01 septembre 2010

La Servante de Dieu Mère Julienne du Rosaire

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La Servante de Dieu Mère Julienne du Rosaire

23 mai 1911 - 6 janvier 1995

 

Mère Julienne du Rosaire, née Julienne Dallaire (1911-1995), fille de Gaudiose Dallaire et d’Alexina Faucher, a fondé la Congrégation des Dominicaines Missionnaires Adoratrices en 1945. Née à Québec le 23 mai 1911, dans la paroisse Notre-Dame-de-Jacques-Cartier, Julienne Dallaire entre à l'âge de 29 ans chez les Dominicaines de l'Enfant-Jésus, au Petit Séminaire de Québec, mais la maladie la contraint à quitter la communauté. Le chanoine Cyrille Labrecque (1883-1977), vicaire à la cathédrale Notre-Dame-de-Québec, discerne dans la vie de sa dirigée l’appel à fonder une nouvelle communauté religieuse. Julienne Dallaire et trois compagnes s'installent donc à Beauport en 1945, dans une maison de l'avenue du Moulin (aujourd’hui avenue des Cascades). En 1952, sur les hauteurs de Beauport, l’apport de généreux bienfaiteurs leur permet de construire un couvent, le Cénacle du Cœur Eucharistique. Mère Julienne du Rosaire y finira ses jours. En octobre 2004, le cardinal Marc Ouellet décrète l’ouverture de l’enquête préliminaire en vue de sa béatification. Lors du Congrès eucharistique, il a annoncé que le procès diocésain s’ouvrira en septembre 2008.

 

Prière pour demander des grâces par l'intercession de la Servante de Dieu Mère Julienne du Rosaire


Seigneur Jésus, Vous avez confié à Mère Julienne du Rosaire la mission de faire connaître au monde l'immense Amour avec lequel Vous vous donnez à nous dans l'Eucharistie, pour glorifier la Sainte-Trinité. À sa prière, faites que notre vie devienne, au souffle de l'Esprit, une pure offrande, un don de soi par amour, afin que par  Vous, avec Vous et en Vous, nous adorions le Père en esprit et en vérité. Accordez-nous aussi, par son intercession, cette faveur... que nous sollicitons de Votre Coeur Eucharistique, avec confiance et abandon à  Votre Volonté, pour la gloire de la Trinité.


Amour et gloire à la Trinité par le Coeur Eucharistique de Jésus!

 

On peut communiquer avec les Dominicaines Missionnaires Adoratrices au
131, rue des Dominicaines, Québec, G1E 6S8 (418-661-9221 – edcenacle@qc.aira.com

 

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

 

Voir aussi: http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lire-article-83937-1900740-la_servante_de_dieu_mere_julienne_du_rosaire.html

 


31 août 2010

Chemin de Croix Eucharistique

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Chemin de Croix Eucharistique

Texte de Saint Pierre-Julien Eymard

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Première station
Jésus est condamné à mort

O Christ, nous Vous adorons et nous Vous bénissons,

Parce que Vous avez racheté le monde par Votre Sainte Croix.

Jésus est condamné par les siens, par ceux-là mêmes qu'Il a comblés de ses faveurs. On Le condamne comme séditieux, Lui la Bonté même; comme blasphémateur, Lui la Sainteté même; comme ambitieux, Lui qui s'est fait le dernier de tous. On le condamne à la mort de la Croix comme le dernier des esclaves. Jésus accepte avec amour cette sentence de mort: c'est pour souffrir et pour mourir qu'Il est venu ici-bas, et pour nous apprendre à faire l'un et l'autre. Jésus est encore condamné à mort en son Eucharistie. Dans ses grâces d'abord, dont on ne veut pas; dans son amour, qu'on méconnaît; dans son état sacramentel, par l'incrédule qui le nie, par l'horrible sacrilège. Par la communion indigne, le mauvais chrétien vend Jésus-Christ au démon, le livre à ses passions, le met aux pieds du démon, roi de son cœur; il le crucifie dans son corps de péché. Jésus est plus maltraité par les mauvais chrétiens que par les Juifs: à Jérusalem, Il ne fut condamné qu'une fois, et au Saint Sacrement, tous les jours et en milliers de lieux, et par un nombre épouvantable de juges iniques. Et  cependant Jésus se laisse insulter, mépriser, condamner: Il continue toujours Sa vie sacramentelle,  afin de nous montrer que son amour pour nous est sans condition ni réserve, qu'Il est plus grand que notre ingratitude. O Jésus, pardon, mille fois pardon pour tous les sacrilèges! S'il m'était arrivé d'en commettre jamais, je veux passer ma vie à les réparer, et Vous aimer et Vous honorer pour ceux qui Vous méprisent; faites-moi la grâce de mourir avec Vous!


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire...

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Deuxième station

Jésus est chargé de sa Croix


O Christ, nous Vous adorons et nous Vous bénissons,

Parce que Vous avez racheté le monde par Votre Sainte Croix.

