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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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21 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

Arbre de Jessé

 

Vingt-deuxième jour

Les temps sont accomplis

22 Décembre

 

« Béni soit le Seigneur le Dieu d'Israël, de ce qu'il a racheté et visité son peuple ; de ce qu'il nous a suscité un puissant sauveur dans la maison de David, son serviteur. Selon la promesse qu'il avait faite par la bouche de ses saints prophètes qui ont été dans les siècles passés ». (Luc I. 68, 69, 70).

 

I. Les temps sont accomplis. Le divin berger va descendre du Ciel pour visiter et racheter ses chères brebis. Le puissant Sauveur qui doit être suscité dans la maison de David va naître. Le temps est venu où, selon la prédiction si précise de Daniel, le péché va trouver sa fin, pour « que l'iniquité soit effacée, que la justice éternelle vienne sur la terre », que les visions et les prophéties soient accomplies et que « le Saint des saints soit oint de l'huile sacrée ». C'est bien Dieu, n'est-ce pas, qui vient nous visiter et nous racheter ?... Il va nous venir ! « Selon la promesse qu'il en avait faite par la bouche de ses saints prophètes qui ont été dans les siècles passés ». Terre, prépare-toi à recevoir ton Seigneur et ton Dieu... Ô mon cœur ! appelle-le par des désirs ardents ! Mon âme, celui que les nations ont attendu pendant tant de siècles va venir et descendre en toi-même... Comment recevras- tu et mangeras-tu cette manne céleste ? Avec quelles dispositions ? Avec quels sentiments ? Il va venir ! Tout est-il bien prêt pour le recevoir ?…

II. Les temps sont accomplis : écoutons la voix qui précède le Rédempteur : « Console-toi, console-toi, mon peuple, mon enfant, mon frère ma brebis bien-aimée. Ton salut est là qui vient. Pourquoi te consumer ainsi dans le chagrin et dans les larmes ? Je ne veux pas à ma venue te voir encore plongée dans une semblable douleur. Bannis toute crainte, je te sauverai, comme je l'ai promis. Je suis le Seigneur ton Dieu, le saint d'Israël et ton Rédempteur ». Vous venez pour la miséricorde, pour faire grâce, pour racheter, ô divin Messie ! Quel sujet de consolation pour tout votre peuple ! À cette annonce qui nous rend l'espérance et qui brise nos fers, comment n'essuierions-nous pas nos larmes ? Comment la joie n’envahirait-elle pas notre cœur ? Notre salut vient, et ce salut c'est vous-même. Votre voix nous rassure, que redouter encore ? Ah ! Seigneur, nous vous bénissons et notre âme se réjouit en vous, ô le désiré des nations, ô notre Sauveur et notre Dieu !…

III. Les temps sont accomplis. Le Sauveur du monde vient habiter parmi les hommes. Il vient à l'heure marquée, à l'expiration des soixante et dix semaines d'années indiquées par Daniel ; « après que le sceptre de David s'est échappé des mains de Juda », et à la chute des quatre grands empires de l'antiquité. Il vient en la manière que les prophètes l'ont annoncé. Le Verbe éternel, la seconde personne de la Sainte Trinité, le Fils éternellement engendré par le Père, dans l'unité de l'Esprit va quitter les cieux pour descendre sur la terre, en s'incarnant, en prenant un corps et une âme semblables aux nôtres, dans le sein d'une Vierge qui le concevra par l'opération du Saint Esprit, qui l'enfantera et qui nous donnera l'homme-Dieu, Emmanuel, Dieu avec nous : « Écoutez donc, maison de David, s'était écrié Isaïe. Le Seigneur vous donnera lui-même un prodige. Une Vierge concevra, et elle enfantera un fils qui sera appelé Emmanuel. Un rejeton sortira de la tige de Jessé et une fleur naîtra de sa racine et l'esprit du Seigneur se reposera sur lui ». Voilà les prophéties. voici leur accomplissement. Un ange est envoyé de Dieu à une vierge... et cette vierge s'appelait Marie, et l'ange dit : « Je vous salue, ô pleine de grâce, le Seigneur est avec vous... Vous concevrez dans votre sein, et vous enfanterez un fils à qui vous donnerez le nom de Jésus. Il sera grand, et il sera appelé le Fils du Très-Haut »... Jésus est conçu dans le sein de la Vierge immaculée, et bientôt elle l'enfantera... Ô mystère ineffable... les temps sont accomplis.

 

Résolution : Avec quelle tendre piété je vais me préparer à recevoir Jésus pendant la solennité de Noël !

Bouquet spirituel : « Le Saint-Esprit surviendra en vous et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre : c'est pourquoi le fruit saint qui naîtra de vous sera appelé le Fils de Dieu ».

 

Annonce aux Bergers 2-001

 

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20 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Vingt-et-unième jour

Jésus-Christ est Dieu

21 Décembre

 

« Mes brebis entendent ma voix, je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais, et nul ne me les arrachera d'entre les mains. Mon père qui me les a données est plus grand que toutes choses, et personne ne peut les arracher de la main de mon Père. Mon Père et moi, nous ne sommes qu'un ». (Jean 10, 27, 28, 29).

 

I. Jésus-Christ est Dieu. Comment en douter quand tout le dit et le démontre ?... Il a été annoncé comme Dieu par les prophètes. « Et son nom sera Emmanuel, c'est-à-dire, Dieu avec nous ». « Qu'ils sont beaux, s'écrie Isaïe, les pieds de celui qui annonce la bonne nouvelle, qui prêche le salut et qui dit à Sion : votre Dieu va régner ! » Le prophète met encore ces paroles dans la bouche du Messie : « Prêtez l'oreille et venez à moi ; écoutez-moi et votre âme trouvera la vie ». La vie, n'est-ce pas Dieu ?... Mais il y a plus, c'est Dieu même que son peuple attendait comme Sauveur, libérateur, rédempteur. « Oh ! si vous vouliez ouvrir les cieux et en descendre, les montagnes s'écrouleraient devant vous ! » « Ouvrez-vous, nuées du Ciel, et que le Juste en descende comme il une pluie ! » « Et vous, Bethléem... c'est de vous que sortira celui qui doit régner sur Israël ; et dont la génération est dès le commencement, dès l'éternité ». Il y a une prophétie plus claire encore et plus positive sur la divinité du Christ, du Messie promis. Michée a écrit : « Je mettrai mon peuple tout ensemble, comme un troupeau dans une bergerie, comme les brebis au milieu d'un parc.... Car Celui qui doit leur ouvrir le chemin marchera devant elles.... Leur roi passera devant leurs yeux et le Seigneur sera à leur tête ». C'était donc Dieu même qui nous était promis... et c'est Dieu qui est venu et qui, comme dit saint Paul, « ayant la nature de Dieu, n'a pas cru que ce fût pour lui une usurpation de se dire l'égal de Dieu ».

II. Jésus-Christ est Dieu. Il l'a affirmé lui-même par sa parole et prouvé par ses actes. En parlant de ses brebis, dont il est le bon pasteur, il s'énonce en Dieu : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais et nul ne me les arrachera d'entre les mains ». S'il s'agit de son Père, il tient le même langage : « Personne ne peut les arracher de la main de mon Père ». « Mon Père et moi nous ne sommes qu'un ». « Seigneur, dit la Samaritaine à Jésus, je sais que le Christ doit venir, lors donc qu'il sera venu, il nous annoncera toutes choses ». Et Jésus lui répond : « C'est moi-même qui vous parle qui suis le Christ ». C'est-à-dire Dieu incarné. N'est-il pas incontestable que Dieu seul lit et voit au fond des consciences, surtout pour les choses qui touchent à la foi ! Eh bien ! Jésus s'adressant aux Pharisiens leur dit : « Je vous connais et je sais que vous n'avez pas en vous l'amour de Dieu ». Encore une affirmation entre mille autres. Qui peut descendre du Ciel et venir habiter la terre si ce n'est Dieu ? Jésus-Christ dit formellement : « Je suis descendu du Ciel.... Je suis le pain vivant, qui suis descendu du Ciel... Celui qui en mangera vivra éternellement ». N'allons pas au-delà. Les affirmations de la divinité de Jésus-Christ abondent dans ses paroles et dans sa doctrine. Jésus-Christ est Dieu !

III. Jésus-Christ est Dieu. Rappelons-nous tous les prodiges qu'il a semés sur ses pas.... En remettant les péchés, il avait soin de prouver qu'il avait ce pouvoir, en guérissant un paralytique, en ouvrant les yeux à un aveugle, en chassant les démons du corps des possédés. Dans le danger que courent ses apôtres sur la mer, il apaise d'un mot les vents et la tempête : « Taisez-vous, et il se fit un grand calme ». Enfin, s'il faut montrer qu'il est le maître de la vie et de la mort, il ressuscite Lazare. « Lazare, sors du sépulcre ! Veni foras » ; ou bien il rend à une mère accablée de douleur, le fils qu'elle vient de perdre : « Jeune homme, levez-vous ! » Et enfin il se ressuscite lui-même et remonte au Ciel. Ah ! Jésus-Christ, Jésus-Christ c'est Dieu. Après de telles preuves, qui ne se sentirait confirmé dans sa foi, et d'une manière inébranlable ? Qui surtout serait pas pris pour Jésus d'un amour sans borne! Jésus-Christ est Dieu !.... Quel sujet inépuisable de méditations pleines de délices, puisqu'il est Dieu et homme tout ensemble !

 

solution : Je ferai le plus souvent qu'il me sera possible une lecture dans les œuvres des saints qui ont le plus aimé Jésus Christ.

Bouquet spirituel : « Vous êtes mon Seigneur et mon Dieu ». (Saint Thomas).

 

Bergers

 

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19 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Vingtième jour

Jésus-Christ est la vie

20 Décembre

 

« Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles l'aient abondamment ». (Jean 10, 10)

 

I. La vie est la manifestation extérieure de l'existence de Dieu. La vie est éternellement en Dieu ; mais sans la création, c'est-à-dire sans la communication de la vie ; Dieu seul aurait connu son être... La vie dans les créatures est donc et ne peut être qu'une émanation de celui qui a en soi-même la plénitude de la vie... Dieu fait d'abord l'homme d'une matière inerte, du limon de la terre. Ce n'est qu'une image ; mais bientôt cette image s'anime ; elle va, elle vient, elle pense ; c'est que « Dieu a répandu sur son visage un souffle de vie ». Dieu est donc non-seulement l'auteur de la vie, mais il est plus encore, il est la vie même. C'est en lui « que nous respirons, que nous nous mouvons et que nous sommes ».

