08 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Neuvième jour

Le désiré des nations

9 Décembre

 

« Que le Seigneur, le Dieu des esprits et de tous les hommes, choisisse un homme qui veille sur tout ce peuple, qui puisse marcher devant eux et les conduire, qui les mène et les ramène, de peur que le peuple du Seigneur ne soit comme des brebis sans pasteurs ». (Nombres 17, 17).

I. L'humanité déchue, coupable, malheureuse, savait bien qu'elle était impuissante à se sauver elle-même. Aussi, de la chute à la venue du Christ, d'une voix unanime, elle crie au Ciel, au milieu des supplications et des larmes : « Seigneur, vois l'affliction de ton peuple et envoie lui pour le sauver, pour le délivrer, Celui que tu dois envoyer ». Quand donc, Ô Dieu d'Israël, se réalisera la promesse de votre prophète Isaïe ? Quand la Vierge concevra-t-elle ? Quand enfantera-t-elle ce Fils qui doit s'appeler Emmanuel, Dieu avec nous ? Seigneur, nous soupirons après vous, et toutes les nations vous désirent. Venez, venez nous délivrer ; venez, ne tardez pas !... C'est un soupir universel. Il faut au monde un Sauveur, un Sauveur qui soit homme et qui porte en lui la puissance d'un Dieu ; car il s'agit de faire luire la lumière divine devant ceux qui marchent dans les ténèbres ou qui sont assis à l'ombre de la mort.

II. Un Sauveur ! un Sauveur ! Car sans lui tout périra : l'humanité va à l'épuisement physique et moral, et il faut qu'elle soit rajeunie et multipliée ; « elle est plongée dans le deuil et la tristesse, et il faut qu'elle se réjouisse en vous, Seigneur, comme on se réjouit devant la moisson ; elle est enchaînée, et il faut que tu mettes en pièces le joug dont elle est chargée, et la verge dont son exacteur lui battait les épaules ». Vous l'avez promis, par la bouche de votre prophète, ô notre Dieu. « Le désert doit se réjouir... La solitude doit fleurir comme un parterre ... » Le désert et la solitude doivent connaître « la gloire du Liban, la magnificence du Carmel, c'est-à-dire la gloire de l'Eternel et la magnificence de Dieu ». Les mains languissantes et les genoux tremblants doivent être affermis ; car vous l'avez également promis : « Dites à ceux qui ont le cœur troublé de prendre courage et de ne plus craindre. Voici votre Dieu ; il viendra Lui-même, et vous délivrera ».

III. Ce désiré des nations, ce Sauveur, cet homme, ce Dieu, cet homme-Dieu, c'est Jésus-Christ, le Fils du Dieu vivant, le réparateur de tous les maux, la victime de propitiation pour tous les péchés du monde, le triomphateur de la mort, le créateur de l'éternel Eden. Isaïe, dans une vision prophétique a vu le Messie divin, vivant au milieu de son peuple, et il a donné les signes auxquels la terre le reconnaîtrait. « Alors les yeux des aveugles seront ouverts, les oreilles sourdes a seront débouchées. Le boiteux bondira comme un cerf, le muet chantera avec triomphe... Ceux qui étaient secs deviendront des étangs ; de la terre embrasée sortiront des sources d'eau… Et il y aura un sentier, un chemin qui sera appelé le chemin de la sainteté ! Ô mon peuple, s'écrie un autre prophète, en parlant au nom du Dieu qui l'inspire : « Ô mon peuple, console-toi. Un Sauveur va venir. Pourquoi ce chagrin, cette douleur et ce désespoir qui te consument ? Je te sauverai ; ne crains rien ! Je suis ton Dieu, le saint d'Israël et ton Rédempteur ». Ô Jésus, ô le désiré des nations, et le bien-aimé de mon cœur, venez ! et soyez l'âme de mon âme, et la vie de ma vie ; car ainsi que l'humanité désolée sans son pasteur, je me sens mourir si votre amour ne me soutient, si votre salut ne me console…

 

Résolution : D'ici à la Noël, je n'aurai plus qu'une affaire importante, celle de préparer, dans mon cœur une crèche qui ne soit pas trop indigne de recevoir le Fils de Dieu fait homme pour le salut de mon âme.

Bouquet spirituel : « Et ceux dont l'Eternel aura payé la rançon reviendront en Sion avec un chant de triomphe ; une allégresse éternelle sera sur leur tête ; ils seront dans la joie : la douleur et le gémissement s'enfuiront ». (Isaïe 35, 10).

 

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07 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Huitième jour

Jésus prédit

8 Décembre

 

« Ceux qui étaient armés de dards l'ont piqué avec des paroles aigres, l'ont querellé et lui ont porté envie ; mais il a mis son arc et sa confiance dans le Très Fort et les chaînes de ses mains et de ses bras ont été rompues par la la main du Tout-Puissant Dieu de Jacob ; et il est sorti de là pour être le pasteur et la force d'Israël ». (Genèse 49, 26).

