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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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18 avril 2014

La Miséricorde Divine

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La Miséricorde Divine du Coeur de Jésus

 

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L'icône du Christ Miséricordieux

 

La genèse de l'icône est liée à une vision du Christ Miséricordieux que soeur Faustine a eue le 22 février 1931, dans notre couvent à Plock. Au cours de cette vision, le Christ lui a commandé de peindre une image avec une inscription au bas: Jésus, j'ai confiance en Toi. L'image représente le Christ ressuscité portant les stigmates de la Passion aux mains et aux pieds. De son Coeur caché sur l'image sortent deux rayons: l'un rouge et l'autre pâle. Lorsque soeur Faustine avait demandé à Jésus la signification des rayons, Il lui a répondu: Ces deux rayons indiquent le sang et l'eau: le rayon pâle signifie l'eau qui justifie les âmes; le rayon rouge signifie le sang, qui est la vie des âmes. Ces deux rayons jaillirent des entrailles de ma miséricorde, alors que mon coeur, agonisant sur la croix, fut ouvert par la lance. Autrement dit, ces deux rayons désignent les Sacrements, mais aussi la sainte Eglise née du côté transpercé du Christ, ainsi que les dons de l'Esprit Saint dont l'Eau est un symbole biblique: Heureux, celui qui vivra dans leur ombre - dit Jésus - car la main juste de Dieu ne l'atteindra pas. L'image montre donc une grande Miséricorde Divine qui fut révélée dans le Mystère pascal de la Rédemption, et qui s'accomplit sans cesse dans les Sacrements de l'Eglise. L'image est un vase pour puiser des grâces et un signe qui rappelle aux fidèles le besoin d'avoir confiance en Dieu et de faire miséricorde aux autres. Les paroles situées en bas de l'image expriment elles-aussi, l'attitude de confiance: Jésus, j'ai confiance en Toi. L'image doit rappeler, par ailleurs, la nécessité de pratiquer la charité, d'après les paroles prononcées par Jésus Lui-même: Par cette image, je donnerai beaucoup de grâces aux âmes, elle doit leur rappeler les exigences de ma miséricorde, car même la foi la plus forte ne sert à rien sans l'action. La vénération de cette icône consiste en une prière pleine de confiance, liée à des actes de miséricorde. Au culte de l'image Jésus a attaché les promesses suivantes: la grâce du salut, de grands progrès sur la voie de la perfection chrétienne, la grâce de bien mourir ainsi que toutes sortes de grâces et de biens nécessaires pour vivre ici-bas, pourvu que l'on prie avec confiance. Je donne aux hommes un vase - dit Jésus à soeur Faustine - avec lequel ils doivent venir puiser la grâce à la source de la miséricorde. Ce vase, c'est cette image avec l'inscription: Jésus, j'ai confiance en Toi. Par cette image j'accorderai beaucoup de grâces aux âmes, que chaque âme ait donc accès à elle. Je promets que l'âme qui honorera cette image ne sera pas perdue. le lui promets aussi la victoire sur ses ennemis dès ici-bas, et spécialement à l'heure de la mort, moi-même, je la défendrai comme ma propre gloire. Les flammes de la miséricorde me brûlent, je désire les déverser sur les âmes humaines. Oh! quelle douleur elles me causent, quand elles ne veulent pas les recevoir (... ). Dis à l'humanité endolorie de se blottir dans mon coeur miséricordieux et je la comblerai de paix. L'humanité ne trouvera pas la paix tant qu'elle ne se tournera pas avec confiance vers ma miséricorde. Parle au monde de ma miséricorde, que l'humanité entière apprenne à connaître mon insondable miséricorde. C'est un signe pour les derniers temps, après viendra le jour de la justice. Tant qu'il en est temps, que les hommes aient recours à la source de ma miséricorde, qu'ils profitent du sang et de l'eau qui ont jailli pour eux. (848) Avant de venir  comme juge équitable, j'ouvre d'abord toutes grandes les portes de ma miséricorde. Qui ne veut pas passer par la porte de ma miséricorde, doit passer par la porte de ma justice...

