Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Images Saintes
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Images Saintes
  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
31 août 2013

Les Cinq Dimanches des Sacrés Stigmates de Saint François d'Assise 3/6

Les Cinq Dimanches des Sacrés Stigmates de Saint François d'Assise

francesco (2)

Troisième Dimanche

 

Considération

 

A l'aube du jour, vers la Fête de de l'Exaltation de la Sainte Croix, l'angélique François était en prière sur le penchant de la montagne. Tout à coup il vit descendre des hauteurs du Ciel un Séraphin aux six ailes de feu, éblouissantes de clarté. L'Ange vola d'un vol rapide tout près de lui et demeura suspendu dans les airs, et alors apparut entre ses ailes, l'image de Jésus Crucifié. A cette vue, l'âme de François fut saisie d'une stupeur indicible. La joie et la douleur le remplissaient tour à tour : la joie, parce qu'il avait en face de lui le Dieu de son amour, le Dieu d'amour sous la forme d'un Séraphin ; la douleur, parce que c'était Jésus souffrant, les mains et les pieds attachés à la croix et le Cœur percé de la lance. Il avait sous les yeux un mystère insondable et on étonnement était extrême, car, comment concilier les humiliations du Calvaire avec les gloires de la vision béatifique ? Enfin il découvrit à la lumière céleste, le sens caché de cette vision et il comprit que ce n'était point par le martyre du corps, mais bien par le feu de l'amour qu'il devait se transformer entièrement à la ressemblance de son Bien-aimé.

La vision disparut, mais elle laissa dans son cœur une ardeur merveilleuse et dans sa chair, la trace, non moins merveilleuse, de l'empreinte divine. Tout aussitôt en effet, apparurent les cinq plaies qu'il venait d'adorer dans la céleste vision. Ses mains et ses pieds étaient transpercés par de gros clous, dont la tête noire et ronde était très visible, et dont la pointe longue et comme rabattue dépassait le dessus des mains et de la plante des pieds. La blessure du côté, marge et béante, laissait voir une plaie de couleur Vermeille, d'où fréquemment le sang découlait sur les vêtements du Saint. Il portait donc les Sacrés Stigmates visiblement imprimés dans sa chair.

Quelle ne fut pas la surprise, la reconnaissance, l'humilité profonde de François en se voyant ainsi orné de ces douloureux Stigmates ! Qui pourrait nous décrire le combat qui se livra dans cette âme où l'humilité imposait le silence, tandis que la reconnaissance demandait impérieusement la publication du bienfait ? Dieu qui voulait donner à son Eglise une nouvelle preuve de la fécondité et de la diversité de ses opérations dans les Saints, se chargera lui-même de publier dans l'univers entier la merveille qu'il vient d'opérer dans le corps de François son très humble et très aimant serviteur. Un jour viendra on l'Eglise entière connaîtra et vénérera les Stigmates de Saint François.

 

Elévation

 

O mon Séraphique Père, c'est bien en effet ce que je viens faire aujourd'hui devant vous : vénérer vos Stigmates sacrés. Ne vous opposez point A la volonté de notre divin Maître, et laissez-moi en toute liberté vénérer vos mains bénies. Ces mains qui ont si largement distribué l'aumône aux pauvres qui venaient frapper a la porte de Pica votre mère ; ces mains qui ont rebâti trois églises pour obéir à la voix du Crucifix miraculeux, ces mains qui, après avoir dépensé l'argent avec prodigalité, présentèrent humblement l'écuelle, de porte en porte, dans la Cité Ombrienne qui avait admiré vos talents, ces mains, qui avec tant d'amour, ont soigné les pauvres lépreux et les ont guéris. Ah ! laissez-moi vénérer ces mains bienfaisantes ! Elles ont revêtu de bure les premiers compagnons de votre vie évangélique ; elle, ont coupé les cheveux à la Bienheureuse Claire et à sa sœur Agnès ; elles ont imposé le voile de la Virginité sur leur tête et ceint leur, reins de la corde symbolique. Ô merveilleuses mains, vous avez aussi distillé dans l'Eglise la myrrhe de la plus pure mortification. mon Père, permettez-moi de les baiser, maintenant surtout qu'elles sont ornées des Stigmates du Christ.

 

Pratique : ne refusons pas l'aumône au pauvre qui nous la demande ; la main qu'il tend vers nous, c'est le Christ Lui-même.

 

Prière

 

Antienne : Ô stupeur, ô joie ! Ô homme juge des esprits, vous le char et le conducteur de notre milice, vos frères vous ont vu transfiguré en leur présence et transporté sur un char de feu comme un Soleil. Sur vous s'est reposé le double esprit des prophètes éclairant le monde par des prodiges et l'étonnant par la prédiction des événements futurs.

 

Ô François, notre Père, assistez vos pauvres enfants, car les gémissements de vos ouailles augmentent de plus en plus.

 

V. Mes mains ont distillé la myrrhe

R. Et mes doigts sont remplis de cette myrrhe très pure.

 

Oraison

(De la fête, 4 octobre)

 

O Dieu qui par les mérites de notre Bienheureux Père Saint François avez enrichi votre Eglise d'une nouvelle famille religieuse, accordez-nous de mépriser comme lui les biens de la terre et de nous réjouir éternellement dans la participation des dons célestes. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

media-317712-1

Pour recevoir dans votre boite mail les méditations des 5 dimanches des Stigmates des Saint François, ainsi que des prières, et pour être tenu au courant des mises à jours, abonnez-nous à la Newsletter d'Images Saintes.

Publicité
31 août 2013

Le Mois de Marie Enfant

Le Mois de Marie Enfant

ou le Mois de septembre consacré à Marie la Santissima Bambina

284_001

Courte notice sur l'origine et les progrès de la dévotion à la Vierge Enfant

 

Quelques religieuses appartenant à diverses Congrégations supprimées par Napoléon 1er, s'étaient réunies en communauté et établies à Milan. À Porta-Nuova, Vial dell'Annunciata, dans le monastère du même nom, sur l'emplacement duquel s'élève aujourd'hui le Palais d'Adda.

Ces religieuses possédaient une statue en cire de la Très Sainte Vierge Enfant. Mais comment était-elle venue en leur possession ? C'est ce qu'il n'a pas été possible d'éclaircir parfaitement. Quelques recherches ont été faites jusqu'ici à cet égard. On sait seulement par tradition qu'une de ces religieuses, personne de grande vertu, et malade depuis longtemps, la trouva un jour sur son lit, sans pouvoir se rendre compte, ni alors, ni depuis, par quelle main pieuse elle y avait été déposée : l'opinion commune est que la gracieuse statue es venue du Ciel.

Ce qu'il y a de certain, c'est que les religieuses de l'Annunciata avaient cette image de la Vierge Enfant en très grande vénération, comme l'ont attesté depuis plusieurs personnes dignes de foi, qui se rappelaient parfaitement l'avoir visitées elles-mêmes dans la petite chapelle du Couvent, où on la conservait avec un soin et un respect tout particuliers : elles ont affirmé également avoir souvent entendu de la bouche des religieuses le récit des grâces et des prodiges attribués à Marie Enfant.

Plus tard, la Communauté de Porta-Nuova étant sur le point de se dissoudre, faute de sujets, la précieuse image fut confiée à la garde du Curé de Saint Marc, D. Louis Bosisio, à condition toutefois de la remettre à quelque monastère de religieuses, chez laquelle le dépôt sacré pût être, comme autrefois l'objet du culte dont il était digne.

Mais le respectable ecclésiastique attachait trop de prix à la ravissante Madone pour s'en dessaisir de son vivant. Lorsqu'il se sentit proche de sa fin, il constitua héritières de son trésor les Sœurs de la Charité, fondées à Lovere par Sainte Bartolomée Capitanio, et chargées, à Milan, depuis quelques années, du soin des malades dans le nouvel Hôpital Ciceri.

Impossible de décrire la joie des bonnes sœurs en recevant ce saint dépôt, et le zèle dont elles furent alors animées pour l'entourer de pieux hommages. Elles le placèrent dans leur chapelle intérieure, et là, chaque année, au commencement de la Neuvaine faite en l'honneur de la Nativité de la Très Sainte Vierge, la chère statue était exposée avec plus de solennité et vénérée d'une manière particulière par la Communauté.

On raconte qu'une nuit, des malfaiteurs s'introduisirent, on ne sait comment, dans cette chapelle, pour faire main basse sur ce qu'ils rencontreraient. Attirés peut-être par l'éclat de certaines parures que portait la Sainte Enfant, ils la dépouillèrent des langes brodés d'or et de quelques autres objets de prix dont elle était ornée. Ce qui parut prodigieux, c'est que, malgré le manque absolu de respect et de précaution avec lequel ces malheureux la traitèrent, malgré l'empressement qu'ils durent mettre à perpétrer leur sacrilège larcin, la sainte image, quoique d'une matière si fragile, ne fut nullement endommagée.

Au mois d'avril 1876, ayant fondé à Milan un nouvel établissement érigé comme Maison-Mère de leur Institut, les Filles de la Charité y transportèrent la Vierge Enfant, qui, jusqu'à la fin de l'année 1878, continua à être exposée tous les ans dans leur église, à l'occasion du 8 septembre.