I. Les paroles de ce texte sont du patriarche Jacob à son lit de mort. À ce moment solennel, il appela ses fils et leur dit : « Assemblez-vous et je déclarerai ce qui vous doit arriver aux derniers jours... Écoutez, fils de Jacob, écoutez Israël, votre père ». Et de Ruben à Benjamin, il fit à chacun de ses douze fils une prédiction spéciale. Quand il en fut à Joseph, après lui avoir dit qu'il était « un rameau fertile près d'une fontaine », il ajouta les paroles qui servent de texte à cette méditation, et tous les saints interprètes des Ecritures y ont vu la prédiction de la vie, des souffrances, de la mort, de la résurrection de Jésus-Christ et de son établissement comme pasteur suprême de l’Église de Dieu, à laquelle nous appartenons et devons nous faire honneur d'appartenir.

II « Ceux qui étaient armés de dards l'ont piqué avec des paroles aigres ». Les Pharisiens, les Princes, les Prêtres, les Docteurs de la loi et toutes leurs créatures, armés des dards de la calomnie, n'ont cessé pendant la mission de notre divin Maître, de le piquer de paroles aigres, de le quereller sur sa doctrine et sur ses actes, d'envier sa popularité et de lui tendre des pièges. Tantôt, confondus par ses prodiges, ils l'accusaient de ne les faire qu'au nom du démon ; tantôt ils lui jetaient au visage l'insulte d'homme de bonne chère et de buveur de vin. D'autrefois, comme sur les questions du tribut à César et de la femme adultère, ils le plaçaient entre deux lignes de conduite qui auraient également abouti à sa confusion, s'il n'avait pas immédiatement trouvé une réponse puisée dans l'inspiration de la vérité éternelle qui résidait en lui.

III. Non vaincu par la parole, impossible à prendre dans les pièges du mensonge et de la haine, Jésus-Christ, qui devait ainsi sauver le monde, fut pris « par les hommes armés de dards », on chargea ses bras et ses mains des chaînes destinées aux malfaiteurs, on épuisa sur lui toutes les fureurs de l'envie et il mourut... Mais, comme dit le saint Patriarche, « il avait mis son arc et sa confiance dans le Très Fort », c'est-à-dire en Dieu son Père : « Mon Père, l'heure est venue, glorifiez votre Fils, afin que votre Fils vous glorifie... J'ai achevé l'œuvre que vous m'avez donnée à faire... Et maintenant, ô mon Père, glorifiez-moi ».

 

La glorification de Jésus-Christ ne se fit pas attendre. « Les chaînes de ses mains et de ses bras » qui le retenaient captif dans le tombeau furent rompues » trois jours après par le puissant Dieu de Jacob et il sortit de là pour être « le pasteur et la force d'Israël », c'est- à dire pour être établi le pasteur, le chef suprême et immuable de son Eglise, et la pierre angulaire contre laquelle toutes les forces et toutes les puissances viendront se briser, sans pouvoir jamais ébranler l'édifice qu'elle tient...

Tel devait être le Messie prédit par Jacob, et tel il a été. Adorons en lui notre Dieu, notre Pasteur et le Sauveur de nos âmes.

 

Résolution : Je promets à Dieu d'étudier, le plus qu'il me sera possible, la vie, la doctrine et l'esprit de mon divin Rédempteur, afin de pouvoir mieux lui ressembler dans ma conduite.

Bouquet spirituel : « Le Dieu fort de ton père t'aidera ; le Tout-Puissant te comblera des bénédictions des cieux en haut, et des bénédictions de la terre, en bas ». (Genèse, 49).

 

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06 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

Caïn et Abel

 

Septième jour

Les Figures

7 Décembre

 

« Eve ayant enfanté de nouveau, mit au monde le frère de Caïn, Abel. Or, Abel fut pasteur de brebis et Caïn s'appliqua à l'agriculture ». (Genèse 4, 2).

 

I. L'Ancien Testament est rempli des figures de tous les faits qui s'accompliront sur la terre pour l'œuvre de la rédemption du genre humain. Abel pasteur, Abel immolé par son frère, Abel immolé à cause de sa justice et de  l'affection spéciale que Dieu lui a témoignée, est la première figure de Jésus-Christ, pasteur des âmes, mis à mort par ses frères, mis à mort pour s'être dit le fils du Dieu vivant. Il en est de même de Joseph, fils de Jacob. Il est la figure de Jésus-Christ par son innocence et par sa chasteté. Ses frères le vendent pour quelques pièces d'argent, comme Judas vendra le Sauveur. Comme le Christ, Joseph pardonne à ceux qui l'ont outragé, et non-seulement il leur pardonne, mais il les sauve tous d'une mort certaine et comble de bienfaits... Pauvres pécheurs que nous sommes, nous avons aussi vendu Jésus-Christ, non point pour de l'argent peut-être, mais pour des plaisirs et des satisfactions coupables. Nous avons crucifié Jésus-Christ ; car c'est pour nos péchés qu'il l'a été ; et malgré cela il nous pardonne, il nous rend la vie de l'âme par les sacrements, et il nous prépare une place dans son royaume.

