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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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10 juin 2010

Les sept Douleurs et les sept Allégresses de Saint Joseph

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Les sept Douleurs et les sept Allégresses de Saint Joseph

 

On doit prier Saint Joseph, d'abord: « parce qu'il est le patron de la bonne mort. Comme nous devons tous mourir, nous devons tous prier Saint-Joseph, et comme tous les jours on peut mourir, l'on doit donc, aussi, le prier tous les jours. Ensuite: Parce qu'il est le patron de l'Église Catholique. Si il y a un temps où nous devons prier pour l'Église, c'est bien quand elle est persécutée, et peut-elle être, plus persécutée qu'a présent? Le Pape est détrôné et prisonnier, on chasse les religieux et les religieuses du cloître, on arrache les crucifix des écoles; et combien d'autres abominations. On doit donc prier ce grand Saint pour l'Église. Enfin: Parce qu'il est le patron du Canada. Ah ! Prions Saint- Joseph pour qu'il détourne de notre admirable pays tous ces maux qui nous menacent. La franc-maçonnerie, avec toutes ses funestes doctrines, l'indifférence, ce grand fléau des temps modernes, peuvent-il s'introduire ici comme ailleurs. Récitons donc ces prières tous les jours à ces intentions. O vous tous qui êtes dévots à notre bonne Mère, la Sainte Vierge, voulez-vous lui être agréables? Soyez dévots aussi, à Saint Joseph. Cette tendre Mère apparaissant un jour à Sainte Thérèse d'Avila, lui dit que, par sa grande dévotion à son Chaste Époux, elle lui était très agréable. Sainte Thérèse dit qu'elle ne se rappelle pas avoir demandé quelque chose par son intercession, sans avoir été exaucée.

A présent voulez-vous connaître la dévotion qui est la plus agréable à Saint Joseph? Lisez ce qui suit. Voici un trait rapporté par des auteurs très graves et dignes de foi,qui prouve combien ce précieux exercice en l'honneur de Saint Joseph lui est agréable, et quelles grâces précieuses il procure à ceux qui le font avec piété: Deux Pères Franciscains naviguaient sur les côtes de Flandre, lorsqu'il s'éleva une affreuse tempête qui submergea le navire avec trois cents passagers qui s'y trouvaient. La divine Providence permit que ces deux Religieux s'emparassent d'une des pièces du navire, sur laquelle ils se soutinrent entre la vie et la mort pendant trois jours, ayant sans cesse sous les yeux l'abîme immense qui menaçait de les engloutir. Fidèles serviteurs de Saint Joseph, pleins de confiance en sa toute-puissante protection, ils se recommandèrent à lui comme à leur véritable planche de salut après le naufrage et à la douce Étoile qui devait les conduire au port. A peine ont-ils achevé leur prière, qu'elle fut exaucée; l'orage se dissipe, l'air devient serein, la mer s'apaise et l'espérance renaît au fond de leur cœur. Mais ce qui mit le comble à leur joie, c'est la vue d'un jeune homme plein de grâce et de majesté, qui, après les avoir salués avec bonté, s'offrit à leur servir de guide. Ils avancent déjà, ils voguent heureusement, la mer et les vents rendent obéissance à celui à qui le Dieu de la mer et des vents avait autrefois obéi. Arrivés sur le rivage, les deux religieux se jettent aux pieds de leur libérateur, qu'ils ne connaissent pas et qu'ils croient être quelque ange: après lui avoir offert les plus vives actions de grâces, ils le prient instamment de vouloir bien leur dire son nom. « Je suis Joseph, leur répondit-il, si vous voulez faire quelque chose qui me soit agréable, ne laissez passer aucun jour sans réciter dévotement sept fois l'Oraison Dominicale et la Salutation Angélique en mémoire des sept Douleurs dont mon âme fut affligée, et en considération des sept Allégresses dont mon cœur fut souverainement consolé pendant les jours que je passai sur la terre dans la compagnie de Jésus et de Marie ». A ces mots il disparut, les laissant comblés de la joie la plus vive, et pénétrés du désir le plus sincère de l'honorer et de le servir tous les jours de leur vie.

Nous trouvons dans ce trait si touchant des motifs bien puissants d'admirer la fidélité de Saint Joseph à secourir promptement ceux qui l'invoquent, et de quoi louer son ineffable bonté qui demande si peu pour un si grand bienfait, un tribut si facile à payer pour une faveur si rare, la conservation de la vie. Fidèles serviteurs de Saint Joseph, qui voulez être agréables à votre puissant protecteur, et le servir selon ses désirs, ne devez-vous pas préférer cette pratique à toutes celles qui ont été établies en son honneur, après qu'il a déclaré lui-même de la manière la plus formelle et la plus authentique combien elle lui était agréable? Figurez-vous qu'il vous dit, comme à ces pauvres religieux qu'il a sauvés du naufrage et arrachés à la mort: « Je suis Joseph, en qui vous devez mettre votre confiance, j'ai le pouvoir et la volonté de vous assister dans tous vos besoins; Jésus-Christ mon Fils, et la bienheureuse Vierge Marie mon Épouse, ne me refuseront rien de ce que je leur demanderai pour vous; honorez avec amour la mémoire de mes Douleurs et de mes Allégresses, et vous ressentirez infailliblement les salutaires effets de mon secours au milieu de la mer orageuse du monde où vous êtes continuellement assaillis par mille tentations et par des épreuves de tout genre ». Pieux serviteurs de Saint Joseph, acceptez donc cette promesse, et soyez certains que le meilleur moyen de participer aux faveurs de ce grand Saint, c'est, comme il l'a déclaré expressément lui-même, de prendre part à ses douleurs et à ses allégresses, récitant à cette intention les prières approuvées et enrichies d'indulgences par les souverains Pontifes. Les sentiments qui rempliront votre cœur en méditant ces touchants mystères seront un des plus puissants témoignages d'amour que vous puissiez rendre à Saint Joseph, et le porteront infailliblement vous protéger pendant votre vie et surtout à l'heure de la mort.

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Exercice en l'honneur des Sept Douleurs et des Sept Allégresses de Saint Joseph

 

I. O très chaste Époux de Marie, glorieux Saint Joseph, autant furent terribles la douleur et l'angoisse de votre cœur, lorsque vous croyiez devoir vous séparer de votre Épouse sans tache, autant fut vive l'allégresse que vous éprouvâtes quand l'Ange vous révéla le mystère de l'Incarnation. Nous vous supplions, par cette douleur et cette allégresse, de daigner consoler nos âmes maintenant et dans nos derniers moments, en nous obtenant la grâce de mener une vie sainte et de mourir d'une mort semblable à la vôtre, entre les bras de Jésus et de Marie.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

 

II. O très heureux Patriarche, glorieux Saint Joseph, qui avez été élevé à l'éminente dignité de Père putatif du Verbe fait chair, la douleur que vous éprouvâtes en voyant naître l'Enfant Jésus dans une si grande pauvreté, se changea bientôt en une joie céleste, lorsque vous entendîtes les concerts des Anges, et que vous fûtes témoin des glorieux événements de cette nuit resplendissante. Nous vous supplions, par cette douleur et cette allégresse, de nous obtenir, après le cours de cette vie, la grâce d'être admis à entendre les sacrés cantiques des Anges, et à jouir de l'éclat de la gloire céleste.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

 

III. O modèle parfait de soumission aux lois divines, glorieux Saint Joseph, la vue du Sang précieux que le Rédempteur Enfant répandit dans sa Circoncision perça votre cœur de douleur; mais l'imposition du nom de Jésus le ranima en vous remplissant de consolation. Obtenez-nous, par cette douleur et cette allégresse, qu'après avoir extirpé tous nos vices pendant la vie, nous puissions mourir avec joie en invoquant de cœur et de bouche le très-saint nom de Jésus.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père Pater

 

IV. O Saint très-fidèle, à qui furent communiqués les mystères de notre rédemption, glorieux Saint Joseph, si la prophétie de Syméon vous causa une douleur mortelle en vous apprenant ce que Jésus et Marie devaient souffrir, elle vous remplit en même temps d'un saint contentement en vous annonçant que ces souffrances seraient suivies du salut d'une multitude Innombrable d'âmes qui ressusciteraient à la vie. Demandez pour nous, par cette douleur et cette allégresse, que nous soyons du nombre de ceux qui, par les mérites de Jésus-Christ et l'intercession de la Vierge Marie, ressusciteront pour la gloire.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

 

V. O très-vigilant Gardien du Fils de Dieu fait homme, glorieux Saint Joseph, combien vous avez souffert pour servir le Fils du Très-Haut et pourvoir à sa subsistance, particulièrement pendant la fuite en Égypte; mais aussi combien vous dûtes jouir d'avoir toujours avec vous le Fils de Dieu, et de voir tomber, à son arrivée, les idoles des Égyptiens! Obtenez-nous, par cette douleur et cette allégresse, qu'en tenant toujours le tyran infernal éloigné de nous, surtout par la fuite des occasions dangereuses, nous méritions de voir tomber de nos cœurs toutes les idoles des affections terrestres, et qu'entièrement consacrés au service de Jésus et de Marie, nous ne vivions plus que pour eux, et que nous leur offrions avec joie notre dernier soupir.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père Pater.

 

VI. O Ange de la terre, glorieux St. Joseph, qui avez vu avec admiration le Roi du ciel soumis à vos ordres, la consolation que vous éprouvâtes en le ramenant d'Égypte fut troublée par la crainte d'Archélaüs: cependant, rassuré par l'Ange, vous restâtes avec joie à Nazareth, dans la compagnie de Jésus et de Marie. Obtenez-nous, par cette douleur et cette allégresse, que, dégagés de toutes les craintes qui ne pourraient que nous être nuisibles, nous jouissions de la paix de la conscience, que nous vivions en sécurité dans l'union avec Jésus et Marie, et que ce soit entre leurs mains que nous remettions nos âmes au moment de la mort.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père Pater.

 

VII. O Modèle de sainteté, glorieux Saint Joseph, qui, ayant perdu l'Enfant Jésus sans qu'il y eût de votre faute, le recherchâtes pendant trois jours avec une grande douleur, jusqu'au moment où vous éprouvâtes la plus grande joie de votre vie en le retrouvant dans le temple au milieu des docteurs. Nous vous supplions du fond du cœur, par cette douleur et cette allégresse, de daigner employer votre crédit auprès de Dieu, afin qu'il ne nous arrive jamais de perdre Jésus par le péché morte!, et que, si ce malheur extrême nous arrivait, nous le cherchions de nouveau avec la plus profonde douleur, jusqu'à ce que nous le retrouvions favorable, surtout au moment de la mort, pour pouvoir ensuite jouir de lui dans le ciel et bénir avec vous ses infinies miséricordes pendant toute l'éternité.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père Pater.

 

Ant. Jésus commençait sa trentième année lorsqu'on le prenait pour le fils de Joseph.

 

V. Priez pour nous, Saint Joseph.

R. Afin que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

Prions

 

O Dieu, qui, par une providence ineffable, avez daigné choisir le bienheureux Joseph pour être l'époux de votre très-sainte Mère, faites, nous vous en supplions, qu'en le vénérant sur la terre comme notre protecteur, nous méritions de l'avoir pour intercesseur dans les cieux, vous qui, étant Dieu, vivez et régnez, etc. Ainsi soit-il.

 

Le premier mercredi de chaque mois récitez ces prières pour les âmes du Purgatoire. Plusieurs mille exemplaires de ce petit livre sont répandus dans le Canada, prions tous en union et notre prière sera puissante.

 

Imprimatur: + E-A. Arch. Quebecen.

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Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant  ici

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23 mai 2010

Saint Michel Garicoïts

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Saint Michel Garicoïts

Fondateur des Pères du Sacré Cœur de Bétharram

1797-1863

Fête le 14 mai

Saint Michel Garicoïts naquit à Ibarre (France), dans une pauvre ferme basque, le 15 avril 1797. Devenu Prêtre au prix de durs sacrifices, il fut à Cambo un vicaire zélé et prudent. La confiance de son évêque l'envoya à 28 ans au Grand Séminaire de Bétharram où, comme professeur puis comme Supérieur, il rétablit la discipline et la piété. Quand le Séminaire fut transféré à Bayonne, il demeura  à Bétharram. Il entreprit de restaurer l'antique sanctuaire Béarnais de la Vierge et de rendre vie au pèlerinage. C'est là qu'il fonda, en 1835, une Congrégation de Missionnaires et d'Enseignants, les Pères de Bétharram, qu'il dirigea jusqu'à sa mort. Il organisa les missions, ouvrit écoles et collèges. Leur influence et l'action qu'il exerça lui-même, principalement sur le Clergé et les religieuses, déterminèrent dans toute la région un renouveau de vie Chrétienne. Il s'était fait l'apôtre de la dévotion au Sacré Cœur et à Notre Dame, de la Communion fréquente et de la fidélité au Saint Siège. Directeur éclairé d'en haut, il devint la Providence des âmes qui s'interrogeaient sur leur vocation. Dissipant les doutes et les inquiétudes, il aidait chacun à reconnaître sa voie, à s'y engager avec décision, à y persévérer avec confiance. Son mot favori était: « En avant toujours ». En 1856, il envoya ses religieux en Amérique du Sud, au secours des émigrés Basques et Béarnais. Ce fut le début de l'expansion de sa Congrégation, qui travaille aujourd'hui dans 4 continents et dans plus de 14 pays. Âme forte et cœur pur, doux et humble comme son Maître – on l'appelait le Bon Monsieur Garicoïts – héroïquement donné à Dieu et à ses frères, le Saint se dépensa jusqu'au bout sans compter. Il mourut à Bétharram, le matin du jour de l'Ascension, à l'heure même où il avait l'habitude de commencer sa journée de travail et de prière. C'était le 14 mai 1863, à trois heures du matin. Le Vénérable Pie XII l'a canonisé le 6 juillet 1947. Ses reliques sont vénérées  dans le Sanctuaire Notre Dame de Bétharram, en la chapelle Saint Michel, ou elles sont enchâssées.

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Prière à Saint Michel Garicoïts

O Saint Michel, parfait modèle du Chrétien, du Prêtre et de l'âme religieuse dans les diverses situations de la vie, obtenez-nous la grâce de suivre vos exemples dans la vocation où la Providence nous a engagés. Insensibles à l'attrait du plaisir, à la séduction des honneurs, au désir de l'indépendance, mais uniquement soucieux de répondre à l'appel de Dieu et rempli de son amour, vous avez avancé d'un pas toujours ferme, dans l'épreuve comme dans la joie, sur le chemin de la Sainteté. Nous voulons imiter vos vertus, votre humilité, votre dévouement aux autres, votre filiale soumission à la Divine Volonté, et reproduire ainsi en nous les traits du Sacré Cœur, dont votre cœur fut l'image fidèle. Bénissez nos désirs, soutenez nos efforts, apprenez-nous à servir comme vous le Seigneur et nos frères, comme vous « effacés et dévoués, petits, soumis, constants et toujours contents ». Ainsi soit-il.

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Prière à Saint Michel Garicoïts

dite du « Me voici »

O Saint Michel, image fidèle de Jésus dans son obéissance au Père et dans son amour pour les hommes, apprenez-nous à être toujours disponibles pour faire la Volonté de Dieu et pour servir nos frères sans retard, sans réserve, sans retour, par amour. Amen.