A Jérusalem, les Juifs imposent à Jésus une lourde et ignominieuse Croix: c'était alors l'instrument de supplice des derniers des hommes. Jésus reçoit cette Croix accablante avec joie; Il la reçoit avec empressement, la baise avec amour et la porte avec douceur. Il veut par là nous l'adoucir, nous  l'alléger, nous la rendre douce et aimable, et la déifier dans Son Sang. Au divin sacrement de l'autel, les mauvais chrétiens imposent à Jésus une Croix bien plus lourde, bien plus ignominieuse pour Son Cœur. Cette Croix, ce sont leurs irrévérences dans le saint lieu, leur esprit si dissipé, leur cœur si froid en sa présence, leur dévotion si tiède. Quelle Croix humiliante pour Jésus que d'avoir des  enfants si peu respectueux, des disciples si misérables! En Son Sacrement encore, Jésus porte mes croix; Il les met sur Son Cœur pour les sanctifier; Il les couvre de son amour, de ses baisers, pour  me les rendre aimables; mais Il veut que je les porte pour Lui, que je les Lui offre; Il veut bien recevoir les épanchements de ma douleur, souffrir que je pleure sur mes croix, que je Lui demande secours et consolation. Oh! qu'elle devient légère la croix qui passe par l'Eucharistie! Qu'elle sort belle et radieuse du Cœur de Jésus! Comme il fait bon la recevoir de Ses mains, la baiser après Lui! C'est donc là que j'irai me réfugier dans mes peines; là que j'irai me consoler et me fortifier; là que j'irai apprendre à souffrir et à aimer! Pardon, Seigneur, pardon pour ceux qui Vous traitent sans respect dans Votre Sacrement d'Amour; pardon pour mes indifférences, mes oublis en votre présence: je veux Vous aimer, je Vous aime de tout mon cœur!


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire...

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Troisième station

Jésus tombe une première fois


O Christ, nous Vous adorons et nous Vous bénissons,

Parce que Vous avez racheté le monde par Votre Sainte Croix.

Jésus avait été si épuisé de sang dans les trois heures de Son Agonie et sous les coups de la flagellation, si affaibli par la nuit cruelle qu'Il passa en la garde de ses ennemis, qu'après quelques moments de marche, Il tombe accablé sous le poids de sa Croix. Que de fois Jésus-Eucharistie tombe à terre dans les saintes parcelles, sans qu'on s'en doute! Mais ce qui le fait tomber de douleur, c'est la vue du premier péché mortel qui souilla mon âme! Ah! qu'elle est encore plus douloureuse la chute que fait Jésus dans un jeune cœur qui le reçoit indignement au jour de sa première communion! Il tombe sur ce cœur de glace, que le Feu de Son Amour ne peut fondre; sur cet esprit orgueilleux et dissimulé, sans pouvoir le toucher; dans ce corps qui n'est qu'un tombeau. Hélas! faut-il traiter ainsi Jésus la première fois qu'Il vient à nous si plein d'Amour? O Jésus! merci de l'Amour que Vous m'avez témoigné à ma Première Communion: jamais je ne l'oublierai; je suis à Vous, tout à Vous, puisque Vous êtes tout à moi: faites de moi ce qu'il Vous plaira.


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire...

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Quatrième station

Jésus rencontre Sa Sainte Mère

O Christ, nous Vous adorons et nous Vous bénissons,

Parce que Vous avez racheté le monde par Votre Sainte Croix.


Marie accompagne Jésus sur la route du Calvaire: elle y endure un véritable martyre dans son âme; mais quand on aime, on veut compatir. Ah! aujourd'hui, le Cœur eucharistique de Jésus rencontre sur le chemin de ses douleurs, au milieu de ses ennemis, les enfants de Son Amour, les épouses de Son Cœur, les ministres de ses grâces, qui, bien loin de le consoler comme Marie, s'unissent à ses bourreaux pour l'humilier, le blasphémer, le renier! Que de renégats et d'apostats abandonnent le service et l'amour de l'Eucharistie dès que ce service demande un sacrifice ou un acte de foi pratique! O Jésus, mon bon Sauveur, je veux Vous suivre humilié, insulté, maltraité, avec Marie ma Mère, et Vous dédommager par mon amour!

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire...

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Cinquième station
Le Cyrénéen aide Jésus à porter Sa Croix

O Christ, nous Vous adorons et nous Vous bénissons,

Parce que Vous avez racheté le monde par Votre Sainte Croix.

Jésus s'affaissait de plus en plus sous Son fardeau; les Juifs, qui voulaient le faire mourir sur la Croix, pour mettre le comble à Ses humiliations, sollicitèrent Simon de Cyrène de prendre la Croix de Jésus. Celui ci s'y refusait, et il fallut le contraindre à se charger de cet instrument qui lui paraissait plein d'ignominie: il se soumit, et mérita que Jésus touchât son cœur et le convertît. En Son Sacrement, Jésus appelle les hommes à Lui, et presque personne ne répond à ses invitations: Il les convie à Son Banquet Eucharistique, et l'on a mille prétextes pour refuser de s'y rendre. L'âme ingrate et infidèle refuse la grâce de Jésus-Christ, le don le plus excellent de Son Amour; et Jésus reste seul, abandonné, les mains pleines de grâces dont on ne veut pas: on a peur de son amour! Au lieu des respects qui Lui sont dus, Jésus ne reçoit, la plupart du temps, que des irrévérences. On rougit de le rencontrer dans les rues; on le fuit dès qu'on l'aperçoit; on n'ose pas Lui donner les témoignages extérieurs de sa foi. Divin Sauveur, est-ce possible? Hélas! il n'est que trop vrai, et je sens les reproches que m'adresse ma conscience. Oui, souvent, attaché à ce qui me plaisait, j'ai refusé d'entendre Votre appel; souvent, pour ne pas être obligé de me corriger, j'ai rejeté l'invitation à Votre Table dont Vous m'honoriez dans Votre Amour: je le regrette du fond du cœur. Je comprends qu'il vaut mieux tout laisser que de manquer par sa faute une communion, la plus grande et la plus aimable de Vos grâces. Oubliez le passé, bon Sauveur, et recevez et gardez Vous-même mes résolutions pour l'avenir.


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire...

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Sixième station

Une pieuse femme essuie la Face de Jésus


O Christ, nous Vous adorons et nous Vous bénissons,

Parce que Vous avez racheté le monde par Votre Sainte Croix.