Dans toutes les créatures, - l'homme excepté, - il n'y a qu'une vie, la vie physique ou instinctive. Mais chez l'homme, fait à l'image de Dieu, il y a une seconde vie, celle de l'âme, pour raisonner, pour juger, pour aimer. C'est surtout cette vie que le péché nous avait fait perdre, c'est surtout cette vie que Jésus-Christ est venu nous rendre... « Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles l'aient abondamment ».

II. Mais qui peut rendre la vie à celui qui est mort ? C'est Jésus-Christ, parce que c'est par lui « que toutes choses ont été faites ». Qui peut redresser une raison aliénée ? C'est Jésus-Christ, parce qu'il a été envoyé pour « guérir toutes nos infirmités physiques et morales ». Qui peut rendre sain un jugement perverti ? C'est Jésus-Christ, car il a été établi « Juge des Justices ». Qui peut rendre à l'amour divin un cœur devenu, par le mal, l'esclave du mal ? C'est Jésus-Christ, car c'est lui qui « purifie le cœur de tout péché ». Si donc Jésus-Christ nous rend la raison, le jugement et l'amour qui constituent la vie de l'âme ; et si, comme conséquence de cette rédemption spirituelle, il ressuscite un jour nos corps afin que nous ayons de nouveau et pour toujours la vie en nous, et que nous l'ayons surabondamment ; qu'est-ce que Jésus-Christ ? Que peut-il être, sinon l'auteur de notre vie, sinon la vie même ? Jésus-Christ, c'est la Vie.

III. Écoutons maintenant les affirmations : « La vie était en lui », s'écrie saint Jean. « Vous avez mis à mort l'auteur de la vie », dit saint Pierre. « Celui qui croit au Fils a la vie ; celui qui n'y croit pas ne verra pas la vie ». « Les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'entendront vivront », C'est Jésus-Christ qui parle maintenant : « Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ». « Le Fils de l'homme vous donnera la vie ». « Le pain de Dieu est celui qui est descendu du Ciel et qui donne la vie au monde ». « Je suis le pain de vie ». « La volonté de mon Père est que quiconque voit le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour ». « Celui qui mange mon corps et boit mon sang a la vie en lui », c'est-à-dire se nourrit de la vie même. « Mes paroles sont esprit et vie ». Enfin, il faut tout dire, il faut dire ce mot que tous les autres figurent, et qui résume tous les autres. « La vie, dit le Sauveur, la vie, c'est moi. Ego sum vita ». Saint Paul, dans toutes ses épîtres, revient continuellement sur cette vérité que Jésus-Christ est vie. « Ceux qui croient régneront dans la vie par Jésus-Christ ». « Votre vie se cache, est confondue avec la vie de Jésus-Christ. Abscondita est cum Christo ». « Que la vie de Jésus-Christ se manifeste dans notre corps et dans notre chair ». « La vie éternelle est dans le Fils de Dieu. Qui a le Fils a la vie… » Jésus, ô mon Sauveur, mon pain et ma vie, je crois que vous êtes la vie, et que quand je me nourris de votre corps et de votre sang, vous me donnez le gage de la vie éternelle.

 

Résolution : Jésus-Christ étant la vie, je m'appliquerai à devenir de plus en plus digne de m'approcher de la sainte Table, où il daigne être lui-même la nourriture de mon âme et le bien-aimé de mon cœur.

Bouquet spirituel : « Ce n'est plus moi qui vit, c'est Jésus-Christ qui vit en moi ». (St Paul).

 

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18 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Dix-neuvième jour

Jésus-Christ est la vérité

19 Décembre

 

« Vous étiez comme des brebis égarées, mais maintenant vous êtes retournés à celui qui est le pasteur et l'évêque de vos âmes ». (1ere Lettre de Saint Pierre 2, 25).

 

I. Jésus-Christ est la vérité... La vérité ! On l'a cherchée de tout temps ; on l'a définie de toute manière. Il y a des hommes qui l'ont trouvée et qui la possèdent... Il y en a qui la cherchent toujours, sans savoir où elle réside, ni à quelle marque la reconnaître. Il en est qui n'y croient pas, et ne s'occupent point de la chercher. Ces derniers, à moins d'un regard miséricordieux du Ciel, ne la connaîtront jamais : l'aveugle-né n'a pas pour la lumière ces aspirations et ces regrets qui agitent l'âme de celui qui a perdu la vue. Ceux qui cherchent la vérité avec une âme droite et un cœur sincère la verront un jour debout devant eux et les illuminant de ses rayons. Ceux qui la discutent et ne veulent point la voir là où elle est, sont les plus à plaindre, car ils s'épuisent à suivre un chemin qui conduit fatalement et toujours à l'erreur et aux ténèbres... Il y a eu aussi des philosophes, des sages et des savants qui ont déclaré avoir trouvé la vérité ; mais leurs discours se contredisent ; et la vérité est une chose absolue, sans tempérament, sans nuance. Attribut de Dieu, elle est comme lui, une, invariable, immuable, éternelle...

II. Une seule voix a retenti dans le monde qui ait proclamé et fait connaître la vérité ; c'est la voix de Notre Seigneur Jésus-Christ, du Verbe éternel. Et qu'a dit cette voix ?... Toutes les fois que le Sauveur ouvrait la bouche pour affirmer quelque chose, il commençait ainsi : « en vérité, en vérité, je vous le dis ». Parlait-il de la manière dont il fallait adorer Dieu ? Il disait : « Il faut adorer Dieu en esprit et en vérité ». S'adressait-il à ceux qui croyaient en lui et qui observaient sa parole, il s'écriait : « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous délivrera ». Et encore : « Si donc le Fils vous met en liberté, vous serez inévitablement libres ». À son juge, le plus inique des juges qui fut jamais, le juge qui envoie au supplice celui qu'il déclare innocent, il dit : « Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix ». Seigneur Jésus, nous vous disons comme Pilate : « Qu'est-ce que la vérité ? » Mais nous ne vous quitterons pas comme lui sans avoir reçu votre réponse. « Qu'est-ce que la vérité ? » - « La vérité, c'est moi ! Je suis la vérité, Ego sum veritas ». Voilà ce que Jésus-Christ répond à tous ceux qui cherchent loyalement la vérité…

III. Vous êtes la vérité, ô Seigneur Jésus ! et je le crois, parce que pour être la vérité, il faut être Dieu... Menteur, impie, et blasphémateur serait l'homme s'il osait dire : « Je suis la vérité ». Jamais, si vous n'aviez pas prouvé en même temps votre divinité par des prodiges inouïs et par une morale toute céleste, jamais vous n'eussiez prononcé de telles paroles. Vous êtes la vérité, ô mon divin Maître, et je vous adore parce que la vérité c'est Dieu le Père. « Votre parole est la vérité même, ô mon Père ! » Parce que la vérité, c'est Dieu le Fils : « Je suis la vérité ». Parce que la vérité, c'est le Saint-Esprit « l'Esprit de vérité qui procède du Père » et parce que la vérité c'est Dieu : Père, Verbe et Esprit, Trinité sainte et adorable, Dieu seul en trois personnes. « Il y en a trois qui rendent témoignage dans le Ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit-Saint, et ces trois sont une même chose ». Mais, ô bon Pasteur des âmes, vous êtes homme aussi ; qui donc rendra témoignage que vous êtes la vérité ? Vos apôtres : « Vous avez les paroles de la vie éternelle ». Vos ennemis . « Celui là était vraiment le Fils de Dieu ». Dieu lui-même : « C'est là mon Fils bien-aimé... écoutez-le ». Et enfin l'Esprit-Saint : « C'est l'Esprit qui rend témoignage que Jésus-Christ est la vérité ». Ô vérité incarnée, vérité visible, vérité parlante et enseignante ! je veux de plus en plus vous étudier et vous connaître, afin de vous adorer et de vous aimer de plus en plus. Mais instruisez-moi vous-même. « Parlez, votre serviteur écoute ».

 

Résolution : Je ne passerai jamais une journée sans me rappeler une des paroles de Jésus-Christ, et sans y réfléchir quelques instants ; car chaque parole de Jésus est un rayon du soleil de la vérité éternelle.

Bouquet spirituel : « Je n'ai point de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité ». (Lettre de St Jean 3, 5).

 

Bergers

 

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17 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Dix-huitième jour

Jésus-Christ est la voie

18 Décembre

 

« Joseph dit à ses frères : « Je vais dire à Pharaon que mes frères et tous ceux de la maison de mon père sont venus me trouver de la terre de Canaan, où ils demeuraient : que ce sont des pasteurs de brebis avec leurs troupeaux, leurs bœufs et tout ce qui est à eux ». (Genèse 47, 1).

 

I. De même que Joseph était la voie, la seule voie par laquelle on allait à Pharaon, de même Notre-Seigneur Jésus-Christ est la voie, la seule voie qui conduit à Dieu. Tellement que si nous demandions au Seigneur autrement qu'au nom de son fils, il nous dirait : « Allez à Jésus », comme autrefois Pharaon disait au peuple qui l'implorait pour avoir du pain : « Allez à Joseph ». L'écriture sainte a épuisé pour ainsi dire toutes les pensées qui peuvent se rattacher à ce mot via, la voie, le chenin. Il y a : la voie que le Seigneur indique, les voies du Seigneur, la voie unique, la voie de la solitude, la voie des commandements, la voie droite, la voie des ancêtres, la voie des pasteurs, la voie de la perfection, les voies du salut, les voies des impies et de la perdition. Enfin ce mot de voie y trouve son application en plus de huit cents situations différentes... Et puis, un homme est venu, l'homme-Dieu, qui s'est levé du milieu des hommes et qui leur a dit : « Pauvres égarés ! Pauvres brebis perdues ! Vous cherchez le chemin par ou vous devez marcher, le chemin qui conduit à Dieu, au Père ?... Eh bien ! le chemin, le voilà : « Je suis moi-même ce chemin ; je suis la voie. Personne ne va au Père que par le Fils ».

