Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Images Saintes
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Images Saintes
  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
litanies
6 janvier 2009

Litanies de saint Joseph Charpentier

arizti_jesus_jose

Saint-Joseph

"Patron de l'Eglise Universelle et des charpentiers"

Fêtes le 19 mars et le 1er mai


Charpentier à Nazareth, il fut le père nourricier du Christ, sachant parfaitement qui il était lorsqu'il épousa Marie. C'est lui qui présenta Jésus au temple et qui l'emmena avec sa femme en Egypte pour fuir le massacre des nouveaux-nés qu'avait organisé Hérode. Lorsque ce dernier fut mort, ils revinrent à Nazareth où Joseph appris à Jésus le métier "de charpentier" qu'il connaissait. On sait qu'il est mort avant la Passion du Christ. Il est le Patron de l'Eglise Universelle et des travailleurs. Les évangélistes ne nous ont conservé aucune parole de ce" juste", le charpentier de Nazareth en Galilée, fiancé Marie, la Mère de Dieu, époux aussi discret que fidèle et chaste. Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement. L'ange lui avait dit :" Ne crains pas de prendre chez toi, Marie, ton épouse." et Joseph prit chez lui Marie son épouse. - "L'ange lui avait dit :" Lève-toi, prends l'enfant et sa mère." et Joseph se leva, prit l'enfant et sa mère et s'enfuit en Egypte. Il est un vrai fils d'Abraham : il croit et fait ce que Dieu lui dit. Lorsque Jésus disparaît pendant trois jours lors du pèlerinage à Jérusalem, Joseph accompagne la quête de Marie :" Ton père et moi nous te cherchions." Et Jésus, même s'il se consacre désormais "aux affaires de son Père" n'en est pas moins soumis à celui qui, sur terre, a autorité paternelle sur lui. Le Père savait à qui il confiait son Fils unique et sa Mère. Les Orientaux honorent saint Joseph depuis toujours. Les Latins l'ont méconnu longtemps. Souvent représenté avec un bâton fleuri. Pie IX le déclara patron de l'Eglise universelle en 1870. Patron des charpentiers, des menuisiers, des mourants, des ouvriers. Patron de la Belgique, du Canada, du Pérou, du Vietnam. Nom issu de l'hébreu "Yosephyah" (que Dieu ajoute).

litany9a_2
Foi, silence et amour


« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi? » (Luc 2, 41-51) L'escapade de Jésus au Temple a mis Marie dans tous ses états et elle ne se gêne pas pour le dire à son fils Jésus. Pendant ce temps, Joseph garde silence. Joseph est un grand silencieux. Dans l'Évangile, il ne parle pas. C'est aussi un grand croyant. Chaque fois qu'il apprend ce que Dieu attend de lui comme époux de Marie et comme père de Jésus, il s'exécute sans commentaires. C'est enfin un grand amoureux. L'amour qu'il voue à Marie et à Jésus l'incite à faire tout ce qu'il peut pour les rendre heureux. Joseph, à ces égards, est un modèle pour nous tous. Notre foi nous aide à découvrir et à exécuter les désirs du Seigneur. Notre amour des autres illumine notre agir. Et nous vivons souvent tout cela sans tapage et sans «m'as-tu vu?»

La_Tour

Litanies de saint Joseph Charpentier


Seigneur, ayez pitié de nous,

Jésus-Christ, ayez pitié de nous,

Seigneur, ayez pitié de nous,

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous,

Fils rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous,

Esprit-Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous,

Trinité sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous,


Sainte Marie, Compagne fidèle de saint Joseph, priez pour nous.

Saint Joseph, époux de la Vierge Marie, priez pour nous.

Saint Joseph qui avez été justifié avant votre naissance, priez pour nous.

Saint Joseph qui avez été exempt du péché mortel, priez pour nous.

Saint Joseph qui avez été affermi en grâce, priez pour nous.

Saint Joseph, le sommet des Patriarches, priez pour nous.

Saint Joseph qui avez été choisi entre tous pour être l'époux de la *Sainte Vierge, priez pour nous.

Saint Joseph qui avez été comblé de bénédictions ineffables, priez pour nous.

Saint Joseph que la Reine du ciel a servi, priez pour nous.

Saint Joseph qui avez été appelé père de Jésus-Christ, priez pour nous.

Saint Joseph, tuteur zélé de Jésus-Christ, priez pour nous.

Saint Joseph, nourricier très fidèle de Jésus-Christ, priez pour nous.

Saint Joseph qui le premier après la sainte Vierge avez adoré Jésus-Christ, priez pour nous.

Saint Joseph qui, selon l'avis de l'Ange avez pris soin de conserver Jésus-Christ, priez pour nous.

Saint Joseph qui avez garanti Jésus-Christ de la cruauté d'Hérode, priez pour nous.

Saint joseph qui n'avez point voulu déshonorer la sainte Vierge, priez pour nous.

Saint Joseph qui avez été très cher à Jésus-Christ et à sa Mère, priez pour nous.

Saint Joseph qui avez été rempli en abondance des dons du Saint-Esprit, priez pour nous.

Saint Joseph, homme angélique, priez pour nous.

Saint Joseph qui avez porté comme un Ange les ordres de Dieu, priez pour nous.

Saint Joseph qui, comme une des Principautés célestes, avez conduit Jésus-Christ, l'Ange du grand conseil, priez pour nous.

Saint Joseph qui, comme les Vertus célestes, avez servi Jésus-Christ, priez pour nous.

Saint Joseph, plus grand que les Dominations, qui avez été servi par le Roi et par la Reine du ciel, priez pour nous.

Saint Joseph, entre les bras et sur le sein duquel Jésus-Christ s'est reposé comme sur un trône, priez pour nous.

Saint Joseph qui, comme un Chérubin du paradis, avez eu la garde de la Sainte Vierge, priez pour nous.

Saint Joseph, homme séraphique, priez pour nous.

Saint Joseph, très sublime contemplatif, priez pour nous.

Saint Joseph qui avez expiré entre les bras de Jésus-Christ, priez pour nous.

Saint Joseph qui avez été le précurseur de Jésus-Christ aux limbes, priez pour nous.

Saint Joseph qui êtes ressuscité avec Jésus-Christ comme les autres patriarches, priez pour nous.

Saint Joseph jouissant d'une manière toute particulière de la gloire du ciel, priez pour nous.

Saint Joseph, notre cher protecteur et défenseur, priez pour nous.

Par la Passion de votre cher Fils, Seigneur, exaucez votre peuple.

Par la virginité de la Mère de votre Fils, Seigneur, sauvez votre peuple.

Par la fidélité de saint Joseph, Seigneur protégez votre peuple.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.


Priez pour nous, saint Joseph.

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


Prions


Dieu tout puissant et miséricordieux, qui avez choisi Joseph, fils de David, pour être l'époux de la bienheureuse Vierge Marie votre Mère, et votre nourricier, faites, s'il vous plaît, que, par ses prières et par son intercession, votre église jouisse d'une profonde paix, et parvienne à la joie de votre présence éternelle. O Dieu qui vivez et régnez dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit il.

saint_10

Téléchargez le texte des Litanies de Saint Joseph charpentier (pdf) en cliquant ici

Publicité
6 janvier 2009

Litanies de saint Joseph, Modèle des dévots au Sacré Cœur

Joseph_Sankt_2_1

Litanies de saint Joseph, Modèle des dévots au Sacré Cœur

Origine

Ces Litanies s'appelaient auparavant "St Joseph, ami du sacré coeur" mais la congrégation des rites voulu que l'on transforma cette invocation car saint Joseph ne l'emporte pas sur les autres saints, pourtant 6 ans avant ce décret, Léon XIII avait autorisé l'archiconfrérie de saint Joseph, ami du Sacré Coeur. Ces litanies ont été répandu par les Missionnaires du Sacré Coeur d'Issoudun et par l'archiconfrérie de saint Joseph fondée par eux.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Dieu le Père, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Dieu le fils, Rédempteur du monde,

Dieu le Saint-Esprit,

Trinité sainte, qui êtes un seul Dieu,

Sacré Cœur de Jésus,

Notre-Dame du Sacré-Cœur, priez pour nous.

Saint Joseph, patron des dévots au Cœur de Jésus,

Saint Joseph, exemple de ceux qui aiment le Cœur de Jésus,

Saint Joseph, époux virginal de Notre-Dame du Sacré Cœur,

Saint Joseph, homme juste selon le sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, gardien fidèle du Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, confident intime du Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, imitateur fidèle des vertus du Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, après Marie, premier adorateur du Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, modèle de la vie cachée dans le Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, modèle d’union au Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, modèle des cœurs reconnaissants envers le Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, modèle d’obéissance au Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, modèle de générosité envers le Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, victime du Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, consolé dans vos épreuves par le Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, vivant à Nazareth dans la paix du Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, revêtu de l’autorité paternelle sur le Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, embrasé d’amour pour le Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, palpitant d’amour au contact du Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, progressant sans cesse dans l’amour du Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, instruit dans la douceur à l’école du Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, instruit dans l’humilité à l’école du Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, instruit dans la vie intérieure à l’école du Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, instruit dans la miséricorde à l’école du Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, expirant dans l’amour du Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, annonçant aux patriarches les amabilités du Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, participant dans le ciel aux joies du Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, placé dans le ciel à côté du Sacré Cœur de Jésus

Saint Joseph, protecteur puissant de l’église militante, sortie du Sacré Cœur de Jésus,

Saint Joseph, avocat compatissant de l’église souffrante si chère au Sacré Cœur de Jésus,

Hâtez par vos prières le triomphe de l’église, O saint Joseph, modèle des dévots au Sacré-Cœur.

Demandez pour nous l’amour du Cœur de Jésus,

Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

O saint Joseph, patron des dévots au Cœur de Jésus!

Hâtez par vos prières le triomphe de la sainte église.

Prions

Mon Dieu, qui nous offrez saint Joseph comme le modèle d’une véritable dévotion du Sacré Cœur de Jésus, et qui nous le donnez comme patron dans les épreuves qui affligent le monde et l’église, accordez-nous par ses prières et son intercession la grâce de devenir les amis du Cœur de Jésus, votre divin Fils. Ainsi soit-il.

2256769590053082619HJzOjk_fs

Téléchargez le texte des Litanies de St Joseph, (pdf) en cliquant ici

6 janvier 2009

Litanies de saint Joseph Artisan

calendar68

Saint Joseph artisan

Fête le 1er mai


Dans l’après-midi du dimanche 1er mai 1955, recevant à Rome, sur place Saint-Pierre, le congrès des Associations chrétiennes des travailleurs italiens, Pie XII leur déclara : « Nous avons le plaisir de vous annoncer Notre détermination d’instituer - comme, de fait, nous instituons - la fête liturgique de Saint Joseph Artisan, en la fixant précisément au premier mai. » Les textes de la messe et de l’office de Saint Joseph Artisan (double de première classe) furent publiés le 24 avril 1956 par la Sacré Congrégation des Rites.


Le monde du travail prend une conscience grandissante de son importance et c'est le rôle de l'Église de lui enseigner toute sa dignité. La figure de Saint Joseph y contribue merveilleusement. Cette fête de Saint Joseph est une triple fête patronale : fête de l'Église, fête de la famille et du foyer, fête du travail et de l'atelier. En était-il une qui fût davantage dans l'esprit de l'Évangile et dans l'esprit des temps nouveaux ? La présence de Jésus dans l'atelier de Nazareth enseigna à Saint Joseph le prix des heures pénibles, et le dur labeur accepté comme une réparation pour l'impudence de l'homme à faire fi des lois de Dieu, a acquis grâce au Christ, une valeur rédemptrice. Artisan avec Dieu créateur, frère de travail de Jésus-Ouvrier, associé avec Lui au rachat du monde, Saint Joseph n'attirera jamais trop les regards et la prière de notre siècle. C'est pourquoi l'Église, s'inspirant de la Tradition qui baptisa autrefois quantité de fêtes païennes pour les doter d'un contenu chrétien tout nouveau, plaça la fête civile du travail sous le puissant patronage de Saint Joseph. Ouvrier toute sa vie, qui mieux que lui rendit grâces à Dieu le Père en son labeur de chaque jour ? C'est ce modeste artisan que Dieu choisit pour veiller sur l'enfance du Verbe incarné venu sauver le monde par l'humilité de la croix.


Modèle de travail, de fidélité, de dévouement, Joseph était prédestiné à devenir le patron de toute la classe ouvrière, prédominante de nos jours. Diligence, application, constance, sérénité, abnégation de soi, telles furent les vertus du Saint Charpentier de Nazareth. Le souci de l'accomplissement de la Volonté du Père qui a dit : « Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front », animait l'âme de Joseph artisan. Par ses paroles et par ses exemples, Joseph nous enseigne l'humilité, la pauvreté, la mortification du corps et le travail. Quand nous avons, comme dit l'Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en. Tenons-nous-en au nécessaire, sans aspirer au superflu. Apprenons du Saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail expie le péché et sanctifie l'homme. Rappelons-nous aussi que c'est l'effort et non le succès qui garantit le mérite et la récompense. Sur la terre, le travail est la suprême fonction de l'homme et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l'accomplir. Comme Saint Joseph artisan, imprégnons notre travail de foi, d'espérance et de charité afin d'obtenir cette transfiguration divine des besognes ordinaires. Cet esprit surnaturel nous évitera le mécontentement et la mauvaise humeur. A l'exemple du Saint Patriarche, que la prière se joigne à notre travail afin que notre travail devienne une prière.

27050F

Litanies de saint Joseph Artisan

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils de Dieu, rédempteur du monde, ayez pitié de nous.

Esprit saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous

Sainte Marie , Mère de Dieu, épouse de saint Joseph, priez pour nous

Saint Joseph, époux de Marie, priez pour nous

Saint Joseph, nourricier du Verbe incarné, priez pour nous

Saint Joseph, coadjuteur du grand conseil, priez pour nous

Saint Joseph, homme selon le cœur de Dieu, priez pour nous

Saint Joseph, fidèle et prudent serviteur, priez pour nous

Saint Joseph, gardien de la virginité de Marie, priez pour nous

Saint Joseph, doué de très grandes grâces, priez pour nous

Saint Joseph, très pur en virginité, priez pour nous

Saint Joseph, très profond en humilité, priez pour nous

Saint Joseph, très haut en contemplation, priez pour nous

Saint Joseph, très ardent en charité, priez pour nous

Saint Joseph , qui avez été déclaré homme juste par le Saint-Esprit, priez pour nous

Saint Joseph, qui avez été divinement instruit du mystère de l'incarnation , priez pour nous

Saint Joseph, qui avez eu sous votre protection et votre obéissance le Seigneur des seigneurs, priez pour nous

Saint Joseph, qui avez eu durant tant d'années la vie de Dieu même pour règle de la votre, priez pour nous

Saint Joseph, qui avez eu, avec Marie, dans les actions de Jésus, tant de secrets inconnus aux restes des hommes, priez pour nous

Saint Joseph, très fidèle imitateur du grand silence de Jésus et de Marie, priez pour nous

Saint Joseph, qui avez été inconnu aux hommes et connu de Dieu, priez pour nous

Saint Joseph, qui tenez le premier rang parmi les patriarches, priez pour nous

Saint Joseph, qui êtes mort saintement entre les bras de Jésus et de Marie, priez pour nous

Saint Joseph, qui avez annoncé la venue du Christ dans les limbes, priez pour nous

Saint Joseph, que l'on croît être ressuscité avec Jésus Christ, priez pour nous

Saint Joseph, qui êtes récompensé au Ciel d'une gloire toute particulière, priez pour nous

Saint Joseph , père et consolateur des âmes affligées, priez pour nous

Saint Joseph, protecteur des pécheurs pénitents, priez pour nous

Saint Joseph très puissant pour nous secourir dans le péril de la vie et l'heure de la mort, priez pour nous

Par votre enfance, écoutez- nous, Jésus.

Par l'intégrité do votre sainte Mère, purifiez-nous Jésus.

Par la fidélité de saint Joseph, protégez nous Jésus.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

Jésus, écoutez-nous.

Jésus, exaucez-nous.

Priez pour nous, bienheureux Joseph

Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus Christ.

Prions

Bienheureux Joseph, qui avez été le dépositaire des secrets de Dieu et le chef de sa famille sur la terre, j'adore avec vous la profondeur des mystères de l'Homme-Dieu, auxquels vous avez eu part. Je révère en vous les prérogatives et les emplois dont la sainte Trinité vous a honoré. Le Père vous a confié son Fils unique, l'objet de son affection ; ce même Fils, devenu enfant, a voulu vous être soumis ; le Saint-Esprit vous a choisi pour être un témoin irréprochable et le fidèle gardien de la Vierge son épouse ; vous avez partagé avec cette bienheureuse Mère les soins et l'honneur de l'éducation de son divin Fils. Je vous en conjure par le glorieux titre d'époux de Marie, obtenez-moi un ardent amour pour l'aimable Jésus ; que je m'expose à tout perdre et à tout souffrir plutôt que de perdre ce précieux trésor ; que nul respect humain ne m'empêche de fuir les personnes qui cherchent à faire mourir ce divin enfant dans mon cœur, en y faisant entrer le péché. Que je serve ce Jésus adorable avec tant de fidélité durant tout le temps de ma vie, que je mérite d'être assisté de lui à l'heure de ma mort. Ainsi soit-il.

sacra_famiglia2

Téléchargez le texte des Litanies de St Joseph Artisan (pdf) en cliquant ici

5 janvier 2009

Litanies de la vie de Marie

image_Vierge___l_enfant

La Vierge Marie

Notre Maman du Ciel


La Vierge Marie est une jeune femme. Elle est née il y a un peu plus de 2000 ans en Israël. Elle est la fille de Anne et Joachim. Dieu l’a choisi pour être la mère du messie, Jésus le Christ. A 14 ans elle est visitée par l’ange Gabriel qui lui propose cette mission unique dans l’histoire du Salut de l’humanité. Elle accepte. Par son « Oui », Marie se laisse épouser par l’Esprit-Saint pour accueillir en son sein l’Enfant-Dieu. L'Église nous enseigne 4 dogmes (c’est à dire 4 vérités) sur la Vierge Marie : La Maternité Divine : Elle est Mère de Dieu; Sa Virginité; Son Assomption : A la fin de sa vie terrestre, elle s’est élevé au Ciel avec son corps et son âme. (Nous la fêtons le 15 août); Son Immaculée Conception : Elle est conçue sans péchés. Marie est avant tout une maman. Non seulement elle est la mère du Christ, et plus tard, sur la Croix, Jésus la donne pour mère à toute l’humanité. « Voici ta mère » (Jean 19, 27) Comme toutes les mamans, Marie est attentive à chaque petit problème de notre vie. Nous pouvons vraiment tout lui confier, tout lui dire.


Texte extrait de la Neuvaine « un cri vers le Ciel »

maria

Litanies de la vie de Marie


Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous

Christ, exaucez-nous

Père céleste , qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Fils, rédempteur du monde, qui êtes Dieu , ayez pitié de nous.

Saint-Esprit, logement dans les âmes des justes, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Trinité, qui êtes un seul Dieu , ayez pitié de nous.


Sainte Marie, priez pour nous.

Sainte Vierge, issus de la race de David, priez pour nous.

Sainte Vierge, de la racine de Jessé, priez pour nous.

Sainte Vierge, conçue sans péché originel, priez pour nous.

Sainte Vierge, présenté au cours de l'enfance dans le temple, priez pour nous.

Sainte Vierge, fiancée à Joseph le juste, priez pour nous.

Sainte Vierge, lié par un serment inviolable de chasteté, priez pour nous.

Sainte Vierge, glorieusement salué par l'Ange, priez pour nous.

Sainte Vierge, pleine de grâce, priez pour nous.

Sainte Vierge, bénie entre toutes les femmes, priez pour nous.

Sainte Vierge, qui avez consenti au vœu du Ciel, priez pour nous.

Sainte Vierge, qui avez conçu de l'opération du Saint-Esprit, priez pour nous.

Sainte Vierge, en prenant en votre sein l'Homme-Dieu, priez pour nous.

Sainte Vierge, Mère du Seigneur, priez pour nous.

Sainte Vierge, Mère du vrai Salomon, priez pour nous.

Sainte Vierge, Mère de Dieu, priez pour nous.

Sainte Vierge, qui avez visité Élisabeth, priez pour nous.

Sainte Vierge, sainte porte par laquelle le Roi du Ciel est passée, priez pour nous.

Sainte Vierge, qui avez voyagé à Bethléem avec votre époux Joseph, priez pour nous.

Sainte Vierge, qui avez mis au monde votre divin Fils, priez pour nous.

Sainte Vierge, Mère de votre propre Créateur, priez pour nous.

Sainte Vierge, portant Dieu le Fils dans une crèche, priez pour nous.

Sainte Vierge, visitée par les bergers, priez pour nous.

