Le Bienheureux Benoît Daswa
Le Serviteur de Dieu Benoît Daswa
1946-1990
Qui était Benoît Daswa?
Tshimangadzo Samuel Daswa, fils premier-né de Tshililo Petrus Daswa (Bakali) et de Thidziambi Ida Daswa (Gundula), est né le 16 Juin 1946 dans le Village Mbahe, situé à 30 kilomètres de la ville principale Thohoyandou de l'ancien Homeland Venda, dans la Province du Limpopo, en Afrique du Sud, dans le diocèse de Tzaneen. La famille Daswa appartenait à la tribu d'Afrique noire appelée « Lemba » ou « Juifs noirs ». Leur nom de clan était Bakali. Ils suivaient les traditions sémitiques, comme des restrictions alimentaires semblables au casher, les rites de circoncision, des règles strictes qui étaient contre les mariages mixtes et antisémites. Ces croyances et ces pratiques ont été transmises aux enfants. Les parents de Samuel étaient assidus au travail, entreprenant et reconnus pour leur hospitalité et leur gentillesse. Samuel Daswa avait trois frères et une sœur: Thanyani Mackson. Muvhulawa Calson, Thinavhuyo Mavis et Humbulani Innocent. Comme était commun, il était un garçon de troupeau avant d'aller à l'école. De marcher dans le jardin de son père, il a développé un grand amour de travail de la terre et de la culture des légumes.
Influences dans son enfance
Son enseignement primaire commence à l'école primaire Vondwe en 1957. Plus tard, il a été à l'école primaire Mbahe, l'école primaire Tshikonelo à Ha-Matsheka et à l'Armée du Salut, à l'école William Eddie dans le village de Tshidimbini. Il a complété ses études secondaires au Lycée Mphaphuli. Après la mort accidentelle de son père, Samuel a pris la responsabilité du soin de ses jeunes frères et sœurs. Quand il a rejoint la main d'oeuvre, il a aidé à payer pour leur éducation et les encourageait continuellement à étudier. Pendant les vacances scolaires, il restait chez un oncle à Johannesburg où il travaillait a temps partiel. À cette époque, il s'est lié d'amitié avec un jeune homme blanc qui était catholique. Plusieurs de ses camarades qui étaient Shangaan étaient également catholiques. Après son retour à Mbahe, Samuel a rejoint un groupe de catholiques qui se rencontraient sous un figuier pour obtenir des instructions sur la Foi Catholique. Le catéchiste était Benoît Risimati. Il a servait à l'Office du dimanche et assistait le prêtre qui venait de Louis Trichardt une fois par mois pour célébrer la Messe. Il avait une forte influence sur Samuel. Après la mort de sa femme, Benoît Risimati a été ordonné Prêtre.
Comme un jeune adulte
Après deux ans d'instruction Samuel a été baptisé le 21 Avril 1963 par le Frère Augustin O'Brien, MSC, à Mafenya, en la Paroisse de Sibasa. Lors de la retraite prêchée avant son baptême, il a choisi « Benoît comme nom, car il fut inspiré par la devise bénédictine « Ora et labora » « Prie et travaille ». Trois mois plus tard, il a été confirmé par L'évêque-abbé Clemens van Hoek, OSB, à Sibasa. Benoît a fréquenté l'Institut de formation Vendaland, où il a obtenu un certificat d'enseignement primaire. Sa première nomination fut à l'école primaire Tshilivho au village de Ha-Dumasi. Pendant ce temps, il a étudié pour obtenir le certificat d'inscription par correspondance. Benoît a continué à s'impliquer dans l'Église en aidant les catéchistes et le prêtre. Il avait un intérêt particulier pour les jeunes, en prenant des groupes de garçons et de filles loin pour le week-end pendant lequel il leur enseignait les techniques traditionnelles.
La fidélité à sa foi catholique
L'une de ses initiatives visant à aider les jeunes, fut, en 1976, la formation d'une équipe de football appelé les « Onze Ordinateurs Mbahe ». Après le succès initial, l'équipe commença à perdre des matchs et il fut proposé que l'on aille consulter un Sangoma, pour obtenir un « Muti », afin d'améliorer les performances de l'équipe. Benoît s'est prononça fermement contre cette proposition. Il fut dépassé. Incapable de concilier l'utilisation de la sorcellerie avec sa foi, il choisi de quitter le club et forma une autre équipe de football, les « Rebelles de la Liberté Mbahe » avec certains joueurs qui l'avaient soutenu. Sa décision fut le début d'une campagne de haine et de jalousie à son égard menées par certaines personnes.
En 1977, il est nommé directeur de l'école primaire Nweli, poste qu'il a occupé jusqu'à sa mort. Il fut considéré comme une personne d'influence. De par sa maison de briques, sa voiture, sa télévision, son téléphone et son verger prospère, considérés comme des signes de prospérité et il a regardé avec envie par ses adversaires. Son ennemi particulier fut un de ses compatriotes directeur principal. En 1980, Benoît et Shadi Eveline Monyai, luthérienne reçue dans la pleine communion avec l'Église catholique, sont mariés par le père. Patrick O'Connor, MSC La famille se compose de huit enfants, le dernier étant né quatre mois après la mort de Benoît. Comme mari et père Benoît a été exemplaire. Il estimait qu'en aidant sa femme dans les tâches ménagères et le soin des enfants faisait partie de son engagement matrimonial. La famille priait ensemble chaque soir et assistait chaque dimanche à la célébration liturgique. Benoît lui-même s'est donné sans relâche pour la communauté catholique. Il a travaillé avec les jeunes, dirigé le service dominical quand un prêtre n'était pas disponible et réalisé de nombreuses œuvres de miséricorde. Il était un homme de prière et s'est engagé à partager sa Foi avec les autres.
L'engagement de l'Eglise
La construction de la première église Catholique dans la région, à Nweli, était un projet cher à son cœur. Il a travaillé sans relâche sur le projet encourageant les autres à en faire de même. Les produits de son jardin étaient donnée aux nécessiteux. Ceux qui avaient besoin de transport pouvaient compter sur son aide à tout moment. Dans la population, généralement Benoît était très respecté. Il était secrétaire du conseil du chef de village et confident du chef. Aux fonctions sociales, il était un maître de cérémonies populaires. Il était reconnu pour son honnêteté, sa sincérité et son intégrité absolue. Il disait ce qu'il pensait et n'était pas été influencé par l'opinion populaire. Comme principal, il était un leader honnête et courageux. Il a encouragé, soutenu et défié son personnel. Le bien-être des élèves était sa première préoccupation. En cas d'absence, il rendait visite à la famille pour voir s'il pourrait être utile. Il invitait les étudiants qui étaient incapables de payer les frais scolaires à travailler dans son jardin pour fournir les fonds nécessaires.
Le prix d'être chrétien
En Novembre 1989, de fortes pluies et des coups foudre s'abattirent fréquemment dans la région de Venda. Cela ne fut pas considéré comme un phénomène naturel. Certains membres de la communauté furent très inquiets quant à savoir qui en était responsable. Au début de l'année 1990, après une forte pluie, le jeudi 25 Janvier, il eu plusieurs coups de foudre dans la région. Le Chef, son conseil et la communauté se réunirent pour discuter de leurs préoccupations. Il fut convenu qu'un guérisseur traditionnel serait consultés pour identifier la sorcière qui était responsable des incendies. A cet effet, une contribution de R5 par personne fut convenue.
Benoît arriva après que la décision fut prise. Son explication que la foudre est un phénomène naturel fut accueillie avec scepticisme. On lui fit valoir les anciennes habitudes et qu'il fallait blâmer les sorcières provoquant les coups de foudre. Lorsque la décision fut maintenue, Benoît refusa de payer la contribution R5. Il fit valoir que sa Foi catholique l'empêchait de prendre part à tout ce qui touche à la sorcellerie. Beaucoup dans la communauté l'ont vu comme minimisant les croyances traditionnelles et ont conspiré pour se débarrasser de lui parce, que pour eux, il était une pierre d'achoppement à cause de sa Foi Catholique et sa position constante contre la sorcellerie.
