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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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24 avril 2012

La Servante de Dieu Mère Marie de la Ferre

Marie de la Ferre 2

La Servante de Dieu Mère Marie de la Ferre

Première Supérieure de l'Hôtel-Dieu de la Flèche,

Fondatrice des Religieuses Hospitalières de Saint Joseph

1592-1652

 

Son enfance

 

Marie de La Ferre, issue d'une noble famille du Poitou, naquit en 1592, au manoir seigneurial de La Ferre; et tout annonça par les grâces qui brillèrent en elle qu'elle était appelée à remplir une grande mission: Elle perdit sa mère en bas âge, mais elle eut dès lors le bonheur de se trouver sous la protection spéciale de l'auguste Mère de Dieu. La Vierge Immaculée fit entendre de bonne heure à son jeune cœur des leçons de sagesse et de piété qui portèrent d'heureux fruits. La première et la plus importante fut un attrait intérieur qui l'attacha à Jésus-Christ, caché dans le saint Tabernacle.

 

Danger quelle court de perdre la foi

 

Sous la protection de la divine Marie qui daignait protéger ses jeunes années, elle échappa à l'imminent danger qu'elle courut de perdre la foi. Car une belle-mère calviniste fit tout en son pouvoir pour lui arracher ce précieux trésor, et lui faire perdre les attraits qu'elle ressentait pour la vertu. Elle eut alors beaucoup à souffrir pour se conserver dans ses bonnes dispositions. Cette dure épreuve la rendit plus ferme dans l'accomplissement de ses devoirs religieux, et ne servit pas peu à lui faire apprécier de plus en plus les avantages de la vertu.

 

Danger qu'elle court de se perdre à son entrée dans le monde

 

Un autre danger non moins à craindre attendait la jeune Marie à son entrée dans le monde. Une de ses tantes, touchée de ce qu'elle avait à souffrir de la part de sa belle-mère, la prit chez elle, dans le Château de Ruigné, près la Flèche, qu'elle habitait. Cette dame n'avait point d'enfants, et voyant sa jeune nièce richement ornée de ces belles qualités qui pouvaient la faire briller dans le grand monde, la lança malgré elle dans la haute société, afin de lui procurer un parti avantageux. Elle y fut, en effet, l'objet des plus honorables recherches; et elle s'y complut un instant. Mais bientôt la bienheureuse Vierge qui l'avait adoptée pour sa fille bien-aimée, lui fit apercevoir le danger où elle était de se perdre en suivant une telle voie. Elle recula, saisie d'horreur à la vue de l'abîme qui se creusait sous ses pieds, et reprit pour toujours la vie pure et simple pour laquelle notre Seigneur lui faisait sentir un attrait constant. Encore cette fois, elle eut pour rentrer dans la bonne voie et y persévérer de dures persécutions à souffrir. Mais, par la grâce divine qui la soutenait, elle triompha de tous les obstacles par sa fermeté, sa douceur et son dévouement. Elle eut ainsi le bonheur de gagner à la piété ceux qui avaient voulu l'en détourner.

 

Vertus qu'elle pratique dans le monde

 

Dieu, dont la providence est toujours admirable dans la sanctification de ses élus, avait préparé par les croix et les tribulations Marie de La Ferre au ministère de charité qu'elle devait remplir dans la Sainte Église pour le soulagement des misères humaines. Plus elle avançait dans la carrière de la vie, et plus elle se sentait pressée de ne vivre que pour l'amour de son Dieu, et pour le soulagement de ses membres souffrants. Aussi, se montrait-elle, en toute occasion, un ange dans sa famille et une vraie mère des pauvres. Elle était avide de payer en la personne des malades, les grâces insignes que le Seigneur lui prodiguait dans ses intimes communications, avide de lui gagner des âmes par le zèle ardent qui la dévorait; avide de mortifications, de pénitences et d'humiliations dont elle faisait ses délices, et éprise des charmes que lui faisait éprouver l'esprit d'abnégation et de sacrifice. En retour, favorisée par Dieu des dons célestes qu'il se plaît a répandre dans les âmes qui ne veulent vivre que pour lui, cette humble servante du Seigneur était en grande réputation de sainteté. Aussi, la voix publique la proclamait-elle communément « la sainte Demoiselle ».

 

Elle se consacre aux soins des malades et fonde pour les soigner la communauté des Religieuses Hospitalières de Saint Joseph

 

Telle était la vie sainte que menait Marie de La Ferre, lorsqu'en 1630, elle reçut du ciel une mission spéciale, celle de fonder une communauté de Religieuses Hospitalières, pour honorer la sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, pour le soin des malades, sous la protection du glorieux Époux de la Vierge immaculée. La divine Providence lui adjoignit, pour l'aider à faire cette grande œuvre, Monsieur Jérôme Le Royer de la Dauversière, qui, quoique vivant au milieu du monde, était tout occupé des œuvres de Charité. Dans une communion faite avec des dispositions extraordinaires, la servante de Dieu connut plus clairement encore la volonté divine, qui l'appelait à fonder une communauté nouvelle. La vive impression qu'elle ressentit alors resta à jamais gravée dans son âme et lui indiqua l'esprit du Seigneur dont elle devait être animée toute sa vie dans ce qu'elle avait à entreprendre pour la fondation de sa congrégation religieuse.

 

Bénédictions que le Seigneur répand sur la nouvelle communauté

 

La communauté nouvelle formée à la Flèche, après s'être exercée à la pratique de toutes les vertus religieuses pendant plusieurs années, fut canoniquement instituée en 1643. Les bons sujets qui se présentèrent tout d'abord, pour embrasser le nouvel institut, montrèrent qu'il était selon la volonté de Dieu, qui se plut à lui faire porter les plus heureux fruits en l'arrosant de la rosée céleste. On demanda de toutes parts des essaims de cette ruche bénie ; et, en 1651, la Mère de La Ferre en conduisit un elle-même à Moulins. Elle y gagna bientôt l'estime et la vénération universelle. Des postulantes de choix se présentèrent en foule ; des fondations en faveur des malades et des orphelins se multiplièrent, au nombre desquelles il faut ranger celle de Montréal, qui se fit plus tard au milieu des plus pénibles sacrifices et avec des difficultés de tous genres. Aussi, fut-elle accompagnée de bénédictions particulières, comme le prouvent les fruits abondants qu'elle n'a cessé de produire.

 

L’Hôtel-Dieu de Moulins est visité par une terrible épidémie, et la Mère de La Ferre y meurt victime de sa charité

 

En 1652, une inondation de l'Allier ayant envahi les plus bas quartiers de la ville de Moulins habités par les indigents, une épidémie pestilentielle s'y déclara. Les malades arrivèrent en foule à l'Hôtel-Dieu, et y communiquèrent bientôt la contagion aux Hospitalières. Seule épargnée d'abord, leur mère ne cessa pendant deux mois de passer jour et nuit, sans trêve ni repos, du chevet des malades de l'hôpital aux lits de ses sœurs; et quand elle vit celles-ci rendues à la vie, elle se coucha pour mourir. Mais son âme resta ferme, et de sa bouche expirante sortirent ces touchantes paroles: « Quel bonheur, ô mon Dieu, de vous aimer toute une éternité ! » C'était le 28 juillet 1652.

 

Dieu fait éclater les mérites de son humble servante

 

Après sa mort, ses traits s'imprégnèrent d'une céleste beauté. Revêtue de son habit religieux, et embaumée du seul parfum de ses vertus, elle fut exposée dans l'église de l'Hôtel-Dieu jusqu'au moment de l'inhumation : la foule ne cessa de l'entourer et de lui prodiguer les pieux honneurs que les restes des saints ont le privilège d'inspirer; et, malgré ce concours, malgré la chaleur de la saison et la putridité de la maladie, cause de décès, le corps de la Mère de la Ferre fut déposé en la terre sans qu'aucune trace de décomposition s'y fût montrée, et sans avoir exhalé d'autre odeur que celle de la sainteté. Mais ce qu'il y a de plus surprenant encore, c'est que six ans et demi plus tard, c'est-à-dire le 19 décembre 1638, M. Le Royer, voulant procéder à l'exhumation du corps de cette tendre mère des pauvres malades, qui avait été victime de sa charité, sa dépouille mortelle toute entière reparut au jour parfaitement conservée, telle que la terre l'avait reçue le jour de sa sépulture. En faisant ainsi exhumer le corps de la Mère de La Ferre, M. Le Royer avait l'intention de partager ses restes vénérables entre les diverses maisons de son institut. Il fut saisi d'admiration en voyant que ce corps avait été ainsi conservé; mais persistant néanmoins dans son dessein, il confia à la chaux la dénudation des ossements, interdite à la corruption. Il fallut en employer, à diverses reprises, une énorme quantité et faire ainsi, en quelque sorte, violence au ciel.

 

Maximes et avis de Mère de la Ferre

 

« Souvenez-vous sans cesse, disait notre digne Fondatrice, de vivre d'une manière digne de votre sublime vocation; vous êtes les filles de la Sainte et paisible Famille, de Jésus, Marie, Joseph; ce sont là les grands et excellents modèles que vous devez tâcher de copier, autant qu'il est possible à une faible créature ».

« Que rien de créé ne vous arrête ici-bas; veillez continuellement sur vos pensées et sur vos affections, afin que vous n'en ayez que de Dieu ou pour Dieu ». « Souvenez-vous, mes filles, que nous serons jugées sur nos Règles!... »

« Que l'Humilité, la Charité, l'union des cœurs, et les autres vertus qui conviennent à votre état, soient l'étude principale de votre vie ».

« Aimez votre sainte vocation, aimez, vos règles; elles sont de Dieu vous n'en pouvez douter; aimez-les donc et. pratiquez-les avec exactitude ! ».

 Marie de la Ferre

Prière pour demander la glorification de Mère Marie de la Ferre

 

Dieu qui êtes infiniment saint et la sainteté même, et qui faites briller la sainteté dans toutes vos œuvres, daignez avoir pitié de nous qui ne sommes que des pécheurs, et par conséquent très indignes d'être soufferts en votre sainte présence. Nous nous présentons devant votre terrible majesté, quoique nous soyons écrasés sous le poids de nos misères. Ce que nous osons toutefois vous demander avec une entière confiance, c'est la glorification de votre humble servante, Marie de La Ferre. Oui, ô Dieu tout bon et miséricordieux, ce que nous vous demandons, c'est que vous daigniez la glorifier aux yeux des hommes, en nous accordant les grandes grâces que nous sollicitons par son intercession, afin que la sainte Église puisse juger par les prodiges qui se feront par l'invocation de son nom, que vous l'avez introduite dans vos saints Tabernacles, et qu'elle peut sans crainte de se tromper lui décerner les honneurs de l'autel et faire briller sur son front l'auréole de la sainteté. Nous sollicitons cette insigne faveur par Jésus, Marie et Joseph, qu'elle a tant honorés et qu'elle a si puissamment contribué à faire honorer jusqu'aux extrémités de la terre. Ah ! puissions-nous un jour l'honorer publiquement, comme mère compatissante de tous les pauvres malades. Ainsi soit-il.

 

N. B. Si le Ciel daignait accorder quelque faveur signalée par l'intercession de la très honorée Mère Marie de La Ferre, on vous prie d'en informer les Religieuses Hospitalières de Saint Joseph.

 

Textes extraits de « Neuvaine à la très honorée Mère Marie de la Ferre », Montréal, Beauchemin et Valois, 1880

 Marie de la Ferre 3

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

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17 avril 2012

Prière du 18 avril 2012

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Année Jubilaire Sainte Claire

Prière du 18 avril 2012


Mes très chers frères et soeurs,

voici le texte de la prière de demain, organisée par l'Hospitalité Franciscaine. Nous vous invitons à vous joindre à nous par la prière, de 19 à 20h00.


1 - Ecoute la voix du Seigneur

Prête l’oreille de ton cœur

Qui que tu sois, ton Dieu t’appelle

Qui que tu sois, il est ton Père

 

Ref : Toi qui aimes la vie, O toi qui veux le bonheur

Réponds en fidele ouvrier, De sa très douce volonté

Réponds en fidèle ouvrier, De l’évangile et de sa paix

 

2 – Ecoute la voix du Seigneur

Prête l’oreille de ton cœur

Tu entendras que Dieu fait grâce

Tu entendras l’Esprit d’audace.

 

Livre du Deutéronome (30 ; 10, 14 )

 

Moïse disait au peuple d’Israël : « Ecoute la voix du Seigneur ton Dieu, en observant ses ordres et ses commandements inscrits dans ce livre de la loi. Reviens au Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme. Car cette loi que je te prescris aujourd’hui n’est pas au dessus de tes forces ni hors de ton atteinte. …Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur afin que tu la mettes en pratique. »

 

Poursuivons notre cheminement avec Claire. Aujourd’hui elle nous invite à

 

« Devenir écoute »

 

« Claire veille à ce que ses filles soient nourries de la parole de Dieu par des prédicateurs fervents. De cette nourriture spirituelle elle prend elle-même la meilleure part, car l’écoute d’une sainte prédication l’inonde de joie et lui fait goûter avec délices au souvenir de Jésus. Sans être elle-même hautement lettrée, elle éprouve cependant du plaisir à entendre les sermons des maîtres ; elle sait que l’amande se cache sous l’écorce des mots, elle l’apprécie avec finesse et la savoure avec délices. Elle connaît l’art de tirer profit, pour son âme, du sermon de n’importe quel prédicateur et se montre aussi habile à cueillir une fleur sur un buisson d’épines qu’à manger le fruit d’un arbre bien cultivé » (Cel 37)

Au fil des années, dans la patience du temps et la prière persévérante, Jésus nous devient plus proche, plus familier. Progressivement, nous apprivoisons les traits de son visage. La contemplation porte son fruit ; Elle nous rend peu à peu semblable à lui, participant d’un même souffle. Elle fait nôtres ses paroles et ses actions. L’esprit qui animait Jésus de Nazareth repose sur nous. Il nous inspire comme il a inspiré Claire, François et tant d’autres. Il nous fait désirer entrer dans les sentiments du Christ, aimer ce qu’il aime, souffrir de ce qu’il souffre. Au gré de notre docilité à son action, il imprime en nos vies les mœurs de Dieu telles que l’Ecriture nous les révèle.

Liées par l’amour fraternel, Claire et ses sœurs vivent cette transformation intérieure dans une existence humble et pauvre. Où puisent-elles une connaissance vraie et savoureuse du Christ sinon dans l’écoute de la Parole ?


Du livre de Jérémie

 

« Toi, tu sais Seigneur, prends soin de moi….. Dès que je trouvais tes paroles, je les dévorais. Ta Parole m’a réjoui, m’a rendu profondément heureux. Ton nom a été proclamé sur moi, Seigneur Dieu des puissances. .. »(15,16)

 

Musique - Silence - Adoration

 

Un cœur à l’écoute

 

Dieu est le Dieu de la parole ; Tel un miroir, la parole nous révèle à nous-mêmes. Elle nous atteint au plus intime. En elle, nous pouvons connaître notre cœur et entrer dans un dialogue souvent balbutiant, toujours responsable, avec le Dieu qui s’est fait proche : «  La Parole est tout près de toi, elle est dans ta bouche et dans ton cœur « (Dt 30,14).

La Parole du Livre, entendue dans la liturgie, méditée dans le silence, s’imprime lentement en nous. Elle nous dit Dieu, nous explique la longue histoire de l’alliance qu’il noue avec chacun et chacune comme avec son peuple. Elle déchiffre avec nous notre propre histoire sainte et y découvre le désir de Dieu. Pour l’entendre il nous faut dépouiller notre imaginaire de tout ce qui ferait écran à l’accueil simple de la présence du Dieu pauvre et vulnérable. Pauvreté et silence du cœur creusent l’ouverture et la disponibilité pour nous laisser surprendre par lui. Amoureuse, la prière est d’abord écoute attentive de l’autre, de cet Autre, le Bien-aimé du Père (Mc 9,7)

Si nos yeux plongent dans le miroir pour y contempler le resplendissement de la gloire de Dieu, nos oreilles s’ouvrent larges pour que s’y engouffre la musique du langage humain par lequel Dieu choisit de nous parler ; Cette patiente assimilation de la Parole nous transforme tout entiers en l’image de Dieu et nous donne de savourer sa douceur secrète (3LAg13-14).

 

Comme un souffle fragile (U 45)

 

Refrain : Comme un souffle fragile, ta Parole se donne

Comme un vase d’argile, ton amour nous façonne

1– Ta Parole est murmure comme un secret d’amour

Ta Parole est blessure qui nous ouvre le jour

 

2– Ta Parole est naissance comme on sort de prison

Ta Parole est semence qui promet la moisson

3– Ta Parole est partage, comme on coupe du pain

Ta Parole est passage qui nous dit un chemin.

 

Silence - Adoration

 

L’amande sous l’écorce

 

Madame Claire prenait plaisir à écouter la parole de Dieu, déclare Sœur Agnès au procès de canonisation. La prédication et la liturgie s’offrent à elle comme les lieux privilégiés par les quels elle lui parvient. Malgré la pauvreté des moyens de connaissance exégétique de son temps, Claire fait preuve d’une étonnante familiarité avec la Bible. Ses écrits en sont imprégnés. Ni la rudesse du langage ni ses énigmes ne découragent son cœur tellement avide de connaître le Bien-aimé. Même les limites du discours des prédicateurs ne peuvent faire écran à son impérieux désir d’appendre du neuf sur le Seigneur (Cel 45). Toute lumière, toute intelligence qu’elle reçoit en partage rencontre en elle un accueil humble et joyeux. Elle s’émerveille du Dieu qui, au détour de nos mots humains, la surprend d’un éclat de son mystère. Aucun sermon, fut-il médiocre ne la rebute. La délicatesse de son amour la tient en éveil et lui permet de cueillir une fleur sur un buisson d’épines ! Libre de tout préjugé face aux prédicateurs fervents qui lui transmettent la parole, elle que pure et simple écoute du trésor enfoui dans le champ des Ecritures.

Elle sait que l’amande se cache sous l’écorce des mots, elle l’apprécie avec finesse et la savoure avec délices.

Claire mâche la Parole comme on mâche avec respect et bonheur le pain qui nous fait vivre. Sans répit, sa quête amoureuse brise l’écorce des mots du Livre, la gangue des discours humains, comme elle déchiffre le mystère caché dans la réalité la plus banale et quotidienne de sa communauté. Elle veut atteindre l’amande, le fruit savoureux de la Présence qui se livre, nourriture de vie pour son pèlerinage, pain du cœur qui fortifie les sœurs de St Damien plus que le pain mendié pour le corps. Quelle joie de forer sans cesse le puits de la Parole pour en boire une eau toujours neuve et s’abreuver, jour après jour, à la mémoire vivante de Celui qui l’a séduite, Jésus, le pauvre Crucifié. Son écoute accueille ce Dieu qui ne s’impose pas, mais vient à nous sous les dehors les plus humbles de la parole humaine. Sans hésiter, sa foi y reconnaît la trace de l’unique Parole de Celui qui domine ciel et terre (1LAg17)

 

Sous l’écorce des mots, le croquant d’une amande

(CD – Sur les pas de Claire d’Assise)


Sous l’écorce des mots, des senteurs de lavande

Sous l’écorce des mots, pourvu que tu l’entendes

Sous l’écorce des mots, la Parole en offrande

 

Ne restons pas sur notre faim

Et dégustons cette Parole

Partageons-la comme un bon pain

Les mots nous font la farandole

C’est Dieu qui régale aujourd’hui

Ses mots nous remplissent de Vie

 

Nous étions tous sans le savoir

Le tiers-monde de la Parole

Et nous avancions sans rien voir

Sans comprendre les Paraboles

Dans nos vies saturées de bruit

Nous n’entendions même plus nos cris

 

Savourons bien les mots de Dieu

Ils ne manquent pas sur la table

Ils sont subtils et délicieux

Que ce festin soit agréable

Attardons-nous pour écouter

Prenons du temps pour le goûter

 

Silence - Adoration

 

Quel n’est pas le bonheur de cette femme passionnée d’entendre les frères de François commenter la Parole et prêcher aux sœurs ! Comme Marie aux pieds de Jésus (Lc 10,38-42), avide de graver sur les tablettes de son cœur les traits du visage aimé et ses paroles vivifiantes, elle prend elle-même la meilleure part de cette nourriture spirituelle. Ce qu’un biographe nous dit de François convient parfaitement à Claire : il lisait parfois les Livres Saints et ce que son intelligence avait saisi, son cœur le retenait gravé de manière indélébile : sa mémoire lui servait de bibliothèque et ce n’est pas en vain que son oreille attentive percevait ce que son cœur aimant repassait ensuite sans répit. (2Cel 102)

Mettons-nous à l’école de Claire et de François. Laissons-nous ouvrir l’oreille chaque matin par la Parole toujours jeune du Dieu qui veut faire en nos vies toutes choses nouvelles (Ap21,5). Que nous instruise celui qui s’est dit la Voie, et dont la voix, au détour de chaque page de l’Ecriture, invite à se nourrir de sa parole d’amour : «  Je t’instruirai, je t’apprendrai la route à suivre, les yeux sur toi, je serai ton conseil » (Ps 31,8)

La Parole discrète du Seigneur se cache sous l’écorce de la lettre des Livres bibliques, des commentaires et des moyens actuels mis à notre disposition pour favoriser notre compréhension et notre méditation des textes. Mais à la suite de Claire, il nous faut nous aventurer au-delà. Au-delà de l’écorce que notre écoute amoureuse brise pour accueillir le Seigneur qui se donne. Par delà le bruit des mots et des discours, la communion personnelle avec le Fils de Dieu est fruit savoureux. Elle nous conduira peu à peu vers une existence évangélisée par la Parole entendue et reçue.

