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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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canonisation
29 février 2012

Le Serviteur de Dieu Guy de Fontgalland

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Guy de Fontgalland

1913-1925

 

Cet enfant prédestiné mourut dans sa 12e année à Paris, le 22 janvier 1925. Il eût trois grandes dévotions : la dévotion au Petit Jésus, à la Sainte Vierge et au Pape. Le matin de sa première communion, à sept ans, le Petit Jésus lui dit : « Tu ne seras jamais Prêtre comme tu le désires ; tu seras Mon ange ; Je viendrais bientôt ». Deux ans plus tard, Notre Dame de Lourdes l'avertit qu'Elle viendrait le chercher un samedi, pour l'emmener au Ciel tout droit. Guy mourut un samedi, et aussitôt après sa mort, accorda de grandes grâces.

 

Les trois dévotions de Guy

 

Le Petit Jésus

 

« Jésus et moi nous nous aimons tellement ! »

« Je voudrais faire aimer le Petit Jésus dans le monde entier ».

« Quand Il est dans mon cœur, Il me parle ; je l'écoute et je le savoure ».

« A l'élévation je le fixe et lui demande des grâces ; c'est mon moment ! »

« Je ne veux être remarqué par personne ; je ne veux être regardé que par le Petit Jésus ! »

« Maman... Je l'aime le Petit Jésus, dis-le lui pour moi ; ça me fatigue de parler ».

« O Jésus, je t'aime... maman ! » (Sa dernière parole)

 

La Sainte Vierge

 

« Ma Maman du Ciel est plus bonne que toutes les mamans réunies ».

« La Sainte Vierge m'aime tant qu'elle va venir me prendre pour me mener au Ciel tout droit... Elle me l'a promis à Lourdes ».

« Que j'ai appris de choses en récitant lentement l'Avé Maria ! »

« Que serait-il arrivé si la Sainte Vierge n'avait pas dit oui le jour de l'Annonciation ? »

« Le plus joli mot qu'on puisse dire à Dieu, c'est oui ».

 

Le Saint Père

 

« Demandez de communier très tôt. Dites que vous avez envie du Petit Jésus... Et puis le Pape l'a dit : « Il faut, il faut... »

« Oh ! Le Saint Père, je l'aime... Peu m'importe son nom, c'est le Pape, je l'aime ! »

« Je construirai un avion. Je l'offrirai au Pape pour qu'il puisse se promener autour du Vatican ».

« Quand j'irai le voir, je lui dirai : Saint Pape, je vous aime bien ».

 

Prière à Jésus, ami des enfants, pour obtenir des grâces par l'intercession de Guy de Fontgalland

 

O Jésus qui jadis, en Galilée, avez donné comme modèle à Vos disciple un tout petit enfant, faites-nous aimer l'Eucharistie, la Sainte Vierge, et le Pape, comme les aimaient le petit Guy... Et puisqu'il Vous plaît de toujours confondre la force par la faiblesse, glorifiez-Vous en glorifiant cet enfant, ami de « son Petit Jésus, de sa Maman du Ciel et du Saint Père ». Nous Vous supplions donc, ô Jésus, d'exaucer toutes les prières adressées à Guy, afin que la Sainte Eglise, refaisant Votre geste Divin de Galilée puisse un jour nous donner comme modèle ce tout petit communiant de sept ans. Ainsi soit-il.

 

Imprimatur

Lugduni die 1 octobris 1928,

A. Rouche, V.G.

 

Quiconque reçoit des grâces, est prié de le signaler auprès de l'Association

"Les Amis du petit Guy de Fontgalland."

3 passage de la fontaine

94800 Villejuif (France)

E-mail amisdeguy-defontgalland@neuf.fr

 

Biographie plus détaillée de Guy de Fontgalland,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-881069.html

 

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

 

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29 février 2012

Le Serviteur de Dieu Raphaël de Sant Elia a Pianisi

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Le Serviteur de Dieu Raphaël de Sant Elia a Pianisi

Frère Mineur Capucin de la Province de Sant'Angelo (Foggia)

Mort en odeur de sainteté le 6 janvier 1901

 

Il naquit à Sant'Elia a Pianisi (Campobasso), Italie, le 14 décembre 1816. Epris de la solitude où plus douce est la conversation avec Dieu, il entra en 1834 chez les Frères Mineurs Capucins de la Province Monastique de Sant'Angelo (Foggia), où il se fit bientôt remarquer par ses vertus. Ordonné Prêtre, il fut tout zèle pour la gloire de Dieu et le Salut des âmes. Il brilla surtout par une profonde humilité, une suprême modestie, une très grande pauvreté, une oraison assidue. Les gens qui le connurent l'appelèrent « le Saint Moine » et recouraient à lui pour obtenir de Dieu, grâces et faveurs. Usé par les pénitences plus que par l'âge, il mourut saintement le 6 janvier 1901 au Couvent de son pays natal. Le 26 avril 1936, le chef du vénéré Père fut transporté avec grand concours de fidèles du cimetière à l'église du Couvent des pères Capucins de Sant'Elia a Piansini et déposé près du Maître-Autel. La reconnaissance de l'insigne relique fût faite par des experts, avec la due permission des autorités religieuses et civiles. Les fidèles recourent à lui avec confiance, et déjà on attribue à sa puissante intercession bien des grâces reçues. Prions le Seigneur, afin que pour la Gloire de Dieu et le bien des âmes, il veuille bientôt accorder à son serviteur la Gloire des Autels.

 

Prière

 

Père éternel qui avez daigné glorifier dans le ciel les âmes de ceux qui vous ont servi et glorifié sur la terre, exaucez notre supplication par l'intercession de Votre Serviteur le Père Raphaël, lequel s'est tant employé à étendre Votre Gloire parmi les humbles et les malheureux.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus notre Rédempteur qui avez voulu vivre au milieu de nous en faisant le bien et en guérissant les âmes et les corps, daignez écouter notre prière, par l'intercession de Votre Serviteur, le Père Raphaël, lequel, par amour pour Vous a voulu dépenser sa vie pour les âmes rachetées par Vous.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Esprit Saint qui par l'efficacité de Votre Grâce et la Sanctification des âmes, veuillez nous consoler dans notre tribulation par l'intercession de Votre Serviteur, le Père Raphaël, si fidèle à correspondre à Vos Saintes Inspirations du toujours plus complet sacrifice de soi et du zèle pour le Salut du monde.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Relations de grâces

Convento San Francesco

Via Padre Pio
86048 Sant’Elia a Pianisi

www.conventosantelia.it

Mail : info@conventosantelia.it

 

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

27 février 2012

Qui est Marthe Robin?

Qui est Marthe Robin ?

 


27 février 2012

Prier le Chapelet avec Marthe Robin

Prier le Chapelet avec Marthe Robin

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Vie de Marthe Robin

1912-1981

 

Une vie simple, brisée et donnée


Marthe Robin est née le
13 mars 1902 à Châteauneuf de Galaure (Drôme). Ses parents sont de modestes paysans, non pratiquants. En 1918, Marthe est atteinte d’une maladie foudroyante. Pendant dix ans, espoirs de guérison et rechutes désespérantes se succèdent. En 1927, elle est totalement immobilisée, sans perspective d’avenir.

 

Une vie transfigurée

 

En 1928, sa vie bascule. Des prêtres, de passage à la paroisse du village, viennent la visiter. Elle se confesse et communie. Que se passe-t-il ce jour-là ? Marthe ne racontera jamais ce qu'elle a vécu intérieurement mais sa vie connaît un tournant décisif. Elle comprend que ses souffrances, vécues avec Dieu et offertes, peuvent être fécondes. « Après des années d'angoisse, après bien des épreuves physiques et morales, j'ai osé, j'ai choisi le Christ », dit-elle.

 

Sa vie spirituelle va se dérouler, non pas à côté de la maladie, mais dans la maladie


Marthe puise dans la prière, dans l’Eucharistie et une intense union à Dieu une force inexplicable et un rayonnement qui attirent ceux qui l'approchent. Son union à Dieu devient telle qu'elle est associée aux souffrances du Christ dans sa Passion et la revit dans sa propre chair. Sa vie avec Dieu ne l'empêche pas d'être
profondément humaine, accueillante à chacun. Elle ne laisse rien transparaître de sa souffrance, priant et offrant pour les intentions connues et secrètes qui lui sont confiées.

 

Une vie en Eglise


Marthe Robin, a travaillé, à sa place, pour le renouveau de l’Eglise. Beaucoup de prêtres et de consacrés ont trouvé près d’elle le « déclic » dans le discernement de leur vocation et un soutien dans leur engagement. Elle a encouragé plusieurs fondateurs de communautés nouvelles. Elle était une petite paysanne, pourvue de bon sens, d’humour et d’intelligence des choses. Elle savait poser les bonnes questions.

 

Une vie pour le monde


De toutes cultures, des hommes et des femmes de tous milieux sociaux, croyants ou athées se pressent pour rencontrer Marthe Robin. Il existe un contraste saisissant entre son humilité, sa pauvreté et son influence. La maison de Marthe Robin continue aujourd’hui d’accueillir les visiteurs et demeure une maison ouverte à tous, toujours vivante.

 

Une vie au coeur des Foyers de Charité


Le 10 février 1936 a lieu une rencontre providentielle entre Marthe Robin et l’abbé Georges Finet, du diocèse de Lyon. C’est par lui que va être fondé le premier Foyer de Charité, dont il sera le Père. Jusqu'à sa mort le 6 février 1981, Marthe Robin reçoit dans sa petite chambre de la ferme de "La Plaine", plongée dans l'obscurité pour protéger ses yeux du moindre rai de lumière - des dizaines et des dizaines de milliers de visiteurs. Elle porte dans la prière et soutient toutes les intentions qui lui sont confiées. Près de 7000 personnes assistent à ses funérailles, signe de l'étonnante fécondité de cette vie cachée et donnée à tous. Les Foyers de Charité sont présents aujourd’hui dans plus de 40 pays. Depuis 70 ans, des hommes et des femmes quittent leur métier, leur situation pour vivre dans les Foyers de Charité, partager une vie de famille et participer à cette oeuvre d'évangélisation. Au coeur des Foyers de Charité, croyants ou incroyants, chercheurs de Dieu ou chercheurs de sens et de vérité, beaucoup font l’expérience d’une renaissance intérieure, particulièrement au cours des retraites spirituelles.

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Prier le Chapelet avec Marthe Robin

 

1 - Le choix de Dieu dans une enfance ordinaire

 

Marthe Robin n’a pas choisi elle-même sa vocation. Elle l’a reçue et découverte. Elle y a acquiescé à travers une série d’événements où elle a, peu à peu, reconnu l’Esprit Saint agissant en elle. « Ce serait triste de tout recevoir de l’Amour et de ne pas tout donner à l’Amour », dit-elle. Évoquant sa 1ère communion, Marthe dit : « Je crois que ma communion privée a été une prise de possession de Notre Seigneur. Je crois que déjà il s’est emparé de moi à ce moment-là. Ma communion privée a été quelque chose de très doux dans ma vie ». Marthe Robin a conscience d’avoir été aimée d’une manière unique, d’un amour vrai et fort et dont la douceur égale la force. Comme Bernadette, c’est en priant son chapelet, qu’elle accède à l’intimité avec Jésus. « Je priais la sainte Vierge, je lui parlais surtout. Quand j’allais au village faire des commissions, j’avais toujours mon chapelet dans la poche et, en route, je le disais. Je priais beaucoup plus en pensant qu’en parlant ».

 

Ouvre nos cœurs Seigneur pour que nous sachions toujours discerner les appels de l’Esprit à travers tout ce qui fait nos vies. Mets en nous un esprit de prière. Par Marie nous t’en prions.

 

2 - Premières épreuves, premiers appels

 

A 16 ans, Marthe, déjà fragile, entre dans une voie de souffrance et si la maladie la surprend, elle ne la révolte pas. « Dieu est là, dit-elle, toujours. C’est Lui qui permet tout, et quand même Il semble se retirer et tout nous refuser, c’est toujours qu’il nous aime ». Cela lui permet de dire : « Avec votre grâce, je serai forte, je triompherai non de cette épreuve si vous le voulez, mais par cette épreuve je suis à Dieu ». Marthe sent en elle une vitalité bouillonnante et désire donner la pleine mesure de son être. Ce ne sera jamais la souffrance recherchée pour elle-même, mais la souffrance acceptée par amour, pour se conformer à la Volonté de Dieu, qu’elle veut aimer et servir par-dessus tout. « Ce que je voudrais et rêve souvent, c’est de plaire au bon Dieu, sans recherche de moi, sans recherche de rien. Ce que je désire plus que tout, c’est de l’aimer, de l’aimer par-dessus tout, l’aimer avec tendresse, l’aimer sans défaillance, l’aimer sans mesure ». C’est là le langage d’une amoureuse passionnée de Celui dont elle a reconnu l’amour.

 

Mets en nos cœurs, Seigneur un esprit de foi en la toute-puissance de Ton amour pour nous, quoi qu’il arrive. Donne-nous de répondre amour pour amour. Par Marie nous t’en prions.

 

3 - La réponse d’amour de Marthe Robin

 

C’est l’heure du choix pour Marthe: « Il ne suffit pas d’avoir des inspirations, des éblouissantes lumières, il faut répondre à l’appel de Dieu. Il faut tout donner à Dieu ». Marthe est prête pour s’abandonner totalement au Seigneur, ce qu’elle fait d’une manière décisive en rédigeant son acte d’abandon et d’offrande à l’amour et à la Volonté de Dieu : « Dieu éternel, Amour infini, ô mon Père! Vous avez tout demandé à votre petite victime; prenez donc et recevez tout… En ce jour, je me donne et me consacre à vous, tout entière et sans retour ».

 

Mets en nos cœurs Seigneur un esprit de don et d’abandon total entre tes mains. Par Marie nous t’en prions.

 

4 - La persévérance de Marthe Robin dans l’offrande

 

« Elles sont si nombreuses les âmes dont le Seigneur m’a directement confié la charge et que je voudrais assoiffer et remplir d’amour divin… » Associée de si près à l’œuvre Rédemptrice du Christ, Marthe communie au cœur même du Père qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la Vérité. Elle comprend l’urgence de la mission universelle mais, alors que, comme Sainte Thérèse, elle a senti bouillonner le désir de toutes les vocations, y compris celle de prêcher à l’autre bout du monde, elle n’essaiera jamais d’utiliser d’autres moyens que ceux-là même que Jésus lui a donnés : la souffrance, la croix offertes en union avec lui, dans l’amour. Sa grande joie demeure de savoir dans l’invisible son offrande féconde dans le corps mystique… « Qu’il m’est bon et doux infiniment de penser qu’étant membre du Corps du Christ, toutes mes agonies, toutes mes souffrances unies à ses souffrances d’amour participent ainsi à leur divine et réelle efficacité ».

 

Mets en nos cœurs Seigneur la passion de l’évangélisation. Par Marie nous t’en prions.

