08 octobre 2010

Le Serviteur de Dieu Frère Julius de Jésus

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Le Serviteur de Dieu Frère Julius de Jésus

Religieux de l'Institut des Frères des Ecoles Chrétiennes

1837-1927


Le Frère Julius de Jésus, dans le monde, Jean Bouquet, est né à Gaillan, (Gironde, France), le 2 janvier 1837, dans une famille modeste. Répondant à l'appel du Seigneur, il entre à l'âge de 27 ans, au Noviciat des Frères des Ecoles Chrétiennes de Talence (Gironde, France). Il vécut les splendeurs de la vie cachée: simple religieux, vivant et faisant extraordinairement bien les choses les plus ordinaires, il vécut simplement sa vie de religieux Lassalien, entre les communautés de Marmande (Lot et Garonne, France), ou il passa 43 années, effectuant les tâches de cuisinier et d'économe de sa communauté et de Talence, ou il revint passer les dernières années de sa vie, y effectuant la tâche de sacristain. Après une vie de prière et de simplicité accompagnées de grâces extraordinaires, dont une très grande intimité avec la Vierge Marie, qui ne pouvait rien refuser à sa prière toute filiale. Le Frère Julius de Jésus est entré dans la Vie à Talence le 25 juin 1927. Sa Cause de Béatification est actuellement en cours d'instruction. Son corps repose actuellement au Cimetière de Talence, dans le Caveau des Frères des Ecoles Chrétiennes. Toutes les personnes qui l'ont connues de son vivant furent unanimes à reconnaître que le Frère Julius de Jésus était un saint. Confions-nous à son intercession, car Marie qui ne lui a rien refusé sur la terre, lui refuserait-elle quelque chose maintenant qu'il est au ciel?


Prière pour demander la glorification du Serviteur de Dieu


O Dieu, qui avez promis aux humbles qu'ils seront exaltés, et à ceux qui enseignent la justice à un grand nombre qu'ils brilleront comme des étoiles dans l'éternité, daignez glorifier Votre Serviteur, le Frère Julius de Jésus, et faire resplendit son nom parmi ceux de Vos Saints. Que Vos grâces, Seigneur, se multiplient en faveur des fidèles qui Vous implorent en Vous rappelant les vertus qu'il pratiqua sur la terre. Puissions-nous ainsi voir la Sainte Eglise honorer sa mémoire et nous donner en lui un modèle à imiter, un protecteur de plus qui nous assiste dans nos travaux et nos peines, et nous aide a parvenir à la béatitude céleste. Ainsi soit-il.

Je Vous salue Marie

Avec approbation ecclésiastique


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Dernière mise à jour de la page: le 8 octobre 2010


03 octobre 2010

Le Serviteur de Dieu Hermann Cohen

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Le Serviteur de Dieu Hermann Cohen

Père Augustin-Marie du Très Saint Sacrement

1820-1871


Hermann Cohen naît en 1820 à Hambourg dans une famille juive. Très jeune, il commence une carrière de pianiste qui le mènera auprès des plus grands virtuoses de son époque, dans une vie dissolue et paresseuse. C'est au contact du Saint Sacrement, en 1847, que commence sa conversion. Un an plus tard, il fonde l'Adoration Eucharistique Perpétuelle à Paris. Désormais, l'axe essentiel de sa vie sera le Christ présent dans l'Eucharistie. En 1849, il entre dans l'Ordre du Carmel, fait son noviciat au Carmel du Broussey, en Gironde, et prend le nom de Frère Augustin-Marie du Très-Saint Sacrement. Il fonde plusieurs couvent en France et, en 1862, restaure l'Ordre du Carmel en Angleterre. En 1870, il part en Allemagne, comme aumônier des prisonniers français, où il meurt en 1871/ Il fut un ami des petits comme des grands (Sainte Bernadette Soubirous, le Saint Curé d'Ars...) Son corps repose, depuis avril 2010, dans la chapelle du Carmel du Broussey.


