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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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4 septembre 2013

Un appel du Pape François pour la paix

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Un appel du Pape François pour la paix

 

Chers frères et sœurs, bonjour !


Chers frères et sœurs, je voudrais me faire aujourd'hui l'interprète du cri qui monte de toutes les parties de la terre, de tous les peuples, du cœur de chacun, de l'unique grande famille qu'est l'humanité, avec une angoisse croissante : c'est le cri de la paix ! Et le cri qui dit avec force : nous voulons un monde de paix, nous voulons être des hommes et des femmes de paix, nous voulons que dans notre société déchirée par les divisions et les conflits, explose la paix ; plus jamais la guerre ! Plus jamais la guerre ! La paix est un don éminemment précieux, qui doit être promu et préservé.

Je vis avec une particulière souffrance et préoccupation les nombreuses situations de conflit qu'il y a sur notre terre ; mais, ces jours-ci, mon cœur est profondément blessé par ce qui se passe en Syrie et angoissé par les développements dramatiques qui s'annoncent.

J'adresse un appel fort pour la paix, un appel qui naît du plus profond de moi-même ! Que de souffrance, que de destruction, que de douleur a provoqué et provoque l'usage des armes dans ce pays affligé, particulièrement parmi les populations civiles et sans défense ! Pensons : que d'enfants ne pourront pas voir la lumière de l'avenir !

Avec une fermeté particulière je condamne l'usage des armes chimiques ! Je vous dis que j'ai encore fixées dans mon esprit et dans mon cœur les terribles images de ces derniers jours ! Sur nos actions il y a un jugement de Dieu et aussi un jugement de l'histoire, auxquels on ne peut pas échapper ! Ce n'est jamais l'usage de la violence qui conduit à la paix. La guerre appelle la guerre, la violence appelle la violence !

De toutes mes forces, je demande aux parties en conflit d'écouter la voix de leur conscience, de ne pas s'enfermer dans leurs propres intérêts, mais de regarder l'autre comme un frère et d'entreprendre courageusement et résolument le chemin de la rencontre et de la négociation, en dépassant les oppositions aveugles. Avec la même fermeté, j'exhorte aussi la Communauté internationale à fournir tout effort pour promouvoir, sans délai ultérieur, des initiatives claires fondées sur le dialogue et la négociation pour la paix dans cette Nation, pour le bien de tout le peuple syrien.

Qu'aucun effort ne soit épargné pour garantir une assistance humanitaire à ceux qui sont touchés par ce terrible conflit, particulièrement aux réfugiés dans ce pays et aux nombreux réfugiés dans les pays voisins. Que soit garantie aux agents humanitaires engagés à alléger les souffrances de la population, la possibilité de prêter l'aide nécessaire.

Que pouvons-nous faire pour la paix dans le monde ?

Comme le disait le Pape Jean XXIII : « à tous incombe la tâche de rétablir les rapports de la vie en société sur les bases de la justice et de l'amour » (cf. Pacem in terris [11 avril 1963] : AAS (1963], pp. 301-302].

Qu'une chaîne d'engagement pour la paix unisse tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté ! C'est une forte et pressante invitation que j'adresse à toute l'Église catholique, mais que j'étends à tous les chrétiens d'autres Confessions, aux hommes et aux femmes de chaque Religion, ainsi qu'à ces frères et sœurs qui ne croient pas : la paix est un bien qui dépasse toute barrière, parce qu'elle est un bien de toute l'humanité.

Je le répète à haute voix : ce n'est pas la culture de l'affrontement, la culture du conflit qui construit la vie collective dans un peuple et entre les peuples, mais celle-ci : la culture de la rencontre, la culture du dialogue : c'est l'unique voie pour la paix.

Que le cri de la paix s'élève pour arriver au cœur de tous et que tous déposent les armes et se laissent guider par le souffle de la paix.

Voilà pourquoi, frères et sœurs, j'ai décidé d'organiser pour toute l'Église, le samedi 7 septembre 2013, veille de la célébration de la Nativité de Marie, Reine de la Paix, une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient, et dans le monde entier, et j'invite aussi à s'unir à cette initiative, par la manière qu'ils retiendront la plus opportune, les frères chrétiens non catholiques, les adeptes des autres religions, ainsi que les hommes de bonne volonté.

