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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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29 janvier 2013

Le Serviteur de Dieu Romano Bottegal

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Le Serviteur de Dieu Romano Bottegal

Ermite-missionnaire Cistercien

1921 - 1978

 

Romano Bottegal est né en 1921 à San Donato di Lamon (Belluno, Italie) dans une famille très pauvre. Il était le dernier de six enfants. Tout au long de sa vie, Romano encouragera ses proches à supporter la situation économique particulièrement difficile dans la paix et l'abandon à la providence. Après l'école primaire, le petit Romano entre au Petit Séminaire de Feltre, puis au Grand Séminaire de Belluno, où il est très apprécié par le vice-chancelier Don Albino Luciani, futur Pape Jean-Paul 1er. À 18 ans, il a fait vœu de chasteté perpétuelle. Au fil des années, il développe une théologie forte et fait mûrir sa vocation monastique, mais ses supérieurs et son directeur spirituel lui conseillent d'attendre jusqu'à son ordination sacerdotale, qu'il a reçu le 29 Juin 1946.

Après son ordination, il quitta son diocèse d'origine et entra à l'Abbaye Cistercienne de Tre Fontane à Rome. Là, il fait sa profession solennelle en 1951 et suit les cours à l'Université Grégorienne, où il obtient en 1953 une licence en théologie. Il fut successivement, maître des frères convers, chanteur, puis maître des novices avant d'être élu Prieur.

En 1961, il répond à l'appel de l'abbé de Latroun, en Israël, qui recherchait des candidats pour lancer une fondation trappiste de rite Manonite au Liban, et il obtint de ses supérieurs de participer à cette fondation, qui se préparait à Latroun. Pour ce faire, le Père Romano commença à étudier l'arabe, le syriaque et la liturgie orientale. En décembre 1963, le projet libanais fut abandonné, n'ayant pas reçu la permission du chapitre général des Trappistes de rester, il quitta donc le Moyen Orient pour rentrer à Tre Fontane, où, l'abbé, discernant le sérieux de son engagement monastique et de sa vertu intérieure, lui permit de mener une vie solitaire dans le territoire du monastère.

Quelques temps plus tard, un Supérieur nouvellement nommé à Tre Fontane aux trois fontaines, pensait ne pas pouvoir accorder au Père romano l'autorisation de poursuivre son expérience de vie solitaire dans les murs du couvent. Le Père Romano, qui avait alors acquis la certitude qu'en menant une vie plus austère et solitaire il répondait à un appel du Seigneur, demanda alors un indult d'excloistration qui lui a été accordée par le Saint-Siège, afin de pouvoir mener une vie d'ermite. Après une longue recherche, il parti au Liban ou il fut placé sous l'autorité de l'évêque Melkite de Baalbek et vivant une vie solitaire à Jabbouleh, dans un ermitage appartenant au diocèse. Il y vécu ses dernières années, menant une vie très austère, avec pauvre un régime alimentaire, sans aucun chauffage, mobilier ni confort.

Le Père Romano a toujours entretenu des relations fraternelles avec certains Frères et avec son ancien Supérieur de Tre Fontane, il se préoccupait toujours du bien de la communauté d'une façon claire et sereine, ce qui était l'expression de son esprit, clair et calme, sensible et plein d'amour. La pénitence ne l'a pas endurci, il allait au bout de ce qu'il faisait, mais sans en perdre le sens pratique et sans jamais s'attrister. En effet, il était joyeux, souriant, aimant, plein d'amour et de tendresse aussi. Tous les témoins parlent de sa joie et du rayonnement de la présence du Seigneur sur son visage, fruit aussi aussi de quelques expériences mystiques, dont il a jalousement gardé le secret, mais qui transparaissent dans son « Journal intime ».

Le Père Romano a vécu parmi les musulmans, en priant beaucoup. La prière et le pardon... Arrêté une nuit par des soldats syriens qui avaient envahi et pillé son ermitage, il fut immédiatement remis en liberté par le commandant musulman, qui se recommanda à ses prières. Le Père Romano disait que le meilleur apostolat parmi les musulmans était une vie de pauvreté, de prière, de travail et que sa mission parmi eux était de vivre seul, mais proche des plus pauvres d'entre eux, de les aider et de les aimer. Les agriculteurs locaux se demandaient comment le Père Romano pouvait mener ce genre de vie et croyaient fermement que sa présence appelait sur eux la bénédiction de Dieu. Touché par la tuberculose, épuisé par les privations, le Père Romano est décédé saintement le 19 Février 1978 à l'Hôpital de Beyrouth, à l'âge de 56 ans, après 32 ans de vie monastique, dont 14 passés dans la solitude.

Près de son ermitage se trouve actuellement un couvent qui poursuit l'oeuvre contemplative commencée par le Père Romano. Les Chapitres généraux de 1999 ont approuvé la préparation de sa cause de béatification. En 2000, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a donné son autorisation et son habilitation à poursuivre le processus.

 

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Prière

 

O Dieu, qui inspirez toujours dans l'Eglise de nouveaux Témoins de Votre Amour, je Vous rends grâce et vous loue pour la vie et la vocation de l'ermite-missionnaire Padre Romano Bottegal, ainsi que pour toutes les grâces dont Vous avez daigné l'enrichir. Soumis pleinement à Votre Volonté et au mystère de la Croix, il à vécu pauvrement et humblement pour Vous et il se fit victime en l'holocauste, s'offrant lui-même, en union avec le sacrifice du Christ, pour le salut du monde. Apôtre de la paix et la joie du Ressuscité, il servit ses frères sur la terre avec une profonde Charité et un profond esprit de prière, leur promettant une éternité de services au Ciel en leur faveur.

Je Vous demande, Seigneur, de glorifier devant Votre Eglise le Père Romano et d'exaucer la demande que je confie par son intercession et celle de la Vierge Marie, avec une confiance et un abandon filial en Vous, Dieu Un et Trine, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Relations de grâces

Postulatzione

Monastero Trappiste Nostra Signora di San Giuseppe

Via della Stazione, 23

I-01030 Vitorchiano (Viterbo)

 

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Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

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20 janvier 2013

Le Serviteur de Dieu Francesco d'Angelosanto de Picciano

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Le Serviteur de Dieu Francesco d'Angelosanto de Picciano

Religieux de l'Ordre des Frères Mineurs

1773-1851

 

Le Frère François d'Angelsanto, O.F.M. Communément appelé des Abruzzes, est né le 28 février 1773 à Picciano (Teramo), de parents humbles et pauvres, mais qui étaient de bons chrétiens. Éduqué avec diligence à la vertu, il acquit une telle candeur et une telle douceur que cela lui valu le surnom de « colombe sans fiel ».

Pendant l'occupation napoléonienne de l'Italie, il fut obligé de faire son service militaire, mais il réussi à revenir au sein de la milice nationale. Destiné à Palerme, il se montra bientôt, pour les soldats, un exemple parfait de la vie chrétienne. Il fréquentait, pendant ses heures de congé, le couvent franciscain des Frères Mineurs de Baida et l'hôpital voisin, c'est là qu'il a développé sa vocation religieuse et qu'il revêtit l'habit franciscain le 22 Juillet, 1810.

Ses 42 années de vie religieuse furent un continuel exercice des vertus, d'un dévouement total les malades dans cet hôpital. Pendant de nombreuses années, il supporta avec une patience admirable d'une maladie cancéreuse au-dessus de l'œil gauche.

Le 25 mai 1851, il expira paisiblement au Couvent de Baida en prononçant ces paroles « Mon faites-moi miséricorde ». Sa cause de béatification a été introduite le 9 Janvier 1929.

 

Prière

 

Dieu tout-puissant qui, à travers Vos Saints, Vous complaisez à accomplir des miracles, par les mérites de Votre serviteur François de Picciano accordez-moi, je Vous en supplie, l'esprit de Charité envers toutes les personnes, et la grâce dont j'ai grand besoin.

 

Avec approbation ecclésiastique

 

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

19 janvier 2013

Les Bienheureuses Martyres Visitandines de Madrid

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Les Bienheureuses Martyres Visitandines de Madrid

« Quel bonheur de mourir pour le Christ ! »

+ le 18 novembre 1936

Fête le 18 novembre

 

Le premier monastère de la Visitation en Espagne fut établi à Madrid en 1748. C’est à cette communauté qu’appartiennent les sept martyres que l’on célèbre le 18 novembre. Lorsque éclate la guerre civile, les  moniales Visitandines se rendent rapidement compte qu’il est dangereux de rester en ville et décident de se retirer dans un petit village de Navarre, Oronoz. Toutefois un groupe de sept religieuses va rester sur place parce que l’église du couvent est encore ouverte au culte. Avant de partir, la Mère Supérieure leur prépare – en cas de danger – un appartement où elle pourront trouver refuge, à proximité du monastère. Sœur Marie du Refuge est désignée pour diriger cette petite communauté : en vraie Visitandine, elle anime le courage, la confiance et la foi des autres sœurs. Toutes sont conscientes d’être exposées à des sévices et à la mort violente mais, dans la prière et le silence, elles intensifient le don généreux d’elles-mêmes qu’elles ont déjà fait à Dieu par leur profession monastique, et elles s’offrent pour que la grâce de la paix soit rendue à l’Eglise d’Espagne. Le 18 juillet 1936, le monastère est attaqué, pillé, incendié… Les Visitandines ont eu le temps de fuir, mais elles ne peuvent plus quitter l’appartement en sous-sol où elles sont réfugiées : il est devenu un minuscule couvent où l’on prie constamment pour l’Espagne. Quelques prêtres, lorsque cela est possible, leur rendent visite et célèbrent pour elles la Sainte Messe. Lorsque le risque est plus important ils s’abstiennent de venir, mais la sœur d’une des religieuses leur apporte la sainte communion. Leur présence est connue de leurs voisins, qui les aiment… à l’exception de deux personnes qui habitent l’immeuble et qui vont les dénoncer par haine de la religion. Une période d’incertitude et d’angoisse commence alors : les sœurs subissent plusieurs fouilles au cours desquelles elles sont insultées et dépouillées de leurs biens. Lors de la fouille du 17 novembre, les miliciens annoncent qu’ils reviendront le lendemain. Sœur Marie du Refuge propose à ses soeurs de les conduire dans des consulats où elles seront hors d’atteinte. Mais la ferveur des Filles de Saint François de Sales est plus forte que la crainte de la mort et elles s’écrient : « Quelle joie, le martyre va arriver bientôt! (…) Si l’Espagne doit être sauvée en versant notre sang, que ce soit le plus tôt possible! » Elles passent la nuit à prier.

Le 18 novembre 1936, vers 19h, une patrouille de la F.A.I (Fédération Anarchiste Ibérique) fait irruption dans l’appartement. On oblige toutes les religieuses à sortir, même Sœur Maria-Inès malade, atteinte d’une forte fièvre. Dans la rue on entend les cris de la populace. En voyant les Sœurs faire le signe de croix, une voix s’élève : « C’est ici qu’il faut les tuer, car se signer est une provocation! » La sérénité des moniales contraste avec ce vacarme. Elles sont fusillées quelques minutes plus tard, se tenant toutes par la main. Cependant la plus jeune des religieuses – Soeur Maria-Cecilia, âgée de 26 ans – ne fut pas  atteinte par les balles et, prise de panique, lâchant la main de la soeur morte à côté d’elle, elle partit en courant dans la nuit. Un peu plus loin, croisant des policiers et reprenant courage, elle leur cria : « Je suis l’une des religieuses… » Elle fut à nouveau arrêtée et on la conduisit dans l’une des innombrables prisons improvisées de la ville, dans lesquelles siégeaient des « tribunaux populaires ». Interrogée, elle témoigna sans faiblir de son identité et de sa foi et fut condamnée à mort. On la fusilla au matin du 23 novembre, avec une autre femme et une dizaine de jeunes gens, contre un mur du cimetière. On peut donc dire qu’elle a subi le martyre à deux reprises. Son corps, jeté dans une fosse commune, put être identifié, après la guerre, grâce à sa croix de Visitandine, tordue par les balles (vous pouvez en voir une photographie au commencement de cet article).

Ces 7 Bienheureuses Visitandines sont : 1) Sœur Marie du Refuge (Maria-Gabriela) de Hinojasa y Naveros, qui était née le 24 juillet 1872 à Alhama (Grenade) et était la responsable du groupe ; 2) Sœur Josefa-Maria (Maria del Carmen) Barrera y Izaguirre, née le 23 mai 1881 à El Ferrol (La Coruna) ; 3) Sœur Teresia-Maria (Laura) Cavestany y Anduaga, née le 30 juillet 1888 à Puerto Real (Cadix) ; 4) Sœur Maria-Angela (Martina) Olaizola y Garagarça, née le 12 novembre 1893 à Azpeitia (Guipuzcoa) ; 5) Sœur Maria-Engracia (Josepha-Joachima) Lecuona y Aramburu, née le 02 juillet 1897 à Oyarzun (Guipuzcoa) ; 6) Sœur Maria-Inès (Agnès) Zudaire y Galdeano, née le 28 janvier 1900 à Echavarri (Navarre) ; 7) Sœur Maria-Cecilia (Maria-Félicité) Cendoya y Araquistain, née le 10 janvier 1910 à Azpeitia (Guipuzcoa), celle qui fut exécutée le 23 novembre. Elles ont été béatifiées, à Rome, le 10 mai 1998.

 

Texte extrait du site : http://leblogdumesnil.unblog.fr

 

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Prière pour demander des grâces et leur prompte canonisation

 

Jésus, doux et humble de Cœur, Vous qui avez couronné par la palme du martyre la Bienheureuse Maria Gabriella et ses compagnes, par leur intercession, accordez-nous d'imiter leur vie de don total et de fidélité à Votre Amour, et la grâce de... si c'est pour Votre plus grande Gloire et le bien de nos âmes. Amen.

Gloire soit au Père et au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen (X3)

 

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Oraison

D'après une prière traduite de l'espagnol

 

Ô Dieu, qui avez concédé aux Bienheureuses Marie-Gabrielle et ses compagnes martyres, la Grâce de souffrir pour le Nom de Votre Fils, accordez-nous favorablement, par leurs exemples, de nous associer fidèlement au Christ afin de montrer avec les œuvres la Foi que nous professons. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 

Pour la diffusion et la communication de grâces ou pour tout don, s'adresser au

Premier Monastère de la Visitation (Salesas)

C Santa Engracia, 20

28010 Madrid (Espagne)

 

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Téléchargez le texte de ces prières (pdf) en cliquant ici

19 janvier 2013

Documentaire: "Zita, la princesse servante"

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La Servante de Dieu Zita de Bourbon-Parme

1916-1989

 

 La princesse Zita de Bourbon-Parme est née le 9 mai 1892, près de Lucques, en Italie. Le 21 octobre 1911, elle épouse l’archiduc Charles d’Autriche, petit-neveu de François-Joseph, qui devient l’empereur Charles Ier d’Autriche et le roi Charles IV de Hongrie en 1916. Impératrice d’Autriche et reine de Hongrie, Zita assiste son mari, au cours de leurs deux années de règne, dans ses efforts pour la paix et la justice sociale. Ce couple uni, soudé par une profonde foi chrétienne, a huit enfants. Exilée en Suisse à la fin de la Première Guerre mondiale, la famille impériale est reléguée à Madère, où Charles meurt le 1er avril 1922. Veuve, sans ressources, se dévouant aux siens et à tous, l’impératrice Zita vit en Espagne, en Belgique, au Québec et aux Etats-Unis, puis revient en Europe après la Seconde Guerre. Elle rend son âme à Dieu le 14 mars 1989, et est enterrée à Vienne le 1er avril suivant. Charles d’Autriche a été béatifié par Jean-Paul II en 2004. En 2008, la Congrégation des Causes des Saints a autorisé l’ouverture du procès de béatification de la Servante de Dieu Zita de Bourbon-Parme dans le diocèse du Mans.

 

Zita, la princesse servante

Un film de Carine Poidatz. Une coproduction Perles d'Histoire / Les Bons Clients / Association pour la béatification de l'Impératrice Zita / KTO - octobre 2012.

Elle aurait pu connaître la gloire comme la belle et romantique Sissi. Mais Zita de Habsbourg, dernière Impératrice d'Autriche, eut un destin à l'opposé de celle qui l'avait précédée sur le trône : après seulement deux ans de règne en pleine guerre mondiale, elle subit la calomnie, l'exil et la pauvreté. En prise directe avec l'Histoire, l'Impératrice Zita a su faire face aux difficultés, gardant le cap sans se plaindre et surtout sans en vouloir à ceux qui avaient causé sa chute. Femme politique intelligente et courageuse, mère de famille soucieuse de donner la meilleure éducation possible à ses enfants, tant intellectuelle que spirituelle, elle a toujours puisé sa force dans sa foi jusqu'à sa mort en 1989 à l'âge de 97 ans. Modèle d'humilité, de fidélité, de confiance en Dieu, qu'a-t-elle à dire aujourd'hui aux hommes et aux femmes du XXIe siècle ? Un très beau documentaire...

Site internet de l'association pour la Béatification de l'Impératrice Zita

http://www.beatification-imperatrice-zita.org/pages/intro.php

 

19 janvier 2013

Le Serviteur de Dieu Antoine Kowalczyk

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Le Serviteur de Dieu Antoine Kowalczyk

Frère coadjuteur

Oblat de Marie Immaculée

1866-1947

 

Le Frère Antoine naquit en Pologne, le 4 juin 1866 et passa sa jeunesse en Allemagne. Entré au noviciat des Oblats de Marie Immaculée à Saint Gerlach, il fit profession en 1892 et partit pour les missions du Nord-Ouest Canadien. On le voit d'abord au Lac la Biche, puis à Saint Paul, enfin au Juniorat Saint Jean d'Edmonton. C'est là qu'il passe la plus grande partie de sa vie au servie des futurs prêtres, se distinguant particulièrement par sa dévotion à la Sainte Vierge. Il y mourut saintement le 10 juillet 1947.

 

Prière pour une neuvaine

 

O Dieu, qui voulez que toutes grâces nous viennent par Marie, et qui avez inspiré à Votre Serviteur le Bon Frère Antoine une grande dévotion envers l'Immaculée, faites, nous Vous en supplions, qu'une confiance inébranlable en Marie pénètre nos cœurs comme le sien, et, pour montrer le crédit dont il jouit auprès de Vous, daignez nous accorder par son intercession la grâce spéciale que nous sollicitons humblement. Ainsi soit-il.

 

Pater, Ave, Gloria.

 

Imprimatur

A. Traglia Archiepisc. Vicesgerens

 

Prière de signaler les faveurs obtenues soit au R.P. Postulateur, 290 Via Aurelia, Rome, soit à tout autre Oblat.

Site internet de la Postulation O.M.I.

http://postulationomifr.weebly.com

 

Pour approfondir

Biographie du Frère Antoine Kowalczyk sur le site Mon Dieu et mon Tout

http://mondieuetmontout.com/menu-Paul-Emile-Breton.o.m.i-Fr-Antoine-Kowalczyk-Le-forgeron-de-Dieu.htm

 

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

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6 janvier 2013

Le Bienheureux Frère Arnould

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Le Bienheureux Frère Arnould

1838-1890

 

Frère Arnould, dans le monde Jules Rèche naquit à Landroff, dans la Moselle, le 2 septembre 1838. Il était le fils aîné d'une famille qui comptait neuf enfants. À l'âge de 21 ans, il participa à la construction de l'église Notre-Dame de Charleville, dans les Ardennes. C'est à cette occasion qu'il connut les Frères des Écoles chrétiennes et suivit leurs leçons. Il souhaita ensuite partager leur vie. Âgé de 24 ans, il entre chez les Frères des Écoles chrétiennes à Thionville, où il devient Frère Arnould, suite à sa prise d'habit le 23 décembre 1862. Il est ensuite envoyé à Reims, ville où il restera jusqu'à la fin de ses jours. Comme étudiant, tout d'abord et, ensuite comme surveillant, professeur et directeur de Noviciat. Il avait 39 ans, lorsqu'en 1877, il fut nommé directeur du Noviciat de Reims. Vivant d'une façon austère, se privant souvent des choses essentielles, frappé de congestion cérébrale au matin du 23 décembre 1890, il se traîna encore jusqu'à la chapelle, d'où, après une rapide et suprême visite à son Bien-Aimé Seigneur, il fut conduit à sa cellule. Le soir du même jour, fête du très Saint Rédempteur, il quitta le monde et s'en alla vers le Père miséricordieux. Il était alors âgé de 52 ans. Inhumé à Reims, au Cimetière du Nord, dans la concession des Frères des Écoles chrétiennes, sa tombe est continuellement visitée et le nombre des ex-voto ne cesse d'augmenter d'année en année. Tous ceux qui connurent le frère Arnould: prêtres, religieux, séculiers l'ont vénéré comme saint. Depuis sa mort, cette réputation de sainteté a persisté jusqu'à nos jours. Bien des personnes l'invoquent avec confiance et plusieurs affirment avoir reçu des faveurs remarquables par son intercession. En 1938, le Cardinal Suhard, archevêque de Reims, constitua un Tribunal ecclésiastique chargé de préparer la glorification du Frère Arnould. Il fut béatifié par le pape Jean-Paul II le 1er novembre 1987.

 

« Les saints se forment, non par des œuvres extraordinaires, mais par leur fidélité à bien faire ce que Dieu veut. (Bienheureux Frère Arnould)

Biographie extraite du site: http://clergedereims.free.fr

 

24 novembre 2012

Le Bienheureux Antoine Chevrier

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Le Bienheureux Antoine Chevrier

Prêtre, Tertiaire Franciscain, Fondateur de l'Oeuvre du Prado en faveur des enfants pauvres et de l’Association des Prêtres du Prado.

1826-1879

Fête le 3 octobre

 

Issu d’une famille de condition modeste (son père était employé de l’octroi et sa mère tissait la soie à domicile), ordonné prêtre en 1850 après un parcours classique au Petit Séminaire de l’Argentière, puis au Grand Séminaire Saint-Irénée de Lyon, Antoine Chevrier fut envoyé dans une paroisse nouvellement créée de la banlieue lyonnaise sur la rive gauche du Rhône, Saint-André de la Guillotière. Comme la Croix-Rousse et Vaise, La Guillotière était alors une commune indépendante, peuplée essentiellement d’ouvriers, réputée turbulente, dirigée par une municipalité de gauche, qui allait être, pour des raisons d’ordre public, annexée à la ville de Lyon par le décret impérial du 24 mars 1852.

Antoine Chevrier y découvrit la misère ouvrière sous toutes ses formes. Dans un sermon sur l’amour des pauvres, il n’hésitait pas à parler du "spectacle toujours de plus en plus effrayant de la misère humaine qui croit. On dirait, à mesure que les grands de la terre s’enrichissent, à mesure que les richesses se renferment dans quelques mains avides qui les recherchent, [que] la pauvreté croît, le travail diminue, les salaires ne sont pas payés. On voit de pauvres ouvriers travailler depuis l’aube du jour jusqu’à la profonde nuit et gagner à peine leur pain et celui de leurs enfants. Cependant, le travail n’est-il pas pour tous le moyen d’acheter du pain ?" (Ms IV,57,1) Le vicaire de Saint-André dénonçait les conditions inhumaines et dégradantes, dans les ateliers et les fabriques, du travail des enfants, dont on faisait "des machines à travail pour enrichir leurs maîtres" (Ms III,2,2).

Au cours de l’été 1857, Antoine Chevrier rejoignit Camille Rambaud (1822-1902), un ancien associé de M. Potton, riche soyeux de Lyon, qui, hanté par les problèmes sociaux, venait de fonder une "cité ouvrière" sur la rive gauche du Rhône destinée à reloger les victimes de l’inondation catastrophique de mai 1856. Le Père Chevrier, comme on le désigna dès lors, se consacra principalement, avec l’aide de quelques bénévoles, à l’instruction religieuse de garçons et de filles qui n’avaient fréquenté ni les écoles ni les catéchismes.

