Saint Fort de Bordeaux
Saint Fort
Premier évêque de Bordeaux
Fête le 16 mai
De longues et sérieuses recherches sur la vie de ce saint ont fini par aboutir et arriver à un résultat assez heureux, je crois, pour fournir sur saint Fort des documents qui ne manquent pas d'intérêt et que les fidèles des paroisses qui l'ont pour patron liront avec plaisir.
Un livre du plus haut mérite, honoré d'un bref de Pie IX, et qui est l'ouvrage de Mgr Cirot, camérier de Sa Sainteté, chanoine de Bordeaux, Origines chrétiennes de Bordeaux, ou histoire de la basilique de Saint Seurin de Bordeaux, répand de grandes lumières sur la vie de saint Fort. L'auteur de cet ouvrage donne pour premier évêque de Bordeaux saint Fort. Rien de mieux soutenu, rien de plus pieux que cette tradition.
Saint Martial, l'un des soixante-douze disciples, suivit à Rome son parent et chef, l'apôtre saint Pierre. Là, il en reçut, avec saint Alpinien et saint Austriclinien, la mission d'évangéliser les Gaules, et, peu de jours après, le bâton pastoral dont le contact rendit la vie à Austriclinien, mort à Colle, en Toscane, en travaillant à sa mission.
Saint Martial, s'avançant par les voies romaines ouvertes devant lui, parvint en Aquitaine, en parcourant les villes qui gardent les monuments authentiques de son passage, débarqua à Soulac, et, par le Médoc, arriva à Bordeaux. Il y fonda au lieu de Saint Seurin le premier oratoire chrétien, y établit le premier évêque, baptisa grand nombre d'infidèles, et, glorieux de vertus et de miracles, retourna rendre son âme à Dieu dans son église de Limoges. En 1854, Pie IX a, par un décret de la congrégation des rites, reconnu le culte immémorial qui lui est rendu sous le titre d'Apôtre de l'Aquitaine.
Sainte Véronique fut associée à son apostolat. Cette pieuse femme, après la faveur insigne qu'elle reçut de la part du Sauveur montant au Calvaire, prit rang parmi les saintes femmes qui suivaient Jésus et Marie sa mère, au temps de la Passion.
Véronique vint à Rome avec l'image vénérée dont le contact guérit l'empereur Tibère de la lèpre, et l'y laissa comme un trésor qui devait rester à l'Eglise universelle. Elle est gardée à Saint-Pierre, au Vatican, parmi les plus précieuses reliques, et on voit au Panthéon le coffre avec inscription dans lequel elle fut transportée.
Cette première mission remplie, notre sainte femme s'attacha au ministère de saint Martial. On la voit avec lui à Colle en Toscane, puis abordant à Soulac, où ils élevèrent un oratoire à la très sainte Vierge. Sainte Véronique y fixe son séjour; là elle meurt pleine de jours et de mérites, l'an 66 de l'ère chrétienne.
Sainte Véronique ne fut pas seule à aider de ses prières et de ses services l'apostolat de saint Martial, elle eut pour noble émule dans cette œuvre, Bénédicte, épouse de Sigebert, nom germanique qui veut dire fort, comte de Bordeaux. La pieuse comtesse, munie du bâton de saint Martial, rendit la santé à son mari, arrêta une tempête sur le fleuve, un incendie dans la cité, et par ces prodiges amena la conversion au christianisme de Sigebert ou Fort (puisque c'est le même), suivi de plusieurs milliers de Bordelais.
Dès lors s'établit la première cathédrale de la cité, près de laquelle se forma le monastère où résida l'évêque saint Amand au Ve siècle, où il reçut saint Seurin qui voulut y être enseveli, d'où partirent les clercs porteurs des correspondances de saint Delphin et de saint Paulin, où vinrent, au IXe siècle, se convertir et reposer après leur mort les guerriers de Charlemagne.
Le cardinal de Sourdis, qui mérita la pourpre pour ses hautes qualités dans les sciences et surtout par ses vertus, et qui reçut des marques distinguées d'estime et d'amitié du pape dans ses voyages à Rome, a consacré ces souvenirs dans une ordonnance solennelle : « Ce n'est pas seulement par le bruit public et l'opinion générale que nous avons appris que l'église de Saint Seurin fut autrefois le siège métropolitain, mais nous en avons eu la preuve par les monuments les plus antiques et les plus certains... C'est l'église que saint Martial, disciple du bienheureux apôtre Pierre, d'un vieux temple autrefois dédié au Dieu inconnu, consacra la première en Aquitaine à la gloire du Dieu tout-puissant, à la bienheureuse Marie et au protomartyr saint Etienne, et où il sacra archevêque Sigebert (ou Fort), auparavant prêtre des idoles » (1). »
C'est en considération de cette antiquité que le cardinal de Cheverus attacha à la collégiale le titre de chanoine honoraire et que Sa Sainteté Pie IX, par lettres apostoliques du 27 juin 1873, lui a conféré le titre et tous les privilèges de basilique. Ces privilèges comprennent, outre les indulgences spéciales, le rang d'archiprêtre et autres droits honorifiques pour le titulaire.
L'église souterraine, ou la crypte de la basilique de Saint Seurin, est consacrée à saint Fort, aussi porte-t-elle le nom de crypte de Saint Fort. C'est dans ce lieu surtout que le saint est invoqué par des milliers de pèlerins. Son culte a éclipsé celui même de saint Seurin ; il a traversé les révolutions, et ramène chaque année à sa crypte une foule immense persistant dans sa dévotion et sa grande confiance à saint Fort.
Le vocable de la crypte, les sculptures, peintures, vitraux au chiffre du saint, ne peuvent laisser aucun doute sur la personnalité de saint Fort. Il est celui que saint Martial déclare avoir établi premier évêque de la cité dans son épître aux Bordelais, dont un manuscrit du xe siècle a été retrouvé à la Bibliothèque nationale. Il est le martyr dont la décapitation est représentée dans une peinture murale, visible encore sous les panneaux du chœur, et où se montrent encore une niche munie d'une porte avec ses ferrures et le guichet à travers lequel on apercevait le bras de saint Fort. On y lit : « Saint Fort, priez pour nous ». Ce n'est que par ces titres que l'on peut expliquer plusieurs églises et monuments qui lui sont dédiés.
Cette crypte de Saint Fort est une véritable église composée de trois absides et de trois nefs séparées par des colonnes, avec leurs chapiteaux, pris, d'un édifice romain. Au fond de l'abside principale se font remarquer plusieurs tombeaux avec deux vases renfermant des cendres d'enfants. Celui de saint Fort occupe le centre et fut, au XVIIe siècle, surmonté du mausolée à six colonnes qu'on remarque aujourd'hui. Dans une châsse d'or et à jour, repose le corps de saint Fort, en majeure partie, moins le bras droit, sur lequel se faisaient les serments, et qui a disparu dans la révolution. Dans une des verrières on remarque plusieurs sujets très intéressants qui ont rapport à saint Fort. On admire surtout sa châsse d'or, son image en habits pontificaux, et dans les panneaux latéraux les diverses classes de pèlerins qui accourent à son tombeau, et notamment le maire qui prête serment sur son bras sacré.
Parmi plusieurs ouvrages de décoration dont la boiserie de l'autel pontifical est enrichie, qui attirent l'admiration des visiteurs, et que M. de Montalembert, dans son livre du Vandalisme, considère comme le monument le plus précieux de cette église, nous devons surtout nous arrêter devant la scène merveilleuse où saint Martial, paré de tous ses insignes pontificaux, remet à la comtesse Bénédicte, qui sollicite son pouvoir auprès de Dieu pour la guérison de son mari, le bâton de saint Pierre devenu le sien. Dans la partie intérieure du même compartiment, Sigebert (ou Fort), couché, reçoit de son épouse le bâton qui lui rend la santé. Reconnaissant de ce bienfait, Sigebert (ou Fort), avec plusieurs milliers de ses soldats, embrasse le christianisme, et saint Martial se dispose à les baptiser. Dans le compartiment joignant, on remarque le martyre de saint Fort. Ici comme dans la peinture murale dont il a été parlé plus haut, des remparts et une porte de ville, des soldats romains, un prêtre décapité et d'autres agenouillés qui attendent leur tour, un autel, une lampe, indiquent les catacombes où ils ont été saisis, le lieu où ils ont été traînés pour leur martyre, leur genre de supplice et l'époque où il s'accomplit ; tout cela convient à saint Fort, premier évêque de Bordeaux. En terminant notre récit, fixons nos yeux sur la rosace des saints patrons de la Basilique. C'est comme le résumé des autres verrières. Notre Dame de la Rose occupe le centre : autour d'elle se placent saint Fort, saint Seurin, saint Amand, saint Martial, saint Etienne, sainte Véronique tenant la sainte face, sainte Rose de Lima, patronne d'une confrérie de jardiniers, sainte Bénédicte.
