23 décembre 2008

La Vierge du Sourire

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La Vierge du Sourire

Apparition à Lisieux le 13 mai 1883

« La Sainte Vierge s'est avancée vers moi! Elle m'a souri... » Ainsi s'exprime Thérèse Martin, la future Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face. En ce 13 mai 1883, elle est alitée, en proie à une maladie mystérieuse qui dure depuis plusieurs jours. La famille fait une neuvaine à Notre Dame des Victoires, car l'état de la fillette suscite de vives craintes. La croyant tout à coup sur le point de mourir, dans un élan de Foi et de confiance, ses sœurs se jettent aux pieds de la Madone ornant la chambre de la petite malade. Soudain, le visage de Thérèse s'illumine: la statue s'anime et l'enfant voit la Sainte Vierge s'avancer vers elle et lui sourire. A l'instant même Thérèse est guérie.

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Le Récit par Sainte Thérèse

Extraits de l'Histoire d'une Âme

Circonstances de la maladie

La maladie dont je fus atteinte venait certainement du démon, furieux de votre entrée au Carmel, il voulut se venger sur moi du tort que notre famille devait lui faire dans l’avenir, mais il ne savait pas que la [27v°] douce Reine du Ciel veillait sur sa fragile petite fleur, qu’elle lui souriait du haut de son trône et s’apprêtait à faire cesser la tempête au moment où sa fleur devait se briser sans retour…Vers la fin de l’année je fus prise d’un mal de tête continuel mais qui ne me faisait presque pas souffrir, je pouvais poursuivre mes études et personne ne s’inquiétait de moi, ceci dura jusqu’à la fête de Pâques de 1883. Papa étant allé à Paris avec Marie et Léonie, ma Tante me prit chez elle avec Céline. Un soir mon Oncle m’ayant emmenée avec lui, il me parla de Maman, des souvenirs passés, avec une bonté qui me toucha profondément et me fit pleurer ; alors il dit que j’avais trop de cœur, qu’il me fallait beaucoup de distraction et résolut avec ma Tante de nous procurer du plaisir pendant les vacances de Pâques. Ce soir-là nous devions aller au cercle catholique, mais trouvant que j’étais trop fatiguée, ma Tante me fit coucher ; en me déshabillant, je fus prise d’un tremblement étrange, croyant que j’avais froid ma Tante m’entoura de couvertures et de bouteilles chaudes, mais rien ne put diminuer mon agitation qui dura presque toute la nuit. Mon Oncle, en revenant du cercle catholique avec mes cousines et Céline, fut bien surpris de me trouver en cet état qu’il jugea très grave, mais il ne voulut pas le dire afin de ne pas effrayer ma Tante. Le lendemain il alla trouver le docteur Notta qui jugea comme mon Oncle que j’avais une maladie très grave et dont jamais une enfant si jeune n’avait été atteinte. Tout le monde était consterné, ma Tante fut obligée de me garder chez elle et me soigna avec une sollicitude vraiment maternelle. Lorsque Papa revint de Paris avec mes grandes sœurs, Aimée les reçut avec une figure si triste que Marie [28r°] Ms A Folio 28, r° crut que j’étais morte… Mais cette maladie n’était pas pour que je meure, elle était plutôt comme celle de Lazare afin que Dieu soit glorifié… Il le fut en effet, par la résignation admirable de mon pauvre petit Père qui crut que « sa petite fille allait devenir folle ou bien qu’elle allait mourir. » Il le fut aussi par celle de Marie !… Ah ! qu’elle a souffert à cause de moi… combien je lui suis reconnaissante des soins qu’elle m’a prodigués avec tant de désintéressement… son cœur lui dictait ce qui m’était nécessaire et vraiment un cœur de Mère est bien plus savant que celui d’un médecin, il sait deviner ce qui convient à la maladie de son enfant… Cette pauvre Marie était obligée de venir s’installer chez mon Oncle car il était impossible de me transporter alors aux Buissonnets. Cependant la prise d’habit de Pauline approchait ; on évitait d’en parler devant moi sachant la peine que je ressentais de n’y pouvoir aller, mais moi j’en parlais souvent disant que je serais assez bien pour aller voir ma Pauline chérie. En effet le Bon Dieu ne voulut pas me refuser cette consolation ou plutôt Il voulut consoler sa Fiancée chérie qui avait tant souffert de la maladie de sa petite fille… J’ai remarqué que Jésus ne veut pas éprouver ses enfants le jour de leurs fiançailles, cette fête doit être sans nuages, un avant-goût des joies du Paradis, ne l’a-t-Il pas montré déjà 5 fois ?… Je pus donc embrasser ma Mère chérie, m’asseoir sur ses genoux et la combler de caresses… Je pus la contempler si ravissante, sous la blanche parure de Fiancée… Ah ! ce fut un beau jour, au milieu de ma sombre épreuve, mais ce jour passa vite… Bientôt il me fallut monter dans la voiture qui m’emporta bien loin de Pauline… bien loin de mon Carmel chéri. En arrivant aux Buissonnets, on me fit coucher, malgré moi car j’assurais [28v°] être parfaitement guérie et n’avoir plus besoin de soins. Hélas, je n’étais encore qu’au début de mon épreuve !… Le lendemain je fus reprise comme je l’avais été et la maladie devint si grave que je ne devais pas en guérir suivant les calculs humains… Je ne sais comment décrire une si étrange maladie, je suis persuadée maintenant qu’elle était l’œuvre du démon, mais longtemps après ma guérison j’ai cru que j’avais fait exprès d’être malade et ce fut là un vrai martyre pour mon âme… Je le dis à Marie qui me rassura de son mieux avec sa bonté ordinaire, je le dis à confesse et là encore mon confesseur essaya de me tranquilliser, disant que ce n’était pas possible d’avoir fait semblant d’être malade au point où je l’avais été. Le Bon Dieu qui voulait sans doute me purifier et surtout m’humilier me laissa ce martyre intime jusqu’à mon entrée au Carmel où le Père de nos âmes m’enleva tous mes doutes comme avec la main et depuis je suis parfaitement tranquille.

