! Marie le laisse échapper de son cœur dans un élan de gratitude et d'amour, en attendant qu'elle nous associe à sa joie, à ses transports et à sa reconnaissance, en nous donnant le Rédempteur... Ave Maria.

 

Résolution : Je ferai demain un pèlerinage à Notre Dame des Victoires, ou à l'un des sanctuaires de Marie, dans ma localité.

Bouquet spirituel : « Ô Marie, celui que la terre et les cieux ne pourraient contenir, vous l'avez renfermé dans votre sein ». (Saint Bernard).

 

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21 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

Arbre de Jessé

 

Vingt-deuxième jour

Les temps sont accomplis

22 Décembre

 

« Béni soit le Seigneur le Dieu d'Israël, de ce qu'il a racheté et visité son peuple ; de ce qu'il nous a suscité un puissant sauveur dans la maison de David, son serviteur. Selon la promesse qu'il avait faite par la bouche de ses saints prophètes qui ont été dans les siècles passés ». (Luc I. 68, 69, 70).

 

I. Les temps sont accomplis. Le divin berger va descendre du Ciel pour visiter et racheter ses chères brebis. Le puissant Sauveur qui doit être suscité dans la maison de David va naître. Le temps est venu où, selon la prédiction si précise de Daniel, le péché va trouver sa fin, pour « que l'iniquité soit effacée, que la justice éternelle vienne sur la terre », que les visions et les prophéties soient accomplies et que « le Saint des saints soit oint de l'huile sacrée ». C'est bien Dieu, n'est-ce pas, qui vient nous visiter et nous racheter ?... Il va nous venir ! « Selon la promesse qu'il en avait faite par la bouche de ses saints prophètes qui ont été dans les siècles passés ». Terre, prépare-toi à recevoir ton Seigneur et ton Dieu... Ô mon cœur ! appelle-le par des désirs ardents ! Mon âme, celui que les nations ont attendu pendant tant de siècles va venir et descendre en toi-même... Comment recevras- tu et mangeras-tu cette manne céleste ? Avec quelles dispositions ? Avec quels sentiments ? Il va venir ! Tout est-il bien prêt pour le recevoir ?…

II. Les temps sont accomplis : écoutons la voix qui précède le Rédempteur : « Console-toi, console-toi, mon peuple, mon enfant, mon frère ma brebis bien-aimée. Ton salut est là qui vient. Pourquoi te consumer ainsi dans le chagrin et dans les larmes ? Je ne veux pas à ma venue te voir encore plongée dans une semblable douleur. Bannis toute crainte, je te sauverai, comme je l'ai promis. Je suis le Seigneur ton Dieu, le saint d'Israël et ton Rédempteur ». Vous venez pour la miséricorde, pour faire grâce, pour racheter, ô divin Messie ! Quel sujet de consolation pour tout votre peuple ! À cette annonce qui nous rend l'espérance et qui brise nos fers, comment n'essuierions-nous pas nos larmes ? Comment la joie n’envahirait-elle pas notre cœur ? Notre salut vient, et ce salut c'est vous-même. Votre voix nous rassure, que redouter encore ? Ah ! Seigneur, nous vous bénissons et notre âme se réjouit en vous, ô le désiré des nations, ô notre Sauveur et notre Dieu !…

III. Les temps sont accomplis. Le Sauveur du monde vient habiter parmi les hommes. Il vient à l'heure marquée, à l'expiration des soixante et dix semaines d'années indiquées par Daniel ; « après que le sceptre de David s'est échappé des mains de Juda », et à la chute des quatre grands empires de l'antiquité. Il vient en la manière que les prophètes l'ont annoncé. Le Verbe éternel, la seconde personne de la Sainte Trinité, le Fils éternellement engendré par le Père, dans l'unité de l'Esprit va quitter les cieux pour descendre sur la terre, en s'incarnant, en prenant un corps et une âme semblables aux nôtres, dans le sein d'une Vierge qui le concevra par l'opération du Saint Esprit, qui l'enfantera et qui nous donnera l'homme-Dieu, Emmanuel, Dieu avec nous : « Écoutez donc, maison de David, s'était écrié Isaïe. Le Seigneur vous donnera lui-même un prodige. Une Vierge concevra, et elle enfantera un fils qui sera appelé Emmanuel. Un rejeton sortira de la tige de Jessé et une fleur naîtra de sa racine et l'esprit du Seigneur se reposera sur lui ». Voilà les prophéties. voici leur accomplissement. Un ange est envoyé de Dieu à une vierge... et cette vierge s'appelait Marie, et l'ange dit : « Je vous salue, ô pleine de grâce, le Seigneur est avec vous... Vous concevrez dans votre sein, et vous enfanterez un fils à qui vous donnerez le nom de Jésus. Il sera grand, et il sera appelé le Fils du Très-Haut »... Jésus est conçu dans le sein de la Vierge immaculée, et bientôt elle l'enfantera... Ô mystère ineffable... les temps sont accomplis.

