29 avril 2022

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

 

Ensevelissement

Trentième jour

30 avril

 

Funérailles

 

Prélude : Joseph d'Arimathie et Nicodème descendent respectueusement le corps de Jésus et le remettent entre les mains de sa divine Mère.

 

Méditation

 

Ils prirent donc le corps de Jésus et l'enveloppèrent en des linceuls avec des aromates, selon l'usage des Juifs, Ah ! l'étrange convoi, où l'on porte mort celui qui est l'Immortel et le Tout-Puissant. Qu'elle est grande l'humilité du Fils de Dieu, qui daigne demeurer uni hypostatiquement à un corps mort, lié de cent bandelettes, soutenu par des hommes faibles et enfermé dans un tombeau.

Le tombeau des morts est la meilleure école des vivants. Considérons celui du Fils de Dieu, à l'exemple des saintes femmes, et voyons dans sa sépulture le modèle de nos communions.

Ce tombeau est dans un jardin, parce qu'il renferme un corps crucifié, la plus belle fleur de l'univers ; notre âme doit être comme un jardin délicieux, couvert des fleurs de la vertu.

Ce tombeau est taillé dans le roc : disposez-vous par la mortification qui prépare et taille l'âme pour en faire le tabernacle de son Dieu.

Ce tombeau est tout neuf : renouvelez la force de votre cœur et veillez à ce que Jésus y soit seul.

Ce tombeau est d'emprunt : venez à la communion avec un cœur parfaitement dépouillé et soumis à l'obéissance.

Ce tombeau fournit aux saintes femmes l'occasion d'exercer trois grandes vertus. une attention minutieuse à tout ce qui se porte à ces funérailles ; une grande diligence à préparer les aromates pour l'embaumer ; une large libéralité à contribuer aux dépenses de cet ensevelissement.

À leur exemple, méditons attentivement les enseignements de la foi touchant le mystère de l'Eucharistie, préparons-nous avec tout le soin possible à la communion, n'épargnons rien de tout ce que nous pourrons faire pour recevoir dignement ce dépôt sacré.

Enfin, quand vous l'aurez reçu, fermez soigneusement le tombeau de votre cœur ; mettez des gardes à tous vos sens, afin que votre Seigneur n'en sorte pas.

Ô mon Dieu et mon tout, que ne suis-je tout pour vous, puisque vous êtes tout pour moi ! Si vous êtes mon unique et souverain bien, pourquoi est-ce que je partage mon cœur ? Que peut-il donc désirer qui ne soit en vous ? Que peut-il trouver hors de vous ? Que peut-il perdre quand il vous possède ? Que peut-il gagner quand il vous perd ?

 

Pratique : Faire de l'ensevelissement de Jésus le modèle de notre préparation à la communion.

Bouquet spirituel : « Ils prirent le corps de Jésus ».

 

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Fin du Mois de la Passion

 

Téléchagez l'intégralité des Méditations du Mois de la Passion (pdf) en cliquant ici

 

Prochain Mois de dévotion: le Mois de Marie Reine de la FranceRendez-vous demain...

 

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28 avril 2022

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

 

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Vingt-neuvième jour

29 avril

 

Le Côté ouvert

 

Prélude : Un soldat s'approche de Jésus et lui perce le côté avec une lance. Il en sort aussitôt du sang et de l'eau.

 

Méditation

 

Jésus avait expié les péchés de la pensée par les épines de sa couronne ; les péchés de la langue par le fiel et le vi-naigre ; les péchés de la chair par les coups de fouet qu'il reçut à la colonne ; les péchés contre la justice par les plaies de ses mains, les homicides par sa mort. Il va plus avant. Pour achever notre rédemption, il finit par la plaie du cœur, afin d'achever la peine due aux péchés, qui commencent tous par le cœur.

C'est encore là un mystère de son amour, qui veut paraître à découvert et nous montrer la plaie invisible qu'il a faite dans l'âme de Jésus, par la plaie visible qu'il a reçue en son corps.

