Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Images Saintes
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Images Saintes
  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
30 septembre 2021

Le Mois de Saint François d’Assise

Le Mois de Saint François d’Assise

 

1 NASCITA DEL SANTO

 

Premier jour

La Naissance

 

Prélude : Pénétrons respectueusement dans l'humble asile où François vient au monde, pour faire revivre sur la terre une image admirablement parfaite du Seigneur Jésus.

 

Réflexions

 

Assise !... Le nom seul de cette ville fait tressaillir involontairement le cœur pieux. C'est que là se conservent des parfums et des souvenirs auxquels les âmes chrétiennes ne savent pas rester insensibles. « Ô cité chérie, disait saint François, quand il mourut tourné du côté d'Assise, ô cité chérie ! Sois bénie du Seigneur, parce que beaucoup d'âmes seront sauvées en toi et par toi. Un grand nombre de serviteurs du Très-Haut demeureront dans l'enceinte de tes murailles, et plusieurs de les citoyens seront élus pour le royaume éternel ».

Assise est une petite ville de l'Ombrie, cachée dans les montagnes des Apennins, située à égale distance de Rome et de Lorette, à l'entrée d'une large et belle vallée dont Pérouse garde l'autre extrémité. Les pins d'Italie, sombres et odoriférants, couronnent les hauteurs environnantes ; les oliviers couvrent les collines de leur pâle feuillage, et, dans les vallées, la vigne, courant d'arbre en arbre, jette partout le caprice. de ses pampres, et produit un raisin délicieux. Cette contrée, bénie de Dieu, est célèbre par ses saints, ses artistes et ses grands hommes ; mais saint François est et sera toujours sa gloire la plus pure et sa plus belle couronne.

À cette description d'un récent historien de notre Séraphique Père, il convient d'ajouter le bel hommage que rendit à la ville natale le plus grand poète de l’Italie. C'est entrer dans la pensée de François, que d'honorer et d'aimer cette cité, qu'il aima avec prédilection, parce que Dieu у avait marqué de toute éternité son berceau. Ainsi, Jésus bénit ceux qui aiment à parler de Bethléem et de Nazareth. Écoutons donc Dante :

« Entre le Lupino et la rivière qui s'écoule de la colline choisie par le bienheureux Ubald, descend d'une haute montagne une côte fertile. A l'endroit d'où Pérouse reçoit le froid et le chaud par la porte du soleil, et sur l'autre revers pleurent sous un joug pesant Nocéra et Gualdo. Au point où cette côte adoucit sa pente, naquit au monde un soleil comme celui-ci sort du Gange. Et que ceux qui veulent parler de ce lieu ne l'appellent point Assise, car ce nom ne dirait pas assez ; mais il faudrait l'appeler Orient ».

Son père, continue Monseigneur de Ségur, Pierre Bernardone, riche marchand d'étoffes, faisait grand commerce avec la France. C'était homme intéressé, presque uniquement occupé du soin d'accroître sa fortune. La femme de Bernardone, nommée Pica, bonne et pieuse, méritait d'être la mère d'un saint. Des présages célestes, des signes prophétiques, annoncèrent la grande destinée de cet enfant et accompagnèrent sa naissance. Sa mère, soit avertie par un songe, soit par un pèlerin mystérieux, se rendit dans une étable au moment d'enfanter, et ce fut là, sur de la paille, parmi des animaux domestiques, que, semblable au Sauveur Jésus, saint François vint au monde. Cette étable se voit encore à Assise : elle est devenue une chapelle connue sous le nom de Saint François-le-Petit. Sur la porte, on lit cette inscription en latin : « Cette chapelle a été l'étable du bœuf et de l'âne, où est né François, le miroir du monde ».

 

Pratique : Retrancher quelque chose dans les superfluités de son logement.

Invocation : Saint François, qui êtes né comme le Sauveur dans une étable, priez pour nous !

 

Clare-Christmas-Vision

 

Fioretti

Une nuit de Noël

 