Le 2 Février 1990, Benoît a conduit sa sœur et son enfant malade chez le médecin à Thohoyandou. En route, il a ramassé un homme qui a demandait son aide pour prendre un sac de farine de maïs à son domicile dans un village à côté de Mbahe. Autour de 19h30, Benoît retourné à Mbahe. Après avoir quitté sa sœur et l'enfant à proximité de leur maison, il dit à sa fille qu'il allait revenir après avoir pris son autre passager et son sac de farine de maïs au village suivant.
De retour chez lui, Benoît fut bloqué par des troncs d'arbres disposés à travers la route. Quand il mit pied à terre, une foule de jeunes et d'adultes venus de derrière les arbres commencèrent à lui lancer de grosses pierres. Saignant et blessé, il quitta la voiture et couru à travers un terrain de football, espérant l'aide de rondavels à proximité (huttes rondes) l'un étant un Shebeen. Il a couru dans une cuisine rondavel pour se cacher. Lorsque la foule arriva, ils ordonnèrent à la femme propriétaire du rondavel de dire ou Benoît se cachait, menaçant de la tuer si elle ne le faisait pas.
En entendant leurs menaces, Benoît est sorti. Il leur demanda pourquoi ils voulaient le tuer. Lorsque Benoît vit un homme de la foule qui venait vers lui avec une arme, une knobkerrie, il dit cette prière: « Mon Dieu, en vos mains je remets mon esprit », ensuite, fut porté un coup fatal à partir de la knobkerrie qui lui fracassa le crâne. Ensuite, de l'eau bouillante lui fut versée sur la tête. La femme, qui était propriétaire de la rondavel, coururent dire à Mackson, le frère de Benoît, ce qui s'était passé. Après avoir appelé la police, il est resté près corps de Benoît pendant la nuit. La police vint et après avoir examiné la scène du crime, les policiers restèrent dans leur voiture pendant la nuit en raison de la violence généralisée et embrasements dans la région. Le lendemain matin, un photographe de la police et médecin légiste arrivèrent et une enquête commença. Un certain nombre de personnes furent été arrêtées pour l'assassinat brutale de Benoît. Lorsque l'affaire vint à la cour, elle fut rejeté par manque de preuves.
La Messe des Funérailles chrétiennes eu lieu le samedi 10 Février 1990. La procession commença à la maison de Benoît, en Mbahe pour aller ensuite à l'église de Nweli. La Messe fut concélébrée par plusieurs prêtres et le célébrant principal fut le Père. John Finn, MSC, curé de la paroisse de Thohoyandou/Sibasa. D'un commun accord, tous portèrent des vêtements de couleur rouge, afin de manifester leur conviction que Benoît est mort pour sa Foi et que c'était sa position contre la sorcellerie qui avait provoqué sa mort. Une foule nombreuse a suivi le cercueil au cimetière Mbahe. La Mère de Benoît, Ida Daswa, était devenue Catholique quelque temps avant la mort de son fils. Elle a économisé sur sa pension pour acheter une pierre tombale pour la tombe. Elle fut dévoilée lors d'une cérémonie spéciale, incluant la messe, le 26 Novembre 2000, et en présence d'un grand nombre de personnes de la paroisse de Sibasa. Jusqu'en 2005, la communauté catholique se rassemblait le dimanche le plus proche de Toussaint prier sur la tombe de Benoît. Depuis le début de l'enquête préliminaire de la cause de sa béatification, la communauté catholique du district Nweli tiens à le rappeler le jour de sa mort, le 2 Février, car ils le considèrent comme un témoin courageux de la Foi.
Un Saint pour l'Afrique du Sud?
Le Jeudi 2 Juillet 2009, un événement historique a eu lieu à Tzaneen, l'enquête diocésaine sur la vie et la mort du Serviteur de Dieu Benoît Daswa a été conclue. Les documents finaux, adressés à Mgr Angelo Amato SDB, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, ont été signés par le MSC évêque Slattery Hugues, évêque de Tzaneen, Soeur Sally Duigan NDSC, fille de Notre-Dame du Sacré-Cœur et chancelière du diocèse, frère André Bohas MSC, postulateur de la cause et le père Eddie O'Neill SDB, Promoteur de la Justice. Ces documents se composent de plus de 850 pages de témoignages de témoins dignes de foi sur la vie et la mort du Serviteur de Dieu. La copie originale, qui a été d'abord scellée, reste dans les archives du diocèse de Tzaneen. La copie de la transcription et la copie publique ont ensuite été scellés et doivent être envoyés à la Congrégation pour les Causes des Saints, à Rome, par le biais du Nonce apostolique, Mgr Green. Cela met fin à un processus qui a commencé cinq ans plus tôt il, et est la première cause d'un natif d'Afrique du Sud catholique à être proposé en Béatification et en Canonisation. La transcription et les copies publiques demeurent scellés jusqu'à ce que la Congrégation pour les Causes des Saints approuve et nomme un postulateur romain pour passer à la phase suivante du processus. Les informations sur le Serviteur de Dieu et sur la cause peuvent maintenant être porté à la connaissance du public.
Nouveaux développements
Le diocèse de Tzaneen est en train de finaliser la Positio, qui est une somme de documents relatifs à tous les aspects de la Cause. Un nombre suffisant d'exemplaires seront publiés pour les membres de la Congrégation pour les Causes des Saints. Une copie, appelée la « Copia Publica », sera conservé dans les archives du diocèse. Ce travail est effectué par un prêtre, le Père Lucio de Stefano, MSC, qui réside à Rome. Il travaille sur la Positio sous la direction du sous le Fr Kijas, OFM Conv, de la Congrégation pour les Causes des Saints. Une fois cela fait les prochaines étapes seront les suivantes: 1. La Positio est présentée à la Congrégation pour les Causes des Saints. 2. Un groupe de théologiens examine les preuves et la documentation. Si elle passe en majorité, elle va aux prélats de la Congrégation. 3. Si les prélats de la Congrégation approuvent, le préfet de la Congrégation publie le « Decretum Martyrio Super » du Serviteur de Dieu, et autorise que la personne soit appelé Vénérable. 4. Le Préfet de la Congrégation présentera ensuite la cause du pape pour que le pape décide si le martyr vénéré soit béatifié ou non. 5. Enfin, le pape déclare la béatification pendant une messe spéciale en l'honneur du nouveau acclamé « Bienheureux Martyr ». Le processus dans la Congrégation peut être très lent, mais nous avons un avantage, car un miracle n'est pas requis pour la béatification d'un Martyr. Dès que son martyre est approuvé par la Congrégation, alors la porte est ouverte par le pape pour le déclarer un martyr et pour la béatification.
Suite à un décret du Pape François, reconnaissant le martyre du Serviteur de Dieu Benedict Daswa a été béatifié le 13 septembre 2015 en Afrique du sud.
Prière pour la béatification du Serviteur de Dieu Benoît Daswa
O Sainte Trinité, je crois que Vous demeurez en moi par mon baptême. Je Vous aime, je Vous loue et je vous adore. Je Vous rends grâce pour Votre Serviteur, Benoît, que Vous avez choisi pour qu'il témoigne jusqu'à la mort pour sa Foi en Jésus-Christ, mon Sauveur et mon Seigneur.
Père Tout-Puissant, Vous avez rempli le cœur de Votre Serviteur, Benoît, de beaucoup d'amour et de zèle pour l'avènement de Votre Royaume. Vous lui avez donné le courage et la force de défendre sa foi sans crainte, ni peur de la mort. Amour de Dieu, gardez-moi libre de toutes œuvres des ténèbres. Protègez-moi contre les mauvais esprits et les puissances du mal. Faites de moi un véritable apôtre de la vie, dans ma famille et dans la société. Que Votre lumière, Seigneur, brille sur moi et par moi.