 

Ps 18 – 1

 

Ant : La loi du Seigneur est joie pour le cœur, lumière pour les yeux

 

La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie

La charte du Seigneur est sûre, qui rend sage les simples

Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur

Le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard

La crainte qu’il inspire est pure, elle est là pour toujours

Les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables

Plus désirable que l’or, qu’une masse d’or fin,

Plus savoureuse que le miel qui coule des rayons

Aussi ton serviteur en est illuminé, à les garder il trouve son profit

Qui peut discerner ses erreurs ? Purifie-moi de celles qui m’échappent.

Préserve aussi ton serviteur de l’orgueil: qu’il n’ait sur moi nulle prise

Alors je serai sans reproche, pur d’un grand péché.

Accueille les paroles de ma bouche, le murmure de mon cœur ;

Qu’il parvienne devant toi, Seigneur mon rocher, mon défenseur !

Rendons gloire au Père tout puissant, à son Fils Jésus-Christ le Seigneur

A l’Esprit qui habite en nos cœurs, pour les siècles des siècles. Amen

 

Silence – Adoration

 

Prière de louange

 

Ta Parole Seigneur est parfaite.

Par l’Eucharistie, elle nous redonne vie, Béni sois-tu Seigneur

 

Ta Parole Seigneur est sûre,

Par l’Eucharistie, elle nous donne la sagesse des simples. Béni sois-tu Seigneur

 

Ta Parole Seigneur est droite.

Par l’Eucharistie, elle réjouit notre cœur. Béni sois-tu Seigneur

 

Ta Parole Seigneur est limpide.

Par l’Eucharistie, elle clarifie notre regard. Béni sois-tu Seigneur

 

Ta Parole Seigneur, c’est Jésus crucifié,

Elle s’est révélée pour nous dans le discours de la croix,

Sagesse pour notre folie, force pour notre faiblesse. Béni sois-tu Seigneur

 

Expression libre


Nous t’adorons, ô toi le très saint

Nous t’adorons, Seigneur Jésus Christ

Dans toutes les églises et par toute la terre

Et nous te bénissons d’avoir sauvé le monde, par ta sainte Croix.

 

Prochaines rencontres

 

Mercredi 16 mai 2012 à 19h – «  Devenir amour » - préparé par la fraternité St Michel

Mercredi 20 juin 2012 à 19h – « Devenir bénédiction » - préparé par la fraternité Ste Claire

Mercredi 19 septembre à 19h – «  Devenir libre  » - préparé par l’hospitalité franciscaine

16 avril 2012

Le Mois de la Passion de Jésus 3/4

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Le Mois de la Passion de Jésus

« Regardez et voyez s'il une douleur semblable à ma douleur ».

 

Dix-septième jour

« Ecce Homo », Jésus est montré au peuple

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que Pilate, voyant Jésus réduit à un état si digne de compassion, pensa que sa vue attendrirait les Juifs; il le leur présenta donc du haut d'une galerie en disant: « Voilà l'Homme, voilà celui que vous avez traduit à mon tribunal, et que j'ai, malgré son innocence, condamné aux fouets pour vous plaire; êtes-vous contents? » « Crucifiez-le, crucifiez-le, s'écrièrent-ils, et que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ». Le Père éternel nous présentait, en même temps du haut du ciel, son fils bien-aimé en disant pareillement: « Voilà l'Homme, voilà celui que je vous ai promis pour Rédempteur: c'est mon fils unique, devenu pour vous le plus malheureux des hommes; aimez-le, aimez-le ».

 

Prière

 

Mon bien-aimé Rédempteur, Pilate Vous expose à la vue des Juifs, couvert d'un haillon rouge, un roseau à la main, une couronne d'épines sur la tète, déchiré de plaies, les cheveux arrachés, le Visage défiguré et couvert de crachats. Qui voudra, Seigneur, Vous reconnaître pour son Roi dans cet état d'ignominie et de douleur, où aurait honte de se trouver le plus vil de tous les hommes? Ce ne sera pas ce peuple ingrat qui, comblé de Vos bienfaits, Vous insulte et Vous outrage, ce peuple barbare qui, mon cœur se glace à le dire, demande votre mort à cris redoublés. Ce sera moi, Seigneur Jésus: il est vrai que vous n'avez plus ce visage radieux qui brilla sur le Thabor; mais, à mes yeux, Vous êtes toujours le plus beau des enfants des hommes; plus Vous êtes humilié et malheureux, plus Vous êtes digne de mon amour et de ma vénération. Si ce peuple infidèle vous méprise, comme un infâme scélérat, je Vous adore, comme mon Sauveur et mon Dieu; s'il Vous renonce pour son Roi, je Vous choisis pour mon Maître et mon Seigneur; et je proteste, à la face de l'univers, que je n'aurai jamais d'autre roi que Vous, parce que Vous êtes un Roi bon et clément, dont le sang répandu sur nous, nous obtient Miséricorde. Vos opprobres font ma gloire, Vos souffrances mon bonheur, Votre Pauvreté ma richesse: consacrés par Votre exemple et celui de Vos Saints Martyrs, les affronts et les mépris, que je souffrirai pour Vous, me seront d'autant plus profitables que, si je porte avec Vous une couronne d'épines sur la terre, je recevrai de Vos mains une couronne de Gloire dans le Ciel.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Dix-huitième jour

A dix heures, Jésus condamné à mort

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, combien fut injuste la sentence qui condamna Jésus-Christ à être crucifié: le juge qui avait reconnu et proclamé tant de fois son innocence, le condamne cependant et le livre à la volonté des Juifs. Jésus entend cette sentence, et la reçoit comme l'expression du décret de son Père éternel, à qui il offre sa condamnation pour le salut des hommes. Il accepte la mort avec une humble résignation et une parfaite obéissance; il se réjouit même de mourir pour nous témoigner l'excès de son amour. Apprenez à vous soumettre, de bon cœur, à la volonté de celui qui se livre si volontiers à la mort pour vous délivrer de la mort éternelle.

 

Prière

 

O Jésus, ma vie, mon espérance, qui pourra entendre, sans être saisi d'horreur, la cruelle sentence qui Vous condamne à mourir sur la croix? Le cœur humain comprendra-t-il qu'il y a eu des lèvres assez audacieuses pour prononcer l'arrêt de Votre condamnation? Il fallait que la passion et la haine eussent bien aveuglé les Juifs pour qu'ils demandassent Votre Mort à grands cris. Mais quel crime aviez-Vous commis, mon Sauveur, pour être condamné au dernier supplice, comme un vil scélérat, Vous, le Dieu Tout-Puissant, le Dieu Saint, le Dieu Bon qui n'avez fait que du bien? Votre crime, c'est l'Amour excessif que Vous avez pour nous, c'est le vif désir qui Vous presse de consommer, par la mort, l'ouvrage de notre rédemption. A la pensée des tigres altérés de la dernière goutte de Votre sang, mon cœur se brise, mon front rougit de honte pour l'humanité; mes yeux versent des larmes, en voyant un Dieu qui veut souffrir et mourir pour nous. Mais je Vous entends, ô Jésus, exhorter les filles de Jérusalem à pleurer sur elles et sur leurs enfants, plutôt que sur Vous-même. Il est vrai, ce sont mes péchés qui Vous ont attaché à la croix, ce sont mes crimes qui Vous ont condamné à mourir; sans doute ils criaient encore plus haut que les Juifs: « Crucifiez-le »; aussi, pour les expier, Vous êtes-Vous livré à la fureur de vos ennemis. Pénétrez-moi de cette vérité, afin que je pleure mes péchés, qui sont la seule cause de Votre mort, et que, touché de Votre grâce, je meure de douleur et d'amour, à la vue d'un Dieu qui meurt dans le temps, et qui vit éternellement avec le Père et le Saint-Esprit.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Dix-neuvième jour

Jésus chargé de sa croix

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que Pilate livre la plus innocente des victimes à ces loups furieux qui, après l'avoir liée, lui remettent ses habits. Ils font, à la hâte, une Croix longue de cinq mètres, et la placent rudement sur les épaules ensanglantées du Sauveur. Au milieu des condamnés s'avance le Roi du Ciel, chargé de Sa Croix, vers le Calvaire, pour y être supplicié sur un gibet infâme. Il marche, le Corps penché, les genoux tremblants, dégouttant de Sang, épuisé de forces. Sortez aussi, venez accompagner votre Seigneur dans ce douloureux voyage et porter votre croix à Sa suite; c'est là que vous apprendrez ce que lui a coûté l'amour qu'il a eu pour vous.

 

Prière

 

Adorable Jésus, éternel ami des hommes, non content de Vous être laissé flageller et couronner d'épines, Vous embrassez Votre Croix qui a été, pendant trente-trois ans, l'objet de Vos désirs; Vous-même, de Vos propres mains, Vous la mettez avec empressement sur Vos épaules couvertes de plaies; rien ne Vous arrête et ne vous intimide: ni l'infamie du supplice des voleurs, ni un fardeau qui est au dessus de Vos forces affaiblies, ni les nouvelles humiliations et les nouvelles souffrances que Vous rencontrerez sur Votre passage. Et où allez-Vous sans moi, ô mon bien-aimé Jésus? Permettez que je porte Votre Croix à la place de Simon le cyrénéen, et que je Vous suive dans ce douloureux trajet. Où allez-Vous donc? Ah! je le comprends, Vous allez répandre Votre Sang jusqu'à la dernière goutte pour épargner le mien; Vous allez souffrir le supplice de la Croix pour me délivrer du supplice éternel de l'enfer, mourir enfin sur un gibet, d'une mort ignominieuse, pour me donner la vie de la gloire. Arrêtez, Seigneur, Vous êtes assez rassasié de douleurs; et, si Vous prétendez, par Vos Souffrances, gagner mon amour, cessez de souffrir encore: car ce que Vous avez déjà souffert me dit assez combien Vous m'avez aimé, et combien je dois Vous aimer. J'avoue que j'ai été assez malheureux pour vivre longtemps sans Vous aimer et dans l'oubli de Vos bontés. Mais comment penser à Vos souffrances et ne pas Vous aimer? Je Vous aime, ô Jésus, je ne veux aimer que Vous. Ah! que ne puis-je, pour Vous prouver que je Vous aime, Vous sacrifier mille vies, ou au moins mourir d'une plaie d'amour et transpercé d'un trait si doux et si désirable!

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Vingtième jour

A douze heures, Jésus attaché à la croix

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que Jésus vaincu par l'excès de Ses douleurs et par la multitude de Ses blessures, si l'Amour Divin peut l'être, soutient avec peine ses pas chancelants, lorsqu'Il arrive au Calvaire, où Il meurt pour nous dans de cruelles Souffrances. Cependant Ses bourreaux arrachent une troisième fois avec violence Ses vêtements collés à Son Corps déchiré et rouvrent Ses plaies avec une nouvelle effusion de Sang; puis ils le jettent sur la Croix. Docile à leur volonté, l'Agneau de Dieu s'étend sur ce lit de douleur, Il présente Ses mains et Ses pieds pour être cloués, et, élevant les yeux au ciel, Il offre à Son Père le sacrifice de Sa Vie pour le Salut des hommes. Vivez crucifiés avec Jésus qui est mort crucifié pour vous.

 

Prière

 

Gardez mon âme, ô Jésus, dans un profond silence: l'heure sainte est sonnée; voilà le moment solennel où, après un océan de douleurs et d'humiliations, Vous êtes attaché à la Croix, comme Victime de Dieu, pour y sacrifier le reste de Votre Vie, par un parfait holocauste. Des rapports ineffables s'établissent entre le Créateur et la créature: médiateur entre l'un et l'autre, Vous réconciliez le Ciel avec la terre. Si les hommes avaient pu voir ce qui se passait alors mystérieusement sur le Calvaire, tous se seraient frappé la poitrine, comme le centenier, et Vous auraient reconnu pour l'envoyé du Ciel. Mais non: ils sont autour de Vous comme des tigres qui ont brisé leurs chaînes. Ils percent de gros clous ces mains puissantes qui ont créé et soutiennent l'univers, ces pieds sacrés qui ont frayé à tous les mortels le chemin de la justice et du vrai bonheur. O cruauté inouïe, ils déchirent Votre Chair, et Vous ne faites pas entendre une seule plainte! Ils Vous crucifient, et Vous regardez le Ciel, priant pour eux; et il se trouvera un homme qui n'aime pas un Dieu si bon, si patient, si charitable! un seul homme qui ne soit pas touché et attendri jusqu'aux larmes à la pensée de tant d'amour! O éternel ami de mon âme! quelle plus touchante marque de tendresse pouvez-Vous me donner que de Vous laisser clouer à un bois infâme pour me sauver et me racheter? Je Vous en supplie, par le Sang qui coule de Vos Plaies, par la pointe cruelle qui traverse Vos pieds et Vos mains, blessez-moi du trait tout-puissant de votre amour.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Vingt-et-unième jour

Jésus élevé en croix

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que, pendant qu'on élève le Sauveur entre le Ciel et la terre, Sa Chair se déchire, Ses os se déboîtent, tout Son Corps est ébranlé par les secousses de la Croix, Son Sang coule à grands flots. Du haut de ce Trône de douleur, où Il souffre un si horrible supplice, Il entend les blasphèmes que vomissent contre Lui ceux qui l'entourent: « Si Tu es le fils de Dieu, descends de la Croix... » « Il a sauvé les autres, et Il ne saurait se sauver Lui-même ». Non, Il ne descendra de la Croix, qu'après y avoir laissé la Vie et vous avoir prouvé qu'Il vous a aimée jusqu'à la mort.

 

Prière

 

Vous êtes vraiment un Homme de Douleur, ô mon tout aimable Rédempteur! Et Vous savez ce que c'est que souffrir. Après mille tourments et mille outrages variés et choisis pour Vous faire souffrir ce qu'il y a de plus douloureux et de plus amer, on dresse le gibet honteux auquel Vous êtes suspendu par trois clous. Mais qui comprendra les douleurs inouïes que Vous endurez de la secousse et de l'enfoncement de la Croix, de la dislocation de Vos os, de la rupture de Vos veines? Enfin la Croix est dressée, et le Maître de la nature est suspendu entre le Ciel et la terre; et Vous souffrez toujours: Votre Corps pesant et tout déchiré n'est soutenu que sur des clous, n'est appuyé que sur des Plaies; mais Votre Tête Sacrée surtout, de quels tourments, grand Dieu ! N'est-elle pas affligée! Comment la tenir? si Vous la levez, les épines dont elle est couronnée s'enfonceront davantage, et Vous verrez les pontifes et la cohorte insolente qui Vous insultent et Vous outragent. L'abaisserez-Vous, la vue de Votre Sainte Mère Vous pénétrera d'amertume; si Vous la remuez, le mouvement seul est capable d'aigrir et de rouvrir Vos Plaies. Quel supplice! Que ne puis-je le partager avec Vous, ou du moins alléger de si cruelles douleurs! Attirez-moi Vous-même à Vous, ô mon doux Sauveur, selon Votre promesse; attirez, par la force de Votre Amour, toutes les affections de mon âme, afin que je m'offre à Vous sur la Croix, et que j'y meure d'amour pour Vous qui allez y mourir d'Amour pour moi.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Vingt-deuxième jour

Contemplation de Jésus crucifié

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, votre Dieu crucifié, et voyez les tourments qu'Il a soufferts dans Son Corps: « Ils ont percé Mes mains et Mes pieds; ils ont compté tous Mes os ». Dans Son Ame, le mépris: « Ils se sont moqués de Moi avec insulte. Je suis devenu un objet de dérision pour mon peuple ». L'infamie de la Croix à laquelle Il a été attaché avec des voleurs: « Il a été mis au rang des scélérats ». La privation de toute consolation: « Il n'en est aucun, parmi ceux qui Lui sont chers, qui le console; tous ses amis l'ont méprisé ». L'ingratitude des hommes et le peu de fruit qu'ils retireront de Sa Mort: « Quel avantage y a-t-il dans Mon Sang? Considérez et voyez s'il est une douleur semblable à la mienne ».

 

Prière

 

Est-ce là, Seigneur, ce Jésus qu'on a vu naguère marcher en triomphe dans la ville de Jérusalem? Que Vous êtes différent de ce Jésus, de cette beauté céleste qui fait le bonheur des Anges! Puis-je Vous reconnaître pour mon Dieu, à travers les Plaies qui sont au milieu de Vos mains, à travers les épines qui percent si cruellement Votre tête? Vos joues sont pâles et défigurées, Votre Corps déchiré et encore couvert de sueur, de Sang et de crachats. Plus je Vous contemple attaché pour moi à la Croix, plus j'embrasse Vos précieuses blessures, source de mon salut, plus aussi je Vous reconnais pour mon Sauveur et mon Dieu, plus je sens mon cœur s'embraser du Feu de Votre Amour. Hé! Comment pourrai-je me défendre de Vous consacrer toutes les affections de mon cœur, quand je vois cet Amour écrit partout en caractères de Sang? Pour Vous aimer, ô bon Jésus, ne suffit-il pas de voir cette tête penchée pour me donner le baiser de paix, ce Cœur ouvert pour m'aimer, ces bras étendus pour m'embrasser, ces Plaies par lesquelles, comme par autant de bouches éloquentes, Vous priez Votre Père de me pardonner? Ah! si je pesais ces grandes vérités dans mon cœur au poids du sanctuaire, mon cœur serait attaché tout entier par reconnaissance au Cœur de Celui qui est attaché à la Croix par amour pour moi. Oui, mon Sauveur, Vous m'avez vraiment aimé, et Vous Vous êtes livré Vous-même pour moi; je Vous aime aussi, je me livre et me consacre entièrement à Vous.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Vingt-troisième jour

« Mon Père, pardonnez-leur car ils ne savent ce qu'ils font »

 

Réflexions pratiques

 

Apprenez, ô mon âme, à connaître la Miséricorde et l'Amour de Jésus pour ses ennemis. La violence de Ses tourments l'a presque complètement épuisé; néanmoins recueillant le peu de forces qui lui reste: « Mon Père, s'écrie-t-il, pardonnez-leur; car ils ne savent ce qu'ils font ». Telles sont les paroles qui tombèrent les premières de l'Arbre de Vie; ce sont ces mêmes paroles que votre Charité doit faire remonter vers le Ciel pour ceux qui vous ont offensé. C'est en pardonnant à vos ennemis, en les bénissant, en priant pour eux que vous les changerez en frères, en amis, et que vous obtiendrez vous-même le pardon de vos péchés.