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Description de la maladie

Il n’est pas surprenant que j’aie craint d’avoir paru malade sans l’être en effet, car je disais et je faisais des choses que je ne pensais pas, presque toujours je paraissais en délire, disant des paroles qui n’avaient pas de sens et cependant je suis sûre de n’avoir pas été privée un seul instant de l’usage de ma raison… Je paraissais souvent évanouie, ne faisant pas le plus léger mouvement, alors je me serais laissé faire tout ce qu’on aurait voulu, même tuer, pourtant j’entendais tout ce qui se disait autour de moi et je me rappelle encore de tout… Il m’est arrivé une fois d’être longtemps sans pouvoir ouvrir les yeux et de les ouvrir un instant pendant que je me trouvais seule… Je crois que le démon avait reçu un pouvoir extérieur sur moi mais [29r°] qu’il ne pouvait approcher de mon âme ni de mon esprit, si ce n’est pour m’inspirer des frayeurs très grandes de certaines choses, par exemple pour des remèdes très simples qu’on essayait en vain de me faire accepter. Mais si le Bon Dieu permettait au démon de s’approcher de moi il m’envoyait aussi des anges visibles… Marie était toujours auprès de mon lit me soignant et me consolant avec la tendresse d’une Mère, jamais elle ne témoigna le plus petit ennui et cependant je lui donnais beaucoup de mal, ne souffrant pas qu’elle s’éloigne de moi. Il fallait bien cependant qu’elle aille au repas avec Papa, mais je ne cessais de l’appeler tout le temps qu’elle était partie, Victoire qui me gardait était parfois obligée d’aller chercher ma chère « Mama » comme je l’appelais… Lorsque Marie voulait sortir il fallait que ce soit pour aller à la messe ou bien pour voir Pauline, alors je ne disais rien… Mon Oncle et ma Tante étaient aussi bien bons pour moi ; ma chère petite Tante venait tous les jours me voir et m’apportait mille gâteries. D’autres personnes amies de la famille vinrent aussi me visiter, mais je suppliai Marie de leur dire que je ne voulais pas recevoir de visites ; cela me déplaisait de « voir des personnes assises autour de mon lit en rang d’oignons et me regardant comme une bête curieuse. » La seule visite que j’aimais était celle de mon Oncle et ma Tante. Depuis cette maladie je ne saurais dire combien mon affection pour eux augmenta, je compris mieux que jamais qu’ils n’étaient pas pour nous des parent s ordinaires. Ah ! ce pauvre petit Père avait bien raison quand il nous répétait souvent les paroles que je viens d’écrire. Plus tard il expérimenta qu’il ne s’était pas trompé et maintenant il doit protéger et bénir ceux qui lui prodiguèrent des soins si dévoués… Moi je suis encore exilée et ne sachant pas montrer ma reconnaissance, je n’ai qu’un seul moyen pour soulager mon cœur : Prier pour les parents que j’aime, qui furent et qui sont encore si bons pour moi ! Léonie était aussi bien bonne pour moi, essayant de m’amuser de son mieux, moi je lui faisais quelquefois de la peine car elle voyait bien que Marie ne pouvait être remplacée auprès de moi… Et ma Céline chérie, que n’a-t-elle pas fait pour sa Thérèse ?… Le Dimanche au lieu d’aller se promener elle venait s’enfermer des heures entières avec une pauvre petite fille qui ressemblait à une idiote ; vraiment [29v°] il fallait de l’amour pour ne pas me fuir… Ah ! mes chères petites Sœurs, que je vous ai fait souffrir !… personne ne vous avait fait autant de peine que moi et personne n’avait reçu autant d’amour que vous m’en avez prodigué… Heureusement, j’aurai le Ciel pour me venger, mon Époux est très riche et je puiserai dans ses trésors d’amour afin de vous rendre au centuple tout ce que vous avez souffert à cause de moi… Ma plus grande consolation pendant que j’étais malade, c’était de recevoir une lettre de Pauline… Je la lisais, la relisais jusqu’à la savoir par cœur… Une fois, ma Mère chérie, vous m’avez envoyé un sablier et une de mes poupées habillée en carmélite, dire ma joie est chose impossible… Mon Oncle n’était pas content, il disait qu’au lieu de me faire penser au Carmel il faudrait l’éloigner de mon esprit, mais je sentais au contraire que c’était l’espérance d’être un jour carmélite qui me faisait vivre… Mon plaisir était de travailler pour Pauline, je lui faisais des petits ouvrages en papier bristol et ma plus grande occupation était de faire des couronnes de pâquerettes et de myosotis pour la Sainte Vierge, nous étions au beau mois de mai, toute la nature se parait de fleurs et respirait la gaîté, seule la « petite fleur » languissait et semblait à jamais flétrie…