(1) Une monnaie mérovingienne du cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale ne permet pas de doute sur cette question. Elle porte : « Eglise Saint Etienne, à Bordeaux », et constate en sa faveur le droit de battre monnaie, réservé aux églises épiscopales.
Prière à Saint Fort
Très illustre saint Fort, qui dès les premiers jours de l’Église naissante avez suivi saint Etienne dans la voie glorieuse du martyre, et qui avez reçu de Dieu un si grand pouvoir dans le ciel et sur la terre, surtout en faveur de ceux qui vous invoquent avec confiance pour les besoins du corps et de l'âme, et pour la guérison des enfants malades ; protégez-nous, grand saint, dans toutes les maladies et les dangers de cette vie ; secourez-nous dans tous les combats du salut, et obtenez-nous de Dieu d'augmenter dans sa grâce à mesure que nous avançons dans la vie, et d'arriver un jour au Ciel pour y partager votre bonheur et y glorifier Dieu pendant l'éternité. Ainsi soit-il.
Imprimatur
Vesunt, die 9 aprilis 1879.
Boilloz, vic. gen.
Texte et prière extraits de Saint Fort, Abbé Ballot, impr. de Jacquin, Besançon, 1879
Pour approfondir
Saint Fort, premier évêque de Bordeaux
Bienheureux Jerzy Popieluszko
Bienheureux Jerzy Popieluszko
1947-1984
Fête le 19 octobre
Jerzy Popieluszko est né en 1947 à Okopy, petit village situé au nord-est de la Pologne, près de Suchowola. Ses parents, Marianne et Ladislas dirigeaient une exploitation agricole. Très pieux dès son plus jeune âge, Jerzy fut enfant de chœur dans son village. Il fera des études assez médiocres dans le lycée de Suchuwola, avant d'entrer, à l'âge de 18 ans, au séminaire de Varsovie. Ses études furent interrompues pendant deux ans, de 1966 à 1968, à cause de son service militaire. Il fut placé dans une unité spéciale où étaient réunis les séminaristes, à Bartoszyce, petite ville du Nord-Est de la Pologne. À plusieurs reprises il fut soumis à des pressions pour qu'il abjure sa foi chrétienne. Il fallait en effet, et cela grâce à un astucieux système d'endoctrinement effectué par un personnel sélectionné, persuader les séminaristes d’abandonner leurs études cléricales.
Malgré tout, Jerzy Popieluszko fut un excellent soldat, d'un grand courage pour défendre ses convictions, ce qui le conduisit à subir diverses formes de persécutions. Il fut même mis au cachot pendant un mois. Il était malade à la fin de son service militaire et le resta jusqu'à la fin de sa vie. Il fut ordonné prêtre en 1972, à Varsovie, par le cardinal Wyszynski. Vicaire de la paroisse St. Trinity Zabkach, puis de Notre-Dame Reine de la Pologne à Aninie. Il fut nommé, vers la fin de 1978, pasteur de l'équipe médicale: il devait s'occuper des jeunes et du personnel de la santé. Mais ses propres problèmes de santé s'aggravèrent vite. Fin en janvier 1979 Jerzy s'évanouit pendant la célébration de la Messe. Après quelques semaines de séjour à l'hôpital il ne put retourner à ses fonctions antérieures de vicaire. Il fut, de 1979 à 1980 aumônier de l'église universitaire Sainte Anne.
C’est en août 1980 que le Cardinal Wyszynski, lui demanda d’être l’aumônier des aciéries de la capitale. C’est ainsi que le jeune abbé Popieluszko est devenu un ardent défenseur de l’idéal du syndicat de Solidarité, né à la même époque, lors des « accords de Gdansk ». En effet, le 14 août 1980, les employés des chan-tiers navals de Gdańsk, importante ville portuaire sur la Baltique, s'étaient mis en grève sous la conduite de Lech Walesa, et ils demandaient à l'archevêque de Varsovie un prêtre pour célébrer la messe pour eux. Et c'est le Père Popiełuszko qui fut choisi.
Petite remarque : Le syndicat Solidarnosc avait été fondé dans l'illégalité. Ami de Lech Walesa, Jerzy Popieluszko défendit les partisans du syndicat, s'inspirant de la spiritualité du bienheureux Maximilien Kolbe. Malheureusement, toujours aux or-dres de l'URSS, le gouvernement polonais réagit et proclama l'état de siège le 13 décembre 1981: toutes les réunions furent interdites, à l'exception des messes. Le Père Popieluszko continuera son ministère en célébrant, tous les mois, depuis cette date fatidique, une « messe pour la patrie » dans la paroisse où il avait été affecté, Saint-Stanislas-Kotska, en banlieue de Varsovie. Jerzy Popiełuszko, vicaire de la paroisse saint Stanislas Kostka et aumônier du syndicat interdit, célébrait donc, chaque mois, des messes au cours desquelles il pronon-çait, dans ses homélies, de vibrants sermons condamnant courageusement le régime en place. Ces célébrations, qui attiraient des milliers de fidèles, étaient quadrillées par d'importants dispositifs de policiers en uniforme et en civil. Elles débouchaient parfois sur des échauffourées car les policiers en civil n'hésitaient pas à jouer les provocateurs, en appelant en pleine messe les fidèles à prendre les armes, dans le but de museler ou faire tomber le jeune prêtre dont les sermons étaient diffusés dans tout le pays, via Radio free Europe. Pourtant, pratiquant l'amour pour ses ennemis, le Père Popieluszko servait du café chaud aux policiers chargés de le surveiller, lui et les grévistes. Car le Père Popieluszko était surveillé en permanence. La presse communiste parlait de lui comme d'un « prêtre qui célébrait des messes de la haine ».
En automne 1983, le Père Popieluszko figura sur une liste de 69 "prêtres extrémistes" établie par le gouvernement du général Jaruzelski et remis à l'archevêque de Varsovie. Prière était faite au nouveau Primat de Pologne de faire taire ces gêneurs en soutane. La même année, Jerzy est accusé de détention d'armes et est arrêté par la SB, le service de sécurité, mais il est vite relâché grâce à l'intervention du clergé. La nuit suivante, quelqu'un dépose une grenade dans son vestibule. Le Père échappe à cet attentat de justesse. De janvier à avril 1984, le prêtre est convoqué 13 fois par la milice. Il est accusé « d'abus de sacerdoce ». En mars 1984, le Pape lui envoie un cadeau pour le féliciter d'avoir osé critiquer une décision du gouvernement polonais d'interdire les crucifix dans les écoles. La police politique organise le 13 octobre 1984, un accident de voiture pour le tuer mais il y échappe.
Les événements vont maintenant se précipiter. Le 19 octobre 1984, au retour d'une visite pastorale à Bydgoszcz, la voiture de l'ecclésiastique est arrêtée par un véhicule banalisé de la police en rase campagne, à 160 km au nord-ouest de Varsovie, sous prétexte d’un contrôle d’alcoolémie. Le père Popieluszko est battu, ligoté et jeté dans le coffre de la voiture de police. Son chauffeur, Waldemar Chrostowski, est menotté et obligé de prendre place à l'intérieur, avec les trois policiers. Mais, ancien parachutiste, Chrostowski profite d'un moment de distraction de ses ravisseurs pour sauter de la voiture en marche. Ses menottes se brisent sous le choc. Paniqués, les policiers décident de poursuivre la route avec Popieluszko dans le coffre.
Chrostowski arriva bientôt au presbytère d'une église et donna l'alerte. Le soir même, la télévision officielle faisait état de l'enlèvement du père Popieluszko par des « inconnus ». Pendant plusieurs jours, aucune nouvelle ne fut donnée sur le sort du père Popieluszko, jusqu’à ce que le 27 octobre 1984, le capitaine Grzegorz Piotrowski déclara : « C’est moi qui l’ai tué, de mes propres mains ». Que s'était-il passé ? Après avoir longtemps roulé, les policiers sortirent du coffre de la voiture l'ecclésiastique à moitié étouffé par son bâillon, et ils le torturèrent jusqu'à ce que mort s'ensuive; puis le corps de Jerzy Popieluszko fut lesté et jeté dans un réservoir d'eau de la Vistule. Le corps du Père Popieluszko fut retrouvé dans un lac artificiel formé par le barrage de Wloclawek, sur la Vistule à une centaine de kilomètres au nord de Varsovie. Le Père Jerzy Popieluszko avait 37 ans.
En novembre 1984, plus de 500 000 personnes se déplacèrent pour les funérailles de Jerzy Popiełuszko, dont les obsèques insufflèrent une seconde vie au syndicat Solidarnosc. Inhumé au cœur même de sa paroisse, sa modeste tombe est devenue lieu de nombreux pèlerinages. Le pape Jean Paul II lui-même est venu s'y recueillir en 1987. L'abbé Popieluszko symbolise aux yeux des Polonais la lutte commune de l'opposition démocratique et de l'Église catholique contre le régime totalitaire en place. Le martyre du jeune prêtre aura entraîné de nombreuses conversions, et même l'éclosion de vocations sacerdotales.
