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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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10 juin 2012

Apparitions à Fatima 9/9

Apparitions à Fatima (9/9)

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10 juin 2012

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

 04

Onzième jour

Suite de la parabole de l'Enfant prodigue

 

Voix de Jésus


« L'enfant prodigue s'est fait une infortune qui l'accable; mais cette infortune doit le sauver: car Je me plais à tirer le bien du mal. Sous le poids de l'abjection, il soupire, il gémit, il regrette vivement la maison paternelle; il serait trop heureux de pouvoir l'habiter aujourd'hui comme simple mercenaire: aussi, va-t-il y retourner, se jeter aux pieds de son père, lui faire l'humble aveu de son indignité, lui demander en grâce d'être compté au nombre de ses serviteurs. Et sans balancer il se lève, il part, il arrive. Le père accourt à sa rencontre; il ne lui adresse pas un seul reproche, pas un mot amer; il le presse entre ses bras; sans même lui laisser achever l'aveu de ses fautes, il commande qu'on se hâte de lui rendre son vêtement d'honneur; il met à son doigt un gage précieux de sa réhabilitation, et il veut qu'une fête de famille célèbre son retour. Et toi aussi, Mon fils, après avoir cédé trop longtemps à un égarement déplorable, tu as enfin senti, excité par Ma Grâce, la désolation, la misère, l'abjection de ton âme; tu as soupiré, tu as gémi au souvenir des jours d'innocence et de bonheur que tu avais coulés jadis à Mon service; tu as voulu revenir à Moi. Dès les premiers pas que tu as faits vers ton Divin Père, Je t'ai accueilli avec tendresse; tu étais encore loin de Me payer d'un juste amour, que Je te prodiguais déjà des bontés nouvelles; et bientôt, en échange de l'aveu de tes fautes déposé dans le sein du ministre de la Réconciliation, de qui tu n'as entendu d'autres paroles que celles de la plus compatissante charité, tu as reçu le baiser de Paix, la sentence de l'absolution, gage de l'oubli de tes ingratitudes. Et J'ai commandé au Ciel de se réjouir, et au prêtre de préparer pour toi le banquet divin, où Je me suis fait ta Nourriture: Je m'y suis donné à toi sans réserve; Je suis entré dans ton cœur avec la plénitude de Mes bénédictions, dans ce cœur d'où tu M'avais chassé pour y faire régner Mon ennemi, et où naguère, au lieu des cantiques de louange et d'amour qui M'étaient dus, Je n'entendais que les insultants blasphèmes de l'esprit maudit qui en était devenu le maître... Quelle bonté! qu'elle générosité! quelle tendresse !.. Mais du moins, ô Mon fils, depuis tu as dû Me rester fidèle... Ah ! mets la main sur ta conscience... rougis et pleure. Sans doute, J'ai tout oublié; mais toi, pourrais-tu oublier combien tu t'es montré peu constant même après une et plusieurs absolutions? Hélas! pourquoi faut-il que Mon cœur ait ainsi à mêler des souvenirs amers au souvenir de Mes bienfaits!.... Ah! si Je t'aimais moins, Je ne te parlerais pas de la sorte; mais ne Me trahis plus, ne sois plus ingrat, et Je ne serai pour toi que le Doux Jésus ».

 

Réflexion

 

La Miséricorde du Cœur de Jésus est infinie; qui mieux que moi le sait et peut en rendre témoignage pour Sa plus grande Gloire? Mais voudrais-je donc multiplier mes ingratitudes en proportion de cette ineffable Miséricorde? Ne faut-il pas enfin mettre un terme à mes chutes; et si ma déplorable faiblesse, triste héritage d'un père coupable, m'entraîne quelquefois, ne faut-il pas du moins éviter ces chutes volontaires, et pour ainsi dire de choix, dont je me préserverais si facilement, en faisant un peu de violence à ma mauvaise nature ?.... Ah! c'est bien là le moins que je puisse offrir, en retour de tant de grâces que m'a prodiguées le meilleur des pères... Hé ! Bien, oui, c'en est fait: je romps avec tout ce qui peut Lui déplaire ou m'exposer à L'offenser.

 

Pratique

 

1° Prenez la pieuse et utile coutume de renouveler, d'une manière générale, toutes les fois que vous devez recevoir la sainte absolution, l'accusation de vos péchés passés, en désignant spécialement le commandement ou la vertu contre lesquels vous avez commis les fautes les plus graves, et n'oubliez pas de vous exciter chaque fois, avec ferveur, à une nouvelle contrition de ces mêmes fautes. 2° Servez-vous du souvenir de vos anciens péchés pour vous exciter à une vraie douleur de vos fautes ordinaires. Comment pouvez-vous offenser encore si facilement celui qui a eu tant à vous pardonner ? Et comment si peu vous contraindre pour éviter l'offense de Dieu, vous qui peut-être avez tant de fois mérité des tourments affreux, éternels?

 

Bonheur d'un militaire vraiment pénitent

 

Un ancien officier de cavalerie passait, dans un de ses voyages, par un lieu où le P. Brydayne donnait la mission. Curieux d'entendre l'homme d'une si grande renommée, qu'il ne connaissait pas, il entre dans l'église au moment où le missionnaire, dans un exercice du soir, développait les précieux avantages d'une bonne confession générale. Touché par la grâce le militaire forme à l'instant la résolution de se convertir; il vient ensuite ouvrir son cœur au P. Brydayne et se décide à suivre la mission. Sa confession fut faite dans les sentiments de la plus sincère pénitence. Il lui semblait, disait-il, qu'on ôtait de dessus son cœur un poids insupportable. A l'instant où il fut réconcilié, il se retira des pieds de Brydayne, versant des larmes que tout le monde put lui voir répandre. Rien ne lui était si doux, disait-il depuis, que ces pleurs qui coulaient sans effort par amour et par reconnaissance. Il suivit le saint homme lorsqu'il se rendit dans la sacristie; et là, en présence de plusieurs missionnaires, le loyal et édifiant militaire exprima en ces termes ses heureux sentiments: « Je n'ai goûté de ma vie, Messieurs, des plaisirs aussi purs, aussi doux que la joie que j'éprouve depuis que je suis en grâce avec mon Dieu. Je ne crois pas, en vérité, que Louis XV, que j'ai servi pendant trente-six ans, puisse être plus heureux que moi; non ce prince, dans tout l'éclat qui environne son trône, au sein de tous les plaisirs qui l'assiègent, n'est pas si content, si joyeux que je le suis, depuis que j'ai déposé l'horrible fardeau de mes péchés: je ne changerais pas mon sort pour tous les plaisirs, tout le faste, toutes les richesses des monarques du monde ». A ces mots, se jetant aux genoux de Brydayne, et lui serrant affectueusement les mains: « Que je dois, ajouta-t-il, oh! que je dois rendre, toute ma vie, de grandes actions de grâces à mon Dieu! Il m'a conduit dans ce pays comme par la main. Ah ! je ne pensais, mon père, à rien moins qu'à ce que vous m'avez fait faire; je ne pourrai vous oublier jamais. Je vous conjure de prier le Seigneur qu'il me laisse le temps de faire pénitence: il me semble que rien ne me coûtera, si vous me soutenez par vos prières ». (Vie du P. Brydayne, par l'abbé Carron).

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9 juin 2012

Apparitions à Fatima 8/9

Apparitions à Fatima (8/9)

9 juin 2012

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

04 

Dixième jour

Parabole de l'enfant prodigue

Voix de Jésus


« Il y a plus de joie au ciel pour la conversion d'un seul pêcheur que pour la persévérance de quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de pénitence ». C'est Moi qui l'ai dit, ô mon fils; et Ma Bonté envers les vrais pénitents est si grande qu'elle semble presque pouvoir donner de la jalousie aux justes. Regarde, regarde attentivement cet enfant si ingrat, si dénaturé, qui ne craint pas de faire au cœur de son père la plaie la plus douloureuse et la plus profonde, en le quittant. Il fuit loin de l'œil de sa tendresse vigilante; il dissipe tout en de honteux plaisirs; il tombe dans l'indigence, dans les angoisses de la misère, dans l'abjection la plus flétrissante; il se livre à un maître qui en fait un pâtre de pourceaux, dont il est réduit à envier la dégoûtante nourriture. Quel spectacle, ô mon fils, et qu'il est bien propre à t'instruire! Toi aussi, combien tu t'étais éloigné de Ton Père Céleste!.. Quels trésors tu avais sacrifiés à tes passions! Mon amitié, Mon sang, le Ciel, la vie éternelle! Et jusqu'où n'étais-tu pas descendu! Toi, créé à Mon image et à Ma ressemblance, tu te défigurais avec une joie insensée; tu vendais tes services... et à qui? Tu savais bien à quel démon tu immolais ton âme; tu savais bien que tu violais Mes droits de Créateur et de Sauveur, que tu renonçais à Moi, et pour toujours, si la mort t'eût frappé dans ton péché. Quelle indigne préférence quelle injustice criante! quelle insigne folie!... Et cependant, tu te laisses encore dominer par l'orgueil; tout plein de toi-même, tu veux être estimé, loué, honoré; tu cherches même à primer aux dépens des autres. O mon fils, mon fils! renonce à toutes ces prétentions si mal fondées; n'oublie donc pas de la sorte l'opprobre de tes anciens jours, et que le souvenir de ton passé te retienne humblement à la dernière place dans la famille du Père qui est dans les Cieux. Je m'arrête : Je veux te corriger, mais non pas te contrister et t'affliger trop amèrement; et si tu verses des larmes, Je veux que ce soit les larmes d'un repentir plein de confiance et d'amour: elles ont leur douceur et leur consolation ».

 

Réflexion

 

En péchant, je me suis dégradé, j'ai mérité le plus grand de tous les supplices, un opprobre et des tourments éternels... Si je ne perdais pas de vue cette triste vérité, ah! je me rendrais justice et ne me regarderais que comme un homme qui s'est rendu digne d'une flétrissure impérissable: je serais dès lors humble dans mes pensées, humble dans mes paroles, humble dans toute ma conduite, et les dédains ou les mépris de mes semblables je les subirais patiemment et en esprit de pénitence comme l'acquit d'une partie de ma dette envers la Majesté Divine offensée. Quelque illusion que je prétende me faire, tel est et tel sera toujours l'arrêt de ma conscience : je suis un criminel gracié, et rien de plus... Puissé-je ne l'oublier jamais!

 

Pratique

 

1° Pleurez tous les jours vos anciens péchés, quoique vous ayez , de votre réconciliation avec Dieu, la consolante garantie que donne le sacrement de pénitence, et faites, tous les jours, quelque chose pour les expier. 2° Rappelez-en le souvenir toutes les fois que vous êtes tenté d'orgueil et que vous avez à supporter quelque chose qui vous blesse ; dites-vous alors : J'en avais mérité bien davantage, et pour toute l'éternité.