Le Sauveur n'a plus une Face humaine: les bourreaux l'ont couverte de sang, de boue, de crachats! Lui, la splendeur de Dieu, Il est méconnaissable, et, Son Visage Divin est couvert de souillures. La pieuse Véronique brave les soldats: sous les crachats, elle a reconnu son Sauveur et son Dieu, et, mue de compassion, elle essuie ce Visage auguste. Jésus la récompense en imprimant ses traits sur le linge dont elle essuie Sa Face adorable. Divin Jésus, vous êtes bien outragé, bien insulté, bien profané dans Votre adorable Sacrement et où sont les Véroniques compatissantes qui viennent réparer ces abominations? Ah! on est attristé, épouvanté que tant de sacrilèges soient commis si facilement contre le Sacrement auguste: on dirait que Jésus-Christ n'est plus parmi nous qu'un étranger indifférent, méprisable même! Il est vrai qu'Il voile Sa Face sous le nuage d'espèces bien faibles, bien humbles: c'est pour que notre amour y découvre par la Foi ses traits divins. Seigneur, je crois que Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant, et j'adore sous le voile eucharistique Votre Face adorable, pleine de gloire et de majesté; daignez, Seigneur, imprimer Vos traits dans mon cœur, pour que je porte partout avec moi Jésus, et Jésus-Eucharistie.


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire...

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Septième station
Jésus tombe une deuxième fois

O Christ, nous Vous adorons et nous Vous bénissons,

Parce que Vous avez racheté le monde par Votre Sainte Croix.

Malgré l'aide de Simon, Jésus succombe une seconde fois à sa faiblesse: c'est pour Lui l'occasion de nouvelles souffrances; Ses genoux, Ses mains sont déchirés par ces chutes sur un chemin ardu, et les mauvais traitements de ses bourreaux redoublent avec leur rage. Oh! que le secours de l'homme est nul sans celui de Jésus-Christ! et que de chutes se prépare celui qui s'appuie sur les hommes! Que de fois aujourd'hui le Dieu de l'Eucharistie tombe par la communion dans des coeurs lâches et tièdes qui le reçoivent sans préparation, le gardent sans piété, le laissent aller sans un acte d'amour et de reconnaissance! Aussi Jésus reste-t-Il stérile en nous, à cause de notre tiédeur. Qui oserait recevoir un grand de la terre avec aussi peu de soins qu'on reçoit tous les jours le Roi du ciel? Divin Sauveur, je Vous fais amende honorable pour toutes mes communions tièdes et faites sans dévotion. Que de fois déjà Vous êtes venu en moi! Je Vous en remercie, et je veux Vous être fidèle à l'avenir: accordez-moi Votre Amour, il suffit!


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire...

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Huitième station

Jésus console les pieuses femmes désolées

O Christ, nous Vous adorons et nous Vous bénissons,

Parce que Vous avez racheté le monde par Votre Sainte Croix.

C'était la Mission du Sauveur aux jours de Sa vie mortelle, de consoler les affligés et les persécutés. Il veut y être fidèle dans le moment même de Ses plus grandes souffrances; Il s'oublie Lui-même, et essuie les larmes des pieuses femmes qui pleuraient sur ses douleurs et sur sa Passion: quelle Bonté! En Son Divin Sacrement, Jésus n'a presque jamais personne pour le consoler de l'abandon des siens, des crimes dont il est l'objet. Il est là, seul, les jours et les nuits. Ah! si Ses yeux pouvaient pleurer, que de larmes ils répandraient sur l'ingratitude et l'abandon des siens! Si Son Cœur pouvait encore souffrir, quels tourments Il endurerait de Se voir ainsi délaissé, même de ses amis! Malgré cela, dès que nous venons à Lui, Il nous accueille avec Bonté, écoute nos plaintes, le récit souvent bien long et bien égoïste de nos misères, et Il s'oublie Lui-même pour nous consoler, nous refaire. Divin Sauveur, pourquoi ai-je recours si souvent aux consolations des hommes au lieu de m'adresser à Vous? Je sens que cela blesse Votre Cœur jaloux de mon cœur; soyez en Votre Eucharistie mon unique consolation, mon seul confident: une parole, un regard de votre bonté me suffisent. Que je Vous aime de tout mon cœur, et faites de moi tout ce qu'Il vous plaira !


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire...

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Neuvième station

Jésus tombe pour la troisième fois


O Christ, nous Vous adorons et nous Vous bénissons,

Parce que Vous avez racheté le monde par Votre Sainte Croix.

Quelles souffrances dans cette troisième chute de Jésus! Il reste écrasé sous le poids de Sa Croix, et les mauvais traitements de ses bourreaux peuvent à peine le relever. Jésus veut tomber une troisième fois avant d'être élevé sur la Croix, comme pour témoigner qu'Il regrette de ne pouvoir faire le tour de la terre chargé de Sa Croix. Jésus viendra une dernière fois en moi en viatique avant que je quitte, moi aussi, cette terre d'exil. Ah! Seigneur, accordez-moi cette grâce, la plus précieuse de toutes, et le complément de toutes celles de ma vie! Mais que je Vous reçoive bien à cette dernière  communion si pleine d'amour! Quelle chute épouvantable que celle de Jésus tombant, pour la  dernière fois dans le cœur d'un mourant qui, à tous ses péchés passés, ajoute le crime du sacrilège, reçoit indignement Celui qui va le juger, et profane ainsi le viatique de son Salut! En quel  douloureux état doit se trouver Jésus dans un cœur qui le déteste, dans un esprit qui le méprise, dans un corps de péché livré au démon! Hélas! c'est l'enfer de Jésus sur la terre! Mais quel sera le jugement de ces malheureux? On tremble d'y penser. Seigneur, pardon, pardon pour eux: nous Vous prions pour tous les moribonds; accordez-leur de mourir dans Vos bras après Vous avoir bien reçu en viatique.


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire...

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Dixième station

Jésus est dépouillé de Ses vêtements


O Christ, nous Vous adorons et nous Vous bénissons,

Parce que Vous avez racheté le monde par Votre Sainte Croix.