II Les sacrifices de l'ancienne loi, offerts à Dieu en propitiation des péchés du peuple, n'ont été que des figures du sacrifice qui devait être offert un jour sur le Golgotha, et dont la victime, d'un mérite infini devant le Seigneur, devait par son sang réconcilier la terre avec le ciel. Jésus-Christ était figuré et par les victimes innocentes qui mouraient pour expier les souillures des coupables, et par ces victimes maudites qu'avant d'immoler on chargeait de tous les péchés d'Israël. La timide colombe, le doux agneau, comme le bouc émissaire, étaient ses figures. Innocent par lui-même, mais chargé, devant son Père, de tous les péchés des hommes, Jésus-Christ, à la fois victime volontaire, prêtre et sacrificateur, a lavé nos crimes dans son sang précieux. Nous n'entrerons donc au Ciel que couverts de ce sang répandu par amour pour nous. Si le fils de Dieu nous a aimés à ce point, quel amour ardent ne devons-nous pas avoir pour lui ?

III. La figure de la croix de Jésus-Christ s'est produite aussi dans l'histoire du peuple de Dieu. À cause des murmures et des infidélités des Israélites, le Seigneur avait suscité contre eux des serpents dont les dards enflammés portaient partout, dans leurs rangs, la terreur et la mort. Alors tous ceux qui n'avaient point encore été atteints élevèrent leurs bras et leurs supplications vers Moïse qui, selon les instructions de Dieu, fit dresser un poteau et sur ce poteau clouer un énorme serpent d’airain ; et il suffisait aux malades de regarder ce serpent pour être guéris ; et le peuple fut délivré de ce fléau. N'est-ce pas aussi par un regard de confiance et d'amour sur la croix de Jésus-Christ que nous sommes délivrés de nos langueurs et purifiés de nos crimes ?…

 

Résolution : Je ne passerai jamais devant Jésus-Christ crucifié sans dire du fond de mon cœur : « Je vous salue, ô Croix, notre unique espérance ! O Crux ave spes unica ! »

 

Bouquet spirituel : « Et l'Eternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent d’airain, mets-le sur une perche, et il arrivera que quiconque sera mordu et le regardera sera guéri ». (Nombres 21, 8)

 

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05 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

Unité

 

Sixième jour

L'unité en Dieu

6 Décembre

 

« J'ai encore d'autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie. Il faut aussi que je les amène. Elles écouteront ma voix, et il n'y aura qu'un troupeau et qu'un pasteur » (Jn. 10, 16).

 

I. - La liberté que Dieu a donnée aux hommes d'être ou de ne pas être à lui, de lui obéir ou de le braver, a fait de Dieu un être pouvant désirer quelque chose sans l'obtenir et pouvant souffrir de ce refus. Il est certain que la grande unité en Dieu, qui est son désir le plus ardent, sera consommée dans le Ciel ; mais il est malheureusement certain aussi qu'une multitude de ses créatures sera rejetée de cette unité et pour toujours éloignée d'elle. Les brebis du Seigneur, celles qu'il connaît et qui le connaissent, seront un jour éternellement unies à leur divin pasteur. Mais les boucs, mais les loups dévorants et destructeurs du troupeau seront jetés forcément dehors. C'est là la grande douleur de Dieu qui avait créé l'homme pour en être aimé et pour être lui-même la récompense éternelle de cet amour. Oui, c'est sa douleur, car tous ses enfants ne seront pas un avec lui.

II. Néanmoins, Dieu s'est promis ce grand et délectable bonheur de voir un jour l'humanité toute entière battre comme d'un seul cœur pour lui. L'œuvre de la Rédemption lui a coûté assez cher - l'immolation du Verbe incarné - pour avoir ce résultat suprême. Les brebis seront ramenées de toutes les bergeries. Le divin pasteur ira de l'un à l'autre bercail, et il forcera les brebis à convenir qu'elles sont toutes siennes. Il leur parlera de sa voix douce et pénétrante, il leur rap- pellera les jours anciens et les joies de la maison paternelle. Et les brebis se ressouviendront de cette voix aimée, elles l'écouteront, elles la suivront jusqu'à la véritable bergerie, où, sous la houlette de Notre Seigneur Jésus-Christ, il n'y aura plus sur la terre qu'un troupeau et qu'un pasteur. Ce sera là un signe des temps, cette grande unité en Dieu consommée, les siècles se fermeront sur elle, et les cieux éternels s'en empareront pour être la gloire du Créateur.