 

Humilité du Père de Gréamb, son témoignage sur le vrai bonheur

 

« Il faut, mon cher ami, écrivait le père de Géramb au sujet de son embarquement sur le bateau à vapeur à Magadino, il faut que je vous révèle ce qui se passa dans mon cœur pendant quelques instants, et vous verrez combien l'orgueil avait encore d'empire sur moi, religieux de la Trappe depuis si longtemps. Le bateau à vapeur est divisé en deux parties: l'une couverte est occupée par des personnes que l'on appelle comme il faut; au-dessous est un salon à leur usage. L'autre partie est découverte; la chambre du bas, moins commode et moins ornée, n'est guère occupée que par des personnes d'une condition inférieure, ou par celles qui désirent voyager avec plus d'économie. Eh bien! le croirez-vous? Rien n'égala mon embarras lorsqu'on me demanda d'une voix assez haute, et devant tout le monde, quelle place je prendrais. Il s'engagea alors, entre M. le baron de Géramb et le père Marie-Joseph, un petit combat. Le baron de Géramb voulait prouver au père Marie-Joseph que tout exigeait impérieusement qu'il prit place dans la première partie. Il avait, pour le prouver, mille raisons: d'abord la décence; puis le danger de prendre un coup de soleil dont la guérison aurait beaucoup coûté à celui qui avait fait vœu de pauvreté; puis la propreté, qui est une vertu, etc., etc. Le père Marie-Joseph alléguait de son côté que, s'étant voué à l'humilité, il était assez heureux pour lui de trouver cette occasion pour expier certains petits reproches qu'il avait à se faire à ce sujet. Avec la grâce de Dieu, le père Marie-Joseph l'emporta. « Que le lac Majeur est beau, qu'il est ravissant, qu'il réveille de souvenirs dans mon âme! Je l'avais traversé à dix-huit ans; je rêvais alors le bonheur: un océan de jouissances se présentait à ma bouillante imagination; car alors j'étais entouré de tout de qui peut rendre heureux sur la terre. L'avenir s'offrait à mes yeux comme un palais enchanté; je ne voyais aucun obstacle; je voulais tout, et je croyais pouvoir obtenir tout ce que je voulais. Maintenant, assis obscurément dans le coin d'un bateau, je ne rappelais ces jours où, sur ce même lac, j'apercevais déjà ce ciel enchanteur de l'Italie, où je sentais déjà cet air embaumé qui endort si dangereusement les sens. Italie! sur ton sol j'avais cherché à épuiser la coupe de tous les plaisirs; maintenant religieux, et religieux pénitent, je me demandais si j'avais été alors véritablement heureux: non, jamais je n'avais goûté le bonheur; un moment d'ivresse et de folie ne le donne pas. J'ai été heureux au donjon de Vincennes; j'ai été heureux au monastère de la Trappe, sur le sac et sur la cendre: car alors j'ai retrouvé Dieu. Pour assouvir ma faim dévorante, le monde ne me jetait qu'une miette, et, pour étancher ma soif, qu'un breuvage empoisonné qui brûlait mes entrailles; mais dans ma captivité, dans ma retraite, Dieu a visité son misérable serviteur, il m'a montré un océan d'amour : toutes les puissances de mon âme ont été enivrées, et j'ai su ce que c'était que le bonheur. Vous nous avez faits pour vous, ô mon Dieu! notre cœur ne trouve de repos qu'en vous. Qu'importent alors les lambris dorés ou les sombres murs d'une prison?... » (Pèlerinage à Jérusalem et au mont Sinaï, par le P. de Géramb, T.1, lettre VII).

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8 juin 2012

Apparitions à Fatima 7/9

Apparitions à Fatima (7/9)

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8 juin 2012

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

 04

Neuvième jour

Parabole de la brebis égarée

 

Voix de Jésus


« Vois-tu cette brebis égarée errant au hasard, sans pasteur et loin de tout pâturage? Elle va bientôt, l'infortunée, périr de faim, ou succomber sous la dent cruelle des féroces habitants du désert. Mais elle appartient à un bon maître à qui son malheur n'est pas inconnu, et qui court après elle pour la sauver. Bientôt il l'a retrouvée; il la met sur ses épaules, car seule elle ne pourrait cheminer jusqu'au bercail; et il l'y rapporte plein d'allégresse. Et toi aussi, mon fils, tu t'es égaré; longtemps, trop longtemps tu as erré loin de ton Divin Pasteur, loin des doux pâturages où Il garde, avec une tendre sollicitude, ses brebis fidèles; tu t'es lassé dans les sentiers arides des passions; et de quoi t'y nourrissais-tu, malheureux enfant de Ma dilection? Y as-tu rien trouvé qui pût remplir ton cœur, te rendre véritablement heureux; rien qui ne dût, au contraire, empoisonner tes jours terrestres, et te ravir tout droit aux beaux jours de l'éternité?.. Et combien de fois tu as failli périr pour jamais! Combien de fois les démons, acharnés à ta perte, t'ont réclamé comme une proie qui leur était due!.. Et Je t'ai refusé à leur juste fureur. Que dis-Je? n'ai-Je pas couru après toi qui Me fuyais? Je t'appelais d'une voix de père qui plaint son enfant égaré, d'une voix de mère désolée qui a perdu l'unique objet de sa tendresse; et tu courais toujours, tu courais loin de Moi, tu te hâtais dans les sentiers de l'iniquité, comme pour échapper aux tendres et généreuses poursuites de ton Sauveur et de ton Dieu... Néanmoins, Je ne t'ai point abandonné à toi-même; J'ai pu t'arrêter au bord du précipice: soudain tu M'as écouté; tu es tombé à Mes genoux, et Je t'ai reçu dans mes bras, et t'ai épargné les fatigues d'un retour long et pénible. Je t'ai pressé contre Mon Cœur: aussitôt des consolations se sont mêlées à tes regrets et ont adouci l'amertume des œuvres nécessaires à ta pénitence. Tuas même goûté une joie ineffable au milieu de mes vrais enfants parmi lesquels tu t'es retrouvé: joie plus vive et plus pure que celle du malheureux naufragé que la terre accueille, et qui, rendu à une famille chérie, sonde, par la pensée, les abîmes de l'Océan où il aurait péri sans la puissante main de Ma Divine Providence. Après de telles grâces, peux-tu douter jamais de la Charité de ton Divin Pasteur? »

 

Réflexion

 

Je manque trop souvent de confiance en mon Sauveur; et c'est blesser au vif son cœur adorable. Brebis égarée, obstinément égarée au désert de ce monde pour lequel l'Homme-Dieu ne pria pas la veille de Sa mort, ramené presque malgré moi par un excès de Sa Miséricorde au sacré bercail, comment puis-je ne pas m'adresser, en toute rencontre, à ce Pasteur si charitable, avec un cœur dilaté par la plus vive gratitude et la tendresse la plus intime? Le Cœur de Jésus m'a cherché, m'a recueilli dans le sein de Son Amour, tandis que je me perdais follement. Ah! il ne saurait se fermer à mes soupirs, quelque grâce que mes besoins réclament; Il ne saurait me fuir quand je le cherche. C'est Lui qui m'inspire de Le prier: serait-ce Lui qui refuserait d'ouïr ma prière?

 

Pratique

 

1° Que le souvenir de la grande miséricorde dont Jésus a usé envers votre âme si coupable, vous anime sans cesse à lui ouvrir votre cœur dans la prière, avec cette foi qui transporte tes montagnes. 2° Que ce même souvenir vous porte à l'implorer avec une ferveur pleine de confiance pour la conversion des pécheurs, et surtout pour celle des âmes que la charité vous fait un devoir spécial de lui recommander... Et si vous étiez assez malheureux pour avoir aussi besoin de conversion, ah ! demandez-la instamment au cœur de Jésus: il n'attend que votre prière pour épancher sur vous l'abondance de ses grâces.

 

Conversion de M. de la Harpe racontée par lui-même

 

« J'étais dans ma prison, seul dans une petite chambre, et profondément triste, dit M. de La Harpe dans le récit de sa conversion. Depuis quelques jours j'avais lu les Psaumes, l'Evangile et quelques bons livres. Leur effet avait été rapide, quoique gradué. Déjà j'étais rendu à la foi; je voyais une lumière nouvelle; mais elle m'épouvantait et me consternait, en me montrant un abîme, celui de quarante années d'égarement. Je voyais tout le mal et aucun remède : rien autour de moi qui m'offrît les secours de la religion. D'un autre côté, ma vie était devant mes yeux, telle que je la voyais au flambeau de la vérité céleste; et de l'autre, la mort, la mort que j'attendais tous les jours, telle qu'on la recevait alors. Le prêtre ne paraissait plus sur l'échafaud pour consoler celui qui allait mourir; il n'y montait plus que pour mourir lui-même. Plein de ces désolantes idées, mon cœur était abattu, et s'adressait tout bas à Dieu que je venais de retrouver, et qu'à peine connaissais-je encore. Je lui disais: « Que dois-je faire? que vais-je devenir? » J'avais sur une table l'Imitation; et l'on m'avait dit que dans cet excellent livre je trouverais souvent la réponse à mes pensées. Je l'ouvre au hasard, et je tombe, en l'ouvrant, sur ces paroles: « Me voici, mon fils! je viens à vous, parce que vous m'avez invoqué ». Je n'en lus pas davantage: l'impression subite que j'éprouvai est au-dessus de toute expression, et il ne m'est pas plus possible de la rendre que de l'oublier. Je tombai la face contre terre, baigné de larmes, étouffé de sanglots, jetant des cris et des paroles entrecoupées. Je sentais mon cœur soulagé et dilaté, mais en même temps comme prêt à se fendre. Assailli d'une foule d'idées et de sentiments, je pleurai assez long-temps, sans qu'il me reste d'ailleurs d'autre souvenir de cette situation, si ce n'est que c'est, sans aucune comparaison, ce que mon cœur a jamais senti de plus violent et de plus délicieux; et que ces mots, me voici, mon fils, ne cessaient de retentir dans mon âme, et d'en ébranler puissamment toutes les facultés ». (Cours de Littérature, édit. de Coste, 1813).