Téléchargez le texte de ces prières (pdf) en cliquant ici ici

Pour approfondir

Site du Sanctuaire Notre Dame de Bétharram

www.betharram.fr

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Sanctuaire Notre Dame de Bétharram, la Chapelle Saint Michel

17 mai 2010

Prière à la Dame de Tous les Peuples

2 mai 2010

Prière au Saint Enfant Jésus de Prague

26 mars 2010

Bienheureuse Catherine de Saint Augustin

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Bienheureuse Catherine de Saint Augustin

Augustine Hospitalière de la Miséricorde de Jésus

1632-1668

Fête le 8 mai


Issue de deux familles nobles du Cotentin, Catherine de Saint-Augustin naquit et fut baptisée le 3 mai 1632, à Saint-Sauveur-le-Vicomte, dans l'actuel département de la Manche, en France. Son père, Jacques Simon de Longpré, était avocat, et sa mère, Françoise Jourdan de Launay, fille d'un lieutenant civil et criminel. L'éducation de la fillette fut confiée à ses grands-parents maternels. Les Jourdan tenaient chez eux une sorte d'hôpital où ils recevaient et soignaient les pauvres et les malades; Catherine fut très tôt initiée aux exercices de la charité et à la pratique de la vertu. Catherine, attirée par la vie religieuse, encouragée par saint Jean Eudes entra comme postulante à l'Hôtel-Dieu de Bayeux le 7 octobre 1644. Elle avait douze ans et demi. Deux ans plus tard, elle fut admise au noviciat. C'est alors qu'elle conçut le désir d'aller en Canada, où des Augustines  Hospitalières de la Miséricorde de Jésus avaient, en 1539, fondé l'Hôtel-Dieu de Québec. Quand celles-ci demandèrent de nouvelles recrues, Catherine se porta aussitôt volontaire. Elle n'avait pas encore seize ans. On tenta de la dissuader, et son père s'opposa à son dessein; elle fit le voeu "de vivre et de mourir en Canada, si Dieu lui en ouvrait la porte". Tout le monde dut céder à ses raisons, et Catherine fit profession religieuse le 4 mai 1648, en prévision de son embarquement, le 27 mai. Le 19 août 1648, elle arrivait à Québec. Mère Catherine de Saint-Augustin allait être d'un grand secours à sa communauté: elle y remplit les charges d'administratrice du monastère, de directrice de l'hôpital, de conseillère et maîtresse des novices. Pendant son premier triennat comme dépositaire, elle dirigea la construction du nouvel Hôtel-Dieu. Pourtant, cette jeune moniale si active fut presque toujours malade. Elle eut plus de huit ans la fièvre sans garder le lit, sans se plaindre, sans désister de faire son obéissance, sans perdre ses exercices, soit de choeur, soit de ses offices, soit de communauté. Non seulement elle ne se plaignait pas, mais elle était toujours d'un abord si agréable et d'une si grande douceur que tout le monde en était charmé. La discrétion de Catherine trompa même ses consoeurs sur ses dispositions intérieures. On considéra, de son vivant, qu'elle se comportait tout simplement comme une bonne religieuse, car, à l'exception de son directeur et de son évêque, personne ne savait ce qui se passait en elle. Les richesses de sa vie intérieure et les merveilles mystiques que l'Esprit-Saint opérait en son âme ne furent révélées qu'après sa mort. On raconte, à son sujet, des "choses extraordinaires": visions, révélations, combats constants contre les démons. Le bienheureux François de Laval, son évêque, et la bienheureuse Marie de l'Incarnation firent plus grand cas, cependant, de ses solides vertus que "des miracles et des prodiges". Marie de l'Incarnation, pour sa part, estimait que "les grâces que Dieu lui a faites étaient fondées sur trois vertus, qui sont l'humilité, la charité et la patience". Ces trois vertus, Catherine les pratiqua à un degré vraiment héroïque à partir de 1663, année où le Seigneur lui assigna sa mission personnelle au Canada: être "la victime pour les péchés d'autrui". Jamais, en effet, elle ne souffrit autant, en particulier de la part des démons, qui ne lui laissaient aucun repos, la torturant moralement et la rouant même de coups. Pourtant, jamais rassasiée de peines, l'humble hospitalière désirait s'immoler toujours davantage pour le salut des âmes et pour le bien spirituel de son pays d'adoption. Enfin, consumée par la phtisie, elle mourut le 8 mai 1668, à l'âge de trente-six ans. Le bienheureux François de Laval, pour qui Catherine de Saint-Augustin était "l'âme la plus sainte qu'il eût connue", avait "une très particulière confiance" en son pouvoir, "car, si elle nous a secourus si puissamment pendant le temps qu'elle a été parmi nous, écrit-il, que ne fera-t-elle pas maintenant qu'elle connaît avec plus de lumière les besoins, soit du pasteur, soit des ouailles?"


Prière pour demander la Canonisation de la Bienheureuse Catherine de Saint Augustin


O Jésus, si c'est pour Votre Gloire et pour le bien des âmes, daignez élever au rang des Saints votre Humble épouse, la fidèle servante des pauvres et des malades, la Bienheureuse Catherine de Saint Augustin, que vous avez associée à Vos souffrances pour le Salut de la Patrie Canadienne. Donnez-lui de nous secourir, en nous obtenant les grâces que nous demandons par son intercession. Ainsi soit-il.


Avec l'Autorisation de l'Ordinaire de Montréal, n° 440, le 16 août 1963

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

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11 mars 2010

Le Vénérable Pie XII

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Le Vénérable Pie XII

1876-1958

Sa jeunesse

Eugenio Maria Giuseppe Giovanni Pacelli est né à Rome le 02 mars 1876 d'une mère dont la famille est bien connue du Saint Siège pour des services rendus et d'un père avocat à la Rote Romaine. Durant ses études, il obtient trois licences: théologie, droit civil et droit canonique. Il est ordonné prêtre en avril 1899. Puis, sur recommandation, il entre au Vatican dans une Congrégation chargée des relations internationales et devient cardinal 3 ans plus tard.


La première guerre mondiale


Il tente de dissuader l'Italie d'entrer en guerre et l'empereur François-Joseph de se montrer patient. En avril 1917, il devient nonce apostolique à Munich, unique représentation de l'état pontifical en Allemagne. Ses résultats sont décevants Tout en faisant connaissance avec l'Église catholique allemande, il s'instruit des discussions entre l'URSS et le Vatican. Son travail diplomatique le pousse à signer des concordats (traité signé entre un état et le Saint Siège afin de défendre les activités catholiques) avec différents états et Hitler, alors chancelier.


La seconde guerre mondiale


En 1938, il s'élève sans succès contre l'Ansschluss et en mars 1939, Eugénio Pacelli devient Pie XII. Son pontificat débute avec la deuxième guerre mondiale. Il tente en vain de tenir l'Italie en dehors du conflit. L'Allemagne nazie n'a pas l'intention de respecter le concordat signé en 1933. Il y aura d'ailleurs plus d'un millier d'arrestations de prêtres et de religieux dont 304 iront à Dachau. Les évêchés de Munich, Rottenburg et Freiburg seront saccagés, les religions étant, pour les nazis, des idéologies rivales à éliminer. Les évêques polonais demandent au pape d'intervenir au vu des atrocités nazies dans leur pays mais le Vatican a peur que ses déclarations n'accroissent les persécutions comme les déportations en Hollande qui, non seulement n'avait pas diminué, mais avaient augmenté après un appel des évêques. Pie XII donnera alors cette "consigne" à ceux qui font appel à lui: "Nous laissons aux pasteurs en fonction sur place le soin d'apprécier si, et dans quelle mesure, le danger de représailles et de pression, comme d'autres circonstances dues à la longueur et à la psychologie de la guerre, conseillent la réserve -malgré les raisons d'intervention- afin d'éviter des maux plus grands. C'est l'un des motifs pour lesquels nous nous sommes imposés des limites dans nos déclarations". En juillet 1942, les évêques de Hollande s'insurgent contre les déportations. Non seulement elles ne cessent pas, mais des prêtres le sont également, en représailles. 79 % des juifs hollandais seront ainsi déportés, soit un chiffre supérieur à celui des autres pays. Aussi, les prélats demandent au pape de rester prudent pour éviter que la situation n'empire pour les juifs et que les catholiques subissent le même sort. Il faut également protéger ceux qui arrivent à se cacher en ne mettant pas en danger les catholiques qui, eux, les cachent. C'est alors que le "silence" devient "prudence" et non "complicité". Son radio-message de Noël 1942 sera ainsi le dernier appel public à un retour à la paix, les deux suivants concernant la civilisation chrétienne et la démocratie. Il optera pour l'ouverture des instituions du Vatican aux victimes du nazisme dans la Rome occupée. En 1943, environ cinq mille juifs seront recueillis dans les couvents et monastères d'Italie, trois mille hébergés à Castel Gandolfo et 400 enrôlés dans la Garde Pontificale.


L'après-guerre


Les difficultés viennent alors du communisme et toutes les nonciatures des pays proches de l'URSS ferment leurs portes à l'exception de la Pologne qui accorde quelques libertés à l'Église catholique.


Son action pastorale


Il proclame le dogme de l'Assomption de la Vierge Marie en novembre 1950 et accomplit un immense travail sur la restauration de la liturgie romaine, écartant nouvelles coutumes ou rites périmés. Il condamne ainsi l'archaïsme considéré comme une rupture avec la tradition. Il réforme également le rite romain relatif à la semaine sainte. Il aurait été témoin de certaines apparitions à Fatima.


Sa mort. Les hommages rendus.


Il meurt le 9 octobre 1958 à Castel Gondolfo des suites d'une grave maladie dont il souffrait depuis quatre ans. A sa mort, Golda Meïr, ministre israélien des affaires étrangères, déclara, à l'ONU :"Nous pleurons un grand serviteur de la paix et de la charité. Pendant les dix années de la terreur nazie, quand notre peuple a souffert un martyr effroyable, la voix du pape s'est élevée pour condamner les bourreaux et pour exprimer sa compassion envers les victimes." Le rabbin Herzog et le Dr Elio Toaf, grand rabbin d'Italie, ont salué sa mémoire comme celle d'un juste. Albert Einstein a déclaré: "L'église catholique a été la seule à protester contre les assauts hitlériens portés à la liberté. Jusqu'à lors, je n'avais pris aucun intérêt pour elle, mais aujourd'hui j'éprouve une grande admiration pour l'Église, qui seule a eu le courage de se battre pour la liberté spirituelle et la liberté morale." Le Grand Rabin de Rome, Israël Zolli, touché par le dévouement et la charité du pape Pie XII, se convertit au catholicisme avec son épouse en 1945 et prit le nom de baptême de Eugène Pio. L'écrivain et diplomate juif Pinchas Lapide, alors qu'il n'apprécie guère la religion catholique, puisque écrivant dans son livre "Rome et les Juifs" que "Jésus se mit à croire à son omnipotence", a cependant rapporté que, d'après ses recherches, Pie XII, malgré les risques encourus, avaient pu sauver près de 850 000 juifs. Les exemples ne manquent pas et de nombreux survivants sont allés le remercier au Vatican, quelque temps après la fin de la guerre dont des délégués de "United Jewish Appeal" ou encore un ensemble de 94 musiciens juifs issus de 14 pays qui sont venus jouer au Vatican la neuvième symphonie de Beethoven en reconnaissance.


Origine de la Polémique autour de Pie XII


Tout a commencé en 1963 avec la sortie d'une pièce de théâtre "Le Vicaire" d'un auteur est-allemand Roch Hochhuth. Pour la première fois, il y est fait état du "silence" du pape. S'ensuivent neuf livres sur le sujet. Deux d'entre eux, dont le fameux Hitler's Pope de Cornwell attaquent le Pape sur la question. En 2001, Costa Gavras adapte la pièce au cinéma. Depuis, la polémique n'a fait qu'enflé, donnant au final du crédit à Roch Hochhuth, auteur à la personnalité fort controversée puisqu'en 1965, il approuve les propos de David Irving, négationniste notoire. Ce dernier, accusé d'avoir des sympathies nazies, a perdu, en 2000, un procès en diffamation et, en 2007, il est condamné, par la justice autrichienne, à deux ans de prison ferme pour négation de la shoah.


Pourquoi cette pièce de théâtre?


Avant même la guerre, le pape alors nonce apostolique se souciait des discussions avec la Russie et s'inquiétait de la montée du communisme. D'ailleurs en 1949, il excommunie les communistes. Les attaques venues de l'Est se multiplient à laquelle s'ajoutent les reproches le patriarche orthodoxe russe accusant le pape d'être un agent de l'impérialisme américain. A la mort de Pie XII, les soviétiques voulaient détruire l'autorité morale du Vatican. C'est alors qu'apparut cette pièce de théâtre dont l'auteur n'était pas spécifiquement communiste mais qui avait des connaissances sympathisantes avec le régime soviétique, tel Erwin Piscator, son producteur. Le Vatican crut bon de répondre aux attaques induites par cette pièce, des livres et des publications donnèrent chacun leur avis sur le "silence". Tout le monde se jeta dans la bataille: chrétiens, juifs, non croyants... et cela fit boule de neige. Tant est si bien qu'aujourd'hui tout le monde se souvient du "silence" mais pas de la pièce de théâtre. Paradoxalement, de nombreuses personnes, sans le savoir, pensant défendre les victimes juives, accordent du crédit à un individu qui nie l'existence même de la shoah!!!


La béatification


L'idée est venue de Paul VI. Jean Paul II l'a reprise puis mise en attente car la commission d'historiens juifs et chrétiens qu'il a réunie n'a pu s'entendre, faute de pouvoir consulter la totalité des archives. Benoît XVI, à son tour, la ressort. Cette décision, pour l'Église catholique, rend témoignage de la vie chrétienne de Pie XII en qui elle voit un grand théologien, précurseur de Vatican II. Sa cause est donc, pour l'instant, à l'étude.


Texte extrait du site Benedictus.fr


Reconnaissance des vertus héroïques de 10 baptisés, dont Eugenio Pacelli et Karol Wojtyla

Source: zenit.org


Dimanche 20 décembre 2009. Benoît XVI reconnaît les « vertus héroïques » de 10 baptisés, dont les papes Pie XII (Eugenio Pacelli) et Jean-Paul II (Karol Wojtyla), et deux fondateurs, un Français, le P. Louis Brisson, et une Anglaise, Mary Ward. Ces décrets de la Congrégation pour les causes des saints, qui ont été présentés après consultation et expertise des historiens et des théologiens, ont été approuvés le 19 décembre, à l'occasion de l'audience accordée par le pape au préfet de cette Congrégation, Mgr Angelo Amato. Ces décrets n'ouvrent pas la porte à la béatification. Il faudra ensuite non seulement qu'un miracle dû à l'intercession de ces baptisés soit reconnu, mais aussi que le pape donne son feu vert pour la béatification, qui reste toujours une décision du souverain pontife. En effet, la réunion des conditions nécessaires à une béatification ne suffit pas: le pape évalue le bienfait pastoral qu'une béatification peut apporter et le temps adapté à une telle proclamation. Certaines causes sont parfois enlisées pendant des années pour différents motifs. Ces décrets concernent donc d'abord les vertus héroïques des serviteurs de Dieu suivants (7 Italiens dont un laïc, un Polonais, un Français et une Anglaise: Giacomo Illirico da Bitetto, frère franciscain (1400-1496): il est déjà appelé « bienheureux » du fait que son culte a été « confirmé » le 29 décembre 1700, mais cela ne le dispense pas de repasser par cette étape moderne, rigoureuse, de discernement des « bienheureux »; Pio XII (Eugenio Pacelli), pape (1876-1958), salué à sa mort par les communautés juives et notamment Mme Golda Meir, pour son action pour sauver des juifs pendant la Shoah, comme l'ont rappelé les récents travaux des historiens qui ont restauré l'image calomniée par l'œuvre de Rolf Hochhuth « le Vicaire » dans les années soixante (cf. Philippe Chenaux, « Pie XII, Diplomate et pasteur », le Cerf 2003 ; ou Pierre Blet, « Pie XII et la Seconde Guerre mondiale, Perrin, et « Pie XII et la Seconde Guerre mondiale d'après les archives du Vatican, Perrin); Jean-Paul II (Karol Wojtyła), pape (1920-2005); Louis Brisson, prêtre français et fondateur des Oblats et Oblates de Saint-François de Sales (1817-1908); Giuseppe Quadrio, prêtre italien, salésien de Don Bosco (1921-1963); Mary Ward, fondatrice anglaise de l'Institut des Sœurs de la Bienheureuse Vierge Marie, aujourd'hui, Congrégation de Jésus (1585-1645); Antonia Maria Verna, fondatrice italienne de l'Institut des Sœurs de la Charité de l'Immaculée Conception (1773-1838); Maria Chiara Serafina di Gesù Farolfi, fondatrice des Sœurs clarisses franciscaines missionnaires du Saint-Sacrement (1853-1917) ; Enrica Alfieri, religieuse italienne des Sœurs de la Charité de Sainte Jeanne Antide Thouret (1891-1951); Giunio Tinarelli, laïc italien, de la Pieuse union des Ouvriers silencieux de la Croix (1912-1956).

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Prière pour la Béatification de Pie XII


O Jésus, Pontife Éternel, qui avez daigné élever Votre Serviteur fidèle Pie XII à la suprême dignité de Votre Vicaire ici-bas, et lui avez concédé la grâce d'être un défenseur intrépide de la Foi, un courageux champion de la Justice et de la Paix, un glorificateur zélé de Votre Très Sainte Mère et un exemple lumineux de Charité et de toutes les vertus, daignez maintenant, en vue de ses mérites, nous accorder les grâces que nous Vous demandons, afin que, assurés de son efficace intercession auprès de Vous, nous puissions le voir un jour élevé à la gloire des autels. Amen.

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19 février 2010

Les sept Allégresses de Sainte Anne

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Les sept Allégresses de Sainte Anne


On peut les réciter les neufs Mardis qui précèdent la fêle de sainte Anne, ou bien chacun des jours de la neuvaine préparatoire à sa fête.

