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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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canonisation
3 septembre 2010

Le Bienheureux Jean Duns Scot

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Bienheureux Jean Duns Scot

1266-1308

Fête le 8 novembre

 

Le Bienheureux Jean Duns Scot est né en Irlande en l'an 1266. Les conseils et les exemples d'un oncle Franciscain éveillèrent en lui sa vocation religieuse. Il fut ordonné Prêtre en 1291 à Northampton. Il étudia, puis enseigna successivement à Paris, à Oxford et à Cambridge, et enfin revint à Paris. Partout son génie et son savoir lui acquirent une autorité. Mais il dut quitter la France pour Cologne, où son renom de science et l'autorité le suivit. Il mourut le 8 novembre 1308. Il a été béatifié par le Vénérable Jean Paul II le 20 mars 1993. Jean Duns Scot demeure l'un des théologiens les plus accrédités par l'Eglise. Il est d'ailleurs le seul dont une thèse, longtemps contestée, devint l'objet d'une définition dogmatique et fut reconnue comme Dogme de Foi. Il s'agit d'une Conception de la Très Sainte Vierge Marie, qu'il avait proclamée exemptée du péché originel. Or cette thèse du Bienheureux Docteur n'est qu'un corollaire de sa Doctrine foncière, dans laquelle il a syncrétisé les enseignements de la Révélation évangélique sur ce que nous appelons « le motif de l'Incarnation ». A savoir: l'universelle Primauté du Verbe incarné Notre Seigneur Jésus-Christ. Il a, en effet, conclu l'enseignement des apôtres, en particulier de Saint Paul et de Saint Jean que la Trinité Sainte a constitué l'Homme-Dieu et l'artisan de toute l'oeuvre divine, comme son suprême adorateur. Il est donc médiateur, et de l'adoption des enfants de Dieu et de la création et de la révélation et aussi du Salut du genre humain. La sainteté de sa vie est non moins reconnue que son génie doctrinal. Son culte a été approuvé par l'Eglise. Il est vénéré dans toute la Chrétienté, notamment à Cologne et à Lourdes. C'est l'extension de son culte à l'Eglise universelle que sollicite notre humble prière: n'hésitons pas à la présenter à Dieu, ni à réclamer l'intercession du Bienheureux Jean Duns Scot auprès de Celui qu'il a si magnifiquement glorifié. De nombreuses grâces ont été obtenues par son intercession et des faveurs miraculeuses ont étés retenues pour son procès de Canonisation. N'hésitons pas à recourir à lui.

 

Prière pour solliciter la Canonisation du Bienheureux Jean Duns Scot

 

O Dieu qui avez gratifié d'une telle Sagesse le Bienheureux Frère Jean, notre Frère et notre Maître, qu'il a su reconnaître et proclamer de Votre bien-aimé Fils Jésus, la primauté universelle sur Votre Oeuvre, et par conséquence l'Immaculée Conception de Sa Mère Marie, daignez accorder à vos serviteurs qui très humblement vous en supplient, de voir enfin Votre Eglise professer la doctrine et vénérer la Sainteté du Bienheureux Jean, à la Gloire de Votre Nom, Vous qui vivez avec ce même Fils et le Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Permis d'Imprimer

Paris, 31 novembre 1956

P. Girard, V.G.

 

Les personnes qui penseraient avoir ainsi obtenu de son patronage quelques faveurs signalées, sont priées d'en avertir

 

La Curie Généralice des Frères Mineurs

25 Via Santa Maria Mediatrice

00165 Roma Italia

postgen@ofm.org

 

Télécharger le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

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26 juillet 2010

Bienheureux Nicolas Konrad

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Bienheureux Nicolas Konrad

Prêtre et Martyr

16 mai  1876 - 26 juin 1941


Le Serviteur de Père de Dieu Nicholas Konrad, est né le 16 mai 1876 dans le village de Strusiv, quartier de Ternopil, l'Ukraine. Il a obtenu les deux degrés de philosophie et de théologie à Rome. En 1899, il a été ordonné prêtre. Après avoir enseigné dans les écoles et Berejany Ternopil, en 1930, il a été invité à enseigner à l'Académie théologique de Lviv par le Métropolitaine André Sheptysky, dont il deviendra plus tard le doyen du département de philosophie. Quand l'Académie a été fermée en 1939, à la suite de l'occupation soviétique, le Père Konrad est devenu le pasteur du village de Stradch, où il subit un martyr violent, perpétré par les communistes le 26 juin 1941. Le jour de la fête du Bienheureux Nichlas Konrad est le 27 juin, partagée par les 25 Bienheureux martyrs, béatifiés par le Pape Jean Paul II ce même jour en 2001.


Prière pour obtenir des Grâces par l'intercession du Bienheureux Nicolas Konrad


Du plus profond de mon âme, Seigneur mon Dieu, j'adore Votre infinie Majesté. Je Vous remercie et Vous rends grâce pour les dons dont Vous avez comblé Votre fidèle serviteur, le Bienheureux Nicolas Konrad. Je vous demande qu'il soit vénéré par Votre Eglise sur toute la terre et Je vous  supplie, dans Votre Miséricorde, de bien vouloir m'accorder la faveur que je Vous demande humblement par son intercession. Amen.

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

30 mai 2010

Bienheureuse Marie-Céline de la Présentation

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Bienheureuse Marie-Céline de la Présentation

Patronne et protectrice du blog Images Saintes

1878-1897

Fête le 30 mai

Sœur Marie-Céline de la Présentation est née à Nojals, le 23 mai 1978, près de Beaumont-en-Périgord, Jeanne Germaine Castang. Son père était issu d'une famille de propriétaires terriens et sa mère d'une famille de notaires. Cinquième de la famille, elle était très jolie, mutine, sensible et débrouillarde, ayant un fort caractère. Très vite, on la surnomma "la petite Maine". En 1882, Germaine a 4 ans. Avec quelques autres enfants du village, elle s'était aventurée dans l'eau froide du petit ruisseau proche de l'école. Après trois jours, sa jambe gauche se paralyse et peu à peu le pied se retourna complètement, très certainement sous l'effet d'une polyomélite. Elle ne put marcher que sur la cheville. Cette épreuve n'entama pas la foi et la piété de l'enfant. Les parents Castang élevaient leurs enfants dans l'amour de Dieu et du prochain. Les Sœurs de Saint-Joseph complétaient cette éducation. Germaine, malgré son jeune âge, se faisait déjà remarquer par sa dévotion à l'Eucharistie. Son père avait ouvert une épicerie-café dans le bourg de Nojals. L'affaire n'ayant pas marché, le père fut ruiné, et il dut quitter sa maison avec sa femme et ses enfants. Ils s'installèrent alors au lieu-dit Salabert, dans un abri délabré et insalubre où la santé de la famille allait se détériorer inexorablement. Leur misère était telle que Germaine dut parcourir le pays, allant d'une ferme à l'autre pour mendier de la nourriture, malgré sa plaie béante et purulente qui affectait sa jambe. Ne pouvant assurer la survie de sa famille, le père de Germaine se rendit à Bordeaux  pour  chercher du travail et loua une petite maison rue de Puységur. Au printemps 1890, toute la famille le rejoignit, quittant le logement insalubre de Salabert où trois des onze enfants avaient trouvé la mort. Deux autres mourront à Bordeaux de tuberculose et de malnutrition. En 1892, le père trouva du travail comme gardien d'un château à La Réole. Toute la famille se rendit à ce château, sauf Germaine qui resta à Bordeaux, où elle avait été hébergée par charité, dans une pension tenue par les sœurs de Marie-Joseph. C'est à Bordeaux qu'elle fut opérée du pied à l'hôpital des enfants. Elle apprit la couture et se prépara à la première Communion et à la Confirmation qu'elle reçut dans la Cathédrale de Bordeaux. Le 29 décembre 1892, sa mère mourut. Germaine vint prendre sa place auprès de son frères aîné Louis, gravement atteint par la tuberculose. Elle veilla sur lui jusqu'à sa mort le 6 février 1893, dormant sur le plancher de la chambre, où elle contracta certainement la maladie. Depuis sa jeune enfance, Germaine désirait devenir religieuse. Son premier souhait avait été d'entrer chez les Clarisses. Elle avait été refusée à cause de son handicap. Après la mort de sa mère, elle voulut rejoindre sa sœur Lucie dans la Congrégation de Saint-Joseph à Aubenas. Pour le même motif, elle ne put y entrer. De retour au pensionnat, Germaine reprit les travaux de couture tout en menant une vie de prière et de sacrifice qui édifiait son entourage. Au cours d'une promenade en compagnie d'une amie, cette dernière lui proposa de rendre visite à une Clarisse de sa connaissance. Elle reprit espoir de pouvoir devenir religieuse. La Mère supérieure et les religieuses discernèrent chez cette jeune fille, au-delà de son handicap, une âme d'exception. Elle fut admise dans la communauté de l'Ave Maria le 12 juin 1896. Elle prit l'habit le 21 novembre sous le nom de Sœur Marie-Céline de la Présentation. Malgré la tuberculose qui la minait, elle supportait la dure vie des moniales contemplatives dans un amour toujours croissant de Dieu, de ses sœurs, et de l'Eglise. Elle accueillit avec humilité et discrétion les manifestations surnaturelles qui lui furent accordées de l'amour de Dieu. Elle mourut le 30 mai 1897, à l'âge de 19 ans. Dès sa mort, elle se manifesta à de nombreuses personnes par des parfums. On la nomma "la Sainte aux parfums". La réputation de sa sainteté se répandit dans le monde entier. Elle fut déclarée vénérable le 22 janvier 1957. Sœur Marie-Céline, qui connut la misère, l'exclusion, le handicap et la souffrance jusqu'à sa mort, est un modèle pour tous ceux qui souffrent de maladie, handicap physique, pauvreté et exclusion sociale de nos jours. Elle qui écrivait avant de mourir à sa sœur: "Je meurs sans regrets et je te donne rendez-vous au ciel... Là haut, je n'oublierai personne". La cérémonie de béatification a eu lieu le dimanche 16 septembre 207 en la cathédrale Saint André de Bordeaux.

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Prière pour demander la canonisation de la Bienheureuse Soeur Marie Céline

Seigneur Jésus;, c'est au nom de Votre prédilection pour les humbles, les petits et les pauvres, que nous Vous demandons la Canonisation de la Bienheureuse Marie-Céline, en Vous priant de réaliser en cela, une fois de plus, cette parole de Votre Divine Mère, en Son admirable Cantique: "Il élève les humbles!" O Jésus, nous Vous en supplions, si cela est pour Votre plus grande Gloire et le bien de nos âmes, daignez élever dans la Gloire des Saints de Votre Eglise, la Bienheureuse Soeur Marie Céline de la Présentation, et donnez-lui de venir à notre secours en nous obtenant les faveurs que nous sollicitons par son intercession. Amen.

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Prière à la Bienheureuse Marie Céline

Bienheureuse Marie-Céline, fille de Nojals, toi qui au Ciel as promis de n'oublier personne, aide-nous à aimer Dieu plus que tout a marcher sur les chemins d'humilité, et ainsi à témoigner de la joie des coeurs qui cherchent Dieu. Amen.

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Toutes les personnes ayant reçu des grâces par l'intercession de Soeur Marie-Céline sont invitées à se faire connaître auprès du

Comité pour la Cause de Soeur Marie Céline

Monastère Sainte Claire

2, avenue de La Rochelle

F-17137 Nieul sur Mer

http://lafranclaire.free.fr

26 mars 2010

Le Serviteur de Dieu Ovide Charlebois

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Le Serviteur de Dieu Ovide Charlebois

Oblat de Marie Immaculée et Évêque Missionnaire Canadien

1829-1902

 

Monseigneur Ovide Charlebois naquit à Oka, dans la Province de Québec, le 17 février 1862. Entré au Noviciat des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée en 1882, il devient prêtre en 1887, eI part pour les Missions indiennes de l’Ouest. Seize années durant, il reste à Cumberland, seul avec ses Indiens. Nommé premier Vicaire Apostolique du Keewatin, il est sacré évêque en 1910. C’est au milieu de difficultés extrêmes qu’il organisa son immense Vicariat, montrant toujours une patience et une humilité admirables. Il mourut saintement au Pas, le 20 nov. 1933. Sa devise était: « A Jésus par Marie » Sa Cause a été introduite le 16 septembre 1979.


Témoignage


Mgr Charlebois était le septième dune famille qui compta quatorze enfants. Modestes cultivateurs, ses parents travaillaient comme fermiers sur une terre qui ne leur appartenait pas. Vers l’époque de la naissance d’Ovide, ils firent l’acquisition d’une ferme dans la paroisse voisine, Saint-Benoît. Mais ils durent bientôt constater que ce terrain était trop peu fertile pour assurer l’existence de leur nombreuse famille. Monsieur Hyacinthe Charlebois se décida donc à laisser les bords du Lac des Deux-Montagnes pour se faire défricheur.


Dans les « Pays d’en-haut »


Il choisit une terre située environ vingt-cinq milles au nord de St-Jérôme, sur le territoire de ce qui forma plus tard la paroisse de Sainte-Marguerite. Ce fut en 1864, Ovide avait deux ans. Malgré la pauvreté dans laquelle il se trouva en arrivant à son nouvel établissement, monsieur Charlebois fit toujours passer avant tout ses devoirs religieux: prière en famille, assistance à la messe dominicale. Le jeune Ovide faisait déjà l’apprentissage de sa vie missionnaire: les douze milles qui les séparaient de l’église de Sainte Adèle n’étaient pas obstacle à priver la famille Charlebois de la fréquentation des sacrements.


Au Collège de l’Assomption


Ovide n’était point un élève brillant, mais Il avait un esprit droit et beaucoup de bon sens; un travail sérieux et assidu lui permit de se maintenir au-dessus de la moyenne des élèves de son cours. Sur sa vie de collégien, voici un précieux témoignage de monsieur le chanoine Auguste Picotte, qui fut son professeur de syntaxe: « Un mot résume en toue vérité ce que fut Ovide élève: il fut un écolier modèle en tout. Il était très pieux; il fut l’obéissance personnifiée, respectueux envers ses professeurs; il aimait l’étude et avait l’ambition de réussir. Avec ses condisciples, il était bon et charitable; aussi n’eut-il jamais d’ennemis ».