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7 juin 2012

Apparitions à Fatima 6/9

Apparitions à Fatima (6/9)

7 juin 2012

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

 04

Huitième jour

Parabole de la drachme perdue

 

Voix de Jésus


« Sans doute, ô mon fils, tu l'as bien compris: cet enfant de la parabole, c'est toi; cette brebis, c'est toi; cette drachme, c'est toi; et sous l'image de ce père, de cette femme, de ce pasteur, tu as reconnu Ma Bonté, Ma Miséricorde, Mon incomparable Amour.... Mais as-tu suffisamment pénétré tout ce que cette Bonté, cette Miséricorde, cet Amour ont de ravissant pour les cœurs vraiment contrits et humiliés ? Vois cette femme si inquiète et si empressée. Elle allume un flambeau, elle fouille toute la maison; qu'a-t-elle donc perdu de si précieux? Une drachme, une seule drachme. Et quand, à force de soins et de recherches, elle l'a retrouvée, voilà que sa joie éclate; elle ne peut contenir son bonheur; il faut que ses amies, que ses voisines viennent le partager: on dirait qu'elle avait tout perdu, et qu'elle a tout retrouvé. Et Moi aussi, mon fils, quand le péché t'avait arraché à Mon Divin Cœur, quand tu étais perdu pour Mon Amour et pour le Ciel, Je t'ai cherché et recherché par mille voies inconnues qu'a su employer Mon Cœur si prévenant, si indulgent, si généreux: J'ai commandé à l'Ange qui, depuis le berceau, veille sur ton âme, de faire effort pour te rendre à Mon Amour et à toi-même; J'ai fait briller, au milieu des ténèbres dans lesquelles Satan voulait te cacher ton malheur, la lumière de ta conscience et la lumière de Ma Grâce, pour te faire reculer devant l'abîme qui allait s'ouvrir sous tes pas. Et cependant, qu'avais-Je besoin de toi ou que pouvais-Je en attendre? En te perdant, qu'avais-Je perdu? Que pouvais-Je gagner en te retrouvant?... Et malgré ton indignité, quand tu M'as été rendu, quand J'ai pu te serrer dans les bras de Ma Miséricorde, quelle n'a pas été Ma joie! Oui, Mon Divin Cœur a tressailli, et J'ai dit à Mes Anges et à Mes Saints: « Soyez heureux, J'avais perdu cette âme, et Je l'ai recouvrée ». O mon fils, mon fils! Pour tant de prévenances, pour tant de bonté, pour tant d'amour, que Me donneras-tu? Ah! Je ne te demande que ton cœur, et à peine m'en accordes-tu ce que tu ne peux me refuser sans courir le risque de l'enfer: l'orgueil, la vanité, l'humeur et bien d'autres défauts qui me déplaisent, en ont une grande part. En sera-t-il toujours ainsi, ô mon fils? »

 

Réflexion

 

Qu'ai-je à dire à ces tendres reproches du Cœur de mon Divin Maître? Je Lui ai toujours été si cher qu'Il ne m'a pas délaissé, lorsque je l'avais abandonné moi-même; j'ai méprisé Son Amour et Il ne m'a point méprisé; j'ai fermé les yeux à la lumière de Sa Grâce, et Sa Grâce ne m'a point laissé périr dans mon aveuglement volontaire... « O Dieu, dois-je m'écrier avec Sainte Thérèse, que Vous savez bien être ami... » Mais quand donc saurai-je répondre à une si noble et si pressante amitié? Quand détruirai-je en moi tout ce qui blesse les regards de ce divin bienfaiteur? Quand verra-t-il en moi les vertus dont Il désire tant que mon âme soit ornée?...

 

Pratique

 

1° Lorsque vous hésiterez à faire quelque chose pour Dieu, encouragez-vous par cette pensée: Pourrais-je refuser au cœur de mon Jésus ce que, certes, la reconnaissance seule m'oblige à lui donner? 2° Ne négligez aucune occasion de combattre vos défauts, afin de rendre de jour en jour votre cœur moins indigne du cœur de votre divin Maître.

 

Le Baron de Géramp se consacre généreusement à Dieu

 

Plusieurs accidents auxquels le baron de Géramb, pendant sa vie mondaine, n'avait échappé que par une espèce de miracle, lui avaient fait faire souvent de sérieuses réflexions, en rallumant d ans son cœur le flambeau de la foi qui n'avait jamais été. complètement éteint malgré les vives agitations d'une vie passée dans le tourbillon du monde, et au milieu de toutes les distractions des cours. Mais ce ne fut qu'en 1814, au sortir d'une longue captivité, qu'il résolut de consacrer entièrement à Dieu le reste des jours qui lui seraient accordés. Son premier projet fut de quitter la France et d'aller visiter les saints lieux. Il voulait, soutenu par les souvenirs dont cette terre sacrée est remplie, s'associer aux travaux, aux souffrances de l'Homme-Dieu, afin d'être associé aux récompenses divines qui en furent le prix ; et il lui semblait que, près de l'endroit où le mystère de la Rédemption s'était opéré, il serait plus assuré que ses fautes lui seraient remises. Tous ses préparatifs de départ étaient déjà faits, et il était sur le point de s'embarquer, lorsqu'il apprit qu'on venait de fonder un couvent de la Trappe près de Laval. Cette nouvelle fixa ses résolutions, et il décida qu'il irait s'ensevelir dans ce monastère, dont la discipline sévère et les austérités plaisaient à son esprit ardent dans sa dévotion. Après quinze mois de noviciat, le baron de Géramb, chambellan de sa majesté l'empereur d'Autriche, etc., devenu le père Marie-Joseph, échangea tous ses titres pour celui de serviteur de Dieu, toutes ses décorations pour une simple croix de bois, et ses riches habits pour une robe de bure. La couche sur laquelle il reposait ses membres fatigués était une planche nue; il avait, pour soutenir sa tête, un oreiller de bois; sa nourriture était composée de légumes cuits à l'eau et au sel. Il y avait, certes, bien loin de son état passé à sa situation présente, et cependant on eût dit que le père Marie-Joseph était trappiste dès sa plus tendre jeunesse. Le sacrifice le plus pénible à un homme qui avait toujours vécu dans les grandeurs, qui avait fait sa volonté toute sa vie, c'était le sacrifice de cette même volonté, le sacrifice de son amour-propre et de sa délicatesse. Après de longs et pénibles combats, le père Marie-Joseph finit par triompher. Aussi, quand il fallut, pour reconstruire l'église du couvent, aller mendier de l'argent de porte en porte dans tout le diocèse, rien ne lui coûta, rien ne put le rebuter; les fatigues, les humiliants refus, la. rigueur de la saison : tout lui semblait doux à endurer quand il pensait que c'était pour préparer une demeure à Jésus-Christ qu'il supportait ces peines. On le vit, pendant l'hiver le plus rude, livrant sa tête nue à des torrents de pluie glacée, à des flots de neige, mais le visage toujours riant, toujours serein, tendre une main presque roidie de froid à l'aumône qui lui était quelquefois refusée. Quel supplice affreux, et quelle incroyable patience dans un homme qui avait reçu de la nature un cœur si plein de fierté, un esprit si irritable! (Notice sur le P. de Géramb, par l'éditeur des Lettres à Eugène sur l'Eucharistie).

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6 juin 2012

Apparitions à Fatima 5/9

Apparitions à Fatima (5/9)

6 juin 2012

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

 04

Septième jour

Ses trois paraboles les plus touchantes

 

Voix de Jésus

 

« Je suis la Vérité, ô mon fils: Ma Parole est toujours l'expression fidèle de Mes sentiments; M'entendre c'est voir Mon Cœur à découvert. Prête donc une oreille de plus en plus attentive; car Je vais te redire ce que J'adressais autrefois aux enfants d'Israël, pour les ramener à leur Dieu. C'est toi aussi que J'avais en vue, c'est pour, toi que Je parlais, ô mon fils. « Une femme avait dix drachmes: en ayant perdu une, elle alluma un flambeau, fouilla toute la maison, et l'ayant retrouvée elle assembla ses amies et ses voisines, leur disant: « Félicitez-moi; j'avais perdu une de mes drachmes, et voilà que je t'ai retrouvée ». Écoute encore: « Un pasteur avait cent brebis: une s'étant égarée dans le désert, il quitta les quatre-vingt dix-neuf qui lui restaient; il courut après la centième; et l'ayant retrouvée, il la chargea sur ses épaules; il la rapporta joyeux au bercail; et rentré dans sa demeure, il appela ses amis et ses voisins, leur disant: « réjouissez-vous avec moi: j'ai retrouvé ma brebis qui s'était égarée ». Écoute encore: « Un homme avait deux fils: le plus jeune réclama sa portion de biens, quitta la maison paternelle, et s'en alla dans un pays éloigné où il dissipa tout par une vie licencieuse. Bientôt une grande famine survint; et voilà qu'il fut réduit à offrir ses services à un maître, qui l'envoya aux champs paître des pourceaux; et là il enviait aux pourceaux les cosses de ce qu'ils mangeaient. Mais revenu à lui-même: « Combien de mercenaires, dit-il, ont du pain en abondance dans la maison de mon père, et moi je meurs ici de faim! Je me lèverai et j'irai à mon père, et je lui dirai: « Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre vous; je ne suis plus digne d'être appelé votre fils; faites de moi l'un de vos mercenaires ». Et se levant il partit. l'apercevant, comme il était encore au loin, son père, ému de compassion, accourut à sa rencontre, se jeta à son cou, l'embrassa; et le fils lui dit: « Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre vous; je ne suis plus digne d'être appelé votre fils ». Le père alors dit aux serviteurs: « Vite, apportez sa robe première; revêtez-le; mettez un anneau à sa main, une chaussure à ses pieds; amenez le veau gras, et tuez-le, et mangeons, et faisons festin, parce que mon enfant que voici était mort, et il est ressuscité; il était perdu, et il est retrouvé ». Mon fils, tu viens de lire ici trois fois ton histoire; et tu ne l'as pas mouillée d'une seule larme... Pourquoi donc cette insensibilité? Pourquoi si peu d'affection envers Moi qui t'aime si tendrement, et qui t'aimerai toujours, si tu veux Me rester fidèle? Car, tu le sais, ô mon fils, ce ne sera pas Moi qui t'aurai quitté le premier, si tu viens jamais à être séparé de Moi ».

 

Réflexion

 

Le Cœur de Jésus pouvait-il prêter à Sa Charité, à Sa Miséricorde, un langage plus doux, plus vrai, plus touchant? D'où vient donc que mon cœur ne se fond pas de reconnaissance et d'amour ? D'où vient que je ne donne pas à ce Bon Maître, à ce Bon Pasteur, à ce Bon Père, sinon de ces larmes amères qui ont sillonné les joues de tant d'illustres pénitents, du moins de ces vifs élans de gratitude qui enlèvent une âme au monde et à elle-même, pour l'attacher inviolablement à son Dieu? Que veut de moi Jésus? Il veut mon amour. Que lui dois-je à mille titres? L'amour. Aimer le souverain bien, aimer Celui qui m'aime si ardemment, aimer toujours celui dont l'amour est éternel, et qui ne cessera de m'aimer que lorsque je cesserai de l'aimer moi-même, est-ce donc chose si difficile? N'est-ce pas à la fois le plus impérieux et le plus doux de tous les devoirs?