III. Les désirs de Dieu pour la consommation de l'unité entre l'homme et lui, sont exprimés dans le langage ineffable tenu par le Sauveur du monde, par Dieu fait homme, à la veille de son sacrifice. C'est dans ces paroles divines qu'il faut aller puiser la connaissance de l'amour que notre Père céleste nous porte et du désir qu'il a de notre union avec lui : « Père saint, dit le Fils de Dieu..., garde en ton nom, ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un, comme nous... Comme toi, ô mon Père ! Tu es en moi et que je suis en toi, qu'eux aussi soient un en nous !... Je suis en eux et tu es en moi, afin qu'ils soient consommés dans l’unité... » (Jn, 17).

 

Résolution : C'est surtout en me rendant digne de communier fréquemment que je m'efforcerai de me maintenir dans l'unité en Dieu.

 

Bouquet spirituel : « Mon Père, je désire que là où je serai, ceux que vous m'avez donnés y soient aussi avec moi, afin qu'ils contemplent la gloire que vous m'avez donnée parce que vous m'avez aimé avant la création du monde ». (Jn. 17, 24).

 

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04 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Cinquième jour

Le retour à Dieu

5 Décembre

 

« Si un homme a cent (brebis et qu'une seule vienne à s'égarer, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres pour aller chercher celle qui s'est égarée ? » (Mt., 18, 12). « Réjouissez-vous avec moi, parce que j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue ». (Lc, 15, 6).

 

I. Le retour de l'homme vers Dieu est sollicité par Dieu même, et c'est là un grand mystère d'amour. Si nous ouvrons l'Ancien Testament, nous trouvons, pour ainsi dire à chaque page, cet appel pressant du Seigneur adressé à sa créature. La grande loi de son peuple est celle-ci : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces ». À l'observation de cette loi sont attachées toutes les bénédictions, à sa violation tous les maux. Mais quand les hommes, écoutant la voix des prophètes qui leur crient : « Retournez à l'Eternel votre Dieu, car il est miséricordieux et pitoyable, lent à la colère et abondant en grâce », se repentent et lèvent leurs bras vers lui, tout est oublié, pardonné ; bien plus, les bénédictions retombent plus abondantes que jamais sur les prévaricateurs pénitents : « Je vous enverrai du froment, du bon vin, de l'huile, et vous serez rassasiés, et je ne vous exposerai plus à l'opprobre parmi les nations ».

II. Le retour du pécheur à Dieu est une fête pour le Ciel. C'est surtout dans le saint Evangile qu'on voit éclater la tendresse du Seigneur pour celui qui, s’étant égaré dans les voies de l'iniquité, cherche à en sortir et l'appelle à son aide. Ayant qu'elle ne criât vers Dieu, le Bon Pasteur courait après sa brebis, la rejoignait et la ramenait sur ses épaules au bercail. Avant que l'enfant prodigue n'eût atteint la maison paternelle, le bon père se portait au-devant de lui, les bras ouverts pour le recevoir et le presser sur son cœur. Avant que le monde ne l'eût reconnu pour son Sauveur, Jésus, du haut de sa croix, le regard tourné vers son Père céleste et les bras étendus vers le Ciel, sauvait le monde par son sacrifice... « Et c'est pour cela qu'il y a plus de joie dans le Ciel pour un pécheur converti que pour la persévérance de quatre-vingt-dix-neuf justes ». Quel abîme de miséricorde ! et quel amour de Dieu pour ses enfants !…

III. Mais sans le retour du pécheur à Dieu, le pécheur est perdu. La persévérance dans le mal est diabolique. Dans cet état, l'homme n'est plus qu'un pauvre enfant entraîné un moment loin de Dieu par ses passions, c'est un enfant de perdition ; il s'est rangé parmi les ennemis de Dieu, parmi ceux dont Dieu se rit du haut de sa force, et que son souffle enlève comme une paille emportée par l'aquilon... Ah ! si toutes les tendresses du Seigneur attendent le pécheur à son retour vers lui, toutes les malédictions, tous les anathèmes, tous les maux sont réservés à l'impie endurci. Celui qui, dès ce monde, se constitue à l'état de réprouvé, demeurera dans cet état en l'autre vie et en subira le châtiment. Plus de retour possible, plus de Ciel, plus de Dieu pour lui ! Le malheur et la souffrance pour l'éternité !... Quel sujet de graves réflexions pour ceux qui hésitent et qui remettent de jour en jour leur amendement !…

 

Résolution : Je me lèverai, Seigneur mon Dieu, et aujourd'hui même, mon divin Père, j'irai dans votre maison, me jeter à vos pieds, confesser mon crime et vous conjurer de me le pardonner.

 

Bouquet spirituel : « Voici donc ce que l'Eternel a dit : « Cherchez-moi et vous vivreż ». (Amos, 5, 4).