Sainte Vierge, saluée par les Rois Mages, priez pour nous.

Sainte Vierge, qui avez présenté votre Fils pour être circoncis, priez pour nous.

Sainte Vierge, qui vous êtes présentée à la loi de la purification, priez pour nous.

Sainte Vierge, offrant votre cher Fils dans le temple, priez pour nous.

Sainte Vierge, exilée en Egypte pour sauver votre enfant, priez pour nous.

Sainte Vierge, menant une vie obscure à Nazareth, priez pour nous.

Sainte Vierge, observant les fêtes prescrites par la loi, priez pour nous.

Sainte Vierge, frappé par la perte de votre enfant à douze ans, priez pour nous.

Sainte Vierge, angoissé pendant la recherche de votre enfant, priez pour nous.

Sainte Vierge, qui avez honorée de votre présence à la fête de mariage de Cana, priez pour nous.

Sainte Vierge, présentant gracieusement à votre fils le manque de vin, priez pour nous.

Sainte Vierge, qui avez obtenu du Christ son premier miracle public par votre intercession, priez pour nous.

Sainte Vierge, à la suite de votre Fils dans son ministère, priez pour nous.

Sainte Vierge, partageant la douleur de votre Fils, priez pour nous.

Sainte Vierge, debout au pied de la Croix, priez pour nous.

Sainte Vierge, confié par votre Fils à Jean le disciple bien-aimé, priez pour nous.

Sainte Vierge, transpercé par une épée de la douleur, priez pour nous.

Sainte Vierge, remplis de l'Esprit Saint le jour de la Pentecôte, priez pour nous.

Sainte Vierge, élevé par votre Fils dans le ciel, priez pour nous.

Sainte Vierge, qui régnez dans le ciel, notre Reine, priez pour nous.

Sainte Vierge, qui êtes appelée bienheureuse par toutes les générations, priez pour nous.


Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, ayez pitié de nous.


Priez pour nous, ô Sainte Mère de Dieu,

Afin que nous soyons dignes des promesses du Christ.


Prions


Protège, Seigneur, tes serviteurs, accorde nous ta confiance, que dans la protection de la bienheureuse Marie toujours Vierge, et notre humble imitation de sa vie sainte, nous obtenions la victoire contre tous les ennemis et tous les dangers, par l'intermédiaire de Notre Seigneur Jésus-Christ. Amen.

maryjesusglass2439

Téléchargez le texte des Litanies de la Vie de Marie (pdf) en cliquant ici

5 janvier 2009

Litanies de la Royauté de Marie

Marie_Reine_Immacul_e

La Royauté de Marie

Lettre Encyclique du Vénérable Pie XII « Ad Cœli Reginam »


S. S. Pie XII, le 11 octobre 1954


Dès les premiers âges de l'Eglise Catholique, le peuple chrétien fit monter vers la Reine du Ciel ses prières et ses chants de louange filiale, dans la sérénité des heures de joie et plus encore dans l'angoisse des périls menaçants. Jamais ne fut déçue l'espérance mise en la Mère du divin Roi Jésus-Christ ; jamais ne s'affaiblit la foi qui nous enseigne que la Vierge Marie Mère de Dieu règne sur l'univers entier avec un cœur maternel, tout comme elle est ceinte d'une royale couronne de gloire dans la béatitude céleste. Or, après les calamités qui juste sous Nos yeux ont couvert de ruines des villes florissantes et de nombreux villages, Nous voyons avec douleur déborder dangereusement les flots de profondes misères morales, vaciller parfois les bases même de la justice, triompher un peu partout l'attrait des plaisirs corrupteurs et, dans cette conjoncture inquiétante, Nous sommes saisis d'une vive angoisse. Aussi est-ce avec confiance que Nous recourons à Marie notre Reine, lui manifestant non seulement Notre amour mais aussi celui de quiconque se glorifie du nom de chrétien. Le 1er novembre de l'Année 1950, il Nous plaît de le rappeler, en présence d'une multitude de Cardinaux, d'Evêques, de prêtres et de fidèles accourus du monde entier, Nous avons Nous-même défini le dogme de l'Assomption de la Très Sainte Vierge dans le ciel, où, en corps et en âme elle règne avec son Fils unique parmi les chœurs des Anges et des Saints. En outre, à l'occasion du centenaire de la définition du dogme de l'Immaculée Conception par Pie IX, Notre prédécesseur d'immortelle mémoire, Nous avons promulgué la présente Année Mariale ; et ce Nous est aujourd'hui une grande consolation de voir à Rome, — à Sainte Marie-Majeure en particulier où les foules viennent manifester leur confiance et leur grand amour envers leur Mère du Ciel, mais également dans le monde entier, la piété envers la Vierge Mère de Dieu refleurir toujours davantage et les principaux sanctuaires marials recevoir sans cesse de nombreux et pieux pèlerinages. Et l'on sait que, chaque fois que Nous en eûmes l'occasion, dans Nos allocutions d'audience ou Nos radio messages, Nous avons exhorté tous les fidèles à aimer de tout leur cœur, comme des fils, leur Mère très bonne et très puissante. A ce sujet, Nous rappelons volontiers le message radiophonique adressé au peuple portugais lors du couronnement de la statue miraculeuse de Fatima, et que Nous avons appelé Nous-même le message de la "Royauté" de Marie. Pour mettre donc en quelque sorte le comble à ces marques de Notre piété envers la Mère de Dieu, que le peuple chrétien a accueillies avec tant de ferveur, pour conclure heureusement l'Année Mariale qui touche désormais à son terme, pour accéder enfin aux demandes instantes qui Nous parviennent à ce sujet de toutes parts, Nous avons décidé d'instituer la fête liturgique de "La Sainte Vierge Marie Reine ". Nous n'entendons pas proposer par là au peuple chrétien une nouvelle vérité à croire, car le titre même et les arguments qui justifient la dignité royale de Marie ont déjà de tout temps été abondamment formulés et se trouvent dans les documents anciens de l'Eglise et dans les livres liturgiques. Nous désirons seulement les rappeler par cette Encyclique, afin de renouveler les louanges de Notre Mère du ciel, de ranimer dans tous les cœurs une piété plus ardente envers elle, et de contribuer ainsi au bien des âmes.

calendar18

Royauté de Marie dans les documents anciens


Le peuple chrétien, même dans les siècles passés, croyait avec raison que celle dont est né le Fils du Très-Haut, qui "régnera à jamais dans la maison de Jacob", "Prince de la paix", "Roi des rois et Seigneur des Seigneurs", avait reçu plus que toute autre créature des grâces et privilèges uniques ; et considérant aussi les relations étroites qui unissaient la mère au fils, il a reconnu sans peine la dignité royale suprême de la Mère de Dieu. C'est pourquoi il n'est pas étonnant que les anciens écrivains ecclésiastiques, forts de la parole de l'Archange Gabriel prédisant que le Fils de Marie régnerait éternellement, et de celles d'Elisabeth, qui en la saluant avec respect l'appelait "la Mère de mon Seigneur", aient déjà appelé Marie "la Mère du Roi", "la Mère du Seigneur", montrant clairement qu'en vertu de la dignité royale de son Fils elle possédait une grandeur et une excellence à part. Aussi, S. Ephrem, dans l'ardeur de son inspiration poétique, la fait-il parler de la sorte : "Que le ciel me soutienne de son étreinte, car j'ai été honorée plus que lui. En effet, le ciel ne fut pas la mère, mais tu en as fait ton trône !'' Et ailleurs il la prie en ces termes : "... noble jeune fille et patronne, Reine, Maîtresse, garde-moi, protège-moi, de peur que Satan auteur de tout mal ne se réjouisse à mon sujet et que le criminel adversaire ne triomphe de moi". Saint Grégoire de Nazianze appelle Marie "Mère du Roi de tout l'univers", "Mère Vierge, (qui) a enfanté le Roi du monde entier". Prudence déclare que cette mère s'étonne d'avoir engendré Dieu comme homme et même comme Roi suprême". Cette dignité royale de la Bienheureuse Vierge Marie est clairement et nettement signifiée par ceux qui l'appellent "Souveraine", "Dominatrice", "Reine". Déjà dans une homélie attribuée à Origène, Marie est appelée par Elisabeth non seulement "Mère de mon Seigneur", mais "Ma Souveraine". La même idée ressort du passage suivant de saint Jérôme dans lequel, parmi les différentes interprétations du nom de Marie, il met en dernier lieu celle-ci : "Il faut savoir qu'en syriaque Marie signifie Souveraine". Après lui saint Chrysologue formule la même pensée d'une manière encore plus affirmative : "Le mot hébreu Marie se traduit en latin Souveraine : l'Ange l'appelle Souveraine pour qu'elle cesse de trembler comme une servante, elle à qui l'autorité même de son Fils a obtenu de naître et d'être appelée Souveraine". Epiphane, évoque de Constantinople, écrivant au Souverain Pontife Hormisdas, dit qu'il faut prier pour que l'unité de l'Eglise soit conservée "par la grâce de la sainte et consubstantielle Trinité et par l'intercession de notre Sainte Souveraine, la glorieuse Vierge Marie, Mère de Dieu''. Un auteur de la même époque salue en ces termes solennels la Sainte Vierge assise à la droite de Dieu pour lui demander de prier pour nous : "Souveraine des mortels, très sainte Mère de Dieu''. Saint André de Crète attribue plusieurs fois à la Vierge-Marie la dignité de Reine ; il écrit par exemple : " (Jésus) transporte aujourd'hui hors de sa demeure terrestre la Reine du genre humain, sa Mère toujours Vierge dans le sein de laquelle, sans cesser d'être Dieu, il a pris la forme humaine". Et ailleurs : "Reine de tout le genre humain, fidèle en réalité au sens de ton nom et qui, Dieu seul excepté, dépasse toute chose''. Saint Germain salue en ces termes l'humble Vierge : "Assieds-toi, ô Souveraine, il convient en effet que tu sièges en haut lieu puisque tu es Reine et plus glorieuse que tous les rois". Il l'appelle aussi : "Souveraine de tous les habitants de la terre". Saint Jean Damascène lui donne le nom de "Reine, Patronne, Souveraine", et même de : " Souveraine de toute créature''; un ancien écrivain de l'Eglise Occidentale l'appelle : "heureuse Reine", "Reine éternelle près du Roi son Fils", elle dont "la tête blanche comme la neige est ornée d'un diadème d'or". Enfin saint Ildefonse de Tolède unit presque tous ses titres d'honneur en cette salutation : "O ma Souveraine, Maîtresse suprême ; Mère de mon Souverain, tu règnes sur moi... Souveraine parmi les servantes, Reine parmi tes sœurs ". A partir de ces témoignages et d'autres analogues, presque innombrables, qui remontent à l'antiquité, les théologiens de l'Eglise ont élaboré la doctrine selon laquelle ils appellent la Très Sainte Vierge Reine de toutes les créatures, Reine du monde, Souveraine de l'Univers. Les Pasteurs suprêmes de l'Eglise ont estimé de leur devoir d'approuver et d'encourager par leurs exhortations et leurs éloges la piété du peuple chrétien envers sa Mère du ciel et sa Reine. Aussi, pour ne pas parler des documents des Papes récents, rappelons simplement ceux-ci : dès le septième siècle Notre prédécesseur S. Martin Ier appelle Marie "Notre glorieuse Souveraine toujours Vierge"; Saint Apathon dans son épître synodale aux Pères du sixième Concile œcuménique dit d'elle "notre Souveraine, vraiment Mère de Dieu au sens propre"; au huitième siècle, Grégoire II dans sa lettre au Patriarche S. Germain, qui fut lue aux acclamations de tous les Pères du septième Concile œcuménique, lui donne le titre de "Souveraine universelle et vraie Mère de Dieu", et de "Souveraine de tous les chrétiens". Rappelons en outre que Notre prédécesseur d'immortelle mémoire Sixte IV, mentionnant avec faveur la doctrine de l'Immaculée Conception de la Sainte Vierge dans sa Lettre Apostolique "Cum praeexcelsa", commence par appeler Marie "Reine du Ciel et de la terre" et affirme que le Roi suprême lui a en quelque sorte transmis son pouvoir. C'est pourquoi S. Alphonse de Liguori rassemblant tous les témoignages des siècles précédents écrit avec grande piété : "Puisque la Vierge Marie a été élevée à la dignité si haute de Mère de Dieu, c'est à bon droit que l'Eglise lui a décerné le titre de Reine".

cimabue

Royauté de Marie dans les livres liturgiques


La sainte liturgie, qui est comme le fidèle miroir de la doctrine transmise par les anciens et crue par le peuple chrétien à travers les âges, soit en Orient soit en Occident, a toujours chanté et chante encore sans cesse les louanges de la Reine des cieux. De l'Orient retentissent ces accents fervents : "O Mère de Dieu, aujourd'hui tu as été transportée au ciel sur les chars des Chérubins, les Séraphins sont à ton service, et les légions des armées célestes s'inclinent devant toi". Et ceux-ci : "O juste, ô très heureux (Joseph), à cause de ton origine royale tu as été choisi entre tous pour époux de la Reine pure, qui enfantera merveilleusement le Roi Jésus". De même : "Je dirai un hymne à la Mère Reine, et je m'approcherai d'elle avec joie pour chanter dans l'allégresse ses merveilles... O Souveraine, notre langue ne peut te chanter dignement, parce que Tu es plus élevée que les Séraphins, Toi qui as engendré le Christ Roi... Salut, ô Reine du monde, salut ô Marie, Souveraine de nous tous". Dans le Missel éthiopien, on lit : "O Marie, centre de l'univers. ... Tu es plus grande que les Chérubins aux jeux innombrables et que les Séraphins aux six ailes... Le ciel et la terre sont entièrement remplis de ta sainteté et de ta gloire". L'Eglise latine chante la vieille et très douce prière du " Salve Regina" et les joyeuses antiennes "Ave, Regina cælorum", "Regina cœli, lætare", celles aussi que l'on récite aux fêtes de la Sainte Vierge : "La Reine s'est assise à la droite en vêtement d'or couvert d'ornements variés"; "Terres et peuples chantent ta gloire, ô Reine''; "Aujourd'hui la Vierge Marie est montée aux cieux : réjouissez-vous, car elle règne avec le Christ à jamais". Il faut y ajouter, entre autres, les Litanies de Lorette, qui invitent tous les jours le peuple chrétien à saluer plusieurs fois Marie du titre de Reine. De même, depuis bien des siècles, les chrétiens méditent sur l'empire de Marie qui embrasse le ciel et la terre, lorsqu'ils considèrent le cinquième mystère glorieux du Rosaire, que l'on peut appeler la couronne mystique de la Reine du ciel. Enfin l'art basé sur les principes chrétiens et inspiré de leur esprit, interprétant exactement depuis le Concile d'Éphèse la piété authentique et spontanée des fidèles, représente Marie en Reine et en Impératrice, assise sur un trône royal, ornée d'insignes royaux, ceinte d'un diadème, entourée d'une cohorte d'Anges et de Saints, montrant qu'elle domine non seulement les forces de la nature mais aussi les attaques perverses de Satan. L'iconographie, pour traduire la dignité royale de la Bienheureuse Vierge Marie, s'est enrichie à toutes les époques d'œuvres d'art de la plus grande valeur ; elle est même allée jusqu'à représenter le Divin Rédempteur ceignant le front de sa Mère d'une couronne éclatante. Les Pontifes Romains n'ont pas manqué de favoriser cette dévotion populaire en couronnant souvent, de leurs propres mains ou par l'intermédiaire de Légats pontificaux, les images de la Vierge déjà remarquables par le culte publique qu'on leur rendait.

Apostolorum1

Raisons théologiques de la royauté de Marie


Comme Nous l'avons indiqué plus haut, Vénérables Frères, l'argument principal sur lequel se fonde la dignité royale de Marie, déjà évident dans les textes de la tradition antique et dans la sainte Liturgie, est sans aucun doute sa maternité divine. Dans les Livres Saints, en effet, on affirme du Fils qui sera engendré par la Vierge : "Il sera appelé Fils du Très-Haut et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père, et il régnera dans la maison de Jacob éternellement et son règne n'aura pas de fin"; en outre, Marie est proclamée "Mère du Seigneur". Il s'en suit logiquement qu'elle-même est Reine, puisqu'elle a donné la vie à un Fils qui, dès l'instant de sa conception, même comme homme, était, à cause de l'union hypostatique de la nature humaine avec le Verbe, Roi et Seigneur de toutes choses. St Jean Damascène a donc raison d'écrire : "Elle est vraiment devenue la Souveraine de toute la création au moment où elle devint Mère du Créateur" et l'Archange Gabriel lui-même peut être appelé le premier héraut de la dignité royale de Marie. Cependant la Bienheureuse Vierge doit être proclamée Reine non seulement à cause de sa maternité divine mais aussi parce que selon la volonté de Dieu, elle joua dans l'œuvre de notre salut éternel, un rôle des plus éminents. "Quelle pensée plus douce, — écrivait Notre Prédécesseur d'heureuse mémoire, Pie XI —, pourrait Nous venir à l'esprit que celle-ci ; le Christ est notre Roi non seulement par droit de naissance mais aussi par un droit acquis, c'est-à-dire par la Rédemption ? Que tous les hommes oublieux du prix que nous avons coûté à notre Rédempteur s'en souviennent : "Vous n'avez pas été rachetés par l'or ou l'argent qui sont des biens corruptibles, ... mais par le sang précieux du Christ, Agneau immaculé et sans tache". Nous n'appartenons donc plus à nous-mêmes, parce que c'est "d'un grand prix" que le Christ nous a rachetés". Dans l'accomplissement de la Rédemption, la Très Sainte Vierge fut certes étroitement associée au Christ ; aussi chante-t-on à bon droit dans la Sainte Liturgie : "Sainte Marie, Reine du ciel et maîtresse du monde, brisée de douleur, était debout près de la Croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ". Et un pieux disciple de saint Anselme pouvait écrire au Moyen-âge : "Comme... Dieu, en créant toutes choses par sa puissance, est Père et Seigneur de tout, ainsi Marie, en restaurant toutes choses par ses mérites, est la Mère et la Souveraine de tout : Dieu est Seigneur de toutes choses parce qu'il les a établies dans leur nature propre par son ordre, et Marie est Souveraine de toutes choses en les restaurant dans leur dignité originelle par la grâce qu'elle mérita". En effet, "Comme le Christ pour nous avoir rachetés est notre Seigneur et notre Roi à un titre particulier, ainsi la Bienheureuse Vierge est aussi notre Reine et Souveraine à cause de la manière unique dont elle contribua à notre Rédemption, en donnant sa chair à son Fils et en l'offrant volontairement pour nous, désirant, demandant et procurant notre salut d'une manière toute spéciale". De ces prémisses, on peut tirer l'argument suivant : dans l'œuvre du salut spirituel, Marie fut, par la volonté de Dieu, associée au Christ Jésus, principe de salut, et cela d'une manière semblable à celle dont Eve fut associée à Adam, principe de mort, si "ce fut elle qui, exempte de toute faute personnelle ou héréditaire, bien que l'on peut dire de notre Rédemption qu'elle s'effectua selon une certaine "récapitulation" en vertu de laquelle le genre humain, assujetti à la mort par une vierge, se sauve aussi par l'intermédiaire d'une vierge ; en outre on peut dire que cette glorieuse Souveraine fut choisie comme Mère de Dieu précisément "pour être associée à lui dans la rédemption du genre humain"; réellement toujours étroitement unie à son Fils, l'a offert sur le Golgotha au Père Eternel, sacrifiant en même temps son amour et ses droits maternels, comme une nouvelle Eve, pour toute la postérité d'Adam, souillée par sa chute misérable"; on pourra donc légitimement en conclure que, comme le Christ, nouvel Adam, est notre Roi parce qu'il est non seulement Fils de Dieu, mais aussi notre Rédempteur, il est également permis d'affirmer, par une certaine analogie, que la Sainte Vierge est Reine, et parce qu'elle est Mère de Dieu et parce que comme une nouvelle Eve, elle fut associée au nouvel Adam. Sans doute, seul Jésus-Christ, Dieu et homme est Roi, au sens plein, propre et absolu du mot ; Marie, toutefois, participe aussi à sa dignité royale, bien que d'une manière limitée et analogique parce qu'elle est la Mère du Christ Dieu et qu'elle est associée à l'œuvre du Divin Rédempteur dans sa lutte contre les ennemis et au triomphe qu'il a obtenu sur eux tous. En effet par cette union avec le Christ Roi Elle atteint une gloire tellement sublime qu'elle dépasse l'excellence de toutes les choses créées : de cette même union avec le Christ, découle la puissance royale qui l'autorise à distribuer les trésors du Royaume du Divin Rédempteur ; enfin cette même union avec le Christ est source de l'efficacité inépuisable de son intercession maternelle auprès du Fils et du Père. Aucun doute par conséquent que la Sainte Vierge ne dépasse en dignité toute la création et n'ait sur tous, après son Fils, la primauté. "Toi enfin — chante St-Sophrone — tu as dépassé de loin toute créature. Que peut-il exister de plus élevé que cette grâce dont toi seule as bénéficié de par la volonté de Dieu ?". Et St Germain va encore plus loin dans la louange : "Ta dignité te met au-dessus de toutes les créatures ; ton excellence te rend supérieure aux anges". St Jean Damascène ensuite en vient jusqu'à écrire cette phrase : "La différence entre les serviteurs de Dieu et sa Mère est infinie". Pour nous aider à comprendre la dignité sublime que la Mère de Dieu a atteinte au dessus de toutes les créatures, nous pouvons considérer que la Sainte Vierge depuis le premier instant de sa conception, fut comblée d'une telle abondance de grâces qu'elle dépassait la grâce de tous les Saints. Aussi — comme l'écrivait Notre Prédécesseur Pie IX d'heureuse mémoire, dans sa Bulle "Ineffabilis Deus" — "bien au-dessus de tous les Anges et de tous les Saints", le Dieu ineffable "a enrichi Marie avec munificence de tous les dons célestes, puisés au trésor de la divinité ; aussi, toujours préservée des moindres souillures du péché, toute belle et parfaite, elle a atteint une telle plénitude d'innocence et de sainteté qu'on ne peut en imaginer de plus grande en dessous de Dieu et que jamais personne, sauf Dieu lui-même, ne réussira à la comprendre". En outre, la Bienheureuse Vierge n'a pas seulement réalisé le suprême degré, après le Christ, de l'excellence et de la perfection, mais elle participe aussi en quelque sorte à l'action par laquelle on dit avec raison que son Fils, notre Rédempteur, règne sur les esprits et les volontés des hommes. En effet, si le Verbe opère les miracles et répand la grâce par le moyen de son humanité, s'il se sert des Sacrements et des Saints comme d'instruments pour le salut des âmes, pourquoi ne peut-il pas se servir de sa Mère très Sainte pour nous distribuer les fruits de la Rédemption ? Vraiment, c'est avec un cœur maternel — comme dit encore Notre Prédécesseur Pie IX — que, traitant l'affaire de notre salut, elle se préoccupe de tout le genre humain, ayant été établie par le Seigneur Reine du ciel et de la terre et se trouvant exaltée au-dessus de tous les chœurs des Anges et de tous les Saints du ciel à la droite de son Fils unique, Jésus-Christ Notre Seigneur ; elle obtient audience par la puissance de ses supplications maternelles, elle reçoit tout ce qu'elle demande et n'éprouve jamais de refus. A ce propos, un autre de Nos Prédécesseurs, Léon XIII, d'heureuse mémoire, déclara que la Bienheureuse Vierge Marie dispose d'un pouvoir "presque sans limites" pour concéder des grâces, et St Pie X ajoute que Marie remplit cet office "pour ainsi dire par droit maternel". Que tous les fidèles chrétiens se glorifient donc d'être soumis à l'empire de la Vierge Mère de Dieu qui dispose d'un pouvoir royal et brûle d'amour maternel. Mais en traitant les questions qui regardent la Sainte Vierge, que les Théologiens et les Prédicateurs de la parole divine aient soin d'éviter ce qui les ferait dévier du droit chemin pour tomber dans une double erreur ; qu'ils se gardent et des opinions privées de fondement, dont les expressions exagérées dépassent les limites du vrai, et d'une étroitesse d'esprit excessive quand il s'agit de cette dignité unique, sublime, et même presque divine de la Mère de Dieu, que le Docteur Angélique nous enseigne à lui attribuer "à cause du bien infini qu'est Dieu". Du reste, sur ce point de la doctrine chrétienne comme en d'autres, "la norme prochaine et universelle de la vérité " est, pour tous, le Magistère vivant de l'Eglise que le Christ a établi "également pour éclairer et expliquer ce qui, dans le dépôt de la foi, n'est contenu qu'obscurément et comme implicitement". Les monuments de l'Antiquité chrétienne, les prières de la liturgie, le sens religieux inné du peuple chrétien, les œuvres d'art, nous ont fourni des témoignages qui affirment l'excellence de la Vierge Mère de Dieu en sa dignité royale ; Nous avons aussi prouvé que les raisons déduites par la théologie du trésor de la foi divine confirment pleinement cette vérité. De tant de témoignages cités, il se forme un concert dont l'écho résonne au loin pour célébrer le caractère suprême et la gloire royale de la Mère de Dieu et des hommes, "élevée désormais au royaume céleste au-dessus des chœurs angéliques".

