30 novembre 2008

Neuvaine du travail à saint José Maria Escriva

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Saint José Maria Escriva de Balaguer

1902-1975

Fête le 26 juin


Saint José Maria Escriva de Balaguer est né en 1902 à Barbastro (Espagne). Il est le deuxième de six enfants. Il apprend de ses parents et à l'école les fondements de la foi et incorpore très tôt à sa vie des coutumes chrétiennes telles que la confession et la communion fréquentes, la récitation du chapelet et l'aumône. La mort de ses trois petites soeurs et la faillite familiale lui font connaître très vite le malheur et la douleur : cette expérience forge son caractère, au naturel enjoué et expansif, et le fait mûrir. En 1915 sa famille s'installe à Logroño, où son père a trouvé du travail. En 1918, José Maria comprend que Dieu veut quelque chose de lui, sans savoir toutefois de quoi il s'agit. Il décide de se donner entièrement à Dieu et de devenir prêtre. Il pense qu'il sera ainsi plus disponible pour accomplir la volonté divine. Il commence ses études ecclésiastiques à Logroño puis, en 1920 entre au séminaire diocésain de Saragosse. Il complète sa formation préalable au sacerdoce à l'Université pontificale de cette ville. Il suit aussi des études de droit, sur la suggestion de son père et avec l'autorisation de ses supérieurs. En 1925, il reçoit le sacrement de l'ordre et commence à exercer son ministère pastoral, auquel dès lors son existence s'identifie. En 1927 il se rend à Madrid pour y obtenir le doctorat en droit. Sa mère, sa soeur et son frère l'y accompagnent, car, après le décès de son père, en 1924, José Maria est le chef de famille. Dans la capitale, il réalise une intense activité sacerdotale, principalement auprès des pauvres, des malades et des enfants. En même temps, il gagne sa vie et subvient aux besoins des siens en donnant des cours de matières juridiques. C'est une époque de grandes difficultés financières, vécue par toute sa famille avec dignité et courage. Son apostolat sacerdotal s'étend aussi à des étudiants, des artistes, des ouvriers et des intellectuels qui, au contact des pauvres et des malades dont José Maria s'occupe, apprennent à vivre la charité et à s'engager avec un sens chrétien à améliorer la société. À Madrid, au cours d'une retraite spirituelle, Dieu lui fait voir la mission à laquelle il l'a destiné : le 2 octobre 1928 naissait l'Opus Dei. L'Opus Dei a pour mission spécifique de promouvoir parmi des hommes et des femmes de tous les milieux de la société un engagement personnel de suivre le Christ, d'aimer Dieu et son prochain et de recherche la sainteté dans la vie quotidienne. À partir de 1928, José Maria Escriva se livre corps et âme à l'accomplissement de la mission de fondation qu'il a reçue, car il est convaincu que Jésus-Christ est la nouveauté éternelle et que l'Esprit Saint rajeunit continuellement l'Église, au service de laquelle il a suscité l'Opus Dei. En 1930, à la suite d'une nouvelle lumière que Dieu allume dans son âme, il commence le travail apostolique des femmes de l'Opus Dei. José Maria Escriva placera toujours la femme, en tant que citoyenne et que chrétienne, face à ses responsabilités - ni supérieures ni inférieures à celles de l'homme - dans la construction de la société civile et de l'Église. Il publie en 1934, sous le titre de Consideraciones espirituales, la première édition de Chemin, son ouvrage le plus répandu, publié à plus de quatre millions d'exemplaires au fil des ans. José Maria Escriva est également connu dans la littérature spirituelle par d'autres titres, tels que Saint Rosaire, Quand le Christ passe, Amis de Dieu, Chemin de Croix, Sillon ou Forge. La guerre civile d'Espagne (1936-1939) sera un obstacle sérieux pour la fondation encore récente. Ce sont des années de souffrance pour l'Église, marquées, dans bien des cas, par la persécution religieuse, dont le fondateur de l'Opus Dei réussira à sortir vivant au prix de bien des souffrances. Ce sont aussi des années de croissance spirituelle et apostolique et de consolidation de l'espérance. À partir de 1940, José Maria Escriva prêche des exercices spirituels à des centaines de prêtres dans toute l'Espagne, à la demande de nombreux évêques. Au cours de ces années, l'Opus Dei se développe dans toute la péninsule, en attendant que la fin de la deuxième Guerre mondiale (1939-1945) permette l'expansion du travail apostolique à d'autres pays. L'Espagne des années quarante sera aussi la scène de graves incompréhensions, dont l'écho retentira encore bien