Chez les Oblats


Un des confrères lui ayant passé un petit ouvrage de saint Alphonse de Liguori sur la vie religieuse, Ovide y trouva sa voie. Le choix d’une congrégation lui fut relativement facile. Plusieurs des brillants élèves de l’Assomption l’avaient précédé chez les Oblats de Marie Immaculée, et leur vie de missionnaire dans l’Ouest canadien concrétisait à merveille les aspirations du jeune Charlebois. Le reste de sa vie nous dira la qualité de la formation qu’il a acquise durant ses années de préparation à la vie religieuse et au sacerdoce. Vers la fin de son scolasticat on trouve sous sa plume une résolution dont toute sa vie sera une parfaite illustration: « Partout où je me trouverai avec mes frères, je me considérerai comme leur serviteur. Par conséquent, je les respecterai, je les servirai avec plaisir et empressement ».


À la suit d’un Saint


A cette époque la grande figure de Mgr Grandin, évêque de St-Albert, attirait les jeunes par le rayonnement de sa sainteté. Son passage laissa une marque profonde dans l’âme du jeune oblat. Longtemps plus tard il se rappellera les paroles du Serviteur de Dieu: « Mgr Grandin avait bien raison de nous dire à chaque visite qu’il faisait au scolasticat et au noviciat: Si vous voulez venir au Nord –Ouest, aimez beaucoup le Bon Dieu. Ne venez pas par amour pour moi, mais par amour pour le Bon Dieu ».


Missionnaire chez les Indiens


Pendant le Chapitre général de 1887, Mgr Grandin demanda des sujets au Supérieur Général des Oblats, et il obtint le frère Ovide Charlebois qui terminait ses études théologiques à Ottawa. Il lui écrivit, le vingt-trois juin, sur le navire qui le ramenait d’Europe: « Notre très Révérend Père Général m’annonçait, il y a quelques jours, une bonne nouvelle pour moi, et j’espère, pour mon diocèse. C’est que le Bon Dieu vous avait choisi, par son intermédiaire, pour venir partager nos travaux. Je crois que vous aimez assez le Bon Dieu pour trouver la nouvelle bonne aussi. Cependant, je dois vous avouer que. si vous consultiez la chair et le sang, vous pourriez considérer la nouvelle comme mauvaise, Mais vous n’avez pas embrassé la vie religieuse pour jouir; et le Bon Dieu vous montre qu’il vous aime et a confiance en vous, puisqu’Il vous confie une mission toute de dévouement.  Courage, cher frère. Soyez tout de bon l’homme de Dieu; donnez-vous à Lui tout spécialement pour vous user pour sa gloire ».


La solitude du Cumberland


Le premier poste que les supérieurs confièrent au jeune missionnaire fut la Mission Saint-Joseph, au Lac Cumberland. Seul missionnaire à cet endroit, il devra rayonner dans les postes environnants, dépassant bien souvent les 100 miles. L’isolement du jeune missionnaire au Cumberland devait durer seize longues années, pendant lesquelles il ne vit de confrères que de temps en temps. La solitude pesait au jeune missionnaire. De toutes les misères de la vie de mission, nous croyons même que ce fut la plus sensible à son cœur aimant. Dès son premier séjour au Cumberland, il lui arriva souvent de pleurer: « J’ai beaucoup pleuré en lisant ta lettre, écrit-il à son frère Guillaume. Seul dans mon petit appartement, je laissai libre cours à mes larmes. Tu les retrouveras toutes dans le Sacré Cœur de Jésus, où j’ai soin de les déposer. C’est ce divin Cœur qui est mon refuge dans ces moments. C’est aussi Lui qui rend mes larmes si douces et si délicieuses. Pleurer uni à Jésus, c’est en effet le plus grand bonheur ici-bas. Je n’ai jamais si bien compris cette vérité qu’à présent ».


Mais, quel triste Pays!


« Tous les étrangers qui passent dans ces parages ne cessent de répéter: « Quel triste pays! je ne voudrais pas y vivre pour tout l’or du monde! Ils ont parfaitement raison; il faut être bien fou de vivre par ici pour le seul amour de l’argent; mais, quand il s’agit du salut des âmes, ce n’est plus la même chose. Le salut d’une seule âme ne vaut-il pas mieux que tout l’or du monde! C’est ce qui explique le bonheur du missionnaire, malgré la pauvreté du pays. Si notre pays est laid sur cette terre, il faut espérer que nous en aurons un beau là-haut. C’est encore Là une pensée qui fortifie mon cœur ». ( Echo di, Cumberland, 12 juin 1890)


Prière pour obtenir la Glorification de Monseigneur Charlebois


O Miséricordieux Jésus, qui, dans votre Amour de prédilection pour les pauvres et les âmes abandonnées avez suscité un missionnaire d'une Charité et d'un esprit de pauvreté vraiment évangélique dans la personne de Monseigneur Ovide Charlebois, nous Vous supplions de de faire que Votre Eglise puisse proclamer sa Sainteté et le proclamer comme modèle aux âmes apostoliques.


Marie Immaculée, Reine des Missions, daignez appuyer notre requête en faveur de celui qui, après s'être consacré spécialement à Vous comme Oblat, prit finalement pour devise: « à Jésus par Marie ».


Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, nous Vous supplions de promouvoir la cause de ce pieux Evêque, qui, le premier sollicita votre titre de Patronne des Missions et des Missionnaires. Ainsi soit-Il.


Imprimatur

Em. A. Deschamps, Ev. Thennesis, V.G.

Aux. de Montréal,

11 mars 1936


Prière pour neuvaine


O Dieu, qui avez inspiré à votre serviteur Ovide Charlebois, évêque missionnaire, une tendre dévotion à la Vierge Immaculée, une force, une patience et une humilité admirables dans les difficultés de sa vie apostolique, faites, nous vous en supplions, que nous puissions imiter ses vertus et daignez, pour glorifier, sa mémoire, nous accorder par son intercession la grâce spéciale que nous vous demandons humblement. Ainsi-soit-il.


Pater, Ave, Gloria.


Relations de grâces


Postulation Générale OMI,

via Aurelia 290,

I-00165 Roma.


http://postulationomifr.weebly.com/


Mail: martinez@omigen.org

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Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

26 mars 2010

Bienheureuse Catherine de Saint Augustin

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Bienheureuse Catherine de Saint Augustin

Augustine Hospitalière de la Miséricorde de Jésus

1632-1668

Fête le 8 mai


Issue de deux familles nobles du Cotentin, Catherine de Saint-Augustin naquit et fut baptisée le 3 mai 1632, à Saint-Sauveur-le-Vicomte, dans l'actuel département de la Manche, en France. Son père, Jacques Simon de Longpré, était avocat, et sa mère, Françoise Jourdan de Launay, fille d'un lieutenant civil et criminel. L'éducation de la fillette fut confiée à ses grands-parents maternels. Les Jourdan tenaient chez eux une sorte d'hôpital où ils recevaient et soignaient les pauvres et les malades; Catherine fut très tôt initiée aux exercices de la charité et à la pratique de la vertu. Catherine, attirée par la vie religieuse, encouragée par saint Jean Eudes entra comme postulante à l'Hôtel-Dieu de Bayeux le 7 octobre 1644. Elle avait douze ans et demi. Deux ans plus tard, elle fut admise au noviciat. C'est alors qu'elle conçut le désir d'aller en Canada, où des Augustines  Hospitalières de la Miséricorde de Jésus avaient, en 1539, fondé l'Hôtel-Dieu de Québec. Quand celles-ci demandèrent de nouvelles recrues, Catherine se porta aussitôt volontaire. Elle n'avait pas encore seize ans. On tenta de la dissuader, et son père s'opposa à son dessein; elle fit le voeu "de vivre et de mourir en Canada, si Dieu lui en ouvrait la porte". Tout le monde dut céder à ses raisons, et Catherine fit profession religieuse le 4 mai 1648, en prévision de son embarquement, le 27 mai. Le 19 août 1648, elle arrivait à Québec. Mère Catherine de Saint-Augustin allait être d'un grand secours à sa communauté: elle y remplit les charges d'administratrice du monastère, de directrice de l'hôpital, de conseillère et maîtresse des novices. Pendant son premier triennat comme dépositaire, elle dirigea la construction du nouvel Hôtel-Dieu. Pourtant, cette jeune moniale si active fut presque toujours malade. Elle eut plus de huit ans la fièvre sans garder le lit, sans se plaindre, sans désister de faire son obéissance, sans perdre ses exercices, soit de choeur, soit de ses offices, soit de communauté. Non seulement elle ne se plaignait pas, mais elle était toujours d'un abord si agréable et d'une si grande douceur que tout le monde en était charmé. La discrétion de Catherine trompa même ses consoeurs sur ses dispositions intérieures. On considéra, de son vivant, qu'elle se comportait tout simplement comme une bonne religieuse, car, à l'exception de son directeur et de son évêque, personne ne savait ce qui se passait en elle. Les richesses de sa vie intérieure et les merveilles mystiques que l'Esprit-Saint opérait en son âme ne furent révélées qu'après sa mort. On raconte, à son sujet, des "choses extraordinaires": visions, révélations, combats constants contre les démons. Le bienheureux François de Laval, son évêque, et la bienheureuse Marie de l'Incarnation firent plus grand cas, cependant, de ses solides vertus que "des miracles et des prodiges". Marie de l'Incarnation, pour sa part, estimait que "les grâces que Dieu lui a faites étaient fondées sur trois vertus, qui sont l'humilité, la charité et la patience". Ces trois vertus, Catherine les pratiqua à un degré vraiment héroïque à partir de 1663, année où le Seigneur lui assigna sa mission personnelle au Canada: être "la victime pour les péchés d'autrui". Jamais, en effet, elle ne souffrit autant, en particulier de la part des démons, qui ne lui laissaient aucun repos, la torturant moralement et la rouant même de coups. Pourtant, jamais rassasiée de peines, l'humble hospitalière désirait s'immoler toujours davantage pour le salut des âmes et pour le bien spirituel de son pays d'adoption. Enfin, consumée par la phtisie, elle mourut le 8 mai 1668, à l'âge de trente-six ans. Le bienheureux François de Laval, pour qui Catherine de Saint-Augustin était "l'âme la plus sainte qu'il eût connue", avait "une très particulière confiance" en son pouvoir, "car, si elle nous a secourus si puissamment pendant le temps qu'elle a été parmi nous, écrit-il, que ne fera-t-elle pas maintenant qu'elle connaît avec plus de lumière les besoins, soit du pasteur, soit des ouailles?"


Prière pour demander la Canonisation de la Bienheureuse Catherine de Saint Augustin


O Jésus, si c'est pour Votre Gloire et pour le bien des âmes, daignez élever au rang des Saints votre Humble épouse, la fidèle servante des pauvres et des malades, la Bienheureuse Catherine de Saint Augustin, que vous avez associée à Vos souffrances pour le Salut de la Patrie Canadienne. Donnez-lui de nous secourir, en nous obtenant les grâces que nous demandons par son intercession. Ainsi soit-il.


Avec l'Autorisation de l'Ordinaire de Montréal, n° 440, le 16 août 1963

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11 mars 2010

Le Vénérable Pie XII

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Le Vénérable Pie XII

1876-1958

Sa jeunesse

Eugenio Maria Giuseppe Giovanni Pacelli est né à Rome le 02 mars 1876 d'une mère dont la famille est bien connue du Saint Siège pour des services rendus et d'un père avocat à la Rote Romaine. Durant ses études, il obtient trois licences: théologie, droit civil et droit canonique. Il est ordonné prêtre en avril 1899. Puis, sur recommandation, il entre au Vatican dans une Congrégation chargée des relations internationales et devient cardinal 3 ans plus tard.


La première guerre mondiale


Il tente de dissuader l'Italie d'entrer en guerre et l'empereur François-Joseph de se montrer patient. En avril 1917, il devient nonce apostolique à Munich, unique représentation de l'état pontifical en Allemagne. Ses résultats sont décevants Tout en faisant connaissance avec l'Église catholique allemande, il s'instruit des discussions entre l'URSS et le Vatican. Son travail diplomatique le pousse à signer des concordats (traité signé entre un état et le Saint Siège afin de défendre les activités catholiques) avec différents états et Hitler, alors chancelier.


La seconde guerre mondiale


En 1938, il s'élève sans succès contre l'Ansschluss et en mars 1939, Eugénio Pacelli devient Pie XII. Son pontificat débute avec la deuxième guerre mondiale. Il tente en vain de tenir l'Italie en dehors du conflit. L'Allemagne nazie n'a pas l'intention de respecter le concordat signé en 1933. Il y aura d'ailleurs plus d'un millier d'arrestations de prêtres et de religieux dont 304 iront à Dachau. Les évêchés de Munich, Rottenburg et Freiburg seront saccagés, les religions étant, pour les nazis, des idéologies rivales à éliminer. Les évêques polonais demandent au pape d'intervenir au vu des atrocités nazies dans leur pays mais le Vatican a peur que ses déclarations n'accroissent les persécutions comme les déportations en Hollande qui, non seulement n'avait pas diminué, mais avaient augmenté après un appel des évêques. Pie XII donnera alors cette "consigne" à ceux qui font appel à lui: "Nous laissons aux pasteurs en fonction sur place le soin d'apprécier si, et dans quelle mesure, le danger de représailles et de pression, comme d'autres circonstances dues à la longueur et à la psychologie de la guerre, conseillent la réserve -malgré les raisons d'intervention- afin d'éviter des maux plus grands. C'est l'un des motifs pour lesquels nous nous sommes imposés des limites dans nos déclarations". En juillet 1942, les évêques de Hollande s'insurgent contre les déportations. Non seulement elles ne cessent pas, mais des prêtres le sont également, en représailles. 79 % des juifs hollandais seront ainsi déportés, soit un chiffre supérieur à celui des autres pays. Aussi, les prélats demandent au pape de rester prudent pour éviter que la situation n'empire pour les juifs et que les catholiques subissent le même sort. Il faut également protéger ceux qui arrivent à se cacher en ne mettant pas en danger les catholiques qui, eux, les cachent. C'est alors que le "silence" devient "prudence" et non "complicité". Son radio-message de Noël 1942 sera ainsi le dernier appel public à un retour à la paix, les deux suivants concernant la civilisation chrétienne et la démocratie. Il optera pour l'ouverture des instituions du Vatican aux victimes du nazisme dans la Rome occupée. En 1943, environ cinq mille juifs seront recueillis dans les couvents et monastères d'Italie, trois mille hébergés à Castel Gandolfo et 400 enrôlés dans la Garde Pontificale.


L'après-guerre


Les difficultés viennent alors du communisme et toutes les nonciatures des pays proches de l'URSS ferment leurs portes à l'exception de la Pologne qui accorde quelques libertés à l'Église catholique.