II. Jésus-Christ est la voie « Je suis la voie » et Jésus-Christ est Dieu... Par où donc passer pour aller au Ciel, sinon par Jésus-Christ ? Il est la voie étroite qui mène à la vie éternelle. Par toute autre voie, on retourne d'où l'on est parti, au péché, à la mort éternelle. Il est la voie de la justice, via justitiæ ; la voie de la vérité, via Dei in veritate ; la voie dans laquelle on ne défaille point, ne deficient in viâ ; la voie de la paix pour y diriger ses pas ; la voie de l'amitié par où viennent ceux qui vous aiment, venit amicus de viâ ad me. Il est, ce bon maître, la voie par laquelle nous allons où il est allé, et quo ego vado viam scitis. Il est la voie qui monte vers la Jérusalem nouvelle, la voie que l'on suit dans la joie de son coeur ; la voie sur laquelle on voit Dieu ; la voie la plus excellente qui puisse nous être montrée, adhuc excellentiorem viam vobis demonsiro ; la voie qu'il n'est pas permis d'ignorer; la voie du vrai sanctuaire,qui n'était point découverte pendant que le premier tabernacle subsistait ; la voie du  bien, du beau, du vrai, la voie à l'extrémité de laquelle est le Ciel, la voie qui est le Ciel même... La félicité sans borne et sans fin…

III. Si nous sommes sur cette voie, restons-y ; n'allons plus ni à gauche, ni à droite; car des deux côtés, il n'y a plus trace de voie ; et d'affreux précipices y attendent les égarés. Si nous ne sommes pas sur cette voie, revenons-y promptement. Notre salut ne s'opérera pas hors de ce chemin béni. Pour y revenir, il ne faut qu'un peu de courage et de bonne volonté ; car c'est une voie vivante qui se porte vers ceux qui l'ont perdue et qui la regrettent. De cette voie partent les appels de Dieu vers les âmes. Sur cette voie se trouvent tous les secours, tous les réconfortants, toutes les consolations pour les malades et les désolés. Cette voie est arrosée d'un sang réparateur, qui rajeunit les âmes flétries et qui ressuscite les âmes mortes, par sa vertu et ses mérites ; sur cette voie, il n'y a que miséricorde, pardon, charité, sainteté. Heureux, mille fois heureux, celui qui achève sa course sur cette voie; car cette voie, c'est Jésus-Christ, et Jésus- Christ, c'est la vie éternelle…

 

solution : L'âme en état de grâce est sur la voie du Ciel, c'est-à-dire avec Jésus-Christ. Je ne demeurerai donc jamais hors de cet état.

Bouquet spirituel : « C'est ici la voie, marchez dans ce chemin sans vous détourner, ni à droite, ni à gauche ». (Isaïe 30, 21).

 

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16 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Dix-septième jour

Jésus la bonté même

17 Décembre

 

« Il mènera son troupeau dans les pâturages, comme un pasteur qui paît ses brebis. Il rassemblera par la force de son bras les petits agneaux, il les prendra dans son sein, et il portera lui-même les brebis qui seront pleines ». (Isaïe 40, 2).

I. Quand les écrivains sacrés et inspirés parlent de la bonté de Dieu, ils paraissent manquer d'expressions et d'images assez tendres et assez vives pour la dépeindre. Ils en reviennent toujours à la comparaison du pasteur et des brebis, qui est le symbole de sa paternité universelle. C'est un père ; mais c'est un père tendre, plein d'amour et de bonté, qui dans tout homme voit un enfant malheureux et coupable qu'il faut sauver ; et voilà pourquoi les prophètes en parlent comme d'un pasteur qui paît ses brebis, qui les rassemble par la force de son bras, qui les prend dans son sein et les porte sur ses bras. Toutes ces paroles, tous ces rapprochements ne sont que la prophétique image du pasteur qui devait être suscité de Dieu pour sauver Israël, de celui qui devait dire. « Je suis le bon pasteur. Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent ». Oui, Jésus-Christ, homme-Dieu, est venu sur la terre personnifier, rendre visible et sensible la bonté de Dieu pour les hommes, afin de l'appliquer et de la mettre en pratique. C'est pour cela qu'il dit à son Père : « Vous m'avez formé un corps, me voici pour faire votre volonté, ô mon Dieu ». Or, la volonté de Dieu était de témoigner sa bonté au monde en lui donnant son fils unique…

II. Jésus est la bonté même parce qu'il est Dieu, et que c'est par bonté qu'il a pris un corps. En douterions-nous que c'est par bonté ? Il a pris un corps pour venir nous voir avec des yeux plus compatissants, à cause de sa ressemblance avec nous ; pour venir voir nos misères, nos maux, nos ténèbres afin d'en être touché davantage ; pour venir entendre nos plaintes et nous exaucer ; pour venir converser, habiter avec nous, afin de nous instruire, de nous éclairer. Il a pris un corps pour nous témoigner d'une manière plus saisissante son infinie bonté pour nous prouver en même temps, sa force, sa grandeur, son pouvoir, sa divinité, comme pour nous forcer à tomber d'admiration et de reconnaissance à ses pieds... Comment ! Quitter les splendeurs éternelles, se faire homme, et venir habiter et agir parmi les hommes, pour leur prouver uniquement, et d'une manière sensible et frappante, que Dieu est bon et qu'il les aime !... Oh ! amour, qui confondra toujours tout esprit qui voudra en pénétrer la profondeur !... O amour de Jésus !... O Jésus la bonté même.

III. La bonté de Jésus-Christ ne se borne pas à son incarnation et à sa cohabitation avec les hommes pour venir les visiter et passer au milieu d'eux en leur faisant du bien. L'homme a contracté une dette envers Dieu. Son péché est toujours présent devant le Seigneur ; et tant qu'il ne sera pas effacé, la justice divine n'aura point reçu satisfaction et notre salut sera compromis. Eh bien ! Pour acquitter cette dette, pour effacer ce péché, pour satisfaire à la justice, Jésus-Christ nous donne ce corps qu'il a pris, il nous le livre pour être notre victime de propitiation, il l'abandonne pour que nous l'immolions, pour que son sang coule, et que, par le mérite qu'il donne à ce sang comme Dieu, le Père éternel soit apaisé et que les portes de la vie nous soient ouvertes... Telle est la bonté de Jésus-Christ. C'est un abîme sans fond... Ah ! C'est bien Jésus que le roi prophète dépeignait dans ces paroles : « Quand vous donnez la nourriture à vos enfants, ils la recueillent, et quand vous ouvrez votre main, ils sont tous remplis des effets de votre bonté ». Ne méprisons pas les richesses de sa bonté et souvenons-nous, avec saint Augustin, que cette infinie bonté « qui nous a créés sans nous, ne peut pas nous sauver sans nous », c'est-à-dire sans notre foi, notre espérance, notre amour et notre repentir.

 

Résolution : La pensée de la bonté de Jésus-Christ me quittera plus, et pour reconnaître cette bonté, mon coeur sera tout à Jésus-Christ.

Bouquet spirituel : « Dieu nous a ressuscités avec son fils et nous fait asseoir dans le Ciel en Jésus-Christ, pour faire éclater, dans les siècles à venir, les richesses surabondantes de sa grâce, par la bonté qu'il nous a témoignée en Jésus-Christ ». (St Paul).

 

Bergers

 

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15 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Seizième jour

Jésus lumière du monde

16 Décembre

 

« Comme le pasteur recherche son troupeau au jour qu'il est parmi ses brebis dispersées, ainsi je chercherai mes brebis, et je les rassemblerai de tous les lieux où elles auront été dispersées aux jours des nuages et de l'obscurité ». Ezékiel 34, 12).

 

I. Les jours des nuages et de l'obscurité, des figures et des ombres, datent de la chute de nos premiers parents. Leur péché a fait entrer dans le monde le mal moral, le mal physique et la mort. Il a créé les ténèbres qui sont allées en s'épaississant toujours ; et c'est au sein de ces ténèbres profondes que les pauvres brebis de Dieu ont erré jusqu'au jour où la lumière s'est levée de nouveau sur la terre, selon les mille et mille promesses du Seigneur à nos pères infortunés. C'est alors, comme dit Isaïe, que « celui qui marchait dans les ténèbres vit une grande lumière, et que le jour se leva pour ceux qui habitaient les régions de l'ombre de la mort ». Cette grande lumière, cette seule et vraie lumière, lux sola, lux vera, nous la connaissons, nous en jouissons, nous marchons à sa divine clarté sans crainte de nous égarer de nouveau : c'est Notre-Seigneur Jésus-Christ…

II. « Dans le Verbe même était la vie, dit saint Jean, et la vie était la lumière du monde... Celui-là est la vraie lumière qui éclaire tout homme venant au monde ». Voilà le témoignage des Prophètes et des Evangélistes : et maintenant Jésus-Christ va parler, s'affirmer, se rendre témoignage à lui-même ; « Jésus parlant de nouveau au peuple leur dit : Je suis la Lumière du monde. Celui qui me suit ne marche point dans les ténèbres ; mais il aura la lumière de la vie », et ailleurs il dit encore : « Je suis venu dans ce monde, moi qui suis la lumière, afin que tous ceux qui croient en moi ne demeurent point dans les ténèbres ». Voilà donc qui est bien positif, annoncé, témoigné, affirmé ; le monde n'a pas d'autre lumière, les enfants des hommes n'ont personne autre à suivre pour éviter les ténèbres, que Jésus-Christ, notre divin Pasteur. Sans lui, il n'y a pour eux, comme pour les hommes qui vivaient avant lui, que des « jours de nuages et d'obscurité ». Mais avec lui, ils ont la lumière, la voie, la vérité et la vie; car s'il a dit : « Je suis la lumière », il a dit aussi : « je suis la voie, la vérité et la vie ».

III. Jésus-Christ a donc été ce divin berger qui a recherché et rassemblé ses brebis dispersées. Il s'est montré à elles et elles ont vu la lumière ; il leur a parlé et elles ont entendu la vérité ; il les a appelées et elles l'ont suivi. Nous sommes de ces brebis qu'il a recherchées, réunies, et éclairées. Que devons-nous faire pour ne plus nous égarer et nous perdre ?... Le suivre. Et qu'est-ce que suivre Jésus-Christ ? C'est le prendre pour modèle et l'imiter. Sans cela nous serons condamnés et « le sujet de cette condamnation sera que la lumière est venue dans le monde, et que nous aurons mieux aimé les ténèbres, parce que nos œuvres étaient mauvaises.... » Qu'il n'en soit pas ainsi de nous ! Faisons ce que la vérité nous prescrit, et alors, nous nous approcherons de la lumière et nous « ne craindrons pas que nos œuvres soient découvertes, parce qu'elles seront faites en Dieu ». Alors, comme dit saint Paul, non- seulement Jésus-Christ sera notre lumière, mais encore nous serons « lumière en Notre-Seigneur » et nous marcherons comme des enfants de lumière ; et Dieu et le monde le sauront, car nous produirons du fruit par nos actes. « Or, dit encore le grand Apôtre : le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité ».

 

Résolution : Je n'entreprendrai rien d'important sans y avoir pensé en présence de Jésus-Christ, et sans l'avoir prié d'être ma lumière et mon conseil.