Jerzy Popieluszko a été béatifié le 6 juin 2010. Le pape Benoît XVI demanda que la célébration liturgique en l'honneur du Père Popieluszko ait lieu le 19 octobre, jour de son arrestation. Dans certains endroits sa fête est le 27 octobre.
Texte de Paulette Leblanc, extrait du site http://nouvl.evangelisation.free.fr
À la suite de la reconnaissance d'une guérison scientifiquement inexplicable, survenue qui a eu lieu en 2001 dans le Diocèse de Créteil, en France, la canonisation du Bienheureux Jerzy Popieluszko est attendue en 2016.
Litanies en l'honneur de la Bienheureuse Mère
(Composée par le Père Popieluszko en mai 1982)
Mère de ceux qui placent leur espoir dans la solidarité, priez pour nous.
Mère de ceux qui sont trompés, priez pour nous.
Mère de ceux qui sont trahis, priez pour nous.
Mère de ceux qui sont arrêtés dans la nuit, priez pour nous.
Mère de ceux qui sont emprisonnés, priez pour nous.
Mère de ceux qui souffrent du froid, priez pour nous.
Mère de ceux qui ont eu peur, priez pour nous.
Mère de ceux qui ont été soumis à des interrogatoires, priez pour nous.
Mère des innocents qui ont été condamnés, priez pour nous.
Mère de ceux qui disent la vérité, priez pour nous.
Mère de ceux qui ne peuvent pas être corrompus, priez pour nous.
Mère de ceux qui résistent, priez pour nous.
Mère des orphelins, priez pour nous.
Mère de ceux qui ont été molestés parce qu'ils portaient votre image, priez pour nous.
Mère de ceux qui sont contraints de signer des déclarations contraires à leur conscience, priez pour nous.
Mère des mères qui pleurent, priez pour nous.
Mère de pères qui ont été si profondément attristé, priez pour nous.
Mère de la souffrance Pologne, priez pour nous.
Mère de la Pologne toujours fidèle, priez pour nous.
Nous Vous supplions, ô mère en qui réside l'espoir de millions de personnes : accordez-nous de vivre dans la liberté et dans la vérité, dans la fidélité à vous et à votre Fils. Amen.
Litanies du Bienheureux Jerzy Popieluszko
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, écoutez-nous.
Christ, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, priez pour nous.
Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.
Reine des martyr, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, martyr intrépide, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, courageux disciple du Christ, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, témoin fidèle de l'Evangile, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, contemplateur de la Croix du Christ, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, fidèle consacré à Marie Immaculée, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, consacré à Dieu depuis l'enfance, elle prie pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, qui avez grandi dans une famille pieuse, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, zélé dans votre service à l'autel, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, contemplateur du visage des saints, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, fidèle à l'appel du Seigneur, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, défenseur de la dignité de chaque être humain, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, défenseur de la vie humaine depuis la conception, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, compatissant envers ceux qui souffrent, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, sensible à la condition des victimes, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, bon pasteur pour les Travailleurs, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, maître et exemple contre la victoire sur le mal par le bien, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, promoteur du courage et de la solidarité, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, défenseur de l'Evangile, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, vous qui avons lutté contre l'esprit de vengeance, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, partisan de la bonne espérance, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, injustement accusé, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, cruellement torturé, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, prêtre du Christ, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, fidèle jusqu'à la fin, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, martyrisé pour la vérité et la liberté, priez pour nous.
Bienheureux Jerzy Popielusko, qui intercédez pour les besoins de l'Eglise et de chaque nation, priez pour nous.
Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, écoutez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
J'ai proclamé Votre Justice dans la grande assemblée.
Voyez, je ne retiens pas mes lèvres, Seigneur, Vous le savez.
Prions
Dieu éternel et tout-puissant, dans Votre Providence, Vous as fait du bienheureux Jerzy, prêtre, un témoin inébranlable de l’Évangile de la charité et de la dignité humaine, jusqu’au martyre : par son intercession et à son exemple, permettez, nous Vous en prions, que, en vivant dans la vraie liberté, nous sachions vaincre le mal par le bien. Nous Vous le demandons par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui règne avec Vous dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.
Prière pour demander une grâce
Mon Seigneur, source de tout bien, je Vous remercie d'avoir donné, dans Votre amour, la dignité de la prêtrise au Bienheureux père Jerzy Popieluszko. Tu l'as envoyé pour répandre avec ardeur Votre Parole, administrer Vos Sacrements, agir courageusement en Votre Nom et qu'il soit proche de chaque personne demandant le pardon, l'unité et la paix. Par la grâce du Martyre que vous lui avez accordé, il est devenu semblable à Votre Fils Jésus Christ sur le chemin de la croix. Je vous adore et je vous rends grâce, mon Dieu, pour ce don que Vous avez fait à Votre Église, et en particulier pour avoir rendu le Bienheureux Père Jerzy notre intercesseur devant avec Vous dans la distribution de Votre grâce. Dans Votre miséricorde infinie, je vous prie de l'admettre dans la communauté des Saints de Votre Eglise, et de me accorder, par son intercession, la grâce (…) pour laquelle je sollicite sa prière. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.
Voir aussi : http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2010/06/02/18099370.html
téléchargez le texte de ces prières (pdf) en cliquant ici
Pour conclure, voici une petite vidéo présentant la vie du Père Popieluszko
Le Bienheureux Benoît Daswa
Le Serviteur de Dieu Benoît Daswa
1946-1990
Qui était Benoît Daswa?
Tshimangadzo Samuel Daswa, fils premier-né de Tshililo Petrus Daswa (Bakali) et de Thidziambi Ida Daswa (Gundula), est né le 16 Juin 1946 dans le Village Mbahe, situé à 30 kilomètres de la ville principale Thohoyandou de l'ancien Homeland Venda, dans la Province du Limpopo, en Afrique du Sud, dans le diocèse de Tzaneen. La famille Daswa appartenait à la tribu d'Afrique noire appelée « Lemba » ou « Juifs noirs ». Leur nom de clan était Bakali. Ils suivaient les traditions sémitiques, comme des restrictions alimentaires semblables au casher, les rites de circoncision, des règles strictes qui étaient contre les mariages mixtes et antisémites. Ces croyances et ces pratiques ont été transmises aux enfants. Les parents de Samuel étaient assidus au travail, entreprenant et reconnus pour leur hospitalité et leur gentillesse. Samuel Daswa avait trois frères et une sœur: Thanyani Mackson. Muvhulawa Calson, Thinavhuyo Mavis et Humbulani Innocent. Comme était commun, il était un garçon de troupeau avant d'aller à l'école. De marcher dans le jardin de son père, il a développé un grand amour de travail de la terre et de la culture des légumes.
Influences dans son enfance
Son enseignement primaire commence à l'école primaire Vondwe en 1957. Plus tard, il a été à l'école primaire Mbahe, l'école primaire Tshikonelo à Ha-Matsheka et à l'Armée du Salut, à l'école William Eddie dans le village de Tshidimbini. Il a complété ses études secondaires au Lycée Mphaphuli. Après la mort accidentelle de son père, Samuel a pris la responsabilité du soin de ses jeunes frères et sœurs. Quand il a rejoint la main d'oeuvre, il a aidé à payer pour leur éducation et les encourageait continuellement à étudier. Pendant les vacances scolaires, il restait chez un oncle à Johannesburg où il travaillait a temps partiel. À cette époque, il s'est lié d'amitié avec un jeune homme blanc qui était catholique. Plusieurs de ses camarades qui étaient Shangaan étaient également catholiques. Après son retour à Mbahe, Samuel a rejoint un groupe de catholiques qui se rencontraient sous un figuier pour obtenir des instructions sur la Foi Catholique. Le catéchiste était Benoît Risimati. Il a servait à l'Office du dimanche et assistait le prêtre qui venait de Louis Trichardt une fois par mois pour célébrer la Messe. Il avait une forte influence sur Samuel. Après la mort de sa femme, Benoît Risimati a été ordonné Prêtre.
Comme un jeune adulte
Après deux ans d'instruction Samuel a été baptisé le 21 Avril 1963 par le Frère Augustin O'Brien, MSC, à Mafenya, en la Paroisse de Sibasa. Lors de la retraite prêchée avant son baptême, il a choisi « Benoît comme nom, car il fut inspiré par la devise bénédictine « Ora et labora » « Prie et travaille ». Trois mois plus tard, il a été confirmé par L'évêque-abbé Clemens van Hoek, OSB, à Sibasa. Benoît a fréquenté l'Institut de formation Vendaland, où il a obtenu un certificat d'enseignement primaire. Sa première nomination fut à l'école primaire Tshilivho au village de Ha-Dumasi. Pendant ce temps, il a étudié pour obtenir le certificat d'inscription par correspondance. Benoît a continué à s'impliquer dans l'Église en aidant les catéchistes et le prêtre. Il avait un intérêt particulier pour les jeunes, en prenant des groupes de garçons et de filles loin pour le week-end pendant lequel il leur enseignait les techniques traditionnelles.
