03 août 2014

Neuvaine à Saint Josse

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Saint Josse

Roi de Bretagne et Ermite en Ponthieu

+ 669

Fête le 13 décembre

 

« Un homme sage sait abandonner propos un royaume terrestre pour obtenir d'être admis dans le royaume des cieux ». (Saint Eucher de Lyon)

 

Josse, ayant été appelé à succédera son frère Judicaël, dans ses Etats de Bretagne, parce que ce prince, s'ennuyant des embarras du gouvernement, avait résolu de rentrer dans le cloître qu'il avait quitté pour monter sur le trône de son père, demanda huit jours comme pour délibérer sur la proposition de son frère mais il ne se servit de ce délai que pour fuir les honneurs dont il voulait se décharger sur lui ; ce qu'il exécuta en se joignant à quelques pèlerins qui allaient à Rome, et qu'il vit comme ils passaient devant la porte du monastère de Saint-Maëlmon, où il se trouvait à ce moment. Ces pèlerins l'admirent volontiers dans leur compagnie et l'emmenèrent avec eux. Saint Josse ayant ainsi renoncé à la royauté pour s'attacher au service du Seigneur, se rendit à Chartres avec ses onze compagnons, et de là tes suivit à Paris, capitale de la monarchie française, où il séjourna quelque temps avec eux. De Paris, les compagnons de Saint Josse, au lieu de se mettre en chemin pour Rome, où ils avaient eu d'abord l'intention d'aller, prirent une route contraire, et se rendirent à la ville d'Amiens en Picardie. Le Saint Prince les suivait toujours, car il n'avait aucun dessein particulier, et n'aspirait qu'à servir Dieu de tout son cœur en quelque lieu que ce pût être, pourvu qu'il y fût inconnu. Sortis d'Amiens, les pèlerins s'avancèrent jusqu'à la rivière d'Authie, la passèrent, et arrivèrent dans un lieu nommé Villa Sancti Petri, où demeurait ordinairement le duc ou comte du pays de Ponthieu, qui s'appelait Haymon, et qui était un seigneur de grande vertu. Il reçut les douze pèlerins, et les traita pendant trois jours avec beaucoup de charité.

Il distingua facilement notre Saint, parce qu'il portait sur son visage un air de grandeur que les autres n'avaient point, et que ses actions et ses paroles se sentaient de la splendeur de sa naissance et de l'éducation royale qu'il avait reçue d'ailleurs, il avait une modestie et une douceur angéliques, lesquelles, jointes au port majestueux que la nature lui avait donné, le rendaient parfaitement aimable et lui conciliaient l'estime et le respect de tous ceux qui le regardaient. Ce prince le pria donc de ne point le quitter, et, ayant obtenu de lui cette faveur, il laissa les onze autres pèlerins continuer leur voyage ; il donna à Josse un appartement dans son palais, lui fit recevoir les Ordres sacrés, et le nomma prêtre de sa chapelle ; puis, pour lui témoigner davantage l'estime qu'il avait de sa vertu, il l'obligea de tenir sur les fonts de baptême un de ses fils qu'il nomma Ursin, en mémoire de Saint Ursin, archevêque de Bourges.

Ce n'était guère l'inclination de Saint Josse de demeurer dans cette cour ; car, quoique sainte et très bien réglée, elle ne laissait pas de le dissiper aussi, après y avoir passé sept ans, il supplia Haymon de lui permettre de se retirer dans une solitude où il pût s'occuper plus tranquillement dans la contemplation des vérités éternelles. Non-seulement le duc ne s'y opposa pas mais voulant favoriser de tout son pouvoir le désir d'un si saint prêtre, il le conduisit dans un lieu désert, sur la rivière d'Authie, que les anciens appelaient Brahic et nommé présentement Raye, où il lui donna une place suffisante pour bâtir un oratoire et un ermitage. Le bâtiment étant achevé, Josse s'y renferma avec un seul disciple qui l'avait suivi do Bretagne, nommé Wurmar ou Wulmar, et commença d'y mener une vie toute céleste, n'ayant d'autre occupation que de célébrer les saints mystères, de chanter les louanges de Dieu, de méditer les paroles de l'Evangile et de converser avec les anges et les saints. Sa conduite et son innocence parurent bientôt par des miracles ; car on dit que les oiseaux et les poissons se familiarisaient avec lui comme ils eussent fait avec Adam dans le paradis terrestre, et qu'ils venaient prendre leur nourriture de sa main avec la même confiance que les poussins la prennent du bec de leurs mères.