Qu'Il doit souffrir dans ce dépouillement cruel et impitoyable! On Lui arrache ses vêtements collés à Ses Plaies, on les rouvre, on le déchire! Qu'Il doit souffrir dans sa modestie, d'être traité comme on rougirait de le faire d'un misérable et d'un esclave; qui meurent au moins dans le suaire qui doit les ensevelir! Jésus est encore dépouillé de ses vêtements en son état sacramentel. Non content de le voir dépouillé, par Son Amour pour nous, de la gloire de Sa Divinité, de la beauté de Son Humanité, ses ennemis le dépouillent de l'honneur de Son Culte, pillent Ses églises, profanent Ses vases sacrés et Ses Tabernacles, Le jettent à terre: Il est livré à leur merci sacrilège, Lui, le Roi et le Sauveur des hommes, comme au jour de Son crucifiement. En se laissant ainsi dépouiller en l'Eucharistie, Jésus veut nous réduire à l'état de pauvres volontaires, qui ne tiennent plus à rien, pour nous revêtir de Sa vie et de Ses vertus. O Jésus-Eucharistie, soyez mon unique bien!


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire...

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Onzième station
Jésus est cloué sur la Croix


O Christ, nous Vous adorons et nous Vous bénissons,

Parce que Vous avez racheté le monde par Votre Sainte Croix.


Quels tourments que ceux qu'endure Jésus quand on Le crucifie! Sans un miracle de Sa puissance, Il n'eut pu les supporter sans mourir. Mais au Calvaire, Jésus est attaché à un bois innocent et pur:  dans la communion indigne, le pécheur crucifie Jésus en son corps de péché, comme si l'on attachait  un corps vivant à un cadavre en décomposition. Sur le Calvaire, Il est crucifié par ses ennemis déclarés; ici, par ses enfants qui Le crucifient dans l'hypocrisie de la dévotion. Sur le Calvaire, Il n'est crucifié qu'une fois; ici, c'est tous les jours et par des milliers de chrétiens. O Divin Sauveur, je Vous demande pardon des immortifications de mes sens: Vous les expiez bien cruellement! Vous voulez, par Votre Eucharistie, crucifier ma nature, immoler sans cesse le vieil homme, et m'unir à Votre vie crucifiée et ressuscitée: faites, Seigneur, que je me livre tout à Vous sans réserve ni condition.


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire...

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Douzième station

Jésus expire sur la Croix


O Christ, nous Vous adorons et nous Vous bénissons,

Parce que Vous avez racheté le monde par Votre Sainte Croix.


Jésus meurt pour nous racheter; sa dernière grâce est le pardon accordé à ses bourreaux; le dernier don de son amour, sa divine Mère; son dernier désir, la soif de souffrir; son dernier acte, l'abandon de son âme et de sa vie entre les mains de son Père. En la divine Eucharistie, Jésus continue l'amour qu'il me témoigna à sa mort; tous les matins, on s'immole au Saint Sacrifice, et il vient perdre en ceux qui le reçoivent son existence sacramentelle: dans le coeur du pécheur, il meurt pour sa condamnation. De son hostie, il m'offre les grâces de ma rédemption, le prix de mon salut. Mais pour que je puisse y participer, il veut que je meure avec lui et pour lui. Faites-moi cette grâce, Ô mon Dieu, de mourir au péché et à moi-même, et de ne plus vivre que pour vous aimer en votre Eucharistie.


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire...

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Treizième station

Jésus est remis à Sa Mère


O Christ, nous Vous adorons et nous Vous bénissons,

Parce que Vous avez racheté le monde par Votre Sainte Croix.


Jésus est déposé de la Croix et remis à Sa Divine Mère, qui Le reçoit entre Ses bras et sur Son Cœur, et l'offre à Dieu comme la Victime de notre Salut. C'est à nous maintenant d'offrir Jésus Victime à l'Autel et dans nos coeurs, pour nous et pour les nôtres. Il est à nous: Dieu le Père nous le donne; il se donne Lui-même pour que nous le fassions valoir. Quel malheur que ce Prix infini demeure infructueux entre nos mains par suite de notre indifférence! Offrons-Le en union avec Marie, et prions cette Bonne Mère de l'offrir avec nous.


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire...

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Quatorzième station

Jésus est mis dans le Sépulcre


O Christ, nous Vous adorons et nous Vous bénissons,

Parce que Vous avez racheté le monde par Votre Sainte Croix.


Jésus veut subir l'humiliation du tombeau, et Il est abandonné à la garde de ses ennemis: Il est encore leur prisonnier. Mais c'est en l'Eucharistie que Jésus est vraiment enseveli; au lieu d'y rester trois jours, il y reste toujours, et c'est nous qu'Il convie à le garder. Il est notre Prisonnier d'Amour. Le corporal l'enveloppe comme un suaire! La lampe brille devant Son Autel comme devant les tombeaux; autour de Lui règne un silence de mort. En venant en notre cœur par la Communion, Jésus veut encore s'ensevelir en nous; préparons Lui une sépulture honorable, neuve, blanche, qui ne soit pas occupée par les affections terrestres; embaumons-le du parfum de nos vertus. Venons, pour ceux qui ne viennent pas, l'honorer, l'adorer en Son Tabernacle, le consoler dans Sa prison, et demandons-Lui la grâce du recueillement et de la mort au monde, pour mener une vie cachée en l'Eucharistie.


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire...

