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16 mars 2019

Le Mois de Saint Joseph

Le Mois de Saint Joseph

Avec la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich

5a

Dix-septième jour

Attente des Mages

 

Les pieux rois qui vont venir à Bethléem adorer l’Enfant Dieu s’appelaient Mauser, Saïr et Théokéno. Les noms de Gaspard, Melchior et Balthasar, qu’on leur donne ordinairement, ne sont que des noms caractéristiques, le premier signifiant qui va avec amour ; le deuxième, qui s’approche doucement ; le troisième, qui veut promptement. Mauser, le brun, était Chaldéen, ainsi que Saïr, le basané, et Thëokéno, le blanc, de la Médie. Ils étaient adorateurs des astres, et c‘est en les contemplant qu’ils découvrirent l’étoile de Jacob que Balaam, un de leurs prophètes, avait annoncée, que leurs pères avaient attendue pendant des siècles, et qui, se dilatant à leurs yeux, leur apparut sous la forme d’un globe lumineux au centre duquel était une Vierge brillante devant qui planait un Enfant resplendissant d’une lumière plus brillante encore. À peine l’eurent ils aperçue, qu’ils se mirent en chemin pour aller adorer le Dieu qu‘elle annonçait.

Chacun des trois rois avait avec lui quatre proches parents ou amis intimes, de sorte que le cortège se composait de quinze personnes de haut rang, accompagnées d’une foule de conducteurs de chameaux et de serviteurs, qui ne fit qu’augmenter durant le trajet. L’étoile qui les conduisait se montrait devant eux, pendant la journée, comme un corps brillant dont la clarté surpassait celle du jour, et, pendant la nuit, avec la lueur rougeâtre de la.lune lorsqu‘il fait grand vent.

Ils visitèrent aussi, en venant, un roi de Causour, à qui ils racontèrent tout ce qu’ils avaient vu dans les étoiles. Il regarda lui-même celle qui les conduisait, et y vit un petit Enfant avec une croix. Il les pria alors de lui raconter, à leur retour, ce qu’ils auraient découvert, parce qu‘il voulait aussi élever des autels et offrir des sacrifices à l‘Enfant Dieu.

Cependant Marie avait en une vision sur l’approche des trois rois, pendant qu’ils faisaient leur visite au roi de Causeur. Elle vit aussi que celui»ci voulait élever un autel à l’Enfant. Elle raconta cela à saint Joseph et à Elisabeth, et dit qu'il fallait vider la grotte de la Crèche et tout préparer pour la réception des trois rois à leur arrivée.

Les gens à cause desquels Marie s’était retirée dans l’autre grotte étaient des visiteurs curieux, comme il s’en est présenté beaucoup dans ces derniers jours. Aujourd’hui Elisabeth est repartie pour Jutta, accompagnée d’un serviteur.

Il y eut plus de tranquillité dans la grotte de la Crèche pendant les jours suivants. La sainte Famille resta seule la plupart du temps. La servante de Marie, femme d’environ trente ans, très sérieuse et très humble, était seule présente. C’était une veuve sans enfants, parente d'Anne, qui lui avait donné asile chez elle. Son défunt mari avait été très dur envers elle parce qu’elle allait souvent chez les Esséniens ; car elle était très pieuse et attendait le salut d’Israël. Il s‘irritait à cause de cela, comme de méchants hommes de nos jours qui trouvent que leurs femmes vont trop souvent à l’église. Il l'avait quittée et était mort quelque temps après.

Les vagabonds qui avaient mendié et proféré des injures et des malédictions près de la grotte de la Crèche ne revinrent plus dans ces derniers jours. C’étaient des mendiants qui allaient à Jérusalem pour la Fête de la Dédicace du Temple, instituée par les Macchabées. Elle durait huit jours.

Saint Joseph célébra le sabbat d‘après la Circoncision sous la lampe, dans la grotte de la Crèche, avec Marie et la servante. Ce même jour, au soir, commençait la Fête de la Dédicace du Temple, et, pour la célébrer, il établit en trois endroits différents des candélabres, sur chacun desquels il alluma sept petites lampes. On est maintenant tranquille ici, parce que les nombreux visiteurs de ces derniers jours étaient des voyageurs qui allaient a la Fête. Anne envoie plusieurs fois des messagers pour apporter des présents et avoir des n0uvelles. Les femmes juives ne nourrissent pas longtemps leurs enfants sans leur donner d’autre aliment que leur lait ; aussi l’Enfant Jésus prit-il, après les premiers jours, une bouillie faite de la moelle d’une espèce de roseau : cette bouillie est douce, légère et nourrissante.

