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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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28 mai 2008

Le Santo Niño de Cebu

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Le Santo Niño de Cebu

Ile de Cebu, Philippines


La statue du Santo Niño de Cebu est une image sculptée dans du bois (la photo ci-dessus est une réplique populaire. Quelqu'un a placé un chapelet autour du bras de l'Enfant Jésus. On pense que la sainte image aurait été offerte donnée par Ferdinand Magellan à la Reine Juana en cadeau pour son Baptême. En 1519
, Magellan s'embarque avec une expédition pour le Roi d'Espagne pour rechercher des épices. Il arrive a Limasawa, dans la partie centrale du Philippines. Magellan obtient les îles pour l'Espagne et les appelle du nom du Roi Philipe. Magellan s'est dirige vers l'île de Cebu, où il est chaleureusement reçu par le Roi Humabon et la Reine Juana. Le Roi comme la Reine se convertissent au catholicisme. En échange de leur hospitalité, Magella aide les forces d'Humabon dans une bataille contre une tribu ennemie . Malheureusement, Magellan meurt pendant la bataille. Après, ses hommes sont rentrés en Espagne. En 1565, une autre expédition conduite par un Religieux Augustinien, Dom Andres Urdanata, venant du Mexique arrive dans l'île de Cebu le 27 avril. Les Cebuanos, pensant que les Espagnols étaient revenus pour venger la mort de Magellan, entrèrent ezn guerre contre eux. Ils étaient, pourtant impuissants devant la lourde artillerie et devant les canons des soldats espagnols. Les indigènes durent fuir, et furent contraints d'abandonner leur village qui fut brûlé. Après l'incendie du village, un des soldats trouva dans une des maisons brûlées, l'image du Santo Niño dans une boîte de bois qui fut miraculeusement épargnée de tout dommages. Depuis le Santo Niño est devenue le Saint de Patron du Cebu. Beaucoup de miracles furent accordés par l'Enfant Jésus sous cette dévotion. Les Espagnols construisirent deux églises à l'endroit où le Santo Niño a été trouvé. Elles furent construites avec le bois et nipa et les deux édifices furent successivement détruits par le feu. L'église actuelle fut édifiée à partir de l'année 1735. En 1965, elle a reçu le titre de "Basilique Mineure du Santo Niño". La statue originale est conservée gardée dans le couvent et une réplique, enrichie d'or et de pierres précieuses, est vénérée dans la Basilique du Santo Niño. Depuis plusieurs siècles, la dévotion pour le Saint Enfant Jésus ne cesse de grandir, en raison des nombreuses faveurs et des miracles accordés aux fidèles par le Seigneur Jésus, vénéré sous les traits de Sa Divine Enfance. Chaque troisième dimanche de janvier, une grande fête a lieu pour honorer le Saint Enfant Jésus, Des millions des gens envahissent les rues pendant les célébrations des Festivités du Santo Niño de Cebu.


Prières au Santo Nino de Cebu


O saint Enfant Jésus, notre aimable roi, par les mains de votre auguste Mère, je me consacre à Vous. Daignez me prendre sous votre puissante protection, préservez-moi de maladie et de toute influence malsaine, gardez-moi pur et qu'à votre exemple je croisse en grâce et en vertu devant Dieu et devant les hommes! Saint Enfant Jésus, bénissez-moi!

Prière de Saint Jean Eudes à Jésus Enfant


Nous vous adorons, ô Enfant Jésus, notre Roi, nous vous bénissons, nous vous aimons de tout notre coeur, de toute notre âme, de toutes nos forces; nous vous offrons, donnons, consacrons et immolons notre coeur. Recevez-le et gardez-le tout entier, purfiez-le, illuminez-le, afin que vous viviez et régniez en lui, maintenant, toujours et dans la suite des siècles. Ainsi soit-il.


Très précieuse offrande


O Père Eternel, je vous offre, par le Coeur de Marie, les mérites de la Sainte Enfance de Jésus, pour l'expiation de mes péchés, le triomphe de la sainte Eglise, le salut de la France et la conversion des pécheurs. Divin Roi Jésus, par les mérites de votre sainte Enfance, pardonnez-nous, sauvez-nous!


Imprimatur: Argentinae, die 9° mai 1952, L. Neppel. v.g.


Basilica de Sto Niño
Augustinian Friars
Osmeña Blvd, 6000 Cebu City, Philippines
P.O. Box 228

www.basilicadelsantoninodecebu.org.ph

Autre site

www.santoninodecebu.org

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11 mai 2008

La Pentecôte

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Le Saint jour de la Pentecôte

Venez , ô Esprit-Saint,  remplissez les cœurs de  vos fidèles, et allumez en eux le feu de votre amour.

Veni Sancte Spiritus, reple tuorum corda fidelium, et tui amoris in eis ignem accende.

MaronitePentecostIconLivre des Actes des Apôtres 2: 1-11

Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d'un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient. Ils virent apparaître des langues qu'on eût dites de feu ; elles se partageaient, et il s'en posa une sur chacun d'eux. Tous furent alors remplis de l'Esprit Saint et commencèrent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. Or il y avait, demeurant à Jérusalem, des hommes dévots de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui se produisit, la multitude se rassembla et fut confondue : chacun les entendait parler en son propre idiome. Ils étaient stupéfaits, et, tout étonnés, ils disaient : " Ces hommes qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment se fait-il alors que chacun de nous les entende dans son propre idiome maternel ? Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et d'Asie, de Phrygie et de Pamphylie, d'Égypte et de cette partie de la Libye qui est proche de Cyrène, Romains en résidence, tant Juifs que prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons publier dans notre langue les merveilles de Dieu ! "

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Evangile de Jésus-Christ selon Saint Jean

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole ; et mon Père l'aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons en lui notre demeure. Celui qui ne m'aime pas, ne garde pas mes paroles ; et la parole que vous avez entendue n'est pas ma parole, mais celle de mon Père qui m'a envoyé. Je vous ai dit ceci, demeurant encore avec vous ; mais le Paraclet, l'Esprit-Saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je vous la donne, non comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point et ne s'effraie point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m'en vais, et je reviens à vous. Si vous m'aimez, vous vous réjouirez de ce que je vais au Père, parce que le Père est plus grand que moi. Je vous le dis maintenant, avant que cela arrive, afin que quand ce sera arrivé, vous croyiez. Je ne vous parlerai plus beaucoup ; car e Prince de ce monde vient, et il n'a rien en moi qui soit à lui ; mais c'est afin que le monde connaisse que j’aime le Père, et que, selon le commandement que le Père m'a donné, ainsi je fais.

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Extrait de « l'Année Litugique », Dom Prosper Guéranger

La grande journée qui consomme l'œuvre divine sur la race humaine a lui enfin sur le monde. « Les jours de la Pentecôte, comme parle saint Luc, sont accomplis. » Depuis la Pâque, nous avons vu se dérouler sept semaines ; voici le jour qui fait suite et amène le nombre mystérieux de cinquante. Ce jour est le Dimanche, consacré par les augustes souvenirs de la création de la lumière et de la résurrection du Christ ; son dernier caractère lui va être imposé, et par lui nous allons recevoir « la plénitude de Dieu ».

Sous le règne des figures, le Seigneur marqua déjà la gloire future du cinquantième jour. Israël avait opéré, sous les auspices de l'agneau de la Pâque, son passage à travers les eaux de la mer Rouge. Sept semaines s'écoulèrent dans ce désert qui devait conduire à la terre promise, et le jour qui suivit les sept semaines fut celui où l'alliance fut scellée entre Dieu et son peuple. La Pentecôte (le cinquantième jour) fut marquée par la promulgation des dix préceptes de la loi divine, et ce grand souvenir resta dans Israël avec la commémoration annuelle d'un tel événement. Mais ainsi que la Pâque, la Pentecôte était prophétique : il devait y avoir une seconde Pentecôte pour tous les peuples, de même qu'une seconde Pâque pour le rachat du genre humain. Au Fils de Dieu, vainqueur de la mort, la Pâque avec tous ses triomphes; à l'Esprit-Saint, la Pentecôte, qui le voit entrer comme législateur dans le monde placé désormais sous sa loi.

Mais quelle dissemblance entre les deux Pentecôtes ! La première sur les rochers sauvages de l'Arabie, au milieu des éclairs et des tonnerres, intimant une loi gravée sur des tables de pierre ; la seconde en Jérusalem, sur laquelle la malédiction n'a pas éclaté encore, parce qu'elle contient dans son sein jusqu'à cette heure les prémices du peuple nouveau sur lequel doit s'exercer l'empire de l'Esprit d'amour. En cette seconde Pentecôte, le ciel ne s'assombrit pas, on n'entend pas le roulement de la foudre; les cœurs des hommes ne sont pas glacés d'effroi comme autour du Sinaï ; ils battent sous l'impression du repentir et de la reconnaissance. Un feu divin s'est emparé d'eux, et ce feu embrasera la terre entière. Jésus avait dit : « Je suis venu apporter le feu sur la terre, « et quel est mon vœu, sinon de le voir s'éprendre ? » L'heure est venue, et celui qui en Dieu est l'Amour, la flamme éternelle et incréée, descend du ciel pour remplir l'intention miséricordieuse de l'Emmanuel.PentecostIcon

En ce moment où le recueillement plane sur le Cénacle tout entier, Jérusalem est remplie de pèlerins accourus de toutes les régions de la gentilité, et quelque chose d'inconnu se remue au fond du cœur de ces hommes. Ce sont des Juifs venus pour les fêtes de la Pâque et de la Pentecôte de tous les lieux où Israël est allé établir ses synagogues. L'Asie, l'Afrique, Rome elle-même, ont fourni leur contingent Mêlés à ces Juifs de pure race, on aperçoit des gentils qu'un mouvement de piété a portés à embrasser la loi de Moïse et ses pratiques : on les appelle Prosélytes. Cette population mobile qui doit se disperser sous peu de jours, et que le seul désir d'accomplir la loi a rassemblée dans Jérusalem, représente, par la diversité des langages, la confusion de Babel ; mais ceux qui la composent sont moins influencés que les habitants de la Judée par l'orgueil et les préjugés. Arrivés d'hier, ils n'ont pas, comme ces derniers, connu et repoussé le Messie, ni blasphémé ses œuvres qui rendaient témoignage de lui. S'ils ont crié devant Pilate avec les autres Juifs pour demander que le Juste fût crucifié, c'est qu'ils étaient entraînés par l'ascendant des prêtres et des magistrats de cette Jérusalem vers laquelle leur piété et leur docilité à la loi les avaient amenés.

Mais l'heure est venue, l'heure de Tierce, l'heure prédestinée de toute éternité, et le dessein des trois divines personnes conçu et arrêté avant tous les temps se déclare et s'accomplit. De même que le Père, sur l'heure de minuit, envoya en ce monde pour y prendre chair au sein de Marie, son propre Fils qu'il engendre éternellement : ainsi, le Père et le Fils envoient à cette heure de Tierce sur la terre l'Esprit-Saint qui procède de tous deux, pour y remplir jusqu'à la fin des temps la mission de former l'Eglise épouse et empire du Christ, de l'assister, de la maintenir, de sauver et de sanctifier les âmes.