Son action pastorale


Il proclame le dogme de l'Assomption de la Vierge Marie en novembre 1950 et accomplit un immense travail sur la restauration de la liturgie romaine, écartant nouvelles coutumes ou rites périmés. Il condamne ainsi l'archaïsme considéré comme une rupture avec la tradition. Il réforme également le rite romain relatif à la semaine sainte. Il aurait été témoin de certaines apparitions à Fatima.


Sa mort. Les hommages rendus.


Il meurt le 9 octobre 1958 à Castel Gondolfo des suites d'une grave maladie dont il souffrait depuis quatre ans. A sa mort, Golda Meïr, ministre israélien des affaires étrangères, déclara, à l'ONU :"Nous pleurons un grand serviteur de la paix et de la charité. Pendant les dix années de la terreur nazie, quand notre peuple a souffert un martyr effroyable, la voix du pape s'est élevée pour condamner les bourreaux et pour exprimer sa compassion envers les victimes." Le rabbin Herzog et le Dr Elio Toaf, grand rabbin d'Italie, ont salué sa mémoire comme celle d'un juste. Albert Einstein a déclaré: "L'église catholique a été la seule à protester contre les assauts hitlériens portés à la liberté. Jusqu'à lors, je n'avais pris aucun intérêt pour elle, mais aujourd'hui j'éprouve une grande admiration pour l'Église, qui seule a eu le courage de se battre pour la liberté spirituelle et la liberté morale." Le Grand Rabin de Rome, Israël Zolli, touché par le dévouement et la charité du pape Pie XII, se convertit au catholicisme avec son épouse en 1945 et prit le nom de baptême de Eugène Pio. L'écrivain et diplomate juif Pinchas Lapide, alors qu'il n'apprécie guère la religion catholique, puisque écrivant dans son livre "Rome et les Juifs" que "Jésus se mit à croire à son omnipotence", a cependant rapporté que, d'après ses recherches, Pie XII, malgré les risques encourus, avaient pu sauver près de 850 000 juifs. Les exemples ne manquent pas et de nombreux survivants sont allés le remercier au Vatican, quelque temps après la fin de la guerre dont des délégués de "United Jewish Appeal" ou encore un ensemble de 94 musiciens juifs issus de 14 pays qui sont venus jouer au Vatican la neuvième symphonie de Beethoven en reconnaissance.


Origine de la Polémique autour de Pie XII


Tout a commencé en 1963 avec la sortie d'une pièce de théâtre "Le Vicaire" d'un auteur est-allemand Roch Hochhuth. Pour la première fois, il y est fait état du "silence" du pape. S'ensuivent neuf livres sur le sujet. Deux d'entre eux, dont le fameux Hitler's Pope de Cornwell attaquent le Pape sur la question. En 2001, Costa Gavras adapte la pièce au cinéma. Depuis, la polémique n'a fait qu'enflé, donnant au final du crédit à Roch Hochhuth, auteur à la personnalité fort controversée puisqu'en 1965, il approuve les propos de David Irving, négationniste notoire. Ce dernier, accusé d'avoir des sympathies nazies, a perdu, en 2000, un procès en diffamation et, en 2007, il est condamné, par la justice autrichienne, à deux ans de prison ferme pour négation de la shoah.


Pourquoi cette pièce de théâtre?


Avant même la guerre, le pape alors nonce apostolique se souciait des discussions avec la Russie et s'inquiétait de la montée du communisme. D'ailleurs en 1949, il excommunie les communistes. Les attaques venues de l'Est se multiplient à laquelle s'ajoutent les reproches le patriarche orthodoxe russe accusant le pape d'être un agent de l'impérialisme américain. A la mort de Pie XII, les soviétiques voulaient détruire l'autorité morale du Vatican. C'est alors qu'apparut cette pièce de théâtre dont l'auteur n'était pas spécifiquement communiste mais qui avait des connaissances sympathisantes avec le régime soviétique, tel Erwin Piscator, son producteur. Le Vatican crut bon de répondre aux attaques induites par cette pièce, des livres et des publications donnèrent chacun leur avis sur le "silence". Tout le monde se jeta dans la bataille: chrétiens, juifs, non croyants... et cela fit boule de neige. Tant est si bien qu'aujourd'hui tout le monde se souvient du "silence" mais pas de la pièce de théâtre. Paradoxalement, de nombreuses personnes, sans le savoir, pensant défendre les victimes juives, accordent du crédit à un individu qui nie l'existence même de la shoah!!!


La béatification


L'idée est venue de Paul VI. Jean Paul II l'a reprise puis mise en attente car la commission d'historiens juifs et chrétiens qu'il a réunie n'a pu s'entendre, faute de pouvoir consulter la totalité des archives. Benoît XVI, à son tour, la ressort. Cette décision, pour l'Église catholique, rend témoignage de la vie chrétienne de Pie XII en qui elle voit un grand théologien, précurseur de Vatican II. Sa cause est donc, pour l'instant, à l'étude.


Texte extrait du site Benedictus.fr


Reconnaissance des vertus héroïques de 10 baptisés, dont Eugenio Pacelli et Karol Wojtyla

Source: zenit.org


Dimanche 20 décembre 2009. Benoît XVI reconnaît les « vertus héroïques » de 10 baptisés, dont les papes Pie XII (Eugenio Pacelli) et Jean-Paul II (Karol Wojtyla), et deux fondateurs, un Français, le P. Louis Brisson, et une Anglaise, Mary Ward. Ces décrets de la Congrégation pour les causes des saints, qui ont été présentés après consultation et expertise des historiens et des théologiens, ont été approuvés le 19 décembre, à l'occasion de l'audience accordée par le pape au préfet de cette Congrégation, Mgr Angelo Amato. Ces décrets n'ouvrent pas la porte à la béatification. Il faudra ensuite non seulement qu'un miracle dû à l'intercession de ces baptisés soit reconnu, mais aussi que le pape donne son feu vert pour la béatification, qui reste toujours une décision du souverain pontife. En effet, la réunion des conditions nécessaires à une béatification ne suffit pas: le pape évalue le bienfait pastoral qu'une béatification peut apporter et le temps adapté à une telle proclamation. Certaines causes sont parfois enlisées pendant des années pour différents motifs. Ces décrets concernent donc d'abord les vertus héroïques des serviteurs de Dieu suivants (7 Italiens dont un laïc, un Polonais, un Français et une Anglaise: Giacomo Illirico da Bitetto, frère franciscain (1400-1496): il est déjà appelé « bienheureux » du fait que son culte a été « confirmé » le 29 décembre 1700, mais cela ne le dispense pas de repasser par cette étape moderne, rigoureuse, de discernement des « bienheureux »; Pio XII (Eugenio Pacelli), pape (1876-1958), salué à sa mort par les communautés juives et notamment Mme Golda Meir, pour son action pour sauver des juifs pendant la Shoah, comme l'ont rappelé les récents travaux des historiens qui ont restauré l'image calomniée par l'œuvre de Rolf Hochhuth « le Vicaire » dans les années soixante (cf. Philippe Chenaux, « Pie XII, Diplomate et pasteur », le Cerf 2003 ; ou Pierre Blet, « Pie XII et la Seconde Guerre mondiale, Perrin, et « Pie XII et la Seconde Guerre mondiale d'après les archives du Vatican, Perrin); Jean-Paul II (Karol Wojtyła), pape (1920-2005); Louis Brisson, prêtre français et fondateur des Oblats et Oblates de Saint-François de Sales (1817-1908); Giuseppe Quadrio, prêtre italien, salésien de Don Bosco (1921-1963); Mary Ward, fondatrice anglaise de l'Institut des Sœurs de la Bienheureuse Vierge Marie, aujourd'hui, Congrégation de Jésus (1585-1645); Antonia Maria Verna, fondatrice italienne de l'Institut des Sœurs de la Charité de l'Immaculée Conception (1773-1838); Maria Chiara Serafina di Gesù Farolfi, fondatrice des Sœurs clarisses franciscaines missionnaires du Saint-Sacrement (1853-1917) ; Enrica Alfieri, religieuse italienne des Sœurs de la Charité de Sainte Jeanne Antide Thouret (1891-1951); Giunio Tinarelli, laïc italien, de la Pieuse union des Ouvriers silencieux de la Croix (1912-1956).

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Prière pour la Béatification de Pie XII


O Jésus, Pontife Éternel, qui avez daigné élever Votre Serviteur fidèle Pie XII à la suprême dignité de Votre Vicaire ici-bas, et lui avez concédé la grâce d'être un défenseur intrépide de la Foi, un courageux champion de la Justice et de la Paix, un glorificateur zélé de Votre Très Sainte Mère et un exemple lumineux de Charité et de toutes les vertus, daignez maintenant, en vue de ses mérites, nous accorder les grâces que nous Vous demandons, afin que, assurés de son efficace intercession auprès de Vous, nous puissions le voir un jour élevé à la gloire des autels. Amen.

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Téléchargez le texte de la prière pour la béatification de Pie XII (pdf) en cliquant ici

8 novembre 2009

Le Serviteur de Dieu Matteo d'Agnone

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Le Serviteur de Dieu Matteo d'Agnone

Frère Mineur Capucin

1563-1616


Le Serviteur de Dieu Matteo d'Agnone naquit en 1563 de parents très pieux qui lui donnèrent au Baptême le prénom de Prosper. L'éducation, profondément chrétienne qu'il reçut de ses parents lui fit voir Dieu en toutes les choses. Il fréquenta l'université de Naples les universités de philosophie et de médecine. L'idéal franciscain idéal resplendit dans son esprit, et dans cette lumière, il préféra devenir Frère Mineur Capucin, afin de pouvoir faire connaître les vérités de la théologie et devenir un pieux médecin des âmes. Il fait son noviciat à Sessa Aurunca et après un bref séjour dans la province religieuse de Naples, il est envoyé chez les Frères Mineurs Capucins de Foggia. La, il se distingue par son grand amour pour la Vierge Marie, dont il avec beaucoup de passion défendait l'hypothèse de la montée au Ciel de son corps et de son âme lors de l'Assomption. Elu Supérieur local et provincial, il fut aussi un savant et fervent orateur. Le Seigneur lui accorda le charisme de prophétie et il fut aussi un puissant thaumaturge. Par le simple Signe de la Croix qu'il effectuait, eût lieu un très grand nombre de guérisons à Agnone, à Vaste et a Serracapriola. Il fut aussi un puissant exorciste. Beaucoup de douleurs physiques accompagnèrent sa vie et elles furent pour lui, une constante occasion de louer et de rendre grâce au Seigneur. Trois mois avant sa mort, il fut envoyé au couvent de Serracapriola et les frères de ce couvent l'accueillirent en chantant le Te Deum. Il entra dans la vie le 31 octobre 1616. Le 5 Mai 1751 eût lieu la reconnaissance canonique d'abord par Mgr Scipione De Laurentis, évêque de Larino et le 19 Octobre 1978, un sexon exament qui fut réalisé par Mgr. Angelo Crisci, évêque de San Severo. Le 26 Avril 1984, ce même évêque de San Severo, ouvra le procès information diocésain pour la Béatification du Père Matteo d'Agnone. Le 19 Juin 1996, Mgr. Cesare Bonicelli a ouvert officiellement la cause de béatification et de canonisation en la cathédrale de San Severo. Le 9 Mai 2002, Monseigneur Michele Seccia, au dans le couvent des Capucins de Serracapriola, a présidé la célébration solennelle et la cérémonie de clôture pour la phase diocésaine de la cause de Béatification. Le 16 mai 2002 les dossiers contenants la documentation historique sur le Serviteur de Dieu a été remise à la Congrégation des Saints. Le 31 Mars 2006 la même Sacrée Congrégation a publié un décret de validité du Procès Diocésain. En Juin de 2006, un rapporteur de la cause a été nommé.


Prière à la Vierge Marie pour demander la glorification du Serviteur de Dieu, le Padre Matteo d'Agnone


O Vierge Marie, notre Mère, vous vous êtes toujours montrée sensible à vos fidèles, nous vous prions humblement pour que vous nous obteniez de la Sainte Trinité, par votre puissante intercession de fille du Père, de mère du Fils et d'épouse de l'Esprit, la glorification de votre serviteur le Père Matteo d'Agnone, qui, par ses paroles et ses écrits, montra et promulga l'assomption au Ciel de votre corps et de votre âme, ainsi que la divine royauté de votre Fils, qui est aussi notre Seigneur Jésus-Christ. Nous avons confiance en votre aide maternelle.