Pendant la Fête, chaque jour, soir et matin, Saint Joseph allume ses petites lampes pour la célébrer. Depuis le commencement de la Fête à Jérusalem, du reste, la tranquillité continue ici. Le lundi arriva un messager de sainte Anne. Il apportait à la Sainte Vierge, entre divers autres objets, tout ce qu’il fallait pour travailler a une ceinture, ainsi qu'une charmante corbeille pleine de fruits et recouverte de roses qui étaient placées sur les fruits et qui étaient restées très fraîches. Cette corbeille était étroite et haute. Les roses n’étaient pas de la couleur des nôtres, mais pâles et presque couleur de chair ; il y en avait aussi de jaunes et de blanches ; il s’y trouvait des boutons. Marie parut y prendre plaisir et plaça la corbeille près d’elle.

Cependant Joseph paraît préoccupé de l’envie de rester à Bethléem et de s’y fixer après la purification de Marie, et il a dû prendre quelques renseignements dans cette intention. Il y a trois jours, des gens aisés de Bethléem vinrent à la grotte de la Crèche, et maintenant ils prendraient volontiers la sainte Famille chez eux. Mais Marie s‘était cachée dans la grotte latérale, et Joseph déclina leurs offres. La Fête de la Dédicace était encore célébrée matin et soir. Il doit s’y être joint, le sixième jour, une autre Fête qui a dû occasionner à Jérusalem des changements dans les cérémonies de la première. C‘est sans doute ce qui amena un prêtre avec un rouleau près de saint Joseph dans la grotte : ils prièrent ensemble près d’une petite table qui avait une couverture rouge et blanche. Il semblait que ce prêtre voulût voir si Joseph célébrait la Fête ou qu‘il lui annonçât une nouvelle Fête. Dans ces derniers jours la grotte fut tranquille et sans visiteurs.

La Fête de la Dédicace finit avec le Sabbat. Joseph n’alluma plus les petites lampes. Les dimanche et lundi suivants, beaucoup de gens des environs vinrent encore à la crèche ; les mendiants effrontés se montrèrent aussi à l’entrée. C’était parce qu’on revenait alors de la Fête.

Le lundi, il vint aussi deux messagers de sainte Anne avec des provisions de bouche et divers effets. Mais Marie, qui était toujours prompte à donner, eut bientôt distribué tout cela. Saint Joseph commença alors à faire divers arrangements dans la grotte de la Crèche, dans les grottes latérales et enfin dans celle du tombeau de Maraha. On attendait prochainement la visite de sainte Anne et aussi celle des trois rois, d‘après les indications de la Sainte Vierge.

Pendant que Sainte Anne est en route avec son second époux, Marie d’Héli, une servante, un domestique, et deux ânes, saint Joseph termine de son mieux ses arrangements dans la grotte de la Crèche et dans les grottes latérales, pour loger ses hôtes de Nazareth, et pour recevoir les trois rois, dont Marie avait récemment annoncé l’arrivée lorsqu’ils étaient à Causour. Puis il se retire avec Marie dans l’autre grotte avec l‘Enfant Jésus. La grotte de la Crèche est entièrement débarrassée. L‘âne seul y est resté.

Saint Joseph, du reste, parfait observateur de toutes les lois, paraît avoir depuis quelque temps payé le second impôt. De nouveaux curieux sont aussi venus de Bethléem pour voir l’Enfant. Il s’est laissé prendre tranquillement par quelques uns et s’est détourné des autres en pleurant.

Pour la sainte Vierge, elle est parfaitement établie dans son nouveau logement, qui était arrangé commodément. Son lit était contre la paroi. L’Enfant Jésus était près d’elle dans une longue corbeille faite d’écorce, qui reposait sur des fourches. Le lit de Marie et le berceau de l’Enfant Jésus qui était a côté, étaient séparés du reste par une cloison en clayonnage. Le jour, quand elle ne voulait pas être seule, elle était assise en avant de cette cloison, ayant l’Enfant auprès d’elle. Saint Joseph reposait dans une partie éloignée de la grotte, qui était aussi séparée du reste.