Depuis quelque temps, sainte Claire était attaquée d'une grave maladie qui la mettait dans l'impossibilité de se rendre à l'office pour y réciter l'office avec ses sœurs. La nuit de la Nativité de Notre Seigneur, au moment où elles allaient à Matines, elle se vit encore, malgré le vif désir qu'elle avait de les suivre, obligée de rester au lit, privée de la consolation spirituelle qu'elles allaient recevoir. Mais Jésus-Christ, son époux, ne pouvant souffrir de la voir ainsi triste et abandonnée, la transporta miraculeusement à l'église de Saint François, où elle assista à tout l'office de Matines et à la messe de la nuit ; bien plus, il lui procura le bonheur de recevoir la sainte communion, et elle fut ensuite de nouveau transportée sur son lit. Lorsque l'office fut terminé à l'église de Saint Damien, les sœurs revinrent trouver sainte Claire et lui dirent : « ô notre mère ! Sœur Claire, quelle consolation nous avons goûtée dans cette sainte fête de la Nativité ! Oh ! Plût à Dieu que nous eussions pu vous y voir parmi nous ! - Ô mes sœurs et mes très chères filles ! répondit la sainte, grâces et louanges soient rendues à Notre Seigneur Jésus-Christ ! car, moi aussi, j'ai assisté avec une grande consolation d'esprit à toute la solennité de cette très sainte nuit, et même à une solennité bien plus magnifique encore que celle où vous vous êtes trouvées. Par les mérites de saint François et par la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ, j'ai été transportée dans l'église de mon vénérable père, et là, en corps et en âme, j'ai entendu out l'office et le son des instruments, et même j'ai reçu la très sainte communion. Réjouissez-vous donc de la grâce insigne qui m'a été accordée, et remerciez-en le Seigneur ». (Fioretti, traduites par l'abbé Riche).

 

2 (3)-001

 

Pour recevoir les méditations du Mois de St François d’Assise

abonnez-vous à le newsletter d’Images Saintes

 

 

Publicité
29 septembre 2021

Le Mois de Saint François d’Assise

Le Mois de Saint François d’Assise

 

SKMBT_C28020082413440-006

Veille du premier jour

Ce qu'a été saint François

 

Prélude

 

Avec l'innombrable multitude des Frères et Sœurs du Tiers-Ordre Franciscain, des associés de l'archiconfrérie du Cordon Séraphique, prosternons-nous aujourd'hui aux pieds des autels de notre bienheureux Père, et unissons la faiblesse de nos prières à la ferveur des hommages que d'autres lui offrent dès ce jour, pour pour suivre, en communion avec eux, la sainte carrière du mois de saint François d'Assise.

 

Réflexion

 

Ce qu'a été saint François et pourquoi Dieu le désigne à une vénération si tendre et si universelle, un grand évêque de notre temps, qui porte son nom et qui aime avec prédilection le Séraphin d'Assise, va nous l'expliquer dans son pieux et éloquent langage.

Saint François, dit Mgr de la Bouillerie, n'a été ni un grand conquérant ni un grand politique ; il a été simplement un grand chrétien. Il a été l'un des plus parfaits et des plus fidèles imitateurs de Jésus-Christ ; et lorsqu'à la fin de sa vie, l'archange imprimait sur ses mains, sur ses pieds et sur son côté, les stigmates du divin Crucifié, c'était comme un sceau de perfection que le Dieu du Calvaire gravait sur la chair même de son imitateur.

Il a imité Jésus-Christ, en ce qu'il a été l'homme de la pauvreté, l'homme du véritable amour, l'homme de la paix.

1° L'homme de la pauvreté : c'est en se faisant pauvre que saint François est devenu chrétien. Il a tant aimé la pauvreté qu'il se l'est choisie pour épouse, et l'un des plus grands peintres du moyen-âge nous a représenté ces aimables fiançailles : il nous montre la pauvreté s'avançant vers saint François comme une vierge modeste, vêtue d'une simple robe blanche, n'ayant sur ses habits ni or, ni argent, ni bijoux, mais possédant cette beauté intérieure qui captive le cœur du Roi et qui avait ravi le cœur de saint François d'Assise. Il demeura toujours fidèle à son épouse, et, sur la couche dure où il mourut, la pauvreté était encore près de lui. - Plus encore que la pauvreté, saint François a aimé les pauvres, et ses mains, qui ne possédaient ni or, ni argent, renfermaient cependant un trésor où les pauvres puisaient toujours sans jamais le tarir : le trésor de la charité.