Ce corps sacré est le temple même de la Divinité, mais la plaie du côté en est la porte. Cette porte est ouverte à tous les hommes. D'où vient donc qu'il y en entre si peu ? Parce que cette porte est une plaie, peu de personnes aiment les blessures et les souffrances.

Jésus ne voulut être blessé ainsi qu'après sa mort.

Il nous montre ainsi que le désir qu'il avait de mourir pour et nous est insatiable, puisque la mort mème ne peut le satisfaire.

Il nous apprend aussi que c'est en souffrant et en mourant qu'il nous a donné la vie, et qu'il a ouvert toutes les sources de la grâce qui va couler avec abondance sur les hommes qui n'y mettront point obstacle.

Ô mon aimable Sauveur, je vous conjure par ce cœur aimant que vous nous avez ouvert comme un asile pour nous servir de retraite, de me tenir à votre droite et de m'appliquer si fortement à votre côté sacré que je n'en sorte jamais. Conservez-moi dans la possession des biens célestes, et disposez comme il vous plaira des biens de la terre. Faites, Seigneur, que votre grâce me soit plus chère que la vie ; je ne vous demande ni richesses, ni charges, ni plaisirs, ni honneurs temporels et passagers ; mais, je vous demande votre amour, sans lequel je serai toujours pauvre et malheureux, quelque bien que je possède d'ailleurs. Que je vous aime, ô mon Dieu, par-dessus toutes choses, que je ne vous offense jamais, que je ne sois jamais séparé de vous, je suis content, je ne demande rien de plus.

 

Pratique : Être fidèle à la dévotion du sacré Cœur de Jésus.

Bouquet spirituel : « Voici la porte du Seigneur, les justes entreront par là ».

 

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27 avril 2022

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

 

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Vingt-huitième jour

28 avril

 

La mort

 

Prélude : Adorons Jésus mort sur la croix.

 

Méditation

 

Enfin, Jésus permet à la mort de s'approcher. Il meurt pour réparer l'honneur de Dieu par le sacrifice et par l'anéantissement d'un Dieu. Il meurt pour racheter la mort éternelle que nous avons méritée par le prix infini de sa propre vie. Il meurt pour nous ouvrir le ciel !

Mais il choisit la mort la plus violente et la plus ignominieuse de toutes. Il lui suffit en échange d'espérer qu'il vivra d’une vie d'amour dans nos cœurs.

La sainte Vierge, dont le cœur était déjà percé des mille glaives que les tourments de son Fils y avaient enfoncés, reçoit enfin le plus cruel de tous en le voyant expirer.

Le centurion, avec les gardes qui l'accompagnent, sont extraordinairement touchés de la mort du Sauveur et deviennent, selon l'expression de saint Augustin, les premières fleurs de la croix.

Le peuple, séduit par les Pharisiens, rouvre les yeux et s'en retourne, chacun frappant sa poitrine.

Le voile du temple se fend pour témoigner l'horreur du crime des Juifs, pour nous montrer que les figures de la loi prophétique sont découvertes, pour symboliser l'ouverture du paradis, pour montrer la séparation du corps et de l'âme de Jésus-Christ, pour signifier le divorce de la synagogue et la rupture des Juifs avec Dieu.

La terre tremble. Ce tremblement miraculeux signifie l'approche de Dieu, son indignation contre le déicide des Juifs, son pouvoir tout-puissant, le changement merveilleux qu'il doit opérer dans l'univers où il établira la loi évangélique et remplira toutes choses de son Esprit.

Les pierres se fendent, tandis que les cœurs des Pharisiens, images des pécheurs obstinés, s'endurcissent.

Les sépulcres s'ouvrent, car la mort est vaincue par cette mort. La mort de Jésus doit être le modèle de la nôtre. Dans ce but, nous nous souviendrons que, pour bien mourir, il faut s'y préparer toute sa vie, il faut suivre l'exemple de Jésus-Christ en nous détachant de la terre et en ne perdant jamais de vue cette heure suprême ; il faut souvent méditer la Passion de Jésus et le moment de sa mort.