Trois je Vous salue Marie


Imprimatur

San Severo, 25.3.1984

† Angelo Crisci, Evêque


Pour recevoir des images et des biographies et pour transmettre des relations de grâces attribuées au Serviteur de Dieu Matteo d'Agnone, s'adresser au

Père Cipriano de Meo, Couvent des Cappuccinos, I- 71016 Saint Sévère (FG)

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Téméchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

12 octobre 2009

Neuvaine a Saint Joseph Damien de Veuster

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Saint Damien de Molokaï

Serviteur de Dieu et serviteur de l'humanité

1840-1889

Fête le 15 avril


Canonisation à Rome le 11 octobre 2009


Joseph De veuster - le futur Père Damien - naît à Tremelo, en Belgique, le 3 janvier 1840 dans une famille nombreuse d'agriculteurs-commerçants. Alors que son père le destine à prendre la tête de l'exploitation familiale, Joseph décide de se consacrer à Dieu en entrant dans la Congrégation des Sacrés-Coeurs (dite de Picpus d'après le nom de la rue de Picpus à Paris où se trouvait la maison généralice). Son frère Pamphile l'y a précédé. En février 1859, il commence son noviciat à Louvain et il prend le nom de Damien. En 1863, son frère Pamphile, qui devait partir pour la mission des îles Hawaï, tombe malade. Les préparatifs du voyage ayant déjà été faits, Damien obtient du Supérieur Général la permission de prendre la place de son frère. Il débarque à Honolulu le 19 mars 1864 où il est ordonné prêtre le 21 mai suivant. Dès son arrivée, il se jette, corps et âme, dans la rude vie de missionnaire itinérant sur l'île de Hawaï, la plus grande de l'archipel. Pour freiner la propagation de la lèpre, le gouvernement décide, en 1866, de déporter à Molokaï, une île voisine, tous ceux et celles qui sont atteints de ce mal alors incurable. Leur sort préoccupe toute la mission. L'évêque, Mgr. Maigret, en parle à ses prêtres. Pour ne pas les exposer à un péril mortel, il ne veut y envoyer personne au nom de l'obéissance. Quatre missionnaires se présentent: ils iront à tour de rôle visiter et assister les malheureux lépreux dans leur détresse. Le 10 mai 1873, Damien est le premier à partir. A sa demande et selon le désir des lépreux, il restera définitivement à Molokaï. Dans cet enfer du désespoir il apporte l'espérance. Il devient le consolateur des lépreux, le pasteur, le médecin des âmes et des corps, sans faire de distinction de race ni de religion. Il donne une voix aux sans-voix. Peu à peu, il construit une communauté dans laquelle la joie d'être ensemble et l'ouverture à l'amour de Dieu donnent de nouvelles raisons de vivre. Atteint lui-même par la maladie en 1885, il peut s'identifier complètement à eux: "Nous autres, lépreux..." Le Père Damien est, avant tout, un témoin de l'amour de Dieu pour les hommes. Il puise sa force dans l'Eucharistie, présence de Dieu au milieu des hommes, et dans l'adoration sans laquelle il n'aurait jamais pu tenir: "C'est au pied de l'autel que nous trouvons la force nécessaire dans notre isolement..." C'est là qu'il reçoit pour lui-même d'abord l'appui et l'encouragement, la consolation et l'espoir qu'il s'empresse de partager aux lépreux. Il peut alors se dire "le missionnaire le plus heureux du monde". Il meurt le 15 avril 1889. Sa dépouille mortelle est ramenée, en 1936, en Belgique et inhumée dans la crypte de l'église des pères des Sacrés- Cœurs à Louvain. Sa renommée se répand dans le monde entier. Le premier procès en vue de sa béatification s'ouvre en 1938 à Malines (Belgique). Le Pape Paul VI signe, le 7 juillet 1977, le Décret sur "l'héroïcité de ses vertus". En le Père Damien, l'Eglise le propose en exemple à tous ceux qui trouvent dans l'Evangile le sens de leur vie et qui veulent porter la Bonne Nouvelle aux plus pauvres de notre temps. En 1995, le Père Damien était béatifié par le Pape Jean Paul II à Bruxelles. Il a été canonisé à Rome par le Pape Benoît XVI le 11 octobre 2009.


Sur les traces du Père Damien


De nos jours encore, il ne manque pas d'hommes et de femmes pour rejoindre les plus souffrants et les marginalisés de notre monde. D'autres poursuivent la lutte contre la lèpre, comme par exemple la Fondation Damien (en Belgique) et la Fondation Raoul Follereau (en France). Les membres de la Congrégation des Sacrés-Cœurs cherchent a mettre leurs pas dans ceux de leur confrère de Molokaï et a témoigner d'un Dieu proche des pauvres et des exclus, que ce soit dans le tiers monde ou ici. Et combien ne se retrouvent pas aujourd'hui'hui dans des situations impossibles (situations familiales, personnelles ou autres) et dans une impuissance aussi entière que celle du Père Damien face à la lèpre ? Oserons-nous, à son exemple, croire que la foi déplace les montagnes et que l'amour fait des miracles ?

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Neuvaine a Saint Joseph Damien de Veuster

Dieu de Miséricorde, nous Vous rendons grâce pour le Frère Damien, frère universel, père des lépreux, fils des Sacrés-Cœurs. Vous avez suscité en lui un amour passionné pour la vie, pour la santé et la dignité de ceux qui sont tombés au bord du chemin. Nous Vous rendons grâce, car, comme Jésus, il a aimé jusqu'au bout. Nous Vous louons car, comme Marie, il s'est donné sans réserve. Merci, ô Père, de continuer à susciter en nous par l'intercession de Saint Damien de Veuster la sainteté et la passion pour Votre Règne.

Damien notre Frère, vous avez entendu l'appel et vous vous êtes mis en route, missionnaire heureux et généreux, vous avez aimé l'Evangile plus que votre vie, pour l'amour de notre Seigneur Jésus Christ, vous avez quitté votre famille et votre pays, vos sécurités et vos rêves personnel. Enseignez-nous a donner notre vie avec votre joie, à être lépreux avec les lépreux d'aujourd'hui, à célébrer et à contempler l'eucharistie comme la source du don de nous-mêmes. Aidez-nous à aimer jusqu'au bout, et a persévérer, avec la force de l'Esprit, dans la compassion des pauvres et des oubliés pour être de vrais disciples de Jésus et de Marie.

Neuvaine au Père Damien de Veuster


1er jour : Écouter la parole de Dieu

2eme jour : Entreprendre et persévérer

3eme jour : S'engager pour les plus faibles

4eme jour : Aimer la prière

5eme jour : Supporter l'incompréhension

6eme jour : Demander une foi solide

7eme jour : Comme un grain de blé

8eme jour : Etre semblable au Christ

9eme jour : Etre heureux


Prières d'introduction


Dieu, Notre Père, nous Vous rendons grâce pour Damien. Vous l'avez appelé auprès des lépreux de Molokaï. Lui, corps et âme, s'est donné aux pauvres et aux exclus. Par sa vie et son engagement Vous nous montrez que Vous veillez sur nous comme un Père veille sur ses enfants. Nous Vous en remercions.


Saint Père Damien, pleins de confiance, nous commençons cette neuvaine. Souvent nous en avons par-dessus la tête, nous ne savons plus par ou commencer. Notre foi est trop faible, notre amour trop tiède pour vivre en Chrétien. Nous vous en prions, soyez notre appui dans nos besoins, soyez notre intercesseur auprès du Dieu qui vit et règne dans les siècles des siècles. Amen.

Premier jour

Écouter la parole de Dieu


Bienheureux Damien, votre Foi était tellement affinée que vous avez reconnu la voix de Dieu dans les circonstances de la vie. Une visite à votre frère au couvent vous fit prendre la résolution, d'entamer votre vie religieuse ce même jour. La maladie de ce même frère, vous l'avez vue comme invitation de Dieu a partir en mission. Et le souci de l'évêque pour les lépreux de Molokaï fut pour vous un signal de vous présenter comme volontaire.


Nous vous en prions : dans les évènements de chaque jour, dans les expériences de notre vie, faites-nous reconnaitre la voix de Dieu. Que notre foi soit assez forte pour la suivre !

Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Deuxième jour

Entreprendre et persévérer


Saint Père Damien, une fois entendue la parole de Dieu, vous vous êtes mis en route. Rien ne pouvait vous empêcher d'avancer, vous forcer retourner en arrière. Vous avez commencé à vivre parmi des centaines de lépreux qui n'avaient plus qu'un but : la mort. Cela s'appelait « l'enfer de Molokaï ». Et vous avez tenu bon.


Nous vous en prions : obtenez-nous de rester fidèles a nos résolutions, de continuer a suivre Jésus-Christ. Donnez-nous la joie bienheureuse de la persévérance et de la fidélité.


Nous te prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Troisième jour

S'engager pour les plus faibles


Saint Père Damien, en missionnaire, confiant dans la Force de Dieu, vous êtes allé vivre parmi les lépreux enlevés a leurs familles, isolés à Molokaï. Comme eux, vous êtes devenu un rejeté. Ainsi, ils ont pu ressentir comment Dieu aime tous les hommes. Et vous, ainsi, vous avez réalisé un prodige: vous leur avez rendu la confiance et vous avez as revalorisé leur vie.

Nous vous en prions : donnez-nous des yeux et un cœur pour tous ceux qui ne comptent plus, qui sont montrés du doigt, ignorés, exclus ou abandonnés. Faites-nous découvrir que Dieu est présent dans le visage de l'homme qui souffre à nos cotés.


Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Quatrième jour

Aimer la prière


Saint Père Damien, nous lisons dans une de vos lettres : "Sans la présence continuelle de notre divin Maitre sur l'autel, je n'aurais jamais pu tenir." Vous aimiez aimais prier. Même le cimetière, ou tant de vos paroissiens reposaient, était pour vous un lieu de prédilection pour vous recueillir. De cette manière, serein et paisible, vous avez pu réaliser votre oeuvre, supporter les peines corporelles et spirituelles.


Nous vous en prions, faites-nous découvrir dans quelle mesure la prière influence notre vie intérieure, comment, en toutes circonstances elle peut nous aider a tenir le coup, car c'est Dieu qui nous conduit durant les bons jours et les moins bons.

Nous vous prions spécialement pour...

Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Cinquième jour

Supporter l'incompréhension


Saint Père Damien, dans le plus grand délaissement, sur la croix, Jésus a prié : "Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?" (Mc 15, 34) Vous aussi vous êtes passé par la nuit de l'incompréhension et de l'abandon. Vous vous êtes abaissé plus bas que la lèpre. Et pourtant, vous n'avez pas succombé. Votre Foi vous a fait supporter la souffrance, elle vous a purifié.


Nous vous en prions, aidez-nous dans les ténèbres de la vie à ne perdre ni la foi, ni le courage. Apprenez-nous à ne nous fier qu'à Dieu qui est près de nous, toujours, et qui nous assiste dans l'épreuve.


Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Sixième jour

Demander une foi solide


Saint Père Damien, Dieu vous a donné la grâce d'avoir une Foi solide. Vos parents vous ont éduqué dans cette Foi. Votre Communauté religieuse vous a aidé à affiner et à renforcer cette foi. Elle vous a porté dans toutes les contradictions de la vie. Elle était votre support dans cette île spéciale que vous avez vous-même appelée « l'île de la mort ».


Nous vous en prions, soyez notre intercesseur auprès de Dieu. Qu'Il nous donne cette grande foi qui nous animera chaque jour, nous dirigera, nous donnera le courage d'aimer Dieu par-dessus tout, et notre prochain comme nous-mêmes.


Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Septième jour

Comme un grain de blé...


Saint Père Damien, en allant vivre parmi les lépreux, en créant avec eux une communauté, en devenant lépreux vous-même, vous avez mûri comme un Chrétien. Vous êtes devenu compréhensif, ouvert aux convictions des autres. En mourant lépreux parmi les lépreux, vous avez secoué la conscience du monde. Même la prévision de la mort n'a pas perturbé votre calme et ta sérénité.


Nous t'en prions, montre-nous que la souffrance n'est pas nécessairement un échec. Rappelez-nous les mots de Jésus : "Si le grain ne meurt, il ne porte pas de fruit..." (Jn 12, 24)

Nous te prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Huitième jour

Etre semblable au Christ


Saint P˨re Damien, comme l'apôtre Paul, vous nous dites: "Je suis mort, et ma vie est cachée en Christ." (Col 3, 3) Jour après jour, vous vous êtes identifié à Jésus-Christ. Sur votre lit de mort, vous étiez semblable au Christ sur la croix. Vous vous êtes offert entièrement comme Lui.


Nous vous en prions, faites croitre notre vie en Jésus-Christ, que nous le suivions en tout, dans le détachement et les privations de l'homme-serviteur, jusqu'à'à la croix et la mort, afin d'être un jour glorifié avec Lui.


Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Neuvième jour

Etre heureux...


Bienheureux Damien, durant seize années vous avez côtoyé des estropiés, les lépreux voués a la mort. Vous avez connu mépris et incompréhensions. Et peu avant votre mort, vous avez témoigné: « Je suis le missionnaire le plus heureux du monde. » En vous s'est réalisé ce que Jésus a dit dans le sermon sur la montagne : "Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés. Heureux les miséricordieux, ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu." (Mt 5,4;7-8)

Nous vous en prions: Faites-nous désirer ces béatitudes et considérer tout le reste comme accessoire.


Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Pour approfondir

www.ssccpicpus.fr

www.saintdamiendeveuster.com

www.fondationdamien.be

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Téléchargez le texte de la Neuvaine à St Damien de Veuster (pdf) en cliquant ici

21 juin 2009

Bienheureux Francisco Garate

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Bienheureux Francisco Garate S.J.

1857-1929


Né le 3 février 1857 à Azpeitia (Pays Basque espagnol), il fut religieux de la Compagnie de Jésus, humble frère lai (laïc) qui, pendant quarante-deux ans, s’acquitta, avec une humilité toute chrétienne, de l’office de portier, à l'Université de Bilbao. Austère pour lui-même et menant une vie très pauvre, il était aimable et toujours souriant, ce qui le fit surnommer "Frère Politesse". «Le message de sainteté que le Frère Francisco Garate Aranguren nous a laissé est simple et limpide, comme le fut sa vie immolée de religieux, à la porterie du Centre universitaire de Deusto.» (Jean-Paul II) Il a été béatifié le 6 octobre 1985 à Rome par le Serviteur de Dieu Jean-Paul II.

Prière pour demander des grâces par l'intercession du Bienheureux Francisco Garate

O Dieu d'Amour, qui, en nous montrant les admirables vertus du bienheureux Francisco Garate, nous avez enseigné la valeur de la discrétion, de l'humilité, de l'obéissance et du travail dans le silence, daignez glorifier Votre serviteur dans Votre église, et accordez-nous la grâce que nous Vous demandons votre intercession, si ce la est pour votre plus grande gloire et le bien de nos âmes. Ainsi soit-il.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

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19 juin 2009

Le Bienheureux Daniel Brottier

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Le Bienheureux Daniel Brottier

1876-1936

Assistant général des Pères du Saint Esprit, Directeur de l'Oeuvre des Orphelins Apprentis d'Auteuil, Missionnaire au Sénégal, Fondateur du Souvenir Africain, Officier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre, décédé saintement, le 28 février 1936, à l'âge de 59 ans.

Né le 7 septembre 1876 à la Ferté Saint Cyr, dans le Diocèse de Blois, le jeune Daniel Brottier ne tarda pas à manifester le désir de se consacrer à Dieu. Ordonné Prêtre à Blois, le 22 octobre 1899, le désir de convertir les infidèles le poussa à entrer chez les Pères du Saint Esprit. Il fut envoyé au Sénégal, où son zèle dévorant s'exerça au profit des Chrétiens et des païens de la paroisse de Saint Louis. Rappelé en France en 1911, il fonde l'Oeuvre du « Souvenir Africain », pour l'érection de la Cathédrale de Dakar. la Grande Guerre le voit 4 années durant, se dépenser héroïquement comme Aumônier, au service des soldats, sur les champs de bataille de la Lorraine, de la Somme, de Verdun, des Flandres. La Guerre finie, il fonde l'Union Nationale des Combattants. En 1923, il est nommé par le Cardinal Dubois, Directeur de l'Oeuvre des Orphelins Apprentis d'Auteuil. Là, grâce à l'appui miraculeux de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face, il réussit en douze ans, à donner à cette oeuvre un essor prestigieux. Il meurt, épuisé de fatigues, le 28 février 1936, laissant la réputation d'un apôtre et d'un homme de Dieu. Il a été Béatifié le 25 novembre 1984, par le serviteur de Dieu Jean Paul II.