2° L'homme du véritable et parfait amour. C'est pour cela que l’Église lui a donné le beau nom de Séraphique. Saint François a été comme un séraphin qui, un moment, s'est dérobé au ciel pour venir habiter la terre : il a su aimer Dieu comme l'aiment les séraphins. Les anges voient Dieu face à face et leur cœur s'attache immédiatement à ce bien suprême qu'ils contemplent. Mais ce n'est pas seulement Dieu qu'ils aiment : en même temps qu'ils contemplent Dieu, ils voient en lui et dans son divin Verbe toutes les choses créées ; or, de même qu'ils les voient, ils les aiment ; et ainsi leur cœur dilaté embrasse toute la série des êtres qu'ils aiment pour Dieu, en Dieu et dans leurs relations avec Dieu. Tel est le cœur des séraphins, tel a été le cœur de saint François d'Assise. Si j'osais employer cette image, je dirais que son cœur a embrassé le clavier de l'amour comme les doigts du grand artiste embrassent le clavier de l'instrument. L'artiste fait entendre tout à la fois les notes hautes et les notes basses, mais toutes ces notes sont en parfait accord, et toutes ensemble elles forment une immense harmonie. Ainsi du cœur chrétien. C'est saint François qui a entonné ce beau cantique : « L'amour m'a mis en feu, l'amour m'a mis en feu » ; mais, cette magnifique épopée du poète séraphique n'a pas seulement des chants pour Dieu, elle chante aussi toutes les créatures, l'astre qui nous éclaire et la petite herbe que nous foulons aux pieds.

3° L'homme de la paix. La paix, dit saint Augustin, est la tranquillité de l'ordre, ce qui signifie que, là où tout est dans l'ordre, là règne la paix. Dieu, nous disent nos saints Livres, a créé toutes les choses du monde suivant le nombre, le poids et la mesure, c'est-à-dire suivant l'ordre. Or, les hommes semblent s'attacher à bouleverser et à détruire cet ordre ; mais la religion aime l'ordre, et c'est pour cela qu'elle aime la paix. Saint François a été à coup sûr l'une des âmes les plus pacifiques qui aient été données à la terre ; il disait souvent qu'il avait reçu du Sauveur lui-même cette salutation qu'il adressait à tous : « Que le Seigneur vous donne la paix », et jamais il n'ouvrait la bouche sans annoncer et sans prêcher la paix... Il avait entrepris de faire vivre pacifiquement les loups et les agneaux... Et un jour que, dans son voisinage, on lui avait signalé un loup qui menaçait de dévaster tout un troupeau, il fit venir le loup à ses pieds, il lui reprocha sa cruauté en termes sévères et ne le laissa partir que lorsqu'il eut reçu de lui l'assurance qu'il ne toucherait plus à un agneau.

Pratique : Commencer avec ferveur les saints exercices de ce mois béni et invoquer dès aujourd'hui la protection de saint François d'Assise sur notre âme, afin qu'elle obtienne la grâce spéciale que nous devons nous proposer, dès la veille du mois de notre Séraphique Père, d'obtenir par sa paternelle intercession.

Invocation : Saint François d'Assise, notre Séraphique Père, priez pour nous !

 

2 (3)-001

 

Pour recevoir les méditations du Mois de St François d’Assise

abonnez-vous à le newsletter d’Images Saintes

 

28 septembre 2021

Neuvaine à Saint Jean XXIII Du 2 au 11 octobre

228_001

 

Neuvaine à Saint Jean XXIII

Du 2 au 11 octobre

(Fête de saint Jean XXIII)

 

Introduction

 

Angelo Giuseppe Roncalli est né le 25 novembre 1881 à Sotto il Monte près de Bergame. A 23 ans, après avoir effectué son service militaire et après avoir obtenu son doctorat en théologie, il est ordonné prêtre et célèbre sa première messe. Il devient le secrétaire de Mgr Rodini en 1905. A la mort de celui-ci, Angelo écrit la biographie de ce grand maître si attachant pour lui. Il fut ensuite professeur d'histoire de l'Eglise au Séminaire de Bergame. En 1914, la guerre menaçait l'Italie et Angelo dut retourner à son poste de sergent.

Il travailla comme aumônier des hôpitaux militaires de Bergame. Nommé archevêque, en 1925, il est envoyé en Bulgarie en qualité de visiteur apostolique. En 1934, il est transféré en Turquie avec le statut de Délégué de Turquie et de Grèce. Et en 1944, son poste de Nonce à Paris, à titre de représentant du pape auprès d'un gouvernement étranger, est considéré comme la nonciature la plus importante et la plus haute. Quelques années passèrent et Mgr Roncalli fut nommé cardinal et patriarche de Venise. Enfin, il fut élu pape, le 28 octobre 1958, à 77 ans, à la mort de Pie XII. Il prit le nom de Jean XXIII.

Sa principale action en tant que pape reste la convocation du concile Vatican II. Par «l'aggiornamento », c'est-à-dire une profonde remise à jour des enseignements, de la discipline et de l'organisation de l'Eglise, il provoque un renouveau sans précédent à la vie religieuse. Très préoccupé par les problèmes internationaux, il écrit sept encycliques, dont « Pacem in Terris ». Jean XXIII a manifesté une grande ouverture d'esprit notamment par ses communications avec l'Eglise orthodoxe, les responsables protestants, le concile mondial des Eglises et les judéochrétiens. 