Il était aussi extrêmement miséricordieux envers les pauvres, et il ne pouvait leur refuser l'aumône, tant qu'il y avait un morceau de pain dans sa cellule. Un jour qu'il était en oraison dans sa chapelle, il entendit la voix d'un pauvre qui demandait la charité il s'informa de son disciple s'il avait encore quelque provision : « Je n'ai plus, lui dit-il, qu'un pain qui ne peut servir que pour notre nourriture d'aujourd'hui ». « Allez, lui répliqua Josse, coupez-le en morceaux et donnez-en le quart à ce malheureux ». A peine l'eut-il fait, qu'il vint un autre pauvre exposer encore sa misère et demander de quoi soulager sa faim. Le Saint ne voulut pas non plus l'éconduire il dit à Wurmar de prendre un autre quart de ce pain et de le lui porter. Celui-ci n'obéit à ce nouvel ordre qu'en murmurant, craignant de n'avoir pas de quoi nourrir son maître et se nourrir lui-même. Cependant un troisième pauvre, aussi nécessiteux que les deux précédents, arriva peu de temps après Josse le vit, et, sans presque attendre qu'il ouvrît la bouche, il ordonna à Wurmar de lui donner un des deux morceaux qui restaient : « De quoi donc voulez-vous que nous vivions, répliqua le disciple est-ce qu'il faut que nous mourions de faim pour nourrir ces pauvres qui peuvent aller mendier ailleurs ? » « Ne vous troublez pas, mon enfant, lui dit le Saint, faites seulement ce que je vous commande, et Dieu aura soin de nous ».

Dès qu'il eut obéi, et que ce pauvre se fut retiré, on en entendit un quatrième sonner à la porte et demander l'aumône avec encore plus d'instance et d'importunité que les précédents. Que fera Josse ? Le morceau qui lui reste est trop petit pour être partagé entre lui, son disciple et ce pauvre ; le donnera-t-il tout entier ? Il n'aura donc plus rien pour subsister, et il faudra qu'il passe le jour et la nuit suivante sans nourriture. Le retiendra-t-il ? La Charité l'emporta encore alors sur sa propre nécessité et, ne pouvant laisser aller ce mendiant sans assistance, il lui fit donner le reste du pain. Wurmar renouvela ses plaintes, mais il lui fit encore trouver bonne cette disposition, et elle fut bientôt suivie d'une ample récompense car, incontinent après, la divine Providence fit arriver au bord de leur ermitage quatre barques chargées de toutes les choses nécessaires à la vie. Cela fait croire que les quatre pauvres qui s'étaient présentés successivement à Josse pour avoir l'aumône étaient Jésus-Christ même, qui avait pris ces quatre formes différentes pour éprouver la charité de son serviteur.

Il demeura huit ans dans cette solitude mais, se voyant extraordinairement tourmenté par les démons qui lui dressaient sans cesse des embûches, il résolut enfin de se retirer ailleurs il témoigna son dessein au duc Haymon, qui le visitait quelquefois, et ayant obtenu de lui un autre lieu, nommé Runiac ou Rimac, sur la petite rivière de Canche, il y bâtit un oratoire en l'honneur de Saint Martin, et y passa treize autres années Cependant, le malin esprit ne cessant point de le poursuivre, il eut encore recours à ce bon duc pour avoir une autre retraite. « Allons ensemble, lui dit Haymon, et nous vous chercherons un lieu qui vous soit propre ». Dans ce voyage Saint Josse fit sourdre une fontaine dans un lieu sec, en enfonçant son bâton en terre, pour soulager la soif de son bienfaiteur ; cette fontaine a, depuis, donné des eaux en abondance et servi à la guérison de plusieurs malades. Le lieu qu'ils choisirent pour ce nouvel ermitage fut dans une épaisse forêt, entre Etaples et Montreuil, dans un endroit situé entre la rivière d'Authie et celle de Canche. Il leur parut fort commode en ce qu'il était arrosé d'un ruisseau provenant de deux fontaines, dont l'une est nommée la fontaine des Bretons et l'autre la fontaine du Gard. Le duc le fit défricher, et le Saint y construisit aussitôt, de ses propres mains, et avec du bois seulement, deux oratoires l'un en l'honneur de Saint Pierre, prince des Apôtres, l'autre en l'honneur de saint Paul, docteur des Gentils.

Quelque temps après, il voulut faire le pèlerinage de Rome, pour y visiter les tombeaux des saints Apôtres et en apporter des reliques. En ayant obtenu le consentement du duc, il fit tout ce voyage à pied, le bâton à la main et en demandant l'aumône. Le Pape le reçut fort honorablement, lui donna sa bénédiction apostolique et l'enrichit de plusieurs reliques de martyrs. A son retour, comme il se trouvait sur la colline de Bavémont, éloignée d'une lieue de son ermitage, une jeune fille nommée Juyule, aveugle de naissance, eut révélation qu'elle obtiendrait la vue si elle se lavait avec de l'eau dont le Saint prêtre se serait lavé les mains. Elle demeurait avec son père au château d'Airon, qui n'est éloigné de Saint-Josse que d'une demi-lieue elle lui en parla, et son père, ne voulant point négliger une occasion si avantageuse, la conduisit aussitôt sur la montagne où le Saint était arrivé. La fille prit l'eau qui lui avait servi, elle s'en lava le visage, et, par ce remède, elle obtint l'heure même de très-beaux yeux avec l'usage de la vue. Les habitants du lieu firent mettre une croix à l'endroit où cet insigne miracle avait été fait, et pour cela on l'a toujours appelé la Croix, jusqu'à ce que ce monument commémoratif ait été transporté ailleurs.