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La grâce du sourire

Cependant elle avait un Soleil auprès d’elle, ce Soleil était la Statue miraculeuse de la Sainte Vierge qui avait parlé deux fois à Maman, et souvent, bien souvent, la petite fleur tournait sa corolle vers cet Astre béni… Un jour je vis Papa entrer dans la chambre de Marie où j’étais couchée ; il lui donna plusieurs pièces d’or avec une expression de grande tristesse et lui dit d’écrire à Paris et de faire dire des messes à Notre-Dame des Victoires pour qu’elle guérisse sa pauvre petite fille. Ah ! que je fus touchée en voyant la Foi et l’Amour de mon Roi chéri ! [30r°] J’aurais voulu pouvoir lui dire que j’étais guérie, mais je lui avais déjà fait assez de fausses joies, ce n’était pas mes désirs qui pouvaient faire un miracle, car il en fallait un pour me guérir… Il fallait un miracle et ce fut Notre-Dame des Victoires qui le fit. Un Dimanche (pendant la neuvaine de messes), Marie sortit dans le jardin me laissant avec Léonie qui lisait auprès de la fenêtre, au bout de quelques minutes je me mis à appeler presque tout bas : « Mama… Mama… ». Léonie étant habituée à m’entendre toujours appeler ainsi, ne fit pas attention à moi. Ceci dura longtemps, alors j’appelai plus fort et enfin Marie revint, je la vis parfaitement entrer, mais je ne pouvais dire que je la reconnaissais et je continuais d’appeler toujours plus fort : « Mama… ». Je souffrais beaucoup de cette lutte forcée et inexplicable et Marie en souffrait peut-être encore plus que moi ; après de vains efforts pour me montrer qu’elle était auprès de moi, elle se mit à genoux auprès de mon lit avec Léonie et Céline puis se tournant vers la Sainte Vierge et la priant avec la ferveur d’une Mère qui demande la vie de son enfant, Marie obtint ce qu’elle désirait… Ne trouvant aucun secours sur la terre, la pauvre petite Thérèse s’était aussi tournée vers sa Mère du Ciel, elle la priait de tout son cœur d’avoir enfin pitié d’elle…Tout à coup la Sainte Vierge me parut belle, si belle que jamais je n’avais rien vu de si beau, son visage respirait une bonté et une tendresse ineffable, mais ce qui me pénétra jusqu’au fond de l’âme ce fut le « ravissant sourire de la Ste Vierge ». Alors toutes mes peines s’évanouirent, deux grosses larmes jaillirent de mes paupières et coulèrent silencieusement sur mes joues, mais c’était des larmes de joie sans mélange… Ah ! pensai-je, la Sainte Vierge m’a souri, que je suis heureuse… oui [30v°] mais jamais je ne le dirai à personne, car alors mon bonheur disparaîtrait. Sans aucun effort je baissai les yeux, et je vis Marie qui me regardait avec amour ; elle semblait émue et paraissait se douter de la faveur que la Sainte Vierge m’avait accordée… Ah ! c’était bien à elle, à ses prières touchantes que je devais la grâce du sourire de la Reine des Cieux. En voyant mon regard fixé sur la Sainte Vierge, elle s’était dit : « Thérèse est guérie! » Oui, la petite fleur allait renaître à la vie, le Rayon lumineux qui l’avait réchauffée ne devait pas arrêter ses bienfaits ; il n’agit pas tout d’un coup, mais doucement, suavement, il releva sa fleur et la fortifia de telle sorte que cinq ans après elle s’épanouissait sur la montagne fertile du Carmel.

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Prière à la Vierge du sourire

O Marie, Mère de Jésus et la nôtre, qui, par un visible sourire, avez daigné consoler et guérir autrefois votre enfant privilégiée, Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, nous vous en supplions, venez nous consoler, nous aussi, dans les peines de cette vie; détachez nos cœurs de la terre, donnez-nous la santé de l'âme et du corps, affermissez-nous dans l'espérance, obtenez-nous enfin de jouir éternellement dans le Ciel de votre maternel et ravissant sourire. Ainsi soit-il.


O Vierge du Sourire, convertissez les pécheurs, guérissez les malades, et assistez les agonisants.


Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, priez pour nous.


Imprimatur

200 jours d'indulgence,

Paul-Émile Cardinal Léger, Arch. de Montréal, 7 novembre 1960.


Prière à Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus pour le Salut de la France

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Prière à Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus pour le Salut de la France


Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus qui avez dit : « J’aime la France, ma patrie, je veux lui conserver la foi », ayez pitié de la France ! Délivrez-la des ténèbres qui l’environnent, détournez-la du mensonge, vous qui étiez une âme de lumière et de Vérité. O vous qui disiez encore : « J’aime l’Eglise, ma Mère, je serais prête, pour la défendre, à verser tout mon sang », ramenez notre patrie infidèle à cette Eglise, Mère des âmes. Nouvelle et puissante patronne de la France, demandez à la Vierge Immaculée, Reine de France, de sauver sa Nation privilégiée. Revenez vers nous avec Saint Martin et Saint Louis, avec Sainte Geneviève et Sainte Jeanne d’Arc, pour chasser l’étranger du Royaume. Nous ne voulons pas que cet étranger - l’esprit de révolte et d’incrédulité - règne sur nous, mais le Prince de la Paix, Jésus, notre seul Maître et Sauveur bien-aimé. Ainsi soit-il.


Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Sauvez la France !

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Prière du matin par Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

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Offrande de la journée

Prière du matin composée par Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face


Mon Dieu, je vous offre toutes les actions que je vais faire aujourd'hui, dans les intentions et pour la gloire du Coeur Sacré de Jésus; je veux sanctifier les battements de mon coeur, mespensées et mes oeuvres les plus simples en les unissant à ses mérites infinis, et réparer mes fautes en les jettant dans la fournaise de son amour miséricordieux. O mon Dieu! je vous demande pour moi et pour ceux qui me sont chers la grâce d'accomplir parfaitement votre sainte volonté, d'accepter pour votre amour les joies et les peines de cette vie passagère afin que nous soyons un jour réunis dans les Cieux pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.

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Le Chapelet de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

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Le Chapelet de Sainte Thérèse


Le Chapelet se compose de 24 grains, en souvenir des 24 années de la vie de Sainte Thérèse. Un 25ème grain séparé des autres est ajouté après la médaille de sainte Thérèse.


Voici comment réciter ce chapelet :


Sur le premier grain séparé des autres, dire la prière suivante :

« Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Patronne des Missions, priez pour nous »


Sur chacun des 24 grains réciter le Gloire au Père, pour remercier la Sainte Trinité de nous avoir donné Sainte Thérèse.

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Pour se procurer le Chapelet de Sainte Thérèse,

cliquer sur le lien suivant:

www.le-chapelet.com

Neuvaine de Prière par l'intercession de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face

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Neuvaine de Prière par l'intercession de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face

Dieu notre Père, tu accueilles près de Toi ceux qui, en ce monde,Te servent fidèlement: Nous invoquons Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la sainte Face à cause de son amour pour Toi. Sa filiale confiance lui faisait espérer "que tu ferais sa volonté au Ciel, puisqu'elle avait toujours fait la Tienne sur la Terre". Je Te supplie d'exaucer la prière que je t'adresse avec foi en me confiant à son intercession.


Notre Père...


Seigneur Jésus, Fils Unique de Dieu et notre Sauveur souviens toi que Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face consuma sa vie ici-bas pour le salut des âmes, et voulut "passer son Ciel à faire du bien sur la terre": parce qu'elle fut ton épouse bien aimée, passionnée par ta Gloire, nous la prions. Je m'en remets à Toi, afin d'obtenir les grâces que j'implore en me confiant à son intercession.


Je vous salue Marie...