 

Pratique

 

1° Quand vous verrez quelqu'un de vos frères engagé dans les voies funestes du péché, dites-vous aussitôt : Et moi aussi j'étais égaré jadis loin de mon divin maître, de mon divin pasteur, de mon divin père; mais il m'a cherché, ramené, sauvé : quelle reconnaissance paiera jamais un tel bienfait? 2° Remerciez, chaque jour, le cœur de Jésus de ce qu'il vous a retiré de vos égarements, et célébrez annuellement avec ferveur l'époque de votre conversion: c'est une grâce qui, certes, mérite bien ce souvenir.

 

Admirable reconnaissance d'une âme sincèrement revenue à Dieu

 

Rien de plus touchant que les épanchements du repentir de M. Delauro-Dubez, conseiller à la Cour royale de Montpellier, grave magistrat qui avait blanchi dans l'exercice de ses nobles fonctions, et en même temps dans l'indifférence et l'oubli de ses devoirs religieux, avant vécu jusqu'à l'âge de 64 ans dans l'incrédulité. « Le souvenir, dit-il, des vertus angéliques d'une mère tendrement aimée me conduisit à un utile retour sur les égarements d'une vie si longtemps criminelle. En vain, Seigneur, vous me frappiez rudement des verges de votre amour paternel, en me faisant expier des plaisirs éphémères, de vaines jouissances et des moments d'ivresse, par des peines, des anxiétés, des douleurs et des angoisses de tout genre au dedans et au dehors. Hélas ! ces grâces multipliées dont vous me combliez pour me ramener à vous, je ne cessais de les fouler aux pieds; mon cœur s'endurcissait de plus en plus; je me précipitais d'abîme en abîme. De la profondeur de ce gouffre creusé par cinquante ans d'iniquités, j'élevai vers vous une voix suppliante, et, tout souillé, tout hideux que j'étais de l'ingratitude la plus monstrueuse, je fus écouté; vous daignâtes me tendre une main secourable, soulager ce cœur abattu, ruiné, le rendre à la vie, en lui inspirant la résolution généreuse d'abjurer toutes ses erreurs pour faire de dignes fruits de pénitence, et en lui traçant la voie qu'il avait à suivre pour parvenir jusqu'à vous. Je n'avais à vous offrir, ô mon Dieu, que les restes avilis d'une vie usée par le crime; et votre miséricordieuse bonté accueillit les larmes amères que je versai dans votre sein paternel. Elle se plut à les adoucir, à porter le calme et la paix dans cette âme oppressée sous le poids des remords, et bouleversée par l'appréhension de vos jugements. Ces jours de ma vieillesse dont l'aspect avait été pour moi si formidable, votre excessive bonté, en y versant les consolations les plus abondantes, les a rendus bien préférables à ces jours de ma jeunesse que j'appelais le plus beau temps de ma vie. O mon tendre père (vous avez bien voulu me permettre de vous appeler de ce doux nom), ma langue ne peut que bégayer l'hymne d'actions de grâces qui vous est dû pour de si grands bienfaits. Elle n'a pas de termes pour vous exprimer toute l'étendue, toute la vivacité d'une reconnaissance qui se perpétuera tous les instants de ma vie : oui, jusqu'à mon dernier soupir, j'exalterai votre miséricordieuse longanimité, vos insignes faveurs envers un pécheur aussi obstiné que je l'ai été,et aussi misérable que je le suis... » (L'athée redevenu chrétien, chap. VIII).

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5 juin 2012

Apparitions à Fatima 4/9

Apparitions à Fatima (4/9)

5 juin 2012

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

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Sixième jour

Son amabilité dans ses enseignements

 

Voix de Jésus


« Au désert une voix se fit entendre qui prêchait la pénitence et annonçait la venue du Désiré des nations. On accourut pour entendre la parole de Jean; on l'admira; on fut tenté de le prendre pour le Messie. Mais il répondit: « Au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas, et dont je ne suis pas digne de délier la chaussure ». Bientôt après, une voix plus auguste, une voix pleine de douceur et de force, pleine d'onction et de Majesté, se fit entendre dans les bourgs et dans les villes ; toute la Judée en fut émue; l'on se pressait pour l'écouter, l'on oubliait la faim et la soif en l'écoutant. Mes amis, dans un saint enthousiasme, s'écriaient: « Vous avez les paroles de la vie éternelle; et mes ennemis eux-mêmes: « En vérité, jamais homme ne parla comme cet homme ». Car Je disais: « Je ne suis pas venu de Moi-même; c'est la Vérité qui M'a envoyé ». « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à Moi, et qu'il boive : celui qui croit en Moi sentira couler dans son cœur comme une source d'eau vivifiante ». « Venez à Moi, vous tous qui êtes dans la peine, qui êtes accablés, et Je vous soulagerai. Apprenez de Moi que Je suis Doux et Humble de Cœur. Prenez Mon joug : car il est léger, il est doux; et vous trouverez le repos de vos âmes ». « Je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient avec surabondance ». « Demandez et vous recevrez; cherchez et vous trouverez; frappez et on vous ouvrira: tout ce que vous demanderez en Mon Nom vous sera accordé ». « Je suis le Bon Pasteur; le Bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis ». « Je suis le Pain vivant descendu du Ciel; Je suis la Résurrection et la Vie ». « Laissez les petits enfants venir à Moi : il faut leur ressembler pour entrer dans le Royaume des Cieux ». « Celui qui fait la volonté de Mon Père, celui-là est Mon frère, et Ma sœur et ma mère ». Ainsi, Je parlais à tous un langage de charité jusqu'alors inconnu à la terre, et J'annonçais à tous que le bonheur est plus haut que ce misérable monde de quelques jours. Combien de fois, ô mon fils, cette même voix t'a parlé par Ma Grâce, et par les reproches de ta conscience, et par la bouche de mes prêtres, et par les saints exemples, et par les pieuses lectures... et tu ne l'as pas écoutée! Combien de fois Je t'ai parlé pour te rendre meilleur, plus digne de Moi, plus heureux... et tu ne l'as pas voulu! »

 

Réflexion

 

Je rougirais de ne pas prêter l'oreille aux paroles d'un homme à qui je devrais les égards du respect et de la soumission; et j'ose la fermer, hélas! À la voix de mon Dieu... de mon Dieu qui ne me parle que pour me rendre digne de Lui devenir semblable, et de partager un jour son bonheur dans le Ciel! O aveuglement déplorable! Ah! que je mériterais que le Sauveur me laissât à moi-même, à mes ténèbres, à ma faiblesse, à mes mauvaises passions!... Et cependant Il me parle encore aujourd'hui, Il m'invite, Il m'exhorte à faire sur moi un retour sérieux, à obéir à Sa Grâce, et à travailler efficacement à ma perfection Pour rais-je Lui résister encore?... Non, non; à jamais je serai fidèle à suivre en tout et partout les saintes inspirations dont Il daignera me favoriser.

 

Pratique

 

1° Reconnaissez et écoutez docilement la voix du cœur de Jésus dans tout ce que vous sentirez, dans tout ce que vous entendrez, dans tout ce que vous verrez, dans tout ce que vous irez qui pourra vous porter au bien. 2° Evitez soigneusement tout ce que Jésus éviterait à votre place; faites promptement tout ce qui peut rendre votre cœur semblable au sien: car Jésus est la voie, la vérité et la vie.

 

Saint Vincent de Paul, imitateur fidèle de Jésus

 

Saint Vincent de Paul s'étudiait à imiter Jésus-Christ autant qu'il était en lui, dans sa manière d'agir et de parler. Voici le témoignage que l'un de ses disciples a rendu à ce sujet: « L'amour que M. Vincent avait pour Notre Seigneur faisait qu'il ne le perdait presque jamais de vue, marchant toujours en sa présence et se conformant à lui en toutes ses actions, paroles et pensées; car je puis dire avec vérité, et nous le savons tous, qu'il ne parlait presque jamais qu'il ne citât, en même temps, ou quelque maxime ou quelque action du Fils de Dieu: tant il était rempli de son esprit et nourri de sa doctrine. J'ai souvent admiré comme il appliquait si bien et si à propos les paroles et les exemples de ce divin Sauveur, et cela en tout ce qu'il conseillait ou recommandait; et j'ai ouï dire à l'un des plus anciens prêtres de notre congrégation, qui le connaissait depuis plus de quarante-cinq ou cinquante ans, que M. Vincent était une image de Jésus-Christ des plus parfaites qu'il eût connues sur la terre, et qu'il ne lui avait jamais ouï dire ni vu faire aucune chose que par rapport à celui qui s'est proposé aux hommes pour exemple, et qui leur a dit: « Je vous ai donné l'exemple, afin que de la manière que j'ai fait ainsi vous fassiez vous-mêmes ». C'est ce que le même M. Vincent nous excitait si souvent à pratiquer. Dans les avis importants qu'il me donna de vive voix, en me nommant supérieur de la maison où je suis, il me recommanda particulièrement, lorsque j'aurais à parler ou à agir, de faire réflexion sur moi-même, et de me dire: « Comment Notre-Seigneur aurait-il parlé ou agi dans cette occasion? De quelle façon dirait-il ceci ou ferait-il cela? O Seigneur! inspirez-moi ce que je dois faire ou ce que je dois dire, parce que de moi-même je ne puis rien sans vous! » Un célèbre docteur demandant un jour à un prêtre de la mission, quelle était la principale vertu de saint Vincent, ce prêtre lui répondit que c'était l'imitation de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qu'il avait continuellement devant les yeux pour se conformer à lui; que c'était son livre et son miroir, dans lequel il se regardait en toutes rencontres; que lorsqu'il doutait comment il devait faire une chose pour être parfaitement agréable à Dieu, il considérait aussitôt de quelle façon Notre-Seigneur s'était comporté en pareille occasion, ou bien ce qu'il en avait dit, ou ce qu'il en avait indiqué par ses maximes; et qu'alors sans hésiter il suivait son exemple et sa parole, étant fortement persuadé que le caractère de notre perfection et de notre prédestination consiste dans notre conformité avec le Fils de Dieu. (Vie de saint Vincent de Paul, par Abelly, tome III).