 

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03 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Quatrième jour

Nous sommes le bien de Dieu

4 Décembre

 

« Vous êtes mes brebis, les brebis de ma pâture, vous hommes, et je suis votre Dieu, dit le Seigneur, l'Eternel ». (Ezéchiel, 34, 31).

 

I. Nous sommes le bien de Dieu, absolument comme les brebis sont le bien du pasteur qui les a élevées et qui les nourrit. Nous sommes plus étroitement encore son bien ; car le Seigneur ne nous a pas seulement élevés, mais il nous a donné la vie même. Nous n'étions pas et il a pétri notre argile, et un souffle de son amour a donné à cette argile une âme immortelle, destinée, après un court pèlerinage, à rentrer, pour l'éternité dans le sein de son créateur. Sommes-nous, oui ou non, la légitime propriété de Dieu ? Qui lui ravira ce bien qui est sorti de lui et qui doit revenir à lui ?... Un seul être, au nom de sa liberté, a ce pouvoir ; et cet être, c'est l'homme, c'est nous-mêmes.... Voulons-nous, appartenant à Dieu, nous soustraire a ses droits sur nous ?…

II. Nous sommes le bien de Dieu, non-seulement parce qu'il nous a créés une fois, mais encore parce qu'en nous conservant providentiellement la vie, il nous crée de nouveau à chaque instant… Tout ce qui contribue au développement de notre être ne vient pas de nous ; cela sort des entrailles de la terre qui est au Dieu qui la rend fécondé pour nous. Il a donc bien raison de nous appeler « les brebis de sa pâture ! » Mais Dieu n'est pas un pasteur de brebis inintelligentes, que l'on soigne et que l'on engraisse pour en faire une nourriture plus succulente ; non, il dit : « Vous êtes mes brebis, vous hommes, et je suis votre Dieu ». Je vous ai faits, avant tout, raisonnables, libres et aimants. Voulez-vous ou ne voulez-vous pas rester le bien du Dieu, votre Maître, votre Pasteur, votre fin ?…

III. Nous sommes le bien de Dieu, et Dieu est notre bien. Voilà la nature de l'amour paternel et divin. Il veut être aimé, mais il aime, il veut qu'on se donne, mais il se donne, il veut posséder, mais il veut aussi qu'on le possède... Et de même que Dieu aime librement, entièrement et pour toujours sa créature, il veut que sa créature l'aime d'un semblable amour. À cette condition, nous sommes le bien de Dieu, et Dieu est notre bien. Si donc, librement nous n'allons pas à lui, si nous faisons des réserves, si nous prenons du temps pour aller vers un autre, maître, nous ne sommes plus ses enfants, ses brebis, son troupeau, et lui-même n'est plus notre Dieu, notre pasteur, notre berger chéri. Nous errons loin de sa pâture, loin de Dieu, hors de Dieu, c'est-à-dire hors du bien et du bonheur.... Songeons-y ! le mal et le malheur, c'est tout ce qui n'est pas Dieu, avec Dieu et en Dieu…

 

Résolution : Je ne passerai pas un seul jour sans m'examiner sur ce point : suis-je resté, aujourd'hui, le bien de Dieu, et Dieu est-il resté mon bien ?

 

Bouquet spirituel : « Apprenez que le Seigneur est le vrai Dieu, que vous venez de lui et non de vous-même. Vous êtes son peuple et ses brebis ; entrez dans son Temple en chantant ses louanges et en glorifiant son nom ». (Ps. 99).

 

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02 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Troisième jour

Puissance de Dieu

3 Décembre

 

« Qui est semblable à moi, qui me prescrira le temps, et qui est le pasteur qui me résistera ? » (Jérémie 4, 45).

 

I. La puissance de Dieu apparaît dans ses œuvres... Lui seul peut vraiment dire : « Qui est semblable à moi ? » Et lui seul, à qui les siècles des siècles appartiennent, peut tenir ce langage : « Qui me prescrira le temps ? »... Ce que Dieu disait à Job sur la création, s'adresse également à l'intelligence et à la raison de tous les hommes : « Où étais-tu quand je fondais la terre ?... Qui en a réglé les mesures, le sais-tu ?... Qui a appliqué le niveau sur elle ?... Qui est celui qui a posé la pierre angulaire pour la soutenir ?... Où étais-tu lorsque les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie et que tous les enfants de Dieu chantaient en triomphe ?... As-tu, depuis que tu es au monde, commandé au point du jour, et as-tu marqué à l'aube sa place ?... Sais-tu l'ordre des cieux et disposeras-tu de leur gouvernement sur la terre ? ». Il faudrait citer tout ce chapitre d'une incomparable grandeur d'images et d'expressions sur la puissance que Dieu a déployée dans ses œuvres visibles…

II. La puissance de Dieu se manifeste dans le gouvernement de son œuvre... C'est de lui que toutes les harmonies du monde et de la création sont sorties, et c'est son pouvoir qui les maintient. Les distances, les attractions, les mouvements et les mesures, ont des lois que la volonté irrésistible de leur législateur les force à observer. Tout est réglé, tout est prévu, tout est ordonné par Dieu dans le grand concert des mondes... « Les cieux racontent la gloire du Dieu fort et le firmament révèle l'ouvrage de ses mains ». (Ps. 19) Et cependant ce n'est pas aux cieux qu'éclate la plus grande preuve de la puissance de Dieu : « Les cieux vieilliront comme un vêtement, ils passeront, ils périront, à la fin ».