Soudain un vent violent qui venait du ciel se fait entendre ; il mugit au dehors et remplit le Cénacle de son souffle puissant. Au dehors il convoque autour de l'auguste édifice que porte la montagne de Sion une foule d'habitants de Jérusalem et d'étrangers ; au dedans il ébranle tout, il soulève les cent vingt disciples du Sauveur, et montre que rien ne lui résiste. Jésus avait dit de lui : « C'est un vent qui souffle  où il veut, et vous entendez retentir sa voix » ; puissance invisible qui creuse jusqu'aux abîmes dans les profondeurs de la mer, et lance les vagues jusqu'aux nues. Désormais ce vent parcourra la terre en tous sens, et rien ne pourra l'arrêter dans son domaine.

Cependant l'assemblée sainte qui était assise tout entière dans l'extase de l'attente, a conservé la même attitude. Passive sous l'effort du divin envoyé, elle s'abandonne à lui. Mais le souffle n'a été qu'une préparation pour le dedans du Cénacle, en même temps qu'il est un appel pour le dehors. Tout à coup une pluie silencieuse se répand dans l'intérieur de l'édifice ; pluie de feu, dit la sainte Eglise, « qui éclaire sans brûler, qui luit sans consumer » ; des flocons enflammés avant la forme de langues, viennent se poser sur la tête de chacun des cent vingt disciples. C'est l'Esprit divin qui prend possession de l'assemblée dans chacun de ses membres. L'Eglise n'est plus seulement en Marie ; elle est aussi dans les cent vingt disciples. Tous sont maintenant à l'Esprit qui est descendu sur eux ; son règne est ouvert, il est déclaré, et de nouvelles conquêtes se préparent.

Mais admirons le symbole sous lequel une si divine révolution s'opère. Celui qui naguère se montra au Jourdain sous la forme gracieuse d'une colombe, apparaît aujourd'hui sous celle du feu. Dans l'essence divine il est amour; or, l'amour n'est pas tout entier dans la douceur et la tendresse ; il est ardent comme le feu. Maintenant donc que le monde est livré à l'Esprit-Saint, il faut qu'il brûle, et l'incendie ne s'arrêtera plus. Et pourquoi cette forme de langues ? sinon parce que la parole sera le moyen par lequel se propagera le divin incendie. Ces cent vingt disciples n'auront qu'à parler du Fils de Dieu fait homme et rédempteur de tous, de l'Esprit-Saint qui renouvelle les âmes, du Père céleste qui les aime et les adopte : leur parole sera accueillie d'un grand nombre. Tous ceux qui l'auront reçue seront unis dans une même foi, et l'ensemble qu'ils formeront s'appellera l'Eglise catholique, universelle, répandue en tous les temps et en tous les lieux. Le Seigneur Jésus avait dit : « Allez,  enseignez toutes les nations; » l'Esprit divin apporte du ciel sur la terre et la langue qui fera retentir cette parole, et l'amour de Dieu et des hommes qui l'inspirera. Cette langue et cet amour se sont arrêtés sur ces hommes, et par le secours de l'Esprit divin, ces hommes les transmettront à d'autres jusqu'à la fin des siècles.

Un obstacle cependant semble se dresser à l'encontre d'une telle mission. Depuis Babel, le langage humain est divisé, et la parole ne circule pas d'un peuple à l'autre. Comment donc la parole pourra-t elle être l'instrument de la conquête de tant de nations, et réunir en une seule famille tant de races qui s'ignorent? Ne craignez pas : le tout-puissant Esprit y a pourvu. Dans l'ivresse sacrée qu'il inspire aux cent vingt disciples, il leur a conféré le don d'entendre toutes langues et de se faire entendre eux-mêmes en toute langue. A l'instant même, dans un transport sublime, ils s'essayent à parler tous les idiomes de la terre, et leur langue, comme leur oreille, se prête non seulement sans effort, mais avec délices, à cette plénitude de la parole qui va rétablir la communion des hommes entre eux. L'Esprit d'amour a fait cesser en un moment la séparation de Babel, et la fraternité première reparaît dans l'unité du langage.

Que vous êtes belle, ô Eglise de Dieu, rendue sensible dans cet auguste prodige de l'Esprit divin qui agit désormais sans limites! Vous nous retracez le magnifique spectacle qu'offrait la terre, lorsque la race humaine ne parlait qu'un seul langage. Et cette merveille ne sera pas seulement pour la journée de la Pentecôte, et elle ne durera pas seulement la vie de ceux en qui elle éclate en ce moment. Après la prédication des Apôtres, la forme première du prodige s'effacera peu à peu, parce qu'elle cessera d'être nécessaire ; mais jusqu'à la fin des siècles, ô Eglise, vous continuerez de parler toutes les langues ; car vous ne serez pas confinée dans un seul pays, mais vous habiterez tous les pays du monde. Partout on entendra exprimer une même foi dans la langue de chaque peuple, et ainsi le miracle de la Pentecôte, renouvelé et transformé, vous accompagnera toujours, ô Eglise ! et demeurera l'un de vos principaux caractères. C'est ce qui fait dire au grand docteur saint Augustin parlant aux fidèles, ces paroles admirables : « L'Eglise répandue parmi les nations parle toutes les langues. Qu'est cette Eglise, sinon le corps du Christ ? Dans ce corps vous êtes un membre. Etant donc membre d'un corps qui parle toutes les langues, vous avez droit de vous considérer vous-même comme participant au même don. » Durant les siècles de foi, la sainte Eglise, source unique de tout véritable progrès dans l'humanité, avait fait plus encore ; elle était parvenue à réunir dans une même forme de langage les peuples qu'elle avait conquis. La langue latine fut longtemps le lien du monde civilisé. En dépit des distances, les relations de peuple à peuple, les communications de la science, les affaires même des particuliers lui étaient confiées ; l'homme qui parlait cette langue n'était étranger nulle part dans tout l'Occident et au delà. La grande hérésie du XVIe siècle émancipa les nations de ce bienfait comme de tan; d'autres, et l'Europe, scindée pour longtemps, cherche, sans le trouver, ce centre commun que l'Eglise seule et sa langue pouvaient lui offrir. Mais retournons au Cénacle dont les portes ne se sont pas encore ouvertes, et continuons à y contempler les merveilles du divin Esprit.

Nos yeux tout d'abord cherchent respectueusement Marie, Marie plus que jamais « pleine de grâce». Il eût semblé qu'après les dons immenses qui lui furent prodigués dans sa conception immaculée, après les trésors de sainteté que versa en elle la présence du Verbe incarné durant les neuf mois qu'elle le posséda dans son sein, après les secours spéciaux quelle reçut pour agir et souffrir en union avec son fils dans l'œuvre de la Rédemption, après les faveurs dont Jésus la combla au milieu des splendeurs de la résurrection, le Ciel avait épuisé la mesure des dons qu'il avait à répandre sur une simple créature, si élevée qu'elle pût être dans le plan éternel. Il n'en est pas ainsi. Une nouvelle mission s'ouvre pour Marie : à cette heure, la sainte Eglise est enfantée par elle ; Marie vient de mettre au jour l'Epouse de son Fils, et de nouveaux devoirs l'appellent. Jésus est monté seul dans les cieux ; il l'a laissée sur la terre, afin qu'elle prodigue à son tendre fruit ses soins maternels. Qu'elle est touchante, mais aussi qu'elle est glorieuse cette enfance de notre Eglise bien-aimée, reçue dans les bras de Marie,allaitée par elle, soutenue de son appui dès les premiers pas de sa carrière en ce monde ! Il faut donc à la nouvelle Eve, à la véritable « Mère des vivants », un surcroît de grâces pour répondre à une telle mission : aussi est-elle l'objet premier des faveurs de l'Esprit-Saint. Il la féconda autrefois pour être la mère du Fils de Dieu ; en ce moment il forme en elle la mère des chrétiens. « Le fleuve de la grâce, comme parle le Roi-prophète, submerge de ses eaux cette Cité de Dieu qui les reçoit avec délices » ; l'Esprit d'amour accomplit à ce moment l'oracle divin du Rédempteur mourant sur la croix. Il avait dit, en désignant l’homme: « Femme, voilà votre fils »; l'heure est arrivée, et Marie a reçu avec une plénitude merveilleuse cette grâce maternelle qu'elle commence à appliquer dès aujourd'hui, et qui l'accompagnera jusque sur son trône de reine, lorsqu'enfin la sainte Eglise ayant pris un accroissement suffisant,sa céleste nourrice pourra quitter la terre, monter aux cieux et ceindre le diadème qui l'attend. Contemplons cette nouvelle beauté qui éclate dans les traits de celle en qui le Seigneur vient de déclarer une seconde maternité : cette beauté est le chef-d'œuvre de l'Esprit-Saint en cette journée. Un feu divin transporte Marie, un amour nouveau s'est allumé dans son cœur; elle est tout entière à cette autre mission pour laquelle elle avait été laissée ici-bas. La grâce apostolique est descendue en elle. La langue de feu qu'elle a reçue ne parlera pas dans les prédications publiques; mais elle parlera aux Apôtres, les dirigera, les consolera dans leurs labeurs. Elle s'énoncera, cette langue bénie, avec autant de douceur que de force, à l'oreille des fidèles qui sentiront l'attraction vers celle en qui le Seigneur a fait l'essai de toutes ses merveilles. Comme un lait généreux, la parole irrésistible de cette mère universelle donnera aux premiers enfants de l'Eglise la vigueur qui les fera triompher des assauts de l'enfer; et c'est en partant d'auprès d'elle qu'Etienne ira ouvrir la noble carrière des martyrs.

Regardons maintenant le collège apostolique. Ces hommes que quarante jours de relations avec leur Maître ressuscité avaient relevés, et que nous trouvions déjà si différents d'eux-mêmes, que sont-ils devenus depuis l'instant où l'Esprit divin les a saisis? Ne sentez-vous pas qu'ils sont transformés, qu'un feu divin éclate dans leur poitrine, et que dans un moment ils vont s'élancer à la conquête du monde ? Tout ce que le Maître leur avait annoncé est accompli en eux; et c'est véritablement la Vertu d'en haut qui est descendue pour les armer au combat. Où sont-ils ceux qui tremblaient devant les ennemis de Jésus, ceux qui doutaient de sa résurrection î La vérité que le Maître leur a enseignée brille aux regards de leur intelligence ; ils voient tout, ils comprennent tout. L'Esprit-Saint leur a infus le don de la foi dans un degré sublime, et leur cœur brûle du désir de répandre au plus tôt cette foi dans le monde entier. Loin de craindre désormais, ils n'aspirent qu'à affronter tous les périls en prêchant, comme Jésus le leur a commandé, à toutes les nations son nom et sa gloire.