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Saint Pierre-Julien Eymard

Fondateur de la Congrégation des Pères du Saint-Sacrement et des Servantes du Saint-Sacrement

1811-1868

Saint Pierre-Julien Eymard est né à La Mure, diocèse de Grenoble, le 4 février 1811, de parents de modeste condition, mais très chrétiens. On put comprendre, dès ses premières années, qu'il serait un grand serviteur de l'Eucharistie, car il ressentit de très bonne heure un irrésistible attrait pour le très Saint-Sacrement. Tout jeune, il aimait à visiter l'église, se cachait derrière l'autel, fixait les yeux sur le Tabernacle "pour y prier plus près de Jésus et L'écouter". Être prêtre, monter un jour à l'autel, consacrer et distribuer l'Eucharistie, tel était dès lors le rêve de cet enfant prédestiné. Sa vocation fut longtemps éprouvée par la résistance de son père et par sa mauvaise santé; mais son énergie triompha de tous les obstacles, par le secours de Marie, dont il aimait à visiter les sanctuaires vénérés, surtout celui de Notre-Dame du Laus. Prêtre en 1834, vicaire, puis curé, pendant plusieurs années, il se montra partout un saint et un apôtre. Son amour pour la Sainte Vierge le fit entrer dans la Société de Marie, où il remplit bientôt de hautes fonctions avec toutes les bénédictions de Dieu. Sa Mère céleste lui révéla, à Fourvières, sa vraie vocation, celle de fonder une Congrégation du très Saint-Sacrement. Sa grande foi triompha de toutes les difficultés, et ses oeuvres prospérèrent merveilleusement, pour la gloire de Jésus-Hostie. Épuisé de fatigues, il mourut prématurément le 1er août 1868. On peut dire sans exagération qu'il fut le promoteur, par lui-même et par ses religieux, de toutes les grandes oeuvres eucharistiques de notre temps. Le Pape Pie XI l'a béatifié le 3 août 1925.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints, Tours, Mame, 1950

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Bienheureux Antonio Neirotti de Rivoli

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Bienheureux Antonio Neirotti de Rivoli

1423-1460


Né à Rivoli, près de Turin vers 1423, Antonio Neirotti entre chez les Dominicains, où il reçoit   l'habit au couvent de San Marco de Florence des mains de Saint Antonin, qui sera le futur archevêque de la ville. Il s'embarque dans un périlleux voyage en direction de la Sicile, car la route était fréquentée par les pirates. Le départ se passe bien, mais par contre, sur le trajet du retour,, il est capturé avant d'arriver à Naples. En 1458 et le religieux fut vendu comme esclave à Tunis. Là-bas,  les Sarrasins, le forcent à abjurer sa Foi et à se marier. Mais, Antonio fit un songe ou il se vit comme mort, et le Seigneur l'invita à se repentir. Le Jeudi Saint de l'année 1460, il reprit l'habit Dominicain, et professa publiquement sa foi au Christ devant le sultan. Ce geste lui valu la palme du martyre. Après que son corps fut acheté par des marchands de Gênes, Amédée de Savoie le fit porter à Rivoli, où il se trouve encore de nos jours.


Prière


O Dieu, qui, dans votre Miséricorde, avez rappelé le Bienheureux Antonio à la lumière de Votre  Vérité et qui en avez fait un martyr admirable, permettez que par son intercession, nous puissions  être toujours fermes dans la foi et vaillants à faire le bien. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.


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26 juillet 2010

Bienheureux Nicolas Konrad

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Bienheureux Nicolas Konrad

Prêtre et Martyr

16 mai  1876 - 26 juin 1941


Le Serviteur de Père de Dieu Nicholas Konrad, est né le 16 mai 1876 dans le village de Strusiv, quartier de Ternopil, l'Ukraine. Il a obtenu les deux degrés de philosophie et de théologie à Rome. En 1899, il a été ordonné prêtre. Après avoir enseigné dans les écoles et Berejany Ternopil, en 1930, il a été invité à enseigner à l'Académie théologique de Lviv par le Métropolitaine André Sheptysky, dont il deviendra plus tard le doyen du département de philosophie. Quand l'Académie a été fermée en 1939, à la suite de l'occupation soviétique, le Père Konrad est devenu le pasteur du village de Stradch, où il subit un martyr violent, perpétré par les communistes le 26 juin 1941. Le jour de la fête du Bienheureux Nichlas Konrad est le 27 juin, partagée par les 25 Bienheureux martyrs, béatifiés par le Pape Jean Paul II ce même jour en 2001.


Prière pour obtenir des Grâces par l'intercession du Bienheureux Nicolas Konrad


Du plus profond de mon âme, Seigneur mon Dieu, j'adore Votre infinie Majesté. Je Vous remercie et Vous rends grâce pour les dons dont Vous avez comblé Votre fidèle serviteur, le Bienheureux Nicolas Konrad. Je vous demande qu'il soit vénéré par Votre Eglise sur toute la terre et Je vous  supplie, dans Votre Miséricorde, de bien vouloir m'accorder la faveur que je Vous demande humblement par son intercession. Amen.

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Bienheureuse Tarsykia Olha Matskiv

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Bienheureuse Tarsykia Olha Matskiv