En 1860, il se sépara de Camille Rambaud et loua, puis acheta quelques années plus tard, une vaste salle de danse dénommée le Prado, dans l’un des quartiers les plus déshérités de la Guillotière. Il y prenait avec lui, pour une durée d’un peu moins de six mois, "des jeunes adolescents de chaque sexe errants et abandonnés que leur âge et leur ignorance exclu[ai]ent de la participation aux leçons de l’école et à celles de la paroisse" (Rapport de l’Académie de Lyon du 23 février 1861, A.M.L., Q3 : établissements de bienfaisance). Il les préparait à leur première communion sous la forme d’un catéchisme intensif et accéléré. L’Inspection académique du Rhône l’ayant autorisé à ouvrir une école, ils recevaient en outre un enseignement élémentaire en matière de lecture, d’écriture et de calcul. Dans ce "petit pensionnat pour les pauvres" (Ms X,15a), du 10 décembre 1860, jour où le Père Chevrier fit l’acquisition du Prado, jusqu’au 2 octobre 1879, jour de sa mort, furent accueillis de 2300 à 2400 enfants, dont les deux tiers de garçons et un tiers de filles environ.

A la différence d’autres établissements du même type, le Père Chevrier se refusait à ce que l’on fît travailler les enfants qu’il accueillait. En l’absence de tout revenu régulier, il ne voulait compter, comme il le disait, que sur la Providence et la générosité des pauvres à l’endroit de ceux qui étaient encore plus pauvres qu’eux. Si le gros œuvre de l’aménagement du Prado bénéficia du concours d’Edouard Frossard, directeur des Chantiers de la Buire, ce furent surtout les gens du peuple qui assurèrent l’existence quotidienne des enfants du Prado. Mlle Chapuis, qui était maîtresse d’atelier sur les pentes de la Croix-Rousse, a expliqué comment, dans "un assez grand nombre d’ateliers d’ourdissage ou de dévidage", "les ouvrières mettaient tous les jours un ou deux sous de côté sur leurs salaires quotidiens ; à la fin de la semaine, cela faisait une somme qu’une d’entre elles portait le dimanche au Père Chevrier" (Procès de béatification, déposition de Françoise Chapuis, art.37). De nombreux humbles gestes quotidiens de ce genre permettaient au Prado de survivre au jour le jour. Constatant qu’aucun prêtre n’était préparé sérieusement à exercer un ministère du type de celui qu’il pratiquait quotidiennement au contact des pauvres, le Père Chevrier se décida, en 1866, à fonder au Prado même une "école cléricale". La même Mlle Chapuis a raconté comment le Père Chevrier lui avait dit un jour : "Françoise, j’ai envie de faire une pépinière de prêtres qui soient élevés avec mes enfants, pour qu’ils les comprennent bien" (Procès de béatification, déposition de Françoise Chapuis, art 15). A la mort de celui-ci en 1879, cette "école cléricale" avait fourni au Prado ses quatre premiers prêtres ; elle comportait alors, avec son annexe de Limonest, une cinquantaine d’élèves ; ce fut le point de départ de l’Association des Prêtres du Prado.

On ne trouve pas dans les écrits d’Antoine Chevrier, qu’il s’agisse de ses lettres, de sa prédication, de ses commentaires de l’Evangile ou encore du Véritable Disciple, le livre qu’il a écrit pour la formation de ses prêtres, une analyse de la condition ouvrière ; mais on constate, à leur lecture, qu’il existait chez cet homme une vraie connaissance des contraintes qui pesaient alors sur les travailleurs, une réelle sympathie pour eux et une grande souffrance devant des comportements de gens d’Eglise qui les tenaient injustement à distance. Le Véritable Disciple contient une peinture cruellement lucide des moeurs ecclésiastiques du temps telles qu’elles étaient perçues par le peuple ouvrier des villes. Antoine Chevrier n’hésita pas à écrire que "Dieu envoie les révolutions" pour punir les prêtres de leur avarice et de leur attachement excessif aux biens de la terre : "C’est la première chose que font les révolutionnaires, nous dépouiller, nous rendre pauvres" ; Dieu veut "nous forcer par là à pratiquer la pauvreté, puisque nous ne voulons pas la pratiquer volontairement" (Le véritable Disciple, éd. Prado, Lyon, 1968, p.316).

Les funérailles du P. Chevrier, le lundi 6 octobre 1879, manifestèrent de façon éclatante l’estime portée au fondateur du Prado par le peuple ouvrier de la Guillotière qui avait reconnu dans cet humble prêtre l’un des siens. "Je n’ai jamais rien vu de semblable à ses funérailles, déclara l’un de ses anciens compagnons. Le corps était à l’église Saint-Louis qu’on défilait encore au Prado. Les trottoirs ne pouvaient contenir la foule sur tout le parcours. Les ouvriers dominaient, soit au défilé, soit sur les trottoirs ; presque point d’habit fin. Le P. Chevrier était le prêtre des pauvres" (Déposition de l’abbé C. Ardaine au procès de béatification, int. 27). "Toute la Guillotière était sur les trottoirs", précise un autre témoin (Déposition de Marguerite Viannay, int. 27). "Le recueillement de tout le monde était remarquable. Même les ateliers qui se trouvaient sur le parcours ont cessé de battre pendant le défilé" (Déposition de Claudius Chabert, int. 27).

Le journal lyonnais Le Progrès, alors peu enclin à sympathiser avec l’Eglise, écrivait dans son édition du jeudi 9 octobre 1879 : "Il n’est jamais trop tard pour rendre hommage à la mémoire des hommes de bien, et à quelque parti qu’ils appartiennent nous oublions les dissensions politiques pour ne plus voir en eux que le côté digne de respect et d’admiration. M. l’abbé Chevrier, fondateur de la Providence du Prado, était un de ces hommes dont le souvenir mérite de ne pas être effacé par le temps. Il a eu pitié des petits vagabonds qui couraient les rues sans être protégés contre les tentations du vice par aucune utile surveillance et a consacré toute son activité persévérante à l’éducation de ces enfants. Tel a été son but en fondant cette Providence à la Guillotière. La foule qui se pressait aux funérailles de l’abbé Chevrier et qu’on a évaluée à près de 5000 personnes (Le Nouvelliste donne le chiffre 10.000) est une juste manifestation de la reconnaissance publique. Quant à nous, qui ne sommes point suspectés de sympathie pour le clergé, nous saluons avec d’autant plus de respect que cela nous arrive rarement, la mémoire de ce prêtre qui a fait œuvre de bon citoyen".

 

Prière pour demander la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Dieu Notre Père, Vous avez choisi le Bienheureux Antoine Chevrier pour annoncer l’Evangile aux pauvres et pour former des apôtres habités par Votre Esprit. Nous Vous rendons grâce pour tout ce que Vous nous avez déjà accordé par son intercession. Le Père Chevrier nous guide pour suivre de plus près Votre Fils à travers les mystères de la Crèche, du Calvaire et du Tabernacle,nous faisant découvrir la beauté de Votre Amour. Permettez qu’il soit auprès de Vous le porteur de notre prière, afin d’obtenir de plus grandes grâces encore (en particulier…) Nous Vous en prions, Vous qui êtes vivant pour les siècles des siècles. Amen !

 

Oraison de la Messe du Bienheureux Antoine Chevrier

Prêtre du Tiers Ordre de Saint François

Pour que la Bonne Nouvelle soit annoncée aux pauvres, Vous avez appelé, Seigneur, Antoine Chevrier à se faire disciple de Votre Fils. Accordez-nous de suivre les exemples du Christ Pauvre et Crucifié, afin que nous puissions ainsi Vous glorifier. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 D'après le Missel Franciscain, Ed. Franciscaines, Paris, 2000

90667C

 

24 novembre 2012

Neuvaine avec le Bienheureux Antoine Chevrier

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Neuvaine avec le Bienheureux Antoine Chevrier

 

Préface

Toute neuvaine rappelle le temps de prière des disciples et de la Vierge Marie au cénacle attendant la venue de l’Esprit Saint. La neuvaine de prière que nous vous proposons s’appuie sur le Père Antoine Chevrier, béatifié en 1986 par le Pape Jean Paul II. Ce prêtre diocésain de Lyon et fondateur du Prado est associé, au ciel avec tous les saints, à Jésus Christ lui-même « toujours vivant pour intercéder en notre faveur » (Epître aux Hébreux 7, 25). Nous pouvons donc prier le Père Antoine Chevrier, lui demander des grâces pour les gens que nous connaissons ou pour nous-mêmes. C'est aussi l’occasion de demander à Dieu qu’il nous accorde la canonisation de ce prêtre, ami du Christ et des pauvres.

Antoine Chevrier (1826-1879), tout jeune prêtre, a été nommé vicaire à la Paroisse Saint André, dans le quartier de la Guillotière. Il vivra toute son existence apostolique dans ce lieu où s’entassait une population pauvre, venant des campagnes pour chercher du travail aux portes de la grande ville. La nuit de Noël 1856, méditant devant la crèche de l’Enfant Jésus, il comprend que pour vivre son ministère, il lui faut mener une vie évangélique semblable à celle de Jésus Christ. Appelé à suivre l'Envoyé du Père de plus près, il se décide à vivre pauvrement et à travailler quotidiennement la Parole de Dieu, ce qu’il nomme « l’Étude du Saint Évangile ».

En 1860, il prend possession d’une salle de bal mal famée qui se trouve à louer. Elle est dénommée « le Prado ». Le Père Chevrier conservera cette appellation. Désormais ce lieu va lui permettre de vivre son sacerdoce dans deux orientations complémentaires, l'éducation chrétienne et humaine d'adolescents parmi les plus démunis et la formation de jeunes destinés à devenir prêtres pour évangéliser les pauvres. Il écrira lui-même un livre intitulé « Le Prêtre selon l’Evangile, ou le véritable disciple de Jésus Christ ».

Dès les origines, le Père Chevrier fut entouré de diverses personnes qui partageront le même appel missionnaire, notamment des laïcs. Quelques jeunes femmes s'engageront dans la vie consacrée. Le témoignage du Père Chevrier nous rappelle la dignité des gens qui souffrent ou qui connaissent des situations difficiles. Ils sont dans le coeur de Dieu et ont le droit de se savoir aimés et sauvés par Jésus Christ. L'apôtre de la Guillotière nous montre le chemin qui invite à connaître, aimer et à suivre de près le Sauveur. Pour cela, il ne cesse de nous faire méditer l'oeuvre de Dieu à travers l'agir de son Fils Jésus Christ, à la crèche, au calvaire et au tabernacle. Ainsi chacune de nos existences se trouve transformée de l’intérieur par l’Esprit Saint que nous communique le Christ ressuscité.

Prière pour demander la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

A dire chaque jour de la Neuvaine

Dieu Notre Père, Vous avez choisi le Bienheureux Antoine Chevrier pour annoncer l’Evangile aux pauvres et pour former des apôtres habités par Votre Esprit. Nous Vous rendons grâce pour tout ce que Vous nous avez déjà accordé par son intercession. Le Père Chevrier nous guide pour suivre de plus près Votre Fils à travers les mystères de la Crèche, du Calvaire et du Tabernacle,nous faisant découvrir la beauté de Votre Amour. Permettez qu’il soit auprès de Vous le porteur de notre prière, afin d’obtenir de plus grandes grâces encore (en particulier…) Nous Vous en prions, Vous qui êtes vivant pour les siècles des siècles. Amen !

Premier jour

Ce beau mystère de l'Incarnation qui a touché votre coeur

« Ce beau mystère de l'Incarnation qui a touché votre coeur est bien vraiment le fondement de notre zèle; de nos actions et un grand motif de nous humilier devant Dieu. C'est ce mystère qui m’a amené à demander à Dieu la pauvreté et l'humilité et qui a fait que j'ai quitté le ministère à Saint-André pour pratiquer la Sainte Pauvreté de Notre Seigneur. Je demande tous les jours à Dieu qu’il veuille bien remplir les prêtres de l'esprit de Jésus Christ et que nous ressemblions de plus en plus à Jésus notre Divin Modèle, le grand modèle des prêtres. Oh ! Si nous étions conformes à Jésus Christ notre Sauveur, que de bien, que de bonnes oeuvres se feraient dans la Sainte Église de Dieu ». (Lettre à l’abbé André Gourdon, 1865)

« Il leur dit : Venez et voyez. Ils vinrent donc et virent où Il demeurait, et ils demeurèrent avec Lui ce jour-là. C’était environ la dixième heure. » (Saint Jean 1, 39)

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

 Deuxième jour

Connaître Jésus Christ c’est tout

« Connaître Jésus-Christ c’est tout. Tout est renfermé dans la connaissance de Dieu et de Notre Seigneur Jésus-Christ. La connaissance de Jésus-Christ produit nécessairement l'amour et plus nous connaissons Jésus-Christ, sa beauté, sa grandeur, ses richesses, plus notre amour grandit pour Lui et plus nous cherchons à lui plaire, et plus nous rejetons loin de nous tout ce qui ne va pas à Jésus-Christ. Dans une horloge, il y a un ressort qui fait mouvoir tous les rouages et donne l’heure. C’est Jésus-Christ qui doit être en nous ce ressort invisible, caché, et nous faire montrer toujours Jésus-Christ Lui-même. Là où est notre trésor, là aussi sera notre coeur (Mt 6,21) ». (Véritable Disciple, p. 113-117)

« Là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur. La lampe du corps, c’est l'oeil. Si donc ton oeil est sain, ton corps tout entier sera dans la lumière ». (Saint Matthieu 6, 21-22)

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Troisième jour

Sentez-vous naître cette grâce en vous ?

« C'est-à-dire, sentez-vous un attrait intérieur qui vous pousse vers Jésus-Christ ? Un sentiment intérieur qui est plein d’admiration pour Jésus-Christ, pour sa beauté, sa grandeur, sa bonté infinie, qui le porte à venir à nous. Sentiment qui nous touche et nous porte à nous donner à Lui. Un petit souffle divin qui nous pousse et qui vient d'en haut, ex-alto, une petite lumière surnaturelle qui nous fait voir un peu Jésus-Christ et sa beauté infinie. Si nous sentons en nous ce souffle divin, si nous apercevons une petite lumière, si nous nous sentons attiré un tant soit peu vers Jésus-Christ, ah ! Cultivons cet attrait, faisons-le croître par la prière, l'oraison, l'étude, afin qu’il grandisse et produise des fruits ». (Véritable Disciple, p. 119)

« Jésus apprit qu'ils avaient jeté dehors l'aveugle qu'il avait guéri. Le rencontrant, il lui dit: « Crois-tu au Fils de l'homme ? » Il répondit: « Et qui est-il, Seigneur, que je croie en lui ? » Jésus lui dit: « Tu le vois, Celui qui te parle, c'est Lui ». Alors, il déclara: « Je crois, Seigneur ». et il se prosterna devant Lui ». (Saint Jean 9, 35-38)

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Quatrième jour

Si un peintre se regardait toujours lui-même…

« Il faut penser davantage à Notre-Seigneur qu'à nous et à nos propres misères; si un peintre se regardait toujours lui-même au lieu de regarder son modèle, il n'arriverait jamais à le copier; c’est ce que vous avez à faire, regardez Notre-Seigneur souvent, souvent, et ne vous considérez pas trop vous-même, et alors vous aurez plus de vie; appliquez-vous à imiter Notre-Seigneur et cela sans trouble, sans peine, considérez-le avec amour et avec le désir de l'imiter, voilà tout; vos fautes, vos misères, laissez-les dans l’océan de Sa Miséricorde, quand on aime Jésus il faut peu s'inquiéter du reste ». (A Soeur Marie-Mathieu, 1873)

« Je te le dis, ses péchés, ses nombreux péchés, lui sont remis, parce qu’elle a montré beaucoup d'amour. » (Saint Luc 7, 47)

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Cinquième jour

Et puis il y a tant de travaux divers dans son champ!

« Mais, mon bon ami, quand on y est, ce n’est plus le temps de reculer, il faut forcer le bon Dieu à nous donner ce qu'il nous manque; et puis le bon Dieu a tant besoin d'ouvriers qu'il les prend bien un peu où il peut, il n’en trouve pas toujours comme il voudrait; sa vigne est grande; et puis il y a tant de travaux divers dans son champ! Contentons-nous du moindre, et nous serons toujours plus tranquilles sur notre sort et sur celui de ceux sur lesquels nous travaillons. Ayons toujours courage; si jamais je forme une société de décrotteurs, je vous prendrai avec moi, nous ne ferons pas mal ensemble, seulement je ne pourrai guère courir, parce que je transpire de suite, mais je resterai au coin pour garder la caisse, et vous, vous ferez les courses; en attendant, continuons notre petite mission ». (Au Père Jean-Claude Jaricot, 1877)

« Va chez toi, auprès des tiens, et rapporte-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde ». (Saint Marc 5, 19)

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Sixième jour

C’est là notre vie et notre amour

« Qu’il est triste de voir tout ce monde ne s'occuper que de choses étrangères à celles auxquelles nous devrions nous consacrer entièrement. Ne sommes-nous pas là pour cela et pour cela seul: connaître Jésus-Christ et Son Père et le faire connaître aux autres, n’est-ce pas assez beau et n'avons-nous pas là de quoi nous occuper toute notre vie sans aller chercher ailleurs de quoi occuper notre esprit; aussi est-ce là mon désir d’avoir des frères et des soeurs catéchistes. J’y travaille moi-même avec joie et bonheur; savoir parler de Dieu et le faire connaître aux pauvres et aux ignorants, c'est là notre vie et notre amour ». (A Soeur Véronique Lhéraud, 1873)

« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul véritable Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » (Saint Jean 17, 3)

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Septième jour

Demandons donc d'abord l'esprit de Dieu

« Comme nous avons besoin de prière! Quand nous aurons l'esprit de Dieu ça ira bien; quand nous aurons l'esprit de Dieu, les approbations ne nous manqueront pas, mais si nous n’avons pas l'esprit de Dieu, à quoi nous serviraient-elles? A rien, elles ne serviraient qu’à notre honte et à notre condamnation; demandons donc d’abord l'esprit de Dieu, que l'Esprit Saint nous communique sa Charité, son humilité surtout, sa douceur, son zèle, et tout ira bien, mais sans cela nous ne serons jamais rien et nous ne ferons jamais rien. L'esprit de Dieu, oh ! Demandons-le toujours et tous les jours, ne cessons pas de le demander, c'est là la recommandation que je vous fais à toutes et à tous, travaillons à acquérir l'esprit de Dieu et tout ira bien ». (A Soeur Véronique Lhéraud, 1877)

« Jésus ressuscité se tint au milieu d’eux et Il leur dit: « Paix à vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie ». Ayant dit cela, il souffla et leur dit: « Recevez l’Esprit Saint ». » (Saint Jean 20, 21-22)

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Huitième jour

Quels sont ceux qui ont l’esprit de Dieu ?

« Ce sont ceux qui ont prié beaucoup et qui l’ont demandé longtemps. Ce sont ceux qui ont étudié longtemps le Saint Evangile, les paroles et les actions de Notre-Seigneur, qui ont vu comment les Saints agissaient et comment ils conformaient leur vie à celle de Jésus-Christ, qui ont travaillé longtemps à réformer en eux ce qui est opposé à l'esprit de Notre-Seigneur. Celui qui a l’esprit de Dieu, il ne dit rien de lui-même, il ne fait rien de lui-même; tout ce qu'il dit, tout ce qu'il fait repose sur une parole ou une action de Jésus Christ qu’il a pris pour fondement de sa vie; Jésus Christ est sa vie, son principe, sa fin. « Ce n’est pas moi qui vis, c’est Jésus Christ en moi » (Galates 2, 20) ». (Véritable Disciple, p. 227-228)

« Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du Ciel donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui l'en prient ! » (Saint Luc 11,13).

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Neuvième jour

Comme la flamme du bois

« L'esprit de Dieu n'est ni dans une règle positive, ni dans les formes, ni dans l’extérieur, ni dans les habits, ni dans les règlements; il est en nous, quand il nous est donné. On entend ce son, mais on ne sait ni d'où il vient, ni où il va, il souffle où il veut. Il nous vient au moment où nous nous y attendons le moins. Quand nous le cherchons, nous ne le trouvons pas; quand nous ne le cherchons pas, nous le trouvons; il est indépendant de notre volonté, du moment, du temps et de l’heure; il vient quand il veut, à nous de le recevoir quand il vient. Il a la liberté d’action, et il est indépendant de nous, mais il se communique à nous quand nous y pensons le moins; il n’est pas dans le raisonnement, ni dans l’étude, ni dans les théories, ni dans les règles; il est un feu divin qui bouge toujours, qui s’élève en haut de manière irrégulière, il se montre et il disparaît, comme la flamme du bois; il faut le prendre et s’en réjouir quand il se montre… et le conserver toutes les fois qu’il se communique à nous ». (Véritable Disciple, p. 511)

« Mais lorsqu’on vous livrera, ne cherchez pas avec inquiétude comment parler et que dire: ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment, car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit de votre Père qui parlera en vous ». (Saint Matthieu 10, 19-20).

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Prières

O Verbe ! O Christ

O Verbe ! O Christ ! Que Vous êtes beau ! Que Vous êtes grand ! Qui saura Vous connaître ? Qui pourra Vous comprendre ? Faites, ô Christ, que je Vous connaisse et que je Vous aime. Puisque Vous êtes la Lumière, laissez venir un rayon de cette Divine Lumière sur ma pauvre âme, afin que je puisse Vous voir et Vous comprendre. Mettez en moi une grande Foi en Vous afin que toutes Vos Paroles soient pour moi autant de lumières qui m'éclairent et me fassent aller à Vous, et Vous suivre, dans toutes les voies de la Justice et de la Vérité. O Christ ! O Verbe ! Vous êtes mon Seigneur et mon seul et unique Maître. Parlez, je veux Vous écouter et mettre Votre parole en pratique. Je veux écouter Votre Divine Parole, parce que je sais qu’elle vient du Ciel. Je veux l’écouter, la méditer, la mettre en pratique, parce que dans Votre Parole il y a la Vie, la joie, la paix et le bonheur. Parlez, Seigneur, Vous êtes mon Seigneur et mon Maître et je ne veux écouter que Vous. Amen.

« Pauvreté, que tu es belle ! »

« O pauvreté, que tu es belle ! Jésus Christ, mon Maître, t'a trouvée si belle qu'Il t'a épousée en descendant du Ciel, qu'Il a fait de toi la compagne de Sa Vie et qu'Il a voulu mourir avec toi sur la Croix. Donnez-moi, ô mon Maître, cette belle pauvreté. Que je la prenne avec joie, que je l'embrasse avec amour, pour en faire la compagne de toute ma vie et mourir avec elle sur un morceau de bois, comme mon Maître ! » (VD, p. 323).

L’origine du Prado

La Conversion de Noël 1856

« C’est en méditant la nuit de Noël sur la pauvreté et l'humilité de Notre Seigneur que j'ai résolu de tout quitter et de vivre le plus pauvrement possible. Je me disais: « Le Fils de Dieu est descendu sur la terre pour sauver les hommes et convertir les pécheurs. Et cependant que voyons-nous ? Que de pécheurs il y a dans le monde ! Les hommes continuent à se damner ». Alors, je me suis décidé à suivre Notre-Seigneur Jésus Christ de plus près, pour me rendre plus capable de travailler efficacement au salut des âmes, et mon désir est que vous-mêmes, vous suiviez Notre-Seigneur de près » (Antoine Chevrier).

 

Association des Prêtres du Prado

13, rue Père Chevrier – 69007 Lyon

04 78 72 41 67

Mail: ap.prado@wanadoo.fr

www.leprado.org

 

Le texte de cette neuvaine est extrait d'un livret édité par Bayard Service Édition, en collaboration avec l’Association des Prêtres du Prado en Mars 2012

 

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Téléchargez le texte de cette Neuvaine ici

23 novembre 2012

Neuvaine au Serviteur de Dieu Benoît Daswa

 

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Le Serviteur de Dieu Benoît Daswa

Apôtre de la Vie

1946-1990

 

Neuvaine au Serviteur de Dieu Benoît Daswa

 

Introduction

 

En écrivant à l'Église en Afrique, le pape Benoît XVI a appelé à plus de saints africains: « J’encourage les Pasteurs des Églises locales à reconnaître parmi les serviteurs africains de l’Évangile, ceux qui pourraient être canonisés, selon les normes de l’Église, non seulement pour augmenter le nombre des saints africains, mais aussi pour obtenir de nouveaux intercesseurs au ciel afin qu’ils accompagnent l’Église dans son pèlerinage terrestre et intercèdent auprès de Dieu pour le continent africain. Je confie à Notre-Dame d’Afrique et aux saints de ce cher continent, l’Église qui s’y trouve ». (Exhortation Africae Munus, N°114).

