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31 décembre 2021

Le Mois des Étrennes Spirituelles

Le Mois des Étrennes Spirituelles

 

eugene-delacroix

 

Première étrenne spirituelle

1er Janvier

 

Les vertus : bouquet de fleurs chrétiennes

 

Offrande

 

Jésus, qui vous êtes appelé vous-même, dans vos Saints livres, « la fleur du champ », souffrez que, en ce premier jour de l'année nouvelle, je vous apporte l'offrande des fleurs qui naissent dans le champ sacré de votre Eglise. Je suis, moi aussi, ce champ, puisque je suis de l’Église. Je voudrais produire ces fleurs que vous aimez, les vertus chrétiennes. Je prends la résolution de les cultiver avec plus de soin que par le passé ; à vous de leur donner le rayon de soleil qui leur manque et la sève dont elles ont besoin, en daignant m'accorder votre grâce, sans laquelle nulle âme ne fleurit.

 

Méditation

 

Les vertus chrétiennes sont la divine floraison des âmes, et l’Église est le champ où croissent ces fleurs. « Le juste, dit la sainte liturgie, fleurira éternellement devant le Seigneur ».

Mais, et c'est une remarque importante basée sur l'étude attentive des Livres saints, on ne peut nommer les fleurs sans les fruits, car la Sainte Ecriture se plaît à unir souvent ces deux symboles. Dans l'ordre de la nature, il y a des fleurs qui ne semblent créées que pour le plaisir des yeux et auxquelles on ne demande aucun fruit ; dans l'ordre de la grâce, c'est toujours le fruit qu'on cherche et qu'on aime dans la fleur. Nulle vertu chrétienne, en effet, nulle sainteté ne peut demeurer inactive, elle doit produire des œuvres saintes, et c'est pour cela que, dans les cantiques, l'âme chrétienne est invitée à considérer « si les fleurs produiront leurs fruits ».

Bien plus, ajouterai-je avec l'aimable auteur des Etudes sur le symbolisme de la nature, ces fleurs de l’Église sont tellement fécondes que l'Esprit-Saint les prend déjà pour des fruits : « Mes fleurs sont des fruits », dit-il. Fleurs et fruits, vertus aimables, âmes saintes et angéliques, œuvres sublimes que la religion inspire, c'est vous qui êtes la gloire et l'ornement de l’Église. C'est sur vous qu'elle s'appuie, c'est avec vous qu'elle se console, attendant sa parfaite union avec Jésus-Christ dans le ciel : et telle est, suivant Saint Bernard, l'explication de cette parole de l'Epouse dans les saints cantiques : « Soutenez-moi sur les fleurs et affermissez-moi avec les fruits, parce que je languis d'amour ».

Ainsi que l’Église, chaque âme chrétienne doit avoir ses fleurs et ses fruits, c'est-à-dire, des vertus qui produisent des œuvres !...

Ô mon Dieu, que mon sol est aride ! Je me souviens cependant qu'aux premières années de mon enfance, des fleurs y avaient apparu : la candeur, la simplicité, la foi naïve, la piété que j'avais reçue de ma mère. Mais le souffle des tentations les a bientôt flétries, et elles sont demeurées stériles. O mon Dieu, faites refleurir mon âme, et que ce soit pour porter des fruits.

Pendant ce mois, nous nous proposerons d'acquérir les vertus chrétiennes, dont la floraison surnaturelle est la parure du champ de l’Église. Mais, pour obéir à l'avertissement du Saint Esprit et pour nous orner de vertus véritables, nous étudierons avec soin les caractères pratiques de chacune d'elles en particulier, afin de travailler courageusement à nous en revêtir et de ne point nous borner à des fleurs sans fruits.

Ô mon âme, c'est à toi que s'adressent les paroles du livre inspiré, au début de ce mois : « Fleurissez, ô fleurs, répandez votre parfum, poussez vos branches de grâce et chantez vos cantiques au Seigneur, pour le bénir dans ses ouvrages ». Mets-toi donc à l'œuvre. Le monde, en ces jours, multiplie ses dons, ses offrandes, ses étrennes ; il les prodigue à la porte de tous ceux que l'amitié, les liens du sang, l'ambition ou l'intérêt désignent à ses présents. Le divin enfant Jésus, dans sa crèche, te demande aussi ses étrennes ; offre-lui celles qu'il préfère, les fleurs et les fruits des vertus qu'il est venu assigner à la terre.

 

Pratique : Former la résolution de méditer, chaque jour de ce mois, sur l'une des vertus chrétiennes qui seront proposées à notre attention et s'engager, par un ferme propos sérieux, d'en offrir des actes à Dieu, comme étrenne spirituelle de chaque jour, persuadé que Dieu, qui ne se laisse jamais vaincre en générosité, récompensera largement la bonne volonté de notre cœur.

 

Vertus

 

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31 décembre 2021

Le Mois des Étrennes Spirituelles

Le Mois des Étrennes Spirituelles

 

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Le dernier jour de l’année

31 décembre

 

Exercice tiré des œuvres du P. Nouet

 

Prenez aujourd'hui un quart d'heure, pour vous présenter devant le Saint-Sacrement, ou bien au pied du Crucifix dans votre Oratoire, et faire, en la présence de Dieu, le projet de toutes vos actions et pratiques de vertus de l'année suivante.

 

I. Pensez, premièrement, au remède de vos plus considérables défauts et des passions qui vous portent le plus de préjudice, afin de vous en garantir l'année prochaine. Voyez le déplaisir qu'elles donnent à Jésus-Christ, le mauvais exemple que les autres peuvent en tirer, le tort que vous en recevez vous-même, et le trouble qu'elles vous occasionnent.

II. En second lieu, renouvelez le désir de garder soigneusement toutes vos pratiques spirituelles, et d'avancer dans la perfection.

III. En troisième lieu, choisissez la matière de votre examen particulier pour toute l'année. Oh ! si vous pouviez tous les ans vous défaire d'un vice en particulier et acquérir la vertu qui lui est contraire, que vous feriez grand progrès en peu de temps !

IV. En quatrième lieu, pensez aux moyens de vous bien comporter envers Dieu. Faites un ferme propos de marcher toujours en sa présence ; d'avoir une grande pureté d'intention dans tous vos actes, ne cherchant qu'à lui plaire et ne craignant que de lui déplaire ; de vivre entre les bras de sa Providence, vous confiant en sa bonté, recourant à lui dans toutes vos affaires, et prenant de sa main tout ce qui vous arrivera ; de traiter avec lui dans tous vos exercices spirituels, avec toute la révérence, l'attention, l'application et la perfection qu'il mérite et qu'il vous sera possible.