Soeur Servante de Marie Immaculée

Martyre

1919-1944


Otha Matskiv est née le 23 mars 1919 à Chodoriv en Ukraine. Elle était la première de quatre enfants nés dans une famille ouvrière très pieuse. Dès sa petite enfance, elle a montré les signes de grandes vertus et d'une vie de piété intense. Elle aimait la prière et allait souvent à l'église. La graine d'une vocation religieuse se développa très tôt dans sa vie. Malgré l'opposition de sa mère, Olha entre dans la Congrégation des Soeurs Servantes de Marie Immaculée le 3 mai 1938. Olha fait rapidement une impression favorable sur toutes les Soeurs. Elle à un caractère excellent et gracieux. Le 4 novembre 1938 elle revêt l'habit et  prend le nom  en religion de Taryskia. Elle prononce ses voeux le 5 novembre 1940. L'on était dans les sombres années de la seconde guerre mondiale, période de privation et de danger. Le 17 juillet 1944, les Soviets ont commencé à attaquer Krystynopil, ville où la Soeur Taryskia était en mission. Les bombardements se déroulaient continuellement, jour et nuit. Les soeurs se réfugièrent alors au sous-sol du noviciat. Le matin du 18 juillet, les Soeurs attendaient qu'un prêtre vienne pour célébrer la Divine Liturgie. Quand la cloche de la porte sonne, la Soeur Taryskia, pensant que c'était le prêtre, est venu afin d'ouvrir la porte. Alors qu'elle était à mi-chemin à la porte, la Soeur a entendu un tir et entendit la Soeur Taryskia tomber morte. Le lendemain, les Soviétiques voulaient tuer toutes les sœurs, mais  quand les pauvres gens sont intervenus, les Soviets se sont adoucis. L'assassin de Soeur Tarsykia, qui était un soldat soviétique, en regardant son cadavre a déclaré: «Je l'ai tué parce qu'elle était religieuse ». La veille de l'attaque soviétique, la Soeur Taryskia avait fait le voeu, avec son confesseur, le Père Volodymyr Kovalyk, obsm, de sacrifier sa vie pour la conversion de la Russie et pour la Foi Catholique. Elle a été enterrée dans le jardin du couvent au pied de la statue de la Bienheureuse Mère, car il était trop dangereux d'aller au cimetière. En 1956, sa dépouille mortelle a été transférée au cimetière Lychakivsky à Lviv. Elle a été Solennellement béatifiée par le Vénérable Pape Jean Paul II le 27 juin 2001 à Lviv en Ukraine.


Prière


Père Céleste! Nous vous rendons grâces pour avoir créé dans notre Église la Congrégation des Soeurs Servantes de Marie Immaculée. Vous l'avez enrichi des vertus et de la sainteté de votre martyre, la Bienheureuse Tarsykia qui, la une prière sur ses lèvres et le courage dans son Cœur, a accepté de mourir pour la Foi Catholique.


Bienheureuse Taryskia! Confiants dans votre intercession, nous vous demandons de tout notre cœur de prier et d'intercéder auprès de la Très Sainte Trinité, pour la grâce que nous vous demandons si cela contribue à la plus grande gloire de Dieu.


Bienheureuse Taryskia priez pour nous!


Merci de signaler les grâces reçues par l'intercession de la Bienheureuse Taryskia à:


Postulation Office

Paschina Street, 8

Lviv, Ukraine

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12 juin 2010

Les Sept offrandes du précieux sang de Jésus-Christ au Père éternel

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Les Sept offrandes du précieux sang de Jésus-Christ au Père éternel

 

I

Père éternel et tout-puissant, je vous offre: le précieux sang de Jésus-Christ, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour la propagation et l'exaltation de notre sainte mère l'Eglise, pour la conservation et la prospérité de son chef visible le souverain Pontife, pour les cardinaux, évêques et pasteurs des âmes, et pour tous les ministres du sanctuaire.


Gloire au Père...

Louanges et grâces à jamais à Jésus, qui par son sang nous a sauvés.


II

Père éternel et Tout-Puissant, je vous offre les mérites du sang précieux de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour la conservation de la paix et de la concorde entre les rois et princes catholiques, pour l'humiliation des ennemis de la sainte foi, et pour la félicité du peuple chrétien.


Gloire au Père...

Louanges et grâces à jamais à Jésus, qui par son sang nous a sauvés.


III

Père tout-puissant et éternel, je vous offre les mérites du sang précieux de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour le retour des incrédules à la lumière de la foi, pour l'extirpation des hérésies et la conversion des pauvres pécheurs.


Gloire au Père...

Louanges et grâces à jamais à Jésus, qui par son sang nous a sauvés.


IV

Père éternel et Tout-puissant tout-puissant, je vous offre les mérites du sang précieux de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour mes parents, amis et ennemis, pour les pauvres, les malades, les malheureux et tous ceux enfin pour lesquels vous savez que je dois prier, et vous voulez que je prie.


Gloire au Père...

Louanges et grâces à jamais à Jésus, qui par son sang nous a sauvés.


V

Père éternel et tout-puissant, je vous offre les mérites du sang précieux de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour tous ceux qui aujourd'hui passeront à l'autre vie, afin que vous les délivriez des peines de l'enfer, et les admettiez à la jouissance de votre gloire.


Gloire au Père...

Louanges et grâces à jamais à Jésus, qui par son sang nous a sauvés.


VI

Père éternel et tout-puissant, je vous offre les mérites du précieux sang de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour tous ceux qui savent apprécier ce grand trésor, pour ceux qui sont unis avec moi, dans l'adoration et la vénération de ce sang précieux, et pour ceux qui travaillent à en propager la dévotion.


Gloire au Père...

Louanges et grâces à jamais à Jésus, qui par son sang nous a sauvés.


VI

Père tout-puissant et éternel, je vous offre les mérites du précieux sang de Jésus, voire Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour tous mes besoins spirituels et temporels, pour le soulagement des saintes âmes du purgatoire, de celles surtout qui ont été dévotes à ce sang adorable, et aux douleurs et souffrances de la très-sainte Vierge, notre tendre Mère.


Gloire au Père...

Louanges et grâces à jamais à Jésus, qui par son sang nous a sauvés.


Louons Jésus et Marie,
Louons-les toujours.


Prions


Dieu éternel et tout-puissant qui avez constitué votre fils unique, Rédempteur du monde, et avez voulu être apaisé par son sang, faîtes, nous vous en prions, que, vénérant le prix de notre salut et étant par lui protégés sur la terre contre les maux de cette vie, nous recueillions la récompense éternelle dans le Ciel. Par le même Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi-soit-il.


Vive le sang de Jésus maintenant, et toujours, et dans tous les siècles des siècles.