 

Prière

 

Vous n'avez fait que du bien pendant Votre Vie mortelle, ô Jésus, et Vous en ferez jusqu'à la fin. A peine êtes-Vous attaché à la Croix, que Vous faites entendre des paroles de grâce et de pardon pour Vos plus cruels ennemis. Vous n'avez jamais dit un mot pour Vous ni pour Votre Sainte Mère; et, si Vous ouvrez la bouche dans Vos derniers moments, c'est en faveur de ceux qui Vous crucifient: « Mon Père, pardonnez-leur ». Si je suis chrétien et enfant d'un Dieu crucifié pour moi; si je suis l'image d'un Sauveur qui pardonne à ses propres bourreaux, qui intercède pour eux comme pour ses frères, non-seulement je pardonnerai à mes ennemis, mais je leur ferai du bien, j'entretiendrai tellement la charité qu'il n'y aura plus entre mon prochain et moi qu'un cœur et qu'une âme. Sans doute, ô mon Sauveur, Vous aimez à trouver dans vos enfants toutes les vertus; mais celle qui plaît surtout à Votre Cœur, c'est la Charité parmi les frères, c'est à elle que Vous avez promis le pardon. Après l'exemple de clémence et de générosité que Vous me donnez aujourd'hui, le souffle vénimeux de la haine n'entrera jamais dans mon cœur. Toute la vengeance que je veux exercer envers mes ennemis, c'est d'attirer sur eux le Feu du Ciel, c'est-à-dire, l'Amour de Jésus Crucifié pour nous, c'est de les aimer, de prier pour eux, de leur pardonner. Imprimez, Seigneur, de plus en plus en moi des dispositions si conformes à Votre Divin Cœur, afin que j'aie le droit de vous demander pour moi-même le pardon de mes péchés, et de répéter tous les jours: « Pardonnez-nous nos offenses ».

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Vingt-quatrième jour

« Vous serez aujourd'hui avec Moi dans le Paradis »

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que le bon larron reproche à son compagnon ses blasphèmes, avoue son péché, atteste l'innocence de Jésus-Christ et croit à sa divinité. Qu'elle est en un moment la force de la grâce de Dieu avec notre coopération! Le larron pénitent demande à Jésus, non qu'il le délivre de la Croix, mais qu'il se souvienne de lui: « Seigneur, souvenez-vous de moi ». Il se croit assez heureux, si Dieu daigne se souvenir de lui. Deux hommes sont à côté de Jésus: l'un se convertit et obtient son pardon, qui n'espérera pas? l'autre s'opiniâtre dans son péché et se précipite dans les flammes éternelles, qui ne craindra pas, même auprès de Jésus?

 

Prière

 

Vous êtes une source intarissable de bonté, Seigneur, et rien ne peut épuiser le trésor de Vos Miséricordes. Le bon Larron confesse hautement son péché, et plein d'espérance, il Vous adresse cette humble prière: « Souvenez-Vous de moi, Seigneur, lorsque Vous serez dans Votre Royaume ». Aussitôt, et sans différer un seul jour l'effet de Vos promesses, Vous lui accordez plus qu'il ne demande: « Vous serez avec moi aujourd'hui dans le Paradis ». Moi aussi , ô mon Dieu! j'espère en Vous, et j'ose Vous dire avec la confiance du larron: « Souvenez-Vous de moi; souvenez-vous de cette brebis égarée pour laquelle Vous souffrez une si cruelle agonie sur l'Arbre de la croix. Souvenez-Vous de moi: je suis l'ouvrage de Vos mains et le prix de Votre sang; je porte gravée sur mon front la lumière de Votre Visage ». Tels sont les titres que j'invoque en ma faveur, et qui me donnent le droit de répéter: « Souvenez-Vous de moi ». Je ne Vous demande pas, Seigneur, la grâce que Vous faites au larron pénitent d'entrer, dès aujourd'hui, dans Votre Royaume: à la vérité, ce serait un grand bonheur pour moi d'aller avec Vous en paradis, et je voudrais bien y être; mais on ne parvient à de si grandes récompenses, que par de grands travaux, et ce n'est qu'après avoir souffert avec Vous que je régnerai avec Vous. Je vais demeurer attaché à Votre Croix: là, je trouverai une plus ferme assurance du pardon de mes péchés; là, je Vous embrasserai d'un amour plus tendre et plus pur; là enfin, Vous me direz: « Sortez de ce monde: car vous serez aujourd'hui avec moi dans le paradis ».

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

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12 avril 2012

Les Enfants Martyrs des Lucs sur Boulogne

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Le Massacre des Lucs sur Boulogne

28 février 1794

 

En 1793, les Vendéens s'insurgeaient contre le gouvernement révolutionnaire, persécuteur des Prêtres et de la Religion. Pendant près d'un an, ils tinrent tête aux Armées de la Convention qui, pour en finir, organisa les Colonnes Infernales, avec mission de mettre la Vendée à feu et à sang. Le massacre des Lucs, à la date du 28 février 1794, est l'un des épisodes les plus tragiques de cette histoire.

Les Lucs formaient en ce temps-là deux paroisses : le Grand Luc, 2050 habitants, et le Petit Luc, 100 habitants. Les Bleus s'avancèrent sur deux colonnes parties, l'une de Mormaison, l'autre de Legé. « Sur leur passage, tout flambe : villages, étables, barges, paillers. Tout est détruit. On compte des victimes en près de 60 hameaux. Le Curé du Petit Luc, l'Abbé Voyneau, est horriblement massacré dans le chemin de la Malnaie ; les bleus lui arrachent, dit-on, la langue et le cœur qu'ils écrasent sur les pierres du chemin ».

« A l'approche des bandits, de nombreux paroissiens se sont réfugiés dans l'église du Petit Luc, des vieillards, des femmes avec leurs enfants. Ils se préparent à la mort en récitant le Chapelet. Qui dira la ferveur de cette invocation suprême : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.... »

« Les assassins arrivent. Sans un mouvement de pitié, ils déchargent leurs fusils sur la foule agenouillée, ils s'acharnent sur les mourants à coups de baïonnettes... Puis, satisfaits, n'ayant plus rien à tuer, ils s'en vont vers les landes de Launay. Parvenus à quelque distance, ils aperçoivent le clocher du Petit Luc. Ils tirent dessus à coups de canon. Le clocher s'effondre, écrasant de sa masse le monceau des victimes encore pantelantes... » (Abbé Auguste Billaud).

En 1863, on découvrit, sous les décombres de l'église, les ossements de ces martyrs enlacés de leurs scapulaires et de leurs chapelets. Un témoin oculaire, l'Abbé Barbedette, Curé du Grand Luc « en ce temps de persécution la plus atroce » a dressé le long martyrologe de ses fidèles. Il a recueilli 563 noms dont 458 nous ont été conservés. Parmi ces morts, beaucoup d'enfants. La Liste suivante ne comprend que ceux de 7 ans et au-dessous. « Les Lucs, a-t-on dit, avec leurs 110 martyrs en fleurs, sont le Bethléem de la Vendée ».

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Liste des enfants martyrs des Lucs

 

Marie-Modeste AIRIAU, de la Ricoulière, 5 ans et 7mois,

Thomas AIRIAU, de Villeneuve, 10 mois,

Joseph ARCHAMBAUD, de Puyberne, 20 mois,

Agathe ARNAUD de Belleville (tuée au Lucs ) 4 ans et demi,

Etienne BERIAU, de l’Erzandière.15 jours,

Marie-Madeleine BERIAU, de Roblin, 2 ans et 11 mois,

Jeanne BERIAU, du Petit-Luc, 4 ans,

Marie BERNARD, de la Jarrie, 3 ans,

Céleste BOISSELEAU, de la Grézaudière, 6 ans,

Pierre BOISSELEAU, de la Gaconnière, 6ans et demi,

François BOSSIS, du bourg du Grand-Luc, 7 mois,

Joseph BOSSIS, son frère, 23 mois,

Louis BOSSIS, autre frère, 5 ans,

Pierre BOUET, de la Surie, 27 mois,

Louis BOURON, de Bourgneuf, 3 mois,

Madeleine BOURON, sa cousine, de Bourgneuf, 3 ans,

Marie CHARUAU, de la Guyonnière, 2 ans,

Marie-Madeleine CHARUAU, sa sœur, 4ans et 3 mois,

Jean CHARRIER, de la Devinière, 3 ans,

Marie DAVIAUD, de l’Erzandière, 1 mois,

Pierre DAVIAUD, son frère, 5 ans et 8 mois,

Jeanne DAVIAUD, au Petit-Luc, 2 ans et 11 mois,

Pierre DAVIAUD, son frère, 4 ans et 10 mois,

Louis EPIARD, du Chef-du-Pont, 5 ans et 10 mois,

Jean-François ERCEAU, de la Sorinière, 27 mois,

Pierre FETIVEAU, de la Gaconnière, 27 mois,

N…FETIVEAU, son frère, 3 mois,

Jeanne FEVRE, du Chef-du-Pont, 5 ans et demi,

Suzanne FORGEAU, de la Sorinière, 20 mois,

Rose-Aimée FORT, du Champ-Dolent, 31 mois,

Pierre-René FORT, son frère, 5 ans et 9 mois,

Marie-Anne FOURNIER, bourg du Grand-Luc, 30 mois,

Jacques FOURNIER, son frère, 5 ans et 5 mois,

Marie GARREAU, de la Cornetière, 7 ans,

Marie-Anne GAUTRET, de la Guénière,7 ans,

Pierre GEAI, des Temples ; 25 mois,

Jean GIRARD, du Chef-du-Pont, 1 an,

Marie-Jeanne GIRARD, sa sœur, 4 ans et 2 mois,

Pierre GIRARD, leur frère, 6 ans et 4 mois,

Pierre GOUIN, des Temples, 1 an,

Louis GRALEPOIS, de la Grézaudière, 13 mois,

Jeanne GRALEPOIS, de la Bretonnière, 5 ans,

Pierre GRATON, du Puy, 3 ans et 4 mois,

Jeanne GRIS, de la Cernetière, 5 mois,

Pierre GRIS, son frère, 5 ans,

Lubin GUILLET, du Bourg du Grand-Luc, 6 ans,

Marie GUITET, de l’Erzandière, 4 ans et demi,

Marie HERMOUET, du bourg du Grand-Luc, 5 mois,

Louis HIOU, de Bourgneuf, 2 ans et 11 mois,

Marie-Anne JOLI, de la Bromière, 27 mois,

Marie MALARD, du Marchais, 4 ans,

Jean MALIDIN, de la Primaudière, 18 mois,

Marie MALIDIN, sa sœur, 3 ans et 11 mois,

Jeanne MALIDIN, de la Bruère, 3 ans,

Rose MALIDIN, sa sœur, 6 ans et 2 mois,

Joseph MANDIN, du bourg du Grand-Luc, 23 mois,

Louis MANDIN, son frère, 5 ans et 9 mois,

Véronique MARTIN, de la Moricière, 1 an,

Marie-Françoise MARTIN, du Petit-Luc, 2 ans,

Louise MARTIN, sa sœur, 5 ans et 4 mois,

Rosalie MARTIN, de la Guénière, 2 ans et 10 mois,

Louise MARTIN, sa sœur, 5 ans et 3 mois,

Rosalie MARTINEAU, de Bourgneuf, 2 ans et 11 mois,

Jean MIGNEN, de la Sorinière, 1 an,

Louise MINAUD, du Brégeon, 15 jours,

Louise-Marie MINAUD, sa sœur, 15 mois,

Jean MINAUD, leur frère, 5 ans et 3 mois,

Pierre MINAUD, autre frère, 6 ans et 11 mois,

Jeanne MINAUD, de la Davière, 15 mois,

André MINAUD, son frère, 4 ans et 2 mois,

Véronique MINAUD, leur sœur, 6 ans et 8 mois,

Pierre MINAUD, leur cousin de la Davière, 4 ans,

Louise MINAUD, de l’Ethelière, 33 mois,

Marie-Anne MINAUD, sa sœur, 6 ans et 11 mois,

Anne MORILLEAU, de la Primaudière, 2 ans

Céleste MORILLEAU, sa sœur, 6 ans et 5 mois,

Jean PERROCHEAU, du Retail, 5 ans et 3 mois,

Pierre POGU, de la Pellerinière, 22 mois,

Jean POGU, son frère, 5 ans,

Rose PREVIT, de Villeneuve, 10 mois,

Marie PREVIT, sa sœur, 6 ans,

Rose REMAUD, de Bourgneuf, 4 ans et 11 mois,

Marie REMAUD, de la Grande-Métairie, 4 ans et demi,

Pierre RENAUD, de la Nouette, 18 mois,

Catherine RENAUD, sa sœur, 3 ans et demi,

Jeanne RENAUD, leur cousine, de la Nouette, 4 ans,

Marie-Anne RENAUD, de la Petite-Brosse, 4 ans,

Pierre RENAUD, son frère, 6 ans et demi,

Marie RICOULEAU, de la Bromière, 22 mois,

Jeanne ROBIN, de la Retardière, 5 ans,

Marie-Anne RORTAIS, de la Guyonnière, 4 ans,

Jeanne ROUSSEAU, de la Gaconnière, 23 mois,

Jean ROUSSEAU, son frère, 3 ans et 11 mois,

Louis ROUSSEAU, autre frère, 7 ans,

Victoire ROUSSEAU, cousine, de la Gaconnière, 11 mois,

Jeanne ROUSSEAU, sœur de Victoire, 4 ans,

Jeanne SAVARIAU, de la Sorinière, 5 ans et 10 mois,

Pierre SIMONEAU, de la Moricière, 6 mois,

Jean SIMONEAU, son frère, 4 ans et 10 mois,

Jacques SIMONEAU, de la Bugelière, 18 mois,

Joseph, SIMONEAU, cousine, de la Bugelière, 8 mois,

Henri SORET, du Petit-Luc, 2 ans,

Jacques SORIN, de la Bromière, 5 mois,

Jean SORIN, son frère, 3 ans et 3 mois,

Madeleine TENET, du Chef-du-Pont, 7 ans,

Louis VRIGNAUD, de la Ricoulière, 23 mois,

Marie-Jeanne VRIGNAUD, de la Cornetière, 3 ans,

Jean-Baptiste VRIGNAUD, son frère, 4 ans et 5 mois.

 

En 1947, Son Eminence, Monseigneur Cazaux, Evêque de Luçon, commença le procès de Béatification de ces petits enfants et Monsieur l'Abbé Prouteau, Curé des Lucs, actif promoteur de la Cause, en porta les pièces à Rome. Les grandes personnes ne pourront, hélas ! Prétendre aux honneurs de la glorification officielle par l'Eglise, faute de document précis nous révélant leurs attitude en face de la mort. Pour les petits enfants, évidemment la question de l'acceptation du Martyre ne se pose pas. Il suffira de prouver qu'ils furent immolés en haine de la religion : démonstration relativement facile, semble-t-il, car les persécuteurs ont pris soin d'avouer eux-mêmes leur haine antireligieuse. Aussi se sont-ils vantés d'avoir pu « décalotter à peu de frais, toute une nichée de calottins qui brandissaient leur insignes du fanatisme ». (C'est-à-dire, évidemment, leurs chapelets et leurs Sacrés Sœurs). En juin 1960, le Bienheureux Pape Jean XXIII appelait sur le Séminaire des Herbiers « l'intercession des jeunes martyrs ». Prions-les nous aussi et demandons à Dieu le succès de leur cause, unique en son espèce dans les annales de la Sainteté.

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Prière pour demander leur Béatification

 

Seigneur Jésus, qui avez couronné de l’auréole des martyrs les petits enfants de Bethléem immolés à votre place par Hérode, daignez nous accorder la Glorification des petits enfants des Lucs, victimes de l’impiété révolutionnaire. N’est-ce pas en haine de votre nom qu’ils furent eux aussi massacrés, nouveaux Saints Innocents de cette paroisse justement surnommée le Béthléem de la Vendée ? Nous Vous supplions donc, ô Divin Ami des enfants, d'exaucer les prières que nous adressons à ces petits anges, afin que, bientôt, la Sainte Eglise puisse les donner pour modèles aux petits enfants de chez nous. Nous Vous demandons encore, ô Jésus, que l'exemple de leur mort nous apprenne l'amour de Votre Sacré Cœur et la vraie dévotion au Rosaire et que leur céleste protection nous aide à montrer dans toutes les actes de notre vie une fidélité chrétienne digne de nos pères. Amen.

 

Cœur Sacré de Jésus, ayez pitié de nous !

Notre-Dame du Petit-Luc, Reine des Martyrs, priez pour nous !

 

Conformément aux décrets d'Urbain VIII, nous déclarons qu'en donnant aux Victimes des Lucs, le titre de Martyrs, nous n'avons voulu prévenir, aucunement, le jugement officiel de l'Eglise.

 

Nihil Obstat

Luçon, le 22 décembre 1961

+ Ch. Massé, V.G.

 

Imprimatur

Luçon, le 22 décembre 1961

+ A.M. Cazaux, Evêque de Luçon.

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11 avril 2012

Eit Gouilieù Pask, Pour les Fêtes de Pâques

Eit Gouilieù Pask

Pour les Fêtes de Pâques

Un chant interprété par le Kanerion Pleuigner


 

Alleluia, Kanamb Viktoér,

Rak men dé Jezus, hur Salvér,

Saùet ag er bé lan a hloér !

 

Alléluia, Chantons Victoire

Car notre Sauveur Jésus

Est sorti de son tombeau glorieux.

 

D'er sul vitin, de holeù dé,

En disipled lan a distré,

E dostats de huéled er be.

 

Le dimanche matin, à la lumière du jour,

Les disciples, pleins de tristesses,

Approchèrent pour voir le tombeau.

 

Mari-Madelèn, Salomé,

Hag un arall eùé geté

E zas eit baumein korv Mab Doué.

 

Marie-Madeleine, Salomé,

Et aussi une autre avec eux

vinrent embaumer le corps du Fils de Dieu.

 

Ul él, é guenn, ér bé choukeyt,

Dehé ou zeir en dès laret :

Er Gallilé er havéet !

 

Un ange, en blanc, assis sur la tombe,

Leur dit à tous les trois :

Vous le trouverez en Gallilée !

 

Sant Iehann e ridas a hèrr

Ha, fonnaploh eit Sant Pièr,

Arriùas é bé hur Salvér.

 

Saint Jean accourra en toute hâte

Et, plus rapidement que Saint Pierre,

Arriva à la tombe de notre Sauveur.

 

E kreiz é zisipled tolpet,

Jézus e zas ha ean laret :

Er peah revo genoh perpet !

 

Au milieu de ses disciples rassemblés,

Jésus apparut et le dit :

Que la paix soit toujours avec vous !

 

A p'en doé kleùet Sant Tomas

Komz ag un neùéted ker bras,

En arvarigeh é chomas.

 

Et quand Saint Thomas entendit

Parler d'une aussi grande nouvelle,

Il resta dans le doute.

 

Seil, Tomas, me hosté toullet,

Sell men deù zorn, sell men deù droed

Ha kred sonn hemb arvar erbet.

 

Regarde, Thomas, mon côté troué,

Regarde mes mains, regarde mes pieds,

Et crois vraiment sans la moindre hésitation.

 

Tomas, a pe huél é gosté,

é zeùhorn hag é dreid eùè,

E lar : O ! Me Mestr ha men Doué !

 

Thomas, quand il vit son côté,

Ses mains et aussi ses pieds,

Dit : Oh ! Mon Maitre et mon Dieu !

 

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8 avril 2012

Le Mois de la Passion de Jésus 2/4

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Le Mois de la Passion de Jésus

« Regardez et voyez s'il une douleur semblable à ma douleur ».

 

Neuvième jour

Jésus abandonné de ses Disciples

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que les disciples de Jésus l'ayant vu pris et lié, l'abandonnèrent et s'enfuirent; leurs protestations de fidélité s'étaient évanouies: « Allons et mourons avec lui ». « Je donnerai ma vie pour vous ». Tous, sans en excepter Pierre d'un si ardent amour pour Jésus, ni Jean le bien-aimé, ayant délaissé ce bon maître, se sauvèrent pour arracher leur vie au danger. Bravez le fer et le feu pour aller à Jésus; cependant ne vous fiez pas à votre ferveur et à vos promesses: souvent vous échouez à la plus petite difficulté, et lorsque déjà vous comptiez les palmes qui devaient orner votre triomphe. Ce n'est que par les œuvres que l'on reconnaîtra la solidité de vos résolutions.