Dès que le duc Haymon sut le retour du serviteur de Dieu, il fut au-devant de lui et le reçut avec de nouveaux témoignages de respect et d'amitié. Il avait fait bâtir en son absence, auprès de sa cellule, une église de pierre, sous l'invocation de Saint Martin. Elle fut bénite, et Saint Josse y déposa les reliques qu'il avait apportées de Rome. La cérémonie de cette translation se fit le 11 juin et, pendant qu'il célébrait la messe, en présence du même duc et d'un grand concours de seigneurs et de peuple, une main céleste parut visiblement sur l'autel, bénissant le saint Calice et les Oblations, et l'on entendit en même temps une voix qui lui disait : « Parce que vous avez méprisé les richesses de la terre et refusé le royaume de votre père, pour mener en cette solitude une vie pauvre, cachée et éloignée de la demeure des pécheurs, je vous ai préparé une couronne immortelle en la compagnie des Anges ; je serai le gardien et le défenseur perpétuel de ce lieu vous y mourrez, et ceux qui vous invoqueront avec révérence, y recevront l'effet de leurs demandes ». En effet, le Saint y passa le reste de ses jours d'une manière plus angélique qu'humaine, et il mourut le 13 décembre 669.

Son corps virginal fut enseveli dans son propre ermitage mais on ne le couvrit ni de terre ni de pierre, parce qu'il n'avait aucune marque de corruption, et qu'au contraire les cheveux, la barbe et les ongles lui poussaient comme s'il eût encore été en vie de sorte que Winoc et Arnoc, ses neveux, qui lui succédèrent dans la possession de sa cellule, et avaient la clef de son cercueil, étaient obligés de les lui couper de temps en temps, comme on fait à un homme vivant. Le plus ordinairement, on représente Saint Josse en habit de pèlerin, un bourdon à la main et deux clés croisées sur son chapeau, pour indiquer son voyage à Rome. Le sceptre et la couronne qui gisent à ses pieds rappellent la royauté qu'il a refusée. Parfois il porte suspendu à une écharpe l'escarcelle des reliques que lui donna le souverain Pontife. Ce détail, mal compris par quelques peintres, a été plus d'une fois défiguré l'écharpe s'est changée en baudrier, et la cassette en aumônière. On le représente aussi faisant jaillir une source avec son bâton, ou bien partageant son pain avec un pauvre. C'est à tort qu'on lui donne parfois une mitre, puisqu'il ne fut jamais abbé.

Dans l'église de Saint-Josse-sur-Mer, récemment construite, on voit, outre un vitrail moderne, une statue du Patron, haute de deux mètres. Le Prince Breton, en habit royal, foule aux pieds la couronne et le sceptre. Il y a aussi des statues du Saint Ermite dans les églises de Tortefontaine, de Mouriez (1836), de Saint-Josse-au-Val à Montreuil, et dans la chapelle de Saint-Josse-au-Bois (1861). Une ancienne image de Saint Josse, qu'on distribuait jadis aux pèlerins, nous le montre revenant de Rome, sur la colline de Bavémont, avec un coffret de reliques suspendu par une écharpe. On voit dans le lointain l'abbaye qui doit illustrer cette contrée. M. Guénebault, dans son Dictionnaire iconographique, indique les gravures suivantes 1° Saint Josse à genoux devant un autel et embrassant un crucifix d'où sortent trois branches de lys, une de la partie supérieure et les deux autres des bras des anges lui apportent la couronne du triomphe ; 2° le même, refusant la couronne que lui présente son frère ; 3° le même, tenant un crucifix. 

 

Culte et reliques

 

Le culte de Saint Josse était déjà si célèbre au XIe siècle, que des pèlerins se rendaient à son sanctuaire de toutes les contrées de la France et même des pays étrangers. Quelques historiens prétendent que Charlemagne y alla en 793 et que ce fut alors qu'il conçut le projet de reconstruire une hôtellerie monastique dont il devait donner l'administration à Alcuin. il existait dès lors de nombreuses Confréries de Saint-Josse, répandues en France et en Allemagne. Clément X, par une bulle datée de 1673, accorda une indulgence plénière à tous ceux qui, le jour de Saint Josse, visiteraient son église à Dommartin et y feraient la sainte communion. Le village de Parnes (Oise), qui croit posséder des reliques de Saint Josse, rend à son patron un culte tout spécial. Le 13 décembre, on distribue aux paroissiens de petits pains bénits, en souvenir de celui qui fut partagé entre quatre pauvres dans l'ermitage de Brahic. Saint Josse est le patron de Béhen, dans le doyenné de Moyenneville. Il l'était jadis des deux abbayes qui portaient son nom de Saint-Josse-au-Val et d'une ancienne chapelle castrale à Montreuil de la paroisse Saint-Josse à Paris.