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10 juin 2010

Les sept Douleurs et les sept Allégresses de Saint Joseph

GreatPatriarchStJoseph

Les sept Douleurs et les sept Allégresses de Saint Joseph

 

On doit prier Saint Joseph, d'abord: « parce qu'il est le patron de la bonne mort. Comme nous devons tous mourir, nous devons tous prier Saint-Joseph, et comme tous les jours on peut mourir, l'on doit donc, aussi, le prier tous les jours. Ensuite: Parce qu'il est le patron de l'Église Catholique. Si il y a un temps où nous devons prier pour l'Église, c'est bien quand elle est persécutée, et peut-elle être, plus persécutée qu'a présent? Le Pape est détrôné et prisonnier, on chasse les religieux et les religieuses du cloître, on arrache les crucifix des écoles; et combien d'autres abominations. On doit donc prier ce grand Saint pour l'Église. Enfin: Parce qu'il est le patron du Canada. Ah ! Prions Saint- Joseph pour qu'il détourne de notre admirable pays tous ces maux qui nous menacent. La franc-maçonnerie, avec toutes ses funestes doctrines, l'indifférence, ce grand fléau des temps modernes, peuvent-il s'introduire ici comme ailleurs. Récitons donc ces prières tous les jours à ces intentions. O vous tous qui êtes dévots à notre bonne Mère, la Sainte Vierge, voulez-vous lui être agréables? Soyez dévots aussi, à Saint Joseph. Cette tendre Mère apparaissant un jour à Sainte Thérèse d'Avila, lui dit que, par sa grande dévotion à son Chaste Époux, elle lui était très agréable. Sainte Thérèse dit qu'elle ne se rappelle pas avoir demandé quelque chose par son intercession, sans avoir été exaucée.

A présent voulez-vous connaître la dévotion qui est la plus agréable à Saint Joseph? Lisez ce qui suit. Voici un trait rapporté par des auteurs très graves et dignes de foi,qui prouve combien ce précieux exercice en l'honneur de Saint Joseph lui est agréable, et quelles grâces précieuses il procure à ceux qui le font avec piété: Deux Pères Franciscains naviguaient sur les côtes de Flandre, lorsqu'il s'éleva une affreuse tempête qui submergea le navire avec trois cents passagers qui s'y trouvaient. La divine Providence permit que ces deux Religieux s'emparassent d'une des pièces du navire, sur laquelle ils se soutinrent entre la vie et la mort pendant trois jours, ayant sans cesse sous les yeux l'abîme immense qui menaçait de les engloutir. Fidèles serviteurs de Saint Joseph, pleins de confiance en sa toute-puissante protection, ils se recommandèrent à lui comme à leur véritable planche de salut après le naufrage et à la douce Étoile qui devait les conduire au port. A peine ont-ils achevé leur prière, qu'elle fut exaucée; l'orage se dissipe, l'air devient serein, la mer s'apaise et l'espérance renaît au fond de leur cœur. Mais ce qui mit le comble à leur joie, c'est la vue d'un jeune homme plein de grâce et de majesté, qui, après les avoir salués avec bonté, s'offrit à leur servir de guide. Ils avancent déjà, ils voguent heureusement, la mer et les vents rendent obéissance à celui à qui le Dieu de la mer et des vents avait autrefois obéi. Arrivés sur le rivage, les deux religieux se jettent aux pieds de leur libérateur, qu'ils ne connaissent pas et qu'ils croient être quelque ange: après lui avoir offert les plus vives actions de grâces, ils le prient instamment de vouloir bien leur dire son nom. « Je suis Joseph, leur répondit-il, si vous voulez faire quelque chose qui me soit agréable, ne laissez passer aucun jour sans réciter dévotement sept fois l'Oraison Dominicale et la Salutation Angélique en mémoire des sept Douleurs dont mon âme fut affligée, et en considération des sept Allégresses dont mon cœur fut souverainement consolé pendant les jours que je passai sur la terre dans la compagnie de Jésus et de Marie ». A ces mots il disparut, les laissant comblés de la joie la plus vive, et pénétrés du désir le plus sincère de l'honorer et de le servir tous les jours de leur vie.

Nous trouvons dans ce trait si touchant des motifs bien puissants d'admirer la fidélité de Saint Joseph à secourir promptement ceux qui l'invoquent, et de quoi louer son ineffable bonté qui demande si peu pour un si grand bienfait, un tribut si facile à payer pour une faveur si rare, la conservation de la vie. Fidèles serviteurs de Saint Joseph, qui voulez être agréables à votre puissant protecteur, et le servir selon ses désirs, ne devez-vous pas préférer cette pratique à toutes celles qui ont été établies en son honneur, après qu'il a déclaré lui-même de la manière la plus formelle et la plus authentique combien elle lui était agréable? Figurez-vous qu'il vous dit, comme à ces pauvres religieux qu'il a sauvés du naufrage et arrachés à la mort: « Je suis Joseph, en qui vous devez mettre votre confiance, j'ai le pouvoir et la volonté de vous assister dans tous vos besoins; Jésus-Christ mon Fils, et la bienheureuse Vierge Marie mon Épouse, ne me refuseront rien de ce que je leur demanderai pour vous; honorez avec amour la mémoire de mes Douleurs et de mes Allégresses, et vous ressentirez infailliblement les salutaires effets de mon secours au milieu de la mer orageuse du monde où vous êtes continuellement assaillis par mille tentations et par des épreuves de tout genre ». Pieux serviteurs de Saint Joseph, acceptez donc cette promesse, et soyez certains que le meilleur moyen de participer aux faveurs de ce grand Saint, c'est, comme il l'a déclaré expressément lui-même, de prendre part à ses douleurs et à ses allégresses, récitant à cette intention les prières approuvées et enrichies d'indulgences par les souverains Pontifes. Les sentiments qui rempliront votre cœur en méditant ces touchants mystères seront un des plus puissants témoignages d'amour que vous puissiez rendre à Saint Joseph, et le porteront infailliblement vous protéger pendant votre vie et surtout à l'heure de la mort.