La fidélité à sa foi catholique
L'une de ses initiatives visant à aider les jeunes, fut, en 1976, la formation d'une équipe de football appelé les « Onze Ordinateurs Mbahe ». Après le succès initial, l'équipe commença à perdre des matchs et il fut proposé que l'on aille consulter un Sangoma, pour obtenir un « Muti », afin d'améliorer les performances de l'équipe. Benoît s'est prononça fermement contre cette proposition. Il fut dépassé. Incapable de concilier l'utilisation de la sorcellerie avec sa foi, il choisi de quitter le club et forma une autre équipe de football, les « Rebelles de la Liberté Mbahe » avec certains joueurs qui l'avaient soutenu. Sa décision fut le début d'une campagne de haine et de jalousie à son égard menées par certaines personnes.
En 1977, il est nommé directeur de l'école primaire Nweli, poste qu'il a occupé jusqu'à sa mort. Il fut considéré comme une personne d'influence. De par sa maison de briques, sa voiture, sa télévision, son téléphone et son verger prospère, considérés comme des signes de prospérité et il a regardé avec envie par ses adversaires. Son ennemi particulier fut un de ses compatriotes directeur principal. En 1980, Benoît et Shadi Eveline Monyai, luthérienne reçue dans la pleine communion avec l'Église catholique, sont mariés par le père. Patrick O'Connor, MSC La famille se compose de huit enfants, le dernier étant né quatre mois après la mort de Benoît. Comme mari et père Benoît a été exemplaire. Il estimait qu'en aidant sa femme dans les tâches ménagères et le soin des enfants faisait partie de son engagement matrimonial. La famille priait ensemble chaque soir et assistait chaque dimanche à la célébration liturgique. Benoît lui-même s'est donné sans relâche pour la communauté catholique. Il a travaillé avec les jeunes, dirigé le service dominical quand un prêtre n'était pas disponible et réalisé de nombreuses œuvres de miséricorde. Il était un homme de prière et s'est engagé à partager sa Foi avec les autres.
L'engagement de l'Eglise
La construction de la première église Catholique dans la région, à Nweli, était un projet cher à son cœur. Il a travaillé sans relâche sur le projet encourageant les autres à en faire de même. Les produits de son jardin étaient donnée aux nécessiteux. Ceux qui avaient besoin de transport pouvaient compter sur son aide à tout moment. Dans la population, généralement Benoît était très respecté. Il était secrétaire du conseil du chef de village et confident du chef. Aux fonctions sociales, il était un maître de cérémonies populaires. Il était reconnu pour son honnêteté, sa sincérité et son intégrité absolue. Il disait ce qu'il pensait et n'était pas été influencé par l'opinion populaire. Comme principal, il était un leader honnête et courageux. Il a encouragé, soutenu et défié son personnel. Le bien-être des élèves était sa première préoccupation. En cas d'absence, il rendait visite à la famille pour voir s'il pourrait être utile. Il invitait les étudiants qui étaient incapables de payer les frais scolaires à travailler dans son jardin pour fournir les fonds nécessaires.
Le prix d'être chrétien
En Novembre 1989, de fortes pluies et des coups foudre s'abattirent fréquemment dans la région de Venda. Cela ne fut pas considéré comme un phénomène naturel. Certains membres de la communauté furent très inquiets quant à savoir qui en était responsable. Au début de l'année 1990, après une forte pluie, le jeudi 25 Janvier, il eu plusieurs coups de foudre dans la région. Le Chef, son conseil et la communauté se réunirent pour discuter de leurs préoccupations. Il fut convenu qu'un guérisseur traditionnel serait consultés pour identifier la sorcière qui était responsable des incendies. A cet effet, une contribution de R5 par personne fut convenue.
Benoît arriva après que la décision fut prise. Son explication que la foudre est un phénomène naturel fut accueillie avec scepticisme. On lui fit valoir les anciennes habitudes et qu'il fallait blâmer les sorcières provoquant les coups de foudre. Lorsque la décision fut maintenue, Benoît refusa de payer la contribution R5. Il fit valoir que sa Foi catholique l'empêchait de prendre part à tout ce qui touche à la sorcellerie. Beaucoup dans la communauté l'ont vu comme minimisant les croyances traditionnelles et ont conspiré pour se débarrasser de lui parce, que pour eux, il était une pierre d'achoppement à cause de sa Foi Catholique et sa position constante contre la sorcellerie.
Le 2 Février 1990, Benoît a conduit sa sœur et son enfant malade chez le médecin à Thohoyandou. En route, il a ramassé un homme qui a demandait son aide pour prendre un sac de farine de maïs à son domicile dans un village à côté de Mbahe. Autour de 19h30, Benoît retourné à Mbahe. Après avoir quitté sa sœur et l'enfant à proximité de leur maison, il dit à sa fille qu'il allait revenir après avoir pris son autre passager et son sac de farine de maïs au village suivant.
De retour chez lui, Benoît fut bloqué par des troncs d'arbres disposés à travers la route. Quand il mit pied à terre, une foule de jeunes et d'adultes venus de derrière les arbres commencèrent à lui lancer de grosses pierres. Saignant et blessé, il quitta la voiture et couru à travers un terrain de football, espérant l'aide de rondavels à proximité (huttes rondes) l'un étant un Shebeen. Il a couru dans une cuisine rondavel pour se cacher. Lorsque la foule arriva, ils ordonnèrent à la femme propriétaire du rondavel de dire ou Benoît se cachait, menaçant de la tuer si elle ne le faisait pas.
En entendant leurs menaces, Benoît est sorti. Il leur demanda pourquoi ils voulaient le tuer. Lorsque Benoît vit un homme de la foule qui venait vers lui avec une arme, une knobkerrie, il dit cette prière: « Mon Dieu, en vos mains je remets mon esprit », ensuite, fut porté un coup fatal à partir de la knobkerrie qui lui fracassa le crâne. Ensuite, de l'eau bouillante lui fut versée sur la tête. La femme, qui était propriétaire de la rondavel, coururent dire à Mackson, le frère de Benoît, ce qui s'était passé. Après avoir appelé la police, il est resté près corps de Benoît pendant la nuit. La police vint et après avoir examiné la scène du crime, les policiers restèrent dans leur voiture pendant la nuit en raison de la violence généralisée et embrasements dans la région. Le lendemain matin, un photographe de la police et médecin légiste arrivèrent et une enquête commença. Un certain nombre de personnes furent été arrêtées pour l'assassinat brutale de Benoît. Lorsque l'affaire vint à la cour, elle fut rejeté par manque de preuves.
La Messe des Funérailles chrétiennes eu lieu le samedi 10 Février 1990. La procession commença à la maison de Benoît, en Mbahe pour aller ensuite à l'église de Nweli. La Messe fut concélébrée par plusieurs prêtres et le célébrant principal fut le Père. John Finn, MSC, curé de la paroisse de Thohoyandou/Sibasa. D'un commun accord, tous portèrent des vêtements de couleur rouge, afin de manifester leur conviction que Benoît est mort pour sa Foi et que c'était sa position contre la sorcellerie qui avait provoqué sa mort. Une foule nombreuse a suivi le cercueil au cimetière Mbahe. La Mère de Benoît, Ida Daswa, était devenue Catholique quelque temps avant la mort de son fils. Elle a économisé sur sa pension pour acheter une pierre tombale pour la tombe. Elle fut dévoilée lors d'une cérémonie spéciale, incluant la messe, le 26 Novembre 2000, et en présence d'un grand nombre de personnes de la paroisse de Sibasa. Jusqu'en 2005, la communauté catholique se rassemblait le dimanche le plus proche de Toussaint prier sur la tombe de Benoît. Depuis le début de l'enquête préliminaire de la cause de sa béatification, la communauté catholique du district Nweli tiens à le rappeler le jour de sa mort, le 2 Février, car ils le considèrent comme un témoin courageux de la Foi.
Un Saint pour l'Afrique du Sud?
Le Jeudi 2 Juillet 2009, un événement historique a eu lieu à Tzaneen, l'enquête diocésaine sur la vie et la mort du Serviteur de Dieu Benoît Daswa a été conclue. Les documents finaux, adressés à Mgr Angelo Amato SDB, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, ont été signés par le MSC évêque Slattery Hugues, évêque de Tzaneen, Soeur Sally Duigan NDSC, fille de Notre-Dame du Sacré-Cœur et chancelière du diocèse, frère André Bohas MSC, postulateur de la cause et le père Eddie O'Neill SDB, Promoteur de la Justice. Ces documents se composent de plus de 850 pages de témoignages de témoins dignes de foi sur la vie et la mort du Serviteur de Dieu. La copie originale, qui a été d'abord scellée, reste dans les archives du diocèse de Tzaneen. La copie de la transcription et la copie publique ont ensuite été scellés et doivent être envoyés à la Congrégation pour les Causes des Saints, à Rome, par le biais du Nonce apostolique, Mgr Green. Cela met fin à un processus qui a commencé cinq ans plus tôt il, et est la première cause d'un natif d'Afrique du Sud catholique à être proposé en Béatification et en Canonisation. La transcription et les copies publiques demeurent scellés jusqu'à ce que la Congrégation pour les Causes des Saints approuve et nomme un postulateur romain pour passer à la phase suivante du processus. Les informations sur le Serviteur de Dieu et sur la cause peuvent maintenant être porté à la connaissance du public.