D'après les croyances populaires, le saint ermite serait le fondateur d'un certain nombre de paroisses des environs de Dommartin et d'un monastère dont on montre encore quelques vestiges à Mayocque. Nous ignorons pour quel motif Saint Josse est honoré à Javarin (Autriche) et à Ravenshurg (Wurtemberg). Une commune de Farrondissement de Dinan porte le nom de Saint-Judoce. Saint-Josse est le nom d'une rue à Hesmond et à Dompierre et d'un faubourg de Bruxelles. Le nom du saint ermite est inscrit au 13 décembre dans le martyrologe romain, dans quelques martyrologes amplifiés de celui d'Usnard, dans ceux de Bède, de Wandalbert ce qui prouve que, an IXe siècle, comme de nos jours, on invoquait notre Saint pendant les tempêtes. Son nom figure aussi dans les litanies amiénoises du XIIIe siècle.

On célébrait jadis, à l'abbaye de Saint-Josse-sur-Mer, cinq fêtes du patron le 11 juin, apparition de la main miraculeuse (665). On célèbre encore aujourd'hui cette fête à Saint-Josse-sur-Mer, Où on la désigne sous le nom de Saint-Barnabé, à cause de la coïncidence de la fête de cet Apôtre ; le 25 juillet, invention du corps de Saint Josse (977) le mardi de la Pentecôte, procession à Bavémont (La Croix). le 25 octobre, translation des reliques (1195) elle est marquée à tort le 9 janvier dans le Martyrologue Anglican ; le 13 décembre, déposition de saint Josse, elle est mentionnée à tort au 4 août dans quelques anciens calendriers. Le jour de leur fête patronale, les habitants du village de Saint-Josse devaient donner au comte de Ponthieu une vache écorchée quand la fête tombait un jour maigre, cette redevance était changée en un cent d'oaufs et une livre de poivre.

La fête de Saint Josse est marquée au 25 juillet dans le bréviaire amiénois de 1528 ; au 2 décembre, dans ceux de 1746 et 1840 au 13 décembre, dans ceux de Paris et de Beauvais, et dans le Propre actuel d'Arras ; au 14, dans celui de Saint-Valéry ; au 18, dans celui de Sainte Riquier. Depuis l'introduction de la liturgie romaine, on ne fait plus qu'une simple mémoire de Saint Josse, au i3 décembre, dans les diocèses d'Amiens et d'Arras.

L'an 977, le corps de saint Josse fut découvert, au coté droit de l'autel de Saint-Martin, élevé de terre, et déposé sur l'autel de Saint-Martin le 25 juillet. Cette même année, on .commença à bâtir un monastère dans ce lien, et Sigebrand en devint le premier abbé. Dans la suite, ce saint corps fut remis en terre pendant des troubles qui survinrent dans ce royaume, et demeura si bien caché que les religieux mêmes ignoraient où il était. Un simple laïque fit connaître, par révélation, l'endroit où il se trouvait, et ayant été reçu par les religieux, en reconnaissance de ce bon service, il fut établi gardien de ces saintes reliques, par l'abbé qui vivait alors. Mais un autre abbé, ayant succédé à celui-là, n'eut pas pour ce gardien tous les égards qu'il eût du avoir. Cette conduite fit prendre à cet homme la résolution d'enlever la plus grande partie des reliques de Saint Josse, et de les porter en France. Geoffroi, seigneur de Commercy, le reçut avec honneur et lui donna la première dignité de la collégiale du château, où il y avait quatre chanoines. Quelque temps après, le roi Henri assiégea Commercy, le prit et le brûla. Pendant que les flammes dévoraient les édifices, un chanoine enleva les reliques de Saint Josse, et s'enfuit avec son trésor. Il fut rencontré sur le pont par Robert Meflebran, de la dépendance de Raout de Chauldré, l'an des principaux chevaliers de l'armée du roi. Robert demanda au chanoine quel était le paquet qu'il perlait. Le chanoine répondit que c'étaient des ornements et des. livres d'église. On lui ôta tout, et ces précieuses reliques ayant été trouvées, on les mit dans l'église de Saint-Martm de Parnes, dans le Vexin, assez près de Magny. L'église a changé de nom et a pris celui de Saint-Josse ; on y expose ces reliques (tête et os du bras) à la vénération des peuples, tous les ans, le lundi de la Pentecôte elles sont enfermées dans un buste en argent. Le reste est dans l'église paroissiale du village de Saint-Josse, à l'embouchure de la Canche. L'abbaye ayant été supprimée quelque temps avant la Révolution, on transporta les reliques du Saint dans l'église paroissiale. Elles s'y trouvaient à l'époque de la Révolution, et furent alors soustraites à la profanation par le zèle de quelques pieux habitants du lieu, qui les rendirent ensuite, lorsque la tranquillité fut rétablie. Elles furent reconnues, le 3 mai 1805. par Monseigneur l'évêque d'Arras, dans le diocèse duquel se trouve maintenant la paroisse de Saint-Josse-sur-Mer. Le prélat retira de la châsse un os du bras, dont il accorda une partie à l'église de Saint-Saulve de Montreuil. C'est de cette relique qu'on a détaché une parcelle, en 1835, pour la donner à l'église paroissiale d'Yvias, située dans le diocèse de Saint-Brieuc, et dédiée à Saint Josse. Celle de Paris possédait aussi un petit os du Saint, et une partie de vertèbre qui lui fut donnée en 1705. Ces précieux restes sont aujourd'hui perdus. Il y a encore quelques ossements de Saint Josse à la cathédrale d'Arras et à l'Eglise d'Oignies (Pas-de-Calais), à celle de Corbie, etc.