Depuis l'époque de l'Église primitive, l'Afrique a été richement bénie par de nombreus grands saints, dont trois des Pères de l'Eglise, saint Augustin, saint Cyrille d'Alexandrie et Saint Cyprien. Il y a eu aussi de grandes saintes femmes de cette époque, parmi eux, Sainte Monique, mère de Saint Augustin, ainsi que de nombreux Martyrs très courageux, telles les Saintes Perpétue et Félicité. Dans une époque plus récente l'Afrique a donné à l'Eglise des saints supplémentaires saints et des martyrs remarquables, telle Sainte Joséphine Bakhita, une jeune esclave du Soudan, et les Martyrs Ougandais, Saint Charles Lwanga et ses vingt-deux compagnons.

Les Catholiques se tournent vers les Saints et les Martyrs, qui sont leurs ancêtres spéciaux dans la Foi. Ils sont en parfaite communion avec Dieu et demeurent des membres de notre famille humaine profondément préoccupés par notre bien-être. Nous pouvons donc nous approcher d'eux avec une grande confiance pour déposer nos besoins et préoccupations auprès Dieu. Le puissant exemple de leur vie est une source de courage et d'inspiration pour nous dans la vie quotidienne de notre foi. Nous aussi, comme disciples du Christ, nous devrions être heureux de partager notre foi avec les autres et ne jamais avoir peur de se lever pour elle, même au prix du sacrifice ou de la mort elle-même.

Il est important pour l'Eglise catholique d'Afrique de répondre à l'appel du Pape à plus de saints africains. Dans le diocèse de Tzaneen, Benoît Daswa a été reconnu dans sa propre durée de vie comme un Catholique exemplaire, un mari dévoué et père, un enseignant consciencieux et un principal, qui a été profondément impliqué dans vie de l'Église et de la communauté locale. Il était un homme de vérité, d'intégrité et d'une grande charité. Benoît était admiré pour son courage dans le témoignage de la Foi face à certaines croyances et pratiques culturelles qui sont y sont opposés. Après sa mort brutale, la communauté Catholique a gardé son souvenir vivant en visitant sa tombe et en y priant. Le peuple a encouragé la direction de l'Eglise locale à ouvrir une enquête sur sa vie et sa mort, en vue de sa possible canonisation comme un saint et un martyr.

L'enquête officielle canonique diocésaine sur la vie et la mort du Serviteur de Dieu, Tshimangadzo Samuel Benoît Daswa, a été achevée début 2009. Elle a été accepté par la Sacrée Congrégation pour les Causes des Saints à Rome en Novembre 2010, comme ayant satisfait à toutes les exigences légales et canoniques. Cette approbation de Rome est très encourageante pour le diocèse de Tzaneen, car elle a ouvert la voie pour que le Diocèse puisse promouvoir activement la cause de Benoît Daswa comme un martyr et possible Saint, non seulement pour l'Afrique du Sud, mais aussi pour le Continent Africain, et pour le monde entier.

Nous encourageons les gens à en apprendre davantage sur cet homme saint et courageux et d'être inspirés par son exemple dans la défense de la Foi. Pour Benoît, la vie humaine est sacrée et doit toujours être respectée et protégée. Comme apôtre de la vie, il est très pertinent pour promouvoir une véritable culture de la vie dans le monde d'aujourd'hui. Pour cette raison, nous demandons aux gens de prier pour sa béatification et de demander des faveurs par son intercession auprès de Dieu. Cette Neuvaine dédiée à Benoît Daswa est une forme puissante de prière qui peut être utilisée individuellement ou en groupes. Nous sommes convaincus que si cette neuvaine est priée avec Foi dans le Christ et dans l'Esprit Saint, que Dieu vous bénira par beaucoup de faveurs par l'intercession de Benoît Daswa. Nous encourageons tous ceux qui ont reçu des faveurs par son intercession, à nous le faire connaître. Notre sincère gratitude au Père Herman Van Dijck MSC pour son travail dans la production de la prière de cette Neuvaine.

Mgr Joao Rodrigues Noe, Diocèse de Tzaneen

Msc évêque Hugues Slattery, évêque émérite, Tzaneen

Limpopo Province, Afrique du Sud

 

Qu'est-ce qu'une neuvaine

 

Une neuvaine est une dévotion composé de prières dites pendant neuf jours consécutifs, pour obtenir des grâces spéciales ou des faveurs de Dieu. Cela a toujours été une forme populaire de prière dans l'Église. Elle suit l'exemple des neuf jours que les apôtres et Marie passèrent en prière entre l'Ascension et la Pentecôte, dans l'attente de l'effusion de l'Esprit Saint. (Actes 1,14). Pour faire une neuvaine, il faut persévérer dans la prière, en demandant une faveur au cours d'une période de neuf jours consécutifs. C'est dans l'accomplissement de l'enseignement de notre Seigneur que nous devons continuer à prier et ne jamais perdre confiance. Ceci est basé sur les paroles de Notre Seigneur: « Demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et à celui qui frappe la porte sera ouverte » (Luc 11 : 9-10).

Prière pour la béatification du Serviteur de Dieu Benoît Daswa

(A réciter chaque jour à la fin de la Prière de la Neuvaine)

O Sainte Trinité, je crois que Vous demeurez en moi par mon baptême. Je Vous aime, je Vous loue et je vous adore. Je Vous rends grâce pour Votre Serviteur, Benoît, que Vous avez choisi pour qu'il témoigne jusqu'à la mort pour sa Foi en Jésus-Christ, mon Sauveur et mon Seigneur.

Père Tout-Puissant, Vous avez rempli le cœur de Votre Serviteur, Benoît, de beaucoup d'amour et de zèle pour l'avènement de Votre Royaume. Vous lui avez donné le courage et la force de défendre sa foi sans crainte, ni peur de la mort. Amour de Dieu, gardez-moi libre de toutes œuvres des ténèbres. Protègez-moi contre les mauvais esprits et les puissances du mal. Faites de moi un véritable apôtre de la vie, dans ma famille et dans la société. Que Votre lumière, Seigneur, brille sur moi et par moi.

Seigneur Jésus, par l'intercession de votre serviteur, Benoît, je Vous demande de pouvoir suivre son exemple d'être toujours prêt à pardonner dans un esprit chrétien. Vous savez tout sur mes problèmes, mes soucis et mes craintes lorsque je regarde vers l'avenir. Je tire de la force et du courage dans la vie de Votre Serviteur, Benoît. Je viens à Vous maintenant, Seigneur, et par son intercession, je demande les faveurs très spéciales (...) si elles sont conformes à Votre Volonté. Aidez-moi à toujours suivre le bon exemple de Benoît. Par la prière quotidienne et l'assiduité à l'église, Aidez-moi à Vous aimer, Seigneur, au-dessus de toutes choses et pour aimer les autres comme Vous m'aimez. Amen.

 Premier Jour

Baptisé dans le Christ

Aîné de cinq enfants, Tshimangadzo Samuel Benedict Daswa est né le 16 Juin 1946, dans le village de Mbahe près Thohoyandou. Grandissant dans les pays d'Afrique et la religion traditionnelle, il appartenait au clan de la tribu Bakali Lemba, qui se considèrent eux-mêmes comme descendants des Juifs. Ils vivent principalement dans la tribu Venda, mais on trouve également parmi les tribus Sotho du Nord et Tsonga dans la province de Limpopo, Afrique du Sud. Lycéen Tshimangadzo, il a reçu l'instruction dans la Foi catholique de son catéchiste, le Père Benoît Risimati. Il était grandement influencé par cet homme à la Foi profonde et, par conséquent, il choisi Benoît pour son baptême nom. Il fit sienne la devise de l'Ordre de Saint Benoît, « Prie et travaille », qui a inspiré sa vie de chrétien. Le 21 Avril 1963, il a été baptisé par le Père Augustin O'Brien MSC et a reçu sa première communion. Trois mois plus tard, il était confirmé par Révérend Abbé-évêque Van Hoeck OSB, Évêque du Diocèse de Pietersburg. Après avoir terminé l'école secondaire, Benoît fait une formation d'instituteur pour l'école primaire.

 Parole de Dieu

De la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains (6,4-5)

Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c'est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d'entre les morts. Car, si nous sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne.

Approfondissement de la Foi

« Le Baptême fait vraiment entrer dans la sainteté de Dieu par l'incorporation dans Christ et de l'inhabitation de son Esprit, ce serait un contresens que de se contenter d'une vie de médiocrité, signe d'une éthique minimaliste et d'une religiosité superficielle. Demander à un catéchumène: «Veux-tu recevoir le Baptême?" signifie lui demander en même temps: « Veux-tu devenir saint? » Il veut dire mettre le caractère radical du Sermon sur la montagne: « Soyez parfaits comme votre Père Céleste est parfait » (Mt 5:48). (Novo Millenio Ineunte, Bienheureux Jean Paul II)

Réflexion: Qu'est-ce que signifie pour moi le baptême que j'ai reçu? Ai-je vraiment envie devenir Saint comme Dieu est saint?

Prière

Psaume 22 (23)

Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre; il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de son nom. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie; j'habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

Réciter la prière pour la Béatification de Benoît Daswa.

Deuxième Jour

Un homme du travail

Fidèle à sa devise, « Prie et travaille », Benoît croyait de tout se coeur que le travail acharné était un moyen de glorifier Dieu et d'aider les gens dans la communauté. Comme directeur de l'école primaire de Nweli primaire, Benoît était entièrement consacré à l'œuvre d'éducation. Un jour, un professeur essaya de sauter sa préparation de leçon pour la semaine suivante et alla à la banque Sibasa pour retirer son salaire. Ayant remarqué son absence, Benoît monta dans sa voiture, après l'avoir poursuivi, fit arrêter le taxi et a fit revenir l'enseignant avec lui à l'école pour terminer sa préparation. Cela fait, Benoît conduisit l'enseignant à la banque.

Dans sa relation avec ses élèves, Benoît a toujours été motivé par l'amour. Il les a encouragés à faire preuve de diligence, d'indépendance et d'autonomie. Ceux qui étaient incapables de payer les frais de scolarité étaient invités à travailler dans son jardin pour gagner leurs frais de scolarité. Benoît serait rendait visite aux familles des absents pour en savoir la raison et pour voir s'il pouvait offrir de l'aide. Avec ses propres enfants, il travaillait dans son potager et plantait des arbres – fait, à l'époque, tout à fait inhabituel pour les enseignants, les directeurs d'école, ou les gens instruits en général.

Benoît à exercé une bonne intendance en utilisant judicieusement son argent. Il était le premier dans son village à construire une maison en briques avec les économies sur son salaire et de la vente des fruits et des légumes de son jardin et de son verger. Grâce à des prévisions budgétaires prudentes, il acheté une voiture, un poste de télévision et avait le téléphone, mais en raison de l'envie et de la jalousie, certains le soupçonnèrent de faire usage de zombies (soi-disant cadavres ramenés à la vie par la sorcellerie).

Parole de Dieu

Evangile selon Saint Matthieu (25, 14-15)

« C'est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. A l'un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités ».

Approfondissement de la Foi

« Nazareth, ô maison du «fils du charpentier», c’est ici que Nous voudrions comprendre et célébrer la loi sévère et rédemptrice du labeur humain; ici rétablir la conscience de la noblesse du travail; ici rappeler que le travail ne peut pas être une fin à lui-même, mais que sa liberté et sa noblesse lui viennent, en plus de sa valeur économique, des valeurs qui le finalisent; comme Nous voudrions enfin saluer ici tous les travailleurs du monde entier et leur montrer leur grand modèle, leur frère divin, le prophète de toutes leurs justes causes, le Christ notre Seigneur ». (Pape Paul VI, Discours à Nazareth, le 5 Janvier 1964)

Réflexion: Est-ce que je fais mon travail du mieux que je le peux? Dois-je avoir honte lorsque je fais un travail manuel?

Prière

Psaume 103

Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand ! Revêtu de magnificence, tu as pour manteau la lumière ! Comme une tenture, tu déploies les cieux, tu élèves dans leurs eaux tes demeures ; des nuées, tu te fais un char, tu t'avances sur les ailes du vent ; tu prends les vents pour messagers, pour serviteurs, les flammes des éclairs. Tu as donné son assise à la terre : qu'elle reste inébranlable au cours des temps. Tu l'as vêtue de l'abîme des mers : les eaux couvraient même les montagnes ; à ta menace, elles prennent la fuite, effrayées par le tonnerre de ta voix. Elles passent les montagnes, se ruent dans les vallées vers le lieu que tu leur as préparé. Tu leur imposes la limite à ne pas franchir : qu'elles ne reviennent jamais couvrir la terre. Dans les ravins tu fais jaillir des sources et l'eau chemine au creux des montagnes ; elle abreuve les bêtes des champs : l'âne sauvage y calme sa soif ; les oiseaux séjournent près d'elle : dans le feuillage on entend leurs cris. De tes demeures tu abreuves les montagnes, et la terre se rassasie du fruit de tes oeuvres ; tu fais pousser les prairies pour les troupeaux, et les champs pour l'homme qui travaille. De la terre il tire son pain : le vin qui réjouit le coeur de l'homme, l'huile qui adoucit son visage, et le pain qui fortifie le coeur de l'homme. Les arbres du Seigneur se rassasient, les cèdres qu'il a plantés au Liban ; c'est là que vient nicher le passereau, et la cigogne a sa maison dans les cyprès ; aux chamois, les hautes montagnes, aux marmottes, l'abri des rochers. Tu fis la lune qui marque les temps et le soleil qui connaît l'heure de son coucher. Tu fais descendre les ténèbres, la nuit vient : les animaux dans la forêt s'éveillent ; le lionceau rugit vers sa proie, il réclame à Dieu sa nourriture. Quand paraît le soleil, ils se retirent : chacun gagne son repaire. L'homme sort pour son ouvrage, pour son travail, jusqu'au soir. Quelle profusion dans tes oeuvres, Seigneur ! + Tout cela, ta sagesse l'a fait ; * la terre s'emplit de tes biens. Voici l'immensité de la mer, son grouillement innombrable d'animaux grands et petits, ses bateaux qui voyagent, et Léviathan que tu fis pour qu'il serve à tes jeux. Tous, ils comptent sur toi pour recevoir leur nourriture au temps voulu. Tu donnes : eux, ils ramassent ; tu ouvres la main : ils sont comblés. Tu caches ton visage : ils s'épouvantent ; tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière. Tu envoies ton souffle : ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre. Gloire au Seigneur à tout jamais ! Que Dieu se réjouisse en ses oeuvres ! Il regarde la terre : elle tremble ; il touche les montagnes : elles brûlent. Je veux chanter au Seigneur tant que je vis ; je veux jouer pour mon Dieu tant que je dure. Que mon poème lui soit agréable ; moi, je me réjouis dans le Seigneur. Que les pécheurs disparaissent de la terre ! Que les impies n'existent plus ! Bénis le Seigneur, ô mon âme !

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

Réciter la prière pour la Béatification de Benoît Daswa.

Troisième Jour

Un vrai père de famille

En 1980, Benoît épouse Shadi Eveline Monyai, luthérienne qui a ensuite été reçue dans la pleine communion avec l'Église catholique. Ils eurent huit enfants, le dernier étant né quatre mois après sa mort. Benoît pense qu'aider sa femme dans l'éducation des enfants et l'aider dans les tâches ménagères, faisaient partie de son engagement matrimonial. Il disait aux gens: « Vous devriez aider votre femme dans les tâches ménagères », et a enseigné à ses enfants à aider les parents à la maison. Il leur a également appris à être assidus à l'école et au travail dans son verger.

La famille se réunissait pour prier ensemble tous les soirs. Ce temps de prière familial qui comprenait la lecture de l'Écriture, ainsi que la prière en famille, était une véritable « Eglise domestique ». La famille a toujours participé aux célébrations liturgiques du dimanche. Benoît a institué le « jour des Daswa », le jour de la fête de Noël. La famille et tous leurs proches parents avaient l'habitude de passer cette journée ensemble au cours de laquelle chaque enfant recevaient cadeaux de Noël du matériel scolaire qui servant pendant l'année à venir.

Parole de Dieu

De la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Ephésiens (5, 31-32; 6, 1-4)

« A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un. Ce mystère est grand : je le dis en pensant au Christ et à l'Église. ous, les enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, c'est cela qui est juste : Honore ton père et ta mère, c'est le premier commandement assorti d'une promesse : ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la terre. Et vous, les parents, ne poussez pas à bout vos enfants, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le Seigneur ».

Approfondissement de la Foi

« Mamans, apprenez-vous à vos petits les prières du chrétien? Les préparez-vous, en collaboration avec les prêtres, aux sacrements du premier âge: la confession, la communion, la confirmation? Les habituez-vous, s'ils sont malades, à penser aux souffrances du Christ, à invoquer l'aide de la Sainte Vierge et des saints? Récitez-vous avec eux le Rosaire en famille? Et vous, les pères, savez-vous prier avec vos enfants, avec toute la communauté familiale, au moins quelquefois? Votre exemple, accompagné de la droiture de votre pensée et de vos actes, appuyé par quelques prières communes, vaut bien une leçon de vie. C'est un acte de culte particulièrement méritoire. Vous apportez ainsi la paix entre les murs de votre foyer ». (Bienheureux Jean Paul II, Familiaris Consortio N°60).

Réflexion: Comment est ma relation avec mon conjoint, mes enfants? Devons-nous prier ensemble, en famille? Combien de fois?

Prière

Psaume 127

Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies ! Tu te nourriras du travail de tes mains : Heureux es-tu ! A toi, le bonheur ! Ta femme sera dans ta maison comme une vigne généreuse, et tes fils, autour de la table, comme des plants d'olivier. Voilà comment sera béni l'homme qui craint le Seigneur. De Sion, que le Seigneur te bénisse ! Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie, et tu verras les fils de tes fils. Paix sur Israël !

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

Réciter la prière pour la Béatification de Benoît Daswa.

Quatrième Jour

Un homme engagé dans la Communauté

Benoît était très respecté dans la communauté. Il était un leader naturel et le confident du chef qui l'avait choisi comme secrétaire de son conseil. Toujours guidé par ses principes chrétiens, Benoît n'avait pas peur de dire ce qu'il pensait. Il était grandement respecté pour son honnêteté, son intégrité ainsi que pour sa sincérité et son humilité. Un jour, faussement accusé d'utiliser les fonds de l'école pour construire sa maison, l'innocence de Benoît et la bonne gestion ont été confirmées après que le chef avait ordonné une enquête.

Comme Benoît croyait fermement en la formation de la personnalité à travers des activités sportives, il créa, pour les jeunes, des clubs de football. Il voulait qu'ils soient occupés, disciplinés. Lors d'une sécheresse dans la région de Venda dans les années quatre-vingt, Benoît a utilisé ses contacts et toutes ses compétences de persuasion pour obtenir des fournitures et des vivres alimentaires pour les enfants de son école.

Parole de Dieu

De l'Evangile selon Saint Matthieu (5: 13-16)

« Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n'est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux ».

Approfondissement de la Foi

« Pour une animation chrétienne de l'ordre temporel, dans le sens que nous avons dit, qui est celui de servir la personne et la société, les fidèles laïcs ne peuvent absolument pas renoncer à la participation à la « politique », à savoir à l'action multiforme, économique, sociale, législative, administrative, culturelle, qui a pour but de promouvoir, organiquement et par les institutions, le bien commun ». (Bienheureux Jean Paul II, Christi Fideles Laici, N°42).

Réflexion: En quoi et comment puis-je contribuer à l'amélioration de ma Communauté? Dois-je prendre mes responsabilités publiques, politiques et civiques au sérieux?

Prière

Psaume 9

Pourquoi, Seigneur, es-tu si loin ? Pourquoi te cacher aux jours d'angoisse ? De tout mon coeur, Seigneur, je rendrai grâce, je dirai tes innombrables merveilles ; pour toi, j'exulterai, je danserai, je fêterai ton nom, Dieu Très-Haut. Mes ennemis ont battu en retraite, devant ta face, ils s'écroulent et périssent. Tu as plaidé mon droit et ma cause, tu as siégé, tu as jugé avec justice. Tu menaces les nations, tu fais périr les méchants, à tout jamais tu effaces leur nom. L'ennemi est achevé, ruiné pour toujours, tu as rasé des villes, leur souvenir a péri. Mais il siège, le Seigneur, à jamais : pour juger, il affermit son trône ; il juge le monde avec justice et gouverne les peuples avec droiture. Qu'il soit la forteresse de l'opprimé, sa forteresse aux heures d'angoisse : ils s'appuieront sur toi, ceux qui connaissent ton nom ; jamais tu n'abandonnes, Seigneur, ceux qui te cherchent. Fêtez le Seigneur qui siège dans Sion, annoncez parmi les peuples ses exploits ! Attentif au sang versé, il se rappelle, il n'oublie pas le cri des malheureux. Pitié pour moi, Seigneur, vois le mal que m'ont fait mes adversaires, toi qui m'arraches aux portes de la mort ; et je dirai tes innombrables louanges aux portes de Sion, je danserai de joie pour ta victoire. Ils sont tombés, les païens, dans la fosse qu'ils creusaient ; aux filets qu'ils ont tendus, leurs pieds se sont pris. Le Seigneur s'est fait connaître : il a rendu le jugement, il prend les méchants à leur piège. Que les méchants retournent chez les morts, toutes les nations qui oublient le vrai Dieu ! Mais le pauvre n'est pas oublié pour toujours : jamais ne périt l'espoir des malheureux. Lève-toi, Seigneur : qu'un mortel ne soit pas le plus fort, que les nations soient jugées devant ta face ! Frappe-les d'épouvante, Seigneur : que les nations se reconnaissent mortelles !

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

Réciter la prière pour la Béatification de Benoît Daswa.

Cinquième Jour

Un homme engagé dans l'Eglise

En tant que catéchiste volontaire, Benoît Daswa aida à la création de la communauté ecclésiale, en particulier en préparant les candidats au Baptême. Il a été membre du Conseil Pastoral de la paroisse et était toujours présent aux réunions. Il a dirigeait l'office dominical, quand le prêtre ou un agent pastoral n'était pas disponible et était très impliqué dans la pastorale des jeunes, les encourageant à avoir de bonnes vies, productives, et à être fiers de leur Foi.

Benoît avait promis à sa femme qu'il commencerait à construire leur maison dès que la nouvelle Eglise de Nweli serait achevée. Cette tâche de construire la première église Catholique dans la région était un projet si cher à son cœur qu'il a non seulement aidé le prêtre avec sa propre voiture a transporter les matériaux de construction, mais, il a travaillé sans relâche sur cela et il a encouragé les autres à en faire autant. Après son achèvement, fidèle à sa promesse, il a commencé à construire sa propre maison.

Parole de Dieu

De la Lettre aux Romains (12: 5-8)

« Dans le Christ, tous, tant que nous sommes, nous formons un seul corps ; tous et chacun, nous sommes membres les uns des autres. Et selon la grâce que Dieu nous a donnée, nous avons reçu des dons qui sont différents. Si c'est le don de prophétie, il faut se régler sur la foi ; si c'est le don de servir, il faut servir ; si l'on est fait pour enseigner, que l'on enseigne ; pour encourager, que l'on encourage. Celui qui donne, qu'il soit simple ; celui qui dirige, qu'il soit actif ; celui qui se dévoue aux malheureux, qu'il ait le sourire ».

Approfondissement de la Foi

« Entre tous les fidèles du Christ, du fait de leur régénération dans le Christ, il existe, quant à la dignité et à l’activité, une véritable égalité en vertu de laquelle tous coopèrent à l’édification du Corps du Christ, selon la condition et la fonction propre de chacun ». (Catéchisme de l'Eglise Catholique, § 872).

Réflexion: Que fais-je pour l'Eglise et dans l'Eglise? Dois-je contribuer à la construction, à l'entretien de l'église et de ses services?