Lors donc que vous sentirez que la mort est proche, réconciliez-vous parfaitement avec vos ennemis et priez pour eux de grand cœur ; ouvrez votre cour envers les malheureux, comme Jésus le fit envers le bon larron, après songez aux soins d'avenir de ceux dont vous avez la charge ; rentrez sérieusement en vous-même ; priez, rendez grâce, résignez-vous, demandez pardon, formez tous les actes des vertus que Jésus mourant exerça sur la croix ; exercez en vous l'ardent désir de voir Dieu ; revoyez dans le calme et la paix toute votre vie, en sorte que vous puissiez dire : « tout est accompli » ; puis, jetez-vous amoureusement entre les bras de votre Sauveur et endormez-vous sur son cœur.

 

Pratique : Se disposer à la mort en union avec les sentiments de Jésus-Christ mourant.

Bouquet spirituel : « Ayant baissé la tête, il rendit le dernier soupir ».

 

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26 avril 2022

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

 

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Vingt-septième jour

27 avril

 

Le grand cri

 

Prélude : Écoutons avec respect et amour l'écho de ce grand cri que Jésus a jeté sur le Calvaire en remettant son esprit entre les mains de son Père.

 

Méditation

 

Jésus crie à haute voix, pour faire éclater sa puissance et montrer la vérité de ce qu'il avait dit qu'il disposait de sa vie selon son bon plaisir.

Il crie à haute voix, pour témoigner avec quelle violence son âme se sépare de son corps, et rompt la plus belle union qui fut jamais.

Il crie à haute voix, pour appeler toute la nature et convier tous les hommes à contempler un Homme-Dieu mourant en croix par la main des hommes et pour le salut des hommes.

Il crie à haute voix pour effrayer ses ennemis et publier la victoire qu'il remporte sur la puissance des ténèbres.

« Mon père, dit Jésus mourant, je recommande mon esprit entre vos mains ». Dernières paroles que je dois méditer avec amour.

Il ne dit pas mon Dieu, mais mon Père, pour témoigner sa confiance et nous en enseigner la pratique dans ce combat, le plus terrible et le plus difficile de tous.

Il ne lui recommande pas richesses, car il n'en a point, et nul n'en emporte de ce monde.

Il ne lui recommande point son honneur, car il a choisi le mépris, et nous devons mourir dans l'humilité et la confusion.

Il ne lui recommande point son corps, qu'il a abandonné aux souffrances et à la mort.

Il lui recommande son esprit, comme étant la principale partie de l'être humain, et il le remet entre les mains de Dieu, parce que Dieu seul a le droit de reprendre ce qu'il nous a donné.

Unissons donc notre voix à celle de notre aimable Sauveur, et disons souvent avec lui, pendant la vie, pour le redire à la mort : « Mon Dieu et mon Père, je recommande mon âme entre vos mains, retirez-la, Seigneur, des mains de ses ennemis. Arrachez-la à la gueule des lions, car elle est unique, et vous savez que votre Fils vous l'a recommandée en mourant ».

Sur le point de mourir, Jésus baissa la tête, pour montrer qu'il est le maître de la mort, et qu'elle n'oserait s'approcher s'il ne le lui permettait ; pour montrer combien le fardeau de nos péchés est pesant, puisqu'il est contraint de plier sous le faix ; pour témoigner l'obéissance qu'il rend à son Père, en mourant sur son ordre ; pour marquer la terre où il doit être enseveli, et les limbes où son âme allait descendre.

 

Pratique : Porter souvent notre pensée vers le lieu où notre corps et notre âme doivent aller après la mort.

Bouquet spirituel : « Mon Père, je recommande mon âme entre vos mains ! »

 

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25 avril 2022

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

 

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Vingt-sixième jour

26 avril

 

« Eli, Eli, lama sabachthani ? »

 

Prélude : Ecoutons ce grand cri que Jésus jette sur la fin des ténèbres, et entendons-le dire : « Mon Dieu ! mon Dieu ! Pourquoi m'avez-vous abandonné ? »

 

Méditation

 

De quel abandon se plaint le fils de Dieu ?

L'abandon des douleurs intérieures dans lesquelles son Père le laisse depuis le commencement de sa Passion, sans lui donner aucune consolation qui pût soulager son mal.