Personnage marquant du XXème siècle, Jean XXIII rendit l'âme le 30 juin 1963 au Vatican à l'âge de 82 ans. Encore aujourd'hui, on se souvient de lui pour son légendaire sourire. Il est appelé le « Bon Pape»

Jean XXIII fut canonisé par le pape François le 27 avril 2014, dimanche de la Miséricorde, en même temps que Jean-Paul II.

Cette neuvaine va nous faire découvrir et prier avec le « Bon Pape »

 

Prières quotidiennes

 

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit

Je crois en Dieu

 

Prière à l'Esprit Saint du Pape Jean XXIII

 

O Saint Esprit, achevez en nous l'œuvre commencée par Jésus; donnez force et constance à la prière que nous faisons au nom du monde entier; hâtez pour chacun de nous l'heure où nous accéderons à une profonde vie intérieure; donnez son élan à notre apostolat, qui veut atteindre tous les hommes et tous les peuples, tous ceux qui sont rachetés par le Sang du Christ et tout son héritage.


Mortifiez en nous notre présomption naturelle et élevez-nous jusqu'à la sainte humilité, la vraie crainte de Dieu, le courage généreux.


Qu'aucune attache terrestre ne nous empêche de faire honneur à notre vocation; qu'aucun intérêt, par lâcheté de notre part, ne lèse les exigences de la justice; qu'aucun calcul ne réduise l'immensité de la charité aux étroitesses de nos petits égoïsmes.


Que tout soit grand en nous: la recherche et le culte de la vérité, la promptitude de notre sacrifice, jusqu'à la croix et la mort; et enfin, que tout corresponde à la dernière prière du Fils à son Père céleste et à cette effusion de grâces que le Père et le Fils veulent répandre par vous, Esprit d'amour, sur l'Eglise et sur ses institutions, sur chaque âme et chaque peuple. Amen, amen, alléluia, alléluia! 
(Saint Jean XXIII, pape (10 juin 1962)

 

Décalogue de la sérénité du pape Saint Jean XXIII

 

Rien qu'aujourd'hui, j'essaierai de vivre ma journée sans chercher à résoudre le problème de toute ma vie.


Rien qu'aujourd'hui, je prendrai le plus grand soin de me comporter et d'agir de manière courtoise ; je ne critiquerai personne, je ne prétendrai corriger ou régenter qui que ce soit, excepté moi-même.


Rien qu'aujourd'hui, je serai heureux sur la certitude d'avoir été créé pour le bonheur, non seulement dans l'autre monde mais également dans celui-ci.


Rien qu'aujourd'hui, je consacrerai dix minutes à une bonne lecture en me rappelant que, comme la nourriture est nécessaire à la vie du corps, de même la bonne lecture est nécessaire à la vie de l'âme.


Rien qu'aujourd'hui, je ferai une bonne action et n'en parlerai à personne.


Rien qu'aujourd'hui, j'accomplirai au moins une chose que je n'ai pas envie de faire, et si on m'offense je ne le manifesterai pas.


Rien qu'aujourd'hui, je me plierai aux circonstances, sans prétendre que celles-ci cèdent à tous mes désirs.

Rien qu'aujourd'hui, j'établirai un programme détaillé de ma journée. Je ne m'en acquitterai peut-être pas entièrement, mais je le rédigerai. Et je me garderai de deux calamités: la hâte et l'indécision.


Rien qu'aujourd'hui, je croirai fermement - même si les circonstances attestent le contraire - que la Providence de Dieu s'occupe de moi comme si rien d'autre n'existait au monde.


Rien qu'aujourd'hui, je n'aurai aucune crainte. Et tout particulièrement je n'aurai pas peur d'apprécier ce qui est beau et de croire à la bonté.

 

Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père

 

71CWIm9Sx6L

 

Premier jour de la neuvaine

Saint Jean XXIII, amoureux de l'Eucharistie

 

«Ah! Si l'Eucharistie était mieux comprise par les chrétiens, plus dignement et plus fréquemment reçue! Combien plus copieux seraient les fruits de concorde, de paix, de beauté spirituelle qui en découleraient pour l'Eglise et pour le monde entier!

En effet, la vraie dévotion eucharistique porte à la loyauté, à la franchise, à la droiture morale, même au prix de sacrifices personnels en vue du bien commun.

Nous n'hésitons même pas à affirmer que gouvernants et peuples sont voués à rester à la merci des égoïsmes naturels et des divisions, s'ils ne conforment pas leurs lois à celles de la justice et de l'amour chrétien, dont le Sacrement de l'Autel est la vraie et intarissable source.