Contemplez Pierre. Vous le reconnaissez aisément à cette majesté douce que tempère une ineffable humilité. Hier son aspect était imposant mais tranquille ; aujourd'hui, sans rien perdre de leur dignité, ses traits ont pris une expression d'enthousiasme que nul n'avait encore vue en lui. L'Esprit divin s'est emparé puissamment du Vicaire de Jésus ; car Pierre est le prince de la parole et le maître de la doctrine. Près de Pierre, c'est André son frère aîné, qui conçoit en ce moment cette passion ardente pour la croix qui sera son type à jamais glorieux ; c'est Jean dont les traits semblaient naguère ne respirer que la douceur, et qui subitement ont pris l'expression forte et inspirée du prophète de Pathmos; à ses côtés, c'est Jacques son frère, l'autre « fils du tonnerre », se dressant avec toute la vigueur du vaillant chevalier qui s'élancera bientôt à la conquête de I'Ibérie. Le second Jacques, celui qui est aimé sous le nom de « frère du Seigneur », puise dans la vertu du divin Esprit qui le transporte, un nouveau degré de charme et de béatitude. Matthieu est illuminé d'une splendeur qui fait pressentir en lui le premier des écrivains du nouveau Testament. Thomas sent en son cœur la foi qu'il a reçue au contact des membres de son Maître ressuscité, prendre un accroissement sans mesure: il est prêt à partir pour ses laborieuses missions dans l'extrême Orient ; tous, en un mot, sont un hymne vivant à la gloire de l'Esprit tout-puissant, qui s'annonce avec un tel empire dès les premiers instants de son arrivée.

Dans un rang inférieur apparaissent les disciples, moins favorisés dans cette visite que les douze princes du collège apostolique, mais pénétrés du même feu ; car eux aussi marcheront à la conquête du monde et fonderont de nombreuses chrétientés. Le groupe des saintes femmes n'a pas moins ressenti que le reste de l'assemblée la descente du Dieu qui s'annonce sous l'emblème du feu. L'amour qui les retint au pied de la croix de Jésus et qui les conduisit les premières à son sépulcre au matin de la Pâque, s'est enflammé d'une ardeur nouvelle. La langue de feu s'est arrêtée sur chacune d elles, et elles seront éloquentes à parler de leur Maître aux Juifs et aux gentils. En vain la synagogue expulsera Madeleine et ses compagnes ; la Gaule méridionale les écoutera à son tour, et ne sera pas rebelle à leur parole.

Cependant, la foule des Juifs qui avait entendu le bruit de la tempête annonçant la venue de l'Esprit divin, s'est amassée en grand nombre autour du mystérieux Cénacle. Ce même Esprit qui agit au dedans avec tant de magnificence, les pousse à faire le siège de cette maison qui contient dans ses murs l'Eglise du Christ dont la naissance vient d'éclater. Leurs clameurs retentissent, et bientôt le zèle apostolique qui vient de naître pour ne plus s'éteindre, ne peut plus tenir dans de si étroites limites. En un moment l'assemblée inspirée se précipite aux portes du Cénacle, et se met en rapport avec cette multitude avide de connaître le nouveau prodige que vient d'opérer le Dieu d'Israël.

Mais, ô merveille ! la foule composée de toutes les nations, qui s'attendait à entendre le parler grossier des Galiléens, est tout à coup saisie de stupeur. Ces Galiléens n'ont fait encore que s'énoncer en paroles confuses et inarticulées, et chacun les entend parler dans sa propre langue. Le symbole de l'unité apparaît dans toute sa splendeur. L'Eglise chrétienne est montrée à tous les peuples représentés dans cette multitude. Elle sera une, cette Eglise; car les barrières que Dieu plaça autrefois, dans sa justice, pour isoler les nations, viennent de s'écrouler. Voici les messagers de la foi du Christ; ils sont prêts, ils vont partir, leur parole fera le tour de la terre.

Dans la foule cependant, quelques hommes, insensibles au prodige, se scandalisent de l'ivresse divine dans laquelle ils voient les Apôtres : « Ces « hommes, disent-ils, sont pleins de vin. » C'est le langage du rationalisme qui veut tout expliquer par des raisons humaines. Et pourtant ces Galiléens prétendus ivres abattront à leurs pieds le monde entier, et l'Esprit divin qui est en eux, ils le communiqueront avec son ivresse à toutes les races du genre humain. Les saints Apôtres sentent que le moment est venu ; il faut que la seconde Pentecôte soit proclamée en ce jour anniversaire de la première. Mais dans cette proclamation de la loi de miséricorde et d'amour qui vient remplacer la loi de la justice et de la crainte, quel sera le Moïse? L'Emmanuel, avant de monter au ciel, l'avait désigné: c'est Pierre, le fondement de l'Eglise. Il est temps que tout ce peuple le voie et l'entende; le troupeau va se former, il est temps que le pasteur se montre. Ecoutons l'Esprit-Saint qui va s'énoncer par son principal organe, en présence de cette multitude ravie et silencieuse; chaque mot que va dire l'Apôtre qui ne parle qu'une seule langue est compris de chacun des auditeurs, à quelque idiome, à quelque pays de la terre qu'il appartienne. Un tel discours est à lui seul la démonstration de la vérité et de la divinité de la loi nouvelle.

« Hommes juifs, s'écrie dans la plus haute éloquence le pêcheur du lac de Génézareth, hommes juifs et vous tous qui habitez en ce moment Jérusalem, apprenez ceci et prêtez l'oreille à mes paroles. Non, ces hommes que vous voyez ne sont pas ivres comme vous l'avez pensé ; car il n'est encore que l'heure de tierce; mais en ce moment s'accomplit ce qu'avait prédit le prophète Joël : « Dans les derniers temps, dit le Seigneur, je répandrai mon Esprit sur toute chair, et vos fils et vos filles prophétiseront, et vos jeunes gens seront favorisés de visions, et vos vieillards auront des songes prophétiques. Et dans ces jours, je répandrai mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront. » Hommes Israélites, écoutez ceci. Vous vous rappelez Jésus de Nazareth, que Dieu même avait accrédité au milieu de vous par les prodiges au moyen desquels il opérait par lui, ainsi que vous le savez vous-mêmes. Or, ce Jésus, selon le décret divin résolu à l'avance, a été livré à ses ennemis, et vous-mêmes vous l'avez fait mourir par la main des impies. Mais Dieu l'a ressuscite, en l'arrachant à l'humiliation du tombeau qui ne pouvait le retenir. David n'avait-il pas dit de lui: « Ma chair reposera dans l'espérance; car vous ne permettrez pas, Seigneur, que celui qui est votre Saint éprouve la corruption du tombeau » ? Ce n'était pas en son propre nom que David parlait; car il est mort, et son sépulcre est encore sous nos yeux ; mais il annonçait la résurrection du Christ qui n'a point été laissé dans le tombeau, et dont la chair n'a pas connu la corruption. Ce Jésus, Dieu lui-même l'a ressuscité, et nous en sommes tous témoins. Elevé à la droite de Dieu, il a, selon la promesse qu'en avait faite le Père, répandu sur la terre le Saint-Esprit, ainsi que vous le voyez et l'entendez. Sachez donc, maison d'Israël, et sachez-le avec toute certitude, que ce Jésus crucifié par vous, Dieu en a fait le Seigneur et le Christ. »

Ainsi fut accomplie la promulgation de la loi nouvelle par la bouche du nouveau Moïse. Comment les auditeurs n'eussent-ils pas accueilli le don inestimable de cette seconde Pentecôte, qui venait dissiper les ombres de l'ancienne et produire au grand jour les divines réalités ? Dieu se révélait, et, comme toujours, il le faisait par les miracles. Pierre rappelle les prodiges de Jésus dont la Synagogue n'a pas voulu tenir compte, et qui rendaient témoignage de lui. Il annonce la descente de l'Esprit-Saint, et en preuve il allègue le prodige inouï que les auditeurs ont sous les yeux, dans le don des langues départi aux habitants du Cénacle.

Poursuivant son œuvre sublime, l'Esprit-Saint qui planait sur cette foule, féconde par son action divine ces cœurs prédestinés. La foi naît et se développe tout d'un coup dans ces disciples du Sinaï accourus de tous les points du monde pour une Pâque et une Pentecôte désormais stériles. Saisis de crainte et de regret d'avoir demandé la mort du Juste, dont ils confessent la résurrection et l’ascension au ciel, ces Juifs de toute nation poussent un cri pénétrant vers Pierre et ses compagnons : « Qu'avons-nous donc à faire, ô vous qui êtes nos frères ? » Admirable disposition pour recevoir la foi ! le désir de croire, et le dessein arrêté de conformer ses actes à sa croyance. Pierre reprend son discours : « Repentez-vous, leur dit-il, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, et vous aurez part, vous aussi, au don du Saint-Esprit. La promesse a été faite pour vous et pour vos fils et également pour ceux qui sont loin, c'est-à-dire les gentils : en un mot, pour tous ceux qu'appelle le Seigneur notre Dieu. »

A chaque parole du nouveau Moïse, la Pentecôte judaïque s'efface, et la Pentecôte chrétienne resplendit d'une lumière toujours plus splendide à l'horizon. Le règne de l'Esprit divin est inauguré dans Jérusalem, à la face du temple condamné à s'écrouler sur lui-même. Pierre parla encore; mais le livre sacré des Actes n'a recueilli que ces paroles qui retentirent comme le dernier appel au salut : « Sauvez-vous, enfants d'Israël, sauvez-vous de cette génération perverse.»

Il fallait rompre, en effet, avec les siens, mériter par le sacrifice les faveurs de la nouvelle Pentecôte, passer de la Synagogue dans l'Eglise. Plus d'un combat se livra dans les cœurs de ces hommes; mais le triomphe de l'Esprit-Saint fut complet en ce premier jour. Trois mille personnes se déclarèrent disciples de Jésus, et furent marquées aujourd'hui même du sceau de l'adoption. O Eglise du Dieu vivant, qu'ils sont beaux vos progrès sous le souffle du divin Esprit ! D'abord vous avez résidé en Marie l'immaculée, pleine de grâce et mère de Dieu; votre second pas vous a donné les cent vingt disciples du Cénacle ; et voici que le troisième vous dote de trois mille écus, nos ancêtres, qui vont bientôt quitter Jérusalem la répudiée, et porter dans les pays d'où ils sont partis les prémices du peuple nouveau. Demain c'est au temple même que Pierre parlera, et à sa voix cinq mille personnes se déchireront à leur tour disciples de Jésus de Nazareth. Salut donc, ô Eglise, noble et dernière création de l'Esprit-Saint, société immortelle qui militez ici-bas, en même temps que vous triomphez dans les cieux. O Pentecôte, jour sacré de notre naissance, vous ouvrez avec gloire la série des siècles que doit parcourir en ce monde l'Epouse de l'Emmanuel. Vous nous donnez l'Esprit divin qui vient écrire, non plus sur la pierre, mais dans nos cœurs, la loi qui régira les disciples de Jésus. O Pentecôte promulguée dans Jérusalem, mais qui devez étendre vos bienfaits à ceux « qui sont au loin », c'est-à-dire aux peuples de la gentilité, vous venez remplir les espérances que nous fit concevoir le touchant mystère de l'Epiphanie. Les mages venaient de l'Orient; nous les suivîmes au berceau de l'Entant divin, et nous savions que notre tour viendrait. Votre grâce, ô Esprit-Saint, les avait secrètement attirés à Bethléhem ; mais dans cette Pentecôte qui déclare votre souverain empire avec tant d'énergie, vous nous appelez tous ; l'étoile est transformée en langues de feu, et la face de la terre va être renouvelée. Puissent nos cœurs conserver les dons que vous nous apportez, ces dons que le Père et le Fils qui vous envoient nous ont destinés !