 


V. Dieu, venez à mon aide.

R. Seigneur, hâtez-vous de me secourir.

V. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.

R. Comme il était au commencement et maintenant, et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


O bonne sainte Anne, réjouissez-vous, parce que Dieu vous a choisie avant tous les siècles pour donner le jour à Marie, de qui devait naître le Sauveur du monde. Oh ! quel bonheur et quelle gloire pour vous d'être la mère de la mère de Dieu ! Mais combien vous avez dû être fidèle aux grâces qui vous ont été prodiguées pour devenir digne de donner au monde une Fille incomparablement supérieure à tous les chœurs des Anges. Par cette allégresse a laquelle je m'unis de tout mon cœur, obtenez-moi de vivre conformément aux glorieux titré» d'enfant de Dieu et de Marie, de frère de Jésus-Christ et de temple du Saint-Esprit qui m'ont été conférés avec le saint Baptême.


Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit...


Priez pour nous, bonne Sainte Anne,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


O bonne sainte Anne, réjouissez-vous parce que Marie, votre Fille, a été préservée de la tache originelle, comblée de grâces et ornée de tous les dons du Saint-Esprit, dès le premier instant de sa Conception. Je vous félicite dans la joie de mon âme de ce que vous êtes devenue la mère de la Vierge Immaculée. Mais combien votre sainteté a dû être parfaite, vous qui avez été la tige sur laquelle s'est épanouie cette fleur de la virginité! Par cette allégresse ineffable, obtenez-moi d'accomplir avec fidélité les solennels engagements que j'ai contractés au jour de mon baptême, de travailler sans relâche à vaincre les tristes effets du péché originel. et de ne plus jamais souiller mon âme par un péché grave et d'avoir même une sainte horreur du péché véniel.


Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit...


Priez pour nous, bonne Sainte Anne,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


O bonne sainte Anne, quelle joie pour vous d'avoir possédé, pendant neuf mois, de la manière la plus intime, Marie qui fut dés sa Conception Immaculée, l'objet des complaisances de Dieu, un chef-d'œuvre de perfection et un Océan de grâces! Oh ! si un parfum précieux communique pour toujours sa suave odeur au vase qui l'a contenu pendant quelques instants, combien les grâces dont cette bénite enfant était déjà remplie, ont-elles dû embaumer votre âme et vous récompenser de la vie temporelle dont elle vous était redevable! Par cette allégresse, obtenez-moi d'estimer la grâce de Dieu comme elle le mérite, de la préférer à tous les biens du monde et d'en désirer sans cesse l'accroissement parla médiation de Marie qui en est la mère et la dispensatrice.


Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit...


Priez pour nous, bonne Sainte Anne,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


O bonne sainte Anne, la naissance de Marie, votre enfant bien-aimée, annonça la joie au monde: c'était l'étoile du matin qui brillait au milieu des ténèbres; l'aurore pure et douce, messagère du divin soleil de justice qui devait éclairer tout homme venant en ce monde et diriger nos pas dans la voie du ciel. Mais qui pourrait comprendre, bienheureuse mère, le bonheur dont vous fûtes inondée en ce jour, lorsqu'il vous fut donné de contempler et de serrer sur votre cœur cette enfant de miracle, l'objet des complaisances de la Sainte Trinité. Par cette allégresse, obtenez-moi, sainte mère de Marie, de naître aujourd'hui à une vie toute nouvelle, à une vie de joie, d'espérance, de sacrifice et de ferveur, renonçant enfin à mon amour propre, source de tant de péchés, pour n'aimer plus que Dieu et mon prochain.


Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit...


Priez pour nous, bonne Sainte Anne,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


O bonne sainte Anne, quelles furent heureuses les trois années pendant lesquelles vous avez pris soin de Marie, votre bénite enfant ? Impossible d'exprimer les consolations dont vous étiez remplie, lorsque vous la portiez dans vos bras, que vous receviez ses caresses et les naïves expressions de son amour filial. Mais ce qui mettait le comble à votre joie, c'était de voir cette enfant, déjà pleine de grâces dès sa conception, grandir encore chaque jour en grâce, en science, en amabilité. O mère et nourrice de cette céleste enfant, que de grâces vous avez dû recevoir de la surabondance de son Cœur Immaculé! Par ces allégresses, communiquez-moi, je vous en supplie, sainte Mère, Une étincelle de cet immense amour dont vous étiez embrasée pour Marie. Je dois l'aimer et je veux l'aimer; faites donc que je pense fréquemment à Elle, que je médite ses vertus et que je travaille à les imiter.


Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit...


Priez pour nous, bonne Sainte Anne,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


O bonne Sainte Anne, cette enfant que vous aimiez plus que votre vie, qui était la joie de votre vieillesse et la récompense de votre sainteté, vous ne l'avez pas gardée pour vous. Le Seigneur, qui vous l'avait confiée, vous la redemande, et obéissant à sa voix, vous allez la lui offrir dans son temple, à Jérusalem, lorsqu'elle n'avait encore que trois ans. Oh! il faudrait avoir votre cœur pour comprendre l'héroïsme de ce sacrifice. Mais Dieu qui chérit ceux qui lui immolent généreusement ce qu'ils ont de plus cher, ne manqua pas de récompenser, au centuple, par des consolations célestes, votre immense sacrifice. Par ces consolations qui surpassent tout sentiment, qu'il plut à Dieu de faire abonder dans votre cœur pour récompenser votre générosité, obtenez-moi la grâce de faire à Dieu de bon cœur, les sacrifices grands ou petits qu'il me demande, afin de mériter aussi le centuple qu'il a promis en ce monde;en attendant le bonheur éternel dans le ciel.


Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit...


Priez pour nous, bonne Sainte Anne,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


Ô bonne sainte Anne, qui pourra nous redire la douceur de votre mort et la grandeur de votre gloire dans le ciel ! Après une vie si humble, si pure, si bien remplie par l'accomplissement parfait de toute justice, qu'auriez-vous pu redouter? N'alliez-vous pas paraître devant le Dieu qui, s'étant choisi votre Fille pour son sanctuaire et sa propre Mère, vous avait préparée et ornée pour une dignité si éminente ? Peut-être même avez-vous eu le bonheur de mourir dans les bras de Marie ? Aussi votre mort fut si douce et si calme que l'Eglise la compare à un paisible sommeil. Et maintenant, dans le ciel, où vous serez éternellement reconnue et honorée comme la Mère de la Reine des Anges et des hommes, votre place est aussi près que possible de son trône et votre intercession est, pour ainsi dire, toute-puissante sur le Cœur de Marie, votre fille, et de Jésus, votre petit-fils. Par cette suprême et éternelle allégresse, daignez me recevoir sous votre protection, m'obtenir la grâce de persévérer jusqu'à mon dernier soupir dans l'amour de Jésus et de Marie et dans l'accomplissement des devoirs de ma vocation, afin daller au- ciel contempler votre gloire et vous bénir pendant l'éternité.


Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit...


Priez pour nous, bonne Sainte Anne,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


Prions


Dieu, qui avez daigné conférer à la bienheureuse Anne votre grâce afin qu'elle méritât de donner le jour à la Mère de votre Fils unique, accordez-nous, dans votre bonté, d'être aidés auprès de vous du patronage de celle dont nous célébrons la mémoire. Par le même Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.

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4 février 2010

Le Serviteur de Dieu Pierre Goursat

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Le Serviteur de Dieu Pierre Goursat

Fondateur de la Communauté de l'Emmanuel

1914-1991


Février 1972. Pierre Goursat, 57 ans, fait l'expérience de l'effusion de l'Esprit. Cet homme de prière, témoin engagé, entre dans une toute nouvelle étape de sa vie…


Pierre Goursat fut un adorateur et un évangélisateur. Et un humble fondateur. Né à Paris le 15 août 1914, il mourut le 25 mars 1991. Son père, Victor, était un caricaturiste talentueux, mais trop original; les parents se séparèrent. Pierre avait un frère, Bernard qui mourut à l’âge de 10 ans. « J’ai eu l’impression qu’on me coupait en deux, que la moitié de moi-même était partie », dira Pierre. Il est croyant et pratiquant comme sa mère mais il s’éloigne peu à peu. Artiste et épris de culture, Pierre voit son élan interrompu à 19 ans par la tuberculose. Il part en sanatorium au Plateau d’Assy. Le Seigneur l’attendait là, avec son frère Bernard: « J’étais quand même pris par l’orgueil, et je trouvais que tout ce qui m’arrivait était très bien… À Assy j’ai pensé que j’aurais du temps pour travailler, mais j’ai eu un début d’anémie cérébrale. Je ne comprenais plus ce qui m’arrivait, je ne pouvais plus travailler. Mon orgueil se révoltait. J’étais encore partagé. » C’était en 1933. Un jour, Pierre se prit à penser à Bernard, il comprit que celui-ci lui disait: « Tu ne penses plus à moi, tu es pris par l’orgueil, et ton coeur est devenu dur. » Pierre se mit à genoux aux pieds de son lit pour prier. « Quand je me suis relevé, j’étais complètement transformé. C’est comme si j’avais reçu une effusion de l’Esprit. » Il se découvre une vocation d’adorateur et d’évangélisateur laïc.


Sauvé par Marie


Alors, bien que malade, il évangélise. Il diffuse livres et revues, comme la Revue des questions scientifiques, dans laquelle le chanoine Lemaître, savant belge, publia sa théorie de l’atome primitif, le Big bang. Il participe à La Ligue de l’évangile de l’abbé Thivollier, réunit des personnes pour lire l’évangile, accompagne quelques jeunes. Il a même un petit groupe de prière dans l’hôtel, avec une femme de chambre et des amis. Jusque-là, Pierre était un adorateur et surtout un ami de Jésus. Il aimait le Sacré-Coeur. Quant à Marie, elle entra d’abord lentement et discrètement dans sa vie. Puis elle se manifesta. En juin 1944, poursuivi par un Allemand révolver au poing, Pierre se réfugie dans son appartement. Il se voit perdu, quand il entend ces mots: “Ne t’inquiète pas, tu es sauvé.” « Je n’ai pas pu douter que c’était Marie qui me parlait, et qu’elle m’avait sauvé. » Le concierge avait détourné un moment l’attention de l’Allemand qui, ne voyant plus Pierre, abandonna la poursuite. Plus tard, Pierre attribuera également sa guérison de la tuberculose à Marie, et il se rendait chaque année à Lourdes. De 1940 à 1949, Pierre est conseiller laïc du cardinal Suhard, qui veut réévangéliser Paris. Puis, toujours pour apporter la lumière du Christ, Pierre s’intéresse au cinéma, avec la Revue internationale du cinéma et le Cercle du cinéma français. Il est, pendant 9 ans, le secrétaire de l’Office catholique du cinéma français, avec lequel il a une grande influence. Manquant de soutien du côté de l’Église, Pierre se retire. Il prend sa retraite, prie et essaye d’évangéliser des jeunes. En 1971, il amène certains d’entre eux à une école d’oraison animée par Martine Laffitte, jeune médecin. Le 12 février 1972, Pierre et Martine, invités à un week-end sur le Renouveau charismatique, reçoivent l’effusion de l’Esprit. La suite ne se fait pas attendre. Le groupe de prière, qu’ils lancent à la Pentecôte 1972 avec cinq personnes, grossit rapidement et se divise en deux puis en quatre groupes, unis dans une même communauté: l’Emmanuel est né. À la Pentecôte 1973, ils sont 500. Pour Pierre, c’est une nouvelle aventure; elle durera pour lui jusqu’à sa mort, en 1991. Avec l’effusion de l’Esprit, et les concours multiples qu’apportent les membres de l’Emmanuel, Pierre déploie une créativité incroyable pour l’évangélisation: dans la rue, dans les universités, chez les scientifiques, les médecins, les ouvriers, dans les couples et les familles. Il crée en 1975 le magazine Il est vivant!, puis Les amis de Jésus, une radio, produit des cassettes audio et audiovisuelles.


La période de fondation


Il entraîne l’Emmanuel dans l’aventure de Paray-le-Monial où, en quelques années, les sessions réunissent l’été 15 000 personnes, et où se renouvellent les grâces du Cœur de Jésus liées à celles du Renouveau charismatique. Il envoie des évangélisateurs dans tous les pays d’Europe et d’Afrique, et bientôt sur tous les continents. Depuis sa conversion, Pierre n’a eu de cesse de rechercher l’humilité. Quant il meurt, au moment où la communauté de l’Emmanuel, avec près de 4000 personnes, dont 30 prêtres et 60 séminaristes, va être reconnue par Rome, Pierre Goursat est pratiquement inconnu. Ce qui le caractérise, c’est un charisme de foi, soutenu par un feu intérieur et une espérance qui pousse à entreprendre malgré les difficultés. Pour Pierre, ce feu doit s’alimenter dans l’adoration, afin d’accueillir l’amour même de Jésus, c’est-à-dire l’amour de Dieu. Quant cet amour est en nous, nous sommes unis à Jésus. C’est ça, la vie mystique: Pierre l’a mise à la portée des petits. Emmanuel, c’est Dieu-avec-nous, l’union avec Dieu dans la vie quotidienne. Avec Jésus, nous sommes « émus de compassion » pour les brebis sans berger, ceux qui ne connaissent pas l’espérance de Dieu. Pierre, jusqu’à la fin de sa vie adore, souvent la nuit, plusieurs heures. C’est dans cette union à Dieu, et cette compassion, que lui ont été données des grâces de conseil, de discernement et de gouvernement. De Pierre Goursat, nous pouvons retenir: adoration, compassion, évangélisation. Ces grâces sources de la communauté de l’Emmanuel, sont ouvertes à tous, sans condition. Avec l’accord du Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris, la cause de canonisation de Pierre Goursat, fondateur de la Communauté de l’Emmanuel et de la Fraternité de Jésus, a été officiellement introduite le jeudi 7 janvier 2010.


Prière pour la Béatification du Serviteur de Dieu Pierre Goursat


Seigneur Jésus, nous te prions pour la béatification de Pierre Goursat. Animé d’un vif désir du salut des âmeset d’un grand amour pour ton Eglise, il a œuvré avec foi et espérance pour son renouveau spirituel et apostolique. Par son intercession, obtiens-nous Seigneur,la grâce de te faire pleinement confiance, de te servir généreusement et de faire ta volonté. Donne-nous un cœur ouvert à  l’adoration, débordant de compassion pour tous les hommes, et embrase-nous du feu de ta charité pour l’évangélisation du monde. Par l’intercession du Serviteur de Dieu Pierre Goursat, nous te demandons instamment Seigneur, d’accorder de nombreuses faveurs à tous nos frères et sœurs en humanité, spécialement de soutenir les pauvres et les « blessés de la vie », de consoler les affligés, de fortifier les faibles, de guérir les malades. Nous te confions en particulier (…) Seigneur Jésus, nous te prions de révéler à tous ceux qui sont éloignés de toi ou qui ne te connaissent pas encore l’amour infini de ton Cœur, doux et humble.