Prière pour obtenir la Béatification du Père Augustin-Marie du Très Saint Sacrement


O Marie, Vierge immaculée, qui avez guéri miraculeusement à la grotte de Lourdes le Père Augustin-Marie du Très-Saint-Sacrement, pour qu'il vous serve parfaitement dans votre Ordre du Carmel, obtenez-nous de la Bienheureuse Trinité la grâce de (...) par l'intercession et les mérites de votre fidèle chevalier « qui ne connut rien de plus délicieux que de souffrir pour Jésus » et qui fut exaucé dans son ardente prière « de ne pas passer un instant de sa vie sans souffrir quelque chose pour son bon plaisir, pour son service et pour sa gloire ». O Marie, Mère de l'Eucharistie, obtenez-nous la glorification de ce grand converti de l'Hostie rédemptrice. Daignez mettre en lumière cet apôtre embrasé du Sacrement d'Amour de votre Fils Jésus afin qu'il nous communique à tous, prêtres et fidèles, son zèle brûlant pour l'adoration de la divine Présence au Tabernacle, la célébration digne et vécue du Sacrifice de la Messe, et la Sainte Communion fervente et fréquente. Hâtez ainsi sur toute la terre, tout spécialement sur votre peuple d'Israël, le triomphe de la royauté eucharistique du Fils de David, le Pain vivant descendu du Ciel en votre sein virginal. Amen.


Imprimi potest
+ Joannes Olphe-Gailliard
Abbas Sanctae Mariae


Imprimatur
+ Petrus Maria Théas

Episcopus Tarbiensis et Lourdensis


Prière de signaler les grâces reçues par l'intercession du Père Augustin-Marie du Très-Saint-Sacrement, à la

Postulation de la cause du Père Hermann
Monastère du Broussey
33410 Rions

www.perehermann.org

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27 septembre 2010

La Vénérable Anne de Guigné

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La Vénérable Anne de Guigné

1911-1922

« Je veux que pour Jésus, mon cœur soit pur comme un lys ».

« On a bien des joies sur la terre, mais elles ne durent pas; celle qui dure, c'est d'avoir fait un sacrifice ».


Anne de Guigné naquit le 25 avril 1911 à Annecy-le-Vieux, et mourut à Cannes, en odeur de Sainteté le 14 janvier 1922. La mort de son admirable père, tombé à la tête de ses chasseurs en 1915, fut, à quatre ans, le principe de « sa conversion ». Cette enfant, d'intelligence vive, de volonté ardente, facilement violente et jalouse, acquit rapidement une douceur et une abnégation peu ordinaires. Sa Première Communion, à six ans, acheva de la transformer. Extérieurement, ce fut la plus simple et la plus aimable des enfants; effacée et modeste, toute à ses petits devoirs et à ses jeux. Intérieurement, Dieu opérait en son âme des merveilles. Son humilité, sa douceur, son obéissance, son amour du sacrifice, son exquise et universelle Charité atteignirent un éclat remarquable. Sa manière de communiquer remuait les coeurs, et plusieurs fois on la vit comme transfigurée. Ses pensées révélaient aussi sa sainteté. Sa pureté était rayonnante et sa bonté sans limites.


Neuvaine au Sacré Cœur pour obtenir la glorification d'Anne de Guigné


Seigneur Jésus, Vous qui avez dit, dans Votre grand Amour: « Laissez venir à Moi les petits enfants », nous Vous en supplions, accordez-nous la grâce que nous Vous demandons, afin que, glorifiant par Vos miracles, l'enfant privilégiée de Votre Divin Cœur, nous puissions mieux Vous servir en l'imitant et mieux Vous aimer en l'invoquant. Ainsi soit-il.


Imprimatur

Annecy, le 1er novembre 1925

+ Florent-Michel Marie

Evêque d'Annecy


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21 septembre 2010

Audrey Santo

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15 septembre 2010

Le Serviteur de Dieu Gérard Raymond

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Le Serviteur de Dieu Gérard Raymond