L'abandon des douleurs extérieures, dans lesquelles il le voit abîmé, non-seulement sans le délivrer, mais encore sans lui accorder un seul instant de repos ni de relâche jusqu'à son dernier soupir.

Ne nous troublons donc point, s'il nous semble que Dieu nous ait oublié, vu la grandeur des peines intérieures et extérieures que nous souffrons, Dieu le permet, pour nous purifier et nous rendre dignes de ses plus intimes communications Souvenons-nous d'ailleurs qu'il y a deux autres abandons, bien plus redoutables, puisqu'ils sont le partage des réprouvés : l'impénitence finale et la damnation éternelle.

Mais, puisque le Fils de Dieu s'est offert volontairement à la croix, pourquoi se plaint-il ?

Il se plaint pour nous montrer l'excès de sa douleur.

Il se plaint, pour nous donner l'exemple et nous apprendre que c'est à Dieu qu'il faut nous adresser au plus fort de nos peines, et qu'on peut se plaindre à sa bonté paternelle sans murmurer ni l'offenser.

Il se plaint, pour nous faire entendre que la cause de ses souffrances n'est pas en lui, mais en nous.

Le ciel écoute les plaintes de Jésus avec respect, la sainte Vierge avec douleur, les soldats avec mépris.

Ceux-ci ne le comprennent pas. Ils croient qu'il invoque Elie, et il est le Dieu d'Elie. Ils s'imaginent que sa plainte est une marque de sa faiblesse, et c'est un admirable effet de son amour. Ils pensent qu'il veut se sauver, mais qu'il ne le peut ; et, tout au contraire, il ne le veut pas, mais il le peut.

Oh ! qu'il y en a peu qui entendent la parole de Dieu, peu qui respectent sa parole, peu qui entrent dans le sentiment de sa douleur !

 

Pratique : Dans nos délaissements, plaignons-nous amoureusement à Dieu, en empruntant les paroles de Jésus mourant.

Bouquet spirituel : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ? »

 

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24 avril 2022

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

 

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Vingt-cinquième jour

25 avril

 

« Consummatum est »

 

Prélude : Jésus goûte le vinaigre, et dit : « tout est accompli ! »

 

Méditation

 

Près de rendre l'âme, Jésus regarde tous les travaux, les humiliations, les opprobres et les tourments que la justice divine lui avait ordonné de souffrir pour effacer nos crimes, et, commençant depuis le premier moment de son entrée dans le monde jusqu'à celui de sa sortie, il trouve que tout est accompli. En puis-je dire autant pour le passé et pour l'avenir ? Ah ! je veux persévérer avec constance dans la croix, afin de n'avoir plus rien à souffrir après ma mort !

Jésus regarde l’œuvre que son Père lui avait confiée, les ordres qu'il en avait reçus ; il a prêché les vérités évangéliques, confirmé sa doctrine par les miracles, rétabli le royaume de Dieu, détruit la tyrannie du démon, sanctifié tous les élus par un seul sacrifice, tracé le modèle de toutes les vertus. Il veut dire : « Tout est accompli, ô mon Père, j'ai achevé l'ouvrage dont vous m'avez chargé, j'ai accompli les figures et les prophéties, j'ai fait tout ce qui est écrit de moi ». - Ma vie est-elle conforme à l'Evangile ? ai-je accompli tout ce qui est nécessaire pour mon salut ? N'ai-je pas détruit l'œuvre de Dieu, au lieu de l'achever en moi ?

Jésus regarde tous les biens qu'il voulait faire aux hommes durant sa vie, et il trouve qu'il n'a rien épargné en leur faveur, et leur a tout donné. Son sang est épuisé, ses forces sont à bout, le trésor de ses grâces et de ses mérites est tout ouvert, il est tout épuisé lui-même, tout est accompli ! - Que nous sommes ingrats, si nous ne nous consacrons au service de celui qui s'est immolé pour notre salut ! Que nous sommes lâches, si nous laissons perdre par notre négligence les biens qu'il nous a acquis avec tant de peine.