des années plus tard. Josémaria supporte les difficultés en priant et avec bonne humeur, certain que, dans l'Église comme dans la société civile, les jalousies et les envies accompagnent toujours les premiers pas de toute réalité nouvelle. En 1943, une nouvelle grâce de fondation que José Maria Escriva reçoit alors qu'il célèbre la messe, l'amène à fonder la Société sacerdotale de la Sainte-Croix, dans laquelle des prêtres provenant des fidèles laïcs de l'Opus Dei seraient incardinés. La pleine appartenance de fidèles laïcs et de prêtres à l'Opus Dei, ainsi que la coopération organique des uns et des autres dans leurs activités apostoliques, est un trait propre au charisme de fondation de l'Opus Dei que l'Église a confirmé en déterminant sa configuration juridique. La Société sacerdotale de la Sainte-Croix réalise aussi, en plein accord avec les pasteurs des Églises locales, des activités de formation spirituelle pour des prêtres diocésains et pour des candidats au sacerdoce. Les prêtres diocésains peuvent faire eux aussi partie de la Société sacerdotale de la Sainte-Croix, sans cesser pour autant d'appartenir au clergé de leurs diocèses respectifs. Conscient de la racine et de la portée universelles de sa mission, José Maria Escriva vient s'installer à Rome en 1946, dès la fin de la guerre mondiale. De 1946 à 1950, l'Opus Dei obtient diverses approbations pontificales qui viennent confirmer les éléments spécifiques de la fondation : sa finalité surnaturelle, qui se traduit par le fait de répandre le message chrétien de sanctification de la vie courante ; sa mission au service du pontife romain, de l'Église universelle et des Église locales ; son caractère universel ; la sécularité ; le respect de la liberté et de la responsabilité personnelles et du pluralisme dans les domaines politique, sociaux, culturels, etc. Sous l'impulsion du fondateur, l'Opus Dei va s'étendre peu à peu de Rome à trente pays des cinq continents entre 1946 et 1975. À partir de 1948, des gens mariés, qui recherchent la sainteté dans leur état, peuvent aussi appartenir à part entière à l'Opus Dei. Le saint-siège approuve aussi, en 1950, que des hommes et des femmes non catholiques et non chrétiens (orthodoxes, luthériens, juifs, musulmans, etc.) soient admis en tant que coopérateurs et aident les activités apostoliques de l'Opus Dei. Dans la décennie des années cinquante, José Maria Escriva encourage le lancement de projets très variés : écoles de formation professionnelle, centres de formation pour paysans, universités, collèges, hôpitaux et dispensaires, etc. Ces activités, fruit de l'initiative de fidèles chrétiens courants qui veulent répondre, avec une mentalité laïque et un sens professionnel, aux besoins concrets d'un endroit déterminé, sont ouvertes à des personnes de toutes races, religions et conditions sociales : la claire identité chrétienne des initiatives promues par les fidèles de l'Opus Dei va de pair, en effet, avec un profond respect de la liberté des consciences. Pendant le concile Vatican II (1962-1965), le fondateur de l'Opus Dei maintient des relations intenses et fraternelles avec de nombreux Pères conciliaires. Quelques-uns des thèmes qui constituent le noyau du magistère conciliaire sont l'objet de ses conversations fréquentes. C'est le cas, par exemple, de la doctrine sur l'appel universel à la sainteté ou sur la fonction des laïcs dans la mission de l'Église. Profondément identifié à la doctrine de Vatican II, José Maria Escriva contribuera activement à sa mise en oeuvre au travers des activités de formation de l'Opus Dei dans le monde entier. Entre 1970 et 1975, son zèle évangélisateur l'amène à entreprendre des voyages de catéchèse en Europe et en Amérique. Au cours de nombreuses réunions de formation, simples et familiales - même quand des milliers de personnes y prennent part - il parle de Dieu, des sacrements, des dévotions chrétiennes, de la sanctification du travail, avec la même vigueur spirituelle et la même capacité de communication qu'au cours des premières années de son sacerdoce. Il meurt à Rome, le 26 juin 1975. Des milliers de personnes qui se sont approchées du Christ et de l'Église grâce à son travail sacerdotal, à son exemple et à ses écrits pleurent sa mort. Un grand nombre de fidèles demande au pape d'ouvrir sa cause de canonisation. Le 17 mai 1992, le pape Jean Paul II élève José Maria sur les autels au cours d'une cérémonie de béatification à laquelle participait une foule immense de pèlerins, à Rome. Il a été canonisé le 6 octobre 2002.