1912-1932


Le Serviteur de Dieu Gérard Raymond naît à Québec, dans la paroisse de Saint-Malo, le 20 août 1912, fils de Camille Raymond et Joséphine Poitras. En 1924, il entre au Petit Séminaire de Québec. Au cours de sa quatrième année d'études, il lit le livre « Paul-Émile Lavallée » dont l’auteur est le futur archevêque de Québec, Jean-Marie-Rodrigue Villeneuve. La lecture de ce livre sera déterminante, confie-t-il dans son journal. Le 2 janvier 1932, Gérard Raymond écrit dans son journal: « Je viens de cracher, ce soir, le sang pour la première fois de ma petite vie… Je suis prêt à tout accepter… Donner mon sang en pleine vigueur de jeunesse, cela vaut bien le martyre lointain d’un vieillard de demain ». Le 5 juillet 1932, Gérard Raymond, meurt à l’Hôpital Laval à l’âge de 19 ans. Dans la préface du Journal de Gérard Raymond, publié en 1937 et réédité en 1954, on peut lire les propos du cardinal Villeneuve: « En traits inégaux mais de plus en plus saillants, le journal de Gérard Raymond dessine le travail de la grâce dans son âme d’écolier… Quand le journal s’achève, la plume de l’auteur lui tombe des mains, mais on le sent consommé, au sens du Livre de la Sagesse: consummatus in brevi ». Face aux innombrables grâces, conversions, guérisons et autres faveurs temporelles, le 29 mai 1956, Mgr Maurice Roy, archevêque de Québec, ouvre la cause de Béatification de Gérard Raymond. La Sacrée Congrégation procède enfin à l’ouverture des trois procès ordinaires le 28 mai 1968. Depuis, sa cause de béatification est en instruction à Rome. Une messe commémorative est concélébrée, chaque année, le 5 juillet, anniversaire du décès de Gérard Raymond, à l’église Sainte-Angèle de Saint-Malo de Québec.


Prière pour la Béatification de Gérard Raymond


Seigneur Jésus, qui avez comblé de grâces Votre fidèle Serviteur Gérard Raymond, c'est en toute confiance que nous recourons à son intercession. Faites qu'en considération de ses mérites, nous puissions obtenir la faveur (…) que nous Vous demandons et toute soumission à la Volonté de Votre Père. Alors nous aurons la joie de témoigner de son crédit auprès de Vous dans le Ciel et de contribuer ainsi à sa Glorification sur la terre. Amen.


Imprimatur

Paul Nicole V.G.

Québec, le 16 août 1982


Relations de grâces

Cause de Béatification de Gérard Raymond

Séminaire de Québec

1, rue des Remparts

Case Postale 460

Québec (Québec) G1R 5L7


Biographie du Serviteur de Dieu Gérard Raymond,

Cliquer sur le lien suivant:

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12 septembre 2010

Vénérable Chiara Luce Badano

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La Vénérable Chiara Luce Badano

1971-1990

Fête le 7 octobre


L'histoire de Chiara Badano est simple et extraordinaire à la fois. Sa naissance le 29 octobre 1971 à Sassano (Italie du Nord-Ouest) comble de joie ses parents qui, depuis onze années espéraient un tel événement. Bien que la famille ne dispose que de modestes revenus, le papa est camionneur , la maman quitte son poste d'ouvrière dans une entreprise de pâtisserie pour « suivre sa fille ». Chiara, enfant joyeuse et vive, sait se réjouir des petites choses et se montrer généreuse. Dans un devoir d'école, elle demande à Jésus pour Noël non pas des jouets mais « la santé pour mamie Gilda et toutes les personnes qui ne vont pas bien ». A neuf ans, elle fait une rencontre fondamentale pour le reste de sa vie avec "l'idéal de l'unité", lors d'un rassemblement d'enfants du Mouvement des Focolari. Son enthousiasme est tel qu'elle va entraîner ses parents à participer au Familyfest en 1981, un festival mondial de familles organisé par les Focolari. Ce sera le début de leur conversion…