Esprit Saint, source de toute grâce et de tout amour, c'est par ton action que Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face fut comblée de prévenances divines et y répondit avec une parfaite fidélité. Maintenant qu'elle intercède pour nous, et ne veut prendre aucun repos jusqu'à la fin des temps, nous l'implorons. Je te demande d'inspirer et d'écouter ma prière, afin que me soit accordée la faveur confiée à son intercession.


Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et Toujours, et pour les siècles des siècles.

O Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l'épreuve. Regarde aussi tous ceux qui te prient: je m'unis à eux comme à des frères. A travers les grâces que nous désirons si telle est la volonté du Seigneur, donne nous d'êtres fortifiés dans la Foi, l'Espérance et l'Amour sur le chemin de la Vie, et d'être aidés au moment de la mort, afin de ce monde dans la Paix du Père, et de connaître l'éternité de joie des enfants de Dieu. Amen.

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18 décembre 2008

Neuvaine à Notre Dame du Mont Carmel

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Notre Dame du Mont Carmel

Fête le 16 juillet

L'Ordre du Carmel se donne une origine aussi ancienne que glorieuse; on croit, non sans des raisons sérieuse, que cet Ordre n'est que la continuation de l'école des Prophètes établie au Mont Carmel par le Saint Prophète Elie. Les disciples de cette école furent au premier rang parmi les convertis au Christianisme naissant, et le Carmel devint le berceau de la vie monastique depuis Jésus-Christ. Après la disparition des Apôtres, l'an 38, ils bâtirent une chapelle en l'honneur de Marie et se vouèrent tout spécialement à célébrer ses louanges. Plus tard, ils eurent beaucoup à souffrir des Sarrasins et des Musulmans, lorsque la France, de concert avec l'Europe entière, entreprit ces magnifiques, mais désastreuses Croisades qui avaient pour but d'arracher les Lieux Saints aux infidèles. C'est à l'occasion que ces épreuves subies par l'Ordre du Carmel que,les Carmes vinrent en France avec le Roi Saint Louis. Ils y établirent plusieurs maisons et allèrent même s'implanter en Angleterre, où ils eurent le bonheur de voir Saint Simon Stock embrasser leur institut. Ce grand Saint devint, en 1245, Supérieur général des Crames, et n'oublia rien pour rallumer la dévotion à Notre Dame du Mont Carmel dans son Ordre. La fête de Notre Dame du Mont Carmel a pour but de rappeler une grâce insigne accordée par Marie à l'Ordre du Carmel et par lui à toute L'Église. Dans la nuit du 16 juillet, Saint Simon Stock demandait, avec une ferveur toute spéciale, la protection de la Sainte Vierge sur son Institut. Au lever de l'aurore, Marie lui apparut, accompagnée d'une multitude d'Anges, environnée de lumière, et vêtue de l'Habit du Carmel. Son Visage était souriant; dans ses mains Elle tenait le Scapulaire de l'Ordre. Devant le Saint Elle s'en revêtit Elle-même en disant: « Ceci est un privilège pour Toi et pour tous les Carmes. Quiconque mourra en portant cet habit nous souffrira pas le feu éternel. » Le Saint fit des miracles pour confirmer la réalité de cette vision. Ce fut l'origine de la Confrérie de Notre Dame du Mont Carmel, pour les Chrétiens qui, ne pouvant embrasser la Règle, veulent attirer sur eux les bénédictions promises au Scapulaire. Le privilège le plus considérable accordé à la Confrérie du Mont Carmel, après celui que Marie fit connaître à Saint Simon Stock, est celui qui fut révélé au Pape Jean XXII: la délivrance du Purgatoire, le samedi après leur mort, des confrères du Mont Carmel qui auront été fidèles à l'esprit et aux règles de la Confrérie. Outre ces deux privilèges, il y a de nombreuses indulgences attachées au Scapulaire.

Extrait de Vie des Saints, Abbé L. Jaud, Ed. Mame, 1950

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Neuvaine à Notre Dame du Mont Carmel

Chaque jour

Signe de la Croix, Un regard contemplatif sur Marie, l'Hymne à Notre Dame du Mont Carmel, un temps pour la Parole de Dieu, la réflexion, la prière proposée pour chaque jour, terminer par un Notre Père, un Je Vous salue Marie, un Gloire au Père et l'oraison de la Fête de Notre Dame du Mont Carmel.

Hymne à Notre Dame du Mont Carmel

Humble présence, Fleur du Carmel, Arche d'Alliance, Splendeur du Ciel, Toi, Toute Pure, sois notre Mère.

Fontaine d'innocence où chante la Vie, partage-nous de cette eau pure que Tu reçois de l'Infini, dont la mesure est d'aimer sans mesure.

Accueille le silence de notre amour pour le conduire vers la Source, d'où la Parole vient au jour, et nous saisit d'une force si douce.

O Mère du Bel Amour, Tu nous as donné dans le secret l'ardente Flamme qui de ce monde est le foyer: Tu es bénie entre toutes les femmes.

Oraison de la Fête de Notre Dame du Mont Carmel

Que la prière maternelle de la Vierge Marie vienne à notre aide Seigneur: accorde-nous par sa protection, de parvenir à la montagne véritable, Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

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Premier jour

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc 11, 27-28

« Comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour Lui dire: « Heureuse la Mère qui T'a porté dans Ses entrailles, et qui T'a nourri de son lait! » Alors Jésus lui déclara: « Heureux plutôt ceux qui entendent la Parole de Dieu et qui la gardent! ».

Réflexion

Comment faire pour écouter la Parole de Dieu et pour organiser ma vie selon Sa Parole?

Prière

Sainte Marie, Mère de Dieu, Tu t'es montrée réceptive à l'appel de Dieu. Tu as entendu Sa Parole; Elle est entrée au plus profond de Ton Cœur de telle façon qu'Elle a pu prendre chair de Toi en Toi. La Parole de Dieu a transformé toute Ta Vie. Aide-moi sur le chemin de la vie. Je veux porter Ton Scapulaire et orienter ma vie selon la Tienne. Ainsi, j'espère suivre Ton Fils et Lui ressembler toujours d'avantage. Amen.

Notre Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

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Deuxième jour

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc 1, 38

« Marie dit alors: « Voici la Servante du Seigneur, que tout se passe selon Ta Parole. » Alors l'Ange la quitta. »

Réflexion

Marie est non seulement prête à faire la Volonté de Dieu, mais Elle accepte que la Volonté de Dieu se fasse en Elle. Quelle est la différence? Marie ne met pas quelque chose à la disposition de Dieu; Elle se met Elle-même tout entière à Sa disposition. Selon Sa Volonté, Dieu peut disposer de tout Son être et de toute Son existence.