 

Résolution : Avec quelle tendre piété je vais me préparer à recevoir Jésus pendant la solennité de Noël !

Bouquet spirituel : « Le Saint-Esprit surviendra en vous et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre : c'est pourquoi le fruit saint qui naîtra de vous sera appelé le Fils de Dieu ».

 

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20 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Vingt-et-unième jour

Jésus-Christ est Dieu

21 Décembre

 

« Mes brebis entendent ma voix, je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais, et nul ne me les arrachera d'entre les mains. Mon père qui me les a données est plus grand que toutes choses, et personne ne peut les arracher de la main de mon Père. Mon Père et moi, nous ne sommes qu'un ». (Jean 10, 27, 28, 29).

 

I. Jésus-Christ est Dieu. Comment en douter quand tout le dit et le démontre ?... Il a été annoncé comme Dieu par les prophètes. « Et son nom sera Emmanuel, c'est-à-dire, Dieu avec nous ». « Qu'ils sont beaux, s'écrie Isaïe, les pieds de celui qui annonce la bonne nouvelle, qui prêche le salut et qui dit à Sion : votre Dieu va régner ! » Le prophète met encore ces paroles dans la bouche du Messie : « Prêtez l'oreille et venez à moi ; écoutez-moi et votre âme trouvera la vie ». La vie, n'est-ce pas Dieu ?... Mais il y a plus, c'est Dieu même que son peuple attendait comme Sauveur, libérateur, rédempteur. « Oh ! si vous vouliez ouvrir les cieux et en descendre, les montagnes s'écrouleraient devant vous ! » « Ouvrez-vous, nuées du Ciel, et que le Juste en descende comme il une pluie ! » « Et vous, Bethléem... c'est de vous que sortira celui qui doit régner sur Israël ; et dont la génération est dès le commencement, dès l'éternité ». Il y a une prophétie plus claire encore et plus positive sur la divinité du Christ, du Messie promis. Michée a écrit : « Je mettrai mon peuple tout ensemble, comme un troupeau dans une bergerie, comme les brebis au milieu d'un parc.... Car Celui qui doit leur ouvrir le chemin marchera devant elles.... Leur roi passera devant leurs yeux et le Seigneur sera à leur tête ». C'était donc Dieu même qui nous était promis... et c'est Dieu qui est venu et qui, comme dit saint Paul, « ayant la nature de Dieu, n'a pas cru que ce fût pour lui une usurpation de se dire l'égal de Dieu ».

II. Jésus-Christ est Dieu. Il l'a affirmé lui-même par sa parole et prouvé par ses actes. En parlant de ses brebis, dont il est le bon pasteur, il s'énonce en Dieu : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais et nul ne me les arrachera d'entre les mains ». S'il s'agit de son Père, il tient le même langage : « Personne ne peut les arracher de la main de mon Père ». « Mon Père et moi nous ne sommes qu'un ». « Seigneur, dit la Samaritaine à Jésus, je sais que le Christ doit venir, lors donc qu'il sera venu, il nous annoncera toutes choses ». Et Jésus lui répond : « C'est moi-même qui vous parle qui suis le Christ ». C'est-à-dire Dieu incarné. N'est-il pas incontestable que Dieu seul lit et voit au fond des consciences, surtout pour les choses qui touchent à la foi ! Eh bien ! Jésus s'adressant aux Pharisiens leur dit : « Je vous connais et je sais que vous n'avez pas en vous l'amour de Dieu ». Encore une affirmation entre mille autres. Qui peut descendre du Ciel et venir habiter la terre si ce n'est Dieu ? Jésus-Christ dit formellement : « Je suis descendu du Ciel.... Je suis le pain vivant, qui suis descendu du Ciel... Celui qui en mangera vivra éternellement ». N'allons pas au-delà. Les affirmations de la divinité de Jésus-Christ abondent dans ses paroles et dans sa doctrine. Jésus-Christ est Dieu !

III. Jésus-Christ est Dieu. Rappelons-nous tous les prodiges qu'il a semés sur ses pas.... En remettant les péchés, il avait soin de prouver qu'il avait ce pouvoir, en guérissant un paralytique, en ouvrant les yeux à un aveugle, en chassant les démons du corps des possédés. Dans le danger que courent ses apôtres sur la mer, il apaise d'un mot les vents et la tempête : « Taisez-vous, et il se fit un grand calme ». Enfin, s'il faut montrer qu'il est le maître de la vie et de la mort, il ressuscite Lazare. « Lazare, sors du sépulcre ! Veni foras » ; ou bien il rend à une mère accablée de douleur, le fils qu'elle vient de perdre : « Jeune homme, levez-vous ! » Et enfin il se ressuscite lui-même et remonte au Ciel. Ah ! Jésus-Christ, Jésus-Christ c'est Dieu. Après de telles preuves, qui ne se sentirait confirmé dans sa foi, et d'une manière inébranlable ? Qui surtout serait pas pris pour Jésus d'un amour sans borne! Jésus-Christ est Dieu !.... Quel sujet inépuisable de méditations pleines de délices, puisqu'il est Dieu et homme tout ensemble !