Prière

Psaume 131

Souviens-toi, Seigneur, de David et de sa grande soumission quand il fit au Seigneur un serment, une promesse au Puissant de Jacob : « Jamais je n'entrerai sous ma tente, et jamais ne m'étendrai sur mon lit, j'interdirai tout sommeil à mes yeux et tout répit à mes paupières, avant d'avoir trouvé un lieu pour le Seigneur, une demeure pour le Puissant de Jacob. » Voici qu'on nous l'annonce à Éphrata, nous l'avons trouvée près de Yagar. Entrons dans la demeure de Dieu, prosternons-nous aux pieds de son trône. Monte, Seigneur, vers le lieu de ton repos, toi, et l'arche de ta force ! Que tes prêtres soient vêtus de justice, que tes fidèles crient de joie ! Pour l'amour de David, ton serviteur, ne repousse pas la face de ton messie. Le Seigneur l'a juré à David, et jamais il ne reprendra sa parole : « C'est un homme issu de toi que je placerai sur ton trône. « Si tes fils gardent mon alliance, les volontés que je leur fais connaître, leurs fils, eux aussi, à tout jamais, siègeront sur le trône dressé pour toi. » Car le Seigneur a fait choix de Sion ; elle est le séjour qu'il désire : « Voilà mon repos à tout jamais, c'est le séjour que j'avais désiré. « Je bénirai, je bénirai ses récoltes pour rassasier de pain ses pauvres. Je vêtirai de gloire ses prêtres, et ses fidèles crieront, crieront de joie. « Là, je ferai germer la force de David ; pour mon messie, j'ai allumé une lampe. Je vêtirai ses ennemis de honte, mais, sur lui, la couronne fleurira. »

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

Réciter la prière pour la Béatification de Benoît Daswa.

Sixième Jour

Un homme de prière et de Charité

Les gens qui connaissaient bien Benoît remarquaient qu'il était une personne qui priait constamment, tant dans sa vie quotidienne, en famille et en Église. Il avait une profonde relation personnelle avec le Christ et était guidé et renforcé par sa Foi et ce dans tous les aspects de la vie. Il avait un amour particulier et une grande préoccupation pour les malades, les personnes vulnérables et il aimait à visiter ceux qui étaient en prison. Il a donné librement ses ressources pour aider les pauvres et les nécessiteux dans son village, ainsi que pour ceux qui allaient à l'école primaire de Nweli.

Dans l'après-midi du 2 Février 1990, alors que Benoît travaillait dans son verger, sa belle soeur l'appelle en urgence, lui demandant de prendre son enfant très malade chez le médecin à Makwarela (Sibasa). Avant qu'il ne prenne la voiture, il lui dit: « Avant de partir, prions ». Sur son chemin du retour à Mbahe, sur la route, il a pris un un homme vivant dans un village voisin. L'homme portait un sac de farine de maïs et était incapable de prendre les transports publics en raison des troubles dans la région.

Parole de Dieu

De l'Evangile selon Saint Matthieu (25: 35-40)

« J'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi ! » Alors les justes lui répondront : « Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu...? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé ? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ? » Et le Roi leur répondra : « Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait ».

Approfondissement de la Foi

« L'Eglise entière comme telle est directement appelée au service de la charité: «La Sainte Eglise en joignant l'agapè à la Cène eucharistique se manifestait tout entière réunie autour du Christ par le lien de la charité; ainsi en tout temps elle se fait reconnaître à ce signe d'amour; tout en se réjouissant des initiatives d'autrui, elle tient aux oeuvres charitables comme à une partie de sa mission propre et comme à un droit inaliénable. C'est pourquoi la miséricorde envers les pauvres et les faibles, les oeuvres dites de charité et de secours mutuel pour le soulagement de toutes les souffrances humaines sont en particulier honneur» ».(Bienheureux Jean Paul II, Christi Fideles Laici, N°41).

Réflexion: Est-ce que j'aide et soutiens les personnes dans le besoin? Est-ce que je prête attention aux plus pauvres et aux plus démunis dans ma communauté?

Prière

Psaume 108

Dieu de ma louange, sors de ton silence ! La bouche de l'impie, la bouche du fourbe, s'ouvrent contre moi : ils parlent de moi pour dire des mensonges ; ils me cernent de propos haineux, ils m'attaquent sans raison. Pour prix de mon amitié, ils m'accusent, moi qui ne suis que prière. Ils me rendent le mal pour le bien, ils paient mon amitié de leur haine. « Chargeons un impie de l'attaquer : qu'un accusateur se tienne à sa droite. A son procès, qu'on le déclare impie, que sa prière soit comptée comme une faute. « Que les jours de sa vie soient écourtés, qu'un autre prenne sa charge. Que ses fils deviennent orphelins, que sa femme soit veuve. « Qu'ils soient errants, vagabonds, ses fils, qu'ils mendient, expulsés de leurs ruines. Qu'un usurier saisisse tout son bien, que d'autres s'emparent du fruit de son travail. « Que nul ne lui reste fidèle, que nul n'ait pitié de ses orphelins. Que soit retranchée sa descendance, que son nom s'efface avec ses enfants. « Qu'on rappelle au Seigneur les fautes de ses pères, que les péchés de sa mère ne soient pas effacés. Que le Seigneur garde cela devant ses yeux, et retranche de la terre leur mémoire ! » Ainsi, celui qui m'accuse oublie d'être fidèle : il persécute un pauvre, un malheureux, un homme blessé à mort. Puisqu'il aime la malédiction, qu'elle entre en lui ; il refuse la bénédiction, qu'elle s'éloigne de lui ! Il a revêtu comme un manteau la malédiction, qu'elle entre en lui comme de l'eau, comme de l'huile dans ses os ! Qu'elle soit l'étoffe qui l'habille, la ceinture qui ne le quitte plus ! C'est ainsi que le Seigneur paiera mes accusateurs, ceux qui profèrent le mal contre moi. Mais toi, Seigneur Dieu, agis pour moi à cause de ton nom. Ton amour est fidèle : délivre-moi. Vois, je suis pauvre et malheureux ; au fond de moi, mon coeur est blessé. Je m'en vais comme le jour qui décline, comme l'insecte qu'on chasse. J'ai tant jeûné que mes genoux se dérobent, je suis amaigri, décharné. Et moi, on me tourne en dérision, ceux qui me voient hochent la tête. Aide-moi, Seigneur mon Dieu : sauve-moi par ton amour ! Ils connaîtront que là est ta main, que toi, Seigneur, tu agis. Ils maudissent, toi, tu bénis, ils se sont dressés, ils sont humiliés : ton serviteur est dans la joie. Qu'ils soient couverts d'infamie, mes accusateurs, et revêtus du manteau de la honte ! A pleine voix, je rendrai grâce au Seigneur, je le louerai parmi la multitude, car il se tient à la droite du pauvre pour le sauver de ceux qui le condamnent.

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

Réciter la prière pour la Béatification de Benoît Daswa.

Septième Jour

Un témoin courageux de la Vérité

Le 25 Janvier 1990, au cours d'un violent orage, la foudre tombe plusieurs fois et brûle un certain nombre de rondavels (cases rondes) couvertes de chaume dans la région. Traditionnellement, lorsque cela se produit ce n'est pas considéré comme un phénomène naturel, mais comme l'oeuvre d'une supposée sorcière. Le chef rassembla son conseil et la communauté pour discuter de la question, dans le but de savoir qui en était responsable. Ils fut alors convenu qu'un guérisseur traditionnel serait consulté afin d' identifier la personne qui était responsable de ces incendies. Une contribution de R5 par personne a été convenue afin de payer la personne.

Benoît arriva à la réunion en retard, après que cette décision avait été prise. Son explication que la foudre est un phénomène naturel fut rejetée. Il s'était vigoureusement tenu tête contre l'accusation portées aux prétendues sorcières provoquant des coups de foudre. Lorsque la décision a été confirmée, Benoît refusa de payer la contribution, faisant valoir que sa Foi Catholique l'empêchait de prendre part à tout ce qui touche de près ou de loin à la sorcellerie.

Parole de Dieu

De l'Evangile selon Saint Luc (12: 8-9)

Je vous le déclare : Celui qui se sera prononcé pour moi devant les hommes, le Fils de l'homme se prononcera aussi pour lui devant les anges de Dieu. Mais celui qui m'aura renié en face des hommes sera renié en face des anges de Dieu.

Approfondissement de la Foi

« S’appuyant sur les religions traditionnelles, la sorcellerie connaît actuellement une certaine recrudescence. Des peurs renaissent et créent des liens de sujétion paralysants. Les préoccupations concernant la santé, le bien-être, les enfants, le climat, la protection contre les esprits mauvais, conduisent de temps à autre à recourir à des pratiques des religions traditionnelles africaines qui sont en désaccord avec l’enseignement chrétien. Le problème de la « double appartenance », au christianisme et aux religions traditionnelles africaines demeure un défi. Pour l’Église qui est en Afrique, il est nécessaire, à travers une catéchèse et une inculturation profonde, de guider les personnes vers la découverte de la plénitude des valeurs de l’Évangile. Il convient de déterminer la signification profonde de ces pratiques de sorcellerie en identifiant les enjeux théologiques, sociaux et pastoraux qui sont véhiculés par ce fléau ». (Exhortation Africae Munus, Pape Benoît XVI, N°93).

Réflexion: Ai-je peur de me lever pour défendre la Foi chrétienne quand elle est ridiculisée ou attaqué au nom de la « culture traditionnelle »? Est-ce que je crois en la sorcellerie? l'ai-je parfois pratiqué?

Prière

Psaume 140

Seigneur, je t'appelle : accours vers moi ! Écoute mon appel quand je crie vers toi ! Que ma prière devant toi s'élève comme un encens, et mes mains, comme l'offrande du soir. Mets une garde à mes lèvres, Seigneur, veille au seuil de ma bouche. Ne laisse pas mon coeur pencher vers le mal ni devenir complice des hommes malfaisants. Jamais je ne goûterai leurs plaisirs : que le juste me reprenne et me corrige avec bonté. Que leurs parfums, ni leurs poisons, ne touchent ma tête ! Ils font du mal : je me tiens en prière. Voici leurs juges précipités contre le roc, eux qui prenaient plaisir à m'entendre dire : « Comme un sol qu'on retourne et défonce, nos os sont dispersés à la gueule des enfers ! » Je regarde vers toi, Seigneur, mon Maître ; tu es mon refuge : épargne ma vie ! Garde-moi du filet qui m'est tendu, des embûches qu'ont dressées les malfaisants. Les impies tomberont dans leur piège ; seul, moi, je passerai.

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

Réciter la prière pour la Béatification de Benoît Daswa.

Huitième Jour

Un véritable apôtre de la vie

Après sa ferme prise de position contre la sorcellerie lors de la réunion de la communauté, le dimanche 28 Janvier 1990, les gens ont commencé à murmurer contre lui, disant: « C'est lui qui influence peuple, comme il est un chef de file. Pourquoi refuses-t-il de brûler les sorcières? Il n'est pas d'accord avec notre croyance ».

Beaucoup pensaient de lui qu'il rabaissait leurs croyances et leurs pratiques traditionnelles, et qu'il était comme une pierre d'achoppement dans la communauté en raison de sa position constante contre la sorcellerie. Et, comme un vrai disciple de Jésus-Christ, Benoît, se tenait ferme dans sa foi catholique, certaines personnes ont dit: « Nous ferions mieux de le tuer! » Ils ont donc conspiré pour se débarrasser de lui.

Parole de Dieu

Du Livre du Deutéronome (18: 9-14)

Lorsque tu seras entré dans le pays que le Seigneur, ton Dieu, te donne, tu n'apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là. Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination au Seigneur; et c'est à cause de ces abominations que le Seigneur, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement au Seigneur, ton Dieu. Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins; mais à toi, le Seigneur, ton Dieu, ne le permet pas.

Approfondissement de la Foi

Il nous est demandé d'aimer et d'honorer la vie de tout homme et de toute femme, et de travailler avec constance et avec courage pour qu'en notre temps, traversé par trop de signes de mort, s'instaure enfin une nouvelle culture de la vie, fruit de la culture de la vérité et de l'amour. (Bienheureux Jean Paul II, Evangelium Vitae, N°77)

Réflexion: Est-ce que je respecte la vie des autres, des plus faibles, en particulier des bébés à naître? Est-ce que je mène une vie saine et responsable?

Prière

Psaume 26

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? Si des méchants s'avancent contre moi pour me déchirer, ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires, qui perdent pied et succombent. Qu'une armée se déploie devant moi, mon coeur est sans crainte ; que la bataille s'engage contre moi, je garde confiance. J'ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m'attacher à son temple. Oui, il me réserve un lieu sûr au jour du malheur ; il me cache au plus secret de sa tente, il m'élève sur le roc. Maintenant je relève la tête devant mes ennemis. J'irai célébrer dans sa tente le sacrifice d'ovation ; je chanterai, je fêterai le Seigneur. Écoute, Seigneur, je t'appelle ! Pitié ! Réponds-moi ! Mon coeur m'a redit ta parole : « Cherchez ma face. » C'est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. N'écarte pas ton serviteur avec colère : tu restes mon secours. Ne me laisse pas, ne m'abandonne pas, Dieu, mon salut ! Mon père et ma mère m'abandonnent ; le Seigneur me reçoit. Enseigne-moi ton chemin, Seigneur, conduis-moi par des routes sûres, malgré ceux qui me guettent. Ne me livre pas à la merci de l'adversaire : contre moi se sont levés de faux témoins qui soufflent la violence. Mais j'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. »

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

Réciter la prière pour la Béatification de Benoît Daswa.

Neuvième Jour

un vrai témoin de la foi

Le 2 Février 1990, après avoir ramené chez lui un homme avec un sac de farine de maïs, Benoît, rentrant chez lui en voiture trouva son chemin bloqué par des troncs d'arbres disposés au travers de la route. Descendant de sa voiture pour les enlever, une foule de jeunes garçons et des hommes cachés derrière les buissons se ruèrent sur lui et lui jetèrent de grosses pierres. Blessé et saignant abondamment, il quitta sa voiture et couru à travers un terrain de football, espérant trouver de l'aide auprès d'un Shebeen à proximité (endroit où la boisson alcoolisée est vendue illégalement). En voyant une porte ouverte à la cuisine d'une rondavel il courut tout droit s'y cacher afin de sauver sa vie.

La foule qui lui courait derrière, demanda à la femme où Benoît était cacher, menaçant de la tuer si elle ne leur disait pas. Leur disant où Benoît était cacher, elle plaida: « Ne me tuez pas. Il est à l'intérieur ». Deux personnes entrèrent la foule et traînèrent Benoît dehors. En serrant l'un d'eux, Benoît supplia: « S'il vous plaît, épargnez ma vie! » Les jeunes a répondu: « OK. Suis-nous, on ne va pas te tuer ». Lui faisant confiance, Benoît sortit.

Alors que la foule encerclait maintenant le rondavel, Benoît ne pouvait plus s'échapper, voyant l'un d'entre venant vers lui armé d'une knobkerrie, il se mit à genoux et pria. Ensuite, les choses se passèrent très rapidement. L'homme fracassa la tête avec sa knobkerrie, lui écrasant le crâne. Benoît tomba au sol. De l'eau bouillante fut ensuite versée sur sa tête, ses oreilles, ses narines et autres blessures.

La Messe d'enterrement fut concélébrée le 10 Février 1990. Tous les prêtres portèrent des vêtements rouge, car ils étaient convaincus que Benoît était mort pour sa foi. C'était sa position contre la sorcellerie qui avait entraîné la mort de Benoît.

Parole de Dieu

De l'Evangile selon Saint Luc (5: 1-12)

Quand Jésus vit la foule, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent. Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait : « Heureux les pauvres de coeur :le Royaume des cieux est à eux ! Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise ! Heureux ceux qui pleurent: ils seront consolés ! Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice :ils seront rassasiés ! Heureux les miséricordieux :ils obtiendront miséricorde ! Heureux les coeurs purs :ils verront Dieu ! Heureux les artisans de paix :ils seront appelés fils de Dieu ! Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice :le Royaume des cieux est à eux ! Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.

Approfondissement de la Foi

« Car c'est la fonction de l'Eglise, guidée par l'Esprit Saint qui renouvelle et purifie son sans cesse, de faire de Dieu le Père et son Fils incarné et présent dans un sens visible. Ce résultat est obtenu principalement par le témoignage d'une foi vivante et mature, à savoir, celui formé à reconnaître lucidement les difficultés et de les maîtriser. De nombreux martyrs ont donné témoin lumineux de cette foi et continuera à le faire. Par leur exemple, ils nous ont montré, et fait en douceur pour nous, pour ainsi dire, le chemin vers l'avenir... Tout ce qui nous reste, avec la grâce de Dieu, est de suivre leurs traces ». (Constitution Pastorale Gaudium et Spes N° 21)

Réflexion: Est-ce que, comme Benoît, le courage des martyrs m'aide à vivre ma foi? Est-ce que je défends ma foi, dans la vie privée comme et dans la vie publique?

Prière

Cantique de Marie

Evangile selon Saint Luc (1: 46-55)

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de bien les affamés,renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur,il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères,en faveur d'Abraham et de sa race à jamais.

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

Réciter la prière pour la Béatification de Benoît Daswa.

 

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14 novembre 2012

Sainte Anna Schäffer de Mindelstetten

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Sainte Anna Schäffer de Mindelstetten

Mystique et stigmatisée bavaroise

1882-1925

Fête le 5 octobre

 

A l'occasion de la canonisation des plusieurs Bienheureux, à Rome, le 21 octobre dernier, parmi lesquels se trouve Sainte Anna Schäffer. Nous avons pensé vous présenter cette grande mystique, qui fut aussi une grande malade, si méconnue dans nos pays francophones. A notre époque, ou la souffrance est si combattue, Anna Schäffer vient nous rappeler son importance, car la souffrance nous configure à la Croix. Que son exemple et son message soient féconds pour nous.

F.M.

 

Vie de Sainte Anna Schäffer


Au cœur de la Bavière, entre Ratisbonne et Ingolstadt, se trouve le petit village de Mindelstetten. C’est là que le 18 février 1882 naquit et fut baptisée Anna Schäffer, fille d’un menuisier du village. La famille était nombreuse et vivait dans des conditions modestes. La mère imprégnait la famille d’un esprit chrétien. L’enfant grandit et devint une jeune fille vigoureuse et pleine de santé. Elle fut une élève brillante, mais resta cependant calme, modeste et pieuse. A l’occasion de sa première communion en 1894, elle offrit sa vie en sacrifice au Sauveur. A 13 ans, elle partit vers Ratisbonne pour devenir domestique. Elle espérait gagner ainsi sa dot pour entrer dans un ordre missionnaire.

Après la mort de son père en 1896, elle fut domestique à Landshut. C’est là qu’en juin 1898, elle reçut l’appel décisif de Jésus: elle devait sous peu, et pour longtemps, beaucoup souffrir. Même si, dans son âme d’enfant, elle avait toujours un grand désir de don total, elle s’était la même année consacrée à Marie, sa première réaction fut celle de tout homme en bonne santé: frayeur et fuite. Elle fut engagée dans une maison forestière à Stammham. C’est à cet endroit, dans la buanderie, que, le 4 février 1901, commença son martyre. Alors qu’elle essayait de remettre en place le tuyau de poêle situé au-dessus de la lessiveuse et qui venait de se détacher, elle glissa et ses deux jambes tombèrent dans la lessive bouillante jusqu’au dessus des genoux. Ni à l’hôpital de Kösching (près d’Ingolstadt), où elle fut tout d’abord conduite, ni dans une clinique à Erlangen (près de Nuremberg), on ne put guérir ses blessures. En mai 1902, définitivement invalide, elle quitta enfin la clinique; à partir de ce moment, son état ne fit que se dégrader, si bien qu’elle fut obligée de garder le lit. A son infirmité vint rapidement s’ajouter une pauvreté noire. Par égards pour la famille de son frère, sa mère et elle durent quitter la maison parentale, louèrent une chambre, et durent joindre les deux bouts avec une pension d’invalidité de 9 Reichsmark. Après une période de révolte, Anna apprit à reconnaître la volonté de Dieu dans sa dure école de souffrance, et y consentit avec toujours plus de joie. La jeune fille reconnut dans son infirmité et sa pauvreté un appel d’amour du Crucifié, la mission et l’accomplissement de sa vie. Elle prit la résolution d’offrir sa vie et sa souffrance en sacrifice à Dieu, et développa un zèle étonnant pour la prière, la pénitence et l’expiation. Le curé du lieu, Karl Rieger, fut pour elle un bon directeur spirituel et lui apportait quotidiennement la Communion. Tout comme les autres habitants du village, il l’aidait également matériellement.

Plusieurs événements extraordinaires eurent lieu lors de l’automne 1910. Elles eut plusieurs visions, Anna parlait de rêves, tout d’abord de Saint François, puis du Sauveur qui était prêt à accepter son sacrifice d’expiation. Elle reçut alors les Stigmates de la Passion, mais peu de personnes eurent connaissance de ce fait. A partir de ce moment, elle se trouva fortifiée dans son service d’apostolat, promettant son intercession et consolant ceux qui le lui demandaient personnellement ou par écrit. Des demandes d’intercessions vinrent non seulement d’Allemagne, mais aussi d’Autriche, de Suisse, et même d’Amérique.

A l’occasion de la fête de Saint Marc en 1923, elle eut une extase et vécut les événements du Vendredi Saint; à partir de ce moment, son état se détériora visiblement: paralysie complète des jambes, crampes atroces à la suite de problèmes au niveau de sa moelle épinière, et cancer du rectum. Cinq semaines avant son retour vers le Père, elle chuta de son lit, la fracture du crâne qui en résulta causa des dommages cérébraux qui diminuèrent l’usage de la parole et la rendirent partiellement aveugle. Ses souffrances, durant les dernières années de sa vie, étaient telles que tous s’étonnaient qu’un être humain puisse supporter une telle torture physique.

Le matin du 5 octobre 1925, mourante, elle reçut pour la dernière fois la Sainte Communion. C’est dans celle-ci qu’elle avait en effet puisé la force de supporter ses 25 années de souffrance. Avant de quitter cette terre, elle se signa une dernière fois et pria « Jésus, je vis pour toi... » Une grande foule assista à son enterrement, le 8 octobre 1925. Le curé Rieger, lors de l’oraison funèbre, s’en tint à mentionner les nombreuses grâces obtenues au cours de cette vie de martyre, et fit allusion à la grandeur de la grâce de Dieu pour la défunte.

Depuis la mort d’Anna, sa tombe ne cesse d’être le but de nombreux pèlerins qui viennent implorer son intercession dans leurs besoins, la remercier pour l’aide qu’elle leur a accordé, et avant tout prier pour sa béatification. On compte jusqu’à présent plus de 14.000 prières exaucées. En réponse à la demande pressante des pèlerins, l’évêque de Ratisbonne, Rudolf Graber autorisa, le 26 juillet 1972, le transfert des ossements de la servante de Dieu du cimetière vers l’église paroissiale de Mindelstetten et annonça l’ouverture de son procès en béatification. Depuis lors, chaque année, à l’occasion de la fête de Sainte Anne (26 juillet), des milliers de personnes affluent vers Mindelstetten et y observent une journée de prière et d’expiation. Après que la commission de la congrégation pour les canonisations ait reconnu sans équivoque le caractère vertueux et héroïque d’Anna Schäffer, le Bienheureux Pape Jean Paul II lui conféra le 11 juillet 1995 le titre de vénérable. Le miracle nécessaire à sa béatification fut officiellement reconnu par Rome le 3 juillet 1998, et elle fut déclarée bienheureuse par le Saint Père le 7 mars 1999. Elle a été canonisée le 21 octobre 2012, par Sa Sainteté le Pape Benoît XVI.