Bouquet spirituel : « Si nous marchons dans la lumière, comme Dieu est lui-même dans la lumière, nous avons ensemble une société mutuelle, et le sang de Jésus-Christ, son fils, nous purifie de tout péché ». (St Paul).

 

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14 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Quinzième jour

La persécution et le martyre

15 Décembre

 

« Lamentez-vous, pasteurs, et criez ; couvrez-vous de cendres, vous qui êtes les chefs de mon troupeau : car le temps est venu où vous devez être tués, où vous serez dispersés, et vous tomberez par terre comme des vases d'un grand pris qu'on laisse choir ». (Jérémie 25, 34).

 

I. L'accomplissement fidèle d'une grande mission procure à l'âme une paix et une joie inaltérable, mais il est rare aussi qu'il n'attire pas au corps quelque persécution cruelle... Les hommes d'élite qui se consacrent à une grande idée, prévoient bien que son triomphe n'aura pas lieu sans l'immolation d'eux-mêmes. Ils savent bien qu'ils soulèveront toutes les fureurs de l'envie, qu'ils aiguiseront toutes les pointes de la jalousie et envenimeront tous les traits de la haine. N'importe ! Leur grande âme ne recule pas, leur cœur intrépide ne s'émeut point. Ils volent plutôt qu'ils ne marchent, pleins d'enthousiasme et de foi vers la conquête visée, et si la persécution les atteint, lorsqu'ils ont la confiance qu'ils travaillent pour la gloire de Dieu ou pour le bonheur de l'humanité, ils s'écrient comme saint Paul : « Je surabonde de joie au sein de toutes mes tribulations... » Si nous nous disposons à remplir quelque sainte ou grande mission, comptons sur la persécution, regardons-la en face, invoquons le Seigneur, et marchons sans plus regarder derrière nous…

II. Les exemples ne nous manquent pas. L'Ancien et le Nouveau Testament sont remplis de modèles à imiter. Dans l'ordre profane même, rien de grand ne s'est fait sans avoir passé par le feu de la persécution ou du martyre. Mais ne regardons qu’un modèle, le sublime, le divin modèle, Notre Seigneur Jésus-Christ. Nous connaissons sa vie, ses actes, sa doctrine, ses bienfaits ; eh bien ! après les avoir rappelés à notre souvenir, songeons et méditons un instant aux contradictions, aux souffrances, au mépris, aux supplices qu'il a endurés à cause « d'eux... Il fallait que le Christ souffrit et qu'il entrât ainsi dans sa gloire ». Il en a été de même pour les saints Apôtres et pour tous ceux qui ont voulu conquérir le monde à Jésus-Christ et renverser les idoles. Ils affrontaient un monde corrompu et pervers et ils lui prêchaient la perfection évangélique. En fallait-il davantage pour faire d'eux des persécutés et des martyrs ?... Sommes-nous prêts, comme eux, à affronter tous les tourments et la mort même pour la gloire de notre Sauveur et de son saint Nom ? Sommes-nous seulement résolus à établir son règne dans notre cœur et à briser toutes les idoles que nous y avons élevées devant lui ?…

III. De nos jours, la persécution contre l’Église s'est élevée de toutes parts, et a pris toutes les formes. Quoi d'étonnant qu'il en soit ainsi, dans un siècle où les notions du juste et de l'injuste sont si effacées, dans un siècle d'argent et de voluptés, qu'on cherche à briser la chaire d'où descend la prédication de la justice, du désintéressement et de la chasteté ; et qu'on veuille bâillonner les bouches qui prêchent ces vertus au nom de Dieu ? Le sang a coulé, il coule encore ; les prisons se sont remplies des martyrs de leur foi et de leur fidélité ; les enfants de Dieu, ceux qui lui étaient absolument consacrés, ont été dépouillés et chassés de leur patrimoine. « Le pasteur est frappé et les brebis sont dispersées ». Mais courage ! La persécution est l'avant-coureur du triomphe. Jésus-Christ l'a promis : il est pour toujours avec son Eglise. Et Jésus-Christ a vaincu le monde. Du courage, surtout contre nous-mêmes... Nos passions sont nos ennemis, les persécuteurs de nos âmes. Résistons-leur, dussions-nous en mourir... Remportons au moins la palme de ce martyre !

 

Résolution : Je demanderai tous les jours à Notre-Seigneur Jésus-Christ d'augmenter ma foi et mon amour, afin d'être prêt à tout souffrir plutôt que d'agir contrairement à cette foi et à cet amour.

Bouquet spirituel : « Même le temps vient, où quiconque vous fera mourir croira rendre un service à Dieu ». (Jean 16, 2).

 

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13 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Quatorzième jour

Les apostasies

14 Décembre

 

« Malheur au pasteur du néant qui abandonne le troupeau ! L'épée tombera sur son bras et sur son œil droit. Son bras séchera certainement, et son œil droit sera entièrement obscurci ». (Zacharie 11, 17).

 

I. Nous disions hier que le sacerdoce, pour n'être pas un vain mot, un don de Dieu rendu stérile, doit, après avoir été reçu, être exercé. Ceux qui, au détriment du troupeau, ne font pas fructifier ce don, l'Ecriture les appelle « des pasteurs de néant ». En effet, ils ne sont les apôtres de rien. Ils ont reçu mission de parler, et ils se taisent ; mission d'offrir le saint Sacrifice pour les péchés du peuple, et ils désertent les saints autels ; mission de diriger les âmes dans les voies du salut et d'administrer les sacrements, et leur troupeau gît abandonné ou erre loin de son berger. C'est l'apostasie par abstention. Elle est criminelle et sacrilège ; mais ce n'est pas encore l'apostasie arrivée à ce degré, où Dieu, la prenant en abomination, lui réserve d'affreux châtiments…

Quand nous désertons nos devoirs et surtout quand cette désertion est nuisible aux intérêts spirituels ou temporels de notre prochain, nous commettons un des plus grands péchés qu'il soit possible de commettre... Nous péchons à la fois contre Dieu, contre nos frères et contre nous- mêmes. Rien n'est de rigueur comme l'accomplissement d'un devoir... Si un seul jour tous les hommes manquaient à tous leurs devoirs, toute harmonie sociale serait détruite…

II. Il y a aussi les pasteurs qui s'inquiètent plus d'eux-mêmes que de leurs brebis ; des pasteurs « qui se repaissent eux-mêmes et qui ne font point paître les brebis », « qui en mangent la graisse, qui en tondent la laine, qui tuent ce qui est gras et qui ne paissent point le troupeau ». « J'en veux à ces pasteurs, dit l'Eternel, et je redemanderai mes brebis de leurs mains ; je les ferai cesser de paître mes brebis et ils ne se repaîtront plus eux-mêmes ». C'est l'apostasie par égoïsme. Ce n'est pas pour nous-mêmes que Dieu nous enrichit. Le jour où la surabondance des biens spirituels ou temporels vient à nous, nous pouvons être certains que notre mission est de répandre ces biens dont nous ne sommes plus que les dépositaires. Nous sommes, par cela même, des pasteurs ; la charge d'âmes nous incombe. Il faut, de toute rigueur, que nous donnions de notre superflu aux brebis qui manquent de tout à nos côtés. Si, au lieu de cela, nous prenons encore aux brebis leur graisse et leur laine pour nous enrichir, nous commettons une apostasie par égoïsme. Nous désertons notre devoir vis-à-vis de nos frères et nous trahissons leurs intérêts pour ne songer qu'aux nôtres; bien plus, nous nous faisons un trésor en prenant un peu sur les besoins de chacun.

III. Enfin, il y a des pasteurs qui, au lieu de conduire leur troupeau dans de bons pâturages, le mènent paître dans des champs remplis d'herbes vénéneuses ; de sorte que les brebis tombent malades, dépérissent et meurent. Ce sont ceux qui, ayant reçu mission de prêcher la vérité, dont ils sont les ministres, se séparent de la science et de la doctrine de l’Église, et publient une science et une doctrine nouvelles, en opposition absolue avec l'enseignement catholique. Ils érigent chaire contre chaire, et se consacrent au triomphe de l'erreur. C'est l'apostasie dans tout ce qu'elle a d'infâme et de hideux. Misérables pasteurs ! Non-seulement ils ne nourrissent pas les brebis, mais ils les trompent et leur tendent des pièges, pour se donner l'infernale satisfaction de les voir périr. C'est bien à ce pasteur que Dieu dit « que l'épée tombera sur son bras et sur son œil droit ; que son bras séchera certainement et que son œil droit sera entièrement obscurci ». Lorsque non- seulement nous ne faisons pas à notre prochain le bien que nous sommes chargés de lui faire mais qu'au contraire nous lui ravissons son bien et l'accablons de maux ; nous commettons une véritable apostasie devant Dieu, et nous tombons sous le coup des anathèmes dont il menace les apostats.... Oh ! Prenons bien garde à cette pente fatale, qui commence par la désertion du devoir, se continue par l'égoïsme au détriment d'autrui, et aboutit à la perte de celui que nous avions mission de sauver !…

 

solution : De peur de tomber jamais dans aucun de ces degrés de l'apostasie, je remplirai mon devoir, quel qu'il soit, avec le plus grand scrupule de conscience.

Bouquet spirituel : « Je paîtrai mes brebis dans de bons pâturages, et leur parc sera dans les hautes montagnes d'Israël ; et là, elles coucheront dans un bon parc, et paîtront dans les pâturages gras sur montagnes d'Israël ». (Ezékiel 34, 44).

 

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12 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Treizième jour

Le Sacerdoce

13 Décembre

 

« Je vous donnerai des pasteurs selon mon cœur, qui vous distribueront la nourriture de la science et de la doctrine ». (Jérémie 3, 15).