« Les médecins cherchent mon mal. S'ils savaient toutes les misères qui frappent à ma porte, et mon impuissance à les soulager toutes, ils sauraient ce qui me brise aujourd'hui ». (Une des dernières paroles du Père Brottier).

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Extraits de l'allocution prononcée par S.Em. Le Cardinal Verdier, Archevêque de Paris, aux Obsèques du Père Brottier, le 2 mars 1936

« Le Bon Père à placé au centre même de notre capitale une oeuvre admirable. Je ne suis pas excessif en disant qu'elle est un miracle permanent. Miracle, cette demeure qui abrite aisément ces 1400 orphelins et leur assure un foyer si aimé. Miracle cette magnifique chapelle dédiée à l'incomparable petite Sainte Thérèse de Lisieux. Miracle, cette fête annuelle qui amène dans ces vastes jardins, toujours plus de 50000 Parisiens si heureux d'acclamer et d'invoquer la chère petite Sainte. » « Mes frères, vous qui fûtes, pendant sa vie, les auxiliaires si précieux de sa Charité, vous garderez, j'en suis sûr, ce poste d'honneur. Oui, au nom du Père Brottier, je vous confie ces 1400 orphelins. Il faut que le miracle continue. Ce sera l'honneur de votre vie et le meilleur gage de votre Salut d'avoir, en dépit des difficultés, gardé dans toute sa beauté, l'oeuvre si paternelle de celui que nous pleurons. »

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Prière pour obtenir la Canonisation du Bienheureux Daniel Brottier

O Dieu qui avez rempli le cœur du Bienheureux Daniel Brottier, de Votre Esprit de Charité, et l'avez poussé sans cesse à une activité merveilleuse pour le soulagement des misères humaines; pour Votre plus grande Gloire et le Salut des âmes, accordez-nous, nous Vous en supplions, à nous aussi, de vivre dans cette Charité active et généreuse. Et si cela Vous est agréable, élevez au rang des Saints dès ici-bas le Bienheureux Daniel Brottier, en nous accordant par son intercession les grâces que nous sollicitons. (Indiquer ici ces grâces). Ainsi soit-il.

Imprimatur

Paris, le 28 janvier 1938

Jean, Card. Verdier

Archevêque de Paris

Les personnes qui, par l'intercession du Bienheureux Daniel Brottier, ont obtenues des faveurs spéciales, sont priées de bien vouloir en donner connaissance à

Mr le Directeur de l'Oeuvre d'Auteuil

40, rue Lafontaine

75016 Paris.

www.fondation-auteuil.org

192_001

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7 février 2009

Chapelet de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha

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Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Le Lys du Mohawk

1656-1680

Fête le 17 avril


Kateri Tekakwitha est née en 1656 à Auriesville (New York) d'une mère algonquine chrétienne et d'un père agnier. De nos jours, mentionner les noms d'Innocent XI, pape à cette époque, et du marquis de Tracy, lieutenant général du roi de France en Amérique de 1665 à 1667, ferait sourire vos amis, mais le souvenir de Kateri demeure. En 1660, une épidémie de petite vérole lui enleva ses père, mère et petit frère. La petite échappa à la mort, mais la maladie lui laissa la vue affaiblie et le visage grêlé. Avec les autres survivants, elle s'installa un peu à l'ouest de son village natal et plus tard sur la rive nord de la Mohawk. Dès l'âge où les jeunes Indiennes pensaient aux fiançailles, son oncle, un des chefs du village ainsi que ses tantes lui cherchèrent un mari convenable. Consternation des siens: elle ne voulut épouser aucun des prétendants. Bientôt gronda la colère, ses parents usèrent de ruse et de force pour la fléchir, rien n'y fit. Son seul désir: recevoir le baptême.

Le baptême de Tekakwitha

En 1675, Jacques de Lamberville, jésuite, prit la direction de la Mission Saint-Pierre, de Gandaouagué. La jeune fille lui confia le secret de son cœur : devenir chrétienne ! Cependant. le P. de Lamberville, tout en admirant sa simplicité et sa foi, l'obligea de suivre la voie ordinaire des catéchumènes. Six mois plus tard, le dimanche de Pâques1676, le missionnaire la baptisa. Elle avait vingt ans. Ce fut un grand jour au village. La petite chapelle regorgea de monde. Douce et charitable, Kateri s'était gagné l'affection de tous.

Son nouveau nom

Jusqu'alors, on l'appelait Tekakwitha. Au baptême elle reçut le nom de Catherine, en iroquois Kateri. Née à Ossernenon (Auriesville), où les saints Isaac Jogues, René Goupil et Jean de la Lande avaient versé leur sang pour la foi, elle reçut le baptême à Gandaouagué (Fonda).

Sa fuite au Canada

Au cours de l'automne 1677, pour éviter la persécution, elle s'évada de son canton agnier pour aller vivre à la Mission Saint-François-Xavier, sur le Saint-Laurent. Le P. de Lamberville lui confia une lettre pour le P. Jacques Frémin, supérieur: "C'est un trésor que nous vous donnons, écrivit-il, comme vous le connaîtrez bientôt. Gardez-le donc bien..." Le P. Frémin se rendit vite compte qu'elle était bel et bien un trésor. Sa douceur inaltérable, son humilité sans fanfreluches, sa bonté foncière, sa bonne humeur et même un certain humour gagnèrent rapidement le cœur de toute la population. Chaque matin à quatre heures et ensuite à sept heures, elle assistait à la sainte messe. En tout elle était aussi fidèle que les étoiles du firmament. Par ignorance, cependant, elle se laissait aller à des mortifications excessives jusqu'à ce que son confesseur lui ait enjoint de les modérer. Il avait bien compris, pourtant, que ces pénitences étaient le fruit de son amour très vif pour le Seigneur Jésus, pour sa sainte Mère et pour son prochain, quel qu'il fût. Elle faisait ses délices de la prière, surtout devant le Saint Sacrement: à cette époque, les églises étaient ouvertes à tout venant. Détail intéressant, jamais elle ne se livrait à la contemplation quand, dans sa cabane ou aux champs de maïs, le travail lui incombait. Quelques mois après son arrivée, le jour de Noël 1677, on permit à Kateri de faire sa première Communion. Dès lors, elle progressa comme le cerf qui se hâte vers les sources d'eau vive. Cette jeune Amérindienne illettrée parvint même ici-bas à ce que les théologiens nomment "l'union divine". Avec quelques amies, elle songea alors à fonder une communauté de religieuses indigènes, mais son directeur spirituel, persuadé qu'elle était trop jeune dans la foi pour une fondation de cette sorte, l'en dissuada. Il ne faut pas se surprendre qu'environ quarante ans plus tard, sa biographie traduite en espagnol facilita l'établissement des premières clarisses indiennes au Mexique, parmi lesquelles une descendante de l'empereur Montezuma. Le 25 mars 1679, le P. Frémin permit à Kateri Tekakwitha de prononcer privément le vœu de virginité et de se consacrer à Notre-Dame qu'elle aimait éperdument.

Sa sainte mort

Au début de 1680, sa santé qui n'avait jamais été florissante s'altéra davantage à la suite d'une course avec des compagnes à Laprairie, quelques milles en aval du Saint-Laurent, par un jour froid à pierre fendre. Le mardi de la Semaine Sainte, elle reçut le saint Viatique. On a retenu son regret que la seule robe qu'elle possédait ne fût pas convenable, à son avis, pour accueillir son Bien-Aimé. Le lendemain, elle ne s'opposa pas au départ de ses compagnes pour la cueillette du bois de chauffage et les assura qu'elle ne mourrait pas avant leur retour. Il en fut ainsi. Un peu après trois heures, en murmurant: "Jésus, Marie", elle alla à la rencontre du Seigneur. Elle avait environ vingt-quatre ans. En moins d'un quart d'heure son visage devint d'une beauté à ravir les missionnaires et tous les siens. Grâce à son intercession, partout à travers la Nouvelle-France, les Indiens et les colons commencèrent presque aussitôt à obtenir du Ciel des faveurs, voire des miracles. Faudrait-il s'étonner alors que des biographies de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha aient paru en quatorze langues différentes. Ainsi se perpétua son souvenir à travers le monde. Le 3 janvier 1943, S.S. Pie XII la déclara "Vénérable", proclamant qu'elle avait héroïquement pratiqué les vertus chrétiennes. De tous côtés on continua d'implorer son aide. En 1980, tricentenaire de son entrée en Paradis, le pape Jean-Paul II décida que le temps était enfin venu de l'élever au rang des Bienheureux de la sainte Église.

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Chapelet de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Se récite sur un chapelet spécial

Signe de Croix

Sur les trois premiers grains

Dire un Notre Père, un je Vous salue Marie et un gloire au Père, en demandant à Dieu la grâce de la Canonisation de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Sur les autres suites de trois grains

Dire un Notre Père, un je Vous salue Marie et un gloire au Père.

Les grains dorés

Il représentent la couleur de la terre. Dieu nous a donné la terre qu'Il a créée dans un ordre parfait. Sur ces grains, nous Demanderons l'aide de Kateri pour garder cette terre, nos intelligences et nos corps en parfaite harmonie.

Les grains rouges

Ils représentent la couleur de l'amour et du sang qui coule dans nos veines. Ils représentent que nous devons avoir les uns pour les autres et aussi l'amour de Kateri pour notre Très Sainte Mère, la Bienheureuse Vierge Marie. Sur ces grains, nous demanderons les prières de Kateri, afin qu'elle nous obtienne cette grâce d'aimer tous nos frères et nos soeurs afin de nous conduite au Christ.

Les grains de cristal

Ils représentent les ruisseaux, les fleuves et les rivières de toute la terre. Sur ces grains, nous demanderons à la la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit, par l'intercession de Kateri, en restaurer la beauté et la limpidité, ainsi que celle de nos ciels, forêts, déserts et l'air que nous respirons.

Pour acquérir le Chapelet de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha,

cliquer sur le lien suivant:

http://www.katerishrine.com/giftshop.htm

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Prière pour la Canonisation de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Dieu, qui, parmi les multiples merveilles de ta grâce dans le nouveau monde, as fait fleurir sur les rives de la Mohawk et du Saint-Laurent le pur et tendre Lys, Kateri Tekakwitha, daigne nous accorder la grâce que nous te demandons par son intercession; afin que cette petite amante de Jésus et de sa croix soit élevée au rang des Saints par notre Mère la sainte Église et nous attire plus vivement à l'imitation de son innocence et de sa foi. Par le même Jésus-Christ Notre-Seigneur. Amen.

Réciter un Notre Père, un je te salue Marie, et trois Gloire au Père.

lmprimatur
+ Bernard Hubert, Évêque de Saint-Jean-de-Québec

Relations de grâces

Cause de Kateri, C.P. 70,  Kahnawaké, QC J0L 1B0, Canada


Le Vice-Postulateur Centre Kateri, C.P. 70 Kahnawaké (Québec) J0L lB0

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Pour approfondir

Parmi les nombreux site existants, je vous invite à visiter ceux-ci

www.kateritekakwitha.org

www.kateritekakwitha.me.uk

www.thelifeofkateritekakwitha.net

sanctuaires de la Bienheureuse Kateri

http://users.mmic.net/maranatha/Sanctuaire.html

www.katerishrine.com

23 septembre 2008

Neuvaine au Bienheureux Charles d'Autriche

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Le Bienheureux Charles d'Autriche

1887-1922

Fête le 21 octobre

Charles d'Autriche, fils de l'archiduc Otto et de la princesse Marie-Joséphine de Saxe, fille du dernier roi de Saxe, naquit le 17 août 1887 au château de Persenburg, en Autriche inférieure. L'Empereur François Joseph I était son grand-oncle. Charles reçut une éducation catholique approfondie et, dès son enfance, il fut accompagné dans la prière par un groupe de personnes, ainsi que par une religieuse stigmatisée qui lui avait prédit de grandes souffrances. C'est de là qu'est née, après la mort de Charles, la "Ligue de prière de l'Empereur Charles pour la paix des peuples", qui, en 1963, devint une communauté de prière reconnue par l'Eglise. Très tôt, grandit chez Charles un grand amour pour l'Eucharistie et pour le Coeur de Jésus. Il prit toutes les décisions importantes de sa vie en priant. Le 21 octobre 1911, il épousa la Princesse Zita de Bourbon-Parme. Ce furent dix années d'une vie conjugale heureuse, couronnées par la naissance de 8 enfants. Le 28 juin 1914, l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône, est victime d'un attentat. Charles devint alors l'héritier du trône de l'Empire austro-hongrois. En pleine Première Guerre mondiale, avec la mort de l'empereur François-Joseph le 21 novembre 1916, Charles devint empereur d'Autriche. Le 30 décembre, il fut couronné roi apostolique de Hongrie. Cette charge est perçue par Charles comme une voie pour suivre le Christ:  dans l'amour pour les peuples qui lui sont confiés, dans sa bienveillance à leur égard, dans le don de sa vie pour eux. Pendant cette guerre terrible, Charles plaça le devoir le plus sacré d'un roi - l'engagement pour la paix - au centre de ses préoccupations. De tous les responsables politiques, il fut le seul à soutenir les efforts de Benoît XV en faveur de la paix. Il travailla également à l'élaboration d'une vaste législation sociale inspirée de l'enseignement social chrétien. Son attitude permit, à la fin du conflit, la transition vers un nouvel ordre sans guerre civile. Il fut cependant banni de sa patrie. Pour répondre au désir du Pape, qui craignait l'établissement du pouvoir communiste en Europe centrale, il tenta de rétablir son autorité en Hongrie. Mais deux tentatives échouèrent car il voulait éviter le déclenchement d'une guerre civile. Charles fut envoyé en exil sur l'Ile de Madère. Considérant sa charge comme un mandat de Dieu, il n'abdiqua pas. Réduit à la misère, il vécut avec sa famille dans un logement insalubre. Il tomba gravement malade, acceptant la maladie comme un sacrifice pour la paix et l'unité de ses peuples. Charles endura ses souffrances sans se plaindre et pardonna à tous ceux qui lui avaient fait du mal. Il mourut le 1 avril 1922, le regard tourné vers le Saint-Sacrement. Sur son lit de mort, il répéta la devise de toute sa vie:  "Je m'engage toujours, en toutes choses, à connaître le plus clairement possible la volonté de Dieu et à la respecter, et cela de la manière la plus parfaite".