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5 juin 2012

Béatification du Père Lataste

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Bienheureux Marie-Jean-Joseph Lataste

1832-1896


I- La vie du père Lataste

 

Alcide Lataste est né à Cadillac sur Gironde le 5 septembre 1832. Après ses études secondaires, Alcide Lataste a travaillé quelques années comme contrôleur des impôts dans différentes villes du sud de la France, Privas, Pau, Nérac. Ces années ont été pour lui l’occasion de découvrir, au sein des Confé- rences Saint-Vincent de Paul fondées par le bienheureux Frédéric Ozanam, une vie fraternelle tournée vers les plus pauvres et marquée par la prière commune et l’eucharistie. Il envisage un moment de se marier avec Cécile de Saint-Germain, mais son père s’y oppose en le trouvant trop jeune. Cécile meurt l’année suivante. A vingt cinq ans, Alcide Lataste entre au noviciat dominicain de Flavigny, le 4 novembre 1857. Ses premières années dominicaines sont marquées par la maladie, qui le tient un peu à l’écart des autres frères et de leurs activités. En 1860, au couvent de Saint-Maximin, il fait une expérience spirituelle majeure, à l’occasion du transfert des reliques de sainte Marie-Madeleine. « Baisant cette tête autrefois avilie, aujourdhui sacrée, je me disais : il est donc vrai que les plus grands pécheurs, les plus grandes pécheresses ont en eux ce qui fait les plus grands saints ; qui sait s'il ne le deviendront pas un jour...". A l’issue de ses études, il est ordonné prêtre le 8 février 1863 et assigné au couvent de Bordeaux.

En septembre 1864, il est envoyé prêcher une retraite aux détenues de la prison de Cadillac, sa ville natale. Malgré tout ce qu’il a pu entendre dans sa jeunesse sur ces femmes et sur leurs crimes, il s’adresse à elles dès le premier jour en leur disant : « mes chères sœurs » et en insistant sur ce lien de fraternité en Christ qui l’unit à son auditoire. Le prédicateur est surpris de constater que de nombreuses détenues mènent une vie de prière et souhaitent se donner à Dieu. Priant avec elles devant le Saint- Sacrement, il conçoit, ou plutôt il reçoit, l’idée d’ouvrir pour elles les portes de la vie religieuse contemplative dominicaine. Très rapidement il tente de mettre ce projet radicalement nouveau en œuvre, mais se trouve confronté à des réticences de la part de l’archevêque de Bordeaux.

Durant l’été 1865, l’Ordre dominicain restaure la Province de Toulouse. Bien que d’origine méridionale, le Père Lataste choisit de rester fils de la Province de France, par fidélité à Lacordaire. Il est nommé père-maître des frères étudiants, au couvent de Flavigny. Avant de prendre cette charge, il revient cependant pour une nouvelle retraite à Cadillac en septembre 1865 ; il y retrouve les détenues qui sont restées fidèles aux orientations spirituelles qu’il leur avait données : offrir à Dieu leur vie quotidienne en prison à l’image des moniales. En conclusion de cette retraite, il prêche avec enthousiasme : « ici, j’ai vu des merveilles ! » en faisant le parallèle avec la même expression employée par Catherine de Sienne au sortir de l’extase. Ce n’est pas dans l’extase, mais en prison qu’il a vu des merveilles, en entendant les confessions des détenues, en priant avec elles.

Dès lors, il s’engage plus directement dans la réalisation des idées qui avaient germé en lui l’année précédente. Il publie en mars 1866 une brochure, Les réhabilitées, qu’il envoie en particulier aux députés et à de nombreux journalistes pour tenter de faire évoluer l’opinion publique à l’égard des femmes sortant de prison. A ses yeux, la récidive de beaucoup d’entre elles est due non pas à un « mauvais fond » ou à quelque habitude du crime, mais au fait que personne ne leur fait confiance. « Oui, écrit-il, toutes ces femmes ont été criminelles ; et vous jugez qu’elles le sont encore ; vous vous trompez. Il en est – et plus qu’on ne le saurait croire – il en est que vous entoureriez de respect, que vous estimeriez des âmes d’élite et des saintes aujourd’hui, si, comme d’autres, elles pouvaient couvrir d’un voile impénétrable les hontes de leur passé. » La fondation de la maison de Bétanie ne se limite pas à offrir la vie religieuse aux quelques détenues qui le souhaiteraient, elle est présentée comme un signe destiné à faire évoluer les mentalités.

Avec l’aide de Mère Henri-Dominique qui s’est très vite engagée à ses côtés dans ce projet utopique, le père Lataste peut fonder la maison de Béthanie le 14 août 1866. Cette nouvelle communauté connaît très vite de grandes difficultés en particulier à cause des réactions de rejet et de méfiance qu’elle suscite au sein même de la vie religieuse. Le père Lataste se dévoue sans compter au service de ses « chères sœurs ». Il poursuit parallèlement une activité de prédication, rapidement mise à mal par la tuberculose pulmonaire qui l’atteint à partir du carême 1868. C’est à la maison de Béthanie de Frasnes-le-Château qu’il meurt le 10 mars 1869. Son corps a été transféré l’année suivante au couvent des sœurs de Béthanie à Montferrand-le-Château (Doubs). Dans la suite de leur histoire, les sœurs de Béthanie ont assez rapidement commencé à visiter les prisons de femmes, à partir de 1870. En France, elles poursuivent cette forme de présence discrète et fraternelle à la centrale de Rennes et à la maison d’arrêt de Fleury-Merogis.

La première guerre mondiale a entraîné la naissance d’une deuxième congrégation de dominicaines de Béthanie, les sœurs de Béthanie-Venlo, au départ composée de sœurs allemandes et néerlandaises. Elle est présente aujourd’hui dans plusieurs pays d’Europe centrale et d’Europe du Nord. A la suite de la demande pressante d’un évêque au lendemain de la seconde guerre mondiale, elles ont pris en charge des enfants orphelins, en créant des villages d’enfants, dont elles assument toujours la charge. Sur les onze fondatrices de cette congrégation, neuf femmes sortaient de prison... Le Père Lataste a été béatifié à Besançon, suivant les nouvelles normes voulues par le Saint Père, le Pape Benoît XVI.


Vidéo sur la Vie du Père Lataste

 

Messe de Béatification du Père Lataste

Pour approfondir

http://lataste2012.org/

5 juin 2012

Neuvaine au Sacré Cœur de Jésus

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Neuvaine au Sacré Cœur de Jésus

Pour se préparer à la Fête du cœur de Jésus

du 6 au 14 juin 2012

 

Premier Jour

Cœur de Jésus, Fils du Père Éternel, ayez pitié de nous !

Mercredi 6 juin 2012

 

Méditation

« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » (Saint Matthieu 16 : 16).


Le Cœur de Jésus est ce qu'il y a de plus intime en Lui ? Le cœur est, dans la Bible, le symbole du lieu intérieur le plus profond de l'être humain. C'est de là que part la vie, c'est là qu'Il prend Ses décisions les plus importantes, là qu'Il est touché. Le Cœur de Jésus est bien un cœur d'homme, mais c'est celui d'un Homme-Dieu. Par là, nous pénétrons en quelque sorte dans les profondeurs de Dieu, et par le Fils nous atteignons le Père. En contemplant les sentiments du Fils, nous connaissons ceux du Père dont Il ne se sépare jamais. Quel bonheur de connaître ainsi le Père par le Fils !

 

Litanie

 

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Pour les rencontres de ce jour, j'ai confiance en Vous !

Pour ceux qui naissent et qui meurent, j'ai confiance en Vous !

Cœur attentif de Jésus, j'ai confiance en Vous !

A chaque instant de ma vie, j'ai confiance en vous !

 

Témoignage

 

« Un été, nous participions à une session à Paray, avec nos jeunes enfants. Je pensais que les grâces étaient toujours pour les autres. Néanmoins, et comme mon mari me reprochait de ne pas être une mère douce et pleine d'amour, j'ai crié vers le Seigneur qui passait au milieu de nous dans le Saint Sacrement, en Lui demandant de m'aider à aimer. Rentrée chez moi, j'ai repris ma vie. Pourtant le 15 août suivant, l'écoute d'un Laudate Dominum à la radio à déclenché des torrents de larmes. De cette effusion de l'Esprit Saint est née une grâce extraordinaire d'amour. C'était comme si je n'étais qu'un instrument au travers duquel le Seigneur déversait les flots de Son Amour, une grâce que toute la famille a pu toucher (avec stupeur) et qui m'a permis de goûter à l'infinie tendresse du Seigneur. Il m'avait entendue... » (Annelise)

 

Deuxième jour

Cœur de Jésus, formé par le Saint Esprit dans le Sein de la Vierge Marie, ayez pitié de nous.

Jeudi 7 juin 2012


Méditation

« Ce qui a été engendré en Elle vient de l'Esprit Saint » (Saint Matthieu : 1, 20).

 

Ce qui a été engendré, c'est le Corps de Jésus uni à son âme. Marie « a donné » le Corps, Dieu a créé l'âme de Jésus. Le Cœur de Jésus est bien le centre de toute la personne humano-divine de Jésus. Cela signifie qu'Il unit l'humanité à la Divinité. En priant le cœur de Jésus, c'est tout l’Être de Jésus dans la puissance de Son Mystère que nous honorons. Comme c'est étonnant que nous, pauvres hommes, nous puissions ainsi entrer d'une certaine manière dans les secrets de Dieu !

 

Litanie

 

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en vous !

Dans le doute et l'angoisse, j'ai confiance en vous !

Dans les échecs et les contretemps, j'ai confiance en vous !

Cœur patient de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Pour l'espérance présente dans nos vies, j'ai confiance en Vous !

 

Témoignage

 

« Paray-le-Monial, ça a été une conversion extraordinaire. On est dans le Cœur de Dieu ! Le prêtre de notre paroisse n'arrêtait pas de nous en parler et à chaque fois son visage s'illuminait. Il avait une joie, c'était fous ! Alors, on s'est dit qu'il devait y avoir quelque chose... Nous avions 25 ans de mariage, notre couple avait besoin d'un coup de jeunesse. J'invite vraiment tous les couples à aller à Paray pour se ressourcer, ce sont de nouvelles fiançailles ! On arrive en couple, on est l'un à côté de l'autre mais Jésus est au milieu et il change tout ! » (P., Agen).

 

Troisième jour

Cœur de Jésus, Foyer brûlant d'Amour, ayez pitié de nous.

Vendredi 8 juin 2012


Méditation

« Je suis venu jeter un Feu sur la terre, et comme Je voudrais que déjà il fût allumé ! » (Saint Luc, 12 : 49)

 

Le secret du Cœur de Jésus, la révélation de ce que contient le cœur du Père, c'est l'Amour : Dieu est Amour. C'est Son être même, c'est Sa nature. C'est là l'immense révélation du Christianisme. Dès lors, la vie humaine, c'est de vivre de cet amour et de vivre dans l'amour de Dieu et pour les autres. On en est loin ! Mais le Christ a compassion de notre incapacité à vivre de cet amour. Il est venu sur la terre pour allumer un Feu d'Amour dans le cœur des hommes. Sommes-nous prêts à accueillir ce feu ?

 

Litanie

 

Cœur sacré de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Chaque fois que ma prière ne semble pas être exaucée, j'ai confiance en Vous !

Au plus fort de la tentation, j'ai confiance en Vous !

Cœur de Jésus caché dans l'Hostie, j'ai confiance en Vous !