 

I. Le sacerdoce est, dans l’Église de Jésus-Christ, son institution fondamentale. C'est lui qui est la pierre inébranlable, à l'épreuve des puissances de l'Enfer, et sur laquelle elle a été bâtie par son divin fondateur. Le Souverain Pontife, les Evêques et les Prêtres composent l'ensemble, le corps du sacerdoce catholique. Ce sont là les Pasteurs selon le cœur de Dieu, choisis par lui, pour être commis à la garde et aux soins de son troupeau. Ils sont le bercail, ils sont l’Église même et ils sont le pâturage. Sans eux, les brebis se dispersent et errent çà et là, sans savoir où elles vont, sans connaître les chemins et au milieu des plus épaisses ténèbres. Les prêtres sont d'autres Jésus-Christ, le Pasteur-Dieu. Sans Jésus-Christ, qui eût vu la lumière, et entendu parler la vérité ? Sans lui, qui eût distribué aux brebis la nourriture de la science et de la doctrine que Dieu leur avait promise ?... Jésus-Christ avait donc en lui-même la plénitude du sacerdoce pour enseigner, pour nourrir, pour racheter les brebis !…

II. Pour que les prêtres soient d'autres Jésus-Christ, il faut, par conséquent, que par transmission, la plénitude du sacerdoce soit en eux ; et elle y est en effet. De même que cette plénitude fut transmise de Jésus-Christ aux Apôtres, et ensuite des Apôtres aux disciples, par fraction, de même elle est encore transmise par le successeur de Pierre aux Apôtres, c'est-à-dire, aux Evêques, et ceux-ci la transmettent, par fraction plus ou moins importante aux Prêtres, aux Diacres, aux Lévites, etc. Mais il ne suffit pas que le sacerdoce pléniel soit dans l’Église, il faut surtout qu'il soit exercé, qu'il soit vivant et visible, qu'on l'entende parler, qu'on le voie agir, qu'on en ressente les effets. Sans cela, son institution serait vaine, son pouvoir stérile, sa doctrine sans vie ; et l'on pourrait parfaitement affirmer qu'il n'y a ni sacerdoce ni Eglise. Mais, fort heureusement pour le salut de nos à mes, nous voyons le contraire. L’Église et le sacerdoce vivent. Le prêtre de Jésus-Christ est comme Jésus-Christ lui-même, « prêtre pour l'éternité ».

III. Voilà donc les pasteurs, selon son cœur, que Dieu nous a donnés et qui, depuis deux millénaires, nous distribuent la nourriture de la science et de la doctrine. Cette science et cette doctrine sont celles de Jésus-Christ même. C'est cette doctrine qu'ils nous prêchent, qu'ils nous enseignent et qu'ils transmettent d'âge en âge, sans altération aucune, à toutes les brebis du troupeau de Jésus-Christ pour être leur nourriture spirituelle et leur salut.

Quel fruit retirerons-nous de cette méditation ?… Nous aimerons, nous rechercherons la parole de Dieu passant par la bouche de son sacerdoce, pour nous enseigner les vérités éternelles. Nous ferons de cette parole la règle de notre conduite ; elle sera notre nourriture, le pain quotidien de nos âmes. Ainsi instruits et nourris, nous nous approcherons humblement et avec confiance des saints autels où le sacerdoce nous distribue aussi le pain vivant descendu du ciel pour donner la vie à ceux qui en mangent. Dans tous nos besoins spirituels, dans toutes nos peines, nos langueurs, nos ténèbres, nos doutes, nos scrupules, nous nous souviendrons qu'il y a dans l’Église de Jésus-Christ un sacerdoce, un corps enseignant, dépositaire de la vérité, plein de pouvoirs et de lumière pour conseiller, pour guérir, pardonner, remettre les péchés, lier, délier sur la terre et dans le Ciel ; un corps de sacrificateurs qui, tous les jours et en tous lieux, offrent,au nom de Dieu, la victime de propitiation dont les mérites infinis et le sang précieux peuvent seuls sauver nos âmes. Enfin, nous tâcherons toutes les fois que l'occasion s'en présentera, d'être, dans le monde, par notre parole, et par nos actes, les coadjuteurs  de ce sacerdoce, en ayant toujours en vue le salut des âmes qui nous approchent.

 

Résolution : Si je n'ai ni le talent, ni la mission d'enseigner, je tâcherai du moins de prêcher d'exemple en vivant en bon chrétien partout où je me trouverai.

Bouquet spirituel : « Puisque nous avons un grand sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous de lui avec un cœur sincère, avec une confiance pleine et parfaite, et le cœur purifié des souillures d'une mauvaise conscience ». (Hébreux 10, 22).

 

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11 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Douzième jour

L’Église de Jésus-Christ

12 Décembre

 

« Je comblerai mes brebis de bénédictions, elles et tous les environs de mon coteau, et je ferai descendre la pluie en sa saison, ce seront des pluies de bénédictions ». (Ezékiel, 36, 26).

 

I. À travers les dix-neuf siècles d'existence qu'aura bientôt l’Église de Jésus-Christ, il est facile de se convaincre de l'accomplissement des promesses que Dieu a faites en sa faveur, tant par la bouche de l'Esprit-Saint, dans les saintes Ecritures, que par les paroles de son Verbe éternel, Notre-Seigneur Jésus-Christ... L’Église est le bercail dans lequel se trouvent les brebis du Bon Pasteur ; ces brebis qui appartiennent au berger même, qu'il élève, qu'il engraisse, non pour les conduire à la boucherie, mais bien dans un autre bercail où leur bonheur sera définitif, et où elles goûteront une félicité sans nuage et sans fin dont la nature sera l'amour éternel du berger pour ses brebis et l'amour éternel des brebis pour leur berger. C'est là qu'elles seront remplies de bénédictions, sur le coteau de Dieu où descendra la pluie en sa saison, et où la pluie qui tombera « seront des pluies de bénédictions ». Brebis du divin berger, ne perdons jamais de vue ce céleste bercail, ce coteau à pâture surabondante, ce Ciel, enfin, où nous sommes attendus et où nous entrerons si nous portons la marque des agneaux de la bergerie de notre pasteur…

II. Nous sommes attendus au Ciel, et nous y sommes conduits, par le plus droit chemin, à travers le pèlerinage de la vie. Qui nous y conduit ?... Mais c'est notre berger. Il s'est placé, non pas à l'arrière de son troupeau, mais en tête, de manière à ce qu'aucune des brebis ne puisse s'égarer que volontairement, c'est-à-dire en perdant de vue son tendre maître et en quittant le sentier qu'il suit. Et encore, pour celles-là, existe-t-il mille voix pour les rappeler, si elles ne sont qu'égarées, mille secours si elles sont tombées de fatigue et de découragement, mille bras pour les recevoir, si désabusées des joies qu'elles ont cherchées loin du troupeau, elles y reviennent sincèrement repentantes. Ces voix qui rappellent les pécheurs, ces secours qui vont trouver les malades, ces bras qui s'ouvrent pour les pénitents, ce sont les voix, les secours, les bras de notre tendre mère, l’Église de Jésus-Christ, à qui le soin et la garde des brebis sont confiés... Si nous sommes lépreux, si notre âme languit et se traîne à peine dans le chemin du Ciel, si même nous sommes loin de la bonne voie, faisons ce que nous a conseillé le divin Pasteur pour être guéris : allons nous présenter aux prêtres. Ce sont eux qui ont les paroles de la vie éternelle ; ce sont eux qui sont dépositaires de ces Sacrements par la réception desquels l'âme est guérie. Ce sont eux qui ont au cœur la tendresse même de Jésus- Christ ; et dont les bras s'ouvrent toujours pour la brebis qui revient…

III. L’Église de Jésus-Christ est donc le bercail de la terre. Elle a mission pour conduire au Ciel, mission pour en enseigner les voies et moyens, mission pour consoler, secourir, réconcilier ; mission, en un mot, d'ouvrir à la foule des âmes dont elle a charge, les portes éternelles. Ne l'oublions jamais : c'est là le seul bercail de notre repos et de notre sécurité en ce monde ; c'est là le seul bercail où se trouvent les bergers légitimes qui de jour en jour nous font avancer vers les tabernacles de Dieu ; c'est là le seul bercail où l'on marque les brebis du sceau des élus, de ce sceau qu'il faudra porter en son âme, si l'on veut entrer dans le royaume des Cieux. Tout autre bercail est un foyer d'erreurs qui aveuglent et qui perdent les brebis au lieu de les éclairer et de les sauver.

 

Résolution : Divin Pasteur de mon âme, je ne veux jamais vous perdre de vue. Là où vous passerez, je passerai : le chemin que vous me montrerez, je le prendrai. Qu'ai-je à craindre ? Ne sais-je pas qu'en vous suivant je vais au Ciel ?

Bouquet spirituel : « Dieu a établi premièrement les apôtres, secondement les prophètes, en troisième lieu les docteurs, ensuite, ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont le don de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues... » (St Paul).

 

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10 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Onzième jour

Le dernier mot de l'amour

11 Décembre

 

« Je suis le bon pasteur. Le bon pasteur donne sa a vie pour ses brebis ». (Jean 10, 11).

 

I. L'amour de Dieu pour ses créatures, pour ses enfants est infini. Mais le mot infini, pour nous, dit à la fois, tout et rien. Il présente à nos esprits ces pensées : sans barrière, sans point central, sans ligne finale, rien avant, rien après, l'immensité partout et toujours... C'est splendide ; mais c'est bien mystérieux !... Créatures finies, vivant dans un monde fini et à limites déterminées, nos pensées et nos opinions ne se formant que d'après les lignes arrêtées des objets qui frappent nos yeux, nous sommes incapables de nous faire une idée bien exacte de ce que peut être un sentiment qui va jusqu'à l'infini. Il nous faut, en toute chose, pour que nous la concevions bien, un point d'arrêt visible, au-delà duquel nous ne puissions ni admettre ni comprendre qu'elle s'étende.

II. Dieu, notre Père, sait bien qu'il nous est impossible de sonder les mystères impénétrables de son amour. C'est une révélation surnaturelle qui ne nous sera faite qu'au jour où notre âme sera plongée elle-même dans les éternités et les abîmes sans fond, de l'Infini... En attendant, pour venir en aide à notre faiblesse, et pour nous donner la plus haute idée, et en même temps l'idée la plus fixe de son amour pour nous, il lui a marqué un point d'arrêt et de comparaison qui nous le rende immédiatement et absolument compréhensible. Et non-seulement, il nous a révélé ce point d'arrêt ; mais il y a encore ajouté la démonstration et l'exemple... Par la bouche de son divin Fils, de son Verbe éternel, il nous a dit : « Personne n'a un plus grand amour que celui de donner sa vie pour ses amis »... Ah ! Voilà ce que nous comprenons bien !... Quand on a énormément fait de sacrifices pour quelqu'un qu'on aime, on a donné des preuves de son amour pour lui ; mais si, pour le sauver, on livre encore sa vie, oh ! alors, l'amour humain a dit son dernier mot ; car il ne reste plus rien à lui immoler, pas même celui qui aimait... puisqu'il est mort de son amour.