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La Fête de la Miséricorde Divine

Le 1er Dimanche après Pâques

 

Elle doit être célébrée le premier dimanche après Pâques (le dimanche in albis), conformément à un voeu exprimé par le Seigneur Jésus à soeur Faustine. La date choisie par Jésus lui-même montre le rapport étroit qui existe entre le Mystère pascal de la Rédemption et cette Fête. En effet, la liturgie même de la Fête loue Dieu riche en miséricorde. La Fête de la Miséricorde doit être non seulement un jour où l'on honore Dieu dans ce mystère, mais aussi un jour de grâce pour tous et surtout pour les pauvres pécheurs. Le Seigneur Jésus a attaché à cette Fête de grandes promesses. La plus importante est intimement liée à la Sainte Communion reçue ce jour-là (après une confession valide). Elle consiste à obtenir une rémission plénière des fautes et des peines. Cette grâce égale uniquement celle que nous recevons au Sacrement du baptême. La grandeur de cette Fête réside aussi dans le fait suivant: tous, même ceux qui se sont convertis à l'occasion de cette Fête, peuvent implorer et obtenir toutes les grâces, à condition que leurs demandes soient conformes à la volonté divine. Je désire - dit Jésus à Sainte Faustine - qu'il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindras avec un pinceau, soit solennellement bénie le premier dimanche après Pâques, ce dimanche doit être la fête de la Miséricorde. Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma miséricorde; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces; qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de moi, même si ses péchés sont comme de l'écarlate. La Fête de la Miséricorde a jailli de mes entrailles pour la consolation du monde entier (1517) et elle est confirmée dans les profondeurs de mon amour infini. Cette fête doit être préparée par une Neuvaine qui commence le Vendredi Saint; elle consiste à réciter le Chapelet à la Miséricorde Divine pendant neuf jours de suite; la neuvaine se termine le dimanche dit in albis.

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La Neuvaine à la Miséricorde Divine

 

La neuvaine est le dernier acte de lutte spirituelle pour les âmes qui se sont égarées sur le chemin de la vie et qui ont perdu la foi, l’espérance et l’amour. La neuvaine doit être une prière « pour la conversion du monde entier et la connaissance de la Miséricorde Divine » (PJ 1059). Elle doit être célébrée à compter du Vendredi Saint pour préparer la Fête de la Miséricorde Divine mais à tout autre moment de l’année aussi. Le désir du Seigneur est que Faustine amène les âmes à la source de la Miséricorde Divine « afin qu’elles puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l’heure de la mort » (PJ 1209). Il annonce également qu’Il ne refusera rien à l’âme qui lui sera amenée à la source de sa miséricorde (cf. ibid.). Chaque jour de la neuvaine doit être une prière pour des groupes de personnes différents. Le désir du Sauveur est donc clair, il veut que nous nous souciions non seulement de notre salut, mais également de celui des autres. Comme nous pouvons facilement le remarquer, cet appel à la prière ne concerne pas uniquement les pécheurs, mais différentes catégories de personnes, y compris celles qui au quotidien plaisent à Dieu. Ainsi, l’humanité deviendrait une immense famille de prière unie par la glorification de la Miséricorde Divine et par l’imploration de cette miséricorde pour ceux qui en ont besoin. « Je désire que durant ces neuf jours, tu amènes les âmes à la source de ma miséricorde, afin qu’elles puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l’heure de la mort. Chaque jour tu amèneras jusqu’à mon cœur un groupe d’âmes différent et tu les plongeras dans l’océan de ma miséricorde. Et moi, je ferai entrer toutes ces âmes dans la demeure de mon père. Tu feras cela dans cette vie et dans l’autre. Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de ma miséricorde. Et chaque jour par ma douloureuse passion, tu solliciteras de mon Père des grâces pour ces âmes.» « J’ai répondu : Jésus, je ne sais comment faire cette neuvaine, ni quelles âmes conduire tout d’abord à Ton Cœur très compatissant. Et Jésus me répondit qu’il me dirait chaque jour quelles âmes je devrai conduire à Son Cœur. » (PJ 1209)

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L'Heure de la Miséricorde Divine

 