Prière

Sainte Marie, notre Mère, Tu nous as donné le Scapulaire du Mont Carmel. Tu as exaucé les prières de Ton fils, Saint Simon Stock. Aide-nous à porter le Scapulaire en toute fidélité et en toute humilité, afin qu'il soit un signe de notre désir de non seulement faire Ta volonté, mais aussi d'être prêts à l'accepter en nous. Prépare-nous à collaborer au projet de Salut pour tous les hommes et à grandir dans la Sainteté. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Notre Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

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Troisième jour

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc 1, 45

« Heureuse Celle qui a cru à l'accomplissement des Paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Réflexions

Élisabeth loue Marie parce qu'Elle a cru en Dieu. Et ma Foi en Dieu, comment se présente-t-elle? Est-ce que je crois que Dieu réalise ses promesses envers le monde et envers nous?

Prière

Sainte Marie, Tu nous as donné le Scapulaire et Tu nous as acceptés comme Tes enfants. Nous Te demandons de faire grandir en nous la Foi et la confiance en Dieu. Qu'Il accomplisse Ses Promesses envers le monde et envers nous. Ainsi notre Cœur sera comblé de joie. Sainte Marie, aide-nous à donner au hommes l'espérance et la confiance. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Notre Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

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Quatrième jour

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc 1, 39

« En ces jours-là, Marie se mit en route vers une ville de la montagne de Judée. »

Réflexion

Marie n'écoute pas seulement la Parole de Dieu. Poussée par cette Parole, Elle se met en route afin de rendre service à Élisabeth Suis-je prêt à servir Dieu à travers les hommes, à accepter des engagements dans L'Église, dans les paroisses, dans les mouvements caritatifs?

Prière

Par le Scapulaire, nous sommes unis à Toi, Marie, qui étais prête à servir Jésus et Son oeuvre de Rédemption. Permets-nous de recevoir la Grâce de Ton Fils pour servir nous aussi l'œuvre de la Rédemption. Aide-nous à être toujours davantage en communion avec Lui, qui est venu donner Sa Vie pour nous. Amen.

Notre Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

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Cinquième jour

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc 2, 45-48

« Ne Le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à Le chercher. C'est au bout de trois jours qu'ils Le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des Docteurs de la Loi: Il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui L'entendaient s'extasiaient sur Son intelligence et sur Ses réponses. En Le voyant, Ses parents furent stupéfaits, et Sa mère Lui dit: « Mon Enfant, pourquoi nous as-Tu fait cela? Vois comme nous avons souffert en Te cherchant, Ton père et Moi! »

Réflexion

Avec Jésus, Marie et Joseph font l'expérience que Dieu est le tout Autre. Nous ne pouvons pas Le posséder. Il nous faut sans cesse Le chercher. Et c'est souvent pénible. Erst-ce que j'essaie de connaître de plus en plus Jésus?

Prière

Marie, notre Mère, avec Amour, Tu as servi Jésus et Tu as essayé de Le comprendre chaque jour davantage. Par le Scapulaire, Tu fais de nous Tes enfants. Aide-nous à ne pas cesser de chercher Jésus dans la prière afin de vivre encore plus intensément notre vocation. Amen.

Notre Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

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Sixième jour

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc 2, 19

« Marie, cependant, retenait tous ces évènements et les méditait dans Son Cœur. »

Réflexion

Marie ne comprend pas tout ce qui se passe dans la Vie de Son Fils. Mais Son esprit est ouvert, et Elle médite tous les évènements dont elle est témoin. Est-ce que je médite la Parole de Dieu afin d'éclairer ma vie et les évènements du monde? Est-ce que je vois ma vie et le monde à la Lumière de la Foi?

Prière

Marie, notre Mère, Tu nous as donné le Scapulaire comme signe de Ta Protection Maternelle. Accorde-nous la grâce de Ton Fils afin que nous puissions-voir l'action de Dieu dans nos vies et dans notre monde. Aide-nous à mieux saisir la Parole de Dieu dans notre cœur pour vivre en présence de Dieu jour et nuit. Amen.

Notre Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

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Septième jour

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean 2, 3.5

« Or, on manqua de vin; la Mère de Jésus Lui dit: « ils n'ont pas de vin ». Sa Mère dit aux serviteurs: « faites tout ce qu'Il vous dira. »

Réflexion

Marie connaît les soucis des hommes. Elle les porte devant Dieu. Est-ce que je vois les peines, les souffrances des hommes autour de moi? Ma prière est-elle centrée sur moi ou est-elle ouverte sur les besoins des autres? Est-ce que j'encourage les hommes à s'ouvrir à Dieu?

Prière

Marie, notre Mère, par l'intermédiaire du Scapulaire, Tu nous as pris sous Ta protection. Ouvre-nous aux innombrables soucis des hommes. Aide-nous à nous engager dans la prière et dans les actes d'amour pour notre prochain. Aide-nous à avoir confiance dans la Miséricorde et dans l'Amour de Dieu qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. Amen.

Notre Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

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Huitième jour

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean 19, 25

« Or, près de la Croix de Jésus se tenait Sa Mère, avec la soeur de Sa Mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie-M adeleine. »

Réflexion

Marie reste fidèle à Son Fils même dans les heures les plus angoissantes. Suis-je fidèle dans ma Foi aux moment d'obscurité? Est-ce que je croix que par Sa Mort et Sa Résurrection Jésus a vaincu le mal? Que fais-je pour que la Victoire de Jésus sur le péché et sur le mal se réalise aussi en moi?

Prière

Marie, notre Mère, par Ton Amour, Tu nous as donné Ton Scapulaire comme protection contre le mal. Avec Ton aide, nous pouvons lutter contre les puissances du mal. Donne-nous la force de rester fidèles à Ton Fils dans les heures sombres en nous confiant en Sa Puissance Victorieuse. Amen.