Le 7 septembre prochain, sur la place Saint-Pierre - ici - de 19h à 24h, nous nous réunirons en prière et dans un esprit de pénitence pour invoquer de Dieu ce grand don pour la bien-aimée nation syrienne et pour toutes les situations de conflit et de violence dans le monde. L'humanité a besoin de voir des gestes de paix et d'entendre des paroles d'espérance et de paix ! Je demande à toutes les Églises particulières qui, outre le fait de vivre cette journée de jeûne, d'organiser des actions liturgiques à cette intention.

À Marie, nous demandons de nous aider à répondre à la violence, au conflit et à la guerre, par la force du dialogue, de la réconciliation et de l'amour. Elle est mère : qu'elle nous aide à retrouver la paix ; nous sommes tous ses enfants !


Aide-nous, Marie, à dépasser ce moment difficile et à nous engager à construire chaque jour et dans tous les domaines une culture authentique de la rencontre et de la paix.


Marie, Reine de la paix, prie pour nous !

 

Pape François, le 1er septembre 2013.

 

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3 septembre 2013

Le Mois de Marie Enfant

Le Mois de Marie Enfant

ou le Mois de septembre consacré à Marie la Santissima Bambina

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Quatrième jour

Marie figurée par l'Arche de Noé

« C'est par la Foi que Noé construisit l'arche pour sauver sa famille » (Hébreux 9, 7).

 

L'arche de Noé, figure de Marie

 

L'Arche qui sauva du déluge Noé et sa famille, est la figue de Marie, qui, par Jésus-Christ, a sauvé et sauve encore le genre humain de la damnation éternelle. Aussi, Saint Bernard l'appelle-t-il « l'arche dans laquelle nous échappons au naufrage ».

 

Réflexion

 

Il est indubitable qu'une des causes principales de la perte de tant d'âmes, est celle-là même qui attira autrefois le déluge sur la terre, à savoir la vie sensuelle et corrompue d'une grande partie de la société. Un déluge de péchés et de scandales submerge continuellement dans les flots du vice et entraîne dans l'abîme de la perdition des multitudes de malheureux. Ceux qui professent la vraie dévotion envers Marie, Vierge des vierges, Mère très pure, Mère très chaste, Mère sans tâche, ont l'heureuse fortune d'échapper au naufrage et de parvenir à la terre des vivants.

 

Raisons de cette ressemblance

 

Marie, choisie par le Fils de Dieu pour être Sa Mère par l'opération du Saint Esprit, fut par Lui rendue digne, et pour l'âme et pour le corps, d'être en effet la véritable Mère du Sauveur, et par là même la corédemptrice, en un mot, l'Arche du Salut.

 

Réflexion

 

Il ne doit pas suffire d'avoir mis mon Salut éternel en sécurité en m'abritant sous le Manteau de Marie, par une tendre dévotion envers Elle : il faut, de plus, que je m'applique à l'imiter, et que, par mes prières, par mes exemples, et tous les moyens qui sont en mon pouvoir, je cherche à gagner les autres, spécialement les membres de ma famille, au service de cette aimable Mère, et à leur faire embrasser cette sainte dévotion, afin de leur procurer par là le bonheur du Ciel. Qu'ai-je fait jusqu'ici ? Que veux-je faire à l'avenir ?

 

Conséquence pratique

 

Marie, en devenant la Mère du Rédempteur, est donc devenue pour nous l'Arche du Salut, et Elle continue envers nous par son intercession ce bienfaisant ministère, puisque, comme l'affirme Saint Bernard, toutes les grâces que nous recevons de Jésus, passent, pour ainsi dire, par les mains de Marie. C'est pourquoi la dévotion à la Très Sainte Vierge, qui est le lien par lequel nous Lui sommes unis, doit être considérée comme nécessaire dans l'ordre du Salut.

 

Réflexion

 

Marie sera véritablement pour nous une Arche de Salut, si indépendamment des pratiques de piété nous Lui offrirons le tribut avec assiduité et ferveur, nous tâchons de vivre tout près d'Elle, en nous éloignant le plus que nous le pourrons du monde, où tout est naufrage pour la vertu. Renfermés dans cette Arche Sainte, sachons aussi supporter avec patience et douceur la société de ceux mêmes qui nous sont à charge, tout comme dans l'arche de Noé, les animaux purs vivaient avec les animaux impurs. Marie aime tant les pécheurs ! Et moi qui le suis, et jusqu'à quel point, hélas ! Je ne saurais pas conserver la paix avec des personnes qui auraient quelque défaut ! Ce ne serait pas là le moyen de mériter la protection de Marie.