Neuvaine pour demander l'intercession et la canonisation du Bienheureux Charles, empereur d'Autriche

Préface


J’ai la grande joie, en ma qualité de président de la Ligue de prière de l’empereur Charles, de présenter cette neuvaine à tous les hommes de bonne volonté. La spiritualité du Bienheureux empereur Charles d’Autriche sera désormais au service du plus grand nombre, qui le priant et imitant son exemple, pourront obtenir les bénédictions demandées. Puissent être ainsi accomplies les paroles du psaume selon lequel les Justes seront pour toujours dans nos mémoires (Ps 111,6). Et aujourd’hui – 76 après sa mort prématurée en exil –, la rectitude de sa personnalité est plus d’actualité que jamais, spécialement dans une Europe unie, témoignage crédible de ce qu’un chef d’état peut, et doit, suivre les préceptes d’une conscience droite dans l’accomplissement de ses devoirs, même si cela exige des sacrifices personnels. Puisse le Serviteur de Dieu Charles 1er d'Autriche être la promesse de la bénédiction d’une Europe unie qui ne peut exister qu’à travers la foi.

St-Pölten, le 7 août 1998
+Kurt Krenn


Imprimatur sur le texte allemand 6 septembre 1998

Monseigneur Kurt Krenn, évêque de St-Pölten

Prière pour la canonisation du Bienheureux Charles, empereur d'Autriche

À réciter au début de chaque prière de la neuvaine

Père céleste, en la personne du Bienheureux Charles, empereur d’Autriche, Vous avez donné à Votre Église et au peuple de Dieu l’exemple d’une vie de discernement et de spiritualité sur un chemin de courage convaincant. Ses actions publiques comme empereur et roi, ses actions personnelles comme chef de famille, étaient fermement assises sur les enseignements de la foi catholique. Son amour pour l’Eucharistie crût dans le temps des épreuves et l’aida à s’unir au Sacrifice du Christ dans le sacrifice de sa propre vie pour ses peuples. L’empereur Charles honora la Mère de Dieu et aima prier le Rosaire tout au long de sa vie. Qu’il nous fortifie par son intercession quand le découragement, la pusillanimité, la solitude, l’amertume et la dépression nous troublent. Permettez-nous de suivre l’exemple de votre fidèle serviteur, et de servir sans égoïsme nos frères et nos sœurs suivant Votre volonté. Entendez et accédez à ma demande (formulez ici votre intention). Accordez au Bienheureux Charles d’Autriche l’honneur de la canonisation, pour la gloire de Votre Nom, celle de la Bienheureuse Vierge Marie et que soit bénie Votre Église. Amen

Prière de conclusion

À réciter après chaque prière de la neuvaine


Dieu notre Père, par l'empereur Charles, Vous nous donnez un exemple à suivre. Dans des conditions extrêmement difficiles, il s'est acquitté de ses lourdes charges sans jamais perdre la foi. Il a toujours suivi Votre Fils, le Roi véritable. Il a mené une vie d'humilité, aimant sincèrement les pauvres et se donnant coeur et âme à la quête de la paix. Même quand sa vie a été en danger, il Vous a fait entièrement confiance, remettant sa vie entre Vos Mains. Dieu Tout-Puissant et Miséricordieux, par l'intercession du Bienheureux Charles, empereur d'Autriche, nous Vous prions de nous accorder sa foi inconditionnelle pour nous soutenir dans les plus difficiles situations, et le courage de toujours suivre l'exemple de Votre Fils unique. Ouvrez notre coeur aux pauvres, renforcez notre détermination en faveur de la paix dans nos familles et entre tous les peuples. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ Notre Seigneur. Amen.

Premier jour

Vénération du Très Saint Sacrement

Le Bienheureux Charles d’Autriche a vécu sous la gloire du Saint Sacrement. Les rayons de la grâce de Sa Splendeur l’attiraient et il aimait se rendre au pied du Tabernacle. Sous la tension du gouvernement ou simplement au début d’une journée ordinaire, il cherchait aide et consolation auprès de Jésus au Tabernacle. Où qu’il ait vécu, il souhaitait avoir une chapelle privée où pouvait être gardé le Saint Sacrement. Sa dévotion à l’Eucharistie se manifestait même en de petits détails, tels que la lumière du sanctuaire qui ne devait jamais s’éteindre. Plusieurs fois par jour, il disait : « Je dois aller voir si la lumière de l’autel est bien allumée ». Quand il disait cela, chacun savait qu’il désirait s’isoler pour s’agenouiller et prier devant le Saint Sacrement. La profondeur de sa prière et de sa méditation était telle qu’il ne remarquait pas ce qui se passait autour de lui. Par exemple, il était si profondément abîmé en prière qu’il ne voyait pas passer l’aumônière pour les offrandes. Afin de ne pas le déranger, l’impératrice Zita lui dit de tenir son offrande dans la main dès le début de la messe afin que, d’un coup de coude, elle puisse faire tomber l’offrande dans l’aumônière au moment voulu. Le frère Maurus Carnot, O.S.B., disait de l’empereur Charles : « À Disentis (Suisse), peu importaient les flocons de neige et les rafales, il était toujours ponctuel à l’église Sainte-Marie où il devait recevoir la Sainte Communion lors des messes que desservait le prince héritier Otto… ». Durant la maladie qui devait l’emporter, il avait le désir ardent de recevoir fréquemment la Sainte Communion. La Sainte Messe était célébrée dans le salon adjacent à sa chambre. Au début, la porte restait entrebâillée afin qu’il puisse suivre les messes, sans attenter à son intimité ni risquer la contagion, mais il demanda bientôt que la porte fût pleinement ouverte, disant : « Je veux voir l’autel ! ». Il était si respectueux de l’Eucharistie qu’il avait décidé de la refuser, car sa toux constante risquait de profaner l’Hostie. D’une façon tout à fait remarquable, en fait, durant les saints rites, sa toux arrêtait complètement et il pouvait prendre la communion. C'est comme s'il s'était senti appelé par Notre Seigneur à prendre la communion. Quand il demanda, une fois, à l’impératrice de dire au prêtre qu’il désirait communier, elle lui répondit que cela n’était pas possible car la comtesse Mensdorff devait communier et qu’il n’y avait qu’une seule hostie consacrée. L’empereur Charles insista, et l’impératrice alla vers le prêtre et vit qu’il avait dû entendre une voix intérieure, lui aussi, car il avait consacré une hostie de plus pour l’empereur. L’empereur Charles mourut comme il a vécu. Il fut durant sa vie uni à Jésus-Eucharistie et le Saint Sacrement était le centre de sa vie quand il mourut. Une demi-heure avant de mourir, il désira recevoir la Sainte Communion. Bien que son visage fût pâle et marqué par sa lutte, longue et fatigante, durant sa maladie, il irradia de joie quand il reçut l’Eucharistie. Ce rayonnement resta sur son visage au-delà de la mort. Lors de ses derniers instants, le père Zsamböki tint le Saint Sacrement devant ses yeux et en présence de l’Eucharistie, il prononça ses derniers mots : « Que Ta volonté s’accomplisse, Jésus, Jésus, viens ! ». Et, dans son dernier soupir, il murmura : « Jésus ! ». Il est maintenant entré dans la Lumière éternelle, que symbolise la lampe du sanctuaire devant laquelle il est tant resté dans sa chapelle.


Prière

Mon Seigneur et Mon Dieu, suivant l’exemple merveilleux du Bienheureux empereur Charles, je viendrai fréquemment Vous voir au tabernacle et Vous recevrai avec joie, dans le désir du Très Saint Sacrement de l’Eucharistie. Entendez et accédez à ma demande (formulez ici votre intention) par l’intercession du Bienheureux Charles, empereur d’Autriche. Amen.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire soit au Père


Deuxième jour

Un empereur voué au Sacré Coeur de Jésus

« Jésus, doux et humble de cœur, formez nos cœurs à être comme Votre cœur. » Le 2 octobre 1918, le Bienheureux Charles se consacra et consacra sa famille au Sacré Cœur de Jésus. Par sa souffrance d’être mal jugé, calomnié et persécuté, par sa volonté de sacrifier sa vie pour ses peuples, par son exil, et par sa peine et sa maladie fatale, l’empereur Charles permit à son cœur d’être uni au Cœur Sacré de Jésus. Même en exil et dans la maladie, l’empereur prit à cœur et avec sérieux ses devoirs de monarque et de père. L’impératrice Zita, comme il était malade, lui lisait les journaux, mais elle sentait que les articles le travaillaient et le contrariaient. Elle l’incita à ne pas lui demander de les lui lire parce que cela n’était pas bon pour sa santé. Or, l’empereur Charles répliqua : « C’est mon devoir d’être informé, non mon plaisir. S’il-te-plaît, lis ! » Sa dévotion au Sacré Cœur de Jésus donnait de la force à l’empereur durant sa dernière et douloureuse maladie. Sur son lit de mort, il dit à la comtesse Mensdorff : « C’est si bon d’avoir foi dans le Sacré Cœur de Jésus. Sans cela, l’épreuve serait trop difficile à supporter. » Le Bienheureux Charles garda une image du Sacré Cœur sous son oreiller et jusque dans sa maladie fatale. Une fois, l’impératrice Zita voulut qu’il pût prendre le repos dont il avait tellement besoin ; elle prit l’image de dessous l’oreiller et la mit devant les yeux de l’empereur. Elle dit qu’il était absolument nécessaire qu’il dormît et qu’il devrait le demander au Seigneur. Il fixa l’image et rapidement, avec ferveur, dit : « Mon très cher Sauveur, donnez-moi le sommeil. » Il fut alors capable de s’endormir et se reposa pendant trois heures.

Prière

Mon Seigneur et Mon Dieu, suivant l’exemple merveilleux du Bienheureux empereur Charles, je veux consacrer ma vie à Votre Très Sacré Cœur. Entendez et accédez à ma demande (formulez ici votre intention) par l’intercession du Bienheureux Charles, empereur d’Autriche. Amen.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire soit au Père

Troisième jour

Une vie de sacrifice

« Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » Avant même d’arriver en exil à Madère, sa vie était de celles qui se sacrifient aux autres. Il a perdu sa patrie, son empire et son trône. Ses propres peuples ont confisqué son argent et ses biens personnels. Sans argent, sans amis, incapable de gagner sa vie, il avait une femme et sept enfants à charge, plus un huitième à naître. Il a été obligé de vivre sous le contrôle d’étrangers sur une île lointaine dans une demeure humide, inhabitable. Et malgré ces tribulations, il était encore, héroïquement, prêt à se sacrifier pour les autres. Le dernier sacrifice qu’il lui restait à faire était celui de sa vie. Il fut convaincu, à travers ses prières, que Dieu exigeait de lui l’ultime sacrifice pour le salut de ses peuples. Tout au long de sa vie, durant ses difficultés, l’empereur reçut la communion autant que possible. Même à la fin de sa vie, il maintint cette habitude, et avec l’hostie sur la patène, qui devient le Saint Sacrifice de l’Agneau de Dieu, il s'offrit lui-même, complètement, à la volonté du Père pour le salut de ses peuples. L’église favorite de l’empereur à Madère était Nossa Senhora do Monte, qui pouvait être vue à des kilomètres à la ronde. Il parlait, une fois, avec sa femme, alors que l’église était en vue. Il déclara que Dieu lui demandait de donner sa vie pour le bien de ses peuples. Étonnée, l’impératrice resta sans voix, et avec une grande résolution dans les yeux, l’empereur regarda l’église et dit : « Je le ferai ! ». Peu après, Dieu exauça son vœu quand il tomba soudainement malade et mourut d'une mort précoce. Les paroles prophétiques du pape Saint Pie X, lors d’une audience, alors que Charles n’était qu’un jeune archiduc, s’accomplissaient : « Je bénis l’archiduc Charles qui sera le futur empereur d’Autriche et qui aidera à mener ses peuples (et ses territoires) vers de grands honneurs et de grandes bénédictions – mais cela ne pourra être qu’après sa mort. »


Prière

Mon Seigneur et Mon Dieu, je Vous remercie pour le sacrifice que l’empereur Charles fit de sa vie. Aidez-moi à suivre son exemple désintéressé et à ne pas Vous refuser tout sacrifice que Vous pourriez me demander. Entendez et accédez à ma demande (formulez ici votre intention) par l’intercession du Bienheureux Charles, empereur d’Autriche. Amen.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire soit au Père

Quatrième jour


Partager la passion du Christ – grandeur dans la souffrance


Bien que l’empereur Charles ait été forcé à l’exil et qu’il ait eu à installer sa famille dans une villa sur les hauteurs de Funchal, il a toujours su garder une attitude positive et gaie. Il disait : « Nous allons mieux que nous le méritons. » Suivant l’exemple du Christ, il prit volontairement sa croix pour le bien de ses peuples. Il offrit sa souffrance au Christ crucifié : son exil, son inquiétude pour le bien-être de sa patrie et de ses peuples ; son inquiétude pour sa famille qui manquait de nourriture, de médicaments et vivait dans une maison humide, à peine meublée, sans chauffage. Comme le Christ souffrit avec patience les moqueries des soldats, avec la couronne d’épines, le manteau de pourpre et le roseau, ainsi fit le Bienheureux Charles face à la dérision de ses ennemis. Il communia à la Passion du Christ par la souffrance qu’il eut à endurer du fait de sa condamnation par ses propres ministres et de son bannissement. Même la trahison de ses plus proches ne lui fut pas épargnée. Et encore, malgré tout, l’empereur Charles pouvait dire : « Je suis reconnaissant à Dieu de tout ce qu’Il m’envoie. » Telles les gouttes de sang du Christ au Mont des Oliviers, l’empereur souffrit de terribles sueurs durant sa maladie. Alors qu’il transpirait de façon terrible, il dit à l’archiduchesse Maria Teresa : « Je vous supplie, Grand-Mère, de m’aider à ne pas transpirer autant. » Elle lui répondit : « Les médecins disent que c’est bon pour toi. » L’empereur Charles répondit : « Je ne crois pas pouvoir le supporter plus longtemps. » L’archiduchesse montra alors le crucifix qu’il avait dans les mains et dit : « …Pour nous, Il a sué le sang ». Les yeux de Charles suivirent le geste de Maria Teresa. Puis, il fixa longuement le crucifix et acquiesça de la tête plusieurs fois. À partir de ce moment-là, le Bienheureux Charles ne parla plus de ses sueurs, bien qu’il eût encore à en souffrir jusqu’à sa mort. Sa maladie empira et, à ses souffrances, s’ajoutèrent des suffocations, des plaies infectieuses aux bras, dues aux nombreuses injections qu’on lui fit, des brûlures au cou et aux épaules causées par les sinapismes et les ventouses. Sa tête devait être soutenue car l’empereur était trop faible pour se tenir droit tout seul. Malgré ses souffrances, il continuait à se préoccuper des autres – surtout de ses enfants – et s'inquiétait d’une éventuelle contagion de sa maladie. Les médecins présents dirent qu’ils n’avaient jamais vu une telle force de caractère. Il avait une maîtrise de soi remarquable et ses facultés mentales étaient intactes malgré la fièvre et les douleurs. Ils remarquèrent une seule fois que l’empereur se trompa en les accueillant en allemand, au lieu du français, habituel entre eux. Le Bienheureux empereur Charles pria constamment jusqu’à la fin. Les médecins, qui l’avaient pris en profonde sympathie, pleurèrent comme des enfants quand ils réalisèrent qu’ils ne pourraient sauver l’empereur, ni même soulager ses souffrances. Avant de mourir, il dit : « Je déclare que la renonciation de novembre est nulle et non avenue car elle a été faite sous la contrainte. Personne ne peut nier, ni effacer, que je suis le roi couronné de Hongrie. » À dix heures du matin, l’empereur dit : « J’ai tant à souffrir afin que mes peuples soient à nouveau réunis. » Ce fut après midi, à 12 h 23, que les souffrances de l’empereur cessèrent pour toujours.