Mais vers ce temps là, on ne sait ni comment, ni pour quelle cause, le culte rendu à la Sainte Image étant devenu moins fervent, Marie Enfant voulu, par un signe extérieur, en manifester sa peine. Son visage, auparavant si beau, devint peu à peu tout décoloré et prit un teint jaunâtre ; dès lors, ayant perdu toute sa grâce, la chère statue ne fut plus exposée dans l'église pour la fête de la Nativité, mais simplement sur l'autel du Noviciat. Le reste de l'année, on la laissait enfermée dans sa petite caisse, où elle demeurait dans un complet oubli. Dieu le permettant ainsi pour lui faire rendre dans la suite un honneur plus éclatant.

Arriva enfin le mois de septembre de l'année 1884, époque mémorable où commença l'histoire des merveilles et des gloires de la Vierge Enfant. Ce fut, en effet, le 9 de ce moi qu'eut lieu la guérison miraculeuse d'une Novice du Couvent des Sœurs de la Charité.

Depuis lors, le culte de la Sainte Vierge Enfant s'accrut et prit des proportions extraordinaires dans l'intérieur de la Maison-Mère ; mais cette dévotion, pour ainsi dire privée et locale, était destinée à devenir publique et populaire. Deux guérisons miraculeuses, qui arrivèrent au commencement de l'année suivante, 1885, contribuèrent principalement à sa manifestation. Ces faits étant venus à la connaissance des fidèles, excitèrent parmi eux un renouvellement de ferveur et propagèrent rapidement la dévotion à Marie Enfant. La Vierge, de son côté, répondit et continue à répondre à leur confiance par une profusion de grâces, qui cause une admiration universelle.

A peine le culte de la Très Sainte Vierge Marie Enfant eut-il été remis en vigueur, que le visage de la précieuse statue recouvra, sans aucun recours humain, sa première beauté, et cette beauté toute céleste semble s'accroître chaque jour aux yeux de ceux qui la contemplent pieusement.

En 1890, la Santissima Bambina voulut se faire connaître et aimer en France, afin d'y déverser les trésors de sa tendre Bonté. Ce fut le Monastère des Carmélites Déchaussées de Laval qu'il plut à Marie de choisir pour répandre une si consolante dévotion, et la faire rayonner sur tous les points ru Royaume qui lui est consacré.

Aujourd'hui, le culte de la Vierge au berceau a pénétré en Angleterre, en Palestine, dans des pays plus lointains encore, et même en Chine.

La dévotion à Marie Enfant ne semble-t-elle pas toute providentielle à notre époque, où les ennemis de l'Eglise s'en prennent à l'enfance, et veulent à tout prix ravir à Dieu l'âme si candide de l'enfant ? Puisse cette salutaire dévotion porter en tous lieux les grâces les plus abondantes !

 

689_001

Premier jour

Marie promise par Dieu

« Elle t'écrasera la tête » (Genèse, 3:15)

 

La promesse

 

A l'instigation du Démon, lui apparaissant sous la forme du serpent, Eve, séduite, mangea du fruit auquel Dieu avait défendu à nos premiers parents de toucher, et incita Adam à en manger aussi : la désobéissance du premier homme causa sa ruine éternelle et celle de toute sa postérité. Alors Dieu dit au démon : Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta race et la sienne. Elle t'écrasera la tête ». Cette femme, nous n'en pouvons douter, c'est Marie.

Réflexion : Ces paroles seront pour moi un motif puissant de pratiquer la dévotion envers Marie. En effet, si je me tiens près de Marie, si je la sers, si je l'aime, je me range par là même dans le camp opposé au démon, chef des réprouvés, et par conséquent, tant que je serai fidèle à honorer Marie et à la prier, j'aurai l'assurance de ne point succomber dans les assauts, même les plus terribles, que me livreront les puissances infernales.

 

Gloire qui résulte pour Marie d'une telle promesse

 

Marie ne devait donc exister que pour être la Mère du Sauveur, la Corédemptrice du genre humain, la dominatrice des puissances de l'Enfer, et le refuge des pécheurs, ces prérogatives la placent bien au-dessus de toutes les créatures.

Réflexion : Pour moi, si je veux avoir part à cette gloire suréminente de Marie, je dois m'accoutumer à recourir promptement à Elle, afin de résister aux tentations. Il me semble, en effet, absolument impossible que la Très Sainte Vierge refuse son assistance celui qui l'invoque ; or, l'assistance de Marie, c'est la victoire assurée.

 

Avantages que cette promesse nous a procurés à nous-mêmes

 

En promettant Marie, Dieu promettait l'exaltation suprême de notre nature ; il nous donnait l'assurance de notre réhabilitation au titre d'enfants de Dieu ; il nous rendait l'espérance certaine de notre Salut éternel.

Réflexion : Dieu promettait l'exaltation de l'homme en promettant Marie, précisément alors que l'homme, devenu pécheur, s'en montrait le plus indigne. Quand donc j'aurai eu le malheur de tomber dans quelque faute, je m'humilierai, mais, en même temps, je conserverai la confiance que Dieu, qui exalte les humbles, me retirera de l'état du péché et me donnera Sa grâce.

 

Colloque

 

O ravissante petite Marie, je me complais plus dans cette gloire ineffable dont Dieu Lui-même à voulu Vous entourer tant de siècles avant Votre apparition sur la terre, en Vous promettant au genre humain comme la Femme bénie qui devait enfanter le Sauveur. Dès ce moment, Vous avez commencé à combattre l'Ennemi infernal ; dès ce moment aussi Vous avez commencé à le vaincre. Oui, dès ces temps si reculés, Vous avez été la consolation des malheureux et l'espérance es pauvres pécheurs. Vous avez été, pendant de longs siècles, l'attente des nations, l'objet des soupirs des patriarches et de la pensée des prophètes. Oh ! Soyez bénie, et que toutes les générations s'unissent ensemble pour Vous louer et Vous célébrer à l'envi. Soyez pour moi, je Vous en prie, ce que Dieu nous a promis en Vous. Soyez mon espérance et ma consolation dans le temps, pour être ensuite ma joie et mon bonheur durant toute l'éternité. Ainsi soit-il.

 

Pratique : Faire souvent des actes de confiance en la protection de Marie.

Aspiration : « O Marie, refuge des pécheurs, rendez-moi digne de vos faveurs.

 

Exemple

Guérison d'une jeune religieuse, obtenue par la dévotion à Marie Enfant

 

La jeune comtesse M.G.M., du Couvent des Ursulines de Parme, raconte ainsi comment elle fut guérie d'un mal étrange : « Dans le courant du mois d'avril 1886, je commençais à ressentir des douleurs par tout le corps. Cet état dura jusqu'au mois de juillet, époque où survinrent de fréquentes crises très violentes. Par ordre du médecin, on me transporta à la campagne, dans l'espoir que le grand air, plus frais et plus pur, me ferait du bien. Mais ce fut tout le contraire : les crises devinrent plus fortes et plus rapprochées. Alors on me ramena en ville, ou je me trouvais un peu mieux. Seulement bientôt après, aux crises vint se joindre un autre mal : je perdis presque complètement l'usage des jambes, et, par suite de l'ennui qui me gagnait de temps en temps, j'en vins même à perdre la parole. Dieu le permettant ainsi, ni les soins charitables et assidus de mes excellentes Sœurs, ni les remèdes de toutes sortes qu'on me donnait pour améliorer ma situation, ne purent m'apporter le moindre soulagement. Plusieurs Neuvaines, des triduums et d'autres prières que mes bonnes Supérieures faisaient faire à mon intention, n'eurent aucun résultat ; on comprit depuis pour quel motif, quand on toucha pour ainsi dire du doigt l'intervention de Marie Enfant dans ma guérison.

Voici le fait : Une année s'était écoulée dans les souffrances dont je viens de parler, lorsque je fus conduite à Milan pour y visiter l'images miraculeuse de Marie Enfant, vénérée dès longtemps avec une dévotion extraordinaire dans la chapelle de la Maison-Mère des Sœurs de la Charité. A mon arrivée à Milan, on me demanda si je voulais qu'on recourût à la Santissima Bambina, ou si je voulais qu'on fit pour moi quelque autre dévotion. Comme je ne pouvais m'exprimer de vive voix, je priais par signes de me donner une image de Marie Enfant ; la vue de cette image me remplit de consolation. C'était le dernier jour de juillet. On me conduisit à la sainte Chapelle, et, chose vraiment merveilleuse, entrer dans le sanctuaire et éprouver un mieux sensible, ce fut tout un. La Sainte Enfant me sembla sourire à la ferme confiance qui m'avait amenée à ses pieds ; je sentis la douce force de ce sourire, et je me tins pour assurée d'obtenir la grâce de la guérison. Je l'obtins en effet, car, depuis ce moment, le mieux s'accentua chaque jour d'avantage, si bien qu'au bout de peu de temps, je me trouvais complètement guérie. Depuis cinq ans déjà, je continue à en rendre grâces à ma très aimable bienfaitrice ». (Août 1891).

 

681_001

Pour recevoir dans votre boite e-mail les méditations du Mois de Marie Enfant ainsi que des prières et pour être tenu au courant des mises à jour, abonnez-vous à la newsletter d'Images Saintes

29 août 2013

Neuvaine préparatoire à la Fête de la Nativité de la Vierge Marie

Neuvaine préparatoire à la Fête de la Nativité de la Vierge Marie

Nativité de Marie

La Fête de la Nativité de la Vierge Marie

Le 8 septembre

 

Tout est miracle dans l’histoire de la Sainte Vierge ; Sa naissance ne fait point exception, et, bien que pauvre et vulgaire aux yeux du monde, elle apparaît aux yeux de la foi entourée des plus éclatantes merveilles. Aussi est-ce avec raison que l’Église s’écrie en ce jour : « Votre naissance, ô Marie, Mère de Dieu, a rempli tout le monde de consolation et d’allégresse, parce que le Soleil de justice, Jésus-Christ, notre Dieu, est né de Vous, Lui qui nous a tirés de la malédiction où nous étions plongés et nous a comblés de bénédictions ; Lui, qui, ayant ruiné l’empire de la mort, nous a introduits dans la vie éternelle ». Cette Fête, en effet, doit être une réjouissance universelle ; ce n’est pas un heureux présage pour une ville ou pour un peuple, mais pour l’humanité tout entière.