 

Colloque

 

Ce Dieu de bonté qui, au moyen de l'Arche de Noé, préserva le genre humain d'une destruction universelle, est ce même Dieu qui, par Votre médiation, ô Sainte Enfant, le préserve encore aujourd'hui de l'éternelle damnation. Si donc c'est de Vous, ô Marie, vraie Mère de Jésus, que j'ai reçu Celui qui seul pouvait me sauver en effet, j'en ai la confiance, en Vous aussi, que je dois mettre tout mon espoir pour obtenir la grâce de Jésus. Mais comment craindre un refus ? Vos mains enfantines, bien-aimée Petite, pourraient-elles ne pas s'ouvrir en ma faveur, pour peu que je leur fasse violence par mes supplications ? Oui, j'en ai l'assurance, Vous m'accorderez tout ce que je Vous demanderai. Telle est ma ferme espérance, et jamais celui qui a espéré en Vous n'a été confondu. Ainsi soit-il.

 

Pratique : Baiser souvent et avec dévotion l'image de Marie Enfant.

Aspiration : « Mère de la Grâce Divine, Mère si Bonne, priez Jésus pour mon âme ».

 

Exemple

Grâce en faveur du Catholicisme, obtenue par l'intercession de Marie Enfant

 

Voici comment une Sœur de la Charité, revenue du Diocèse de Kishnagur, dans le Bangale Central (Inde), raconte le fait suivant, dont elle fut le témoin oculaire :

« En 1886, un mouvement extraordinaire vers la Religion Catholique se manifesta parmi la population indigène, et un millier de ces Bengalis accoururent vers les Missionnaires pour être instruits de nos Mystères et recevoir le Baptême. Survint alors un accident de nature à arrêter ce mouvement salutaire au moment de son plus bel élan. Par suite de pluies torrentielles, le Gange avait franchi ses rives et menaçait d'inonder les villages habités par les catéchumènes de la Mission. C'eût été la ruine du bien commencé : en effet, dans ces grands débordements, le fleuve portant partout la dévastation et causant des désastres incalculables, ces pauvres Indiens, encore si faibles dans la Foi, auraient pu aisément vendre leur âme aux Ministres Protestants, qui ont toujours beaucoup d'or à leur disposition pour cet infâme trafic. Dans une conjoncture si critique, les Sœurs recoururent à la protection de Marie Enfant, et commencèrent une Neuvaine de prière, en l'honneur de la Santissima Bambina, lui promettant un tableau en ex-voto, si Elle délivrait ces infortunés de l'inondation. La confiance des suppliantes était égale à la gravité du danger. La Neuvaine était à peine terminée, et déjà le tableau promis était prêt. O merveille ! Les eaux dévastatrices du Gange avaient envahi les villes voisines et les terres environnantes ; mais elles reculèrent devant les villages habités par les catéchumènes. La Sainte Enfant avait entendu les prières ardentes et si pleines de confiance de ses pieuses servantes. Sans tarder, le cœur débordant d'enthousiasme et de reconnaissance, les Indiennes Catholiques se disposèrent à honorer la Santissima Bambina par une procession solennelle. Tenant en main des cierges allumés, elles portèrent en triomphe la statue de Marie, ornée de guirlandes et de fleurs, et, l'ayant placée dans un lieu convenable, elles lui offrirent une gerbe d'épis de riz, gracieusement entourée d'un magnifique ruban rouge, sur lequel étaient brodés avec un art merveilleux quelques mots en langue du pays pour perpétuer le souvenir de la grâce obtenue. A partir de ce moment, leur confiance en la protection de leur céleste libératrice prit encore un nouvel accroissement dans leurs cœurs.

 

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2 septembre 2013

Le Mois de Marie Enfant

Le Mois de Marie Enfant

ou le Mois de septembre consacré à Marie la Santissima Bambina

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Troisième jour

Marie figurée par le Paradis terrestre

« Le Seigneur Dieu avait planté dès le commencement un jardin délicieux, dans lequel il mit l'homme qu'il avait formé » (Genèse 2, 8).