Si vous avez reçu des grâces et des faveurs attribuables à la prière de Pierre Goursat, nous vous serions reconnaissants de nous en informer :


Maison de Chézelles

6, place de la Mairie
37 220 Chézelles
France
Tél : + 33 2 47 58 57 51
causepgoursat@emmanuel.info
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Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

28 janvier 2010

Prière à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse

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Prière à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse

en souvenir de l'apparition du 17 novembre 1830

à dire le 27 de chaque mois à 17 heures

Révélée par la Vierge Marie à Carmela Carabini en 1976

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L'apparition du 27 novembre 1830

Chapelle de la Rue du Bac, Paris

Le 27 novembre, à cinq heures et demie, heure d’oraison pour la communauté, la Vierge Marie de nouveau se manifeste à Sœur Catherine agenouillée dans la chapelle parmi ses compagnes. Elle lui apparaît à droite, dans le chœur de la Chapelle, là où se trouve actuellement l’autel de la Vierge au Globe. Dressée sur le globe terrestre, le pied écrasant le serpent, Marie tient dans ses mains, à hauteur de poitrine, surmonté d’une croix, un globe plus réduit, qu’elle offre à Dieu dans un geste implorant. Les traits graves de son visage, durant la vision, s’illuminent de clartés radieuses, surtout à l’instant de sa prière. Sœur Catherine s’entend dire en elle : «Ce globe que vous voyez représente le monde entier, particulièrement la France, et chaque personne en particulier». Tout à coup, les doigts de la Vierge se comblent d’anneaux et de pierreries magnifiques ; les rayons qui en jaillissent brillent tout autour et illuminent sa personne. Dans le récit qu’a écrit Sœur Catherine sur l’ordre de son confesseur, nous lisons : «Les pierreries étaient plus belles les unes que les autres, les unes plus grosses, les autres plus petites jetaient des rayons plus beaux les uns que les autres et toujours en s’élargissant en bas». Comme la Sœur contemple la vision, la Vierge abaisse les yeux sur elle et la même voix intérieure lui dit : «Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent». Il se forme alors autour de la Vierge un tableau ovale, sur lequel est écrit en lettres d’or : «Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !». Bientôt, chargées des grâces que symbolisent les rayons, les mains de Marie s’abaissent et s’étendent, comme sur la Médaille ; puis une voix se fait entendre : «Faites frapper une Médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces. Les grâces seront abondantes pour les personnes qui auront confiance». Ainsi, après avoir offert le monde à Dieu, la Vierge tend aux humains ses mains rayonnantes. A cet instant, elle fait comprendre à sa messagère «combien elle est généreuse envers les personnes qui la prient ; que de grâces elle accorde aux personnes qui les lui demandent ; quelle joie elle éprouve en les accordant !». Enfin Sœur Catherine ajoute que quelques unes des pierres précieuses fixées aux doigts de la Vierge, ne donnent aucun rayon ; comme elle s’en étonne, une voix intérieure lui dit : «Ces pierreries, qui restent dans l’ombre, figurent les grâces qu’on oublie de me demander». Bientôt, le tableau se retourne, et la Sœur voit au revers la lettre M surmontée d’une croix, et au dessous du monogramme de Marie, deux cœurs, l’un entouré d’épines, le second transpercé d’un glaive. Les notes de la voyante ne mentionnent pas les douze étoiles que l’on voit toujours autour du monogramme de Marie. Mais ce détail a été attesté par Sainte Catherine un peu plus tard. Comme elle se demande un jour, pendant sa méditation, ce qu’il faut graver au revers de la Médaille, la Vierge lui répond : «Le M avec la Croix et les deux Cœurs en disent assez». Dans le courant de décembre, elle a une nouvelle apparition très semblable à celle du 27 novembre, et au même moment, pendant l’oraison du soir : la messagère choisie par l’Immaculée reçoit de nouveau l’ordre de faire frapper la Médaille par l’entremise de son confesseur, le prudent Père Aladel. Ce sera quand même fait en 1832 avec la permission de l’archevêque de Paris, Monseigneur de Quélen. Symbole suffisamment clair, cette Médaille nous rappelle que nous sommes des chrétiens rachetés par un Dieu crucifié en face de sa mère douloureuse ; que nous sommes les enfants d’un Dieu qui nous aime, qui nous donne son cœur et qui demande en retour le nôtre pour étendre son royaume d’amour et de paix parmi les hommes, et en priorité parmi les plus souffrants, comme va le faire Sœur Catherine. Méditons ce langage convaincant de la Médaille ! Elle est un saisissant raccourci de notre foi chrétienne.

Texte extrait du site www.medaille-miraculeuse.fr

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Supplique à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse

Ô Vierge Immaculée, nous savons que, toujours et partout, tu es disposée à exaucer les prières de tes enfants exilés en cette vallée de larmes, mais nous savons aussi qu'il y a des jours et des heures où tu te plais à répandre plus abondamment les trésors de tes grâces. Eh bien, ô Marie, nous voici prosternés devant toi précisément au jour même et à l'heure bénie, choisis par toi pour la manifestation de ta médaille. Nous venons à toi, remplis d'une immense gratitude et d'une confiance sans limites, en cette heure qui t'est si chère, pour te remercier du grand don que tu nous as fait en nous donnant ton image, afin qu'elle soit pour nous un témoignage d'amour et un gage de protection. Nous te promettons donc que, selon ton désir, la sainte médaille sera le signe de ta présence auprès de nous, le livre dans lequel nous apprendrons, selon ton conseil, combien tu nous as aimés et ce que nous devons faire pour ne pas rendre inutiles tant de tes sacrifices et des sacrifices de ton divin Fils. Oui, ton Coeur transpercé, représenté sur la médaille, s'appuiera toujours sur le nôtre et le fera battre à l'unisson du tien. Il l'embrasera d'amour pour Jésus et le fortifiera afin qu’il porte chaque jour sa croix derrière Lui. Cette heure est la tienne, ô Marie, l’heure de ton inépuisable bonté, de ta miséricorde triomphante, 1’heure à laquelle tu fis jaillir, par l'intermédiaire de ta médaille, ce torrent de grâces et de prodiges qui inonda la terre. Fais, ô Mère, que cette heure qui te rappelle la douce émotion de ton Coeur par laquelle tu fus poussée à nous rendre visite et à nous apporter le remède de tant de maux, soit aussi notre heure. L'heure de notre sincère conversion, et l’heure du plein exaucement de nos voeux. Toi qui as promis qu'en cette heure bénie, seraient grandes les grâces pour ceux qui les demanderaient avec confiance, pose ton regard bienveillant sur nous qui te supplions. Nous confessons que nous ne méritons pas tes grâces, mais à qui aurons-nous recours, sinon à toi qui es notre Mère, dans les mains de qui Dieu a placé toutes ses grâces ? Aie donc pitié de nous. Nous te le demandons par ton Immaculée Conception et par l'amour qui te poussa à nous donner ta précieuse médaille. Ô Consolatrice des affligés, toi qui t'es déjà apitoyée sur nos misères, considère les maux qui nous accablent. Fais que ta médaille répande sur nous et sur tous ceux que nous aimons ses rayons bienfaisants. Qu'elle guérisse nos malades, qu'elle donne la paix à nos familles, qu'elle nous préserve de tout danger. Que ta médaille apporte le réconfort à ceux qui souffrent, la consolation à ceux qui pleurent, la lumière et la force à tous les hommes. Mais spécialement, permets, ô Marie, qu'en cette heure solennelle nous te demandions la conversion des pécheurs, en particulier de ceux qui nous sont les plus chers. Rappelle-toi qu'eux aussi sont tes enfants, que pour eux tu as souffert, prié et pleuré. Sauve-les, ô refuge des pécheurs, afin qu'après t'avoir tous aimée, invoquée et servie sur la terre, nous puissions venir te rendre grâce et te louer éternellement dans le ciel. Amen.

Salve Regina et trois fois " Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous

 

Cette prière révélée par le Ciel nous a été transmise par une âme privilégiée italienne, Carmela Carabini en 1976 et est source de grâces sans nombre.

Association Fidelitas

B.P. 149

F- 74 101 Annemasse

Pour approfondir

http://web.tiscali.it/cenadimi

Téléchargez le texte de cette prières (pdf) en cliquant ici

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Remerciements à Mr Pottier qui m'a envoyé le texte de cette prière

14 janvier 2010

Prière du Vénérable Jean-Paul II à Notre-Dame de Lourdes

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Jean Paul II a Lourdes


« Soyez libres! »

Homélie du Vénérable Jean-Paul II à Lourdes, le 15 août 2004


«Que soy era Immaculada Councepciou» : les paroles que Marie adressa à Bernadette le 25 mars 1858 résonnent avec une intensité toute particulière en cette année au cours de laquelle l’Église célèbre le cent cinquantième anniversaire de la définition solennelle du dogme proclamé par le Bienheureux Pie IX dans la Constitution apostolique Ineffabilis Deus. J’ai vivement désiré accomplir ce pèlerinage à Lourdes pour rappeler un événement qui continue à rendre gloire à la Trinité une et indivise. La conception immaculée de Marie est le signe de l’amour gratuit du Père, l’expression parfaite de la rédemption accomplie par le Fils, le point de départ d’une vie totalement disponible à l’action de l’Esprit. Sous le regard maternel de la Vierge, je vous salue tous cordialement, chers Frères et Soeurs venus à la grotte de Massabielle pour chanter les louanges de Celle que toutes les générations proclament bienheureuse (cf. Lc 1,48). Je salue en particulier les pèlerins français et leurs évêques, notamment Monseigneur Jacques Perrier, Évêque de Tarbes et Lourdes, que je remercie pour les aimables paroles qu’il m’a adressées au début de cette célébration. Je salue Monsieur le Ministre de l’Intérieur, qui représente ici le Gouvernement français, ainsi que les autres personnes qui font partie des Autorités civiles et militaires présentes. Ma pensée affectueuse rejoint aussi tous les pèlerins venus ici de diverses parties de l’Europe et du monde, et tous ceux qui sont unis spirituellement à nous par la radio et la télévision. Je vous salue avec une particulière affection, chers malades, qui êtes venus dans ce lieu béni pour chercher soulagement et espérance. Que la Vierge sainte vous fasse percevoir sa présence et qu’elle réconforte vos coeurs ! «En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne...» (Lc 1, 39). Les paroles du récit évangélique nous font percevoir avec les yeux du coeur la jeune fille de Nazareth en chemin vers la «ville de Judée» où demeurait sa cousine, pour lui offrir ses services. Ce qui nous touche avant tout en Marie, c’est son attention pleine de tendresse envers sa parente âgée. C’est un amour concret qui ne se limite pas à des paroles de compréhension mais qui s’engage personnellement dans une véritable assistance. A sa cousine, la Vierge ne donne pas simplement quelque chose qui lui appartient; elle se donne elle-même, sans rien demander en retour. Elle a parfaitement compris que, plus qu’un privilège, le don reçu de Dieu est un devoir, qui l’engage envers les autres dans la gratuité qui est le propre de l’amour. «Mon âme exalte le Seigneur...» (Lc 1, 46). Lors de sa rencontre avec Élisabeth, les sentiments de Marie jaillissent avec force dans le cantique du Magnificat. Par ses lèvres s’expriment l’attente pleine d’espérance des «pauvres du Seigneur» ainsi que la conscience de l’accomplissement des promesses, parce que Dieu «s’est souvenu de son amour» (cf. Lc 1, 54). C’est précisément de cette conscience que jaillit la joie de la Vierge Marie, qui transparaît dans l’ensemble du cantique : joie de se savoir «regardée» par Dieu malgré sa «faiblesse» (cf. Lc 1, 48); joie en raison du «service» qu’il lui est possible de rendre, grâce aux «merveilles» auxquelles l’a appelée le Tout-Puissant (cf. Lc 1, 49); joie pour l’avant-goût des béatitudes eschatologiques, réservées aux «humbles» et aux «affamés» (cf. Lc 1, 52-53). Après le Magnificat vient le silence; rien n’est dit des trois mois de la présence de Marie aux côtés de sa cousine Élisabeth. Ou peut-être il nous est dit la chose la plus importante: le bien ne fait pas de bruit, la force de l’amour s’exprime dans la tranquille discrétion du service quotidien. Par ses paroles et par son silence, la Vierge Marie nous apparaît comme un modèle sur notre chemin. C’est un chemin qui n’est pas aisé: par la faute de ses premiers parents, l’humanité porte en elle la blessure du péché, dont les conséquences continuent encore à se faire sentir chez les rachetés. Mais le mal et la mort n’auront pas le dernier mot ! Marie le confirme par toute son existence, en tant que témoin vivant de la victoire du Christ, notre Pâque. Les fidèles l’ont compris. C’est pourquoi ils accourent en foule près de la grotte, pour écouter les avertissements maternels de la Vierge, reconnaissant en elle «la femme revêtue de soleil» (Ap 12, 1), la Reine qui resplendit près du trône de Dieu (cf. Psaume responsorial) et intercède en leur faveur. Aujourd’hui, l’Église célèbre la glorieuse Assomption au Ciel de Marie avec son corps et son âme. Les deux dogmes de l’Immaculée Conception et de l’Assomption sont intimement liés. Ils proclament tous deux la gloire du Christ Rédempteur et la sainteté de Marie, dont la destinée humaine est dès à présent parfaitement et définitivement réalisée en Dieu. «Quand je serai allé vous préparer une place, je reviendrai vous prendre avec moi; et là oj je suis, vous y serez aussi», nous a dit Jésus (Jn 14, 3). Marie est le gage de l’accomplissement de la promesse du Christ. Son Assomption devient pour nous «un signe d’espérance assurée et de consolation» (Lumen gentium, n. 68). Chers Frères et Soeurs, de la grotte de Massabielle, la Vierge Immaculée nous parle à nous aussi, chrétiens du troisième millénaire. Mettons-nous à son écoute ! Écoutez d’abord, vous les jeunes, vous qui cherchez une réponse capable de donner sens à votre vie. Vous pouvez la trouver ici. C’est une réponse exigeante, mais c’est la seule réponse qui vaut. En elle, réside le secret de la vraie joie et de la paix. De cette grotte, je vous lance un appel spécial à vous, les femmes. En apparaissant dans la grotte, Marie a confié son message à une fille, comme pour souligner la mission particulière qui revient à la femme, à notre époque tentée par le matérialisme et par la sécularisation: être dans la société actuelle témoin des valeurs essentielles qui ne peuvent se percevoir qu’avec les yeux du coeur. A vous, les femmes, il revient d’être sentinelles de l’Invisible ! A vous tous, frères et soeurs, je lance un appel pressant pour que vous fassiez tout ce qui est en votre pouvoir pour que la vie, toute vie, soit respectée depuis la conception jusqu’à son terme naturel. La vie est un don sacré, dont nul ne peut se faire le maître. La Vierge de Lourdes a enfin un message pour tous, le voici : soyez des femmes et des hommes libres ! Mais rappelez-vous: la liberté humaine est une liberté marquée par le péché. Elle a besoin elle aussi d’être libérée. Christ en est le libérateur, Lui qui «nous a libérés pour que nous soyons vraiment libres» (Ga 5, 1). Défendez votre liberté ! Chers Amis, pour cela nous savons que nous pouvons compter sur Celle qui, n’ayant jamais cédé au péché, est la seule créature parfaitement libre. C’est à elle que je vous confie. Marchez avec Marie sur les chemins de la pleine réalisation de votre humanité !

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Prière du Vénérable Jean-Paul II à Notre-Dame de Lourdes

Jean-Paul II, à la Grotte de Massabielle le 14 août 2004


« Je Te salue Marie, Femme pauvre et humble, Bénie du Très-Haut ! Vierge de l'Espérance, prophétie des temps nouveaux, nous nous associons à Ton hymne de louange pour célébrer les Miséricordes du Seigneur, pour annoncer la venue du Règne et la libération totale de l'homme. Je Te salue Marie, humble servante du Seigneur, Glorieuse Mère du Christ ! Vierge fidèle, Sainte demeure du Verbe, enseigne-nous à persévérer dans l'écoute de la Parole, à être dociles à la voix de l'Esprit, attentifs à ses appels dans l'intimité de notre conscience et à ses manifestations dans les événements de l'histoire. Je Te salue Marie, Femme de douleur, Mère des vivants ! Vierge épouse auprès de la Croix, nouvelle Ève, sois notre guide sur les routes du monde, enseigne-nous à vivre et à répandre l'Amour du Christ, enseigne-nous à demeurer avec Toi auprès des innombrables croix sur lesquelles Ton Fils est encore crucifié. Je Te salue Marie, Femme de Foi, première entre les disciples ! Vierge, Mère de l'Église, aide-nous à rendre toujours compte de l'Espérance qui est en nous, ayant confiance en la bonté de l'homme et en l'Amour du Père. Enseigne-nous à construire le monde, de l'intérieur : dans la profondeur du silence et de l'oraison, dans la joie de l'amour fraternel, dans la fécondité irremplaçable de la Croix. Sainte-Marie, Mère des croyants, Notre-Dame de Lourdes, prie pour nous. Amen. »

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14 janvier 2010

Prières à la très Sainte Vierge pour chaque jour de la semaine

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Prières à la très Sainte Vierge pour chaque jour de la semaine

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Le dimanche

Pour obtenir le pardon de ses péchés


Voici, Ô Mère de Dieu, un misérable pécheur esclave de l'enfer, à Vos pieds, qui recourt à Vous, qui met en Vous sa confiance. Je ne suis pas digne que Vous jetiez même un seul regard sur moi ; mais je sais qu'en vue de Votre Fils mort pour sauver les pécheurs, Vous avez un ardent désir de les aider. Ô Mère de Miséricorde, jetez les yeux sur mes misères, et prenez pitié de moi. Je Vous entends appeler partout le Refuge des pécheurs désespérés, le Secours des abandonnés. Soyez donc mon Refuge, mon Espérance et mon Secours. Vous me sauverez par Votre intercession. Secourez-moi pour l'Amour de Jésus-Christ. Tendez Votre main secourable à un misérable tombé qui recourt à Vous. Je sais que Vous Vous faites un plaisir d'aider un pécheur quand Vous le pouvez. Ah ! Aidez-moi donc maintenant que Vous le pouvez. J'ai perdu par mon péché la Grâce Divine et mon âme. En ce moment je me remets entre Vos mains, inspirez-moi ce que je dois faire pour rentrer dans la Grâce de mon Dieu. Je suis prêt à tout faire pour cela. Il m'envoie à Vous pour que Vous me secouriez ; Il Veut que je recoure à Votre Miséricorde, afin que non seulement les mérites de Votre Divin Fils, mais encore Vos prières m'aident à me sauver. Je recours donc à Vous ; Vous priez pour tant d'autres, daignez prier aussi Jésus pour moi ; priez-Le de me pardonner, et Il me pardonnera. Dites-Lui que Vous désirez mon salut, et Il me sauvera. Faites connaître le bien que Vous savez faire à qui se confie en Vous. Ainsi, je l'espère. Ainsi soit-il. 