L'Eucharistie, en infusant dans le cœur de l'homme une nouvelle énergie, l'amour surnaturel, renforce l'amour humain en même temps qu'elle l'endigue et le purifie, le rendant plus solide, plus authentique.

C'est l'homme tout entier, lorsqu'il a Dieu dans son cœur, qui se trouve intérieurement harmonisé, renforcé dans sa personnalité, de sorte que les vertus naturelles elles-mêmes se trouvent surélevées et stimulées, jusqu'à parvenir à la maturité du type idéal d'homme parfait, créé à l'image de Dieu.

Les relations humaines prennent également par là un ton nouveau pour celui qui possède Dieu, parce que l'Eucharistie, en engendrant et en alimentant l'amour vrai, adoucit les âmes, freine les désirs, calme les tumultes de l'esprit et incite efficacement au bien, à la justice, à la miséricorde. » (Message de Jean XXIII, au 1er congrès eucharistique d'Amérique Latine, 15 février 1959)

Saint Jean XXIII, intercédez auprès du Très haut pour que le sacrifice sublime qu'il nous fait de son Corps et de son Sang soit accueilli avec amour, reconnaissance. Amen.

 

Prières quotidiennes

 

Deuxième jour

Saint Jean XXIII, doux Christ de la terre

 

« Durant ces jours saints, notre prière monte avec plus de ferveur vers Celui qui, par sa douloureuse passion et par sa mort, a vaincu le péché, source première de toutes les discordes, détresses et inégalités, et qui, par son Sang, a réconcilié le genre humain avec son Père céleste.

«C'est lui qui est notre paix, lui qui des deux n'a fait qu'un peuple. Il est venu proclamer la paix, paix pour vous qui étiez loin, et paix pour ceux qui étaient proches. » Et c'est le même message que nous fait entendre la liturgie de ces saints jours: Jésus Notre Seigneur, ressuscité, se dressa au milieu de ses disciples et leur dit: Pax vobis, Alléluia! Et les disciples, ayant vu le Seigneur, furent remplis de joie.

Le Christ nous a apporté la paix, nous a laissé la paix: «Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne.»

C'est cette paix apportée par le Rédempteur que Nous lui demandons instamment dans nos prières. Que le Christ, enfin, enflamme le cœur de tous les hommes et leur fasse renverser les barrières qui divisent, resserrer les liens de l'amour mutuel, user de compréhension à l'égard d'autrui et pardonner à ceux qui leur ont fait du tort.

Et qu'ainsi, grâce à lui, tous les peuples de la terre forment entre eux une véritable communauté fraternelle, et que parmi eux ne cesse de fleurir et de régner la paix tant désirée. » (Pacem in terris, n° 169-171)

Saint Jean XXIII, homme de paix, intercédez auprès du Très Haut, pour que la paix, Sa Paix, règne dans tous les cœurs et toutes les parties du monde. Amen.

 

Prières quotidiennes

 

Troisième jour

Saint Jean XXIII, surprenant parce qu'humble

 

« L'Eglise notre Mère est dans la joie parce que, par un singulier bienfait de la divine Providence, vient de luire ce jour tant désiré où s'ouvre solennellement, auprès de la tombe du Bienheureux Pierre, le second Concile œcuménique du Vatican, sous les auspices de la Vierge Mère de Dieu, dont la liturgie célèbre aujourd'hui la maternité divine…

Les conciles œcuméniques, chaque fois qu'ils sont célébrés, proclament de façon solennelle cette union du Christ avec son Eglise; ils font briller partout la lumière de la vérité; ils orientent dans la voie droite la vie individuelle, familiale et sociale; ils suscitent des énergies spirituelles et les affermissent et ne cessent de faire monter les âmes vers les biens véritables et éternels…

L'Eglise catholique, en brandissant par le moyen de ce Concile œcuménique le flambeau de la vérité religieuse, veut se montrer la mère très aimante de tous, bienveillante, patiente, pleine d'indulgence et de bonté à l'égard de ses fils séparés.

Au genre humain accablé par tant de misères, elle proclame, comme Pierre autrefois au pauvre qui lui demandait l'aumône: «je n'ai ni or ni argent; mais ce que j'ai, je te le donne: au nom du Christ de Nazareth, lève-toi et marche ».