 

Prière

 

Seigneur Jésus, vous avez donné à vos Apôtres les plus fortes preuves de votre amour et de votre bienveillance, en les admettant à votre table, à votre familiarité et à votre apostolat. C'est à vous qu'ils devaient l'ineffable faveur d'être tous les jours à votre école pour apprendre votre céleste doctrine, pour y puiser cette force invincible qui fait triompher du péché, du monde et de toutes les puissances de l'enfer; c'est vous qui, dernièrement encore, leur avez procuré l'inestimable bonheur de s'asseoir à votre table sainte et de recevoir votre corps sacré et votre sang précieux. Pénétrés de reconnaissance pour tant de bienfaits, ils devaient vous arracher des mains de vos ennemis, ou au moins vous accompagner devant les tribunaux pour rendre témoignage de votre innocence. Il est vrai qu'ils vous avaient promis de mourir avec vous; mais bientôt la crainte s'empara de leurs âmes timides, et ils s'éloignèrent de vous. Qui prendra votre défense, si vos amis vous abandonnent? Combien de fois, ô mon divin Maître! n'ai-je pas imité cette lâche désertion, en vous quittant pour un plaisir honteux! Jamais vous n'êtes abandonné de ceux qui vous aiment; c'est parce que j'ai cessé de vous aimer, que je vous ai perdu de ma mémoire et chassé de mon cœur. Ne permettez pas que je laisse éteindre le feu divin de votre amour; mais faites qu'il s'enflamme en moi de plus en plus, et qu'il aille toujours croissant jusqu'au dernier soupir.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Dixième jour

A minuit, Jésus introduit auprès de Caïphe

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que Jésus, après avoir été fort maltraité sur la route de Jérusalem, entra chez Caïphe, où les soldats, les prêtres et la populace le chargèrent d'imprécations. Un homme vil poussa même l'insolence jusqu'à donner un soufflet au fils de Dieu dans l'assemblée des princes pour une réponse pleine de douceur et de modestie: on applaudit à ce sacrilège et on se moque de Jésus. Le pontife, l'ayant entendu affirmer qu'il était le fils de Dieu, déchira ses vêtements en disant qu'il avait blasphémé. Un seul taxe de blasphème la plus sainte parole, et tous s'écrient: « Il est coupable de mort »; et alors commencent de nouvelles insultes que Jésus souffre en silence.

 

Prière

 

Jésus, mon divin Sauveur, qui donnera à mes yeux une fontaine de larmes, pour pleurer les outrages commis chez Caïphe contre votre personne adorable? Quoi! une vile créature que vous pouviez renverser d'un souffle de votre bouche divine, ose vous interroger sur la doctrine céleste que vous avez annoncée aux hommes! Il applaudit à l'affront sacrilège du monstre qui a porté sa main sur votre face sacrée! il vous traite vous, le fils de Dieu, et Dieu comme votre Père, d'infâme blasphémateur; et vous ne répondez à tous ces outrages que par votre silence, ou par quelques paroles pleines de modération et de dignité! Si un vil esclave traitait ainsi un roi mortel, y aurait-il sur la terre un supplice assez grand pour punir le coupable? et vous, mon Sauveur, qui êtes le Roi des rois, vous souffrez avec une patience inaltérable tout ce qu'il y a de plus douloureux pour le corps et de plus injurieux pour l'honneur: vous êtes comme un doux agneau qui se tait sous la main qui le tond. J'ai mérité les supplices éternels de l'enfer, et cependant je ne puis, sans éprouver la plus grande peine et sans éclater en plaintes très amères, souffrir un petit affront, une parole tant soit peu injurieuse. Détruisez mon orgueil, ô Jésus méprisé! donnez-moi votre douceur, votre humilité, donnez-moi voire grâce et votre force, je vous les demande par le mérite de vos humiliations, afin que je souffre, avec joie et pour votre amour, les injures, les mépris, les contradictions.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Onzième jour

A deux heures, Jésus conspué


Réflexions pratiques

 

Représentez-vous, ô mon âme, tout ce que vous pouvez imaginer d'outrages, de la part d'une soldatesque échauffée par le vin, inspirée par le démon, et dont personne n'arrête la fureur. Les uns lui crachent au visage, le frappent à coups de poing; les autres lui donnent des soufflets; et lui bandant les yeux, ils lui dirent :Devine qui t'a frappé. Cracher au visage de quelqu'un, n'est-ce pas là le comble du mépris et de la haine? Jésus souffre cette étonnante ignominie sans se plaindre. Vous avez craché à la figure de Jésus-Christ toutes les fois que vous avez péché mortellement: car vous êtes créée à l'image de Dieu.

 

Prière

 

Mon tout aimable Jésus, puis-je croire qu'il y a eu sur la terre des hommes assez scélérats pour vous cracher au visage, ce visage adorable, celte auguste face qui ravit les Saints, et dont les Anges ne peuvent soutenir l'éclat? Vos cruels bourreaux vous regardent comme un infâme destiné au dernier supplice; dès lors ils vous donnent des soufflets et des coups de poing; ils vous bandent les yeux pour ajouter aux outrages les railleries les plus injurieuses à votre divinité. Il est vrai, mon Dieu, que vous n'avez pas détourné votre visage de ceux qui vous disaient des injures et vous couvraient de crachats; vous vous êtes laissé mépriser, bafouer, conspuer par la plus vile populace, sans faire entendre ni reproches, ni plaintes, ni menaces, mais avec une patience, une douceur, une humilité toute divine. Moi aussi, pécheur abominable, oubliant que vous êtes la figure de la substance divine, et que votre Père vous a couronné de gloire et d'honneur, je vous ai craché au visage par mes révoltes, je vous ai traîné dans la boue par mes impuretés, frappé rudement par mon orgueil. De si indignes traitements couvrent mon âme de honte et fendent mon cœur de douleur. Laissez, Seigneur Jésus, que j'essuie ces vilains crachats par ma pénitence, que je publie votre gloire par mes cantiques de louanges et d'actions de grâces, que je punisse ma vanité par une humilité profonde; trop heureux, si je contemple un jour ce visage majestueux dont la resplendissante beauté me comblera d'allégresse pendant l'éternité!

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Douzième jour

Jésus renié par Saint Pierre


Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que Pierre, le premier des Apôtres, lui qui avait protesté hautement qu'il aimerait mieux mourir que d'abandonner son maître, le renie à la voix d'une servante, il atteste par trois fois qu'il ne le connaît pas. Je ne sais ce que vous dites, je ne connais pas cet homme. Il parlait encore lorsque le Seigneur, oubliant , pour ainsi dire, les tourments qu'il souffre, ne pense qu'au salut de son serviteur; il ne se permet pas même un reproche, il ne répond à son parjure que par un regard plein de douceur qui convertit l'Apôtre infidèle. Le Seigneur s'étant retourné regarda Pierre, et lui, étant sorti dehors, pleura amèrement. Défiez-vous de vous-même: priez sans cesse, et, si vous péchez, revenez promptement au Seigneur votre Dieu.

 

Prière

 

Doux Jésus, aimable Sauveur, quelle douleur n'avez-vous pas dû éprouver, lorsque celui que vous aviez élevé au dessus de tous les Apôtres, à qui vous aviez donné des marques spéciales de votre amour, l'un de ceux qui avaient montré le plus de zèle pour votre gloire, n'osa s'avouer votre ami en votre présence. Quoi! c'est Saint Pierre qui vous abandonne lâchement, lui qui naguère prit votre défense jusqu'à tirer l'épée! il ne connaît pas l'homme qui l'a sauvé des flots, qu'il a confessé le fils de Dieu, et dont il a vu les miracles! Cependant vous jetez un regard de miséricorde sur ce disciple lâche et coupable, pour lui rappeler son devoir et surtout votre amour; votre grâce ranime sa foi et sa charité, ouvre son cœur aux sentiments de douleur et de pénitence et forme de ses yeux comme deux ruisseaux de larmes qui creusent ses joues et ne tarissent qu'à sa mort. Plus malheureux que Saint Pierre, je vous ai offensé, Seigneur, non pas trois fois, mais cent fois, mille fois peut-être; souvent j'ai rougi de me montrer chrétien, et vous ne m'avez pas rejeté; lorsque vous pouviez me punir, vous vous êtes souvenu de votre miséricorde, pour me pardonner mes péchés qui ont tant prolongé le martyre de votre passion. Versez, ô Jésus! en plus grande abondance dans mon cœur l'huile de votre grâce qui en amollisse la dureté et y produise l'esprit d'une véritable pénitence.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Treizième jour

A six heures, Jésus traité comme un fou chez Hérode

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme! qu'Hérode ayant vu Jésus-Christ, en eut une grande joie, parce qu'il espérait obtenir de lui quelques miracles; mais Jésus ne voulant pas satisfaire la vaine curiosité de ce prince, celui-ci offensé de son silence, l'insulte et l'outrage avec toute sa cour; il le traite d'ignorant et d'insensé; et, pour marquer tout le mépris qu'il en fait, il le revêt d'une robe blanche. La sagesse éternelle de Dieu passe pour folie aux yeux des hommes; comprenez pur là combien il est honorable et avantageux de passer pour insensé aux yeux du inonde; mais il n'appartient qu'à Dieu de faire comprendre cette vérité. Heureux l'homme fou de la folie de Dieu, qui a choisi les insensés et rejeté les sages du monde!

 

Prière

 

Vous êtes, Seigneur mon Dieu, le Verbe divin, la gloire des justes et la lumière du monde. Je n'ai pas besoin , pour le croire, de nouvelles preuves de votre sagesse et de votre puissance; et si l'éclat de vos merveilles n'a pas lui aux yeux d'Hérode, c'est qu'il les a fermés pour ne pas voir. Il demande des miracles; et il ne voit pas que votre silence est le plus grand des miracles; et c'est ce silence même, caché au monde et admiré des Anges, qui est cause qu'il vous méprise comme un insensé, et qu'il vous fait conduire avec un vêtement d'ignominie par toutes les rues de Jérusalem. Votre amour pour moi vous pressait donc bien fort, ô mon Seigneur Jésus! puisque vous avez voulu être, non-seulement en butte aux contradictions , mais rassasié d'opprobres, mais traité comme un fou, comme un imposteur , un séducteur du peuple. Comment pouviez-vous avoir tant d'amour pour moi qui, plus coupable qu'Hérode, vous ai autrefois si indignement méprisé, outragé? Je mériterais bien que vous me punissiez en me privant, comme Hérode, du son de votre voix et de la douceur de vos inspirations: cela est vrai, je mérite ce terrible châtiment; mais, Seigneur, Hérode ne se repentit pas de vous avoir outragé, je me repens bien sincèrement de mes péchés; Hérode ne vous aimait pas, je vous aime par-dessus tout. Eclairez-moi intérieurement de votre esprit et de vos divines lumières, et dites ce que vous exigez de moi; apprenez-moi à me taire dans les calomnies et les injures, à souffrir et à être méprisé pour vous, à vous regarder seul comme mon juge, ma sagesse, mon trésor, ma gloire et mon bonheur.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Quatorzième jour

A sept heures, Jésus mis en parallèle avec Barrabas

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon ame! que les Juifs criaient: Nous ne voulons point de Jésus, donnez-nous Barrabas. Beaucoup de chrétiens tiennent encore un pareil langage, sinon au milieu du peuple, au moins dans le secret de leurs cœurs. Ainsi vous-même avez-vous préféré Barrabas à Jésus, quand, pour votre plaisir, vous avez négligé le service de Dieu; quand, pour être agréable aux hommes, vous avez omis l'accomplissement de vos devoirs, quand vous avez aimé la créature plus que Dieu, qui cependant est digne de tout votre amour. Poursuivez Barrabas; faites périr vos mauvais penchants, et faites vivre Jésus dans votre cœur: car Jésus mérite la préférence sur toutes choses, et le comparer à un royaume serait un crime énorme.

 

Prière

 

Jésus, mon Sauveur et mon Dieu, on vous traîne comme le plus vil des criminels, de tribunal en tribunal; partout vous êtes abreuvé d'humiliations, et accablé d'outrages, et partout, de votre part, le même silence et la même douceur. Mais tous ces supplices sont pour vous moins affreux que celui de voir un Barrabas vous être préféré par votre peuple, par ce peuple chéri que vous êtes venu enseigner et sauver. Crucifiez-le: qu'il soit crucifié! quelle parole plus injurieuse, plus sensible à votre cœur, qui ne cherchait qu'à s'épancher et à répandre des bienfaits? Je vous ai fait autrefois la même injure, ô mon Dieu] lorsque j'ai commis un péché mortel, j'ai préféré à vous le monde, mes passions, le démon; j'ai consenti à vos tourments, à vos supplices, en suivant mes penchants criminels. Je vous demande pardon de vous avoir ainsi traité, vous, la vie et l'espérance de mon âme, vous que je devrais aimer, s'il était possible, d'un amour infini. Si le monde vous rejette, mon Jésus, venez à moi, et je vous recevrai dans mon cœur, je vous adorerai comme mon premier principe, et le trésor des biens célestes. Car je vous reconnais pour mon Seigneur et mon Dieu au milieu des voleurs; et, tandis qu'on vous préfère un homicide, je confesse que vous êtes l'auteur de la vie éternelle et le Père du siècle futur. Entrez, ô mon aimable Jésus! dans mon âme qui vous appartient; vivez et régnez dans mon cœur dont vous êtes le maître et le souverain Seigneur; ce n'est qu'avec vous que je trouverai le véritable bonheur et le repos éternel. Ainsi soit-il.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Quinzième jour

A huit heures, Jésus flagellé dans le prétoire

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que Jésus, étant arrivé au lieu de la flagellation, se dépouilla lui-même de ses habits, et appliqua ses mains à la colonne pour y être attaché. Jugez de la cruauté du supplice par le choix des instruments, par la rage des bourreaux, qui déchargèrent sur lui une grêle de coups. Saint Augustin rapporte qu'un des licteurs, touché d'une telle barbarie, coupa les cordes qui tenaient Jésus attaché à la colonne, et que le Sauveur étant tombé, roula dans son sang. Approchez, et voyez Jésus, regardé comme le dernier des hommes, comme un lépreux frappé de la main de Dieu; et si vous demeurez insensible à cette cruelle flagellation, vous êtes plus dur que le marbre même de la colonne.

 

Prière

 

O Jésus! ô mon Sauveur! le plus beau des enfants des hommes, qui reconnaîtrait votre face divine dans le pitoyable état où vous a réduit votre amour pour nous? Votre sacré corps est tout couvert de blessures, votre chair virginale est en lambeaux, votre sang a jailli au loi n, les mains des bourreaux, la colonne du supplice, tout est couvert de ce sang précieux, la terre même en est arrosée. Combien est grande ma douleur, en pensant que j'ai offensé un Dieu si bon, qui, pour racheter toutes nos fautes, et principalement nos impuretés, a bien voulu souffrir des tourments si affreux sur sa chair innocente! Mais ma honte est à son comble, quand je réfléchis que je vous ai frappé par le ministère de vos bourreaux, et que je me suis réuni à eux pour vous flageller: oui, Seigneur, mes cruelles mains ont fait tomber sur vous cette grêle effroyable de coups de fouets qui ont sillonné votre corps et Vont couvert de plaies profondes, depuis la plante des pieds jusqu'au sommet de la tète. Je vous demande pardon, mon Jésus, de vous avoir fait endurer un supplice si cruel et si ignominieux; et je vous conjure, par les mérites de votre flagellation, de sanctifier mon âme et mon corps, de les laver dans votre précieux sang et de les préserver de toute souillure. Guérissez mes plaies par les vôtres; et comme vous avez voulu être dépouillé de vos vêtements, dépouillez-moi du vieil homme et de ses œuvres criminelles; laissez-moi seulement mon cœur, car, je ne puis vivre sans vous aimer et sans bénir votre charité qui a souffert pour moi. Qui n'aimerait un Dieu flagellé et épuisé de sang pour notre amour? Je vous aime, ô Jésus souffrant! je vous aime uniquement.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Seizième jour

A neuf heures, Jésus couronné d'épines

 

Réflexions pratiques

 

Considérez , ô mon âme, que ces barbares, après les cruautés de la flagellation, font souffrir au Sauveur un nouveau genre de supplice. Ils jettent sur ses épaules, en guise de manteau royal, une vieille chlamyde de drap écarlate; ils enfoncent, à grands coups sur sa tète, une couronne d'épines, en forme de couronne royale; un roseau mis à la main lui sert de sceptre. Assis en cet état sur un trône d'ignominie, ils fléchissent le genou devant lui, et le saluent avec dérision, en lui disant: « Salut ô roi des Juifs ». Ensuite ils lui crachent au visage, lui donnent des soufflets, et font entendre des cris de joie féroce et des ris insultants. Voilà comment Jésus a voulu expier votre orgueil et votre ambition.

 

Prière

 

O mon très doux Jésus! ô mon aimable Sauveur ! De Roi du ciel que Vous êtes, Vous voilà devenu un Roi de douleur et d'ignominie, la fable de toute la ville de Jérusalem. Une couronne d'épines ceint Votre front, Vous avez à la main un sceptre d'infamie, un lambeau de pourpre couvre Vos épaules; et, pour faire tourner à Votre honte ce qu'il y a de plus honorable chez les hommes, assis sur une pierre, qui Vous sert de trône, on Vous traite en roi de théâtre par les dérisions les plus amères. On couvre Votre Visage adorable de crachats et de soufflets; on Vous arrache le roseau que Vous tenez à la main, pour frapper Votre Tête ensanglantée. Si je considère Votre Corps, ô Jésus, je ne vois que Plaies, que Sang; si je pénètre jusqu'à Votre Cœur, je n'y trouve que des angoisses et des amertumes qui Vous font souffrir l'agonie de la mort. Il n'y a point d'insultes, point d'outrages dont ne Vous abreuve la populace effrénée. Et Vous voulez souffrir encore; mais quoi Seigneur, y a-t-il une peine, une humiliation que Vous n'ayez soufferte? Cependant Votre Amour n'est pas satisfait : il faut que Votre Tête vénérable soit percée de cruelles épines, et qu'elle répande autant de ruisseaux de Sang qu'elle reçoit de plaies. Quel autre qu'un Dieu d'une Bonté infinie aurait pu s'humilier jusqu'à souffrir des peines et des ignominies si étonnantes, des outrages si sanglants? Percez, ô mon Jésus ! percez mon cœur de Vos épines: qu'elles soient comme autant de traits acérés qui le déchirent et le pénètrent de douleur, comme autant de flèches brûlantes qui l'embrasent et le consument du Feu Sacré de Votre Amour.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Téléchargez le texte de ces méditations (pdf) en cliquant ici

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31 mars 2012

Le Mois la Passion de Jésus 1/4

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Le Mois la Passion de Jésus

« Regardez et voyez s'il une douleur semblable à ma douleur ».

 

Premier jour

Consécration du mois à Jésus souffrant

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme! que la dévotion à Jésus souffrant est la plus utile et la plus affectueuse de toutes les dévotions, celle qui excitera davantage dans votre cœur l'amour de Dieu et le regret de vos péchés. Pour honorer avec piété la passion douloureuse du Sauveur, suivez-le, pendant ce mois, sur les différents théâtres de ses souffrances; représentez-vous l'Homme-Dieu, livré à une tristesse excessive dans le jardin de Gethsémani, traîné devant les tribunaux, couronné d'épines, flagellé, déchiré de coups et meurtri par le poids accablant de la croix. Après avoir assisté à cette longue agonie de Jésus, pourrez-vous lui refuser quelques larmes de pitié et de tendresse?