 

(Texte Extrait des Petits Bollandistes volume XIV)

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Neuvaine en l'honneur du Bon Saint Josse

 

Bienheureux Saint Josse, serviteur fidèle de Jésus-Christ sur la terre, joignez à nos prières votre pieuse intercession, afin que, délivrés du poids de nos péchés, nous puissions, par les mérites de votre gloire et l'imitation de vos vertus, obtenir nous-même l'éternelle félicité.

 

Priez pour nous ô Bienheureux Saint Josse,

Afin que nous devenions dignes des promesses qui vous ont été faites par Notre Seigneur Jésus-Christ.

 

Prions

 

O Dieu qui avez daigné promettre, à ceux qui imploreraient la protection de Saint Josse, de ne pas laisser leur demande sans effet, nous Vous en supplions, accordez-nous, par son intercession le courage de détacher nos cœurs des biens d'ici bas et de nous attacher à Vous pour toujours. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Imprimatur

P. Hoguet, Vicaire Général

Arras, le 5 mai 1929.

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29 janvier 2013

Le Serviteur de Dieu Romano Bottegal

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Le Serviteur de Dieu Romano Bottegal

Ermite-missionnaire Cistercien

1921 - 1978

 

Romano Bottegal est né en 1921 à San Donato di Lamon (Belluno, Italie) dans une famille très pauvre. Il était le dernier de six enfants. Tout au long de sa vie, Romano encouragera ses proches à supporter la situation économique particulièrement difficile dans la paix et l'abandon à la providence. Après l'école primaire, le petit Romano entre au Petit Séminaire de Feltre, puis au Grand Séminaire de Belluno, où il est très apprécié par le vice-chancelier Don Albino Luciani, futur Pape Jean-Paul 1er. À 18 ans, il a fait vœu de chasteté perpétuelle. Au fil des années, il développe une théologie forte et fait mûrir sa vocation monastique, mais ses supérieurs et son directeur spirituel lui conseillent d'attendre jusqu'à son ordination sacerdotale, qu'il a reçu le 29 Juin 1946.

Après son ordination, il quitta son diocèse d'origine et entra à l'Abbaye Cistercienne de Tre Fontane à Rome. Là, il fait sa profession solennelle en 1951 et suit les cours à l'Université Grégorienne, où il obtient en 1953 une licence en théologie. Il fut successivement, maître des frères convers, chanteur, puis maître des novices avant d'être élu Prieur.

En 1961, il répond à l'appel de l'abbé de Latroun, en Israël, qui recherchait des candidats pour lancer une fondation trappiste de rite Manonite au Liban, et il obtint de ses supérieurs de participer à cette fondation, qui se préparait à Latroun. Pour ce faire, le Père Romano commença à étudier l'arabe, le syriaque et la liturgie orientale. En décembre 1963, le projet libanais fut abandonné, n'ayant pas reçu la permission du chapitre général des Trappistes de rester, il quitta donc le Moyen Orient pour rentrer à Tre Fontane, où, l'abbé, discernant le sérieux de son engagement monastique et de sa vertu intérieure, lui permit de mener une vie solitaire dans le territoire du monastère.

Quelques temps plus tard, un Supérieur nouvellement nommé à Tre Fontane aux trois fontaines, pensait ne pas pouvoir accorder au Père romano l'autorisation de poursuivre son expérience de vie solitaire dans les murs du couvent. Le Père Romano, qui avait alors acquis la certitude qu'en menant une vie plus austère et solitaire il répondait à un appel du Seigneur, demanda alors un indult d'excloistration qui lui a été accordée par le Saint-Siège, afin de pouvoir mener une vie d'ermite. Après une longue recherche, il parti au Liban ou il fut placé sous l'autorité de l'évêque Melkite de Baalbek et vivant une vie solitaire à Jabbouleh, dans un ermitage appartenant au diocèse. Il y vécu ses dernières années, menant une vie très austère, avec pauvre un régime alimentaire, sans aucun chauffage, mobilier ni confort.