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Exercice en l'honneur des Sept Douleurs et des Sept Allégresses de Saint Joseph

 

I. O très chaste Époux de Marie, glorieux Saint Joseph, autant furent terribles la douleur et l'angoisse de votre cœur, lorsque vous croyiez devoir vous séparer de votre Épouse sans tache, autant fut vive l'allégresse que vous éprouvâtes quand l'Ange vous révéla le mystère de l'Incarnation. Nous vous supplions, par cette douleur et cette allégresse, de daigner consoler nos âmes maintenant et dans nos derniers moments, en nous obtenant la grâce de mener une vie sainte et de mourir d'une mort semblable à la vôtre, entre les bras de Jésus et de Marie.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

 

II. O très heureux Patriarche, glorieux Saint Joseph, qui avez été élevé à l'éminente dignité de Père putatif du Verbe fait chair, la douleur que vous éprouvâtes en voyant naître l'Enfant Jésus dans une si grande pauvreté, se changea bientôt en une joie céleste, lorsque vous entendîtes les concerts des Anges, et que vous fûtes témoin des glorieux événements de cette nuit resplendissante. Nous vous supplions, par cette douleur et cette allégresse, de nous obtenir, après le cours de cette vie, la grâce d'être admis à entendre les sacrés cantiques des Anges, et à jouir de l'éclat de la gloire céleste.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

 

III. O modèle parfait de soumission aux lois divines, glorieux Saint Joseph, la vue du Sang précieux que le Rédempteur Enfant répandit dans sa Circoncision perça votre cœur de douleur; mais l'imposition du nom de Jésus le ranima en vous remplissant de consolation. Obtenez-nous, par cette douleur et cette allégresse, qu'après avoir extirpé tous nos vices pendant la vie, nous puissions mourir avec joie en invoquant de cœur et de bouche le très-saint nom de Jésus.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père Pater

 

IV. O Saint très-fidèle, à qui furent communiqués les mystères de notre rédemption, glorieux Saint Joseph, si la prophétie de Syméon vous causa une douleur mortelle en vous apprenant ce que Jésus et Marie devaient souffrir, elle vous remplit en même temps d'un saint contentement en vous annonçant que ces souffrances seraient suivies du salut d'une multitude Innombrable d'âmes qui ressusciteraient à la vie. Demandez pour nous, par cette douleur et cette allégresse, que nous soyons du nombre de ceux qui, par les mérites de Jésus-Christ et l'intercession de la Vierge Marie, ressusciteront pour la gloire.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

 

V. O très-vigilant Gardien du Fils de Dieu fait homme, glorieux Saint Joseph, combien vous avez souffert pour servir le Fils du Très-Haut et pourvoir à sa subsistance, particulièrement pendant la fuite en Égypte; mais aussi combien vous dûtes jouir d'avoir toujours avec vous le Fils de Dieu, et de voir tomber, à son arrivée, les idoles des Égyptiens! Obtenez-nous, par cette douleur et cette allégresse, qu'en tenant toujours le tyran infernal éloigné de nous, surtout par la fuite des occasions dangereuses, nous méritions de voir tomber de nos cœurs toutes les idoles des affections terrestres, et qu'entièrement consacrés au service de Jésus et de Marie, nous ne vivions plus que pour eux, et que nous leur offrions avec joie notre dernier soupir.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père Pater.

 

VI. O Ange de la terre, glorieux St. Joseph, qui avez vu avec admiration le Roi du ciel soumis à vos ordres, la consolation que vous éprouvâtes en le ramenant d'Égypte fut troublée par la crainte d'Archélaüs: cependant, rassuré par l'Ange, vous restâtes avec joie à Nazareth, dans la compagnie de Jésus et de Marie. Obtenez-nous, par cette douleur et cette allégresse, que, dégagés de toutes les craintes qui ne pourraient que nous être nuisibles, nous jouissions de la paix de la conscience, que nous vivions en sécurité dans l'union avec Jésus et Marie, et que ce soit entre leurs mains que nous remettions nos âmes au moment de la mort.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père Pater.

 

VII. O Modèle de sainteté, glorieux Saint Joseph, qui, ayant perdu l'Enfant Jésus sans qu'il y eût de votre faute, le recherchâtes pendant trois jours avec une grande douleur, jusqu'au moment où vous éprouvâtes la plus grande joie de votre vie en le retrouvant dans le temple au milieu des docteurs. Nous vous supplions du fond du cœur, par cette douleur et cette allégresse, de daigner employer votre crédit auprès de Dieu, afin qu'il ne nous arrive jamais de perdre Jésus par le péché morte!, et que, si ce malheur extrême nous arrivait, nous le cherchions de nouveau avec la plus profonde douleur, jusqu'à ce que nous le retrouvions favorable, surtout au moment de la mort, pour pouvoir ensuite jouir de lui dans le ciel et bénir avec vous ses infinies miséricordes pendant toute l'éternité.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père Pater.

 

Ant. Jésus commençait sa trentième année lorsqu'on le prenait pour le fils de Joseph.

 

V. Priez pour nous, Saint Joseph.

R. Afin que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

Prions

 

O Dieu, qui, par une providence ineffable, avez daigné choisir le bienheureux Joseph pour être l'époux de votre très-sainte Mère, faites, nous vous en supplions, qu'en le vénérant sur la terre comme notre protecteur, nous méritions de l'avoir pour intercesseur dans les cieux, vous qui, étant Dieu, vivez et régnez, etc. Ainsi soit-il.

 

Le premier mercredi de chaque mois récitez ces prières pour les âmes du Purgatoire. Plusieurs mille exemplaires de ce petit livre sont répandus dans le Canada, prions tous en union et notre prière sera puissante.

 

Imprimatur: + E-A. Arch. Quebecen.

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