Joachim et Anne, Ses parents, étaient de la race de David, de laquelle devait naître le Sauveur promis au monde ; mais ils étaient avancés en âge et n’avaient point d’enfants ; donc nulle espérance humaine pour eux de donner naissance au Rédempteur attendu. Dieu, qui aime à confondre les calculs des hommes et les prévisions naturelles, jugea autrement et renouvela pour Joachim et Anne la merveille dont l’Ancien Testament nous rapporte plusieurs exemples. Les deux vieillards reçurent l’annonce des desseins de Dieu, et au temps marqué Marie paraissait au monde. Toute pure, toute immaculée avait été Sa conception, toute pure et toute privilégiée fut Sa naissance.

Quelle joie ce jour-là dans la maison de Joachim ! Quelles félicitations de la part des amies de la vertueuse Anne ! Figurons-nous combien devait être ravissante cette enfant de bénédiction, sanctifiée dès le premier instant de Sa vie, et dont les facultés n’avaient pas connu un seul instant le sommeil ni l’imperfection ! Les Saints ne tarissent pas d’éloges sur la naissance de Marie : « Avant la naissance de Marie, disent-ils, le monde était enseveli dans les ténèbres du péché ; avec Elle paraît l’Aurore qui annonce le Soleil de Justice. Parfaite dès Sa naissance, Marie ne fit que croître chaque jour en vertus... »

Astre toujours progressant en lumière, si beau dès Son apparition, qu’il devait être éblouissant au terme de Sa course ! Quel bonheur pour les élus de contempler au Ciel les merveilles opérées par Dieu en Marie ! En attendant, unissons-nous à l’Église qui L’honore aujourd’hui sous cent titres différents dans une multitude de sanctuaires vénérés.

34-1

Une homélie de Saint Jean Damascène

« Venez, toutes les nations ; venez, hommes de toute race, de toute langue, de tout âge, de toute dignité. Avec allégresse, fêtons la nativité de l’allégresse du monde entier ! Si même les païens honorent l’anniversaire de leur roi..., que devrions-nous faire, nous, pour honorer celui de la Mère de Dieu, par qui toute l’humanité a été transformée, par qui la peine d’Eve, notre première mère, a été changée en joie ? Eve, en effet, a entendu la sentence de Dieu : « Tu enfanteras dans la peine » (Gn 3,16) ; et Marie : « Réjouis-toi, toi qui es pleine de grâce... Le Seigneur est avec toi » (Lc 1,28). Que toute la création soit en fête et chante le saint enfantement d’une sainte femme, car elle a mis au monde un trésor impérissable. Par elle, la Parole créatrice de Dieu s’est unie à la création entière, et nous fêtons la fin de la stérilité humaine, la fin de l’infirmité qui nous empêchait de posséder le bien. La nature a cédé le pas à la grâce. Comme la Vierge Mère de Dieu devait naître d’Anne, la stérile, la nature est restée sans fruit jusqu’à ce que la grâce ait porté le sien. Il fallait qu’elle ouvre le sein de sa mère, celle qui allait enfanter « le Premier-né de toute créature », en qui « tout subsiste » (Col 1,15.17). Joachim et Anne, couple bienheureux ! Toute la création vous est redevable ; par vous, elle a offert au Créateur le meilleur de ses dons : une mère digne de vénération, la seule mère digne de celui qui l’a créée ».

 

media-280134-1

Neuvaine préparatoire à la Fête de la Nativité de la Vierge Marie

Du 31 août au 8 septembre

 

Invocation au Saint Esprit

 

Venez, Esprit-Saint, remplissez les coeurs de vos fidèles, et allumez en eux le feu de votre amour.»

 

Envoyez votre Esprit-Saint, et tout sera créé.
Et vous renouvellerez la face de la terre.

 

Oraison

 

Ô Dieu, qui avez instruit les cœurs des fidèles par la lumière du Saint-Esprit, donnez-nous en ce même Esprit le goût du bien, et la grâce de jouir toujours de ses divines consolations. Par le Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Prière

 

O Très Sainte Vierge Marie, élue et destinée dès l'éternité à être la Mère du Fils unique du Père ; ô Vous qui avez été prédite par les Patriarches et désirée par toutes les Nations ; Sanctuaire et Temple vivant de l'Esprit Saint ; soleil sans tache à cause de Votre Conception Immaculée ; Souveraine du Ciel et de la Terre, Reine des Anges : humblement prosternés à Vos pieds, nous Vous rendons l'hommage de notre vénération, et nous nous réjouissons de l'anniversaire solennel de Votre Bienheureuse Naissance, Vous suppliant, de fond de notre cœur, de daigner, dans Votre Bonté, venir prendre en nos âmes une naissance spirituelle, afin qu'éprises de Votre Douceur de Votre Amabilité, elles vivent toujours unies à Votre très Doux et très Aimable Cœur.

 

1. Et maintenant, nous Vous adresserons neuf fois la Salutation Angélique, en l'honneur des neuf mois qui précédèrent Votre naissance, Vous rappelant d'abord avec bonheur qu'issue de la race royale de David, Vous avez été mise au monde par Sainte Anne, Votre Bienheureuse mère. Je Vous salue Marie...

2. Nous Vous saluons, ô Céleste Petite, Colombe éblouissante de pureté, qui en dépit du dragon infernal, avez été conçue sans la tâche originelle. Je Vous salue Marie...

3. Nous Vous saluons, Aurore toute resplendissante, qui, Messagère du Divin Soleil de Justice, avez apporté à la terre les premiers rayons de la lumière. Je Vous salue Marie...

4. Nous Vous saluons, ô Enfant d'élection, qui, semblable à un soleil pur de toute tache, avez apparu au monde au milieu de la plus sombre nuit du péché. Je Vous salue Marie...

5. Nous Vous saluons, ô Lune radieuse de beauté, qui avez éclairé le monde, enveloppé des ténèbres les plus épaisses du paganisme. Je Vous salue Marie...

6. Nous Vous saluons, ô guerrière invincible, qui seule, aussi forte qu'une armée entière, avez mis en fuite tout l'enfer. Je Vous salue Marie...

7. Nous Vous saluons, ô belle âme de Marie, possédée par Dieu dès l'éternité. Je Vous salue Marie...

8. Nous Vous saluons, ô Enfant si chère ; nous vénérons Votre saint et petit corps, les langes sacrés dont Vous avez été enveloppée, le saint berceau où Vous avez reposé, et nous bénissons le moment où Vous avez apparu au monde. Je Vous salue Marie...

9. Enfin, nous Vous saluons, ô très aimée Petite, ornée de toutes les Vertus dans un degré incomparablement plus élevé que tous les autres Saints : aussi, digne Mère du Sauveur, devenue féconde par l'Opération du Saint Esprit, Vous avez enfanté le Verbe Incarné. Je Vous salue Marie...

 

Prière

 

O très gracieuse Enfant, qui par Votre heureuse naissance, avez consolé le monde, réjoui le Ciel et terrifié l'Enfer, Vous qui avez apporté aide et secours à ceux qui étaient tombés, force et courage aux affligés, santé aux infirmes, allégresse à tous, nous Vous supplions avec l'affection la plus tendre, de renaître spirituellement dans nos âmes par Votre Sainte Dilection ; renouvelez notre esprit dans Votre service, ravivez dans nos cœurs le Feu de Votre Amour, et faites fleurir en nous les vertus qui peuvent nous rendre de plus en plus agréables à Vos yeux très purs. O Marie, soyez-nous Marie, en nous faisant ressentir les effets salutaires de Votre très Doux Nom. Que l'invocation de ce Nom béni soit notre consolation dans les épreuves, notre espérance dans les dangers, notre bouclier dans les tentations, notre respiration au moment de la mort. Que le Nom de Marie soit un miel pour notre bouche, une mélodie pour nos oreilles, une jubilation pour notre cœur. Ainsi soit-il.

 

V. Votre Naissance, ô Virginale Mère de Dieu,

R. a apporté la joie au monde entier.

 

Oraison

 

Dieu Tout-Puissant et Miséricordieux, qui, par la coopération du Saint Esprit, avez préparé le Corps et l'âme de Marie Enfant pour la rendre digne d'être la Mère de Votre Fils, faites que, par les vertus et l'intercession de Celle dont nous vénérons de toute l'affection de notre cœur la très Sainte Enfance, nous soyons délivrés de toute souillure de l'esprit et du corps, et que nous puissions parfaitement imiter son humilité, son obéissance et sa Charité. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur et notre Dieu, qui vit et règne avec Vous dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Extrait du livre « Marie enfant, ou la Santissima Bambina » de Suzanne Foccart, Tours, Alfred Mame, 1910.