III. La toute-puissance de Dieu se fait surtout connaître aux hommes par l'éternité de son Verbe. C'est de toute éternité qu'il engendre son Verbe, de toute éternité que sa parole retentit, qu'elle féconde tout et que tout lui obéit ; de toute éternité qu'elle demeure et demeurera : « Les cieux et la terre passeront, a dit le Seigneur ; mais mes paroles ne passeront point ». Voilà le grand pouvoir de Dieu, le pouvoir infini, inaltérable. Il est dans sa parole, dans son vouloir ; ce qu'il dit et ce qu'il veut s'accomplit et s'exécute éternellement. Voilà le grand pouvoir de Dieu ! Il n'atteint pas seulement la matière pour l'organiser. il s'étend encore tous les êtres pour leur donner la vie intellectuelle, chacun selon son rang dans la création. Son Verbe, l'intelligence même, remplit les mondes d'intelligences, la Grande Âme crée des âmes, le Grand Esprit fait des esprits. De l'amour infini naissent des êtres aimants, et le Tout Puissant, roi de ce monde surnaturel, impérissable comme lui-même, le gouverne et le conduit à ses fins, sans que nul, quelque fort qu'il soit, puisse s'y opposer : « Quel est le pasteur qui me résistera ? » Ô puissance de Dieu ! vous n'avez d'égales que sa sagesse et sa bonté…

 

Résolution : Je n'oublierai jamais, par quelque épreuve que je passe, que la main puissante de Dieu dirige tout pour le bien et le bonheur de ses enfants.

 

Bouquet spirituel : « Qui est-ce, dit l'Eternel à Job, qui a mis la sagesse dans le cœur, ou a donné à l'âme l'intelligence ? » (Job 38, 36).

 

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01 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Deuxième jour

Paternité des hommes

2 Décembre

 

« Abraham dit à Loth : « Qu'il n'y ait point, je vous prie, de querelle entre vous et moi, entre vos pasteurs et les miens, parce que nous sommes frères » (Genèse 13, 7-8).

 

I. Les hommes étant tous enfants de Dieu sont tous frères, en vertu de cette paternité universelle. Dans toutes les communications de Dieu avec l'homme, dans toutes les révélations, par toutes les voies possibles, le Seigneur a dit et fait dire aux hommes qu'ils étaient frères et qu'ils devaient s'aimer. Ce commandement sort de la bouche de Dieu, les patriarches le transmettent, l'Esprit-Saint en a rempli les pages des prophètes ; il est promulgué du haut du Sinaï, et quand le Fils de Dieu vient sur la terre, il ne parle aux hommes que de fraternité et d'amour ; il résume toute la loi dans ce double précepte, l'amour de Dieu, le premier, et l'amour du prochain, le second, « qui est semblable au premier... »

II. Les hommes ayant tous été rachetés par le sang de Jésus-Christ, sont tous frères en vertu de ce sacrifice de l'Homme-Dieu, devenu leur frère selon la chair. La fraternité entre les hommes tient tellement au cœur de Dieu, que l'une des trois Personnes de la Sainte Trinité s'incarne pour se faire leur frère et pour les sauver, en donnant sa vie et en versant tout son sang au milieu des supplices, afin de leur témoigner son amour et son dévouement. Il est immolé, il meurt pour eux, et le testament qu'il leur laisse est celui-ci : « Ce que je vous commande, c'est que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés ». C'est-à-dire, au besoin, de donner leur vie les uns pour les autres ; car l'amour du Bon Pasteur pour ses brebis, pour ses amis, pour ses frères, est allé jusque-là…

III. Les hommes ayant tous Dieu pour fin, et le ciel de Dieu pour héritage, sont tous frères, en vertu de cette conformité de destinée et de possession. Dans le sein de Dieu, qui est père, Sauveur et glorificateur, il ne saurait y avoir que des frères... Dans ce foyer d'amour éternel, quelle haine, quelle inimitié, quel ressentiment, quelle antipathie pourrait se glisser ?... Qu'il ne compte point sur la vue et la possession de Dieu, qu'il renonce au ciel celui qui ne veut pas aimer ses frères, celui surtout qui garde ses rancunes et ne veut point pardonner ! Dans la seule prière que le Fils de Dieu nous ait enseignée, il est dit : « Notre Père..., pardonnez-nous nos offenses, comme nous les pardonnons à ceux qui nous ont offensés, ou bien : « Remettez-nous nos dettes comme nous les remettons à ceux qui nous doivent ». La condition du pardon, la voilà, elle est absolue, et aucune autre ne peut lui être substituée... Songeons-y ! Amour du prochain ou réprobation éternelle.