Le Père Romano a toujours entretenu des relations fraternelles avec certains Frères et avec son ancien Supérieur de Tre Fontane, il se préoccupait toujours du bien de la communauté d'une façon claire et sereine, ce qui était l'expression de son esprit, clair et calme, sensible et plein d'amour. La pénitence ne l'a pas endurci, il allait au bout de ce qu'il faisait, mais sans en perdre le sens pratique et sans jamais s'attrister. En effet, il était joyeux, souriant, aimant, plein d'amour et de tendresse aussi. Tous les témoins parlent de sa joie et du rayonnement de la présence du Seigneur sur son visage, fruit aussi aussi de quelques expériences mystiques, dont il a jalousement gardé le secret, mais qui transparaissent dans son « Journal intime ».

Le Père Romano a vécu parmi les musulmans, en priant beaucoup. La prière et le pardon... Arrêté une nuit par des soldats syriens qui avaient envahi et pillé son ermitage, il fut immédiatement remis en liberté par le commandant musulman, qui se recommanda à ses prières. Le Père Romano disait que le meilleur apostolat parmi les musulmans était une vie de pauvreté, de prière, de travail et que sa mission parmi eux était de vivre seul, mais proche des plus pauvres d'entre eux, de les aider et de les aimer. Les agriculteurs locaux se demandaient comment le Père Romano pouvait mener ce genre de vie et croyaient fermement que sa présence appelait sur eux la bénédiction de Dieu. Touché par la tuberculose, épuisé par les privations, le Père Romano est décédé saintement le 19 Février 1978 à l'Hôpital de Beyrouth, à l'âge de 56 ans, après 32 ans de vie monastique, dont 14 passés dans la solitude.

Près de son ermitage se trouve actuellement un couvent qui poursuit l'oeuvre contemplative commencée par le Père Romano. Les Chapitres généraux de 1999 ont approuvé la préparation de sa cause de béatification. En 2000, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a donné son autorisation et son habilitation à poursuivre le processus.

 

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Prière

 

O Dieu, qui inspirez toujours dans l'Eglise de nouveaux Témoins de Votre Amour, je Vous rends grâce et vous loue pour la vie et la vocation de l'ermite-missionnaire Padre Romano Bottegal, ainsi que pour toutes les grâces dont Vous avez daigné l'enrichir. Soumis pleinement à Votre Volonté et au mystère de la Croix, il à vécu pauvrement et humblement pour Vous et il se fit victime en l'holocauste, s'offrant lui-même, en union avec le sacrifice du Christ, pour le salut du monde. Apôtre de la paix et la joie du Ressuscité, il servit ses frères sur la terre avec une profonde Charité et un profond esprit de prière, leur promettant une éternité de services au Ciel en leur faveur.

Je Vous demande, Seigneur, de glorifier devant Votre Eglise le Père Romano et d'exaucer la demande que je confie par son intercession et celle de la Vierge Marie, avec une confiance et un abandon filial en Vous, Dieu Un et Trine, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Relations de grâces

Postulatzione

Monastero Trappiste Nostra Signora di San Giuseppe

Via della Stazione, 23

I-01030 Vitorchiano (Viterbo)

 

Romanosfpiccolo

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01 février 2012

Neuvaine en union avec le Vénérable Frère Joseph de Ventron

Neuvaine en union avec le Vénérable Frère Joseph de Ventron
Pour la récitation privée

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La vie de Frère Joseph, l'ermite de Ventron (1724-1784)


Frère Joseph, Pierre-Joseph Formet, est né à Lomontot, un hameau de Lomont, en Haute Saône, le 7 février 1724. Elevé pieusement dans l'amour de Dieu et du prochain, il fut un enfant docile et affectueux. Ses parents étaient de simples ouvriers, son père exerçait la profession de sabotier. Après le décès de sa mère, puis le remariage de son père, Pierre-Joseph s'engagea comme domestique à Royes. Il avait 15 ans, sa vie édifiante lui valut de la part de son maître le doux surnom « d'ange tutélaire de son foyer ». A l'armée, de 1741 à 1748, il devint un bon soldat et resta modeste et pur. « On peut, disait-il, faire sa religion à l'armée comme ailleurs » ; son capitaine le congédia par ces mots : « Va faire saint où tu voudras ». Il revint dans son pays natal et travailla dans une usine de salpêtre, jusqu'à la mort de son père, où il quitta son cher pays pour vivre dans la solitude et la prière. « Loué, adoré soit Jésus-Christ ». Ainsi se résuma sa vie lorsqu'il se fixa après maints essais entre Bussang et Ventron, à la Tête de de Forgoutte, à 1050 mètres d'altitude.


On l'appela Frère Joseph


Les habitants de Ventron, vénérant le saint homme, lui construisirent un oratoire de bois qui fut légèrement modifié au cours des années. Il demeura 33 ans au dessus du village qu'il s'était choisi, priant, jeûnant, s'unissant à la Passion du Christ, se mettant à la disposition de tous ; un modèle de piété de modestie et de vertus. Subissant les attaques du malin, il expiait le mal : « Oh !, disait-il celui qui m'a fait cela m'en fera sans doute bien d'autres ». Frère Joseph reçut des dons extraordinaires, il ressuscitait les enfants morts-nés pour qu'ils reçoivent le baptême. Par ses prières, il obtenait la guérison des malades et disait simplement : « soyez sûrs que le Bon Dieu a écouté vos prières plutôt que les miennes ». Depuis la mort du Frère Joseph, le 30 avril 1784, ses miracles et bienfaits restent un témoignage de sa protection. « Je protégerai Ventron de la peste, de la faim et de la guerre ». Prier avec lui est le plus doux des hommages rendus à la Vierge Marie. « La prière ne reste jamais à terre, Dieu en relève toujours quelque chose ». (Parole de Frère Joseph).