Voici comment Sœur Faustine note la demande de Jésus à la date du 10 octobre 1937, juste un an avant sa mort : « A trois heures implore ma miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma passion, en particulier dans mon abandon au moment de mon agonie C’est là une heure de grande miséricorde pour le monde entier. Je te laisserai pénétrer ma mortelle tristesse ; en cette heure je ne saurais rien refuser à l’âme qui me prie, par ma passion… » (PJ 1320) En février 1938, Jésus demandait d’être invoqué dans sa miséricorde pour les pécheurs et le monde entier, à trois heures de l’après-midi. A cette médiation, il a attaché une grande promesse d’effusion de grâces spéciales pour toute âme et le monde entier. « Je te rappelle ma fille que chaque fois que tu entendras l’horloge sonner trois heures, immerge-toi tout entière en ma miséricorde en l’adorant et en la glorifiant ; fais appel à sa toute puissance pour le monde entier et particulièrement pour les pauvres pécheurs car à ce moment elle est grande ouverte à toutes les âmes ; à cette heure là tu peux tout obtenir pour toi et pour les autres, à cette heure- là , la grâce a été donnée au monde entier, la miséricorde l’emporta sur la justice. Ma fille essaie à cette heure là de faire le chemin de croix autant que tes occupations te le permettent mais si tu ne peux pas faire le chemin de croix, entre au moins un moment à la chapelle et célèbre mon Cœur qui est plein de miséricorde dans le Très Saint Sacrement ; et si tu ne peux pas entrer à la chapelle, plonge toi dans la prière là où tu te trouves, ne serait-ce que pour un tout petit moment. J’exige de toute créature de vénérer ma miséricorde, mais de toi d’abord, car je t’ai fait connaître le plus profondément ce mystère.» (PJ 1572) Voilà comment nous pouvons sanctifier cette « heure du Golgotha » de tous les jours en mettant en pratique les recommandations du Christ Miséricordieux. « A cette heure-là, tu peux tout obtenir pour toi et pour les autres; à cette heure, la grâce a été donnée au monde entier la miséricorde l'emporta sur la justice. » (PJ 1572) Cette heure permettra aussi à chacun d’unir ses activités et ses souffrances avec celles du monde entier à l’œuvre rédemptrice du Christ. Quel trésor de grâces pouvons-nous ainsi mettre à la disposition de l’Eglise ! Alors notre vie de chrétien revêtira une signification plus consciente de sa vraie valeur corédemptrice. Mais n’oublions pas que l’heure du Golgotha n’est pas le terme de la mission du Christ. Nécessairement, elle conduit à la rencontre personnelle du Ressuscité qui, de son Cœur transpercé, nous enveloppe de ses rayons de purification et de sanctification. Tel est d’ailleurs le message du Christ Miséricordieux.

 

Prière pour célébrer l’Heure de la Miséricorde

 

Ô Jésus, Tu T’es chargé Toi-même, uniquement par amour pour nous, d’une si terrible passion. La justice de Ton Père aurait été fléchie par Ton seul soupir, et Ton anéantissement est uniquement l’œuvre de Ta miséricorde et de Ton inconcevable amour… Au moment de Ton agonie sur la croix, à ce moment même, Tu nous as donné la vie éternelle; en laissant ouvrir Ton côté, Tu nous as ouvert l’inépuisable source de Ta miséricorde; Tu nous as donné ce que Tu as de plus cher: le sang et l’eau de Ton Cœur. Telle est la toute-puissance de Ta miséricorde, d’elle provient toute grâce pour nous. (Petit Journal, 1747)

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Chapelet à la Miséricorde Divine

 