Mary
Institution de la fête de Marie Reine


De longues et mûres réflexions Nous ayant persuadé que si cette vérité solidement démontrée était rendue plus resplendissante aux yeux de tous — comme une lampe qui brûle davantage quand elle est placée sur le candélabre — l'Eglise en recueillerait de grands avantages, par Notre autorité apostolique Nous décrétons et instituons la fête de Marie Reine, qui se célébrera chaque année dans le monde entier le 31 mai. Nous ordonnons également que, ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie. C'est là, en effet, que repose le grand espoir de voir se lever une ère de bonheur où régneront la paix chrétienne et le triomphe de la religion. Que tous s'approchent donc avec une confiance plus grande qu'auparavant du trône de miséricorde et de grâce de notre Reine et Mère, pour demander le secours dans l'adversité, la lumière dans les ténèbres, le réconfort dans la douleur et les larmes ; qu'ils s'efforcent surtout de s'arracher à la servitude du péché et qu'ils offrent un hommage incessant, pénétré de la ferveur d'une dévotion filiale, à la royauté d'une telle Mère. Que ses Sanctuaires soient fréquentés et ses fêtes célébrées par la foule des fidèles ; que la pieuse couronne du Rosaire soit dans les mains de tous et que, pour chanter ses gloires, elle rassemble dans les églises, les maisons, les hôpitaux, les prisons, aussi bien de petits groupes que les grandes assemblées de fidèles. Que le nom de Marie, plus doux que le nectar, plus précieux que n'importe quelle gemme soit l'objet des plus grands honneurs ; que personne ne prononce des blasphèmes impies, signe d'une âme corrompue, contre un nom qui brille d'une telle majesté ; qu'on n'ose même rien dire qui trahisse un manque de respect à son égard. Que tous s'efforcent selon leur condition de reproduire dans leur cœur et dans leur vie, avec un zèle vigilant et attentif, les grandes vertus de la Reine du Ciel, Notre Mère très aimante. Il s'ensuivra en effet que les chrétiens, en honorant et imitant une si grande Reine, se sentiront enfin vraiment frères et, bannissant l'envie et les désirs immodérés des richesses, développeront la charité sociale, respecteront les droits des pauvres et aimeront la paix. Que personne, donc, ne se croie fils de Marie, digne d'être accueilli sous sa puissante protection, si, à son exemple, il ne se montre doux, juste et chaste, et ne contribue avec amour à la vraie fraternité, soucieuse non de blesser et de nuire, mais d'aider et de consoler. En bien des régions du globe, des hommes sont injustement poursuivis pour leur profession de foi chrétienne et privés des droits humains et divins de la liberté ; pour écarter ces maux, les requêtes justifiées et les protestations répétées sont jusqu'à présent restées impuissantes. Veuille la puissante Souveraine des choses et des temps qui de son pied virginal sait réduire les violences tourner ses yeux de miséricorde dont l'éclat apporte le calme, éloigne les nuées et les tempêtes vers ses fils innocents et éprouvés ; qu'elle leur accorde à eux aussi de jouir enfin sans retard de la liberté qui leur est due, pour qu'ils puissent pratiquer ouvertement leur religion, et que, tout en servant la cause de l'Evangile, ils contribuent aussi par leur collaboration et l'exemple éclatant de leurs vertus au milieu des épreuves, à la force et au progrès de la cité terrestre. Nous pensons également que la Fête instituée par cette Lettre Encyclique afin que tous reconnaissent plus clairement et honorent avec plus de zèle l'empire clément et maternel de la Mère de Dieu, peut contribuer grandement à conserver, consolider et rendre perpétuelle la paix des peuples, menacée presque chaque jour par des événements inquiétants. N'est-Elle pas l'arc-en-ciel posé sur les nuées devant Dieu en signe d'alliance pacifique ? "Regarde l'arc et bénis celui qui l'a fait ; il est éclatant de splendeur ; il embrasse le ciel de son cercle radieux et les mains du Très-Haut l'ont tendu". Quiconque donc honore la Souveraine des Anges et des hommes —  et que personne ne se croie exempté de ce tribut de reconnaissance et d'amour — l'invoque aussi comme la Reine très puissante, médiatrice de paix : qu'il respecte et détende la paix, qui n'est ni injustice impunie ni licence effrénée mais concorde bien ordonnée dans l'obéissance à la volonté de Dieu ; c'est à la conserver et à l'accroître que tendent les exhortations et les ordres maternels de la Vierge Marie. Vivement désireux que la Reine et Mère du peuple chrétien accueille ces vœux et réjouisse de sa paix la terre secouée par la haine et, après cet exil, nous montre à tous Jésus qui sera notre paix et notre joie pour l'éternité, à vous Vénérables Frères et à vos fidèles, Nous accordons de tout cœur, comme gage du secours du Dieu tout-puissant et comme preuve de notre affection, la Bénédiction Apostolique.

Donné à Rome, près Saint-Pierre, en la fête de la Maternité de la Vierge Marie, le 11 octobre 1954, seizième année de Notre Pontificat.

calendar35

 

Litanies de la Royauté de Marie

Ces litanies sont parfois utilisées lors de couronnement de statue de la Vierge.

Seigneur, ayez pitié.

Christ, ayez pitié.

Seigneur, ayez pitié.

Christ, écoutez-nous

Christ, exaucez-nous

Dieu le Père, ayez pitié de nous.

Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.

Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.

Sainte Trinité, un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.

Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.

La plupart des vierges honoré, priez pour nous.

Choisi comme la fille du Père, priez pour nous.

Mère du Christ, priez pour nous.

Gloire de l'Esprit Saint, priez pour nous.

Vierge fille de Sion, priez pour nous.

Vierge pauvre et humble, priez pour nous.

Vierge douce et obéissante, priez pour nous.

Servante du Seigneur, priez pour nous.

Mère du Seigneur, priez pour nous.

Soutien du Rédempteur, priez pour nous.

Pleine de grâce, priez pour nous.

Fontaine de la beauté, priez pour nous.

Modèle de vertu, priez pour nous.

Premier fruit de la rédemption, priez pour nous.

Parfaite disciple du Christ, priez pour nous.

Image de l'Église, priez pour nous.

Femme enveloppée du soleil, priez pour nous.

Femme couronnée d'étoiles, priez pour nous.

Douce Dame, priez pour nous.

Gracieuse Dame, priez pour nous.

Notre-Dame, priez pour nous.

Joie d'Israël, priez pour nous.

Splendeur de L'Église, priez pour nous.

Fierté de la race humaine, priez pour nous.

Avocate de la grâce, priez pour nous.

Temple de sainteté, priez pour nous.

Reine de l'amour, priez pour nous.

Reine de miséricorde, priez pour nous.

Reine de la paix, priez pour nous.

Reine des anges, priez pour nous.

Reine des patriarches et des prophètes, priez pour nous.

Reine des apôtres et des martyrs, priez pour nous.

Reine des confesseurs et des vierges, priez pour nous.

Reine de tous les saints, priez pour nous.

Reine conçue sans le péché originel, priez pour nous.

Reine élevée au ciel, priez pour nous.

Reine de toute la terre, priez pour nous.

Reine des cieux, priez pour nous.

Reine de l'univers, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, ayez pitié de nous.

Prions

Dieu, vous nous avez donné la mère de votre Fils pour être notre reine et notre mère. Avec le soutien de ses prières, faites que nous parvenir à la joie dans le royaume des cieux. Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur. Amen.

mosaico5

Téléchargez le texte de l'Encyclique de Pie XII (pdf) en cliquant ici

Téléchargez le texte de la Royauté de Marie (pdf) en cliquant ici

Publicité
5 janvier 2009

Litanies de la Passion

dalicrucifixion

La Passion de Jésus, lieu de révélation


Les Evangiles de Matthieu (Mt 27,51) Marc (Mc 15,38) et Luc (Lc 23,45) racontent qu’au moment de la mort de Jésus le voile du temple se déchira en deux, de haut en bas, tandis qu’il est désormais un autre temple où prier le Père, un autre sacrifice, un autre grand-prêtre… L’Evangile de Jean souligne de son côté que Jésus meurt au moment du sacrifice des agneaux pour la pâque juive, que Jésus accomplit. En voyant mourir Jésus, le centurion romain s’écria : « Vraiment cet homme était fils de Dieu ! » (Mc 15,39, cf. Mt 27,54); l’Evangile de Luc dit simplement qu’il « était un juste ! » (Lc 23,47). L’heure de la Passion est l’heure où le Fils de l’homme va être glorifié et Dieu va être glorifié en lui, c’est le souvenir qu’a gardé saint Jean (Jn 13,31-32 cf. aussi Jn 17,1-5). Ce poids de gloire est celui de l’amour : « Jésus… ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'à la fin. » (Jn 13,1). La scène à Gethsémani révèle cette gloire : « Jésus donc sachant tout ce qui allait lui advenir, sortit et leur dit : Qui cherchez-vous ? Il lui répondirent : Jésus le Nazoréen, il leur dit : Moi Je Suis. Or Judas, qui le livrait, se tenait là, lui aussi, avec eux. Quand Jésus leur eu dit : Moi Je Suis. Ils reculèrent et tombèrent à terre. » (Jn 18, 4-6) Reculer et tomber à terre traduit un verbe hébreu qui veut dire se prosterner. Jésus est celui qui sait et qui se présente avec la parole de Dieu au buisson ardent: « Je suis celui qui Suis » (Ex 3,14) : devant lui on se prosterne pour adorer ! « De nouveau donc il leur demanda : Qui cherchez-vous ? Ils dirent : Jésus le Nazoréen. De nouveau, Jésus répondit : Je vous ai dit que Moi Je Suis. Si donc c'est moi que vous cherchez, laissez ceux là s'en aller. Afin que s'accomplît la parole qu'il avait dite : Ceux que tu m'as donnés, je n'en ai pas perdu un seul. » (Jn 18,7-9) Ainsi Jésus est le bon pasteur qui donne sa vie pour ses brebis (Jn 10,11), qui donne sa chair pour la vie du monde (6,55-57). Arrêté, Jésus est d’abord emmené chez Anne, puis chez Pilate. Quand je serai élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à moi. Chez Pilate, tandis que la foule vocifère et que Jésus est condamné à mort, le regard du croyant sur Jésus s’élève de plus en plus haut : Jésus va donc mourir en croix et réaliser sa prophétie : « Quand je serai élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à moi. » (Jn 12,32) Sa Royauté vient d'ailleurs : « Mon royaume n’est pas de ce monde. » (Jn 18,36) - Il est le vrai Messie opposé au faux messie, Barrabas (Jn 18, 40). Il est couronné, « Voici l'homme ! » (Jn 19,5), le fils de l’homme dont parlaient les prophètes… Jésus est "d’en Haut" : « Les Juifs lui répliquèrent : Nous avons une Loi et d'après cette Loi il doit mourir, parce qu'il s'est fait Fils de Dieu. Lorsque Pilate entendit cette parole, il fut encore plus effrayé. Il entra de nouveau dans le prétoire et dit à Jésus : D'où es-tu ? Mais Jésus ne lui donna pas de réponse. Pilate lui dit donc : Tu ne me parles pas ? Ne sais-tu pas que j'ai pouvoir de te relâcher et que j'ai pouvoir de te crucifier. Jésus lui répondit : Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi, si cela ne t'avait été donné d'en haut ; c'est pourquoi celui qui m'a livré à toi a un plus grand péché. » (Jn 19,7-11) Jésus trône comme juge du monde : « Pilate… amena Jésus dehors et le fit asseoir au tribunal. » (Jn 19,13). Crucifié sur le Golgotha en tant que roi, sa tunique n’est pas déchirée (Jn 19,19-24) : comme on l’attendait de Dieu lui-même, Jésus rassemble les fils de Dieu dispersés (Jn 11,51), en donnant au disciple sa mère et en répandant l’Esprit Saint (Jn 19,25-37).

calendar100

Litanies de la Passion


Seigneur, ayez pitié de nous

Ô Christ, ayez pitié de nous

Seigneur, ayez pitié de nous

Jésus, écoutez-nous

Jésus, exaucez-nous

Père du Ciel qui êtes Dieu,ayez pitié de nous

Fils, Rédempteur du monde qui êtes Dieu,ayez pitié de nous

Saint-Esprit qui êtes Dieu,ayez pitié de nous

Sainte Trinité qui êtes un seul Dieu,ayez pitié de nous


Jésus Roi de gloire, faisant votre entrée à Jérusalem pour y consommer l'ouvrage de notre rédemption,ayez pitié de nous

Jésus prosterné devant votre Père au jardin des Oliviers et chargé des crimes du monde entier,ayez pitié de nous

Jésus saisi de frayeur, accablé de tristesse, réduit à l'agonie et couvert d'une sueur de sang,ayez pitié de nous

Jésus trahi par un apôtre perfide et vendu à vil prix comme un esclave,ayez pitié de nous

Jésus lié, garrotté, traîné chez Anne et chez Caïphe, et traité d'impie et de blasphémateur,ayez pitié de nous

Jésus conduit chez Pilate et accusé comme séditieux et comme rebelle, ayez pitié de nous

Jésus paraissant devant Hérode, revêtu d'une robe d'ignominie, comme un insensé,ayez pitié de nous

Jésus cruellement flagellé, déchiré de coups et nageant dans votre sang, ayez pitié de nous

Jésus couronné d'épines, couvert d'un manteau d'écarlate et exposé aux regards de tout un peuple, ayez pitié de nous

Jésus mis en parallèle avec un insigne voleur qui vous fut préféré, ayez pitié de nous

Jésus lâchement condamné par Pilate et abandonné à la rage de vos ennemis, ayez pitié de nous

Jésus épuisé de souffrance et allant au Calvaire, chargé du fardeau de votre croix, ayez pitié de nous

Jésus étendu, cloué sur un infâme gibet et mis au rang des scélérats, ayez pitié de nous

Jésus plein de douceur pour ceux qui vous abreuvent de fiel et de vinaigre, ayez pitié de nous

Jésus priant votre Père et demandant grâce pour vos persécuteurs et pour vos bourreaux, ayez pitié de nous

Jésus remettant votre âme sainte entre les mains de votre Père, obéissant jusqu'à la mort, ayez pitié de nous


Jésus baissant la tête et expirant par l'ardeur de votre amour pour nous, ayez pitié de nous

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Jésus

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Jésus

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Jésus


Prions


Ô Jésus qui nous as rachetés en mourant par amour sur la croix, applique nous les mérites de ta sainte Passion et de ta mort, et que par ces mérites nous obtenions la grâce insigne que nous sollicitons de ta miséricorde . Nous t'en prions instamment en te demandant de prendre en compte, également, les douleurs et les prières de ta sainte Mère au pied de ta croix. Amen.

santacroce

Téléchargez le texte des Litanies de la Passion du Christ (pdf) en cliquant ici

5 janvier 2009

Litanies de la Sainte Face

MHS_Mandylion_XVII_w_Jankowce_p

La Sainte Face de Notre Seigneur


Sainte Véronique et le suaire

Extrait des révélations de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich


Le cortège (accompagnant le Seigneur Jésus) entra dans une longue rue qui déviait un peu à gauche et où aboutissaient plusieurs rues transversales. Beaucoup de gens bien vêtus se rendaient au Temple et plusieurs s'éloignaient à la vue de Jésus par une crainte pharisaïque de se souiller, tandis que d'autres marquaient quelque pitié. On avait fait environ deux cents pas depuis que Simon était venu porter la croix avec le Seigneur, lorsqu'une femme de grande taille et d'un aspect imposant, tenant une jeune fille par la main, sortit d'une belle maison située à gauche et précédée d'une avant-cour fermée par une belle grille, à laquelle on arrivait par une terrasse avec des degrés. Elle se jeta au-devant du cortège. C'était Séraphia, femme de Sirach, membre du conseil du Temple, qui fut appelée Véronique, de vera icon (vrai portrait), à cause de ce qu'elle fit en ce jour.