Nouveaux développements
Le diocèse de Tzaneen est en train de finaliser la Positio, qui est une somme de documents relatifs à tous les aspects de la Cause. Un nombre suffisant d'exemplaires seront publiés pour les membres de la Congrégation pour les Causes des Saints. Une copie, appelée la « Copia Publica », sera conservé dans les archives du diocèse. Ce travail est effectué par un prêtre, le Père Lucio de Stefano, MSC, qui réside à Rome. Il travaille sur la Positio sous la direction du sous le Fr Kijas, OFM Conv, de la Congrégation pour les Causes des Saints. Une fois cela fait les prochaines étapes seront les suivantes: 1. La Positio est présentée à la Congrégation pour les Causes des Saints. 2. Un groupe de théologiens examine les preuves et la documentation. Si elle passe en majorité, elle va aux prélats de la Congrégation. 3. Si les prélats de la Congrégation approuvent, le préfet de la Congrégation publie le « Decretum Martyrio Super » du Serviteur de Dieu, et autorise que la personne soit appelé Vénérable. 4. Le Préfet de la Congrégation présentera ensuite la cause du pape pour que le pape décide si le martyr vénéré soit béatifié ou non. 5. Enfin, le pape déclare la béatification pendant une messe spéciale en l'honneur du nouveau acclamé « Bienheureux Martyr ». Le processus dans la Congrégation peut être très lent, mais nous avons un avantage, car un miracle n'est pas requis pour la béatification d'un Martyr. Dès que son martyre est approuvé par la Congrégation, alors la porte est ouverte par le pape pour le déclarer un martyr et pour la béatification.
Suite à un décret du Pape François, reconnaissant le martyre du Serviteur de Dieu Benedict Daswa a été béatifié le 13 septembre 2015 en Afrique du sud.
Prière pour la béatification du Serviteur de Dieu Benoît Daswa
O Sainte Trinité, je crois que Vous demeurez en moi par mon baptême. Je Vous aime, je Vous loue et je vous adore. Je Vous rends grâce pour Votre Serviteur, Benoît, que Vous avez choisi pour qu'il témoigne jusqu'à la mort pour sa Foi en Jésus-Christ, mon Sauveur et mon Seigneur.
Père Tout-Puissant, Vous avez rempli le cœur de Votre Serviteur, Benoît, de beaucoup d'amour et de zèle pour l'avènement de Votre Royaume. Vous lui avez donné le courage et la force de défendre sa foi sans crainte, ni peur de la mort. Amour de Dieu, gardez-moi libre de toutes œuvres des ténèbres. Protègez-moi contre les mauvais esprits et les puissances du mal. Faites de moi un véritable apôtre de la vie, dans ma famille et dans la société. Que Votre lumière, Seigneur, brille sur moi et par moi.
Seigneur Jésus, par l'intercession de votre serviteur, Benoît, je Vous demande de pouvoir suivre son exemple d'être toujours prêt à pardonner dans un esprit chrétien. Vous savez tout sur mes problèmes, mes soucis et mes craintes lorsque je regarde vers l'avenir. Je tire de la force et du courage dans la vie de Votre Serviteur, Benoît. Je viens à Vous maintenant, Seigneur, et par son intercession, je demande les faveurs très spéciales (...) si elles sont conformes à Votre Volonté. Aidez-moi à toujours suivre le bon exemple de Benoît. Par la prière quotidienne et l'assiduité à l'église, Aidez-moi à Vous aimer, Seigneur, au-dessus de toutes choses et pour aimer les autres comme Vous m'aimez. Amen.
Prière pour obtenir des grâces par l’intercession du Serviteur de Dieu
Tshimangadzo Samuel Benedict Daswa
O Très Sainte Trinité, tu as rempli le cœur de ton Serviteur Benedict d’un grand amour et de zèle pour construire ton Royaume. Tu lui as donné le courage et la force de défendre sa foi sans peur et de témoigner jusqu’à la mort.
Dieu très aimant, fais que comme Benedict je proclame toujours la vérité de l’Evangile par le témoignage de ma vie. Préserve-moi de toutes les œuvres des ténèbres. Protège-moi des esprits mauvais et de toutes les forces du Mal. Fais de moi un vrai Apôtre de la vie dans ma famille et dans la société.
Père, par son intercession et selon ta volonté, accorde-moi la grâce que je te demande (…). De la vie de ton Serviteur Benedict, je puise force et courage et j’espère qu’il sera proposé à la vénération des fidèles et comme modèle de sainteté. Par le Christ notre Seigneur. Amen.
Avec l’approbation ecclésiastique,
24 août 2013
+Joao Noé Rodrigues, Evêque de Tzaneen
(South Africa)
Veuillez s’il vous plaît envoyer toute information concernant les grâces et faveurs reçues par l’intercession du Serviteur de Dieu, Tshimangadzo Samuel Benedict Daswa à:
Diocese of Tzaneen,
Cause of Benedict Daswa,
P. O. Box 261,
Tzaneen 0850, RSA.
Mail: bendaswa@mweb.co.za
Renseignements :
Article publié en 2012, dernière mise à jour de la page: le 31 août 2015
Litanies du Bienheureux Ceferino Gimenez-Malla
Bienheureux Ceférino Gimenez malla
Tertiaire Franciscain, Gitan, Martyr
1861-1936
Fête le 4 mai
Ceferino Gimenez-Malla, né en 1861 à Fraga province de Huesca, d'une famille gitane pauvre d’Espagne, s'était établi, car il était nomade, en 1880, maquignon à Barbastro, petite ville d'Aragon, à une heure de la frontière française. C'était un Gitan, surnommé « El Pelé » par les siens, ce qui signifie crûment « les couilles », afin de signaler sa grande force de caractère. Les bonnes relations qu'il savait entretenir tant avec sa communauté qu'avec les payos faisaient de lui un médiateur de premier ordre et lui valurent d'être surnommé « le Maire des Gitans ». Ceferino découvrit assez tardivement la foi en fréquentant les séances de prières d'un ordre franciscain. Ne sachant ni lire ni écrire, il s'était pourtant rendu célèbre pour sa foi profonde, pour sa capacité d'atténuer les conflits et, aussi, pour sa volonté d'aider tous les souffrants. Une histoire de sa vie raconte qu'en 1918, sur la place de Barbastro, un tuberculeux s'écroula sur terre en crachant du sang. En dépit de la menace de contamination, El Pele a accouru vers lui pour le nettoyer de son mouchoir. Aux dires de ses contemporains, c'était un homme grand et maigre, habillé avec soin et « distingué ». Il se maria et se sédentarisa peu à peu à Barbastro (Nord de l'Espagne). N'ayant pas d'enfant, il adopta « la Pepita », nièce de sa femme. Très pieux, il aimait l'Eucharistie (assistance quotidienne à la messe et adoration nocturne) et la Vierge Marie (chapelet). Il avait un don pour catéchiser les enfants en leur racontant des histoires. Homme de la paix, on l'appelle pour arbitrer des conflits entre gitans ou des conflits inter ethniques. L'évêque lui-même a recours à ses conseils. Devenu membre de Saint Vincent de Paul, il est généreux envers les pauvres. En 1936, il fut incarcéré par les Républicains pour avoir essayé de défendre un prêtre soupçonné de collaboration franquiste. En effet, pendant la révolution de 1936, il voit une foule de miliciens s'acharner dans la rue contre ce jeune prêtre. Il prend sa défense. On l'arrête. Quand on lui a demandé s'il avait une arme, il a sorti sans mot dire un chapelet de sa poche ! Un ami de la Pepita, anarchiste, essaie de le libérer : il lui suffirait d'être discret et de renoncer à son chapelet. N'étant pas ecclésiastique, il aurait pu avoir la vie sauve, mais il refusa de renier publiquement sa foi pour recouvrer la liberté. Il fut exécuté sommairement, à la nuit, le 9 août (il avait 75 ans) au bord d'une fosse commune creusée dans le cimetière de Barbastro. Au moment d'être fusillé en même temps que dix-huit autres personnes, Ceferino tenait un chapelet entre ses mains et s'exclama : « Viva el Cristo Rey ! ». « C´était quelque chose d´incroyable, a témoigné un soldat présent dans l´événement, qui fut ensuite Curé dans une paroisse à Zaragoza, ils avançaient, pleins de joie, on dirait qu´ils allait à une fête. Ils ne s´arrêtaient pas de chanter et de réciter des prières ». Ceferino Gimenez-Malla a été béatifié le 4 mai 1997, à Rome, par le Pape Jean-Paul II.