Le message de Sainte Anna Schäffer

La « Schreiner Nandl von Mindelstetten » (la Nandl [Anna] du menuisier de Mindelstetten), comme elle est affectueusement nommée, a été élevée par Dieu comme un signe lumineux de son amour. Elle est de ceux qui, contrairement à la médiocrité ambiante, suivent sincèrement le Christ. Elle montra l’exemple afin que les hommes fassent moins attention au bien-être terrestre qu’au salut éternel (cfr. Hb, 13, 14 et 11, 10), qu’ils fassent également le lien entre l’apostolat d’action et celui de la prière, du sacrifice et de la souffrance, qu’ils offrent discrètement un sacrifice d’expiation et qu’ils vivent un amour responsable du salut de l’âme du prochain. C’est dans cet appel pour nous que se trouve sa grandeur et son importance. Anna a compris ce que St. Jean attestait de Jésus Christ, à savoir qu’il « est la victime offerte pour nos péchés » (1 Jn., 2, 2) et elle fit sienne la parole de l’apôtre Saint Paul : « je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous, car ce qu’il reste à souffrir des épreuves du Christ, je l’accomplis dans ma propre chair, pour son corps qui est l'Église » (Col., 1, 24). Sainte Anna Schäffer a reçu l’expiation comme un devoir chrétien, et a laissé en testament cette prière, qui rappelle le message de Fatima: « Sacré Cœur de Jésus, donnez-moi beaucoup d’âmes, particulièrement celles qui, suite au désespoir, ne peuvent plus se prendre en charge; celles qui sont proches du gouffre et qui ont le plus besoin de la grâce. Sacré Cœur de Jésus, multipliez mes souffrances et offrez-moi pour cela des âmes que je puisse sauver pour Vous! Sainte Mère des douleurs, donnez-moi toujours une soif ardente de travailler au salut des âmes immortelles, de prier et de souffrir pour elles!»

 

Neuvaine à Sainte Anna Schäffer


Seigneur, Sainte Anna Schäffer, fortifiée par Votre grâce infinie, s’est consumée en un sacrifice silencieux, dans un abandon héroïque à la Volonté de Dieu. Donnez-nous, à son image et par son intercession, de reconnaître que la prière, le sacrifice et l’expiation sont les meilleurs moyens pour nous mener au salut dans le temps et l’éternité. Donnez-nous la force d’agir à son image. Offrez par son intercession aux pécheurs, la conversion; à l’église, l’unité; aux familles et aux peuples, la paix; aux prêtres, la persévérance et la fidélité; aux jeunes, la crainte de Dieu et la pureté. Appelez les incroyants et les égarés dans Votre Royaume ! Soyez indulgent et Miséricordieux avec les âmes des morts. Écoutez notre prière et accordez-nous par l’intercession de Sainte Anna Schäffer, les grâces (...) pour lesquelles nous Vous prions avec confiance. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
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Pour approfondir

Biographie de Sainte Anna Schäffer sur le site de l'Abbaye de Clairval, cliquer ICI

19 octobre 2012

Vidéo: "Jacques Fesch, un saint en puissance"

Jacques Fesch, un saint en puissance

21 septembre 2012

Le Serviteur de Dieu Patrick Peyton

Frère Peyton

Le Serviteur de Dieu Patrick Peyton

Le Prêtre du Chapelet

1909-1922

 

Patrick Peyton fut connu à travers le monde comme le « Prêtre du Chapelet ». Il avait expérimenté la puissante intervention de la Vierge Marie dans sa propre vie et il voulut dire aux familles du monde entier ce que Marie ferait pour elles si elle lui ouvraient leur cœur et leur foyer en priant ensemble le Chapelet en famille. Il parlait doucement avec son accent irlandais natal. Il faisait passer son message avec une telle humilité, simplicité et ardeur, que tous ceux qui l'avaient entendu étaient touchés jusqu'au plus profond d'eux-mêmes. Des familles entières s'engagèrent à prier le Chapelet dans leur maison chaque jour et restèrent fidèles à leur promesse pour le reste de leur vie. Elles n'oublièrent pas non plus le promoteur d'une telle dévotion. Elles chérirent les jours où elles se trouvaient en sa présence et où elles l'écoutèrent parler, comme de précieux moments de grâce divine.

Les humbles débuts

Patrick Peyton naquit le 9 janvier 1909. Il était le 6e des 9 enfants de son père et de sa mère. John et Mary (Gillard) Peyton. Ils avaient l'habitude de rassembler la famille entière chaque soir pour réciter le chapelet, à la lueur du feu. La famille menait une vie misérable dans leur petite ferme à Carracastle, Couty Mayo, en Irlande. En 1928, son frère aîné, Tom, et lui, partirent pour les Etats Unis pour chercher du travail. Après avoir rencontré un Prêtre qui les invita à joindre la Congrégation de Sainte Croix, ils entrèrent à Notre Dame et commencèrent leurs études pour la Prêtrise.

Pendant qu'il était étudiant en théologie, Patrick fut frappé par la tuberculose. Il languit presqu'une année dans son lit d'hôpital, alors que sa situation s'aggravait dangereusement. Le Père Hagerty, un vieux Prêtre conseiller, l'encouragea à placer toute sa confiance dans la puissance d'intercession de la Vierge Marie. Et, la communauté de Sainte Croix commença une Neuvaine de Messes pour sa guérison. Durant cette semaine, il affirma qu'il se sentait mieux. Les médecins surpris l'examinèrent et découvrirent qu'il était vraiment guéri. Ainsi, il fut autorisé à reprendre ses études. Il fut ordonné avec ses autres condisciples le 15 juin 1941. En reconnaissance à Notre Dame, il fit le vœu de passer le reste de sa vie à promouvoir sa dévotion afin que chacun put découvrir et obtenir les bénédictions qu'Elle avait hâte d'accorder à tous ceux qui se tourneraient vers Elle en toute confiance et avec beaucoup d'amour. Le Père Peyton resta fidèle à son engagement jusqu'à la fin de sa vie.

La mission : le Chapelet en famille

En 1942, avec l'approbation de ses supérieurs, il fonda officiellement « The Family Rosary », qui veut dire : « Le Rosaire de la Famille ». Son zèle était prodigieux. Il prêcha sans relâche la prière en famille, particulièrement, le Chapelet en famille, dans les missions en paroisses, à la radio, et plus tard, à la télévision. Il fonda « « Family Theater of the Air », qui veut dire : « Le Théâtre de la famille sur les ondes », le programme de radio doté du plus long temps d'émission de l'histoire. Et, pendant 22 ans, les stars les plus célèbres d'Hollywood investirent tous leurs talents à ses côtés pour l'aider dans sa mission.

En 1948, il commença ses fameuses croisades du Chapelet qui l'amenèrent à travers le monde et drainèrent des foules estimées à deux millions de personnes dans des villes comme Manille aux Philippines et Rio de Janeiro au Brésil. Fortifié par la prière et par sa totale dévotion envers Notre Dame, il était capable de surmonter sa timidité naturelle. Et, de la façon la plus simple, la plus ingénue, il parvint à convaincre des millions de personnes à travers le monde de prier le Chapelet chaque jour avec tous les membres de leur famille. Personne n'a jamais dit de lui qu'il était un grand orateur, mais tous ceux qui l'ont entendu prêcher pouvaient sentir qu'il était un saint homme. Il rayonnait l'amour de Dieu et inspirait chacun par la simplicité et la ténacité de son dévouement à Notre Dame.

La bourrique de Notre Dame

Il célébrait la Messe et méditait son bréviaire chaque jour avec une grande ferveur. Il passait de longues heures en prière devant le Saint Sacrement et récitait son Chapelet dès qu'il pouvait se libérer de sa charge ordinaire de travail. En effet, plus ses difficultés devenaient accablantes, plus ardemment il priait. Il s'était engagé à travailler de tout son cœur pour propager la dévotion envers Notre Dame, pas pour lui-même, et il savait qu'Elle viendrait à son aide.

Sa confiance en Elle était sans limites, et Elle ne l'a pas déçu. Quelle que fut la complexité des problèmes que posaient l'organisation des rassemblements de foules pour la prière du Chapelet, le financement de la production des films et des émissions de radio, le déplacement vers des villes ou des contrées lointaines, ou la correspondance avec des centaines de personnes qui écrivaient pour se recommander à ses prières ou pour offrir leur contribution, il ne se laissa jamais troubler et sût toujours garder sa paix d'esprit et sa cordiale bienveillance et amabilité.

Il ne laissa jamais ses devoirs d'état, aussi lourds qu'ils pouvaient être, éteindre l'amour dont son cœur était gonflé pour les gens qu'il essayait d'aider. Une dame exprima de façon tellement éloquente l'expérience de beaucoup de ceux qui le connurent : « Quand il vous parlait, vous vous sentiez embrassé par son amour ». En effet, il manifestait non seulement de l'amour, mais aussi de la joie, de la paix, de la patience et tous les autres fruits de l'Esprit (cf. Galates 5 : 22). Il était vraiment un homme de Dieu. Il disait de lui-même qu'il était la « bourrique de Notre Dame ».

La Cause de Canonisation

Il n'avait jamais joui d'une bonne santé et la fatigue de ses incessants labeurs ont malheureusement eu des répercussions néfastes sur son système cardiaque. Cependant, même après avoir subi une intervention chirurgicale au cœur, il continuait inlassablement sa mission, jusqu'à ce qu'il ne pût plus quitter sa chambre. Il mourût entouré de l'affection et des soins attentionnés des Petites Soeurs des Pauvres, à San Pedro, en Californie, aux Etats Unis, le 3 juin 1992.

A la demande pressante de la Congrégation de Sainte Croix, l'Evêque de Fall River initia la Cause de Canonisation du Père Peyton, le 1er juin 2001. Le Père Peyton est maintenant appelé « Serviteur de Dieu ».

Bien que le Père Peyton mourût en 1992, son œuvre continue de nos jours encore, car les « Holy Cross Family Ministries » ce qui veut dire « les Ministres de la Famille de la Congrégation de Sainte Croix » maintiennent la propagation de sa mission dans 14 pays à travers le monde. Etre au paradis, c'est être entré dans la gloire éternelle. L'Eglise ne canonise pas une personne pour ajouter à sa gloire, mais pour la présenter comme modèle de vie chrétienne et comme un puissant intercesseur au Ciel. Avant de déclarer une personne sainte, la Congrégation pour les Causes des Saints à Rome, requiert des preuves évidentes de la sainteté de cette personne, et aussi des marques palpables de la confiance répandue dans la puissance d'intercession de cette personne.

Beaucoup de témoignages de la sainteté du Père Peyton ont été recueillis et des prières pour des demandes par son intercession ont été distribuées. Beaucoup de faveurs ont été rapportées : non seulement des guérisons spectaculaires : recouvrement de la vue, guérison de cancers, des os cassés soudainement reconstitués, bourdonnement d'oreilles subitement disparus, des problèmes financiers résolus, la paix rétablie dans des familles divisées et troublées.

En priant pour obtenir des faveurs par l'intercession du Serviteur de Dieu le Père Patrick Peyton, C.S.C., beaucoup de personnes ont ainsi ravivé complètement leur dévotion envers Notre Dame. Elles ont redécouvert la puissance du Chapelet pour obtenir la paix intérieure, l'inspiration et une confiance tranquille en la maternelle protection de Notre Dame. Elles ont touché du doigt dans leur vie personnelle la vérité contenue dans les slogans que le Père Peyton a popularisés : « La famille qui prie ensemble est une famille unie » et « un mon de en prière est un monde de pais ».

 

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Prière pour demander la Canonisation du Serviteur de Dieu Patrick Peyton

O Doux Jésus, le Père Peyton à dévoué toute sa vie de Prêtre à resserrer les liens des familles du monde, en les invitant à la prière quotidienne, spécialement la récitation du Chapelet. Son message est aussi important pour nous aujourd'hui qu'il l'était durant sa vie terrestre. Nous Vous supplions, par conséquent, de hâter le jour de sa canonisation, afin que les fidèles de partout se souviennent de sa prédication, surtout de cette phrase d'exhortation qu'il répétait toujours : « La famille qui prie ensemble reste ensemble ». Qu'ils suivent ses pas sur les traces de sa dévotion envers Votre Mère et la notre, et qu'ils soient inspirés par sa sainte vie, pour devenir plus que jamais proches de Vous avec une confiance totale et un profond amour filial. Amen.

Prière pour obtenir une faveur par l'intercession du Serviteur de Dieu Patrick Peyton

Dieu notre Père, Votre Règne éclate dans toute la création, et la puissance de Votre Grâce est révélée dans la vie de Vos Saints qui nous inspirent à croire en Vous plus fermement et à servir nos frères plus généreusement. D'une façon unique, Vous avez béni la vie et le travail du Père Patrick Peyton, C.S.C., Votre Serviteur, et aussi fervent apôtre de Marie Reine du Saint Rosaire et notre Mère. Par son intercession, nous demandons cette faveur (…) Pour Votre honneur et Votre Gloire. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 

Signaler les grâces reçues par l'intercession du Père Patrick Peyton à

 

Bureau du Vice Postulateur

Centre du Père Peyton

518 Washingtown St.,

North Easton, MA 02356-1200

 

Congrégation de Sainte Croix

68, rue de Flore

F-72000 Le Mans

 

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21 septembre 2012

Béatification du Père Louis Brisson

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Béatification du Père Louis Brisson

Fondateur des Oblats de Saint François de Sales

1817-1908

 

A l'occasion de la Béatification du Père Louis Brisson qui aura lieu à Troyes ce 22 septembre, nous vous invitons à découvrir ce grand Serviteur de Dieu et du prochain.

Son enfance

Louis Brisson est né à Plancy (France), le 25 juin 1817. Il est baptisé le 29 juin. Dès l'âge de cinq ans, il manifeste déjà son zèle en recrutant des auditeurs pour la Mission qui se prêche à Plancy. Cet amour précoce pour les âmes est l'indice de sa vocation sacerdotale ; elle se développe sous l'influence de sa pieuse mère. Celle-ci le prépare dans le renoncement et le sacrifice joyeux à sa Première Communion. Cet acte si important marque dans sa vie; il l'accomplit à onze ans, dans l'église de Plancy, avec une grande ferveur. Ce contact intime avec son Dieu allume dans son coeur ce vif amour pour Notre Seigneur au Saint Sacrement qui sera sa grande dévotion.

Au séminaire

Après avoir fait ses premières classes latines au presbytère de Plancy, il entre au Petit Séminaire de Troyes et s’y distingue par son ardente piété et la supériorité de son intelligence; puis il poursuit brillamment ses études au Grand Séminaire.

 Son ordination

Le 19 décembre 1840, l'Abbé Brisson est ordonné prêtre et le 22 décembre, il chante solennellement sa première Messe à Plancy. Peu de temps après son ordination, il est nommé aumônier de la Visitation de Troyes ; il exercera ce ministère pendant quarante-quatre ans.

Visitation de Troyes

La Vénérable Mère Marie de Sales Chappuis a reçu de Dieu la mission d'établir une Congrégation de Prêtres destinés à répandre dans le monde l'esprit et la doctrine de saint François de Sales, et le Seigneur lui a fait connaître que l'Abbé Brisson est l'instrument providentiel, choisi par Lui, pour coopérer à la fondation de cette Oeuvre. La Servante de Dieu l'en ayant averti, c’est pour l'Abbé Brisson l'occasion d'une longue et terrible lutte. Il ne veut pas céder aux instances de la Vénérable Mère ; il craint d'enchaîner sa liberté et il éprouve une vive répugnance à faire ce qu'elle désire. Le Seigneur lui confirmera lui-même que cet appel vient de Lui.

L'Association catholique de Saint-François de Sales

Attendant l'heure de la Providence pour commencer la fondation des Prêtres, l’Abbé Brisson se donne sans compter à différentes oeuvres d'apostolat dans la ville de Troyes. Dès l'année 1857, il collabore activement avec Monseigneur de Ségur à l'établissement, dans le diocèse, de l'Association catholique de Saint-François de Sales, dont il est nommé directeur en 1858.

Fondation des Oblates de Saint François de Sales

L'Abbé Brisson ouvre en même temps à Troyes des maisons de patronage pour les jeunes ouvrières, très nombreuses dans ce centre industriel. Fin 1866, il en confie la direction à deux anciennes élèves de la Visitation de Troyes; et, avec l’aide de la Vénérable Mère Marie de Sales Chappuis, il les forme à la vie religieuse, d'après l'esprit de saint François de Sales. Le 30 octobre 1868, Monseigneur Mermillod donne l'Habit religieux aux deux premières Oblates. Le 11 octobre 1871, Monseigneur de Ségur préside la cérémonie de leur Profession. Le nouvel Institut est un des moyens dont la Providence va se servir pour répandre dans le monde la doctrine de saint François de Sales, par les oeuvres d’apostolat.

Fondation des Oblats de Saint François de Sales

Ces consolants débuts ont leur magnifique couronnement par la fondation des Oblats de Saint François de Sales. Une circonstance toute fortuite amène l'Abbé Brisson à la commencer. Monseigneur Ravinet, Evêque de Troyes, lui demande de reprendre une Ecole secondaire dans sa ville épiscopale. L’Abbé Brisson croit le moment opportun pour réaliser la pensée de la Vénérable Mère Marie de Sales Chappuis. Il ouvre le Collège où bientôt viennent le rejoindre de dévoués collaborateurs.

Père Louis Brisson

Le 11 octobre 1874, les Oblats commencent leur noviciat, et le 27 août 1876, le Père Brisson fait Profession, entouré des cinq premiers Oblats qui prononcent ensuite leurs voeux entre ses mains. Les deux Instituts des Oblats et des Oblates de Saint-François de Sales, encouragés et approuvés par Pie IX et Léon Xlll, prennent une rapide extension en Europe d'abord, puis en Afrique et en Amérique. Leurs oeuvres se multiplient : collèges, pensionnats, écoles, patronages, missions. Le Père Brisson en est l'âme et gouverne ses deux familles avec cette sûreté de vue et cette clairvoyance de l'avenir que Dieu accorde si particulièrement aux fondateurs. Tout converge vers lui. Il traite lui-même toutes les affaires: direction des études, travaux intellectuels, sciences, arts, constructions, organisations matérielles et économiques, rien ne lui reste étranger; son génie créateur embrasse tout. Il allie à cette connaissance approfondie des choses pratiques une vie intérieure très intense. C'est essentiellement une âme d'oraison ; son union à Dieu est habituelle, il se tient continuellement en sa divine présence. Il possède à un rare degré le discernement des esprits; il a le don de lire dans les âmes et de leur communiquer la foi ardente qui ranime. Il exerce sur elles un attrait irrésistible qui les amène, presque à leur insu, à l'accomplissement des actes les plus généreux, par amour pour Dieu. Ce remarquable ascendant, le Père Brisson l'exerce non seulement sur sa double famille religieuse, mais encore sur la plupart de ses nombreux visiteurs. Sa mansuétude s'étend à tous ; chacun bénéficie sans distinction de son incomparable charité qui rappelle celle de Notre Seigneur Lui-même. Le sceau divin de l'épreuve marque la vie du Père Brisson dès le moment où il commence la fondation de l'Oeuvre à laquelle il est destiné ; mais il s'imprime plus fortement encore sur les dernières années de son existence si féconde.

Persécution religieuse

La persécution religieuse déchaînée en France contre les instituts religieux anéantit en partie ses oeuvres si prospères. Ses enfants spirituels sont expulsés ; lui-même, empêché par son grand âge de les suivre en exil, se voit contraint, en 1903, de chercher refuge à Plancy, dans I'humble maison qui avait abrité son enfance. En ces heures douloureuses de I'adversité, la vertu du Père Brisson brille dans tout son éclat. Il tient son âme respectueuse à l'égard des volontés et des permissions de Dieu et redit avec le saint homme Job: « - Le Seigneur m'a tout donné, le Seigneur m'a tout ôté. Que son saint Nom soit béni ! -»   Ferme dans sa foi et sûr des promesses divines pour I'avenir de ses deux Instituts, il n’est point ébranlé dans son invincible confiance : Restons bien dans l’assurance que Dieu est avec nous, dit-il ; tout ce qu’Il permettra sera pour nous un grand bien personnel et sa gloire sera propagée par nous d’une façon plus complète. Le Seigneur récompense la foi de son fidèle serviteur ; il voit bientôt fleurir à l'étranger les oeuvres des Oblats et des Oblates. A Plancy, la Providence lui ménage la consolation de continuer son apostolat auprès des jeunes ouvrières, dans une maison de patronage, dernier fruit de son zèle. Le Père Brisson achève ainsi sa course, comme il l'a commencée : au pays de sa naissance, en travaillant jusqu'à son dernier jour au salut des âmes qu’il a tant aimées !

Vers le Ciel

En janvier 1908, une douloureuse maladie fait pressentir sa fin prochaine. Il l'envisage avec la paix du bon serviteur qui a fidèlement accompli la mission dont Dieu I'a chargé. Il reçoit les derniers sacrements, le coeur tout embrasé d'amour, avec les sentiments de la foi la plus vive. Le jour de la fête de la Présentation de Jésus au Temple, le 2 février, à l'âge de 90 ans, il rejoint paisiblement son Seigneur. Ses œuvres lui survivent, et ses nombreux enfants spirituels redisent, jusqu'aux extrémités de la terre, leur filial amour et leur profonde vénération pour celui qui a été leur «bon Père ».

 

Prière

Seigneur Jésus, qui avez dit : « Demandez et vous recevrez », nous Vous prions par l'intercession de Votre Prêtre Louis Brisson. Attentif aux signes des temps et pour obéir à Votre Volonté, il a fondé la famille des Oblates et des Oblats de Saint-François de Sales. Confiant en Votre Providence, joyeux dans l'espérance, il a su, en bon Père, se faire tout à tous. Accordez-nous, à sa prière, les grâces que nous sollicitons de Vous, particulièrement…. Que la Sainte Eglise ait la joie de glorifier ce prêtre selon Votre Coeur, tout donné à ton Amour. Amen.


Bienheureux Louis Brisson, bénissez-nous !

Texte extrait du site www.sosfs.com

Bienheureux Louis Brisson 3

Pour suivre en direct la Messe de Béatification du Serviteur de Dieu Louis Brisson

Rendez-vous sur le site : http://www.ktotv.com a partir de 15 heures.

 

Bienheureux Louis Brisso 4

Quelques Vidéos

 

Emission "La Vie des Diocèses"

Diocèse de Troyes

 

 

Documentaire

Le Père Louis Brisson, père de l'horloge astronomique

 


Louis Brisson, Père de l'horloge astronomique... par canal32-wizdeo

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Pour approfondir

Site de la Congrégation des Oblates de Saint François de Sales

www.sosfs.com

10 septembre 2012

Le Bienheureux Stanislas Papczyński

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Le Bienheureux Stanislas Papczyński

Fondateur de l'Ordre des Mariens de l'Immaculée Conception

1631-1701

Fête le 17 septembre

 

Le Père Stanislas Papczyński naquit le 18 mai 1631 à Podegrodzie prés de Nowy Sacz (Pologne). A la fin de ses études aux collèges Piaristes, et Jésuites il entra en 1654 dans la Congrégation des Pères Piaristes. Il fut ordonné prêtre en 1661. Extrêmement doué, il fut un pédagogue célèbre et éducateur de la jeunesse renommé dans les collèges piaristes, un prédicateur remarquable, un sage guide spirituel et un auteur des écrits traitant les questions de la rhétorique et de la vie spirituelle. Docile à l’inspiration divine, il fonda en 1673 le premier couvent des Mariens dans la forêt de Skierniewice, village situé dans la région de Mazowsze (Pologne). Il fut à l’origine d’une nouvelle famille monastique dans l’Eglise, celle de Mariens de l’Immaculée conception de la Bienheureuse Vierge Marie. Il assigna a son ordre un triple but : la propagation du culte de l’Immaculée Conception de la Mère de Dieu ; le secours porté aux âmes du Purgatoire, particulièrement a ceux qui ont péri durant les guerres et les épidémies ; ainsi que le travail missionnaire dans les milieux défavorisés spirituellement. Le Père Papczyński fut aussi un apôtre de l’abstinence de l’alcool dont il fit un trait caractéristique de son Ordre. Il mourut en odeur de sainteté le 17 septembre 1701 à Gora Kalwaria, près de Varsovie. C’est là, dans l’église du Cénacle que son corps repose. On commença son procès de la béatification en 1767 à Varsovie, il fut interrompu par le partage successif de la Pologne puis il repris en 1953 à Rome. Le 13 juin 1992 le Bienheureux Jean Paul II signa le décret reconnaissant les vertus héroïques du serviteur vénérable de Dieu le Père Stanislas Papczynski. Le 19 juillet 2007, le Pape Benoît XVI approuva la béatification du Père Stanislas de Jésus-Marie Papczynski, qui eut lieu le 16 septembre 2007 au sanctuaire marial de Lichen–Wloclawek (Pologne).