 

solution : Je ferai le plus souvent qu'il me sera possible une lecture dans les œuvres des saints qui ont le plus aimé Jésus Christ.

Bouquet spirituel : « Vous êtes mon Seigneur et mon Dieu ». (Saint Thomas).

 

Bergers

 

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19 décembre 2021

Pousser la porte d’une église...

Porte d'église

Pousser la porte d’une église...

(en partenariat avec Hozana.org)

 

Il y a mille raisons de pousser la porte d’une église, et toutes sont bonnes puisqu’elles nous font aller vers Dieu. D’ailleurs de nombreuses paroisses, quand cela est logistiquement possible, laissent les portes de leur église ouvertes toute la journée, invitant ainsi chaque passant qui le souhaite à venir vivre une parenthèse dans sa journée.

Une église ne vit pas que pendant une messe ou une célébration même si ces moments la font resplendir tout particulièrement. Elle est certes le lieu privilégié de la prière collective (messes, séances d’adoration eucharistique ou de prière de chapelet organisées par la paroisse ...) mais elle se construit aussi avec nos prières personnelles. Elle est faite de ces petits moments volés à notre routine quotidienne, de ces peines, joies, espérances que des hommes et des femmes y ont laissé au pied de la croix, tout au long des années, parfois même des siècles ...

Et puis il y a Sa présence. Toujours là, discrète et immense : “On est moins seul au fond d’une église déserte” comme dit Marceline Desbordes-Valmore dans son poème L’église d’Arona.

Les portes des églises sont là pour être poussées. Alors entrons, visitons, prions dans chaque église que nous croisons !

Selon notre sensibilité, notre humeur, notre oraison peut revêtir bien des formes : prière récitée, dialogue intérieur, silence habité, bougie allumée, contemplation des vitraux ou des tableaux … et même tout simplement, être là ...

Être là quelques minutes, sans rien faire, juste pour être avec Lui, juste pour goûter Sa présence avant de retourner à nos activités.

 

19 décembre 2021

Pour une crèche vivante !

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Pour une crèche vivante !

en partenariat avec Hozanna

 

Nous sommes rentrés dans le temps de l’Avent, temps de préparation à la fête de Noël. C’est le moment de l’année où nous décorons nos maisons et installons une crèche. Traditionnellement, elle est installée à partir du premier dimanche de l’Avent et jusqu’au 2 février, date à laquelle nous commémorons la présentation de Jésus au Temple.

Les premières crèches, à l’instar de la toute première réalisée par saint François d’Assise lors de la nuit de Noël de 1223, étaient des crèches vivantes. Alors cette année, que notre crèche soit vivante et prenons le temps de la contempler, de l’habiter, de rentrer véritablement dans la joie de Bethléem !

 

Installons la Sainte Famille dans notre quotidien. Notre crèche n’a pas besoin d’être la plus belle, la plus grande mais elle a besoin d’être au centre de notre maison, au cœur de notre espace de vie, pour être vue, regardée. Et, à chaque coup d'œil, nous pouvons en profiter pour imaginer Joseph et Marie dans leur quotidien ou pour leur confier la tâche que nous allons faire, le moment que nous passons. Invitons-nous chez eux et invitons-les chez nous ...

 

Cheminons avec les santons. La crèche est une bonne occasion de prier en famille, le matin ou le soir. Faisons-en un temps de jeu et de méditation ! Chacun peut avoir son santon et lui donner vie et corps, pour mieux ressentir avec lui la joie immense de cette fameuse nuit où Dieu vint à nous. Quels sont les sentiments qui ont traversé ce berger durant ces quelques semaines ? Qu’est-ce qu’ont pu se dire les rois mages avant de se mettre en chemin ?

 

Suivons l’étoile. L’étoile du berger nous rappelle que le Seigneur nous guide. Pendant toute la durée de l’Avent, soyons attentifs aux signes que Dieu laisse dans notre vie et pour chacun d’eux, dessinons une étoile de plus au-dessus de notre crèche

 

Chantons avec les anges. C’est le moment de donner de la voix ! Chaque jour de l’Avent, redécouvrons un chant de Noël.

 

Pour habiter encore davantage ce temps joyeux de l’attente, rejoignez le parcours En Avent pour Noël sur Hozana et vivez un Avent dans la joie en découvrant chaque jour une petite vidéo pour booster votre foi !

 

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