 

Le Paradis terrestre, figure de Marie

 

« Dieu, dit Saint Bernard, forma Marie comme un monde tout spécialement réservé pour Lui » Et Saint Grégoire de Néocesarée : « Marie est le paradis de Dieu ».

 

Réflexion

 

Le Paradis de Dieu, c'est Dieu Lui-même : mais comme, par sa grâce il demeure dans ses créatures raisonnables, il trouve en elles ses délices, tant qu'elles vivent en grâce avec Lui. Marie était donc destinée à devenir le Paradis terrestre de Dieu, car seule, entre les créatures humaines, Elle devait être, dès le premier instant de Sa conception, ornée de la grâce sanctifiante, seule Elle devait demeurer exempte de tout péché. Hélas ! Qui saurait dire combien de fois, au contraire, moi, à cause de mes péchés, j'ai pu être assimilé à une forêt inculte et sauvage ?

 

Ressemblance entre le Paradis terrestre et Marie

 

Suivant l'Abbé Rupert, Dieu, jardinier du premier paradis terrestre, le fut aussi d second tout céleste, qui est Marie. Dans le Paradis terrestre, il plaça l'homme qu'il avait créé : dans le sein de Marie, il forma l'humanité de Son Fils unique. Dans le premier jardin, il y avait toutes sortes de fruits et l'arbre de vie : dans le sein de Marie sont les fruits de toutes les plus belles vertus, et le Fruit de Vie, qui est Jésus.

 

Réflexion

 

Pour pouvoir être, mois aussi, comme un paradis pour mon Dieu, je dois cultiver en moi les vertus qui rendent l'âme agréable à ses yeux et chère à son cœur ; et ainsi, loin de me contenter de voir seulement en moi les fleurs des bons désirs, il me faut travailler à enraciner dans mon âme les habitudes des vertus, et à leur faire produire en abondance les fruits des bonnes œuvres.

 

Application morale

 

La véritable dévotion envers Marie nous procure en cette vie des biens non moins précieux et abondants que ceux du Paradis terrestre ; car, protégés par Marie, nous goûterons, même dans ce lieu d'exil, la paix et la joie intérieure. Aidés par Elle, nous deviendrons dignes du Paradis céleste, où Marie conduit sûrement tous ses vrais serviteurs : la dévotion à la Très Sainte Vierge n'est-elle pas, de l'aveu de tous, un signe de prédestination ?

 

Réflexion

 

Heureuse la vie d'une âme qui sait demeurer intérieurement unie à Marie, et d'habiter pour ainsi dire en Elle, comme dans un délicieux Paradis ! L'âme qui pense à Marie ne peut-elle pas penser à Jésus ? Le cœur qui brûle incessamment d'amour pour Marie, se porte irrésistiblement aussi vers Jésus. Mais la pensée et l'amour de Jésus unis à la pensée et à l'amour de Marie sont pour l'âme une source de jouissances ineffables : ce double objet suffit, en effet, à épuiser entièrement toute la puissance d'aimer dont le cœur de l'homme est capable.

 

Colloque

 

O Sainte Enfant, quel bonheur serait le mien, si mes premiers parents ne m'avaient fait perdre le beau paradis que Dieu Lui-même avait préparé pour m'y faire jouir de tous les délices ! Mais, par suite de cette première faute, me voici, au contraire, dans l'exil et dans cette vallée de larmes, et, pour comble d'infortune, je me vois dans un danger continuel de perdre encore le Paradis du Ciel. Cependant, aidé et protégé par Vous, ô Marie, je puis néanmoins vivre joyeux, vivre consolé, car si je Vous sers fidèlement, je Vous aime d'un amour sincère, Vous-même Vous me promettez le bonheur. Vous qui êtes le Paradis où Dieu trouve ses délices, n'êtes-Vous pas aussi la consolation des affligés et l'espérance des pauvres enfants d'Eve? Il n'est pas jusqu'aux amertumes de cette vie que Vous ne sachiez, par ce fruit de suavité qui est la grâce de Votre Fils, changer en douceurs et convertir en un moyen propre à me faire mériter les délices du Paradis. En ce moment donc, ô très Sainte Enfant, je Vous promets d'employer toutes mes forces à Vous servir avec une inviolable fidélité. Ainsi soit-il.