L'importance du mystère de la Pentecôte étant si principale dans l'économie du christianisme, on ne doit pas s'étonner que l'Eglise lui ait assigné dans la sainte Liturgie un rang aussi distingué que celui qu'elle attribue à la Pâque elle-même. La Pâque est le rachat de l'homme par la victoire du Christ : dans la Pentecôte l'Esprit-Saint prend possession de l'homme racheté ; l'Ascension est le mystère intermédiaire. D'un côté, elle consomme la Pâque en établissant l'Homme-Dieu, vainqueur de la mort et chef de ses fidèles, à la droite du Père ; de l'autre, elle détermine l'envoi de l'Esprit-Saint sur la terre. Cet envoi ne pouvait avoir lieu avant la glorification de Jésus, comme nous dit saint Jean, et de nombreuses raisons alléguées par les Pères nous aident à le comprendre. Il fallait que le Fils de Dieu, qui avec le Père est le principe de la procession du Saint-Esprit dans l'essence divine, envoyât personnellement aussi cet Esprit sur la terre. La mission extérieure de l'une des divines personnes n'est qu'une suite et une manifestation de la production mystérieuse et éternelle qui a lieu au sein de la divinité. Ainsi le Père n'est envoyé ni par le Fils ni par le Saint-Esprit, parce qu'il n'est pas produit par eux. Le Fils a été envoyé aux hommes par le Père, étant engendré par lui éternellement. Le Saint-Esprit est envoyé par le Père et par le Fils, parce qu'il procède de l'un et de l'autre. Mais pour que la mission du Saint-Esprit s'accomplit de manière à donner plus de gloire au Fils, il était juste qu'elle n'eût lieu qu'après l'intronisation du Verbe incarné à la droite du Père, et il était souverainement glorieux pour la nature humaine qu'au moment de cette mission elle fût indissolublement unie à la nature divine dans la personne du Fils de Dieu, en sorte qu'il fût vrai de dire que l'Homme-Dieu a envoyé le Saint-Esprit sur la terre.

Cette auguste mission ne devait être donnée à L'Esprit divin que lorsque les hommes auraient perdu la vue de l'humanité de Jésus. Ainsi que nous l'avons dit, il fallait désormais que les yeux et les cœurs des fidèles poursuivissent le divin absent d'un amour plus pur et tout spirituel. Or, à qui appartenait-il d'apporter aux hommes cet amour nouveau, sinon à l'Esprit tout-puissant qui est le lien du Père et du Fils dans un amour éternel ? Cet Esprit qui embrase et qui unit est appelé dans les saintes Ecritures le « don de Dieu » ; et c'est aujourd'hui que le Père et le Fils nous envoient ce don ineffable. Rappelons-nous la parole de notre Emmanuel à la femme de Samarie, au bord du puits de Sichar. « Oh ! si tu connaissais le don de Dieu ! » Il  n'était pas descendu encore ; il ne se manifestait jusqu'alors aux hommes que par des bienfaits partiels. A partir d'aujourd'hui, c'est une inondation de feu qui couvre la terre: l'Esprit divin anime tout, agit en tous lieux. Nous connaissons le don de Dieu ; nous n'avons plus qu'à ''accepter, qu'à lui ouvrir l'entrée de nos cœurs, comme les trois mille auditeurs fidèles que vient de rencontrer la parole de Pierre.

Mais voyez à quel moment de Tannée l'Esprit divin vient prendre possession de son domaine. Nous avons vu notre Emmanuel, Soleil de justice, s'élever timidement du sein des ombres du solstice d'hiver et monter d'une course lente à son zénith. Dans un sublime contraste, l'Esprit du Père et du Fils a cherche d'autres harmonies. Il est feu, feu qui consume ; il éclate sur le monde au moment où le soleil brille de toute sa splendeur, où cet astre contemple couverte de fleurs et de fruits naissants la terre qu'il caresse de ses rayons. Accueillons de même la chaleur vivifiante du divin Esprit, et demandons humblement qu'elle ne se ralentisse plus en nous. A ce moment de l'Année liturgique, nous sommes en pleine possession de la vérité par le Verbe incarné ; veillons à entretenir fidèlement l'amour que l'Esprit-Saint vient nous apportera son tour.

Fondée sur un passé de quatre mille ans quant aux figures, la Pentecôte chrétienne, le vrai quinquagénaire, est du nombre des fêtes instituées par les Apôtres eux-mêmes. Nous avons vu qu'elle partagea avec la Pâque, dans l'antiquité, l'honneur de conduire les catéchumènes à la fontaine sacrée, et de les en ramener néophytes et régénérés. Son Octave, comme celle de Pâques, ne dépasse pas le samedi par une raison identique. Le baptême se conférait dans la nuit du samedi au dimanche, et pour les néophytes la solennité de la Pentecôte s'ouvrait au moment même de leur baptême. Comme ceux de la Pâque, ils revêtaient alors les habits blancs, et ils les déposaient le samedi suivant, qui était compté pour le huitième jour.

Le moyen âge donna à la fête de la Pentecôte le gracieux nom de Pâque des roses ; nous avons vu celui de Dimanche des roses imposé dans les mêmes siècles de foi au Dimanche dans l'Octave de l'Ascension. La couleur vermeille de la rose et son parfum rappelaient à nos pères ces langues enflammées qui descendirent dans le Cénacle sur chacun des cent vingt disciples, comme les pétales effeuillés de la rose divine qui répandait l'amour et la plénitude de la grâce sur l'Eglise naissante. La sainte Liturgie est entrée dans la même pensée en choisissant la couleur rouge pour le saint Sacrifice durant toute l'Octave. Durand de Mende, dans son liational si précieux pour la connaissance des usages liturgiques du moyen âge, nous apprend qu'au treizième siècle, dans nos églises, à la Messe de la Pentecôte, on lâchait des colombes qui voltigeaient au-dessus des fidèles en souvenir de la première manifestation de l'Esprit-Saint au Jourdain, et que l'on répandait de la voûte des étoupes enflammées et des fleurs en souvenir de la seconde au Cénacle.

A Rome, la Station est dans la Basilique de Saint-Pierre. Il était juste de rendre hommage au prince des Apôtres en ce jour où son éloquence inspirée par l'Esprit-Saint conquit à l'Eglise les trois mille chrétiens dont nous sommes les descendants. Actuellement, la Station demeure toujours fixée à Saint-Pierre avec les indulgences qui s'y rapportent ; mais le Souverain Pontife et le sacré Collège se rendent pour la Fonction à la Basilique du Latran, Mère et Chef de toutes les églises de la ville et du monde.

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Séquence de la Messe de la Pentecôte

Venez, ô Esprit-Saint, et lancez sur nous du haut du ciel un rayon de votre lumière.

Venez, père des pauvres ; venez, distributeur des dons ; venez, lumière des âmes.

Vous êtes le consolateur rempli de bonté, l'hôte bienveillant de nos âmes, leur aimable rafraîchissement.

Dans le labeur, vous êtes notre repos ; notre abri dans les ardeurs brûlantes, notre consolation dans les pleurs.

O lumière heureuse et chérie, remplissez de vos clartés les cœurs de vos fidèles jusqu'au plus intime.

Si votre divin secours n'arrive pas à l'homme, il n'est rien en lui qui ne puisse lui devenir nuisible.

Lavez nos souillures, arrosez nos sécheresses, guérissez nos blessures.

Pliez ce qui se roidit en nous, échauffez notre froideur, redressez nos pas qui s'égarent.

Répandez vos sept Dons sur vos fidèles, qui mettent en vous toute leur confiance.

Accordez-leur le mérite de la vertu, l'heureuse issue du salut, et enfin les joies éternelles.

Amen. Alleluia.

7 mai 2008

Le Père

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Dieu est mon Père!

Supplique au Père

Père Très Saint, Dieu Eternel et Tout Puissant, au nom de l'Amour Infini de Jésus Christ, a la lumière du Saint Esprit et par la puissante intercession du Coeur Immaculé de Marie, nous Vous offrons nos souffrances, nos peines et nos douleurs, Nous Vous offrons la Sainte face, les Saintes Plaies, le précieux Sang, les Souffrances et les Mérites de Jésus, Votre Divin Fils et nous Vous implorons de nous accorder, en Son Nom : (...)

Pater, Ave, Gloria.

7 mai 2008

La Très Sainte Trinité

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La Sainte Trinité

Supplique à la Très Sainte Trinité

Très Sainte Trinité, Père, Fils, et Saint Esprit, nous Vous louons, nous Vous adorons, nous Vous Glorifions parce que Vous êtes notre Seigneur et notre Dieu, notre Souverain Maître et notre unique salut.

Nous Vous demandons pardon pour notre manque de Foi,

Nous Vous demandons pardon pour notre manque de prières,

Nous Vous demandons pardon pour notre manque de Charité,

Nous Vous demandons pardon pour nos innombrables péchés qui sont autant d'offenses faites à Votre Amour Infini.


Très Sainte Trinité, honteux mais repentants, misérables mais débordants de confiance, nous osons encore lever les yeux vers Vous. Du fond de notre détresse, nous crions vers Vous Seigneur, Reconnaissants que Vous êtes notre Créateur et que nous ne sommes que Vos créatures, nous implorons humblement Votre Miséricorde Infinie de nous accorder toutes les grâces nécessaires à notre sanctification. Amen.

7 mai 2008

Dieu le Père

Num_riser0030

Dieu est mon Père!

Père Eternel, je crois qu'infiniment Puissant, Vous tirez le bien du mal ! Je crois qu'infiniment Bon, Vous faites tout servir au bien de ceux qui Vous aiment : et derrière les mains qui blessent, je baise Votre main qui guérit ! Je crois, mais augmentez ma Foi et surtout mon espérance et ma charité ! Apprenez-moi à bien voir Votre amour diriger tous les événements de ma vie. Apprenez-moi à m'abandonner à vos conduites comme un enfant entre les bras de sa mère. Père, Vous savez tout, Vous voyez tout, Vous me connaissez mieux que je ne me connais : Vous pouvez tout et Vous m'aimez ! O mon Père, puisque Vous voulez que nous Vous demandions tout, je viens avec confiance Vous demander avec Jésus et Marie : (...) A cette intention, je Vous offre, en union avec Leurs Sacrés-Coeurs, toutes mes prières, mes sacrifices et mortifications et une plus grande fidélité à mon devoir. Donnez-moi les lumières, la force et la grâce de Votre Esprit ! Affermissez-moi dans cet Esprit de manière que je ne le perde jamais, que je ne le contriste ou ne l'affaiblisse pas en moi. Mon Père, c'est au Nom de Jésus Christ, Votre Fils, que je Vous le demande ! Et Vous, ô Jésus, ouvrez Votre Coeur et mettez-y le mien, et avec Celui de Marie offrez-le à notre Divin Père ! ... Obtenez-moi en échange cette grâce dont j'ai tant besoin ! Mon Divin Père, faites-Vous connaître à tous les hommes. Que tout le monde proclame Votre bonté et Votre miséricorde !