La souffrance embrassée rend libre


En parcourant les cahiers d'école de Chiara, on note son émerveillement devant la vie. Adolescente, elle aime retrouver ses copains et copines dans un café les soirs de week-end. Elle adore chanter et danser, ne supporte pas de rester immobile et aimerait bien être hôtesse. Très sportive, elle pratique la natation, le tennis et les balades en montagne. C'est précisément lors d'un match de tennis qu'elle éprouve une douleur subite et lancinante à l'épaule. Les médecins, qui au début avaient diagnostiqué un simple cal osseux, doivent se rendre à l'évidence. Il s'agit en fait d'une forme de cancer des os parmi les plus graves et les plus douloureuses. Chiara accueille la nouvelle avec courage. Après un long silence, sans pleurs ni rébellion, elle dit: « Je suis jeune, je m'en sortirai! ». Pour elle, commence en fait une rapide ascension vers la sainteté. Examens médicaux, opérations chirurgicales, chimiothérapie… Rien n'y fait et le mal galope, atteignant la moelle épinière. Ses jambes sont désormais paralysées. Les soins s'avèrent très douloureux. Chiara refuse cependant la morphine parce cela lui enlèverait toute lucidité. Elle se dit convaincue que la souffrance embrassée rend libre. Sa force, elle la puise dans sa foi, dans sa découverte à travers la spiritualité des Focolari de Jésus, de « Jésus abandonné » qui a pris sur lui toutes les souffrances lors de son cri d'abandon sur la croix. « L'important, c'est de faire la volonté de Dieu. J'avais des projets personnels, mais Dieu avait les siens pour me garder avec lui. Jésus m'a envoyé cette maladie au moment juste. Vous ne pouvez imaginer quelle est ma relation avec Jésus maintenant! Il me semble qu'il m'appelle à quelque chose de plus, de plus grand… raconte Chiara à ses amis. Peut-être vais-je rester sur un lit pendant des années. Je n'en sais rien. Pour moi, il n'y a que la volonté de Dieu qui importe: la faire bien, vivre l'instant présent, entrer dans le « jeu » de Dieu […] Un autre monde m'attend et je n'ai qu'à m'abandonner. Je sens que je fais partie d'un projet splendide qu'on me dévoile peu à peu ». Ces paroles fortes accompagnent son témoignage de vie.


Sa chambre, lieu de rencontres et d'unité


Chiara offre tout ce qu'elle vit pour les jeunes, pour son diocèse, pour ceux qui sont loin de la foi, pour les missions, pour les Focolari. Le jour de ses 18 ans, elle reçoit une importante somme d'argent… qu'elle s'empresse de donner à un ami qui travaille en Afrique auprès d'enfants pauvres et malades. Sa chambre, d'abord à l'hôpital, puis à la maison, devient lieu de rencontres, d'apostolat et d'unité. C'est son « église ». Les médecins sont touchés par son attitude. L'un d'eux, Antonio Delogu, commente: « Son sourire et ses grands yeux lumineux nous prouvaient que la mort n'existe pas, il n'y a que la vie ». La chimiothérapie lui fait perdre ses cheveux auxquels elle tenait tant. A chaque mèche qui se détache, elle prononce un simple et intense « Pour toi, Jésus ». Un dialogue lumineux de foi et d'amour surnaturel s'établit avec sa maman qui passe d'interminables journées auprès d'elle. « Maman, est-ce juste de mourir à 18 ans? », « Je ne sais pas si c'est juste. Mais si Dieu a ce dessein sur toi, nous devons faire sa volonté »; « Maman, cela me plairait tellement de faire de la bicyclette, et Dieu m'a pris mes jambes », « Jésus t'a pris tes jambes, mais il t'a donné des ailes! », « Tu as raison. Si on me demandait si je voulais me promener, je dirai non parce que, telle que je suis, je suis plus proche de Jésus »… Chiara Lubich, la fondatrice des Focolari, la suit au long de sa maladie et entretient avec elle une correspondance vitale. « Je lui dois tout » affirme l'adolescente, au point de lui demander un « nom nouveau » pour marquer son adhésion particulière à l'idéal de l'unité. Ce sera: Chiara Luce (Claire Lumière) telle une lumière qui illumine tant de personnes. Nombre de personnes viennent lui rendre visite. « Si au début, nous venions la voir pour la soutenir, bien vite nous avons compris qu'elle nous attirait comme un aimant » commente un jeune. Tous ceux qui viennent la voir expérimentent près d'elle une « atmosphère de paradis ». Assis sur un tabouret au pied du lit de Chiara, l'évêque du diocèse (Aqui) Mgr Martino, est frappé par la profondeur spirituelle de Chiara: « Son apprentissage de la sainteté est soutenu par son idéal de vie, par sa générosité, par sa disponibilité à l'amour si caractéristique des adolescents […] Je sentais aussi en elle la présence de l'Esprit Saint qui la rendait capable de transmettre à ceux qui l'approchaient sa façon d'aimer Dieu et tous les hommes ». Emu, le cardinal Saldarini lui demande un jour: « Tu as des yeux merveilleux, une lumière merveilleuse. D'où te vient-elle? ». Et Chiara Luce de répondre simplement: « Je m'efforce d'aimer beaucoup Jésus ».