V. En cinquième lieu, pensez aux moyens de vous bien comporter avec le prochain, et faites une ferme résolution de n'offenser jamais personne, ni en paroles, ni en actions ; de ne prendre jamais plaisir à écouter les médisances ; d'avoir de l'amour et de l'estime pour tous, ne méprisant jamais personne et ne vous préférant à aucun ; d'user de douceur et d'affabilité envers tous, tâchant de gagner les cœurs plus à Jésus-Christ qu'à vous ; de compatir aux personnes affligées et de les soulager de tout votre pouvoir, au moins par des prières et de bonnes paroles, si vous ne le pouvez pas autrement ; et enfin de supporter tous leurs défauts, vous souvenant  que vous ne vivez pas avec des anges, mais avec des hommes fragiles et sujets à pécher.

VI. En sixième lieu, pensez sérieusement aux moyens de vous gouverner vous-même, et faites un ferme propos de retrancher le soin excessif de votre corps et d'augmenter celui de votre âme ; de garder surtout la pureté de votre cœur, en fuyant les péchés les plus légers et les effaçant au plus tôt de vos larmes, lorsque vous y serez tombé ; de conserver soigneusement la paix intérieure de l'âme et de ne donner entrée à aucune chose qui puisse la troubler ; et enfin, de faire réflexion sur vous-même, pour voir si vous reculez ou si vous avancez dans le  service de Dieu, dans la victoire de vos passions et dans l'exercice des bonnes œuvres.

VII. En dernier lieu, offrez ces saintes résolutions à Jésus-Christ dans la crèche, le priant de vous donner sa bénédiction et la grâce de les accomplir parfaitement. Invoquez le secours de la bienheureuse Vierge, de Saint Joseph, de votre bon ange, de votre saint patron, et de tous les saints protecteurs qui doivent vous échoir l'année prochaine. Regardez cette année comme la veille de l'éternité, et faites en sorte que, si c'est la dernière de votre vie, vous ayez en mourant la consolation de l'avoir bien employée.

 

Pratiques : Récitez lentement et pieusement : Le Miserere pour demander pardon à Dieu des fautes commises dans le courant de l'année qui finit. Le Te Deum, pour le remercier des grâces reçues et le Veni Creator, pour implorer les lumières et l'assistance de l'Esprit Saint sur l'année qui commence.

 

eugene-delacroix

 

Première étrenne spirituelle

1er Janvier

 

Les vertus : bouquet de fleurs chrétiennes

 

Offrande

 

Jésus, qui vous êtes appelé vous-même, dans vos Saints livres, « la fleur du champ », souffrez que, en ce premier jour de l'année nouvelle, je vous apporte l'offrande des fleurs qui naissent dans le champ sacré de votre Eglise. Je suis, moi aussi, ce champ, puisque je suis de l’Église. Je voudrais produire ces fleurs que vous aimez, les vertus chrétiennes. Je prends la résolution de les cultiver avec plus de soin que par le passé ; à vous de leur donner le rayon de soleil qui leur manque et la sève dont elles ont besoin, en daignant m'accorder votre grâce, sans laquelle nulle âme ne fleurit.

 

Méditation

 

Les vertus chrétiennes sont la divine floraison des âmes, et l’Église est le champ où croissent ces fleurs. « Le juste, dit la sainte liturgie, fleurira éternellement devant le Seigneur ».

Mais, et c'est une remarque importante basée sur l'étude attentive des Livres saints, on ne peut nommer les fleurs sans les fruits, car la Sainte Ecriture se plaît à unir souvent ces deux symboles. Dans l'ordre de la nature, il y a des fleurs qui ne semblent créées que pour le plaisir des yeux et auxquelles on ne demande aucun fruit ; dans l'ordre de la grâce, c'est toujours le fruit qu'on cherche et qu'on aime dans la fleur. Nulle vertu chrétienne, en effet, nulle sainteté ne peut demeurer inactive, elle doit produire des œuvres saintes, et c'est pour cela que, dans les cantiques, l'âme chrétienne est invitée à considérer « si les fleurs produiront leurs fruits ».

Bien plus, ajouterai-je avec l'aimable auteur des Etudes sur le symbolisme de la nature, ces fleurs de l’Église sont tellement fécondes que l'Esprit-Saint les prend déjà pour des fruits : « Mes fleurs sont des fruits », dit-il. Fleurs et fruits, vertus aimables, âmes saintes et angéliques, œuvres sublimes que la religion inspire, c'est vous qui êtes la gloire et l'ornement de l’Église. C'est sur vous qu'elle s'appuie, c'est avec vous qu'elle se console, attendant sa parfaite union avec Jésus-Christ dans le ciel : et telle est, suivant Saint Bernard, l'explication de cette parole de l'Epouse dans les saints cantiques : « Soutenez-moi sur les fleurs et affermissez-moi avec les fruits, parce que je languis d'amour ».

Ainsi que l’Église, chaque âme chrétienne doit avoir ses fleurs et ses fruits, c'est-à-dire, des vertus qui produisent des œuvres !...

Ô mon Dieu, que mon sol est aride ! Je me souviens cependant qu'aux premières années de mon enfance, des fleurs y avaient apparu : la candeur, la simplicité, la foi naïve, la piété que j'avais reçue de ma mère. Mais le souffle des tentations les a bientôt flétries, et elles sont demeurées stériles. O mon Dieu, faites refleurir mon âme, et que ce soit pour porter des fruits.

Pendant ce mois, nous nous proposerons d'acquérir les vertus chrétiennes, dont la floraison surnaturelle est la parure du champ de l’Église. Mais, pour obéir à l'avertissement du Saint Esprit et pour nous orner de vertus véritables, nous étudierons avec soin les caractères pratiques de chacune d'elles en particulier, afin de travailler courageusement à nous en revêtir et de ne point nous borner à des fleurs sans fruits.

Ô mon âme, c'est à toi que s'adressent les paroles du livre inspiré, au début de ce mois : « Fleurissez, ô fleurs, répandez votre parfum, poussez vos branches de grâce et chantez vos cantiques au Seigneur, pour le bénir dans ses ouvrages ». Mets-toi donc à l'œuvre. Le monde, en ces jours, multiplie ses dons, ses offrandes, ses étrennes ; il les prodigue à la porte de tous ceux que l'amitié, les liens du sang, l'ambition ou l'intérêt désignent à ses présents. Le divin enfant Jésus, dans sa crèche, te demande aussi ses étrennes ; offre-lui celles qu'il préfère, les fleurs et les fruits des vertus qu'il est venu assigner à la terre.