Pour Votre présence Eucharistique, j'ai confiance en Vous !

 

Témoignage

 

« Paray-le-Monial, été 2005 : j'ai 16 ans. J'entends des témoignages de jeunes dont la vie a été bousculée par Jésus. En les entendant, je me dis qu'ils vivent quelque chose que je ne vis pas. Je me prends à les envier. Alors en priant, je dis à Jésus : « Ce truc qu'ils ont, Seigneur, donne-le moi, viens bouleverser ma vie à moi aussi ». Dans les heures qui ont suivi, j'ai communié et par là, le Seigneur m'a montré toute sa tendresse. Puis je me suis confessée. Le Seigneur m'a alors relevée et m'a appelée à une radicalité qui ferait mon bonheur par ces mots : « Si tu désires peu, tu recevras peu ; si tu désires tout, tu recevras tout ». Ça a été fondateur pour mon amitié avec le Christ et pour toute ma vie ». (Audrey).

 

Quatrième jour

Cœur de Jésus, sanctuaire de la Justice et de l'Amour, ayez pitié de nous.

Samedi 9 juin 2012


Méditation

« Tu as aimé la justice et tu as haï l'impiété ». (Lettre aux Hébreux 1 : 9).

 

Sainte Marguerite-Marie parle des deux Saintetés de Dieu : Sa Sainteté de Justice et Sa Sainteté d'Amour. Certes, Dieu est juste, sinon Il ne serait pas Dieu. Il sait ce que les hommes font de bien et de mal et les récompenses selon leurs mérites. Parfois Il intervient dans nos vies et dans le monde au nom de Sa Justice, et, on n'échappe pas à la Justice de Dieu. Mais dans le profond, dans le cœur, cette Justice est soumise à l'Amour. C'est toujours vers l'Amour qu'elle se dirige. Avant et par dessus tout, le Cœur de Jésus brûle d'Amour pour nous. Comme cela est consolant net rassurant !

 

Litanie

 

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Malgré mes peines et mes pauvretés, j'ai confiance en Vous !

Dans la maladie et la souffrance, j'ai confiance en Vous !

Cœur Doux de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Pour ma famille et mes amis, j'ai confiance en Vous !

 

Témoignages

 

« Je m'étais brouillée fortement avec une amie très proche, il y a quelques temps. Nous avions cessé de nous voir. Un été, je craignais de la rencontrer aux sessions de Paray alors même que je rêvais régulièrement que nous nous pardonnions... Et bien sûr, nous nous sommes croisées ! Elle m'a souri et parlé chaleureusement, simplement. J'ai alors reconnu l’œuvre du Seigneur, qui est douceur et miséricorde ». (Julie, Paris).

 

Cinquième jour

Cœur de Jésus, plein d'Amour et de Bonté, ayez pitié de nous.

Dimanche 10 juin 2012


Méditation

« Mais le jour où apparurent la Bonté de Dieu, notre Sauveur, et Son Amour pour les hommes... Poussé par Sa seule Miséricorde, Il nous a sauvé ». (Tite 3 : 4-5).

 

Cette citation de l’Épître à Tite se passe presque de commentaires : si nous étions demeurés sous le régime de la seule justice, nous étions perdus. Dieu a voulu introduire une nouvelle relation entre Lui et les hommes, basée sur Son Amour Miséricordieux. C'est là le secret de Son Cœur. Si nous pouvions en être convaincus !

 

Litanie

 

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Quand les nouvelles ne sont pas bonnes, j'ai confiance en Vous !

Par la grâce de mon Baptême, j'ai confiance en Vous !

Cœur offert de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Par la Foi de Votre Église, j'ai confiance en Vous !

 

Témoignage

 

« J'ai vécu le Forum d'Hiver à Paray-le-Monial cette année. Ce fut une expérience particulière de la Miséricorde du Seigneur au cours d'une veillée. Les jeunes étaient invités à se confesser et à rencontrer des petits groupes de prière pour confier une intention plus personnelle. J'ai participé à un de ces groupes et nous avons accueilli de nombreux jeunes. Ils venaient souvent parler de choses lourdes à porter, avec courage et simplicité. Je me suis sentie dépassée par la beauté de nos prières et la consolation qui était donnée aux jeunes à travers elles. J'ai été touchée que le Seigneur nous ait fait contribuer à cette joie qui se voyait sur le visage des jeunes lorsqu'ils repartaient ». (Claire, Agen).

 

Sixième jour

Cœur de Jésus, digne de louange, ayez pitié de nous.

Lundi 11 juin 2012


Méditation

« J'entendis la voix d'une multitude d'Anges criant à pleine voix : »A celui qui siège sur le trône, ainsi qu'à l'Agneau, la louange, l'honneur, la Gloire et la Puissance dans les siècles des siècles ». (Apocalypse 5 : 11, 13).

 

Devant toute cette Bonté de Dieu, les deux attitudes sont l'adoration et la louange. Dans le Ciel, les Anges sont dans cette louange ininterrompue. Nous pouvons déjà y participer sur la terre. Il y a largement de quoi remercier Dieu dans nos vies. Nous louons aussi, plus profondément encore, en union avec le Cœur de Jésus qui est sans cesse en attitude de louange du Père. Cela peut transformer nos vies comme celle de beaucoup l'a déjà été.

 

Litanie

 

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Pour les rencontres de ce jour, j'ai confiance en Vous !

Avec Marie, notre Mère, j'ai confiance en Vous !

Cœur aimant de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Pour tout ce qui me contrarie encore, j'ai confiance en Vous !

 

Témoignage

 

« J'étais à Paray lorsque j'ai appris que mon père allait mourir ; c'était une question de jours. J'étais effondré sur un banc lorsqu'un pèlerin m'a donné la Neuvaine de la Miséricorde au Sacré Cœur, qui permet aux agonisants d'avoir une mort paisible. Comme un automate, je suis allé la réciter à la Chapelle la Colombière. Dans les jours qui ont suivi, j'ai pu être auprès de mon père et l'accompagner. Il est parti peu de temps après, avec un sourire très paisible sur le visage. J'ai réalisé alors que nous étions le premier vendredi du mois, consacré au Sacré Cœur... Merci Seigneur d'être agissant et présent dans nos vies ! » (Bertrand).

 

Septième jour

Cœur parfait de Jésus, Roi et Centre de tous les cœurs, ayez pitié de nous.

Mardi 12 juin 2012


Méditation

« Par le fait qu'il Lui a tout soumis, Il n'a rien laissé qui Lui demeure insoumis ». (Lettre aux Hébreux 2:8).

 

Où est le centre du monde ? Qu'est-ce qui fait mouvoir l'univers ? La plupart des hommes ne le savent pas, mais c'est Dieu Lui-même. Ou encore, c'est le Cœur du Christ. Si Dieu arrêtait de le vouloir, le monde disparaîtrait dans le néant. Pourquoi veut-il ce monde ? Par Amour. L’Amour du Cœur de Jésus est le centre du monde, et d'abord le centre des cœurs des hommes. Hors de ce centre, nous sommes perdus. Il faut que les hommes le sachent ! Il faut le leur dire !

 

Litanie

 

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Dans ma solitude et mes inquiétudes, j'ai confiance en vous !

A chaque instant de ma vie, j'ai confiance en Vous !

Cœur brûlant d'Amour, j'ai confiance en Vous !

A l'heure de la mort, j'ai confiance en Vous !

 

Témoignage

 

« C'était à Paray, un été : j'avais 14 ans et venais de passer une année difficile : des parents se séparant, aucun ami... Sans savoir pourquoi, je suis allé devant le Saint Sacrement. En me mettant à genoux, j'ai soudainement senti l'Amour de Dieu, comme s'Il me prenant dans Ses bras. En une seconde, j'ai vu défiler toute mon année, mais à travers tous les signes de la présence de Dieu, signes que je n'avais pas vus. Jésus était rentré dans ma vie. A la rentrée, j'ai commencé à aller à l'adoration, un petit quart d'heure tous les soirs, en sortant des cours. Aujourd'hui encore, quand ça ne va pas, c'est parce que je ne prends pas assez de temps avec Dieu. Donc je file prier. Ce jour d'été, à Paray, ma vie n'a pas changé, mais ma vie était changée : désormais, je la vis avec Jésus ! » (Joseph).

 

 

Huitième jour

 

Cœur de Jésus, en qui sont tous les trésors de la Sagesse et de la Science, nous avons confiance en Vous !

Mercredi 13 juin 2012


Méditation

« Le plein épanouissement de l'intelligence leur fera pénétrer le mystère de Dieu, dans lequel se trouvent cachés tous les trésors de la Sagesse et de la Science ». (Colossiens 2 : 2-3).

 

Les hommes croient qu'ils peuvent percer tous les secrets de l'univers. Il y a beaucoup d'orgueil là-dedans. La science, excellente en soi, ne va pas au fond des choses en ne donne pas la sagesse de la vie. Il suffit d'ouvrir les yeux pour s'en rendre compte. Dans le Cœur de Jésus « Doux et Humble », nous pouvons trouver la clé du monde, et une personne ignorante humainement peut aussi y accéder. Recherchons cette sagesse liée au plus grand amour.

 

Litanie

 

Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en Vous !

Pour tous ceux qui cherchent leur voie, j'ai confiance en Vous !

Pour les talents que vous donnez à chacun, j'ai confiance en Vous !

Cœur de Jésus, toujours à l’œuvre, j'ai confiance en Vous !

Sur ma route de tous les jours, j'ai confiance en Vous !

 

Témoignage

 

« A chaque fois que je suis allé à Paray-le-Monial, j'ai vécu des expériences très fortes avec le Christ. Une fois, j'accompagnais la Communauté de l'Emmanuel. L'intensité de la prière commune, de l'adoration et surtout de la grâce de la vie fraternelle, m'a alors saisie. On m'a demandé de chanter le Psaume durant la Messe Dominicale, célébrée dans la Basilique. Après m'être remise à Dieu en silence, je me suis avancée jusqu'à l'ambon et pour la première fois, le chant qui m'est venu aux lèvres fut spontané, je l'ai vécu comme un acte d'abandon, par la grâce de Dieu » (Bénédicte, 22 ans).

 

Neuvième jour

Cœur de Jésus, qui nous attirez tous à Vous, j'ai confiance en Vous !

Jeudi 14 juin 2012


Méditation

« Seigneur, nous voulons voir Jésus ! » (Saint Jean 12 : 22).

 

Quand nous avons la Foi et que nous aimons le Seigneur, nous sommes comme aimantés vers Dieu. Nous pénétrons dans les profondeurs du Cœur de Jésus et l'Amour de Dieu augmente en nous, nous permettant d'aimer d'avantage les autres. Ce mouvement ne s'arrête jamais et nous allons de découverte en découverte. La vie devient une aventure, mais une aventure intérieure. Avons-nous conscience de cette beauté de la vie de celui qui cherche Dieu ? L'en remercions-nous de tout notre cœur ?