Le jeudi d‘après, au soir, commençait un jour de jeûne. Tous les aliments étaient préparés pour le jour suivant ; le feu était couvert et les ouvertures voilées ; enfin, tous les ustensiles servant aux travaux manuels avaient été éloignés. Sainte Anne était arrivée avec son second mari, la sœur aînée de la sainte Vierge et une servante. Ces visiteurs devaient passer la nuit dans la grotte de la Crèche ; c’était pour cela que la sainte Famille s’était retirée dans la grotte latérale. Aujourd‘hui Marie a mis l’Enfant dans les bras de sa mère : celle-ci était profondément touchée. Anne avait apporté des couvertures, des linges et des provisions de bouche. Elle dormit à l‘endroit où Elisabeth avait reposé, et Marie lui raconta avec beaucoup d’émotion tout ce qui s’était passé. Anne pleura avec la Sainte Vierge, et tout ce récit fut interrompu par les caresses de l’Enfant Jésus.

Le vendredi, la sainte Vierge revint dans la grotte de la Crèche et y couche de nouveau le petit Jésus dans la crèche. Quand Joseph et Marie sont seuls près de l'Enfant, on les voit souvent l’adorer. Sainte Anne se tint aussi ce jour-là près de la crèche avec la Sainte Vierge dans une attitude respectueuse, et contemple l’Enfant Jésus avec un grand sentiment de dévotion et de ferveur.

Outre ce qu’Anne avait apporté pour la Mère et pour l’Enfant, Marie avait déjà reçu bien des choses depuis qu’elle était ici ; mais tout autour d‘elle présente l’image de la pauvreté, parce qu‘elle donne tout ce dont elle peut se passer à la rigueur.

Ce même jour, la sainte Vierge annonça à Anne que les rois de l’Orient viendraient bientôt et que leur visite ferait un grand effet. Pendant le séjour des rois, Sainte Anne ira à trois lieues d'ici chez sa sœur et elle reviendra plus tard.

Le lendemain soir, après la clôture du sabbat, sainte Anne, avec ceux qui l’accompagnaient, quitta la sainte Vierge pour un certain temps. Elle s’en alla à trois lieues de là, dans la tribu de Benjamin, chez une sœur cadette qui y était mariée. L’endroit où elle demeurait, et qui consistait seulement en quelques maisons dans une plaine, était à une demi-lieue de la dernière station de la sainte Famille dans son voyage à Bethléem, auprès de l’endroit où demeuraient les parents de saint Joseph.

 

Considération

Saint Joseph d’après un auteur belge

 

Cet auteur anonyme était toujours un grand dévot à saint Joseph. On ne parle pas ainsi, quoiqu’en un langage plein de simplicité et de naïveté, du saint Patriarche, sans être pénétré pour lui d‘un véritable amour et de la plus tendre piété. On sent qu’il est à son aise pour parler de son saint de prédilection. On sent, qu‘on nous permette de le dire, que c’est un enfant de cette Belgique qui s’est toujours distinguée entre les autres pays catholiques par sa grande dévotion au saint Epoux de la Reine des vierges, et qui l’a choisi depuis des siècles pour son Patron particulier. Et ce que nous voulons ajouter, nous nous demandons si ce n’est point au patronage de notre grand Saint que ce petit pays a dû d’être épargné jusqu’alors dans la tourmente révolutionnaire qui secoue toute l’Europe, et malgré le travail des sociétés secrètes et de la démagogie qui s’opère dans son sein. S’il en était ainsi, puisse l’auguste Epoux de Marie veiller toujours, ne fût-coque pour l’exemple des autres nations, sur ce pays, que l’on peut appeler son royaume, et y conserver, malgré les efforts incessants de l’impiété, la pureté de la foi et des mœurs !

Et nous voyons donc ce que notre pieux auteur dit des grandeurs du saint Patriarche dans son livre intitulé l’Alliance de saint Joseph, imprimé à Bruxelles sans autre date que celle de l’approbation, qui est de 1737.