Jésus a dicté cette prière à la Sœur Faustine à Vilnius la nuit du 13/14 septembre 1935. (Petit Journal 475-477) Il lui en parlé 14 fois, tout en expliquant son but et les promesses liées à elle. Dans ce chapelet nous offrons à Dieu le Père: « le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité » de Jésus Christ… « en réparation de nos péchés et de ceux du monde entièr. » Par cette prière nous nous unissons au sacrifice de la croix de Jésus, pour le salut de monde; nous invoquons cet amour que Dieu le Père a pour son Fils, et pour le monde. En demandant la miséricorde de Dieu pour nous et pour le monde entier, nous accomplissons un acte de miséricorde. En ajoutant à cela une attitude de confiance et en accomplissant les conditions d’une bonne prière (humilité, persévérance, accord avec la volonté de Dieu), avec attitude d’un sincère, regret des péchés commis, nous pouvons espérer la réalisation des promesses du Christ liées à la récitation de ce chapelet. Ma fille, incite les âmes à dire ce chapelet que je t’ai donné. Il me plaît de leur accorder tout ce qu’elles me demanderont en disant ce chapelet. (Petit Journal, 1541) Si ce que tu demandes est conforme à ma volonté. (Petit Journal, 1731) Les prêtres le donneront aux pécheurs comme une ultime planche de salut; même le pécheur le plus endurci , s’il récite ce chapelet une seule fois obtiendra la grâce de mon infinie miséricorde. (Petit Journal, 687) Les promesses particulières liées au chapelet concernent l’heure de la mort: la grâce de la conversion et d’une mort paisible; elles peuvent être obtenues par les personnes qui récitent ce chapelet et les mourants, auprès desquels l'on prie avec ces paroles.

 

Récitation du chapelet à la Miséricorde Divine

On récite les prières suivantes sur le chapelet ordinaire, et l'on méditera sur les Mystères Douloureux

 

Au début: Notre Père… Je Vous salue Marie…. Je crois en Dieu…

Sur les gros grains, une fois: Père Éternel, je Vous offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Votre Fils Bien-Aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les petits grains, 10 fois: Par Sa douloureuse Passion, soyez miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

Pour terminer, 3 fois: Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, ayez pitié de nous et du monde entier.

 

Jésus, j'ai confiance en Vous ( X3).

 

Jésus Miséricordieux, étendu sur la croix, souvenez-Vous de nous à l’heure de notre mort.

 

Méditation pour les Mystères Douloureux

 

L’Agonie au Gethsémani

 

Je suis entrée dans la passion que Jésus a subie au Jardin des Oliviers…. Pendant tout ce temps, je fus comme évanouie. Chaque frémissement de cœur de Jésus se répercutait dans mon cœur et transperçait mon âme…. Je L’ai accompagné au Jardin et au cachot, devant les juges, j’étais avec Lui dans chacun de Ses supplices; pas un de Ses mouvements, pas un de Ses regardes ne m’échappe, j’ai connu la toute-puissance de Son Amour et de Sa Miséricorde envers les âmes. J’agissais avec Lui, mais je ne pouvais trépasser. Le monde ignore tout ce que Jésus a souffert. (Petit Journal II, 102; III,14,15)

 

La Flagellation

 

J'aperçus Jésus attaché à un poteau, dépouillé de ses vêtements et tout de suite la flagellation commença. J'ai vu quatre hommes qui, tour a tour, frappaient le Seigneur avec des foutes…Son sang a coulé a terre et la chair commençait a se détacher en certains endroits. Et j’ai vu dans Son dos os a nu… Jésus gémissait en silence en souffrant…Et Jésus me fit connaître pour quels péchés accepta la flagellation, ce sont les péchés d’impureté. Oh quel souffrances morales de Jésus…quand Il se soumit à la flagellation! (Petit Journal I,93; I,185).

 

Le couronnement d'épines

 

Après la flagellation, les bourreaux emmenèrent le Seigneur et Lui ôtèrent son vêtement, qui déjà collait a Ses plaies; celles-ci se rouvrirent pendant qu’il ôtaient le vêtement, alors on jeta sur le épaules du Seigneur et sur Ses plaies ouvertes un manteau rouge, sale et déchiré. On fit asseoir le Seigneur sur une poutre, puis on tressa une couronne d’épines, qu’on Lui posa sur la tête, et on Lui mit dans la main un roseau et tous se moquaient de Lui et Lui rendaient hommage comme à un roi, ils Lui crachaient au Visage, d’autres prenaient le roseau et Le frappaient à la tête, d’autres encore Lui violaient la face et Le frappaient à coups de poing; Jésus supportait tout avec douceur. (Petit Journal I,170)

 

Le Portement de la Croix

 

Je vis tout une légion d’âmes crucifiées comme Jésus. Et je vis une deuxième et troisième légion d’âmes. La deuxième légion n’était pas clouée à la croix ; mais les âmes tenaient fermement la croix en mains; la troisième légion n’était ni crucifiée, ni ne tenait fermement la croix, mais ces âmes traînaient la croix derrière elles, d’un air mécontent. Alors Jésus me dit: Vois-tu, ces âmes qui me ressemblent dans les souffrances et dans les mépris, me ressembleront aussi dans la gloire; et celles qui sont le moins semblables à Moi dans les souffrances et le mépris, seront aussi moins semblables à Moi dans la gloire. (Petit Journal I, 186).