 

Résolution : Si quelqu'un de mes frères a quelque chose contre moi, ou si j'ai quelque ressentiment contre lui, je ne m'approcherai jamais des saints autels avant de m'être réconcilié avec lui.

 

Bouquet spirituel : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, priez pour ceux qui vous persécutent et qui vous calomnient », a dit Notre-Seigneur Jésus-Christ. (St Matthieu 5, 14)

 

Annonce aux Bergers-001

 

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30 novembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

Annonce aux Bergers-001

 

Premier jour

Paternité de Dieu

1er Décembre

 

« Ce sera moi qui paîtrai mes brebis et qui les ferai reposer, dit le Seigneur, l'Eternel. Je chercherai celle qui il sera perdue, je ramènerai celle qui sera chassée, je panserai celle qui sera blessée, je guérirai celle al qui sera malade... » (Ezékiel 34, 15-16).

 

I. En créant les hommes, Dieu s'est constitué leur père, leur pasteur, leur divin berger. Il les a pris à sa charge ; il est devenu leur Providence, leur principe et leur fin... Et ce n'est pas ici un père qui, comme celui que la nature nous a donné, puisse être bon ou méchant, juste ou injuste, indifférent ou tendre, riche ou pauvre. Non, Dieu est un père qui nous a créés non-seulement par amour, mais encore et surtout dans sa sagesse et dans sa justice. Il a voulu et prévu notre création ; il a en un but en nous créant, celui de notre bonheur, et il avait en lui-même, dans sa puissance et dans sa richesse infinies, la volonté, les moyens et la tendresse nécessaires pour nous rendre heureux.

II. En rachetant les hommes tombés dans l'esclavage du mal, la paternité de Dieu s'est de nouveau affirmée… C'était un père outragé dès le commencement, et n'ayant plus devant sa face que des enfants coupables, chez qui, de génération en génération, la révolte, l'impiété et tous les crimes ne faisaient que s'accroître. Il pouvait, justement, les abandonner et les laisser se perdre... Mais il se souvint qu'il était père et qu'il portait dans les entrailles de sa miséricorde une surabondance de rédemption, de quoi satisfaire à la fois et son amour et sa justice... Et il donna au monde pour être son Sauveur, à ses brebis égarées pour être leur pasteur, son fils unique, Jésus-Christ, notre Seigneur et Maître.

III. En glorifiant les hommes rachetés par le sang de son fils unique, Dieu fait éclater et couronne sa paternité. Il a créé ; il a donné l'être à des créatures faites à son image et à sa ressemblance, c'est-à-dire, comme lui, relativement pensantes, agissantes et aimantes. Il a racheté d'un prix infini ses créatures tombées en servitude ; et une fois rachetées, il leur a rendu l'innocence, la richesse et la beauté premières. Alors, les revoyant telles qu'il les avait créées et aimées dès l'origine, il dit à ses anges : « Rouvrez le ciel et réjouissez-vous avec moi. Mes enfants étaient morts et ils sont ressuscités, mes enfants étaient perdus et ils sont retrouvés. Que tous les biens de ma maison et que toutes les splendeurs de ma gloire soient éternellement leur partage !... » Quels sentiments un si bon père, un pasteur si tendre, doit-il inspirer à ses enfants ?...

 

Résolution : Je ne réciterai jamais le Notre Père sans me souvenir de ce triple bienfait de Dieu : la vie, l'affranchissement, le ciel, et sans m'exciter à la plus vive reconnaissance envers lui.

 

Bouquet spirituel : « C'est en ceci, a dit Notre Seigneur, que mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruits ». (St Jean 15, 8).

 

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17 octobre 2020

Le Mois de Saint Vincent de Paul

Le Mois de Saint Vincent de Paul

 

7948

 

Trente-et-unième jour

Clôture du Mois de Saint Vincent de Paul

18 octobre

 

Culte et Reliques

 

Prélude. - Vénérons le saint sur les autels, où l’Église l'a placé.

 

Récit. - Sur les ordres du Pape, le cardinal de Noailles procéda à l'ouverture du tombeau de l'humble Vincent de Paul, le 19 février 1712. Après une visite minutieuse, les médecins attestèrent qu'ils avaient trouvé un corps tout entier et sans aucune mauvaise odeur.