Seigneur Jésus, par l'intercession de votre serviteur, Benoît, je Vous demande de pouvoir suivre son exemple d'être toujours prêt à pardonner dans un esprit chrétien. Vous savez tout sur mes problèmes, mes soucis et mes craintes lorsque je regarde vers l'avenir. Je tire de la force et du courage dans la vie de Votre Serviteur, Benoît. Je viens à Vous maintenant, Seigneur, et par son intercession, je demande les faveurs très spéciales (...) si elles sont conformes à Votre Volonté. Aidez-moi à toujours suivre le bon exemple de Benoît. Par la prière quotidienne et l'assiduité à l'église, Aidez-moi à Vous aimer, Seigneur, au-dessus de toutes choses et pour aimer les autres comme Vous m'aimez. Amen.
Prière pour obtenir des grâces par l’intercession du Serviteur de Dieu
Tshimangadzo Samuel Benedict Daswa
O Très Sainte Trinité, tu as rempli le cœur de ton Serviteur Benedict d’un grand amour et de zèle pour construire ton Royaume. Tu lui as donné le courage et la force de défendre sa foi sans peur et de témoigner jusqu’à la mort.
Dieu très aimant, fais que comme Benedict je proclame toujours la vérité de l’Evangile par le témoignage de ma vie. Préserve-moi de toutes les œuvres des ténèbres. Protège-moi des esprits mauvais et de toutes les forces du Mal. Fais de moi un vrai Apôtre de la vie dans ma famille et dans la société.
Père, par son intercession et selon ta volonté, accorde-moi la grâce que je te demande (…). De la vie de ton Serviteur Benedict, je puise force et courage et j’espère qu’il sera proposé à la vénération des fidèles et comme modèle de sainteté. Par le Christ notre Seigneur. Amen.
Avec l’approbation ecclésiastique,
24 août 2013
+Joao Noé Rodrigues, Evêque de Tzaneen
(South Africa)
Veuillez s’il vous plaît envoyer toute information concernant les grâces et faveurs reçues par l’intercession du Serviteur de Dieu, Tshimangadzo Samuel Benedict Daswa à:
Diocese of Tzaneen,
Cause of Benedict Daswa,
P. O. Box 261,
Tzaneen 0850, RSA.
Mail: bendaswa@mweb.co.za
Renseignements :
Article publié en 2012, dernière mise à jour de la page: le 31 août 2015
La Vénérable Marie-Amélie Fristel
La Vénérable Marie-Amélie Fristel
Fondatrice de la Congrégation des Soeurs des Saints Cœurs de Jésus et de Marie
1798-1866
Née à Saint Malo, le 10 octobre 1798, Amélie Fristel perd son père, notaire, à l’âge de 3 ans. Elle suit sa mère à Rennes et est confiée à sa sœur aînée qui la dirige avec une extrême rigueur. Tertiaire de Saint Jean Eudes, après les cours, elle se rend auprès des pauvres, avec sa mère, et leur apporte du bois pour se chauffer. Elle revient à Saint-Malo en 1818. Peu après la mort de sa mère, en 1836, sa foi agissante se déploie à Saint-Malo en des actions embrasées de Charité incarnant pleinement le message évangélique. Elle n’a d’yeux et de cœur que pour les pauvres aux misères multiformes dont aucune ne la laisse indifférente. Amélie Fristel hérite de tous les biens à la mort d’Henri Lemarié en 1846 et décide de se consacrer aux vieillards pauvres. En 1852, elle fonde la Congrégation des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie qui sera reconnue, en 1859, hospitalière et enseignante par Napoléon III et prendra officiellement le nom de « Congrégation enseignante et hospitalière des Sœurs de Saints-Noms de Jésus et Marie ». Le 14 octobre 1866, âgée de 68 ans, elle décède des suites d’un accident vasculaire cérébral. Sa cause de béatification a été ouverte dans le diocèse de Rennes. Elle a été déclarée vénérable le 15 mai 1976, par le Pape Paul VI.
Prière pour demander la Béatification de la Vénérable Mère Marie-Amélie Fristel
Souvenez-Vous, Seigneur, des grâces précieuses que Vous avez répandues sur la vie de Votre Servante Marie-Amélie ; souvenez-Vous du zèle qu'elle à déployé pour étendre le Règne du Sacré Cœur de Jésus et du Très Saint Cœur de Marie ; souvenez-Vous de sa Foi ardente, de son humilité profonde ; souvenez-Vous de sa grande Charité envers les pauvres, les vieillards, les infirmes, les malades et les enfants. Exaucez, nous Vous en supplions, le vœu que forment nos âmes reconnaissantes et si Vous le jugez utile à Votre gloire, faites bientôt briller à son front l'auréole des Bienheureux. Ainsi soit-il.
Imprimatur
Cardinal Roques
Arch. De Rennes
Merci de signaler les grâces obtenues par l'intercession de Marie-Amélie Fristel aux
Sœurs des Saints Cœurs de Jésus et Marie
Boulevard des Déportés
B.P. 28
Paramé
35404 Saint-Malo Cedex, France
Pour Plus d'informations sur la vie de Mère Amélie Fristel
Site de la Congrégation des Sœurs des Saints Cœurs de Jésus et Marie
Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici
Le Bienheureux Gabriele Maria Allegra
Le Bienheureux Gabriele Maria Allegra
Frère Mineur missionnaire en Chine
1907-1976
Fête le 26 janvier
Le Père Gabriele Maria Allegra est né à San Giovanni La Punta, Catane, le 26 décembre 1907, et mort à Hong Kong le 26 janvier 1976. En 1923, il entre dans l'Ordre des Frères Mineurs en 1931 et fut envoyé en mission en Chine, où y il prodigua les trésors de son esprit et de son cœur. Son œuvre la plus monumentale fut la traduction de la Bible en chinois. Il fonda une Ecole biblique et sociologique. Il organisa des réunions avec les Frères Séparés, expositions et conférences bibliques, etc... Il compila enfin un dictionnaire Biblique. Il n'était pas seulement un savant et un intellectuel, mais il était avant tout un missionnaire de Dieu, infatigable dans la prédication et la confession, aidant les pauvres et les malades, en particulier les lépreux. Tous ceux qui le connurent unanimes à reconnaître que : « Le Père Gabriele Allegra est un saint ». Il a été béatifié, selon les norme voulues par le Pape Benoît XVI, à Catane, le 29 septembre 2012.
Prières pour demander des grâces par l'intercession du Bienheureux Gabriel Maria Allegra
O Dieu, Tout-Puissant et Miséricordieux, qui êtes notre repos quand nous sommes fatigués, notre soutien quand nous sommes faibles, notre consolation quand face à la douleur, écoutez la prière que nous Vous adressons avec confiance. Elevez au rang des Saints de Votre Eglise, le Bienheureux Père Gabriele Maria Allegra, et accorde-moi, par son intercession, les faveurs dont j'ai grand besoin... Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Réciter trois Gloire au Père, en l'honneur de la Sainte Trinité et un « Salve Regina » en l'honneur de la Vierge Marie.
Pour plus d'informations et communications de grâces reçues, contacter la
Postulation Générale
Via Santa Maria Mediatrice 25
00165 - Rome (Italie)
Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici
Le Serviteur de Dieu Simon Valadier de Bussières
Le Serviteur de Dieu Simon Valadier de Bussières
Fondateur des Franciscaines de Notre Dame de la Mission
1842-1881
Le Père Simon naquit à Bussières, au Diocèse de Clermont (France), le 13 janvier 1842. Ce fut à Moulins qu'il entra au Grand Séminaire et fut ordonné Prêtre en 1865. Vicaire à Arfeuilles, ensuite, aumônier à Vichy, il rentra dans l'Ordre Franciscain en 1872. Missionnaire ardent et parfait, le Père Simon fonda une congrégation Franciscaine pour seconder les efforts des missionnaires. Il mourut en cours de Mission à Messeix, (Puy de Dôme, France) le 9 décembre 1881 et fut inhumé à Bussières où reposent ses précieux restes entourés de la vénération de ses Filles de Notre Dame de la Mission. (En 1973, la Congrégation des Filles de N.D. de la Mission s'est unie avec 6 autres, pour créer la Congrégation des Soeurs de Saint François d'Assise de Montpellier)
Prière
O Dieu qui avez inspiré au Père Simon Valadier un grand zèle pour réveiller la Foi dans les âmes et un profond respect pour le Sacrement de nos Autels ; qui dans ce but, l'avez soutenu dans ses écrits, dans sa prédication et dans la fondation d'un institut religieux, daignez toujours bénir ses œuvres d'apostolat et de religion. S'il entre dans votre plan divin de le faire glorifier par l'Eglise, nous Vous supplions de faire éclater son crédit auprès de Vous en nous accordant les grâces que nous sollicitons. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Imprimatur
J.-J. Bouchéras,
Vic. Gén.
Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici
Le Serviteur de Dieu Joseph Wresinski
Le Serviteur de Dieu Joseph Wresinski
Chemin d'unité pour tous les hommes
1917-1988
Joseph Wresinski est né à Angers le 12 février 1917, dans une misère sans nom. Grâce au courage héroïque de sa mère, il a pu réaliser sa vocation de suivre Jésus-Christ comme Prêtre, dans son amour pour les plus méprisés, les plus abandonnés es hommes. Le 14 juillet 1956, il rejoignait définitivement son peuple de rejetés, au « Camp des sans-logis » de Noisy-le-Grand, envoyé par son évêque.
Pour rendre leur honneur à toutes ces familles défigurées par la misère, il fonda avec elles et quelques amis une association, devenue le mouvement international ADT Quart Monde. Le Père Joseph est devenu la figure visible de l'espérance pour tous les plus déshérités de la terre. Le 17 octobre 1987, au Trocadéro à Paris, il inaugure solennellement, devant une foule de 100 000 personnes, la Dalle aux victimes de la misère, proclamant que celle-ci constitue une atteinte aux Droits de l'homme et qu'il est un devoir sacré de s'unir pour la vaincre. En reconnaissance de cet acte, les Nations Unies ont proclamé le 17 octobre Journée Mondiale du refus de la misère.
Le Père Joseph est retourné à Dieu le 14 février 1988. Toute sa vie, il a oeuvré dans la discrétion, prenant sur lui les souffrances de son peuple de très pauvres et travaillant à la réconciliation de tous les hommes ; il se voulait seulement l'humble Prêtre de Jésus-Christ. Or il est reconnu à présent par les plus petits, ainsi que par plusieurs grands de ce monde et à travers toutes les couches de la société, comme celui qui a parfaitement accompli la mission reçue de faire sortir les siens de l'esclavage de la honte, pour leur rendre leur place dans la famille humaine. Aussi, un peu partout depuis sa mort, à commencer par les plus pauvres, des voix se sont élevées pour demander que l'Eglise reconnaisse pleinement la sainteté du Prêtre qu'elle a donné au monde et dont un rêve essentiel était précisément de « rendre les plus pauvres à l'Eglise ».
La Cause de Béatification du Père Joseph s'est ouverte officiellement dans le Diocèse de Soissons le 19 mars 1997, et les plus abandonnés peuvent enfin se dire : « Pour nous aussi, la sainteté d'une vie entièrement donnée par amour est possible, puisque lui qui est l'un des nôtres y est bien parvenu ». Et les hommes cherchant désespérément les voies de leur unité au milieu des déchirements peuvent enfin voir un chemin concret et praticable s'ouvrir devant leurs pas : il leur suffit de s'unir autour des plus pauvres, oubliant leurs divisions, pour les servir en vérité à la suite du Père Wresinski – lequel ne faisait que suivre le Christ Jésus.
Textes et citations du Père Joseph Wresinski
Une charité pour tous les hommes
« Espoir – désespoir, soulagement – surcharge, réussite – difficulté, espérance – déception, revenir sans cesse sur ses illusions, revenir sans cesse sur ses déceptions, c'est cela lutter contre la misère. Garder envers et contre tout l'émerveillement parce qu'eux aussi sont des hommes. Parce qu'ils sont des hommes. croire qu'enfin, ils s'en tireront qu'ils pourront faire face à leurs moments qui sont aussi : chance et malchance, joie et souffrance, espoir insensé et déconvenue. Etre sûr que le miracle se produira, qu'aux jours de tension, de colère et de violence, succéderont, de plus en plus rapprochés, les jours de compréhension, d'échange et d'affection. En être certains, parce qu'ils sont des hommes, croire envers et contre tout que c'est vrai et qu'ils réaliseront leur humanité, qu'ils la réaliseront et apporteront à leurs proches, de la paix et de la joie, du bonheur et de la tendresse. Qu'ils apporteront aux autres le concours de leurs faibles bras, de leur corps usé de privation, de mutilation, de déformation. Etre convaincu qu'ils pourront communier, à plus grand qu'eux, à meilleur qu'eux, à plus beau qu'eux, croire qu'ils pourront participer à l'amour avec leur cœur si souvent déçu, bafoué, rejeté, humilié, meurtri, trahi. Et même, et pourquoi pas, être certain que leur âme pourra prier, c'est cela, lutter contre la misère. Etre déchiré par leur déchirure, blessé par leur blessure, meurtri par leur meurtrissure, anéanti par leur anéantissement, espérant dans leur espérance, aimant dans leur amour, priant dans leur prière, afin de faire face, avec eux, au malheur, de le chasser, de l'anéantir, c'est cela, détruire la misère, c'est cela. Bien au-delà des idées, des intentions et des désirs, payer le prix de la liberté et de la justice, des droits et des pouvoirs, parce que c'est introduire, dans l'humanité, une charité pour tous les hommes ».
Prière Universelle pour la journée mondiale du refus de la misère
Pour ces millions d'enfants tordus par les douleurs de la faim, n'ayant plus de sourire, voulant encore aimer. Pour ces millions de jeunes qui, sans raison de croire, ni d'exister, cherchent en vain un avenir en ce monde insensé.
Toi notre Père nous te prions envoie des ouvriers pour faire ta moisson.
Pour ces millions d'hommes, de femmes et d'enfants dont le cœur à grands coups bat encore pour lutter. Dont l'esprit se révolte contre l'injuste sort qui leur fut imposé. Dont le courage exige le droit à l'inestimable dignité.
Toi notre Père nous te prions envoie des ouvriers pour faire ta moisson.
Pour ces millions d'enfants, de femmes et d'hommes qui ne veulent pas maudire mais aimer et prier, travailler et s'unir, pour que naisse une terre solidaire. Une terre, notre terre, où tout homme aurait mis le meilleur de lui-même avant que de mourir.
Toi notre Père nous te prions envoie des ouvriers pour faire ta moisson.
Pour que tous ceux qui prient trouvent écho près de Dieu et reçoivent de lui la puissance d'écarter la misère d'une humanité dont l'image est la sienne.
Toi notre Père nous te prions envoie des ouvriers pour faire ta moisson.
« Savoir, c’est d’abord avoir la conscience d’être quelqu’un, pouvoir donner une signification à ce que l’on vit, à ce que l’on fait, pouvoir s’exprimer. Savoir, c’est avoir une place dans le monde, connaître ses racines, se reconnaître d’une famille, d’un milieu. Savoir, c’est par conséquent pouvoir participer à ce qu’est et fait autrui. Savoir, c’est comprendre ce que l’on est, ce que l’on vit, pour pouvoir le partager avec d’autres, c’est faire des expériences dont on ne sorte pas humilié, mais fier ». (1979).