 

Pour terminer cette neuvaine au Sacré cœur, récitons ensemble cette prière :

 

Je confie au Cœur de mon Jésus ma personne et ma vie, mon cœur, mon intelligence, ma mémoire et ma volonté, mes joies et mes peines, mon passé et mon avenir, afin que tout ce que je ferai et souffrirai soit pour l'amour et la Gloire de Dieu. Seigneur Jésus, je choisi Votre Cœur pour ma demeure afin qu'Il soit ma force dans la lutte, mon soutien dans la faiblesse, ma lumière et mon guide dans les heures de ténèbres, le réparateur de mes fautes. Cœur de Jésus, fournaise ardente de Charité, brûlez en moi tout ce qui Vous déplaît, tout ce qui Vous résiste, que je ne Vous oublie, que jamais je ne soit séparé de Vous, et que je demeure toujours votre ami. Amen. (D'après la prière d'offrande de Sainte Marguerite-Marie).

 

Cette Neuvaine a été réalisée par les Chapelains de Paray-le-Monial

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Téléchargez le texte de cette Neuvaine (pdf) en cliquant ici

4 juin 2012

Apparitions à Fatima 3/9

Apparitions à Fatima (3/9)

4 juin 2012

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

 04

Cinquième jour

Son amabilité dans sa vie mortelle.

Voix de Jésus


« Si j'avais pu voir et entendre Jésus sur la terre, comme le purent les heureux contemporains de Sa Vie mortelle, ah! Qu'il me semble que je l'aurais aimé! Que j'aurais eu de bonheur à Le contempler, et à ouïr la voix de l'aimable Fils de Marie!... » Tels ont été souvent, ô mon fils, tes vœux et tes regrets. Mais as-tu donc oublié que Je t'ai laissé et que tu possèdes l'histoire de Ma Vie, tout empreinte de la douce Majesté de l'Homme-Dieu et de la suave onction de Sa Parole. Oh! Que ne sais-tu lire dans ces pages de Mon Évangile, avec foi et avec amour?... Partout Je m'y peins en caractères aussi vrais que touchants: partout J'y suis plein de Bonté, de mansuétude, de commisération, de zèle, de Charité; tour à tour pasteur et père, pasteur vigilant et généreux, tendre père, tendre comme la mère qui cache sous l'aile de son amour le trésor chéri de son cœur; docteur de tous les hommes, Me faisant tout à tous, me rapetissant avec les petits, donnant le lait à l'enfance, et un aliment solide à l'âge mûr, traduisant la science et la sagesse divines en une langue faite pour toutes les intelligences. Partout Je m'y montre consolateur des affligés, remède vivant de toutes les maladies; nourrissant ceux qui ont faim; relevant de terre l'humble et le pauvre, à qui J'annonçais de préférence la Bonne Nouvelle; fortifiant le faible; encourageant le pusillanime; jeûnant, veillant, priant pour les pécheurs, pour toi, mon fils, qui devais commettre tant et de si grands péchés; versant des pleurs sur les cœurs obstinés, sur toi, mon fils, qui devais opposer tant et de si grands obstacles à l'effusion et au fruit de Mes Grâces; parcourant les cités et les bourgades pour faire du bien à tous, pour épancher sur tous un Cœur surabondant en Miséricorde, en pitié, en condescendance, en bienveillance, en affabilité, en dévouement et en Amour. N'est-ce pas là, ô mon fils, tout autant d'attraits auxquels tu ne saurais résister si tu les trouvais dans un de tes semblables?... Et cependant tu ne cèdes pas à l'amabilité de Mon Divin Cœur. Ne suis-Je donc plus le même parce que Je ne suis plus visible sur la terre?.. N'ai-Je plus ce Cœur qui gagnait tous les cœurs droits et sensibles ?... A te voir si indifférent, si froid envers Moi, qui ne le croirait?... »

 

Réflexion

 

Oui, il n'est que trop vrai, je suis peu touché de l'amabilité de Jésus, qui est venu raconter au monde ce qu'il y a de bonté et d'amour dans le sein de Son Père céleste, et qui l'a fait redire à toutes les générations dans un livre où tout respire la candeur, la paix, la sérénité, la pureté du ciel. La sainteté de l'Évangile a parlé même au cœur des impies: ils n'ont pu se défendre du charme secret qu'il recèle. Comment donc la beauté, la douceur, la Charité de Jésus, qui me sont manifestées dans ce divin livre, me laissent-elles insensible?... Mon Dieu s'y présente à mon cœur sous les traits du plus aimable des enfants des hommes; que faut-il de plus pour m'obliger à l'aimer souverainement, à lui abandonner sans réserve l'empire de toutes mes affections?...

 

Pratique

 

1° Toutes les fois que vous verrez dans les créatures un reflet de quelque vertu du Sauveur, dites-vous à vous-même: J'aime cette bonté ; mais la bonté de mon Jésus n'est-elle pas bien plus aimable? J'aime cette douceur, cette charité; mais la douceur, la charité de mon Jésus n'ont-elles pas incomparablement plus de charmes? 2° Ne lisez jamais le saint Évangile, n'en écoutez jamais la lecture qu'avec un sentiment profond de foi, de respect et d'amour pour celui qui a daigné vous y retracer les qualités si touchantes de son divin cœur.

 

Foi admirable d'un religieux Trappiste touchant le Saint Evangile

 

Le frère Moyse, religieux trappiste, qui avait eu dans le monde le nom de Picault de Ligré, grand prévôt de Touraine, se tenait uni à Dieu en tous lieux, comme en tous lieux les Anges l'adorent. La campagne, le cloître, le dortoir, le réfectoire étaient pour lui comme autant d églises où il ne cessait de louer le Seigneur et de jouir de sa divine présence. Ses lectures mêmes se convertissaient en prières, en méditations. Il trouvait tant de goût à lire les actions et les maximes de Jésus-Christ dans l'Evangile, qu'à chaque ligne il s'arrêtait: c'était pour lui comme autant d'autels où sa foi immolait la raison, où par reconnaissance il s'attendrissait sur la bonté ineffable du Sauveur. Un chapitre seul le tenait huit jours sans qu'il lui fût possible d'avancer, parce qu'à chaque pas adorer, bénir, remercier Jésus-Christ, ou s'occuper des merveilles que Dieu avait opérées par son Fils, absorbait toutes les facultés de son âme. Dieu de grandeur et de majesté, comment un homme sans littérature goûtait-il dans les livres sacrés tant de suavités et de douceurs?... Ah! c'est que vous aimez à cacher vos mystères aux sages orgueilleux du siècle, et que vous les révélez aux petits; c'est que votre Esprit saint se repose avec complaisance sur les âmes véritablement humbles... Le frère Moyse ne voulait d'autre flambeau dans ses lectures que les lumières de la grâce, ni d'autre guide que sa foi. « Les hommes sont bien insensés, disait-il en tenant son Nouveau Testament, de consulter tant de livres! Qu'ils soient dociles et fidèles à pratiquer les instructions de notre divin Maître, ils deviendront bientôt de savants disciples. Il faut l'écouter avec les dispositions des premiers chrétiens, qu'il nourrissait lui-même de cette parole de vie: « On ne sentira ni indifférence ni dégoût pour cet aliment délicieux... » Ensuite élevant son livre: « Oui, divin Jésus, je vous proteste que je révère votre parole autant que votre chair adorable; je vous aimerai toujours caché dans ce volume sacré, autant que si j'avais le bonheur de jouir de votre présence dans le ciel »: pensées et mouvements dignes de saint Bernard et de saint Augustin! (Relation de la vie et de la mort de quelques religieux de la Trappe, tome III).

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3 juin 2012

Apparitions à Fatima 2/9

Apparitions à Fatima (2/9)

3 juin 2012

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

 04

Quatrième jour

Bonté ineffable de Son Cœur

 

Voix de Jésus

 

« Je t'ai parlé de Ma Divinité, ô mon fils; mais que t'en ai-je dit?... Rien, en comparaison de la réalité: pour t'en faire comprendre quelque chose, il faudrait t'enlever de la terre et te transporter au milieu de Mes Saints; et quand même il entrerait dans les vues de Ma Providence de te ravir au troisième ciel, comme l'Apôtre des nations, l'éclat de la beauté du Dieu Trois Fois Saint laisserait ton âme éperdue dans un éblouissement qui accablerait ta débile nature. Mais pour te consoler de ton impuissance, pour t'aider à prendre, même dans ton exil, un avant-goût du souverain bien, je Me suis fait chair Dans ta faiblesse, tu ne pouvais monter jusqu'à Moi; je suis descendu vers toi jusqu'à prendre la nature humaine; Je Me suis donné un cœur d'homme, et Je te l'offre plein de grâce et de vérités; et Mon grand désir est de contracter avec toi l'union la plus intime. Oh ! Si tu savais comme ton cœur est fait pour Mon Cœur... comme Mon Cœur veut ton amour, ton ardent amour!... C'est Lui qui tient sans cesse Mes yeux pleins de douceur et de bienveillance fixés sur toi, pauvre créature, toi Mon affranchi par Mon Sang, toi l'enfant de Mes Douleurs, devenu Mon fils au prix de la vie du meilleur des pères. C'est Lui qui tient Mes oreilles toujours ouvertes à tes gémissements et à tes larmes, toujours à tes demandes, à tes désirs: tu ne saurais jamais les lasser. C'est Lui qui fait distiller de Mes lèvres sur tes infirmités, sur tes dégoûts, sur tes amertumes, sur toutes tes peines, le vin de Ma force et l'huile de Ma Charité; Lui qui te fait entendre quelques-unes de ces paroles intérieures si douces et si puissantes pour guérir les plaies même les plus profondes. C'est ce Cœur qui Me fait tendre constamment les bras pour te soutenir, pour te relever, pour aider tes pas mal assurés dans la voie étroite du Ciel, pour accueillir tes regrets après tes faiblesses, après tes ingratitudes, et te presser dans les douces étreintes de Ma Miséricorde et de Mon Amour; c'est Lui qui, nuit et jour, ressent pour toi la plus vive tendresse, et te présente sa blessure pour verser dans ton âme l'onction d'une piété pure et forte, qui se nourrit au milieu des épines, et qui se plaît au milieu des lys. Il est donc vrai: tu es Mon unique, mon bien-aimé. C'est Toi que Je veux et que Je chéris; c'est toi, toujours toi... Ton amour répond-il à Mon Amour? Est-ce Moi, toujours Moi que tu veux et que tu chéris?... »

 

Réflexion

 

Comment résister à cet appel si tendre que Jésus fait à mon amour? Je n'ai qu'à donner pour m'enrichir : je donnerai bien peu en donnant mon misérable cœur, et je recevrai un don au-dessus de tous les dons, je posséderai Jésus, qui fait les délices des Anges et des Saints; et avec Lui j'aurai le gage certain de mon éternelle félicité. Ah! que j'ai lieu de rougir ici de confusion. Il est si naturel de répondre à un bon cœur, à un cœur compatissant et dévoué: ce n'est pas un devoir qui coûte à remplir, c'est un doux penchant à suivre. Hélas! quel cœur fut jamais bon, compatissant et dévoué comme le Cœur de Jésus?... Et j'ai pu si longtemps Lui refuser le mien, ou ne le Lui donner qu'à moitié, ou le reprendre après le Lui avoir donné ! Oh ! jamais plus, non jamais plus ni partage, ni inconstance Désormais Jésus seul : dans la joie et dans les larmes Jésus; à la vie et à la mort Jésus....