 

La Mort sur la Croix

 

A trois heures, je vis le Seigneur Jésus crucifié, qui me regarda et dit: J’ai soif (Petit Journal III, 8), soif du salut des âmes, Aide-Moi à sauver les âmes. Joins te souffrances à Ma Passion et offre-les au Père des Cieux pour le rachat des pêcheurs. (Petit Journal II, 104) Je vis sortir de son cote le deux rayons, telles qu’ils sont sur cette image. Alors je sentis dans mon âme la soif du salut des âmes, et de anéantissement de moi-même au profit des pauvres pécheurs. (Petit Journal II, 205)

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La diffusion du culte de la Miséricorde Divine

 

« Les âmes qui propagent la vénération de ma miséricorde, je les protège durant toute leur vie, comme une tendre mère son nourrisson, et à l’heure de la mort, je ne serai pas pour elles un juge, mais le Sauveur miséricordieux » (PJ 1075). Jésus adresse aussi un autre encouragement aux prêtres en les assurant que : « Les pécheurs endurcis se repentiront lorsqu’ils leur parleront de Mon insondable miséricorde, de la pitié que J’ai sur eux en mon cœur » (PJ 1521). Les prêtres et les fidèles sont les apôtres de la Miséricorde de Dieu d’abord par le témoignage de leur vie chrétienne authentique et profonde, qui s’exprime dans une attitude de confiance envers Dieu et d’amour miséricordieux envers le prochain. Jésus dit à Sœur Faustine : « Je désire la confiance de mes créatures. Exhorte les âmes à une grande confiance en l’abîme de ma miséricorde » (PJ 1059). « J’exige de toi des actes de miséricorde qui doivent découler de ton amour pour Moi. Tu dois témoigner aux autres la miséricorde, toujours et partout, tu ne peux pas t’en écarter, ni t’excuser, ni te justifier. Je te donne trois moyens pour exercer la miséricorde envers le prochain : le premier – l’action, le deuxième – la parole, le troisième – la prière ; ces trois degrés renferment la plénitude de la miséricorde » (PJ 742). Les adorateurs de la Miséricorde Divine doivent accomplir chaque jour des actes de miséricorde. On peut être un grand apôtre de la Miséricorde Divine sans utiliser beaucoup de paroles. Sœur Faustine nous a laissé l’exemple efficace d’un tel apostolat par sa vie vécue dans un esprit de confiance et de miséricorde, par ses prières et ses sacrifices, pour la plus grande gloire de la miséricorde divine dans son âme, dans les âmes des autres, mais surtout dans celles des autres pécheurs. Elle priait ainsi : C’est mon plus grand désir que les âmes sachent que Tu es leur bonheur éternel, qu’elles croient en Ta bonté et glorifient Ton infinie miséricorde (PJ 305). Sur elle s’est accomplie la promesse de Jésus : Toutes les âmes qui vénéreront ma miséricorde et propageront sa gloire en incitant les autres âmes à la confiance en ma miséricorde – ces âmes ne connaîtront pas l’effroi à l’heure de la mort. Ma miséricorde les abritera lors de cette dernière lutte (PJ 1540). « Parle au monde de ma miséricorde, que l'humanité entière apprenne à connaître mon insondable miséricorde. C'est un signe pour les derniers temps, après viendra le jour de la justice. Tant qu'il en est temps, que les hommes aient recours à la source de ma miséricorde, qu'ils profitent du sang et de l'eau qui ont jailli pour eux. » (PJ 848).