Litanies du Bienheureux Ceferino Gimenez-Malla, Franciscain Séculier Martyr
(Pour un usage privé)
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, écoutez-nous.
Christ, exaucez-nous.
Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.
Sainte Vierge, conçue sans péché priez pour nous.
Sainte Vierge Marie, Reine des Martyrs, priez pour nous.
Saint François d'Assise, priez pour nous.
Sainte Claire d'Assise, priez pour nous.
Bienheureux Ceferino, homme de paix, priez pour nous.
Bienheureux Ceferino, honnête dans votre travail, priez pour nous.
Bienheureux Ceferino, fidèle à votre famille et vos amis, priez pour nous.
Bienheureux Ceferino, catéchiste des enfants, priez pour nous.
Bienheureux Ceferino, Gitan toujours fidèle à sa parole, priez pour nous.
Bienheureux Ceferino, qui avez aidé les pauvres, les personnes âgées et les malades, priez pour nous.
Bienheureux Ceferino, fidèle à la Messe et à la Communion, priez pour nous.
Bienheureux Ceferino, dévot constant et fidèle de la Très Sainte Vierge Marie, priez pour nous.
Bienheureux Ceferino, confiant en Dieu dans les difficultés, priez pour nous.
Bienheureux Ceferino, emprisonné pour avoir défendu un prêtre, priez pour nous.
Bienheureux Ceferino, qui avez prié le rosaire en prison, priez pour nous.
Bienheureux Ceferino, qui vous avez préféré perdre la liberté plutôt que de renoncer à votre Foi, priez pour nous.
Bienheureux Ceferino, qui, pour l'amour de Dieu, avez pardonné à ceux qui vous ont persécuté, priez pour nous.
Bienheureux Ceferino, qui avez été martyrisé pour votre foi en Dieu, priez pour nous.
Bienheureux Ceferino, modèle et protecteur des Gitans, priez pour nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.
Priez pour nous, ô Bienheureux Ceferino,
Afin que nous devenions dignes des promesses du Seigneur.
Prions
Seigneur notre Dieu, qui avez accordé au Bienheureux Ceferino le courage et la force de confesser sa Foi chrétienne jusqu'à verser son sang pour le Christ, nous Vous en supplions, suscitez dans Votre Église, présente dans toutes les nations, de courageux témoins de la vérité de l'Évangile consacrant leur vie au service des autres. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
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Lettres à mon frère en exil
Lettres à mon frère en exil
Un très beau et poignant documentaire sur le Bienheureux Vladimir Ghika
Litanies du Bienheureux Vladimir Ghika
Bienheureux Vladimir Ghika
1873-1954
Fête le 16 mai
Vladimir Ghika est né le 25 décembre 1873, dans une famille régnante roumaine, à Constantinople, où son père représentait la Roumanie auprès de la Porte Ottomane. Sa mère est descendante d’une famille française. Il est baptisé et confirmé dans l’Église orthodoxe. Il arrive en 1878 en France, suit des études à Toulouse où il est licencié en droit, et ensuite à Paris où il intègre avec son frère l’Institut d’Études Politiques. Il souhaite devenir prêtre, et après des études à Rome, il obtient en 1898 une licence en philosophie et un doctorat en théologie.
En 1902, après de longues réflexions, il fait son entrée officielle dans l’Église catholique. Suite à une rencontre providentielle avec Sœur Pucci, il introduit Les Filles de la Charité en Roumanie. Fidèle à la « théologie du besoin », qui sera la règle de sa vie, Vladimir va se vouer, avec une immense disponibilité pour les pauvres, les malades, les blessés, à diverses actions de charité. Pendant la Grande Guerre, on retrouve Vladimir Ghika à Rome ou Paris où il continue ses activités charitables dans les hôpitaux peuplés des blessés, victimes du tremblement de terre d’Avezzano en 1915, ou des tuberculeux de l’hospice de Rome. A Paris, il développe une importante activité diplomatique, il défend les intérêts de la France dans les milieux civils et ecclésiastiques, et œuvre au rétablissement des relations diplomatiques entre la France et le Saint-Siège. Le 4 octobre 1921, la France lui accorda la Légion d’honneur.
De 1920 à 1922, Vladimir fut de ceux qui œuvrèrent à la renaissance de l’Université de Louvain dont la bibliothèque avait été totalement détruite durant la guerre. Il fit partie du Comité international constitué en ce but et dirigé par le recteur, Mgr Deploige. En remerciement, le Cardinal Mercier, primat de Belgique, lui proposa d’inaugurer une chaire consacrée à la Roumanie. Vladimir y donna plusieurs conférences.
En 1923, en la Chapelle des Lazaristes, Vladimir Ghika est ordonné prêtre du diocèse de Paris par le Cardinal Dubois qui lui accorde l’autorisation de célébrer la messe selon les deux rites romain et byzantin. Il est nommé ensuite à l’église des étrangers (aujourd’hui l’église Saint-Ignace). A l’aise dans tous les milieux, il côtoie le Pape et les têtes couronnées, les intellectuels et les artistes ; il est notamment l’ami de Jacques Maritain, Paul Claudel, Francis James. Mais il va aussi à la rencontre des âmes les plus éprouvées, les plus anxieuses, les plus révoltées. Il est à l’origine de nombreuses conversions. Par son action œcuménique, il œuvre toute sa vie pour l’unité des chrétiens.
Il possédait un don spécial d’attirer la confiance et d’obtenir des conversions. Il avait un sens si vif du péché que, plus d’une fois, au confessionnal, comme le Curé d’Ars, devant l’aveu de leurs fautes plus lourdes, des pécheurs l’entendirent pleurer. Entre 1927 et 1939, Vladimir Ghika est aussi l’aumônier du Centre d’Études Religieuses, fondé en 1925 par Jean Daujat.
En 1931 le Pape Pie XI le nomme protonotaire apostolique. Il était depuis 1927 membre du Comité directeur des Congrès Eucharistiques. Son activité sacerdotale et apostolique n’a pas de limites : avec une bonté sans frontières, disponible à tous les appels des âmes, il parcourt les cinq continents, mais toujours avec le cœur à Paris. De Villejuif à Auberive, de Rome à Sydney ou de Buenos Aires à Tokyo (où il participe à la fondation du premier carmel) toute circonstance est bonne pour parler de Dieu aux gens rencontrés sur sa route. Il a été l’inspirateur de l’Association Virgo Fidelis, destinée à promouvoir prières et sacrifices pour le sacerdoce.
En 1939, au début de la guerre, Vladimir Ghika se trouvait en Roumanie. Avec la permission de l’archevêque de Paris, le Cardinal Suhard, il décide d’y rester. Il y poursuit son activité sans relâche auprès des réfugiés, des malades, des prisonniers, des victimes des bombardements. Il est très proche de l’Église gréco-catholique, il instruit et guide spirituellement les étudiants. Il confesse et célèbre la messe dans une prison de femmes.
Après l’arrivée du communisme il fait le choix de rester dans son pays auprès de ses compatriotes en souffrance. Malgré une santé précaire il continue son activité sacerdotale. Le 18 novembre 1952 il est arrêté. Il subit plus de quatre-vingts interrogatoires nocturnes, il est menacé, battu et torturé et, après un simulacre de procès, est condamné à trois ans d’incarcération dans la prison de Jilava près de Bucarest. Ici, il prêche, raconte ses souvenirs et un peu de joie illumine les visages qui l’entourent. Pour lui, les murs de la prison n’existaient pas. Il était libre, parce qu’il faisait la volonté de Dieu. Le 16 mai 1954, il meurt d’épuisement. La cause de sa béatification est ouverte en 2002, par l’Archevêché de Bucarest. Il a été béatifié à Bucarest, le 31 août 2013.
« Sa vie, son témoignage, sont d’une actualité extraordinaire […] Tous ensemble, continuons de supplier pour sa rapide glorification aux yeux de toute l’Église, lui qui déjà ne cesse de veiller avec tendresse sur nous et sur tout son peuple » (Daniel Ange). « Parce que l’Amour infini se donne totalement, nous devons aussi nous donner totalement. Mgr Ghika insistait beaucoup sur ce don total de soi à Dieu, sans restriction, sans réserve, sans partage, pour les laïcs comme pour les prêtres, pour les gens mariés comme pour les religieux, dans le monde comme dans le cloître : lui-même l’a vécu et réalisé dans sa vie bien avant de recevoir le sacerdoce. Au fur et à mesure que grandissait sa charité, il a voulu cette offrande volontaire de lui-même de plus en plus totale, il l’a poussée jusqu’à renoncer à sa fortune, jusqu’à la ruine de sa santé, jusqu’à risquer la lèpre au service des lépreux, jusqu’à rester sous la persécution au service des persécutés, finalement jusqu’à cette mort misérable dans un cachot de prison, fin logique en pays de persécution d’une vie donnée à Dieu et à ses frères et consommation définitive de l’offrande volontaire de lui-même par amour : certes, on ne peut parler de martyre au sens le plus strict du mot puisqu’il n’a pas été tué, mais au sens large la qualification de martyr lui convient bien puisqu’il s’est exposé volontairement à une mort qui devait résulter de la longue suite des privations et des mauvais traitements ». (Jean Daujat).