« C’est la question fondamentale que nous devons nous poser face au Quart Monde. Ne voulons-nous pas seulement leur donner ce qui satisfait notre besoin de justice et qui n’est que l’entresol de la charité ? La vraie équité, c’est vouloir que l’autre ait la même puissance intellectuelle et spirituelle que nous. C’est faire du Quart Monde un groupe de gens capables, à leur tour, de créer un milieu où les hommes pourront ensemble bâtir quelque chose de neuf, de différent de ce qu’ils ont vécu jusqu’ici. Avec ce peuple, nous devons créer les conditions d’une libération, c’est-à-dire lui donne les moyens d’être maître de ses analyses, de faire sa chance. Nous devons combattre avec l’arme du savoir, l’ignorance, l’indigence et la violence qui emprisonnent la condition sous-prolétarienne. Savoir, c’est comprendre ce qu’on est et ce qu’on vit. C’est avoir le pouvoir de faire des expériences dont on ne sort pas humilié mais fier. C’est pouvoir goûter au bonheur comme à une voie de libération ». (1972)
« De tous les coins du monde, les jeunes répètent la même chose : « Je suis né dans une famille pauvre, nous mangions rarement à notre faim, ma mère faisait des travaux durs et mon père était manœuvre ou chômeur. Tout jeune, j’ai dû m’occuper de mes petits frères et sœurs. L’école, ce n’était pas pour moi. Je ne sais pas lire et écrire. Je ne saurai jamais travailler. Il faut que tout le monde le sache car c’est la honte ». De tous les coins du monde que ce soit d’Asie, d’Afrique, d’Europe ou d’Amérique, les jeunes du Quart Monde réclament d’être considérés. Ils veulent avoir un métier d’avenir entre les mains. Ils disent, à nous, les aînés : nous refusons la misère de nos parents ; avec vous nous voulons vivre dans un monde sans oppression et sans exploitation. Ils recherchent des femmes et des hommes en qui ils auront confiance, desquels ils apprendront la liberté, avec lesquels ils feront reculer les frontières de l’ignorance pour faire naître enfin l’homme fraternel ». (1985).
« Tant que demeure la misère au pied de nos échelles sociales, nos sociétés ne seront pas fondées dans la paix ; nos paix demeureront la paix de certains, des paix sélectives ». (1984).
« Les pauvres sont les créateurs, la source même de tous les idéaux de l’humanité, car c’est à travers l’injustice que l’humanité a découvert la justice, à travers la haine, l’amour, à travers la tyrannie, l’égalité de tous les hommes ». (1976).
« Les plus pauvres que les hommes rejettent, dès qu’on leur fait confiance, dès qu’ils prennent confiance en nous, changent tout. Les idéologies que nous avions échafaudées apparaissent faibles, nos projets sont caduques, il faut tout remettre en chantier. Et quand nous laissons le Quart Monde prendre place au coeur de nos entreprises, celles-ci prennent en effet une autre allure. Le coeur est neuf, l’esprit comprend les choses cachées, les mystères de la vie. Nous pouvons affirmer, sans risque de nous tromper, que les plus pauvres sont le levain au coeur du monde ». (1982).
« La misère n’est pas une provocation à la haine mais à l’amour ». (1984).
« Le temps presse. Il est temps de comprendre qu’il n’est de fête qui ne soit la fête de tous. Il est temps de vouloir que la fête nous rassemble tous. Qu’en la nuit de Noël, l’électricité soit enfin remise et qu’on puisse pour une fois éteindre la bougie. Que la menace d’être chassé ne pèse plus sur nous parce qu’enfin les retards de loyers sont payés. Il est temps que ne recommence plus la hantise de la faim des derniers jours du mois. Qu’à nouveau les logis ne soient plus comme autrefois sans feu. Sera-ce en ce temps-ci que l’homme ne sera plus au chômage non secouru, que les vestiaires gratuits n’habilleront plus les enfants, que les pauvres n’auront plus la honte d’aller mendier les abats, à la fin du marché, pour les mélanger au plat de pommes de terre ? Le temps presse... Est-il venu le temps où les pauvres n’auront plus peur et où la fête sera enfin vécue ? » (1974)
« Je suis jaloux, comme Dieu se dit jaloux dans la Bible, de ceux qui, dès leur enfance, apprirent à aimer la musique et la danse, l’art et la poésie. Je n’eus pas cette chance et toute ma vie j’en ai souffert. Pouvoir l’offrir aux plus pauvres a été mon combat ». (1987).
« La pauvreté, le dénuement matériel, l’oppression infligée par plus fort que soi, sont difficiles à supporter. Mais est proprement insoutenable le mépris, le rappel perpétuel d’être un inférieur et totalement inutile. Est intolérable d’être traité, même par ses proches, comme un homme sans dignité. On nous considère comme des moins que rien… Nous ne sommes pas des chiens pour être insultés de la sorte à la mairie… : La différence entre pauvreté et misère est là. L’homme misérable est dans une situation insupportable, tenu pour quantité négligeable ou même pis : pour un être néfaste qui n’aurait jamais dû naître, alors qu’au plus profond de lui, il sait qu’il est pourtant un homme. Vouloir la dignité, rêver d’être quelqu’un et se le voir refuser même par ceux qui ne sont pas beaucoup plus riches que soi, tel le voisin, l’épicier, le facteur …, c’est cela la misère. Et c’est ce qui marque la frontière entre pauvreté et exclusion ». (1985).
Prière pour demander la Béatification du Père Joseph Wresinski
Seigneur Jésus, Toi qui as appelé le Père Joseph du fond de la misère pour être ton humble Prêtre, Toi qui l'as envoyé jusqu'au bout du monde afin d'y chercher les plus pauvres et les plus abandonnés des hommes, nous Te confions à travers lui la cause de tous les malheureux de la terre. Nous Te demandons la grâce de sa Béatification, afin que nous puissions suivre ses traces dans la paix, l'unité et la joie d'oeuvrer ensemble pour la venue de Ton Règne, illuminés par Ta Parole : « Heureux, vous les pauvres ! » Amen.
Partout dans le monde, des chrétiens de toutes conditions recourent à la prière du Père Joseph dans leurs besoins et leurs épreuves, afin de pouvoir servir librement le Seigneur et les siens, tendant la main à plus pauvre que soi. Des grâces exceptionnelles attribuées à son intercession ont déjà été signalées. S une grâce particulière, comme une guérison inexplicable, survenait dans votre entourage suite à l'invocation du Père Joseph, vous apporteriez une aide importante à la Cause en la signalant
soit au Postulateur Romain, le Père Marc Leclerc SJ, Pontificia Università Gregoriana, Piazza della Pilotta 4, Roma (Italie).
postulation.wresinski@gmail.com
soit auprès de l'Association des Amis du Père Joseph Wresinki, c/o Bernard Jeanteur, 9 bis rue Nicolo, 75016 PARIS joseph.wresinski@aliceadsl.fr
Pour approfondir
Pages sur le Père Joseph Wresinski sur le site internet du Diocèse de Soissons : http://www.soissons.catholique.fr/l-eglise-dans-l-aisne/la-decouverte-du-diocese/pere-joseph-wresinski/presentation-2.html
Site dédié au Père Joseph Wresinki
Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici
Lettres à mon frère en exil
Lettres à mon frère en exil
Un très beau et poignant documentaire sur le Bienheureux Vladimir Ghika
Litanies du Bienheureux Vladimir Ghika
Bienheureux Vladimir Ghika
1873-1954
Fête le 16 mai
Vladimir Ghika est né le 25 décembre 1873, dans une famille régnante roumaine, à Constantinople, où son père représentait la Roumanie auprès de la Porte Ottomane. Sa mère est descendante d’une famille française. Il est baptisé et confirmé dans l’Église orthodoxe. Il arrive en 1878 en France, suit des études à Toulouse où il est licencié en droit, et ensuite à Paris où il intègre avec son frère l’Institut d’Études Politiques. Il souhaite devenir prêtre, et après des études à Rome, il obtient en 1898 une licence en philosophie et un doctorat en théologie.
En 1902, après de longues réflexions, il fait son entrée officielle dans l’Église catholique. Suite à une rencontre providentielle avec Sœur Pucci, il introduit Les Filles de la Charité en Roumanie. Fidèle à la « théologie du besoin », qui sera la règle de sa vie, Vladimir va se vouer, avec une immense disponibilité pour les pauvres, les malades, les blessés, à diverses actions de charité. Pendant la Grande Guerre, on retrouve Vladimir Ghika à Rome ou Paris où il continue ses activités charitables dans les hôpitaux peuplés des blessés, victimes du tremblement de terre d’Avezzano en 1915, ou des tuberculeux de l’hospice de Rome. A Paris, il développe une importante activité diplomatique, il défend les intérêts de la France dans les milieux civils et ecclésiastiques, et œuvre au rétablissement des relations diplomatiques entre la France et le Saint-Siège. Le 4 octobre 1921, la France lui accorda la Légion d’honneur.