III. Le Fils de Dieu fait homme, Dieu incarné et venu sur la terre uniquement pour nous dire qu'il nous aimait, pour nous dire jusqu'où son amour pouvait aller, et pour aller lui-même jusque-là, afin de nous laisser une preuve bien visible, bien palpable, bien saisissante, bien compréhensible, bien indiscutable de son amour pour nous... Après nous avoir dit qu'il n'y avait rien ! au-delà, dans l'amour, que le sacrifice de la vie pour celui qu'on aime, il a voulu, lui, être plus qu'un ami, il a voulu, pour agrandir le sacrifice, que sa divinité et sou humanité ne fussent qu'une seule et même personne. « Dieu et homme tout ensemble » et il a voulu, pour que son immolation nous attendrit et nous touchât davantage, être frappé en qualité de pasteur, donnant sa vie pour ses brebis, de berger, maître du troupeau, se livrant lui-même volontairement à la mort, pour l'empêcher de mourir. « Je suis le bon pasteur ; le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis ». Ah ! C'est bien le dernier mot de l'amour, notre pensée, notre esprit ne peuvent rien imaginer, ni comprendre au-delà, et notre cœur lui-même ne saurait exprimer le désir d'une preuve d'amour plus forte... Et maintenant, franchissons ces limites... Songeons que c'est Dieu qui nous a aimés ainsi, et imaginons-nous, si cela est possible, jusqu'où, dans les voies mystérieuses et divines, cet amour a dû aller !... Comment aimerons-nous donc Celui qui nous a ainsi aimés ? .. Celui qui a repris la vie, comme pour être l'éternel témoin de notre reconnaissance ou de notre ingratitude ?…

 

Résolution : Seigneur, je vous aimerai comme vous voulez être aimé, de tout mon cœur, de toute mon âme, de toutes mes forces, et par-dessus toutes choses.

Bouquet spirituel : « Personne ne m’ôte la vie malgré moi, je la donne de moi-même. J'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre... » (Jean 10, 18).

 

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9 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Dixième jour

Le prix du sang

10 Décembre

 

« Jésus-Christ, Notre Seigneur, par le sang du Testament éternel, est devenu le grand pasteur des brebis ». (St Paul, Hébreux, 13, 20).

 

I. Rien n'a coûté à l'amour et à la puissance de Dieu pour opérer le salut de ses enfants coupables. Son amour de père allait au-devant de cette rédemption, et il y avait en lui la puissance nécessaire pour sauver des millions de mondes. Mais il en a coûté, pour nous racheter, à la seconde Personne de la sainte Trinité, quand il a dit : « Ô mon Père, vous m'avez formé un corps, me voici » ; c'est-à-dire : Puisqu'il faut à votre Justice le sacrifice d'une victime pure, sans tache, et dont le sang soit à vos yeux d'un prix infini, me voici ; voici le corps que vous m'avez formé, il sera la victime du monde, son sang se répandra jusqu'à la dernière goutte, mais le prix de ce sang sera le salut du genre humain ; le prix de ce sang sera la vérité que vous m'enverrez porter sur la terre ; le prix de ce sang sera l'apaisement de votre justice et le triomphe de votre miséricorde.

II. Le salut du monde a donc coûté à Dieu l'acceptation du sacrifice de l'immolation de son Fils bien-aimé. Il a vu, compris, ressenti ses douleurs ; et, tout Dieu qu'il était, il en a souffert ; mais « Dieu a tellement aimé le monde qu'il lui a donné son Fils ». Voilà ce que le grand conseil, le conseil de Dieu a décrété. Le Sauveur d'Israël viendra. « Terre, prépare les chemins de l'Eternel... Le temps marqué est accompli, ton iniquité est acquittée, tu as reçu de la main de l'Eternel le double de la peine de tous les péchés ». Remarquons toujours, dans les caractères du Messie, ceux de l’union de la divinité à l'humanité !... La victime s'est donc offerte ; Dieu l'a acceptée; elle va venir pour expier, pour satisfaire, pour remporter la victoire sur le péché, la mort et l'enfer ; mais le prix de cette grande victoire qui nous sauve, ne l'oublions pas, ce sera son sang versé au milieu du plus affreux et du plus vil des supplices. Est-ce aimer, cela ? et le titre de grand pasteur des brebis de Dieu » qu'ambitionnait Jésus-Christ lui revient-il de droit ? Est-il légitimement le maître de nos cœurs ?

III. « Par le sang du Testament éternel » Jésus-Christ est donc devenu « le grand pasteur des brebis ». Impossible de le méconnaître ! Mais impossible aussi de ne pas convenir qu'il en a véritablement rempli en Dieu, en père, en frère, les divines fonctions. Rappelons-nous le saint Evangile, qui nous est si connu. Il passe à travers son troupeau en faisant du bien. Toutes les langueurs et toutes les infirmités sont guéries d'un regard de commisération ou de quelques paroles compatissantes sorties de sa bouche : « Misereor ». Il distribue de ses lèvres le pain de l'âme qui est la vérité, et de sa main, le pain du corps qui est la vie. Par les prodiges, il se montre Dieu, par la bonté, il est père, ou pasteur, et par son humanité sainte et l'ineffable familiarité avec laquelle il vit avec nous, il est notre frère. Puis, le jour vient où il faut mourir pour couronner son œuvre, et il meurt. Mais dès cet instant il est victorieux et glorifié, il a remporté le prix de son sang ; le monde est sauvé !... Si un grand de la terre que nous aurions outragé faisait cela pour nous, entrerait-il dans notre pensée qu'il nous fût possible de l'outrager encore ? Méditons un instant sur ce que Jésus-Christ a été et fait pour nous, et sur ce que nous devrions être et faire pour lui... Ah ! prenons bien garde de rendre inutile pour nous, le prix du sang précieux versé sur le Calvaire !…

 

Résolution : Je m'efforcerai de rendre toujours présente à mon esprit cette pensée: Jésus-Christ, mon Seigneur et mon Dieu, a donné son sang pour me sauver.

Bouquet spirituel : « Il paîtra son troupeau comme un berger, il rassemblera les agneaux entre ses bras, et les portera a sur son sein... »

 

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8 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

8

 

Neuvième jour

Le désiré des nations

9 Décembre

 

« Que le Seigneur, le Dieu des esprits et de tous les hommes, choisisse un homme qui veille sur tout ce peuple, qui puisse marcher devant eux et les conduire, qui les mène et les ramène, de peur que le peuple du Seigneur ne soit comme des brebis sans pasteurs ». (Nombres 17, 17).

I. L'humanité déchue, coupable, malheureuse, savait bien qu'elle était impuissante à se sauver elle-même. Aussi, de la chute à la venue du Christ, d'une voix unanime, elle crie au Ciel, au milieu des supplications et des larmes : « Seigneur, vois l'affliction de ton peuple et envoie lui pour le sauver, pour le délivrer, Celui que tu dois envoyer ». Quand donc, Ô Dieu d'Israël, se réalisera la promesse de votre prophète Isaïe ? Quand la Vierge concevra-t-elle ? Quand enfantera-t-elle ce Fils qui doit s'appeler Emmanuel, Dieu avec nous ? Seigneur, nous soupirons après vous, et toutes les nations vous désirent. Venez, venez nous délivrer ; venez, ne tardez pas !... C'est un soupir universel. Il faut au monde un Sauveur, un Sauveur qui soit homme et qui porte en lui la puissance d'un Dieu ; car il s'agit de faire luire la lumière divine devant ceux qui marchent dans les ténèbres ou qui sont assis à l'ombre de la mort.

II. Un Sauveur ! un Sauveur ! Car sans lui tout périra : l'humanité va à l'épuisement physique et moral, et il faut qu'elle soit rajeunie et multipliée ; « elle est plongée dans le deuil et la tristesse, et il faut qu'elle se réjouisse en vous, Seigneur, comme on se réjouit devant la moisson ; elle est enchaînée, et il faut que tu mettes en pièces le joug dont elle est chargée, et la verge dont son exacteur lui battait les épaules ». Vous l'avez promis, par la bouche de votre prophète, ô notre Dieu. « Le désert doit se réjouir... La solitude doit fleurir comme un parterre ... » Le désert et la solitude doivent connaître « la gloire du Liban, la magnificence du Carmel, c'est-à-dire la gloire de l'Eternel et la magnificence de Dieu ». Les mains languissantes et les genoux tremblants doivent être affermis ; car vous l'avez également promis : « Dites à ceux qui ont le cœur troublé de prendre courage et de ne plus craindre. Voici votre Dieu ; il viendra Lui-même, et vous délivrera ».

III. Ce désiré des nations, ce Sauveur, cet homme, ce Dieu, cet homme-Dieu, c'est Jésus-Christ, le Fils du Dieu vivant, le réparateur de tous les maux, la victime de propitiation pour tous les péchés du monde, le triomphateur de la mort, le créateur de l'éternel Eden. Isaïe, dans une vision prophétique a vu le Messie divin, vivant au milieu de son peuple, et il a donné les signes auxquels la terre le reconnaîtrait. « Alors les yeux des aveugles seront ouverts, les oreilles sourdes a seront débouchées. Le boiteux bondira comme un cerf, le muet chantera avec triomphe... Ceux qui étaient secs deviendront des étangs ; de la terre embrasée sortiront des sources d'eau… Et il y aura un sentier, un chemin qui sera appelé le chemin de la sainteté ! Ô mon peuple, s'écrie un autre prophète, en parlant au nom du Dieu qui l'inspire : « Ô mon peuple, console-toi. Un Sauveur va venir. Pourquoi ce chagrin, cette douleur et ce désespoir qui te consument ? Je te sauverai ; ne crains rien ! Je suis ton Dieu, le saint d'Israël et ton Rédempteur ». Ô Jésus, ô le désiré des nations, et le bien-aimé de mon cœur, venez ! et soyez l'âme de mon âme, et la vie de ma vie ; car ainsi que l'humanité désolée sans son pasteur, je me sens mourir si votre amour ne me soutient, si votre salut ne me console…

 

Résolution : D'ici à la Noël, je n'aurai plus qu'une affaire importante, celle de préparer, dans mon cœur une crèche qui ne soit pas trop indigne de recevoir le Fils de Dieu fait homme pour le salut de mon âme.

Bouquet spirituel : « Et ceux dont l'Eternel aura payé la rançon reviendront en Sion avec un chant de triomphe ; une allégresse éternelle sera sur leur tête ; ils seront dans la joie : la douleur et le gémissement s'enfuiront ». (Isaïe 35, 10).

 

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7 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Huitième jour

Jésus prédit

8 Décembre

 

« Ceux qui étaient armés de dards l'ont piqué avec des paroles aigres, l'ont querellé et lui ont porté envie ; mais il a mis son arc et sa confiance dans le Très Fort et les chaînes de ses mains et de ses bras ont été rompues par la la main du Tout-Puissant Dieu de Jacob ; et il est sorti de là pour être le pasteur et la force d'Israël ». (Genèse 49, 26).