« Saint Joseph, dit-il, a été choisi de toute éternité par la sainte Trinité pour être le chef de la famille de Dieu sur la terre, l’Ange gardien et l’Epoux de la Reine des Anges, le Père nourricier du Messie.

Il a eu l’honneur de gouverner la Famille de Jésus pendant près de trente ans, de vivre si longtemps parmi les innocentes caresses de l‘Enfant Sauveur, parmi la réserve, la retenue, l‘honnêteté de sa jeunesse, parmi les actions, les exemples et les instructions de son âge parfait, en la compagnie de la princesse la plus accomplie et la plus sainte qui fût jamais.

Huit jours après le divin enfantement, Joseph circoncit Jésus en l’étable de Bethléem, selon saint Jérôme et saint Bernard. Il lui donna l’auguste nom de Jésus, au jour de la Circoncision, selon l’ordre qu‘il en avait reçu de Dieu par le ministère d’un Ange. Il nourrit à la sueur de son corps celui qui nourrit tout ce qui est animé, et qui couvre de duvet les petits oisillons à peine éclos. Il eut le bonheur d’habiller souvent celui qui prend plaisir a vêtir les lys et les roses, et à les parer de riches et riantes couleurs. Il fut le sauveur de son Sauveur, le retirant des mains d’Hérode, tandis que les petits Innocents, à sa place, achetaient par leur sang la palme du martyre. Jésus, qui tient dans sa main tous les princes de la terre, à qui les Anges se font gloire d’obéir, lui a rendu tous les devoirs d’une parfaite soumission et d’une exacte obéissance, ne prenant mouvement que du clin de son œil et du son de sa voix.

L’extérieur de Joseph était noble, ravissant et digne ; son port plein d’une douce majesté, et son visage beau comme celui de son Fils, le plus beau d’entre les enfants des hommes, comme celui de sa sainte Epouse, la plus belle des créatures. Jeanne des Anges, religieuse Ursuline, après la vision qu’elle eut de saint Joseph, lorsqu’il la guérit miraculeusement, étant interrogée des peintres qui voulaient savoir comment il fallait représenter ce grand saint, leur dit : « Faites-le aussi beau que vous le pourrez ; jamais vos couleurs matérielles n’atteindront la sainte pudeur de son front, la gracieuse modestie de ses yeux, la douceur de ses lèvres, la majesté de tout son être ».

Joseph a aimé la sainte Vierge d’une affection naturelle, fondée sur ses rares et éminentes qualités ; d’une affection acquise et accrue par de continuels services et par tous les témoignages d’un chaste attachement ; d’une affection surnaturelle, en considération des grâces et des faveurs dont le ciel avait comblé sa belle âme. Lui et la sainte Vierge furent les premiers qui firent promesse, à Dieu de vivre en perpétuelle virginité. C’est la remarque du bienheureux Albert le Grand. On croit que la sainte résolution qu‘ils en avaient prise leur fut respectivement révélée. Ils renouvelèrent leur vœu d‘un commun accord après leur mariage.

Il possédait toutes les vertus. Passant sa vie avec la plus humble de toutes les créatures, il était humble comme elle ; il aimait sa pauvreté ; il était diligent en son travail ; il pratiquait le silence ; recueilli en lui-même, il possédait un cœur détaché du monde, et occupé du seul amour de Dieu. Lorsqu’il vit la grossesse de la sainte Vierge et qu‘il songea a se retirer, il était conduit par un sentiment d’humilité et de respect, se jugeant indigne, dit saint Basile, de servir un Dieu incarné.

Sa vie ne fut qu’un ravissement et une continuelle vision de Dieu. Ses prières au ciel sont puissantes. Les autres chanter aux Anges, et un psaume d‘actions de grâces. Quand ils voulurent se retirer, la sainte Vierge leur donna le petit Jésus, qu’ils tinrent tour a tour dans leurs bras, puis ils le lui rendirent en pleurant, et quittèrent la grotte. Sa vie ne fut qu’un ravissement et une continuelle vision de Dieu. Ses prières au ciel sont puissantes. Les autres saints, abaissant devant le trône de Jésus leurs palmes et leurs couronnes, demandent en recommandant ; mais Joseph fait ses demandes comme père, dit Origène, et Jésus les lui accorde comme fils.