 

5 - Le retour à Dieu de Marthe

 

Dans la nuit du 5 au 6 février 1981, Marthe Robin retourne vers le Père, dans le dépouillement. Monseigneur Marchand qui préside la célébration commente cette parole de Saint Jean : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt, il reste seul. S’il meurt, il porte beaucoup de fruit ». « Mystère de Jésus, mystère de Marthe, ajoute-t-il. Nous pouvons rendre grâce pour son sens et son amour de l’Église: l’Église diocésaine et l’Église universelle. Témoignant de l’Absolu de Dieu, elle a toujours voulu être fille de l’Église ». Marthe a reçu sa mission pour les Foyers, mais aussi pour l’Église et pour le monde, mais elle a voulu la vivre dans la discrétion et l’humilité. Marthe nous dit: « La vie apparemment la plus ordinaire doit nous élever aux plus hauts sommets de l’union et de l’amour… la vraie sainteté est contenue principalement dans la Charité parfaite et cette perfection, chacun peut l’atteindre sans grâces extraordinaires, sans faveurs de choix et même et surtout sans œuvres éclatantes, mais en devenant, avec Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, une petite âme et tout entière abandonnée à l’amour… une âme de prière et d’oraison ».

 

Mets en nos cœurs Seigneur l’ambition de la sainteté par les petites choses, mets en nous l’amour de l’Église. Par Marie nous t’en prions.

 

Prière pour demander la Béatification de Marthe Robin

 

Coeur sacré de Jésus, tu as manifesté à Marthe ton grand dessein d'amour et de vie, pour attirer vers toi ceux qui te cherchent ou t'ont oublié, et pour que son incessante offrande de compassion et de miséricorde participe à une nouvelle Pentecôte. Nous te demandons que sa béatification par l'Eglise serve à te faire connaître, Toi, Parole vivante d'amour et de paix, et que par l'intercession de Marie, nous suivions son exemple pour répondre aux appels de tous nos frères. Daigne exaucer les prières que nous t'adressons par ta servante Marthe en sorte que soient manifestées ta joie et ta gloire. Amen.


Texte extrait du Site du Foyer de Charité de Tressaint: www.tressaint.com

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Relations de grâces

Cause Marthe Robin
Foyer de Charité
85 rue Geoffroy de Moirans
26330 Châteauneuf de Galaure

Net : http://www.foyer-de-charite.com/fr/ajouter-votre-temoignage-a-propos-de-marthe-robin.html

 

Téléchargez le texte de ces prières (df) en cliquant ici

27 février 2012

Le Chemin de Croix avec Marthe Robin

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Le Chemin de Croix avec Marthe Robin

Suivre Jésus sur son chemin de croix en méditant l'évangile avec des paroles de Marthe Robin

 

L'agonie de Jésus

 Jésus sortit pour se rendre, comme d'habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. Il s'écarta à la distance d'un jet de pierre environ. Se mettant à genoux, il priait: « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne ».

Marthe Robin : « Après des années d'angoisse, de péchés, de doutes profonds, après bien des épreuves physiques et morales, j'ai osé, j'ai choisi le Christ Jésus, Lui le Verbe Incarné, l'agneau Sauveur du monde pour maître, pour modèle unique et parfait ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus est arrêté

 « Celui que j'embrasserai, c'est lui: arrêtez-le ». Aussitôt, Judas s'approchant de Jésus, il lui dit : « Salut, Rabbi ! », et il l'embrassa. Jésus lui dit: « Mon ami, fais ta besogne ». Alors ils s'avancèrent, mirent la main sur Jésus et l'arrêtèrent.

Marthe Robin : « Aimer, c'est sans retour se dévouer sans cesse. C'est se laisser trahir sans jamais se venger. C'est plus que se donner, c'est faire avec noblesse, l'abandon de soi-même et ne jamais changer ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus est humilié

Pilate ordonna d'emmener Jésus pour le flageller. Les soldats tressèrent une couronne avec des épines, et la lui mirent sur la tête; puis ils le revêtirent d'un manteau de pourpre. Ils s'avançaient vers lui et ils disaient: « Honneur à toi, roi des Juifs! » Et ils le giflaient.

Marthe Robin : « L'humiliation est la voie directe qui mène a l'humilité, source de toute vraie grandeur. Elle est aussi un moyen énergique pour nous détacher des créatures et nous attacher à Dieu ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus est condamné à mort

Pilate reprit: « Que ferai-je donc de Jésus, celui qu'on appelle le Messie? » Ils répondirent tous: « Qu'on le crucifie! » Il poursuivit: « Quel mal a-t-il donc fait? » Ils criaient encore plus fort: « Qu'on le crucifie! »

Marthe Robin : « Quel travail, quelle ascension, Dieu a opéré en moi! Mais que de soubresauts de cœurs, que d'agonie de volonté il faut pour mourir à soi! »

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus est chargé de sa croix

Jésus portait lui-même sa croix. Il sortis de la ville, marchant vers le lieu dit du crâne en hébreux Golgotha.

Marthe Robin : « Que ma lourde crois envoyé par mon Père des cieux, voulue de sa bonté divine, reçue de ses mains bien-aimées, acceptée avec la plus grande, la plus profonde soumission et l'amour le plus sincère, ne soit pas un sujet d'épouvante, mais un moyen précieux de sanctification et de salut ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus tombe sous le poids de la Croix

Il n'était ni beau, ni brillant pour attirer nos regards, son extérieur n'avait rien pour nous plaire. Il était méprisé, abandonné de tous. Homme de douleurs, familier de la souffrance... Et pourtant c'était nos blessures qu'il portait, nos souffrances dont il était accablé...

Marthe Robin: « Ô mon âme, relève toit, pleure, amis espère et regarde le ciel. Jésus a quitté le ciel pour souffrir sur cette terre et porter sa croix. A notre tour portons la croix et suivons Jésus en regardant le ciel ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus est crucifié

Lorsqu'on fut arrivé au lieu dit: « Le Crâne », ou « Calvaire », on mit Jésus en croix, avec les deux malfaiteurs, l'un à droite et l'autre à gauche.

Marthe Robin : « Quand les douleurs sont atrocement douloureuses, je pense que le bon Dieu qui est si bon me donne de souffrir en proportion de ce que je l'aime et de ce qu'il m'aime. C'est pourquoi je suis toujours souriante et que j'ai toujours tant de paix ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus pardonne

Jésus disait: « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font ».

Marthe Robin : « Dans quel océan d'amour nous vivons! Est-il possible que Dieu nous aime à ce point ?On dirait que notre bonheur fait partie de son bonheur à Lui. Il se réjouit de notre retour, du pardon qu'il nous accorde comme s'il avait besoin de nous. Et il veut que toute la cour céleste, tous les Anges, tous ses amis partagent sa joie. Dieu est l'offensé et c'est lui qui se réjouit le plus de pouvoir pardonner ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus nous donne sa mère

Près de la croix de Jésus se tenait Sa Mère, avec la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant Sa Mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à Sa Mère: « Femme, voici ton fils ». Puis il dit au disciple: « Voici ta Mère ». Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

Marthe Robin : « Je suis toute à vous, ô ma bonne et tendre mère et tout ce qui est en moi, tout ce qui est moi vous appartient parce que je suis votre enfant ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Jésus meurt sur la croix

Jésus poussa à nouveau un grand cri et dit: « Père entre tes mains je remets mon esprit! » Puis ayant incliné la tête, Il rendit l'esprit.

Marthe Robin : « Ô Jésus, Tu as dit: « Personne ne m'ôte la Vie, je la donne librement ». Je t'en supplie, donnes mous de souffrir et de mourir comme toi, non par ce que nous sommes obligés, ni comme des esclaves, mais librement, saintement, amoureusement... Oh! Non! Mourir ni par faiblesse, ni par chagrin, ni à cause de la maladie, mais comme Jésus et avec Jésus mourir d'amour... Que ma maladie soit l'amour! Que la mortelle blessure par laquelle ma vie s'écoule soit une blessure d'amour! »

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

La résurrection de Jésus

N'ayez pas peur! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié? Il est ressuscité: il n'est pas ici. Voici l'endroit où on l'avait déposé. Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre: Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l'a dit.

Marthe Robin : « La douleur n'a qu'un temps bien court... Mais le bonheur aura le temps de la bienheureuse éternité. La Croix est attachée à la Joie et la Résurrection suit de bien près la mort. Chante ô mon âme les extraordinaires merveilles opérées en toi. Dieu t'a crée fille de son amour. Il t'a adoptée au baptême, Il t'a pardonné toutes tes fautes, Il t'a voulue pour Lui seul, Il t'a ressuscité dans son Amour ».

 

Nous t'adorons et nous te bénissons, ô Christ, car tu as racheté le monde par ta Sainte Croix

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.


Texte extrait du site internet du Foyer de Charité de Tressaint: www.tressaint.com

 

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Téléchargez le texte de ce Chemin de Croix (pdf) en cliquant ici

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1 février 2012

Neuvaine en union avec le Vénérable Frère Joseph de Ventron

Neuvaine en union avec le Vénérable Frère Joseph de Ventron
Pour la récitation privée

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La vie de Frère Joseph, l'ermite de Ventron (1724-1784)


Frère Joseph, Pierre-Joseph Formet, est né à Lomontot, un hameau de Lomont, en Haute Saône, le 7 février 1724. Elevé pieusement dans l'amour de Dieu et du prochain, il fut un enfant docile et affectueux. Ses parents étaient de simples ouvriers, son père exerçait la profession de sabotier. Après le décès de sa mère, puis le remariage de son père, Pierre-Joseph s'engagea comme domestique à Royes. Il avait 15 ans, sa vie édifiante lui valut de la part de son maître le doux surnom « d'ange tutélaire de son foyer ». A l'armée, de 1741 à 1748, il devint un bon soldat et resta modeste et pur. « On peut, disait-il, faire sa religion à l'armée comme ailleurs » ; son capitaine le congédia par ces mots : « Va faire saint où tu voudras ». Il revint dans son pays natal et travailla dans une usine de salpêtre, jusqu'à la mort de son père, où il quitta son cher pays pour vivre dans la solitude et la prière. « Loué, adoré soit Jésus-Christ ». Ainsi se résuma sa vie lorsqu'il se fixa après maints essais entre Bussang et Ventron, à la Tête de de Forgoutte, à 1050 mètres d'altitude.


On l'appela Frère Joseph


Les habitants de Ventron, vénérant le saint homme, lui construisirent un oratoire de bois qui fut légèrement modifié au cours des années. Il demeura 33 ans au dessus du village qu'il s'était choisi, priant, jeûnant, s'unissant à la Passion du Christ, se mettant à la disposition de tous ; un modèle de piété de modestie et de vertus. Subissant les attaques du malin, il expiait le mal : « Oh !, disait-il celui qui m'a fait cela m'en fera sans doute bien d'autres ». Frère Joseph reçut des dons extraordinaires, il ressuscitait les enfants morts-nés pour qu'ils reçoivent le baptême. Par ses prières, il obtenait la guérison des malades et disait simplement : « soyez sûrs que le Bon Dieu a écouté vos prières plutôt que les miennes ». Depuis la mort du Frère Joseph, le 30 avril 1784, ses miracles et bienfaits restent un témoignage de sa protection. « Je protégerai Ventron de la peste, de la faim et de la guerre ». Prier avec lui est le plus doux des hommages rendus à la Vierge Marie. « La prière ne reste jamais à terre, Dieu en relève toujours quelque chose ». (Parole de Frère Joseph).

Le bicentenaire de sa mort a eu lieu le 30 juillet 1984, devant une foule de pèlerins, près de la petite chapelle édifiée de son vivant par les habitants de Ventron. Une Messe d'action de grâce sous un soleil radieux faisait monter vers le protecteur des lieux, les prières des cœurs reconnaissants.

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Premier jour
« Allez et qu'il vous soit fait comme vous avez cru »


O Dieu qui avez orné Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, d'une Foi vive et agissante, daignez augmenter ma Foi, afin qu'à son exemple, je puisse croire fermement toutes les Vérités que Vous nous avez révélées ; éclairez de Vos Lumières tous ceux qui sont dans les ténèbres et l'erreur du doute, afin qu'ils Vous confessent et Vous adorent en esprit et en vérité. Accordez-moi la grâce d'agir toujours en conformité avec Votre Sainte Loi et, à la suite du Frère Joseph, de marcher fidèlement en Votre sainte présence et de toujours persévérer dans la prière.

Je Vous demande encore, ô mon Dieu, de prononcer Votre justice afin que soit manifestée la sainteté de Votre Serviteur qui a toujours vécu dans la Foi, enfin pour faire éclater la puissance de son intercession, je Vous supplie de m'accorder, par son intercession, la grâce de.... (nommez-la), que je Vous demande avec Foi, au Nom de Votre Fils Bien-aimé, jésus, le Christ, notre Seigneur, qui disait à ceux Lui demandaient un miracle : « Allez, votre Foi vous a sauvé ». Ainsi soit-il.


Deuxième jour
« Il m'est bon de mettre en Dieu mon espérance »


O Dieu qui avez réjoui le cœur du Vénérable Frère Joseph, en lui accordant une espérance si ferme que, pour obtenir de Vous posséder éternellement, il a méprisé les biens de ce monde et choisi les moyens les plus propres a rester uni avec Vous, ne permettez jamais que je ne désespère de Votre Bonté ni que je ne pèche par une folle présomption, mais faites-moi la grâce, de me défier de moi-même, afin d'attendre tout bien de Votre Miséricorde et de Votre Puissance.

Faites, ô mon Dieu que, fidèle à vos Promesses, Vous daigniez exalter Votre humble Serviteur et accordez-moi, je Vous en supplie très humblement, la grâce de...., que je Vous sollicite avec confiance et soumission à Votre Sainte Volonté. Au Nom de Jésus, le Christ, notre Seigneur, dont les mérites sont infinis. Ainsi soit-il.


Troisième jour
« Par dessus tout, ayez la Charité »


O Dieu qui, après Vous être uni par les liens de la plus ardente Charité avec Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, lui avez inspiré le désir constant de ne nuire à personne et d'être utile à tous, accordez-moi, je Vous en supplie, par le secours de ses prières et de ses exemples, de toujours accomplir ce qui Vous est agréable et qui peut procurer le bien spirituel et temporel de mon prochain.

Faites éclater une fois de plus la Charité toute fraternelle de Votre Serviteur, hâtez le jour où il sera déclaré en possession du bonheur et de l'amour éternels, et daignez m'accorder, par son intercession la grâce de..., par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui nous as aimés jusqu'à souffrir et mourir pour nous sur la croix. Ainsi soit-il.


Quatrième jour
« Dieu donne Sa Grâce aux humbles »


O Dieu notre Père, qui êtes le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, devant qui tout est néant et péché, Vous avez inspiré à Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, une telle humilité qu'il s'est caché aux regards des hommes et qu'il s'est déclaré plus pécheur que les autres. Faites qu'à son exemple, j'arrache de mon esprit tout sentiment d'orgueil, de vaine gloire, d'amour-propre et que je pratique l'humilité en acceptant sincèrement les humiliations, afin que je voie se réaliser Votre promesse d'accorder Votre Grâce aux humbles de cœur.