028_001

Téléchargez le texte de cette Neuvaine (pdf) en cliquant ici

24 août 2013

Les Cinq Dimanches des Sacrés Stigmates de Saint François d'Assise 2/6

Les Cinq Dimanches des Sacrés Stigmates de Saint François d'Assise

843955_401184123308082_1126520022_o

Deuxième Dimanche

 

Considération

 

Plusieurs fois déjà François avait fait de l'Alverne le théâtre de ses pénitences autant que de son repos spirituel. Orlando son ami y avait fait construire une cabane de branches et, dès la première fois que François y avait paru, les oiseaux en grand nombres y étaient venus le saluer par leurs chants joyeux, leurs gazouillements et leur familiarité.

Au mois d'août 1224, François, déjà exténué par ses macérations, ses jeûnes et ses veilles, se sentit inspiré d'aller faire sur l'Alverne le jeûne de Saint Michel. Prenant avec lui deux compagnons, les Frères Léon et Ruffin, il gravit de nouveau les petites escarpes de la montagne. Il faisait sans le savoir l'ascension de son calvaire. Il se fixa dans la grotte la plus solitaire et la plus sauvage qu'il put découvrir, résolu d'y passer les quarante jours de son jeûne, dans la plus entière séparation du monde, uniquement occupé du Dieu de son amour. C'est de là que connaissant par révélation divine la tentation de son cher Frère Léon, qu'il se plaisait à appeler la « Petite Brebis du Bon Dieu », il lui envoya, écrite de sa main, une bénédiction qui le délivra d'une obsession diabolique. C'est là qu'un ange descendant du Ciel, vint s'asseoir sur la pierre qui lui servait de table et converser familièrement avec ce nouveau Séraphin de la terre.

L'Ange, entre autres secrets divins, fit à François ces trois promesses : « L'ordre subsistera jusqu'à la fin des temps, dégagé des scories des scandaleux qui n'y pourront persévérer. Les persécuteurs de l'Ordre ne vivront pas longtemps. De ceux qui l'aimeront sincèrement aucun ne sera damné ».

Là encore, Léon vit son Père s'entretenant avec un Etre mystérieux, lui répétant de temps à autre : « Qui êtes-Vous, Seigneur, et qui suis-je ? » Puis, il le vit mettre la main dans son sein, à trois reprises différentes, et l'étendre à chaque fois vers une flamme mystique, offrant ainsi au Seigneur qui lui apparaissait, trois pièces d'or miraculeusement formées dans son sein, figure des trois Ordres religieux éclos dans son âme brûlante, et qu'il offrait de bon cœur à Celui qui en est le seul véritable Auteur et Maître. Cependant François, dans les méditations de sa solitude se sentait de plus en plus porté vers la souffrance et vers la Croix. Un Ange l'avertit de rechercher dans l'Evangile ce que Dieu voulait de lui ; il ouvrit par trois fois le Livre Saint et tomba chaque fois sur la Passion du Sauveur. Il comprit alors que la Croix devait être sa vie. Il s'écria aussitôt : « Mon cœur est prêt Seigneur, mon cœur est prêt ! »

Jésus avait mis la dernière main à la préparation immédiate de son serviteur. Il n'avait plus qu'a imprimer Ses Stigmates sacrés dans ce corps virginal, le cœur de François était prêt !

 

Evélation

 

Comme les pieds du Divin Pasteur, les vôtres, ô mon Séraphique Père, ont couru après la brebis perdue, ils se sont meurtris aux pierres aiguës du chemin, mais heureux d'avoir trouvé la pauvre égarée, vous l'avez porté sur vos épaules jusque dans le bercail. Pieds bénis qui avez tant de fois marchés sur les traces du Sauveur des hommes, le suivant pas à pas, dans les conseils évangéliques, vous posant exactement dans cette empreinte visible que garde toujours le Saint Evangile ! Pieds bénis de notre Père, qui nous avez frayé à tous le sentier du devoir, de la vertu, du bonheur et du Ciel, nous vous suivons, non seulement au parfum de vos aromates, mais encore à a chaude trace de votre sang. Vos pieds stigmatisés, ô Père bien-aimé, ont laissé derrière vous un sillon sanglant pour nous dire que si nous voulons marcher après vous, nous devons porter notre croix, souffrir et mourir pour sauver nos âmes, et vous suivre ainsi jusqu'au Calvaire. Ô mon Père, puisque le sang de vos Stigmates nous marque le chemin du Ciel, faites que nous le suivions toujours sans jamais dévier vers des sentiers qui nous perdraient.


Pratique : Ayons un grand désir du Salut des âmes : prions pour les missionnaires, aidons à l'œuvre des missions selon notre pouvoir.

 

Prière

 

Antienne : Ô martyr de désir, François, avec quel zèle, plein de compassion ne suiviez-vous pas celui que, en ouvrant les Saints Livres, vous trouviez toujours dans Sa Passion ! Contemplant dans les airs le Séraphin crucifié, dès lors vous portiez dans vos pieds, dans vos mains et dans votre coté les manques visibles des plaies du Christ. Ah ! Veillez sur votre troupeau, vous dont la chair tout à l'heure encore amaigrie et livide, s'est trouvée après votre bienheureux trépas revêtue de toutes les apparences dune chair déjà glorifiée.

 

V. L'humble et pauvre François entre au Ciel chargé de richesses.

R. Il est célébré par les hymnes célestes.

 

Oraison

(Extraite de l'Office de la Translation)

 

O Dieu qui avez orné le corps de notre Bienheureux Père Saint François dans Stigmates de la Passion de Votre Fils et qui avez admirablement élevé son âme dans le Ciel, accordez-nous, nous Vous en prions, qu'en célébrant sa mémoire, nous puissions crucifier notre chair et ses vices et parvenir à la Céleste Patrie. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

media-317712-1

Pour recevoir dans votre boite mail les méditations des 5 dimanches des Stigmates des Saint François, ainsi que des prières, et pour être tenu au courant des mises à jours, abonnez-nous à la Newsletter d'Images Saintes.

19 août 2013

Acte de Consécration à l'Immaculée de Saint Maximilien-Marie Kolbe

298591_BRENNA240905_HP142_34

Acte de Consécration à l'Immaculée

de Saint Maximilien-Marie Kolbe

Publicité
17 août 2013

Les Cinq Dimanches des Sacrés Stigmates de Saint François d'Assise 1/6

Les Cinq Dimanches des Sacrés Stigmates de Saint François d'Assise

1

Premier Dimanche

 

Considération

 

Jésus-Christ à voulu rendre Saint François d'Assise son imitateur parfait. Abandonnant tous les biens de la terre, pour suivre de plus près Jésus-Christ, son Divin Maître, François avait marché rapidement dans les sentiers de la perfection évangélique. Dans l'Evangile il avait trouvé sa forme de vie ; dans les exemples du Sauveur il avait trouvé le plus parfait modèle à suivre, et marchant avec intrépidité dans les voies ouvertes devant lui, ce géant de la sainteté était parvenu bientôt aux plus sublimes sommets de la perfection. Profonde était son humilité, rigoureuse était sa pénitence stricte était sa pauvreté, aveugle son obéissance, intacte sa pureté, brûlant son amour de Dieu et des âmes.

Cette vie tout évangélique avait trouvé des imitateurs. Les foules accouraient à François, les hommes épris de la pauvreté demandaient à lui être associés ; les femmes demandaient à être enfermées avec Claire d'Assise, pour vivre comme elle dans la solitude et la prière ; ceux que les liens de la famille retenaient dans le monde demandaient à se mettre sous la Règle du Tiers Ordre que François avait composé pour eux. Le Pauvre d'Assise avait fondé trois Ordres et son œuvre, basée uniquement sur l'Evangile devait traverser les siècles et donner à l'Eglise de Dieu d'innombrables phalanges de Saints.

Dieu pourtant voulu montrer à la terre, en la personne du Bienheureux François, une merveille de son amour. Il voulait l'honorer des Sacrés Stigmate de sa Passion. L'Alverne allait devenir le Calvaire franciscain.

Entre Arezzo et Florence, dans les Apennins, s'élève une roche abrupte baignée à sa base par le Tibre et l'Arno. C'est la montagne de l'Alverne. Elle appartenait au comte Orlando, ami de Saint François, qui la donna au Séraphique Patriarche pour en faire son lieu de retraite. François l'aimait, car dans sa sauvage solitude, elle lui offrait un asile tranquille et sûr pour s'élever à Dieu dans la contemplation de cette nature qui le ravissait.

Il y fit plusieurs séjours et y reçu du Ciel des grâces signalées. Dieu plusieurs fois s'y manifesta a son serviteur et lui fit les plus magnifiques promesses, mais la plus grande de ces faveurs fut sans contredit la stigmatisation.

 

Élévation

 

« Qu'ils sont beaux, sur les montagnes, les pieds de celui qui annonce et qui prêche la paix, qui annonce et qui prêche le Salut, de celui qui dit à Sion : « Ton Dieu régnera » (Isaïe,52, 7).

O François, mon Séraphique Père, qu'ils sont beaux vos pieds d'apôtre, qu'ils sont beaux encore vos, pieds stigmatisés !