I. Les paroles de ce texte sont du patriarche Jacob à son lit de mort. À ce moment solennel, il appela ses fils et leur dit : « Assemblez-vous et je déclarerai ce qui vous doit arriver aux derniers jours... Écoutez, fils de Jacob, écoutez Israël, votre père ». Et de Ruben à Benjamin, il fit à chacun de ses douze fils une prédiction spéciale. Quand il en fut à Joseph, après lui avoir dit qu'il était « un rameau fertile près d'une fontaine », il ajouta les paroles qui servent de texte à cette méditation, et tous les saints interprètes des Ecritures y ont vu la prédiction de la vie, des souffrances, de la mort, de la résurrection de Jésus-Christ et de son établissement comme pasteur suprême de l’Église de Dieu, à laquelle nous appartenons et devons nous faire honneur d'appartenir.

II « Ceux qui étaient armés de dards l'ont piqué avec des paroles aigres ». Les Pharisiens, les Princes, les Prêtres, les Docteurs de la loi et toutes leurs créatures, armés des dards de la calomnie, n'ont cessé pendant la mission de notre divin Maître, de le piquer de paroles aigres, de le quereller sur sa doctrine et sur ses actes, d'envier sa popularité et de lui tendre des pièges. Tantôt, confondus par ses prodiges, ils l'accusaient de ne les faire qu'au nom du démon ; tantôt ils lui jetaient au visage l'insulte d'homme de bonne chère et de buveur de vin. D'autrefois, comme sur les questions du tribut à César et de la femme adultère, ils le plaçaient entre deux lignes de conduite qui auraient également abouti à sa confusion, s'il n'avait pas immédiatement trouvé une réponse puisée dans l'inspiration de la vérité éternelle qui résidait en lui.

III. Non vaincu par la parole, impossible à prendre dans les pièges du mensonge et de la haine, Jésus-Christ, qui devait ainsi sauver le monde, fut pris « par les hommes armés de dards », on chargea ses bras et ses mains des chaînes destinées aux malfaiteurs, on épuisa sur lui toutes les fureurs de l'envie et il mourut... Mais, comme dit le saint Patriarche, « il avait mis son arc et sa confiance dans le Très Fort », c'est-à-dire en Dieu son Père : « Mon Père, l'heure est venue, glorifiez votre Fils, afin que votre Fils vous glorifie... J'ai achevé l'œuvre que vous m'avez donnée à faire... Et maintenant, ô mon Père, glorifiez-moi ».

 

La glorification de Jésus-Christ ne se fit pas attendre. « Les chaînes de ses mains et de ses bras » qui le retenaient captif dans le tombeau furent rompues » trois jours après par le puissant Dieu de Jacob et il sortit de là pour être « le pasteur et la force d'Israël », c'est- à dire pour être établi le pasteur, le chef suprême et immuable de son Eglise, et la pierre angulaire contre laquelle toutes les forces et toutes les puissances viendront se briser, sans pouvoir jamais ébranler l'édifice qu'elle tient...

Tel devait être le Messie prédit par Jacob, et tel il a été. Adorons en lui notre Dieu, notre Pasteur et le Sauveur de nos âmes.

 

Résolution : Je promets à Dieu d'étudier, le plus qu'il me sera possible, la vie, la doctrine et l'esprit de mon divin Rédempteur, afin de pouvoir mieux lui ressembler dans ma conduite.

Bouquet spirituel : « Le Dieu fort de ton père t'aidera ; le Tout-Puissant te comblera des bénédictions des cieux en haut, et des bénédictions de la terre, en bas ». (Genèse, 49).

 

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6 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

Caïn et Abel

 

Septième jour

Les Figures

7 Décembre

 

« Eve ayant enfanté de nouveau, mit au monde le frère de Caïn, Abel. Or, Abel fut pasteur de brebis et Caïn s'appliqua à l'agriculture ». (Genèse 4, 2).

 

I. L'Ancien Testament est rempli des figures de tous les faits qui s'accompliront sur la terre pour l'œuvre de la rédemption du genre humain. Abel pasteur, Abel immolé par son frère, Abel immolé à cause de sa justice et de  l'affection spéciale que Dieu lui a témoignée, est la première figure de Jésus-Christ, pasteur des âmes, mis à mort par ses frères, mis à mort pour s'être dit le fils du Dieu vivant. Il en est de même de Joseph, fils de Jacob. Il est la figure de Jésus-Christ par son innocence et par sa chasteté. Ses frères le vendent pour quelques pièces d'argent, comme Judas vendra le Sauveur. Comme le Christ, Joseph pardonne à ceux qui l'ont outragé, et non-seulement il leur pardonne, mais il les sauve tous d'une mort certaine et comble de bienfaits... Pauvres pécheurs que nous sommes, nous avons aussi vendu Jésus-Christ, non point pour de l'argent peut-être, mais pour des plaisirs et des satisfactions coupables. Nous avons crucifié Jésus-Christ ; car c'est pour nos péchés qu'il l'a été ; et malgré cela il nous pardonne, il nous rend la vie de l'âme par les sacrements, et il nous prépare une place dans son royaume.

II Les sacrifices de l'ancienne loi, offerts à Dieu en propitiation des péchés du peuple, n'ont été que des figures du sacrifice qui devait être offert un jour sur le Golgotha, et dont la victime, d'un mérite infini devant le Seigneur, devait par son sang réconcilier la terre avec le ciel. Jésus-Christ était figuré et par les victimes innocentes qui mouraient pour expier les souillures des coupables, et par ces victimes maudites qu'avant d'immoler on chargeait de tous les péchés d'Israël. La timide colombe, le doux agneau, comme le bouc émissaire, étaient ses figures. Innocent par lui-même, mais chargé, devant son Père, de tous les péchés des hommes, Jésus-Christ, à la fois victime volontaire, prêtre et sacrificateur, a lavé nos crimes dans son sang précieux. Nous n'entrerons donc au Ciel que couverts de ce sang répandu par amour pour nous. Si le fils de Dieu nous a aimés à ce point, quel amour ardent ne devons-nous pas avoir pour lui ?

III. La figure de la croix de Jésus-Christ s'est produite aussi dans l'histoire du peuple de Dieu. À cause des murmures et des infidélités des Israélites, le Seigneur avait suscité contre eux des serpents dont les dards enflammés portaient partout, dans leurs rangs, la terreur et la mort. Alors tous ceux qui n'avaient point encore été atteints élevèrent leurs bras et leurs supplications vers Moïse qui, selon les instructions de Dieu, fit dresser un poteau et sur ce poteau clouer un énorme serpent d’airain ; et il suffisait aux malades de regarder ce serpent pour être guéris ; et le peuple fut délivré de ce fléau. N'est-ce pas aussi par un regard de confiance et d'amour sur la croix de Jésus-Christ que nous sommes délivrés de nos langueurs et purifiés de nos crimes ?…

 

Résolution : Je ne passerai jamais devant Jésus-Christ crucifié sans dire du fond de mon cœur : « Je vous salue, ô Croix, notre unique espérance ! O Crux ave spes unica ! »

 

Bouquet spirituel : « Et l'Eternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent d’airain, mets-le sur une perche, et il arrivera que quiconque sera mordu et le regardera sera guéri ». (Nombres 21, 8)

 

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5 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

Unité

 

Sixième jour

L'unité en Dieu

6 Décembre

 

« J'ai encore d'autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie. Il faut aussi que je les amène. Elles écouteront ma voix, et il n'y aura qu'un troupeau et qu'un pasteur » (Jn. 10, 16).

 

I. - La liberté que Dieu a donnée aux hommes d'être ou de ne pas être à lui, de lui obéir ou de le braver, a fait de Dieu un être pouvant désirer quelque chose sans l'obtenir et pouvant souffrir de ce refus. Il est certain que la grande unité en Dieu, qui est son désir le plus ardent, sera consommée dans le Ciel ; mais il est malheureusement certain aussi qu'une multitude de ses créatures sera rejetée de cette unité et pour toujours éloignée d'elle. Les brebis du Seigneur, celles qu'il connaît et qui le connaissent, seront un jour éternellement unies à leur divin pasteur. Mais les boucs, mais les loups dévorants et destructeurs du troupeau seront jetés forcément dehors. C'est là la grande douleur de Dieu qui avait créé l'homme pour en être aimé et pour être lui-même la récompense éternelle de cet amour. Oui, c'est sa douleur, car tous ses enfants ne seront pas un avec lui.

II. Néanmoins, Dieu s'est promis ce grand et délectable bonheur de voir un jour l'humanité toute entière battre comme d'un seul cœur pour lui. L'œuvre de la Rédemption lui a coûté assez cher - l'immolation du Verbe incarné - pour avoir ce résultat suprême. Les brebis seront ramenées de toutes les bergeries. Le divin pasteur ira de l'un à l'autre bercail, et il forcera les brebis à convenir qu'elles sont toutes siennes. Il leur parlera de sa voix douce et pénétrante, il leur rap- pellera les jours anciens et les joies de la maison paternelle. Et les brebis se ressouviendront de cette voix aimée, elles l'écouteront, elles la suivront jusqu'à la véritable bergerie, où, sous la houlette de Notre Seigneur Jésus-Christ, il n'y aura plus sur la terre qu'un troupeau et qu'un pasteur. Ce sera là un signe des temps, cette grande unité en Dieu consommée, les siècles se fermeront sur elle, et les cieux éternels s'en empareront pour être la gloire du Créateur.

III. Les désirs de Dieu pour la consommation de l'unité entre l'homme et lui, sont exprimés dans le langage ineffable tenu par le Sauveur du monde, par Dieu fait homme, à la veille de son sacrifice. C'est dans ces paroles divines qu'il faut aller puiser la connaissance de l'amour que notre Père céleste nous porte et du désir qu'il a de notre union avec lui : « Père saint, dit le Fils de Dieu..., garde en ton nom, ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un, comme nous... Comme toi, ô mon Père ! Tu es en moi et que je suis en toi, qu'eux aussi soient un en nous !... Je suis en eux et tu es en moi, afin qu'ils soient consommés dans l’unité... » (Jn, 17).

 

Résolution : C'est surtout en me rendant digne de communier fréquemment que je m'efforcerai de me maintenir dans l'unité en Dieu.

 

Bouquet spirituel : « Mon Père, je désire que là où je serai, ceux que vous m'avez donnés y soient aussi avec moi, afin qu'ils contemplent la gloire que vous m'avez donnée parce que vous m'avez aimé avant la création du monde ». (Jn. 17, 24).

 

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4 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Cinquième jour

Le retour à Dieu

5 Décembre

 

« Si un homme a cent (brebis et qu'une seule vienne à s'égarer, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres pour aller chercher celle qui s'est égarée ? » (Mt., 18, 12). « Réjouissez-vous avec moi, parce que j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue ». (Lc, 15, 6).