Et puisque Vous avez promis d'exalter ceux qui s'humilient, je Vous demande humblement, ô mon Dieu, de glorifier dans votre Eglise l'humble Solitaire de Ventron, en m'accordant par son intercession, la grâce de... Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, modèle de la véritable Humilité et récompense des humbles. Ainsi soit-il.


Cinquième jour
« Ce sont les forts qui ravissent le Ciel »


O Dieu, qui avez rendu digne d'admiration Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, par la force que Votre Esprit lui a donnée et qu'il a montrée en triomphant du monde et de ses passions et en surmontant les tentations et les persécutions que le démon lui faisait subir. Vous qui avez aussi fortifié son cœur et lui avez accordé la grâce de persévérer constamment dans cette terrible lutte  jusqu'à son dernier soupir, faites, je Vous en supplie, que je puisse imiter sa force et sa constance, afin que, victorieux du démon, du monde et de moi-même, je vive et je meure en Votre Saint Amour.

Daignez ô mon Dieu, ô mon Dieu, inspirer au Souverain Votre Pontife de reconnaître, face à l'Eglise, que Votre Serviteur à reçu la couronne de gloire réservée à ceux qui ont mené le bon combat, et par l'intercession du Frère Joseph, accordez-moi la grâce de..., que je sollicite de toutes les forces de mon âme. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui règne victorieux avec Vous pour les siècles et les siècles. Ainsi soit-il.


Sixième jour
« Ceux qui sont du Christ ont mortifié leur chair »


O Dieu qui avez inspiré à Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph d'imiter la mortification de Jésus-Christ, Votre Fils, fait Homme pour notre Salut, de revêtir la haire et le cilice et qui lui avez inspirer de passer sa vie dans les jeûnes, les veilles et de continuelles privations, faites-moi la grâce d'aimer comme lui la pénitence et de réduire mon corps en servitude afin que, ne se révoltant plus contre Votre Sainte Loi, il expie les fautes dont je me suis rendu coupable.

Détournez vos yeux de mes offenses, Seigneur, et regardez d'un œil favorable les blessures que Votre Serviteur a fait subir à son corps par ses nombreuses mortifications ; manifestez qu'après avoir suivi Votre Divin Fils sur le Calvaire, il l'accompagne maintenant dans la Gloire, et soyez propice à la prière que je vous adresse en m'accordant la grâce de..., que je Vous demande par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui Vous montrant Ses Plaies sacrées, intercède pour nous maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Ainsi soit-il.


Septième jour
« Bienheureux les cœurs purs car il verront Dieu »


O Dieu, Source de toute Sainteté, Vous avez placé Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph, tel un lys embaumant la solitude,  comme un modèle de pureté au milieu d'un siècle pervers, accordez-moi, je Vous en conjure, la grâce de conserver avec le plus grand soin l'aimable vertu et de pratiquer une chasteté conforme à mon état de vie. Faites que je mette une garde à mon imagination et à mon cœur, une garde à tous mes sens, afin de me conserver pur au milieu même de la corruption, devenue, hélas, trop générale ; et que ma modestie se manifeste à tous par mes paroles, mes actions et mes démarches.

O Dieu, Vous avez promis Votre vision aux cœurs purs, je crois donc que Votre Serviteur jouit de cette vision qui fait les Bienheureux : faites le décréter par Votre Eglise et pour y aider, et daignez m'accorder, par l'intercession de Votre Serviteur, la grâce de..., par Jésus, le Christ, notre Seigneur, lui qui est l'Agneau sans tâche digne de toute louange et de tout honneur. Ainsi soit-il.


Huitième jour
« Celui qui mange ce Pain vivra éternellement »


O Dieu qui avez enflammé Votre Serviteur, le Vénérable Frère Joseph d'un zèle admirable pour procurer l'amour, la gloire et l'adoration de la Sainte Eucharistie, faites qu'à son exemple, je témoigne un amour sincère au Divin Sacrement de nos autels par des visites remplies de respect et de piété et surtout par un ardent et fréquent désir de recevoir dignement le Pain Eucharistique, afin que Jésus soit en moi et que je vive éternellement.

Daignez permettre, ô mon Dieu et Seigneur Jésus, que Votre Eglise chante que Vous avez admis à Vous contempler Face à face et sans voiles, Votre Serviteur, le Frère Joseph, dont la vie était consacrée à Vous adorer caché sous les voiles Eucharistiques, et par son intercession, daignez m'accorder la grâce de... Ainsi soit-il.


Neuvième jour
« Voilà votre Mère »


O Dieu qui avez embrasé le cœur de Votre Serviteur, le Frère Joseph, d'une dilection toute filiale pour la Très Sainte Vierge, faites que par le secours de ses prières et de son exemple, je choisisse moi aussi Votre Divine Mère comme la « Mère de mon cœur » et lui prouve mon amour en ne passant jamais un seul jour sans la prier spécialement, surtout par la récitation du chapelet, afin de pouvoir obtenir sa protection dans tous les dangers auxquels je suis exposé, corps et âme, et enfin que je puisse obtenir son assistance maternelle au moment de mon dernier soupir.

O Marie, Sainte Mère de Jésus, bonne Mère de mon cœur, puisqu'il est impossible que périsse un seul de ceux qui Vous sont dévoués, je crois fermement qu'au jour de la mort de votre fidèle serviteur, le Vénérable Frère Joseph, Vous l'avez introduit dans la gloire éternelle. Faites éclater et publier sa sainteté et son crédit auprès de Dieu, afin qu'il m'obtienne la grâce de..., que je sollicite avec confiance, malgré mes misères et toute mon indignité. Ainsi soit-il.

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15 novembre 2011

Le Serviteur de Dieu Georges de Geel

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Le Serviteur de Dieu Georges de Geel

Frère Mineur Capucin Martyrisé au Congo

1617-1652

 

Le Père Georges de Geel, dans le monde Adrien Willems, naquit en 1617. Ordonné Prêtre à Anvers en 1642, il entra la même année dans l'Ordre des Frères Mineurs Capucins, à Louvain. Par zèle des âmes il partit au Congo en 1648, mais il n'y arriva qu'en 1651. On conserve à Rome un dictionnaire congolais écrit de sa main, témoignage de son zèle et de son talent. Assassiné par les habitants du Congo, en 1652, il mourut de la palme des martyrs de la Foi ; des faits merveilleux ont étés officiellement attestés lors de son trépas. La cause de sa Béatification a été introduite à la Curie Archiépiscopale de Malines, avec l'espoir de voir un jour proclamer « Saint Patron du Congo ».

 

Prière pour demander la Béatification du Serviteur de Dieu Georges de Geel

 

O Dieu qui avez rempli Votre Serviteur Georges de l'esprit de zèle apostolique et lui avez accordé la force de sacrifier sa vie pour Vous, tout en implorant le pardon pour ses bourreaux, daignez faire resplendir son nom parmi les Bienheureux martyrs et puisse ainsi, à son exemple, croître en nous l'esprit de zèle et de Charité. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

 

Imprimatur

Mechliniae, die 15 julii 1938

Et. Jos. Carton de Wiart

Vic. Gen.

 

Evulgetur

P. Raphaël ab Oreye

Min. Prov. O.M. Cap.

 

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27 octobre 2011

Le Serviteur de Dieu René Giraudet

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Le Serviteur de Dieu René Giraudet

« Volontaire pour le Christ »

1907-1945

 

René Giraudet est né à Luçon le 4 décembre 1907. Il est ordonné prêtre le 19 décembre 1931 en la chapelle des missions étrangères de Paris. Il est nommé vicaire de Saint-Hilaire-de-Loulay le 5 mars 1932. Il est nommé curé de Saint-Hilaire-du-Bois le 24 janvier 1942. Devant le refus constant des Autorités allemandes d’autoriser la création en Allemagne d’une Aumônerie officielle des travailleurs français, l’abbé Rodhain, Aumônier général des Prisonniers de guerre, avec l’accord et les encouragements d’une partie de l’Episcopat de France, lance un appel aux prêtres volontaires pour partir en Allemagne comme prêtres-ouvriers clandestins. René Giraudet voit là la réalisation possible de son rêve missionnaire et le jeudi Saint 22 avril 1943, c’est le « droguiste » Giraudet qui part pour Berlin où il est accueilli par l’"ancien", l’abbé Bousquet et les responsables du mouvement d’Action Catholique. Après l’arrestation et l’expulsion de Bousquet, il devient l’Aumônier général Mouvement. La vague d’arrestation qui déferle de février à août 1944 ne l’épargne pas. Arrêté le 12 juin, et après 4 mois de prison, il est envoyé à Sachsenhausen où il retrouve la plupart des militants arrêtés, puis à Bergen-Belsen, le « mouroir ». Ce camp, ravagé par le typhus, est libéré par les Britanniques le 15 avril 1945 - parmi les membres de la Mission Vaticane envoyée sur place, René Giraudet reconnaît un confrère vendéen, l’abbé Charles Hauret - celui-ci le fait rapatrier. Arrivé à Paris le 11 juin, il rend son âme à Dieu à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre le lendemain 12 juin. Après une poignante veillée funèbre dans la chapelle de l’Aumônerie générale, rue du Cherche-midi et des obsèques solennelles aux Invalides, présidées par le Cardinal Suhard, Archevêque de Paris, René Giraudet rentre chez lui, accueillit dans sa paroisse par tout un peuple. Les funérailles, présidées par Monseigneur Cazaux, Evêque de Luçon, sont célébrées dans son église le 18 juin suivi, le même jour, par l’inhumation dans le cimetière de Chantonnay. La commémoration oeucuménique des témoins de la foi du XXème siècle qui a réuni, le dimanche 7 mai 2000, au pied du colisée, les différentes confessions chrétiennes autour du pape Jean Paul II n’était pas une canonisation. René Giraudet fait partie d’un groupe d’une cinquantaine de prêtres, religieux, séminaristes, scouts et jocistes victimes du nazisme dont la canonisation comme martyrs de la foi est en préparation depuis 1989.

 

Un livre pour en savoir plus :« 51 martyrs français dans le Reich nazi », de Reimund Haas et Elisabeth Tillmann, édition spéciale pour les JMJ de Cologne 2005 (Cercle d’Initiative Martyrs Français). L’action de l’abbé Giraudet à Berlin y est largement évoquée.

 

Dates importantes de la vie du Père Giraudet

 

4 décembre 1907 : naissance à Luçon

8 décembre : baptême en la cathédrale

31 août 1925 : installation de la famille à Chantonnay

1er octobre 1925 : entrée au grand séminaire Luçon

24 septembre 1929 : entrée aux Missions Etrangères de Paris

19 décembre 1931 : ordination sacerdotale à Paris

27 février 1932 : vicaire St Hilaire de Loulay

8 février 1942 : Curé à St Hilaire du bois

30 Mars 1943 : rencontre avec le Père Rodhain à Paris.

23 avril 1943, arrivée à Berlin le Vendredi Saint

11 juin 1944 arrestation « pour apostolat interdit »

11 juin 1945 rapatriement en France et mort le 12 juin 1945 à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre.

 

Le Message du Père René Giraudet

 

Sa devise comme prêtre : « Avec le Christ, je suis cloué à la croix! »

Une expression : « vendredi saint tous les jours », il invite les jeunes à associer leurs souffrances à celle du Christ sur la croix.

Un symbole : l’ostensoir fabriqué par les jeunes du STO en forme de croix scout. Chaque mois, René Giraudet expose le Saint Sacrement pour la journée de récollection avec les jeunes.

Phrases-clef : « La jeunesse n’est pas faite pour le plaisir, elle est faite pour l’héroïsme »

« Il faut avoir de l’ambition de vivre avec un idéal qui flambe et illumine son voisinage, qui flambe au loin et illumine le monde. »

 

L'émission « Regards, Figures de Sainteté » que je vous invite à écouter ci après, a été réalisée par RCF Vendée.

Regards Figures de Sainteté Le père René Giraudet, volontaire pour le STO en Allemagne pendant la 2nde guerre mondiale. Une émission réalisée par RCF Vendée.

26 août 2011

La Vénérable Margaret Sinclair

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La Vénérable Margaret Sinclair

Religieuse de l'Ordre de Sainte Claire

1900-1925

 

Margaret Sinclair est née à Édimbourg, Ecosse, le 29 Mars 1900. Ses parents étaient de modestes ouvriers, son père, Andrew Sinclair, était balayeur de rue éboueur, et sa mère, Elizabeth Kelly, est mère au foyer, éduquant les nombreux enfants. Margaret aidera sa mère et agira si bien sur les caractères difficiles de ses frères et sœurs, que sa sœur Isabelle deviendra Petite Sœur des Pauvres. Par son tempérament, elle aimait le sport, les œuvres d'art et la beauté de la création. En août 1914, elle commence à travailler en tant qu'apprentie-française polisseuse, rapidement, on remarque sa parfaite conscience professionnelle, mais aussi son sourire et son silence. Elle fut membre engagée du syndicat de son métier. Un fiancé lui est présenté, mais il s'avère que l'individu est irreligieux et blasphémateur. Marguerite le repousse, car elle veut se donner totalement à Dieu. Le 22 Juillet 1923, elle entre au couvent des Clarisses Colletines de Notting Hill, à Londres, le plus pauvre des ordres religieux. Le 11 février 1924, elle prend l'habit religieux et reçoit le nom de Sœur Marie-Françoise des Cinq Plaies et deviendra sœur tourière, car elle exprime le désir de faire l'accueil des visiteurs et de quêter. Le 14 Février 1925, elle prononce ses voeux religieux. Le 9 avril 1925, après avoir contracté la tuberculose de la gorge, avec beaucoup de tristesse, elle entre au sanatorium de l'Essex. Digne émule de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, durant la période de sa maladie, elle ne se plaindra jamais de ses souffrances, même si elle est oubliée dans les soins. Elle remercie sans cesse, même dans les pires moments, et garde toujours le sourire. Lorsqu'elle est entrée dans la vie, le 24 Novembre 1925, un grand nombre des personnes souffrants de la phtisie qui s'étaient recommandés à ses prières furent guéris. Elle fut inhumée au Cimetière de Kensal Green de Londres. Le 22 Décembre 1927, en ouvrant sa cause de Béatification, l'Eglise l'a reconnue Servante de Dieu. Le 6 Février 1978 le pape Paul VI l'a déclarée Vénérable, reconnaissant qu'elle avait pratiqué les vertus à un degré héroïque Le concours des pèlerins venant à son tombeau et le nombre des grâces obtenues par son intercession sont un témoignage éloquent de la sainteté de sa vie.

 

Prière pour demander la béatification de la Vénérable Margaret Sinclair

 

Seigneur Jésus, qui avez doté Votre humble et toujours souriante vierge Margaret Sinclair, d'une part de Vos souffrances et de Votre zèle pour le Salut des hommes, accordez-nous, par sa glorification, d'avoir part à Votre Gloire, ô Dieu, qui vivez et régnez dans tous les siècles et les siècles. Ainsi soit-il.

 

Trois je Vous salue Marie, suivis de l'invocation : « Margaret Sinclair, priez pour nous ».