 

Appendice

22

Sœur Marie Faustine du Saint Sacrement (Hélène Kowalska)

Sa vie et sa mission

 

Hélène Kowalska, connue sous le nom religieux de Sœur Faustine, fait partie aujourd’hui des saints de l’église, élevée sur les autels. Elle a été béatifiée et canonisée par Jean-Paul II . Elle appartient à ces personnes dont Dieu a fait son instrument pour sanctifier l’humanité et la rapprocher de Lui. Elle naît le 25 août 1905 dans une famille de paysans simples et pauvres dans le centre de la Pologne. Rien de particulier ne la distingue si ce n’est une remarquable vie de piété qui se développe très tôt. En raison des conditions familiales difficiles, elle ne peut recevoir une solide éducation, elle arrête sa scolarité en primaire au bout de 3 années. Elle entend pour la première fois la voix de Dieu à l’âge de sept ans. C’est cette voix qui se renforce en son cœur qui la conduit à choisir le chemin de la vie religieuse dans la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde à Varsovie. Elle y entre le 1er août 1925 dans la Congrégation des sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde après une année passée comme domestique pour réunir sa dot. Elle est affectée aux tâches les plus humbles de cuisinière, jardinière, portière ou encore boulangère. Au gré des remplacements dans les différentes maisons de sa congrégation, elle sera amenée à vivre à Cracovie, Varsovie, Płock, Vilnius (en Lituanie actuellement, mais Pologne à son époque), Walendow, Derdy. Tout au long de sa vie de postulante puis novice, elle subit des purifications intenses, appelées « nuits ». A côté des apparitions de Jésus, la Vierge Marie ou de nombreux saints (St Michel (PJ 706), Ste Thérèse de l’Enfant Jésus (PJ 150), …), elle traverse sa vie de religieuse sous le signe de très nombreuses souffrances qu’elle accepte avec une admirable patience, confiance et fidélité à la volonté divine. Jésus la charge d’une mission particulière dans l’Eglise : « Tu es la secrétaire de ma miséricorde, je t’ai choisie pour cette fonction dans cette vie et dans la vie future. Je le veux ainsi malgré tous les obstacles que l’on dressera contre toi » (PJ 1605). Elle sera conduite par Jésus à sacrifier sa propre vie pour faire connaître au monde entier la miséricorde infinie que Dieu veut déverser sur le monde et en particulier intercéder pour les plus grands pécheurs en faisant réparation pour leurs péchés. Le 22 février 1931, à Płock, le Christ lui apparaît et lui demande pour la première fois de peindre un tableau selon ce qu’elle a vu dans sa vision. C’est à Vilnius, aidée par son confesseur le Père Michel Sopocko, qu’elle débute les démarches pour la réalisation de ce tableau. Faustine rapportait à ses confesseurs et à ses supérieures toutes ses actions liées aux visions et toutes ses expériences spirituelles. C’est à la demande du Père Sopocko qu’elle met par écrit ses visions et ses entretiens avec Jésus. Ces cahiers ont été rassemblés sous le titre de « PETIT JOURNAL » après sa mort. Elle a souvent été contrecarrée, mise à l’épreuve par ceux qui devait faire preuve de prudence qu’en à l’authenticité de ses visions et ses demandes. L’analyse des comportements et des contenus transmis par Faustine, évaluation psychiatrique y compris, ont permis de les rendre dignes de foi. Le tableau du Christ Miséricordieux a été réalisé selon ses indications en août 1934. Quelques mois plus tard, Faustine connaît pour la seconde fois la même vision qu’en 1931. Dans cette deuxième apparition, les rayons de la Miséricorde Divine embrassent le monde entier. En raison de son mauvais état de santé, elle est envoyée à Cracovie où elle sera hospitalisée pour une tuberculose déjà très avancée, inguérissable à l’époque. Elle meurt le 5 octobre 1938, à l’âge de 33 ans. Elle sera béatifiée le 18 avril 1993, puis canonisée par le pape Jean-Paul II le 30 avril 2000 comme elle en avait eu la vision (PJ 1044).