Près de mourir, Jésus jette les yeux sur ce qui doit arriver à son Eglise jusqu'à la fin du monde ; il en traite avec son père, il dispose avec lui toutes choses, et, comme tout ce qui regardait sa personne est ponctuellement accompli, de même tout ce qui regarde les élus et les réprouvés s'accomplira exactement. Nous le verrons à l'heure de la mort et à la consommation des siècles, lorsque, ayant prononcé l'arrêt contre les réprouvés et emmenant avec lui les prédestinés, il intimera aux uns et aux autres ces mêmes paroles : « Tout est consommé ! » Tout ce qui dépendait du temps est fini, il ne reste que l'éternité, laquelle ne finira jamais.

Pour un moment de plaisir, une éternité de peines.

Pour un moment de peine, une éternité de plaisirs et de délices.

 

Pratique : Accomplir aussi parfaitement que possible les œuvres que Dieu veut que nous pratiquions.

Bouquet spirituel : « Tout est accompli ! »

 

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23 avril 2022

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

 

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Vingt-quatrième jour

24 avril

 

« J'ai soif ! »

 

Prélude : Un soldat présente à Jésus-Christ, au bout d'un roseau, l'éponge imbibée de vinaigre.

 

Méditation

 

La soif que Jésus endura sur la croix fut un de ses plus grands tourments. Les peines et les fatigues excessives qu'il avait souffertes depuis la veille au soir, sans aucun repos ni rafraîchissement, avaient allumé un feu dévorant dans ses entrailles.

Admirable charité du Fils de Dieu, dont le souvenir doit nous être présent quand nous prenons part à quelque festin !

Souvenons-nous alors de Jésus crucifié et consumé par les ardeurs de la soif. Le Maître souffre et le serviteur ne songe qu'à ses plaisirs !

Souvenons-nous de tant de pauvres qui languissent dans une indigence pire que les maladies et que la mort. Craignons que Dieu ne nous dise un jour : « J'ai eu soif et vous ne m'avez pas donné à boire ».

Souvenons-nous du mauvais riche, qui brûle dans les flammes et demande sans cesse une goutte d'eau qu'on ne lui donnera ja- mais. Craignons de partager ses tourments, nous qui goûtons les mèmes délices.

Jésus se plaint de la soif, non point pour être soulagé, mais pour goûter le vinaigre qu'il prévoyait devoir lui être donné et accomplir ainsi les prophéties qui avaient prédit ce tourment.

Il se contente de déclarer sa soif, sans demander à boire, pour nous apprendre à surmonter nos peines et à exposer nos besoins, avec résignation et sans empressement.

Il ne la déclare qu'à l'extrémité, pour exercer sa patience et pour nous laisser la preuve de ce qu'il souffre pour nous.

Il la déclare d'un seul mot, mais d'un mot qui comprend trois grands mystères touchant la soif spirituelle de son âme, incomparablement plus grande que celle de son corps, savoir : le désir ardent qu'il a d'accomplir toutes les volontés de son Père, le désir qu'il a de souffrir pour nous et le désir qu'il a du salut de nos âmes.

Mais, quand il a parlé de la soif qui le dévore, les soldats, s'approchant de lui, l'insultent et lui présentent du vinaigre.

Hélas ! vous ne satisfaites guère mieux à la soif qu'il endure pour les pauvres, qui sont ses membres. Vos refus et vos paroles dures lui sont plus amères que le fiel et le vinaigre.

Vous l'affligez encore plus dans la soif. spirituelle de son âme. Au lieu des vertus qu'il vous demande vous ne lui donnez que des vices et des défauts. Au lieu des larmes d'un cœur contrit, vous ne lui donnez que la boue d'un cœur charnel et terrestre.

Âmes ingrates, pensez à ce que vous faites, quand vous offensez Dieu : vous lui donnez à boire du fiel et du vinaigre, en récompense de tant de sang qu'il a versé pour vous et de tant de tourments qu'il a endurés.

 

Pratique : Travailler au salut des âmes, en vue d'apaiser la soif de Jésus crucifié.