 

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24 juillet 2011

La Servante de Dieu Maria de la Luz Pena Blanco

 

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La Servante de Dieu Maria de la Luz Pena Blanco

1923-1993

 

Marie de la Luz Pena Blanco, est née à Allariz (Ourense, Espagne), le 16 mars 1923, dans un foyer profondément chrétien. À l'âge de 15 ans, à l'occasion d'une grave maladie, le Saint Esprit lui révèle le Christ. Sa vie change. Elle écrit : « Un désir ardent embrase mon âme: t'aimer sans mesure, de toutes mes forces... » Elle rentre au Monastère Sainte Claire d'Allariz (Ourense), mais, en raison de la maladie, de la pénurie économique et du danger de contagion, les sœurs sont contraintes de la congédier. Rétablie, elle s'oriente vers le Magistère, en s'employant dans l'apostolat auprès des jeunes. Pour le sanctification des prêtres, elle fonde « l'Oeuvre de Santa Maria Oferente », a qui elle a remis toute sa vie. Sa vie a été un chemin vers l'union avec Dieu. « Mon âme te désire et te cherche. Elle te trouve et te désire toujours plus ». Elle est entrée dans la vie le 12 février 1993.

 

Prière pour demander la glorification de Maria de la Luz Pena Blanco

(Seulement pour un usage privé)

 

O Père infiniment miséricordieux, qui avez insufflé à votre Servante Maria de la Luz un ardent désir de s'unir à votre Fils Divin Jésus-Christ et qui l'avez conduit à fonder l'Oeuvre de Santa Maria Oferente, pour la formation et sanctification des Prêtres, nous Vous en supplions, daignez la glorifier dans Votre Sainte Église et accordez-moi les grâces que je Vous demande par son intercession. Par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Communiquer les faveurs reçues à

Monasterio de Santa Clara

E- 32600 Allariz (Ourense, Espana).

 

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18 juillet 2011

Le Serviteur de Dieu Auguste Etchécopar

 

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Le Serviteur de Dieu Auguste Etchécopar

Deuxième fondateur de la Congrégation du Sacré Cœur de Jésus de Bétharram

1830-1897

 

Auguste Etchécopar est né le 30 avril 1830 à Saint-Palais, charmante bourgade du pays basque français. Huitième de 14 enfants, dont beaucoup morts en bas âge, ce fils de famille catholique est très vite attiré par le sacerdoce. Ordonné prêtre le 10 juin 1854 à la cathédrale de Bayonne, et intègre la Société des Hautes Études d'Oloron où l’évêque dirige certains de ses meilleurs Prêtres. Quand cette confrérie est dissoute, le jeune abbé est admis dans la Congrégation du Sacré Cœur de Bétharram, fondée par le Père Michel Garicoïts. Il y prononce ses vœux le 24 octobre 1855. En juillet 1857, le Père Garicoïts le nomme maître des novices. Dès lors, le P. Etchécopar se dévoue totalement au service de la Congrégation, comme secrétaire et confident du fondateur d’abord, puis comme assistant général et enfin troisième Supérieur général à partir de 1874. À ce titre, il travaille s’attela à l'approbation de la Congrégation et de ses constitutions par le Saint-Siège, à la reconnaissance de la sainteté de Michel Garicoïts et au rayonnement de sa famille religieuse, en particulier, il encourage le développement de la mission d'Amérique et fonde la résidence de Bethléem en Terre Sainte, projet voulu par Dieu et relayé par la Petite Carmélite palestinienne, la Bienheureuse Sœur Marie de Jésus crucifié. À la mort du Père Etchécopar, le 13 avril 1897, ses objectifs étaient atteints, tant et si bien qu’un chapitre général le proclama deuxième fondateur de l’Institut.

 

Sa vocation

 

« A travers le cours des âges, le regard de Jésus daignait se fixer sur notre petite société ; il la tirait de son Cœur ; il l'animait de la vie de son Divin Cœur ; il lui jetait au cœur une étincelle de cet Amour infini, dont son Cœur s'est embrasé sur le sein même de son Père... et il lui disait : « Et toi aussi, petite sSociété d'hommes simples, d'hommes de néant, tu seras le sel et le flambeau de cette même terre, ou mon Père m'a envoyé, pour y souffrir et y mourir ». (Lettre du 6 novembre 1892).

 

« Pour ce qui me concerne, j'ai peu de choses à t'apprendre ; je suis Prêtre, je me prépare à annoncer la Parole de Dieu, à publier ses grandeurs, à prêcher Jésus-Christ crucifié, à représenter autant que me permets ma faiblesse, à copier ce divin Modèle dans ma conduite et mes œuvres, afin de prêcher plus par l'exemple que par les paroles et pour ne pas prononcer moi-même ma propre condamnation ». (Lettre du 7 novembre 1854).

 

« Oui, je n'en puis plus douter : le Sacerdoce est quelque chose de si sublime, de si divin que le Prêtre doit être un autre Jésus-Christ. Mais, mon Sauveur, que vous aurez un misérable représentant ! Quelle copie imparfaite, dégradée, méconnaissable de ce modèle admirable, de votre Sainteté, ô mon Dieu, de vos perfection, ô Jésus. Et cependant vous pouvez changer des pierres en enfants d'Abraham. Remplissez-moi, Seigneur, de votre Esprit. Faites revivre en moi, augmentez, dilatez cet esprit de force et de grâce que vous avez daigné m'accorder dans l'ordination... Que je corresponde à Votre grâce, que je mette ma confiance en la Sainte Vierge, votre Divine Mère ». (Cahier intime, n° 38)

 

Son message

 

Auguste Etchécopar, c'est l'homme qui vit l'aventure du Sacerdoce et de la vie religieuse à Bétharram, l'Eucharistie, la prière comme un chemin de bonheur. Auguste Etchécopar, c'est l'homme qui a pris Saint Michel Garicoïts au sérieux et a fondé sa vie sur l'Esprit qu'il a reçu comme son disciple. Auguste Etchécopar, c'est l'homme de la contemplation, ébloui par les mystères de l'Incarnation et de la Rédemption sur les lieux saints de Béthléem et Jérusalem. Auguste Etchécopar, c'est l'homme de la famille, l'homme attentif à entretenir, à soigner, fortifier les liens familiaux dont il a tant reçu. Auguste Etchécopar, c'est l'homme du travail acharné pour mener à bien la mission confiée, au-delà des obstacles institutionnels, celui qui entreprend les grands voyages nécessaires sans écouter sa santé fragile. Auguste Etchécopar, c'est l'homme de la parole libre, de l'audace dans les entreprises risquées, confiant dans la Providence et obéissant à la Volonté de Dieu perçue dans la prière. Auguste Etchécopar, c'est l'homme qui a laissé, presque naturellement, l'Esprit prendre toute la place pour que sa vie d'homme traduise l'Evangile pour tous les Chrétiens. Auguste Etchécopar, c'est l'homme au visage de lumière, l'icône du Prêtre et du religieux du Sacré Cœur dont nous avons besoin aujourd'hui.

 

Prière pour obtenir une grâce par l'intercession du Père Auguste Etchécopar

 

Esprit d'Amour et de Sainteté, Vous avez mis au cœur du Père Etchécopar le désir d'imiter les sentiments du Cœur du Christ à la suite de Saint Michel Garicoïts, fondateur de la Congrégation de Bétharram. Dans sa mission de religieux Prêtre, Votre Force lui a fait déployer les richesses dont le Père l'avait comblé au service de l'Eglise et de ses frères. Donnez à tous ceux qui invoqueront son intercession, de trouver auprès de lui humilité, persévérance, fidélité, mais surtout le bonheur d'une confiance inébranlable dans l'Amour du Cœur de Dieu et la protection de Notre Dame. Amen.

 

Signaler les grâces reçues auprès du

Supérieur du Vicariat

Place Saint Michel Garicoïts

64800 Lestelle-Bétharram

 

Mail : vicariat@betharram.fr

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Pour approfondir

Site de la Congrégation du Sacré Cœur de Bétharram

www.betharram.net

 

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16 mai 2011

Neuvaine au Serviteur de Dieu Guy de Fontgalland

 

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Le Serviteur de Dieu Guy de Fontgalland

L’Ange de Jésus

1913-1925

 

Guy de Fontgalland est né à Paris, 6 rue de la Bienfaisance le 30 novembre 1913. Son père était avocat, sa mère s'occupait du foyer. Il a été baptisé et consacré à Marie le 7 décembre 1913 en l'église Saint Augustin. Il avait un petit frère: Marc, de trois ans plus jeune que lui et qu'il aimait beaucoup. La famille, l'école, le jeu constituaient l'univers qui remplissait sa vie d'enfant. Il est mort à Paris, dans sa chambre de la rue Vital, le 24 janvier 1925, frappé par la diphtérie....Il venait d'avoir onze ans.... Dès sa mort consommée, les êtres proches: parents,camarades,professeurs furent profondément marqués par sa disparition et mesurèrent l'immense vide que constituait désormais son absence. On vient de toute la France, puis du monde entier se recueillir sur sa tombe...où des milliers de prières allaient s'élever comme des mains tendues vers le ciel... On encourage Madame de Fontgalland a écrire une biographie de soixante cinq pages sur son fils...publiée à quatre cent ,puis quatre mille ,puis quatre-vingt quinze mille exemplaires...elle fut traduite ensuite en treize langues !... De tous les continents, des prélats, des prêtres,des théologiens,des scientifiques, des hommes de lettres, des intellectuels, des gens simples, des enfants, des parents, des familles entières, des religieux et des religieuses, des laïcs écrivent pour révéler les grâces qu'ils ont obtenues et qu'ils attribuent à l'intercession de Guy. Les guérisons se multiplient: guérisons physiques mais aussi conversions... Des dizaines et dizaines de jeunes avouent qu'ils doivent à Guy d'avoir répondu à leur vocation religieuse ou sacerdotale... En octobre 1931, à l'occasion de l'inauguration de la statue du Christ Rédempteur à Rio de Janeiro, l'épiscopat brésilien et plus de cinq cent prêtres demandent la béatification de l'enfant. Au total six cent cinquante mille signatures furent envoyées à Rome ou à Paris entre 1926 et1931! En juin 1932 un tribunal diocésain fut constitué par l'archevêque de Paris pour instruire la cause de Guy. Cinq ans plus tard, le 8 février 1937, le dossier de l’enquête (1804 pages !) fut envoyé à Rome à la Sacrée Congrégation des Rites. Entre-temps, en mars 1936, on exhuma le corps de Guy pour le placer dans la chapelle Sainte Paule à Valence pour veiller sur la vocation des séminaristes. La décision négative de la Congrégation des Rites fut d'abord connue officieusement en novembre 1941, puis officiellement le 18 novembre 1947...soit dix ans après l’enquête! La décision parut dans les Acta Apostolicae Sedis des 28 janvier-27 février 1948 (page 43.)... « la cause était écartée et devait le rester ». Mais Guy rayonne toujours... Aujourd'hui il reste très connu en Asie, au Japon, au Sri-Lanka (où c'est un prénom assez courant) et en Amérique du Sud.

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Neuvaine à Guy de Fontgalland

Prière de la Neuvaine

(à dire chaque jour)


Ô cher petit Guy de Fontgalland qui avez été si sensible à la misère, et qui écoutez toutes les prières qui vous sont adressées avec confiance, soyez mon intercesseur avec Marie, votre « Maman du Ciel », auprès du « Petit Jésus » que vous avez tant adoré, et soyez mon puissant protecteur durant ma vie terrestre. Daignez, je vous en supplie, écouter favorablement la requête que je confie à votre puissante intercession: insufflez-moi votre amour simple et ardent pour la Sainte Eucharistie et pour l’Église, donnez-moi d’être capable de dire, comme vous un « oui » inconditionnel à Dieu, et aidez-moi à toujours refuser de prononcer le moindre mensonge. Priez pour que j’ai toujours la grâce de suivre les inspirations de mon Ange gardien, pour, qu'ainsi, je puisse marcher tous les jours, sur le chemin de la perfection. Instillez en moi la force de pouvoir faire, à votre exemple, des petits sacrifices quotidiens que j'offrirai comme des preuves d’amour à Jésus. Obtenez-moi aussi, Ô cher petit Guy de Fontgalland, la grâce temporelle que je désire tant (dire maintenant les grâces que vous désirez). Je vous en supplie, Seigneur Jésus, de m’accorder cette grâce par l’intercession de Votre petit serviteur, Guy de Fontgalland, à qui Vous avez révélé: « Je ferai de toi un Ange », je fais la promesse de lui rendre les hommages qui lui sont dus en témoignant autour de moi des miracles obtenus par sa puissante intercession et en faisant célébrer une Messe d’action de grâces en son honneur dans les délais les plus brefs. Amen.

 

Premier jour

O petit Guy de Fontgalland, qui avez partagé vos bonheurs avec les malheureux et ajouté la noblesse à la charité en les secourant, donnant en plus de l'argent de poche qui venait de vos parents, une poignée de main qui venait de vous, soyez mon protecteur sur cette terre. Vous qui avez plaidé pour les autres, comme votre père avocat, mais devant Dieu dont vous contemplez la face et qui avez obtenu nombre de grâces et de guérisons, soyez mon intercesseur au Ciel.

 

Notre Père... Je vous salue Marie...


Deuxième jour


O Guy de Fontgalland, Petit lys si pur, qui avez manifesté pour vous et pour les autres une pudeur excessive qui était un appel à la véritable pureté, que vous avez conservée dans la prière, la confession et la mortification et par l'examen quotidien de votre conscience en compagnie de votre petit frère, afin que l'innocence ne se confonde pas avec l'ignorance, apprenez-moi la pénitence.

 

Notre Père... Je vous salue Marie...


Troisième jour


O Guy de Fontgalland, parfait croisé de l'Eucharistie, qui avez ardemment prié et communié, aimé le Saint-Père et qui avez accompli chaque jour de petits sacrifices pour l'amour de Jésus, comme autant de pétales jetés sur le chemin de la Sainte-Table où vous avez conduit à votre suite les plus jeunes, de même que vous avez escorté le Petit Jésus en procession du Saint-Sacrement, faites de moi un apôtre de la communion.

 

Notre Père... Je vous salue Marie...

Quatrième jour

 

O Guy de Fontgalland, ange missionnaire, qui avez souhaité, avant l'âge de raison, imiter Jésus en tout, jusqu'à retirer vos gants puisqu'Il n'en portait pas, qui avez désiré L'aimer toujours plus que tout et résolu, pour le prouver, de tout quitter pour Lui et devenir son prêtre. Vous qui avez regretté de ne pas connaître le latin pour mieux suivre la messe, qui avez imaginé fabriquer un avion pour évangéliser le monde et qui avez suscité tant de conversions et de vocations, depuis que Jésus fit de vous son Ange, donnez-moi une semblable confiance en la Sainte Église.

 

Notre Père... Je vous salue Marie...


Cinquième jour

 

O Guy de Fontgalland, Garçon loyal et franc, qui avez refusé le moindre mensonge, au point de révéler de vous-même vos fautes et de faire la leçon aux petits et aux grands, mais qui avez refusé aussi de dénoncer les autres ou même d'en dire du mal et qui avez gardé le secret de votre fin prochaine pour ne pas attrister vos proches, donnez-moi un tel esprit de vérité qui distingue celle qui ne fait pas plaisir de celle qui fait mal.