Séraphia avait préparé chez elle d'excellent vin aromatisé, avec le pieux désir de le faire boire au Seigneur sur son chemin de douleur. Elle était déjà allée une fois au-devant du cortège : je l'avais vue, tenant par la main une jeune fille qu'elle avait adoptée, courir à côté des soldats, lorsque Jésus rencontra sa sainte mère. Mais il ne lui avait pas été possible de se faire jour à travers la foule et elle était retournée près de sa maison pour y attendre Jésus. Elle s'avança voilée dans la rue : un linge était suspendu sur ses épaules : la petite fille, âgée d'environ neuf ans, se tenait près d'elle et cacha, à l'approche du cortège, le vase plein de vin. Ceux qui marchaient en avant voulurent la repousser, mais, exaltée par l'amour et la compassion, elle se fraya un passage avec l'enfant qui se tenait à sa robe, travers la populace, les soldats et les archers, parvint à Jésus, tomba à genoux et lui présenta le linge qu'elle déploya devant lui en disant : “ Permettez-moi d'essuyer la face de mon Seigneur. ” Jésus prit le linge de la main gauche, l'appliqua contre son visage ensanglanté, puis le rapprochant de la main droite qui tenait le bout de la croix, il pressa ce linge entre ses deux mains et le rendit avec un remerciement. Séraphia le mit sous son manteau après l'avoir baisé et se releva. La jeune fille leva timidement le vase de vin vers Jésus, mais les soldats et les archers ne souffrirent pas qu'il s'y désaltérât. La hardiesse et la promptitude de cette action avaient excité un mouvement dans le peuple, ce qui avait arrêté le cortège pendant près de deux minutes et avait permis à Véronique de présenter le suaire. Les Pharisiens et les archers, irrités de cette pause, et surtout de cet hommage publie rendu au Sauveur, se mirent à frapper et à maltraiter Jésus, pendant que Véronique rentrait en hâte dans sa maison.


A peine était-elle rentrée dans sa chambre, qu'elle étendit le suaire sur la table placée devant elle et tomba sans connaissance : la petite fille s'agenouilla près d'elle en sanglotant. Un ami qui venait la voir, la trouva ainsi près du linge déployé où la face ensanglantée de Jésus s'était empreinte d'une façon merveilleuse, mais effrayante. Il fut très frappé de ce spectacle, la fit revenir à elle et lui montra le suaire devant lequel elle se mit à genoux en pleurant et en s'écriant : “ Maintenant, je veux tout quitter car le Seigneur m'a donné un souvenir ”. Ce suaire était de laine fine, trois fois plus long que large ; on le portait habituellement autour du cou : quelquefois on en avait un second qui pendait sur l'épaule. C'était l'usage d'aller avec un pareil suaire au-devant des gens affligés, fatigués ou malades, et de leur en essuyer je visage en signe de deuil et de compassion. Véronique garda toujours le suaire pendu au chevet de son lit. Après sa mort, il revint par les saintes femmes à la sainte Vierge, puis à l'Eglise par les apôtres.


Séraphia était cousine de Jean-Baptiste, car son père et Zacharie étaient fils des deux frères. Elle était née à Jérusalem. Lorsque Marie, à l'âge de quatre ans, fut amenée dans cette ville pour faire partie des vierges du Temple je vis Joachim, Anne et d'autres personnes qui les accompagnaient, aller dans la maison paternelle de Zacharie, qui était pas loin du marché aux poissons. Il s'y trouvait un vieux parent de celui-ci, qui était, je crois, son oncle et le grand-père de Séraphia. Elle avait au moins cinq ans de plus que la sainte Vierge et assista à son mariage avec saint Joseph. Elle était aussi parente du vieux Siméon qui prophétisa lors de la présentation de Jésus au Temple, et liée avec ses fils dés sa jeunesse. Ceux-ci tenaient de leur père un vif désir de la venue du Messie qu'éprouvait aussi Séraphia. Cette attente du salut était alors dans le coeur de bien des personnes pieuses comme une aspiration secrète et ardente : les autres ne pressentaient rien de semblable pour l'époque où ils vivaient. Lorsque Jésus, âgé de douze ans, resta à Jérusalem et enseigna dans le Temple, Séraphia, qui n'était pas encore mariée, lui envoyait sa nourriture dans une petite auberge, située à un quart de lieue de Jérusalem où il restait quand il n'était pas dans le Temple, et où Marie, peu après la nativité, venant de Bethléem pour présenter Jésus au Temple, s'était arrêtée un jour et deux nuits chez deux vieillards. C'étaient des Esséniens qui connaissaient la sainte Famille. La femme était parente de Jeanne Chusa. Cette auberge était une fondation pour les pauvres : Jésus et les disciples venaient souvent y loger. Dans les derniers temps de sa vie, lorsqu'il enseigna dans le Temple, je vis souvent Séraphia y envoyer des aliments. Mais alors elle n'était pas tenue par les mêmes personnes.


Séraphia se maria tard : son mari, Sirach, descendait de la chaste Suzanne ; il était membre du conseil du Temple. Comme dans le commencement il était très opposé à Jésus, sa femme eut beaucoup à souffrir de lui à cause de son attachement pour le Sauveur. Quelquefois même il l'enfermait pendant assez longtemps dans un caveau. Joseph d'Arimathie et Nicodème le ramenèrent à de meilleurs sentiments, et il permit à Séraphia de suivre Jésus. Lors du jugement chez Caiphe. Il se déclara pour Jésus avec Joseph et Nicodème, et se sépara comme eux du Sanhédrin. Séraphia est une grande femme encore belle : elle doit pourtant avoir plus de cinquante ans ; lors de l'entrée triomphale du dimanche des Rameaux, je la vis détacher son voile et l'étendre sur le chemin où passait le Sauveur. Ce fut ce même voile qu'elle apporta à Jésus pendant cette marche plus triste, mais plus triomphale encore, pour effacer les traces de ses souffrances, ce voile qui donna à celle qui le possédait un nouveau nom, le nom glorieux de Véronique et qui reçoit encore aujourd'hui les hommages publics de l'Eglise.


Nous ajoutons ici quelques détails donnes par la soeur Emmerich sur sainte Véronique, un jour qu'on lui avait fait toucher des reliques de cette sainte ; c'était le 9 août 1821 :


“  J'eus, dit-elle, une vision que Je ne me rappelle pas avoir jamais eue précédemment. Dans la troisième année qui suivit l'ascension du Christ, je vis l'empereur romain envoyer quelqu'un à Jérusalem pour recueillir les bruits relatifs a la mort et à la résurrection de Jésus. Cet homme emmena avec lui à Rome Nicodeme, Séraphia et le disciple Epaphras, parent de Jeanne Chusa. C'était un serviteur des disciples, homme plein de simplicité, qui avait été attaché au service du Temple et qui avait vu Jésus ressuscité dans le Cénacle et ailleurs. Je vis Véronique chez l'empereur, Il était malade : son lit était élevé sur deux gradins : un grand rideau pendait Jusqu'à terre La chambre était carrée, pas très grande : il n'y avait pas de fenêtres mais le Jour venait d'en haut : il y avait de longs cordons avec lesquels on pouvait ouvrir et fermer des volets. L'empereur était seul : ces gens étaient dans l'antichambre. Véronique avait avec elle, outre le suaire, un des linceuls de Jésus et elle déploya le suaire devant l'empereur qui était tout seul, c'était une bande d'étoffe longue et étroite qu'elle avait auparavant portée en guise de voile sur la tête et autour du cou. L'empreinte de la face de Jésus se trouvait à une des extrémités et lorsqu'elle la présenta à l'empereur, elle ramassa dans si main gauche l'autre extrémité du suaire. La face de Jésus s'y était imprimée avec son sang. Cette empreinte n'était pas comme un portrait, elle était même plus grande qu'un portrait, parce que le linge avait été appliqué tout autour du visage. Sur l'autre drap était l'empreinte du corps flagelle de Jésus. Je crois que c'était un des draps sur lesquels on l'avait couché pour le laver avant de l'ensevelir. Je ne vis pas l'empereur toucher ces linges mais il fut guéri par leur vue. Il voulait retenir Véronique à Rome et lui donner une maison et des esclaves, mais elle demanda la permission de retourner à Jérusalem pour mourir au lieu où Jésus était mort Élie y revint en effet, et lors de la persécution contre les chrétiens qui réduisit à la misère et à l'exil Lazare et ses soeurs, elle s'enfuit avec quelques autres femmes. Mais on la prit et on l'enferma dans une prison où elle mourut de faim pour le nom de Jésus. à qui elle avait si souvent donné la nourriture terrestre et qui l'avait nourri de sa chair et de son sang pour la vie éternelle. Je me rappelle vaguement d'avoir vu dans une autre occasion, comment, après la mort de Véronique, le voile resta entre les mains des saintes femmes, comment il alla . ensuite à Edesse, où le porta le disciple Thaddée et où il opéra beaucoup de miracles, puis à Constantinople, et enfin comment il fut transmis à l'Eglise par les apôtres. J'ai cru une fois qu'il .. était à Turin où est le linceul du Sauveur, mais je vis à cette occasion l'histoire de tous ces linges sacrés et ils se sont confondus dans mes souvenirs. aujourd'hui encore j'ai vu beaucoup de choses touchant Séraphia ou Véronique, mais je ne . les raconte pas parce que Je ne m'en souviens que confusément. ”

HolyFace_large

Le Voile de Véronique


Selon une très ancienne tradition, lors de la Passion de notre Seigneur Jésus-Christ, une femme qui se trouvait dans la foule, appelée plus tard Véronique a retiré son voile afin d'essuyer le visage du condamné. Le visage du Divin Agneau s'y imprima miraculeusement. Sur cette croyance, et sur le fait que ce linge s'est miraculeusement conservé à travers les siècles, s'est établi un culte. Véronique vient de « vera icon » (image vraie). En outre, Sainte Véronique est la patronne des lingères. Cet épisode n'est pas rapporté par les Saints Evangiles. Le plus ancien témoignage le citant date du 5e siècle ; il provient de l'Evangile apocryphe de Nicodème. On dit encore que le roi d'Edesse, chrétien, entretenait une correspondance littéraire avec Jésus. Un jour, il lui demanda de lui faire parvenir son portrait : un peintre essaya de représenter Jésus, sans succès. Alors, Jésus prit la toile, et la posa sur son visage. Il est aussi à noter que ce roi d'Edesse a aussi eu en sa possession le Saint Suaire de Turin. De plus, selon des analyses récemment faites, le visage de la personne imprimé sur le suaire serait le même que celui représenté sur le linge de Véronique de Rome. Plusieurs églises et sanctuaires, tels la Basilique Saint Pierre de Rome, possèdent des voiles de Véronique, tel par exemple à la Basilique Saint Pierre de Rome, à Milan, Jaen, Orvietto, etc... le voile de Véronique de la Basilique Saint Pierre de Rome apparaît pour la première fois en 1137.

Num_riser0025__4_

La Dévotion à la Sainte Face de Notre-Seigneur


Paroles de Notre-Seigneur à Soeur Marie de Saint Pierre


"Je suis à la recherche de "Véroniques" pour essuyer et honorer ma Face Divine, qui compte peu d'adorateurs".


Il me fit comprendre à nouveau que ceux qui s'appliqueraient à cette oeuvre de Réparation feraient en cela l'office de la pieuse Véronique.


"Par ma Sainte Face, vous ferez des prodiges".


"Ma fille, je te donne Ma Face et Mon Coeur, je te donne mon Sang, je t'ouvre Mes Plaies, puises-y et déverse, puises-y et déverse ! Achète sans argent, Mon Sang est le prix des âmes. Et quelle tristesse pour Mon Coeur que ces remèdes qui m'ont tant coûté soient méprisés. Demande à mon Père autant d'âmes que j'ai versé de gouttes de sang durant ma Passion".


"Chaque fois que tu offriras Ma Face à Mon Père, Ma bouche demandera miséricorde".


Paroles de Notre-Seigneur à Soeur Maria Perina


A l'âge de 12 ans, étant en l'église paroissiale de St. Pietro in Sala de Milan, en Italie, le Vendredi Saint, elle entendit une voix claire qui lui disait : "personne ne me donne un baiser d'amour sur ma Face, pour réparer le baiser de Judas ?"


En 1919, Soeur Maria Pierina fut envoyée à la Maison Mère à Buenos Aires, et le 12 avril 1920, alors qu'elle se plaignait à Jésus au sujet d'une souffrance qu'elle ressentait; Il se présenta à elle, couvert de sang et avec une expression de tendresse et de douleur "que je n'oublierai jamais", écrivit-elle ; Il lui dit : "et Moi, qu'ai-je fais ?" Soeur Maria Pierina comprit, et la Sainte Face de Jésus devint son livre de méditation, la porte d'entrée vers Son Coeur.

Antlitz_Christi_1

Litanies de la Sainte Face

Les Litanies de la Sainte Face ont été composé par soeur Marie de Saint Pierre, carmélite de Tours. Elle est aussi à l'origine du Chapelet de la Sainte Face. Sainte Thérèse de l'enfant Jésus possédait ses litanies.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ , exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils de Dieu, rédempteur du monde, ayez pitié de nous.

Esprit saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, qui avez été adorée avec un profond respect par Marie et par Joseph; lorsqu'ils vous virent pour la première fois, ayez pitié de nous

Ô Face adorable,qui avez ravi de joie, dans l'étable de Bethléem, les anges, les pasteurs et les mages, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, qui avait blessé d'un trait d'amour, dans le temple, le vieillard Siméon et Anne la prophétesse, , ayez pitié de nous

Ô Face adorable, qui avez été baigné de larmes en votre sainte enfance, , ayez pitié de nous

Ô Face adorable, qui avez rempli d'admiration les docteurs de la loi, quand vous parûtes dans le temple à l'âge de douze ans, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, blanche de pureté, vermeille de charité,, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, plus belle que le soleil, plus gracieuse que la lune, plus brillante que les étoiles, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, plus précieuse que l'or, l'argent et les diamants, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, dont les traits étaient ravissants et les grâces charmantes

Ô Face adorable, dont la noblesse caractérisait tous les traits, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, contemplée par les anges, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, la douce volupté des saints, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, chef d'oeuvre du Saint Esprit, dans laquelle le Père éternel met ses complaisances, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, délices de Marie et de Joseph, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, miroir ineffable des perfections divines, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, dont la beauté est toujours ancienne et toujours nouvelle, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, qui apaisez la colère de Dieu, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, qui faites trembler les démons, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, trésor de grâces et de bénédictions, ayez pitié de nous

Ô Face adorable,exposée dans le désert aux intempéries de la saison, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, brulée des ardeurs du soleil et baignée de sueur dans les voyages, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, dont l'expression est toute divine, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, dont la modestie et la douceur attiraient les justes et les pécheurs, ayez pitié de nous

Ô Face adorable,qui donniez un saint baiser aux enfants après les avoir bénis, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, troublée et pleurant au tombeau de Lazare, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, brillante comme le soleil et rayonnante de gloire au mont Thabor, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, attristée à la vue de Jérusalem et versant des larmes sur cette ville ingrate, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, abaissée jusqu'à terre au jardin des oliviers et portant la confusion de nos péchés, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, qui avait été couverte d'une sueur de sang, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, baisé par le perfide judas, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, dont la sainteté et la majesté saisirent de terreurs les soldats et les renversèrent, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, frappée par un infâme valet, couverte d'un voile d'ignominie et profanée par les mains sacrilège de vos ennemies, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, souillée de crachats et meurtrie par tant de soufflets et de coups, ayez pitié de nous

Ô Face adorable,dont les divins regards blessèrent le coeur de Saint Pierre d'un trait de douleur et d'amour, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, humiliée pour nous dans les tribunaux de Jérusalem, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, qui conservâtes votre sérénité lorsque pilate prononça le funeste arrêt, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, couverte de sueur et de sang, tombant dans la boue sous le fardeau de la croix, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, qui méritez tous nos respects, nos hommages et nos adorations, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, essuyée d'un voile par une pieuse femme sur la route du calvaire, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, élevée sur l'instrument du plus honteux supplice, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, dont le front à été couronné d'épines, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, dont les yeux ont été remplis de sang, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, dont la bouche divine fut abreuvée de fiel et de vinaigre, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, dont les cheveux et la barbe ont été arrachés par les bourreaux, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, qui êtes devenu semblable à celle d'un lépreux, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, dont la beauté incomparable à été obscurcie sous les nuages affreux des péchés du monde, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, couverte des tristes ombres de la mort, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, parfumée par Marie et les saintes femmes et couverte d'un suaire, ayez pitié de nous

Ô Face adorable,renfermée dans le sépulcre, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, qui daignâtes vous imprimer sur le saint suaire, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, toute resplendissante de gloire et de beauté au jour de la résurrection, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, toute éblouissante de lumière au moment de l'ascension, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, cachée dans l'eucharistie, ayez pitié de nous

Ô Face adorable,qui apparaitrez à la fin des temps dans les airs, avec une grande puissance et une grande majesté, ayez pitié de nous

Ô Face adorable, qui ferez trembler les pécheurs et remplirez les justes de joie, ayez pitié de nous

Ô Face adorable,qui serez dans le ciel le ravissement éternel des saints, ayez pitié de nous

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

Prions

Je vous salue, je vous adore et je vous aime, ô Jésus mon sauveur couvert de nouveaux outrages par les blasphémateurs, et je vous offre, dans le coeur de la divine Marie, comme un encens et un parfum d'agréable odeur, les hommages des anges et de tous les saints, en vous priant humblement, par la vertu de votre Sainte Face, de réparer et de rétablir en moi et dans tous les homme, votre image défigurée par le péché. Ainsi soit il.

Sacra_sindone

Téléchargez le texte des Litanies de la Sainte Face (pdf) en cliquant ici

5 janvier 2009

Les Litanies du Saint Nom de Jésus

unseulcoeur_big

Le Saint Nom de Jésus

C'est au jour de Sa Circoncision, selon la Loi de Moïse, que le divin Enfant de Bethléem reçut le Nom de Jésus, le huitième jour après Sa naissance. L'Ange Gabriel le Lui avait assigné à l'avance au jour de l'Annonciation: "Vous L'appellerez Jésus, car Il délivrera Son peuple de l'esclavage du péché." Qui dira la grandeur de sa signification, puisqu'il signifie Sauveur; la grandeur de son origine, puisqu'il fut apporté du Ciel; sa grandeur sur la terre, où il a opéré et opère toujours tant de merveilles; sa grandeur jusque dans les enfers où il fait trembler les démons? Qui dira sa puissance, puisque c'est par ce Nom que l'Église prie, qu'elle administre les sacrements et donne ses bénédictions, et que les apôtres et les Saints ont opéré des multitudes de miracles? Qui dira sa douceur, ses charmes, son amabilité, puisque les Saints l'ont si bien chanté et que les chrétiens l'ont invoqué et l'invoquent toujours avec tant de confiance, de fruits et d'amour? Puisse donc le Nom de Jésus être souvent sur nos lèvres, et toujours dans notre coeur pendant la vie! Puisse-t-il être notre espérance et notre dernière parole à l'heure de la mort, notre joie et notre chant éternel dans les Cieux.


Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Christus_Ravenna_Mosaic

Les Litanies du Saint Nom de Jésus


C'est sans doute Saint Bernardin de Sienne et Saint Jean de Capistran, tous deux franciscains, qui sont à l'origine de la première ébauche de ces litanies, mais elles ne furent approuvées qu'en 1862, par le Pape Pie IX.


Seigneur, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

O Christ, ayez pitié de nous.

O Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.


Jésus, Fils du Dieu vivant, ayez pitié de nous.

Jésus, splendeur du Père, ayez pitié de nous.

Jésus, splendeur de la lumière éternelle, ayez pitié de nous.

Jésus, roi de gloire, ayez pitié de nous.

Jésus, soleil de justice, ayez pitié de nous.

Jésus, Fils de la Vierge Marie, ayez pitié de nous.

Jésus, aimable, ayez pitié de nous.

Jésus, admirable, ayez pitié de nous.

Jésus, Dieu fort, ayez pitié de nous.

Jésus, Père des siècles à venir, ayez pitié de nous.

Jésus, Ange du grand conseil, ayez pitié de nous.

Jésus, très puissant, ayez pitié de nous.

Jésus, très patient,ayez pitié de nous.

Jésus, très obéissant, ayez pitié de nous.

Jésus, doux et humble de coeur,ayez pitié de nous.

Jésus, qui aimez la chasteté, ayez pitié de nous.

Jésus, qui nous aimez, ayez pitié de nous.

Jésus, Dieu de paix, ayez pitié de nous.

Jésus, auteur de la vie, ayez pitié de nous.

Jésus, modèle des vertus, ayez pitié de nous.

Jésus, zélateur des âmes, ayez pitié de nous.

Jésus, notre Dieu, ayez pitié de nous.

Jésus, notre refuge, ayez pitié de nous.

Jésus, Père des pauvres, ayez pitié de nous.

Jésus, trésor des fidèles, ayez pitié de nous.

Jésus, bon pasteur, ayez pitié de nous.