Prière

Mon Seigneur et Mon Dieu, l’empereur Charles a humblement suivi votre Chemin de Croix. Aidez-moi à suivre son exemple et, pour l’Amour de Vous, à porter mes croix quotidiennes. Entendez et accédez à ma demande (formulez ici votre intention) par l’intercession du Bienheureux Charles, empereur d’Autriche. Amen.


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire soit au Père

Cinquième jour


« Aimez vos ennemis. »

L’empereur a pratiqué de manière héroïque le commandement « d’aimer son ennemi ». Tout au long de sa vie, et de manière exemplaire, il a pardonné aux autres. L’empereur Charles a gravement souffert des mensonges, des calomnies et de nombreuses épreuves. L’ultime exemple de son pardon aux autres fut donné quand il murmura sur son lit de mort : « Je pardonne à tous mes ennemis, à tous ceux qui m’ont calomnié et à tous ceux qui ont agi contre moi. » Le 5 avril 1925, Rudolf Brougier, ancien aide de camp, écrivit dans ses mémoires sur l’empereur Charles avant son accession au trône en 1916 : « (Il avait) une authentique foi en Dieu, un vrai bon cœur, il était charmant et affable avec une fidélité infatigable à ses devoirs, il avait une aptitude exceptionnelle au commandement. Ses dispositions naturelles à l’humilité et l’absence d’égoïsme avaient été renforcées par sa propre éducation. Il ne se donnait pas d’airs et ne jouait pas pour la galerie. Avec toute sa gaîté naturelle, il a accepté son lourd fardeau, bien qu’il lui ait été vraiment lourd. Le courage de l’archiduc, son absence de peur pour lui-même étaient déjà notoirement connus ; le mépris de sa propre sécurité resta une caractéristique quand il fut empereur, et qu’il conserva jusque dans les pires moments. D’un autre côté, le Bienheureux Charles, se sentait totalement responsable du bien-être de ses subordonnés. Son attitude de charité vraie associée à sa foi profonde a été le grand moteur de ses efforts persistant pour la paix. En 1916, à titre d'héritier présomptif, il considérait déjà comme son but majeur la fin rapide et honorable de la guerre ; du premier jour de son accession au trône, il consacra tous ses efforts à ce but : protéger les peuples de l’empire de plus grands sacrifices et régner comme l’empereur de la paix sur une Autriche régénérée. » Il est difficile de croire qu’un homme avec de telles vertus et un si noble caractère puisse être critiqué avec autant d’acrimonie et calomnié jusqu’à ce que son honneur et son nom soient salis, voire détruits. Non seulement l’empereur eût à souffrir la confiscation de ses biens personnels, mais sa réputation fut entachée par les mensonges et les faussetés. Les Saintes Écritures enseignent que l’on peut mesurer la sainteté à la capacité d’aimer ses ennemis. À la lumière de ce critère, nous pouvons gratifier le Bienheureux Charles d’un haut degré de vertu.

Prière

Mon Seigneur et Mon Dieu, Vous nous enseignez dans le « Notre Père » à pardonner les péchés des autres afin que les nôtres soient aussi pardonnés. Aidez- moi à imiter l’empereur Charles afin que je puisse pardonner toutes les injustices commises contre moi. Entendez et accédez à ma demande (formulez ici votre intention) par l’intercession du Bienheureux Charles, empereur d’Autriche. Amen.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire soit au Père

Sixième jour

Père dévoué

Une des plus grandes épreuves pour l’empereur Charles a été de se séparer de ses enfants quand l’impératrice Zita et lui ont été envoyés en exil à Madère. Les enfants sont restés en Suisse jusqu’à ce que l’impératrice Zita, avec beaucoup de difficultés, puisse aller les chercher pour les ramener à Madère. Voici le récit de leurs retrouvailles : « Le 2 février (l’empereur Charles) alla à la rencontre de l’impératrice Zita et des enfants – à l’exclusion de l’archiduc Robert (en convalescence après son opération pour une appendicite) – pour les emmener à Funchal, avec l’archiduchesse Marie Teresa. L’empereur se tenait sur la digue. La joie des enfants fut indescriptible. Ils l’accueillirent avec embrassades exubérantes quand il monta à bord. Les larmes coulaient le long des joues de l’empereur quand il porta le petit archiduc Rodolphe, en descendant la passerelle. Ceux qui arrivaient avec les enfants furent effrayés de voir combien leur souverain était fatigué et avait vieilli. Mais il était impossible de voir quelque trace d’amertume sur son visage ou de l’entendre prononcer une parole amère. » Durant sa maladie fatale, l’empereur avait un plaisir considérable à pouvoir entendre depuis son lit les voix des enfants à travers la fenêtre et quand ils pouvaient l’entendre s’il les appelait. Tout au long de sa maladie, il s’est préoccupé des autres et particulièrement de ses enfants, des risques de contagion ou du traumatisme de le voir si malade. De tous les enfants, seul Otto, l'héritier, a été appelé auprès au chevet de son père ; l'empereur voulait que le jeune archiduc voit comment un monarque et un Catholique doit faire face à la mort. Otto sanglota en voyant son père se débatter avec la mort ; sa mère était présente pour le réconforter. L'empereur voulut épargner aux autres enfants les risques de contagion et le traumatisme. Une des dernières prières murmurées peu avant sa mort a été pour tous ses enfants, qu’il a nommés individuellement, les plaçant sous la protection de Dieu. L’archiduchesse Maria Teresa l’entendit. Elle en a fait le récit : « Très cher Sauveur, protégez nos enfants : Otto, Mädi, Robert, Félix, Karl Ludwig, qui après ? » L’impératrice vint à son aide : « Rudolf », et il continua : « Rudolf, Lotti, et plus particulièrement notre petit dernier (l’impératrice attendait Elisabeth qui naquit après la mort de l’empereur). Préservez leur corps et leur âme, qu’ils meurent plutôt que de commettre un péché mortel, Amen ! Que Votre volonté soit faite. Amen. »

Prière

Mon Seigneur et Mon Dieu, je Vous remercie pour l’amour que le Bienheureux empereur Charles a porté à sa famille placée sous Votre volonté et Votre plan divin. Entendez et accédez à ma demande (formulez ici votre intention) par l’intercession du Bienheureux Charles, empereur d’Autriche. Amen


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire soit au Père

Septième jour

Le souverain

Les témoins oculaires font l’éloge du profond sens du devoir du Bienheureux Charles d’Autriche. Il comprenait la charge impériale comme un devoir sacré qui lui avait été confié et se voyait comme le père de ses peuples. Lors d’une conversation avec le comte Polzer-Hoditz le 28 avril 1917, l’empereur dit : « C’est pourtant simple, chacun doit aider autant qu’il le peut. En tant qu’empereur, je dois montrer le bon exemple. Si chacun devait seulement faire son devoir de chrétien, il n’y aurait pas tant de haine et de misère dans le monde. » Son amour du prochain était exemplaire. Pour soulager le peuple souffrant des misères de la guerre, l’empereur Charles ordonna que les chevaux et les voitures du palais fussent mises à disposition pour porter le charbon à la population de Vienne. Il donna beaucoup aux pauvres sur son argent personnel, et y compris ses vêtements aux nécessiteux. En 1914, au début de la guerre, le futur empereur déclara à la foule qui s’était rassemblée devant le château d’Hetzendorf, en signe de support : « Chacun qui me connaît sait combien j’aime l’Autriche et la Hongrie. Je ne peux rester en arrière en ces heures de nécessité. Chacun connaît aussi le soldat que je suis et sait que je suis prêt à faire face à la guerre. Cependant, comment le peuple peut-il faire si bon accueil à la guerre – même juste – avec une telle joie, je ne peux tout simplement pas comprendre. La guerre est épouvantable. » Le Dr Friedrich Funder a écrit en 1938 à propos de l’empereur Charles : « Il a été le seul chef d’état à rechercher en permanence les voies de la paix… Il le fit de tout son être, avec ses alliés ou ses ennemis. Que se serait-il passé si l’on avait suivi les désirs et les efforts de l’empereur Charles, des millions de vies perdues sur les champs de bataille – et pas seulement autrichiennes – auraient été sauvées, l’épouvantable abaissement du peuple allemand aurait été évité, et l’Europe aurait joui des bienfaits de la paix de nos jours. » L’empereur Charles avait la plus intime conviction que Dieu lui avait confié la couronne. C’est pour cela que le couronnement en Hongrie avait revêtu une grande signification pour lui. Cinquante ans après l’événement, l’impératrice Zita en parlait ainsi : « Ce qui nous a le plus impressionné tous les deux dans toute la cérémonie a été l’émouvant aspect liturgique de l’ensemble – particulièrement le serment de justice et de paix pour tous que l’empereur prononça à l’autel avant l’onction. La promesse sacrée donnée dans la cathédrale était exactement le programme politique qu’il voulait mettre en œuvre. Nous l’avons ressenti tous les deux si forts qu’il n’y a pas eu besoin de paroles entre nous. » (Extrait de Le dernier Habsbourg, Gordon Brook-Shepherd , Flammarion, Paris, 1971) Le rite du couronnement lui-même a été décrit par le Dr Maria Holbacher : « Par le rite sacré, liturgiquement placé « sous la grâce de Dieu » comme sacrement, il devint souverain pénétré de la Grâce Divine par la haute position à laquelle il était appelé, et au nom de laquelle il devait gouverner les peuples confiés à lui, dans la paix et la prospérité, et pour leur sauvegarde. La cérémonie du couronnement prend place avant la Sainte Messe et revêt le caractère d’une profession solennelle, ordination des prêtres, bénédiction d’abbés et consécration d’évêques, durant laquelle le candidat gît face contre terre devant l’autel pendant la litanie des Saints. Le primat de Hongrie, l’archevêque d’Esztergom, présida au rite du couronnement et célébra la messe. Après une longue prière, le candidat, cette fois debout, reçoit l’onction du Saint-Chrême puis les insignes de la royauté, couronne, sceptre, orbe et manteau, pendant que sont citées, une à une, ses obligations sacrées. Ceci afin que le candidat comprenne clairement que les modèles et les attentes de ses obligations éthiques et devoirs moraux sont tels que le pouvoir de l’homme ne peut rien sans l’aide de Dieu. » La fidélité du Bienheureux Charles à son onction sacrée est évidente. Il choisit d’être méjugé, calomnié, banni et réduit à la plus totale pauvreté plutôt que de manquer à son serment du couronnement. Sa conviction personnelle était qu’il ne pouvait abdiquer parce qu’il avait reçu la couronne de manière irrévocable des mains de Dieu, par les représentants de l’Église. Le frère Maurus Carnot, O.S.B., qui exerçait sa fonction pastorale auprès de l’empereur Charles pendan l'exile en Suisse, l’entendit dire avec conviction : « Mais je ne renonceraijamais au serment de mon couronnement. La couronne de saint Étienne est sacrée pour moi. Vous pouvez me prendre la vie, mais jamais, jamais, jamais me faire renoncer à mon serment et à ma couronne sacrée. » L’impératrice Zita suivit l’exemple de son mari tout au long de sa vie, et resta inébranlable dans son refus d’abdiquer.


Prière

Mon Seigneur et Mon Dieu, je Vous remercie pour la fidélité de l’empereur Charles à son serment. Aidez- moi à accomplir fidèlement mes responsabilités. Entendez et accédez à ma demande (formulez ici votre intention) par l’intercession du Bienheureux Charles, empereur d’Autriche. Amen.


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire soit au Père

Huitième jour

Suivre avec fidélité la volonté de Dieu

L’empereur Charles chercha la volonté de Dieu dans tout ce qu’il fit. C’était pour lui le principe le plus important de sa vie et de tous ses actes. Des témoins oculaires parlent aussi de son amour de la chasteté et de son refus absolu de tolérer toute grossièreté de langage en sa présence. Sur son lit de mort, il dit à l’impératrice Zita : « Être en colère ? Me plaindre ? Quand tu connais la volonté de Dieu, tout est bien. » Un moment après : « Je veux être très clair avec toi, en ce qui me concerne : tous mes efforts ont toujours été de clairement reconnaître la volonté de Dieu en tout et de la suivre le plus possible. » Quelques instants après, il répéta : « Il ne faut pas nous plaindre. » La phrase « Que Ta Volonté soit faite ! » était le principe directeur de la vie du Bienheureux Charles et celle qu’il répéta peu avant de remettre son âme entre les mains de son Créateur. Avec le Christ, l’empereur Charles pouvait dire : « Ma nourriture est d’accomplir la Volonté de Celui qui m’a envoyé ». Il reçut la mission de guider ses peuples comme régent de Dieu et comme tel ce noble monarque se subordonna et se donna à cet humble service. Il était prêt pour le Ciel et ce fut pour cela que le Seigneur put le rappeler à Lui. Les autres passaient avant lui, il venait toujours en dernier. L’empereur Charles était ainsi un bon exemple d’un homme dévoué à Marie qui nous donna son « Fiat » et dit : « Qu’il m’advienne selon Votre Parole ». Son âme pure reflétait le « Fiat » de la Mère de Dieu. Même durant sa maladie finale et le délire de la fièvre, il pensait seulement à remplir ses obligations : « Maintenant (il se préoccupait) des enfants de Vienne pour lesquels il essayait d’obtenir du lait, puis d’un soldat tchèque dans un hôpital militaire qui mourait de soif. Il était toujours préoccupé par l’évacuation désordonnée de la Transylvanie après l’invasion roumaine, sujet qui avait été l’occasion de maintes batailles verbales avec le comte Tisza. » L’empereur Charles suivit l’exemple de son Seigneur et Sauveur qui souffrit seul au Mont des Oliviers et qui, au milieu des difficultés, but avec le Christ le Calice de Douleur. Il accepta la Volonté de Son Père au milieu des plus grandes peines – qui dépassaient largement la normale – et à travers tout, le Bienheureux Charles pouvait encore dire : « Je suis reconnaissant à Notre Seigneur si aimant de tout ce qu’Il envoie. »


Prière

Mon Seigneur et Mon Dieu, je Vous remercie pour le « Fiat » de l’empereur Charles dans tous les moments de sa vie. Aidez- moi à reconnaître Votre volonté dans ma vie et à la suivre. Entendez et accédez à ma demande (formulez ici votre intention) par l’intercession du Bienheureux Charles, empereur d’Autriche. Amen.