 

Notre Père... Je vous salue Marie...


Sixième jour


O Guy de Fontgalland, petit serviteur de Dieu, qui avez accepté de mourir jeune pour mieux vous unir à Lui, répondant à son annonciation par un simple « oui », que vous trouvez le plus beau mot qu'on puisse dire à Dieu, et qui avez attendu l'agonie et affronté la mort avec l'espérance de joyeuses retrouvailles. Vous qui vous êtes détaché des choses de ce monde, qui vous émerveillait pourtant à l'exemple de votre savant aïeul, pour vous évader en Jésus dans le paradis, inspirez-moi un pareil abandon à sa volonté.

 

Notre Père... Je vous salue Marie...


Septième jour


Cher petit Guy, qui avait suivi précocement la petite voie de Thérèse sur laquelle son parfum de sainteté guida vos pas, et qui avez gravi à genoux le chemin de Croix de la grotte de Lourdes où votre Maman du Ciel promit de vous emmener là-haut tout droit. Vous qui avez détesté qu'on vous remarque pour n'être regardé que par Dieu et qui avez combattu la prétention par la simplicité et la colère par la douceur, faites-moi suivre vos traces sur le chemin de l'humilité.

 

Notre Père... Je vous salue Marie...

 

Huitième jour


O Guy de Fontgalland, fils très aimant de Notre-Dame, qui avez eu le péché en horreur parce que c'est à cause de lui que Jésus a tant souffert pour nous et sa Mère tant pleuré, qui avez souffert volontiers par amour de Lui et qui avez promis à votre mère de lui envoyer du Ciel des croix qu'elle devrait pareillement supporter, enseignez-moi le sacrifice.


Notre Père... Je vous salue Marie...


Neuvième jour

 

O Guy de Fontgalland, ange de Jésus, qui avez vécu dans son intimité dès votre plus jeune âge et causé avec Lui comme à un ami, que vous avez écouté et savouré, soyez mon messager. Vous qui avez protégé les plus faibles sans vous défendre vous-même, qui avez été souvent incompris et parfois moqué et qui avez pardonné sans garder rancune, soyez mon ange-gardien.

 

Notre Père... Je vous salue Marie...

 

Prière pour obtenir la béatification de Guy de Fontgalland


Seigneur, qui êtes Vous-Même, la gloire et la récompense de Vos serviteurs, Faites-nous la Grâce de tout espérer de Votre bonté et de l'intercession efficace de Celui dont Vous avez fait un de Vos Anges au Ciel, le petit Guy de Fontgalland. Accordez-nous la (grâce ou la guérison) que nous le supplions de demander pour nous, Afin que nous puissions, comblés de Vos dons, Vous louer de tout notre cœur, Et Vous bénir le reste de nos jours. Glorifiez-Vous, Ô Père infiniment bon, en Glorifiant cet enfant afin que la Sainte Église puisse un jour nous donner comme Modèle ce tout petit communiant de 7 ans. Nous Vous en prions par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.


Prières extrait du site: http//lepeupledelapaix.forumactif.com

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6 mai 2011

Le Vénérable François Gaschon

 

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Le Vénérable François Gaschon

 

Né à « Molette » d’Auzelles (Puy-de-Dôme, France) le 30 août 1732

Baptisé à Auzelles le 31 août 1732

Ordonne prêtre pour le diocèse de Clermont le 18 décembre 1755

Missionnaire du diocèse

Aumônier de l’hôpital d’Ambert (1805) où il mourut le 28 novembre 1815

Proclamé Vénérable le 6 avril 1998 à Rome

Son corps repose dans la chapelle de l’hôpital d’Ambert

 

Prière pour obtenir la béatification du Vénérable Père François Gaschon

 

Dieu Notre Père, Vous qui élevez les humbles, nous Vous rendons grâce pour la vie du Vénérable Père François Gaschon. Au milieu des épreuves qu’il dut traverser, il fut parmi nous, en imitant Jésus, un modèle de Foi, d’Espérance et de Charité. Avec lui, croyant en Votre immense Bonté, nous Vous présentons, tel un enfant, ce qui nous tient plus particulièrement à coeur: (Ici on peut exprimer ses intentions). Daignez manifester sa sainteté en m’accordant par son intercession les bienfaits qui me sont nécessaires.

 

Notre Père...

 

Prière de faire parvenir les bienfaits obtenus par le Vénérable Père Gaschon,

avec vos nom et adresse, à la

Paroisse Saint Jean-François Régis

9 place du Pontel

F- 63600 Ambert (France)

 

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3 mai 2011

Bienheureux Jean Paul II

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Bienheureux Jean Paul II

« N'ayez pas peur ! Ouvrez grand les portes au Christ ! »

1920-2005

Fête le 22 octobre

 

Karol Józef Wojtyła, devenu Jean-Paul II à son élection au Siège apostolique d'octobre 1978, est né le 18 mai 1920 à Wadowice, petite ville située à 50 km de Cracovie. Il est le plus jeune des trois enfants de Karol Wojtyła et d'Emilie Kaczorowska. Sa mère mourut en 1929. Son frère aîné Edmund, qui fut médecin, est décédé en 1932, leur père, ancien Sous-officier, en 1941. Leur sœur Olga était décédée avant sa naissance. Il fut baptisé le 20 juin 1920, dans l'Eglise paroissiale de Wadowice, par le prêtre François Zak, fit sa Première Communion à 9 ans et reçut la Confirmation à 18 ans. Conclues ses études secondaires près l'Ecole Marcin Wadowita de Wadowice, il s'inscrit en 1938 à l'Université Jagellon de Cracovie et à un cours de théâtre. L'Université ayant été fermée en 1939 par l'occupant nazi, le jeune Karol dût travailler sur un chantier de l'usine chimique Solvay afin de gagner sa vie et d'échapper à la déportation en Allemagne.

 

A compter de 1942, ressentant sa vocation au sacerdoce, il suivit les cours de formation du Séminaire clandestin de Cracovie. Il fut à la même époque l'un des promoteurs du Théâtre Rapsodique, lui aussi clandestin. Après la Seconde Guerre Mondiale, il poursuivit ses études près le Grand Séminaire de Cracovie à peine réouvert, mais également à la Faculté de théologie de l'Université Jagellon, jusqu'à son ordination sacerdotale survenue à Cracovie le 1er novembre 1946 des mains du Cardinal Adam Stefan Sapieha. Il fut ensuite envoyé à Rome par le Cardinal Sapieha et poursuivit ses études doctorales sous la direction du Dominicain français, le P.Garrigou-Lagrange. Il soutint en 1948 sa thèse en théologie consacrée à la Foi dans l'oeuvre de saint Jean-de-la-Croix (Doctrina de fide apud Sanctum Ioannem a Cruce). Durant ce séjour romain, il occupa son temps libre pour exercer son ministère pastoral auprès des émigrés polonais de France, de Belgique et des Pays-Bas. Il rentra en 1948 en Pologne pour être vicaire en diverses paroisses de Cracovie et Aumônier des étudiants jusqu'en 1951 lorsqu'il reprit ses études philosophiques et théologiques. En 1953, il soutint près l'Université catholique de Lublin une thèse intitulée "Mise en valeur de la possibilité de fonder une éthique catholique sur la base du système éthique de Max Scheler". Il accéda ensuite à l'enseignement professoral de la théologie morale et d'éthique sociale au Grand Séminaire de Cracovie et à la Faculté de théologie de Lublin.

 

Le 4 juillet 1958, Pie XII le nomma Evêque titulaire de Ombi et auxiliaire de Cracovie et, le 28 septembre suivant, il reçut la consécration épiscopale des mains de l'Archevêque Eugeniusz Baziak, en la cathédrale du Wawel (Cracovie). Le 13 janvier 1964, il fut nommé Archevêque de Cracovie par Paul VI qui, le 26 juin 1967, l'éleva au cardinalat, du titre de S.Cesareo in Palatio, une diaconie élevée au rang presbytéral pro illa vice.Après avoir participé au Concile Vatican II (1962-1965), où il offrit notamment une importante contribution à l'élaboration de la constitution Gaudium et spes, le Cardinal Wojtyła prit part à toutes les assemblées du Synode des Evêques.

 

Au cours du second Conclave de 1978, il fut élu Pape par les Cardinaux le 16 octobre et prit le nom de Jean-Paul II. Le 22 octobre, Jour du Seigneur, il entamait solennellement son ministère pétrinien de 263º successeur de l'Apôtre Pierre. Son pontificat de près de 27 années allait être l'un des plus longs de l'histoire de l'Eglise. Jean-Paul II a exercé le ministère pétrinien avec un inlassable esprit missionnaire, prodiguant toutes ses énergies poussé par la sollicitude pastorale envers toutes les Eglises et par la charité ouverte à l'humanité tout entière. En 26 années de pontificat, le Pape Jean-Paul II a accompli 104 voyages apostoliques hors d'Italie et 146 visites dans ce pays. Comme Evêque de Rome, il a visité 317 des 333 paroisses de son diocèse. Plus qu'aucun de ses prédécesseurs, il a rencontré le Peuple de Dieu et les Responsables des nations: aux 1166 audiences générales du mercredi ont participé plus de 17.600.000 pèlerins, sans compter toutes les autres audiences spéciales et les cérémonies religieuses [plus de 8 millions de pèlerins seulement au cours du Grand Jubilé de l'An 2000]; outre les millions de fidèles qu'il a rencontrés au cours de ses visites pastorales en Italie et dans le monde. Nombreuses sont les personnalités gouvernementales reçues en audience: il suffit de rappeler les 38 visites officielles et les 738 audiences ou rencontres de chefs d'Etat, ainsi que les 246 audiences et rencontres de premiers ministres.

 

Son amour pour les jeunes l'a poussé à lancer en 1985 les Journées mondiales de la Jeunesse, et les 19 JMJ de son pontificat ont rassemblé des millions de jeunes dans diverses parties du monde. D'autre part, son attention à la famille s'est exprimée par la tenue de Rencontres mondiales des Familles entreprises à son initiative en 1994. Il a promu avec succès le dialogue avec les juifs et avec les représentants des autres religions, les invitant parfois à des rencontres de prière pour la paix, en particulier à Assise. Sous sa direction l'Eglise s'est approchée du troisième millénaire et a célébré le grand Jubilé de l'An 2000, selon les orientations indiquées dans la Lettre apostolique Tertio Millennio adveniente. Celle-ci s'est ensuite ouverte à la nouvelle époque, en recevant ses indications dans la Lettre apostolique Novo Millennio ineunte, dans laquelle il montrait aux fidèles le chemin de l'avenir. Avec l'Année de la Rédemption, l'Année mariale et l'Année de l'Eucharistie il a promu le renouveau spirituel de l'Eglise.

 

Il a donné une impulsion extraordinaire aux canonisations et aux béatifications, pour montrer d'innombrables exemples de la sainteté d'aujourd'hui, qui soient un encouragement pour les hommes de notre temps. Jean-Paul II a procédé à 147 cérémonies de béatification (1338 Bienheureux) et à 51 de canonisation (482 Saints). Il a proclamé Docteur de l'Eglise sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.

 

Il a considérablement élargi le Collège des Cardinaux, en a créant 231 en 9 Consistoires, plus 1 in pectore, dont le nom n'a jamais été révélé. Il a également présidé 6 réunions plénières du Sacré Collège.Jean-Paul II a présidé 15 Synodes des Evêques: 6 Assemblées ordinaires (1980, 1983, 1987, 1990, 1994 et 2001), 1 générale extraordinaire (1985), 8 spéciales (1980, 1991, 1994, 1995, 1997, 1998 [2] et 1999). Au nombre de ses documents majeurs, on compte 14 encycliques, 15 exhortations apostoliques, 11 constitutions apostoliques et 45 lettres apostoliques. Il a promulgué le Catéchisme de l'Eglise catholique, à la lumière de la Tradition, interprétée avec autorité par le Concile Vatican II. Il a également réformé le Codes de droit canonique latin et oriental, a créé de nouvelles institutions et réorganisé la Curie romaine. A titre privé, en tant que Docteur, a également publié cinq livres: "Entrer dans l'espérance" (octobre 1994); "Don et Mystère: en ce 50 anniversaire de mon ordination sacerdotale" (novembre 1996); "Triptyque romain"- Méditations poétiques (mars 2003); "Levez-vous et allons!" (mai 2004) et "Mémoire et Identité" (février 2005).

 

Jean-Paul II est décédé au Vatican le 2 avril 2005 à 21 h 37', tandis qu'on entrait déjà dans le Jour du Seigneur, Octave de Pâques et Dimanche de la Divine Miséricorde. Les funérailles de Jean-Paul II se sont déroulées le 8 avril 2005, alors que depuis son décès plus de trois millions de fidèles étaient venus à Rome saluer sa dépouille, attendant jusqu'à 24 heures avant d'entrer dans la Basilique St. Pierre. Le 28 avril, le nouveau Pape Benoît XVI a accordé la dispense des 5 années après la mort pour l'ouverture de la Cause en béatification-canonisation de Jean-Paul II. La procédure canonique a été ouverte le 28 juin suivant par le Cardinal Camillo Ruini, Vicaire général pour le diocèse de Rome. Jean Paul II a été béatifié le Dimanche 1er mai 2011, par son successeur, le Pape Benoît XVI, jour de la Fête de la Miséricorde Divine.

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Homélie prononcée par le Pape Benoît XVI lors de la Messe de Béatification du Serviteur de Dieu Jean Paul II, place Saint Pierre, à Rome, le 1er mai 2011

 

Chers frères et sœurs!

 

Il y a six ans désormais, nous nous trouvions sur cette place pour célébrer les funérailles du Pape Jean-Paul II. La douleur causée par sa mort était profonde, mais supérieur était le sentiment qu’une immense grâce enveloppait Rome et le monde entier: la grâce qui était en quelque sorte le fruit de toute la vie de mon aimé Prédécesseur et, en particulier, de son témoignage dans la souffrance. Ce jour-là, nous sentions déjà flotter le parfum de sa sainteté, et le Peuple de Dieu a manifesté de nombreuses manières sa vénération pour lui. C’est pourquoi j’ai voulu, tout en respectant la réglementation en vigueur de l’Église, que sa cause de béatification puisse avancer avec une certaine célérité. Et voici que le jour tant attendu est arrivé! Il est vite arrivé, car il en a plu ainsi au Seigneur: Jean-Paul II est bienheureux! Je désire adresser mes cordiales salutations à vous tous qui, pour cette heureuse circonstance, êtes venus si nombreux à Rome de toutes les régions du monde, Messieurs les Cardinaux, Patriarches des Églises Orientales Catholiques, Confrères dans l’Épiscopat et dans le sacerdoce, Délégations officielles, Ambassadeurs et Autorités, personnes consacrées et fidèles laïcs, ainsi qu’à tous ceux qui nous sont unis à travers la radio et la télévision.