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Le lundi

Pour obtenir la persévérance


Ô Reine du Ciel, après m'être trop longtemps rendu le malheureux esclave du démon, je me consacre aujourd'hui à Vous pour serviteur perpétuel, et me présente pour Vous honorer et Vous servir pendant toute ma vie. Daignez m'agréer et ne me rejetez pas comme je le mériterais. Ô ma Divine Mère, j'ai mis en Vous toutes mes espérances ; c'est de Vous que j'attends toutes mes ressources. Je bénis et remercie le Seigneur, qui par Sa Miséricorde m'a donné cette confiance en Vous, que je regarde comme un gage de mon salut. Ah ! Si j'ai fait autrefois de tristes chutes, ce n'est que pour n'avoir pas recouru à Vous. Mais maintenant j'espère, par les mérites de Jésus-Christ et par Vos prières, en avoir obtenu le pardon. Cependant je puis de nouveau perdre encore la Grâce Divine. Le danger n'a pas cessé, mes ennemis ne dorment pas : combien de novelles tentations ne me reste-t-il pas à vaincre ! Ah ! Ma Divine Souveraine, pleine de Bonté, protégez-moi, et ne permettez pas que je redevienne jamais leur esclave ; assistez-moi toujours. Je sais que Vous m'aiderez, et que je remporterai la victoire avec Votre Secours si je ne cesse de me recommander à Vous : mais c'est sur cela même que je crains que dans les occasions de chute je ne manque de Vous invoquer, et que par là je ne vienne à me perdre. C'est donc cette Grâce que je Vous demande : obtenez-moi que, dans les assauts de l'enfer, je recoure toujours à Vous en Vous disant : Ô Marie, secourez-moi ; Ô Bonne Mère, ne permettez pas que je perde Dieu.

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Le mardi

Pour demander une bonne mort


Ô Marie, quelle sera ma mort ? Quand je considère mes péchés, et que je pense à ce moment décisif de mon salut et de ma damnation éternelle, lorsque j'expierai et comparaîtrai au Jugement de Dieu, je suis saisi de crainte et de tremblement. Ô Mère pleine de Bonté, c'est le Sang de Jésus-Christ, c'est Votre intercession qui font toutes mes espérances. Ô Consolatrice des affligés, ne m'abandonnez point alors, ne refusez pas de me consoler dans cette grande affliction. Si dès aujourd'hui je suis tourmenté par le remords de mes péchés, par l'incertitude du pardon, par le danger d'y retomber, par la rigueur de la Justice Divine, que deviendrai-je alors ? Si Vous ne venez pas à mon secours, je serai perdu. Ah ! Ma Divine Souveraine, avant le moment de ma mort, obtenez-moi une vive douleur de mes péchés, un véritable amendement et une entière fidélité à Dieu pour tout ce qu'il me reste de temps à vivre. Ô Marie, mon Espérance, aidez-moi dans ces grandes angoisses où je dois me trouver. Encouragez-moi pour ne pas me désespérer à la vue de mes fautes, que le démon me remettra sous les yeux. Obtenez-moi la Grâce de Vous invoquer alors plus souvent, afin que j'expire en prononçant Votre Doux Nom et celui de Votre Divin Fils. Je Vous demanderai plus encore, Ô Divine Reine, pardonnez ma hardiesse : daignez venir me consoler Vous-même par Votre Présence. Vous avez accordé cette Grâce à tant de serviteurs ! J'ose Vous la demander et l'espérer aussi pour moi. Je suis pécheur, il est vrai, et je ne la mérite pas ; mais je vous suis dévoué et consacré ; je Vous aime, et j'ai en Vous une grande confiance, Ô Marie : j'attends donc Votre Présence et Votre Assistance. Vous ne me laisserez pas sans consolation ; du moins, si je suis trop indigne d'une si grande faveur, assistez-moi du haut du Ciel, pour que je sorte de cette vie en aimant Dieu et Vous, ma Sainte Mère, pour continuer à Vous aimer éternellement dans le paradis.

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Le mercredi

Pour obtenir d'être préservé de l'enfer


Ô Mère pleine de Bonté pour moi, je Vous rends grâces de ce que Vous m'avez préservé de l'enfer autant de fois que j'ai mérité d'y tomber par mes péchés. Malheureux que je suis ! J'étais condamné à cette éternelle prison, et la sentence se serait peut-être exécutée dès mon premier péché, si par Votre Bonté Vous n'étiez venue à mon secours. Sans que je Vous en eusse même priée, uniquement par Votre Tendre Charité, Vous avez arrêté les coups de la Divine Justice : ensuite, surmontant la dureté de mon cœur, Vous me fîtes prendre confiance en Vous. Eh ! Dans combien d'autres fautes ne serais-je pas tombé par la suite, parmi tant de dangers que j'ai rencontrés, si Vous, Ô Mère pleine de Bonté, ne m'en aviez préservé par les Grâces que Vous m'avez obtenues ! Ô ma Divine Reine, continuez à me préserver de l'enfer. Eh ! Que me servira Votre Miséricorde, que me serviront tant de bienfaits dont Vous m'avez comblé, si je me damne ? S'il y eu un temps où je ne Vous ai pas aimée, maintenant, après Dieu, je Vous aime par-dessus toutes choses. Ah ! Ne permettez pas que je sois assez malheureux pour m'éloigner de Vous et de mon Dieu, qui par Votre intercession m'a fait tant de Miséricordes. Ô mon Aimable Souveraine, ne souffrez pas que je sois jamais réduit au malheur de Vous haïr et de Vous maudire pour jamais dans l'enfer : souffrirez-Vous de voir condamner un de Vos serviteurs qui Vous aime ? Ô Marie, que me dites-Vous ? Me damnerai-je ? Ah ! Si je Vous laisse, je me damnerai. Mais comment pourrai-je me résoudre à Vous abandonner jamais ? Comment pourrai-je oublier jamais l'Amour que Vous m'avez porté ? Ô ma Mère, puisque Vous avez déjà tant fait pour mon salut, achevez Votre ouvrage, continuez à m'assister. Le voulez-Vous faire ? Mais que dis-je ? Si Vous m'avez tant favorisé lors même que je Vous oubliais, que ne dois-je pas espérer maintenant que je Vous invoque ! Non, on ne peut périr, quand on se recommande à Vous ; ce n'est qu'en manquant de Vous invoquer qu'on se perd. Ô ma Divine Reine, ne me laissez point à moi-même, je me perdrais ; mais faites que je recoure constamment à Vous. Vous êtes toute mon Espérance, sauvez-moi de l'enfer, et d'abord du péché, qui peut seul m'y conduire.

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Le jeudi

Pour obtenir le paradis


Ô Reine du paradis qui êtes élevée au-dessus de tous les chœurs des Anges, la plus près de Dieu, du fond de cette vallée de misères, misérable pécheur que je suis, je Vous rends mes hommages, et je Vous conjure de tourner vers moi ces yeux charitables qui répandent la Grâce partout où ils portent leurs regards. Voyez, Ô Divine Marie, en combien de périls je me trouve maintenant et dois me trouver tant que je vivrai, de perdre mon âme, le paradis et Dieu. C'est en Vous que j'ai placé toutes mes espérances. Je Vous aime et soupire après le bonheur de Vous voir et de chanter Vos louanges dans le paradis. Ah ! Marie, quand viendra le jour où je me verrai enfin bienheureusement sauvé, en possession du Ciel, à Vos pieds, et que je considérerai la Mère de mon Dieu et la mienne en même temps, qui s'est tant employée à me sauver ? Quand est-ce que je baiserai cette main si bienfaisante, qui m'a tant de fois préservé de l'enfer, et qui m'a fait recevoir tant de Grâces, dans le temps même que mes péchés me rendaient digne d'être haï et abandonné de tout l'univers ? J'ai été pendant ma vie, hélas ! bien ingrat envers Vous ; mais si je parviens au terme du salut dans le Ciel, non, je ne tomberai plus dans l'ingratitude : là je Vous aimerai de toute l'étendue de mon pouvoir durant toute l'éternité ; là je réparerai, Ô Marie, mon ingratitude en Vous rendant d'éternelles actions de grâces. Je remercie de tout mon cœur le Seigneur, qui me donne cette confiance dans le Sang Précieux de Jésus ; et cette persuasion que Vous me sauverez, que Vous me préserverez du péché, que Vous m'obtiendrez les lumières et la force nécessaires pour exécuter Ses Divines Volontés, et enfin que Vous me conduirez à l'heureux port du paradis. Un si grand nombre de Vos serviteurs ont eu cette Espérance, et aucun n'a été trompé. Je ne le serai donc pas non plus, Ô Marie ; cela sera ainsi, Vous me sauverez. Priez Votre Fils Jésus, je Le prie moi-même aussi, par les mérites de Sa Passion ; priez-le de conserver et d'augmenter toujours en moi cette confiance, et je serai sauvé.

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Le vendredi

Pour obtenir le saint amour envers Marie et envers Jésus


Ô Marie, je reconnais que Vous êtes la créature la plus noble, la plus élevée, la plus pure, la plus belle, la plus douce, la plus sainte, la plus aimable enfin de toutes les créatures. Oh ! Si tous Vous connaissaient, Vierge Sainte, et Vous aimaient comme Vous le méritez ! Mais je me réjouis de ce que tant d'âmes saintes dans le Ciel et sur la terre sont tout embrasées d'amour pour Votre Bonté et Votre Beauté. Je me réjouis plus particulièrement encore de ce que Dieu même Vous aime Vous seule plus que tous les hommes et tous les Anges ensemble. Ô Reine très Aimable, tout misérable pécheur que je suis, je Vous aime aussi, mais je Vous aime trop peu, je désire un amour plus tendre envers Vous : et cet amour, c'est à Vous que je m'adresse pour l'obtenir ; obtenez-le moi donc, Ô mon Aimable Mère, puisque Votre Amour est une grande marque de prédestination et une Grâce que Dieu n'accorde qu'à ceux qu'Il Veut sauver. Je reconnais encore, Ô Divine Mère, que mes obligations sont infinies envers Votre Adorable Fils, et qu'Il mérite un amour infini ; Vous, de Votre côté, Vous ne désirez que de Le voir aimé. C'est donc la Grâce que je Vous conjure d'obtenir par-dessus toutes les autres : oui, obtenez-moi un ardent amour pour Jésus-Christ. Vous obtenez de Dieu tout ce que Vous voulez : ah ! obtenez-moi la Grâce d'être toujours tellement uni à Sa Divine Volonté, que je ne m'en sépare jamais ! Je ne Vous demande point les biens de la terre, ni honneurs ni richesses ; je Vous demande ce que Votre Cœur désire le plus : je Vous demande d'aimer mon Dieu. Serait-il possible que Vous ne voulussiez pas m'aider dans un désir qui Vous est si agréable ! Non, déjà Vous m'aidez, déjà Vous priez pour moi. Priez, priez, Ô Vierge Sainte, et ne cessez pas de prier que Vous ne me voyiez dans le Ciel, hors de tout danger de perdre mon Dieu, et assuré de L'aimer durant toute l'éternité avec Vous, ma Bonne et Charitable Mère. Ainsi soit-il.

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Le samedi

Pour obtenir la protection de la Sainte-Vierge


Ô ma très Sainte Mère, je vois les Grâces que Vous m'avez obtenues, et je vois en même temps l'ingratitude dont je Vous ai payée. Un ingrat ne mérite plus de bienfaits ; mais je ne désespérerai cependant pas pour cela de Votre Miséricorde, qui l'emporte de beaucoup sur mon ingratitude. Ô ma Charitable Avocate, ayez pitié de moi : Vous êtes la dispensatrice de toutes les Grâces que le Seigneur nous accorde, à nous misérables pécheurs ; et c'est pour cela qu'Il Vous a rendue si Puissante, si Riche, si Tendre, afin que Vous nous secouriez dans nos misères. Ô Mère de Miséricorde, ne me laissez pas dans la pauvreté. Vous êtes l'Avocate des pécheurs les plus misérables, les plus abandonnés, qui recourent à Vous : prenez donc aussi ma défense, puisque c'est à Vous que je recours. Ne me dites point que ma cause est très difficile à gagner, puisque les causes les plus désespérées réussissent toutes dès que Vous entreprenez de les défendre. Je remets donc mon salut éternel entre Vos mains, je Vous confie mon âme ; elle était perdue, Vous la sauverez par Votre intercession. Je veux être du nombre de Vos serviteurs les plus fidèles, Vous ne me rebuterez pas. Vous cherchez les plus misérables pour les soulager : n'abandonnez pas un pauvre pécheur qui recourt à Vous. Priez pour moi ; Votre Divin Fils fait tout ce que Vous Lui demandez. Prenez-moi donc sous Votre protection, et cela suffit. Oui, si Vous me protégez, je ne craindrai rien, ni du côté de mes péchés, parce que Vous m'obtiendrez le remède aux maux qu'ils m'ont causés ; ni du côté des démons, parce que Vous êtes plus Puissante que tout l'enfer ; ni du côté de mon Juge, parce qu'une seule de Vos prières suffit pour L'apaiser. Je crains seulement d'omettre, par ma négligence, à Vous invoquer et à Vous réclamer, parce que cela ferait ma perte. Ô ma Tendre Mère, obtenez-moi le pardon de tous mes péchés, l'amour de Jésus, la sainte persévérance, la bonne mort, enfin le paradis ; et spécialement obtenez-moi la Grâce de Vous prier et de Vous invoquer toujours. Il est vrai que ces Grâces sont trop grandes pour un pécheur comme moi, et que j'en suis bien indigne ; mais elles ne sont pas trop grandes pour Vous, qui êtes la Bien-Aimée du Seigneur, à laquelle Il accorde tout ce que Vous Lui demandez. Il suffit que Vous ouvriez la bouche pour Le prier, Il ne sait rien Vous refuser. Priez donc Jésus pour moi ; dites-Lui que Vous me protégez, et dès lors Il ne manquera pas d'avoir pitié de moi. Ô ma Tendre Mère, je me confie en Vous, et c'est dans cette confiance que je repose, et que je veux vivre et mourir ! Ainsi soit-il.


Source : « Visites au Saint Sacrement et à la Sainte Vierge », "Prières à la très Sainte Vierge pour chaque jour de la semaine", par S. Liguori, pages 183 à 193 ; Alfred MAME et fils, éditeurs, Tours, 1896.
 

Paix

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14 janvier 2010

Prière de Consécration à la Vérité

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Prière de Consécration à la Vérité

Message de Jésus à Maureen Sweeney-Kyle du 20 janvier 2009


« Je suis votre Jésus, né Incarné. Je viens de nouveau vous parler à propos de la Vérité. La Vérité est tout ce qui incarne et supporte les Dix Commandements. Donc, comprenez que la loi du Saint Amour, qui est l’expression et ce qui compose les deux grands Commandements : aimer Dieu par-dessus toutes choses et son prochain comme soi-même, est la Sainte Vérité... Ainsi, voici une prière de consécration à la Vérité qui peut être récitée chaque jour :


Cher Jésus, je demande au Cœur de Votre Père Éternel de laver mon pauvre cœur dans l’eau purifiante de Sa Volonté Divine. Montrez-moi tout ce qui s'oppose à la Sainte Vérité dans mon cœur et aidez-moi à le chasser pour toujours. Je comprends que toute vérité est basée sur le Saint Amour. C’est seulement par l’amour et l’humilité que je peux vivre dans la Sainte Vérité. Par cette Vérité, laquelle j’espère respecter dès maintenant, aidez-moi à accepter chaque illumination de conscience que Vous choisissez de m’envoyer. Amen.