 

Pratique : Avant de sortir de votre chambre ou de vous coucher, mettez-vous à genoux pour demander la bénédiction de Marie, en récitant un je Vous salue Marie et en faisant le Signe de la Croix.

Aspiration : « O Miroir de Justice, faites-moi, je Vous en conjure, pratiquer le bien véritable.

 

Exemple

Marie Enfant guérit un de ses serviteurs de la goutte

 

La relation de cette guérison a été écrite par le prêtre lui-même, N.N., de Parme, qui en a été l'objet :

« Le 29 mars 1889, dit-il, je fus pris d'une violente attaque de goutte, qui augmentant de jour en jour, avait envahi toutes les parties de mon corps, de telle sorte que je me trouvais dans l'impuissance de faire le moindre mouvement, de remuer même le doigt. Je me remis entre les mains d'un médecin en qui se réunissaient l'expérience et la science ; mais ni les soins assidus qu'il me donna, ni tous les remèdes qu'il employa ne me procurèrent aucun soulagement. Après quinze jours et plus de douleurs aiguës, quelques personnes de piété me conseillèrent de recourir aux moyens surnaturels. En conséquence, on me donna un peu de coton béni ayant touché à la Santissima Bambina vénérée à Milan, dans la Maison-Mère des Sœurs de la Charité, et quelques gouttes d'huile d'une des lampes qui brûlent devant la gracieuse et miraculeuse Image. C'est de ce coton et de cette huile que se composa le médicament auquel la confiance en Marie Enfant allait donner, pour ma guérison, une efficacité qui tient du prodige. En effet, une onction fut faite sur ma main droite, qui n'avait plus de mouvement, et le coton fut posé dessus et assujetti au moyen d'une bande ; à ce moment, les assistants, pleins de confiance, récitaient à genoux trois fois l'Ave Maria. Je sentis alors la vie circuler pour ainsi dire dans ma main, et, un instant après je pus faire le Signe de la Croix librement et sans douleur. De la main, me semblait-il, se communiquait ensuite doucement à tous les autres membres, et ainsi, au bout de fort peut de temps, je me trouvais parfaitement guéri. Je rends à Marie Enfant les plus affectueuses actions de grâce pour un tel bienfait ».

 

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1 septembre 2013

Le Mois de Marie Enfant

Le Mois de Marie Enfant

ou le Mois de septembre consacré à Marie la Santissima Bambina

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Deuxième jour

Marie prédite par les prophètes

« Voici qu'une vierge concevra et enfantera » (Isaïe 7, 14).

 

Prophétie d'Isaïe citée par Saint Matthieu (14, 23).

 

C'est pourquoi, ô maison de David, le Seigneur vous donnera Lui-même un signe. Voici qu'une Vierge concevra et enfanter un Fils qui sera appelé Emmanuel, Dieu avec nous

 

Réflexion

 

Le Fils de Dieu aime si passionnément la chasteté virginale que, voyant par Sa prescience infinie avec quelle perfection Marie la posséderait. Il fut ravi de ses charmes ; aussi, comme gage de sa venue en ce monde, voulut-Il montrer d'avance cette céleste vertu admirablement unie à la maternité dans celle dont Il devait naître. – Celui qui gardera la chasteté dans l'état conjugal, aura la bénédiction de Dieu : celui qui la gardera la chasteté dans l'état conjugal, aura la bénédiction de Dieu : celui qui la gardera dans l'état de la virginité jouira d'une maternité spirituelle, à cause du grand bien qu'il pourra ainsi faire aux âmes.

 

Cette prophétie est honorable pour Marie

 

L'esprit Saint, contemplant dans le lointain des âges Son épouse future en la personne de Marie, en parle aux hommes avec complaisance. Marie est prédite conjointement avec Son Fils, dont la grandeur se reflète sur Elle. Marie est annoncée comme Vierge et Mère tout ensemble, c'est à dire comme possédant et la plus ravissante beauté, celle de de la virginité, et la plus sublime dignité, celle de la maternité divine.