 

Pratique : Former la résolution de méditer, chaque jour de ce mois, sur l'une des vertus chrétiennes qui seront proposées à notre attention et s'engager, par un ferme propos sérieux, d'en offrir des actes à Dieu, comme étrenne spirituelle de chaque jour, persuadé que Dieu, qui ne se laisse jamais vaincre en générosité, récompensera largement la bonne volonté de notre cœur.

 

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30 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Trente-et-unième jour

Le bercail éternel

31 Décembre

 

« Lorsque le prince des Pasteurs paraîtra, vous remporterez une couronne de gloire qui ne se flétrira jamais ». (Pierre 4, 5)

 

I. Brebis créées par le prince des pasteurs, et conduites par lui à travers notre pèlerinage sur la terre, nous allons sur ses pas sacrés, au bercail éternel, au ciel. C'est là le but de la vie. Tout autre serait indigne de la grandeur de Dieu et au-dessous de nos saintes aspirations. Si Dieu ne nous avait pas fait pour lui, il ne se serait pas si souvent manifesté à nous... Après nous avoir perdus par la désobéissance d'Adam, il ne nous aurait pas recherchés avec une sollicitude si tendre dans nos voies de perdition. Vaine aurait été la création pour le temps, puisque la mort devait l'atteindre et la détruire, vaine l'œuvre de la rédemption, puisque le néant était notre fin... Tout le travail de Dieu se serait résumé en un souvenir dans sa pensée éternelle, après que ses œuvres et ses créatures n'auraient plus été... Quelle mystification que la vie, si elle n'est rien avant le premier souffle et rien après le dernier !... Sans principe ni fin ; nous, des créatures qui par le cœur et la pensée nous élevons jusqu'à Dieu. Nous dont les actes s'accomplissent et les entreprises se poursuivent toujours en vue de l'immortalité et ais en vue de la mort ? Est-ce possible ? Ô mon Dieu, ce serait blasphémer que de le dire ; ce serait mentir à notre conviction intime, au cri de notre conscience, ce serait accuser le Seigneur d'imposture et de cruauté. Mais allons donc, conduits par Jésus-Christ, vers le bercail éternel.

II. Le bercail éternel ! c'est là véritablement la terre promise pour toujours à Abraham et à sa postérité... Israël, c'est-à-dire l'humanité, est errante ici-bas. Tantôt dans le désert, tantôt dans les cités, quelquefois réunie sur divers points ; le plus souvent dispersée ; mais toujours agitée et mue par cette pensée unique : marcher vers ses destinées. Elle a un but, elle le sait, et elle en cherche continuellement le chemin avec inquiétude. De là ce besoin de changement, d'extension, de développement, de progrès, de marche en avant, et ces alternatives sans fin de guerre et de paix, de décadence et de grandeur. La terre promise n'est pas ici-bas. Canaan c'est le ciel, c'est le divin bercail, c'est le pays où coulent éternellement le lait et le miel, c'est-à-dire le pays de la félicité sans borne. Le Seigneur dit par la bouche du prophète Michée ces étonnantes paroles, dont certainement l'application ne peut être faite qu'au bercail éternel. « Ô Jacob, je vous rassemblerai un jour tout entier. Je réunirai les restes d'Israël, je mettrai mon peuple tout ensemble comme un troupeau dans la bergerie, comme des brebis au milieu d'un parc. Celui qui doit leur ouvrir le chemin, marchera devant eux : ils passeront en troupes par la porte, et y entreront ; leur roi sera devant leurs yeux et le seigneur sera à leur tête ». (2, 12-13). Évidemment c'est là le ciel, le bercail final ; le pasteur y devient roi, le roi y trône en seigneur, et les brebis sont la « grande foule des hommes » qui s'y pressent.

III. Saint Pierre, à qui Jésus-Christ avait transmis les paroles de la vie éternelle, nous dit ce que sera le céleste bercail. « Il sera pour nous, quand paraîtra le prince des pasteurs, une couronne de gloire que nous aurons remportée, que le bon pasteur mettra sur nos fronts et qui ne se flétrira jamais... » Retenons bien ces mots : « couronne remportée ». Il faut donc la mériter, la gagner ? Eh ! sans doute... Les couronnes périssables de la terre nous coûteraient tant de travaux et d'efforts, et la couronne du ciel ne serait la récompense d'aucune peine ? Impossible ! Notre Seigneur nous l'a dit : « le royaume des Cieux souffre violence, et les violents l'emportent »... Il est vrai que le sang de Jésus-Christ nous a ouvert la porte du bercail éternel, et que sa grâce nous soutient dans le chemin qui y conduit ; mais il faut des efforts, il ne faut pas perdre de vue celui qui, chargé de sa croix, comme d'un étendard, marche à notre tête dans la voie étroite, c'est-à-dire dans la voie de la justice et de la sainteté. À cette condition, nous parviendrons à la porte du bercail éternel où les anges nous introduiront, où Dieu nous couronnera et où nous régnerons pour toujours. La prophétie de saint Jean sera alors accomplie... Nous verrons « Ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la a première terre auront disparu... Et nous verrons descendre du ciel la ville sainte, la Jérusalem nouvelle qui vient de Dieu... Et nous entendrons une grande voix qui viendra du trône et qui dira : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ; car il demeurera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu demeurant lui-même avec eux, sera leur Dieu ». Amen.

 

Résolution : Je me rendrai désormais cette pensée familière : Je suis créé pour aller au ciel ; suis-je sur le chemin du ciel ?

Bouquet spirituel : « Dieu, dans le ciel, essuiera toutes les larmes des hommes, et la mort ne sera plus. Il n'y aura plus aussi là ni pleurs, ni cris, ni afflictions, parce que le premier état sera passé ». (Apocalypse 21, 4).

 

Téléchargez l"intégralité des méditations du Mois des Bergers (pdf) en cliquant ici

 

Enfant Jésus du Carmel de Bordeaux (1)

 

Prochain mois de dévotion

Le Mois des étrennes spirituelles

Rendez-vous dans quelques minutes…

 

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29 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Trentième jour

L'action de grâces

30 Décembre

 

« Les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu'ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été dit ». (Luc 2, 30).