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Neuvaine du travail à saint José Maria Escriva Fondateur de l'Opus Dei

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Prière à dire chaque jour

Ô Dieu, par la médiation de Marie, tu as concédé d'innombrables grâces à saint Josémaria, prêtre, en le choisissant comme instrument très fidèle pour fonder l'Opus Dei, chemin de sanctification dans le travail professionnel et l'accomplissement des devoirs ordinaires du chrétien: fais que je sache, moi aussi, convertir tous les instants et toutes les circonstances de ma vie en occasions de t'aimer et de servir, avec joie et simplicité, l'Église, le Souverain Pontife et les âmes, éclairant les chemins de la terre avec la lumière de la foi et de l'amour. Accorde-moi, par l'intercession de saint Josémaria, la faveur que je te demande : ... Amen


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père.


Premier jour

Le travail, chemin de sainteté


Réflexions de saint Josémaria


Nous sommes là pour rappeler l'exemple de Jésus qui, pendant trente années, à Nazareth, n'a cessé de travailler, de pratiquer un métier. Aux mains de Jésus, le travail, un travail professionnel semblable à celui que réalisent des millions d'hommes dans le monde, devient une tâche divine, une œuvre rédemptrice, une voie de salut (Entretiens avec mgr Josémaria Escriva de Balaguer, n° 55)

Là où sont vos frères les hommes, mes enfants, là où sont vos aspirations, votre travail, vos amours, là se trouve le lieu de votre rencontre quotidienne avec le Christ. C’est au milieu des choses les plus matérielles de la terre que nous devons nous sanctifier, en servant Dieu et tous les hommes. Là où sont vos frères les hommes, mes enfants, là où sont vos aspirations, votre travail, vos amours, là se trouve le lieu de votre rencontre quotidienne avec le Christ. C’est au milieu des choses les plus matérielles de la terre que nous devons nous sanctifier, en servant Dieu et tous les hommes. Dieu vous appelle à le servir dans et à partir des tâches civiles, matérielles, séculières de la vie humaine : c’est dans un laboratoire, dans la salle d’opération d’un hôpital, à la caserne, dans une chaire d’université, à l’usine, à l’atelier, aux champs, dans le foyer familial et au sein de l’immense panorama du travail (Homélie : Aimer le monde passionnément).

Intentions


Pour trouver du travail


Afin que Dieu notre Seigneur m’aide à trouver du travail et qu’il me bénisse avec un emploi honnête, digne et stable, pour que je comprenne bien que mon travail professionnel est un service aux autres où Dieu mon Père m’attend à toute heure et me demande d’imiter Jésus lorsqu’il travaillait comme charpentier à Nazareth.


Pour faire du bon travail

Afin que Dieu notre Seigneur m’aide à comprendre que mon travail professionnel est un service aux autres, où il m’attend à toute heure et me demande, en toutes circonstances, d’imiter Jésus lorsqu’il travaillait comme charpentier à Nazareth.


Deuxième jour

Travailler par amour de Dieu

Réflexions de saint José Maria


La dignité du travail est fondée sur l’Amour. Le grand privilège de l’homme est de pouvoir aimer et dépasser ainsi l’éphémère et le transitoire. (Quand le Christ passe, n° 48)


Faites tout par amour. — Ainsi il n’y a pas de petites choses : tout est grand. — Persévérer par amour dans les petites choses, c’est de l’héroïsme. (Chemin, n° 813)

J’y insiste : c’est dans la simplicité de ton travail ordinaire, dans les détails monotones de chaque jour que tu dois découvrir ce qui est caché aux yeux de beaucoup, le secret qui donne grandeur et nouveauté : l’Amour. (Sillon, n° 489)


Intentions


Pour trouver du travail

Afin que Dieu m’accorde la grâce de trouver vite un travail qui rassure ma famille ; pour qu’il m’aide aussi à comprendre que la valeur de tout travail honnête tient à l’amour dont il est fait : à l’amour de Dieu à qui nous l’offrons, puis à l’amour du prochain, que nous voulons ainsi servir.


Pour faire du bon travail


Afin que Dieu m’aide à comprendre que la valeur tout travail honnête tient à l’amour dont il est fait : d’abord, à l’amour de Dieu à qui nous nous l’offrons, puis à l’amour du prochain, que nous voulons ainsi servir.