 

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Neuvaine au Père Stanislas Paczyński

 

Au commencement de la neuvaine faire naître l’intention d’obtenir la grâce nécessaire en s’accordant avec la volonté de Dieu.

 

Premier jour

« Le Puissant fait pour moi des merveilles » Lc 1,48

 

Seigneur, Dieu Tout-puissant, par amour pour le Bienheureux Stanislas, qui s’est chargé de promouvoir, avec une grande ardeur, le culte de l’Immaculée Conception de Marie, Mère de Votre Divin Fils, dans l’ordre qu'il avait fondé, donnez-nous la grâce (…), afin que nous puissions Vous glorifier pour les grandes choses que Vous avez accomplies en Vos saints et permettez-nous de conduire notre vie dans Votre Amour et dans une pureté sans taches.

 

Prière pour une grâce spéciale par l'intercession du Bienheureux Stanislas Papczyński

(a dire tous les jours de la Neuvaine)

 

O Dieu, Père de Miséricorde, qui avez inspiré dans le cœur du Bienheureux Stanislas une grande ferveur pour l’accomplissement des oeuvres miséricordieuses spirituelles et corporelles, accordez-moi (accordez-nous) en son nom et par son intercession la grâce de... pour laquelle je Vous prie (nous Vous prions) humblement. Par Jésus Christ, notre Seigneur. Amen.


Notre Père... Je vous salue, Marie... Gloire au Père...

 

Deuxième jour

« Sa miséricorde s’étend d'âge en âge » Lc 1,50

 

Dieu, Juge plein de justice ! Par amour pour le Bienheureux Père Stanislas, qui a généreusement et de toutes manières porté l’aide âmes des défunts souffrants au purgatoire, faites, afin que nous puissions l’imiter dans ces sublimes œuvres de miséricorde, en particulier pour nos proches défunts, ainsi que pour ceux qui ont le plus besoin de notre aide spirituelle. (dire ensuite la prière pour une grâce spéciale, voir au premier jour).

 

Troisième jour

« déployant la force de son bras, Il disperse les superbes » Lc 1,51

 

Ô Jésus, notre Sauveur et notre Maître ! Par amour pour le Bienheureux Père Stanislas, qui a profité de chaque occasion pour annoncer la Parole de Dieu et porter une l’aide spirituelle a tous ceux qui sont privé de soin pastoral, donnez-nous ce même zèle, afin que nous puissions attirer les autres vers Vous, par la parole et par l’exemple, dans notre marche vers les hautes cimes de la sainteté. (dire ensuite la prière pour une grâce spéciale, voir au premier jour).

 

Quatrième jour

« Il renverse les puissants de leurs trônes et élève les humbles » Lc 1,52

 

Esprit Saint, par amour pour le Bienheureux Père Stanislas qui toute sa vie a fermement défendu la Foi Catholique et qui a manifesté sa disponibilité pour le martyre, accordez-nous cette même grâce, afin que nous puissions grandir dans la Foi et la confesser courageusement par toute notre vie. (dire ensuite la prière pour une grâce spéciale, voir au premier jour).

 

Cinquième jour

« Il comble de biens les affamés et renvoie les riches les mains vides » Lc 1,53

 

Dieu notre Père, par amour pour le Bienheureux Père Stanislas, qui faisant confiance en Votre Providence, au gré de nombreux obstacles et par Votre inspiration a fondé et consolidé la Congrégation de la Bienheureuse Vierge Marie Immaculée, accordez-nous cette même confiance, afin que nous puissions nous distinguer par une confiance inébranlable en Votre puissance, en Votre bonté et en Votre fidélité, guidez-nous sur les chemins épineux que nous traversons vers les splendides promesses de Votre Amour. (dire ensuite la prière pour une grâce spéciale, voir au premier jour).

 

Sixième jour

« Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » Mt 5,7

 

Dieu, Père de Miséricorde, par amour pour le Bienheureux Père Stanislas qui a exprimé son amour pour Vous dans la pratique quotidienne des œuvres de Charité, accorde-nous ce même amour, afin que nous puissions toujours l’imiter généreusement par un brûlant amour du prochain. (dire ensuite la prière pour une grâce spéciale, voir au premier jour).

 

Septième jour

« Qui vous écoute, M’écoute » Lc 10,16

 

Seigneur, qui êtes un Dieu fidèle, par amour pour le Bienheureux Père Stanislas, qui durant toute sa vie et à travers toutes ses œuvres, a manifesté une soumission filiale envers le successeur de Saint Pierre, accordez-nous ce même respect, afin que nous puissions garder une complète fidélité à Dieu, à la Croix et à l’Evangile par une parfaite obéissance à l’Eglise. (dire ensuite la prière pour une grâce spéciale, voir au premier jour).

 

Huitième jour

« Heureux les pauvres de cœur, car le Royaume des cieux est à eux » Mt 5,5

 

Seigneur, qui nous aimez d'un amour infini, par amour pour le Bienheureux Père Stanislas, qui s’engageait volontiers à vivre rigoureusement dans la pénitence et dans une pauvreté radicale afin de pouvoir se donner à Vous de tout son cœur et de toute son âme, Vous qui nous aimez, accordez-nous ce même esprit de pauvreté et la grâce de résister courageusement aux tentations de la richesse et aux plaisirs du péché en nous dirigeant vers la liberté de l’esprit, dans la vérité et dans Votre amour. (dire ensuite la prière pour une grâce spéciale, voir au premier jour).

 

Neuvième jour

« Courage, Je suis avec vous, n’ayez pas peur’ Mt 14,27

 

Dieu, de qui vient tout commencement et vers qui tout se dirige, par amour pour le Bienheureux Père Stanislas, qui par sa vie a donné un exemple de confiance totale en Votre Sainte Providence, accorde-nous cette même confiance, afin que nous puissions confier à Votre Amour Miséricordieux notre passé et notre futur, toute notre vie en s’accordant à Vous, afin de nous guider sur le chemin évangélique vers Votre Royaume dans le ciel. (dire ensuite la prière pour une grâce spéciale, voir au premier jour).

 

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Chapelet des Dix Vertus Evangéliques de la Très Sainte Vierge Marie

 

Dans leur lutte contre le péché, afin de grandir dans la sainteté, les membres devraient lever les yeux vers Marie, Modèle de tout les vertus qui illumine la communauté des élus. Ce Chapelet s’inspire de la Règle des Dix Vertus évangéliques de la Très Sainte Vierge Marie. Cette Règle fut donnée par l’Eglise à l’ordre des Pères Mariens lors de son approbation en 1699. Le bienheureux père Fondateur fut le premier Marien a prononcer ces veux solennels sur cette Règle le 06 Juin 1701 à Varsovie.

Comment prier ? Faire le signe de la croix et réciter un « Notre Père » et dix « Je vous salue Marie », en ajoutant chaque fois après les paroles « Sainte Marie, Mère de Dieu » une des vertus suivantes : 1. Vierge Pure 2. Vierge Prudente 3.Vierge très Humble 4. Vierge ferme dans la foi 5. Vierge joyeuse dans la louange 6 Vierge Obéissante 7. Vierge Pauvre. 8. Vierge Patiente 9. Vierge Charitable 10. Vierge Compatissante Finir avec : « Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit… » et la prière mariale :

 

V. De votre Conception ô Vierge Marie vous êtes Immaculée,
R. Priez pour nous le Père, vous qui avez mis au monde son Fils Jésus.

 

Prions

 

Ô Père, Vous qui avez préparé la Vierge Marie à devenir une Mère digne de Votre Fils et qui lui avez permis de prendre part, à l’avance, au Salut que le Christ a apporté par Sa mort, Vous qui l’avez préservée du péché depuis le moment de Sa Conception ; aidez-nous, par ses ses prières, à vivre sans péché en Votre présence. Nous Vous le demandons au Nom de Jésus le Christ, Notre Seigneur. Amen.


V. Que la Conception Immaculée de la Vierge Marie.

R. Sois notre Force et notre Protection.

 

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Litanies du Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie Papczyński

 

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez nous.

Père Céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie Immaculée, Mère et Reine des Mariens, priez pour nous.

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie Papczyński, priez pour nous.

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, enthousiaste de la croix du Christ,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, vivant image du Christ soufrant,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, prêt à donner sa vie pour le Christ et pour la Foi,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, adorateur du Saint Sacrement,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, docile à l’inspiration du Saint Esprit,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, fils préféré de Marie Vierge Immaculée,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, promoteur du Mystère de l’Immaculée Conception,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, fidèle imitateur des vertus de l’Immaculée, Mère du Christ,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, Fondateur des Mariens,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, apôtre de l’amour de Dieu et du prochain,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, homme de grande confiance,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, exemple de chasteté, de pauvreté et d’obéissance,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, défenseur ardent de la pauvreté évangélique,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, exemple de vie de conversion permanente et de pénitence,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, serviteur de la Miséricorde Divine,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, ardent intercesseur pour les âmes du purgatoire,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, accompagnateur des mourants sur le champ de bataille,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, soucieux ami des pauvres,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, apôtre de l’abstinence,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, sage directeur des consciences,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, maître de prière et de la vie spirituelle,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, infatigable annonceur de la Parole de Dieu,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, enseignant des vérités et des chemins de sainteté,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, artisan de paix et de la réconciliation,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, joie et fierté de la terre polonaise,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, missionnaire, portant l’espérance et le salut pour les païens,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, défenseur de la vie conçu dans le sein maternel,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, intercesseur auprès de Dieu,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, guide sur vers la maison du Père,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, joie du Christ et de la Vierge Immaculée au Ciel,

 

Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, pardonnez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, exaucez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde, ayez pitié de nous.

 

V. Voila le Serviteur fidèle et prudent,

R. Comblé de gloire par le Seigneur

 

Prions

 

O Dieu, qui avez appelé le Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie pour la promotion du culte de l’Immaculée, Mère de Votre Fils, ainsi que pour aider les âmes du Purgatoire, faites, nous Vous en supplions, que par son exemple et par son intercession, nous aspirions à la sainteté en accomplissant les œuvres de miséricorde et en Vous rendant la gloire. Par Jésus, le Christ Notre Seigneur.

 

Téléchargez le texte de ces prières (pdf) en cliquant ici

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Pour approfondir

www.stanislawpapczynski.org

7 septembre 2012

Le Serviteur de Dieu Daniel de Samarate

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Le Serviteur de Dieu Daniel de Samarate

1876-1924

 

Felice Rossini est né à San Macario, dans la commune de Samarate le 15 Juin 1876. A 14 ans, il entra chez les Frères Mineurs Capucins et reçut le nom de Frère Daniel de Samarate. Il émet les vœux temporaires en 1892, puis les vœux perpétuels en 1896. Encore clerc-étudiant, il obtient, en 1898, de partir pour les missions du Brésil. A Fortaleza, en Mars 1899, il est consacré Prêtre et les premiers mois de l'année suivante, il est envoyé à la colonie agricole de San Antonio Prata (PA), dans laquelle il est très actif jusqu'au mois de Janvier 1913, apparaissent les premiers signes de la lèpre, maladie qu'il a contractée dans l'exercice de son ministère. Après une brève période pendant laquelle il sera Prêtre à San Luis-Anil (MA), le 27 Avril 1914, il entre à nouveau à la Léproserie de Tucunbuda, près de Belém, où il est resté jusqu'à sa mort. Là, il assiste avec beaucoup de compassion et d'amour, ceux qui souffrent de la même maladie que lui. Il est mort en odeur de sainteté le 19 mai 1924. L'ouverture de sa cause de béatification a été célébrée dans les diocèses de Milan et de Belem (1997). Un décret de validité a été publié par la Congrégation Romaine pour la Cause des Saints (1998). Actuellement, la préparation de la « Positio Virtutibus » est en cours ; afin que le Père Daniel soit déclaré Bienheureux.

 

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Credo que le Père Daniel et ses frères lépreux récitaient chaque matin

 

Je suis un enfant de Dieu, Dieu habite en moi.

Je peux être ce que je veux parce que Dieu m'y aide.

Je ne me fatigue jamais, parce qu'un Dieu ma force.

Je ne suis jamais malade ni attristé, parce que Dieu est ma santé.

Je ne manque de rien parce que Dieu me donne tout ce dont j'ai besoin.

Parce que je suis un enfant de Dieu, je suis uni à la Divine Présence de mon Père.

Je suis heureux dans tout ce que j'entreprends, car mon savoir et mes connaissances augmentent de plus en plus en moi chaque jour qui passe. Amen.

 

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Prière pour obtenir des grâces par l'intercession du Père Daniel de Samarate

 

Dieu notre Père, « Seigneur du ciel et de la terre », qui avez choisi le père Daniel de Samarate, afin qu'il se donne totalement aux pauvres lépreux du monde, accordez-moi, par son intercession les grâces que je Vous demande....

 

Notre Père... Gloire soit au Père....

 

Seigneur Jésus, Fils unique du Père et notre Rédempteur, qui avez choisi le Père Daniel de Samarate, et qui lui avez donné un grand cœur ardent, capable de servir avec amour et compassion ses frères lépreux dans lequel vous a si bien reconnu, accordez-moi, par son intercession les grâces que je Vous demande...

 

Notre Père... Gloire soit au Père...

 

Ô Esprit Saint, Don Divin du Père et du Fils, qui avez choisi le Père Daniel de Samarate, le consacrant avec votre onction pour annoncer la Bonnes Nouvelles aux pauvres et aux exclus, et en l'associant à la passion et la mort du Christ, dans le service des lépreux, accordez-moi, par son intercession les grâces que je Vous demande...

 

Notre Père... Gloire soit au Père...

 

O Marie, Mère de Jésus et de ses disciples, vous avez accompagné le Père Daniel de Samarate avec une sollicitude maternelle, intercédez pour nous, avec lui, devant le Très-Haut, obtenez-nous les grâces que je Vous demande...

 

Je Vous salue Marie...

 

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Les personnes qui ont obtenu des grâces par l'intercession du Père Daniel de Samarate sont priées d'en adresser le témoignage à

Vice Postulazione,

Convento dei Fratti Minore Cappuccini,

Viale Piave 2,

I- 20129 Milano (Italia)

www.padredanieledasamarate.it

Mail : padredaniele@tiscali.it

 

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

30 juillet 2012

Neuvaine aux Martyrs de Široki Brijeg

Saints Franciscains

Neuvaine aux Martyrs de Široki Brijeg

(Bosnie-Herzégovine)

Par le Père Jozo Zovko, O.F.M.

 

Préface

 

Aux pèlerins qui se rendent à Medjugorje et qui visitent le Sanctuaire de Široki Brijeg, et à tous les fidèles Chrétiens, le Père Jozo propose la Neuvaine aux Martyrs de Široki Brijeg, pour honorer la mémoire de trente Frères Franciscains de l'Herzégovine, tués par les partisans Communistes le 7 février 1945. C'est un petit livre précieux aussi bien pour les prières que par la documentation, pour tous ceux qui rejoignent le Sanctuaire dédié à la l'Assomption de la Vierge, ce sont des aspects vivants de la Foi d'un petit peuple et d'une petite région Catholique du monde. Le Sanctuaire fait partier d'un édifice complexe qui comprend le couvent, le séminaire, l'école et l'église. Un petit peuple et trente Frères humbles, il y a déjà plus de 50 ans, furent les protagonistes d'une tragique histoire qui se conclut en un drame, resté indélébile dans la mémoire des gens du lieu malgré toutes les tentatives, mêmes violentes du pouvoir Communiste, pour l'étouffer et le faire oublier. Le Sanctuaire de l'Assomption de la Vierge Marie est l'authentique emblème religieux de l'Herzégovine, reconnut également au-delà des limites de la petite région. Jusqu'en 1945, il existant, dans la bibliothèque du Couvent, environ 150 000 volumes qui relataient les étapes de l'histoire et des souffrances du peuple Croate de l'Herzégovine, tout a été détruit ! Aujourd'hui, avec la paix, c'est un devoir civil de remettre en place chaque chose et de ne pas oublier tous ceux, et parmi eux les 30 Frères, qui ont donnés leur sang pour défendre la Foi et les valeurs qui constituent le tissu civil, moral et spirituel de chaque peuple. Ce livre du Père Jozo nous offre l'occasion d'entrer dans le témoignage et de rester dans la correspondance en esprit avec ceux qui ont offert leur propre vie pour la Foi, l'amour pour le Christ et son Eglise.

 

Matteo Rossi

 

O Reine des Martyrs, que par ta puissante intercession tu obtiennes à tes chers fils martyrs la juste gloire dans l'Eglise pèlerine, cette gloire qu'ils possèdent déjà dans l'Eglise Céleste.

O Reine des Martyrs, que par ta puissante intercession tu obtienne pour le monde entier une Foi inébranlable, une Foi grande et pure, comme celle témoignée par les Martyrs Franciscains.

 

Comment les 30 frères reçurent la Palme du Martyre

 

Lors de la domination de la Bosnie-Herzégovine par les Turcs, douze franciscains originaires de l'Herzégovine et en provenant de Kresevo en Bosnie, décidèrent de construire un monastère dans leur terre d'origine, comme signe de la foi, et ils choisirent la ville de Široki Brijeg. Ils s'installèrent dans ce petit village et, après avoir acheté à un prix très élevé un grand terrain, ils commencèrent immédiatement à construire l'église qu'ils dédièrent à l'Assomption de Notre-Dame. Ils commencèrent les travaux pour construire le monastère et ensuite, un édifice destiné à devenir un séminaire.

Dans les environs ils ont construisirent un centre scolaire qui comprenait aussi un lycée dans lequel les Frères enseignaient aux jeunes générations de la Bosnie-Herzégovine. Une maison fut également construite pour tous ceux qui venaient de loin pour fréquenter à l'école. Ainsi ce lieu devint un centre culturel chrétien et le sanctuaire est devenu un symbole pour les l'Herzégovine. Très exactement cent ans plus tard, le monastère fut détruit et dévasté. Cela c'est passé ainsi:

Le 7 Février 1945, les partisans communistes décidèrent de détruire jusqu'aux fondations le symbole chrétien et de déraciner la Foi Catholique du cœur du peuple, la bienveillance et la reconnaissance envers les Frères Franciscains. Ils arrivèrent à Široki Brijeg à trois heures de l'après-midi et trouvèrent trente religieux dans le monastère, dont beaucoup d'entre eux étaient professeurs dans le lycée proche du monastère. Les Communistes leur dirent: « Dieu est mort, il n'y a pas de Dieu, il n'y a pas de pape, il n'y a pas d'Église, nous n'avons pas besoin de vous, vous aussi allez travailler dans le monde ». Proférant menaces et blasphèmes, ils cherchèrent à persuader les Frères à quitter l'habit religieux. Ceux-ci leur répondirent: « Nous sommes religieux, des personnes consacrées, nous ne pouvons pas laisser notre habit ».

Alors, un soldat en colère prit la croix et jeta le crucifix jeté par terre. «Voilà, dit-il, maintenant vous pouvez choisir la vie ou la mort ». Chacun d'eux se mit à genoux, pris Jésus dans ses bras et l'embrassa, serrant la croix sur son cœur, chacun dit, comme Saint François: « Tu es mon Dieu, mon Tout ». Comme je l'ai mentionné ci-dessus, certains Frères étaient des professeurs très renommés célèbres, qui avaient écrit de nombreux livres et manuels pour l'école. Mais ils n'ont pas embrassés leurs livres en disant: « Vous êtes tout pour moi ». Non! Ils ont embrassé Jésus, le Maître ! Plein de haine et de méchanceté, les persécuteurs ont alors pris les frères, un par un, ils les ont amenés hors du couvent et les ont tués, puis ils ont recouvert leur corps d'essence sur leurs corps et les ont brûlés.

Les Frères sont allés à l'encontre de la mort, en priant et en chantant les litanies de la Sainte Vierge. Ce sont les militaires qui faisaient partie du peloton d'exécution qui ont témoigné de ces choses. Un de ces soldats est resté marqué par le comportement héroïque des frères. Ce soldat, aujourd'hui, s'est converti et a un fils Prêtre et une fille religieuse.

Dans leur furie, ils outragèrent et effacèrent l'inscription sur la pierre posée au-dessus de l'entrée principale du Monastère sur laquelle était gravé le Nom de Dieu et la dédicace à la Vierge Marie. Cette dédicace est illisible aujourd'hui, mais le sang des martyrs l'a écrite encore plus profondément dans le cœur du peuple et elle brille avec éclat aux yeux du Seigneur. On peut effacer une dédicace, on peut la brûler, la détruire, l'abîmer mais on ne peut enlever la foi du cœur de l'Eglise. Aujourd'hui encore on vit dans le sanctuaire, on honore et on et célèbre la Vierge Marie avec un très grand amour.

Le Sanctuaire est le plus grand de toute la Bosnie-Herzégovine : il est un symbole, un signe. Les Communistes ont pensé qu'en détruisant le « signe », la Foi se serait également éteinte. Au contraire la Foi a grandi et s'est développée sous le manteau et la protection de la Vierge. Nos martyrs Franciscains aussi ont grandi et vécu entourés du manteau de la Vierge. Les corps de trente témoins de la Foi sont restés cachés sous terre pendant des années, on ne pouvait ni les nommer, ni faire aucune commémoration. Mais le sang des martyrs criait et était un exemple pour tous, ainsi de nouvelles vocations ont fleuri comme un arbre rigoureux.

En ce temps là, j'avais 4 ans et je me souviens comment mes parents racontaient souvent ce qu'il était arrivé aux Frères. Et cela se passait aussi dans beaucoup d'autres familles de mes concitoyens. Dans notre cœur grandissait toujours le désir d'imiter nos martyrs et d'en devenir nous-mêmes. Nos martyrs sont des témoins de la Foi et témoins de l'amour envers Dieu et envers le prochain. Les trente Martyrs Franciscains ne sont pas devenus martyrs par hasard ou par accident, eux, consciemment et avec une très grande joie, ont offert leur vie et ont témoigné de leur Foi.

C'est est très important. Comme l'Eglise l'a toujours fait et enseigné, de même, ils ont pardonné à leurs ennemis, ils ont prié pour leurs persécuteurs, ont bénis leurs bourreaux. De la même manière que Saint Maximilien-Marie Kolbe, et bien tant d'autres ! Parmi tous les différents martyrs, l'unique différence est le moyen et le manière du martyre, mais tous ont toujours manifestés une grande ardeur et un grand amour : l'amour qui brûle la haine qui brûle et détruit la violence et tout change et se transforme dans la joie, en une fête, dans la victoire de la Grâce de Dieu. L'Eglise vit du sang de ses fils martyrs. Ils sont toujours une grande force pour l'Église. Nous qui vivons dans ce lieu et vous qui en êtes les pèlerins, nous pouvons réfléchir un peu sur la valeur de notre foi et approfondir combien vaut pour nous notre foi ; combien nous sommes disposés à donner notre que je peux vie pour Dieu, ce que nous pouvons faire pour Jésus, ce que cela signifie pour nous le Christ, sa croix, notre vocation chrétienne.

Une semaine après le massacre de Široki Brijeg, les communistes allèrent à Mostar et trouvèrent sept Frères dans le Couvent. Tout en sachant ce qui s'était passé à Široki Brijeg, ils avaient décidé de ne pas s'échapper mais de rester dans le monastère. L'un d'eux était Fra Leon-Grgo Petrovic, docteur en théologie, né à Klobuk en 1883. Lui, en tant que Provincial des Franciscains, au début de la guerre, avait reçu dans son cœur la grâce de consacrer à la Vierge tous les sur ses frères qui il pensait être en danger. A présent nous pouvons voir comment cette consécration a fleuri. La dévotion à Notre-Dame, cette belle fleur offerte à la Bienheureuse Vierge, a fleuri le jour du massacre, le 7 Février 1945.

Comme Dieu le Père a envoyé son Fils à la mort pour sauver le monde, et Jésus est resté obéissant, acceptant le propre sacrifice, ainsi nos martyrs ont offert leur vie et leur propre sang pour le salut des hommes, pour la paix et pour notre conversion. Ils se sont immolés pour la paix et pour le bien de toute l'Église. Je veux maintenant vous présenter nos frères qui sont devenus mûrs pour le martyre, certains avaient seulement vingt ans, et qui ont été capables de témoigner pour le Christ et de nous montrer qui était le Christ pour eux. C'est avec amour et vénération que je vous révèle leurs noms, prénoms, pour certains je raconte quelques épisodes de leur vie. Ainsi, vous pourrez réfléchir comment chacun, par son propre nom et sa propre vie, peut, aujourd'hui aussi, servir Dieu et peut répondre à son appel.