Biographie extraite du site du Diocèse de Paris : www.paris.catholique.fr
Litanies du Bienheureux Vladimir Ghika
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, écoutez-nous.
Christ, exaucez-nous.
Père Céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.
Sainte Marie, Reine des Martyrs, priez pour nous.
Saints Cyrille et Méthode, apôtres des pays Slaves, priez pour nous.
Bienheureux Vladimir Ghika, priez pour nous.
Bienheureux Vladimir Ghika, serviteur obéissant de la Divine Volonté,
Bienheureux Vladimir Ghika, fidèle serviteur de l’Église du Christ,
Bienheureux Vladimir Ghika, tout donné aux œuvres de Charité,
Bienheureux Vladimir Ghika, dont la voix nous appelle infatigablement à la conversion,
Bienheureux Vladimir Ghika, brillant directeur spirituel,
Bienheureux Vladimir Ghika, prophète pour notre temps,
Bienheureux Vladimir Ghika, qui avez semé de l'esprit de l'évangile dans les cœurs,
Bienheureux Vladimir Ghika, rempli de prudence et de sagesse,
Bienheureux Vladimir Ghika, consolateur de ceux qui sont désespérés,
Bienheureux Vladimir Ghika, qui conduisez vers Dieu tous ceux qui sont endurcis de cœur,
Bienheureux Vladimir Ghika, défenseur des faibles,
Bienheureux Vladimir Ghika, ange de bonté,
Bienheureux Vladimir Ghika, fleur de bonté,
Bienheureux Vladimir Ghika, modèle de ceux qui se consacrent à l'exercice des devoirs d'état,
Bienheureux Vladimir Ghika, Prêtre dont le sacrifice fut agréable à Dieu,
Bienheureux Vladimir Ghika, missionnaire dans le monde entier,
Bienheureux Vladimir Ghika, confesseur du Christ,
Bienheureux Vladimir Ghika, digne disciple de l'école de la souffrance,
Bienheureux Vladimir Ghika, phare lumineux pour l’Église d'Orient et d'Occident,
Bienheureux Vladimir Ghika, exemple de respect envers l'Eucharistie et la Vierge Marie,
Bienheureux Vladimir Ghika, dont la prière vous rendait inébranlable,
Bienheureux Vladimir Ghika, veillant au bien de tous,
Bienheureux Vladimir Ghika, pauvre parmi les pauvres,
Bienheureux Vladimir Ghika, déclaré coupable en raison de votre Foi dans le Christ et de votre fidélité en l’Église,
Bienheureux Vladimir Ghika, courageux défenseur de la vérité,
Bienheureux Vladimir Ghika, icône de l'apostolat discret et fructueux,
Bienheureux Vladimir Ghika, disciple dévoué dans l'amour de Dieu et du prochain,
Bienheureux Vladimir Ghika, protecteur des famille,
Bienheureux Vladimir Ghika, joie des enfants,
Bienheureux Vladimir Ghika, tuteur des jeunes étudiants,
Bienheureux Vladimir Ghika, qui aidez tous ceux qui souffrent,
Bienheureux Vladimir Ghika, lumière pour ceux qui errent dans les ténèbres,
Bienheureux Vladimir Ghika, qui soutenez l' union des chrétiens,
Bienheureux Vladimir Ghika, notre médiateur et notre intercesseur,
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.
Priez pour nous, Bienheureux Vladimir Ghika,
Afin que nous devenions dignes des promesses du Seigneur.
Prions
Seigneur Dieu éternel et Tout-Puissant, qui avez donné au Bienheureux Vladimir Ghika, Prêtre et Martyr, le pouvoir de témoigner de la présence vivante de votre amour, même pendant la persécution, par son intercession et par son exemple, accordez-nous donne la grâce de persévérer dans votre service, dans la communion de la Foi apostolique. Par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.
Les personnes qui recevraient des grâces attribuées au Bienheureux Vladimir Ghika sont invitées à les faire connaître à :
Arthroscopie Romano-Catolica
Str. General Henri Berthelot Nr 19
R- 010164 Bucarest (Roumanie)
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Acte de Consécration à l'Immaculée de Saint Maximilien-Marie Kolbe
Acte de Consécration à l'Immaculée
de Saint Maximilien-Marie Kolbe
La Servante de Dieu Thérèse Guillaudeu des Bassablons
La Servante de Dieu Thérèse Guillaudeu des Bassablons
1728-1794
Née à Saint Malo le 3 décembre 1728, d'une noble et très chrétienne famille Thérèse Guillaudeu parut dès l'enfance douée de qualités charmantes, sur lesquelles se greffèrent des vertus surnaturelles qui devaient aller toujours croissant. Mariée toute jeune à Claude-Vincent des Bassablons, elle fut, dans la vie du mariage et du monde, la chrétienne parfaite et rapprocha suavement de Dieu son mari qu'avaient séduit les sophismes de l'époque. Leur foyer restant sans enfants, Thérèse des Bassablons donnait une large part dans sa vie aux œuvres de miséricorde, qu'elle savait allier avec tous les devoirs de sa situation. Veuve après vingt années de mariage, elle se consacra uniquement à la Piété et au service de toutes les infortunes. La pratique des plus hautes vertus lui était si familière, et surtout elle porta l'humilité et la Charité à un degré si éminent que ses concitoyens l'avaient en vénération. Habitués à recourir à elle en toutes circonstances, il l'appelèrent « Notre Dame de Bon Secours » souvent aussi « Notre Sainte ». Les jours troublés de la Révolution firent éclater d'avantage encore l'héroïsme de cette âme qui cherchait toujours à rester inconnue. Un saint Religieux lui avait prédit une fin sanglante, et depuis quinze ans, chaque jour, elle se préparait à la mort ; mais la vive horreur qu'en éprouvait sa nature impressionnable, ne l'empêcha ni de tenir ferme à son poste de dévouement comme directrice de la Maison de la Providence de Saint Malo, ni de se multiplier pour être utile aux Prêtres proscrits. Entourée de dangers toujours plus grands, harcelée d'injures et de menaces, même par quelques uns dont elle était la bienfaitrice, elle demeurait sereine, douce et magnanime. Après avoir accompli, en de telles circonstances un bien que tous s'accordaient à regarder « comme miraculeux », la Servante de Dieu fût arrêtée le 8 avril 1794 sur l'ordre de Le Carpentier, et, deux mois après, envoyée par lui devant le Tribunal Révolutionnaire de Paris. Elle avait « donné le dangereux exemple de l'attachement au fanatisme », elle avait « recelé des prêtres », telles étaient les principales charges relevées contre elle. « Notre courageuse martyre », selon l'expression de son premier biographe, l'Abbé Manet, subit un voyage de seize jours qui fût une longue agonie, mais elle « ne perdit pas un instant son enjouement céleste » et fût l'apôtre de ses compagnons, en particulier de l'un deux. Condamnée à cause de son « fanatisme » elle montra une force d'âme admirable, et fût mise à mort en haine de la Foi le 20 juin 1794. Le Tribunal Ecclésiastique constitué à Paris en vue de l'introduction de la Cause de Béatification des Martyrs du Tribunal Révolutionnaire a inscrit le nom de Thérèse des Bassablons sur la lise privilégiée.
« J'accepte la mort très volontiers, ô mon Dieu, pour rendre hommage à Votre Souveraineté, je la reçois comme un effet de Votre Justice sur moi. Je l'accepte par amour en vue d'imiter et d'honorer la mort de mon Sauveur Jésus-Christ. Je l'accepte pour obéir à Votre Volonté, je l'accepte pour Votre Gloire à laquelle doit se rapporter tout notre être, notre vie et notre mort. Je l'accepte afin de m'unir à Vous pour éternellement Vous aimer, Vous louer et jouir de Vous. Ainsi soit-il ». (Tiré du Vade-mecum de préparation à la mort de Thérèse des Bassablons).
Prière pour le succès de la cause de Béatification des Martyrs du Tribunal Révolutionnaire de Paris
O Dieu, qui au milieu des troubles de notre Patrie, avez voulu que Vos serviteurs subissent le dernier supplice pour la défense de la Foi Catholique, faites que, bientôt proclamés citoyens du Ciel, ils deviennent pour nous les modèles et les protecteurs de cette même Foi. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.
Nihil Obstat
Joseph Grente,
Vice Postulator
8 avril 1922
Imprimatur
Parisiis, die 22 Aprilis 1922
Mauritius Clément, V.G.
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Litanies de Saint Maximilien-Marie Kolbe
Litanies de Saint Maximilien-Marie Kolbe
Seigneur, ayez pitié de nous
O Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, écoutez-nous.
Christ, exaucez-nous.
Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, priez pour nous
Sainte Mère de Dieu, priez pour nous
Sainte Vierge des vierges, priez pour nous.