 

I. Imitons les bergers ; quittons la crèche, finissons ce mois « glorifiant et louant Dieu » de tout ce que nous avons vu et entendu, et rendons-lui grâces pour toutes les faveurs spéciales que nous avons reçues. Jetons un regard sur le monde, sur tout ce qui nous entoure et nous approche. À combien a-t-il été donné, comme à nous, pendant ce mois de Noël, d'entendre régulièrement la voix de l'église éclairant, enseignant et exhortant les fidèles par la bouche de ses prêtres ? À combien a-t-il été donné d'être préparés à célébrer la grande fête par Dieu lui-même, dans la méditation du mystère de son avènement ? À combien est-il échu le bonheur de recevoir le Sauveur, le Christ, le fils de Dieu dans leur cœur, au jour anniversaire de sa naissance parmi les hommes ? À beaucoup sans doute ; mais à bien peu, si l'on compare leur nombre à celui des absents de nos saints temples... Pourquoi avons-nous été au nombre des privilégiés ? Ce ne sont pas nos mérites qui nous ont attiré ce bonheur ; c'est à la grâce de Dieu seule que nous le devons. Il est donc bien juste que nous élevions, vers l'auteur de la grâce, nos cœurs reconnaissants et que nous nous en retournions « glorifiant et louant Dieu ».

II. Mais qu'avons-nous entendu et vu touchant ce petit enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche ? Nous avons entendu la voix de tous les prophètes qui nous l'ont annoncé. On nous a répété ou mis sous les yeux, les textes des saintes Écritures, les termes mêmes dans lesquels la promesse était faite. Nous avons vu, par ses prophéties, les caractères que devait avoir le Sauveur pour le faire distinguer de tout le reste des hommes. Ce devait être un homme : « Une Vierge concevra et enfantera un fils », mais ce devait être aussi un Dieu, « et son nom sera Emmanuel, c'est-à-dire Dieu avec nous ». Il devait descendre de la race de David par le sang, et il devait être appelé « le fils du Très-Haut ». Les temps de sa venue avaient été prédits par le prophète Daniel ; la ville où il devait naître avait été appelée par son nom... Nous avons entendu toutes ces paroles et lu ces saints écrits. Eh ! Bie ! tout ne s'est-il pas accompli à la lettre depuis la promesse que Dieu fit à Ève que sa postérité écraserait la tête du serpent, depuis les prophéties d'Abraham, d'Isaac, de Jacob, de David, d'Ezékiel, de Jérémie, d'Isaïe, de Daniel et des autres prophètes, jusqu'à l'annonce de l'archange Gabriel à Marie ?... Ne pouvons-nous pas dire avec les bergers que tout a été fait selon qu'il avait été dit ?... Nouveaux motifs pour nous de rendre grâces au Seigneur.

III. Mais nous qui vivons à plus de deux mille ans de l'accomplissement de ces prophéties, nous avons pu entendre et voir bien d'autres merveilles que celles qu'ont entendues et vues les bergers. À travers les siècles écoulés, nous assistons au commencement de l'œuvre de la rédemption par la vie et par la mort du Christ : « Tout est consommé ». Tout s'est vérifié, la création spirituelle du monde est faite ; le royaume de Dieu viendra. Nous assistons également, par la lecture de l'histoire, à l'accomplissement pour ainsi dire jour pour jour, heure par heure, des paroles de Jésus-Christ. Il a dit qu'il bâtissait son église sur la pierre, et nous voyons combien cette pierre est inébranlable. Il a dit que, bon pasteur, c'est lui qui nourrissait ses brebis, et la sainte Eucharistie est restée dans l'église pour être la nourriture des âmes. Il a dit qu'il serait avec nous jusqu'à la consommation des siècles, et il y est resté ; il a dit que les portes de l'Enfer ne prévaudraient pas contre son Eglise ; et ces formidables portes de l'Enfer s'ébranlent en vain depuis lors ; l’Église est là, toujours là debout, malgré les coups, malgré la rage, malgré le sang versé, malgré les erreurs répandues et soutenues à main armée... Voilà les merveilles dont nous avons entendu parler, et dont nous sommes aujourd'hui les témoins vivants… Ô Jésus ! Jésus ! notre Dieu, quelles actions de grâces vous rendre pour l'élection que vous avez faite de nous ?... Nous prendrons votre calice et votre croix et nous vous suivrons sur le chemin du ciel. Amen.

 

Résolution : Seigneur, le souvenir des grâces que vous m'avez faites pendant ce mois, ne s'effacera jamais de ma mémoire, et je vous en rendrai de continuelles actions de grâces.

Bouquet spirituel : « Qu'heureux est celui que tu as élu, Seigneur, et que tu fais approcher de toi, afin qu'il habite dans tes parvis. Nous serons rassasies des biens de ta maison et du saint lieu de ton palais ». (Psaume 65, 5).

 

Montage crèche 4

 

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28 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

Nouveau né (Georges de la Tour)

 

Vingt-neuvième jour

Jésus, Marie et Joseph

29 Décembre

 

« Ils se hâtèrent donc d'y aller et ils trouvèrent Marie et Joseph avec l'enfant qui était couché dans une crèche. En le voyant, ils reconnurent ce qui leur avait été dit touchant cet enfant ». (Luc 2 16, 17).

 

I. Arrivés dans les rues de Bethléem, au milieu de la nuit, les bergers, après bien des recherches, se trouvèrent devant une pauvre étable dont la porte était entr'ouverte. Ils y virent quelque clarté, y pénétrèrent et demandèrent naïvement si ce n'était pas là que venait de naître le Christ. Nous avons vu son ange sur la montagne, dirent-ils, et il nous annoncé cette grande nouvelle ; et il nous a dit : « Vous trouverez un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche », et nous sommes venus. À ce moment leurs yeux s'ouvrent ; ils sont attirés vers le fond de l'étable, et ils y voient Marie et Joseph, avec l'enfant qui était couché dans une crèche, et « en le voyant ils reconnurent ce qui leur avait été dit touchant cet enfant ». Si, avec les bergers nous pénétrons dans l'étable de Bethléem, nous y trouverons, comme eux, Jésus, Marie et Joseph, et nous reconnaîtrons la vérité de tout ce qui nous a été dit touchant l'enfant, la mère et le père nourricier.