Le pieux P. Suarez croit qu‘il est au ciel en corps et en âme, qu’il y monta le jour de la glorieuse et triomphante Ascension de son adorable Fils, et qu’il tient le premier rang en ce séjour de gloire, après Jésus et Marie ».

 

Pratique

Médailles de saint Joseph

 

Les médailles, outre qu’elles nous rappellent le souvenir des Saints, semblent nous mettre avant tout sous leur protection. Aussi trouvent elles accès auprès de toute sorte de personnes : des enfants, qui sont toujours heureux de les recevoir et de les porter ; des mères, qui y voient un gage de bénédiction pour leurs enfants et pour elles-mêmes ; des hommes faits, qui n’y trouvent que des avantages, en les acceptant souvent par pure complaisance pour une épouse, une mère, une sœur, une amie ; des vieillards, à qui elles procurent s0uvent une bonne fin de vie. Et combien de fois les pécheurs ont-ils rencontré dans la simple acceptation de ces médailles leur conversion et leur salut ! Et cela, quelquefois même lorsque de pieuses mains les leur avaient glissées à leur insu.

Combien de fois encore le port de ces médailles, comme celui des scapulaires, a-t-il préservé et sauvé des plus grands dangers et de la mort ! Et nos derniers désastres n’en ont-ils pas multiplié les exemples ?

Mais, après les médailles de la sainte Vierge, ce sont celles de saint Joseph, le tout-puissant auprès de Jésus, que nous devons préférer à toutes les autres. Portons donc toujours les nôtres avec respect, et ayons-en aussi sur nous pour pouvoir les distribuer à l‘occasion. Quelques bonnes paroles, quelques traits de la protection de saint Joseph, venant accompagner la distribution de ces médailles, doubleront leur puissance et ouvriront le cœur de ceux à qui nous parlerons.

C’est ainsi que nous nous assurerons pour nous et pour les autres la protection plus particulière du bon Père.

 

Prière des Fidèles pour les Prêtres

 

Grand saint Joseph, dont le cœur fut consumé d’amour pour Jésus et pour sa gloire, quelle tendre affection ne devez-vous pas ressentir pour ceux que ce divin Sauveur a honorés de son sacerdoce et revêtus de sa puissance et de son autorité, en les chargeant de continuer ici-bas sa céleste mission, de prêcher sa doctrine, d‘enseigner sa loi sainte, et de répandre partout ses grâces et ses bienfaits ! Mais ils ont, de plus, comme vous, le droit de commander à Jésus, et chaque jour Jésus leur obéit, en descendant à leur voix sur l’autel. Comme vous, ils ont l’honneur de le toucher de leurs mains, de le porter dans leurs bras, de manger et vivre avec lui, de se dévouer et travailler pour lui, de souffrir pour le défendre et conserver sa vie dans les âmes. Comme vous, enfin, ils ont le soin de garder, de protéger, de consoler Marie dans la personne des mères, des vierges chrétiennes, et de ceux qui, dans la vie religieuse, ont choisi le Seigneur pour leur unique partage.

Nous vous en conjurons donc. prenez-les tous, Souverain Pontife, Evêques et Prêtres, sous l’égide de votre puissante protection. Soutenez-les au milieu des dangers, des périls, des attaques de leurs nombreux ennemis, comme dans les travaux, les obstacles, les fatigues de leur pénible ministère. Demandez pour eux une vie sainte, toujours conforme à la sublimité de leur caractère, la dignité de leurs fonctions, la grandeur de leurs obligations et de leurs devoirs. Obtenez-leur l’humilité de saint Jean-Baptiste, la foi de saint Pierre, le zèle de saint Paul, la piété de saint Jean, la douceur de saint François de Sales, la charité de saint Vincent de Paul, et l’esprit de recueillement et d’oraison que vous avez si bien pratiqué vous-même, afin qu’après avoir été, sur la terre, de fidèles dispensateurs des mystères de votre Fils adoptif, ils reçoivent dans le ciel la récompense promise aux bons prêtres, et que nous espérons bien que vous nous ferez obtenir à tous. Ainsi soit-il.

 

Extrait du « Mois de Saint Joseph ou Vie de Saint Joseph d’après Anne-Catherine Emmerich » par C.F. Fouet. Saint Dizier, Paris, 1872

 

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