Reine Conçue sans péché, priez pour nous.
Reine des Martyrs, priez pour nous.
Saint Maximilien-Marie Kolbe, élu de Dieu, priez pour nous.
Saint Maximilien-Marie Kolbe, ami de Dieu, priez pour nous.
Saint Maximilien-Marie Kolbe, don de Dieu, priez pour nous.
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Témoin de l’Évangile particulièrement semblable au Christ,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Prêtre et adorateur de Jésus-Christ dans l’Eucharistie,
Saint Maximilien, Héraut du Sacré-Cœur de Jésus, priez pour nous.
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Demeure de l’Esprit Saint,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Messager de l’Esprit d’amour,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Louange vivante des Trois Personnes divines,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Chevalier et prophète de l’Immaculée,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Serviteur tout entier consacré à la Mère de Dieu,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Chantre de la Médiatrice de toutes les grâces,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Disciple exemplaire de saint François,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Fils moderne du Poverello,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Héritier et continuateur de la tradition,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Fondateur de la Mission de l'Immaculée,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Apôtre des moyens de communication,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Père des Cités mariales,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Homme de prière et de contemplation,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Exemple lumineux d’humilité et de douceur,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Merveilleux modèle de pauvreté et d’obéissance,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Miroir insigne de pureté et de force,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Image resplendissante de paix et de joie,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Signe éminent de victoire et d’espérance,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Amant passionné de l’Immaculée et de la Sainte Trinité,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Maître d’amour du prochain,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Martyr de la charité,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Saint Maximilien, patron de nos temps difficiles,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Saint Maximilien, lumière et gloire de l’Église,
Saint Maximilien-Marie Kolbe, Saint Maximilien, céleste protecteur aux deux couronnes,
Agneau de Dieu, qui effacez le péché du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.
Priez pour nous, ô Saint Maximilien-Marie Kolbe,
Afin que nous devenions dignes des promesses du Seigneur.
Prions
Seigneur notre Dieu, Vous qui avez mis dans le cœur de Saint Maximilien-Marie Kolbe un ardent amour pour la Vierge Immaculée et un dévouement qui l’a conduit à donner sa vie pour son prochain, nous Vous en supplions, accordez-nous, par son intercession, de nous dépenser pour Votre gloire au service des hommes, en imitant Votre Fils jusqu’à la mort. Lui qui règne avec Vous et le Saint-Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.
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Les Bienheureuses Martyres Visitandines de Madrid
Les Bienheureuses Martyres Visitandines de Madrid
« Quel bonheur de mourir pour le Christ ! »
+ le 18 novembre 1936
Fête le 18 novembre
Le premier monastère de la Visitation en Espagne fut établi à Madrid en 1748. C’est à cette communauté qu’appartiennent les sept martyres que l’on célèbre le 18 novembre. Lorsque éclate la guerre civile, les moniales Visitandines se rendent rapidement compte qu’il est dangereux de rester en ville et décident de se retirer dans un petit village de Navarre, Oronoz. Toutefois un groupe de sept religieuses va rester sur place parce que l’église du couvent est encore ouverte au culte. Avant de partir, la Mère Supérieure leur prépare – en cas de danger – un appartement où elle pourront trouver refuge, à proximité du monastère. Sœur Marie du Refuge est désignée pour diriger cette petite communauté : en vraie Visitandine, elle anime le courage, la confiance et la foi des autres sœurs. Toutes sont conscientes d’être exposées à des sévices et à la mort violente mais, dans la prière et le silence, elles intensifient le don généreux d’elles-mêmes qu’elles ont déjà fait à Dieu par leur profession monastique, et elles s’offrent pour que la grâce de la paix soit rendue à l’Eglise d’Espagne. Le 18 juillet 1936, le monastère est attaqué, pillé, incendié… Les Visitandines ont eu le temps de fuir, mais elles ne peuvent plus quitter l’appartement en sous-sol où elles sont réfugiées : il est devenu un minuscule couvent où l’on prie constamment pour l’Espagne. Quelques prêtres, lorsque cela est possible, leur rendent visite et célèbrent pour elles la Sainte Messe. Lorsque le risque est plus important ils s’abstiennent de venir, mais la sœur d’une des religieuses leur apporte la sainte communion. Leur présence est connue de leurs voisins, qui les aiment… à l’exception de deux personnes qui habitent l’immeuble et qui vont les dénoncer par haine de la religion. Une période d’incertitude et d’angoisse commence alors : les sœurs subissent plusieurs fouilles au cours desquelles elles sont insultées et dépouillées de leurs biens. Lors de la fouille du 17 novembre, les miliciens annoncent qu’ils reviendront le lendemain. Sœur Marie du Refuge propose à ses soeurs de les conduire dans des consulats où elles seront hors d’atteinte. Mais la ferveur des Filles de Saint François de Sales est plus forte que la crainte de la mort et elles s’écrient : « Quelle joie, le martyre va arriver bientôt! (…) Si l’Espagne doit être sauvée en versant notre sang, que ce soit le plus tôt possible! » Elles passent la nuit à prier.
Le 18 novembre 1936, vers 19h, une patrouille de la F.A.I (Fédération Anarchiste Ibérique) fait irruption dans l’appartement. On oblige toutes les religieuses à sortir, même Sœur Maria-Inès malade, atteinte d’une forte fièvre. Dans la rue on entend les cris de la populace. En voyant les Sœurs faire le signe de croix, une voix s’élève : « C’est ici qu’il faut les tuer, car se signer est une provocation! » La sérénité des moniales contraste avec ce vacarme. Elles sont fusillées quelques minutes plus tard, se tenant toutes par la main. Cependant la plus jeune des religieuses – Soeur Maria-Cecilia, âgée de 26 ans – ne fut pas atteinte par les balles et, prise de panique, lâchant la main de la soeur morte à côté d’elle, elle partit en courant dans la nuit. Un peu plus loin, croisant des policiers et reprenant courage, elle leur cria : « Je suis l’une des religieuses… » Elle fut à nouveau arrêtée et on la conduisit dans l’une des innombrables prisons improvisées de la ville, dans lesquelles siégeaient des « tribunaux populaires ». Interrogée, elle témoigna sans faiblir de son identité et de sa foi et fut condamnée à mort. On la fusilla au matin du 23 novembre, avec une autre femme et une dizaine de jeunes gens, contre un mur du cimetière. On peut donc dire qu’elle a subi le martyre à deux reprises. Son corps, jeté dans une fosse commune, put être identifié, après la guerre, grâce à sa croix de Visitandine, tordue par les balles (vous pouvez en voir une photographie au commencement de cet article).
Ces 7 Bienheureuses Visitandines sont : 1) Sœur Marie du Refuge (Maria-Gabriela) de Hinojasa y Naveros, qui était née le 24 juillet 1872 à Alhama (Grenade) et était la responsable du groupe ; 2) Sœur Josefa-Maria (Maria del Carmen) Barrera y Izaguirre, née le 23 mai 1881 à El Ferrol (La Coruna) ; 3) Sœur Teresia-Maria (Laura) Cavestany y Anduaga, née le 30 juillet 1888 à Puerto Real (Cadix) ; 4) Sœur Maria-Angela (Martina) Olaizola y Garagarça, née le 12 novembre 1893 à Azpeitia (Guipuzcoa) ; 5) Sœur Maria-Engracia (Josepha-Joachima) Lecuona y Aramburu, née le 02 juillet 1897 à Oyarzun (Guipuzcoa) ; 6) Sœur Maria-Inès (Agnès) Zudaire y Galdeano, née le 28 janvier 1900 à Echavarri (Navarre) ; 7) Sœur Maria-Cecilia (Maria-Félicité) Cendoya y Araquistain, née le 10 janvier 1910 à Azpeitia (Guipuzcoa), celle qui fut exécutée le 23 novembre. Elles ont été béatifiées, à Rome, le 10 mai 1998.
Texte extrait du site : http://leblogdumesnil.unblog.fr
Prière pour demander des grâces et leur prompte canonisation
Jésus, doux et humble de Cœur, Vous qui avez couronné par la palme du martyre la Bienheureuse Maria Gabriella et ses compagnes, par leur intercession, accordez-nous d'imiter leur vie de don total et de fidélité à Votre Amour, et la grâce de... si c'est pour Votre plus grande Gloire et le bien de nos âmes. Amen.
Gloire soit au Père et au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen (X3)
Oraison
D'après une prière traduite de l'espagnol
Ô Dieu, qui avez concédé aux Bienheureuses Marie-Gabrielle et ses compagnes martyres, la Grâce de souffrir pour le Nom de Votre Fils, accordez-nous favorablement, par leurs exemples, de nous associer fidèlement au Christ afin de montrer avec les œuvres la Foi que nous professons. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Pour la diffusion et la communication de grâces ou pour tout don, s'adresser au
Premier Monastère de la Visitation (Salesas)
C Santa Engracia, 20
28010 Madrid (Espagne)
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