II. En ce monde, Jésus, Marie et Joseph, ont été comme la Trinité de la terre. Ils ont été unis, ils n'ont fait qu'un cœur, autant qu'ici-bas des cœurs de chair peuvent être unis et n'en former qu'un par l'identité de l'amour qui les fait battre... Nous connaissons l'amour qui consumait ces trois cœurs ; l'amour de Dieu, mais porté à ce point, qu'ils sont tous les trois offerts volontairement pour la gloire de Dieu et le salut du monde que Dieu veut opérer. Jésus, Marie et Joseph ne font qu'un depuis le jour où l'ange du Seigneur a dit au saint patriarche : « Joseph, fils de David, ne craignez point de prendre avec vous Marie votre femme ; car ce qui est né dans elle a été formé par le saint Esprit ». Depuis ce jour Jésus, Marie et Joseph, en tant que créatures de Dieu, sont dans les secrets de Dieu touchant la rédemption du monde, et tous trois, chacun selon les décrets du ciel sur lui, contribuent à l'accomplissement du grand œuvre qui a été l'alliance contractée entre l'homme et Dieu, entre la terre et le ciel, alliance signée du sang même du fils de Dieu. Ils ne faisaient qu'un sur le chemin de Nazareth à Bethléem, pour y venir accomplir les prophéties ; ils ne font qu’un dans l'étable, pour commencer la glorification du Père céleste. Ils ne feront qu'un sur la terre d'exil pour obéir aux ordres de Dieu ; qu'un à Nazareth pendant plus de vingt ans à vivre de la vie mystérieuse et cachée qui dérobait au monde la connaissance du Messie, avant les temps marqués pour sa mission. Ils ne font qu'un au Ciel, toujours unis dans la glorification et l'amour de Dieu ; qu'un pour les fidèles, qui, tout en adorant le Sauveur, ne séparent point Marie et Joseph de l'amour qu'ils lui portent, qu'un dans nos temples, où Marie et Joseph ont partout un autel auprès du tabernacle de Jésus. À Jésus seul l'adoration, parce qu'il est Dieu ; mais à Jésus, Marie et Joseph l'amour et la vénération de tous.

III. Considérons quelle est la part de Marie et de Joseph dans l'œuvre de notre rédemption. Ni l'un ni l'autre ne sont rédempteurs. Jésus seul est notre médiateur devant Dieu. Mais il n'en est pas moins vrai que ce rédempteur homme, tel qui devait être, tout en étant Dieu, c'est Marie qui nous l'a donné ; c'est son sein virginal qui l'a porté ; c'est son lait qui l'a nourri ; c'est sous les caresses de son amour et la tendresse de ses soins qu'il a grandi ; c'est à l'ombre de son humilité et de son silence qu'il s'est caché ; c'est Marie qui nous l'a donné à Bethléem tout petit enfant, c'est des bras de Marie qu'il s'est élancé, à trente ans, pour aller annoncer son Evangile et donner sa vie pour ses frères... Et Joseph ? N'est-ce pas lui qui a voulu quitter Marie sans la déshonorer, sans la livrer à une mort certaine ? (C'était la loi). N'est-ce pas lui qui s'attache aux pas de Marie pour la guider, la soutenir, la défendre, travailler pour elle ; et, en la substantant, conserver la mère au petit enfant et le petit enfant à la mère et au monde ? N'est-ce pas lui qui les mène en Egypte et qui les en ramène ? N'est-ce pas lui qui, à Nazareth, est le chef, l'ami, disons le mot, le père de cette humble et sainte famille qui renferme le sauveur du genre humain... Adorons donc notre seigneur Jésus-Christ dans sa crèche ; mais confondons, dans notre amour, Jésus, Marie et Joseph. Bienheureuses les lèvres sur lesquelles ces doux noms se trouvent sans cesse; car ils sont, pour les âmes, le sceau de leur prédestination au salut.

 

Résolution : Tous les matins, après avoir offert mon cœur à Dieu, je prononcerai avec dévotion et amour ces trois beaux noms : Jésus, Marie et Joseph.

Bouquet spirituel : « Et Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle est né Jésus qui est appelé Christ ». (Saint Mathieu, 1. 16).

 

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27 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Vingt-huitième jour

Allons et voyons

28 Décembre

 

« Après que les anges se furent retirés dans le ciel, les bergers se disent l'un à l'autre : Allons jusqu'à Bethléem et voyons ce qui vient d'arriver et ce que le Seigneur nous a fait connaître ». (Luc 2, 15).

 

I. « Allons jusqu'à Bethléem et voyons ce qui vient d'arriver ». La bonne volonté croit en la parole de Dieu et agit conformément à cette parole. C'est ce que font les bergers. Ils se lèvent à l'instant, et d'un commun accord, ils décident qu'ils iront à la recherche de l'enfant-Dieu, du Messie, du Christ, dont l'ange vient de leur annoncer la naissance dans Bethléem. Ils laissent là leur troupeau. Peut-être, comme une charmante tradition le veut, emportèrent-ils seulement quelques tendres agneaux pour être offerts en présent à la mère du nouveau-né couché dans une crèche. Ils quittent tout pour venir à Jésus. Ainsi feront plus tard les apôtres et les grands serviteurs du divin Maître. Ils vont voir ce qui vient d'arriver, et ce que le Seigneur leur a fait connaître.

II. Pour aller à Jésus, pour descendre jusqu'à Bethléem, c'est-à-dire à l'endroit où il est, il faut tout quitter, sans cela nous ne l'y trouverions point. Il ne nous attendrait pas. Ces mots : « il faut tout quitter », s'entendent dans le sens littéral et dans le sens mystique. Le sens littéral ne se sépare point du sens mystique dans l'application ; mais le sens mystique peut être appliqué seul à l'accomplissement du précepte... Saint Pierre, en quittant ses filets, et les autres apôtres, en renonçant à tout pour s'attacher aux pas du Sauveur ; les solitaires, qui ont quitté leur famille, leurs biens, leurs satisfactions pour s'enfermer avec Jésus-Christ ; les missionnaires, qui s'en vont à la grâce de Dieu, sans argent, sans ressources, sans protection, porter le nom de Jésus-Christ aux extrémités du monde, quittent littéralement tout, se dépouillent de tout, renoncent à tout pour l'amour de Jésus-Christ. Confiants en lui, ils se jettent dans ses bras, s'attachent au divin radeau de la croix, et se laissent porter à travers tous les océans et tous les écueils... S'ils en triomphent ils en rendent gloire à Dieu ; s'ils font naufrage, si comme François Xavier, ils expirent sur le rivage en vue des peuples qu'ils allaient évangéliser ; s'ils sont jetés dans les fers et mis à mort dans d'horribles supplices ; tout cela est pour Jésus-Christ ; ils s'estiment heureux d'avoir eu à souffrir quelque chose pour lui. Mais à l'heure suprême ils entrevoient, portées par les anges qui attendent leurs âmes, la couronne et la palme qu'ils ont remportées... Ceux-là ont vraiment tout quitté, et dans le sens littéral et dans le sens mystique, pour descendre jusqu'à Bethléem à la recherche de Jésus, afin de s'attacher à lui... Si nous sommes encore jeunes, étudions bien notre vocation, et voyons, dans la sincérité de notre conscience, si Jésus ne nous appelle pas à quelque grand ministère... Si nous l'entendons nous dire « suis-moi » sequere me. Quittons tout et nous aurons échangé le royaume de ce monde pour le royaume des cieux.