« Si tu le veux, toi, Jésus, moi aussi je le veux »


« Si tu le veux, toi, Jésus, moi aussi je le veux » ne cesse de répéter Chiara Luce alors que le mal progresse inexorablement et que la souffrance la tenaille. « Je me sens si petite et le chemin à parcourir est si ardu! Mais c'est l'Epoux qui vient à ma rencontre… » reprend-elle, rappelant en cela ce qu'a vécu la « Petite » Thérèse de Lisieux. Jésus abandonné est tellement son Epoux que Chiara Luce désire se préparer particulièrement à sa rencontre. Elle choisit une robe blanche avec une petite ceinture rose et la fait essayer à une amie pour voir l'effet produit. Ce sera sa robe pour « les noces », ses funérailles. C'est elle qui choisit les fleurs, les chants, les lectures et donne pour consigne à sa mère: « Quand tu me prépareras sur mon lit de mort, maman, tu ne devras pas pleurer, mais répéter « Maintenant Chiara Luce voit Jésus ». » Ainsi, le dimanche 7 octobre 1990, le jour de Notre-Dame du Rosaire, à quatre heures du matin, elle adresse ses dernières paroles à sa mère: « Sois heureuse car je le suis! » Son dernier don sera celui de ses yeux qui, greffés, permettront à deux garçons de retrouver la vue. 2000 personnes, au moins, de tous âges et de tous milieux sociaux, croyants ou non, assistent à ses obsèques. Il y règne une atmosphère de joie simple. Mgr Martino qualifie dans son homélie Chiara Luce de « fruit de la famille chrétienne, d'une communauté de chrétiens, d'un mouvement qui vit l'amour réciproque et rayonne de la présence de Jésus ». Tout ne s'arrête pas là. Bien au contraire. Des personnes qui apprennent l'histoire de Chiara Luce se sentent poussées à vivre plus radicalement l'Evangile, à mettre Dieu à la première place dans leur vie. Sa tombe est même devenue un lieu de pèlerinage accueillant fleurs, offrandes pour « ses » petits amis d'Afrique, lettres et demandes de grâces. Sa sainteté est devenue contagieuse… A tel point que, le 7 décembre 1998, la Congrégation pour la cause des saints a fait savoir à l'évêque du diocèse d'Aqui qu'aucun obstacle ne s'opposait à l'enquête diocésaine en vue de la béatification de la « servante de Dieu », Chiara Badano. Dans quelques mois, son dossier sera soumis au Vatican. « Soyez une génération de saints! » répète toujours Chiara Lubich aux jeunes Focolari. Chiara Luce, par sa vie, ses vertus prouvées, sa charité sans limite et sa confiance totale en Dieu, est un reflet de l'unique sainteté, celle de Dieu. Ainsi, est-il tout à fait possible d'être sainte à 18 ans!


Texte extrait du site www.servir.freesurf.fr

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Béatification de Chiara Luce Badano le samedi 25 septembre 2010 à Rome