Troisième jour

Travailler avec ordre et assiduité

Réflexions de saint José Maria


Que la durée de notre passage sur terre est brève ! Ces mots retentissent au plus profond du cœur de tout chrétien cohérent, comme un reproche face à son manque de générosité, et comme une invitation constante à la loyauté. Il est vraiment court le temps que nous avons pour aimer, pour offrir, pour réparer. Il n’est donc pas juste de le gaspiller, ni de jeter de façon irresponsable ce trésor par la fenêtre : nous ne pouvons pas négliger cette étape du monde que Dieu confie à chacun. (Amis de Dieu, n° 39)


Quand tu auras de l’ordre, ton temps se multipliera : tu pourras ainsi rendre davantage gloire à Dieu, en travaillant davantage à son service. (Chemin, n° 80)

Intentions


Pour trouver du travail


Afin que, grâce au secours de la Très Sainte Vierge Marie, je trouve un emploi stable, qui me convienne ; et pour que quand je travaille je sache profiter du temps comme d’un trésor et que je m’applique à mieux vivre l’ordre, en tâchant de tout faire ponctuellement, intensément et assidûment, sans erreurs ni retards ; afin que je parvienne à équilibrer mes horaires pour concilier vie spirituelle, vie de famille, profession et relations sociales.

Pour faire du bon travail


Afin que, grâce au secours de la Très Sainte Vierge Marie, je sache profiter du temps comme d’un trésor et m’applique à mieux vivre l’ordre, de sorte que j’arrive à tout faire ponctuellement, intensément et assidûment, sans erreurs ni retards, en me soumettant à un plan structuré qui me permette d’équilibrer mes horaires pour concilier vie spirituelle, vie de famille, profession et relations sociales.


Quatrième jour

Travail bien achevé

Réflexions de saint José Maria


Nous ne saurions offrir au Seigneur quelque chose qui, dans les limites de notre pauvre humanité, ne serait pas parfait, sans tache, soigneusement accompli, même dans les détails les plus minimes : Dieu n’accepte pas ce qui est bâclé. Vous n’offrirez rien qui ait une tare, nous enjoint la Sainte Écriture, car cela ne vous ferait pas agréer de Dieu. C’est pourquoi, le travail de chacun d’entre nous, cette tâche qui occupe nos journées et nos énergies, doit être une offrande digne du Créateur, operatio Dei, travail de Dieu et pour Dieu : en un mot, une activité bien accomplie, irréprochable. (Amis de Dieu, n° 55)


Nous devons avant tout aimer la sainte messe, qui doit être le centre de notre journée. Si nous vivons bien la messe, comment ne pas continuer ensuite, pendant le reste de la journée, à penser au Seigneur, en ayant soin de ne pas nous éloigner de sa présence, pour travailler comme il travaillait et aimer comme il aimait ? Nous apprenons alors à remercier le Seigneur d’une autre manifestation de sa délicatesse: ne pas avoir voulu limiter sa présence au moment du sacrifice de l’autel, mais avoir voulu demeurer dans la sainte hostie, réservée dans le tabernacle. (Quand le Christ passe, n° 154)


Intentions


Pour trouver du travail


Afin qu’avec le secours de Notre Dame, je puisse vite sortir du chômage. Et pour que Dieu m’aide à travailler à nouveau de mon mieux, avec la plus grande perfection possible, sans le bâcler, convaincu qu’un travail sans amour ne peut pas être sanctifié.


Pour faire du bon travail


Afin que Dieu m’aide à faire de mon mieux pour réaliser mon nouveau travail avec la plus grande perfection possible, sans le bâcler, convaincu qu’un travail mal fait ne peut pas être sanctifié puisqu’il y manquerait l’amour, condition indispensable pour que n’importe quelle activité humaine puisse plaire à Dieu.


Cinquième jour

Tous les travaux honnêtes sont dignes

Réflexions de saint José Maria


Quant à nous chrétiens, il est temps que nous proclamions, haut et fort, que le travail est un don de Dieu, et qu’il n’est pas juste de classer les hommes en diverses catégories selon le travail qu’ils réalisent puisqu’il n’y a pas de sots métiers. Le travail — tout travail —témoigne de la dignité de

l’homme et de son emprise sur la création. C’est une occasion de perfectionner sa personnalité. (Quand le Christ passe, n° 47)

Devant Dieu, aucune occupation n’est par elle-même grande ou petite. Tout acquiert la valeur de l’Amour que l’on met à la réaliser. (Sillon, n° 487)

Intentions


Pour trouver du travail


Afin que Dieu me donne la joie d’un travail, d’une tâche où je pourrai être utile et mettre en œuvre toutes mes capacités. Afin que, si ce travail ne se révélait pas à la hauteur de ma qualification et de mes aspirations légitimes, je ne le méprise pas, tant que je n’en aurai pas trouvé un autre plus approprié, mais que je le réalise avec responsabilité, essayant d’imiter Jésus dans son atelier de Nazareth.