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire soit au Père


Neuvième jour

La Bienheureuse Vierge Marie

Le jour de sa mort, l’empereur demanda à sa femme quel jour il était. « Le jour de la Mère de Dieu », répondit l’impératrice. « C’est donc samedi ! », confirma-t-il, heureux. Après sa mort, le corps de l’empereur Charles fut déposé dans l’église mariale de Nossa Senhora do Monte à Madère, où il repose encore. Tout au long de sa vie, le manteau protecteur de Marie enveloppa l’empereur Charles, ce qui peut se voir dans chacun des évènements de sa vie : « le 19 novembre (jour de son arrivée à Madère) était un samedi. Beaucoup des jours importants de sa vie furent des samedis. Il a été confirmé un samedi, atteint sa majorité et se maria un samedi, a été couronné roi de Hongrie un samedi. Ce fut un samedi que le roi rentra chez lui en Hongrie pour sa première tentative de restauration de la monarchie et un samedi, après l’échec de la deuxième tentative de restauration, qu’il refusa, avec les pires conséquences, de renoncer à ses prétentions au trône. Ce fut un samedi fatal que sa famille se transporta dans l’atmosphère brumeuse du Monte, et le dernier jour de la vie de l’empereur, le 1 avril 1922 – quand Dieu rappela dans Sa Maison son fidèle serviteur- était un samedi. » C'est le chapelet en mains que l’empereur Charles mena toutes les batailles de sa vie. De manière exemplaire, il priait fidèlement le chapelet tous les jours. Le chapelet qu’il avait reçu du pape Saint Pie X glissait entre ses doigts lors de ses prières familiales. Le gouvernement pouvait requérir son attention de manière urgente, l’empereur trouvait encore une demi-heure pour prier le rosaire. Fils fidèle de Marie, il honorait sa Mère Céleste en l’imitant. Modestie, humilité, et une nature ouverte, amicale et engageante étaient quelques-unes des vertus qu’il nourrissait en lui. Respect de la Volonté de Dieu, dévouement à une vie de profonde prière et dévotion mariale étaient les principes fondamentaux de sa vie. Comme monarque et père aimant, il permit à son cœur d’être percé par un glaive de douleur, tout comme le cœur de la Bienheureuse Mère de Dieu fut percé au pied de la Croix de son Fils.


Prière

Mon Seigneur et Mon Dieu, je Vous remercie pour l’attention maternelle de Marie dans la vie de l’empereur Charles. Aidez- moi à suivre fidèlement et avec ferveur son exemple et à prier le Rosaire chaque jour. Entendez et accédez à ma demande (formulez ici votre intention) par l’intercession du Bienheureux Charles, empereur d’Autriche. Amen.


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire soit au Père

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Notice biographique sur le Bienheureux Charles d'Autriche,

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  Dernière mise à jour de la page: le 26 juillet 2009

21 avril 2008

Bienheureux Adolphe Kolping

Bienheureux Adolphe Kolping

Apôtre des artisans

1813-1865

Fête le 4 décembre

Adolphe Kolping, né le décembre 1813 à Kerpen, près de Cologne, en Allemagne fut élevé par son père qui était berger. À 18 ans il vint à Cologne en tant qu'assistant de cordonnier. Il fut très profondément choqué par les conditions de vie extrêmes de beaucoup de gens et, répoondant à l'appel du Seigneur, devint prêtre. À 23 ans il fut reçu au lycée et il étudia ensuite la théologie à Munich, à Bonn et à Cologne. Le 13 avril 1845, il fut ordonné prêtre dans l'église « Minoriten » de Cologne. Il travailla d'abord à Elberfeld (faisant maintenant partie de Wuppertal) comme aumônier et professeur de religion. En 1847, il devint le second président de l'Association catholique des compagnons (fondée l'année précédente par Johann Gregor Breuer), qui donnait aux jeunes compagnons une aide sociale et religieuse. En 1849 il fut nommé Vicaire de la cathédrale de Cologne et établit pendant cette période l'association des compagnons de Cologne. Il unit les associations de compagnons existantes, telles que "Rheinischer Gesellenbund" ("Fédération des compagnons de la Rhénanie") en 1850. Cette fusion fut à l'origine de l'actuelle « Kolpingwerk ». Jusqu'à sa mort il œuvra à étaler les fédérations de compagnons. À sa mort en 1865, il y avait plus de 400 associations de compagnons dans le monde. En 1854 Kolping fonda le journal hebdomadaire "Rheinische Volksblätter" ("journal du peuple rhénan"), qui devint rapidement l'un des organes de presse de l'époque ayant le plus de succès. En 1862 il devint recteur de l'église Minoriten de Cologne. Kolping entra dans la Vie le 4 décembre 1865. Il est repose actuellement en l'église Minoriten de Cologne. Il a été béatifié par le Serviteur de Dieu Jean Paul II, le 27 octobre 1991. Aujourd'hui en Allemagne, la Kolpingwerk (qu'il fonda) a plus de 275 000 membres répartis 2 730 familles de Kolping locales, ce qui en fait la plus grandes fédération locale d'Allemagne. La Kolpingwerk basée à Cologne, a environ 500 000 membres dans le monde et est organisée en près de 6 000 familles de Kolping.

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Prière pour la canonisation du bienheureux Adolph Kolping

Dieu éternel et tout puissant! Tu nous as donné le bienheureux Adolph Kolping comme intercesseur et modèle. Sa vie était remplie de souci pour les jeunes en détresse religieuse et sociale. Pour beaucoup, il était un pasteur infatigable, un conseiller paternel, un enseignant patient et un ami fidèle. Par sa vie, il nous a donné un exemple de l’amour pour ton Fils. Sa fidélité à l’Eglise est pour nous un modèle. C’était sa préoccupation de considérer à la lumière de la foi le travail, la famille et la société. Il comprenait l’aide mutuelle et communautaire comme une expression de l’amour chrétien du prochain. Il puisait dans la Sainte Ecriture, dans les sacrements et dans la prière la force de créer une œuvre qui devait te servir ainsi que les hommes. Depuis toujours, tu nous appeles, nous les hommes, à collaborer à la construction de ton Règne; pour cela, nous te prions: Fais-nous collaborer aujourd’hui à vaincre la pauvreté, l’injustice et le désespoir. Aide-nous, par l’intercession du bienheureux Adolph Kolping, à nous engager courageusement en faveur de la vie humaine et à la protection du mariage et de la famille. Fais que nous soyons, dans la communauté de ton Eglise et de l’œuvre internationale de Kolping le sel de la terre et la lumière du monde. Accomplis notre espoir de pouvoir vénérer Adolph Kolping dans toutes les langues et nations en communion avec l’Eglise entière comme un saint. Accorde-nous de collaborer par la foi, l’espérance et l’amour à l’achèvement de ton règne dans le monde, comme Adolph Kolping l’a fait. Nous te le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen!

Imprimatur – Coloniae, die m. 26. Septembris 2003

Jr.Nr. 106250 I 90 - + Rainer Woelki, vic. eplis.

19 avril 2008

Binheureuse Marta Wiecka

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Bienheureuse Marta Wiecka

Fille de la Charité de Saint Vincent de Paul

1874-1904

Fête le 30 mai

Prière pour obtenir des grâces par l'intercession de la Bienheureuse Marta Wiecka

Seigneur Dieu, tu as appelé Sœur Marta Wiecka dans la Compagnie des Filles de la Charité pour suivre Ton Fils et Le servir dans les Pauvres et malades. Docile à Ton appel, elle a marché sur le chemin de la vocation vincentienne en se dévouant entièrement au service jusqu’à donner sa vie pour le prochain. Nous Te rendons grâce pour tout ce que Tu a opéré dans la vie de Ta servante. Seigneur, nous Te prions par son intercession, daigne nous montrer la puissance de Ton amour et accorde nous la grâce (nommer une intention) pour laquelle nous Te prions avec humilité et confiance, si cela s’accorde avec Ta volonté. Par Jésus le christ notre Seigneur. Amen.

Notice biographique sur la Bienheureuse Marta Wiecka,

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8 avril 2008

Bienheureux Charles de Foucauld

Bienheureux Charles de Foucauld

Le petit Frère Universel

1858-1916

Fête le 2 décembre

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Charles de Foucauld (Frère Charles de Jésus) naquit à Strasbourg, en France, le 15 septembre 1858. Orphelin à six ans, il fut élevé, avec sa soeur Marie, par son grand-père, dont il suivit les déplacements dus à sa carrière militaire. Adolescent, il s'éloigna de la foi. Connu pour son goût de la vie facile, il révéla cependant une volonté forte et constante dans les difficultés. Il entreprit une périlleuse exploration au Maroc (1883-1884). Le témoignage de la foi des musulmans réveilla en lui la question de Dieu:  "Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse". De retour en France, touché par l'accueil affectueux et discret de sa famille profondément chrétienne, il se mit en quête. Guidé par un prêtre, l'abbé Huvelin, il retrouva Dieu en octobre 1886. Il avait 28 ans. "Aussitôt que je crus qu'il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui". Un pèlerinage en Terre Sainte lui révéla sa vocation:  suivre Jésus dans sa vie de Nazareth. Il passa sept années à la Trappe, d'abord à Notre-Dame des Neiges, puis à Akbès, en Syrie. Il vécut ensuite seul dans la prière et l'adoration près des Clarisses de Nazareth. Ordonné prêtre à 43 ans (1901), il partit au Sahara, d'abord à Beni-Abbès, puis à Tamanrasset parmi les Touaregs du Hoggar. Il voulait rejoindre ceux qui étaient le plus loin, "les plus délaissés, les plus abandonnés". Il voulait que chacun de ceux qui l'approchaient le considère comme un frère, "le frère universel". Il voulait "crier l'Évangile par toute sa vie" dans un grand respect de la culture et de la foi de ceux au milieu desquels il vivait. "Je voudrais être assez bon pour qu'on dise:  Si tel est le serviteur, comment donc est le Maître?". Le soir du 1 décembre 1916, il fut tué pas une bande qui avait encerclé sa maison. Il avait toujours rêvé de partager sa vocation avec d'autres:  après avoir écrit plusieurs règles religieuses, il pensa que cette "vie de Nazareth" pouvait être vécue partout et par tous. Aujourd'hui, la "famille spirituelle de Charles de Foucauld" comprend plusieurs associations de fidèles, des communautés religieuses et des instituts séculiers de laïcs ou de prêtres. Il a été proclamé Bienheureux par le Pape Benoît XIV le 13 novembre 2005.

Prière pour obtenir une grâce par l'intercession du Père Charles de Foucauld

Dieu, notre Père, Tu as appelé le Bienheureux Charles de Foucauld, prêtre, à vivre de ton amour dans l'intimité de ton Fils, Jésus de Nazareth. Accorde-nous de trouver dans l'Evangile le fondement d'une vie chrétienne de plus en plus rayonnante et dans l'Eucharistie la source d'une véritable fraternité universelle. Nous te supplions tout particulièrement d'accorder par l'intercession du Bienheureux Charles de Foucauld, si cela est conforme à ta sainte volonté, la grâce de ........ en faveur de ...... que nous recommandons à ton coeur de Père. Nous te le demandons par Jésus, ton Fils bien-aimé, Notre Seigneur.

Imprimatur : Viviers, le 14 septembre 2006

+ François Blondel

Evêque de Viviers

Prière du Bienheureux Charles de Foucauld

Mon Père, Je m'abandonne à toi, fais de moi ce qu'il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j'accepte tout. Pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures, e ne désire rien d'autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l'amour de mon coeur, parce que je t'aime, et que ce m'est un besoin d'amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père.

Oraison de la Messe du Bienheureux Charles de Foucauld

Dieu notre Père, tu as appelé le Bienheureux Charles à vivre de ton amour dans l'intimité de ton Fils, Jésus de Nazareth. Accorde-nous de trouver dans l'Evangile, le fondement d'une vie chrétienne de plus en plus rayonnante, et dans l'Eucharistie, la source d'une fraternité universelle. Par Jésus Christ…

On peut se procurer des images du Père de Foucauld à l'adresse suivante

Images du Père de Foucauld

"L'Etang Neuf"

F-41210 Saint-Viatre (France)

4 mars 2008

Bienheureuse Alexandrina de Balasar

Bienheureuse Alexandrina de Balasar

1904-1955

Fête le 13 octobre

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Prière pour demander la Canonisation de la Bienheureuse Alexandrina de Balasar

Très Sainte Trinité, source de toute sainteté, je vous adore et vous rends grâce pour les vertus que vous avez fait jaillir dans le cœur de votre servante Alexandrina Maria. Faites que je sache imiter son zèle ardent pour votre gloire. Suscitez en mon cœur l'horreur du péché, un amour plus grand pour l'Eucharistie, un vif esprit de prière. Glorifiez aussi sur la terre votre servante et accordez-moi, par son intercession, la grâce qu'ardemment je vous demande... Glorifiez-la par le Cœur Immaculé de Marie, par elle aimé avec une filiale prédilection.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père, Bienheureuse Alexandrina, prie le Seigneur pour nous.

Notice sur la Bienheureuse Alexandrina de Balasar,

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