Jésus, vraie lumière, ayez pitié de nous.

Jésus, sagesse éternelle, ayez pitié de nous.

Jésus, bonté infinie, ayez pitié de nous.

Jésus, notre voie et notre vie, ayez pitié de nous.

Jésus, joie des anges, ayez pitié de nous.

Jésus, roi des patriarches, ayez pitié de nous.

Jésus, maître des apôtres,ayez pitié de nous.

Jésus, docteur des évangélistes, ayez pitié de nous.

Jésus, force des martyrs, ayez pitié de nous.

Jésus, lumière des confesseurs, ayez pitié de nous.

Jésus, pureté des vierges, ayez pitié de nous.

Jésus, couronne de tous les saints, ayez pitié de nous.


Soyez-nous propices, pardonnez-nous, Jésus.

Soyez-nous propices, exaucez-nous, Jésus.

De tout mal, délivrez-nous, Jésus.

De tout péché, délivrez-nous, Jésus.

De votre colère, délivrez-nous, Jésus.

Des embûches du démon, délivrez-nous, Jésus.

De l'esprit de fornication, délivrez-nous, Jésus.

De la mort éternelle, délivrez-nous, Jésus.

Du mépris de vos inspirations, délivrez-nous, Jésus.

Par le mystère de votre sainte Incarnation, délivrez-nous, Jésus.

Par votre Nativité, délivrez-nous, Jésus.

Par votre Enfance, délivrez-nous, Jésus.

Par votre vie toute divine, délivrez-nous, Jésus.

Par vos travaux, délivrez-nous, Jésus.

Par votre Agonie et votre Passion, délivrez-nous, Jésus.

Par votre Croix et votre abandonnement, délivrez-nous, Jésus.

Par vos langueurs, délivrez-nous, Jésus.

Par votre mort et votre sépulture, délivrez-nous, Jésus.

Par votre Résurrection, délivrez-nous, Jésus.

Par votre Ascension, délivrez-nous, Jésus.

Par l'institution de la sainte Eucharistie, délivrez-nous, Jésus.

Par vos joies, délivrez-nous, Jésus.

Par votre gloire, délivrez-nous, Jésus.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, *Jésus.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, *Jésus.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, *Jésus.


Jésus, écoutez-nous. Jésus, écoutez-nous.

Jésus, exaucez-nous. Jésus, exaucez-nous.


Prions


Seigneur Jésus-Christ qui avez dit: Demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira: donnez-nous, nous vous en supplions, un tel attrait de votre amour tout divin, de nous vous aimions de tout cour, de bouche et d'action, et que nous ne cessions jamais de vous louer. Ainsi Soit-il.

13thHagSophDeesisXt

Téléchargez le texte des Litanies du St Nom de Jésus (pdf) en cliquant ici

5 janvier 2009

Litanies de l'Amour de Dieu

Ich_weiss_dass_Du_mein_Vater_bist_1

L'Amour de Dieu

Pourquoi et comment doit-on aimer Dieu?


Vous voulez donc que je vous dise pourquoi et comment on doit aimer Dieu ? Je réponds brièvement : la raison pour laquelle on aime Dieu, c'est Dieu lui-même ; et la mesure de cet amour, c'est de l'aimer sans mesure. Ceci suffirait sans doute pour une personne déjà instruite de ces choses. Mais si je suis aussi le débiteur des simples et des ignorants (Rom. 1, 14), il faut qu'après avoir répondu aux savants, je tienne compte des autres. A l'intention de ces esprits moins avancés, je ne ferai pas de difficulté de m'étendre plus longuement sur ce sujet, sans pour autant l'approfondir davantage. Je dirai donc qu'il y a deux raisons d'aimer Dieu pour lui-même : d'abord parce qu'on ne peut rien aimer avec plus de justice ; ensuite parce que rien n'est plus profitable. Car lorsqu'on se demande pourquoi il faut aimer Dieu, cette question appelle deux pensées différentes, puisqu'on peut mettre en question le sujet même de la quesion : faut-il aimer Dieu pour son mérite, ou bien pour l'avantge que nous retirons de cet amour ? En fait, je ferais la même réponse dans les deux cas, puisque je ne saurais trouver d'autre motif de l'aimer que lui-même. Mais commençons par traiter de son mérite.

C'est évidemment avoir beaucoup mérité de nous que de se donner à nous sans que nous l'ayons aucunement mérité. Etant ce qu'il est, que pouvait-il nous donner de meilleur que lui-même ? Si donc s'interroger sur les raisons d'aimer Dieu revient à rechercher quel est le mérite de Dieu, la raison principale est que lui-même nous a aimés le premier. Il est donc digne d'être aimé en retour, surtout si l'on comprend bien qui est celui qui aime, qui sont ceux qu'il aime, et combien il les aime. Qui est-il donc ? Il est celui auquel tout esprit rend ce témoignage : Tu es mon Dieu, parce que tu n'as besoin d'aucun de mes biens (Ps, XV, 2). L'amour de cet être souverain est vraiment immense, puisqu'il ne cherche pas son propre intérêt. Mais qui sont ceux auxquels s'adresse une charité si pure ? Lorsque nous étions encore ses ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu (Rom. V, 10), dit saint Paul. Dieu a donc aimé ses ennemis, et les a aimés gratuitement. Enfin, quelle a été la mesure de cet amour ? Saint Jean nous le dit : Dieu a tant aimé le monde, qu'il lui a donné son Fils unique (Jean, III, 16). Et saint Paul :Il n'a pas épargné son propre Fils, mais l'a livré à la mort pour nous (Rom. VIII, 32). A son tour, le Fils a dit, parlant de lui-même : Il n'est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime (Jean. XV, 13). Tels sont les mérites que le juste s'est acquis auprès des coupables, tel est l'amour du Très-Haut pour d'infimes créatures, du Tout-Puissant pour notre extrême faiblesse. Mais on dira peut-être que s'il a fait cela pour les hommes, il n'en a pas fait autant pour les anges. C'est vrai, mais parce que ce n'était pas nécessaire. Et d'ailleurs, celui qui vient au secours des hommes dans leur très grande misère, a préservé les anges de cette misère ; et si, dans son amour pour les hommes, il leur a donné le moyen de ne pas demeurer tels qu'ils étaient, par un amour aussi grand il a permis aux anges de ne pas déchoir comme nous.


Combien Dieu doit être aimé des hommes, tant à cause des biens du corps que de ceux de l'âme. De quelle façon discerner ces biens, et comment les posséder sans faire tort au donateur.


Ceux qui voient clairement ces choses, comprennent aussi, je pense, pourquoi il faut aimer Dieu, je veux dire quels mérites lui donnent droit à notre amour. Si les infidèles ne s'en aperçoivent pas d'eux-mêmes, Dieu a de quoi confondre leur ingratitude en invoquant le nombre infini de ses bienfaits, dont l'homme fait un constant usage, et que ses sens suffisent à lui révéler. Nul autre que Dieu ne nous dispense les aliments dont nous nous nourrissons, la lumière qui nous permet de voir, l'air que nous respirons. Mais il serait ridicule de vouloir énumérer les choses dont je viens à peine de soutenir qu'elles sont innombrables ; il me suffira d'avoir cité en exemple les principales d'entre elles : pain, soleil, air. Si je dis les principales, c'est qu'elles sont les plus nécessaires, non pas les plus excellentes ; car elles relèvent du corps. L'homme placera cependant les biens suprêmes dans cette partie de lui-même qui est supérieure à l'autre, c'est-à-dire l'âme ; et ses biens sont la dignité, la science, la vertu. J'appelle dignité de l'homme le libre arbitre, qui lui vaut d'être non seulement placé au-dessus des autres créatures vivantes, mais encore d'avoir sur elles le droit de commander. J'appelle science le pouvoir qu'il a de discerner cette dignité éminente, pouvoir qui ne peut avoir son origine en lui-même. J'appelle vertu, enfin, cette force qui le pousse à chercher celui dont il tient son être, à s'attacher à lui lorsqu'il l'a trouvé.

Ainsi donc, chacun de ces biens se montre sous deux aspects. La dignité humaine se manifeste d'une part sous forme de prérogative naturelle, d'autre part en tant que pouvoir de dominer, puisqu'on voit la crainte de l'homme s'imposer à toutes les créatures terrestres. La science également est double, dès lors qu'elle nous fait connaître que la dignité, comme tous nos autres biens, est en nous mais ne provient pas de nous. Quant à la vertu, nous distinguerons aussi ses deux faces, selon que nous cherchons Dieu avec assiduité ou que, l'ayant trouvé, nous lui vouons un attachement indéfectible. La dignité ne sert donc à rien sans la science, et celle-ci sans la vertu va jusqu'à devenir néfaste. Le raisonnement suivant va nous le démontrer. Quelle gloire y a-t-il à posséder un bien sans savoir qu'on le possède ? Et savoir qu'on le possède en ignorant qu'on ne le tient pas de soi peut être un sujet de gloire, mais non pas devant Dieu. Car l'Apôtre dit à quiconque se glorifie lui-même : Qu'as-tu que tu n'aies reçu ? et si tu l'as reçu, pourquoi t'en glorifier comme si tu ne l'avais pas reçu ? (I Cor. IV, 7). Il ne dit pas simplement "pourquoi t'en glorifier", mais il ajoute : "comme si tu ne l'avais pas reçu". Ce qui revient à déclarer répréhensible non pas celui qui se targue de ce qu'il a, mais celui qui s'en targue comme si cela venait de lui-même. C'est à juste titre qu'on appelle vaine gloire un sentiment aussi dénué de tout fondement solide. Saint Paul définit donc la vraie gloire en disant encore : Que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur (I Cor., I, 31), c'est-à-dire dans la vérité. Car le Seigneur est vérité.

Il faut donc que vous sachiez et ce que vous êtes, et que vous ne l'êtes pas par vous-même ; sinon, vous risqueriez ou de ne pas vous glorifier du tout, ou de vous glorifier vainement. Il est écrit, en effet : Si tu ne te connais pas toi-même, va et suis les troupeaux de tes semblables (Cant. I, 6, 7). Et c'est bien ce qui arrive. L'homme élevé à la dignité, mais qui ne sait comprendre l'honneur qui lui est fait, mérite par son ignorance d'être assimilé aux bêtes, qui partagent avec lui sa présente condition d'être mortel et corruptible. En se méconnaissant elle-même, cette créature merveilleusement dotée de raison s'agrège aux troupeaux des animaux privés de raison ; et parce qu'elle ignore sa propre grandeur, qui est toute au dedans d'elle-même, elle se modèle sur le monde sensible qui l'entoure et cède aux séductions de sa propre curiosité. Ainsi se confond-elle parmi les autres créatures, pour n'avoir pas compris qu'elle a reçu plus qu'elles toutes. Il faut donc bien se garder de cette ignorance qui nous donne de nous-mêmes une opinion trop au-dessous de ce que nous sommes ; mais on doit se méfier tout autant, et même davantage, de cette autre erreur qui nous inspire une trop haute idée de nous-mêmes, et à laquelle nous succombons, par exemple, lorsque nous nous attribuons à tort le bien qui peut être en nous. Plus encore que ces deux sortes d'ingnorance, il convient de fuir et d'exécrer la présomption qui nous enhardirait à tirer gloire, en connaissance de cause, des biens qui ne sont pas nôtres ; sachant pertinemment qu'ils ne nous appartiennent pas, gardons-nous de nous arroger l'honneur qui en revient à autrui. La première ignorance est sans gloire ; la seconde nous vaut quelque honneur, mais pas devant Dieu. Quant à ce troisième mal, celui que l'on commet sciemment, c'est une usurpation au détriment de Dieu. Cette arrogance est bien plus grave et plus pernicieuse que la seconde ignorance, puisqu'elle conduit à mépriser Dieu, tandis que l'autre erreur ne consistait qu'à le méconnaître. Elle est aussi plus perverse et plus damnable que la première ignorance car celle-ci nous ravalait seulement au rang des bêtes, tandis que celle-là nous introduit dans la société des démons. User des biens reçus comme s'ils étaient inhérents à notre nature, et accepter des bienfaits en s'arrogeant un mérite qui appartient au bienfaiteur, c'est l'orgueil, le plus grand des péchés.


Saint Bernard de Clairvaux, Docteur de l'Église

pentecost

Litanies de l'Amour de Dieu


Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ , exaucez-nous.

Dieu du ciel, notre père, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Dieu le Fils, Sauveur du monde, ayez pitié de nous.

Dieu Esprit-Saint , notre Sanctificateur , avez pitié de nous.

Sainte Trinité, un seul Dieu,ayez pitié de nous.

Dieu, qui êtes l'amour infini ,ayez pitié de nous.

Dieu, qui nous avez aimé de toute éternité, ayez pitié de nous.

Dieu, qui nous avez ordonné de vous aimer,ayez pitié de nous.

Dieu, qui nous avez aimé jusqu'à nous donner votre Fils, ayez pitié de nous.

C'est de tout notre cœur que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est de toute notre âme que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est de tout notre esprit, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est de toutes nos forces et nos facultés, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est plus que tous les biens et que que tous les hommes, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est plus que tous les plaisirs et toutes les joies de ce monde, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est plus que nos connaissances et que tous nos amis, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est plus que nos proches et que nous-mêmes, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est plus que tous les hommes et que tous les Anges, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est plus que tout ce qui existe sur la terre et dans le Ciel, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est uniquement pour vous seul, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est parce que vous êtes le souverain bien, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est parce que vous êtes infiniment parfait, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

C'est parce que vous êtes digne d'un amour infini, que nous vous aimons, ô mon Dieu.

Ne nous eussiez vous pas promis le Ciel , nous vous aimerions toujours, ô mon Dieu.

Ne nous eussiez-vous pas menacés de l'enfer, nous vous aimerions toujours, ô mon Dieu.

Nous enverriez-vous des croix, des épreuves, des tribulations, nous vous aimerions toujours, ô mon Dieu.

Dans la pauvreté comme dans l'abondance, nous vous aimerions toujours, ô mon Dieu.

Dans le bonheur comme dans l'infortune, nous vous aimerions toujours, ô mon Dieu.

Dans les honneurs comme dans les mépris, nous vous aimerions toujours, ô mon Dieu.

Dans la joie comme dans la tristesse, nous vous aimerions toujours , ô mon Dieu.

Dans la santé comme dans la maladie, nous vous aimerions toujours , ô mon Dieu.

Dans la vie comme à la mort, nous vous aimerions toujours , ô mon Dieu.

Dans le temps comme dans l'éternité, nous vous aimerions toujours , ô mon Dieu.

Puisse notre amour ressembler à celui des Chérubins et des Séraphins ! c'est notre désir , ô mon Dieu.

Puisse notre amour être fortifié par celui de tous vos élus qui sont dans le Ciel, c'est notre désir, mon Dieu.

C'est d'un amour aussi pur que celui dont la sainte Vierge votre Mère vous a aimé ! c'est notre désir, mon Dieu.

Puisse notre amour être enflammé de l'amour infini par lequel vous nous aimez et vous nous aimerez pendant toute l'éternité! c'est notre désir ,mon Dieu.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, par votre saint amour, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu , qui effacez les péchés du monde, par votre saint amour, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu , qui effacez les péchés du monde, par votre saint amour, ayez pitié de nous.


Prions


Ô Mon Dieu, qui possédez dans un degré infini tout ce qui peut y avoir d'aimable et de parfait, et qui êtes la perfection même, détruisez et arrachez de nos coeurs tout sentiment et toute affection qui seraient contraire à l'amour que nous vous devons. Enflammez nous d'un amour si pur et si ardent que nous n'aimions rien que vous, qu'en vous et pour vous. Par Jésus Christ Notre Seigneur. Ainsi Soit-il.

In_20the_20Palm_20of_20God_s_20Hand__drr

Téléchargez le texte des Litanies de l'Amour de Dieu (pdf) en cliquant ici

5 janvier 2009

Litanies de la Sainte Croix de Jésus-Christ

Exaltation_Holy_Cross

L'Invention de la Sainte Croix

Fête le 14 septembre


Cette fête est appelée l’Invention de la Sainte Croix, parce qu'on rapporte que la sainte croix fut trouvée à pareil jour. Mais auparavant, elle avait été trouvée par Seth, fils d'Adam, dans le paradis. terrestre, comme il est raconté plus bas; par Salomon, sur le Liban ; par la reine de Saba, dans le temple, de Salomon ; par les Juifs, dans l’eau de la piscine ; et en ce Jour par sainte Hélène, sur le mont du Calvaire.


L'Invention de la Sainte Croix eut lieu plus de deux cents ans après la résurrection de J.-C. On lit dans l’évangile de Nicodème (ch. XIX) qu'Adam étant devenu malade, Seth, son fils, alla à la porte du paradis et demanda de l’huile du bois de la miséricorde pour oindre le corps de son père afin qu'il recouvrât la santé. L'archange Michel lui apparut et lui dit : « Ne pleure pas et ne te mets point en peine d'obtenir de l’huile du bois de la miséricorde, car il te sera absolument impossible d'en obtenir, avant que cinq mille cinq cents ans soient révolus. Cependant on croit, que d'Adam jusqu'à la passion du Seigneur il s'écoula seulement 5099 ans. On lit encore ailleurs que l’ange lui offrit un, petit rameau et lui ordonna de le planter sur le mont Liban. Mais ou lit, dans une histoire apocryphe des Grecs, que l’ange lui donna du bois de l’arbre par le fruit duquel Adam avait péché, en l’informant que sole père serait guéri. quand ce bois porterait du fruit. A son retour, Seth trouva son père mort et il planta ce rameau sur sa tombe. Cette branche plantée devint en croissant un grand arbre qui subsista jusqu'au, temps de Salomon. (Mais il faut laisser au lecteur à juger si ces choses sont vraies, puisqu'on n'en fait mention dans aucune chronique, ni dans aucune histoire authentique.) Or, Salomon considérant la beauté de cet arbre le fit couper et mettre dans la maison du Bois. Cependant, ainsi que le dit Jean Beleth. (ch. CLI), On ne pouvait le mettre nulle part, et il n'y avait pas moyen de lui trouver un endroit où il pût être employé convenablement : car il était tantôt trop long, tantôt trop court : si on l’avait raccourci dans les proportions qu'exigeait la place où on le voulait employer, il paraissait si court qu'on ne le regardait plus comme bon à rien. En conséquence, les ouvriers, de dépit, le rejetèrent et le mirent sur une pièce d'eau pour qu'il servît de pont aux passants. Or, quand la reine de Saba vint entendre la Sagesse de Salomon, et voulut passer sur cette pièce, elle vit en esprit que le Sauveur du monde devait être suspendu à ce bois, et pour cela elle ne voulut point passer dessus, mais aussitôt elle l’adora. Cependant dans l’Histoire scholastique (liv. III Rois, c. XXVI), on lit que la reine de Saba vit cette pièce dans la maison du Bois, et en revenant à son palais elle communiqua à Salomon que sur ce bois devait être suspendu celui dont la mort devrait être la cause de la destruction du royaume des Juifs. C'est pourquoi Salomon le fit ôter du lieu où il était, et enterrer dans les entrailles les plus profondes de la terre. Dans la suite on y établit la Piscine Probatique où les Nathinéens lavaient les victimes, et ce n'est pas seulement à la descente de l’ange, mais encore à la vertu de ce. bois que l’on attribue que l’eau en était troublée et que les infirmes y étaient guéris. Or, quand approcha le temps de la passion de J.-C., on rapporte que cette pièce surnagea, et les Juifs, en la voyant, la prirent pour en fabriquer la croix du Seigneur. On dit encore que cette croix fut faite de quatre essences de bois, savoir de palmier, de cyprès, d'olivier et de cèdre. De là ce vers : Ligna Crucis palma, cedrus, cupressus, oliva. Car dans la croix, il y avait le bois qui servait de montant droit, la traverse,la tablette de dessus, et le tronc où était fixée la croix, ou bien, selon Grégoire de Tours, la tablette qui servait de support, sous les pieds de J.-C. Par là on, peut voir que chacune des pièces pouvait être d'une de ces essences de bois dont on vient de parler. Or, l’apôtre paraît avoir eu en vue ces différentes sortes de bois quand il dit : « Afin que vous puissiez comprendre avec tous. les saints quelle est la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur » (Ep. aux Ephés., c. II, 18). Ces paroles sont expliquées comme il suit par l’illustre docteur saint Augustin : « La largeur de la croix du Seigneur, dit-il, c'est la traverse, sur laquelle on a étendu ses mains sa longueur allait depuis la terre jusqu'à cette traverse en largeur sur quoi tout le corps de J.-C. fut attaché, moins les mains; sa hauteur, c'est à partir de cette largeur jusqu'à l’endroit de dessus où se trouvait la tête; sa profondeur, c'était la partie cachée et enfoncée dans la terre. Dans la croix on trouve décrites toutes les actions d'un homme chrétien, qui sont de faire de bonnes oeuvres en J.-C., de lui être persévéramment attaché, d'espérer les biens célestes, et ne pas profaner les sacrements.