 

Prière

 

O Dieu qui, pour la rédemption du monde, avez daigné naître, être circoncis, rejeté par les juifs, trahi par Judas, lié comme un innocent Agneau destiné au sacrifice, traîné indignement devant les tribunaux d'Anne, de Caïphe, de Pilate et d'Hérode, et accusé par de faux témoins; qui avez voulu être flagellé, couvert de crachats et d'opprobres, couronné d'épines, meurtri par les souffrances et frappé à coups de roseau, pendant que, par dérision, on voilait votre face divine; qui enfin vous êtes laissé dépouiller de vos vêtements, clouer à là croix, élever entre deux voleurs, abreuver de fiel et de vinaigre, et percer par une lance; je vous supplie de m'accorder la grâce, tout indigne que j'en suis, de considérer, pendant ce mois, tant et de si cruelles peines, de déplorer la malice des méchants déchaînée contre vous, et de bénir votre patience inaltérable. C'est dans cette intention, ô Jésus souffrant et crucifié! que je désire vous suivre en esprit dans les diverses stations de votre passion douloureuse et de méditer vos souffrances et vos humiliations durant les jours que l'Eglise consacre plus particulièrement à la vénération de cet adorable et lugubre mystère. Il est vrai, Seigneur, que ma vie ne serait pas trop longue pour lire le livre de vos douleurs et de vos ignominies; mais, si vous daignez, pendant ces jours de salut, imprimer profondément dans mon cœur vos plaies sacrées et enivrer mon âme de votre précieux sang, comme je le désire et vous en supplie, pourrai-je oublier celui à qui j'ai tant coûté? pourrai-je refuser à tant de sang une larme d'amour et de repentir?

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Deuxième jour

Le Sacré-Cœur de Jésus souffrant

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que le Cœur de Jésus a le premier connu la douleur, et qu'au temps de la passion il a épuisé goutte à goutte l'amer calice au fond duquel était la mort du Sauveur et la vie du monde; et c'est l'amour qui a été la source de tant de souffrances. Vous avez affligé le Cœur de Jésus et renouvelé sa passion par vos péchés; et cependant cette noire ingratitude ne l'a pas empêché un seul instant de vous aimer et d'être plus touché de votre perte éternelle que de l'injure que vous lui avez faite en méprisant sa tendresse. Gémissez de la froideur et du mépris dont vous avez payé un amour si tendre et si généreux.

 

Prière

 

Divin Sauveur, que la bonté de votre Cœur a été admirable! Vous avez préféré mon salut à votre honneur et à votre vie. Compatissant autant que généreux, vous vous êtes sacrifié tout entier à mon bonheur éternel; vous n'avez rien ménagé pour amollir la dureté de mon cœur et l'attacher à vous par les liens de la plus tendre charité. Pour moi, ô aimable Jésus! vous vous êtes répandu en sanglots dans le jardin de Gethsémani où l'amour vous a fait répandre une sueur de sang. Pour moi, votre tète a été couronnée d'épines, votre bouche abreuvée de vinaigre, vos pieds et vos mains attachés à .la croix, et votre Cœur percé d'une lance. Combien de fois, Seigneur, auriez-vous pu très-justement me perdre en me livrant à la puissance des démons et aux supplices de l'enfer! Vous m'avez toujours supporté, toujours attendu avec une patience ineffable, vous avez écouté la voix de votre Cœur, le cri de votre sang, qui vous demandait grâce pour moi. Ne permettez pas que j'abuse encore de cette clémence invincible; mais gravez dans mon âme vos amertumes et vos ignominies, afin que j'en éprouve toute l'impression, et que l'épée qui perça votre Cœur adorable reste toujours enfoncée dans le mien. Pardonnez aussi, ô Jésus! à tant de pécheurs qui vous offensent, ramenez à vous tant d'ingrats qui vous abandonnent, ouvrez les yeux à tant d'aveugles qui se précipitent dans l'abîme, afin que tous recueillent les fruits de grâce et de miséricorde que nous a mérités votre Cœur humilié pour nos péchés.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Troisième jour

Dieu a tellement aimé le monde

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que Dieu a tellement aimé le monde, qu'il a donné son fils unique, afin que tout homme qui croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. O miséricorde de notre Dieu 1 pour sauver le pécheur et racheter l'esclave, il livre son fils chéri à la mort de la croix; pour épargner le coupable, il condamne l'innocent. Que de grâces renfermées dans ce divin bienfait, et que ne vous a-t-il pas donné en vous donnant Jésus-Christ devenu votre libérateur, votre pontife, votre paix, votre réconciliation, votre espérance, le prix et l'auteur de votre salut! Un tel excès de bonté devrait exciter en vous les sentiments du plus tendre amour et de la plus vive reconnaissance.

 

Prière

 

Père éternel, Dieu de bonté et de miséricorde, vous ne voulez pas qu'aucun de vos enfants périsse; aussi avez-vous envoyé votre fils unique dans le monde, afin que le monde fût sauvé par lui. Vous oubliez, en quelque sorte, qu'il est l'objet de vos complaisances éternelles, les délices des Anges, pour le livrer entre les mains de ses plus cruels ennemis qui lui font souffrir les opprobres, les ignominies, les tourments, le supplice de la croix. Père juste, où trouverez-vous une victime plus agréable? elle vient elle-même s'offrir à vos coups et s'immoler pour le salut des hommes. Frappez, grand Dieu, venez rassasier votre colère; mais qu'un dévouaient si généreux, qu'un sacrifice si parfait apaise votre courroux. Regardez, non nos péchés qui crient vengeance contre nous, mais la face de votre Christ couvert de plaies, qui demande miséricorde. Si le nombre de nos iniquités arrête le cours de vos grâces, souvenez-vous que vous nous avez délivrés, par votre fils, de la servitude du démon et de la damnation éternelle, et que cet adorable Sauveur nous a mérité, par sa passion et par sa croix, le salut et la gloire d'une éternité bienheureuse. Sans doute, ô mon Dieu! vous mériteriez un amour infini pour un bienfait également infini, mais je ne suis qu'une pauvre créature. Ah! qu'au moins ce don ineffable, qui renferme tous les dons, absorbe tout mon amour et toute ma reconnaissance; je vous aime donc, ô Dieu d'amour! et ne veux aimer que vous, je vous aime de toute l'étendue de mon cœur et de toute l'ardeur de mon âme.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Quatrième jour

Jésus souffrant a tellement aimé le monde

 

Réflexions pratiques

 

Admirez, ô mon âme, la bonté infinie, la tendresse ineffable, la charité incompréhensible de Jésus souffrant pour les hommes. Il vous a aimée plus que lui-même, puisque, pour vous racheter de la mort éternelle, il a sacrifié son repos, son honneur, sa vie. Que peut-il ajouter à cet excès de miséricorde et d'amour? Il ne lui reste plus rien à faire pour vous montrer combien il vous aime. Mais si le divin Sauveur s'est donné à vous en souffrant et en mourant sur une croix pour votre salut, n'est-il pas bien juste que vous vous donniez à lui en vivant pour l'aimer uniquement?

 

Prière

 

O Jésus ! mon aimable Jésus, à quel prix m'avez-vous racheté! que mon âme vous a coûté cher! Je vous vois chargé d'opprobres, couvert de sang et de plaies, couronné d'épines, expirant dans les douleurs les plus cruelles sur un infâme gibet. Quel excès de souffrances et d'amour! car vous n'avez supporté tant d'outrages et souffert tant de tourments que pour me témoigner votre amour et gagner mon cœur: mais moi, ô malheur! au lieu de vous aimer, j'ai osé commettre le péché qui vous a donné la mort. Recevez, ô mon Sauveur! les regrets d'un cœur contrit et humilié qui reconnaît sa faute et sollicite son pardon. Hélas! y aurait-il un enfer assez rigoureux pour moi, si, après avoir connu l'amour que vous me témoignez dans votre passion, je me damnais misérablement, en méprisant un Dieu crucifié qui veut me sauver? Il n'en sera pas ainsi, je l'espère de votre grâce et de votre amour, de votre sang et de votre croix: vous ne perdrez pas ce pauvre pécheur qui vous aime, et que vous aimez jusqu'à mourir pour le sauver. Oui, Seigneur souverainement aimable, je vous aime; et qui aimerais-je, si ce n'est vous? Vos plaies ne sont-elles pas des plaies d'amour qui blessent les cœurs les plus durs. des flammes qui embrasent les âmes les plus glacées? Je vous aime donc, ô l'unique objet de toutes mes affections! je vous aime sans partage , et autant que je puis vous aimer.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Cinquième jour

A sept heures, Jésus institue le Sacrement de son amour

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que, pendant qu'on délibérait dans la maison de Caïphe sur le moyen de faire périr Jésus Christ, il instituait le Sacrement de son corps et de son sang, et enseignait quelle hostie devait être offerte à Dieu. Ainsi les pièges dressés à sa vie, la haine violente des Juifs, les vexations de tout genre, rien n'a pu éteindre sa charité. Les tourments déjà si proches, la croix, les opprobres, loin de le séparer de ses enfants, l'ont uni davantage à eux par ce Sacrement d'amour et d'unité. Qui donc vous séparera de l'amour de Jésus? Dites avec un cœur reconnaissant et enflammé d'amour: « Je souffre pour celui qui m'a aimée, et rien ne me séparera de son amour ».

 

Prière

 

Près de vous immoler pour nous sur la croix, ô bon Jésus, vous voulez, pour satisfaire votre tendresse, trouver le moyen de rester avec nous jusqu'à la consommation des siècles; et c'est la veille de votre mort, lorsque vos ennemis vous préparent la croix et les tourments, que vous instituez le Sacrement de votre amour. Loin de nous abandonner à cause d'une si noire ingratitude, vous nous donnez le gage le plus précieux de votre incomparable charité. J'ai ardemment désiré de manger cette pâque avec vous, avant que de souffrir. Quelle est, ô Jésus, la cause de ce grand désir, de cette vive ardeur qui ne peut souffrir le moindre délai? Ah! je le vois, vous voulez demeurer avec nous dans cette vallée de larmes pour nous consoler et nous nourrir de votre chair sacrée. O bonté immense! Ô Charité incompréhensible d'un Dieu qui prélude d'une manière si admirable aux outrages et aux ignominies de sa passion! Puisque toutes vos souffrances, ô mon généreux Rédempteur! n'ont servi qu'à resserrer les liens qui vous unissent à nous, qui me séparera de votre amour? sera-ce l'affliction ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée? Je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni aucune créature ne me séparera de votre amour. Car, lorsque, non content de me racheter au prix de tout votre sang, vous vous donnez à moi avec une prodigalité toute divine, que puis-je vous refuser après un tel excès d'amour et de tendresse? Vous voulez mon cœur à quelque prix que ce soit, je vous le donne, il est à vous, il ne désire que vous, il n'aime que vous, il ne soupire qu'après vous.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Sixième jour

A huit heures, Jésus au jardin de Gethsémani

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que Jésus entra de lui-même dans la voie des douleurs et s'avança avec intrépidité vers le premier théâtre de sa sanglante passion. Le combat qu'il soutint pendant trois heures dans le jardin de Gethsémani contre l'ennui, la crainte et la tristesse fut si violent, que son cœur semblait se briser, et qu'il éprouvait comme les convulsions d'un mourant qui lutte contre le trépas; il tomba dans une mortelle agonie, et une abondante sueur de sang dégoutta de tout son corps jusqu'à terre. La cause de cette désolation générale fut la triste perspective des tourments de sa passion , la parfaite connaissance de tous les péchés du monde et du peu de fruit qu'on devait retirer de sa mort. Voilà ce que Jésus a souffert à causette vous et pour vous.

 

Prière

 

Je n'aperçois dans ce jardin, ô mon Jésus! ni fouets, ni épines, ni clous qui déchirent votre chair innocente: d'où vient que vous êtes baigné de sang depuis la tète jusqu'aux pieds? Vous êtes si pressé de souffrir pour nous, que vous n'attendez pas que des flots de douleurs et d'amertumes, viennent fondre sur vous, ni que vos ennemis vous chargent de chaînes, vous couvrent d'opprobres et d'ignominies. Une fois entré dans la voie des souffrances, vous vous livrez vous-même à un dégoût si amer, à un ennui si profond, que, succombant à la violence de ce combat intérieur, vous répandez une grande abondance de sang qui trempe vos habits et découle sur la terre. Quoi! Seigneur Jésus, vous êtes la béatitude des Anges, la force des Martyrs, la joie du ciel; et votre âme, triste jusqu'à la mort, souffre ce qu'il y a de plus violent dans les épreuves de la vie. Aujourd'hui se déroule à vos yeux le tableau des plus cruelles souffrances causées par l'injure infinie que le péché fait à Dieu, par l'inutilité de vos travaux pour tant d'infortunés pécheurs , par la perte de tant d'âmes réprouvées; déjà tous les blasphèmes , tous les sacrilèges, toutes les impuretés, tous les crimes du monde viennent, comme des bêtes féroces, déchirer votre cœur. Il est donc vrai, Seigneur, que j'ai été aussi un de vos bourreaux, et que mes péchés ont été le cruel pressoir, qui, par les efforts de la tristesse et de la douleur, a fait jaillir le sang de votre corps adorable. Donnez à mon cœur un sincère repentir, et à mes yeux des larmes amères, afin que je pleure mes iniquités, et qu'à force de les pleurer, je mérite d'en obtenir le pardon, et de ressentir sans cesse en moi les mérites de votre première agonie.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Septième jour

A onze heures, Jésus trahi par Judas

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que Jésus, sachant que l'homme qui devait le trahir arrivait dans le jardin avec les soldats, va au-devant de lui. Judas s'avance, aussitôt avec impudence et baise sais maître. Vivement touché de la perfidie de son Apôtre, Jésus lui dit avec douceur, moins pour le confondre que pour le convertir: « Quoi, Judas, est-ce ainsi que, par un baiser, vous livrez le fils de l'homme? » Mais l'Apôtre infidèle reste insensible à une remontrance si capable d'exciter le remords dans son âme: le désespoir et l'enfer furent le prix de son horrible trahison. Si le péché creuse un abîme, le désespoir seul peut en fermer la porte. Comment désespérer jamais de la miséricorde, en voyant un Dieu crucifié pour nous?

 

Prière

 

Jésus, mon Sauveur, si tous ceux qui se damnent causent à votre cœur une vive douleur, quelle peine n'avez-vous pas ressentie, en voyant périr malheureusement Judas voire perfide Apôtre! Il n'y a que celui qui connaît l'étendue de votre amour qui puisse comprendre quelle fut alors l'amertume de votre aine. Cette perte vous a été d'autant plus sensible que vous aviez donné à ce misérable des marques plus particulières de votre extrême bonté. Vous l'aviez placé au nombre de vos Apôtres et de vos amis, établi dépositaire des aumônes que vous receviez, admis à la réception toute récente de votre corps adorable. Confident de vos secrets et de vos conseils, compagnon de vos voyages, témoin de vos miracles, il oublie les droits sacrés de l'amitié et de la reconnaissance, en vous livrant entre les mains de vos bourreaux qui brûlent de répandre votre sang, et de terminer votre vie par d'horribles supplices. D'un seul mot vous pouviez précipiter ce traître dans le fond des abîmes; et,au moment même qu'il vous trahit, vous lui donnez le doux nom d'ami, vous lui faites sentir l'horreur de son crime avec une douceur, une tendresse qu'il ne méritait plus. Moi aussi, mon Jésus, j'ai livré le sang innocent à mes passions, j'ai été ingrat et perfide envers mon bienfaiteur: mon péché est énorme, je l'avoue; mais, loin de me livrer au désespoir et à l'apostasie, comme Judas, j'espère en votre miséricorde; loin de vous offenser par de nouveaux péchés, je veux pleurer mes anciennes iniquités, et me rendre de plus en plus digne du baiser de paix, gage de réconciliation, que vous avez daigné m'accorder dans le sacrement de pénitence.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Huitième jour

Jésus pris et enchaîné par les Juifs

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que les Juifs ne jetèrent les mains sur Jésus que quand il le permit. Alors ces loups cruels se précipitent avec fureur sur cet innocent agneau; ils le poussent, ils lui arrachent les cheveux, le frappent, le renversent, le traînent, le foulent aux pieds; ils lui lient les mains, le cou et la poitrine avec des cordes et des chaînes comme à un voleur et un scélérat. C'est vous qui avez tressé ces cordes et forgé ces chaînes par vos péchés. J'ai été enveloppé dans les filets des pécheurs. Craignez: car il viendra un temps où Samson brisera ses liens; et alors le Seigneur, le Dieu des vengeances agira librement. Si le bois vert est ainsi traité, que sera-ce du bois sec?

 

Prière

 

Pourquoi, Seigneur Jésus, ces hommes féroces s'avancent-ils vers vous avec des épées et des bâtons comme vers un voleur? ils vous cherchent pour vous charger de chaînes et vous traîner au supplice de la croix. Quoi! on vous regarde comme un voleur, vous qui n'avez enlevé d'autre proie que celle des âmes assujetties au démon! on charge des fers de l'esclave et du criminel le Saint des Saints, le Seigneur des. seigneurs, vous qui venez, par votre mort, nous assurer une entière liberté! Sans dire un seul mot, sans proférer une seule plainte, vous laisserez-vous donc lier les mains, ces mains divines qui distillent la myrrhe et rassemblent toutes les bénédictions? Suivrez-vous, au delà du Cédron, une troupe de furieux qui vous traînent avec violence au milieu des plus sanglants outrages? Pourquoi, ô mon Jésus! vous livrez-vous entre leurs mains? que ne brisez vous ces chaînes, et ne vous dérobez-vous aux cruels tourments qu'ils vous préparent? Mais, si vous ne vous laissez prendre, qui rachètera le monde? Je comprends maintenant que votre amour pour nous, que le désir de nous sauver est le seul lien qui vous retienne captif et vous traîne à la mort. Je baise avec un profond respect ces pesantes chaînes qui m'ont délivré des chaînes honteuses du péché dont le démon voulait se servir pour m'entraîner dans l'abîme de l'enfer. Je ne veux plus faire aucune action, aucune démarche sans vous; liez-moi donc les pieds et les mains, attachez - moi si fortement à votre divin Cœur, que, privé d'une liberté qui m'a été trop funeste, je demeure éternellement captif de votre amour.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

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27 mars 2012

Kalon Sakret Jézus, un chant au Sacré Coeur en Breton

Kalon Sakret Jézus

Cœur Sacré de Jésus

Interprété par le Kanerion Pleuigner

Extrait de l'album "Voix de Bretagne", aux Editions Coop Breizh

 

1. Jézus, a holl viskoah,

    Ennein e huès chonjet ;

    Jézus, a holl viskoah,

    Hui e huès me haret.

 

    Jésus, depuis toujours,

    Vous avez pensé à moi ;

    Jésus, depuis toujours,

    Vous m'avez aimé.

 

Refrain: Kalon Sakret Jézus,

            Kalon Sakret men Doué,

            Intanet me halon

            Get tan ho karanté.

 

            Cœur Sacré de Jésus,

            Cœur Sacré de mon Dieu

            Embrasez mon mon cœur

            Du Feu de Votre Amour.

 

2. Petra ho tougé hui

    De rein dein er vuhé,

    Petra ho tougé hui

    Nameit ho karanté ?

 

    Qu'est-ce qui Vous a conduit

    A me donner la vie,

    Qu'est-ce qui Vous a conduit

    Si ce n'est Votre Amour ?

 

3. Perak, a lein en Néan,

    E eh lui dichennet

    Er hreù a Vethléem ?

    Rak ma huès me haret.

 

    Pourquoi, du haut des Cieux,

    Etes-Vous descendu

    Dans l'étable de Bethléem ?

    Parce que Vous m'avez aimé.

 

4. Jézus, ar er halvar,

    Pé liamm ho talhé

    Ariet doh er goès ?

    Ataù ho karanté.

 

   Jésus, sur le Calvaire,

   Quel lien Vous retenait

   Attaché à la Croix ?

   Toujours Votre Amour.