Faustine était sans aucun doute l’une des personnes qui, dans l’Histoire de l’église, ont appartenu, par une grâce spécifique de Dieu, aux « privilégiés » ayant connu une étroite communion mystique avec Dieu dès cette terre. En témoigne le Petit Journal qu’elle nous a laissé en héritage spirituel. Elle y raconte de manière simple et naturelle, sans aucune exaltation, ses rencontres exceptionnelles avec le Christ Miséricordieux. C’est justement elle que le Christ a utilisée pour rappeler au monde la nécessité de se détourner du péché et l’existence de Son insondable Miséricorde, qu’Il est prêt à déverser sur tous ceux qui font pénitence. Elle a été choisie pour être l’apôtre de la Miséricorde pour notre temps. C’était sa principale mission, mission qu’elle a payée par de grandes souffrances et d’humiliations mais en gardant toujours une très grande confiance en Dieu. Toute sa vie, elle a été de constitution fragile et la plupart du temps entourée de soins médicaux. Elle a offert toutes ses souffrances, tant physiques que spirituelles, au Seigneur pour les péchés du monde, pour sauver les pécheurs par le don de la Miséricorde Divine, pour le monde d’aujourd’hui qui s’efforce de ne compter que sur lui-même, qui croit si fort en ce qui est matériel et qui connaît en même temps un vide spirituel qu’il essaye à tout prix d’assourdir. Le message parlant de Dieu qui se penche sur chaque pécheur, prêt à tout pardonner par amour et à donner ce dont le monde a le plus besoin, est un message d’espérance et un remède pour les âmes meurtries.

 

Petite chronologie de Sœur Faustine (Hélène Kowalska)

 

25 août 1905 Naissance du 3ème enfant des Kowalski dans le village de Glogowiec 27 août 1905 Baptême d’Hélène dans la paroisse de St Casimir à Swinice Warckie 1912 Hélène entend pour la première fois l’appel à une vie consacrée à Dieu 1914 Première communion 1 août 1925 Après avoir travaillé pendant une année comme domestique afin de constituer sa dot, Hélène est acceptée au sein de la Congrégation des Sœurs de la miséricorde à Varsovie, rue Zytnia où elle commence son Postulat 23 janvier 1926 Départ pour le noviciat à Cracovie 30 avril 1926 Prise d’habit et prend le nom de Sœur Marie Faustine 30 avril 1928 Premiers vœux religieux temporaires 1928 Elle travaille à Varsovie 1929 Elle travaille à Vilnius (Lituanie), Kiekrz (Poznan) 22 février 1930 Elle travaille à Plock où elle reçoit la première demande de Jésus pour peindre un tableau suivant le modèle de l’apparition qu’elle a eu 1932 Elle revient à Varsovie pour sa probation 1 mai 1933 Vœux perpétuels à Cracovie devant Mgr Stanilaw Rospond 1933 Elle part pour Vilnius juin 1934 La première icône représentant Jésus Miséricordieux est peinte par E. Kazimirowski à Vilnius 8 janvier 1936 Elle visite l’archevêque dR. Jalbrzykowski pour lui annoncer la demande de Jésus de fonder une nouvelle congrégation 1936 – 1937 Maladie et hospitalisations 5 octobre 1938 Elle meurt à 22h45 18 avril 1993 Béatification à Rome par Jean-Paul II 30 avril 2000 Canonisation à Rome par le Pape Jean-Paul II en la fête de la miséricorde Divine et première canonisée du 2ème millénaire.

 

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Bienheureux Père Michel Sopoćko

sa vie et sa mission

 