Prière révélée par le Père à Mère Eugenia Elisabetta Ravasio

Découvrez le Message de Dieu le Père à Mère Eugenia Elisabetta Ravasio,

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7 mai 2008

A qui irions-nous Seigneur?

Num_riser0039

"A Qui irions-nous Seigneur, car Tu as les Paroles de la Vie éternelle!..."

Christ, soyez en moi

Christ! Soyez en moi, en toute partie de moi : dans mon esprit, dans ma voix et dans mon cœur ; dans ma bouche, sur mes lèvres et même sur le bout de mes doigts. Christ, soyez mes yeux et mes oreilles ; bénissez mes joies et calmez mes frayeurs. Soyez avec moi tout au long des tâches de la journée ; dans tout ce que je pense, fais et dis. Peu importe que ce soit de jour ou de nuit, si Vous êtes avec moi, je ferai tout correctement. Le monde sera un endroit meilleur si Vous rayonnez à travers mon visage. Amen.

7 mai 2008

Ecce Homo

Num_riser0031

Voici l'Homme

Anima Christi

Âme de Jésus-Christ, sanctifiez-moi. Corps de Jésus-Christ, sauvez-moi. Sang de Jésus-Christ, enivrez-moi. Eau du côté de Jésus-Christ, purifiez-moi. Passion de Jésus-Christ, fortifiez-moi. O bon Jésus, exaucez-moi. Dans Vos saintes plaies, cachez-moi. Ne permettez pas que je me sépare de Vous. De l'esprit malin, défendez-moi. A l'heure de ma mort, appelez-moi.Et commandez que je vienne à Vous. Afin qu'avec Vos Saints, je Vous loue. Dans Les siècles des siècles. Amen.

(Indulgence 300 jours. Indulgence 7 ans, après la sainte communion. Indulgence plénière en cas de mort)

7 mai 2008

Les Coeurs Unis de Jésus et de Marie

Num_riser0042

Souvenez-Vous au Sacré Coeur de Jésus


Souvenez-Vous, O Sacre-Coeur de mon Jésus, de tout ce que Vous avez fait pour sauver mon âme, et ne la laissez pas périr. Souvenez-Vous de l'éternel et de l'immense amour que Vous avez eu pour elle, et ne méprisez pas cette âme qui vient à Vous, défaillante sous le poids de ses misères, oppressée sous celui de tant de douleurs. Ah ! Soyez touché de sa faiblesse, des dangers qui l'environnent de toutes parts, des maux qui la font soupirer et gémir. Pleine de confiance et d'amour, elle vient à Votre Coeur comme au coeur du meilleur des pères, du plus tendre, du plus compatissant des amis ; Recevez-la, O Coeur Sacré dans Votre infinie tendresse ! Faites-lui ressentir les effets de Votre compassion et de Votre amour ; Montrez-Vous son appui, son médiateur auprés de Votre Père, et au nom de vos mérites et de Votre Sang précieux, accordez-lui la force dans ses faiblesses, la consolation dans ses peines, la grâce de Vous aimer dans le temps et celle de Vous posséder dans l'éternité. Ainsi soit-il.

Coeur Sacré de Jésus, que Votre Règne arrive par le Coeur Douloureux et Immaculé de Marie!

7 mai 2008

Invocations à la Sainte Croix du Seigneur

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O Croix dressée sur le monde...

Invocations à la Sainte Croix


Dieu Tout-Puissant qui avez souffert la mort sur l'arbre patibulaire pour tous nos péchés, soyez avec moi,

Sainte Croix de Jésus-Christ, Ayez pitié de moi,

Sainte Croix de Jésus-Christ, Soyez mon espoir,

Sainte Croix de Jésus-Christ, Repoussez de moi toute arme.

Sainte Croix de Jésus-Christ, Versez en moi tout bien,

Sainte Croix de Jésus-Christ, Détournez de moi tout mal.

Sainte Croix de Jésus-Christ, Faites que je parvienne au chemin du salut.

Sainte Croix de Jésus-Christ, Repoussez de moi toute atteinte de mort.

Sainte Croix de Jésus-Christ, Préservez moi des accidents corporels et temporels.

Que j'adore la Sainte Croix de Jésus-Christ à jamais !

Jésus de Nazareth crucifié, Ayez pitié de moi,

Faites que l'Esprit malin et nuisible fuie de moi !

Dans tous les siècles des siècles, Ainsi soit-il.


En l'honneur du sang précieux de notre Seigneur Jésus-Christ, en l'honneur de Son incarnation, par où Il peut nous conduire à la Vie éternelle, aussi vrai que Notre Seigneur Jésus Christ est né le jour de Noël et qu'Il a été crucifié le vendredi Saint.

Cette prière, trouvée en l'an 802 dans le tombeau de Jésus-Christ, fut envoyée par le pape à l'empereur Charlemagne quand il partit avec son armée pour combattre les ennemis de Saint Michel en France. On dit que cette invocation protège de tout malheur celui qui la récite et la porte sur lui. Lorsque cette prière est déposée dans une maison, elle est préservée de la foudre et du tonnerre. Celui qui écrira cette prière pour lui ou pour d’autres, je le bénirai a dit notre Seigneur Jésus Christ et celui qui la méprisera fera pénitence. Celui qui la lira 3 jours de suite sera prévenu par un signe de Dieu à l’heure de son trépas. Il est d'usage de la reproduire telle qu'elle est ici retranscrite, en forme de Croix.

Prière quotidienne de à Dozulé

Jésus de Nazareth a triomphé de la mort, Son règne est éternel, Il vient vaincre le monde et le temps. Pitié mon Dieu pour ceux qui Te blasphèment, pardonne-leur, ils ne savent ce qu'ils font. Pitié mon Dieu pour le scandale du monde, délivre-les de l'esprit de Satan. Pitié mon Dieu pour ceux qui Te fuient, donne-leur le goût le la Sainte Eucharistie. Pitié mon Dieu pour ceux qui viendront se repentir au pied le la Croix Glorieuse, Qu'ils y trouvent la Paix, et la Joie en Dieu notre Sauveur. Pitié mon Dieu pour que ton Règne arrive, mais sauve-les, il en est encore temps... car le temps est proche et voici que Je viens. Amen. Viens, Seigneur Jésus

Réciter une dizaine de Chapelet

Seigneur, répands sur le monde entier les trésors de Ton infinie Miséricorde.


Jésus promet que chaque Foyer qui dira cette prière avec une grande confiance chaque jour sera protégé de tout cataclysme et qu'Il versera dans les coeurs Sa Miséricorde Divine. (Promesse faite par Jésus Lui-même à Son Instrument le 28 Mars 1975 à Dozulé)

6 mai 2008

Le Père Miséricordieux

Num_riser0021

Le Père Miséricordieux

(Le retour du Fils Prodigue, Rembrandt)

Père Eternel, je crois qu'infiniment Puissant, Vous tirez le bien du mal ! Je crois qu'infiniment Bon, Vous faites tout servir au bien de ceux qui Vous aiment : et derrière les mains qui blessent, je baise Votre main qui guérit ! Je crois, mais augmentez ma Foi et surtout mon espérance et ma charité ! Apprenez-moi à bien voir Votre amour diriger tous les événements de ma vie. Apprenez-moi à m'abandonner à vos conduites comme un enfant entre les bras de sa mère. Père, Vous savez tout, Vous voyez tout, Vous me connaissez mieux que je ne me connais : Vous pouvez tout et Vous m'aimez ! O mon Père, puisque Vous voulez que nous Vous demandions tout, je viens avec confiance Vous demander avec Jésus et Marie : (...) A cette intention, je Vous offre, en union avec Leurs Sacrés-Coeurs, toutes mes prières, mes sacrifices et mortifications et une plus grande fidélité à mon devoir. Donnez-moi les lumières, la force et la grâce de Votre Esprit ! Affermissez-moi dans cet Esprit de manière que je ne le perde jamais, que je ne le contriste ou ne l'affaiblisse pas en moi. Mon Père, c'est au Nom de Jésus Christ, Votre Fils, que je Vous le demande ! Et Vous, ô Jésus, ouvrez Votre Coeur et mettez-y le mien, et avec Celui de Marie offrez-le à notre Divin Père ! ... Obtenez-moi en échange cette grâce dont j'ai tant besoin ! Mon Divin Père, faites-Vous connaître à tous les hommes. Que tout le monde proclame Votre bonté et Votre miséricorde !

6 mai 2008

Jésus, Marie, Joseph

Num_riser0028

Acte d'amour

Chemin sûr vers le renouvellement spirituel Amour pour amour


Paroles de Jésus à une mystique allemande :L'acte d'amour est un acte de confiance au plus haut degré. Commencer toujours la journée ainsi et la terminer de même :

"Jésus, Marie, Joseph, je Vous aime, sauvez les âmes des consacrés, sauvez les âmes. Je Vous en prie instamment, donnez-moi de pouvoir répéter cet acte d'amour mille fois, à chaque respiration, à chaque battement du coeur."

Si chaque âme ne faisait cet acte d'amour qu'une fois seulement, le matin et le soir, les mille fois seraient complètes, comme chaque goutte d'eau qui tombe dans la mer ne peut être repêchée.C'est ainsi que Je mets en lumière Ma miséricorde. Le mot "mille fois", je Vous l'offre en cadeau, un cadeau d'amour de Mon âme divine.Bientôt la méchanceté reculera. Je le vois et l'accomplis, car les âmes redeviendront lumineuses. C'est pour chaque âme une offre de grâces sans mesure. C'est le triomphe de Ma Mère. Ajoute foi à chacune de Mes paroles, tout l'amour y est contenu. Offre-Moi le battement de tous les coeurs !Qui aime, sauve; qui sauve, aime!

Jésus, Marie, Joseph, je Vous offre tous les battements de tous les coeurs de tous les hommes depuis le commencement jusqu'à la fin du monde. Je joins à chacun de ces battements une Louange à la Très Sainte Trinité ainsi qu'une action de grâce immensément reconnaissante pour : la conception de Jésus Christ, Dieu incarné par Amour, Sa vie terrestre exemplaire, modèle parfait pour tout homme, chacune de Ses souffrances, volontairement acceptée, chacune de Ses Plaies, abîme inépuisable de grâces, chaque goutte de Son Précieux Sang, fontaine de miséricorde, chacun de Ses mérites infinis, les souffrances et les mérites de Marie, Immaculée et toujours Vierge. Amen.