Notre Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

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Neuvième jour

Du Livres des Actes des Apôtres 1, 14

« D'un seul cœur, ils participaient fidèlement à la prière, avec quelques femmes dont Marie, Mère de Jésus, et avec ses Frères. »

Réflexion

Marie est en communion de prière avec les apôtres et les autres fidèles. Ils sont en attente du Saint Esprit. Suis-je dans ma prière en communion avec L'Église. Le renouvellement de L'Église ne se produit que par le Saint Esprit. Il faut le demander, et Il transformera celui qui Le recevra.

Prière

Marie, Epouse du Saint Esprit et Mère de L'Église, lorsque nous portons le Scapulaire Tu nous donnes l'espérance de parvenir par l'action de l'Esprit Saint à la Communion de Ton Fils. Ne laisse pas notre espérance rester vaine. Aide-nous à être unis à Ton Fils et à Toi dans la prière, et à vivre dans la communion de l'Église. Amen.

Notre Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

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02 décembre 2008

Triduum au Saint Enfant Jésus de Prague

Triduum au Saint Enfant Jésus de Prague

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Premier jour

Ô, Enfant Jésus ! me voici ici pour t'ouvrir mon cœur. J'ai besoin de ton aide ! Tu es tout pour moi, alors que moi je suis nul. Tu es la puissance suprême, et moi l'indigence suprême ; tu es la sainteté et moi le pécheur ; tu es bonté et moi le contraire. Mais ne dédaigne pas de regarder ma nullité ; aie pitié de moi. Ne me repousse pas, même si je suis une créature misérable. Je déteste mes fautes et j'en demande humblement pardon. Sur ton visage d'Enfant resplendit le plus aimable des sourires qui me dit que tout est pardonné. Et puisque tu m'inspires de la confiance, permets-moi de t'exposer ce qui m'a porté à tes pieds...


(exposez la grâce voulue)


Ô, Jésus ! je t'ai tout dit ; j'attends de toi un mot : "Que ta volonté soit faite" (Matthieu XV, 28). Dis ce mot tout-puissant, je le soupire et je ne m'en irai pas d'ici si tu ne me le dis pas. C'est de toi seul que j'attends la grâce : ma foi ne sera pas déçue.

Trois Gloria -Saint Enfant Jésus, bénis-moi.

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Deuxième jour

Ô, mon Jésus ! Tu t'es représenté dans cette image d'Enfant pour mieux nous rapprocher de ton Cœur, pour mieux nous faire sentir ton Amour et nous donner Confiance ; Tu es notre seul appui. Autrefois, je me suis trompé en m'adressant aux hommes. Trop souvent j'ai expérimenté l'inefficacité des appuis humains ; la terre cause facilement des déceptions et de l'amertume. Mais maintenant je ne demande plus rien aux hommes : j'attends tout de Toi. Qui est plus puissant que Toi ? Qui est plus compatissant ? Avec ta promesse "Moi, je T'aiderai" tu nous dis, Ô, Enfant de Dieu ! que tu veux être munificent à notre égard, et d'une façon encore plus grande selon l'Amour que nous porterons en Toi. Je promets de t'aimer tous les jours davantage ; à l'avenir, je veux te servir avec fidélité. Donc, donne une réponse bénigne à ma demande. C'est ta très sainte Mère qui te la présente. Pour son intercession, pour les mérites de ta divine Enfance, accorde-moi ce que je te demande.


Trois Gloria - Saint Enfant Jésus, écoute-moi.

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Troisième jour

Ô Jésus ! Tu as dit : "Quoi que vous demandiez dans la prière, ayez la foi de l'obtenir et vous l'obtiendrez" (Marc, XII, 24). C'est la condition pour jouir de tes bénéfices : croire en ta puissance et en ta bonté: Ô, Céleste Enfant ! j’ai cette foi. C’est pourquoi je m'adresse à Toi dans les peines qui m'affligent et je ne doute pas d'obtenir la grâce implorée, si elle n'est pas un obstacle pour mon véritable bien et si elle n'est pas contraire à ton approbation. Ô Jésus ! ce sont encore tes paroles : "Demandez et vous recevrez ; frappez et on vous ouvrira". Confiant en ta promesse, je ne me lasse pas de frapper à la porte de ton Amour. Ô Enfant Jésus ! ne tarde pas à m'ouvrir les trésors de ton cœur pour me faire goûter, à moi aussi, l'effusion de bonté et de puissance qui a consolé tant d'autres personnes. Accorde-moi vite la grâce que je demande et je chanterai les triomphes de ta Miséricorde. Amen !


Trois Gloria - Saint Enfant Jésus, exauce-moi.

Imprimatur in Curie

Arch. Mediolani, P. C. Gorla, Pro-Vic. Gen.

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01 décembre 2008

Pourquoi je t'aime, ô Marie !

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Pourquoi je t'aime, ô Marie !

Oh ! je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t'aime
Pourquoi ton nom si doux fait tressailler mon coeur
Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême
Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur
Si je te contemplais dans ta sublime gloire
Et surpassant l'éclat de tous les bienheureux
Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire
O Marie, devant toi, je baisserais les yeux !...


Il faut pour qu'un enfant puisse chérir sa mère
Qu'elle pleure avec lui, partage ses douleurs
O ma Mère chérie, sur la rive étrangère
Pour m'attirer à toi, que tu versas de pleurs !...
En méditant ta vie dans le saint Evangile
J'ose te regarder et m'approcher de toi
Me croire ton enfant ne m'est pas difficile
Car je te vois mortelle et souffrant comme moi...


Lorsqu'un ange du Ciel t'offre d'être la Mère
Du Dieu qui doit régner toute l'éternité
Je te vois préférer, ô Marie, quel mystère
L'ineffable trésor de la virginité.
Je comprends que ton âme, ô Vierge Immaculée
Soit plus chère au Seigneur que le divin séjour
Je comprends que ton âme, Humble et Douce Vallée
Peut contenir Jésus, L'Océan de l'Amour !...


Oh ! je t'aime, Marie, te disant la servante
Du Dieu que tu ravis par ton humilité
Cette vertu cachée te rend toute-puissante
Elle attire en ton coeur la Sainte Trinité
Alors l'Esprit d'Amour te couvrant de son ombre
Le Fils égal au Père en toi s'est incarné...

De ses frères pécheurs bien grand sera le nombre
Puisqu'on doit l'appeler : Jésus, ton premier-né !...