Le père Michel Sopoćko est l’une de ces personnes que l’on ne peut omettre quand on parle du message de la Miséricorde Divine. Il naît en 1888, le jour de la Toussaint, à Nowosady (dans la région de Vilnius en Lituanie actuelle, à l’époque d’avant-guerre Pologne). Il reçoit l’ordination sacerdotale le 15 juin 1914 après de brillante étude au séminaire romain catholique de Vilnius. En 1926, après des études à l’Université de Varsovie, il obtient le titre de docteur en théologie et, en 1934, il soutient son habilitation à l’Université de Vilnius. Il étudie également à l’Institut Supérieur de Pédagogie. En 1928, le Ministère du Culte et de l’Education Publique confie au jeune professeur la chaire de théologie de l’Université Etienne Batory à Vilnius. Il est parallèlement nommé recteur de l’église Saint Michel. Il est également l’auteur de nombreux ouvrages dans le domaine de la pédagogie, de la théologie pastorale et de l’homilétique. Après la IIème guerre mondiale, il poursuit son activité dans les nouvelles frontières de la Pologne. A Vilnius il est également connu comme un pasteur zélé, il œuvre contre l’alcoolisme ; c’est également un confesseur apprécié par les séminaristes, les prêtres et les religieuses. C’est en tant qu’un des confesseurs de la Congrégation Notre-Dame de la Miséricorde, qu’il rencontre Sœur Faustine. Sœur Faustine a eu auparavant deux visions de ce futur confesseur, une première fois à Varsovie lors de sa 3ème probation (PJ 53)et la seconde à Cracovie (PJ 60). Dubitatif au début sur les révélations que lui rapporte Sœur Faustine, il devient convaincu que les inspirations qu’elle reçoit son d’origine divine et s’engage alors dans la propagation du culte de la miséricorde Divine tel que le demande Jésus avec insistance (PJ 422). Grâce à ses démarches, le peintre Eugène Kazimirowski a peint le premier tableau du Christ Miséricordieux. Ce tableau fut exposé pour la première fois à la porte dite « Notre-Dame de la Miséricorde » ou « Ostra Brama » à Vilnius le 1er dimanche après Pâques en avril 1935 qui correspondait aussi à la fin du jubilée de la Rédemption du monde (PJ 89, 416, 417, 420). Après la mort de Sœur Faustine, le père Sopoćko veille à ce que le culte de la Miséricorde Divine dans les formes voulues par Jésus soit propagé. Comme chaque grain jeté en terre, il a d’abord dû mûrir avant de donner des fruits. Comme Jésus l’avait annoncé à Sœur Faustine (PJ 1586), ce serviteur fidèle a dû faire face toute sa vie aux épreuves et en particulier de voir interdit officiellement par Rome en 1958 ce culte de la Miséricorde pour lequel il s’était intégralement donné. Jésus avait révélé à sœur Faustine le 9 juin 1935, son désir que soit fondée une Congrégation qui devait avoir pour but la proclamation de la Miséricorde Divine (PJ 436-439). Cette congrégation « les sœurs de Jésus Miséricordieux », a vu le jour dans les années 40. Elle est actuellement répandue dans plusieurs pays. Le père Sopoćko meurt le 15 février 1975. En 1987 son procès en béatification débute au niveau diocésain. En 2002, les actes sont transmis à la Congrégation pour la Cause des Saints à Rome et, en 2004, est proclamé le décret d’héroïcité de ses vertus. Nous fêtons sa béatification le 28 septembre 2008 à Bialystok (Pologne) où il repose au sein de sa congrégation. Son élévation aux autels est l’aboutissement tant attendu de celui qui, aux côtés de sœur Faustine, est devenu le plus grand propagateur de la Miséricorde Divine (PJ 1256).

 

Pour aller plus loin

 

« Le Petit Journal de Sœur Faustine » - Editions Paroles et Dialogues

« L’Icône du Christ Miséricordieux » de Maria Winowska - Editions Saint-Paul

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Liens

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Sites et blogs recommandés

 

http://www.faustine-message.com

 

http://www.misericordedivine.org

 

http://divinemisericorde.com/doku.php

 

http://www.hommage-a-la-misericorde-divine.com

 

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Jésus, j'ai confiance en Vous!

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Commentaires
N
Miséricorde Divine, je te confie les âmes de toute ma famille et de moi-même. Veille sur elle, fais-les aller vers Dieu et triompher des embuches. Merci Seigneur. Amen. Nicole
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S
Jésus Miséricordieux 'je te confie mes enfants,protege les face aux menaces de Vincent sois leur avocat dans ce dossier toi seul peut anéantir les agissements qu'il veut mette en place pour faire souffrir ma famille.<br /> <br /> Jésus Miséricordieux déverse sur moi et mes enfants ta divine miséricorde.<br /> <br /> J'ai confiance en toi <br /> <br /> Merci <br /> <br /> Sandrine
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M
J'adore Jésus mon Dieu et mon seigneur
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T
Jesus Misericordieux, touche le cœur de ceux qui ne te connaissent pas encore. et aide nous à suivre les pas de Sainte Faustine. Amen
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J
Jésus Miséricordieux, verbe incarné, merci pour ta vie pour l'humanité. Prends pitié de nous et accepte-nous tous dans l'asile de ton cœur miséricordieux et que personne n'en soit jamais exclu. Souviens-toi en particulier de ma famille. Amen
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