 

Pratique

 

1° Pénétrez-vous de cette consolante vérité, que Jésus pense continuellement à vous, qu'il veille constamment sur vous, et que son cœur adorable est toujours ouvert à vos besoins et à vos prières. 2° Soyez fidèle à la sainte pratique des âmes pieuses qui, à neuf heures du matin et à quatre heures du soir, invoquent le Sacré-Cœur, et offrez-lui, en union avec elles, l'hommage de toutes vos affections.

 

Tendre dévotions de quelques Saints envers le Cœur de Jésus

 

Les Saints se sont plu à choisir le cœur de Jésus pour leur asile et leur demeure, et à exprimer dans les termes les plus touchants leur tendre dévotion à ce trésor de charité. Saint Bonaventure portait une sainte envie au fer de la lance qui ouvrit, sur le Calvaire, ce divin cœur, et il s'écriait avec transport: « Oh! si j'avais été à sa place, je n'eusse plus voulu en sortir; mais je me serais dit : Voici mon repos à jamais ; ici je fixerai ma demeure, ma demeure de prédilection et de choix ». « Si vous voulez me trouver, écrivait Saint Elzéar à Sainte Delphine, son « épouse, cherchez-moi dans la plaie du côté de Jésus-Christ: c'est le lieu de mon repos ». « Approchons-nous, dit Saint Bernard, approchons-nous de Jésus, tressaillons, soyons ravis de joie au souvenir de son cœur... Oh! qu'il est bon, qu'il est délicieux d'habiter dans ce cœur! Votre cœur, ô Jésus, a été blessé pour nous offrir un sûr asile !... Il a été percé afin que, par cette blessure extérieure, nous pussions découvrir la blessure invisible que l'amour lui a faite... Qui donc n'aimerait pas ce cœur ainsi blessé » » Saint François d'Assise (comme notre divin Sauveur le fit connaître à Sainte Marguerite-Marie, choisie du ciel pour propager la dévotion au Sacré-Cœur) vivait intimement uni à ce cœur adorable et en obtenait des grâces toutes particulières. Saint François de Sales faisait son séjour habituel dans cette retraite d'amour, et le repos qu'il y goûtait ne pouvait être interrompu même par les plus grandes occupations. Sainte Mechtilde, Sainte Gertrude, Sainte Catherine de Sienne, Sainte Claire d'Assise, Saint Ignace, Sainte Thérèse d'Avila, Saint François Xavier, et une infinité d'autres saints, qu'il serait trop long de nommer, eurent aussi une dévotion toute spéciale à cet aimable cœur. Qu'il nous suffise de citer encore Saint Louis de Gonzague, dont la piété envers le Sacré Cœur de Jésus, dans l'exercice d'une vie intérieure et d'union continuelle avec Dieu, fut le caractère distinctif. Dans l'année 1765, un novice de la compagnie de Jésus, Nicolas Louis Célestini, étant attaqué d'une maladie très-grave, et se trouvant presqu'à l'agonie, vit lui apparaître l'angélique Louis qui lui adressa les paroles les plus consolantes, et l'exhorta à aimer le Sacré-Cœur et à en propager la dévotion, qu'il lui dit être fort agréable au Ciel. Nicolas le lui promit, et reçut en récompense la guérison miraculeuse de sa maladie. (Mois consacré au Sacré-Cœur, A. M. D. G.)

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2 juin 2012

Apparitions à Fatima 1/9

Apparitions à Fatima (1/9)

2 juin 2012

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

Le Mois du Sacré Cœur de Jésus

 04

Troisième jour

Sa grandeur comme Dieu

 

Voix de Jésus


« Je suis ton Dieu, mon fils. Avant que J'eusse pris le Nom de Jésus, c'est Moi qui disais à Moïse: « Je suis Celui qui suis ». Oui, Je suis l'Être par excellence, le Créateur de tous les êtres. C'est Moi qui dis, dès le commencement : « Que la lumière soit, et la lumière fut ». C'est Moi qui tirai du néant tout ce qui respire, tout ce qui sent, tout ce qui a l'existence; et soudain toutes les créatures donnèrent louange à leur Auteur. C'est Moi qui étendis les cieux comme un pavillon, qui répandis les mondes dans l'espace comme dans les champs la poussière; c'est Moi qui en réglai les mouvements si variés et si harmonieux, dont le concert publie sans cesse Ma Science, Ma Sagesse, Ma Toute-Puissance; c'est Moi qui Me suis joué dans l'univers en y semant des merveilles sans nombres, dont la voix sublime n'est pourtant qu'un faible écho des merveilles restées cachées dans le sein de Celui qui est: car au commencement J'étais le Verbe, J'étais le Verbe en Dieu, et J'étais le Verbe-Dieu; tout a été fait par Moi, et rien de ce qui est créé n'a été fait sans Moi Je suis le principe et la fin de toutes choses; tout est à Moi, tout est pour Moi, tout est par Moi; il n'est rien de beau que par Moi, rien de bon, rien d'aimable. Image consubstantielle du Père, splendeur de Sa Gloire, éclat de Sa Lumière, miroir sans tache de sa majesté, Dieu de Dieu Dieu au-dessus de tout, béni aux siècles des siècles, Je remplis de ma présence l'immensité des cieux, les extrémités de la terre, les profondeurs de l'océan, les abîmes de l'enfer; et tout grand que je suis tout parfait, tout infini, Je suis Amour et Mes délices sont d'être avec les enfants des hommes. Plus ils s'abaissent devant Moi, plus Je descends vers eux, pour les faire monter, eux si petits, si misérables, jusqu'à la hauteur de Ma Divinité: plus ils M'adorent dans l'anéantissement de leur être, plus Je les aime, plus Je les unis à Moi pour leur faire goûter combien leur Seigneur est doux. Et alors ils comprennent que Moi seul Je puis suffire à leur cœur, que Moi seul Je puis en satisfaire les désirs et en réaliser toutes les espérances ».

 

Réflexion

 

Jésus est mon Dieu... Ai-je bien senti jamais la grandeur de cette vérité?... Ai-je bien compris jamais combien, chétive créature, je suis au-dessous de sa majesté infinie; combien cette Majesté mérite l'adoration la plus profonde; combien, daignant abaisser sur moi des regards de complaisance et d'amour, elle mérite, de ma part, le retour de la plus vive gratitude et de l'amour le plus ardent?... Ah ! Si cette pensée pouvait ne pas me quitter: « Jésus, comme Dieu, est près de moi, Il est en moi, Il veut bien agréer, demander mon amour »; de quel respect serais-je saisi pour sa présence! avec quelle réserve, quelle circonspection réglerais-je, en tout temps, en tous lieux, jusqu'à mes moindres actions, jusqu'à mes plus secrètes pensées ! Avec quelle ferveur je pousserais vers Lui de tendres soupirs!...

 

Pratique

 

1° Marchez constamment en la présence de ce grand Dieu qui, pour se rapprocher de vous, a daigné prendre un cœur semblable au vôtre, et vous serez parfait. 2° Prenez l'heureuse habitude de vous rappeler cette sainte présence par la vue des créatures : il n'en est pas une où ne reluise l'éclat de ses perfections adorables.

 

Application constante de Saint Vincent de Paul à la présence de Dieu

 

L'application de Saint Vincent de Paul à Dieu était telle, selon le témoignage d'un très vertueux prêtre, qui l'avait particulièrement connu, que son esprit était continuellement attentif à la présence de ce divin Maître. Quelque sorte d'affaires et d'occupations qui pussent lui arriver, il était toujours recueilli, toujours maître de lui-même. On remarquait que, pour l'ordinaire, avant de répondre à ce qu'on lui demandait, surtout si c'était quelque chose d'important, il faisait une petite pause pendant laquelle il élevait son esprit à Dieu pour implorer sa lumière et sa grâce, afin de ne rien dire et de ne rien faire que selon sa volonté et pour sa plus grande gloire. Quand il marchait dans la ville, c'était toujours avec recueillement, louant Dieu et le priant au fond de son cœur; et sur ses dernières années, lorsqu'il allait avec son compagnon dans la voiture dont il était obligé de se servir, il avait ordinairement les yeux fermés, afin de se mieux entretenir avec Dieu. Il avait la sainte coutume, toutes les fois qu'il entendait sonner l'horloge, qu'il fût seul ou en compagnie, de se découvrir et de faire un signe de croix. Il disait que cette pratique était très propre à renouveler dans l'esprit la présence de Dieu, et à rappeler le souvenir des résolutions prises dans l'oraison du matin : aussi l'a-t-il introduite parmi les prêtres de sa compagnie, qui en usent selon que le temps et les lieux le peuvent permettre. Comme il connaissait par son expérience les grâces et les bénédictions attachées à ce recueillement intérieur, il y portait les autres autant qu'il le pouvait. Dans ce but il fit mettre en divers endroits du cloître de Saint-Lazare ces paroles écrites en gros caractères : Dieu vous regarde; et il disait qu'une personne qui se rendrait fidèle à cette salutaire pensée de la présence de Dieu, parviendrait bientôt à une très haute sainteté. Il se servait des choses naturelles et sensibles pour s'élever au Créateur : il ne s'arrêtait pas à la figure extérieure, ni même aux bonnes qualités particulières des êtres créés, mais il s'en servait seulement pour passer à la considération des perfections de Dieu. Quand il voyait des campagnes couvertes de blé, ou des arbres chargés de fruits, il en prenait sujet d'admirer cette abondance inépuisable de bien qui est en Dieu, de louer et de bénir le soin paternel de sa providence. Lorsqu'il voyait des fleurs ou quelque autre chose belle ou agréable, il disait dans son cœur ces paroles qu'on a trouvées écrites de sa main: « Qu'y a-t-il de comparable à la beauté de Dieu qui est le principe de toute perfection des créatures? N'est-ce pas de lui que les fleurs, les oiseaux, les astres, la lune et le soleil empruntent leur, lustre et leur beauté? » (Vie de Saint Vincent de Paul, par Louis Abelly).

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