Les prodiges opérés par l'inter cession du saint, furent examinés avec une sévérité rigoureuse par l’Église, et il fut mis au nombre des bienheureux le 13 août 1729. Les grands de la terre eurent dès lors la consolation de fléchir les genoux devant l'humble prêtre qui, tant de fois, les avait fléchis lui-même devant les petits et les pauvres. Le ciel, par de nouveaux miracles, confirma ces honneurs. Vincent de Paul fut canonisé le 16 juin 1737.

Son corps, renfermé dans une châsse d'argent, était conservé dans l'église de Saint-Lazare. Le 30 août 1792, cette église fut dépouillée de son argenterie et de tout ce qu'elle avait de plus précieux par un commissaire révolutionnaire, qui remit à MM. les Lazaristes les dépouilles mortelles de leur saint fondateur ; ils les recueillirent avec un grand respect, dressèrent un procès-verbal pour en constater l'authenticité et les cachèrent avec soin pendant l'affreux règne de la Terreur.

Les temps ensuite étant devenus plus tranquilles, ce précieux dépôt fut confié aux filles de la Charité, qui le gardèrent dans leur chapelle jusqu'au mois de mai 1830, époque à laquelle il fut porté à l'archevêque de Paris. Mgr. de Quelen, rempli de vénération pour le saint prêtre qui, par ses vertus, a tant honoré l’Église de France, et a laissé dans la capitale tant de monuments encore subsistants de sa charité, avait fait exécuter une châsse d'argent d'un beau travail, et voulut transférer solennellement le corps de saint Vincent dans la nouvelle chapelle construite par les messieurs de Saint-Lazare, sur un terrain dépendant de la maison qu'ils habitent, à la rue de Sèvres.

Cette translation, à jamais mémorable dans les fastes de l’Église de Paris, eut effectivement lieu, avec la plus grande pompe, le 25 avril 1830, qui était cette année, le deuxième dimanche après Pâques ; et maintenant, chaque année la mémoire à l’office et à la messe. Les événements de juillet 1830 ont obligé de cacher cette sainte relique ; mais elle a nouveau été exposée à la vénération des fidèles, dans la chapelle des Lazaristes. Le cœur, transporté à Turin pendant la Révolution Française, a été réclamé depuis par le cardinal Fesch. Après avoir été à Lyon, il est maintenant conservé dans la chapelle de la Médaille Miraculeuse, rue du Bac, à Paris.

 

Pratique. - Se proposer de célébrer, chaque année, avec dévotion et confiance, les fêtes et le Mois de Saint Vincent de Paul.

 

Invocation. - Saint Vincent, mon patron et mon père, protégez-moi !

 

L'esprit de Saint Vincent de Paul

 

Que Dieu daigne conserver la charité et l'amour fraternel dans les cœurs de tous les chrétiens ! À l'aide des secours réciproques que les chrétiens remplis d'amour fraternel et de charité se donneront, les forts soutiendront les faibles, et l'œuvre de Dieu s'accomplira.

De tous les moyens de conserver l'union et la charité avec le prochain, le plus efficace et le meilleur, c'est la sainte humilité, c'est de se mettre au-dessous de tout le monde, et de se regarder comme le plus méchant et le plus vil de tous.

Habiter une maison où règne la charité fraternelle, c'est être dans un paradis, puisqu'il n'y a rien de plus désirable, ni de plus délicieux que de vivre avec ceux qu'on aime, et de qui l'on est aimé.

On doit préférer dans les sociétés catholiques l'union et la paix à tout autre bien.

Lorsque les âmes humbles sont contredites, elles se tiennent dans le calme, si on les calomnie, elles souffrent avec patience ; si on les estime peu, si on les néglige, si on les oublie, elles pensent qu'on les traite avec équité et selon leur mérite; si elles sont accablées d'occupations, elles s'en acquittent avec plaisir.

Chacun doit bien se dire à soi-même : Quand j'aurais toutes les vertus, si je n'ai pas l'humilité, je m'abuse ; et tandis que je me crois vertueux, je ne suis qu'un pharisien superbe.

Il n'y a qu'une profonde humilité qui puisse nous faire profiter parfaitement de certaines grâces très particulières que Dieu daigne quelquefois nous accorder ; mais il faut que cette humilité soit accompagnée d'une confiance sans bornes à la bonté divine, et il faut encore y joindre un détachement parfait de tout ce que nous sommes et de tout ce que nous pouvons faire de nous même.

Le savoir sans humilité a toujours été pernicieux à l’Église ; et comme l'orgueil a précipité les anges rebelles, il cause souvent la perte des hommes savants : le plus ignorant des démons en sait plus que le plus subtil philosophe et le plus profond théologien.

Quand l'humilité est bannie d'un lieu, chacun s'occupe de son avantage personnel, et de là naissent les partialités, les schismes, les divisions.

 

st-vincent-de-paul

 

Fin du Mois de Saint Vincent de Paul

 

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