Elle est la première du Mouvement des Focolari à accéder à la béatification. Une jeune fille de 19 ans, Chiara Luce Badano, décédée en 1990 d’un cancer des os qu’elle a vécu de façon héroïque. Chiara Luce née à Sassello (près de Savone) le 29 octobre 1971, a manifesté très tôt sa générosité. À 4 ans, elle choisissait avec soin les jouets qu’elle voulait offrir aux enfants pauvres. A 9 ans, elle rencontre les jeunes du Mouvement des Focolari. Elle fait sien immédiatement leur idéal d’unité et d’amour, et s’engage dans sa paroisse. À 17 ans, un cancer des os est diagnostiqué. L’adolescente débordante d’énergie sera immobilisée par la maladie et se réalisera pleinement. « Si tu le veux, Jésus, je le veux aussi » aimait-elle répéter. Son rayonnement est immédiat, tant et si bien qu’à peine 10 ans après sa mort en 1990 son procès de béatification est engagé. En décembre 2009, la publication par Benoît XVI du décret reconnaissant un miracle attribué à Chiara Luce et la faisait passer de « vénérable » à « bienheureuse ». C’est Mgr Maritano, qui l’a connue personnellement alors qu’il était son évêque (diocèse d’Acqui) qui a pris l’initiative du procès de béatification: « Il m’a semblé que son témoignage était important, en particulier pour les jeunes. Nous avons besoin de sainteté aujourd’hui aussi. Il faut aider les jeunes à trouver une orientation, un but, à dépasser les incertitudes et la solitude pour trouver des réponses aux questions suscitées par les difficultés, la souffrance, la mort, toutes leurs inquiétudes. » Chiara Lubich (1920-2008), la fondatrice des Focolari, à qui Chiara Luce Badano était très liée par une correspondance fournie, avait commenté en mars 2000 à la fin de la phase diocésaine du procès de béatification: « Nous pouvons nous ressourcer à sa vie. Elle est un modèle et un témoin pour les jeunes et pour les personnes plus âgées car elle a su transformer sa « passion » en un chant nuptial. » La présidente actuelle du Mouvement des Focolari, Maria Voce, propose de « saisir cette occasion pour faire connaître le plus largement possible le message que Chiara Luce nous a laissé: « Dieu est Amour. » Les cérémonies de béatification seront présidées le samedi 25 septembre 2010 à Castel di Leva près de Rome par Mgr Amato, Préfet de la Congrégation pour la cause des saints, et le dimanche 26 septembre dans la Basilique de St Paul-hors-les-murs, par le Cardinal Bertone, Secrétaire d’État du Vatican. Le samedi soir un rassemblement festif et priant de jeunes se tiendra dans la Salle Paul VI au Vatican.


Extrait du site www.france-catholique.fr

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Prière pour demander la glorification de la Vénérable Chiara Luce Badano


Ô Père, source de tout bien, qui, par les mérites de ton Fils Jésus, suscites des merveilles de bonté en ceux qui se confient à ton amour, nous te rendons grâces pour le témoignage chrétien de Chiara Badano. Animée par l'ardeur de ton Esprit, elle a trouvé dans l'union avec Jésus l'idéal de vie et la force d'accomplir, en filial abandon à ta volonté, l'offrande de sa jeunesse pour le bien de l'Église. S'il est conforme à ton dessein que l'exemple de la Vénérable Servante de Dieu soit proposé à la vénération des fidèles, nous te prions, accorde-nous la grâce (….) pour l'exaltation de ta bonté de Père. Nous te le demandons pour le Christ, notre Seigneur. Amen.


Bibliographie: Un sourire de paradis, Éditions Nouvelle Cité (96 p.10 euros)

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Pour mieux connaître Chiara Luce Badano


Sites sur Chiara Luce Badano

www.chiaralucebadano.it

http://chiaraluce.free.fr


Biographie détaillée et photos sur le site www.focolari.fr

10 septembre 2010

Les Serviteurs de Dieu Thomas Alvira et Paquita Dominguez

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Les Serviteurs de Dieu Thomas Alvira et Paquita Dominguez

Epoux membres de l'Opus Dei

29 août 1994


Thomas Alvira Alvira est né à Villanueva de Gallego (Saragosse) le 17 Janvier 1906 et est mort à Madrid le 7 mai 1992. Diplômé en chimie, il fut chercheur à la SCCI et professeur à l'Institut des Sciences naturelles de Madrid. Paquita Susin Domínguez est née en Borau (Huesca) le 1er avril 1912 et est morte à Madrid le 29 août 1994. Elle a été enseignante. Ils se sont mariés le 16 Juin 1939 à Saragosse. Ils ont eu 9 enfants, dont le premier, José María, est décédé à l'âge de cinq ans. La famille a déménagé à Madrid en Novembre 1941, alors que Thomas enseignait à l'Institut Ramiro de Maeztu. Tous deux furent surnuméraires à l'Opus Dei: Thomas, le 15 Février 1947, et Paquita, le 1er Février 1952. Fidèles à l'esprit de l'Opus Dei, ils ont transmis à leurs enfants et à beaucoup d'autres, un exemple de vie chrétienne. Suivant les préceptes de Saint José Maria Escriva, ils ont fait de leur maison, « un foyer lumineux et heureux ». Ils se sont sanctifiés dans l'exercice héroïque de la persévérance dans les vertus chrétiennes. La Sainte Messe était le centre et la racine de leur vie intérieure. Aidé par la grâce divine et essayant de toujours être en présence de Dieu, ils ont pu accomplir leurs activités ordinaires, familières, professionnelles et sociales. Les deux époux ont tous deux contracté de douloureuses maladies, qu'ils ont supporté avec une patience toute surnaturelle. Thomas est décédé des suites d'une tumeur et Paquita a rendu son âme à Dieu à la suite d'une maladie cérébrale. Leur cause de Béatification a été ouverte en février 2008