 

22 mars 2012

Prière à Marie Reine de France

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« Mon Fils, pardonnez lui, elle Vous aime toujours puisqu'elle n'a jamais cessé de M'aimer... »

« Vois comme Je chéris mon peuple »

 

Prière à Marie Reine de France

Enseignée par la Vierge Marie à Marcelle Lanchon

 

Ô Marie conçue sans péché, notre bonne Mère qui avez voulu que nous Vous invoquions sous le vocable si consolant à nos cœurs de Reine de France, voyez prosternés à Vos pieds vos Sujets malheureux. Ayez pitié de nous, soyez notre Avocate auprès de Votre divin Fils, notre Roi bien aimé. Nous savons que nous l'avons grandement offensé, outragé même, que nous avons méprisé Ses Commandements, foulé aux pieds les Saintes Lois de Son Eglise; mais nous savons aussi, Ô aimable Souveraine, que Vous êtes toute puissante sur le Cœur de ce Roi d'Amour qui ne demande Lui-même qu'à pardonner; obtenez nous donc cette Paix nationale et individuelle tant désirée de tous pour la plus grande gloire de Votre cher Fils. Ainsi soit il.

 

Sources : « Les Apparitions de Versailles », aux Ed. Téqui


Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

22 mars 2012

Chapelet pour la conversion des Musulmans

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Chapelet pour la conversion des Musulmans

D'après une prière enseignée par Jésus à Monique Marie

 

Début: Je crois en Dieu, notre Père, je Vous salue Marie.

Sur les gros grains : Par les Plaies de Jésus et les Larmes de Sa Sainte Mère.

Sur les Petits grains : Doux Père, faites leur connaître Votre Fils.

A la fin de chaque dizaine: Gloire au Père.

Prière finale: Salve Regina.


Jésus : "Récitez ce chapelet, chaque jour, et même plusieurs fois par jour. Répandez-le autour de vous ! Qu'il se dise en France, en Europe et dans tout le monde catholique, afin que les Musulmans osent enfin enfreindre les interdictions qui les empêchent de pénétrer dans mes églises. Priez, intercédez par ces mots si simples. Vos coeurs s'empliront de compassion pour eux qui ne connaissent ni Mes Consolations, ni celles de Ma Sainte Mère, ni celles de Mon Père plus Aimant qu'aimant, plus Miséricordieux que la miséricorde elle-même, plus Doux que toute douceur, plus Beau que toute beauté, plus Souffrant de leur éloignement que toute l'humanité souffrante ! Oh, que cette compassion soit plus grande que vos peurs ou vos jugements ! Récitez, récitez ce saint chapelet. Commencez tout de suite. Jésus".


Chapelet original

20 mars 2012

Prière de la Famille Franciscaine de Gironde du 21 mars

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Prière du 21 mars 2012

 

Très chers amis abonnés et visiteurs d'Images Saintes,

Paix et Bien!


Je vous invite à vous joindre à la prière qui se déroule chaque 3e mercredi du mois, dans la chapelle des Soeurs Franciscaines Missionnaires de Marie de Bordeaux. Depuis quelques années, à tour de rôle, les Fraternités Franciscaines organisent un temps de prière, de 19 à 20h00. Je vous invite à vous joindre à notre prière ou que vous habitiez, vous en trouverez ci après le déroulement. La prière de ce mois-ci est organisée par la Fraternité Sainte Claire.


Franck Monvoisin, rédacteur du blog Images Saintes


Chant d'entrée

Ô croix dressée sur le monde – H 30

 

1 – Ô croix dressée sur le monde, ô croix de Jésus-Christ

Fleuve dont l’eau féconde du cœur ouvert a jailli

Par toi la vie surabonde, ô croix de Jésus-Christ

2 – Ô croix sublime folie, ô croix de Jésus-Christ

Dieu rend par toi la vie et nous rachète à grand prix

L’amour de Dieu est folie, ô croix de Jésus-Christ

3 – Ô croix sagesse suprême, ô croix de Jésus-Christ

Le Fils de Dieu lui-même, jusqu’à la mort obéit

Ton dénuement est extrême, ô croix de Jésus-Christ


En ce temps de carême, poursuivant notre cheminement avec Claire, et toujours dans la symbolique du miroir elle nous invite aujourd’hui à :

 

« Contempler le soir »

 

« A la fin de ce miroir, contemple avec quel indicible amour il a voulu souffrir sur l’arbre de la croix et y mourir de la mort la plus honteuse. Placé sur le bois de la croix, ce miroir enseignait lui-même aux passants à quoi ils devaient être attentifs : « ô vous tous qui passez par le chemin, regardez et voyez s’il est une douleur pareille à ma douleur » D’une seule voix et d’un seul esprit, répondons à ses cris et à ses plaintes : « je ne pourrais pas l’oublier et ce souvenir me consume » (4LAg 23-26)

 

Il est resté nu sur le gibet

 

En contemplant le Christ crucifié, Claire se tient devant le buisson ardent d’un amour totalement décentré de lui-même, pure offrande, don radical. Si l’amour de Dieu est révélé par toute la vie de Jésus, nulle part il ne resplendit avec autant d’éclat qu’à l’heure où il accepte de mourir de la mort la plus honteuse. A cette heure, Jésus est pauvre de la plus haute pauvreté, outragé dans sa nudité, rejeté par tous, trahi par ses intimes. Déjà, les langes du nouveau-né de Bethléem avaient quelque chose de pitoyable, mais au moins ils disaient la tendresse et le respect d’une mère. Au calvaire, Jésus est exposé nu aux ricanements de la foule. L’homme pauvre de Nazareth devient un «  pauvre homme » livré à la dérision, à la honte. Au Golgotha, le mépris, l’incompréhension atteignent leur paroxysme. Le rejet, par l’humanité, de l’amour offert par le Crucifié inscrit la plus vive des blessures au cœur du Père.

L’Amour n’est pas aimé ! François aurait voulu parcourir la terre en pleurant la Passion du Seigneur. Il communiait en chaque fibre de son être à cet amour sans limite du Fils de Dieu, au point que les marques de la Passion du pauvre Crucifié s’imprimèrent dans sa chair. Pour Claire, pas de stigmates. Pourtant, comment croire qu’une femme aussi passionnée envers son Seigneur cloué sur une croix par amour de notre amour n’ait pas porté dans son être le plus profond la brûlure d’une telle offrande ?

 

Refrain : Le plus beau des enfants des hommes (CD – Sur les pas de Claire d’Assise)

Est devenu pour nous sauver

Le dernier des derniers des hommes

Pour nous il a tout supporté

On l’a traité pour rien, fouetté sur tout le corps

On l’a traité de chien et conduit à la mort

Il va tout supporter, sans crier au secours

Pour nous réconcilier il invente l’Amour

Achevé sur la croix, Agneau dans l’abattoir

Il nous posse un pourquoi, il invente l‘espoir

Dans le noir du tombeau, dans la mort, dans la nuit

Eclate un jour nouveau, il invente la vie


Silence/ Adoration

 

Dieu a soif

 

Jusqu’à présent, Claire nous demandait de regarder. Et voici qu’elle nous invite à entrer en dialogue. Brusquement, le miroir placé sur le bois de la croix s’anime. Une plainte s’élève au milieu du silence. De la bouche de Jésus en croix, Claire accueille une lamentation de Jérusalem humiliée (Lam 1,12) « Voyez s’il est une douleur pareille à ma douleur ! » Douleur que St Jean traduira par un dernier cri : « J’ai soif » (Jn 19,28) Sur la croix, Jésus connaît une insondable solitude. Solitude de l’amour livré qui ne rencontre que le silence de la fuite, de l’incompréhension, du refus. Le cri de Jésus mourant dévoile son désir infini, sa soif de communion avec la créature. Il blesse le cœur de Claire, lui donnant de prendre la mesure de l’indicible amour.

La prière devant le Crucifié est échange. La prière de Claire, et la nôtre à sa suite se fait rencontre, dialogue d’amour et de compassion, écoute pour essayer de comprendre, avec la grâce de l’Esprit, l’incompréhensible démesure de la miséricorde du Père. Cette contemplation se grave en la mémoire : je ne pourrai pas oublier. La Passion de Jésus habitait Claire jour et nuit. La souffrance de l’Aimé devient la sienne dans une communion qui est à la fois douleur et émerveillement. Prière dont elle fait confidence à Ermentrude de Bruges quand elle lui écrit : « De toutes le fibres de ton être, aime Dieu et son Fils Jésus. Il a été crucifié pour nous, pécheurs. Que jamais son souvenir ne te quitte, mais fais attention à méditer sans cesse les mystères de la croix et les douleurs de sa mère debout sous la croix. (LEr11,12)

 

Gardez en votre cœur le brûlant désir de vous unir au Christ pauvre et méprisé. Alléluia ! Il a souffert pour nous nous le supplice de la croix. Alléluia ! ( CD – Lumières d’Assise)

 

Psaume 15


Veille sur moi Seigneur / car j’ai cherché refuge auprès de toi.

J’ai dit au Seigneur « tu es mon Dieu / Je n’ai pas d’autre bonheur que toi »

Le Seigneur met sa joie dans les saints qui vivent en cette terre/

Il accomplit pour eux les merveilles de son dessein bienveillant.

Mais ceux qui s’empressent vers des dieux étrangers/ voient se multiplier leur détresse. Gardez en votre cœur ….

Je ne verserai pas leurs libations de sang/ je ne mettrai jamais leurs noms sur mes lèvres

Seigneur, ma part d’héritage et ma coupe/ tu veilles sur la part que le sort m’a fixée.

Une terre de délices vient m’échoir en partage/ Un héritage qui me comble de joie.

Je bénis le Seigneur qui m’a révélé son dessein/même durant la nuit mon cœur me le rappelle. Gardez en votre cœur …

 

Le Seigneur est toujours devant mes yeux / il se tient à ma droite, je ne puis chanceler

Aussi mon cœur tressaille et mon esprit exulte/ car ma chair reposera dans la paix

Tu n’abandonneras pas mon âme au pouvoir des Enfers / tu ne laisseras pas ton ami voir la corruption

Tu me feras connaître le chemin de vie+

Et tu me combleras de bonheur devant ta face / près de toi, je serai dans la joie pour

toujours !

Gloire au Père, au Fils, au Saint Esprit,/ pour les siècles des siècles. Amen ! Gardez en votre cœur ….

 

Silence/ Adoration

 

Que je meure par amour de ton amour

 

Si souvent notre prière est remplie de ce que nous voulons dire à Dieu. Et voilà que sur la croix, il nous supplie, il quête de notre part attention à sa douleur, compassion pour son injuste souffrance. Le Christ se fait mendiant de l’amour de chacun. Son invitation à regarder sa douleur, blesse le cœur de Claire. Elle devient vulnérable, à l’image du pauvre Crucifié. Ce souvenir me consume.. Avec Claire nous pouvons demeurer dans une tendresse douloureuse, si pauvre soit-elle, qui nous unira au Bien-aimé, ne pas laisser le Christ seul au moment de la plus haute détresse, devenir présence silencieuse et aimante, souffrant de sa souffrance. Long et difficile apprentissage que celui de consentir à avoir mal de ce qui le blesse, à laisser la peine de Dieu nous toucher, nous affecter, devenir nôtre.

Chaque être humain est l’enfant bien-aimé de Dieu. En son cœur de Père, la douleur s’annonce aussi démesurée que son amour tant qu’un seul de ses petits ne connaîtra pas le bonheur. Jésus pauvre et crucifié, Claire le contemple, lui vient en aide dans chacun des membres accablés de son corps sublime (3LAg8). En sa compassion, elle garde mémoire de la Passion du Christ et la perçoit reflétée en toute réalité souffrante. Ainsi Claire rejoint les femmes de l’Evangile, debout au pied de la croix, et son amour vigilant offre un lieu de repos à la douleur de Dieu.


Que la force brûlante de ton amour, prenne possession de mon âme, afin que je meure par amour de ton amour, comme tu as voulu mourir par amour de mon amour !

( CD – Lumières d’Assise)

 

Silence / Adoration

 

 Les fruits de la Croix

 

Claire n’observe pas à distance la force salvifique du Crucifié, mais elle se laisse envahir tout entière par elle. Du coup elle devient par grâce source de salut, de santé pour ses frères et sœurs souffrantes. Dans la prière, elle participe à l’amour du Crucifié qui guérit : peu à peu, l’indicible amour de Dieu s’imprime dans son cœur, merveilleux échange où elle recueille de l’arbre de la croix toute la force de vie bienfaisante et bonne que l’amour communique. Le Christ rend amour pour amour à celle qui l’aime. Claire brûle de charité pour lui et accomplit des choses extraordinaires par la puissance de la croix. A peine trace-t-elle le signe de la croix sur les malades que leurs infirmités disparaissent (Cel 32). Son attention prévenante s’empresse de soulager autant qu’elle le peut ses sœurs et les autres malades. De toute la force de sa foi, elle s’offre au service des miséreux afin qu’à travers elle, le Crucifié poursuive son œuvre. Rien de magique en cela, mais, en bénissant chacune de ses sœurs, Claire, petite et pauvre, offre à la grâce l’espace libre où elle pourra se déployer, manifestant ainsi que Dieu seul est source de tout bien.

Considérer le mystère de l’ineffable charité de Dieu dans le Christ en croix nous conduit à une même fécondité, car l’amour se donne pour être livré : deviens celui que tu contemples

 

Hymne à la croix

 

Nous te louons, nous t’adorons ! De ta croix a jailli la joie dans le monde

O Christ notre frère venu nous sauver, De ta croix a jailli la joie dans le monde

Sagesse éternelle et Verbe de Dieu, De ta croix a jailli la joie dans le monde

Splendeur de la lumière éternelle du Père, De ta croix a jailli la joie dans le monde

Jésus tu éclaires nos ténèbres et nos nuits, De ta croix a jailli la joie dans le monde

Nous te louons, nous t’adorons ! De ta croix a jailli la joie dans le monde

Voici la croix du Christ, arbre de la vie ! Voici la croix du Christ, signe de la Paix !

Toi qui es venu dans le monde, prends pitié de nous

Toi qui fus pendu à la croix, prends pitié de nous

Toi qui pour nous a accepté la mort en croix, Jésus-Christ, source de la vie

Nous te louons, nous t’adorons ! De ta croix a jailli la joie dans le monde

Voici la croix du Christ, arbre de la vie ! Voici la croix du Christ, signe de la Paix !

(CD Signes n° 63)

 

Silence/adoration

 

Expression libre


Prière de clotûre

 

Nous t’adorons, Seigneur Jésus-Christ

Ici et dans toutes les églises qui sont dans le monde entier

Et nous te bénissons, parce que, par ta sainte croix,

Tu as racheté le monde

 

Prochaines rencontres

 

Mercredi 18 avril 2012 à 19h – «  Devenir écoute » - préparé par l’hospitalité franciscaine

Mercredi 16 mai 2012 à 19h – «  Devenir amour » - préparé par la fraternité St Michel

Mercredi 20 juin 2012 à 19h – « Devenir bénédiction » - préparé par la fraternité Ste Claire

 

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Je vous serai gré reconnaissant de me faire parvenir vos impressions et vos témoignages, concernant ces prières, soit par mail, à franck.monvoisin@laposte.net ou en laissant un commentaire sur le mur d'Images Saintes. Je les ferai suivre aux Fraternités.

 

17 mars 2012

Le Calvaire de Verdelais

Le Calvaire de Verdelais

Emission "Suivez le Guide"

TV7 Bordeaux

17 mars 2012

Souvenez-vous à Notre Dame de Verdelais

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Souvenez-vous à Notre Dame de Verdelais

 

O ma bonne Mère, douce Vierge de Verdelais, souvenez-Vous de moi ! Lorsque je prie au pied de Votre image miraculeuse, ou que, par la pensée, je me transporte dans votre sanctuaire béni, ô Notre Dame de Verdelais, souvenez-Vous de moi ! Vous qui n'abandonnez jamais ceux qui Vous invoquent, Consolatrice des affligés, Protectrice des âmes délaissées, ô Notre Dame de Verdelais, souvenez-vous de moi ! Source toujours ouverte à ceux qui sont altérés de l'Amour Divin, afin que j'aime d'avantage Dieu, souvenez-Vous de moi ! Lorsque je Vous prie pour l'Eglise et pour la France, pour les pauvres pécheurs, et pour ceux qui me sont chers, ô Mère si aimante de Verdelais, souvenez-Vous de moi ! Lorsque je viens Vous dore mes douleurs, Vous confier mes chagrins et mes larmes au souvenir des miens qui souffrent, de ceux que j'aime et que ma mort m'a remis, ô Mère si bonne et si compatissante de Verdelais, souvenez-Vous de moi ! Dans ma dernière agonie, dans ce redoutable passage du temps à l'éternité, ô Vous qui êtes mon espérance, douce Reine de Verdelais, alors surtout, souvenez-Vous de moi ! Faites qu'au Ciel, un jour, ô ma Bonne Mère de Verdelais, je Vous bénisse et Vous remercie éternellement de Vous être si bien souvenue de moi. Ainsi soit-il.


Pour découvrir le Sanctuaire de Verdelais

Notice sur Notre Dame de Verdelais et son 9e centenaire

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lire-article-83937-8927470-notre_dame_de_verdelais_2.html


Site du Sanctuaire de Verdelais

www.sanctuaireverdelais.fr


17 mars 2012

Le Vénérable Alberto Capellan Zuazo

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Le Vénérable Alberto Capellan Zuazo

Agriculteur, père de famille et adorateur nocturne

1888-1965

 

Le Vénérable Alberto Capella-Zuazo est né à Santo Domingo de la Calzada (Espagne), le 7 août 1888. Il se marie avec Isabel Arenas le 30 juin 1909. Agriculteur et père de 8 enfants, il a eu une mort sainte dans sa ville natale, le 24 février 1965. Il mène une vie Chrétienne « ordinaire », jusqu'à ce qu'il se convertisse pleinement à Dieu en 1919. quelques mois plus tard, il rejoint l'Adoration Nocturne. Son énergie d'adorateur est reconnue durant 15 ans en tant que président. 660 nuits passées devant le Saint Sacrement lui ont valu d'être promu vétéran, vétéran permanent. Son amour extraordinaire pour l'Eucharistie et la Vierge Marie, le mènent à servir prioritairement les pauvres. Pour eux, il construit un abri en 1928, qu'il appellera « Récollection », ou il prend soin personnellement d'eux jusqu'à la mort : « Que de fois j'ai eu la grande chance de porter le Christ sur mes épaules dans la personne des pauvres ! » il évalue tout sa vie à la lumière de la Foi. Fidèle laïc de notre temps, il a eu une vie de prière très profonde et il a manifesté un très grand amour pour ses frères les pauvres. Le moment est venu de prier avec plus de fois pour sa Béatification.