Eclairé du ciel, inspiré par Dieu même, un noble vieillard étendait sous vos pas, dans les rues d'Assise, le manteau qui couvrait ses épaules, il semblait prévoir déjà la gloire de ces pieds, qui alors foulaient pourtant les sentiers fleuris de la gloire mondaine ; il prévoyait qu'un jour, suivant le précepte évangélique le fils de Pierre Bernardone, rejetant toute chaussure, irait pieds nus à travers le monde prêchant comme son divin Sauveur la pénitence et l'amour. Je vous vois, ô mon Père, parcourant les villes et les bourgades de l'Ombrie, de l'Italie tout entière, je vous vois passer les Alpes, aller même jusqu'en Egypte, toujours pieds nus, pour porter aux barbares comme aux peuples fidèles la lumière de l'Evangile et de la foi ; à tous vous annoncez la paix et le salut. Oh ! Qu'ils sont beaux vos pieds !

Ah ! Laissez-moi me prosterner devant vous, permettez-moi de baiser avec amour ces pieds augustes qui ont porté aux Nations la Bonne Nouvelle de l'Evangile ! Et puisque Dieu les a honorés de ses Stigmates, permettez-moi, ô mon Père, d'honorer vos Stigmates de mes baisers et de mes larmes.

 

Pratique : Marchons résolument dans la voie de l'humilité et du renoncement ; le chemin royal de la Croix, c'est le chemin du Ciel.

 

Prière

 

Antienne : La voix de la Croix lui parle, lui disant par trois fois : « Prépare-toi : va, François, et répare ma maison qui tome en ruine ».

 

V. Priez pour nous, Bienheureux Père Saint François.

R. Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

Oraison

(Extraite de la Liturgie Franciscaine)

 

Dieu qui avez de maintes façons fait éclater les admirables mystères de votre Croix en votre très dévot confesseur le Bienheureux François ; accordez à vos serviteurs de suivre toujours ses exemples et de se fortifier par la méditation assidue de la Croix. Par Notre Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.

 

media-317712-1

Pour recevoir dans votre boite mail les méditations des 5 dimanches des Stigmates des Saint François, ainsi que des prières, et pour être tenu au courant des mises à jours, abonnez-nous à la Newsletter d'Images Saintes

 

16 août 2013

Neuvaine à l'Enfant Jésus pour la guérison de notre enfance

Neuvaine à l'Enfant Jésus pour la guérison de notre enfance

 « Voici que je fais toute chose nouvelle » (Apocalypse 21,5).

 

media-113399-1


Explication

 

Notre enfance est le lit où nous avons appris, à travers la tendresse et aussi les orages, l'amour et ses contours. Mais il nous faut souvent plus que la vie d'enfant, pour quitter cette couche et nous tenir debout. Il reste en nous des « plis » souffrants, qui à l'âge d'être grand, nous gardent prisonnier de notre passé. Cette enfance humaine, Jésus l'a épousée pour qu'en chacun de nous, un enfant de lumière, libre de ses anciennes captivités, puisse enfin célébrer le don de la vie. Dans chacune de ces blessures, Dieu fait homme, peut semer une graine, d'un amour plus profond. Regardez les aveugles, ils développent des sens inconnus, c'est par leur cécité que le nouveau se fait. Oui, seul Dieu fait toute chose nouvelle. Confions à l'Enfant Jésus tous les déboires de nos enfances, les errances de l'amour, pour qu'Il y invente des trésors inconnus. A son école, dans la maison de la Sainte Famille, laissons le réinventer l'amour en nous. Il n y a pas de temps pour l'Esprit Saint, le Consolateur que Jésus nous envoie, il peut en un instant restaurer notre cœur.

 

Chaque jour


A la fin chaque jour, prière de Léonce de Grandmaison, puis un Notre Père, un Je vous Salue Marie, un Gloire au Père. Finir avec l'invocation: « Enfant Jésus Roi d'amour, j'ai confiance en toi ».

 

Prière du Père Léonce de Grandmaison

Sainte Marie, Mère de Dieu, Garde-moi un cœur d’enfant


Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source ; obtenez-moi un cœur simple, qui ne savoure pas les tristesses ; un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n'oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d'aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s'effacer dans un autre cœur devant Votre Divin Fils ; un cœur grand et indomptable, qu'aucune ingratitude ne ferme, qu'aucune indifférence ne lasse ; un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de Son Amour et dont la plaie ne guérisse qu'au Ciel.

 

2142818797_1769a565fe_o


Premier jour


L'Esprit-Saint recouvre le Sein de Marie, Dieu fait homme est ici, sur terre, dans ce sein virginal. Enfant Jésus, venez au moment de ma conception dans le sein de ma mère. Je Vous présente mon père et ma mère en cet instant unique. Vous en connaissez toutes les circonstances. Innocentez en mon âme, toute trace de refus de la vie et de désolation. D'un divin baiser, embrassez et mon père et ma mère, et que cette eau nouvelle, rafraîchisse tout sur son passage.


Temps de prière silencieuse et d’accueil : Nommer à voix haute ce que vous connaissez de votre conception : circonstances difficiles, venue inattendue, conception dans la violence, dans l'infidélité, dans la colère... après une fausse couche, un avortement...


Deuxième jour


Enfant Jésus, petit embryon, Vous êtes devenu fœtus dans le Sein de Marie. Les trésors de la mère appartiennent à l'enfant, ces trésors sont à moi. Visitez ma gestation dans le sein de ma mère. Que la beauté de Votre croissance, irradie ses rayons jusque sur mon petit être. Mois après mois, caressez, consolez, apaisez mon petit être. C'est dans Vos bras d'Amour, que je désire me déployer, sur chacune de mes plaies posez Vos mains transpercées.


Temps de prière silencieuse et d’accueil : Nommer à voix haute toutes les circonstances que vous connaissez de votre temps dans le sein de votre maman : circonstances familiales (refus de cette grossesse, isolement....) de santé (risque de fausses couches, maladies, accidents) et tout ce qui revient a votre mémoire.


Troisième jour

 

Enfant Jésus, il y eu pour Vous, un jour, une date, ou du sein de Marie Vous êtes sorti, c'est Votre anniversaire. En Votre naissance virginale, point de souffrance. Je Vous consacre ma naissance. Recouvrez-là, je Vous en supplie, de la paix de Noël. Que toute mémoire de douleur amère, que tout traumatisme dû aux circonstances de ma naissance, soient visités et apaisés. Visitez en moi, toutes les émotions de ces heures. Souffle divin réveillez en mon âme, l’amour de la vie.

 

Temps de prière silencieuse et d’accueil : Nommer à voix haute des circonstances de votre naissance : naissance par césarienne, forceps, avance, retard, cordon autour du cou, souffrance maternelle, paternelle...


Quatrième jour


Marie tient son bébé dans ses bras, elle l'allaite, le berce et saint Joseph veille sur l'enfant et sa mère. Depuis toujours, il devait en être ainsi, mais le pêché a rompu l'harmonie de la vie. Enfant Jésus, je Vous consacre les premiers mois de ma vie jusqu'à ce que je marche. Souvenez-Vous de tout pour moi : mes premières perceptions dans les bras de ma mère, de la voix de mon père. Visitez aussi ces premiers contacts avec la nourriture et l'environnement. Visitez-moi dans mon berceau et dans mes attentes déçues quand la solitude et la peur se sont fait sentir. Visitez, je Vous en supplie, les premières expériences du manque en mon âme et mon corps.


Temps de prière silencieuse et d’accueil : Nommer à voix haute ce que vous connaissez de vos premiers mois : allaitement, sevrage, bébé en garde, séparations, père absent, frère ou sœur aîné jaloux...

 

Cinquième jour


Vous voici sur Vos jambes, Vous trottez dans la maison de Nazareth sous les yeux émerveillés de Joseph et Marie. Leur voix sont autant de caresses sur Votre enfance en croissance. Paix et sécurité sont les remparts de ce foyer. Enfant Jésus, je Vous consacre mes premiers pas et toute la relation qui grandit avec mes parents. Visitez mes premiers élans vers plus d'autonomie, marche, propreté, langage... Visitez tous les échanges, plaisirs et déplaisirs. Visitez ce que je vois, ce que je touche, ce que je sens... les premières sensations du petit enfant debout.


Temps de prière et silencieuse et d’accueil : Nommer à voix haute de que vous connaissez de vos trois premières années : accidents, retard, isolement, changements dans la famille (déménagements, décès, emplois..), maladies...

 

Sixième jour

 

Enfant Jésus, Vous parlez maintenant, presque comme un grand. Vous regardez Joseph et combien il est grand, Vous regardez Marie, et combien Elle est Belle. Vous le savez, Vous êtes un petit homme, alors avec Joseph Vous apprend à travailler à cette identité humaine, et Adam enfin se réjouit de se voir bientôt pleinement restauré. Enfant Jésus, je Vous consacre tous mes regards vers mon père et ma mère, je Vous consacre mon identité, masculine ou féminine. Visitez je Vous en supplie, tous les troubles de ma personnalité, afin que je devienne pleinement ce que je suis.


Temps de prière silencieuse et d’accueil : Nommer à voix haute : faire mémoire de la place de votre père et de votre mère, proches, lointains.. qui a l'autorité... Faire mémoire aussi de vos souffrances identitaires présentes dans votre vie adulte, leurs conséquences dans votre vie relationnelle. Difficultés sentimentales, (soumission/domination), célibat forcé, blocages, échecs, mésestime, dévalorisation...