Ce bois précieux de la croix resta caché sous terre deux cents ans et plus : mais il fut découvert ainsi qu'il suit par Hélène, mère de l’empereur Constantin. En ce temps-là, sur les rives du Danube, se rassembla une multitude innombrable de barbares voulant passer le fleuve, et soumettre à leur domination tous les pays jusqu'à l’occident. Dès que l’empereur Constantin le sut, il décampa et vint se placer avec son. armée sur le Danube. Mais la multitude des barbares s'augmentant, et passant déjà le fleuve, Constantin fut, frappé d'une grande terreur, en considérant qu'il aurait à livrer bataille le lendemain. Or, la nuit suivante, il est réveillé par un ange qui l’avertit de regarder en l’air. Il tourne les veux vers le ciel et voit le signe de la croix formée par une lumière fort resplendissante, et portant écrite en lettres d'or cette inscription : « In hoc signo vinces, par ce signe tu vaincras. » Réconforté par cette vision céleste, il fit faire une croix semblable qu'il ordonna de porter à la tête de son armée: se précipitant alors sur les ennemis, il les mit en fuite et en tua une multitude immense. Après quoi Constantin convoqua tous les pontifes des temples et s'informa avec beaucoup de soin de quel Dieu c'était le signe. Sur leur réponse qu'ils l’ignoraient, vinrent plusieurs chrétiens qui lui firent connaître le mystère de la sainte croix et la foi de la Trinité. Constantin crut alors parfaitement en J.-C. et reçut le saint baptême des mains d'Eusèbe, pape, ou selon quelques livres, évêque de Césarée. Mais dans ce récit, il y a beaucoup de points contredits par l’Histoire tripartite et par l’Ecclésiastique, par la Vie de saint Silvestre et les Gestes des pontifes romains. D'après certains auteurs, ce ne fut pas ce Constantin que le pape Silvestre baptisa après sa conversion à la foi, comme paraissent l’insinuer plusieurs histoires, mais ce fut Constantin, le père de ce Constantin, ainsi qu'on le voit dans des historiens. En effet ce Constantin reçut la foi d'une autre manière rapportée dans la légende de saint Silvestre, et ce n'est pas Eusèbe de Césarée qui le baptisa, mais bien saint Silvestre. Après la mort de son père, Constantin, qui n'avait pas perdu le souvenir de la victoire remportée par la vertu de la sainte croix, fit passer Hélène, sa mère, à Jérusalem pour trouver cette croix, ainsi que nous le dirons plus bas.


Voici maintenant un récit tout différent de cette victoire, d'après l’Histoire Ecclésiastique (ch. IX). Elle rapporte donc que Maxence ayant envahi l’empire romain, l’empereur Constantin. vint lui présenter la bataille vis-à-vis le pont Albin. Comme il était dans une grande anxiété, et qu'il levait souvent les yeux au ciel pour implorer son secours, il vit en songe, du côté de l’orient dans le ciel, briller une croix, couleur. de feu : des anges se présentèrent devant lui et lui dirent : « Constantin, par cela tu vaincras. » Et, selon le témoignage de l’Histoire tripartite, tandis que Constantin s'étonnait de ce prodige, la nuit suivante, J.-C. lui apparut avec le signe vu dans le ciel; il lui ordonna de faire des images pareilles qui lui, porteraient bonheur dans les combats. Alors Constantin fut rendu à la joie et assuré de la victoire ; il se marqua le front du signe qu'il avait vu dans le ciel, fit transformer les enseignes militaires sur le modèle de la croix et prit à la main droite une croix d'or. Après quoi il sollicita du Seigneur que cette droite, qu'il avait munie du signe salutaire de la croix, ne fût ni ensanglantée, ni souillée du sang romain, mais qu'il remportât la victoire sur le tyran sans effusion de sang. Quant à Maxence, dans l’intention de tendre un piège, il fit disposer des vaisseaux, fit couvrir le fleuve de faux ponts. Or, Constantin s'étant approché du fleuve, Maxence accourut à sa rencontre avec peu de monde, après avoir donné ordre aux autres corps de le suivre; mais il oublia lui-même qu'il avait fait construire un faux pont, et s'y engagea avec une poignée de soldats. Il fut pris au piège qu'il avait tendu lui-même, car il tomba dans le fleuve qui était profond; alors Constantin fut acclamé empereur à l’unanimité. D'après ce qu'on lit dans une chronique assez authentique, Constantin ne crut pas parfaitement dès ce moment; il n'aurait même pas alors reçu le baptême; mais peu de temps après, il eut une vision de saint Pierre et de saint Paul; et quand il eut reçu la vie nouvelle du baptême et obtenu la guérison de sa lèpre, il crut parfaitement dans la suite en J.-C. Ce fut alors qu'il envoya sa mère Hélène à Jérusalem pour chercher la croix du Seigneur. Cependant saint Ambroise; dans la lettre où il rapporte la mort de Théodose, et l’Histoire tripartite, disent que Constantin reçut le baptême seulement dans ses derniers moments; s'il le différa jusque-là, ce fut pour pouvoir le recevoir dans le fleuve du Jourdain. Saint Jérôme en dit autant dans sa chronique. Or, il est certain qu'il fut fait chrétien sous le pape saint Silvestre, quant à savoir s'il différa son baptême, c'est douteux ; ce qui fait qu'en la légende de saint Silvestre, il y a là-dessus, comme en d'autres points, bien peu de certitude. Or, l’histoire de l’Invention de la sainte croix, telle qu'on la lit dans les histoires ecclésiastiques conformes en cela aux chroniques, paraît plus authentique de beaucoup que celle qu'on récite dans les églises. Il est en effet constant qu'il s'y trouve des endroits peu' conformes à la vérité, si ce n'est qu'on veuille dire, comme ci-dessus, que ce ne fut pas Constantin, mais son père qui portait le même nom : ce qui du reste né paraît pas très plausible, quoique ce soit le récit de certaines histoires d'outre-mer.


Hélène arrivée à Jérusalem fit réunir autour d'elle les savants qu'on trouva dans toute la contrée. Or, cette Hélène était d'abord restée dans une hôtellerie, mais épris de sa beauté, Constantin se l’attacha, selon que saint Ambroise l’avance en disant : « On assure qu'elle fut hôtelière, mais elle fut unie à Constantin l’ancien qui, dans la suite, posséda l’empire. Bonne hôtelière, qui chercha avec tant de soin la crèche du Seigneur! Bonne hôtelière, qui connut cet hôtelier dont les soins guérirent cet homme blessé parles brigands! Bonne hôtelière, qui a regardé toutes choses comme des ordures afin de gagner J.-C.! Et pour cela Dieu l’a tirée de l’ordure pour l’élever sur un trône » (saint Ambroise). D'autres affirment, et c'est l’opinion émise dans une chronique assez authentique, que cette Hélène. était fille de Clohel, roi des Bretons ;Constantin en venant dans la Bretagne la prit pour femme, parce qu'elle était fille unique. Delà vient qui l’île de Bretagne échut à Constantin après la mort clé Clohel. Les Bretons eux-mêmes (attestent; on lit pourtant ailleurs qu'elle était de Trèves. Or, les Juifs, remplis de crainte, se disaient les uns aux autres : « Pour quel motif pensez-vous que la Reine nous ait convoqués auprès d'elle? » L'un d'eux nommé Judas, dit : « Je sais, moi, qu'elle veut apprendre de nous. l’endroit oit se trouve le bois de la croix sur lequel le Christ a été crucifié. Gardez-vous bien d'être assez présomptueux pour le lui découvrir. Sinon tenez pour très certain que notre loi sera détruite et que toutes les traditions de nos pères seront totalement. abolies : car Zachée mon aïeul l’a prédit à mon père Siméon et mon père  m’a dit avant de mourir : « Fais attention, mon fils, à l’époque où l’on cherchera la croix du Christ : dis où elle se trouve, avant d'être mis à la torture; car à dater de cet instant le pouvoir des Juifs, à Jamais aboli, passera entre les mains de ceux qui adorent le crucifié, parce que ce Christ était le fils de Dieu.» Alors j'ai répondu : «Mon père, si vraiment nos ancêtres ont su que ce Christ était le fils de Dieu, pourquoi l’ont-ils attaché au gibet de la croix? » « Le Seigneur est témoin, répondit-il, que je n'ai jamais fait partie de leur conseil; mais que souvent je me suis opposé à leurs projets : or, c'est parce que le Christ reprochait les vices des Pharisiens qu'ils le firent crucifier : mais il est ressuscité le troisième jour et il a monté au ciel à la vue de ses disciples. Mon frère Etienne, que les Juifs en démence ont lapidé, a cru en lui. Prends garde donc, mon fils, de n'oser jamais blasphémer le Christ ni ses disciples. » — « Il ne paraît cependant pas, très probable que le père de ce Judas ait existé au temps de la Passion de J.-C., puisque de la passion jusqu'au temps d'Hélène, sous laquelle vécut Judas, il s'écoula plus de 270 ans; à moins qu'on ne veuille dire qu'alors les hommes vivaient plus longtemps qu'à présent. » Cependant les Juifs dirent à Judas : « Nous n'avons jamais entendu dire choses semblables. Quoi. qu'il. en soit, si: la Reine t'interroge, aie soin de ne lui faire aucun aveu.» Lors donc qu'ils furent en présence, de la Reine, et qu'elle leur eut demandé le lieu où le Seigneur avait été crucifié, pas un d'eux ne consentit à le lui indiquer alors elle les condamna tous à être brûlés. Ils furent saisis d'effroi et signalèrent Judas, en disant : « Princesse, voici le fils d'un juste et d'un prophète qui a connu parfaitement la loi ; demandez-lui tout ce que vous voulez, il vous l’indiquera. » Alors elle les congédia tous à l’exception de Judas qu'elle retint et auquel elle dit : « Je te propose la vie ou la mort; choisis ce que tu préfères. Montre-moi donc le lieu qui s'appelle Golgotha, où le Seigneur a été crucifié, afin que je puisse trouver sa croix. » Judas répondit


« Comment puis-je le savoir, puisque deux cents ans et plus se sont écoulés et que je n'étais pas né à cette époque ? » La Reine lui dit : « Par le crucifié, je te ferai mourir de faim, si tu ne me dis la vérité. » Elle ordonna donc qu'il fût jeté dans tin puits desséché pour y endurer les horreurs de la faim. Or, après y être resté six jours sans nourriture, le septième il demanda à sortir, en promettant de découvrir la croix. On le retira. Quand il fut arrivé à l’endroit, après avoir fait une prière, tout à coup la terre tremble, il se répandit une fumée d'aromates d'une admirable odeur; Judas lui-même, plein d'admiration, applaudissait des deux mains et disait : « En vérité, ô Christ, vous êtes le Sauveur du monde ! » Or, d'après l’Histoire ecclésiastique, il y avait, en ce lieu, un temple de Vénus construit, autrefois par l’empereur Hadrien, afin que si quelque chrétien eût voulu y adresser ses adorations, il parût adorer Vénus : et, pour ce motif, ce lieu avait cessé d'être fréquenté et était presque entièrement délaissé, mais la Reine fit détruire ce temple jusque dans ses fondements et en fit labourer la place. Après quoi Judas se ceignit et se mit à creuser avec courage. Quand il eut atteint à la profondeur de vingt pas, il trouva trois croix enterrées, qu'il porta incontinent à la reine. Or, comme l’on ne savait pas distinguer celle de J.-C. d'avec celles des larrons; on les plaça au milieu de la ville pour attendre que la gloire de Dieu se manifestât. Sur la onzième heure, passa le corps d'un jeune homme qu'on portait en terre : Judas arrêta le cercueil, mit une première et nue seconde croix sur le cadavre du défunt, qui ne ressuscita pas, alors on approcha la troisième croix dit corps et à l’instant il revint à la vie.


On lit cependant, dans les histoires ecclésiastiques, qu'une femme des premiers rangs de la ville gisait demi-morte, quand Macaire, évêque de Jérusalem, prit la première et la deuxième croix, ce qui ne produisit aucun résultat : mais quand il posa sur elle la troisième,, cette femme rouvrit les yeux et fut guérie à l’instant. Saint Ambroise dit, de son côté, que Macaire distingua la croix du Seigneur, par le titre qu'avait fait mettre Pilate, et dont l’évêque lut l’inscription qu'on trouva aussi. Alors le diable se mit à vociférer en l’air : « O Judas, disait-il, pourquoi as-tu fait cela? Le Judas qui est le mien a fait tout le contraire : car celui-ci, poussé par moi, fit la trahison, et toi, en me reniant, tu as trouvé la croix de Jésus. Par lui, j'ai Bagué les âmes d'un grand nombre; par toi, je parais perdre celles que j'ai gagnées : par lui, je régnais sur le peuple; par toi, je suis chassé de mon royaume. Toutefois je te rendrai la pareille, et je susciterai contre toi un autre roi qui, abandonnant la foi dit crucifié, te fera renier dans les tourments le crucifié. »


Ceci paraît se rapporter à l’empereur Julien : celui-ci, lorsque Judas fut devenu évêque de Jérusalem, l’accabla de nombreux tourments et le fit mourir martyr de J.-C. En entendant les vociférations du diable, Judas ne craignit rien, mais il ne cessa de maudire le diable en disant : « Que le Christ te damne dans l’abîme du feu éternel! » Après quoi Judas est baptisé, reçoit le nom de Cyriaque, puis est ordonné évêque de Jérusalem, quand le titulaire fut mort. (Belette, c. XXV). Mais comme la bienheureuse Hélène ne possédait pas les clous du Seigneur, elle pria l’évêque Cyriaque d'aller au Golgotha et de les chercher. Il y vint et aussitôt après avoir adressé des prières à Dieu, les clous apparurent brillants dans la terre, comme de l’or. Il les prit et les porta à la reine. Or, celle-ci se mit à genoux par terre et, après avoir incliné la tête, elle les adora avec grande révérence. Hélène porta une partie de la croix à son fils, et renferma l’autre dans des châsses d'argent qu'elle laissa à Jérusalem ; quant aux clous avec lesquels le corps du Seigneur avait été attaché, elle les porta à son fils. Au rapport d'Eusèbe de Césarée, elle en fit deux freins dont Constantin se servait dans les batailles, et elle mit les autres à son casque en guise d'armure. Quelques auteurs, comme Grégoire de Tours, assurent que le corps du Seigneur fut attaché avec quatre clous Hélène en mit deux au frein du cheval de l’empereur, le troisième à la statue de Constantin qui domine la ville de Rome, et elle jeta le quatrième dans la mer Adriatique qui jusque-là avait été un gouffre pour les navigateurs. Elle ordonna que cette fête de l’Invention de la sainte croix fût célébrée chaque année solennellement. Voici ce que dit saint Ambroise : « Hélène chercha les clous du Seigneur et les trouva. De l’un elle fit faire des freins ; elle incrusta l’autre dans le diadème : belle place que la tête pour ce clou ; c'est une couronne sur le front, c'est une bride à la main : c'est l’emblème de la prééminence du sentiment, de la lumière de la foi, et de la puissance impériale. » Quant à l’évêque saint Cyriaque, Julien l’apostat le fit mourir plus tard, pour avoir trouvé la sainte croix dont partout il prenait à tâche de détruire le signe. Avant de partir contre les Perses, il fit inviter Cyriaque à sacrifier aux idoles : sur le refus du saint, Julien lui fit couper le bras en disant : « Avec cette main il a écrit beaucoup de lettres qui ont détourné bien du monde de sacrifier aux dieux. » Cyriaque lui répondit : « Chien insensé, tu  m’as bien rendu service ; car avant de croire à J.-C., trop souvent j'ai écrit des lettres que j'adressais aux synagogues des Juifs afin que personne ne crût en J.-C. et voilà que tu viens de retrancher de mon corps ce qui en avait été le scandale. » Alors Julien fit fondre du plomb qu'il ordonna de lui verser dans la bouche ; ensuite il fit apporter un lit en fer sur lequel Cyriaque fut étendu et au-dessous on mit des charbons ardents et. de la graisse. Comme Cyriaque restait immobile, Julien lui dit : « Si tu ne veux pas sacrifier aux idoles, dis au moins que tu n'es pas chrétien. » L'évêque s'y refusa avec horreur. Julien fit creuser une fosse profonde qu'on fit remplir de serpents venimeux. Cyriaque y fut jeté, mais les serpents moururent aussitôt. Julien ordonna alors que Cyriaque fût jeté dans une chaudière pleine d'huile bouillante. Or, comme le saint voulait y entrer spontanément, il se signa, et pria le Seigneur de le baptiser une seconde fois dans l’eau du martyre, mais Julien furieux lui fit percer la poitrine avec une épée. Ce fut ainsi que saint Cyriaque mérita de consommer son martyre dans le Seigneur.


La grandeur de la vertu de la Croix est manifeste dans ce notaire fidèle, trompé par un magicien qui le conduisit en un lieu où il avait fait venir des démons, en lui promettant des richesses immenses. Il vit un Ethiopien de haute stature, assis sur un trône élevé, et entouré d'autres Ethiopiens- debout, armés de lances et de bâtons. Alors l’Ethiopien demanda à ce magicien : « Quel est cet enfant ? » Le magicien répondit: « Seigneur, c'est votre serviteur. » Le démon dit au notaire : « Si tu veux  m’adorer, être mon serviteur, et renier ton Christ, je te ferai asseoir à ma droite. » Mais le notaire se hâta de faire le signe de la croix et s'écria qu'il était de toute son âme le serviteur du Sauveur J.-C. Il n'eut pas plutôt fait le signe de la croix que toute cette multitude de démons disparut. Peu de temps après, ce même notaire entra un jour avec son maître dans le temple de Sainte-Sophie; se trouvant ensemble devant une image du Sauveur, le maître remarqua que cette image avait les yeux fixés sur le notaire qu'elle regardait attentivement. Plein de surprise, le maître fit passer le jeune homme à droite et vit que l’image avait encore tourné les veux de ce côté, en les dirigeant sur le notaire. I1 le fit de nouveau revenir à gauche, et voici que l’image tourna encore les yeux et se mit à regarder le notaire comme auparavant. Alors le maître le conjura de lui dire ce qu'il avait fait à Dieu pour mériter que l’image le regardât, ainsi. Il répondit qu'il n'avait la conscience d'aucune bonne action, si ce n'est qu'il n'avait pas voulu renier le Sauveur devant le diable.


Texte extrait de la Légende Dorée de Jacques de Voragine

A1_068Z3

Litanies de la Sainte Croix

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, notre Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, notre Dieu, ayez pitié de nous.

Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.
Trinité-Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

O Croix sainte de notre Sauveur,sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, consacrée par la vertu de Jésus Christ, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, qui avez porté entre vos bras le corps adorable de Jésus-Christ, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, teinte du sang de Jésus Christ, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, qui êtes l'arbre de vie, la voie du ciel et la clef du paradis, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, digne de respect et de l'amour de tous les hommes, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, qui offrez à nos yeux le tableau de toutes les vertus, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, qui êtes la consolation des affligés, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, qui mettez les démons en fuite, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, qui procurez la victoire à ceux qui sont tentés, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, l'unique espérance des pécheurs, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, qui êtes le sceau des élus, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

O Croix sainte, o vous que tous les saints ont désirées, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

Soyez nous propice, pardonnez nous Seigneur.

Soyez nous propice, exaucez nous Seigneur.

De tout mal, délivrez nous Seigneur.

De tout péché, délivrez nous Seigneur.

De la damnation éternelle, délivrez nous Seigneur.

Par votre sainte Croix, délivrez nous Seigneur.

Par la Croix à laquelle vous avez été attaché, où vous êtes mort, délivrez nous Seigneur.

Par l'exaltation de votre sainte Croix, délivrez nous Seigneur.

Par la gloire de votre sainte Croix, délivrez nous Seigneur.

Nous vous en supplions, tout pécheurs que nous sommes, écoutez nous *Seigneur, nous vous supplions de nous pardonner.

Usez d'indulgence à notre égard, Nous vous en supplions, écoutez nous

Elevez nos âmes aux désirs des choses célestes, Nous vous en supplions, écoutez nous

Fils de Dieu, Nous vous en supplions, écoutez nous

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

Prions

Hommage à la Croix

Ô Croix vénérable, ouvrage tout à la fois et de l'amour d'un Dieu et de la cruauté des hommes ! Croix objet des désirs de Jésus Christ, le terme de ses travaux, le théatre de ses opprobes ainsi que le trophée de ses victoires, le lit de douleur où il nous a enfanté à la grâce, la chaire où il nous a enseigné le chemin du ciel, l'autel où il s'est sacrifié pour notre salut ! Croix sacrée, qui avez été le glorieux instrument de notre rédemption, qui avez réconcilié le ciel avec la terre, Dieu avec les pécheurs! Croix précieuse, qui avez été prêchée à toute les nations, qui avez été révéré de tout les peuples, et qui, du lieu du supplice, avez passé sur les autels du Très Haut. Croix admirable qui offrez à nos yeux un prodige de miséricorde, un parfait modèle de pénitence, un tableau accompli de toutes les vertus! Croix salutaire, vrai trésor de grâce, l'asile des malheureux, la consolation des affligés, le soulagement des pauvres, le refuge des pécheurs, la confiance des agonisants. Croix divine, le bouclier de l'église militante, le salut de l'église souffrante, l'étandard de l'église triomphante, la terreur de l'enfer, la clef du paradis, le grand livre des saints et des prédestinés, l'objet enfin de la vénération des anges et des hommes. Encore une fois, divine Croix, recevez en ce moment les hommages de ma foi, de mon dévouement et de mon coeur. Je me consacre à vous comme mon sauveur s'y est attaché par amour pour moi. je m'attache à vous de coeur et d'esprit, et s'il se pouvait, de tout mon coeur, vous priant instamment, apr ce tendre baiser que j'ose appliquer à votre bois sacré, et en vertu de ce sang précieux dont vous avez été arrosé, de me prendre désormais sous votre sauvegarde, d'être mon soutien dans les peines, ma force dans les tentations, mon conseil dans les doutes, ma lumière dans les tenebres, ma règle de conduite pendant ma vie, ma confiance et le gage de mon salut. Amen.

fr_Banniere_Croix_glorieuse

Téléchargez le texte des Litanies de la Croix de Jésus (pdf) en cliquant ici

5 janvier 2009

Litanies de la Divine Providence

Dieug

Qu’est-ce que la Divine Providence ?

La clef pour comprendre ce que nous appelons la « divine Providence » est dévoilée à notre connaissance dans le cri de saint Paul en Galates 2, 20: «Jésus m’a aimé et a donné sa vie pour moi».

Le cadeau de Dieu

Nous sommes tous riches de l’amour de Dieu. Rien ne nous manque pour entrer dans une joie que nul ne peut nous ravir. Jésus ne passe pas à côté de cette révélation en disant à Nicodème, un savant théologien de Jérusalem: « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique» . (Jean 3,16) La divine Providence, c’est cela! Un cadeau immense, un don merveilleux en attente de notre confiance en la vie, en l’action constante et vivante de Dieu à travers tout ce que nous vivons. Un cadeau qui a pour nom «Jésus».

Attention

Mettre sous le terme divine Providence des ressources financières, des aides diverses ne fait qu’appauvrir le vrai et véritable don providentiel nécessaire à l’homme: la présence et l’amour de Dieu en mouvement dans notre cœur, dans notre corps, dans toutes nos relations avec les autres. L’homme fait à l’image de Dieu n’a pas besoin pour vivre pleinement de plus de dollars, d’un meilleur emploi, d’une plus belle voiture ou maison, etc. non! Il a simplement besoin de réaliser qu’il y a en lui, dans son être profond, au centre de ses pauvretés, une présence de feu, de vie, d’amour, de tendresse qui attend sa détente pour jaillir et inonder sa vie. Un arrêt de «jugement et de condamnation». C’est là la vraie divine Providence toujours prête à agir dans toutes les situations possibles. Jésus nous a dit de ne pas nous préoccuper des soucis de la terre, signalant que ce sont les païens qui font ainsi. Il nous demande seulement de nous préoccuper du Royaume (Matthieu 6, 33-34), ce qui veut dire la recherche de l’harmonie avec ce qui habite en nous, dans notre être profond. C’est là l’essentiel, le plus beau, le plus magnifique. Avec un tel don divin en nous, dans notre cœur et au cœur de la vie elle-même, la plus triste des pauvretés est une douce situation remplie de surprises divines. Finis la guerre, l’apitoiement! Place maintenant à la paix et à la joie de voir surgir des pires situations, des blessures le plus beau de notre être, de notre mission, de nos charismes de vie.

Rien ne manque

Voici notre défi à tous: arrêter le combat, l’acharnement à vouloir nous changer et changer les autres pour entrer dans un climat de paix conscients qu’une grâce, qu’un levain travaillent constamment pour nous, en nous, en tout. Un mouvement de vie, providentiel, est en action dans ce qui nous déplaît, une grâce en surabondance est présente là où est le péché, l’égoïsme, le vice même. « Là où le péché abonde, la grâce surabonde» . (Romains 5, 20) Lorsque nous entrons dans ce climat de paix et de contemplation du mouvement de Vie en nous et en l’autre, Dieu prend alors sur lui nos besoins; rien d’important ne nous manque. S’il y a superflu, alors il nous est donné pour aider les plus pauvres et les œuvres de charité et de compassion. Entrons dans la voie de la Vie, de la Liberté, de la Plénitude. L’heure n’est-elle pas venue de vivre de la «divine Providence» en nous et en toutes choses et de constater plein de surprises inattendues? Alléluia!

Pierre Lacroix

Texte provenant du site www.cite-pere.qc.ca

100_0391_1_

Litanies de la Divine Providence

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils de Dieu, rédempteur du monde, ayez pitié de nous.

Esprit saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous

Providence de Dieu, Digne objet de l’amour des Anges et des hommes, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, conduite par le coeur de Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, qui gouvernez le monde, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, espérance de notre salut, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, consolation de nos âmes dans les peines de la vie, ayez pitié de nous. .

Providence de Dieu, chemin du ciel, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, notre guide dans les dangers, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, dispensatrice de grâces, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, trésor inépuisable de biens, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, soutien des justes, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, espérance des pécheurs, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, refuge des malheureux, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, secours dans tous nos besoins, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, calme dans les tempêtes, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, repos du coeur, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, asile des affligés, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, remède à tous nos maux, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, qui nourrissez ceux qui ont faim, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, qui vêtissez ceux qui sont nus, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, qui ne délaissez personne, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, source inépuisable pour ceux qui ont soif, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, appui des pauvres, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, soutien de la veuve et de l’orphelin, ayez pitié de nous.

Providence de Dieu, qui méritez nos hommages, ayez pitié de nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous

Nous exaltons, Seigneur, votre Providence.

Et nous nous soumettons à tous ses décrets.

Prions

Ô Dieu, qui ne dédaignez pas d'abaisser vos regards sur nous conduire, tout indignes que nous sommes de cette faveur, accordez nous, s'il vous plait, la grâce que nous nous abandonnions tellement à tout les desseins de votre providence sur nous pendant le cours de cette vie, que nous puissions arriver à la possession des biens célestes. Par Notre Seigneur Jésus Christ. Ainsi soit il.

handsofgod

Téléchargez le texte des Litanies de la Divine Providence (pdf) en cliquant ici

4 janvier 2009

Litanies des Trois Saints Rois Mages

kupelwieser

Litanies des Trois Saints Rois Mages

Venus d'Orient au 1er siècle, la tradition populaire les a appelés Gaspard, Melchior et Balthazar vers le 3e siècle. Une magnifique châsse médiévale contient leurs ossements dans la Cathédrale de Cologne en Allemagne. Guidés par l'étoile, ces Saints Rois vinrent se prosterner devant l'Enfant Jésus qui venait de naître à Bethléem. On les invoque pour ne pas mourir au cours d'un voyage à l'étranger. Saint Balthazar est le patron des fabricants de cartes à jouer et des scieurs de bois. En 2006, au cours des Journées Mondiales de la Jeunesse, qui se tinrent à Cologne, le Pape Benoît XVI, en présence de plusieurs milliers de jeunes, se sont recueillis devant les reliques des Mages. Les trois Saints Rois mages sont tout naturellement fêtés le jour de l'Epiphanie, Fête célébrée le 1er dimanche de janvier.

Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Dieu le Père, du haut des cieux, ayez pitié de nous.
Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.
Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.
Trinité-Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, Reine des rois, priez pour nous

Saint Joseph, nourricier du Roi des rois, priez pour nous

Saint roi Gaspard, priez pour nous

Saint Roi Melchior, priez pour nous

Saint Roi Balthazar, priez pour nous

Saints trois Rois, priez pour nous

Saints docteurs de l'Orient, priez pour nous

Saints rois de Tarse, priez pour nous

Saints rois d'Arabie et de Saba, priez pour nous

Saints patriarches des fidèles, priez pour nous

Saints Princes, prémices des gentils, priez pour nous

Saints Princes, dont Jésus était l'espérance, priez pour nous

Saints Princes, dont Jésus était la joie, priez pour nous

Saints Princes, illuminés par la Foi, priez pour nous

Saints Princes, fortifiés par l'espérance, priez pour nous

Saints Princes, embrasés par la Charité, priez pour nous

Saints Princes, resplendissant par l'or de l'amour, priez pour nous

Saints Princes, très pieux par l'encens de la dévotion, priez pour nous

Saints Princes, incorruptibles par la myrrhe de la patience,

Saints Princes, très profonds en humilité, priez pour nous

Saints Princes, très forts en constance, priez pour nous

Saints Princes, très admirables en gratitude, priez pour nous

Saints Princes, très généreux en munificence, priez pour nous

Saints Princes, miroir de toutes les vertus, priez pour nous

Saints Princes, qui avez été surnaturellement invités par l'étoile, priez pour nous

Saints Princes, qui avez promptement obéi à la Grâce, priez pour nous

Saints Princes, qui avez quitté Vos royaumes pour servir le Roi des Rois, priez pour nous

Saints Princes, que la difficulté du voyage n'a point effrayé, priez pour nous

Saints Princes, qui avez cherché à Jérusalem le Roi nouveau-né des Juifs, priez pour nous

Saints Princes, qui avez sans crainte fait profession de la Foi en Jésus-Christ devant Hérode, priez pour nous

Saints Princes, qui avez été ravis de joie à la seconde vue de l'étoile, priez pour nous

Saints Princes, qui avez suivi la même étoile, jusqu'à ce qu'elle s'arrêtat sur le lieu où était l'enfant, priez pour nous

Saints Princes, qui en entrant dans la maison, avec trouvé l'Enfant avec Marie Sa Mère, priez pour nous

Saints Princes, qui ouvrant vos trésors, avez offert de l'or, de l'encens et de la myrrhe à l'enfant Jésus, priez pour nous

Saints Princes, qui avez témoigné au monde entier votre Foi par le mystère de vos dons, priez pour nous

Saints Princes, qui, par l'or, avez déclaré l'Enfant Jésus Roi, par l'encens Dieu, par la Myrrhe Homme mortel, priez pour nous

Saints Princes, qui par votre humble adoration nous avez donné un exemple de toute sorte de vertus, priez pour nous

Saints Princes, qui nous enseignez à présenter à Jésus l'or de la Charité, l'encens de la dévotion, et la myrrhe de la patience, priez pour nous

Saints Princes, qui après avoir rendu le culte d'adoration à Jésus Christ, avez salué la Vierge Marie et Saint Joseph son époux, priez pour nous

Saints Princes, qui avez reçu des actions de grâce de la Sainte Vierge et de Saint Joseph pour les dons que vous avez offerts, priez pour nous

Saints Princes, qui leur avez recommandé vos personnes, vos états, toute la gentilité, priez pour nous

Saints Princes, qui êtes partis de là avec la plus haute estime pour la Sainte Vierge et pour Saint Joseph, priez pour nous

Saints Princes, qui après avoir été avertis par un Ange pendant votre sommeil, de ne pas retourner à Hérode, êtes revenus par une autre voie dans votre pays, priez pour nous

Saints Princes, qui par la Sagesse de votre conduite avez délivré l'Enfant Jésus du danger de la mort,

Trois Saints Rois, priez pour nous


Nous pécheurs, nous vous en prions, protégez-nous

Afin d'obtenir une véritable et parfaite contrition, protégez-nous

afin d'être admis sous votre protection, à présenter nos sentiments de componction au Roi des rois, protégez-nous

Afin que nous obtenions l'or de la Charité, l'encens de la dévotion et la myrrhe de la mortification, protégez-nous

afin que nous puissions cherchez et trouver avec vous, Jésus Christ, notre vrai Roi, protégez-nous

Afin que nous fassions une profession ouverte devant les hérétiques de la Foi en Jésus-Christ, notre Sauveur et notre Dieu, protégez-nous

Afin que jamais nous ne retournions à Hérode, c'est à dire aux attraits pernicieux du monde, protégez-nous

Afin qu'un jour nous retournions avec vous par une autre voie à la Céleste Patrie, protégez-nous

Afin que par votre intercession vous nous assistiez dans notre dernier combat, lorsque nous devrons quitter cette terre, protégez-nous

Afin que par votre protection vous excitiez l'Église militante à combattre plus vaillamment encore les combats du Seigneur,

Afin que vous preniez vous votre patronage tout spécial ceux qui mettent en vous leur confiance, ainsi que tous les lieux qui sont destinés à votre culte, et que vous les préserviez des embûches du démon et de tous les maux de ce monde, protégez-nous

Afin que par votre assistance les ennemis de la religion soient confondus, protégez-nous

afin que vous obteniez à tous ceux qui sont chargés du gouvernement des peuples, la ferme volonté de faire régner la Vérité, la Justice et la Vertu, protégez-nous

Afin que nous procuriez la grâce et la persévérance finale à tous ceux qui ont de la dévotion envers vous,


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.


Notre Père, qui êtes aux Cieux...


Et ne nous laissez pas succomber à la tentation,

mais délivrez-vous du mal.

Il y a trois dons précieux,

que les trois rois ont offert au Seigneur,

les rois de Tarse et des Iles offriront des dons,

les rois d'Arabie et de Saba apportèrent des dons.


Prions


Seigneur, qui avez merveilleusement éclairé les trois Saints rois Gaspard, Melchior et Balthazar, pour qu'ils puissent trouver Votre Fils nouvellement né à Bethléem, et Lui rendre le culte qui Lui est dû, nous Vous prions afin, qu'étant encouragés par leur exemple et assistés par leur intercession, nous soyons tellement éclairés de la Lumière de Votre Sainte Foi en ce monde, que nous puissions marcher avec fermeté entre les adversités et prospérités de cette vie, jusqu'à ce que nous venions à Vous qui demeurez dans la Gloire éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

natale

Téléchargez le texte des Litanies de Trois Saints Rois Mages (pdf) en cliquant ici

4 janvier 2009

Litanies de saint Antoine de Padoue

anthony_of_padovascan0014

Litanies de saint Antoine de Padoue

Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Dieu le Père, du haut des cieux, ayez pitié de nous.
Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.
Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.
Trinité-Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, conçue sans la tache originelle, priez pour nous.
Saint Antoine de Padoue, priez pour nous.
Saint Antoine de Padoue , gloire de l'Ordre séraphique,
Saint Antoine de Padoue , arche du Testament,
Saint Antoine de Padoue , sanctuaire de la céleste Sagesse,
Saint Antoine de Padoue, foulant aux pieds les vanités du monde,
Saint Antoine de Padoue, vainqueur de la concupiscence,
Saint Antoine de Padoue, ami de la pénitence,
Saint Antoine de Padoue, miroir d'obéissance,
Saint Antoine de Padoue, perle de pauvreté,
Saint Antoine de Padoue, lis de céleste pureté,
Saint Antoine de Padoue, type d'humilité,
Saint Antoine de Padoue, amateur passionné de la croix,
Saint Antoine de Padoue, martyr de désir,
Saint Antoine de Padoue , fournaise de charité,
Saint Antoine de Padoue, zélateur de la justice,
Saint Antoine de Padoue , apôtre de l'Evangile,
Saint Antoine de Padoue , lumière éclairant les pécheurs,
Saint Antoine de Padoue, effroi des infidèles,
Saint Antoine de Padoue , modèle des parfaits,
Saint Antoine de Padoue , consolateur des affligés,
Saint Antoine de Padoue , vengeur du crime,
Saint Antoine de Padoue, défenseur de l'innocence,
Saint Antoine de Padoue , libérateur des captifs,
Saint Antoine de Padoue, guide des voyageurs,
Saint Antoine de Padoue, guérisseur des malades,
Saint Antoine de Padoue, semeur de miracles,
Saint Antoine de Padoue, qui rendez la parole aux muets,
Saint Antoine de Padoue, qui donnez l'ouïe aux sourds,
Saint Antoine de Padoue , qui rendez la vue aux aveugles,
Saint Antoine de Padoue , qui redressez les boiteux,
Saint Antoine de Padoue , qui chassez les démons,
Saint Antoine de Padoue, qui faites retrouver les choses perdues,
Saint Antoine de Padoue, qui domptez la fureur des tyrans.

Des embûches du démon, saint Antoine, délivrez-nous.
De la foudre et de l'orage, saint Antoine, délivrez-nous.
Par votre intercession, saint Antoine, protégez-nous.
Dans tout le cours de notre vie, saint Antoine, protégez-nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

V. Saint Antoine, priez pour nous.

R. Afin que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ.

Prions

Seigneur, faites, nous vous en supplions, que le bienheureux Antoine, votre illustre confesseur, secoure votre peuple par sa fervente et confinuelle intercession, qu'il nous rende dignes maintenant de votre grâce, et nous donne les joies éternelles de la vie future. Par le Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.

anthony_di_padova

Téléchargez le texte des Litanies de Saint Antoine de Padoue (pdf) en cliquant ici

30 décembre 2008

Litanies de Saint Jean Marie Vianney

litany68b_vianney

Litanies de Saint Jean Marie Vianney

Jean-Marie Vianney est né en 1786 à Dardilly, près de Lyon, dans une famille de petits paysans, et n'apprit à lire qu'à l'âge de 17 ans, avec l'aide du Curé d'Ecully, qui lui apprit aussi l'horreur du péché et la nécessité de la pénitence. Ordonné Prêtre en 1815, il fut vicaire à Ecully et ensuite curé à Ars sur Formans en 1818. Cette paroisse n'était pas, à l'époque, un modèle de pratique religieuse. Rapidement, sa méthode pastorale s'avéra des plus simples et des plus fructueuses: mettre les gens en contact avec Jésus Christ vivant, vivant à l'église. Il montra l'exemple en se rendant très tôt à l'église pour prier, et les gens se disaient: « il faut croire qu'il y trouve du bonheur! » Ils furent ainsi persuadés de la présence de Jésus. Au stade suivant, il prêche la Communion fréquente et en même temps la purification spirituelle. C'est ainsi qu'il devint un confesser recherché: 30 000 personnes passaient chaque année à son confessionnal. Fidèle à son intuition pastorale, sa prière devint de plus en plus longue et contemplative, sa purification intérieure s'opéra à travers des périodes de sécheresses et aussi par l'opposition de ses confrères et même de ses Supérieurs. Il reçut de grandes grâces mystiques: entre autre ses célèbres luttes contre le Grappin, mais aussi des visites Célestes de la Vierge Marie et de Sainte Philomène, sa chère petite Sainte, à laquelle il est désormais lié pour l'éternité.

Saint François d'Assise joua un très grand rôle dans sa vie; il pensa même à entrer chez les Frères Mineurs Capucins de Lyon, mais le Père Léonard de Port Maurice lui conseilla de rester dans sa Paroisse et d'entrer dans le Tiers Ordre Franciscain, ce qu'il fit en 1847; l'année suivante une Fraternité fut établie à Ars et il recommandait aux Curés voisins d'en faire autant. Totalement purifié et uni à Jésus, il entre dans la Vie le 4 août 1859 et fut canonisé en 1925. Il a été proclamé Saint Patron de tous les curés de l'univers. Le 8 décembre 2008, s'est ouverte à Ars l'année jubilaire des 150 ans de sa mort.


D'après un texte provenant du Sanctoral Franciscain

ars3

Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus, écoutez-nous.

Jésus, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.


Sainte Marie, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, prévenue de la grâce dès votre enfance, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, modèle de piété filiale, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, dévôt serviteur du Coeur Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, lis de pureté, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, vaillant imitateur des souffrances du Christ, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, abîme d'humilité, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, séraphin dans la prière, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, fidèle adorateur du Très Saint Sacrement, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, amant de la sainte pauvreté, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, tendre ami des pauvres, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, pénétré de la crainte des Jugements de Dieu, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, fortifié par les missions divines, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, tourmenté par l'enfer, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, modèle des vertus sacerdotales, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, pasteur ferme et prudent, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, dévoré de zèle, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, assidu au chevet des malades, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, catéchiste infatigable, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, prédicateur aux paroles de flamme, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, sage directeur des âmes, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, doué de l'esprit de conseil, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, éclairé de célestes lumières, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, redouté du démon, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, compatissant à toutes les misères, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, providence des orphelins, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, favorisé du don des miracles, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, qui avez réconcilié tant de pécheurs avec Dieu, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, qui avez affermi tant de justes dans le bien, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, qui avez goûté les délices de la mort, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, qui jouissez de la gloire du Ciel, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, secourable à tous ceux qui vous invoquent, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, patron du clergé de France et de tous les curés de l'univers, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, protecteur de nos soldats, priez pour nous.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur,

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.


Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.


Priez pour nous, saint Jean-Baptiste-Marie Vianney.

Afin que nos soyons dignes des promesses de Jésus-Christ.


Prions


Dieu tout-puissant et miséricordieux, qui avez rendu Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney admirable par son zèle pastoral et par son constant amour de la prière et de la pénitence, faites-nous la grâce, nous vous en supplions, de gagner aux Christ, à son exemple et par son intercession les âmes de nos frères et de parvenir avec eux à la gloire éternelle. Par Jésus-Christ, Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.

true_storiessjv

Téléchargez le texte des Litanies du Saint Curé d'Ars (pdf) en cliquant ici

18 décembre 2008

Litanies de Dieu le Père

calendar152 

Litanies de Dieu le Père

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Père, Créateur du monde, ayez pitié de nous

Père, propitiateur du monde, ayez pitié de nous

Père, Sagesse éternelle, ayez pitié de nous

Père, Bonté infinie,

Père, providence ineffable,

Père, source de tous les délices,

Père, très saint,

Père, très doux,

Père, d'une inépuisable Miséricorde,

Père, notre Défenseur,

Père, notre Amour,

Père, notre Lumière,

Père, notre joie et notre Gloire,

Père, riche pour toutes les créatures,

Père, qui triomphez sur les Nations,

Père, magnificence de la Sainte Église,

Père, Espérance des Chrétiens,

Père, renversement des idoles,

Père, Sagesse des chefs,

Père, magnificence des rois,

Père, consolation des peuples,

Père, joie des Prêtres,

Père, Guide des hommes,

Père, Don de la vie de famille,

Père, soutien des malheureux,

Père, joie des vierges,

Père, guide des jeunes gens,

Père, ami des esclaves,

Père, ami des petits,

Père, lumière de ceux qui sont dans les ténèbres,

Père, destruction des superbes,

Père, sagesse des justes,

Père, notre recours dans la tribulation,

Père, notre Espérance dans la désolation,

Père, Refuge de Salut dans les dangers,

Père, notre Paix et Protection dans le dénuement,

Père, Consolation des affligés,

Père, refuge des orphelins,

Père, paix des vieillards,

Père, refuge des mourants,

Père, qui étanchez notre soif dans la pauvreté,

Père, vie des morts,

Père, gloire des saints,

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

Père, Tu es notre Père,

maintenant et toujours

Prions

Père infiniment Bon et Miséricordieux, Vous désirez ardemment étendre Votre Royaume d'Amour dans les coeurs de Vos créatures, pour Votre joie et leur bonheur. Nous Vous en prions, que s'accomplisse Votre Volonté d'être connu, aimé et honoré des hommes, et que nos familles soient unies dans Votre Paix. Nous Vous le demandons par Jésus, Votre Fils, notre Seigneur et par l'intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de tous les Saints. Amen.

Imprimatur + Jean Cardinal Verdier, Achevêque de Paris, le 8 mai 1936

Vasnetsov_Fatherhood

Téléchargez le texte des Litanies de Dieu le Père (pdf) en cliquant ici

18 décembre 2008

Litanies de Saint Gérard Majella

majella_3

Saint Gerard Majella

Frère convers Rédemptoriste

1726-1755

Fête le 16 octobre

Ce jeune saint religieux est certainement un des Saints les plus merveilleux de l'époque moderne; sa vie est du plus palpitant intérêt. Fils d'un humble artisan, prévenu dès l'enfance de grâces extraordinaires, conduit par son bon ange à un sanctuaire de Marie, il vit l'Enfant Jésus lui sourire et quitter Sa Mère pour jouer avec lui. La Sainte Vierge lui donnait parfois un petit pain blanc. Il ne trouvait de bonheur, à l'âge de huit ans, qu'auprès du Tabernacle. A douze ans, placé chez un tailleur, il vivait tout absorbé en Dieu, faisait d'étonnants miracles, était déjà possédé de la folie de la Croix, et vivait presque sans manger tout nourri qu'il était de l'amour de Dieu. À vingt-trois ans, il entra dans la congrégation du Saint-Rédempteur, où, dès son noviciat, on le vit pratiquer à un degré héroïque toutes les vertus religieuses. La place de sacristain, qui lui fut confiée, lui donna occasion de satisfaire sa dévotion; un seul regard sur Jésus crucifié le faisait entrer en extase. Pas une page de sa vie qui ne soit un composé de merveilles, toutes tendant à la gloire de Dieu et motivées par une prodigieuse charité envers le prochain. Ses supérieurs en vinrent à lui défendre de faire des miracles; et un jour qu'il vit un maçon tomber d'un échafaudage, il lui ordonna de s'arrêter en sa chute en attendant qu'il eût la permission de le sauver. L'avenir semblait n'avoir pas de secrets pour lui. Thaumaturge pendant sa vie, il l'est devenu encore bien plus depuis sa mort.


Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

litany21_majella

Litanies de Saint Gérard Majella

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, Mère du Perpétuel Secours, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, ange de piété, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, favori de l'enfant Jésus, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, amant du Sauveur en Croix, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, confident de Jésus Hostie, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, serviteur de la Vierge Marie, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, ami de l'Archange Saint Michel, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, enfant béni de Saint Alphonse, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, patron de premiers Communiants, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, protecteur des apprentis, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, type accompli des serviteurs, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, modèle de pauvreté religieuse, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, miroir de chasteté virginale, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, prodige d'obéissance aveugle, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, foyer de Charité ardente, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, auxiliaire des ouvriers apostoliques, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, conseiller du clergé, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, soldat de Jésus calomnié, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, rempart des âmes tentées, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, martyr du devoir, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, scrutateur des consciences, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, tuteur de la jeunesse exposée, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, arbitre des familles, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, providence des pèlerins, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, père des pauvres, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, consolateur des malades, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, dompteur des Démons, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, libérateur des obsédés, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, soutien des agonisants, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, salut des mères en danger, priez pour nous.

Saint Gérard Majella, thaumaturge universel, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

Saint Gérard, priez pour nous

Afin que nous devenions dignes des promesses du Seigneur.

Prions

Dieu, qui dès sa jeunesse, a voulu attirer à Toi Saint Gérard Majella et le rendre conforme à l'image de Ton Fils Crucifié: nous T'en supplions, accorde-nous qu'en suivant son exemple, nous nous transformions en la même image. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

majella

Téléchargez le texte des Litanies de Saint Gerard Majella (pdf) en cliquant ici

17 décembre 2008

Litanies de Saint Conrad de Parzham

Saint_Conrad_de_Parzham

Litanies de Saint Conrad de Parzham

Né à Parzham, près de Passau, en Bavière (Allemagne). Il entra chez les Frères Mineurs Capucins comme Frère Lai et passa plus de quarante ans comme portier de son couvent. Il avait le de don de Prophétie et pouvait lire dans les cœurs. Il entra dans la Vie à Altötting, (Basse Bavière, Allemagne) en 1894. Béatifié en 1930, il fut canonisé en 1934. Sa fête liturgique est le 21 avril.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Reine de l'Ordre Séraphique, priez pour nous.

Saint François d'Assise, priez pour nous

Saint Conrad, priez pour nous

Saint Conrad, fidèle serviteur de l'Église, priez pour nous.

Saint Conrad, modèle de la jeunesse paysanne et du travail inspiré par Dieu, priez pour nous.

Saint Conrad, protecteur strict de la virginité, priez pour nous.

Saint Conrad, miroir de la patience et de la douceur, priez pour nous.

Saint Conrad, modèle de l'obéissance et de la parfaite pauvreté, priez pour nous.

Saint Conrad, abîme de soumission et d'humilité, priez pour nous.

Saint Conrad, exemple élevé de la pénitence et de l'abnégation, priez pour nous.

Saint Conrad, maître de l'Amour de Dieu et de la prière intérieure, priez pour nous.

Saint Conrad, Chérubin ardent devant le Très Saint Sacrement, priez pour nous.

Saint Conrad, fervent admirateur de l'aimable Mère de Dieu, priez pour nous.

Saint Conrad, apôtre assidu à la porte du Couvent d'Altötting, priez pour nous.

Saint Conrad, ami des enfants, priez pour nous.

Saint Conrad, noble bienfaiteur des pauvres, priez pour nous.

Saint Conrad, charitable médiateur des pécheurs, priez pour nous.

Saint Conrad, soutien infatigable du peuple, priez pour nous.

Saint Conrad, gloire de l'Ordre Séraphique, priez pour nous.

Saint Conrad, grand médiateur auprès du Trône de Dieu, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

Priez pour nous, Saint Conrad de Parzham,

Afin que nous devenions dignes des promesses du Seigneur

Prions

Dieu de Bonté, par le ministère de Saint Conrad de Parzham, Tu as ouvert aux croyants la porte de Ta Miséricorde; à sa prière, ouvre-nous l'esprit de pauvreté et l'humilité du cœur au service de nos frères. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Téléchargez le texte des Litanies de Saint Conrad de Parzham (pdf) en cliquant ici

17 décembre 2008

Litanies de Saint Walfroy

stwalfroy

Saint Walfroy

Fête le 21 octobre

Le Diacre Walfroy, originaire de Lombardie et disciple de Saint Martin, s'installa sur la colline qui, plus tard, portera son nom, pour annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, avec trois autres moines missionnaires. On y vénérait à cette époque une célèbre idole: la dea Arduina. Walfroy priait et faisait pénitence et, comme les stylites d'Orient, se tenait sur une colonne, endurant les rigueurs du climat. Sa prédication et son exemple attirèrent les habitants de la région, qui se convertirent à la Foi en Dieu de Walfroy. Ils brisèrent eux-même la statue de la déesse. Obéissant à l'évêque de Trèves, Walfroy partit évangéliser la région. Il avait déjà bâti une église sur la colline et fonder un foyer de vie religieuse. Walfroy rendit sa belle âme à Dieu vers 594. L'ermitage, situé dans les diocèse de Reims, est toujours un lieu d'évangélisation, fréquenté annuellement par plus de quarante mille personnes.

Litanies de Saint Walfroy

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, Reine conçue sans péchés, priez pour nous

Sainte Marie, Notre Dame des Sept Douleurs, priez pour nous

Sainte Marie, Notre Dame du Prompt Secours, priez pour nous

Saint Michel, grand défenseur du peuple Chrétien, priez pour nous

Saint Joseph, protecteur de L'Église Catholique, priez pour nous

Saint Rémi, Saint Nicet, Saint Géry, contemporains de Saint Walfroy, priez pour nous

Saint Vincent de Paul, patron des œuvres Charitables, priez pour nous

Saint Walfroy, conduit ici par la Providence, priez pour nous

Saint Walfroy, docile à l'appel de Dieu, priez pour nous

Saint Walfroy, généreux dans votre obéissance, priez pour nous

Saint Walfroy, apôtre de nos Ardennes, priez pour nous

Saint Walfroy, puissant intercesseur auprès de Saint Martin, priez pour nous

Saint Walfroy, priant, souffrant et prêchant sur votre colonne, priez pour nous

Saint Walfroy, zélé destructeur des idoles, priez pour nous

Saint Walfroy, comblé des dons du Ciel, priez pour nous

Saint Walfroy, doux et humble de cœur, priez pour nous

Saint Walfroy, amateur de la plus rude mortification, priez pour nous

Saint Walfroy, vrai ange dans un corps mortel, priez pour nous

Saint Walfroy, embrasé d'amour pour le prochain, priez pour nous

Saint Walfroy, consolateur de ceux qui souffrent, priez pour nous

Saint Walfroy, refuge des malheureux, priez pour nous

Saint Walfroy, notre recours dans tous nos maux, priez pour nous

Saint Walfroy, refuge des âmes délaissées, priez pour nous

Saint Walfroy, secours des languissants, priez pour nous

Saint Walfroy, force des faibles, priez pour nous

Saint Walfroy, charitable médecin des malades, priez pour nous

Saint Walfroy, dont la vie de souffrance a été couronnée d'une mort précieuse, priez pour nous

Saint Walfroy, qui du haut du ciel, montrez tant de puissance et de Charité en faveur de ceux qui vous invoquent, priez pour nous

Saint Walfroy, dont le tombeau a été glorifié par tant de miracles, priez pour nous

Saint Walfroy, qui dans les cours des siècles avez attiré tant de Chrétiens sur votre montagne, priez pour nous

Saint Walfroy, qui êtes toujours visité et invoqué avec tant de confiance par un grand nombre de pèlerins, priez pour nous

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

Priez pour nous, Saint Walfroy,

Afin que nous devenions dignes des promesses du Seigneur.

Prions

O Dieu, qui avez été glorifié par la vie et la mort de Votre glorieux Stylite Saint Walfroy, affermissez-nous si bien dans l'amour du devoir et dans la pratique des vertus que, ni la vie ni la mort, ne puissent nous séparer de la Charité de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui vit et règne avec Vous dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et pour les siècles et les siècles. Ainsi soit-il.

Prière à Saint Walfroy

Grand Saint Walfroy, dont la prodigieuse mortification a transformé un tempe d'idoles en un pèlerinage illustré par un grand concours de fidèles, et par les grâces miraculeuses qu'on y reçoit: je viens avec confiance, déposer aux pieds de votre colonne, qui fut votre calvaire, mes prières et mes souffrances, vous suppliant de m'obtenir de Jésus-Christ, le Salut de mon âme et la guérison des maux que j'endure. Ainsi soit-il.

Saint Walfroy, priez pour nous!

Ermitage Saint Walfroy

F- 08730 Margut

http://catholique-reims.cef.fr/st-walfroy.htm

Téléchargez le texte des Litanies de Saint Walfroy (pdf) en cliquant ici

17 décembre 2008

Litanies de Saint Jean-Baptiste

0107jo10

Litanies de Saint Jean-Baptiste

Seigneur, ayez pitié de nous

Christ, ayez pitié de nous

Seigneur, ayez pitié de nous

Jésus-Christ, écoutez-nous

Jésus-Christ, exaucez-nous

Dieu le Père, qui avez élu Saint Jean Baptiste, ayez pitié de nous

Dieu le Fils, qui avez sanctifié Saint Jean-Baptiste, ayez pitié de nous

Esprit Saint, qui avez éclairé Saint Jean Baptiste, ayez pitié de nous

Sainte Marie, qui avez visité Zacharie, priez pour nous

Sainte Marie, qui avez salué Sainte Élisabeth, priez pour nous

Sainte Marie, qui avez réjoui Saint Jean-Baptiste, priez pour nous

Saint Jean-Baptiste, priez pour nous

Saint Jean-Baptiste, tressaillant dans le sein de votre mère,

Saint Jean-Baptiste, rempli de l'Esprit Saint,

Saint Jean-Baptiste, Chrétien en naissant,

Saint Jean-Baptiste, prémice des fidèles,

Saint Jean-Baptiste, enfant d'allégresse,

Saint Jean-Baptiste, Prophète du Très-Haut,

Saint Jean-Baptiste, Précurseur de Jésus-Christ,

Saint Jean-Baptiste, Héritier de la Vertu d'Élie,

Saint Jean-Baptiste, vêtu de poil de chameau,

Saint Jean-Baptiste, nourri de sauterelles,

Saint Jean-Baptiste, envoyé de Dieu,

Saint Jean-Baptiste, préparant les Voies du Seigneur,

Saint Jean-Baptiste, Prédicateur de la Pénitence,

Saint Jean-Baptiste, Baptisant dans le Jourdain,

Saint Jean-Baptiste, le plus grand des enfants des hommes,

Saint Jean-Baptiste, que plusieurs ont cru être le Christ,

Saint Jean-Baptiste, réprimant Hérode,

Saint Jean-Baptiste, mis en prison,

Saint Jean-Baptiste, décapité,

Agneau de Dieu, que Saint Jean-Baptiste a fait connaître, pardonnez-nous Seigneur,

Agneau de Dieu, qui êtes venu au devant de Saint Jean-Baptiste, exaucez-nous, Seigneur,

Agneau de Dieu, qui avez été baptisé par Saint Jean-Baptiste, ayez pitié de nous

Il y eût un homme envoyé de Dieu,

cet homme s'appelait Jean

Prions

Dieu Tout-Puissant, qui avez fait de Saint Jean-Baptiste un Prophète, un Apôtre et un Martyre, nous Vous supplions de produire en nous de dignes fruits de pénitence, afin qu'à son exemple nous n'ayons d'autre science que Celle de Jésus, d'autre Amour que Celui de Jésus, et que nous mourions pour ce Divin Agneau, qui a effacé les péchés du monde et qui vit et règne avec Vous pour les siècles et les siècles. Amen.

HCM_20John_20Baptist

Téléchargez le texte des Litanies de St Jean Baptiste (pdf) en cliquant ici

20 novembre 2008

Litanies de Notre Dame de la Salette

Boms_Pfarrkirche_Mariengruppe

Litanies de Notre Dame de la Salette


Seigneur, ayez pitié de nous

O Christ, ayez pitié de nous

Seigneur, ayez pitié de nous

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.


Notre Dame de la Salette, Réconciliatrice des pécheurs, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Guérison des malades, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Soutien des justes, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Consolatrice des affligés, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, qui êtes apparue à de pauvres enfants des Alpes pour nous donner de graves avertissements, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, qui versiez des larmes en songeant aux péchés des hommes, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, qui nous avez fait entendre les menaces du Seigneur, afin que nous nous convertissions, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, qui par vos supplications retenez le bras du Seigneur irrité contre nous, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, qui avez dit : « Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils », priez pour nous

Notre Dame de la Salette, qui priez continuellement votre divin Fils, afin qu'il nous fasse miséricorde, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, qui avez tant de peine à cause de nos péchés, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, qui méritez toute notre reconnaissance, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, qui après avoir donné vos avertissements aux enfants de la Montagne, leur avez dit : « Et bien, mes enfants vous le ferez passer à tout mon peuple », priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous qui avez annoncé aux hommes des châtiments terribles, s'ils ne se convertissent pas, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous qui leur annoncez la miséricorde et le pardon, s'ils reviennent à Dieu, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous qui promettez des grâces abondantes, si l'on fait pénitence, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous dont l'Apparition miraculeuse a retenti dans les deux mondes, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous dont les prodiges s'étendent en tous pays, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous dont le culte s'accroît chaque jour, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous dont les bienfaits ravissent tous vos enfants, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous qu'on invoque pas en vain, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous qui avez fait jaillir à vos pieds une eau miraculeuse, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous qui, à l'exemple de Jésus, rendez la vue aux aveugles, le mouvement aux paralytiques, la santé aux malades, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous qui consolez toutes les infortunes, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous qui êtes apparue resplendissante de clarté, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous qui portiez sur la poitrine le Crucifix et les instruments de la Passion, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous qui nous avez averti de sanctifier le jour du seigneur, si nous voulons éviter des châtiments terribles, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous qui avez dit que le travail du dimanche et le blasphème excitent particulièrement la colère de Dieu, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous qui nous avez reproché de ne point garder les jeunes et abstinences de l'Eglise, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous qui nous avez annoncé les fléaux de Dieu, si l'on continuait à violer ses commandements, priez pour nous

Notre Dame de la Salette, Vous qui avez recommandé la prière du matin et du soir, priez pour nous

Par votre puissante protection, délivrez-nous des maux qui nous menacent, O Marie !

Pauvres pécheurs que nous sommes, convertissez-nous, O Marie !

Dans l'accomplissement de nos devoirs, aidez-nous, O Marie !

Dans la solide piété, affermissez-nous, O Marie !

Dans la pratique continuelle de toutes les vertus, encouragez-nous, O Marie !

Dans nos joies, soyez avec nous, O Marie !

Dans nos douleurs, soutenez-nous, O Marie !

Dans tous les événements de la vie, obtenez-nous une soumission entière à la volonté de Dieu, O Marie !


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.


Notre Dame de la Salette, priez pour nous

afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ


Prions


O Dieu, qui ne cessez de nous montrer combien la dévotion envers la Très Sainte Vierge Marie vous est agréable, par les prodiges multipliés que nous obtiennent son intercession, faites-nous la grâce d'être toujours fidèles aux enseignements qu'Elle nous donne, afin qu'après avoir observé vos commandements dans cette vie, nous ayons le bonheur de vous posséder pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.


Indulgence de 40 jours, Mgr de Bruillard, 15 janvier 1853

salette_virgin3

Téléchargez le texte des Litanies de Notre Dame de la Salette (pdf) en cliquant ici

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité
Publicité
Publicité