III. On peut cependant descendre jusqu'à Bethléem, y trouver Jésus, s'attacher à Jésus, sans pour cela tout quitter en ce monde : femme, enfants, amis, fortune et plaisirs. Mais il n'en faut pas moins opérer son dépouillement dans le sens mystique. Il faut quitter notre amour pour le monde, et n'aimer que Jésus-Christ ; il faut détacher notre cœur des richesses et être prêt à y renoncer plutôt que d'abandonner Jésus-Christ ; il faut aimer nos parents, nos épouses, nos enfants, nos amis, mais les aimer pour les donner avec nous-mêmes à Jésus-Christ, et se trouver dans cette disposition que s'il fallait nous en séparer pour confesser le nom de Jésus-Christ, nous le ferions sans hésitation. Il faut, tout en goûtant les plaisirs permis, le faire avec modération, et être prêt à les sacrifier sur un mot, sur un signe du Sauveur. Il faut surtout immoler résolument nos affections, si elles ne sont pas conformes à la sainteté que Jésus réclame de ses serviteurs ; et enfin être affranchi de toute attache au mal, à l'injustice, au péché. Ainsi allégés et dépouillés du poids de nos affections terrestres, nous pouvons comme les bergers, « descendre jusqu'à Bethléem, pour voir ce qui vient d'arriver ». Allons et voyons !

 

solution : Je chercherai dans mes attaches mondaines, quelle est celle qui pourrait m'empêcher de trouver à Bethléem l'enfant couché dans une crèche, et je la briserai généreusement pour l'amour de mon Sauveur.

Bouquet spirituel : « Qui donc nous séparera de l'amour de Jésus-Christ ?... » (Saint Paul aux Romains 8, 35).

 

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26 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

7

 

Vingt-septième jour

Gloire à Dieu !

27 Décembre

 

« Au même instant une troupe nombreuse de l'armée céleste se joignit à l'ange et ils se mirent à louer Dieu disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre, aux hommes de bonne volonté ». (Luc 2, 13-14).

 

I. Gloire à Dieu ! Quoi qu'il arrive dans l'ordre surnaturel et de la grâce, disons avec les anges : « Gloire à Dieu ! » Que sommes-nous pour vouloir comprendre ce que Dieu ne nous a pas révélé touchant l'œuvre de la rédemption ! Douterions-nous de sa parole, de ses promesses, de ses prophètes, de sa doctrine, de ses actes ? Cela n'est pas possible. Nous avons été trop instruits des choses de Dieu pour qu'il puisse nous rester un doute, un seul..... Ne nous suffit- il pas, dès lors, de savoir que Dieu a parlé, pour soumettre humblement notre raison à sa parole ; pour croire d'un esprit simple et confiant ce que l'ange nous dit, et ce que la tradition de l’Église nous enseigne ! « Au même instant, une troupe nombreuse de l'armée céleste se joignit à l'ange et ils se mirent à louer Dieu ». Oui, les anges se réjouissent dans le ciel de tout ce qui sur la terre et dans les âmes, tourne à la louange de Dieu, et à la grandeur de son règne éternel. Je crois, Seigneur ; vous savez que je crois dans la simplicité de mon âme, et que si je suis troublé quelquefois par la profondeur de vos mystère, jamais je n'ose et n'oserai les discuter devant vous... Laissez-moi donc, je vous en conjure, entendre comme les bergers l'hosanna de vos saints anges. « Gloire à Dieu ! »

II. Quand les bergers eurent cru, le Ciel tout entier retentit du concert des esprits célestes ; mais une troupe nombreuse de cette armée, joyeuse de ce que leur chef venait d'annoncer à la terre la bonne nouvelle, se détacha et vint chanter au dessus de Bethléem ; et ils disaient : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ». Ah ! c'était bien le moment de glorifier le Seigneur au plus haut de ses demeures éternelles ! La justice et la paix venaient de se rencontrer ; la miséricorde et la vérité venaient de s'embrasser entre le ciel et la terre... Depuis plus de quatre mille ans, l'anathème de Dieu pesait sur l'homme qui n'était encore, aux yeux de son créateur, qu'un enfant coupable de révolte, qu’un déshérité de la patrie céleste, qu'un sujet de l'ennemi du salut. Rien n'avait encore fait fléchir sa justice, rien ne l'avait désarmée. Aujourd'hui, tout est changé, l'œuvre réparatrice va s'accomplir, le rédempteur est déjà dans ce monde. Ce n'est encore qu'un petit enfant, mais il y a dans ce petit enfant celui dont le sang effacera les péchés des hommes et leur rendra l'amour de leur Père : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! »

III. Les anges ajoutent : « et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ». La bonne volonté !... Tout est là... Dieu ne veut pas de nous malgré nous. Quelle gloire en retirerait-il ? Un homme a un esclave qui le sert ; mais le Maître sait bien que la force seule fait agir son esclave ; la crainte du châtiment et le refus de nourriture. Et le maître sait bien aussi que ce serviteur malgré lui, ne prend point ses intérêts, et qu'il ne fait juste que ce qu'on exige de lui. Cet homme se glorifiera-t-il du service qu'il reçoit ? Mais un père a des enfants qui l'aiment, qui font auprès de lui, par amour, plus qu'un travail d'esclave, et qui pensent n'en jamais trop faire pour lui être agréables. Est-ce que ces enfants ne sont pas la gloire de leur père ? Est-ce qu'ils n'en sont pas bénis ? Et bien, le bon Dieu est un père ; il veut, pour sa gloire, des enfants et non des esclaves. Par la volonté et par le cœur nous sommes libres ; et nous possédons là une liberté inaliénable ; une liberté qui défie toute force et tout despotisme. Tout notre être est dans notre volonté ; cette volonté peut être bonne, elle peut être mauvaise : cela dépend absolument de nous. Si elle est bonne, c'est la paix de Dieu que nous goûterons sur la terre et de Dieu que dans les cieux ; si elle est mauvaise, c'est la guerre nous aurons à subir en ce monde et en l'autre : « Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ». Ces paroles méritent d'être méditées souvent.

 

Résolution : Seigneur, ma volonté bien arrêtée est de travailler constamment à votre gloire et à mon salut. Que votre grâce seconde ma bonne volonté !

Bouquet spirituel : « Dieu a fait entendre sa parole aux enfants d'Israël, en leur annonçant la paix par Jésus-Christ, qui est le seigneur de tous » ». (Actes des Apôtres 10, 36).