Ainsi l'Eglise n'offre pas à nos contemporains des richesses caduques; elle ne promet pas un bonheur simplement terrestre; mais elle distribue les biens de la grâce céleste, ces biens qui, en élevant les hommes à la dignité de fils de Dieu, sont une sauvegarde et une aide si solides pour rendre leur vie humaine; elle ouvre plus largement les sources de sa doctrine et ainsi les hommes, sous la lumière du Christ, sont capables de pénétrer le sens vrai de leur existence, la dignité qui les marque et la fin qu'ils doivent poursuivre; enfin, par ses fils, elle étend partout le domaine de la charité chrétienne, qui est l'instrument le plus apte à faire disparaître les semences de discorde, et le plus efficace pour promouvoir la concorde, une paix juste et l'unité fraternelle de tous.» (Discours d'ouverture du Concile Vatican Il, 11 octobre 1962).

Saint Jean XXIII, intercédez auprès du Très Haut pour que l’Église, corps mystique de Jésus que nous constituons, soit le phare qui luit dans les ténèbres pour sauver tous les hommes. Que l'Esprit Saint la renouvelle toujours et la fasse resplendir d'une éblouissante sainteté. Amen.

 

Prières quotidiennes

 

Quatrième jour

Saint Jean XXIII, le « Bon Pape » Jean

 

« Le monde a besoin de bonté. C'est pour nous l'enseigner que le Seigneur est venu sur la terre. La bonté est sacrifice, obéissance, patience, discipline de l'esprit, de la famille et de tout le corps social » (23.09.1962).

« Je suis doux et humble de cœur » Je médite tout le temps là-dessus. 

Tenez, je vais vous raconter ce qui m'est arrivé le jour de mon élection. Être élu pape, c'est quelque chose… Je n'avais pas d'ambition, non. Mais être élu pape ! On m'a conduit dans une pièce où traditionnellement trois soutanes blanches, de tailles différentes, sont préparées ; la plus large m'allait à pein... Le cortège a gagné alors le balcon de Saint Pierre. Il y avait là des centaines de milliers de gens, occupant toute la place et aussi la « via della conciliazione ». On me l'a dit ensuite, car moi, j'étais gêné par l'éclat violent des projecteurs. Télévision et cinéma m'empêchaient de voir. J'ai pu lire tant bien que malles formules de la bénédiction Urbi et Orbi, et je ne crois pas que l'on se soit rendu compte de mon malaise.

Mais savez-vous ce que le pape se disait, en quittant et en pénétrant dans ses nouveaux appartements ? Il se disait « Sois doux et humble de cœur. Il va y avoir maintenant, braqués sur toi, des projecteurs de toute nature: si tu n'es pas doux et humble de cœur, tu ne sauras plus ce qui se passe, tu ne verras plus la réalité. Comme tout à l'heure sur la place Saint-Pierre, tu seras aveuglé » (Rapporté par le P. A. M. Carré dans « Chaque jour je commence ». Cerf 1975)

Saint Jean XXIII, intercédez auprès du Très Haut pour que l'humanité devienne comme vous, douce et humble de cœur, capable de bonté, de sacrifice, d'obéissance, de patience, de discipline de l'esprit. Amen.

 

Prières quotidiennes

 

Cinquième jour

Saint Jean XXIII, obéissant comme le Christ

 

Saint Jean XXIII, vous avez toujours obéi. Votre devise de pape était « Obéissance et Paix ». Ce fut parfois très dur pendant votre parcours. Affecté hors de l'Italie vous étiez « insatisfait » de ne « pouvoir faire davantage » et de devoir « se renfermer dans une vie de parfait ermite allant contre sa tendance intime de travailler au ministère direct des âmes ».

Éloigné de vos sœurs et de vos parents que vous n'avez même pas pu enterrer, vous obéissiez. Comme Jésus et Marie, vous avez obéi à la volonté de vos supérieurs, à la volonté de Dieu. Saint Jean XXIII, obtenez du Très Haut la grâce que toute l'humanité obéisse à la volonté de Dieu.

 

Prières quotidiennes

 

Sixième jour

Saint Jean XXIII, homme de paix

 

Saint Jean XXIII, vous avez toujours œuvré pour la paix. Sur le plan diplomatique, vos interventions apaisaient les tensions.

Vous avez tant fait pour libérer les juifs, victimes du nazisme pendant la guerre. Vous avez rétorqué à Von Papen qui vous demandait de dire au pape Pie XII que celui-ci devait rejoindre la croisade anti soviétique : « et que devrais je dire au Saint Père au sujet des milliers de Juifs qui sont morts en Allemagne et en Pologne aux mains des vos concitoyens ? »

Vous avez toujours fait montre d'une attitude chaleureuse, non protocolaire. Ce comportement en apparence superficiel vous a permis, d'éviter des conflits.