 

I. Le retour de l'homme vers Dieu est sollicité par Dieu même, et c'est là un grand mystère d'amour. Si nous ouvrons l'Ancien Testament, nous trouvons, pour ainsi dire à chaque page, cet appel pressant du Seigneur adressé à sa créature. La grande loi de son peuple est celle-ci : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces ». À l'observation de cette loi sont attachées toutes les bénédictions, à sa violation tous les maux. Mais quand les hommes, écoutant la voix des prophètes qui leur crient : « Retournez à l'Eternel votre Dieu, car il est miséricordieux et pitoyable, lent à la colère et abondant en grâce », se repentent et lèvent leurs bras vers lui, tout est oublié, pardonné ; bien plus, les bénédictions retombent plus abondantes que jamais sur les prévaricateurs pénitents : « Je vous enverrai du froment, du bon vin, de l'huile, et vous serez rassasiés, et je ne vous exposerai plus à l'opprobre parmi les nations ».

II. Le retour du pécheur à Dieu est une fête pour le Ciel. C'est surtout dans le saint Evangile qu'on voit éclater la tendresse du Seigneur pour celui qui, s’étant égaré dans les voies de l'iniquité, cherche à en sortir et l'appelle à son aide. Ayant qu'elle ne criât vers Dieu, le Bon Pasteur courait après sa brebis, la rejoignait et la ramenait sur ses épaules au bercail. Avant que l'enfant prodigue n'eût atteint la maison paternelle, le bon père se portait au-devant de lui, les bras ouverts pour le recevoir et le presser sur son cœur. Avant que le monde ne l'eût reconnu pour son Sauveur, Jésus, du haut de sa croix, le regard tourné vers son Père céleste et les bras étendus vers le Ciel, sauvait le monde par son sacrifice... « Et c'est pour cela qu'il y a plus de joie dans le Ciel pour un pécheur converti que pour la persévérance de quatre-vingt-dix-neuf justes ». Quel abîme de miséricorde ! et quel amour de Dieu pour ses enfants !…

III. Mais sans le retour du pécheur à Dieu, le pécheur est perdu. La persévérance dans le mal est diabolique. Dans cet état, l'homme n'est plus qu'un pauvre enfant entraîné un moment loin de Dieu par ses passions, c'est un enfant de perdition ; il s'est rangé parmi les ennemis de Dieu, parmi ceux dont Dieu se rit du haut de sa force, et que son souffle enlève comme une paille emportée par l'aquilon... Ah ! si toutes les tendresses du Seigneur attendent le pécheur à son retour vers lui, toutes les malédictions, tous les anathèmes, tous les maux sont réservés à l'impie endurci. Celui qui, dès ce monde, se constitue à l'état de réprouvé, demeurera dans cet état en l'autre vie et en subira le châtiment. Plus de retour possible, plus de Ciel, plus de Dieu pour lui ! Le malheur et la souffrance pour l'éternité !... Quel sujet de graves réflexions pour ceux qui hésitent et qui remettent de jour en jour leur amendement !…

 

Résolution : Je me lèverai, Seigneur mon Dieu, et aujourd'hui même, mon divin Père, j'irai dans votre maison, me jeter à vos pieds, confesser mon crime et vous conjurer de me le pardonner.

 

Bouquet spirituel : « Voici donc ce que l'Eternel a dit : « Cherchez-moi et vous vivreż ». (Amos, 5, 4).

 

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3 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Quatrième jour

Nous sommes le bien de Dieu

4 Décembre

 

« Vous êtes mes brebis, les brebis de ma pâture, vous hommes, et je suis votre Dieu, dit le Seigneur, l'Eternel ». (Ezéchiel, 34, 31).

 

I. Nous sommes le bien de Dieu, absolument comme les brebis sont le bien du pasteur qui les a élevées et qui les nourrit. Nous sommes plus étroitement encore son bien ; car le Seigneur ne nous a pas seulement élevés, mais il nous a donné la vie même. Nous n'étions pas et il a pétri notre argile, et un souffle de son amour a donné à cette argile une âme immortelle, destinée, après un court pèlerinage, à rentrer, pour l'éternité dans le sein de son créateur. Sommes-nous, oui ou non, la légitime propriété de Dieu ? Qui lui ravira ce bien qui est sorti de lui et qui doit revenir à lui ?... Un seul être, au nom de sa liberté, a ce pouvoir ; et cet être, c'est l'homme, c'est nous-mêmes.... Voulons-nous, appartenant à Dieu, nous soustraire a ses droits sur nous ?…

II. Nous sommes le bien de Dieu, non-seulement parce qu'il nous a créés une fois, mais encore parce qu'en nous conservant providentiellement la vie, il nous crée de nouveau à chaque instant… Tout ce qui contribue au développement de notre être ne vient pas de nous ; cela sort des entrailles de la terre qui est au Dieu qui la rend fécondé pour nous. Il a donc bien raison de nous appeler « les brebis de sa pâture ! » Mais Dieu n'est pas un pasteur de brebis inintelligentes, que l'on soigne et que l'on engraisse pour en faire une nourriture plus succulente ; non, il dit : « Vous êtes mes brebis, vous hommes, et je suis votre Dieu ». Je vous ai faits, avant tout, raisonnables, libres et aimants. Voulez-vous ou ne voulez-vous pas rester le bien du Dieu, votre Maître, votre Pasteur, votre fin ?…

III. Nous sommes le bien de Dieu, et Dieu est notre bien. Voilà la nature de l'amour paternel et divin. Il veut être aimé, mais il aime, il veut qu'on se donne, mais il se donne, il veut posséder, mais il veut aussi qu'on le possède... Et de même que Dieu aime librement, entièrement et pour toujours sa créature, il veut que sa créature l'aime d'un semblable amour. À cette condition, nous sommes le bien de Dieu, et Dieu est notre bien. Si donc, librement nous n'allons pas à lui, si nous faisons des réserves, si nous prenons du temps pour aller vers un autre, maître, nous ne sommes plus ses enfants, ses brebis, son troupeau, et lui-même n'est plus notre Dieu, notre pasteur, notre berger chéri. Nous errons loin de sa pâture, loin de Dieu, hors de Dieu, c'est-à-dire hors du bien et du bonheur.... Songeons-y ! le mal et le malheur, c'est tout ce qui n'est pas Dieu, avec Dieu et en Dieu…

 

Résolution : Je ne passerai pas un seul jour sans m'examiner sur ce point : suis-je resté, aujourd'hui, le bien de Dieu, et Dieu est-il resté mon bien ?

 

Bouquet spirituel : « Apprenez que le Seigneur est le vrai Dieu, que vous venez de lui et non de vous-même. Vous êtes son peuple et ses brebis ; entrez dans son Temple en chantant ses louanges et en glorifiant son nom ». (Ps. 99).

 

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2 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Troisième jour

Puissance de Dieu

3 Décembre

 

« Qui est semblable à moi, qui me prescrira le temps, et qui est le pasteur qui me résistera ? » (Jérémie 4, 45).

 

I. La puissance de Dieu apparaît dans ses œuvres... Lui seul peut vraiment dire : « Qui est semblable à moi ? » Et lui seul, à qui les siècles des siècles appartiennent, peut tenir ce langage : « Qui me prescrira le temps ? »... Ce que Dieu disait à Job sur la création, s'adresse également à l'intelligence et à la raison de tous les hommes : « Où étais-tu quand je fondais la terre ?... Qui en a réglé les mesures, le sais-tu ?... Qui a appliqué le niveau sur elle ?... Qui est celui qui a posé la pierre angulaire pour la soutenir ?... Où étais-tu lorsque les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie et que tous les enfants de Dieu chantaient en triomphe ?... As-tu, depuis que tu es au monde, commandé au point du jour, et as-tu marqué à l'aube sa place ?... Sais-tu l'ordre des cieux et disposeras-tu de leur gouvernement sur la terre ? ». Il faudrait citer tout ce chapitre d'une incomparable grandeur d'images et d'expressions sur la puissance que Dieu a déployée dans ses œuvres visibles…

II. La puissance de Dieu se manifeste dans le gouvernement de son œuvre... C'est de lui que toutes les harmonies du monde et de la création sont sorties, et c'est son pouvoir qui les maintient. Les distances, les attractions, les mouvements et les mesures, ont des lois que la volonté irrésistible de leur législateur les force à observer. Tout est réglé, tout est prévu, tout est ordonné par Dieu dans le grand concert des mondes... « Les cieux racontent la gloire du Dieu fort et le firmament révèle l'ouvrage de ses mains ». (Ps. 19) Et cependant ce n'est pas aux cieux qu'éclate la plus grande preuve de la puissance de Dieu : « Les cieux vieilliront comme un vêtement, ils passeront, ils périront, à la fin ».

III. La toute-puissance de Dieu se fait surtout connaître aux hommes par l'éternité de son Verbe. C'est de toute éternité qu'il engendre son Verbe, de toute éternité que sa parole retentit, qu'elle féconde tout et que tout lui obéit ; de toute éternité qu'elle demeure et demeurera : « Les cieux et la terre passeront, a dit le Seigneur ; mais mes paroles ne passeront point ». Voilà le grand pouvoir de Dieu, le pouvoir infini, inaltérable. Il est dans sa parole, dans son vouloir ; ce qu'il dit et ce qu'il veut s'accomplit et s'exécute éternellement. Voilà le grand pouvoir de Dieu ! Il n'atteint pas seulement la matière pour l'organiser. il s'étend encore tous les êtres pour leur donner la vie intellectuelle, chacun selon son rang dans la création. Son Verbe, l'intelligence même, remplit les mondes d'intelligences, la Grande Âme crée des âmes, le Grand Esprit fait des esprits. De l'amour infini naissent des êtres aimants, et le Tout Puissant, roi de ce monde surnaturel, impérissable comme lui-même, le gouverne et le conduit à ses fins, sans que nul, quelque fort qu'il soit, puisse s'y opposer : « Quel est le pasteur qui me résistera ? » Ô puissance de Dieu ! vous n'avez d'égales que sa sagesse et sa bonté…

 

Résolution : Je n'oublierai jamais, par quelque épreuve que je passe, que la main puissante de Dieu dirige tout pour le bien et le bonheur de ses enfants.

 

Bouquet spirituel : « Qui est-ce, dit l'Eternel à Job, qui a mis la sagesse dans le cœur, ou a donné à l'âme l'intelligence ? » (Job 38, 36).

 

Annonce aux Bergers-001

 

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