Le bicentenaire de sa mort a eu lieu le 30 juillet 1984, devant une foule de pèlerins, près de la petite chapelle édifiée de son vivant par les habitants de Ventron. Une Messe d'action de grâce sous un soleil radieux faisait monter vers le protecteur des lieux, les prières des cœurs reconnaissants.

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Premier jour
« Allez et qu'il vous soit fait comme vous avez cru »


O Dieu qui avez orné Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, d'une Foi vive et agissante, daignez augmenter ma Foi, afin qu'à son exemple, je puisse croire fermement toutes les Vérités que Vous nous avez révélées ; éclairez de Vos Lumières tous ceux qui sont dans les ténèbres et l'erreur du doute, afin qu'ils Vous confessent et Vous adorent en esprit et en vérité. Accordez-moi la grâce d'agir toujours en conformité avec Votre Sainte Loi et, à la suite du Frère Joseph, de marcher fidèlement en Votre sainte présence et de toujours persévérer dans la prière.

Je Vous demande encore, ô mon Dieu, de prononcer Votre justice afin que soit manifestée la sainteté de Votre Serviteur qui a toujours vécu dans la Foi, enfin pour faire éclater la puissance de son intercession, je Vous supplie de m'accorder, par son intercession, la grâce de.... (nommez-la), que je Vous demande avec Foi, au Nom de Votre Fils Bien-aimé, jésus, le Christ, notre Seigneur, qui disait à ceux Lui demandaient un miracle : « Allez, votre Foi vous a sauvé ». Ainsi soit-il.


Deuxième jour
« Il m'est bon de mettre en Dieu mon espérance »


O Dieu qui avez réjoui le cœur du Vénérable Frère Joseph, en lui accordant une espérance si ferme que, pour obtenir de Vous posséder éternellement, il a méprisé les biens de ce monde et choisi les moyens les plus propres a rester uni avec Vous, ne permettez jamais que je ne désespère de Votre Bonté ni que je ne pèche par une folle présomption, mais faites-moi la grâce, de me défier de moi-même, afin d'attendre tout bien de Votre Miséricorde et de Votre Puissance.

Faites, ô mon Dieu que, fidèle à vos Promesses, Vous daigniez exalter Votre humble Serviteur et accordez-moi, je Vous en supplie très humblement, la grâce de...., que je Vous sollicite avec confiance et soumission à Votre Sainte Volonté. Au Nom de Jésus, le Christ, notre Seigneur, dont les mérites sont infinis. Ainsi soit-il.


Troisième jour
« Par dessus tout, ayez la Charité »


O Dieu qui, après Vous être uni par les liens de la plus ardente Charité avec Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, lui avez inspiré le désir constant de ne nuire à personne et d'être utile à tous, accordez-moi, je Vous en supplie, par le secours de ses prières et de ses exemples, de toujours accomplir ce qui Vous est agréable et qui peut procurer le bien spirituel et temporel de mon prochain.

Faites éclater une fois de plus la Charité toute fraternelle de Votre Serviteur, hâtez le jour où il sera déclaré en possession du bonheur et de l'amour éternels, et daignez m'accorder, par son intercession la grâce de..., par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui nous as aimés jusqu'à souffrir et mourir pour nous sur la croix. Ainsi soit-il.


Quatrième jour
« Dieu donne Sa Grâce aux humbles »


O Dieu notre Père, qui êtes le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, devant qui tout est néant et péché, Vous avez inspiré à Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, une telle humilité qu'il s'est caché aux regards des hommes et qu'il s'est déclaré plus pécheur que les autres. Faites qu'à son exemple, j'arrache de mon esprit tout sentiment d'orgueil, de vaine gloire, d'amour-propre et que je pratique l'humilité en acceptant sincèrement les humiliations, afin que je voie se réaliser Votre promesse d'accorder Votre Grâce aux humbles de cœur.

Et puisque Vous avez promis d'exalter ceux qui s'humilient, je Vous demande humblement, ô mon Dieu, de glorifier dans votre Eglise l'humble Solitaire de Ventron, en m'accordant par son intercession, la grâce de... Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, modèle de la véritable Humilité et récompense des humbles. Ainsi soit-il.