S’il vous plaît, croyez-moi lorsque Je vous dis que c’est une prière importante pour ces temps. Toutes les religions, sectes et gouvernements égarent les gens à l’aide des mensonges de Satan. Ainsi, ne ménagez aucun effort pour faire connaître cette prière et ce message. »


3 janvier 2010

Dimanche de l'Epiphanie

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Dimanche de l'Epiphanie

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 2,1-12


Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d'inquiétude, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d'Israël, pour leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondirent: « A Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem en Judée, tu n'es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Judée ; car de toi sortira un chef, qui sera le berger d'Israël mon peuple. » Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l'étoile était apparue; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l'enfant. Et quand vous l'aurez trouvé, avertissez-moi pour que j'aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » Sur ces paroles du roi, ils partirent. Et voilà que l'étoile qu'ils avaient vue se lever les précédait ; elle vint s'arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l'enfant. Quand ils virent l'étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. En entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

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L'Adoration des trois Mages

Extraits des révélations de Maria Valtorta


Celui qui m'avertit intérieurement me dit : "Appelle ces contemplations que tu vas avoir et que je te présenterai : "Les Évangiles de la Foi" car, pour toi et pour les autres, ils viendront mettre en lumière la puissance de la Foi et de ses fruits, et vous assurer dans votre foi en Dieu. "


Je vois Bethléem, petite et toute blanche, rassemblée comme une couvée de poussins sous la lumière des étoiles. Deux rues principales s'y coupent à angle droit, l'une venant d'au-delà du pays, c'est la route principale qui continue au delà de la ville, et l'autre qui coupe la ville dans toute sa largeur mais ne va pas plus loin. D'autres petites rues découpent ce petit pays, sans la moindre trace d'un plan d'ensemble comme nous le concevons, mais s'adaptant au terrain qui est à plusieurs niveaux, et aux maisons qui se distribuent ça et là selon les accidents du sol et les caprices des constructeurs. Tournées les unes à droite, les autres à gauche, d'autres de biais par rapport à la rue qui les borde, elles l'obligent à se présenter comme un ruban qui se déroule avec des sinuosités au lieu d'être un chemin rectiligne qui va d'un endroit à l'autre sans déviation. De temps en temps il y a une petite place, soit pour un marché, soit pour une fontaine, soit parce que, à cause des constructions qui se dressent au hasard, elle est restée une portion de travers où l'on ne peut plus rien construire. À l'endroit où il me semble que je dois particulièrement m'arrêter, il y a précisément une de ces petites places irrégulières. Elle devrait être carrée ou au moins rectangulaire. Elle s'amène comme un trapèze si bizarre qu'on dirait un triangle acutangle dévié au sommet. Le côté le plus long, la base du triangle, est un bâtiment large et bas, le plus large du pays. Du dehors, c'est une haute muraille lisse et nue sur laquelle s'ouvrent à peine deux portes cochères maintenant bien closes. À l'intérieur, au contraire, sur toute une cour carrée il y a de nombreuses fenêtres au premier étage, pendant qu'au rez-de-chaussée on voit des portiques qui entourent des cours jonchées de paille et de détritus avec des vasques pour abreuver chevaux et autres animaux. Aux rustiques colonnes des portiques il y a des anneaux pour attacher les animaux et, sur un côté, un vaste hangar pour abriter les troupeaux et les montures. Je comprends qu'il s'agit de l'auberge de Bethléem. Sur deux autres côtés de même longueur il y a des maisons et des maisonnettes les unes précédées d'un jardinet; d'autres non, parce que parmi elles il yen a qui ont la façade sur la place et d'autres à l'arrière. Sur l'autre côté plus étroit, en face le caravansérail, il y a une unique maisonnette avec un petit escalier extérieur qui donne accès au milieu de la façade aux chambres du premier étage. Elles sont toutes fermées car il fait nuit. Il n'y a personne dans les rues à cause de l'heure. Je vois qu'augmente la clarté nocturne qui tombe d'un ciel constellé d'étoiles si belles dans le ciel d'Orient, si vivantes et si grandes qu'elles paraissent toutes proches et qu'il serait facile de les rejoindre et de les toucher, ces fleurs qui brillent sur le velours du firmament. Je lève les yeux pour me rendre compte de la source de cette croissance de lumière. Une étoile de grandeur inhabituelle, comme une petite lune, s'avance dans le ciel de Bethléem. Les autres semblent s'éclipser et lui donner passage, comme des suivantes au service de la reine, tant son éclat les surpasse et les fait disparaître. Du globe qui semble un énorme et clair saphir éclairé de l'intérieur par un soleil, part un sillage lumineux dans lequel, à la prédominance du clair saphir se fondent les blonds des topazes, les verts des émeraudes, la lueur opalescente des opales, les clartés sanguines des rubis et les doux scintillements des améthystes. Toutes les pierres précieuses de la terre sont dans ce sillage qui parcourt le ciel d'un mouvement rapide et ondulant comme s'il était vivant. Mais la couleur qui domine, c'est cette couleur qui semble pleuvoir du globe de l'étoile : la paradisiaque couleur de pâle saphir qui descend pour colorer d'argent azuré les maisons, les rues, le sol de Bethléem, berceau du Sauveur.


Ce n'est plus la pauvre cité, qui pour nous ne serait qu'une agglomération rurale. C'est une fantastique cité de contes de fées où tout est d'argent. L'eau des fontaines et des vasques est comme du diamant liquide. Avec la splendeur d'un plus vif éclat, l'étoile s'arrête au-dessus de la petite maison qui se trouve sur le côté étroit de la petite place. Ni ses habitants, ni ceux de Bethléem ne la voient parce qu'ils dorment dans les maisons fermées. Cependant l'étoile accélère les palpitations de sa lumière, et sa queue vibre et se balance davantage en décrivant des demi-cercles dans le ciel qui s'éclaire tout entier par l'effet de ce filet d'astres qu'elle entraîne, de ce filet de pierres précieuses qui resplendissent de mille couleurs sur les autres étoiles comme pour leur communiquer une parole joyeuse. La petite maison est toute baignée de ce feu liquide de perles. Le toit de la petite terrasse, le petit escalier de pierre sombre, la petite porte, tout est un bloc de pur argent saupoudré d'une poussière de diamants et de perles. Nul palais de roi n'a eu, ni n'aura un perron semblable à celui-ci fait pour recevoir les pas des anges, pour servir à la Mère qui est la Mère de Dieu. Ses petits pieds de Vierge Immaculée peuvent se poser sur cette éclatante blancheur, ses petits pieds destinés à se poser sur les degrés du trône de Dieu. Mais la Vierge ne sait rien de cette féerie. Elle veille près du berceau du Fils et prie. En son âme elle possède des splendeurs qui surpassent celles dont l'étoile embellit les choses. De la rue principale s'avance un défilé : chevaux harnachés et d'autres conduits à la main, dromadaires et chameaux, les uns montés, les autres chargés. Le son des sabots fait un bruit d'eau qui ruisselle, en les heurtant, sur les pierres d'un torrent. Arrivés sur la place, tous s'arrêtent. Le défilé, sous le rayonnement de l’étoile, est d'une splendeur fantastique. Les ornements des très riches montures, les habits des cavaliers, les visages, les bagages, tout resplendit ravivant et unissant le propre éclat des métaux, des cuirs, des soies, des gemmes, des pelages, à la clarté de l'étoile. Les yeux rayonnent et les bouches sourient parce que une autre splendeur s'est allumée en leur cœur : celle d'une joie surnaturelle.


Pendant que les serviteurs se dirigent vers le caravansérail avec les animaux, trois personnages de la caravane descendent de leurs montures respectives qu'un serviteur conduit ailleurs et se dirigent à pied vers la maison. Là, ils se prosternent, front contre terre, baisant la poussière. Ce sont trois personnages puissants comme l'indiquent leurs très riches habits. L'un, de peau très foncée, à peine descendu d'un chameau s'enveloppe tout entier dans un magnifique vêtement de soie blanche. Son front est ceint d’un cercle de métal précieux et il a à la taille une riche ceinture d'où pendent un poignard ou une épée dont la garde est ornée de gemmes. Les deux autres, descendus de deux magnifiques chevaux, sont vêtus l'un d'une étoffe rayée très belle où domine la couleur jaune. Cet habit est fait comme un long domino garni d'un capuchon et d'un cordon qui semblent faits tout d'une pièce en filigrane d'or tant ils sont ornés de broderie d'or. Le troisième porte une chemise de soie bouffante qui sort d'un large et long pantalon serré aux pieds. Il est enveloppé dans un châle très fin, véritable jardin fleuri tant sont vives les couleurs dont il est orné tout entier. Sur la tête un turban retenu par une chaînette ornée de chatons de diamants. Après avoir vénéré la maison où réside le Sauveur, ils se relèvent et se rendent au caravansérail où les serviteurs ont frappé et fait ouvrir. Ici s'arrête la vision.


Elle reprend trois heures plus tard avec la scène de l'adoration des Mages à Jésus. Voilà le jour. Un beau soleil resplendit dans un ciel d'après-midi. Un serviteur des trois mages traverse la place et monte le petit escalier de la maisonnette. Il rentre. Il sort. Il retourne à l'auberge. Les trois Mages sortent, suivis chacun de son propre serviteur. Ils traversent la place. Les rares passants se retournent pour regarder les majestueux personnages qui passent très lentement avec solennité. Entre la venue du serviteur et celle des trois, il s'est passé un bon quart d'heure ce qui a donné aux habitants de la maisonnette le temps de se préparer à recevoir les hôtes. Ceux-ci sont encore plus richement vêtus que le soir précédent. Les soies resplendissent, les gemmes brillent, un grand panache de plumes de grand prix parsemé d'écailles encore plus précieuses étincelle sur la tête de celui qui porte le turban.


L'un des serviteurs porte un coffre tout orné de marqueteries dont les garnitures métalliques sont en or buriné. Le second porte une coupe d'un travail très fin, couvert par un couvercle tout en or ciselé. Le troisième une sorte d'amphore large et basse, en or également, avec une fermeture en forme de pyramide qui à son sommet porte un brillant. Ces objets doivent être lourds, car les serviteurs ont peine à les porter, spécialement celui qui est chargé du coffre. Les trois montent l'escalier et entrent. Ils pénètrent dans une pièce qui va de la route à l'arrière de la maison. On aperçoit le jardinet par derrière à travers une fenêtre ouverte au soleil. Des portes s'ouvrent dans les deux autres murs, d'où regardent les propriétaires de la maison : un homme, une femme et trois ou quatre enfants entre deux âges. Marie est assise avec l'Enfant sur son sein et Joseph debout à côté. Mais elle se lève aussi et s'incline quand elle voit entrer les trois Mages. Elle est toute vêtue de blanc. Si belle dans son simple habit blanc qui la couvre de la base du cou aux pieds, des épaules aux poignets délicats, si belle avec la tête couronnée de tresses blondes, en son visage que l'émotion couvre d'un rose plus vif, en ses yeux qui sourient avec douceur, avec une bouche qui s'ouvre pour saluer : "Dieu soit avec vous." Les trois Mages en restent un instant interdits. Puis ils s'avancent, se prosternent à ses pieds et la prient de s'asseoir. Eux non, ils ne s'assoient pas malgré l'invitation de Marie. Ils restent à genoux appuyés sur leurs talons. En arrière et à genoux aussi, sont les trois serviteurs. Ils sont tout de suite derrière le seuil. Ils ont posé devant eux les trois objets qu'ils portaient et ils attendent. Les trois Sages contemplent le Bébé. Il me paraît avoir de neuf mois à un an tant il est éveillé et robuste. Il repose sur le sein de sa Mère. Il sourit et jase avec une voix de petit oiseau. Il est tout vêtu de blanc, comme la Maman, avec des sandalettes minuscules aux pieds. Un petit vêtement très simple : une tunicelle d'où sortent les petits pieds remuants, les mains grassouillettes qui voudraient tout saisir, et surtout le très joli petit visage où brillent les yeux d'azur foncé, et la bouche qui fait des fossettes des deux côtés quand il rit et découvre ses premières petites dents. Les petites boucles de cheveux semblent une poussière d'or tant ils sont brillants et vaporeux.


Le plus âgé des Sages parle au nom de tous. Il explique à Marie qu'ils ont vu, une nuit du mois de décembre précédent une nouvelle étoile qui s'est allumée dans le ciel avec une inhabituelle splendeur. Jamais les cartes célestes n'avaient porté cet astre ou ne l'avaient signalé. Son nom était inconnu. Elle n'avait pas de nom. Née du sein de Dieu, elle avait fleuri pour dire aux hommes une vérité bénie, un secret de Dieu. Mais les hommes n'en avaient pas fait cas, car leurs âmes étaient plongées dans la boue. Ils ne levaient pas leurs regards vers Dieu et ne savaient pas lire les paroles qu'Il trace - qu'Il en soit éternellement béni - avec les astres de feu sur la voûte des cieux. Eux l'avaient vue et s'étaient efforcés de comprendre sa voix. Renonçant de bon cœur au peu de sommeil qu'ils accordaient à leurs membres, oubliant de manger, ils s'étaient plongés dans l'étude du Zodiaque. Et les conjonctions des astres, le temps, la saison, les calculs des anciens temps et des combinaisons astronomiques leur avaient dit le nom et le secret de l'étoile. Son nom : "Messie". Son secret : "Être le Messie venu au monde". Et ils étaient partis pour l'adorer chacun à l'insu des autres. Traversant monts et déserts, vallées et fleuves, voyageant de nuit, ils étaient venus vers la Palestine car l'étoile allait dans cette direction. Et chacun, des trois points différents de la terre, s'en allait vers cette direction, et ils s'étaient trouvés ensuite ensemble au-delà de la Mer Morte. La volonté de Dieu les avait réunis là, et ensemble ils étaient allés de l'avant se comprenant, bien que chacun parlât sa langue propre, comprenant et pouvant parler les langues des pays traversés par un miracle de l'Éternel. Ensemble ils étaient allés à Jérusalem parce que le Messie devait être le Roi de Jérusalem, le roi des Juifs. Mais l'étoile s'était cachée sur le ciel de cette ville. Ils avaient senti leurs cœurs se briser de douleur et s'étaient examinés pour savoir s'ils avaient démérité de Dieu, Mais s'étant rassurés la conscience, ils étaient allés trouver le roi Hérode pour lui demander dans quel palais était né le Roi des Juifs qu'ils étaient venus adorer. Le roi, ayant réuni les princes des prêtres et les scribes, leur avait demandé où pouvait naître le Messie et ils avaient répondu : "A Bethléem de Juda."


Ils étaient venus vers Bethléem et l'étoile était réapparue à leurs yeux, avait quitté la Cité Sainte et le soir précédent avait augmenté de splendeurs. Le ciel était tout embrasé. Puis, l'étoile s'était arrêtée, rassemblant la lumière des autres étoiles en son rayonnement, au-dessus de cette maison. Ils avaient compris que c'était là que se trouvait le Divin Né. Maintenant ils l'adoraient, offrant leurs pauvres cadeaux et, par-dessus tout, leur cœur qui n'avait jamais cessé de bénir Dieu pour la grâce qu'Il leur avait accordée et d'aimer son Fils dont ils voyaient la sainte Humanité. Ensuite ils retourneraient rendre compte au roi Hérode parce que lui aussi désirait l'adorer. "Voici à la fois, l'or qu'il convient à un roi de posséder, voici l'encens comme il convient à un Dieu, et voici, ô Mère, voici la myrrhe parce que ton Enfant Né, qui est Dieu, est aussi un Homme et dans sa chair et sa vie d'homme il connaîtra l'amertume et la loi inévitable de la mort. Notre amour voudrait ne pas les dire, ces paroles et penser que sa chair est éternelle comme son Esprit. Mais, ô Femme, si nos cartes et surtout nos âmes ne se trompent pas, Lui, ton Fils est le Sauveur, le Christ de Dieu et pour ce motif il devra, pour sauver la terre, prendre sur Lui le mal de la terre dont un des châtiments est la mort. Cette résine est pour cette heure, pour que ses chairs saintes ne connaissent pas la pourriture de la corruption et conservent leur intégrité jusqu'à la résurrection. Qu'à cause de ces dons, Lui se souvienne de nous et sauve ses serviteurs en leur donnant son Royaume." Pour l'instant, pour en être sanctifiés, qu'elle, sa Mère, offre son petit Enfant "à notre amour. Et en baisant ses pieds descende sur nous la bénédiction céleste." Marie, qui a surmonté l'effroi provoqué par les paroles des Sages et a caché sous un sourire la tristesse de la funèbre évocation, offre le Bébé. Elle le met sur les bras du plus ancien qui l'embrasse et reçoit ses caresses, et puis le passe aux autres. Jésus sourit et joue avec les chaînettes et les franges des trois. Il regarde avec curiosité l'écrin ouvert plein d'une matière jaune et brillante. Il rit en voyant que le soleil fait un arc-en-ciel en touchant le brillant du couvercle de la myrrhe. Puis les trois rendent le Bébé à sa Mère et se lèvent. Marie aussi se lève. Le plus jeune des Mages donne à son serviteur l'ordre de sortir, alors on s'incline de chaque côté. Les trois parlent encore un peu. Ils ne peuvent se décider à quitter cette maison. Des larmes d'émotion se voient dans tous les yeux. A la fin ils se dirigent vers la sortie, accompagnés de Marie et de Joseph.