Septième jour

 

Enfant Jésus, Vous avez maintenant 12 ans. Après avoir quitté Vos parents au Temple de Jérusalem, pour accomplir la mission que le père Vous a confiée, Vous redescendez à Nazareth, grandissant dans la sagesse et dans l'obéissance. Je Vous consacre ma propre adolescence et tous les tourments intérieurs de cette nuit de l’âme. Me séparer, grandir, savoir qui je suis, sont autant de chemins que parfois je cherche encore dans ma vie. Certains dérapages dans cette conduite délicate ont laissé des traces profondes. Visitez, je Vous en supplie, tous les détours de mon adolescence, quand grandir m'a fait peur, que je me sentais désarmé, vulnérable, et lorsque j'ai emprunté, des chemins de traverse. Je sais qu'en Vous, il n est jamais trop tard pour avoir une enfance heureuse.


Temps de prière silencieuse et d’accueil : Nommer à voix haute toutes les inquiétudes, les peurs, les dérives de notre adolescence. Faire mémoire de toutes les circonstances douloureuses, divorces, pertes, hontes, histoires avec nos camarades, professeurs...


Huitième jour

 

Enfant Jésus, Vous voici prêt pour partir en mission, équipé de l'amour pour un autre voyage. Vous avez préféré rester encore quelques temps avec Marie, peut être pour nous laisser le temps de devenir grands. Vous savez comme pour nous, il est long et douloureux ce chemin pour quitter, la terre de nos parents. Bien longtemps, en nous, elle pleure et gémit. Plus tard, Vous direz que Vous êtes venu non pas amener la paix, mais l'épée (Cf. Mt 10, 34), quelle étrange parole ! Mais cette épée sépare en mon âme, l'ancien du nouveau, car Vous le dites, si le grain de blé ne tombe à terre, il ne peut porter du fruit. Il m'arrive, encore aujourd'hui d'avancer avec mon passé devant moi, quelle impasse ! Mes pieds se traînent, mon âme est lourde. Enfant Jésus, je Vous en supplie, venez avec Votre épée, couper les liens mauvais qui me retiennent et défendre les bons. Je Vous consacre ce temps, tremplin de ma vie adulte. Achevez ce qui doit être achevé, sauvez ce qui doit être sauvé, restaurez ce qui doit être restauré.


Temps de prière silencieuse et d’accueil : Nommer à voix haute et faire mémoire de ce passage à l'âge adulte : les choix de cette époque, sentimentaux, orientation professionnelle, rencontre, vie de foi... toutes les événements et sentiments qui ont animé cette période de notre vie.


Neuvième jour

Consécration de toute notre enfance

passer de l'infantilisme à l'esprit d'enfance


Enfant Jésus, Vous nous dites que seuls ceux qui deviennent des petits entrent dans le Royaume. Je désire laisser derrière moi, tout ce qui s'est grandit en moi pour devenir fort selon l'esprit de ce monde. J'ai eu si peur, j'ai eu si mal, mais je voulais tant vivre, que j'ai trouvé, de-ci, de-là, des armes lourdes pour me défendre. Mais je vois aujourd'hui hui qu'elles sont un rempart qui m'empêche d'être libre, et Vos rayons d'Amour, sur ses pierres, se heurtent. Je dépose à Vos pieds, toutes ces armes et leur utilité. Je n'en n'ai plus besoin, car je sais que Vous êtes là, et que Votre Sainte Innocence, est le meilleur des boucliers. Je désire devenir un enfant de Votre Lumière, un enfant de Dieu au cœur de ce monde. A partir de ce jour, je Vous livre sans retenue mon passé, à partir de ce jour, mon passé est passé, et porté dans Vos bras d'amour, je m'élance, confiant, comme un enfant blotti sur le sein de sa mère, vers le Royaume des cieux. Merci de m'avoir conduit de mon père de la terre vers mon Père du ciel. Enfant Jésus, je Vous consacre tout ce temps qu'il me reste sur la terre, faites en un Noël de chaque jour, pour qu'au soir de cette vie, je naisse sans douleur, au Ciel de mon éternité. Amen.


Neuvaine écrite par Myriam Fourchaud. Cette prière est écrite avec le « vouvoiement », mais vous pouvez aussi utiliser le « tutoiement », selon votre cœur. (Source de la neuvaine : www.mariereine.com).

 

prague11-cc4

Téléchargez le texte de cette Neuvaine (pdf) en cliquant ici

7 août 2013

La vision de la Sainte Trinité de Sainte Hildegarde de Bingen

Hildegard+Trinity

La vision de la Sainte Trinité de Sainte Hildegarde de Bingen

(Scivias, IIe livre, 2e vision)

 

« Ensuite je vis une splendide lumière et, dans elle, une forme humaine, couleur de saphir, qui brûlait d'un feu brillant et suave ; et cette splendide lumière pénétra tout ce feu brillant, et ce feu brillant s'infusa dans cette splendide lumière ; et cette splendide lumière et ce feu brillant pénétrèrent toute cette forme humaine, ne faisant qu'une seule lumière, par une même vertu et une même Puissance. Et, de nouveau, j'entendis cette lumière vivante qui me disait : « C'est le sens des mystères de Dieu, afin que l'on distingue et que l'on comprenne discrètement quelle est cette plénitude qui n'a pas d'origine, et à laquelle il ne manque rien ; qui, par sa vertu toute puissante, fixe les bornes de toutes les puissances. Car, si le Seigneur était exempt de sa propre vertu, quelle serait alors son œuvre ? Elle serait certainement vaine, car c'est dans l'œuvre parfaite que l'on voit quel est l'artisan.

C'est pourquoi tu vois une splendide lumière qui n'a pas d'origine, et à laquelle il ne peut rien manquer : Elle désigne le Père et, dans elle, une forme humaine, couleur de saphir, sans aucune tache d'imperfection, d'envie et d'iniquité, désigne le Fils, engendré par le Père, avant le temps, selon la divinité ; mais ensuite, incarné dans le temps, selon l'humanité, et venu dans le monde.

Elle brûle entièrement d'un feu brillant et suave, qui sans aucune atteinte de nulle aride et ténébreuse mortalité, démontre le Saint-Esprit, dont le même Fils unique de Dieu, conçu selon la chair et né d'une vierge dans le temps, répandit dans le monde la lumière de la vraie clarté.

Mais, que cette splendide lumière pénètre tout ce feu brillant, et que ce feu brillant s'infuse dans toute cette splendide lumière, et que cette splendide lumière et ce feu brillant remplissent toute cette forme humaine, ne faisant qu'une seule lumière dans une même vertu et une même puissance : cela signifie que le Père qui est l'équité souveraine, mais qui n'est pas sans le Fils et le Saint Esprit ; et le Saint Esprit qui embrase le cœur des fidèles, mais non sans le Père et le Fils ; et le Fils qui est la plénitude de la vertu, mais non sans le Père et le Saint Esprit : sont inséparables dans la majesté de la divinité, parce que le Père n'est pas sans le Fils, ni le Fils sans le Père, ni le Père et le Fils sans le Saint Esprit, ni le Saint Esprit sans eux ; et ces trois personnes ne forment qu'un seul Dieu, dans l'intégrité de la divinité et de la majesté ; l'unité de la divinité restant inséparable dans ces trois personnes, parce que la divinité ne peut être divisée, mais demeure toujours inviolable, sans aucun changement ; et le Père se manifeste par le Fils ; le Fils par l'origine des créatures ; et le Saint-Esprit par le même Fils incarné. Comment ? C'est le Père qui, avant les siècles, a engendré le Fils ; le Fils par lequel toutes choses ont été faites par le Père, à l'origine des créatures ; et le Saint Esprit qui apparut sous la forme d'une colombe, au baptême du Fils de Dieu, quand le temps fut venu. C'est pourquoi ; que jamais l'homme n'oublie de m'invoquer, moi le seul Dieu dans ces trois personnes, parce que je les ai montrées à l'homme, afin que l'homme brûle d'autant plus d'amour pour moi, que j'ai envoyé, par amour pour lui, mon propre Fils dans le monde ; comme Jean mon bien-aimé en rend témoignage lorsqu'il dit : « C'est en cela qu'apparut la charité de Dieu envers nous, que Dieu envoya dans le monde son Fils unique, afin que nous vivions par lui. En cela est la charité, non que nous ayons aimé Dieu ; mais parce que lui le premier nous a aimés, et a envoyé son Fils propitiateur pour nos péchés » (1).

Que signifie cela ? Parce que Dieu nous a aimés, un autre salut en est résulté que celui que nous eûmes dans une première naissance, lorsque nous devînmes les héritiers de l'innocence et de la sainteté, parce que le Père d'en-haut montra sa charité dans nos périls, lorsque nous étions dans la peine : envoyant, par la vertu d'en-haut, son Verbe seul parmi les enfants des hommes, dans une parfaite sainteté, au milieu des ténèbres des siècles, ou le même Verbe, ayant accompli tout bien, ramena à la vie par sa mansuétude, ceux qui en étaient rejetés à cause de l'impureté de la prévarication, et ne pouvaient revenir à l'état de sainteté qu'ils avaient perdu.

Pourquoi cela ? Car la paternelle dilection de l'amour de Dieu vint par la source même de vie, qui nous forma pour la vie, et qui dans nos périls fut notre protectrice, celle qui est la très profonde et très suave charité, qui nous exerce à la pénitence. Comment ? Dieu se souvint miséricordieusement de son grand ouvrage et de sa perle précieuse, c'est de l'homme que je parle, qu'il avait formé du limon de la terre, et auquel il avait inspiré le souffle de vie. Comment ? Lui-même organisa la vie pour la pénitence, dont l'efficacité ne périra jamais - parce que le rusé serpent trompa l'homme par son invasion orgueilleuse ; mais Dieu le rejeta par la pénitence, qui manifesta l'humilité, que le démon ignora et ne pratiqua pas ; parce qu'il ne sut jamais monter vers la voie de justice. Aussi cette rédemption de charité n'est pas venue de nous, parce que nous n'avons pas su, et nous n'avons pas pu aimer Dieu dans (pour) (l'œuvre) du salut ; mais le Créateur lui-même et le Seigneur de toutes choses a tellement aimé le monde, que pour le sauver il a envoyé son Fils, le prince et le Sauveur des fidèles, lequel a lavé et pansé nos plaies ; et c'est de lui que dégoutte le baume médicinal qui procure tous les bienfaits de la rédemption. C'est pourquoi, toi, ô homme, comprends que nulle instabilité de changement ne peut atteindre Dieu.