De 1920 à 1922, Vladimir fut de ceux qui œuvrèrent à la renaissance de l’Université de Louvain dont la bibliothèque avait été totalement détruite durant la guerre. Il fit partie du Comité international constitué en ce but et dirigé par le recteur, Mgr Deploige. En remerciement, le Cardinal Mercier, primat de Belgique, lui proposa d’inaugurer une chaire consacrée à la Roumanie. Vladimir y donna plusieurs conférences.
En 1923, en la Chapelle des Lazaristes, Vladimir Ghika est ordonné prêtre du diocèse de Paris par le Cardinal Dubois qui lui accorde l’autorisation de célébrer la messe selon les deux rites romain et byzantin. Il est nommé ensuite à l’église des étrangers (aujourd’hui l’église Saint-Ignace). A l’aise dans tous les milieux, il côtoie le Pape et les têtes couronnées, les intellectuels et les artistes ; il est notamment l’ami de Jacques Maritain, Paul Claudel, Francis James. Mais il va aussi à la rencontre des âmes les plus éprouvées, les plus anxieuses, les plus révoltées. Il est à l’origine de nombreuses conversions. Par son action œcuménique, il œuvre toute sa vie pour l’unité des chrétiens.
Il possédait un don spécial d’attirer la confiance et d’obtenir des conversions. Il avait un sens si vif du péché que, plus d’une fois, au confessionnal, comme le Curé d’Ars, devant l’aveu de leurs fautes plus lourdes, des pécheurs l’entendirent pleurer. Entre 1927 et 1939, Vladimir Ghika est aussi l’aumônier du Centre d’Études Religieuses, fondé en 1925 par Jean Daujat.
En 1931 le Pape Pie XI le nomme protonotaire apostolique. Il était depuis 1927 membre du Comité directeur des Congrès Eucharistiques. Son activité sacerdotale et apostolique n’a pas de limites : avec une bonté sans frontières, disponible à tous les appels des âmes, il parcourt les cinq continents, mais toujours avec le cœur à Paris. De Villejuif à Auberive, de Rome à Sydney ou de Buenos Aires à Tokyo (où il participe à la fondation du premier carmel) toute circonstance est bonne pour parler de Dieu aux gens rencontrés sur sa route. Il a été l’inspirateur de l’Association Virgo Fidelis, destinée à promouvoir prières et sacrifices pour le sacerdoce.
En 1939, au début de la guerre, Vladimir Ghika se trouvait en Roumanie. Avec la permission de l’archevêque de Paris, le Cardinal Suhard, il décide d’y rester. Il y poursuit son activité sans relâche auprès des réfugiés, des malades, des prisonniers, des victimes des bombardements. Il est très proche de l’Église gréco-catholique, il instruit et guide spirituellement les étudiants. Il confesse et célèbre la messe dans une prison de femmes.
Après l’arrivée du communisme il fait le choix de rester dans son pays auprès de ses compatriotes en souffrance. Malgré une santé précaire il continue son activité sacerdotale. Le 18 novembre 1952 il est arrêté. Il subit plus de quatre-vingts interrogatoires nocturnes, il est menacé, battu et torturé et, après un simulacre de procès, est condamné à trois ans d’incarcération dans la prison de Jilava près de Bucarest. Ici, il prêche, raconte ses souvenirs et un peu de joie illumine les visages qui l’entourent. Pour lui, les murs de la prison n’existaient pas. Il était libre, parce qu’il faisait la volonté de Dieu. Le 16 mai 1954, il meurt d’épuisement. La cause de sa béatification est ouverte en 2002, par l’Archevêché de Bucarest. Il a été béatifié à Bucarest, le 31 août 2013.
« Sa vie, son témoignage, sont d’une actualité extraordinaire […] Tous ensemble, continuons de supplier pour sa rapide glorification aux yeux de toute l’Église, lui qui déjà ne cesse de veiller avec tendresse sur nous et sur tout son peuple » (Daniel Ange). « Parce que l’Amour infini se donne totalement, nous devons aussi nous donner totalement. Mgr Ghika insistait beaucoup sur ce don total de soi à Dieu, sans restriction, sans réserve, sans partage, pour les laïcs comme pour les prêtres, pour les gens mariés comme pour les religieux, dans le monde comme dans le cloître : lui-même l’a vécu et réalisé dans sa vie bien avant de recevoir le sacerdoce. Au fur et à mesure que grandissait sa charité, il a voulu cette offrande volontaire de lui-même de plus en plus totale, il l’a poussée jusqu’à renoncer à sa fortune, jusqu’à la ruine de sa santé, jusqu’à risquer la lèpre au service des lépreux, jusqu’à rester sous la persécution au service des persécutés, finalement jusqu’à cette mort misérable dans un cachot de prison, fin logique en pays de persécution d’une vie donnée à Dieu et à ses frères et consommation définitive de l’offrande volontaire de lui-même par amour : certes, on ne peut parler de martyre au sens le plus strict du mot puisqu’il n’a pas été tué, mais au sens large la qualification de martyr lui convient bien puisqu’il s’est exposé volontairement à une mort qui devait résulter de la longue suite des privations et des mauvais traitements ». (Jean Daujat).
Biographie extraite du site du Diocèse de Paris : www.paris.catholique.fr
Litanies du Bienheureux Vladimir Ghika
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, écoutez-nous.
Christ, exaucez-nous.
Père Céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.
Sainte Marie, Reine des Martyrs, priez pour nous.
Saints Cyrille et Méthode, apôtres des pays Slaves, priez pour nous.
Bienheureux Vladimir Ghika, priez pour nous.
Bienheureux Vladimir Ghika, serviteur obéissant de la Divine Volonté,
Bienheureux Vladimir Ghika, fidèle serviteur de l’Église du Christ,
Bienheureux Vladimir Ghika, tout donné aux œuvres de Charité,
Bienheureux Vladimir Ghika, dont la voix nous appelle infatigablement à la conversion,
Bienheureux Vladimir Ghika, brillant directeur spirituel,
Bienheureux Vladimir Ghika, prophète pour notre temps,
Bienheureux Vladimir Ghika, qui avez semé de l'esprit de l'évangile dans les cœurs,
Bienheureux Vladimir Ghika, rempli de prudence et de sagesse,
Bienheureux Vladimir Ghika, consolateur de ceux qui sont désespérés,
Bienheureux Vladimir Ghika, qui conduisez vers Dieu tous ceux qui sont endurcis de cœur,
Bienheureux Vladimir Ghika, défenseur des faibles,
Bienheureux Vladimir Ghika, ange de bonté,
Bienheureux Vladimir Ghika, fleur de bonté,
Bienheureux Vladimir Ghika, modèle de ceux qui se consacrent à l'exercice des devoirs d'état,
Bienheureux Vladimir Ghika, Prêtre dont le sacrifice fut agréable à Dieu,
Bienheureux Vladimir Ghika, missionnaire dans le monde entier,
Bienheureux Vladimir Ghika, confesseur du Christ,
Bienheureux Vladimir Ghika, digne disciple de l'école de la souffrance,
Bienheureux Vladimir Ghika, phare lumineux pour l’Église d'Orient et d'Occident,
Bienheureux Vladimir Ghika, exemple de respect envers l'Eucharistie et la Vierge Marie,
Bienheureux Vladimir Ghika, dont la prière vous rendait inébranlable,
Bienheureux Vladimir Ghika, veillant au bien de tous,
Bienheureux Vladimir Ghika, pauvre parmi les pauvres,
Bienheureux Vladimir Ghika, déclaré coupable en raison de votre Foi dans le Christ et de votre fidélité en l’Église,
Bienheureux Vladimir Ghika, courageux défenseur de la vérité,
Bienheureux Vladimir Ghika, icône de l'apostolat discret et fructueux,
Bienheureux Vladimir Ghika, disciple dévoué dans l'amour de Dieu et du prochain,
Bienheureux Vladimir Ghika, protecteur des famille,
Bienheureux Vladimir Ghika, joie des enfants,
Bienheureux Vladimir Ghika, tuteur des jeunes étudiants,
Bienheureux Vladimir Ghika, qui aidez tous ceux qui souffrent,
Bienheureux Vladimir Ghika, lumière pour ceux qui errent dans les ténèbres,
Bienheureux Vladimir Ghika, qui soutenez l' union des chrétiens,
Bienheureux Vladimir Ghika, notre médiateur et notre intercesseur,
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.