Bouquet spirituel : « J'ai soif ! »

 

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22 avril 2022

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

 

Crucifixion

 

Vingt-troisième jour

23 avril

 

Trois heures sur la Croix

 

Prélude : Adorons Jésus silencieusement sur la croix ; il prie et il pleure.

 

Méditation

 

Jésus demeure trois heures dans les ténèbres, car, à midi, les ténèbres couvrirent la terre jusqu'à trois heures, et le soleil s'obscurcit. Au moment où toutes les perfections du Verbe incarné sont comme anéanties, le soleil devait s'éclipser. C'était une image et un symbole, car la sagesse divine s'était cachée sous la folie de la croix, la force de Dieu sous sa faiblesse, sa gloire sous les opprobres, son innocence sous le supplice d'un criminel, son immortalité bienheureuse sous les horreurs de la mort.

Quand le chef d'une famille meurt, toute la maison est en deuil : voilà pourquoi l'univers se couvre d'un voile obscur au trépas de son Créateur.

Quand Dieu viendra juger le monde, il y aura des signes dans le ciel et au soleil. n'est-il pas juste qu'il y en ait quand le monde juge son Dieu ?

Autrefois, les ténèbres palpables ne couvraient que l'Egypte, mais à présent, les ténèbres sont universelles, parce que tout le monde participe aux abominations de l'Egypte et les surpasse même par la grandeur du crime qui se commet en la personne de Jésus-Christ.

Jésus imposa silence à ses ennemis, pendant qu'il offrait le sacrifice de sa vie pour l'expiation de leurs crimes. C'est pour la même raison qu'il demeura lui-même trois heures dans le silence. recueilli en la présence de son Père et appliqué à l'oraison.

Par le silence qu'il commande à ses persécuteurs, il montre qu'il a le pouvoir d'un Dieu à qui rien ne peut résister. Par le silence qu'il observe lui-même, il montre qu'il en a la bonté, car nul autre qu’un Dieu n'eut pu exciter une si héroïque patience.

Jésus avait commencé l'œuvre de notre rédemption par une retraite et une oraison de trois heures, il veut aussi l'achever par un silence et une prière également le trois heures.

Marie était au pied de la croix. Elle put donc voir que Notre Seigneur priait avec larmes. Elle s'unit à ses sentiments, offrant à Dieu le sacrifice sanglant de son fils, compatissant à ses tortures, se résignant aux volontés du Père éternel, buvant à longs traits le calice amer qui lui était présenté.

Unissons-nous au Fils et à la Mère.

 

Pratique : Prier souvent en union avec Jésus sur la croix.

Bouquet spirituel : « Cette nuit sera ma lumière ».

 

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21 avril 2022

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

 

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Vingt-deuxième jour

22 avril

 

Marie

 

Prélude : La mère de Jésus est au pied de la croix, avec la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie-Madeleine.

 

Méditation

 

La plus grande preuve d'amour que l'on puisse donner à Jésus, c'est de le suivre à la croix. Ceux qui s'en approchent le plus sont ses plus grands et ses plus fidèles amis. Voilà pourquoi Marie est debout, au pied même de la croix.

Tout contribue à accroître sa douleur ; son amour, sa science des choses de Dieu, sa connaissance de la complexion délicate du Sauveur.

Aussi, son cœur est-il lui aussi crucifié par la véhémence de son amour, par la force de son esprit, par la compassion maternelle. Cette compassion est un affreux martyre, capable de lui causer la mort, si Dieu ne l'eût soutenue par miracle. Ô Reine des martyrs. faites que j'aime et que je souffre à votre exemple ; faites que l'amour nous soit donné par la croix, puisque l'amour nous a donné la croix ; faites que j'aime tout ce qui me vient de Dieu, jusqu'à la souffrance et à la mort.

Considérons les vertus que Marie pratique au pied de la croix. Le moment est favorable, puisque c'est dans les plus grandes souffrances que l'on pratique les plus héroïques vertus.

Au pied de la croix, la bien- heureuse Vierge exerce une ardente charité, en consentant à la mort de son Fils, avec une admirable conformité aux desseins de Dieu, pour la gloire du Père céleste et le salut de tous les hommes.

Elle pratique une profonde humilité, en supportant tous les mépris et toutes les ignominies du Calvaire.