Saint Pape Jean XXIII, pour que tout croyant dans le Christ prenne conscience du fait que l'unité entre tous les chrétiens constitue une condition pour rendre l'annonce de l'Evangile plus efficace.

Je redis votre prière : « Mets dans le cœur des hommes cette paix » : « Jésus, Dieu et Frère des hommes, mets dans le cœur des hommes cette paix qu'ils recherchent parfois âprement et que Toi seul peux leur donner. Aide-les à se connaître mieux et à vivre fraternellement comme les fils d'un même Père. Découvre-leur ta beauté, ta sainteté et ta pureté. Éveille dans leurs cœurs l'amour et la reconnaissance pour ton infinie bonté. Unis-les dans ta charité et donne-nous ta céleste paix. Amen ».

 

Prières quotidiennes

 

Septième jour

Saint Jean XXIII, homme surprenant

 

Saint Jean XXIII, vous avez été pape le 28 octobre 1958, et intronisé le 4 novembre.

Vous avez créé une première surprise en choisissant de vous appeler « Jean XXIII », reprenant un nom abandonné depuis le XIVème siècle (Jean XXII fut pape de 1316 à 1334).

Le choix d'un nom qui n'avait plus été utilisé depuis plus de cinq cents ans devait également marquer le changement de style de gouvernement.

Dès le début de votre pontificat, vous avez mis l'accent sur l'aspect pastoral de votre charge; c'est ainsi que vous avez été le premier, depuis Pie IX, à sortir de l'enceinte du Vatican après votre élection, ce qui vous a permis d'assumer pleinement votre rôle d'évêque de Rome, souvent négligé par vos prédécesseurs. Vous avez pris solennellement possession de la basilique Saint-Jean du Latran. Vos visites des paroisses romaines, à l'hôpital des enfants (Noël 1958) et en prison (1er janvier 1959) marquent les esprits. Symboliquement, vous avez rompu avec la tradition des repas solitaires et recommandé à la direction de l'Osservatore Romano de cesser l'usage des superlatifs d'usage pour qualifier le souverain pontife.

 

Prière de saint Jean XXIII à saint Joseph

O saint Joseph, gardien de Jésus, époux très chaste de Marie, vous avez passé votre vie à accomplir parfaitement votre devoir en entretenant par le travail de vos mains la Sainte Famille de Nazareth. Daignez protéger ceux qui, avec confiance, se tournent vers vous.

Vous connaissez leurs aspirations, leurs angoisses, leurs espérances ; ils recourent à vous, car ils savent qu'ils trouveront en vous quelqu'un qui les comprenne et les protège.

Vous aussi, vous avez connu l'épreuve, la fatigue, l'épuisement, mais, même au milieu de vos préoccupations de la vie matérielle, votre âme, comblée de la paix la plus profonde, exultait d'une joie indicible, à cause de l'intimité avec le Fils de Dieu confié à vos soins et avec Marie, sa douce Mère. Faites que vos protégés comprennent eux aussi qu'ils ne sont pas seuls dans leur travail, qu'ils sachent découvrir Jésus à côté d'eux, l'accueillir avec la grâce, le garder fidèlement comme vous l'avez fait vous-même.

Obtenez que, dans chaque famille, dans chaque atelier, dans chaque chantier, partout un chrétien travaille, tout soit sanctifié dans la charité, dans la patience, dans la justice, dans la préoccupation de bien faire, afin que descendent en abondance, sur tous, les dons du céleste amour.

 

Prières quotidiennes

 

Huitième jour

Saint Jean XXIII, Pape réformateur

 

Saint Jean XXIII, dès le 25 janvier 1959, vous avez convoqué le deuxième concile du Vatican, qui devait être le vecteur d'une importante modernisation de l'Eglise catholique romaine.

Le 11 octobre 1962, le concile "Vatican Il", est ouvert. Vous y avez prononcé un important discours : « L'humble successeur du Prince des apôtres qui vous parle, le dernier en date, a voulu en convoquant ces importantes assises donner une nouvelle affirmation du magistère ecclésiastique toujours vivant et qui continuera jusqu'à la fin des temps. Par le Concile, en tenant compte des erreurs, des besoins et des possibilités de notre époque, ce magistère sera présenté aujourd'hui d'une façon extraordinaire à tous les hommes qui vivent sur la Terre. ( ... ) Ce qui est très important pour le Concile œcuménique, c'est que le dépôt sacré de la doctrine chrétienne soit conservé et présenté d'une façon plus efficace ».