6 mai 2008

Coeur Broyé de Jésus

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Coeur sacré de Jésus, broyé à cause de nos péchés, ayez pitié de nous


O Coeur de Jésus, broyé à cause de nos péchés, Coeur attristé et martyrisé par tant de crimes et de fautes, Coeur, victime de toutes les iniquités,

Je Vous aime de toute mon Ame et par-dessus toutes choses,

Je Vous aime pour ceux qui Vous méprisent et Vous délaissent,

Je Vous aime pour ceux qui Vous outragent et Vous empêchent de régner,

Je Vous aime pour ceux qui Vous abandonnent seul dans la Sainte Eucharistie,

Je Vous aime pour les âmes ingrates qui osent profaner votre Sacrement d'Amour par leurs insultes et leurs sacrilèges,

Coeur de Jésus, pardonnez aux pêcheurs, ils ne savent pas ce qu'ils font !

Coeur de Jésus, soutenez ceux qui propagent votre Saint Nom !

Coeur de Jésus, soutenez tous ceux qui souffrent et qui luttent !

Coeur de Jésus, faites que la société s'inspire en tout de votre Saint Evangile,

seule sauvegarde de la Justice et de la Paix !

Coeur de Jésus, que les familles et les nations proclament vos droits !

Coeur de Jésus, régnez sur ma patrie !

Coeur de Jésus, que votre Règne arrive par le Coeur Immaculé de Marie !

6 mai 2008

Viens Esprit Saint

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Viens Esprit Créateur

Viens, Esprit Créateur,
visite l'âme de tes fidèles,
emplis de la grâce d'En-Haut
les coeurs que tu as créés.

Toi qu'on nomme le Conseiller, don du Dieu très-Haut,
source vive, feu, charité,
invisible consécration.

Tu es l'Esprit aus sept dons,
le doigt de la main du Père,
l'Esprit de vérité promis par le Père,
c'est toi qui inspires nos paroles.

Allume en nous ta lumière,
emplis d'amour nos coeurs,
affermis toujours de ta force
la faiblesse de notre corps.

Repousse l'ennemi loin de nous,
donne-nous ta paix sans retard,
pour que,sous ta conduite et ton conseil,
nous évitions tout mal et toute erreur.

Fais-nous connaître le Père,
révèle-nous le Fils,
et toi, leur commun Esprit,
fais-nous toujours croire en toi.

Gloire soit à Dieu le Père,
au Fils ressuscité des morts,
à l'Esprit Saint Consolateur,
maintenant et dans tous les siècles.

23 avril 2008

Coeurs Unis de Jésus et de Marie

Num_riser0042

Acte de consécration aux Cœurs unis de Jésus et de Marie

Prière révélée par Jésus à Catherine, âme privilégiée contemporaine

Cœurs unis de Jésus et de Marie
Nous nous consacrons à vous
Nous voulons vivre en union d'amour avec vous
Pour combattre à vos côtés et sous votre divine protection
Toute sorte de mal
Avec vous et pour vous
Nous voulons œuvrer pour le salut du monde
Et le triomphe de la Sainte Eglise
Corps mystique du Christ ressuscité
Acceptez notre désir de nous élever
Et de déposer en toute humilité
Dans vos coeurs adorables nos faiblesses et nos erreurs
Pour que par la sainte grâce de notre Créateur
Tout devienne vertus
Afin de mieux vous servir
Vous aimer
Et devenir de jour en jour
Plus dignes de l'amour que vous nous donnez.

Coeurs Unis de Jésus et de Marie, priez pour nous.
Coeurs Unis de Jésus et de Marie, priez pour nous.
Coeurs Unis de Jésus et de Marie, priez pour nous.

Amen

Tout ce qui sera demandé au nom de nos deux coeurs unis et contribuera à votre sainteté sera exaucé.

Amen
Merci Jésus.

Prière extraite du site www.coeurs-unis.org

23 avril 2008

La Sainte Face de Jésus

Num_riser0038

La Sainte Face de Jésus

"O Visage de l'Agneau, ô Coeur ouvert, ô ma Blessure, ô ma Source et mon Bonheur"

Prière à la Sainte Face de Jésus

Salut, tête ensanglantée, couronnée d'épines, brisée, blessée frappée à coups de roseaux, figure couverte de crachats. Salut, doux visage, changé et bouleversé, privé de son éclat, tout couvert de pâleur et que la cour céleste désire contempler. Toute force et toute vigueur en a disparu, je n'en suis pas surpris, la mort s'y trouve empreinte, le Seigneur est suspendu défaillant, la face amaigrie. Ainsi épuisé, ainsi méprisé, livré ainsi à la mort pour moi, montrez-vous à un pécheur indigne avec le signe de l'amour et la face brillante. Dans votre passion, reconnaissez-moi, bon pasteur, de qui j'ai sucé le miel avec la douceur du lait, plus suave que toutes les délices. Ne me dédaignez pas, moi qui ne suis qu'un pécheur, ne me méprisez point malgré mon indignité; votre mort arrive, inclinez ici votre tête et placez-la entre mes bras. Je me réjouirai d'être mêlé à votre passion, de mourir avec vous sur cette croix, accordez à celui qui aime ce, bois d'expirer à son ombre. Jésus que j'aime, je rends grâces à votre trépas si amer, vous qui êtes un Dieu clément, faites que je ne meure point sans vous. Puisque je ne puis éviter ce sort, ne m'abandonnez pas alors, à cette heure redoutable; venez, Jésus, venez sans retard, protégez-moi, délivrez-moi. Quand vous m'ordonnerez de partir, ô bon Sauveur, montrez-vous à moi, ô vous que je dois embrasser, montrez-vous sur votre croix salutaire.

Documents sur la Sainte Face de Jésus,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/articles-83937-177249.html

23 avril 2008

La Miséricorde Divine

Num_riser0004

Acte d'abandon à la Miséricorde écrit par Jean-Paul II en 1985

Seigneur, aujourd’hui même, tandis que je jouis de la possession de toutes mes facultés motrices et mentales, je Vous offre à l’avance mon acceptation à Votre sainte volonté, et dès maintenant, je veux que si l’une ou l’autre de ces épreuves m’arrivait, elle puisse servir à Votre gloire et au salut des âmes. Dès maintenant aussi, je Vous demande de soutenir de Votre grâce les personnes qui auraient la tâche ingrate de me venir en aide. Si, un jour, la maladie devait envahir mon cerveau et anéantir ma lucidité, déjà, Seigneur, ma soumission est devant Vous et se poursuivra en une silencieuse adoration. Si, un jour, un état d’inconscience prolongée devait me terrasser, je veux que chacune de ces heures que j’aurai à vivre soit une suite ininterrompue d’actions de grâces et que mon dernier soupir soit aussi un soupir d’amour. Mon âme, guidée à cet instant par la main de Marie, se présentera devant Vous pour chanter vos louanges éternellement. Ainsi soit-il.

23 avril 2008

Chapelet en l'honneur de l'Enfant Jésus

Num_riser0034

CHAPELET EN L’HONNEUR DU SAINT ENFANT JESUS

Ce petit chapelet est composé de 15 grains, 3 gros et 12 petits. Sur les 3 gros Grains, on récite 3 Notre Père, et sur les 12 petits, 12 Je vous salue Marie. Les 3 Notre Père sont destinés à honorer la Sainte Famille : Jésus, Marie et Joseph, que saint Bernard appelle la trinité de la terre ; les 12 Je vous salue Marie, à honorer les 12 années de la Sainte Enfance de Jésus. Utilisé sous forme de neuvaine qu’on peut renouveler trois fois consécutives, cette prière parvient à détruire les maléfices opérés pour séduire les femmes. Prier aussi Saint Joseph.

Au Nom du Père et du Saint-Esprit. Amen.

En baisant la médaille, l’on dit : Adorable Trinité, nous vous offrons toutes les adorations du Cœur du saint Enfant Jésus.

Avant chacun des trois Notre Père :
V. Le Verbe s’est fait chair,
R. Et Il a habité parmi nous.

Avant chacun des douze Je vous salue Marie :
V. Un enfant nous est né,
R. Plein de grâce et de vérité.

On peut aussi, avant chaque Ave Maria, énoncer les mystères de la Sainte Enfance :
1. l’Incarnation,
2. la Visitation,
3. la Naissance,
4. l’Adoration des bergers,
5. la Circoncision,
6. l’Adoration des Mages,
7. la Présentation
8. la Fuite en Egypte,
9. le Séjour en Egypte,
10. le Retour d’Egypte,
11. la Vie de Jésus à Nazareth,
12. Jésus au milieu des Docteurs.

PRIONS

Divin Enfant, Beauté incomparable, Bonté infinie, toujours adorable parce que Vous êtes mon Sauveur, je Vous adore et je Vous aime, je Vous consacre toutes les lumières de mon esprit et toutes les tendresses de mon cœur, et je Vous rends grâces de toute mon âme de Vous être fait petit Enfant par amour pour nous. Je Vous adore dans tous les Mystères de votre divine enfance : je Vous prie de m’en donner l’esprit et de m’accorder la grâce de Vous honorer dignement, par l’imitation des vertus que Vous y avez pratiquées, afin que, m’étant uni à vos saintes dispositions sur la terre, je mérite de Vous voir et de Vous posséder éternellement dans le Ciel. Vous qui vivez et régnez avec le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Amen.

1 mars 2008

La Scala Santa

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La dévotion de la Scala Santa

Origine de cette dévotion

L'origine de la dévotion de la Scala Santa également appelée "Saint Escalier" provient de l'escalier que Jésus monta au cours de sa Passion pour se rendre au prétoire de Ponce Pilate L'on peut encore voir aujourd'hui les vestiges de cet escalier, qui ont été sanctifiés par le passage de notre Seigneur. L'on perpétue cette dévotion à Rome, opu l'on peut y honorer des vestiges et des reliques de ce Saint Escalier, près de la Basilique Saint Jean de Latran. Au cours des siècles précédents, il est devenu coutume dans de nombreuses parties de l'Eglise catholique de construire des escaliers similaire à la Scala Santa de Rome. L'on peut en voir au Calvaire de la Madeleine de Pontchâteau (Loire Artlantique, France), ou encore, au début du Chemin de Croix de Lourdes. La première Scala Santa qui fut construite sur le continent Américain, fut édifiée en 1891 et se trouve au Sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré, (Québec, Canada).

Indulgences

Le 13 novembre 1893, le pape Léon XIII accorda aux fidèles qui montent les marches de la Scala Santa à genoux, avec un coeur contrit en les priant et en méditant sur la Passion du Seigneur, une indulgence de trois cents jours pour chaque marche montée. Cette indulgence est applicable pour les âmes du Purgatoire. Bien quil n'y a aucune prière spéciale qui ne soit obligatoire, dans un souci de confort pour les pèlerins, nous vous donnons une brève prière pour chacune des 28 marches. Ces prières courtes sont dignes de vénération, parce qu'elles ont ont été composées et publiées à Rome à l'usage des pèlerins de la Scala Santa originale.