Car le Père est le Père, le Fils est le Fils, le Saint Esprit est le Saint Esprit, trois personnes dans l'unité de la divinité, indivisiblement dans toute leur puissance. Comment ? Trois vertus sont dans la pierre, trois dans la flamme et trois dans le verbe. Comment ? Dans la pierre est une vertu d'humidité, une vertu de palpabilité et une force ignée ; elle a la vertu d'humidité pour qu'elle ne se dissolve pas et ne se diminue pas ; elle est palpable au toucher, pour qu'elle serve à la défense et à l'habitation ; elle a une force ignée, pour qu'elle s'échauffe et se consolide par sa dureté : Sa force humide indique le Père, qui n'est jamais aride et n'a pas de borne à sa vertu, la vertu de palpabilité désigne le Fils, qui né d'une vierge peut être touché et saisi ; et la vertu du feu brillant démontre le Saint-Esprit, qui embrase et illumine le cœur des hommes. Comment cela ? De même que l'homme qui attire fréquemment par son corps la vertu humide de la pierre, devient débile et infirme : ainsi l'homme qui par l'instabilité de ses pensées, veut regarder témérairement le Père, périt dans la foi ; et de même que, par la palpabilité saisissable de la pierre, les hommes construisent leur habitation, afin de se défendre contre l'ennemi : ainsi le Fils de Dieu qui est la vraie pierre angulaire, devient la demeure du peuple fidèle, pour le protéger contre les malins esprits. Mais aussi, comme le feu brillant éclaire les ténèbres et brûle ce sur quoi il se repose : ainsi le Saint Esprit écarte l'infidélité, enlevant toute rouille d'iniquité. Et de même que ces trois forces sont dans une même pierre, ainsi la vraie trinité est dans une même divinité.

Aussi, comme la flamme dans un même foyer a trois vertus, ainsi un Dieu en trois personnes. Comment ? La flamme, en effet, consiste dans la splendeur de la clarté, et dans sa force inhérente, et dans son ardeur ignée mais elle a la clarté splendide, pour briller et sa vigueur inhérente pour montrer sa force ; et son ardeur ignée afin de brûler. Aussi, dans la splendeur de clarté, considère le Père, qui par bonté paternelle, répandit sa clarté sur ses fidèles ; et dans la vigueur inhérente, par laquelle cette flamme montre sa vertu de flamme splendide, reconnais le Fils, qui prit son corps dans le sein d'une vierge, et dans lequel la divinité manifesta ses merveilles ; et dans l'ardeur ignée, considère le Saint Esprit, qui consume d'une manière suave l'esprit des croyants. Mais ou ne se trouve ni la splendide clarté, ni la force inhérente, ni l'ardeur ignée, il n'y a pas la flamme ; ainsi, ou le Père ni le Fils, ni le Saint Esprit n'est honoré, la divinité n'est pas adorée dignement. Donc, de même que, dans une même flamme, on distingue ces trois vertus, ainsi, dans l'unité de la divinité, on comprend trois personnes. De même aussi que trois vertus sont indiquées dans le Verbe, ainsi la Trinité doit être considérée dans l'unité de la divinité. Comment ? Dans le Verbe est le son (la parole), la vertu et le souffle. Mais le son est pour qu'on l'entende, la vertu pour qu'on la comprenne, le souffle pour qu'il s'accomplisse. Le son indique le Père, qui fait toutes choses par sa puissance incompréhensible. La vertu désigne le Fils, qui est engendré merveilleusement du Père. Le souffle dénote le Saint Esprit, qui souffle ou il veut, et consume toutes choses. Mais ou le son n'est pas entendu, la vertu ne saurait agir et le souffle s'élever ; et là, le Verbe n'est pas compris. Ainsi le Père, le Fils et le Saint Esprit ne sont pas séparés l'un de l'autre ; mais ils accomplissent leur œuvre dans un parfait accord.

C'est pourquoi comme ces trois choses sont dans un seul verbe, ainsi également la suprême Trinité est dans la suprême unité. Et, de même que dans la pierre, la vertu humide n'est, ni n'agit, sans la palpabilité saisissable et sans la vertu ignée ; ni la vertu palpable sans la vertu humide et la vigueur ignée du feu brillant ; ni la force du feu brillant sans la force humide et la force palpable ; et de même que, dans la flamme, la splendide clarté n'est, ni n'agit, sans la vigueur inhérente et l'ardeur ignée, ni l'ardeur ignée sans la splendide clarté et la vigueur inhérente ; et, de même que dans le Verbe le son n'est, ni n'agit sans la vertu et le souffle, ni la vertu sans le son et le souffle, ni le souffle sans le son et la vertu, mais ils sont indivisiblement unis dans leur œuvre : ainsi également, les trois personnes de la suprême Trinité résident sans être divisées, inséparablement, dans la majesté de la divinité.

Ainsi, ô homme, comprends un Dieu en trois personnes. Mais toi, dans l'aveuglement de ton esprit, tu penses que Dieu est si impuissant, qu'il lui est impossible de subsister vraiment en trois personnes, mais qu'il peut subsister seulement en une ; lorsque tu ne peux voir la voix exister sans ses trois vertus. Pourquoi cela ? Certes, Dieu est en trois personnes, vrai et unique Dieu, le premier et le dernier.

Mais le Père n'est pas sans le Fils, ni le Fils sans le Père, ni le Père ni le Fils sans le Saint Esprit, ni le Saint Esprit sans eux, parce que ces trois personnes sont inséparables dans l'unité de la divinité : Comme le verbe résonne de la bouche de l'homme, mais non la bouche sans la parole, ni la parole sans la vie. Et ou demeure le Verbe ? Dans l'homme. D'où sort-il ? De l'homme. Comment ? Pendant la vie de l'homme.

Ainsi est le Fils dans le Père, que le Père a envoyé sur la terre, pour le salut des hommes qui sont plongés dans les ténèbres ; et ce fils a été conçu dans une Vierge, par le Saint Esprit. Ce Fils, de même qu'il est fils unique dans la divinité, ainsi il est fils unique dans la virginité ; et de même qu'il est fils unique du Père, ainsi il est fils unique de la mère ; parce que comme le Père l'a engendré, seul avant les temps, ainsi la vierge mère l'a engendré, seul, dans le temps, parce qu'elle est restée vierge après l'enfantement. C'est pourquoi, ô homme, comprends, dans ces trois personnes, ton Dieu qui t'a créé dans la force de sa divinité, et qui t'a racheté de la perdition. N'oublie donc pas ton Créateur, comme t'y exhorte Salomon lorsqu'il dit : « Souviens-toi de ton Créateur dans les jours de ta jeunesse, avant que vienne le temps de ton affliction et qu'approchent de toi les années desquelles tu dises : 'Elles ne me plaisent pas' » (2).

Que signifie cela ? Rappelle à ton esprit celui qui t'a créé, lorsque dans les jours de ta téméraire audace, tu penses qu'il t'est possible de t'élever, selon ton  désir, vers les sommets, en te précipitant dans les abîmes ; et lorsque, affermi dans la prospérité, tu tombes dans les pires adversités. Car, la vie qui est en toi évolue toujours vers la perfection, jusqu'au temps ou elle apparaîtra parfaite. Comment ? L'Enfant, dès sa naissance, s'achemine vers l'état parfait, et ensuite il reste dans cet état, délaissant la pétulance des mœurs de la folle adolescence, et n'ayant de souci que pour les affaires sérieuses, pour mener à bonne fin son œuvre ; ce qu'il n'a jamais fait lorsqu'il était dans la fougue de la jeunesse inconstante.

Ainsi doit faire l'homme fidèle : Qu'il délaisse l'enfance des mœurs et qu'il gravisse le sommet des vertus en persévérant dans leur force ; méprisant l'orgueil de sa cupidité, qui est féconde dans les égarements des vices; et que, dans la retraite, il médite sur ce qui est digne de sa sollicitude, après avoir traversé l'enfance des mœurs puériles. C'est pourquoi, ô homme, attache toi à ton Dieu, dans la force de ta virilité, avant que vienne l'homme qui devra être ton juge, lorsque toutes choses seront manifestées, et qu'il ne restera rien de caché ; avant que viennent les temps qui ne verront jamais de fin ; de peur que, murmurant de ces choses dans ton sentiment humain, tu ne dises : « Elles ne me plaisent pas, et je ne comprends pas si elles sont pour mon avantage ou mon détriment », parce que l'esprit humain est en cela toujours dans le doute ; car, même lorsqu'il fait le bien, il est dans l'anxiété de savoir s'il plaît à Dieu ou non. Et tandis qu'il fait le mal, il tremble pour son salut. Mais que celui qui regarde avec des yeux vigilants, et qui entend avec des oreilles attentives, embrasse du fond du cœur ces paroles mystiques, qui émanent de Moi qui suis la Vie.