 

Prière pour la dévotion privée

 

Seigneur, Vous qui avez donné au Bienheureux Alberto Capellan un amour singulier pour les mystères de Votre Corps et de Votre Sang, ainsi que le charisme de Vous trouver et de Vous servir dans les plus pauvres, faites que, moi aussi, je sache vivre intimement uni à Vous, en Vous servant auprès des plus nécessiteux. Faites que Votre Serviteur, Alberto, soit déclaré Bienheureux et, que par son intercession, j'obtienne la faveur que je Vous demande. Amen.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Pour communiquer les grâces ou demander des renseignements, veuiller vous adresser à :

Cause de Béatification d'Alberto Capellan-Zuazo

C/ Obispo Fidel Garcia, n°1

E- 26004 Logrono (Espagne)

E-mail : albertocapellan@iglesiaenlarioja.org

Site internet : www.iglesiaenlarioja.org/albertocapellan

 

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16 mars 2012

Le Serviteur de Dieu John Bradburne

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Le Serviteur de Dieu John Bradburne

Le Vagabond de Dieu

1921-1979

 

John Randal Bradburne, fils d'un pasteur anglican, est né à Skirwith, dans le nord ouest de l'Angleterre, en 1921. Après l'école secondaire, dans le Norfolk, il rejoint l'armée en 1939, et sert en Malaisie et en Birmanie, avant d'être rapatrié. A la suite d'un événement en Malaisie, qui fut une véritable expérience de conversion, il passa définitivement d'aventurier à pèlerin. Il embrassa la Foi Catholique Romaine en 1947, lors d'un séjour à l'abbaye de Buckfast. Après avoir fait, pendant quelques mois, une expérience de vie religieuse chez les Chartreux, ressentant l'envie de voyager, pendant 16 ans il erre entre l'Angleterre, l'Italie et le Moyen-Orient. Puis il écrivit à son ami, le Père John Dove, au Zimbabwe, lui demandant : « Y a-t-il une grotte en Afrique, dans laquelle je pourrais prier ? » Peu de temps après son arrivée, en 1962, il confia à un Frère Franciscain qu'il avait trois vœux : servir les lépreux, mourir martyr, et être enterré avec l'habit de Saint François. En 1964 il est gardien d'un nouveau centre situé près de Harare, puis en 1969 il s'installe à la léproserie de Mutemwa, au Zimbabwe, dont il est nommé surveillant. Les soins remplis d'amour et d'affection qu'il donne aux résidents l'amènent finalement à entrer en conflit avec le comité de gestion. Refusant de mettre des étiquettes numérologiques autour du cou des patients et de réduire leur humble régime alimentaire, il est finalement renvoyé. Il s'installe alors dans une hutte préfabriquée, manquant d'eau et d'hygiène, située juste à côté de la léproserie. De là, il continue à aider les lépreux autant qu'il le peut. Il entre dans le Tiers Ordre de Saint François, obéissant scrupuleusement à ses règles, chantant tous les jours l'Office de la Vierge Marie. Chaque jour, il se lève à l'aube pour chanter l'Office des Matines et termine la journée avec les Vêpres et l'Office des Complies. Cette discipline donne le contexte aux nombreux poèmes qu'il écrivit à la charnière des points de la journée. Pendant la guerre civile zimbabwéenne, ses efforts pour prévenir l'exploitation des malades de la lèpre suscite l'hostilité et la suspicion des populations locales. Refusant de quitter le lieu ou il vit, il est été enlevé par la guérilla et le mercredi 5 Septembre 1979, il est mis à mort. Lors de sa messe de requiem, des témoins virent tomber trois gouttes de sang sous le cercueil formant une petite flaque. Le cercueil fut rouvert, mais aucune trace de sang ne fut trouvée. Depuis sa mort de nombreux événements prodigieux liés à son intercession ont été signalés. Sa tombe à Mutemwa est devenue un lieu de pèlerinage. Sa cause de béatification a été ouverte.

 

Prière pour la béatification du Serviteur de Dieu John Randal Bradburne

 

Dieu notre Père, Votre Serviteur John Randal Bradburne a montré la puissance de Votre Amour par sa vie et sa mort. Que son amour du Christ et de Marie sa mère, avec son service désintéressé envers les personnes les moins pris en compte dans le monde, soit un modèle à suivre pour nous. Nous Vous demandons par son intercession les grâces (...), afin que sa générosité et sa sainteté puisse être reconnues par toute l'église. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père.

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Pour approfondir

Fondation pour la mémoire de John Bradburne

www.johnbradburne.com

 

Bibliographie

« John Bradburne, le Vagabond de Dieu », de Didier Rance, aux Ed. Salvator

Pour commander ce livre sur le Site des Editions Salvator, cliquer ICI

 

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13 mars 2012

Litanies de la Passion de Jésus

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Litanies de la Passion de Jésus

 

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.


Jésus, qui avez institué le saint Sacrement de l'autel, en mémoire de votre passion, ayez pitié de nous.

Jésus, sortant du cénacle pour aller mourir, ayez pitié de nous.

Jésus, priant dans le jardin des olives, ayez pitié de nous.

Jésus, consolé par un Ange, ayez pitié de nous.

Jésus, suant sang et eau, ayez pitié de nous.

Jésus, vendu et trahi par Judas, ayez pitié de nous.

Jésus, pris et lié par les soldats,

Jésus, abandonné de vos disciples,

Jésus, présenté à Anne et à Caïphe,

Jésus, souffleté par un valet,

Jésus, accusé par de faux témoins,

Jésus, jugé digne de mort,

Jésus, outragé, frappé pendant la nuit,

Jésus, renié trois fois par Saint Pierre,

Jésus, méprisé par Hérode,

Jésus, revêtu d'une robe blanche,

Jésus, a qui fut préféré Barrabas,

Jésus, flagellé,

Jésus, meurtri pour nos crimes,

Jésus, vêtu de pourpre,

Jésus, couronné d'épines

Jésus, frappé d'un roseau,

Jésus, présenté au peuple,

Jésus, condamné à mort par Pilate,

Jésus, livré à la volonté des Juifs,

Jésus, chargé de sa Croix,

Jésus, conduit au Calvaire,

Jésus, dépouillé de vos habits,

Jésus, attaché à la Croix,

Jésus, élevé en Croix,

Jésus, qui avez prié pour vos ennemis

Jésus, mis au rang des scélérats,

Jésus, blasphémé sur la Croix,

Jésus, qui avez promis le paradis au bon larron ,

Jésus, qui avez recommandé votre mère à Saint Jean,

Jésus, abandonné de votre Père,

Jésus, abreuvé de vinaigre dans votre soif,

Jésus, qui avez dit : Tout est consommé,

Jésus, qui avez recommandé votre âme à votre Père,

Jésus, obéissant jusqu'à la mort de la Croix,

Jésus, mort sur la Croix,

Jésus, percé d'une lance,

Jésus, qui avez fait éclater votre puissance après votre mort,

Jésus, descendu de la Croix,

Jésus, enseveli,


Soyez-nous propice, pardonnez-nous Seigneur.

Soyez-nous propice, exaucez-nous Seigneur.

De tout mal, délivrez-nous, Seigneur.

De tout péché, délivrez-nous, Seigneur.

De la peste, de la famine et de la guerre, délivrez-nous, Seigneur.

De tout danger de l'âme et du corps,

De la mort éternelle,

Par vos travaux et vos veilles,

Par votre douloureuse flagellation,

Par votre couronnement d'épines,

Par votre soif, vos larmes et votre nudité,

Par votre précieuse mort et votre Croix,

Par votre sang très précieux,

Par vos très-saintes plaies,

 

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

 

Le Seigneur Jésus-Christ s'est humilié lui-même,

Il s'est rendu obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la Croix.

 

Prions

 

Adorable Jésus, souffrant et mourant par Amour pour nous, accordez-nous la grâce de souffrir avec Vous, et pour Vous; afin que, vivant, souffrant et mourant dans Votre Amour, nous soyons éternellement heureux avec Vous et en Vous. Ainsi soit-il.

 

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13 mars 2012

Petit Office de la Sainte Croix

Petit Office de la Sainte Croix

28-Cross of the Holy Week 

Avant l'Office

 

O Jésus, par un excès incompréhensible de bonté, Vous m'avez aimé jusqu'à répandre pour moi la dernière goutte de Votre Sang: que la force de cet Amour plus ardent que le feu, plus doux que le miel, absorbe mon âme, afin que je récite l'office de Votre Sainte Croix avec un cœur pur, et que toutes mes affections soient pour Vous seul.

 

A Matines

 

V. Seigneur, ouvrez mes lèvres,

R. Et ma bouche annoncera vos louanges.

V. O Dieu, venez à mon aide,

R. Seigneur, à notre secours.

V. Gloire au Père, au Fils, et au Saint Esprit,

R. Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.


Hymne

 

Dès le grand matin, ô Jésus, Sagesse du Père, on Vous arrête comme un criminel; Judas Vous livre aux Juifs qui se saisissent de Votre Personne adorable; Vos disciples Vous abandonnent. Ne permettez pas, Seigneur, que je Vous trahisse, et que le péché me sépare jamais de Vous.

 

Ant. Croix Sainte, qui êtes l'unique salut des malheureux, comment vous louerai-je dignement pour nous avoir ouvert la porte de la vie éternelle?

 

V. Nous Vous adorons, ô Jésus, et Vous bénissons,

R. Parce que Vous avez racheté le monde par Votre Sainte Croix.

 

Prions

 

Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, mettez Votre Passion, Votre Croix et Votre mort entre Votre jugement et mon âme, maintenant et à l'heure de ma mort; et daignez m'accorder Votre Grâce et Votre Miséricorde, aux vivants et aux morts le pardon et le repos, a votre Église la paix et la concorde, a nous, misérables pécheurs, la vie et la gloire éternelle. Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

A Prime

 

V. O Dieu, venez à mon aide,

R. Seigneur, à notre secours.

V. Gloire au Père, au Fils, et au Saint Esprit,

R. Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Hymne

 

A la première heure, ô innocent Jésus, les Juifs Vous traînent devant Pilate, on déchire Votre Corps Sacré, on Vous crache au visage. O douce lumière du ciel, délivrez-moi des coups de Satan, et montrez-moi Votre auguste Face qui ravit les Bienheureux.

 

Ant. « Mon peuple s'est rendu doublement coupable: il m'a abandonné, moi qui suis la source d'eau vive, et il s'est creusé des citernes crevassées ».

 

V. Victoire de la Croix, ô signe admirable,

R. Faites-nous triompher dans le ciel.

 

Prions

 

Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, mettez Votre Passion, Votre Croix et Votre mort entre Votre jugement et mon âme, maintenant et à l'heure de ma mort; et daignez m'accorder Votre Grâce et Votre Miséricorde, aux vivants et aux morts le pardon et le repos, a votre Église la paix et la concorde, a nous, misérables pécheurs, la vie et la gloire éternelle. Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

A Tierce

 

V. O Dieu, venez à mon aide,

R. Seigneur, à notre secours.

V. Gloire au Père, au Fils, et au Saint Esprit,

R. Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Hymne

 

A la troisième heure, j'entends une populace furieuse qui crie: « Crucifiez-le », je vois Votre Corps sanglant couvert de pourpre, Votre Tête couronnée d'épines, et Vos épaules chargées de la Croix. Ne permettez pas. ô mon doux Jésus, que mon cœur, plus dur que la Croix même, soit insensible à tant de souffrances.

 

Ant. Le Seigneur s'est souvenu de son peuple: il s'est fait le sauveur de ses enfants; dans l'excès de son amour et de sa miséricorde, il les a rachetés lui-même.

 

V. Par le supplice d'une mort cruelle

R. Vous avez détruit le lien de nos crimes sur la Croix.

 

Prions

 

Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, mettez Votre Passion, Votre Croix et Votre mort entre Votre jugement et mon âme, maintenant et à l'heure de ma mort; et daignez m'accorder Votre Grâce et Votre Miséricorde, aux vivants et aux morts le pardon et le repos, a votre Église la paix et la concorde, a nous, misérables pécheurs, la vie et la gloire éternelle. Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

A Sexte

 

V. O Dieu, venez à mon aide,

R. Seigneur, à notre secours.

V. Gloire au Père, au Fils, et au Saint Esprit,

R. Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Hymne

 

A la sixième heure, Vous êtes attaché à la Croix et mis au rang des voleurs; et, tandis que Vous souffrez la soif la plus violente, on Vous présente du vinaigre à boire. O douce Victime, je ne veux plus avoir soif que des eaux vives qui jaillissent de Vos Saintes Plaies jusqu'à la vie éternelle.

 

Ant. Devenus esclaves par le bois, nous avons été délivrés par la Croix: le fruit de l'arbre nous avait perdus, le fils de Dieu nous a rachetés.

 

V. Par le signe admirable de votre Croix,

R. Délivrez-nous de nos ennemis, ô mon Dieu!

 

Prions

 

Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, mettez Votre Passion, Votre Croix et Votre mort entre Votre jugement et mon âme, maintenant et à l'heure de ma mort; et daignez m'accorder Votre Grâce et Votre Miséricorde, aux vivants et aux morts le pardon et le repos, a votre Église la paix et la concorde, a nous, misérables pécheurs, la vie et la gloire éternelle. Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

A None

 

V. O Dieu, venez à mon aide,

R. Seigneur, à notre secours.

V. Gloire au Père, au Fils, et au Saint Esprit,

R. Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Hymne

 

A la neuvième heure, ô Tendre Agneau, Vous recommandez Votre âme à Votre Père Céleste; un soldat perce de sa lance cruelle Votre Côté, d'où coulent le Sang et l'Eau qui doivent laver nos crimes, et qui seront, je l'espère de Votre Bonté, toute ma force à l'heure de ma mort.

 

Ant. O œuvre admirable de bonté et de clémence : la mort a perdu sa victime et son aiguillon, lorsque Jésus, le Roi de nos âmes, est mort sur la Croix.

 

R. O Jésus, conservez les justes, justifiez les pécheurs,

V. Ayez pitié de tous les fidèles.

 

Prions


Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, mettez Votre Passion, Votre Croix et Votre mort entre Votre jugement et mon âme, maintenant et à l'heure de ma mort; et daignez m'accorder Votre Grâce et Votre Miséricorde, aux vivants et aux morts le pardon et le repos, a votre Église la paix et la concorde, a nous, misérables pécheurs, la vie et la gloire éternelle. Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

A Vêpres

 

V. O Dieu, venez à mon aide,

R. Seigneur, à notre secours.

V. Gloire au Père, au Fils, et au Saint Esprit,

R. Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Hymne

 

A l'heure du soir, on Vous descend de la Croix, ô mon aimable Jésus, Hélas, la Source de Vie est éteinte, la couronne de gloire est renversée. Aidez-moi à mourir au péché pendant la vie, afin que je ressuscite un jour à la gloire.

 

Ant. O Croix bénie, seule, vous fûtes digne de porter la rançon du monde; seule, vous êtes au-dessus de tous les cèdres. O Croix salutaire, sur Laquelle la vie du monde a été suspendue, sur Laquelle Jésus-Christ a triomphé, et où la mort a vaincu la mort pour jamais.

 

V. Les méchants se sont rassemblés contre la vie du Juste,

R. Ils ont condamné le Sang innocent.

 

Prions

 

Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, mettez Votre Passion, Votre Croix et Votre mort entre Votre jugement et mon âme, maintenant et à l'heure de ma mort; et daignez m'accorder Votre Grâce et Votre Miséricorde, aux vivants et aux morts le pardon et le repos, a votre Église la paix et la concorde, a nous, misérables pécheurs, la vie et la gloire éternelle. Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

A Complies

 

V. Convertissez-nous, ô Dieu, notre salut,

R. Et détournez votre colère de nous.

V. O Dieu, venez à mon aide,

R. Seigneur, à notre secours.

V. Gloire au Père, au Fils, et au Saint Esprit,

R. Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Hymne

 

A l'heure de Complies, ô Jésus, douce espérance de la vie future, on dépose dans le tombeau Votre Corps très Vénérable, embaumé d'aromate. Enivrez mon cœur de fiel, de myrrhe et d'absinthe, afin qu'il conserve le souvenir de Vos Saintes Plaies et de votre Douloureuse Passion.

 

Ant. Sauveur du monde, sauvez-nous, Vous qui nous avez rachetés par Votre Croix et Votre Sang; secourez-nous, nous Vous en prions, Seigneur notre Dieu.

 

V. Je vis dans la Foi du Fils qui m'a aimé,

R. Et qui s'est livré Lui-même pour moi.

 

Prions

 

Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, mettez Votre Passion, Votre Croix et Votre mort entre Votre jugement et mon âme, maintenant et à l'heure de ma mort; et daignez m'accorder Votre Grâce et Votre Miséricorde, aux vivants et aux morts le pardon et le repos, a votre Église la paix et la concorde, a nous, misérables pécheurs, la vie et la gloire éternelle. Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Offrande

 

O Jésus souffrant et expirant sur la Croix pour mes péchés, si j'ai pu Vous être agréable en récitant ces heures canoniques, je Vous prie, par la vertu de Votre Sang, de me consoler au moment de la mort, et de me recevoir dans Votre Divin Cœur percé d'une lance pour mon amour. Amen.

 

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13 mars 2012

Exercice pour s'unir à Jésus souffrant pendant la Sainte Messe

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Exercice pour s'unir à Jésus souffrant pendant la Sainte Messe

 

Au commencement de la Messe

Jésus prosterné au Jardin des Oliviers

 

Vos angoisses au jardin ont été si violentes, ô mon Jésus, que Votre Visage s'est entièrement couvert d'une sueur de Sang, et que Vous avez été obligé de Vous écrier: « Mon âme est triste jusqu'à la mort ». C'est moi, Seigneur Jésus, qui suis la cause de Vos douleurs et de Votre tristesse, et mon cœur ne se fend pas de regret ! je n'éprouve pas dans mon âme des torrents d'amertume ! Qui donnera de l'eau à ma tête, et a mes yeux une fontaine de larmes, afin que je pleure jour et nuit les outrages que le péché a causés a la majesté de mon Dieu ?

 

Au Kyrié

Jésus accueille avec bonté le traître Judas

 

Vous daignez, ô mon Jésus, recevoir le baiser perfide de Judas, et rendre à ce traître un baiser paternel. Ne souffrez pas, Seigneur, que j'imite Votre infidèle Apôtre en m'approchant de Vos Autels pour abuser de Vos grâces. Eloignez de moi toute affection désordonnée aux créatures, afin que je Vous aime de tout mon cœur, et que je Vous aime uniquement, car Vous êtes vraiment le Dieu de mon cœur.

 

Au Gloria

Jésus lié et garrotté

 

On vous lie, ô Jésus, comme si Vous étiez un scélérat. Quel mal avez-Vous donc fait, Vous qui êtes venu nous délivrer de l'esclavage du péché ? Ne permettez pas, ô mon Sauveur, que je secoue jamais le joug si doux de Vos commandements pour vivre à ma liberté. Tirez-moi, je Vous prie, après Vous par les douces chaînes d'un amour pur et sans bornes, et je courrai à l'odeur de Vos parfums.

 

Aux Oraisons

Jésus conduit chez Anne et Caïphe

 

On Vous traîne, ô Jésus, chez les grands prêtres, comme un malfaiteur coupable des plus grands crimes. Vous recevez des soufflets, Votre Visage est couvert de crachats; Vous êtes véritablement l'opprobre des hommes et l'abjection du peuple. Je Vous fais amende honorable pour tant d'outrages, et je Vous supplie, ô mon Jésus, de m'accorder la patience, la douceur et le silence que Vous avez gardés devant vos accusateurs.

 

A l'Epître

Jésus renié trois fois par Saint Pierre

 

Vous jetez, ô Jésus, un regard plein de douceur sur Pierre, le chef de vos disciples; et ce regard fait couler de ses yeux une source intarissable de larmes. Ne permettez pas, ô mon divin Maître, que je me sépare jamais de Votre Amour; mais, si j'ai le malheur de Vous offenser, accordez-moi la grâce de revenir promptement à Vous, et de Vous servir ensuite avec plus de ferveur.

 

A l'Evangile

Jésus méprisé et revêtu d'une robe blanche

 

Hérode Vous méprise avec toute sa cour, ô mon Jésus, a cause de Votre modestie et de Votre humilité; et, après Vous avoir revêtu d'une robe blanche par dérision, il Vous renvoie a Pilate. Revêtez-moi, ô Jésus, de la vertu d'humilité, accordez-moi la grâce de ne pas proférer une seule parole, lorsqu'on me méprise, et d'être prêt a sacrifier ma vie pour empêcher que Votre Majesté Divine ne soit offensée

 

Au Credo

Jésus mis en parallèle avec Barrabas

 

Vous avez entendu avec humilité, ô mon Jésus, la voix unanime d'un peuple méchant et injuste qui préférait à Vous le voleur Barrabas. Quand j'ai péché mortellement, j'ai préféré à Vous le monde, mes passions, le démon; j'ai demandé Votre mort; j'ai consenti à tous les tourments de Votre Passion. Dieu de bonté, ayez pitié de moi: je ne préférerai jamais rien à Vous; je ne désire plus que Vous. Car, que désiré-je dans le ciel, et qu'ai-je souhaité sur la terre, si ce n'est Vous seul ?

 

A l'Offertoire

Jésus flagellé

 

Depuis la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête, Vous n'étiez qu'une plaie affreuse, ô mon Jésus, lorsque les soldats, comme des bêtes féroces, déchirèrent impitoyablement Votre Corps virginal, et que, Vous voyant tombé par terre, ils Vous foulèrent aux pieds dans des ruisseaux de sang. Et c'est moi, ô mon Divin Sauveur, qui Vous ai fait souffrir un supplice si ignominieux et si cruel ! ce sont mes péchés qui Vous ont mis en un si horrible état ! Comment ne pas mourir de douleur, après Vous avoir ainsi traité ? Prosterné aux pieds du Trône de Votre Grâce, je Vous supplie de ne pas venger tant d'inhumanité et de barbarie sur moi qui suis l'auteur des souffrances et des ignominies que Vous avez endurées pour mon amour. Voyez l'amertume de mon âme, et ne me condamnez pas; mais convertissez-moi, pardonnez-moi.