 

Réflexion

 

Toute vraie grandeur, tout bien véritable découlent pour nous de notre participation à la Sainteté de Dieu, et cette participation se fait au moyen de Sa Grâce, qui produit en nous et avec nous les actes de Sa vertu : en un mot Jésus est la Vigne qui nous communique, à nous qui sommes les branches, la sève mystique de la bonne volonté. Quelle ne doit pas être notre vigilance pour ne jamais nous laisser séparer de Jésus par le péché !

 

Cette prophétie est consolante pour nous

 

Combien il est consolant, en effet, de savoir qu'une enfant de notre race déchue, que notre sœur, que Marie a toujours été l'objet de l'amour de Dieu, qu'Elle a été prédestinée à Lui être unie de parenté au premier degré, et à le faire devenir Lui-même membre de notre famille !

 

Réflexion

 

De quel amour ne devrions-nous pas être animés pour Marie. Marie choisie avant tous les siècles, prédite dans le temps, et enfin réellement établie comme le lien de notre union avec Dieu ! Non, jamais nous ne pourront trop faire pour graver en nous le souvenir de la Très Sainte Vierge, pour l'honorer, la bénir et nous rendre favorable. Tous les hommages imaginés par la piété des serviteurs de Marie sont autant de précieux moyens pour nous attacher indissolublement à la Mère du Sauveur.

 

Colloque

 

Je me prosterne en esprit devant Vous, ô Marie, Enfant éblouissante de beauté : je me réjouis et Vous félicite de l'incomparable prérogative dont le Seigneur Dieu Vous a favorisée, en Vous révélant à Ses Prophètes comme la femme merveilleuse et admirable destinée à servir de trait d'union entre Dieu et l'homme, et à réunir en elle seule toutes les grandeurs départies entre les autres pures créatures. Aussi je reconnais toute la vérité de cette parole sublime qui est tombée sur Vos lèvres : « Le Tout-Puissant à fait en Moi de grandes choses ». Pour moi, ô Marie, tout ce que je puis dire, c'est que si l'on avait du faire quelque prédiction à mon sujet, on n'aurait pu prédire qu'imperfections et misères. Aidez-moi donc, je Vous en conjure, non pas à mériter les louanges et les éloges des hommes, mais à ne pas rester du moins aussi indigne de Vos renards très purs. Ainsi soit-il.

 

Pratique : Réciter le Chapelet avec une grande dévotion

Aspiration : « O Douce Reine des Prophètes, tournez Vos regards vers moi, ayez pitié de moi ».

 

Exemple

Grâce spirituelle obtenue par Marie Enfant à une femme de mauvaise vie

 

Une pauvre femme s'était mariée, il y avait vingt-sept ans, avec un athée de profession, qui avait posé comme condition à leur union l'abstention complète de tout acte religieux. Depuis son mariage, la malheureuse femme ne mettait donc plus le pied à l'église, ne priait plus, en un mot vivait à l'égal de son mari, comme si elle n'eût même pas été baptisée. Or, elle avait un fils qui, par un effet de son bon naturel et grâce aux soins d'une personnes zélée, se gardait de suivre les mauvais exemples de ses parents, et faisait espérer qu'il marcherait par une voie bien différente de la leur. Devenue veuve, sa mère continua à le scandaliser par son irréligion et le dérèglement de sa conduite. Mais plus tard, étant tombée malade, elle fut visitée par la Divine Miséricorde, en considération peut-être de son excellent fils. Sous l'étreinte du mal, elle se sentit pressée de se mettre en règle avec Dieu et, cédant aux exhortations d'une personne de piété, elle fit une Neuvaine à Marie Enfant. A la fin de cette Neuvaine, elle demanda un confesseur. Celui-ci l'aida avec beaucoup de Charité, et fit en même temps prier tout particulièrement pour elle à l'Exercice du Mois de Marie ; on était au 7 mai. Après l'avoir ainsi disposée, il lui fit faire une bonne confession de tous les désordres de sa vie. Enfin, le jour du Patronage de Saint Joseph, qui, cette année-là 1885, tombait le 26 mai, elle reçut la Sainte Communion, et résolue de réparer les scandales qu'elle avait donnés à son fils, elle renonça entièrement à ses liaisons criminelles pour embrasser une vie de pénitence et de piété. On ne saurait dire jusqu'à quel pont une conversion aussi extraordinaire excita la confiance en la protection de Marie Enfant pour ceux qui en furent témoins.

 

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