Prière préparatoire

(Note: Bien que cette prière ne fait pas partie de la dévotion à la scala santa originale, elle il est une introduction à monter les Saints Escaliers qui commence à la première marche.)

O Jésus miséricordieux! Pour le salut de l'humanité, Vous avez été soumis aux souffrances de la flagellation et du couronnement d'épines; Vous avez été traîné Par des mains impies sur ces escaliers, avant d'être conduit devant Pilate. Je désire vénérer avec un profond respect les traces de sang divin de Vos pieds, Et je vous supplie humblement, par les mérites de votre passion, de permettre, que je puisse un jour, vous contempler au trône de la Gloire, où Vous vivez et où règnez avec le Père et l'Esprit-Saint, maintenant, Toujours et à jamais. Amen.

Prières pour chacune des 28 marches

(Note: Un Je Vous salue Marie et une invocation à votre saint patron peut être ajoutée à chaque marche.)

1ere marche : O mon Jésus! Par l'angoisse de Ton coeur, quand Tu fus séparé de Ta Très Sainte Mère, pour Te re,ndre vers la Mort, Aie pitié de moi!

2e marche: O mon Jésus! Par l'immense angoisse qui a causé la sueur de Ton Sang précieux au Jardin des Oliviers, Aie pitié de moi!

3e marche: O mon Jésus! Par l'immense douleur que tu ressenti quand Tu fus trahi par le perfide Judas, aie pitié de moi!

4e marche: O mon Jésus! Par la comparaison avec un malfaiteur, quand Tu fus conduit à travers les ruesde Jérusalem, aie pitié de moi!

5e marche: O mon Jésus!par la violence par laquelle Tu fus ignoblément frappé au Visage par des mains impies, Aie pitié de moi!

6e marche: O mon Jésus! Par Ton infinie patience quand Tu te trouvais au milieu des outrages et des moqueries, au Tribunal et pendant toute la nuit précédant Ta Sainte Mort, aie pitié de moi!

7e marche: O mon Jésus! Par les inultes les plus cruelles que l'on a prononçées contre Toi quand Tu portais la Croix, aie pitié de moi!

8e marche: O mon Jésus! Par lez silence dont Tu as fait preuve quand l'on portait de faux et mensongeux témoignages contre Toi, et quandf l'inique Pilate Te condamna injustement, aie pitié de moi!

9e marche: O mon Jésus! Par l'humiliation et la dérision que Tu as subi quand Tu fus en présence d'Hérode et de sa cour, aie pitié de moi!

10e marche: O mon Jésus! Par la honte d'être dépouillé de Tes vêtyemens et d'être attaché à la colonne afin d'être flagellé, aie pitié de moi!

11e marche: O mon Jésus! Par la douleur que tu ressenti quand Tu fus flagellé, et lorsque Ton corps fut recouvert de toutes sortes de blessures et de meurtrissures, aie pitié de moi!

12e marche: O mon Jésus! Par l'horribles douleur que Te provoquèrent les épines, lorsque la Couronne fut posée sur Ta Tête, aie pitié de moi!

13e marche: O mon Jésus! Par la patience que Tu eûs, quand Tu fus paré de tissus de couleur pourpre, et que l'on mis en Tes mains un roseau, Te tournant ensuite en dérision, aie pitié de moi!

14e marche: O mon Jésus! Par l'affliction que Tu ressentis quand Tu entendis les gens crier contre Toi, Et demandant Ta Mort, aie pitié de moi!

15e marche: O mon Jésus! Par l'humiliation que Tu subis quand Tu fus comparé au brigand Barrabas, et quand ils le Préférèrent à Toi, aie pitié de moi!

16 e marche: O mon Jésus! Par Ton choix d'embrasser la Croix et quand Tu porta sur le Chemin du Golgotha, aie pitié de moi!

17e marche: O mon Jésus! Par le chagrin de Ta Sainte Mère, prèsente à Tes côtés et par l'angoisse de Son Coeur Maternel, aie pitié de moi!

18e marche: O mon Jésus! Par la grande fatigue que Tu ressentis quand Tu portais la lourde Croix sur Ton épaule, mettant à jour à trois os saints, aie pitié de moi!

19e marche: O mon Jésus! Par l'amertume que tu ressenti, lorsque le fiel et l vinaigre furent porté à Tes lèvres, aie pitié de moi!

20e marche: O mon Jésus! Par l'agonie que Tu as enduré quand l'on arrachait Tes vêtements, aie pitié de moi!

21e marche: O mon Jésus! Par les douleurs que Tu as subis, Quand l'on transperçait Tes mains et Tes peids, pour T'attacher à la Croix, aie pitié de moi!

22e marche: O mon Jésus! Par l'infinie charité, T'a poussé à pardonner à Tes bourreaux et à prier le Père du Ciel pour eux, aie pitié de moi!

23e marche: O mon Jésus! Par la Miséricordieuse bonté avec laquelle Tu as ouvert les portes du Paradis, à Dismas, le bon larron, et par la bienveillance par laquelle Tu as donné Marie pour Mère à Jean et Jean pour fils à Marie, aie pitié de moi!

24e marche: O mon Jésus! Par la soif brûlante que Tu ressentis vivement quand Tu fûs cloué sur la Sainte Croix, aie pitié de moi!

25e marche: O mon Jésus! Par le tourment que Tu subis, quand Tu vis que Tu étais abandonné par tous, aie pitié de moi!

26e marche: O mon Jésus! Par le grand amour Avec laquelle ton Divin Cœur était enflammé pour moi et pour tous, quand Tu expirais, rendant Ton dernier soupir, aie pitié de moi!

27e marche: O mon Jésus! Par l'infinie Miiséricorde que Tu as manifeste, quand Ton côté fut ouvert d'un coup de lance et d'où jailli le Sang et l'Eau, source de Miséricorde pour nous le monde, aie pitié de moi!

28e marche: O mon Jésus! Par la douleur que ressentis Ta Mère très Sainte, quand Tu fus descendu de la Croix et remis en ses bras, avant d'être déposé au tombeau, aie pitié de moi!

D'après un texte traduit de l'anglais provenant du site www.catholicdoors.com


18 février 2008

Chemin de Croix

Chemin de Croix

méditations du Vénérable John Henry Newman

1e Station: Jésus condamné à mort

1Le Saint, le Juste et le Véritable fut jugé par les pécheurs et mis à mort. Et pourtant, tandis qu'ils Le jugeaient, ils étaient forcés de L'acquitter. Judas, après L'avoir trahi, alla dire aux prêtres : " J'ai péché, car j'ai livré le sang innocent. " Pilate, qui rendit la sentence, dit à son tour : " Je suis innocent du sang de ce juste ", et rejeta le crime sur les Juifs. Le Centurion qui L'avait vu crucifier dit aussi : " En vérité, celui-ci était un juste. " Ainsi toujours, ô Seigneur, Vous êtes justifié dans vos paroles et Vous êtes vainqueur quand Vous êtes jugé. Ce sera beaucoup plus rigoureusement évident encore au dernier jour : " Ils verront Celui qu'ils ont percé ", et Celui qui était condamné dans la faiblesse jugera le monde dans la puissance ; ceux mêmes qui seront alors condamnés reconnaîtront la justice de leur sentence.

Notre Père - Je vous salue Marie

2e Station: Jésus reçoit sa Croix

Jésus soutient l'univers par sa puissance divine, car Il est Dieu ; mais ce poids est moins lourd que ne l'était2 celui de la Croix que nos péchés taillèrent pour Lui. Nos péchés Lui coûtèrent cette humiliation. Il dut prendre notre nature, paraître parmi nous comme homme et offrir pour nous un grand sacrifice. Il dut passer sa vie dans la pénitence, et, à la fin de cette vie, endurer sa Passion et sa mort. O Seigneur, Dieu Tout-Puissant, qui portez sans lassitude le poids du monde entier, qui avez porté avec une fatigue accablante le fardeau de tous nos péchés, Vous qui conservez nos corps par votre Providence, soyez aussi le Sauveur de nos âmes par votre précieux sang !

Notre Père - Je vous salue Marie

3e Station: Jésus tombe pour la première fois sous le poids de sa Croix

3Satan tomba du ciel au commencement, par la juste sentence de son Créateur, contre lequel il s'était révolté. Et lorsqu'il eut réussi à associer l'homme à sa rébellion et que le Créateur fut venu pour sauver la créature, l'heure brève de son triomphe vint aussi et il en profita. Quand le Saint des saints, revêtu de chair, fut en son pouvoir, frappé lui-même jadis par le bras du Tout-Puissant, il résolut de frapper à son tour Celui qui l'avait rejeté. Ce coup fut la cause de la chute de Jésus. O cher Seigneur, par cette première chute, relevez-nous du péché, nous qui sommes si misérablement tombés sous son empire !

Notre Père - Je vous salue Marie

4e Station: Jésus rencontre sa Mère

Il n'est aucune partie de l'histoire de Jésus où Marie n'ait sa place. Parmi ceux qui4 font profession d'être du nombre des serviteurs de Jésus, il en est qui pensent que l'œuvre de Marie a été finie lorsqu'Elle l'eut mis au monde, et qu'après cela, Elle n'avait plus qu'à disparaître dans l'oubli. Mais pour nous, Seigneur, nous, vos enfants de l'Eglise catholique, tel n'est pas notre sentiment au sujet de votre Mère. Nous nous souvenons qu'Elle présenta le tendre Enfant dans le Temple, qu'Elle Le tint dans ses bras quand les Mages vinrent L'adorer ; qu'Elle s'enfuit avec Lui en Egypte, qu'Elle l'emmena à Jérusalem quand Il eût douze ans ; qu'Il vécut avec Elle à Nazareth pendant trente années, qu'Elle était avec Lui aux noces de Cana ; que, même lorsqu'Il l'eût quittée pour commencer sa prédication, Elle le suivait autant qu'il était possible. Et maintenant Elle s'approche de Lui quand Il monte le chemin sacré avec sa Croix sur les épaules. Douce Mère, faites que nous pensions toujours à vous quand nous penserons à Jésus, et quand nous Le prierons, aidez-nous toujours par votre puissante intercession.

Notre Père - Je vous salue Marie

5e Station: Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa Croix

5Jésus pouvait porter sa Croix à Lui seul, s'il l'eût voulu ; mais Il permet à Simon de l'aider, afin de nous rappeler que nous devons nous associer à son œuvre et prendre part à ses souffrances. Ses mérites sont infinis ; pourtant Il condescend à laisser les siens y ajouter leurs propres mérites. La sainteté de la Bienheureuse Vierge Marie, le sang des Martyrs, les pénitences et les prières des Saints, les bonnes actions de tous les fidèles, prennent part à cette œuvre qui est néanmoins parfaite sans leur concours. Jésus nous sauve par son Sang, mais c'est avec nous-mêmes et par nous-mêmes qu'Il nous sauve. Cher Seigneur, apprenez-nous à souffrir avec Vous, rendez-nous agréable de souffrir pour l'amour de Vous, et sanctifiez toutes nos souffrances par le mérite des vôtres !