Frère Bruno Adamcik

Frère Bruno Adamćik : Né en 1908 à Konjic. Il a étudié et a été diplômé en Philosophie et en musique à Bratislava. A l'âge de 37 ans, il est monté à la Gloire du Ciel.

frère Marko Barbaric

Frère Marko Barbarić : Né en 1865 à Klobuc, à l'âge de 80 ans, est monté à la gloire du Ciel. Fra Marko a été un Saint Frère très dévot à la Sainte Vierge. Tous voyaient en lui un exemple de simplicité Franciscaine. Les élèves et les séminaristes de ce temps savaient que Frère Marko avait un esprit saint et témoignaient que celui-ci, se promenant dans le parc du Monastère, parlait souvent avec les oiseaux. Ceux-ci en le voyant, accouraient vers lui pour le saluer et se posaient sur sa main qui très vite se remplissait d'oiseaux. Les témoins disent que, en lisant la vie de Saint François et en regardant le Frère Marko, ils pouvaient imaginer concrètement comme Saint François pouvait parler avec les animaux. A l'époque du massacre il avait 80 ans et il avait perdu la mémoire. Il ne se rendait pas bien compte qu'il y avait la guerre. Ce jour là, il était dans sa chambre souffrant de la thyphoïde et gisant. Les officiels communistes ordonnèrent de le porter lui aussi à l'extérieur et ils firent ainsi, le transportant dans une couverture. Il fut donc tué et jeté au feu.

Frère Jozo Bencun

Frère Jozo Bencun : né en 1869 à Medjugorje, il a été curé à Humac et à Široki Brijeg. A l'âge de 76 ans il est monté à la gloire du Ciel. Tout dévoué à la vie pastorale, il était un grand prédicateur très aimé par le peuple. Son corps a été jeté dans le fleuve Neretva.

Frère Marko Dragicevic

Frère Marko Dragićević : Né en 1902 à Miletina (Medjugorje), professeur de Grec et de Latin, à l'âge de 43 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié en France et à Fribourg (Suisse). En 1935, il est diplômé en Histoire et en Latin. C'était un bon pédagogue ; il ne pouvait pas concevoir que certains de ses élèves ne soient pas reçus et il trouvait donc le moyen d'en exalter les côtés positifs.

Frère Miljenko Ivankovic

Frère Miljenko Ivanković : Né en 1924 à Tubolja près de Duvno, à l'âge de 21 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il était très pieux et humble. Son frère et son neveu sont aujourd'hui Frères Franciscains.

Frère Andrija Jelcic

Frère Andrija Jelćić : Né en 1904 à Štubica, en ce temps là il était le Père Gardien à Široki Brijeg, à l'âge de 41 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Mostar et Breslavia. Bon Prêtre tout dévoué à la pastorale. Il a construit l'église à Čapljina. Le peuple se souvient de lui comme un bon pasteur et un vrai père.

Frère Rudo Juric

Frère Rudo Jurić : Né en 1925 à Radešine, à l'âge de 20 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il était clerc avec vœux simples.

Frère Fabijan Kordic

Frère Fabijan Kordić : Né en 1890 à Grljevići, à l'âge de 55 ans est monté à la Gloire du Ciel. Frère Fabijan était très pieux et bon. Il fabriquait les habits pour les Frères et s'est préparé ainsi à recevoir un habit qui ne se consume pas : l'habit du martyre.

Frère Viktor Kosir

Frère Viktor Kosir : Né en 1924 à Uzarići (Široki Brijeg), à l'âge de 21 ans est monté à la Gloire du Ciel. Les Frères de Široki Brijeg savaient depuis longtemps que si les Communistes venaient, ils seraient tous tués. Un jour, les Frères se sont réunis dans le Couvent pour parler ensemble sur fa façon dont se comporter devant le danger inéluctable et à la fin, tous décidèrent de rester au Monastère. Personne parmi eux ne voulait s'échapper. Le Recteur, pourtant, suggéra qu'au moins les plus jeunes retournent dans leur famille où ils pourraient se cacher. Et ainsi, cinq séminaristes, par obéissance à leur Supérieur, durent s'en aller du Monastère. Parmi eux se trouvait le Frère Viktor Kosir. Sa maison, dans le village de Uzarići, était distante de 7 kilomètres de Široki Brijeg.

Il resta avec sa famille seulement quelques heures. Puis il dit à ses parents : « Je ne peux rester à la maison, je dois retourner avec mes Frères ». Les parents lui dirent : « Mais on entend le grondement des avions, ils sont en train de bombarder ». Frère Viktor répondit : « Ce n'est pas important, je vais partager le même destin parce que c'est ma communauté ». C'est ainsi qu'il est retourné au Couvent et le jour suivant il a subi le martyre avec les autres. La maman de ce jeune Frère a accouché par la suite d'un autre enfant à qui il fut sonné le nom de Viktor. En grandissant l'enfant voyait souvent la maman pleurer à cause du fils tué. Et lui pour la consoler, lui susurrait : « Maman, ne pleure pas, tu verras, moi aussi je me ferrais Frère ». Aujourd'hui, nous pouvons rencontrer Frère Viktor à Medjugorje où, depuis des années, il exerce son ministère Sacerdotal de manière spéciale au Confessionnal. Cet épisode m'a beaucoup touché et m'est resté imprégné.

Je vois en cet événement la présence du même Esprit qui a appelé Syméon au Temple, au même instant où arrivait Jésus. Syméon ne se serait pas trouvé là à ce moment précis s'il n'avait pas toujours été obéissant et ouvert à la voix de l'Esprit. Et pourtant il est certain que Syméon a toujours été un Prêtre obéissant ! L'Evangéliste Saint Luc écrit que : « Poussé par l'Esorit Saint, Syméon est allé au Temple ». Mais pourquoi y est-il allé ? Il ne le savait pas ! Il a seulement entendu la voix du cœur et il a obéi. Les parents ont mis le Fils dans ses mains, à cause du rite, et c'est alors qu'il compris, pendant la prière et il s'exclama : « Merci, Seigneur, parce que tu as tenu ta promesse. Mes yeux voient mon Sauveur. Je te rends grâce ! » C'est la même chose qui s'est passé pour la Prophétesse Anne. L'Evangéliste écrit qu'elle a été fidèle et qu'elle a vécu toute sa vie dans le temple priant et jeûnant. Si elle ne s'était pas comporté ainsi, elle n'aurait certainement pas compris à ce moment précis le Mystère de la Divine Présence. Je pense que ce fut ainsi pour nos Frères. Etant ouverts à l'Esprit du Seigneur, il ne pouvaient pas ne pas retourner au Monastère. Et je pense aussi que, s'ils étaient vivant, ils n'auraient jamais pu rendre grâce au Seigneur en disant : « Merci, Seigneur, parce que je suis resté vivant ! » Non ! Ils auraient été malheureux tout le reste de leur vie.

Frère Tadija Kozul

Frère Tadija Kožul : Né en 1909 à Mokro (Široki Brijeg), il a étudié à Mostar , à Fribourg (Allemagne) et à Zabgreb. Professeur de Philosophie, de Grec et de Latin. A l'âge de 36 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Educateur des clercs, lesquels n'ont pas voulu le laisser et ont été brûlés avec lui. Il était très aimé pour sa noblesse d'âme, il était aimé de tous. Il savait jouer et plaisanter avec les clercs et en même temps enseigner et éduquer.

Frère Krsto Kraljevic

Frère Krsto Kraljević : Né en 1895 près de Grljevići. A l'âge de 50 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Zagreb, Vienne et Fribourg (Suisse). Quand il est tombé malade il a été un grand exemple pour tous les Frères et le peuple, pour la façon de porter la Croix. A travers la maladie il s'est préparé à recevoir la couronne du Martyre.

Frère Stanko Kraljevic

Frère Stanko Kraljević : Né en 1871 à Mokro (Široki Brijeg), à l'âge de 74 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il fut catéchiste et bon prédicateur. Il était professeur, éducateur et confesseur des Clercs à Široki Brijeg.

Frère Zarko LeventicFrère Žarko Leventić : Né en 1919 à Drinovci, à l'âge de 26 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il confessait les malades et, portant l'Eucharistie, il a attrapé la typhoïde. C'est du lit qu'il fut pris et tué. Il était chapelain à Široki Brijeg.

Frère Bonifacije Majic

Frère Bonifacije Majić : Né en 1883 à Vitina, à l'âge de 62 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Düsseldorf où il s'est diplômé en Théologie puis en Philosophie à Cracovie. Il fut professeur et catéchiste. Un vrai père pour les jeunes. Ses élèves racontaient que durant la nuit, il passait dans les dortoirs pour border les couvertures des jeunes. Il était très aimé des gens comme Frère et comme professeur pédagogue.

Frère Stjepan Majic

Frère Stjepan Majić : Né en 1925à Mitina, à l'âge de 20 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il avait terminé depuis peu le Noviciat et avait prononcé ses vœux temporaires. Il fut brûlé avec ses éducateurs.

Frère Arkandeo Nuic

Frère Arkanđeo Nuić : Né en 1896 à Drinovci, à l'âge de 19 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il avait étudié à Vienne et, après deux ans, il était devenu docteur en Théologie. A Paris, il a étudié la Philogie classique et s'est diplômé à la Sorbonne. Il enseignait le Grec, le Latin, l'Allemand et le Français. Professeur très intelligent, il était appelé « la brebis de Dieu » en raison de sa douceur.

Frère Borislav Pandzic

Frère Borislav Pandžić : Né en 1910 à Drinovci, à l'âge de 35 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il menait le Séminaire comme pédagogue et il enseignait la religion. C'était un Frère de vraie et simple vie Franciscaine.

Frère Kresimir Pandzic

Frère Krešimir Pandžić : Né en 1892 à Drinovci, à l'âge de 53 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Mostar, Graz (Autriche) et Zagreb. Il détenait plusieurs diplômes et avait reçu pendant trois ans la charge de Provincial. Il fut professeur de langue classique pendant vingt ans et directeur d'école. Très actif, il exigeait le maximum de ses élèves. Il avait de grandes charges, mais il est toujours resté humble.

Frère Fabijan Paponja

Frère Fabijan Paponja : Né en 1897 à Lipno, à l'âge de 48 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Mostar, la Philosophie à Innsbruk et à Lubjiana. Il était responsable du Couvent. Très robuste de corpulence mais très sensible envers ses étudiants auxquels il donnait toujours de petits cadeaux.

Frère Nenad Venancije Pehar

Frère Nenad Venancije Péhar : Né en 1910 à Stubicov, à l'âge de 35 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Monstar et à Zagreb, où il s'est diplômé en philosophie. Il exigeait de ses étudiants la même discipline qu'il exerçait pour lui-même. Il ne faisait pas de différence parmi ses élèves, qui l'aimaient et l'imitaient. C'était un Frère dédié à la prière et très pieux.

Frère Melhior Prlic

Frère Melhior Prlić : Né en 1912 à Sovici, à l'âge de 33 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il était seulement Frère, non Prêtre et occupait les fonctions de menuisier. Jamais absent à la prière communautaire, il travaillait avec amour respectant la Règle et l'esprit Franciscain. Il était très aimé des autres Frères. Travaillant avec beaucoup d'humilité dans la menuiserie, il était prêt pour le martyre.

Frère Ludovik Rados

Frère Ludovik Radoš : Né en 1925 à Blazuj près de Duvno, à l'âge de 20 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il avait terminé le Noviciat et prononcé les vœux temporaires.

 

Frère Leonard Rupcic

Frère Leonard Rupčić : Né en 1907 à Hardomilje, à l'âge de 38 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Lille (France), à Fribourg (Suisse), puis à Paris les langues romaines. Il enseignait le Français à l'école. Il a toujours donné un grand exemple de bonté et d'humilité aux professeurs et aux élèves. Ceux ci avaient honte, plus qu'avec les autres professeurs, quand ils n'avaient pas étudiéz.

Frère Mariofil Sivric

Frère Mariofil Sivrić : Né en 1913 à Medjugorje, à l'âge de 32 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il était chapelain et éducateur des jeunes élèves et vicaire du Couvent. Il fut un Frère exemplaire, humble et fidèle.

Frère Ivo Sliskovic

Frère Ivo Slišković : Né en 1877 à Mokro (Široki Brijeg). A l'âge de 68 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il a travaillé dans différentes paroisses de la Province : Tihaljina, Humac, Bukovica, Kocerin. Il est venu à Široki Brijeg pour passer les dernières années et est devenu martyr avec les autres Frères.

Frère Kornelije Susac

Frère Kornelije Susać : Né en 1925 à Cerno (Humac), à l'âge de 20 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il avait fait ses premiers vœux en 1944. Il a été brûlé avec ses professeurs.

Frère Dobroslav Simovic

Frère Dobroslav Šimović : Né en 1907 à Hamzici, à l'âge de 38 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il avait étudié à Paris où il était devenu docteur en Théologie. Il était aussi catéchiste dans l'école, puis professeur et éducateur des séminaristes à Široki Brijeg. Il a écrit une dissertation sur le Notre Père en Français.

Frère Radoslav Vuksic

Frère Radoslav Vukšić : Né en 1894 à Studenci, à l'âge de 51 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Vienne. L'Ex-Yougouslavie impose aux enseignants d'être examinés également par les gouvernants de Belgrade. Quand Frère Radoslav se présenta devant ses examinateurs, ces derniers, durant l'épreuve, restèrent stupéfaits de la sagesse et de la culture du Frère. Il fut professeur de mathématiques et de physique, puis directeur du lycée pendant six ans. Un de ses élèves, aujourd'hui un fameux philosophe en Amérique, a écrit sur lui qu'il a été l'homme et le professeur le plus intelligent qu'il ait rencontré.

Frère Roland Zlopasa

Frère Roland Zlopaša: Né en 1912 à Posušje, à l'âge de 33 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Mostar, Fribourg (Suisse) et la phislosophie à Zagreb. A peine avait-il fini les études en 1943 qu'il est venu à Široki Brijeg. Plein d'enthousiasme et avec de grands idéaux, il enseignait plus par la vie que par des paroles. Il était connu pour ses profondes méditations.

Frère Leopold Augustin Zubac

Frère Leopold Augustin Zubac: Né en 1890 à Čitluk, à l'âge de 55 ans est monté à la Gloire du Ciel. Très bon Prêtre et professeur. Frère Léopold était contre-maître à la centrale hydraulique qui produisait l'énergie électrique, construite par les Frère pour leurs besoins et pour ceux de la zone.

 

Beaucoup de nos confrères parlaient les langues étrangères de manière si parfaite qu'on les prenait pour des Allemands, des Français, des Anglais. D'autres étaient des musiciens vertueux, des scientifiques, des prédicateurs. Beaucoup avaient fréquenté les universités en Italie, en France, en Allemagne et possédaient une grande culture. Au total, 66 Frères de la petite Province Franciscaine d'Herzégovine furent tués.

« Dans la vie ils aimaient le Christ. Dans le martyre, ils suivirent Son exemple. Maintenant avec Lui il règnent pour toujours ! Ils étaient content d'être insultés pour le Seigneur Jésus. Et ils ont donné leur vie pour le Seigneur Jésus ! Les martyrs naissent quand ils meurent, ils commencent à vivre avec la fin, ils vivent quand ils sont tués, ceux que l'on croyait exterminés sur la terre brillent dans le Ciel ». (Saint Pierre Chrysologue, Evêque).

Saints Franciscains1

Neuvaine aux Martyrs de Široki Brijeg

 

Chers fidèles et pèlerins, par cette Neuvaine nous désirons honorer et prier nos Martyrs Franciscains. Nous voulons honorer et prier tous les Martyrs de l'Eglise, passés, présents et futurs ! Nous voulons honorer les Frères, les Prêtres, les religieux, les religieuses et les paroissiens tués dans la guerre actuelle, commencée en 1991. Ainsi, nous désirons vous offrir la Neuvaine pour que, priant les Martyrs, vous puissiez développer votre Foi et votre amour envers Jésus, l'Eglise et envers les Frères. Priez avec un cœur ouvert et sincère, afin que l'Esprit Saint vous inspire a faire toujours plus et qu'il vous rende conscients que vous êtes mûr pour offrir votre vie au Christ et à votre prochain. Nous vous offrons cette Neuvaine, afin que vous puissiez, en priant et en suivant les méditations, imiter le Christ et les Martyrs. En méditant et en priant sur la tombe des Martyrs on reçoit souvent des grâces particulières. Beaucoup sont exaucés, beaucoup sont consolés et beaucoup ont trouvé sur la tombe de nos Martyrs, la lumière, la paix, la grâce. Nous espérons que le Seigneur soit proche aussi de chacun d'entre vous.

 

Prions

 

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

 

Seigneur, méditant sur la mort et le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, morts pour Vous, pour le Peuple Croate, j'ai confiance en Votre Promesse : « Tout ce que vous demanderez à Mon Père en Mon Nom, vous le recevrez ».

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et la terre et en Jésus-Christ son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu par l'Esprit Saint et né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers le troisième jour, est ressuscité des morts, est monté aux Cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l'Esprit Saint, à la Sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.

 

Premier jour

 

Seigneur, les trente Martyrs de Široki Brijeg furent victimes de la guerre. Que leur sacrifice et leur sang versé puisse faire finir chaque guerre qui existent dans le monde et toutes les guerres qui existent dans le cœur de chacun et dans les familles, dans le cœur et la vie de l'Eglise. Que leur intercession, puissent porter du réconfort à toutes les victimes de guerres, afin qu'ils trouvent la force de porter leur propre croix, afin de rendre un témoignage de foi et d'amour pour Vous et le prochain.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Deuxième jour

 

Seigneur, les trente Martyrs de Široki Brijeg furent tués et brûlés dans le feu. C'est à travers ce feu qu'ils devinrent un sacrifice de bonne odeur pour Vous. Par leur intercession, faites que nous puissions expérimenter la grâce de la conversion. Que tout l'athéisme et l'orgueil qui sont en nous soient réduits en cendres. Rendez-nous capables, par leur intercession, de savoir aussi à pardonner à nos ennemis et de faire le bien à ceux qui nous haïssent et qui nous rejettent.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Troisième jour

 

Seigneur, les trente Martyrs de Široki Brijeg étaient des Frères Franciscains. Ils avaient fait vœu de pauvreté, de chasteté et d'obéissance, décidant ainsi de Vous servir de tout leur cœur. Aujourd'hui, en ce temps d'auto satisfaction, de mensonges et de cupidité, que l'intercession de nos Martyrs puisse nous libérer du mal sous toutes ses formes, afin que nous restions sur cette terre, en vous servant, vous suivant et en vous aimant par-dessus toutes choses.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Quatrième jour

 

Seigneur, les trente Martyrs de Široki Brijeg étaient des professeurs et des éducateurs. Ils ont alimenté la croissance de l'esprit dans la Foi Chrétienne, dans l'Evangile, dans l'amour, l'espérance et dans la paix. Faites qu'ils deviennent un grand exemple pour nos jeunes, afin qu'eux aussi soient capable de Vous aimer au dessus de toute chose, de croire en Vous en en Votre Parole et de s'approcher toujours plus de Vous.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Cinquième jour

 

Seigneur, les Martyrs de Široki Brijeg étaient des Frères et des prêtres. Ils reçurent la force du Saint Sacrifice non sanglant de la Messe, pour pouvoir témoigner par leur sang, l'amour pour vous, pour l'Eglise, pour leur Patrie. O Seigneur, apprenez-nous à aimer et à vivre de la Sainte Messe/ enseignez-nous à vivre en puisant à l'autel et en vos mains ouvertes.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Sixième jour

 

Avant de mourir, nos martyrs dirent: « S'ils emportent tout et le détruisent, ils ne nous prendrons pas la Bible ». Et la Bible est restée dans les mains de nos martyrs. Seigneur, accordez-nous la grâce d'aimer la Bible, Votre Parole vivante par laquelle tout homme vit. Ouvrez nos cœurs à Votre Parole, afin que nous puissions la méditer et l'enraciner dans nos vies. Que nos cœurs puissent devenir des tabernacles vivants de Votre Parole qui, nous inspirant, nous donnera le courage dans le malheur et nous guérira de notre faiblesse.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Septième jour

 

O Marie, Reine des Martyrs, notre Mère, dans Votre Sanctuaire, que les martyrs de Široki Brijeg ont défendu au prix de leur vie dans la prière et le sacrifice, Vous avez montré Votre amour, Votre proximité, Votre intercession maternelle. Par l'intercession de nos Martyrs, aidez tous ceux qui franchiront le seuil de ce sanctuaire pour que leur prières et leurs supplications soient exaucées, qu'ils soient réconfortés dans leur détresse, guéris de toutes maladies et qu'ils y trouvent paix et bénédiction.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Huitième jour

 

Seigneur, les trente Frères Franciscains de Široki Brijeg ont versé leur sang en souffrant le martyre pour la foi, pour Dieu, pour leur peuple et pour leur patrie. Ainsi, ils sont devenus Votre image. Par la puissance de leur sang versé et du Vôtre, ô Jésus, permettez qu'ils soient élevés aux honneurs des Autels, qu'ils soient comptés parmi Vos Saints. Par leur intercession et leur prière, faites que nous soyons comblés de grâce et que nos prières soient exaucées.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Neuvième jour

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, nous Vous remercions, nous Vous louons et nous Vous bénissons. Par l'intercession de la Reine des Martyrs, accordez-nous la grâce de Vous aimer et d'aimer nos frères avec le même amour que les Martyrs de Široki Brijeg ont témoigné. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 

Nous remercions ceux qui ont reçus des grâces par l'intercession des Martyrs de Široki Brijeg, d'en aviser l'association

Međunarodno Kumstvo Djetetu Herceg

Bosne UI.K. Stepinca,

12-88220 Siroki Brijeg (Bosnie-Herzégovine)

 

Une catacombe pour les Martyrs

 

A la fin de l'année 1991, la documentation nécessaire pour commencer la Cause de Béatification de nos Martyrs Franciscains a été présentée auprès du Saint Siège à Rome. A Široki Brijeg commenceront bientôt des travaux pour la « Catacombe », un projet qui veut honorer et évoquer les Martyrs Franciscains. La galerie où gisent les corps martyrisés des Frères sera aménagée. On pourra parcourir cette galerie par un chemin de Croix. Les « Panneaux » qui représentent chaque station ont été offerts et réalisés en terre cuite et faits à la main, une à une, par Maria Gasparotti, de l'école d'art de Carrare, en Italie. Le Seigneur Jésus agonisant à Gethsémani, recouvert d'un unique bloc de marbre blanc de Carrare qui pèse 500 kg, est une œuvre de l'entreprise artisanale Gualtieri Dino de Avenza, en Italie, et qui a été offerte par des bienfaiteurs Italiens. Le projet de la « Catacombe » et de l'aménagement extérieur est de M. Bergamasco, de Padoue, en Italie.

 

siroki brijeg 1Quelques mots sur le Sanctuaire de l'Assomption de la Vierge de Široki Brijeg

 

La pose de la première pierre a eu lieu le 23 Juillet 1846 et la construction de l'église, attenante au Monastère, commença en même temps le 23 Septembre 1846. L'édifice érigé à l'époque mesurait 20 mères de longueur et 10 mètres de largeur. En 1863, on décida de construire une église plus grande et le projet fut confié à l'architecte italien Matteo Lorenzoni. Il projeta une basilique à trois nefs en style baroque, mais ne fut jamais réalisée par manque de fonds et d'ouvriers qualifiés. En 1905, la vieille église fut abattue et le 20 Juin de la année on commença la construction de l'actuel sanctuaire qui fut terminé en 1938. Le clocher sur septentrional fut érigé en 1927. Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale et dans l'après guerre, l'église et le Couvent subirent de graves dommages de la part des partisans communistes qui, pendant trois mois, ont tiré toute l'artillerie. Ce qui restait du patrimoine culturel et précieux de l'église, du couvent et du gymnase fut détruit et incendié.