Cinquième jour
« Ce sont les forts qui ravissent le Ciel »


O Dieu, qui avez rendu digne d'admiration Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, par la force que Votre Esprit lui a donnée et qu'il a montrée en triomphant du monde et de ses passions et en surmontant les tentations et les persécutions que le démon lui faisait subir. Vous qui avez aussi fortifié son cœur et lui avez accordé la grâce de persévérer constamment dans cette terrible lutte  jusqu'à son dernier soupir, faites, je Vous en supplie, que je puisse imiter sa force et sa constance, afin que, victorieux du démon, du monde et de moi-même, je vive et je meure en Votre Saint Amour.

Daignez ô mon Dieu, ô mon Dieu, inspirer au Souverain Votre Pontife de reconnaître, face à l'Eglise, que Votre Serviteur à reçu la couronne de gloire réservée à ceux qui ont mené le bon combat, et par l'intercession du Frère Joseph, accordez-moi la grâce de..., que je sollicite de toutes les forces de mon âme. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui règne victorieux avec Vous pour les siècles et les siècles. Ainsi soit-il.


Sixième jour
« Ceux qui sont du Christ ont mortifié leur chair »


O Dieu qui avez inspiré à Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph d'imiter la mortification de Jésus-Christ, Votre Fils, fait Homme pour notre Salut, de revêtir la haire et le cilice et qui lui avez inspirer de passer sa vie dans les jeûnes, les veilles et de continuelles privations, faites-moi la grâce d'aimer comme lui la pénitence et de réduire mon corps en servitude afin que, ne se révoltant plus contre Votre Sainte Loi, il expie les fautes dont je me suis rendu coupable.

Détournez vos yeux de mes offenses, Seigneur, et regardez d'un œil favorable les blessures que Votre Serviteur a fait subir à son corps par ses nombreuses mortifications ; manifestez qu'après avoir suivi Votre Divin Fils sur le Calvaire, il l'accompagne maintenant dans la Gloire, et soyez propice à la prière que je vous adresse en m'accordant la grâce de..., que je Vous demande par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui Vous montrant Ses Plaies sacrées, intercède pour nous maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Ainsi soit-il.


Septième jour
« Bienheureux les cœurs purs car il verront Dieu »


O Dieu, Source de toute Sainteté, Vous avez placé Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, tel un lys embaumant la solitude,  comme un modèle de pureté au milieu d'un siècle pervers, accordez-moi, je Vous en conjure, la grâce de conserver avec le plus grand soin l'aimable vertu et de pratiquer une chasteté conforme à mon état de vie. Faites que je mette une garde à mon imagination et à mon cœur, une garde à tous mes sens, afin de me conserver pur au milieu même de la corruption, devenue, hélas, trop générale ; et que ma modestie se manifeste à tous par mes paroles, mes actions et mes démarches.

O Dieu, Vous avez promis Votre vision aux cœurs purs, je crois donc que Votre Serviteur jouit de cette vision qui fait les Bienheureux : faites le décréter par Votre Eglise et pour y aider, et daignez m'accorder, par l'intercession de Votre Serviteur, la grâce de..., par Jésus, le Christ, notre Seigneur, lui qui est l'Agneau sans tâche digne de toute louange et de tout honneur. Ainsi soit-il.


Huitième jour
« Celui qui mange ce Pain vivra éternellement »


O Dieu qui avez enflammé Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph d'un zèle admirable pour procurer l'amour, la gloire et l'adoration de la Sainte Eucharistie, faites qu'à son exemple, je témoigne un amour sincère au Divin Sacrement de nos autels par des visites remplies de respect et de piété et surtout par un ardent et fréquent désir de recevoir dignement le Pain Eucharistique, afin que Jésus soit en moi et que je vive éternellement.

Daignez permettre, ô mon Dieu et Seigneur Jésus, que Votre Eglise chante que Vous avez admis à Vous contempler Face à face et sans voiles, Votre Serviteur, le Frère Joseph, dont la vie était consacrée à Vous adorer caché sous les voiles Eucharistiques, et par son intercession, daignez m'accorder la grâce de... Ainsi soit-il.


Neuvième jour
« Voilà votre Mère »


O Dieu qui avez embrasé le cœur de Votre Serviteur, le Frère Joseph, d'une dilection toute filiale pour la Très Sainte Vierge, faites que par le secours de ses prières et de son exemple, je choisisse moi aussi Votre Divine Mère comme la « Mère de mon cœur » et lui prouve mon amour en ne passant jamais un seul jour sans la prier spécialement, surtout par la récitation du chapelet, afin de pouvoir obtenir sa protection dans tous les dangers auxquels je suis exposé, corps et âme, et enfin que je puisse obtenir son assistance maternelle au moment de mon dernier soupir.

O Marie, Sainte Mère de Jésus, bonne Mère de mon cœur, puisqu'il est impossible que périsse un seul de ceux qui Vous sont dévoués, je crois fermement qu'au jour de la mort de votre fidèle serviteur, le Vénérable Frère Joseph, Vous l'avez introduit dans la gloire éternelle. Faites éclater et publier sa sainteté et son crédit auprès de Dieu, afin qu'il m'obtienne la grâce de..., que je sollicite avec confiance, malgré mes misères et toute mon indignité. Ainsi soit-il.

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