Le Bébé a voulu descendre et donner sa petite main au plus ancien des trois. Il marche ainsi, une main dans la main de Marie, l'autre dans celle du Sage qui se penche pour le conduire. Jésus a le pas encore incertain de l'enfant et rit en frappant du pied la bande lumineuse que fait le soleil sur le pavé. Arrivés au seuil - il ne faut pas oublier que la pièce prenait toute la longueur de la maison - les trois personnages prennent congé en s'agenouillant une dernière fois et en baisant les pieds de Jésus. Marie, penchée sur le Bébé, prend sa petite main et la guide pour faire un geste de bénédiction sur la tête de chacun des Mages. C'est déjà un signe de croix tracé par les petits doigts de Jésus que guide Marie. Puis les trois descendent l'escalier. La caravane est déjà là toute prête et qui attend. Les bossettes des chevaux resplendissent au soleil couchant. Les gens se sont rassemblés sur la petite place pour voir l'insolite spectacle. Jésus rit en battant les petites mains. La Maman l'a soulevé et appuyé au large parapet qui borde le palier. Elle le tient, avec un bras sur sa poitrine pour l'empêcher de tomber. Joseph est descendu avec les trois et tient l'étrier à chacun d'eux pendant qu'ils montent à cheval ou à chameau. Maintenant, serviteurs et maîtres, tout le monde est en selle. On donne le signal du départ. Les trois se courbent jusque sur le cou de leurs montures pour un ultime salut. Joseph s'incline. Marie aussi, et elle se met à guider la petite main de Jésus en un geste d'adieu et de bénédiction.

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Méditation de Saint Pio de Pietrelcina sur l'Epiphanie


Considère, mon âme, les trois rois mages qui, entièrement donnés à leurs études astronomiques, virent apparaître dans le ciel une nouvelle étoile ; ils admirèrent dans le nouvel astre une lumière tout à la fois nouvelle et mystérieuse. Déjà instruits de ce que l’apparition d’un nouvel astre annoncerait la venue sur la terre du Messie attendu, une lumière bien plus resplendissante et merveilleuse illumine leur esprit. Le travail intérieur de la grâce les remue et les emplit de ferveur. Prêts désormais à répondre à l’appel divin, ils abandonnent tout, jusqu’au confort de leurs palais, et affrontent un voyage long, désastreux et incertain ; pendant l’une des saisons les moins favorables, ils partent à la recherche de celui qui les appellent pour se manifester à eux, pour qu’ils l’adorent, lui présentent leurs hommages comme au roi suprême du ciel et de l’univers entier. L’étoile, symbole de la foi, les meut et les guide vers celui qui les appelle intérieurement par l’impulsion de la grâce, car personne ne peut aller à lui s’il ne l’attire. Jésus appelle les pauvres et simples bergers par le moyen des anges, afin de se manifester à eux. Il appelle les savants (mages) par l’étoile de leur science, et tous, mus par l’influence intérieure de sa grâce, courent à lui pour l’adorer. Il nous appelle tous par ses inspirations divines, et se communique à nous par sa grâce. Combien de fois ne nous a–t-il pas, nous aussi, amoureusement invités ? Et nous, avec quelle rapidité avons-nous répondu ? Mon Dieu, je rougis et je me sens plein de confusion de devoir répondre à une telle question ! Que n’a-t-il entrepris pour se faire chemin de notre cœur et l’approcher du sien, ne se rebutant pas de notre misère ! Mais qu’est-ce que l’homme que tu en prennes souci ? Tu abandonnes ton palais céleste pour aller à la recherche de la brebis perdue. Tu te manifestes à elle, et par les impulsions de ta grâce tu l’appelles sans cesse, tu attires son cœur vers toi, afin qu’elle te connaisse de près, t’aime, t’adore. As-tu vraiment besoin d’elle pour être pleinement heureux dans ton paradis ? Non, c’est ta bonté ordinaire qui te pousse vers elle, c’est ton amour qui aime à se répandre et à la conquérir, pour la rendre heureuse de cette même félicité dont tu es rempli. O Jésus, nous sommes un rien laid, et c’est justement pour cela que tu nous cherches : pour nous donner ton être divin, par l’opération et la communication de ta grâce. O Jésus, qui pourra te résister ? Fais que, pauvre comme je suis, je te demande tout ce dont j’ai besoin pour te plaire, qui vienne de toi et te soit agréable. Donne –moi et conserve en moi cette foi vive qui me fasse croire et agir pour ton seul amour. Et ceci est le premier don que je te présente et, uni aux saints mages, prosterné à tes pieds, je confesse sans aucun respect humain devant le monde entier que tu es notre seul et vrai Dieu.


Les mages arrivèrent à Jérusalem et ne trouvèrent aucun signe extérieur de fête, comme ils l’auraient pensé, pour le grand avènement du nouveau roi. L’étoile qui les guidait, quand ils entrèrent dans la ville, disparut à leurs yeux. Leur foi est coulée dans un ciment solide ; ainsi ils n’hésitent pas : fermes dans leur foi, ils demandent des nouvelles du Messie né. Personne ne sait quoi leur dire. Les gens de ce monde, engouffrés dans leurs affaires, vivent dans l’obscurité et dans l’erreur ; ils n’ont nulle pensée quant à leur salut éternel, ils ne sont nullement empressés de savoir qu’il est venu, ce Messie attendu avec des soupirs par les païens, prophétisé et prédit par les prophètes. Alors, les mages, qui suivent l’impulsion de la grâce et de la ferveur, fermes dans l’espérance de trouver celui que le peuple n’a pas voulu reconnaître et a rejeté du milieu de lui, vont vers Hérode. Lui, il doit savoir où est né le vrai roi des Juifs. Mais là aussi c’est la désillusion, car lui non plus ne sait rien. Cachant sa méchanceté et la peur que ce nouveau roi, tant désiré par Jacob et ses descendants, lui conteste son trône, et simulant un sentiment de zèle religieux, il demande à savoir où les prophètes dirent que devait naître le Messie et si le temps prédit par Daniel était déjà achevé. S’en étant assuré, il le révèle aux mages, et leur recommande que, quand ils l’auraient trouvé, ils reviennent ici pour que lui-même puisse aller l’adorer et lui rendre les honneurs qui lui sont dus. Quelle ruse ! Combien d’impiété se cache-t-elle derrière ce zèle feint ! Et quelle foi que celle des mages ! Ceux-ci, ayant appris le lieu où le Messie devait être né, se remettent en route, fermes et convaincus qu’ils découvriraient celui qui, caché, appelle à lui les cœurs qui le cherchent en vérité et dans une charité ardente. A peine sortis de Jérusalem, voici que l’étoile leur apparaît à nouveau et les précède, afin qu’ils ne s’égarent pas en chemin. La foi nous guide, nous aussi ; et nous, à la suite de sa lumière, nous parcourons sûrement le chemin qui conduit à Dieu, à sa patrie, comme les saints mages, sous la garde de l’étoile, symbole de la foi, arrivent au lieu désiré. L’étoile s’arrête au-dessus de la grotte et eux, illuminés par la grâce divine, reconnaissent dans cette masure le palais du roi du ciel nouveau-né. Emus, ils entrent ; mais que leur est-il donné à voir pour qu’ils reconnaissent le roi divin, le Messie ? Quelle certitude est la leur, face à tant de pauvreté, que ce bébé tremblant qu’ils voient dans les bras d’une jeune fille, est leur Dieu ? Qu’est-ce qui le leur révèle, de telle sorte qu’ils s’abîment dans une profonde adoration devant lui ? Qu’ils montrent qu’ils sont venus de loin pour l’adorer et le vénérer, pour apporter en tribut devant lui les honneurs comme au roi des rois, alors qu’aucune cour céleste ou terrestre ne l’entoure ? Mais Jésus les a appelés pour se manifester à eux. Il les attirés à lui pour qu’ils le reconnaissent. L’émotion intérieure les fait se prosterner à terre. Les mouvements internes de la grâce révèlent à leurs âmes que ce tendre nouveau-né est Dieu et homme, qu’il est le vrai Messie. Les battements fréquents et précipités de leurs cœurs leur confirment qu’il est leur Dieu incarné. Ainsi prosternés à terre, ils humilient devant l’Eternel fait enfant, leur dignité royale. Ils le reconnaissent, l’adorent, l’aiment, lui apportent en tribut les honneurs royaux, se placent sous sa domination divine et s’offrent à lui avec tout ce qu’ils ont et qui leur appartient. Ils embrassent avec transport ces petits pieds divins, que sa gracieuse mère leur propose d’embrasser,et, après avoir épanché leurs cœurs enflammés d’amour, ils lui offrent trois présents : l’encens car ils le reconnaissent comme leur Dieu, la myrrhe car il est homme, l’or car il est roi. Avertis ensuite en songe par un ange de s’en retourner par un autre chemin dans leur pays, et ainsi de ne pas donner satisfaction à la méchanceté d’Hérode, ils s’en vont de Bethléem, mais seulement de corps, car ils laissent là leurs cœurs. Eux, brûlants de zèle pour la gloire de Dieu, transformés en apôtres, répandent dans leurs peuples par l’exemple et la parole la bonne odeur de Jésus Christ ; ils proclament les merveilles de Dieu, que leurs yeux ont vues et que leurs cœurs ont goûtées. Ils professent sans respect humain leur foi et l’espérance à venir en cet enfant, qu’il sera le Sauveur. Par ses mérites, ils participeront un jour, avec tous les disciples de l’Evangile, à sa gloire dans la bienheureuse patrie du ciel. L’amour ne souffre pas de retard, et eux, à peine revenus, ne se reposent pas de leurs fatigues, mais font connaître et aimer celui qui, par l’action de la grâce, avait conquis leurs cœurs, les emplissant de cette charité qui aime se répandre, parce que le cœur, dans sa petite masse, ne peut la contenir et aime communiquer ce qui le remplit. O Jésus, avec les saints mages nous t’adorons, avec eux nous t’offrons les trois dons de notre foi te reconnaissant et t’adorant comme notre Dieu humilié par amour pour nous, comme cet homme revêt de la fragile chair pour souffrir et mourir pour nous ; et, mettant notre espérance en tes mérites, nous sommes assurés de parvenir à la gloire éternelle. Par notre charité, nous te reconnaissons souverain d’amour de nos cœurs, priant pour que, dans ta bonté infinie, tu daignes agréer ce que tu nous as toi-même donné. Daigne transformer nos cœurs comme tu as transformé ceux des rois mages et ais encore que nos cœurs, ne pouvant contenir les ardeurs de ta charité, te proclament aux âmes de nos frères afin de les conquérir. Ton règne n’est pas loin et tu nous feras participer à ton triomphe sur terre, puis participer à ton règne au ciel. Fais que, ne pouvant contenir les dons de ta charité divine, nous prêchions par l’exemple et par les œuvres la royauté divine. Prends possession de nos cœurs dans le temps afin de la posséder dans l’éternité ; que jamais nous ne nous retirions de dessous ton sceptre : ni la vie ni la mort ne valent que nous nous séparions de toi. Que notre vie soit une vie qui puise en toi à larges gorgées d’amour, pour se répandre ensuite sur l’humanité ; qu’elle nous fasse mourir à chaque instant, afin de vivre seulement de toi, afin que tu sois répandu en nos cœurs.

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Prions


Aujourd'hui, Seigneur, Vous avez révélé Votre Fils unique aux Nations, grâce à l'étoile qui les guidait; daignez nous accorder, à nous qui Vous connaissons déjà par la Foi, d'être conduits jusqu'à la claire vision de Votre splendeur. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

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24 décembre 2009

Le Cœur Sacré de Jésus enfant

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Le Cœur Sacré de Jésus enfant

I

Voici que je m’éveille

Pour offrir à mon tour

A ce poupon d’amour

Mon cœur et mon oreille

Pour l’entendre et l’aimer

Et toujours m’enflammer

II

Mais je l’entends qui pleure,

A cause des froideurs

Qu’Il trouve dans nos cœurs.

J’ai bien peur qu’Il ne meure !

Aimons-le vitement

Pour son allègement

III

Il a quitté la gloire

Pour conquérir nos coeurs

Et s’en rendre vainqueur.

Il aura la victoire !

Puisqu’Il s’est fait enfant

Il sera triomphant !

IV

Il veut le sacrifice

Du coeur et de l’esprit ;

Ne soyons pas surpris

Qu’en lui rendant service,

Nous trouvions des rigueurs

Pour l’esprit et le coeur.

V

Ah ! que je suis heureuse

Et que le sort m’est doux !

J’ai trouvé mon époux ;

J’en suis si amoureuse

Qu’il aura pour toujours

Mon coeur et mes amours.

VI

Je ne saurai plus vivre,

Ce poupon va mourir !

Il ne fait que languir :

L’amour va le poursuivre

Jusque dessus la croix !

C’est là tout son emploi.

VII

Nous mourons donc ensemble

Puisque l’amour est fort

Cent fois plus que la mort.

De vous quitter je tremble,

Et j’aime mieux mourir

Que de vous voir souffrir !

Sainte Marguerite Marie Alacoque

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29 octobre 2009

Supplique à la Reine du Rosaire de Pompéi

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Supplique à la Reine du Rosaire de Pompéi


La Supplique à Notre-Dame du Saint-Rosaire de Pompéi, peut être récitée à tout moment de l'année, mais avec elle est récitée avec beaucoup de solennité à Pompéi et dans de nombreux lieux en Italie et du Monde entier à Midi, le 8 Mai, Fête de la Reine du Rosaire de Pompéi et le premier Dimanche d'octobre, Fête de jour Notre-Dame du Saint-Rosaire à Pompéi, à midi, car cette heure est "l'heure du Monde", avait dit le Bienheureux Bartolo Longo.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Ô Auguste Reine des Victoires, ô Souveraine du Ciel et de la Terre, à ton nom se réjouissent les cieux et tremblent les abysses, ô Reine glorieuse du Rosaire, nous, tes fils dévoués, réunis dans ton Temple de Pompéi en ce jour solennel, nous épanchons les affections de notre cœur et avec une confiance toute filiale, nous t’exprimons nos misères. Du Trône de clémence, où tu es assise en Reine, tourne, ô Marie, ton regard compatissant sur nous, sur nos familles, sur l’Italie, sur l’Europe, sur le monde. Aie compassion des angoisses et des tourments qui assombrissent notre vie. Vois, ô Mère, combien de dangers dans l’âme et dans le corps, combien de calamités et d’afflictions nous oppressent. Ô Mère, implore pour nous la miséricorde de ton divin Fils et vaincs, par la clémence, le cœur des pécheurs. Ce sont nos frères et tes fils qui coûtent tant de sang à ton doux Jésus et qui contristent ton Cœur très sensible. Montre-toi à tous telle que tu es, Reine de paix et de pardon.

Je vous salue Marie

Il est vrai que nous, en premiers, bien que nous soyons tes fils, par nos péchés, nous crucifions de nouveau en notre cœur Jésus et nous transperçons encore une fois ton Cœur. Nous le confessons: nous méritons les plus durs châtiments, mais tu, rappelle-toi que sur Golgotha, tu as recueilli, avec le Sang divin, le testament du Rédempteur moribond qui t’a désignée comme notre Mère, Mère des pécheurs. Comme notre Mère, tu es donc notre Avocate, notre espérance. Et nous, en gémissant, nous étendons nos mains suppliantes vers toi, et crions: Miséricorde! Ô Mère de bonté, aie pitié de nous, de nos âmes, de nos familles, de nos parents, de nos amis, de nos défunts, et surtout de nos ennemis et de tous ceux qui se disent chrétiens et qui pourtant offensent le Cœur aimable de ton Fils. Nous implorons aujourd’hui pitié pour les Nations dévoyées, pour toute l’Europe, pour le monde entier, afin que, repenti, il retourne à ton Cœur. Miséricorde pour tous, ô Mère de Miséricorde!