 

Ce dimanche est le deuxième dimanche de Pâques, que le bienheureux Jean-Paul II a dédié à la Divine Miséricorde. C’est pourquoi ce jour a été choisi pour la célébration d’aujourd’hui, car, par un dessein providentiel, mon prédécesseur a rendu l’esprit justement la veille au soir de cette fête. Aujourd’hui, de plus, c’est le premier jour du mois de mai, le mois de Marie, et c’est aussi la mémoire de saint Joseph travailleur. Ces éléments contribuent à enrichir notre prière et ils nous aident, nous qui sommes encore pèlerins dans le temps et dans l’espace, tandis qu’au Ciel, la fête parmi les Anges et les Saints est bien différente! Toutefois unique est Dieu, et unique est le Christ Seigneur qui, comme un pont, relie la terre et le Ciel, et nous, en ce moment, nous nous sentons plus que jamais proches, presque participants de la Liturgie céleste.

 

«Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru.» (Jn 20,29). Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus prononce cette béatitude : la béatitude de la foi. Elle nous frappe de façon particulière parce que nous sommes justement réunis pour célébrer une béatification, et plus encore parce qu’aujourd’hui a été proclamé bienheureux un Pape, un Successeur de Pierre, appelé à confirmer ses frères dans la foi. Jean-Paul II est bienheureux pour sa foi, forte et généreuse, apostolique. Et, tout de suite, nous vient à l’esprit cette autre béatitude : «Tu es heureux, Simon fils de Jonas, car cette révélation t’est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux» (Mt 16, 17). Qu’a donc révélé le Père céleste à Simon? Que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Grâce à cette foi, Simon devient «Pierre», le rocher sur lequel Jésus peut bâtir son Église. La béatitude éternelle de Jean-Paul II, qu’aujourd’hui l’Église a la joie de proclamer, réside entièrement dans ces paroles du Christ: «Tu es heureux, Simon» et «Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru.». La béatitude de la foi, que Jean-Paul II aussi a reçue en don de Dieu le Père, pour l’édification de l’Église du Christ.

Cependant notre pensée va à une autre béatitude qui, dans l’Évangile, précède toutes les autres. C’est celle de la Vierge Marie, la Mère du Rédempteur. C’est à elle, qui vient à peine de concevoir Jésus dans son sein, que Sainte Élisabeth dit: «Bienheureuse celle qui a cru en l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur!» (Lc 1, 45). La béatitude de la foi a son modèle en Marie et nous sommes tous heureux que la béatification de Jean-Paul II advienne le premier jour du mois marial, sous le regard maternel de Celle qui, par sa foi, soutient la foi des Apôtres et soutient sans cesse la foi de leurs successeurs, spécialement de ceux qui sont appelés à siéger sur la chaire de Pierre. Marie n’apparaît pas dans les récits de la résurrection du Christ, mais sa présence est comme cachée partout: elle est la Mère, à qui Jésus a confié chacun des disciples et la communauté tout entière. En particulier, nous notons que la présence effective et maternelle de Marie est signalée par saint Jean et par saint Luc dans des contextes qui précèdent ceux de l’Évangile d’aujourd’hui et de la première Lecture: dans le récit de la mort de Jésus, où Marie apparaît au pied de la croix (Jn 19, 25); et au début des Actes des Apôtres, qui la montrent au milieu des disciples réunis en prière au Cénacle (Ac 1, 14).

 

La deuxième Lecture d’aujourd’hui nous parle aussi de la foi, et c’est justement saint Pierre qui écrit, plein d’enthousiasme spirituel, indiquant aux nouveaux baptisés les raisons de leur espérance et de leur joie. J’aime observer que dans ce passage, au début de sa Première Lettre, Pierre n’emploie pas le mode exhortatif, mais indicatif pour s’exprimer; il écrit en effet: «Vous en tressaillez de joie», et il ajoute: «Sans l’avoir vu vous l’aimez; sans le voir encore, mais en croyant, vous tressaillez d’une joie indicible et pleine de gloire, sûrs d’obtenir l’objet de votre foi: le salut des âmes.» (1 P 1, 6. 8-9). Tout est à l’indicatif, parce qu’existe une nouvelle réalité, engendrée par la résurrection du Christ, une réalité accessible à la foi. «C’est là l’œuvre du Seigneur – dit le Psaume (118, 23) – ce fut une merveille à nos yeux», les yeux de la foi.

 

Chers frères et sœurs, aujourd’hui, resplendit à nos yeux, dans la pleine lumière spirituelle du Christ Ressuscité, la figure aimée et vénérée de Jean-Paul II. Aujourd’hui, son nom s’ajoute à la foule des saints et bienheureux qu’il a proclamés durant les presque 27 ans de son pontificat, rappelant avec force la vocation universelle à la dimension élevée de la vie chrétienne, à la sainteté, comme l’affirme la Constitution conciliaire Lumen gentium sur l’Église. Tous les membres du Peuple de Dieu – évêques, prêtres, diacres, fidèles laïcs, religieux, religieuses –, nous sommes en marche vers la patrie céleste, où nous a précédé la Vierge Marie, associée de manière particulière et parfaite au mystère du Christ et de l’Église. Karol Wojtyła, d’abord comme Évêque Auxiliaire puis comme Archevêque de Cracovie, a participé au Concile Vatican II et il savait bien que consacrer à Marie le dernier chapitre du Document sur l’Église signifiait placer la Mère du Rédempteur comme image et modèle de sainteté pour chaque chrétien et pour l’Église entière. Cette vision théologique est celle que le bienheureux Jean-Paul II a découverte quand il était jeune et qu’il a ensuite conservée et approfondie toute sa vie. C’est une vision qui est synthétisée dans l’icône biblique du Christ sur la croix ayant auprès de lui Marie, sa mère. Icône qui se trouve dans l’Évangile de Jean (19, 25-27) et qui est résumée dans les armoiries épiscopales puis papales de Karol Wojtyła: une croix d’or, un «M» en bas à droite, et la devise «Totus tuus», qui correspond à la célèbre expression de saint Louis Marie Grignion de Montfort, en laquelle Karol Wojtyła a trouvé un principe fondamental pour sa vie: «Totus tuus ego sum et omnia mea tua sunt. Accipio Te in mea omnia. Praebe mihi cor tuum, Maria – Je suis tout à toi et tout ce que j’ai est à toi. Sois mon guide en tout. Donnes-moi ton cœur, O Marie» (Traité de la vraie dévotion à Marie, nn. 233 et 266).

 

Dans son Testament, le nouveau bienheureux écrivait: «Lorsque, le jour du 16 octobre 1978, le conclave des Cardinaux choisit Jean-Paul II, le Primat de la Pologne, le Card. Stefan Wyszyński, me dit: "Le devoir du nouveau Pape sera d’introduire l’Église dans le Troisième Millénaire". Et il ajoutait: «Je désire encore une fois exprimer ma gratitude à l’Esprit Saint pour le grand don du Concile Vatican II, envers lequel je me sens débiteur avec l’Église tout entière – et surtout avec l’épiscopat tout entier –. Je suis convaincu qu’il sera encore donné aux nouvelles générations de puiser pendant longtemps aux richesses que ce Concile du XXème siècle nous a offertes. En tant qu’évêque qui a participé à l’événement conciliaire du premier au dernier jour, je désire confier ce grand patrimoine à tous ceux qui sont et qui seront appelés à le réaliser à l’avenir. Pour ma part, je rends grâce au Pasteur éternel qui m’a permis de servir cette très grande cause au cours de toutes les années de mon pontificat». Et quelle est cette «cause»? Celle-là même que Jean-Paul II a formulée au cours de sa première Messe solennelle sur la place Saint-Pierre, par ces paroles mémorables: «N’ayez pas peur! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ!». Ce que le Pape nouvellement élu demandait à tous, il l’a fait lui-même le premier: il a ouvert au Christ la société, la culture, les systèmes politiques et économiques, en inversant avec une force de géant – force qui lui venait de Dieu – une tendance qui pouvait sembler irréversible. Par son témoignage de foi, d’amour et de courage apostolique, accompagné d’une grande charge humaine, ce fils exemplaire de la nation polonaise a aidé les chrétiens du monde entier à ne pas avoir peur de se dire chrétiens, d’appartenir à l’Église, de parler de l’Évangile. En un mot: il nous a aidés à ne pas avoir peur de la vérité, car la vérité est garantie de liberté. De façon plus synthétique encore: il nous a redonné la force de croire au Christ, car le Christ est Redemptor hominis, le Rédempteur de l’homme: thème de sa première Encyclique et fil conducteur de toutes les autres.

 

Karol Wojtyła est monté sur le siège de Pierre, apportant avec lui sa profonde réflexion sur la confrontation, centrée sur l’homme, entre le marxisme et le christianisme. Son message a été celui-ci: l’homme est le chemin de l’Église, et Christ est le chemin de l’homme. Par ce message, qui est le grand héritage du Concile Vatican II et de son «timonier», le Serviteur de Dieu le Pape Paul VI, Jean-Paul II a conduit le Peuple de Dieu pour qu’il franchisse le seuil du Troisième Millénaire, qu’il a pu appeler, précisément grâce au Christ, le «seuil de l’espérance». Oui, à travers le long chemin de préparation au Grand Jubilé, il a donné au Christianisme une orientation renouvelée vers l’avenir, l’avenir de Dieu, transcendant quant à l’histoire, mais qui, quoi qu’il en soit, a une influence sur l’histoire. Cette charge d’espérance qui avait été cédée en quelque sorte au marxisme et à l’idéologie du progrès, il l’a légitimement revendiquée pour le Christianisme, en lui restituant la physionomie authentique de l’espérance, à vivre dans l’histoire avec un esprit d’«avent», dans une existence personnelle et communautaire orientée vers le Christ, plénitude de l’homme et accomplissement de ses attentes de justice et de paix.

 

Je voudrais enfin rendre grâce à Dieu pour l’expérience personnelle qu’il m’a accordée, en collaborant pendant une longue période avec le bienheureux Pape Jean-Paul II. Auparavant, j’avais déjà eu la possibilité de le connaître et de l’estimer, mais à partir de 1982, quand il m’a appelé à Rome comme Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, j’ai pu lui être proche et vénérer toujours plus sa personne pendant 23 ans. Mon service a été soutenu par sa profondeur spirituelle, par la richesse de ses intuitions. L’exemple de sa prière m’a toujours frappé et édifié: il s’immergeait dans la rencontre avec Dieu, même au milieu des multiples obligations de son ministère. Et puis son témoignage dans la souffrance: le Seigneur l’a dépouillé petit à petit de tout, mais il est resté toujours un «rocher», comme le Christ l’a voulu. Sa profonde humilité, enracinée dans son union intime au Christ, lui a permis de continuer à guider l’Église et à donner au monde un message encore plus éloquent précisément au moment où les forces physiques lui venaient à manquer. Il a réalisé ainsi, de manière extraordinaire, la vocation de tout prêtre et évêque: ne plus faire qu’un avec ce Jésus, qu’il reçoit et offre chaque jour dans l’Église.

 

Bienheureux es-tu, bien aimé Pape Jean-Paul II, parce que tu as cru ! Continue – nous t’en prions – de soutenir du Ciel la foi du Peuple de Dieu. Tant de fois il nous a béni sur cette place du Palais Apostolique. Aujourd‘hui, nous te prions : Saint Père  bénis nous. Amen.

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Office des Lectures pour la Fête du Bienheureux Jean Paul II

 

Charles Joseph Wojtyła naquit en 1920, à Wadowice (Pologne). Après son ordination sacerdotale, il compléta ses études de théologie à Rome. Puis, il revint dans sa patrie, où il exerça diverses charges pastorales et universitaires. Nommé évêque auxiliaire de Cracovie, puis archevêque de ce même diocèse en 1964, il participa au concile œcuménique Vatican II. Elu pape le 16 octobre 1978 sous le nom de Jean-Paul II, il fit preuve d’une sollicitude apostolique extraordinaire, en particulier à l’égard des familles, des jeunes et des malades, qui le conduisit à accomplir d’innombrables visites pastorales dans le monde entier. Parmi les très nombreux fruits laissés à l’Eglise par Jean-Paul II, les plus significatifs sont les suivants : son Magistère d’une richesse incomparable, la promulgation du Catéchisme de l’Eglise catholique et des Codes de Droit canonique pour l’Eglise latine et les Eglises orientales. Il mourut pieusement à Rome, le 2 avril 2005, à la veille du II dimanche de Pâques ou de la divine miséricorde.

 

Commun des pasteurs (papes)

 

Office des lectures

 

Deuxième lecture

 

De l’homélie du bienheureux Jean-Paul II, pape, au début de son pontificat

(22 octobre 1978 : AAS 70 [1978], 945-947)

 

N’ayez pas peur ! Ouvrez les portes au Christ

 

Pierre est venu à Rome ! Qu’est-ce qui l’a guidé et conduit vers cette ville, le cœur de l’Empire, sinon l’obéissance à l’inspiration reçue du Seigneur ? Peut-être ce pêcheur de Galilée n’a-t-il pas voulu venir jusque-là ? Peut-être aurait-il préféré rester sur les rives du lac de Génésareth, avec sa barque et ses filets ? Mais, conduit par le Seigneur et obéissant à son inspiration, il est venu jusqu’ici ! Selon une vieille tradition, pendant la persécution de Néron, Pierre aurait voulu quitter Rome. Mais le Seigneur est intervenu ; il est venu à sa rencontre. Pierre s’adressa à lui et lui demanda : « Quo vadis, Domine ? » (« Où vas-tu, Seigneur ? ») Et le Seigneur lui répondit aussitôt : « Je vais à Rome pour être crucifié une seconde fois. » Pierre retourna à Rome et il y est resté jusqu’à sa crucifixion. L’époque actuelle nous invite, nous pousse, nous oblige à regarder le Seigneur et à nous plonger dans l’humble méditation du mystère du pouvoir suprême du Christ. Celui qui est né de la Vierge Marie, le Fils du charpentier – comme on avait coutume de l’appeler –, le Fils du Dieu vivant, comme l’a confessé l’apôtre Pierre, est venu pour faire de nous tous « un royaume de prêtres ».

 

Le Concile Vatican II nous a rappelé le mystère de ce pouvoir et le fait que la mission du Christ – Prêtre, Prophète-Maître et Roi – continue dans l’Église. Tout le Peuple de Dieu participe à cette triple mission. Et si, autrefois, on déposait sur la tête du Pape la triple couronne, c’était pour exprimer, à travers ce symbole, le dessein du Seigneur sur son Église, à savoir que toute la hiérarchie de l’Église du Christ, et tout le « pouvoir sacré » exercé par elle, ne sont qu’un service, le service qui tend à un unique but : la participation de tout le Peuple de Dieu à cette triple mission du Christ et sa constante fidélité à demeurer sous le pouvoir du Seigneur, lequel tire ses origines non des puissances de ce monde mais du mystère de la Croix et de la Résurrection. Le pouvoir absolu et très doux du Seigneur répond à ce qu’il y a de plus profond en l’homme, aux aspirations les plus nobles de son intelligence, de sa volonté, de son cœur. Ce pouvoir ne s’exprime pas en langage de force, mais dans la charité et la vérité. Le nouveau successeur de Pierre sur le Siège de Rome élève aujourd’hui une prière fervente, humble et confiante : « Ô Christ, fais que je puisse devenir et demeurer un serviteur de ton unique pouvoir ! Un serviteur de ton pouvoir tout imprégné de douceur ! Un serviteur de ton pouvoir qui ne connaît pas de déclin ! Fais que je puisse être un serviteur ! Ou mieux le serviteur de tes serviteurs ».