Notre Père - Je vous salue Marie

6e Station: La Face de Jésus est essuyée par Véronique

Jésus accorda à cette pieuse femme de garder de son Visage Sacré une empreinte qui devait demeurer6 pour les âges futurs. Il le fit pour nous rappeler à tous que son image doit toujours être gravée dans nos cœurs. Qui que nous soyons, en quelque lieu de la terre, en quelque âge du monde où nous vivions, Jésus doit vivre dans nos cœurs. Nous pouvons différer les uns des autres en bien des choses, mais en ceci, nous devons tous concorder, si nous sommes ses véritables enfants. Il faut que nous portions avec nous le voile de sainte Véronique, que nous méditions toujours sur la Mort et la Résurrection de notre Sauveur, que tous, selon nos forces, nous imitions sa perfection divine. Seigneur, que notre visage Vous soit agréable, qu'il ne soit pas souillé par le péché, mais lavé et purifié par votre précieux Sang.

Notre Père - Je vous salue Marie

7e Station: Jésus tombe une seconde fois

7Satan subit une seconde chute quand Notre-Seigneur vint sur la terre. Il avait depuis longtemps usurpé l'empire du monde entier, et s'en nommait roi. Et il osa enlever dans ses bras le Sauveur très-saint, lui montrer tous les royaumes de la terre et lui faire la promesse blasphématoire de les lui donner, à Lui, son Créateur, s'il voulait l'adorer. Jésus lui répondit : " Retire-toi, Satan ! " - et Satan tomba du haut de la montagne. Et Jésus rendait témoignage de cette chute, lorsqu'Il disait : " Je vis Satan tomber du ciel comme l'éclair. " Le Mauvais se souvenait de cette seconde défaite, et, sur le chemin du Clavaire, il frappa pour la seconde fois le Seigneur innocent, tandis qu'il L'avait en sa puissance. O cher Seigneur, apprenez-nous à souffrir avec Vous, et à ne pas craindre les soufflets que Satan pourrait donner à ceux qui lui résistent.

Notre Père - Je vous salue Marie

8e Station: Les femmes de Jérusalem pleurent sur Notre-Seigneur

Depuis la prophétie antique annonçant que le sauveur devait naître d'une femme de la race d'Abraham, les8 femmes juives avait désiré l'honneur de cette maternité. Mais le Messie étant venu, combien l'événement était différent de ce qu'elles avaient attendu ! Jésus dit à celles qui pleuraient sur Lui que "les jours viendraient où elles diraient : heureuses les stériles, et les entrailles qui n'ont pas enfanté, et les mamelles qui n'ont pas allaité !" Ah ! Seigneur, nous ignorons ce qui est bon ou mauvais pour nous. Nous ne pouvons prédire l'avenir, et lorsque Vous nous venez visiter, nous ne savons d'avance sous quelle forme Vous viendrez. C'est pourquoi nous Vous remettons tout ce qui nous concerne. Faites en nous et sur nous votre bon plaisir. Dirigez toujours vers Vous nos regards ; regardez-nous Vous-même, donnez-nous la grâce de votre Croix amère et de votre Passion, et consolez-nous à la manière et au temps que Vous avez choisis.

Notre Père - Je vous salue Marie

9e Station: Jésus tombe pour la troisième fois

9Satan fera une troisième et dernière chute à la fin du monde, alors qu'il sera enfermé pour toujours dans la prison du feu éternel. Il sait dès le commencement que telle sera sa fin, il n'a nulle espérance ; il est plongé dans le désespoir. Il savait donc bien qu'aucune souffrance qu'il pût à ce moment infliger au Sauveur des hommes ne servirait le moins du monde à le faire échapper à ce sort inévitable. Mais il avait résolu, dans sa haine et son horrible rage, d'insulter et de torturer, pendant que cela était en son pouvoir, le grand Roi dont le trône est éternel. C'est pourquoi il Le renversa contre terre une troisième fois par un coup terrible. O Jésus, Fils unique de Dieu, Verbe Incarné, nous Vous adorons avec crainte, avec tremblement et avec une profonde reconnaissance en cette incompréhensible humiliation, que Vous, qui êtes le Très-Haut, Vous ayez consenti, même pour une heure, à être la proie et le jouet du Mauvais pour nous retirer de sa tyrannie.

Notre Père - Je vous salue Marie

10e Station: Jésus est dépouillé de ses vêtements

Jésus a voulu renoncer à tout en ce monde, avant de le quitter. Il exerça la plus parfaite pauvreté. Quand10 Il partit de la sainte maison de Nazareth pour commencer sa mission, Il n'eut pas où reposer sa tête. Il vécut des plus pauvres aliments et de ce qui lui était donné par ceux qui L'aimaient et Le servaient. Et suivant cet esprit de pauvreté, Il choisit un genre de mort pour lequel ses vêtements mêmes ne devaient pas Lui être laissés. Il se sépara de ce qui semblait le plus nécessaire, et presque une partie de Lui-même, selon la loi de l'humaine nature depuis la chute. Accordez-nous donc, ô cher Seigneur, de ne tenir à rien sur la terre, et de supporter la perte de toutes choses, d'endurer même la honte, le blâme, le mépris et la moquerie, plutôt que de Vous donner lieu de rougir de nous Vous-même au dernier jour.

Notre Père - Je vous salue Marie

11e Station: Jésus est cloué à la Croix

11Les pieds et les mains de Jésus sont transpercés de clous acérés. Ses yeux sont obscurcis par le sang et fermés par l'enflure des paupières et les contusions livides que les coups de ses bourreaux ont causées. Sa bouche est remplie de vinaigre et de fiel. Sa tête est ceinte des épines aiguës. Son Cœur est percé par la lance. C'est ainsi que tous ses sens sont mortifiés et crucifiés, afin de faire réparation, pour toute espèce de péchés humains. O Jésus, mortifiez-nous et crucifiez-nous avec Vous ! Ne nous laissez plus jamais pécher par aucun de nos sens ni aucun de nos membres. Faites que tous nos sens Vous soient un sacrifice, que tous nos membres chantent vos louanges ! Que le sang sacré qui a coulé à flots de vos cinq blessures puisse nous oindre d'une grâce tellement sanctifiante que nous mourrions au monde et que nous ne vivions que pour Vous !

Notre Père - Je vous salue Marie

12e Station: Jésus meurt sur la Croix

" Consummatum est. " Tout est complété, la fin est pleinement venue. Le mystère de l'amour de Dieu12 envers nous est accompli. La rançon est payée et nous sommes rachetés. Le Père éternel avait résolu de ne point nous pardonner gratuitement afin de nous montrer une faveur spéciale. Il avait condescendu à nous traiter comme ayant valeur à ses yeux. Ce que l'on achète a de la valeur. Il aurait pu nous sauver sans achat - par un simple fiat de sa volonté. Mais, pour montrer son amour pour nous, Il fixa un prix : et ce prix, si une rançon quelconque devait être fixée et livrée en échange de l'offense de nos péchés, ne pouvait être rien autre que la mort de son propre Fils, revêtu de notre nature humaine. O mon Dieu et mon Père, Vous avez évalué si haut la valeur de nos âmes coupables, que Vous avez fixé le prix le plus élevé qui soit possible pour les racheter ! Ne Vous aimerons-nous pas et ne Vous choisirons-nous pas au-dessus de toutes choses comme le seul bien unique et nécessaire ?

Notre Père - Je vous salue Marie

13e Station: Jésus est déposé dans les bras de sa sainte Mère

13Jésus est maintenant redevenu votre propriété, ô Vierge-Mère, car le monde et Lui se sont séparés pour toujours. Il vous avait quittée pour faire l'œuvre de son Père, Il l'a terminée et l'a soufferte. Satan et les hommes mauvais n'ont plus maintenant aucun droit sur Lui, trop longtemps Il a été dans leurs mains. Satan L'avait emporté sur une haute montagne, les hommes mauvais L'ont élevé sur la Croix ; Il était depuis longtemps sorti de vos bras, ô Mère de Dieu, mais voici que vous avez droit à Le reprendre, maintenant que le monde a fini de Lui nuire. Car Vous êtes la Mère toute favorisée, toute bénie, toute pleine de grâce, du Très-Haut. Nous nous réjouissons dans ce grand mystère. Notre Dieu a vécu dans votre sein, Il a reposé sur votre poitrine, Il a été nourri à vos saintes mamelles, et porté dans vos bras, et maintenant qu'Il est mort, on le dépose sur vos genoux. Vierge Mère de Dieu, priez pour nous.

Notre Père - Je vous salue Marie

14e Station: Jésus est déposé dans le sépulcre

Lorsqu'Il était le plus près de son éternel triomphe, Jésus semblait en être le plus éloigné. Lorsqu'Il était le14 plus près d'entrer dans son royaume et d'exercer toute puissance au ciel et sur la terre, il gisait mort dans une caverne du rocher. Il était enveloppé de linceuls et renfermé dans un sépulcre de pierre quand Il était sur le point d'en sortir avec un corps spirituel et glorifié, un corps pouvant pénétrer toutes substances, aller d'un endroit à un autre plus rapidement que la pensée, et monter bientôt aux cieux. O jésus, donnez-nous la confiance d'attendre de Vous une providence semblable ! Assurez-nous bien, Seigneur, que plus grande est notre détresse, plus nous sommes rapprochés de Vous. Plus les hommes nous méprisent, plus vous nous honorez. Plus les hommes triomphent de nous, plus haut Vous nous exaltez. Plus ils nous oublient, plus Vous pensez à nous. Plus ils nous abandonnent, plus Vous nous attirez intimement à Vous !

Notre Père - Je vous salue Marie

Prions: O Dieu, qui par le précieux Sang de votre Fils unique, avez sanctifié l'étendard de la Croix, accordez-nous, nous Vous en supplions, que nous réjouissant de la gloire de cette Croix sainte, nous puissions en tous temps et en tous lieux nous réjouir aussi de l'assurance de votre protection, par le même Jésus-Christ Notre-Seigneur. Amen.

15

Christ est réssucité!

texte extrait du site www.spiritualite-chretienne.com

images provenant du site www.fraternitadellaluce.it

13 février 2008

Ce que vous avez fait à l'un de ces petits...

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"Ce que vous avez fait à l'un de ces petits qui sont Mes frères, c'est à Moi que vous l'avez fait."

  Prière pour les enfants avortés

O mon Dieu, daignez accueillir auprès de Vous dans le Ciel les Âmes des petits enfants qu'on fait mourir avant leur naissance sur la terre et pour lesquels nous désirons fraternellement qu'ils soient baptisés, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.

(En même temps, on fait le signe de Croix avec le pouce sur notre front à l'endroit où le prêtre a fait le signe de Croix le jour de notre baptême).

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