 

A la Préface

Jésus couronné d'épines

 

Sortez, fille de Sion, et venez voir le Roi Salomon ceint de son diadème. O le plus beau des enfants des hommes ! O Roi de gloire ! Jésus Christ, mon Sauveur, est-ce Vous que je vois couronné d'épines ? Mais quelle douleur perce mon cœur, lorsque je pense que c'est moi, mon Doux Jésus, qui, par mes péchés, ai déchiré Votre Chair innocente; moi qui ai défiguré l'incomparable beauté de Votre Visage, et qui Vous ai couronné d'épines ! je Vous reconnais pour mon Seigneur et mon Dieu, pour mon Roi et mon Maître; daignez régner éternellement dans mon cœur. Je renonce a la vanité, a l'orgueil, a l'ambition que Vous avez expiés par un si horrible supplice, me souvenant que, si je veux recevoir un jour les récompenses de la gloire, je dois souffrir en ce monde toutes les épines de la couronne de mon Sauveur.

 

Au Sanctus

« Voilà l'Homme ! »

 

Quel est celui qui vient d'Edom sous les vêtements de Bostra ? c'est Vous, mon Jésus, couronné d'épines, tout couvert de Sang et de Plaies. Un roseau est Votre sceptre, des épines votre couronne, une pourpre usée et déchirée Votre manteau royal. Vous êtes beau en cet état, ô Jésus, cette pourpre sanglante, qui Vous décore, annonce le vainqueur du péché, de la mort et de l'enfer. Associez-moi a Vos triomphes qui ont donné la paix à la terre. Revêtez-moi de Votre Patience, de Votre Douceur, de Votre Charité, de Votre Esprit de sacrifice; et, lorsque Vous viendrez sur une nuée avec une grande puissance, alors, ô Jésus couronné d'épines, avez pitié de moi qui suis un grand pécheur.

 

Au Mémento des vivants

Jésus condamné à mort

 

Vous avez été établi par votre Père céleste, fi mon Jésus ! le juge des vivants et des morts; et je vous vois, la corde au cou, les mains liées, la tète nue, comme un criminel, recevant, avec la plus grande résignation, l'arrêt qui vous condamne à être crucifié. Puisque vous, ô mon Sauveur! vous, le Dieu tout-puissant, le Dieu bon, vous, l'innocence même et le Saint des Saints, consentez à mourir pour moi, comme un vil scélérat, je supplie votre infinie miséricorde d'effacer la sentence de damnation éternelle que je me suis attirée par mes péchés, afin que j'entende au dernier jour avec vos élus:Venez, les bénis de mon père, possédez le royaume éternel...

 

A l'Elévation

Jésus chargé de Sa Croix

 

Votre Père Céleste, ô mon Jésus, a déposé sur Vous toutes nos iniquités. Chargé de ce pesant fardeau dans la Croix, Vous êtes monté au Calvaire. Mais, avant d'y arriver, affaibli par la vive douleur de Vos Plaies, Vous faites presque autant de chutes que de pas; toutes les fois que Vous succombez, on Vous relève en Vous frappant cruellement. Plaise à Dieu, ô mon bien-aimé Sauveur, que je m'efforce de marcher après Vous, pour porter ma croix à Votre suite, avec joie et en esprit de pénitence !

 

Après l'Elévation

Jésus rencontre sa Très Sainte Mère

 

Quelle source d'amertume pour Votre Cœur, ô Jésus, et pour celui de Votre Divine Mère, lorsqu'Elle Vous aperçut portant Votre Croix ! Quels tourments cruels percèrent Vos âmes, lorsque Vos yeux se rencontrèrent ! O Reine des Martyrs, ma tendre Mère, que n'ai-je, comme vous, l'âme percée d'un glaive de douleur, en voyant le Cœur de Jésus abreuvé d'amertumes ! Gravez en moi Sa douloureuse Passion; obtenez-moi d'en être tellement touché, que je meure au péché, au monde et à moi-même.

 

Au Mémento des Morts

Jésus est crucifié

 

Quelle douleur excessive Vous avez soufferte, ô mon Jésus, lorsque l'on Vous perçait les mains et les pieds avec de longs clous ! O Jésus, que l'Amour a cloué sur une Croix, je veux vivre et mourir crucifié avec Vous sur la terre, afin de pouvoir régner avec Vous, couronné de gloire dans le Ciel. Que cet amour, ô mon Jésus crucifié, s'étende sur les fidèles morts dans Votre Grâce, qu'ils puisent aussi bientôt dans les sources du Sauveur les eaux de la joie éternelle.

 

Au Pater

Jésus élevé en croix

 

Vous êtes vraiment un Homme de Douleur, ô mon tout aimable Rédempteur, et Vous savez ce que c'est que souffrir. Après mille tourments et mille outrages variés et choisis pour Vous faire souffrir ce qu'il y a de plus douloureux et de plus amer, on dresse le gibet honteux auquel Vous êtes suspendu par trois clous. Mais qui comprendra les douleurs inouïes que Vous endurez de la secousse et de l'enfoncement de la Croix, de la dislocation de Vos os, de la rupture de Vos veines ? Enfin la Croix est dressée, et le Maître de la nature est suspendu entre le Ciel et la terre; et Vous souffrez toujours: Votre Corps pesant et tout déchiré n'est soutenu que sur des clous, n'est appuyé que sur des plaies; mais Votre Tête Sacrée surtout, de quels tourments, grand Dieu ! N'est-elle pas affligée ! Comment la tenir ? Si Vous la levez, les épines dont elle est couronnée s'enfonceront davantage, et Vous verrez les pontifes et la cohorte insolente qui Vous insultent et Vous outragent. L'abaisserez-Vous, la vue de Votre Sainte Mère Vous pénétrera d'amertume; si Vous la remuez, le mouvement seul est capable d'aigrir et de rouvrir Vos plaies. Quel supplice, que ne puis-je le partager avec Vous, ou du moins alléger de si cruelles douleurs ! Attirez-moi Vous-même à Vous, ô mon doux Sauveur! selon Votre promesse; attirez, par la force de Votre Amour, toutes les affections de mon âme, afin que je m'offre à Vous sur la croix, et que j'y meure d'amour pour Vous qui allez y mourir d'Amour pour moi.

 

A la Communion

Dernières paroles de Jésus mourant

 

Votre premier soin en mourant, ô Jésus, fut de réconcilier avec Votre Père les pécheurs, et ceux même qui Vous attachèrent à la Croix. « Mon Père, disiez-vous, pardonnez-leur; car ils ne savent ce qu'ils font ». Je pardonne, ô mon Jésus, de tout mon cœur pour l'amour de Vous a tous ceux qui m'ont jamais fait quelque mal, (surtout à...) Faites, je vous prie, que j'entende, a l'heure de ma mort, ces paroles adressées au bon larron: 3Vous serez avec moi dans le paradis », et souffrez que je Vous embrasse comme mon Frère dans le Sacrement de Votre Amour, Vous, ô mon aimable Jésus, qui m'avez donné la très Douce Marie pour Mère, et qui avez permis que Vous fussiez abandonné de Votre Père, à Votre dernière Agonie, afin qu'il ne m'abandonnât pas éternellement dans mes péchés. Vous avez eu une soif très ardente de mon salut, afin qu'a son tour mon âme soupirât après Vous qui êtes la Fontaine de Vie; jusqu'à ce qu'ayant consommé le cours de cette vie mortelle, je remette mon esprit entre Vos mains. Venez, Seigneur Jésus, venez dans un cœur qui Vous aime et Vous désire.

 

Aux dernières Oraisons

Jésus-Christ meurt

 

Que ne m'a-t-il été permis, ô mon Jésus, de recevoir le dernier soupir de Votre Vie dans ma bouche et dans mon cœur, afin que je puisse dire: « Je vis, non, ce n'est plus moi qui vis, c'est Jésus-Christ qui vit en moi ! » Que Vous êtes bon, ô Jésus, car ce que je désire si ardemment, Vous me l'accordez dans le Glorieux et Auguste Sacrement de l'Autel, où Vous me donnez non-seulement Votre Souffle Divin, mais aussi Votre Corps et Votre Substance Sacrée que je reçois dans ma bouche et dans mon cœur. Comment pourrais-je m'empêcher de Vous aimer ?

 

A la Bénédiction

Le Cœur de Jésus est percé d'un coup de lance

 

Vous, avez voulu, ô Jésus, que Votre Cœur fut ouvert pour me servir de retraite et de maison de refuge. C'est le lieu de mon repos, j'y habiterai, parce que je l'ai choisi.

 

Au dernier Evangile

Jésus est mis dans un Sépulcre neuf

 

Votre Corps Virginal, ô mon Jésus, enveloppé d'un linceul blanc fut renfermé dans un sépulcre nouveau: vous m'apprenez par la que c'est avec un cœur nouveau et sanctifié par Votre Grâce que je me rendrai digne de Vous recevoir. Lavez-moi de plus en plus, ô mon Sauveur, et purifiez-moi de mon péché. Créez en moi un cœur pur dans lequel, comme dans un linceul blanc, je recevrai Votre Corps Saint, ressuscité et glorieux, et je serai tellement uni à lui par amour que je pourrai dire avec vérité: « Ni la mort, ni la vie, ni aucune créature ne me séparera de la charité de Dieu, qui est en Jésus-Christ Notre-Seigneur ».

 

Texte extrait de l'Année Pieuse, de P. Ligny, Amiens, Typographie Alfred Caron, 1854

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11 mars 2012

Neuvaine à Saint Joseph 2012

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Neuvaine à Saint Joseph

Du 11 au 19 mars 2012

 

Traditionnellement, le mois de mars est le mois de saint Joseph. Afin de vous préparer à sa fête, nous vous proposons cette neuvaine à prier chaque jour entre le 11 et le 19 mars. Une neuvaine est une prière que nous vous proposons de vivre pendant neuf jours afin de demander une grâce au Seigneur ou pour le remercier pour un exaucement. Dieu le Père a confié ce qu’il avait de plus précieux sur la terre, son fils Jésus et la Vierge Marie, à saint Joseph. Alors, avec confiance, remettons-lui toutes nos prières.


Premier jour

Saint Joseph mémoire du Père


A l’image de Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de nos pères et mères de la terre afin de faire mémoire de notre créateur au-delà de nos familles humaines.


Prière quotidienne pour la neuvaine


Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé; le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale Épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.


Je Vous Salue Marie, Notre Père


Deuxième jour

Saint Joseph un guide pour l’homme d’aujourd’hui


Saint Joseph peut être appelé le Saint de l’Incarnation. Demandons à saint Joseph d’être et de demeurer pour nous un modèle d’homme et de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver la famille.


Je vous Salue Marie, Notre Père

Troisième jour

Saint Joseph et la maison familiale


Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus. Ne craignons pas d’accueillir la Sainte Famille à notre table. Saint Joseph, protecteur de la famille, aidez-nous à comprendre le sens de la paternité véritable.

 

Je Vous Salue Marie, Notre Père


Quatrième jour

Saint Joseph modèle d’incarnation


Saint Joseph devant l’Annonciation s’inscrit à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine totale pour s’unir finalement à Marie. Saint Joseph nous explique combien il est important de ne pas rompre des liens affectifs et conjugaux dans l’épreuve. Saint Joseph aidez-nous dans nos familles à triompher de toute solitude, de toute révolte, de toute division.

 

Je Vous Salue Marie, Notre Père


Cinquième jour

Saint Joseph lumière dans nos nuits


Saint Joseph, dans l’inquiétude folle de ne pas offrir à sa famille un lieu pour la nativité, reçoit dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total: une crèche. Au-delà des nuits, saint Joseph, apprenez-nous à adorer, et à accueillir Jésus dans notre cœur.

 

Je Vous Salue Marie, Notre Père


Sixième jour

Saint Joseph protecteur dans la maladie


Saint Joseph, aidez-nous à ne pas nous replier sur nous-même dans l’épreuve; encouragez-nous à nous ouvrir à la seule Volonté du Père.

 

Je Vous Salue Marie, Notre Père


Septième jour

Saint Joseph protecteur de l’Église


Ainsi, saint Joseph, Gardien de l’Agneau, protecteur de la Sainte Famille, est devenu par la grâce du Père le gardien de l’Eglise. Saint Joseph, enseignez-nous à respecter l’Église, à lui être toujours obéissant, dans l’Eucharistie et dans la prière fidèle.


Je Vous Salue Marie, Notre Père

 

Huitième jour

Saint Joseph est au cœur de la communion fraternelle


Par l’union aux Cœurs de Jésus et de Marie, nous communions au cœur doux et juste de Joseph. Saint Joseph, apprenez-nous à rendre grâce pour la communion fraternelle au sein de nos familles.


Je Vous Salue Marie, Notre Père

 

Neuvième jour

Saint Joseph patron de la bonne mort et des âmes du Purgatoire


Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous au moment de la mort. Nous vous confions spécialement nos ascendants et toute notre histoire familiale.


Je vous Salue Marie, Notre Père

 

Prière finale

« Tu lui donneras le nom de Jésus » (Mat 1, 22)


Seigneur Dieu, notre Père, combien je te remercie de nous avoir donné ce cadeau inestimable en ton Fils Jésus, homme et Dieu. Avec les Anges, avec Marie et Joseph, avec les bergers, je te bénis, je te loue, je t’adore, je te célèbre. Envoie sur moi ton Esprit, afin de dire et de redire avec le cœur ce Nom qui est au-dessus de tout nom. Par ce nom Tout Puissant et rempli d’amour : dissipe mes ténèbres et fais de moi un enfant de lumière, lave-moi de mes fautes et donne-moi un cœur nouveau, guéris mes blessures afin d’aimer comme tu aimes, délivre-moi de mes angoisses et donne-moi ta paix. Essuie toute larme de mes yeux, que la joie de l’Esprit m’habite. Donne-moi le don suprême de la Présence du Père. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! Amen !


Imprimatur

Malines (Belgiques), 4 août 2001

Chanoine E.Van Billoen, Vicaire Général.

 

Prions les uns pour les autres

Intentions confiées à votre prière

 

Saint Joseph, demande à Jésus, par l'intermédiaire de la très sainte Vierge Marie, la guérison d' Adèlia, collègue de ma fille, qui a une maladie incurable. Demande également la conversion de toute ma famille. Merci beaucoup. Saint Joseph, tu sais mieux que moi ce dont j'ai le plus besoin, fais le moi comprendre et viens y remédier. Merci de tout coeur Saint Joseph pour ce que tu fais et tu feras. J'ai confiance en toi. Jésus, Marie, Joseph, je vous aime, sauvez les âmes. (Anne-Marie).

 

Intentions générales du Saint Père le Pape Benoît XVI

Pour le mois de mars 2012

 

Prions pour que la contribution des femmes au développement de la société soit pleinement reconnue dans le monde entier.

 

Pour que le Saint Esprit accorde la persévérance à ceux qui, particulièrement en Asie, sont discriminés, persécutés et mis à mort à cause du Christ.

 

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5 mars 2012

La Servante de Dieu Nellie Organ

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La Servante de Dieu Nellie Organ

La Petite Violette du Saint Sacrement

1903-1908

 

Née en Irlande, le 24 août 1903, la petite Nellie fut amenée malade au Couvent du Bon Pasteur de Corkle 11 mai 1907. Les religieuses furent d'abord frappées par l'intelligence déjà très développée de l'enfant et de ses extraordinaires dispositions pour les choses de Dieu. Un mystérieux instinct de grâce l'attirait tout spécialement vers la Divine Eucharistie et la Sainte Passion de Jésus. Elle demandait souvent à la Sœur infirmière de la porter près du Saint Sacrement, surtout les jours d'exposition, et de s'approcher d'elle après ses communions. A l'église, elle se tenait comme un ange, les mains jointes et les yeux fixés sur l'Hostie.

Le Divin Maître entendit le désir de cette âme angélique et ne sût résister à ses ardents appels. Monseigneur l'Evêque de Cork lui donna le Sacrement de Confirmation, et le 6 décembre 1907, premier vendredi du mois, à l'âge de quatre ans et trois mois, Nellie, portée dans les bras de son infirmière, reçut dans la Chapelle du Couvent, avec une ferveur tout a fait singulière, le Dieu de sa Première Communion. Une clarté de joie céleste illumina son visage ravagé par la souffrance et tous les témoins de cette scène en furent dans le ravissement.

Fortifiée souvent par visite sacramentelle du « Dieu Saint », elle communia trente deux fois en moins de deux mois. La petite enfant supporta, avec une patience héroïque et sans plainte, les plus terribles souffrances, immobile dans son petit lit, et pressant toujours son crucifix contre son cœur. Chaque fois qu'elle recevait le Pain des Anges, sa figure se transfigurait, et elle demeurait en action de grâces pendant plusieurs heures. Avec une maturité bien au dessus de son âge, elle exhortait ceux qui souffraient autour d'elle à se souvenir de la Passion du Sauveur, disant qu'Il avait bien d'avantage souffert pour nous.

Des grâces de guérisons et de consolations furent sollicitées et obtenues par ses innocentes et victorieuses prières. Le 2 février 1908, après une agonie, pendant laquelle l'enfant semblait, là l'extrémité de son lit, une vision que fixaient ses yeux grands ouverts, la petite Nellie rendit son âme à Dieu, et comme elle l'avait souvent répété, « prit son vol vers le Paradis ».

Pendant l'année qui suivit, les élèves eurent la pensée de faire une Neuvaine à leur petite Nellie, pour lui demander d'obtenir un « miracle » : celui d'inspirer le Souverain Pontife d'accorder le bienfait de la Communion aux toute petits enfant du monde entier. Quelques mois plus tard, Sa Sainteté Pie X publiait le Décret « Quam Singulari », prescrivant la Communion à tous les enfants qui jouissent de l'usage de la raison. Informé de tout ce qui s'était passé, par une adresse de remerciement, composée par les élèves du Bon Pasteur de Cork, le Saint Père a daigné, dans une lettre-autographe, leur envoyer la Bénédiction Apostolique, le 21 novembre 1910, écrivant de son auguste main que « Nellie encore enfant, a été appelée au Paradis ».

On rapporte des guérisons soudaines, des grâces extraordinaires accordées par l'intercession de la Petite Nellie, au point que sa réputation de Sainteté se répand partout comme le parfum de la « Petite Violette du Saint Sacrement », et que l'on envisage d'introduire sa cause de béatification auprès du Saint Siège.

 

Bénédiction de Sa Sainteté Pie X


« Que Dieu remplisse de toute bénédiction le cher Prêtre Marie-Eugène Prévost et tous ceux qui, à son exemple, recommandent la fréquente Communion aux petits garçons et aux petites filles, leur proposant pour monde la Petite Nellie ».

Le 4 juin 1912,

Pie X, Pape.

 

Prière pour demander la glorification de la Petite Nellie

 

Seigneur Jésus qui avez dit : « Laissez venir à Moi les petits enfants », nous Vous rendons grâce de ce que Vous avez daigné prévenir de Votre Douceur, l'âme de la Petite Nellie, en lui inspirant une grande dévotion à Votre Sainte Passion et un véhément désir de Vous recevoir dans la Divine Eucharistie, en Vous donnant Vous-même en communion dès sa plus tendre enfance et en la favorisant d'une dévotion toute filiale envers Votre Mère Immaculée. Puissent, ô Divin Ami des enfants, tous Vos desseins d'Amour et de Miséricorde sur Votre petite Servante s'accomplir pour Votre plus grande Gloire et pour l'édification des petites enfants du monde entier. Ainsi soit-il.

 

Imprimatur

Albertus Lepidi, O.P., S.A. Magister

 

Imprimatur

Joseph Ceppetelli. Patr. Const. Vicesgerens.

 Nellie Organ

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