 

Frères et sœurs, n’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir ! Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ et, avec la puissance du Christ servir l’homme et l’humanité entière ! N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! Le Christ sait « ce qu’il y a dans l’homme » ! Et lui seul le sait ! Aujourd’hui, si souvent l’homme ignore ce qu’il porte au-dedans de lui, dans les profondeurs de son esprit et de son cœur. Si souvent il est incertain du sens de sa vie sur cette terre. Il est envahi par le doute qui se transforme en désespoir. Permettez donc – je vous prie, je vous implore avec humilité et confiance – permettez au Christ de parler à l’homme. Lui seul a les paroles de vie, oui, de vie éternelle !

 

Répons

 

R/.  N’ayez pas peur : le Rédempteur de l’homme a révélé le pouvoir de la croix et donné sa vie pour nous ! * Ouvrez, ouvrez les portes au Christ.

V/.  Nous sommes appelés dans l’Eglise à participer à son pouvoir.

R/.  Ouvrez, ouvrez les portes au Christ.

 

Oraison

 

Dieu, riche en miséricorde, tu as appelé le bienheureux pape Jean-Paul II à guider ton Eglise répandue dans le monde entier; forts de son enseignement, accorde-nous d’ouvrir nos cœurs avec confiance à la grâce salvifique du Christ, unique Rédempteur de l’homme. Lui qui règne avec toi et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.

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Oraison de Messe la Fête du Bienheureux Jean Paul II

Commun des pasteur (papes)

 

Collecte

 

Dieu, riche en miséricorde, tu as appelé le bienheureux pape Jean-Paul II à guider ton Eglise répandue dans le monde entier; forts de son enseignement, accorde-nous d’ouvrir nos cœurs avec confiance à la grâce salvifique du Christ, unique Rédempteur de l’homme. Lui qui règne avec toi et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.

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Textes extraits du site du Saint Siège www.vatican.va

 

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22 mars 2011

Le Serviteur de Dieu Francesco Convertini

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Le Serviteur de Dieu Francesco Convertini

Salésien de Don Bosco

1898-1976

 

Francesco est né dans le quartier Marinelli près de Cisternino (Brindisi) le 29 août 1898. Pendant la 1ère guerre mondiale, il fut appelé sous les drapeaux; son capitaine en fit son aide de camp et le traita comme un fils. Il fut blessé au combat, fait prisonnier et emmené en Hongrie. Rentré au pays, il répondit « oui » à l`appel du Seigneur, qui s'était manifesté à lui par l'intermédiaire de don Amadei et de la communauté « Cagliero » d'Ivrea. Il partit de Gênes pour l`Inde, muni de la croix missionnaire reçue des mains de don Rinaldi. Novice de don Ferrando, disciple de don Mathias et de don Vendrame, il se distingua par un zèle apostolique exceptionnel. Intellectuellement parlant, on ne pouvait pas être moins doué que François Convertini: c'est à grand peine qu'il put achever ses études de philosophie et de théologie: c'est notre Curé d'Ars! Sa maîtrise de la langue bengali fut toujours loin d'être parfaite. Malgré cela, personne à Krishnagar n'eut autant d'amis, autant de fils spirituels, aussi bien parmi les ignorants que les gens instruits, autant parmi les riches que parmi les pauvres. Il était le seul missionnaire autorisé à pénétrer dans une maison hindoue au-delà de la pièce d'entrée. Il était continuellement en chemin, allant d'un village à l'autre. Ses moyens de transport étaient le cheval et le vélo. Mais il préférait aller à pied, sac au dos: il pouvait ainsi rencontrer les gens et leur parler du Christ. Il se consacrait indistinctement à tous: musulmans, hindous, chrétiens... et tous l'aimaient et le vénéraient comme un Maître de vie intérieure, possédant en abondance la « sagesse du cœur ». Sa renommée de sainteté commença de son vivant, non seulement en raison de son dévouement héroïque pour les âmes, mais aussi à cause de faits mystérieux qu'on racontait à son sujet. Il mourut le 11 février 1976, en la fête de Notre Dame de Lourdes, en murmurant: « Ma mère, je n'ai jamais rien fait qui te déplaise pendant ma vie. Maintenant, viens à mon aide! » Sa dépouille fut exposée à la cathédrale, où a défilé une multitude de gens de toute race et de toute religion. Aujourd'hui, elle repose dans le jardin adjacent à la cathédrale de Krishnagar. Sa cause de béatification a été ouverte le 12 décembre 1997.

 

Prière pour obtenir des grâces par l'intercession de Francesco Convertini

 

O Seigneur, qui avez donné à Votre serviteur, Francesco Convertini, un cœur détaché des biens terrestres, et qui l'avez enflammé d'une ardente charité, pour les plus pauvres, accordez-nous d'imiter ses vertus et accordez-nous la grâce... que nous demandons avec foi par son intercession. Amen.

 

Pour plus d'informations et relations de grâces

 

Direzione Generale Opere Don Bosco

Via della Pisana 1111

Casella Postale 18333

00163 Roma


www.padrefrancescoconvertini.com

padrefrancescoconvertini@yahoo.it

 

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21 mars 2011

Rosaire avec la Vénérable Anne de Guigné

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La Vénérable Anne de Guigné

1911-1922

 

Anne de Guigné naquit le 25 avril 1911, à Annecy-le-Vieux et mourut à Cannes le 14 janvier 1922. La mort de son père, tombé à la tête de ses chasseurs en 1915, fut à 4 ans, le principe de sa « conversion ». Cette enfant d'intelligence vive, de volonté ardente, facilement violente, désobéissante et jalouse, acquit rapidement une douceur et une abnégation peu ordinaires. Sa première communion, à 6 ans, acheva de la transformer. Extérieurement, ce fut la plus simple et la plus aimable des enfants: effacée et modeste, toute à ses petits devoirs et à ses jeux. Intérieurement, Dieu opérait en son âme des merveilles. Son humilité, sa douceur, son obéissance, son amour du sacrifice, son exquise et universelle Charité atteignirent un éclat remarquable. Sa manière de communier remuait les cœurs, et plusieurs fois on la vit comme transfigurée. Sa pureté était rayonnante et sa bonté sans limites. Devant la réputation de sainteté de la petite fille, l'évêque d'Annecy initia son procès en béatification, dès le 21 janvier 1932. Toutefois, les études menées à Rome n'aboutirent pas très vite, le cas d'une toute jeune sainte, non martyre, ne s'étant jamais encore posé. Le procès en vue de la reconnaissance de l'héroïcité des vertus d'Anne fut conclu en 1981, elle était proclamée Vénérable le 3 mars 1990, par le Pape Jean Paul II. Sa fête (locale) a été fixée au 14 janvier.

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Rosaire avec la Vénérable Anne de Guigné

 

Mystère Joyeux

 

Premier Mystère Joyeux

L'Annonciation

 

« Pour la gloire de Dieu »

 

Marie, Vous avez accueilli la parole de l'Ange avec confiance. Vous êtes devenue le « Tabernacle » vivant du Fils de Dieu fait homme : apprenez-nous l'amour et le respect de la vie qui commence.

 

Deuxième Mystère joyeux

La Visitation

 

« Je demande au Petit Jésus d'aller le voir »

 

Pleine de grâce et comblée de gloire, Vous avez visité Elisabeth. Avec Jean, elle a reconnu Jésus, le Fruit de Votre Sein. Donnez-nous de reconnaître Jésus, Seigneur vivant au cœur de nos familles.

 

Troisième Mystère Joyeux

La Nativité de Jésus

 

« O Marie, déposez un instant Jésus dans mes bras »

 

Pleins de confiance et d'espérance, agenouillés près de la Sainte Famille, nous désirons recevoir l'Enfant Jésus au creux de nos bras. O Marie, veillez sur chacun des enfants de nos familles.

 

Quatrième Mystère Joyeux

La Présentation de Jésus au Temple

 

« J'irai à l'Autel de Dieu »

 

Marie, avec Joseph, Votre Chaste Epoux, Vous présentiez Votre Enfant au Père, rendant ainsi toutes grâces. Donnez aux parents le courage de présenter à Dieu leurs enfants pour que s'accomplisse Sa Volonté.

 

Cinquième Mystère Joyeux

Le Recouvrement de Jésus au Temple

 

« O Marie, que je désire recevoir Votre Fils »

 

Seigneur Jésus, Vous connaissez la tristesse des parents qui perdent un enfant. Daignez les réconforter par Votre Parole et donnez-leur pour guide Marie, Mère de Tendresse et de Compassion.

 

Mystères Lumineux

 

Premier Mystère Lumineux

Le Baptême de Jésus

 

« Jésus me dit qu'Il m'aime beaucoup plus que je ne l'aime »

 

Par le Baptême nous devenons semblables au Christ et capables d'aimer de Charité. O Marie, que nos familles soient fidèles à cet amour, unies au Christ et à Son Eglise.

 

Deuxième Mystère Lumineux

Les Noces de Cana

 

« On peut tout demander à Jésus »

 

Marie, dans Votre Sainte Innocence, Vous avez requis de Votre Divin Fils un signe. Que la même Foi, le même amour de nos frères et la même audace guident toutes nos prières adressées à Jésus.

 

Troisième Mystère Lumineux

La Prédication du Royaume

 

« Je veux prier pour me convertir »

 

Seigneur Jésus, Vous avez annoncé et ouvert le Royaume de Dieu. Convertissez nos cœurs pour l'accueillir aujourd'hui ; et faites de nous les témoins zélés du Monde Nouveau où Dieu sera tout en tous.

 

Quatrième Mystère Lumineux

La Transfiguration de Jésus

 

« Je veux que, pour Jésus, mon cœur soit tout pur comme un lys »

 

Votre Visage, ô Christ, rayon de Votre Divinité ! Votre habit de lumière, splendeur de Votre Gloire ! Purifiez nos cœurs pour nous préparer à Vous voir tel que Vous êtes. Revêtissez-nous de Votre Grâce pour Vous suivre fidèlement.

 

Cinquième Mystère Lumineux

L'Institution de l'Eucharistie

 

« Je remercie le Petit Jésus de ce qu'Il veut bien venir dans mon coeur »

 

O merveille de grâce ! Ma bouche Vous chante, ô Pain Vivant descendu du Ciel. Que nos cœurs soient prêts à Vous recevoir en communiant au Saint Sacrement de Votre Corps et de Votre Sang.

 

Mystères Douloureux

 

Premier Mystère Douloureux

L'Agonie de Jésus

 

« Invoque ton Bon Ange »

 

Seigneur Jésus, Vous êtes entré seul dans Votre Agonie. Donnez-nous la force de veiller et de prier pour tous ceux qui souffrent seuls l'angoisse de la mort.

 

Deuxième Mystère Douloureux

La Flagellation de Jésus

 

« Que je suis heureuse ! Je veux bien souffrir encore »

 

Le blasphème, les moqueries et les persécutions Vous frappent encore en Votre Corps qui est l'Eglise. Venez au secours de Vos frères qui souffrent en Votre Nom.

 

Troisième Mystère Douloureux

Le Couronnement d'épines

 

« Pour devenir meilleure, je veux faire un sacrifice »

 

Pour tous ceux qu'accablent le poids des jours, la solitude, la tristesse et l'ennui. Que cette couronne de douleur devienne couronne de gloire pour la vie éternelle.

 

Quatrième Mystère Douloureux

Le Portement de la Croix

 

« Si le Bon Dieu le veut, Il me donnera bien la force »

 

Qu'elle est lourde à porter cette croix... Donnez force et courage à ceux qui marchent à Votre suite sur ce chemin d'humilité et de pardon.

 

Cinquième Mystère Douloureux

La Crucifixion

 

« Mon Bon Jésus, je veux tout ce que Vous voulez »

 

Mystères Glorieux

 

Premier Mystère Glorieux

La Résurrection de Jésus

 

« Je veux que Jésus vive et grandisse en moi »

 

Quel beau matin, unique matin sans fin ! Jésus, Vous nous appelez par notre nom et nous attirez à Vous. Faites-nous vivre en Votre présence dans la joie profonde jusqu'au jour ou nous Vous contemplerons face à Face.

 

Deuxième Mystère Glorieux

L'Ascension de Jésus

 

« Puis-je aller avec les Anges ? »

 

Les yeux levés vers Vous, ô Christ, nous prenons force pour vivre dans la Foi. Venez au secours de notre peu de Foi pour que nos familles rayonnent au cœur du monde.

 

Troisième Mystère Glorieux

La Pentecôte

 

« L'Esprit réside dans l'âme des justes »

 

Esprit Saint, Vous avez recréé l'âme de Vos fils. Que Votre Souffle nous guide pour témoigner de notre Baptême et inviter les hommes à Vous suivre.

 

Quatrième Mystère Glorieux

L'Assomption de Marie

 

« Maman Chérie, je Vous aime ! »

 

O Marie, Mère de Dieu et Mère des hommes, Vous Vous en êtes allée en Paradis. Veillez sur Vos enfants, de Votre regard plein de tendre compassion et accordez-nous, Etoile de la Mer, Votre secours quotidien.

 

Cinquième Mystère Glorieux

Le Couronnement de Marie

 

« O Marie, ma bonne Mère ! »

 

O Marie, Vous avez reçu la couronne de Gloire de Votre Divin Fils pour avoir été la plus humble des créatures. Guidez les familles sur ce chemin de la Sainteté que l'esprit d'enfance.

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Prière pour demander la glorification d'Anne de Guigné

 

Mon Dieu, nous Vous remercions des grâces spirituelles dont il Vous a plu de combler Votre petite Servante Anne de Guigné, et nous Vous demandons, pour Votre Gloire et pour notre Salut, de daigner glorifier cette enfant qui n'a vécu que pour Vous sur la terre, et de nous accorder par son intercession (....) Si cela est conforme à Votre Sainte Volonté. Amen.