 

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25 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Vingt-sixième jour

La crèche de Bethléem

26 Décembre

 

« Et voici à quoi vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche ». (Luc 2, 12)

 

I. Le plus grand événement qui devait se passer pendant les siècles d'existence accordés monde s'est accompli. Le plus grand, le plus puissant et le meilleur des hommes vient de naître. Le Verbe éternel, le fils du Dieu vivant, la seconde Personne de l'indivisible Trinité, s'est incarné ; il a pris un corps et une âme semblables aux nôtres ; une vierge, fille de rois, l'a enfanté. Le Messie promis vient d'apparaître ; les anges l'ont annoncé à la terre du haut des cieux. - Quand donc s'est accompli ce grand événement ? Aujourd'hui même. - Et, ou est né cet homme que nul homme n'égalera jamais ? - À Bethléem, terre de Juda. - Dans quel palais la vierge d'Israël a-t-elle enfanté ce roi ? Elle est voyageuse, et étrangère au pays. - Dans quelle hôtellerie, alors ? Dans une étable. - Où donc trouver cet homme incomparable, ce sauveur, ce Messie, ce Dieu ? À quel signe le reconnaître ? L'ange répond : « Voici à quoi vous le reconnaîtrez : vous trouverez a un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche »... Ô crèche de Bethléem ! crèche de Bethléem ! vous confondez toutes les pensées humaines.... Vous ouvrez à nos méditations un abîme de mystères, à travers lesquels l’Esprit de Dieu peut seul nous conduire et nous guider.

II. Il était naturel de penser, comme les Juifs, que le libérateur de son peuple viendrait dans ce monde avec quelque éclat, pour imposer aux grands mêmes... de croire que la vierge choisie serait prise dans l'une des familles d'Israël les plus riches et les plus répandues.., d'imaginer que l'Emmanuel naîtrait, sinon au milieu des splendeurs célestes, du moins  entouré de toutes les magnificences de la terre, et que sa venue serait annoncée et célébrée avec pompe d'un bout à l'autre de l'univers... C'était naturel ; cela s'arrangeait bien avec nos pensées, surtout avec celles que nous nous faisons des grands hommes et de la divinité... Il n'en a rien été cependant. À peine si dans les synagogues on s'était aperçu des signes du temps où le Messie, viendrait. On ne se préoccupait pas davantage de savoir si quelque vierge n'aurait pas reçu de communication céleste ; Bethléem n'étant ni entourée, ni surveillée. Les peuples de la Judée traversaient, indifférents, les jours marqués pour la venue de leur Sauveur. Et pourtant qu'il était lourd le joug qu'ils subissaient ! Jamais la main d'un rédempteur n'avait été plus nécessaire, et l'on ne s'inquiétait nullement des prophéties.... Les enfants d'Israël paraissaient comme orgueilleux et fiers de leur servitude vis-à-vis de Rome..... Qui le croirait ? Le libérateur était venu, le Christ était né, Dieu habitait parmi les hommes, la vierge l'avait enfanté, Bethléem le possédait dans ses murs, et le monde l'ignoraient. les enfants de la promesse eux-mêmes ne s'en doutaient pas... Il est vrai qu'il n'y avait qu'un moyen bien misérable de le reconnaître ; il fallait chercher parmi les étables de la petite ville de Juda, si par hasard il ne s'y trouvait pas un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche. Ô crèche de Bethléem ! est-ce bien vous qui renfermez, dans ce petit enfant que j'y aperçois, mon Seigneur et mon Dieu ?…

III. Les bergers, sur l'indication de l'ange, ne pouvaient, pas se tromper. Il n'y avait pas d'erreur. possible. On ne couche pas les enfants dans une crèche. La plus infortunée des mères a où recevoir et où déposer convenablement son enfant. Pour descendre à cet excès de pauvreté, il faut être la fille de David, la mère du roi des rois, l'épouse du saint Esprit... Pour ne trouver en naissant qu'une crèche pour berceau, au milieu d'une mauvaise étable ; pour n'avoir, comme préservatif contre le froid que le souffle d'un bœuf ou d'une ânesse, il ne faut pas être le fils d'un homme ; non, le plus dénué des pères eût trouvé ou fait un berceau pour son enfant, et lui eût procuré un abri dans cette nuit si froide.... Dans une étable, sur un peu de paille, ô mon Dieu, enveloppé de langes et couché dans une crèche, il ne pouvait se trouver que le fils de Dieu. Quoi d’étonnant que Jésus soit né dans une étable et qu'on l'ait couché dans une crèche ? Ne devait- il pas être le bon pasteur ? N'était- il pas l'Agneau de Dieu ; la brebis qui devait lui être immolée pour le salut des autres brebis ? Mystérieux symboles !... Allez bergers, allez! cherchez dans Bethléem ; et quand vous aurez rencontré un enfant dans une telle condition, « enveloppé de langes et couché dans une crèche », arrêtez-vous, c'est lui ; il ne peut pas y en avoir d'autre, c'est votre sauveur et votre Dieu… Ô crèche de Bethléem ; crèche de Bethléem ! je tombe à deux genoux devant toi, les mains jointes, la tête baissée, les yeux pleins de larmes ; et je réfléchis, je médite, j'adore et j'aime.

 

solution : Je lirai aujourd'hui, avec piété et attention, dans le saint Evangile, selon saint Luc, le récit de la naissance du Sauveur.

Bouquet spirituel : « Oh ! Si quelqu'un pouvait me donner de l'eau de la citerne de Bethléem, qui est près de la porte ! » (Paralipomènes, 11, 17).

 

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24 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

La Nativité

 

Vingt-cinquième jour

Il est né le divin enfant !

25 Décembre

 

« C'est qu'aujourd'hui il vous est né, dans la ville de David, un sauveur qui est le Christ, le Seigneur ». (Luc 2, 11).

 

I. Une fois rassurés par l'ange, les bergers l'écoutent pour savoir quelle est cette grande nouvelle dont le monde allait tant se réjouir... Alors l'ange du Seigneur reprend : « C'est qu'aujourd'hui il vous est né, dans la ville de David, un sauveur qui est le Christ, le Seigneur ». Les temps étaient accomplis ; les prophéties avaient désigné la petite ville de David, Bethléem, comme l'endroit où naîtrait le Christ, le Sauveur, le Messie après lequel tant de générations malheureuses avaient soupiré. Eh bien ! C'en est fait ! les prophéties s'accomplissent en ce moment même. La Vierge prédestinée, la fille de la race et de la tribu de David est à Bethléem, et elle vient de mettre au monde le Christ, l'oint du Seigneur, le Sauveur, celui qui doit racheter les brebis de leur longue servitude ; Jésus, le Seigneur, l'Emmanuel... Remarquons bien ces paroles de l'ange : « le Christ le Seigneur ». Il est à la fois l’oint et le consécrateur, le Christ et le Seigneur, l'envoyé et celui qui envoie. Nous pouvons donc aller à la crèche non-seulement pour y admirer notre Rédempteur enfant, mais encore pour y adorer le Verbe éternel incarné pour notre salut. Ah ! c'est bien là la bonne nouvelle, la grande nouvelle, la cause unique de notre espérance et de notre joie !... Il est né le divin enfant !