Priez pour nous, Bienheureux Vladimir Ghika,
Afin que nous devenions dignes des promesses du Seigneur.
Prions
Seigneur Dieu éternel et Tout-Puissant, qui avez donné au Bienheureux Vladimir Ghika, Prêtre et Martyr, le pouvoir de témoigner de la présence vivante de votre amour, même pendant la persécution, par son intercession et par son exemple, accordez-nous donne la grâce de persévérer dans votre service, dans la communion de la Foi apostolique. Par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.
Les personnes qui recevraient des grâces attribuées au Bienheureux Vladimir Ghika sont invitées à les faire connaître à :
Arthroscopie Romano-Catolica
Str. General Henri Berthelot Nr 19
R- 010164 Bucarest (Roumanie)
Téléchargez le texte de ces Litanies (pdf) en cliquant ici
Le Serviteur de Dieu Michel Guérin
Le Serviteur de Dieu Michel Guérin
Premier Pasteur et fondateur de la ville de Pontmain
1801-1872
Michel Guérin, dit l’Abbé Guérin, (1801-1872) était un prêtre français du XIXe siècle, premier curé et fondateur de la paroisse de la ville de Pontmain rattachée au diocèse du Mans jusqu’à la création du diocèse de Laval en 1855. Il est né à Laval en 1801. Il devint vicaire à Saint-Ellier après son ordination. En 1840, il fut nommé premier curé d’un pauvre petit hameau : Pontmain. À son arrivée, tout était à mettre en ordre. Il décida d’abord d’agrandir l’église et d’embellir l’édifice. Tout de suite, ses nouveaux paroissiens prirent confiance en lui. L’abbé Guérin aimait particulièrement la Vierge Marie et il fit partager cette dévotion à sa paroisse. Il fonda ainsi la Confrérie de Notre-Dame du Mont-Carmel et du Cœur Immaculé. Il dédia aussi un autel à la Vierge Immaculée et lui consacra sa paroisse. Sa paroisse devenait très pieuse. Après la messe du dimanche, les fidèles restaient pour les vêpres et pour le chapelet. Le curé de Pontmain voulait à tout prix faire éduquer les enfants de sa paroisse dans les principes de l’Église catholique. C’est ainsi qu’en 1842, il fit bâtir une école et fit venir deux religieuses d’un village voisin. Durant la Guerre franco-allemande de 1870, l’abbé Guérin fit célébrer des messes pour les soldats de Pontmain partis combattre. Avant leur départ, il les avait consacrés à la Vierge Marie et leur avait promis qu’ils reviendraient. C’est durant ces années difficiles pour la France que la Vierge Marie se manifesta à quelques enfants, dans la soirée du 17 janvier 1871. L’abbé Guérin ne vit pas l’apparition mais fit chanter des louanges à la Vierge par le village. En 1872, l’apparition fut reconnue et pendant quelques mois, Michel Guérin s’occupa de l’accueil des pèlerins. Il mourut quelque temps après, le 29 mai, suite à une longue maladie. Samedi 1er juin, à 16h, en la basilique de Pontmain, a été ouvert le procès en béatification de l’Abbé Guérin, curé de Pontmain à l’époque de l’apparition mariale.
Prière pour obtenir l’intercession du Serviteur de Dieu Michel Guérin
Seigneur mon Dieu, Tu as choisi le prêtre Michel Guérin, pasteur au coeur brûlant, pour rassembler le petit peuple de Pontmain et en faire une communauté fervente de foi, d’espérance et d’amour. Lié à ses paroissiens à la vie et à la mort, c’est dans un attachement filial et inconditionnel à la Vierge Marie qu’il puisa l’ardeur de sa mission pastorale. Afin que grandisse dans notre Eglise la ferveur de la prière, la confiance en Dieu qui exauce en peu de temps et la dévotion envers la Vierge Marie, Mère de l’espérance, apparue à Pontmain, puisse la sainteté de l’abbé Michel Guérin être bientôt reconnue. Et, par l’intercession de ton rayonnant serviteur, accorde-nous, Père très bon, la grâce que nous te demandons maintenant avec confiance. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
(Notre Père, Je vous salue, Gloire au Père)
Avec la permission de Mgr Thierry Scherrer, Evêque de Laval (1 juin 2013)
Pour les grâces reçues attribuables à la prière de l’abbé Michel Guérin, merci d’en informer le Sanctuaire de Pontmain
Centre Pastoral du Sanctuaire
3 rue Notre-Dame
F-53220 Pontmain
Tél : 02 43 05 07 26
Mail : cause.michelguerin@orange.fr
Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici
La Servante de Dieu Thérèse Guillaudeu des Bassablons
La Servante de Dieu Thérèse Guillaudeu des Bassablons
1728-1794
Née à Saint Malo le 3 décembre 1728, d'une noble et très chrétienne famille Thérèse Guillaudeu parut dès l'enfance douée de qualités charmantes, sur lesquelles se greffèrent des vertus surnaturelles qui devaient aller toujours croissant. Mariée toute jeune à Claude-Vincent des Bassablons, elle fut, dans la vie du mariage et du monde, la chrétienne parfaite et rapprocha suavement de Dieu son mari qu'avaient séduit les sophismes de l'époque. Leur foyer restant sans enfants, Thérèse des Bassablons donnait une large part dans sa vie aux œuvres de miséricorde, qu'elle savait allier avec tous les devoirs de sa situation. Veuve après vingt années de mariage, elle se consacra uniquement à la Piété et au service de toutes les infortunes. La pratique des plus hautes vertus lui était si familière, et surtout elle porta l'humilité et la Charité à un degré si éminent que ses concitoyens l'avaient en vénération. Habitués à recourir à elle en toutes circonstances, il l'appelèrent « Notre Dame de Bon Secours » souvent aussi « Notre Sainte ». Les jours troublés de la Révolution firent éclater d'avantage encore l'héroïsme de cette âme qui cherchait toujours à rester inconnue. Un saint Religieux lui avait prédit une fin sanglante, et depuis quinze ans, chaque jour, elle se préparait à la mort ; mais la vive horreur qu'en éprouvait sa nature impressionnable, ne l'empêcha ni de tenir ferme à son poste de dévouement comme directrice de la Maison de la Providence de Saint Malo, ni de se multiplier pour être utile aux Prêtres proscrits. Entourée de dangers toujours plus grands, harcelée d'injures et de menaces, même par quelques uns dont elle était la bienfaitrice, elle demeurait sereine, douce et magnanime. Après avoir accompli, en de telles circonstances un bien que tous s'accordaient à regarder « comme miraculeux », la Servante de Dieu fût arrêtée le 8 avril 1794 sur l'ordre de Le Carpentier, et, deux mois après, envoyée par lui devant le Tribunal Révolutionnaire de Paris. Elle avait « donné le dangereux exemple de l'attachement au fanatisme », elle avait « recelé des prêtres », telles étaient les principales charges relevées contre elle. « Notre courageuse martyre », selon l'expression de son premier biographe, l'Abbé Manet, subit un voyage de seize jours qui fût une longue agonie, mais elle « ne perdit pas un instant son enjouement céleste » et fût l'apôtre de ses compagnons, en particulier de l'un deux. Condamnée à cause de son « fanatisme » elle montra une force d'âme admirable, et fût mise à mort en haine de la Foi le 20 juin 1794. Le Tribunal Ecclésiastique constitué à Paris en vue de l'introduction de la Cause de Béatification des Martyrs du Tribunal Révolutionnaire a inscrit le nom de Thérèse des Bassablons sur la lise privilégiée.