 

Notes : (1) In hoc apparuit charitar Dei in nobis, quoniam Filium Suum Unigenitum misit Deus in mundum, ut, vivamus per eurn. In hoc est charitas non quasi nos dilexerimus De-am, sed quoniam ipse prior dilexit nos et misit Filium suum propitiationem pro peccatis nos tris. (jean IV). (2). Memento Creatoris tui in diebus juventutis tuœ, antequam veniat tempus afflictionis tuœ, et appropinquent anni de quibus dicas : Non mihi placent. (Eccles. XII).

4644234-16x9-700x394

Prière

 

Louange à la Trinité, son, vie et créatrice de toutes choses !

Et louange à la troupe des Anges,

merveilleux éclat des mystères éclat des mystères inconnus des hommes, et vie de toutes choses !

 

(Sainte Hildegarde, Antienne « Laus Trinitati »)

HildegardeTrinity

 

7 août 2013

Neuvaine à Sainte Hildegarde de Bingen

S

Sainte Hildegarde de Bingen

Docteur de l'Eglise

1098-1179

Fête le 17 septembre

 

Hildegarde naît en 1098 à Bermersheim près d’Alzey. La date exacte de sa naissance n’est pas connue, contrairement à ce que disent certains sites d’astrologie ou comme le prétend Wikipedia. Elle est la dixième enfant d’une famille appartenant à la haute noblesse franque. Vers 1112, elle entre au couvent de Jutta de Sponheim, dépendant du monastère bénédictin du Disibodenberg. Hildegarde va donc être très tôt imprégnée du rythme de vie bénédictin alternant prière et travail, étude et lecture spirituelle, vie communautaire et solitude. Jutta meurt en 1136 et Hildegarde est élue abbesse du couvent à la tête d’une petite communauté qui s’était développée peu à peu, au fil des années. Jusqu’à sa 41ème année, Hildegarde s’applique aux tâches quotidiennes d’un couvent, enrichit ses connaissances et se dote d’une profonde culture. Bien que n'étant pas instruite, comme elle le dit elle-même – elle n’avait pas reçu un enseignement réel des disciplines classiques telle que la grammaire – Hildegarde possédait néanmoins de vastes connaissances de la Bible, en théologie, en philosophie et en sciences naturelles. C’est surtout la richesse des Écritures qu’elle découvre dans la liturgie et la Règle de Saint Benoît comme dans les Lectures des Pères de l’Église et des Pères du désert qui vont devenir pour elle une source intarissable d’inspiration et constituer la base de son œuvre entière.

En 1141, elle fait sa première rencontre avec la Lumière qui la foudroie comme un éclair et transforme soudainement sa vie, jusqu’alors effacée : « Et voici que, dans la 43ème année du cours de ma vie temporelle, alors que, dans une grande crainte et une tremblante attention, j’étais attachée à une céleste vision, j’ai vu une très grande clarté, dans laquelle se fit entendre une voix venant du ciel et disant : « Fragile être humain, cendre de cendre et pourriture de pourriture, dis et écris ce que tu vois et entends…. Ecris cela, non pas en te fondant sur toi-même, ni en te fondant sur un autre humain, mais en te fondant sur la volonté de celui qui sait, qui voit et qui dispose toutes choses dans les secrets de ses mystères. Et à nouveau, j’entendis une voix du ciel qui me disait : « Proclame donc ces merveilles, écris les choses que tu as ainsi apprises et dis-les. Et il arriva, en l’année 1141 de l’Incarnation de Jésus Christ, Fils de Dieu, alors que j’étais âgée de 42 ans et 7 mois, qu’une lumière de feu d’un éclat extraordinaire, venant du ciel ouvert, traversa tout mon cerveau et enflamma tout mon cœur et toute ma poitrine, comme le fait la flamme, non pas celle qui brûle, mais celle qui réchauffe, tout comme le soleil réchauffe un objet sur lequel il pose ses rayons. Et voici que, tout à coup, je pouvais savourer la connaissance du contenu des Livres, c’est à-dire du Psautier, des Evangiles et des autres livres, aussi bien de l’Ancien Testament que du Nouveau, et cela sans connaître la traduction des mots de leur texte, ni la division en syllabes, sans avoir non plus la connaissance des cas ou des temps. » Scivias : Commencement de la première partie du livre « Connais les voies ».

Le passage de la Lumière en elle ainsi que les dons appropriés à cette apparition ont valu à Hildegarde de Bingen son nom de visionnaire et de prophétesse. De 1141 à 1151, elle travaille alors à sa première œuvre de théologie «Scivias » qui retrace l’Histoire Sainte depuis la création de l’univers et de l’homme jusqu’à la rédemption et l’accomplissement de la fin des temps, en passant par la naissance et le développement de l’Église. L’histoire éternelle de Dieu et de l’homme, de l’éloignement au retour de l’homme vers son Créateur y est racontée de manière unique. Hildegarde essaie de décrire, sans cesse par de nouvelles images, le Mystère de Dieu. Dans le récit, ses visions sont toutes composées de la même manière (1. la vision, 2. l’explication, 3. le sens théologique et spirituel). En 1147/48, lors d’un synode à Trêves, le pape Eugène III reconnaît l’origine divine des écrits d’Hildegarde.

En 1150, Hildegarde s’installe avec 20 religieuses dans un nouveau monastère qu’elle fonde sur le Rupertsberg près de Bingen, sur les hauteurs du Rhin. En 1158, elle rédige des traités de médecine et de science « pour rendre les hommes attentifs aux moyens de guérison que Dieu a placés dans la nature. Elle manifeste ainsi par ses écrits la vivacité culturelle des monastères féminins du Moyen-Age ». Le livre « Causae et curae »  décrit plus de 50 maladies et leurs remèdes. « Le Physica » ou « Livre des subtilités des créatures divines » propose 2000 traitements issus des 3 règnes : animal, végétal et minéral. « Les arbres, les plantes, les animaux et même les pierres précieuses, toute la création recèle de forces secrètes qu’aucun homme ne peut connaître à moins que Dieu ne les lui ait révélées. » « Ces remèdes m’ont été indiqués par Dieu. Et l’homme sera libéré des maladies, sauf si cela est contraire à la volonté de Dieu. » De 1158 à 1173, elle rédige son deuxième ouvrage de théologie, «Liber Vitae Meritorum», « Le Livre des Mérites de la Vie », et écrit son «Liber Divinorum Operum», « le Livre des œuvres divines ». De 1158 à 1170, elle entreprend 4 voyages missionnaires (dont le dernier à plus de 70 ans) pour parler de Dieu aux hommes et pour rétablir la paix, l’unité dans l’Eglise. Elle prêche en public à plusieurs endroits, entre autres à Mayence, Wurtzbourg, Bamberg, Trêves, Metz et Cologne, appelant le peuple et le clergé à la pénitence et à la conversion du cœur.

En 1165, Hildegarde fonde un second cloître à Eibingen au-dessus de la ville actuelle de Rüdesheim, en face du Rupertsberg. En 1174/75, le moine Gottfried entame la «Vita» d’Hildegarde. Le 17 Septembre 1179, Hildegarde meurt au Rupertsberg, à l’âge de 81 ans. On a vu apparaître dans le ciel deux arcs qui s’entrecroisaient. A leur point d’intersection a grandi une croix lumineuse. Ce phénomène a été observé par plusieurs personnes au-dessus du Rupertsberg. Entre 1180 et 1190, le moine Theoderich achève le récit de la vie d’Hildegarde entamé par Gottfried. Entre 1223 et 1237, la procédure de canonisation d’Hildegarde est interrompue pour des raisons inconnues. Son nom a été introduit au martyrologe romain au XVe siècle. Longtemps vénérée comme une sainte par ses partisans, son culte a été étendu à l'Eglise Universelle en mai 2012 par Benoît XVI qui l'a proclamée Docteur de l'Eglise le 7 octobre 2012.

Bibliographie : « Sainte Hildegarde, Docteur de l'Eglise, sa vie, son message, ses visions, sa médecine, ses prières... », de Thierry Fourchaud, aux Editions La Bonne Nouvelle.

 

St_Hildegard

Neuvaine à Sainte Hildegarde de Bingen

 

O Sainte Hildegarde, Dieu vous a révélé bien des mystères de l'univers. aidez-nous à découvrir dans la création toute la bienveillance du Père qui nous aime d'un Amour infini. Vous qui avez cultivé avec sagesse les arcanes de la théologie, de la médecine et des arts, nous vous prions pour les scientifiques, les médecins, les chercheurs, les artistes, intercédez auprès du Seigneur pour qu’ils reconnaissent l’origine divine dans tout ce qu’ils découvrent. Vous la Prophétesse de Germanie qui avez proclamé avec force et ardeur la vérité de Dieu, aidez-nous à être témoin, en Eglise, de cette vérité. Vous qui aviez le don de guérison, nous vous confions les maladies de l’âme et du corps. Aidez les plus souffrants à se tourner vers le Christ pour obtenir leur guérison pour la vie éternelle. Vous qui avez aimé et servi Dieu jusqu’à la mort, soutenez-nous dans notre chemin de foi ; que notre charité se fasse toujours plus ardente, et que l’amour de Dieu nous anime toujours. Amen.

 

1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloria

 

Sainte Hildegarde, priez pour nous !

 

HVBschr

Téléchargez le texte de cette Neuvaine (pdf) en cliquant ici

Publicité
Publicité
Publicité