Pour faire du bon travail


Afin que, si actuellement mon travail est au-dessous de ma préparation et de mes aspirations légitimes, Dieu m’aide à ne pas le mépriser, tant que je n’en aurai pas trouvé un autre plus approprié, mais que je le réalise en toute responsabilité, tâchant de le mettre au niveau de celui que Jésus réalisait dans son atelier de Nazareth.

Sixième jour

Travailler en compagnie de Dieu et avec une intention droite


Réflexions de saint José Maria


Tout au long de la journée, tu dois entretenir avec le Seigneur une conversation constante, nourrie, si besoin, des circonstances mêmes de ta vie professionnelle. (Forge, n° 745)

Ton crucifix. — En tant que chrétien, tu devrais toujours porter sur toi ton crucifix. Et le poser sur ta table de travail. Et le baiser avant de t’endormir et à ton réveil ; et quand ton pauvre corps se révoltera contre ton âme, baise encore ton crucifix. (Chemin, n° 302)

Mets sur ta table de travail, dans ta chambre, dans ton portefeuille, une image de Notre Dame et adresse-lui un regard quand tu commences ton travail, pendant que tu le réalises et lorsque tu le termines. Elle t’obtiendra (je te l’assure !) la force pour faire de ton occupation un dialogue amoureux avec Dieu. (Sillon, n° 531)


Intentions


Pour trouver du travail


Afin que Dieu m’accorde un emploi honnête et digne et qu’il m’ouvre les yeux pour que je comprenne qu’il est toujours à mes côtés ; afin que je m’efforce d’être en présence de Dieu durant mon travail, en me servant, discrètement d’un petit crucifix, d’une image de Notre Dame ou de l’image d’un saint de ma dévotion.


Pour faire du bon travail


Afin que Dieu me permette de réaliser qu’il est toujours près de moi lorsque je travaille et que, pour ne pas perdre de vue cette réalité merveilleuse, je m’efforce d’être en présence de Dieu durant mon travail en me servant, discrètement et comme d’un réveil, d’un petit crucifix, d’une image de Notre Dame ou de l’image d’un saint de ma dévotion et que je place ces « réveils » là où je puisse les voir fréquemment sans cependant les afficher ni en faire étalage.


Septième jour

Faire grandir les vertus dans le cadre du travail

Réflexions de saint José Maria


Tout ce qui nous occupe, nous, pauvres hères, y compris la sainteté, est un tissu de petits riens qui, selon la droiture de notre intention, peuvent devenir une tapisserie splendide d’héroïsme ou de bassesse, de vertus ou de péchés. (Chemin, n°826)


C’est un véritable réseau de vertus qui est mis en action lorsque nous réalisons notre métier avec le dessein de le sanctifier : la force d’âme pour persévérer dans notre tâche, malgré les difficultés naturelles et sans jamais nous laisser emporter par le stress ; la tempérance pour nous dépenser sans

compter et pour surmonter la commodité et l’égoïsme ; la justice pour remplir nos devoirs envers Dieu, envers la société, envers la famille, envers nos collègues ; la prudence pour savoir ce qu’il convient de faire dans chaque cas et pour nous mettre au travail sans délai... Et le tout, j’y insiste, par Amour. (Amis de Dieu, n° 72)

Intentions


Pour trouver du travail


Afin qu’avec le secours de Notre Dame je trouve l’emploi que je cherche et qu’en accomplissant mon nouveau travail, Dieu m’aide à développer les vertus chrétiennes et à grandir dans ma vie spirituelle. Que je cherche à être patient et compréhensif, aussi bien avec mes patrons qu’avec mes collègues et mes subalternes. Que je sois simple et humble, fuyant la vanité et le triomphalisme, et que j’agisse en tout avec pureté de cœur.


Pour faire du bon travail


Afin que Dieu m’aide à développer, à travers mon travail, les vertus chrétiennes et à grandir dans ma vie spirituelle. Que je cherche à être patient et compréhensif, aussi bien avec mes patrons qu’avec mes collègues et mes subalternes. Que je sois simple et humble, fuyant la vanité et le triomphalisme, que j’agisse en tout avec pureté de cœur.