Ce discours, vous l'avez complété le soir même, par une allocution improvisée depuis un balcon à destination de la foule assemblée « sous la lune », dans lequel vous avez évoqué avec beaucoup d'humanité (évoquant les larmes des enfants) le souhait « que nos sentiments soient toujours comme nous les exprimons ce soir, devant le ciel et devant la terre: foi, espérance, charité, amour de Dieu, amour des frères. Et puis, tous ensemble, aidons-nous ainsi, dans la sainte paix de Dieu, à faire le bien ».

Les conclusions très substantielles de ce concile ont abouti à inviter les catholiques, tout en rappelant leur devoir de fidélité à leur foi, à faire preuve de tolérance envers les fidèles des autres religions. Ces conclusions affirment, dans la déclaration Nostra Etate, et ce d'ailleurs dans la lignée du concile de Trente, que ni les Juifs du temps du Christ, ni les Juifs d'aujourd'hui ne peuvent être considérés comme plus responsables de la mort de Jésus que les chrétiens eux-mêmes. Des observateurs non catholiques sont invités au concile. Les patriarches, invités à l'ouverture du concile, qui avaient été placés sur des strapontins derrière les cardinaux ont été, à la demande du pape, placés à ses côtés.

Jésus, nourriture des âmes qui dépasse toute réalité naturelle, ce peuple immense crie vers toi. Il s'efforce de donner à sa vocation humaine et chrétienne un nouvel élan, de l'embellir de vertus intérieures, toujours prêt au sacrifice dont tu es l'image même, par la parole et par l'exemple. Tu es le premier de nos frères ; tu as précédé les pas de chacun de nous ; tu as pardonné les fautes de tous. Et tu les appelles tous à un témoignage de vie plus noble, plus actif, plus compréhensif.

Jésus, « pain de vie » (Jn 6, 35), unique et seul aliment essentiel de l'âme, accueille tous les peuples à ta table. Elle est déjà la réalité divine sur la terre, le gage des bontés célestes, la certitude d'une entente heureuse entre les peuples et d'une lutte pacifique en vue du vrai progrès et de la civilisation. Nourris par toi et de toi, les hommes seront forts dans la foi, joyeux dans l'espérance, actifs dans la charité. Les bonnes volontés triompheront des pièges tendus par le mal; elles triompheront de l'égoïsme, de la paresse. Et les hommes droits et craignant Dieu entendront s'élever de la terre, dont l’Église ici-bas veut être l'image, les premiers échos mystérieux et doux de la cité de Dieu. Tu nous conduis aux bons pâturages; tu nous protèges. Montre-nous, Jésus, les biens de la terre des vivants (Ps 26, 73). (Saint Jean XXIII, Prière à Jésus devant le Saint Sacrement, in Discorsi, Messaggi, Colloqui, Éds. Vatican, t. 4, p. 395).

 

Prières quotidiennes

 

Neuvième jour

Saint Jean XXIII, encore et toujours la paix

 

Saint Jean XXIII, le 11 avril 1963, vous avez promulgué une encyclique qui est perçue comme étant votre testament spirituel : Pacem in terris, Paix sur la terre.

Au-delà du monde catholique, elle était adressée « à tous les hommes de bonne volonté », elle faisait l'apologie de la démocratie, affirmait que la guerre ne pouvait être un instrument de justice et préconise que ce soit désormais la « loi morale » qui régisse la relation entre les états, prônant la solidarité, la justice et la liberté.

Le 11 mai 1963, vous avez reçu le prix Balzan pour votre engagement en faveur de la paix. Ce fut là votre dernière apparition publique.

À l'issue d'une longue agonie, le Bon pape Jean meurt le 3 juin 1963, le lundi de Pentecôte. Il laisse une image d'humanité et de simplicité dans les comptes rendus des médias de l'époque.

Saint Jean XXIII, Vicaire de Jésus-Christ, vous avez été surnommé le Bon Pape, intercédez pour nous comme vous l'avez si bien fait dans le monde lorsque vous conduisiez l’Église de Jésus-Christ, la Barque de Pierre.

Par le Concile, rénovée, embellie, l’Église fut placée sous la lumière de la Croix, la Croix du Golgotha, la Sainte Croix, qui devenait par le Don du Saint-Esprit la Croix Glorieuse.

Saint Jean XXIII, intercédez pour nous auprès de Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, pour que nous retrouvions toujours le chemin de l'Eglise. Loué soit Jésus-Christ dans les siècles des siècles. Amen!

 

Prières quotidiennes

 

55725AU

 

Téléchargez le texte de cette Neuvaine (PDF) en cliquant ici

 

Publicité
Publicité