Prière pour demander des Serviteurs de Dieu Tomas Alvira et Paquita Dominguez


O Dieu, qui avez accordé à Vos serviteurs Paquita et Tomas, la grâce d'un mariage et qui leur avez  accordé la grâce de vivre chrétiennement leurs engagements professionnels et sociaux, donnez-nous la force de Votre Amour, pour que nous puissions propager dans le monde la grandeur de la fidélité et de la Sainteté conjugale. Daignez enfin glorifier Vos Serviteurs, et nous accorder les grâces que nous Vous demandons par leur intercession (...) Amen.


Pater, Ave, Gloria


Si vous avez reçu des grâces, merci d'en faire parvenir le témoignage à

Prélature de l'Opus Dei

Région de France

7, rue Dufrenoy

F-75116 Paris

www.opusdei.fr


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01 septembre 2010

La Servante de Dieu Mère Julienne du Rosaire

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La Servante de Dieu Mère Julienne du Rosaire

23 mai 1911 - 6 janvier 1995

 

Mère Julienne du Rosaire, née Julienne Dallaire (1911-1995), fille de Gaudiose Dallaire et d’Alexina Faucher, a fondé la Congrégation des Dominicaines Missionnaires Adoratrices en 1945. Née à Québec le 23 mai 1911, dans la paroisse Notre-Dame-de-Jacques-Cartier, Julienne Dallaire entre à l'âge de 29 ans chez les Dominicaines de l'Enfant-Jésus, au Petit Séminaire de Québec, mais la maladie la contraint à quitter la communauté. Le chanoine Cyrille Labrecque (1883-1977), vicaire à la cathédrale Notre-Dame-de-Québec, discerne dans la vie de sa dirigée l’appel à fonder une nouvelle communauté religieuse. Julienne Dallaire et trois compagnes s'installent donc à Beauport en 1945, dans une maison de l'avenue du Moulin (aujourd’hui avenue des Cascades). En 1952, sur les hauteurs de Beauport, l’apport de généreux bienfaiteurs leur permet de construire un couvent, le Cénacle du Cœur Eucharistique. Mère Julienne du Rosaire y finira ses jours. En octobre 2004, le cardinal Marc Ouellet décrète l’ouverture de l’enquête préliminaire en vue de sa béatification. Lors du Congrès eucharistique, il a annoncé que le procès diocésain s’ouvrira en septembre 2008.

 

Prière pour demander des grâces par l'intercession de la Servante de Dieu Mère Julienne du Rosaire


Seigneur Jésus, Vous avez confié à Mère Julienne du Rosaire la mission de faire connaître au monde l'immense Amour avec lequel Vous vous donnez à nous dans l'Eucharistie, pour glorifier la Sainte-Trinité. À sa prière, faites que notre vie devienne, au souffle de l'Esprit, une pure offrande, un don de soi par amour, afin que par  Vous, avec Vous et en Vous, nous adorions le Père en esprit et en vérité. Accordez-nous aussi, par son intercession, cette faveur... que nous sollicitons de Votre Coeur Eucharistique, avec confiance et abandon à  Votre Volonté, pour la gloire de la Trinité.


Amour et gloire à la Trinité par le Coeur Eucharistique de Jésus!

 

On peut communiquer avec les Dominicaines Missionnaires Adoratrices au
131, rue des Dominicaines, Québec, G1E 6S8 (418-661-9221 – edcenacle@qc.aira.com

 

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Voir aussi: http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lire-article-83937-1900740-la_servante_de_dieu_mere_julienne_du_rosaire.html