Huitième jour

Travailler c'est servir, aider les autres


Réflexions de saint José Maria


Pensez qu’en réalisant votre tâche professionnelle en toute responsabilité, non seulement vous subvenez à vos besoins financiers, mais vous rendez un service on ne peut plus direct au développement de la société, vous allégez aussi les charges des autres et vous aidez tant d’œuvres d’assistance, au niveau local et universel, en faveur des individus et des peuples moins favorisés. (Amis de Dieu, n° 120)


Quand tu auras achevé ton travail, fais celui de ton frère, aide-le pour le Christ, avec tant de délicatesse et de naturel que personne, pas même celui qui en bénéficie, ne s’aperçoive que tu en fais plus que tu ne dois en stricte justice. Voilà la délicate vertu d’un fils de Dieu ! (Chemin, n° 440)


Intentions


Pour trouver du travail


Afin que Dieu Notre Seigneur me donne le travail que je lui demande avec tant de foi et pour qu’il suscite en moi le désir de faire de mon travail non pas une occasion de servir mes intérêts, mais une

occasion de servir les autres, persuadé que cet idéal de service aux autres donnera à ma vie un sens nouveau, plus élevé et plus gai.

Pour faire du bon travail


Afin que Dieu suscite en mon âme le désir de faire de mon travail non pas une chasse gardée, centrée sur mes intérêts, mais un service ouvert au bien commun et à l’utilité du plus grand nombre, fait dans l’assurance que cet idéal de service aux autres donnera à ma vie un sens nouveau, plus élevé et plus gai.


Neuvième jour

Faire de l'apostolat avec notre travail

Réflexions de saint José Maria

Le travail professionnel est aussi apostolat, occasion de se dévouer pour les autres afin de leur révéler le Christ et les conduire vers Dieu le Père. (Quand le Christ passe, n° 49)

Vis ta vie ordinaire ; travaille là où tu te trouves, en t’efforçant d’accomplir tes devoirs d’état, les obligations de ta profession ou de ton métier, en progressant, en te dépassant chaque jour. Sois loyal, compréhensif envers les autres et exigeant envers toi-même. Sois mortifié et joyeux. Tel sera ton apostolat. Et sans que tu saches pourquoi, misérable comme tu l’es, ceux qui t’entourent viendront à toi et, dans une conversation naturelle, simple, à la sortie du travail, dans une réunion de famille, dans l’autobus, au cours d’une promenade, n’importe où, vous évoquerez ces inquiétudes qui existent dans l’âme de tous, bien que certains ne veuillent pas le savoir : ils réaliseront tout, petit à petit, quand ils commenceront à chercher Dieu pour de bon. (Amis de Dieu, n° 273)

Intentions


Pour trouver du travail


Afin que, par la médiation de Notre Dame, Dieu fasse que je trouve un bon travail où je puisse progresser et donner le meilleur de moi même et pour qu’il m’aide à trouver dans mon milieu professionnel un domaine ouvert à la mission apostolique que Dieu confie à tous les baptisés. Que je sache profiter de toutes les occasions qu’il me donne pour aider mes collègues, mes amis, mes collaborateurs, mes clients, à découvrir les merveilles de la foi chrétienne.


Pour faire du bon travail


Afin que Dieu m’aide à trouver dans mon milieu professionnel un domaine ouvert à la mission apostolique que Dieu confie à tous les baptisés. Que je sache profiter de toutes les occasions qu’il me donne pour aider mes collègues, mes amis, mes collaborateurs, mes clients, à découvrir les merveilles de la foi chrétienne.


Autorisation ecclésiastique

+D. Benedicto Beni dos Santos

Évêque auxiliaire de São Paulo,

le 8 avril 2003


Pour plus d’information sur saint Josémaria voir :

www.josemariaescriva.info

www.escrivaworks.org

www.opusdei.fr


Nous serions reconnaissants à toute personne ayant obtenu des grâces par l’intercession de saint José maria Escriva d’en faire part à la Prélature de l’Opus Dei,


Bureau pour les Causes des saints,

7, rue Dufrénoy

75116 Paris.

e-mail : ocs@opusdei.fr


www.fr.josemariaescriva.info/opus_dei/Neuvainetravail.pdf

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Téléchargez le texte de la Neuvaine du travail (pdf) en cliquant ici

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