Je vous salue Marie


Daigne, bienveillamment, ô Marie, nous exaucer! Jésus a remis dans tes mains tous les trésors de ses grâces et de ses miséricordes. Tu es assise, couronnée Reine, à la droite de ton Fils, resplendissante de gloire immortelle sur tous les Chœurs des Anges. Tu étends ta domination sur toute l’étendue des cieux et la terre et toutes les créatures sont soumises à toi. Tu es la toute-puissante par grâce, tu peux donc nous aider. Et si tu ne voulais pas nous aider, parce que nous sommes des fils ingrats et indignes de ta protection, nous ne saurions à qui nous adresser. Ton cœur de Mère ne permettra pas de voir, nous, tes fils, perdus. L’Enfant que nous voyons sur tes genoux et la Couronne mystique que nous admirons dans ta main, nous inspirent confiance que nous serons exaucés. Et nous, nous avons pleine confiance en toi, nous nous abandonnons comme de faibles fils entre les bras de la plus tendre des mères, et, aujourd’hui même, nous attendons de toi les grâces tant désirées.

Je vous salue Marie

Demandons la bénédiction à Marie

Une dernière grâce, nous te demandons maintenant, ô Reine, et tu ne peux pas nous la refuser en ce jour très solennel. Accorde-nous, à tous, ton amour fidèle et d’une façon spéciale, ta bénédiction maternelle. Nous ne nous détacherons pas de toi, jusqu’à ce que tu nous auras bénis. Bénis, ô Marie, en ce moment, le Souverain Pontife. Aux splendeurs antiques de ta Couronne, aux triomphes de ton Rosaire, pour lesquels tu es appelée Reine des Victoires, ajoute encore ceci, ô Mère: accorde le triomphe à la religion et la paix à la Société humaine. Bénis nos Évêques, nos prêtres et particulièrement tous ceux qui se dévouent pour l’honneur de ton Sanctuaire. Bénis enfin tous les associés à ton Temple de Pompéi et tous ceux qui cultivent et diffusent la dévotion au Saint Rosaire. Ô Rosaire béni de Marie, douce Chaîne qui nous relie à Dieu, lien d’amour qui nous unit aux Anges, tour de salut contre les assauts de l’enfer, port sûr dans le naufrage commun, nous ne te lâcherons jamais plus. Tu seras notre réconfort à l’heure de l’agonie, à toi le dernier baiser de la vie qui s’éteint. Et le dernier accent sur nos lèvres sera ton nom suave, ô Reine du Rosaire de Pompéi, ô notre Mère très chère, ô Refuge des pécheurs, ô Souveraine consolatrice des affligés. Sois partout bénie, aujourd’hui et toujours, sur la terre et dans le ciel. Amen.

Salut, ô Reine

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Téléchargez le texte de la Supplique à la Reine du Rosaire de Pompéi (pdf) en cliquant ici

Notice sur la Reine du Rosaire de Pompéi

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28 octobre 2009

La Servante de Dieu Rosa Giovannetti

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La Servante de Dieu Rosa Giovannetti

La Violoncelliste du Bon Dieu

1896-1929

Née à Rome, 27 Via S. Paolo alla Regola, le 16 octobre 1896, Rosa Giovannetti fut diplômée au Conservatoire de S. Cecilia et entra comme violoncelliste dans l'orchestre du Théâtre Costanzi, aujourd'hui Théâtre de l'Opera, et participa aux tournées différents en Italie et à l'étranger. Animée d'une profonde religiosité et d'un grand et très fort dynamisme apostolique, elle se dévoua non seulement à la catéchèse en sa paroisse, mais aussi au volontariat et à une intense activité caritative, elle mit tout en oeuvre dans son métier dans le domaine de la musique, pour y répandre le royaume de Dieu dans ce milieu difficile. Frappée par une terrible maladie, elle s'offrit en victime pour l'Église et pour les âmes. Elle mourut saintement le 30 janvier 1929. En 1963, sa cause de béatification a étée ouverte. Son corps repose dans l'Église de S. Carlo ai Catinari, près de la Chapelle Notre Dame de la Providence, où elle avait l'habitude de prier.

Prière

Dieu notre Père, nous Vous rendons grâce pour les dons dont Vous avez enrichis Votre servante Rosa Giovannetti et pour tout le bien qu'elle a accomplis en Votre Nom. Nous Vous demandons de la glorifier sur cette terre, en nous accordant la grâce que nous Vous demandons par son intercession. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

Les personnes ayant reçues des grâces par l'intercession de la Servante de Dieu Rosa Giovannetti sont priées de les communiquer à

Paroisse S. Carlo ai Catinari

117 Piazza Benedetto Cairoli

00186 Roma - Italia

Téléchargez le texte de la prière pour la glorification de Rosa Giovannetti (pdf) en cliquant ici

21 septembre 2009

Le serviteur de Dieu Giuseppe Puglisi

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Le serviteur de Dieu Giuseppe Puglisi

Prêtre martyr de la mafia

1937-1993

Fête le 15 septembre


« Dieu a dit: tu ne tuera point! Dans toutes les zones humaines ou se trouve la mafia, elle ne doit pas aller contre ce saint commandement de Dieu. Au nom du Christ Crucifié qui est la vie, responsables de la mafia, convertissez-vous! Pour l'Amour de Dieu. Mafieux convertissez-vous! Un jour viendra le jugement de Dieu et vous devrez rendre compte de vos méfaits. »


(Jean-Paul II à Agrigento le 9 Mai 1993)


Don Giuseppe Puglisi est né dans le canton de Palermo Brancaccio le Septembre 1937, fils d'un cordonnier et d'une couturière,il fut assassiné par la mafia dans ce même canton le 15 Septembre 1993, pour son 56ème anniversaire. Entré au séminaire diocésain de Palerme en 1953 il fut ordonné prêtre par le Cardinal Ernesto Ruffini le 2 Juillet 1960. En 1961 il est nommé vicaire à la paroisse du Saint Sauveur dans le canton de Settecannoli, à côté de Brancaccio, et fut nommé recteur de l'église de Saint Jean de la Lepers. En 1967, il a été nommé) aumônier de l'Institut Rossvelt, pour les orphelins des travailleurs et le vicaire à la paroisse de Notre Dame de l'Assomption à Valdesi. Dès ces premières années, il a suivi de près les jeunes et s'intéresse aux problèmes sociaux de la ville. En Octobre 1970, il a été nommé curé de Godrano, un petit village situé près de Palerme - marqué par une vendetta sanglante - où il est resté jusqu'au 31 Juillet 1978, pendant cette période, il réussi à concilier la famille avec le pouvoir du pardon. Dans ces années, il suivit également les luttes sociales qui avaient lieu dans la périphérie Est de la ville, « Scaricatore». Le 9 Août 1978, il est été nommé vice-recteur du petit séminaire de Palerme et le 24 Novembre, administrateur du service des vocations du diocèse. En 1983, il devient directeur du Centre régional pour les vocation et membre du Conseil national de ce même service. Pour les étudiants et les vocations des jeunes du diocèse, au sein de son centre, il a consacré de nombreuses années à fonder, avec beaucoup de passion, au travers d'une série d '«école de terrain», un échantillon de formation pédagogique et chrétienne. Il enseigne au lycée classique Vittorio Emanuele II à Palerme de 1978 a 1993. Don Giuseppe Puglisi a été successivement professeur de mathématiques puis de religion dans différentes écoles. Du le 23 Avril, 1989 jusqu'à sa mort, il exerce son ministère sacerdotal à la Maison de l'accueil Madonna Opera Pia E. Card Ruffini, en faveur des femmes et des jeunes filles en détresse. En 1992, il prend la charge de directeur spirituel du séminaire de Palerme. A Palerme, en Sicile, il dirige plusieurs mouvements, dont Présence de l'Evangile, l'Action catholique, FUCI, les Equipes Notre-Dame. Le 29 Septembre 1990, il fut nommé curé de la paroisse de Saint Gaetano Brancaccio. Il désirait incarner l'annonce de Jésus Christ dans tout le territoire, en assumant tous les problèmes, afin de les rendre propres à la communauté chrétienne. Là son attention s'est tournée vers le recrutement des adolescents recrutés par la mafia à des fins criminelles, réaffirmant une culture de la légalité dans la zone éclairée par la foi. Son activité pastorale ayant été entièrement reconstruite lors des enquêtes judiciaires, cela a permis de trouver le mobile du meurtre qu'il subit, permettant l'arrestation et la condamnation des exécuteurs et des mandataires. En souvenir de lui et de son engagement, des écoles, des centres sociaux, des ensembles sportifs, des rues et des places portent son nom à Palerme et à travers toute la Sicile. Le 15 septembre 1994, anniversaire de sa mort, à marqué l'ouverture de l'année pastorale pour le diocèse de Palerme. Le 15 Septembre 1999, le cardinal Salvatore De Giorgi a créé le tribunal ecclésiastique diocésain pour procéder à la reconnaissance du martyre du père Giuseppe Puglisi, prêtre de l'Eglise de Palerme. Sa vie et sa mort sont une preuve de sa fidélité au Seigneur et ont dévoilé le mal et l'incompatibilité absolue de la mafia avec me message de l'Evangile.


Prière pour la béatification du Père Pino Puglisi


O Dieu, notre Père, par Votre Fils et avec la puissance de Votre Esprit, Vous nous avez prédestinés à être saints et immaculés devant Vous dans la charité, écoutez notre prière. Vous, qui avez associé votre serviteur, notre frère Giuseppe Puglisi, dans le sacerdoce de votre divin Fils, comme prédicateur du mystère pascal et dispensateur des dons du salut, daignez le glorifier ici-bas, par l'intermédiaire du ministère de l'Eglise en tant que témoin de l'amour du Christ qui a donné sa vie pour nous. Amen.

Relations de grâces et renseignements

www.padrepinopuglisi.net

Téléchargez la prière pour la glorification de Don Giuseppe Puglisi (pdf) en cliquant ici

25 août 2009

Le Serviteur de Dieu André Sheptytsky

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Le Serviteur de Dieu André Sheptytsky

Né le 29 juillet 1865 à Prylbytchi dans l'ouest de l'Ukraine

Décédé le 1er novembre 1944


Il fut un moine de noble origine, un savant et un professeur bien doué, un prédicateur et un missionnaire inspiré, un écrivain de génie. C'était un organisateur et un administrateur habile, un fondateur et un réformateur d'ordres religieux, de congrégations et de plusieurs instituts de Charité, de bien-être, d'enseignements, de culture et d'avancement religieux. Très attentif aux divines inspirations de la grâce, il était d'un naturel profondément ascétique. Il jouissait de dons mystiques extraordinaires. Cet homme d'une oraison continuelle se fit le propagateur de la Communion fréquente, le restaurateur de la tradition du Rite oriental et le défenseur acharné de la Justice sociale et politique. Injustement arrêté, il passa trois ans dans les prisons de Russie (1914-1917). Durant sa vie, il fut tracassé par les puissants du monde. Il demanda au Pape la permission de s'offrir comme victime et martyr pour la cessation des souffrances affligées à son peuple. Deux fois, il visita l'Amérique du Nord pour venir en aide aux âmes abandonnées. C'est à lui que l'on doit l'établissement de la hiérarchie Catholique Ukrainienne au Canada. L'idée dominante de sa vie, pourrions-nous dire, fut la propagation et le rétablissement de l'Unité de l'Église. Plusieurs de ses plans pour cette Unité ont été entravés par des situations historiques défavorables; mais cela n'a diminué en rien sa grandeur d'âme. Peut-être, cela n'a servi qu'a augmenter cette grandeur. Il ne se découragea jamais, sa confiance en Dieu resta toujours inébranlable. « Que tous soient un »: cette passion brûlante de son cœur ne se refroidit jamais; mais inspira toujours son apostolat. C'était encore un supérieur humble mais énergique, un apôtre sans répit. Il était ami de la jeunesse. Evêque de Kammenetz Podolsk, Archevêque de Lwiw, Métropolite de Halitch, plusieurs fois loué par le Souverain Pontife. Humainement il fut un génie, surnaturellement un véritable enfant de Dieu.


Prière pour obtenir la glorification du Métropolite André Sheptytsky

promoteur de l'Unité des Églises


O Seigneur Jésus-Christ, qui par l'opération de miracles et leur vie admirable, avez daigné honorer vos fidèles serviteurs, nous Vous supplions par l'intercession de Votre Mère élevée au Ciel, de glorifier aussi par l'opération de signes extraordinaires et de miracles, votre fidèle serviteur André-Romain Sheptytsky qui fut durant toute sa vie promoteur de l'union des Églises. Nous Vous demandons, pour le rayonnement de Votre Gloire, l'exaltation de Votre Nom, le Salut des âmes et la splendeur de Votre Église, actuellement persécutée dans son ancien troupeau, qu'il soit, par Votre Puissance, élevé au rang des Bienheureux. Ainsi soit-il.


« Son nom sera toujours en bénédiction dans l'Église de Dieu qui se rappellera sans cesse son zèle ardent pour le Salut des âmes et son courage intrépide et généreux... » (Vénérable Pie XII, le 17 octobre 1952)


« Je veux faire tout ce qui me semble utile à mon troupeau. » (Métropolite André)


Avec l'Approbation Ecclésiastique, le 2 décembre 1958

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

19 juillet 2009

Notre Dame des Joyaux

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Notre Dame des Joyaux

Montrœul-au-Bois, Belgique

De temps immémoriaux, on vénère dans l'église de Montrœul-au-Bois une antique statue miraculeuse de Notre Dame, que chaque jour, mais particulièrement le Lundi de Pentecôte et durant la Neuvaine des Pèlerins du Pays et de l'étranger viennent invoquer contre le mal des glandes, dit des joyaux, et tous les maux semblables. Par extension, on vient invoquer la Vierge Marie avant une opération délicate, en situation de cancer avancé, ou lorsqu'on est atteint d'un mal incurable tel que le SIDA. Lorsqu'un enfant souffre d'une croissance difficile, ses parents s'en remettent à Notre-Dame des Joyaux. Lorsqu'une grossesse est à risque pour l'enfant ou la maman, on vient prier la Vierge-Mère. Fréquemment, les pèlerins y trouvent l'amélioration de leur état, la guérison et toujours la consolation et l'espérance. Ils repartent "rassurés devant les épreuves de cette vie où nous espérons le bonheur que Dieu promet" (Prière eucharistique). Le culte de Notre-Dame des Joyaux est très ancien. La statue aurait été sculptée dans un bloc de chêne en 1314 par un moine. En 1316, l'Evêque de Cambrai lègue "à fin de pèlerinage" un domaine boisé de 4 hectares dit "Bois de la Vierge". Dès lors, la dévotion ne cesse de se répandre dans les environs. En 1761, une Confrérie de Notre Dame y fut canoniquement érigée par Sa Sainteté Clément XIII, avec une indulgence pour la Fête de la Pentecôte, et Sa Sainteté Grégoire XVI étendit cette indulgence à tout l'octave, en faveur des nombreux pèlerins qui visitent la Sainte Image à cette époque. Nombre de pèlerins s'y font inscrire afin de se mettre plus spécialement sous la protection de Notre Dame.

Prière efficace à Notre Dame des Joyaux

O Notre Dame des Joyaux, Consolatrice des Affligés, Vous qui êtes le Salut de ceux qui Vous invoquent, le Refuge de ceux qui souffrent, le Secours des Chrétiens, je viens à vos pieds avec la plus grande confiance, me prosterner à Vos pieds dans ce Sanctuaire tant de fois témoin de Vos insignes faveurs, pour implorer Votre assistance: Vous connaissez le mal dont je souffre, la peine dont je suis accablé, daignez m'en obtenir la délivrance, afin que je puisse mieux servir Votre Divin Fils en ce monde, et mériter de jouir, en l'autre, de son éternelle Présence. O Notre Dame des Joyaux, qui consolez toujours les cœurs affligés, exaucez mes prières, priez pour moi. Ainsi soit-il.

Imprimatur

Tornaci, 5 aprilis 1862

J.B Ponceau, Vic. Gen.

Pour approfondir

http://www.montroeul.be/histoire.htm

19 juillet 2009

Prière à la Vierge Marie pour la sanctification des Prêtres

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Prière à la Vierge Marie pour la sanctification des Prêtres

O Notre Dame, qui avez mis au monde Jésus, le Prêtre parfait, obtenez-nous de saints Prêtres! Donnez-leur assez d'amour pour aimer tous les hommes, assez de zèle pour se donner sans réticence et lassitude, assez de bonté pour être, à Votre image, Consolation des affligés, Secours des Chrétiens, Espérance des âmes en quête de Dieu. Que leur vie toute entière soit comme la Vôtre, une offrande! Qu'en leurs Messes ferventes, le Sang de Jésus-Christ, Votre Fils, soit fécond par eux de force et de lumière. Obtenez-leur persévérance dans leur labeur, ténacité dans leurs travaux, sérénité dans leurs échecs. Libres de toute attache et tout chargés de grâces, qu'ils trouvent Dieu partout pour le donner à tous. Amen.

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