O Mère bien-aimée, malgré ma petitesse
Comme toi je possède en moi Le Tout-Puissant
Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse :
Le trésor de la mère appartient à l'enfant
Et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie
Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi ?
Aussi lorsqu'en mon coeur descend la blanche Hostie
Jésus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi !...


Tu me le fais sentir, ce n'est pas impossible
De marcher sur tes pas, ô Reine des élus,
L'étroit chemin du Ciel, tu l'as rendu visible
En pratiquant toujours les plus humbles vertus.
Auprès de toi, Marie, j'aime à rester petite,
Des grandeurs d'ici-bas, je vois la vanité,
Chez Sainte Elisabeth, recevant ta visite,
J'apprends à pratiquer l'ardente charité.


Là j'écoute ravie, Douce Reine des anges,
Le cantique sacré qui jaillit de ton coeur.
Tu m'apprends à chanter les divines louanges
A me glorifier en Jésus mon Sauveur.
Tes paroles d'amour sont de mystiques roses
Qui doivent embaumer les siècles à venir.
En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses
Je veux les méditer, afin de l'en bénir.


Quand le bon Saint Joseph ignore le miracle
Que tu voudrais cacher dans ton humilité
Tu le laisses pleurer tout près du Tabernacle
Qui voile du Sauveur la divine beauté !...
Oh ! que j'aime, Marie, ton éloquent silence,
Pour moi c'est un concert doux et mélodieux
Qui me dit la grandeur et la toute-puissance
D'une âme qui n'attend son secours que des Cieux...


Plus tard à Bethléem, ô Joseph et Marie !
Je vous vois repoussés de tous les habitants
Nul ne peut recevoir en son hôtellerie
De pauvres étrangers, la place est pour les grands...
La place est pour les grands et c'est dans une étable
Que la Reine des Cieux doit enfanter un Dieu.

O ma Mère chérie, que je te trouve aimable
Que je te trouve grande en un si pauvre lieu !...


Quand je vois L'Eternel enveloppé de langes
Quand du Verbe Divin j'entends le faible cri
O ma mère chérie, je n'envie plus les anges
Car leur Puissant Seigneur est mon Frère chéri !...
Que je t'aime, Marie, toi qui sur nos rivages
As fait épanouir cette Divine Fleur !...
Que je t'aime écoutant les bergers et les mages
Et gardant avec soin toute chose en ton coeur !...


Je t'aime te mêlant avec les autres femmes
Qui vers le temple saint ont dirigé leurs pas
Je t'aime présentant le Sauveur de nos âmes
Au bienheureux Vieillard qui le presse en ses bras,
D'abord en souriant j'écoute son cantique
Mais bientôt ses accents me font verser des pleurs.
Plongeant dans l'avenir un regard prophétique
Siméon te présente un glaive de douleurs.


O Reine des martyrs, jusqu'au soir de ta vie
Ce glaive douloureux transpercera ton coeur
Déjà tu dois quitter le sol de ta patrie
Pour éviter d'un roi la jalouse fureur.
Jésus sommeille en paix sous les plis de ton voile
Joseph vient te prier de partir à l'instant
Et ton obéissance aussitôt se dévoile
Tu pars sans nul retard et sans raisonnement.


Sur la terre d'Egypte, il me semble, ô Marie
Que dans la pauvreté ton coeur reste joyeux,
Car Jésus n'est-Il pas la plus belle Patrie,
Que t'importe l'exil,, tu possèdes les Cieux ?...
Mais à Jérusalem, une amère tristesse
Comme un vaste océan vient inonder ton coeur
Jésus, pendant trois jours, se cache à ta tendresse
Alors c'est bien l'exil dans toute sa rigueur !...


Enfin tu l'aperçois et la joie te transporte,
Tu dis au bel Enfant qui charme les docteurs :
"O mon Fils, pourquoi donc agis-tu de la sorte ?
"Voilà ton père et moi qui te cherchions en pleurs."
Et l'Enfant Dieu répond (oh quel profond mystère !)
A la Mère chérie qui tend vers lui ses bras :
"Pourquoi me cherchiez-vous ?... Aux oeuvres de mon Père
"Il faut que je m'emploie; ne le savez-vous pas ?"


L'Evangile m'apprend que croissant en sagesse
A Joseph, à Marie, Jésus reste soumis
Et mon coeur me révèle avec quelle tendresse
Il obéit toujours à ses parents chéris.
Maintenant je comprends le mystère du temple,
Les paroles cachées de mon Aimable Roi.
Mère, ton doux Enfant veut que tu sois l'exemple
De l'âme qui Le cherche en la nuit de la foi.


Puisque le Roi des Cieux a voulu que sa Mère
Soit plongé dans la nuit, dans l'angoisse du coeur;
Marie, c'est donc un bien de souffrir sur la terre ?
Oui souffrir en aimant, c'est le plus pur bonheur !...
Tout ce qu'Il m'a donné Jésus peut le reprendre
Dis-lui de ne jamais se gêner avec moi...
Il peut bien se cacher, je consens à l'attendre
Jusqu'au jour sans couchant où s'éteindra ma foi...


Je sais qu'à Nazareth, Mère pleine de grâces
Tu vis très pauvrement, ne voulant rien de plus
Point de ravissements, de miracles, d'extases
N'embellissent ta vie, ô Reine des Elus !...

Le nombre des petits est bien grand sur la terre
Ils peuvent sans trembler vers toi lever les yeux
C'est par la voie commune, incomparable Mère
Qu'il te plaît de marcher pour les guider aux Cieux.


En attendant le Ciel, ô ma Mère chérie,
Je veux vivre avec toi, te suivre chaque jour
Mère, en te contemplant, je me plonge ravie
Découvrant dans ton coeur des abîmes d'amour.
Ton regard maternel bannit toutes mes craintes
Il m'apprend à pleurer, il m'apprend à jouir.
Au lieu de mépriser les joies pures et saintes
Tu veux les partager, tu daignes les bénir.


Des époux de Cana voyant l'inquiétude
Qu'ils ne peuvent cacher, car ils manquent de vin
Au Sauveur tu le dis dans ta sollicitude
Espérant le secours de son pouvoir divin.
Jésus semble d'abord repousser ta prière
"Qu'importe", répond-Il, "femme, à vous et à moi ?"
Mais au fond de son coeur, Il te nomme sa Mère
Et son premier miracle, Il l'opère pour toi...