Elle fait paraître une âme constante et une patience invincible, en se tenant debout au milieu de cette horrible tempête, comme un rocher au milieu des vagues.

Admirez son silence, son regard plein d'amour, son maintien résolu et courageux. Ah ! c'est qu'elle contribue à la rédemption des hommes, comme Eve avait contribué à leur perdition.

Au milieu de ses tourments, Jésus n'omet rien de son office de Sauveur. Il nous donne sa Mère en la personne de saint Jean, afin que nous soyons ses frères par son Père des cieux et par l'adoption de sa Mère de la terre.

Les paroles qu'il prononce alors opèrent ce qu'elles signifient, c'est-à-dire, qu'elles inspirent à Marie un amour maternel pour saint Jean et pour les hommes, et à saint Jean, en qui nous étions représentés, une affection filiale, pleine de confiance et de respect, pour cette divine Mère.

 

Pratique : Se renouveler dans la dévotion à la sainte Vierge, aux approches du mois de Marie.

Bouquet spirituel : « Voilà votre Mère ».

 

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20 avril 2022

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

 

XI

 

Vingt-et-unième jour

21 avril

 

Le bon larron

 

Prélude : Écoutons l'admirable colloque qui s'établit entre Jésus en croix et le larron crucifié à sa droite.

 

Méditation

 

Admirons tout d'abord la foi vive et pénétrante que Jésus inspire au bon larron. Il croit en Notre-Seigneur crucifié, au moment même où tout semblerait devoir le scandaliser, lorsque les Juifs le crucifient, lorsque les Pharisiens le blasphèment, lorsque les apôtres chancellent dans la foi et se cachent.

En second lieu, il le remplit d'une ferme confiance, d'autant plus méritoire qu'elle semble avoir moins d'appui. Le mourant espère que Jésus mort le sauvera. le pécheur attend son pardon de celui qui vient de prier pour ses ennemis.

Enfin, il allume dans son cœur une très ardente charité envers Dieu, dont il soutient l'innocence contre les Scribes et les Pharisiens ; envers le prochain, puisqu'il lui inspire de prêcher son compagnon qui blasphème.

À ces trois grandes vertus, ce voleur repentant ajoute une profonde humilité, un parfait mépris du monde et de la vie présente, une patience héroïque et une sincère pénitence qui le porte à confesser publiquement ses péchés  pour en obtenir le pardon du prêtre de la loi de grâce.

Combien Jésus est bon et libéral envers ceux qui l'invoquent ! Ce larron lui demandait un souvenir, quand il serait venu dans son royaume, et Jésus lui offre son royaume mème. Il donne avec surabondance, il donne sans délai et lui promet qu'il sera aujourd’hui même au paradis. Il donne sans envie ni égoïsme, partageant sa béatitude céleste avec un larron. Il donne sans regret ni repentir, car il a conçu de toute éternité le dessein de rendre les hommes heureux, et il veut le réaliser.

Apprenons à ce spectacle que nous avons un bon maître et qu'il y a un grand avantage à le servir, puisqu'il oublie ses tourments pour écouter un pauvre pécheur ; il se tait devant les malédictions et répond doucement à cette humble prière ; il pardonne sur un mot de repentir.

Apprenons aussi qu'il fait bon porter la croix de Jésus-Christ. Tous portent la croix ici-bas : les saints avec amour, les pénitents avec résignation, les réprouvés avec impatience et désespoir. Choisis, ô mon âme, la croix que tu aimes le mieux !…

Apprenons encore qu'il est important pour le salut de se servir de l'occasion que Dieu nous présente et de faire un bon usage de la grâce.

Apprenons enfin à unir la confiance à la crainte. Qui n'espérerait, en voyant le bon larron sauvé pour un acte de repentir à l'heure de la mort ? Qui ne craindrait, en voyant que de deux criminels il n'y en a qu'un de sauvé ?

 

Pratique : Faire de bonne heure ce que le larron converti fit à l'heure de la mort, de peur d'être surpris.

Bouquet spirituel : « Tu seras avec moi dans le paradis ».

 

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