 

Imprimatur

Paris, 10 avril 1972

E. Berrar, V.E.

 

Renseignements et relations de grâces

 

Association les Amis d'Anne de Guigné

14, avenue Hoche

75008 Paris

www.annedeguigne.fr

 

E-mail: aag5@hotmail.fr

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30 janvier 2011

Le Vénérable Père Joseph Passerat

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Le Vénérable Père Joseph Passerat

Vicaire Général de la Congrégation du Très Saint Rédempteur

mort à Tournai (Belgique) le 30 octobre 1858

Notice historique

Né à Joinville, en Champagne (France), le 30 avril 1772, Joseph Passerat se signala, dès l'âge le plus tendre, par son ardente piété. Après de brillantes études dans l'abbaye de Saint Urbain et au Petit Séminaire de Châlons-sur-Marne, il fut enrôlé dans les armées de la République; mais Dieu l'appelait depuis longtemps au Sacerdoce. Pour obéir, le jeune Passerat n'hésite pas à quitter sa patrie alors en pleine Révolution. Il se rend à Namur, puis à Liège, parcourt diverses contrées de l'Allemagne et arrive enfin, en 1796, à Varsovie où Saint Clément-Marie Hofbauer le reçoit dans la Congrégation du Très Saint Rédempteur. Ordonné Prêtre l'année suivante, il devient bientôt Maitre des Novices, puis Recteur de la communauté du Mont Tabor, près du lac de Constance. Mais la persécution s'acharne contre son Institut. Le Vénérable veut le sauver à tout prix. A cette fin, il se réfugie avec les siens en Bavière, puis en Suisse, notamment à Coire, à Viège (Valais), et dans le Canton de Fribourg, où il dessert les chapellenies de Farvagny et de Posat, et la paroisse de Cerniat. En 1818, il réussit enfin à fonder une communauté régulière dans l'ancienne Chartreuse de la Valsainte. Deux ans plus tard, le 15 mars 1820, mourait l'apôtre de la Pologne, Saint Clément-Marie Hofbauer. Le Père Passerat lui succède comme Supérieur des Rédemptoristes établis en dehors de l'Italie. Il se rend à Vienne où il demeure jusqu'à la révolution de 1848. Condamné une fois de plus à l'exil, le Vénérable se réfugie en Belgique. Là, il donne sa démission, devient aumônier des Rédemptoristines de Bruges, et meurt saintement à Tournai, le 30 octobre 1858. Ses restes vénérés reposent en cette ville, dans l'église des Pères Rédemptoristes.

Actions et vertus du Serviteur de Dieu

Le Père Passerat fut le propagateur insigne de sa Congrégation. Il a fondé près de 60 maisons et établi son Institut dans la plupart des pays d'Europe et aux Etats Unis. C'est lui aussi qui introduisit en Autriche, puis en Belgique, l'Ordre des Rédemptoristines, dont il est, après Saint Alphonse de Liguori, le Père et le zélé promoteur. Le Père Passerat fut un ascète admirable. Il sut maintenir chez les siens la discipline et la ferveur par sa fidélité à conserver et à accroitre l'esprit de son Bienheureux Père Saint Alphonse. « Tout ce qu'il y a parmi nous de vie intérieure et d'ascétisme pratique, disait le Révérendissime Père Mauron, c'est au Père Passerat que nous le devons ». Le Père Passerat fut un contemplatif éminent. Un de ses disciples, le saint Père Huchant, l'appelait un séraphin terrestre, et s'écriait en parlant de son maître: « Cinquante ans de contemplation infuse, ô âme bienheureuse, ô âme béatifiée! » Un célèbre orateur, l'abbé Combalot, n'hésita pas à le proclamer, du chaut de sa chaire, « un miracle d'oraison ». Parfait imitateur de Saint Alphonse, de Saint Clément-Marie et de Saint Gérard Majella, le Père Passerat conserva jusqu'à sa mort l'innocence de son baptême et ne commit jamais de péché véniel délibéré. La douceur merveilleuse de son gouvernement et l'onction pénétrante de ses écrits le font comparer à juste titre à l'aimable Saint François de Sales. Modèle et maître de vie religieuse et de zèle apostolique, homme éminent en qui brillent toutes les vertus et qui excellait à y former ses frères, le Vénérable Passerat tient, après Saint Alphonse de Liguori et Saint Clément-Marie Hofbauer, le premier rang dans son Institut. Déjà de nombreuses faveurs ont été obtenues par son intercession. Sa cause de Béatification, introduite en cour de Rome, le 13 mai 1901, est en fort bonne voie. Puisse-t-elle avancer rapidement comme il est permis de l'espérer!

Quelques maximes spirituelles du Vénérable Père Passerat

« Oh! Combien une âme qui tend à la perfection, est agréable à Dieu. Oh! Combien elle est utile et même nécessaire à l'Eglise de Dieu ».

« Des actes! Des actes! Dieu fait des miracles pour une âme qui entreprend généreusement l'oeuvre de sa perfection ».

On a autant d'espérance, d'amour de Dieu, d'humilité, d'obéissance, en un mot de vertu, qu'on a de foi: pas d'avantage. Sans la foi vive, on ne fait des propos que pour gémir de ne pas les avoir observés ».

« Ceux-là se damnent qui n'ont pas de crainte de se damner ».

« Spes tua per tuus! Votre confiance en Dieu, c'est le pied qui vous porte et vous conduit ».

« Si tant d'âmes n'arrivent pas à la perfection, c'est à cause de leur manque de confiance ».

« Dans toutes nos tentations et nos peines, allons au Ciel, nous y verrons toute la cour céleste attentive à notre combat ».

« On aime Dieu autant qu'on éprouve de peine à ne pas l'aimer ».

« Demandons chaque jour à Dieu la grâce de pratiquer un acte de Charité ».

« La bonne intention! La bonne intention! Et puis s'affectionner à la prière. »

« Comment pouvons-nous tant nous inquiéter de l'approbation des hommes et si peu penser à ce que le Ciel pense de nous ».

« Dieu a créé le monde par un fiat. Il l'a racheté par un fiat: qu'il me soit fait selon Votre Parole. Il faut un troisième fiat si nous voulons nous sauver et entrer au Ciel: que Votre Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel ».

« Sur la terre, souvent on se résigne parce qu'il le fait bien; dans le Ciel, on ne désire pas que la Volonté de Dieu soit autre ».

« Sans doute on peut et on doit dire avec Jésus-Christ: Ne nous laissez pas entrer en tentation, mais il ne faut pas désirer avec empressement et chagrin d'être délivré de la tentation ».

« Dans les maladies, il faut se résigner, se reposer sur la Croix et vouloir mourir si Dieu le veut ».

« Pas d'obéissance, pas de mérites ».

« Ceux qui se conduisent d'après leurs idées n'ont pas besoin de démons pour les tenter ».

« Pour arriver pleinement à la sainteté, il faut 1° prier et demander un directeur selon son cœur, 2° faire ce qu'il dit ».

« Que la religion est belle dans ses maximes! Le plus grand, c'est le plus humble, non aux yeux des hommes, mais aux yeux de la Très Sainte Trinité et de la cour céleste ».

« On ne trouve rien de bon dans un religieux qui n'est pas homme d'oraison ».

« Un homme intérieur fera plus en deux heures que tout autre en dix ans ».

« Il faut faire marcher d'un même pas l'oraison et l'action ».

« Celui qui a l'estime et l'amour de la prière effectuera ce que du juste la Sainte Ecriture: La Loi de Dieu est dans son cœur et non pas seulement dans sa bouche ».

« Le premier moyen de sauver son âme et de se sanctifier, c'est la prière; le deuxième, la prière; le dixième, le centième, la prière ».

« La plus mauvaise de toutes les prières est celle qu'on ne fait pas ».

« Toutes les dévotions doivent se rapporter à la dévotion envers Jésus-Christ. Marie est toujours auprès de Jésus ».

« Chacun avance selon sa piété et sa fidélité à la Très Sainte Vierge Marie, ni plus, ni moins ».

« Un exercice d'un prix inappréciable, est celui de se disposer à chaque instant à quitter la vie ».

« Mon Seigneur Jésus-Christ, je veux souffrir pour Vous qui avez tant souffert pour moi et par moi ».

Prière

O Dieu qui couronnez Vos Saints dans le Ciel et les faites honorer par Votre Eglise sur la terre, daignez glorifier Votre Serviteur, le Vénérable Père Joseph Passerat, en nous accordant, par son intercession, les faveurs que nous sollicitons de Votre Bonté. Ainsi soit-il.

Imprimatur

Rmu Romagnoli

Sub-Prom-Fidei.

Romae 1a maii 1926

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22 janvier 2011

Santo Subito

15 janvier 2011

Béatification de Jean Paul II

20 décembre 2010

Le Serviteur de Dieu Gaston de Sonis

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Le Serviteur de Dieu Gaston de Sonis

Apôtre du Sacré Cœur, Zouave Pontifical et Héros Catholique

1825-1887


Gaston de Sonis, fils de Charles-Gaston de Sonis et de Marie-Elisabeth de Bébian, naquit le 25 août 1825, à la guadeloupe, où son père était officier. L'enfant vint en France faire ses études, fut admis à Saint-Cyr et à Saumur et en sortit sous-lieutenant au 5° Hussards. en garnison à Castres, il épousa Mlle Anaïs Roger, fille d'un honorable notaire de cette ville. Officier studieux, ferme sur le devoir et la discipline, mais plein de grâce, d'esprit, de vivacité, Sonis fut toujours estimé de ses soldats et de ses chefs. Au soir de sa vie, ses égaux disaient de lui: « le Général de Sonis, c'est l'honneur ». Père de douze enfants, il les aima avec tendresse et s'imposa les plus grands sacrifices pour leur donner la meilleure éducation. Chrétien fervent, il édifia les villes où il séjourna par sa charité envers les pauvres, son assistance quotidienne à la messe, ses communions fréquentes, sa dévotion au Sacré-Coeur de Jésus. Les Arabes, au milieu desquels il passa de longues années, l'appelaient: Maître en piété. Commandant du 17° Corps d'Armée pendant la guerre de 1870, il fit à Loigny, le 2 décembre, à la tête des Zouaves pontificaux que précédait l'étendard du Sacré Coeur, cette charge célèbre qui sauva d'une déroute complète ses troupes et celles de Chanzy. Gravement blessé, il resta la nuit, par un froid de 20 degrès, sur le champ de bataille; il y fut préservé de la mort, fortifié et consolé par Notre-Dame de Lourdes qu'il contemplait en esprit. Quoique amputé de la jambe gauche, bien au dessus du genou, il reprit, aussitôt remis, son commandement et continua de monter à cheval. En 1880, à Chateauroux, en pleine persécution, il se fit mettre en disponibilité pour protester contre l'expulsion des religieux. Ses infirmités, suites de ses blessures, l'ayant, en 1883, forcé à quitter son commandement pour devenir membre d'une commission au ministère de la guerre, il offrit ses souffrances à Dieu pour expier les crimes de l'impiété régnante. Il y ajoutait des mortifications, des jeûnes et portait des instruments de pénitence qui imprimées sur sa chair meurtrie les stigmates de Celui qui fut torturé par nos iniquités. Il mourut à Paris en réputation de sainteté, le 15 août 1187. Son corps, transporté à Loigny, fut inhumé dans la crypte de l'église, près des Zouaves pontificaux et des soldats tombés dans la bataille du 2 décembre 1870. Sur la pierre qui le recouvre, on lit ses paroles de saint Paul qu'il avait choisies lui-même: « Miles Christi », soldat du Christ. Le 26 septembre 1929, au cours du procès canonique qu'il instruit sur sa réputation de sainteté, Mgr Harscouët, évêque de Chartres, procéda à l'exhumation des restes du pieux Général. Après 42 ans, sans le moindre embaumement, le corps fut trouvé dans son cercueil de plomb, entier, les membres souples, en parfait état de conservation. Ne peut-on voir là une rare et délicate attention de la Providence à l'égard d'un de ses enfants les plus dévoués, une récompense, dès ce monde, de son admirable pureté. De nombreux pèlerins sont venus depuis prier à son tombeau, pour implorer de lui force, lumière ou santé, et beaucoup ont été exaucés. Tous les ans, le dimanche le plus proche du 2 décembre, a lieu une cérémonie officielle à Loigny-la-Bataille pour rendre hommage au général de Sonis et aux autres combattants. Il s'agit de la dernière commémoration présidée par des autorités militaires et civiles à perdurer pour une bataille de la guerre de 1870. Enfin, chaque année est organisée une marche de Fains la Folie à Loigny la bataille, en l'honneur et pour la béatification du général de Sonis, quelques semaines avant la pentecôte.


Prière composée par le Général de Sonis


Mon Dieu, me voici, devant vous pauvre, petit, dénué de tout. Je suis là, à vos pieds, plongé dans mon néant. je voudrais avoir quelque chose à vous offrir, mais je ne suis rien que misère. Vous, vous êtes mon Tout, vous êtes ma richesse. Mon Dieu, je vous remercie d'avoir voulu que je ne fusse rien devant vous. J'aime mon humiliation, mon néant. Je vous remercie d'avoir éloigné de moi quelques satisfactions d'amour-propre, quelques consolations de coeur. Je vous remercie des déceptions, des inquiétudes, des humiliations. Je reconnais que j'en avais besoins, et que ces biens auraient pu me retenir loin de vous. O mon Dieu, soyez béni quand vous m'éprouvez. J'aime à être brisé, consumé, détruit par vous. Anéantissez-moi de plus en plus. Que je sois à l'édifice, non pas comme la pierre travaillée et polie par la main de l'ouvrier, mais comme le grain de sable obscur, dérobé à la poussière du chemin. Mon Dieu, je vous remercie de m'avoir laissé entrevoir la douceur de vos consolations. Je vous remercie de m'en avoir privé. Tout ce que vous faites est juste, est bon. Je vous bénis dans mon indigence. Je ne regrette rien, sinon de ne vous avoir pas assez aimé. Je ne désire rien, sinon que votre volonté soit faite. Vous êtes mon maître et je suis votre propriété. Tournez et retournez-moi. Détruisez et travaillez-moi. Je veux être réduit à rien pour l'amour de vous. O Jésus! Que votre main est bonne, même au plus fort de l'épreuve! Que je sois crucifié, mais crucifié par vous! Ainsi soit-il.


Prière au Coeur de Jésus pour demander la béatification du Général de Sonis


Coeur de Jésus, vous que le Général de Sonis a fidèlement servi sur cette terre; Vous, dont la statue était chez lui à la place d'honneur, qu'il écoutait dans ses fréquentes communions et ses longues visites au Saint-Sacrement; Vous, la cause de sa tendre dévotion à Marie et à Joseph; Vous, son modèle dans l'amour de la pauvreté, son guide dans le soulagement des malheureux; Vous, la source de son filial attachement, de sa respectueuse soumission au Pape et à l'Eglise; Vous, dont il se disait et fut le dévoué soldat dans le monde et dans l'armée; Vous, dont la sainte Image flottait sur l'étendard des Zouaves de Charette qu'il fit déployer dans la bataille du 2 décembre 1870; Vous, sa force dans les combats, son soutien dans l'adversité, sa consolation dans la souffrance; nous Vous supplions de hâter la béatification de votre insigne serviteur, de lui accorder le don des miracles, de l'exaucer lorsque nous recourons à lui dans nos difficultés, dans nos peines, dans nos maladies, et qu'il intercède auprès de Vous en notre faveur. Ainsi soit-il.


Coeur de Jésus, sauvez la France, et glorifiez le Général de Sonis.

(50 jours d'indulgences, Raoul évêque de Chartres)


Prière de faire connaître les grâces obtenues par l'intercession du Général de Sonis, au

monastère du Carmel de Verdun (meuse),

ainsi qu'à

Monsieur le Curé de Loigny-la-bataille,

par Orgères (Eure-et-Loire)


Imprimatur

13 Aprilis 1929.

Radulphus, Episcopus Carnuten.


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