Un jour que les pécheurs écoutent la doctrine
De Celui qui voudrait au Ciel les recevoir
Je te trouve avec eux, Marie, sur la colline
Quelqu'un dit à Jésus que tu voudrais le voir,
Alors, ton Divin Fils devant la foule entière
De son amour pour nous montre l'immensité
Il dit : "Quel est mon frère et ma soeur et ma Mère,
"Si ce n'est celui-là qui fait ma volonté ?"


O Vierge Immaculée, des mères la plus tendre
En écoutant Jésus, tu ne t'attristes pas
Mais tu te réjouis qu'Il nous fasse comprendre
Que notre âme devient sa famille ici-bas
Oui tu te réjouis qu'Il nous donne sa vie,
Les trésors infinis de sa divinité !...
Comment ne pas t'aimer, ô ma Mère chérie
En voyant tant d'amour et tant d'humilité ?


Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime
Et tu consens pour nous à t'éloigner de Lui.
Aimer c'est tout donner et se donner soi-même
Tu voulus le prouver en restant notre appui.
Le Sauveur connaissait ton immense tendresse
Il savait les secrets de ton coeur maternel,
Refuge des pécheurs, c'est à toi qu'Il nous laisse
Quand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel.


Marie, tu m'apparais au sommet du Calvaire
Debout près de la Croix, comme un prêtre à l'autel
Offrant pour apaiser la justice du Père
Ton bien-aimé Jésus, le doux Emmanuel...
Un prophète l'a dit, ô Mère désolée,
"Il n'est pas de douleur semblable à ta douleur !"
O Reine des Martyrs, en restant exilée
Tu prodigues pour nous tout le sang de ton coeur !


La maison de Saint Jean devient ton seul asile
Le fils de Zébédée doit remplacer Jésus...
C'est le dernier détail que donne l'Evangile
De la Reine des Cieux il ne me parle plus.
Mais son profond silence, ô ma Mère chérie
Ne révèle-t-il pas que
Le Verbe Eternel
Veut Lui-même chanter les secrets de ta vie

Pour charmer tes enfants, tous les Elus du Ciel ?


Bientôt je l'entendrai cette douce harmonie
Bientôt dans le beau Ciel, je vais aller te voir
Toi qui vins me sourire au matin de ma vie
Viens me sourire encor... Mère... voici le soir !...
Je ne crains plus l'éclat de ta gloire suprême
Avec toi j'ai souffert et je veux maintenant
Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t'aime
Et redire à jamais que je suis ton enfant !.....


La petite Thérèse...


Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face

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Ma joie

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Ma joie

Il est des âmes sur la terre
Qui cherchent en vain le bonheur
Mais pour moi, c'est tout le contraire
La joie se trouve dans mon coeur
Cette joie n'est pas éphémère
Je la possède sans retour
Comme une rose printanière
Elle me sourit chaque jour.

Vraiment je suis par trop heureuse,
Je fais toujours ma volonté...
Pourrais-je n'être pas joyeuse
et ne pas montrer ma gaieté ?...
Ma joie, c'est d'aimer la souffrance,
Je souris en versant des pleurs
J'accepte avec reconnaissance
Les épines mêlées aux fleurs.

Lorsque le Ciel bleu devient sombre
Et qu'il semble me délaisser,
Ma joie, c'est de rester dans l'ombre
De me cacher, de m'abaisser.
Ma joie, c'est la Volonté Sainte
De Jésus mon unique amour
Ainsi je vis sans nulle crainte
J'aime autant la nuit que le jour.

Ma joie, c'est de rester petite
Aussi quand je tombe en chemin
Je puis me relever bien vite
Et Jésus me prend par la main
Alors le comblant de caresses
Je Lui dis qu'Il est tout pour moi
Et je redouble de tendresses
Lorsqu'Il se dérobe à ma foi.

Si parfois je verse des larmes
Ma joie, c'est de les bien cacher
Oh ! que la souffrance a de charmes
Quand de fleurs on sait la voiler !
Je veux bien souffrir sans le dire
Pour que Jésus soit consolé
Ma joie, c'est de le voir sourire
Lorsque mon coeur est exilé...

Ma joie, c'est de lutter sans cesse
Afin d'enfanter des élus.
C'est le coeur brûlant de tendresse
De souvent redire à Jésus :
"Pour toi, mon Divin petit Frère
"Je suis heureuse de souffrir
"Ma seule joie sur cette terre
"C'est de pouvoir de réjouir.

"Longtemps encor je veux bien vivre
"Seigneur, si c'est là ton désir
"Dans le Ciel je voudrais te suivre
"Si cela te faisait plaisir.
"L'amour, ce feu de la Patrie
"Ne cesse de me consumer
"Que me font la mort ou la vie ?
"Jésus, ma joie, c'est de t'aimer !"

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face

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Mon chant d’Aujourd’hui

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Mon chant d’Aujourd’hui

Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère.
Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit.
Tu le sais, ô mon Dieu ! Pour t’aimer sur terre
Je n’ai rien qu’aujourd’hui !

Oh ! Je t’aime, Jésus vers toi mon âme aspire.
Pour un jour seulement reste mon doux appui.
Viens régner dans mon cœur, donne-moi ton sourire
Rien que pour aujourd’hui !

Que m’importe, Seigneur, si l’avenir est sombre ?
Te prier pour demain, oh non je ne le puis !
Conserve mon cœur pur, couvre-moi de ton ombre
Rien que pour aujourd’hui.

Si je songe à demain, je crains mon inconstance.
Je sens naître en mon cœur la tristesse et l’ennui.
Mais je veux bien, mon Dieu, l’épreuve, la souffrance
Rien que pour aujourd’hui.

Je dois te voir bientôt sur la rive éternelle.
O Pilote Divin ! Dont la main me conduit.
Sur les flots orageux guide en paix ma nacelle
Rien que pour aujourd’hui.

Ah ! Laisse-moi, Seigneur, me cacher en ta Face.
Là je n’entendrai plus du monde le vain bruit.
Donne-moi ton amour, conserve-moi ta grâce
Rien que pour aujourd’hui.

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face

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