« J'accepte la mort très volontiers, ô mon Dieu, pour rendre hommage à Votre Souveraineté, je la reçois comme un effet de Votre Justice sur moi. Je l'accepte par amour en vue d'imiter et d'honorer la mort de mon Sauveur Jésus-Christ. Je l'accepte pour obéir à Votre Volonté, je l'accepte pour Votre Gloire à laquelle doit se rapporter tout notre être, notre vie et notre mort. Je l'accepte afin de m'unir à Vous pour éternellement Vous aimer, Vous louer et jouir de Vous. Ainsi soit-il ». (Tiré du Vade-mecum de préparation à la mort de Thérèse des Bassablons).
Prière pour le succès de la cause de Béatification des Martyrs du Tribunal Révolutionnaire de Paris
O Dieu, qui au milieu des troubles de notre Patrie, avez voulu que Vos serviteurs subissent le dernier supplice pour la défense de la Foi Catholique, faites que, bientôt proclamés citoyens du Ciel, ils deviennent pour nous les modèles et les protecteurs de cette même Foi. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.
Nihil Obstat
Joseph Grente,
Vice Postulator
8 avril 1922
Imprimatur
Parisiis, die 22 Aprilis 1922
Mauritius Clément, V.G.
Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici
Le Serviteur de Dieu Henri Verjus
Le Serviteur de Dieu Henri Verjus
Missionnaire du Sacré Cœur d'Issoudun
Premier Apôtre de la Nouvelle Guinée
1860-1892
Henri-Stanislas Verjus naquit le 26 mai 1860 à Oleggio, petite ville du Piémont, de mère piémontaise et de père savoyard ; né deux mois après l'annexion de la Savoie à la France, Henri Verjus était de Nationalité Française.
Tout enfant, il donna des signes d'une grande piété : au jour de sa Première Communion qu'il fit à l'âge de huit ans, il senti naître en son âme la vocation au Sacerdoce. Admis en 1872 à la Petite Œuvre du Sacré Cœur, alors à Chezal-Benoît, près d'Issoudun, il devint bientôt le modèle accompli de ses condisciples, par sa piété, sa dévotion à Marie, sa Charité, son renoncement.
Le 15 février 1878, il fit ses premiers pas dans la Congrégation des Missionnaires du Sacré Cœur ; à partir de ce moment, il ne rêva plus qu'apostolat et martyre : ce furent les deux passions de sa vie. Aussi fit-il converger vers l'apostolat toutes ses études, tous ses travaux, toute son activité, toutes ses prières, et commença-t-il son martyre en se livrant à des mortifications extraordinaires.
Ordonné Prêtre à Rome en 1883, il exerça pendant une année un ministère fécond dans la Ville Eternelle. Enfin, en 1884, il put partir pour ses chères missions. Le premier, il pénétra dans la Nouvelle Guinée, terre immense encore fermée à l'Evangile. Par son intarissable bonté, il gagna le cœur des indigènes et, au prix de mille souffrances, il les convertit au Christ. Son zèle et son activité étaient sans bornes, comme son amour pour Jésus Christ et les âmes. Il arrosa de ses sueur cette terre infidèle ; il l'arrosa aussi de son sang, grâce à ses pénitences effrayantes.
Il y reçut l'Onction Episcopale le 22 septembre 1889. Trois ans après il vint en Europe pour l'intérêt de ses missions : son but était principalement de susciter partout des vocations pour hâter la conversion de sa chère Nouvelle Guinée. Épuisé par les fatigues de son héroïque apostolat, miné par la fièvre, il voulut quand même aller jusqu'au bout de ses desseins apostoliques ; mais il dut s'arrêter à Oleggio, où il mourut martyr de Charité, à peine âgé de 32 ans. Sa terre natale garde et vénère sa tombe. Nombreuses sont les âmes qui l'ont invoqué après sa mort et ont éprouvé la puissance de son intercession.
Sa consécration au Sacré Cœur comme victime pour la Nouvelle Guinée
Mon bon et mon unique Bien-Aimé Jésus ! Aujourd'hui, 17 octobre, fête de l'aimante et première victime de Votre Divin Cœur, je viens, par les mains très pures de ma bonne Mère, m'offrir à Votre Justice et Miséricorde pour être Votre victime, Vous priant et Vous conjurant de me purifier, sanctifier et immoler entièrement pour payer les dettes de ces pauvres âmes, obtenir leur grâce et leur conversion. Je sais, ô mon Dieu, que Vous pouvez me prendre sur parole et me faire endurer toutes les rigueurs de Votre Justice. J'y consens, ô mon Dieu ! Je le souhaite !... Je le veux !... Je Vous me demande ardemment !... Il le faut, ô mon Dieu, que Vous soyez connu et aimé de tout ce peuple. Il faut que ces âmes soient sauvées !... Il faut que Votre Sang les lave, les purifie et les sauve ! Et si, pour cela, ô mon Jésus bien-aimé, il faut du sang ! Des tourments ! Une passion ! Une flagellation ! Un crucifiement ! Un chemin de croix vivant ! Ô bon Jésus, je Vous en conjure, acceptez-moi. Voici tout ce que j'ai, tout ce qui me reste encore !... mon sang... mon corps tout entier... mon cœur, mon âme, tout moi-même. Crucifiez-moi ! Ô mon Jésus !... Brisez-moi !... et triomphez sur mes ruines ! Ô ma bonne Mère, j'ose me placer sur Votre Cœur de Mère, comme sur un encensoir. Brûlez, consumez tout en moi, et faites que notre Jésus accepte ma pauvre offrande et qu'il envoie une grâce irrésistible à ces âmes que je veux Lui porter.
Je m'offre aussi, ô mon Jésus pour cette petite association des victimes dont j'ai le bonheur de faire partie. Je les aime, ô mon Dieu, comme Vous les aimez, multipliez-les pour le Salut de Votre peuple. Envoyez celui que Vous voulez être le consommateur de cette chère œuvre. Et encore une fois, ô mon Maître, si ma vie, si mon sang tout entier, répandu dans les plus cruels tourments peuvent hâter cet instant béni où Vous serez connu, aimé et adoré chez ce peuple, me voilà, ô mon Dieu, prenez-moi des mains de Votre Mère et la mienne, purifiez-moi, immolez-moi tout entier au bon plaisir de Votre Divin Cœur.
+Stanislas-Henri Verjus,
Esclave de Marie, Victime du Sacré Cœur
Prière pour demander la glorification du Serviteur de Dieu
O Jésus, adorable Rédempteur du monde, Vous qui, aux jours de Votre Vie mortelle, avez laissé tombé ces consolantes paroles : « Demandez et vous recevrez », daignez écouter nos supplications et nos prières, et Vous glorifier Vous-même en glorifiant Votre Serviteur Henri Verjus. Daignez faire sentir de plus en plus sa protection à ceux qui l'invoquent et nous accorder les miracles que la Sainte Eglise réclame pour la Béatification de ses enfants. Souvenez-Vous, Seigneur, des trésors d'humilité, d'amour, de générosité, d'immolation dont Vous avez rempli son cœur, et daignez bientôt permettre à Vos serviteurs fidèles d'exalter Votre infinie Charité, en plaçant sur nos Autels celui qui en a été plus particulièrement l'objet. Ainsi soit-il.
Notre Dame du Sacré Cœur, priez pour nous.
Les personnes qui, après avoir invoqué Monseigneur Verjus, en ont obtenu des grâces, sont priées de les faire connaître à
Monsieur le Directeur de la Fraternité Notre Dame du Sacré Cœur d'Issoudun
4 rue de L'avenier, B.P. 18,
F- 36107 Issoudun cedex
Cum permissu Superiorum
Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici