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21 novembre 2009

Les Treize mardis de Saint Antoine de Padoue 9/13

tonio

Les Treize mardis de Saint Antoine de Padoue

Bienheureux Frédéric Jansoone


Neuvième mardi

Amour de Saint Antoine pour la pauvreté


Bienheureux les pauvres d'esprit, car le royaume des cieux est a eux. Ce fut par ces paroles que le Sauveur du monde commenta, son admirable sermon sur la montagne. Notre Seigneur voulait ainsi établir la pauvreté volontaire pour fondement delà perfection évangélique. Et il nous prêcha lui-même la sainte pauvreté par son exemple. Il naquit dans une étable, pauvre: il vécut toute sa vie, pauvre: il n'avait pas même un denier quand il fallut payer le tribut à César: il n'avait pas non plus de maison où il pût célébrer la Pâque avec ses disciples ; et il n'avait pas même de demeure où il pût se reposer: Les renards ont des tanières; les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête. La première des huit Béatitudes est donc pour les pauvres d'esprit, c'est-à-dire les pauvres de cœur et d'affection ; s'ils n'ont point de richesses, ils n'en désirent pas; s'ils en ont, ils n'y attachent pas leur cœur. Et combien est grande la récompense que Notre Seigneur promet à tous ceux qui voudront le suivre dans les voies de la sainte pauvreté! Ce n'est pas seulement la vie éternelle qu'il promet, cet adorable Maître, mais même le centuple des cette vie, en ce monde. Quiconque quittera sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, pour l'amour de moi, recevra le centuple présentement, dans ce siècle même, et dans le siècle à venir la vie éternelle. Tous les pauvres volontaires, c'est-à-dire toutes les âmes religieuses qui quittent tout pour l'amour de Dieu, et qui s'attachent à lui par le triple vœu de pauvreté, de chasteté et d'obéissance, ont droit à cette magnifique récompense promise par Jésus-Christ notre divin Maître. Tous les Saints ont suivi Notre Seigneur dans les sentiers de la pauvreté, mais aucun, ce semble, n'a été passionné pour la pauvreté, comme saint François notre Père. Or, le Saint que nous glorifions en ce moment, saint Antoine de Padoue, a été, dit la sainte Eglise, un digne émule de son Séraphique Père. En faisant donc l'éloge de l'un, nous faisons aussi l'éloge de l'autre. Tout le monde sait, tant cet aimable Saint reste toujours populaire, tout le monde sait que saint François aimait éperdument la sainte Pauvreté, qu'il appelait sa Dame, sa Maîtresse, sa Reine!Nous lisons dans la vie de saint François, qu'à l'origine de son Ordre, le nombre des disciples de la pauvreté croissait admirablement à l'ombre du délicieux sanctuaire de Sainte Marie des Anges. Ce charitable Père, en effet, portait tous ses enfants dans son cœur, et là, dans ce doux Sanctuaire, sous le regard de Marie, il les élevait avec la tendresse d'une mère. Il était le premier à aller demander l'aumône déporte en porte, pour subvenir à leurs besoins; quelquefois même il y allait seul pour leur éviter les premières confusions de la mendicité, si naturelles, du reste, à des hommes à peine sortis du siècle et de ses serviles vanités. Il fallait pourtant leur apprendre à demander résolument l'aumône pour l'amour de Dieu; et c'est pourquoi il leur tint ce discours. Mes Frères et mes Enfants bénis ! n'ayez point de honte d'aller demander l'aumône, puisque Notre Seigneur s'est rendu pauvre en ce monde pour l'amour de nous, et qu'à son exemple, nous avons choisi l'état de la plus parfaite pauvreté. Allez donc, avec la bénédiction de Dieu, demander l'aumône, et cela avec une confiance plus grande que celui qui irait offrir cent pour un. Car, c'est l'amour de Dieu que vous offrez en la demandant, puisque vous dites: faites-nous l'aumône pour l'amour de Dieu, et que le ciel et la terre ne sont rien, comparés à ce divin amour. Il leur disait encore avec la même simplicité: Le pain que la sainte pauvreté fait ramasser de porte en porte est le pain des anges, parce que ce sont les bons anges qui inspirent aux fidèles de le donner pour l'amour de Dieu. Le Très-Haut a donné les Frères Mineurs au monde dans ces derniers temps, afin que les élus puissent pratiquer ce qui les fera glorifier par le Souverain Juge, lorsqu'il leur adressera ces paroles si consolantes: Ce que vous avez fait à l'un des plus petits de mes Frères, c'est à moi-même que vous l'avez fait. Puisse cette dernière parole du Pauvre d'Assise réjouir le cœur de toutes les personnes qui continuent toujours, avec la même générosité, à donner le pain de chaque jour, à ses enfants pauvres ! Et daigne le Seigneur exaucer les prières que ces mêmes pauvres font aussi monter tous les jours au ciel, en témoignage de gratitude pour ces âmes charitables qui ici, au Canada, les inondent de leurs abondantes aumônes ! O bon Jésus, vous le vrai Père des pauvres, faites donc bien comprendre à toutes ces charitables Bienfaitrices des enfants du Pauvre d'Assise, et le grand mérite de l'aumône faite au pauvre, et le grand prix en retour, de la prière du pauvre! puisque l'aumône délivre de la mort et que c'est elle qui lave les péchés et fait trouver la miséricorde et la vie éternelle! Et la prière des pauvres, vous l'exaucez toujours, Seigneur: Vous exaucez jusqu'au désir des pauvres: votre oreille entend même la simple préparation de leur cœur! Et vous toutes, âmes si bonnes et si charitables, continuez à renfermer l'aumône dans le cœur des pauvres; et cette aumône, l'Esprit-Saint vous l'assure, prier pour vous et elle vous préservera de tout mal.

Exemple


On sait que dans l'Ordre de saint François qui a toujours été si prodigieusement nombreux dès son origine, les Religieux, qui, comme tous les autres ne possèdent rien en propre, ne possèdent aussi rien en commun. La Règle dit absolument: Que les Frères ne possèdent rien en commun, ni maison, ni lieu, ni aucune autre chose sous le ciel; mais comme des pèlerins et des étrangers dans ce siècle, qu'ils servent le Seigneur dans la pauvreté et l'humilité et qu'ils aillent avec confiance demander l'aumône. Ils vivent depuis près de sept siècles, sur l'unique fonds de la divine Providence. Cependant l'histoire générale de l'Eglise fait remarquer que dans les épidémies, les famines, les plus extrêmes détresses, jamais Franciscain, que l'on sache, n'est mort de faim. Il y a eu pourtant des époques pénibles où les Enfants de saint François se trouvèrent dans de grandes angoisses. Nous, ne voulons en citer qu'un exemple. Dans la Mission de Terre-Sainte, à l'époque des persécutions sanglantes et dans un moment de détresse générale, les Franciscains allaient manquer réellement de pain pour eux et leurs pauvres de Jérusalem. On n'envoyait presque plus d'aumônes des pays catholiques, et les Juifs, à qui il fallut recourir, faute d'autres, pour les nécessités indispensables, les Juifs eurent assez peu de cœur, pour nous prêter, alors que nos pauvres se mouraient de faim, au taux inqualifiable de cinquante pour cent! Pauvres Juifs, ils ont donc bien toujours été les mêmes! Cette usure révoltante augmentait, on le comprend, démesurément la dette. La position n'était pas tenable. Que firent alors les Pères de Terre-Sainte ? Ils eurent recours à notre illustre Thaumaturge, admirable en tous pays. Ils allumèrent dans la Procure absolument vide une petite lampe devant une modeste statue de saint Antoine, et commencèrent avec confiance une Neuvaine en son honneur. Le secours vint, sans tarder, et du côté où il fallait le moins l'attendre. Un musulman inconnu se présenta et, par ses largesses, il aida les Franciscains à sortir des mains des Juifs et à liquider tranquillement leur énorme dette! La petite lampe brûle toujours devant la statue de notre aimable Saint à l'antique procure des Pères de a Terre-Sainte.


Répons Miraculeux (voir au premier mardi)

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