 

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24 avril 2012

La Servante de Dieu Mère Marie de la Ferre

Marie de la Ferre 2

La Servante de Dieu Mère Marie de la Ferre

Première Supérieure de l'Hôtel-Dieu de la Flèche,

Fondatrice des Religieuses Hospitalières de Saint Joseph

1592-1652

 

Son enfance

 

Marie de La Ferre, issue d'une noble famille du Poitou, naquit en 1592, au manoir seigneurial de La Ferre; et tout annonça par les grâces qui brillèrent en elle qu'elle était appelée à remplir une grande mission: Elle perdit sa mère en bas âge, mais elle eut dès lors le bonheur de se trouver sous la protection spéciale de l'auguste Mère de Dieu. La Vierge Immaculée fit entendre de bonne heure à son jeune cœur des leçons de sagesse et de piété qui portèrent d'heureux fruits. La première et la plus importante fut un attrait intérieur qui l'attacha à Jésus-Christ, caché dans le saint Tabernacle.

 

Danger quelle court de perdre la foi

 

Sous la protection de la divine Marie qui daignait protéger ses jeunes années, elle échappa à l'imminent danger qu'elle courut de perdre la foi. Car une belle-mère calviniste fit tout en son pouvoir pour lui arracher ce précieux trésor, et lui faire perdre les attraits qu'elle ressentait pour la vertu. Elle eut alors beaucoup à souffrir pour se conserver dans ses bonnes dispositions. Cette dure épreuve la rendit plus ferme dans l'accomplissement de ses devoirs religieux, et ne servit pas peu à lui faire apprécier de plus en plus les avantages de la vertu.

 

Danger qu'elle court de se perdre à son entrée dans le monde

 

Un autre danger non moins à craindre attendait la jeune Marie à son entrée dans le monde. Une de ses tantes, touchée de ce qu'elle avait à souffrir de la part de sa belle-mère, la prit chez elle, dans le Château de Ruigné, près la Flèche, qu'elle habitait. Cette dame n'avait point d'enfants, et voyant sa jeune nièce richement ornée de ces belles qualités qui pouvaient la faire briller dans le grand monde, la lança malgré elle dans la haute société, afin de lui procurer un parti avantageux. Elle y fut, en effet, l'objet des plus honorables recherches; et elle s'y complut un instant. Mais bientôt la bienheureuse Vierge qui l'avait adoptée pour sa fille bien-aimée, lui fit apercevoir le danger où elle était de se perdre en suivant une telle voie. Elle recula, saisie d'horreur à la vue de l'abîme qui se creusait sous ses pieds, et reprit pour toujours la vie pure et simple pour laquelle notre Seigneur lui faisait sentir un attrait constant. Encore cette fois, elle eut pour rentrer dans la bonne voie et y persévérer de dures persécutions à souffrir. Mais, par la grâce divine qui la soutenait, elle triompha de tous les obstacles par sa fermeté, sa douceur et son dévouement. Elle eut ainsi le bonheur de gagner à la piété ceux qui avaient voulu l'en détourner.

 

Vertus qu'elle pratique dans le monde

 

Dieu, dont la providence est toujours admirable dans la sanctification de ses élus, avait préparé par les croix et les tribulations Marie de La Ferre au ministère de charité qu'elle devait remplir dans la Sainte Église pour le soulagement des misères humaines. Plus elle avançait dans la carrière de la vie, et plus elle se sentait pressée de ne vivre que pour l'amour de son Dieu, et pour le soulagement de ses membres souffrants. Aussi, se montrait-elle, en toute occasion, un ange dans sa famille et une vraie mère des pauvres. Elle était avide de payer en la personne des malades, les grâces insignes que le Seigneur lui prodiguait dans ses intimes communications, avide de lui gagner des âmes par le zèle ardent qui la dévorait; avide de mortifications, de pénitences et d'humiliations dont elle faisait ses délices, et éprise des charmes que lui faisait éprouver l'esprit d'abnégation et de sacrifice. En retour, favorisée par Dieu des dons célestes qu'il se plaît a répandre dans les âmes qui ne veulent vivre que pour lui, cette humble servante du Seigneur était en grande réputation de sainteté. Aussi, la voix publique la proclamait-elle communément « la sainte Demoiselle ».

 

Elle se consacre aux soins des malades et fonde pour les soigner la communauté des Religieuses Hospitalières de Saint Joseph

 

Telle était la vie sainte que menait Marie de La Ferre, lorsqu'en 1630, elle reçut du ciel une mission spéciale, celle de fonder une communauté de Religieuses Hospitalières, pour honorer la sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, pour le soin des malades, sous la protection du glorieux Époux de la Vierge immaculée. La divine Providence lui adjoignit, pour l'aider à faire cette grande œuvre, Monsieur Jérôme Le Royer de la Dauversière, qui, quoique vivant au milieu du monde, était tout occupé des œuvres de Charité. Dans une communion faite avec des dispositions extraordinaires, la servante de Dieu connut plus clairement encore la volonté divine, qui l'appelait à fonder une communauté nouvelle. La vive impression qu'elle ressentit alors resta à jamais gravée dans son âme et lui indiqua l'esprit du Seigneur dont elle devait être animée toute sa vie dans ce qu'elle avait à entreprendre pour la fondation de sa congrégation religieuse.

 

Bénédictions que le Seigneur répand sur la nouvelle communauté

 

La communauté nouvelle formée à la Flèche, après s'être exercée à la pratique de toutes les vertus religieuses pendant plusieurs années, fut canoniquement instituée en 1643. Les bons sujets qui se présentèrent tout d'abord, pour embrasser le nouvel institut, montrèrent qu'il était selon la volonté de Dieu, qui se plut à lui faire porter les plus heureux fruits en l'arrosant de la rosée céleste. On demanda de toutes parts des essaims de cette ruche bénie ; et, en 1651, la Mère de La Ferre en conduisit un elle-même à Moulins. Elle y gagna bientôt l'estime et la vénération universelle. Des postulantes de choix se présentèrent en foule ; des fondations en faveur des malades et des orphelins se multiplièrent, au nombre desquelles il faut ranger celle de Montréal, qui se fit plus tard au milieu des plus pénibles sacrifices et avec des difficultés de tous genres. Aussi, fut-elle accompagnée de bénédictions particulières, comme le prouvent les fruits abondants qu'elle n'a cessé de produire.

 

L’Hôtel-Dieu de Moulins est visité par une terrible épidémie, et la Mère de La Ferre y meurt victime de sa charité

 

En 1652, une inondation de l'Allier ayant envahi les plus bas quartiers de la ville de Moulins habités par les indigents, une épidémie pestilentielle s'y déclara. Les malades arrivèrent en foule à l'Hôtel-Dieu, et y communiquèrent bientôt la contagion aux Hospitalières. Seule épargnée d'abord, leur mère ne cessa pendant deux mois de passer jour et nuit, sans trêve ni repos, du chevet des malades de l'hôpital aux lits de ses sœurs; et quand elle vit celles-ci rendues à la vie, elle se coucha pour mourir. Mais son âme resta ferme, et de sa bouche expirante sortirent ces touchantes paroles: « Quel bonheur, ô mon Dieu, de vous aimer toute une éternité ! » C'était le 28 juillet 1652.

 

Dieu fait éclater les mérites de son humble servante

 

Après sa mort, ses traits s'imprégnèrent d'une céleste beauté. Revêtue de son habit religieux, et embaumée du seul parfum de ses vertus, elle fut exposée dans l'église de l'Hôtel-Dieu jusqu'au moment de l'inhumation : la foule ne cessa de l'entourer et de lui prodiguer les pieux honneurs que les restes des saints ont le privilège d'inspirer; et, malgré ce concours, malgré la chaleur de la saison et la putridité de la maladie, cause de décès, le corps de la Mère de la Ferre fut déposé en la terre sans qu'aucune trace de décomposition s'y fût montrée, et sans avoir exhalé d'autre odeur que celle de la sainteté. Mais ce qu'il y a de plus surprenant encore, c'est que six ans et demi plus tard, c'est-à-dire le 19 décembre 1638, M. Le Royer, voulant procéder à l'exhumation du corps de cette tendre mère des pauvres malades, qui avait été victime de sa charité, sa dépouille mortelle toute entière reparut au jour parfaitement conservée, telle que la terre l'avait reçue le jour de sa sépulture. En faisant ainsi exhumer le corps de la Mère de La Ferre, M. Le Royer avait l'intention de partager ses restes vénérables entre les diverses maisons de son institut. Il fut saisi d'admiration en voyant que ce corps avait été ainsi conservé; mais persistant néanmoins dans son dessein, il confia à la chaux la dénudation des ossements, interdite à la corruption. Il fallut en employer, à diverses reprises, une énorme quantité et faire ainsi, en quelque sorte, violence au ciel.

 

Maximes et avis de Mère de la Ferre

 

« Souvenez-vous sans cesse, disait notre digne Fondatrice, de vivre d'une manière digne de votre sublime vocation; vous êtes les filles de la Sainte et paisible Famille, de Jésus, Marie, Joseph; ce sont là les grands et excellents modèles que vous devez tâcher de copier, autant qu'il est possible à une faible créature ».

« Que rien de créé ne vous arrête ici-bas; veillez continuellement sur vos pensées et sur vos affections, afin que vous n'en ayez que de Dieu ou pour Dieu ». « Souvenez-vous, mes filles, que nous serons jugées sur nos Règles!... »

« Que l'Humilité, la Charité, l'union des cœurs, et les autres vertus qui conviennent à votre état, soient l'étude principale de votre vie ».

« Aimez votre sainte vocation, aimez, vos règles; elles sont de Dieu vous n'en pouvez douter; aimez-les donc et. pratiquez-les avec exactitude ! ».

 Marie de la Ferre

Prière pour demander la glorification de Mère Marie de la Ferre

 

Dieu qui êtes infiniment saint et la sainteté même, et qui faites briller la sainteté dans toutes vos œuvres, daignez avoir pitié de nous qui ne sommes que des pécheurs, et par conséquent très indignes d'être soufferts en votre sainte présence. Nous nous présentons devant votre terrible majesté, quoique nous soyons écrasés sous le poids de nos misères. Ce que nous osons toutefois vous demander avec une entière confiance, c'est la glorification de votre humble servante, Marie de La Ferre. Oui, ô Dieu tout bon et miséricordieux, ce que nous vous demandons, c'est que vous daigniez la glorifier aux yeux des hommes, en nous accordant les grandes grâces que nous sollicitons par son intercession, afin que la sainte Église puisse juger par les prodiges qui se feront par l'invocation de son nom, que vous l'avez introduite dans vos saints Tabernacles, et qu'elle peut sans crainte de se tromper lui décerner les honneurs de l'autel et faire briller sur son front l'auréole de la sainteté. Nous sollicitons cette insigne faveur par Jésus, Marie et Joseph, qu'elle a tant honorés et qu'elle a si puissamment contribué à faire honorer jusqu'aux extrémités de la terre. Ah ! puissions-nous un jour l'honorer publiquement, comme mère compatissante de tous les pauvres malades. Ainsi soit-il.

 

N. B. Si le Ciel daignait accorder quelque faveur signalée par l'intercession de la très honorée Mère Marie de La Ferre, on vous prie d'en informer les Religieuses Hospitalières de Saint Joseph.

 

Textes extraits de « Neuvaine à la très honorée Mère Marie de la Ferre », Montréal, Beauchemin et Valois, 1880

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16 mars 2012

Le Serviteur de Dieu John Bradburne

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Le Serviteur de Dieu John Bradburne

Le Vagabond de Dieu

1921-1979

 

John Randal Bradburne, fils d'un pasteur anglican, est né à Skirwith, dans le nord ouest de l'Angleterre, en 1921. Après l'école secondaire, dans le Norfolk, il rejoint l'armée en 1939, et sert en Malaisie et en Birmanie, avant d'être rapatrié. A la suite d'un événement en Malaisie, qui fut une véritable expérience de conversion, il passa définitivement d'aventurier à pèlerin. Il embrassa la Foi Catholique Romaine en 1947, lors d'un séjour à l'abbaye de Buckfast. Après avoir fait, pendant quelques mois, une expérience de vie religieuse chez les Chartreux, ressentant l'envie de voyager, pendant 16 ans il erre entre l'Angleterre, l'Italie et le Moyen-Orient. Puis il écrivit à son ami, le Père John Dove, au Zimbabwe, lui demandant : « Y a-t-il une grotte en Afrique, dans laquelle je pourrais prier ? » Peu de temps après son arrivée, en 1962, il confia à un Frère Franciscain qu'il avait trois vœux : servir les lépreux, mourir martyr, et être enterré avec l'habit de Saint François. En 1964 il est gardien d'un nouveau centre situé près de Harare, puis en 1969 il s'installe à la léproserie de Mutemwa, au Zimbabwe, dont il est nommé surveillant. Les soins remplis d'amour et d'affection qu'il donne aux résidents l'amènent finalement à entrer en conflit avec le comité de gestion. Refusant de mettre des étiquettes numérologiques autour du cou des patients et de réduire leur humble régime alimentaire, il est finalement renvoyé. Il s'installe alors dans une hutte préfabriquée, manquant d'eau et d'hygiène, située juste à côté de la léproserie. De là, il continue à aider les lépreux autant qu'il le peut. Il entre dans le Tiers Ordre de Saint François, obéissant scrupuleusement à ses règles, chantant tous les jours l'Office de la Vierge Marie. Chaque jour, il se lève à l'aube pour chanter l'Office des Matines et termine la journée avec les Vêpres et l'Office des Complies. Cette discipline donne le contexte aux nombreux poèmes qu'il écrivit à la charnière des points de la journée. Pendant la guerre civile zimbabwéenne, ses efforts pour prévenir l'exploitation des malades de la lèpre suscite l'hostilité et la suspicion des populations locales. Refusant de quitter le lieu ou il vit, il est été enlevé par la guérilla et le mercredi 5 Septembre 1979, il est mis à mort. Lors de sa messe de requiem, des témoins virent tomber trois gouttes de sang sous le cercueil formant une petite flaque. Le cercueil fut rouvert, mais aucune trace de sang ne fut trouvée. Depuis sa mort de nombreux événements prodigieux liés à son intercession ont été signalés. Sa tombe à Mutemwa est devenue un lieu de pèlerinage. Sa cause de béatification a été ouverte.

 

Prière pour la béatification du Serviteur de Dieu John Randal Bradburne

 

Dieu notre Père, Votre Serviteur John Randal Bradburne a montré la puissance de Votre Amour par sa vie et sa mort. Que son amour du Christ et de Marie sa mère, avec son service désintéressé envers les personnes les moins pris en compte dans le monde, soit un modèle à suivre pour nous. Nous Vous demandons par son intercession les grâces (...), afin que sa générosité et sa sainteté puisse être reconnues par toute l'église. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père.

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Pour approfondir

Fondation pour la mémoire de John Bradburne

www.johnbradburne.com

 

Bibliographie

« John Bradburne, le Vagabond de Dieu », de Didier Rance, aux Ed. Salvator

Pour commander ce livre sur le Site des Editions Salvator, cliquer ICI

 

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5 mars 2012

La Servante de Dieu Nellie Organ

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La Servante de Dieu Nellie Organ

La Petite Violette du Saint Sacrement

1903-1908

 

Née en Irlande, le 24 août 1903, la petite Nellie fut amenée malade au Couvent du Bon Pasteur de Corkle 11 mai 1907. Les religieuses furent d'abord frappées par l'intelligence déjà très développée de l'enfant et de ses extraordinaires dispositions pour les choses de Dieu. Un mystérieux instinct de grâce l'attirait tout spécialement vers la Divine Eucharistie et la Sainte Passion de Jésus. Elle demandait souvent à la Sœur infirmière de la porter près du Saint Sacrement, surtout les jours d'exposition, et de s'approcher d'elle après ses communions. A l'église, elle se tenait comme un ange, les mains jointes et les yeux fixés sur l'Hostie.

Le Divin Maître entendit le désir de cette âme angélique et ne sût résister à ses ardents appels. Monseigneur l'Evêque de Cork lui donna le Sacrement de Confirmation, et le 6 décembre 1907, premier vendredi du mois, à l'âge de quatre ans et trois mois, Nellie, portée dans les bras de son infirmière, reçut dans la Chapelle du Couvent, avec une ferveur tout a fait singulière, le Dieu de sa Première Communion. Une clarté de joie céleste illumina son visage ravagé par la souffrance et tous les témoins de cette scène en furent dans le ravissement.

Fortifiée souvent par visite sacramentelle du « Dieu Saint », elle communia trente deux fois en moins de deux mois. La petite enfant supporta, avec une patience héroïque et sans plainte, les plus terribles souffrances, immobile dans son petit lit, et pressant toujours son crucifix contre son cœur. Chaque fois qu'elle recevait le Pain des Anges, sa figure se transfigurait, et elle demeurait en action de grâces pendant plusieurs heures. Avec une maturité bien au dessus de son âge, elle exhortait ceux qui souffraient autour d'elle à se souvenir de la Passion du Sauveur, disant qu'Il avait bien d'avantage souffert pour nous.

Des grâces de guérisons et de consolations furent sollicitées et obtenues par ses innocentes et victorieuses prières. Le 2 février 1908, après une agonie, pendant laquelle l'enfant semblait, là l'extrémité de son lit, une vision que fixaient ses yeux grands ouverts, la petite Nellie rendit son âme à Dieu, et comme elle l'avait souvent répété, « prit son vol vers le Paradis ».

Pendant l'année qui suivit, les élèves eurent la pensée de faire une Neuvaine à leur petite Nellie, pour lui demander d'obtenir un « miracle » : celui d'inspirer le Souverain Pontife d'accorder le bienfait de la Communion aux toute petits enfant du monde entier. Quelques mois plus tard, Sa Sainteté Pie X publiait le Décret « Quam Singulari », prescrivant la Communion à tous les enfants qui jouissent de l'usage de la raison. Informé de tout ce qui s'était passé, par une adresse de remerciement, composée par les élèves du Bon Pasteur de Cork, le Saint Père a daigné, dans une lettre-autographe, leur envoyer la Bénédiction Apostolique, le 21 novembre 1910, écrivant de son auguste main que « Nellie encore enfant, a été appelée au Paradis ».

On rapporte des guérisons soudaines, des grâces extraordinaires accordées par l'intercession de la Petite Nellie, au point que sa réputation de Sainteté se répand partout comme le parfum de la « Petite Violette du Saint Sacrement », et que l'on envisage d'introduire sa cause de béatification auprès du Saint Siège.

 

Bénédiction de Sa Sainteté Pie X


« Que Dieu remplisse de toute bénédiction le cher Prêtre Marie-Eugène Prévost et tous ceux qui, à son exemple, recommandent la fréquente Communion aux petits garçons et aux petites filles, leur proposant pour monde la Petite Nellie ».

Le 4 juin 1912,

Pie X, Pape.

 

Prière pour demander la glorification de la Petite Nellie

 

Seigneur Jésus qui avez dit : « Laissez venir à Moi les petits enfants », nous Vous rendons grâce de ce que Vous avez daigné prévenir de Votre Douceur, l'âme de la Petite Nellie, en lui inspirant une grande dévotion à Votre Sainte Passion et un véhément désir de Vous recevoir dans la Divine Eucharistie, en Vous donnant Vous-même en communion dès sa plus tendre enfance et en la favorisant d'une dévotion toute filiale envers Votre Mère Immaculée. Puissent, ô Divin Ami des enfants, tous Vos desseins d'Amour et de Miséricorde sur Votre petite Servante s'accomplir pour Votre plus grande Gloire et pour l'édification des petites enfants du monde entier. Ainsi soit-il.

 

Imprimatur

Albertus Lepidi, O.P., S.A. Magister

 

Imprimatur

Joseph Ceppetelli. Patr. Const. Vicesgerens.

 Nellie Organ

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5 mars 2012

La Servante de Dieu Mère Anne de Jésus

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La Servante de Dieu Mère Anne de Jésus

Prieure du Carmel de Bergerac

1864-1928


« Tel fut son maintien habituel, toute recueillie en Dieu »

 

Rosa Peyrilles, en Religion Sœur Anne de Jésus, naquit Marminiac (Lot). Elle fit ses études au Pensionnat de la Miséricorde de Bergerac, et entra au Carmel de cette ville le 1er octobre 1885. Elue Prière en 1906, elle fut réélue à diverses reprises. Après 43 ans de vie religieuse, remarquable par son zèle pour le silence et la régularité, par un rare esprit de Foi, d'abandon et de force dans la souffrance. Elle mourut saintement le vendredi 25 mai 1928, âgée de 64 ans.

 

Pensées de Mère Anne de Jésus

 

« Il faut nous prendre comme nous sommes, ne rien désirer de plus que ce que nous avons. Tout ce que nous sommes, nous le sommes par la Volonté du Bon Dieu. Or Il est l'éternelle Sagesse... Ce qui importe, c'est que nous ne cessions pas de monter l'échelle de la perfection, dont les échelons sont nos efforts constants. Au bout est le succès, c'est certain, mais son heure appartient à Dieu. Lui seul sait ce qui nous est bon ; notre petite sagesse le voudrait sur le champ, et si Dieu nous exauçait, nous n'échapperions pas à l'orgueil. Au contraire, un long labeur, le plus souvent doublé d'humiliations, nous prépare la vie éternelle ».

 

« L'homme n'est pas fait pour lui, mais pour Dieu ; le temps de la vie n'est pas donné pour repos mais pour le travail ; la vie n'est pas une jouissance, mais un devoir ».

 

« En se sanctifiant, on vie pour les autres, on devient par son contact avec Dieu un foyer de lumière, de chaleur, de puissance ; on arrête le courroux divin en payant pour autrui à la Justice Divine, on soulage les autres par son dévouement, la Charité. On les stimule par l'exemple ».

 

« Courage ! La vie est courte, la souffrance passagère ; nous allons vers le paradis ; laissons-nous entraîner par le divin courant de la Grâce, qui tout en apaisant notre soif, adoucit le chemin et qui, lorsque nous serons arrivés au terme, nous pénétrera, nous environnera de félicité ».

 

« Le moyen de se faire une volonté propre, c'est de mettre cette volonté en perpétuel exercice. Si nous souhaitons avoir une volonté forte, généreuse, magnanime, demandons lui des efforts quotidiens, souvent renouvelés tout au long du jour ; habituons la à ne pas calculer devant l'effort, à ne pas hésiter, afin qu'elle règne en maîtresse sur tout l'être ».

 

« La Carmélite est un réservoir de grâces et d'amour tout rempli du Sang de Jésus. Il déborde sur le monde entier quand elle est très fidèle ».

 

« Dieu ne met ni bornes ni réserves en se donnant à nous, et nous voudrions en apporter mille avec Lui ! Quelle viles créatures nous serions! »

 

« Mon Dieu, je Vous aime !... Je Vous remercie !.... que Vous êtes bon de me faire tant souffrir ! O Jésus, toutes Vos Volontés sont exquises... Je suis le petit Amen du Cœur de Jésus, à tout ce qu'Il fait, à tout ce qu'Il veut, je dis : Amen ! Amen ! »

 

« Je voudrais que chacune des secondes de la vie qu'il me reste dure mille ans, même avec les souffrances que j'endure, pour pouvoir servir d'instrument à la Rédemption ! ».

 

« Il ne faut pas que je trompes tant d'espérance en restant sur la terre. Il faut que je parte bien vite... Je suis chargée de tant de messages et de requêtes... Oh ! En attendant, je vais prier et souffrir pour eux tous ! »

 

Prière pour obtenir la glorification de Mère Anne et solliciter des grâces par son intercession

(réservée au culte privé)

 

O Dieu qui n'êtes qu'Amour et Miséricorde, prenez en pitié nos misères et daignez exaucer la confiante prière que nous Vous adressons par l'intercession de Mère Anne de Jésus Votre Servante, qui voulait tout devoir à Votre Miséricorde. Par elle, que Votre Bonté infinie nous accorde les grâces... que nous sollicitons avec instance. Souffrez aussi que nous Vous demandions, si cela est conforme à Votre bon plaisir et au bien de nos âmes, de glorifier Votre humble épouse afin qu'elle nous aide à mieux Vous servir et aimer. Ainsi soit-il.

 

Imprimatur

R. Dupin de St Cyr, V.G.

Périgueux, le 1er octobre 1933.

 

Relations de grâces

Carmel de Bergerac

79, rue Valette

F- 24100 Bergerac (France)

Mail : carmel-de-bergerac@wanadoo.fr

 

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