II. Notre joie est grande, en effet, aujourd'hui ; elle est complète. Le cœur de tout votre peuple bat d'un seul cœur, et c'est un battement d'amour pour vous ô divin enfant de Marie ! Nous sommes plus joyeux que ne pouvaient l'être les bergers. Ils ont vu vos jours ; nous, nous voyons vos siècles ; ils ont vu vos misères et vos souffrances ; nous, nous sommes les témoins des trésors que vous répandez et de la gloire qui vous environne ; ils ont vu la pauvre étable ; nous, nous admirons votre sainte Eglise et tous les temples splendides qu'elle vous a élevés ; enfin, ils ont vu quelques hommes autour de votre pauvre berceau ; mais pour nous, c'est par centaines de millions que nous comptons nos frères, vos adorateurs. Ô féconde et heureuse nouvelle que les anges ont apportée aux bergers !... Nous ne sommes plus des esclaves et des maudits, nous sommes redevenus libres, et, par les mérites du Seigneur notre Christ, nous sommes des fils d'adoption. Dieu nous a reconnus après que nous avons été lavés dans le sang de Jésus-Christ. Terre et cieux, réjouissez-vous : il est né le divin enfant !

III. Les bergers n'étaient point préparés à la grande fête que la naissance du Christ inaugurait pour le monde. Ils ne savaient même pas que ce seraient eux qui en recevraient les premiers la nouvelle et qu'ils seraient chargés de la porter à leurs frères. De là leur frayeur et leur étonnement à l'apparition de l'ange resplendissant... Dieu cependant les à invités à venir à la crèche de son divin fils... Pourquoi ? parce qu'ils avaient la foi en la venue du Messie ; parce qu'ils étaient les descendants des bergers à qui la promesse d'un Sauveur fut faite par Dieu même : Abraham, Isaac, Jacob, Joseph, David, etc., et parce que c'étaient les cœurs les moins imprégnés de la malice des sociétés humaines de ce temps... Mais pour nous, il faut que nous soyons préparés à la solennité de Noël, car nous sommes prévenus de son jour et de son heure... Si les bergers avaient été avertis du moment de l'apparition de l'ange, pour leur faire connaître l'heure et l'endroit de la naissance du Messie, comment auraient-ils passé les jours qui les séparaient de ce moment ? N'y auraient-ils pas songé sans cesse ? ne s'y seraient- ils pas préparés en s'excitant à la reconnaissance envers Dieu à cause de leur élection, et à l'amour envers ce Christ qui venait pour les sauver ?... Prévenus, faisons donc au moins ce qu'auraient fait les bergers, s'ils l'avaient été. Préparons-nous, purifions-nous, excitons-nous à la reconnaissance, à l'amour, et approchons-nous avec  confiance de la crèche de Jésus, de ce véritable trône de la miséricorde et de la grâce. Il est né le divin enfant !

 

solution : J'assisterai aujourd'hui avec plus de piété que jamais aux offices de l’Église, et m'attacherai à lire avec attention les prières qui y sont dites ou chantées, afin d'en faire le sujet de mes pensées pendant le reste du mois.

Bouquet spirituel : « Mes brebis habiteront sans crainte dans leur pays, car elles sauront que c'est moi qui suis le Seigneur, lorsque j'aurai brisé leurs chaînes et rompu leur joug, et que je les aurai arrachées des mains de ceux qui les gouvernaient avec empire ». Ézékiel 34, 27).

 

Nativité

 

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23 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Vingt-quatrième jour

Noël ! Noël !

24 Décembre

 

« Il y avait là, aux environs, des bergers qui veillaient dans les champs, gardant tour-a-tour leur troupeau durant la nuit. Tout-à-coup un ange du Seigneur parut auprès d'eux, et ils furent environnés d'une lumière divine, ce qui les remplit d'une extrême frayeur. Mais l'ange leur dit : Ne craignez point, car je viens vous annoncer une nouvelle qui sera pour tout le peuple un sujet de joie ». (Luc 2 8, 9, 10).

 

I. Il est né le divin enfant ; que la terre tressaille d'allégresse ! Noël ! Noël ! La nuit est sombre, l'air est froid : une jeune femme, n'ayant pu trouver place dans une hôtellerie, se réfugie dans une étable et met au monde, presque dans la rue, un pauvre petit enfant... On ne voit là rien de bien joyeux. N'importe ! Noël ! Noël ! « un petit enfant nous est né... » Si la nuit est sombre, Dieu l'illuminera de sa gloire ; si l'air est froid, l'enthousiasme et l'amour réchaufferont les cœurs ; si une jeune femme a enfanté dans une étable, Dieu va faire de cette étable le plus splendide des palais. Les anges du ciel vont descendre avec les bergers qu'ils y inviteront ; l'étoile d'Orient s'arrêtera sur lui, et les rois y viendront aussi Anges, bergers et rois s'y prosterneront pour adorer. En vérité, ce n'est plus ni une étable, ni un palais, c'est la maison de Dieu et la porte du Ciel. Descendons jusqu'à Bethléem. Noël ! Noël !

II. Et la mère, la pauvre mère ? Oh ! ne la plaignons pas ! C'est Marie, c'est la Vierge d'Israël qui vient d'enfanter, c'est la mère du Rédempteur, la mère de Dieu. Il n'y a pas eu de place pour elle dans l'hôtellerie, mais que cette étable parle mieux à son cœur ! La crèche, les pauvres langes, la paille, le souffle réchauffant de l'ânesse et du bœuf, ce petit enfant qu'elle vient de donner au monde, les bergers qui accourent, les anges qui remplissent les cieux de leurs chants et de leur lumière, ce concert de bénédictions et de louanges qui ébranlent les cieux et réjouissent la terre ; tout cela forme, pour la sainte et divine accouchée, des harmonies qui ravissent son âme. Elle voit, elle entend, elle écoute tout ; tout va à son cœur pour y être conservé, médité et délicieusement goûté. En cette nuit, qui apporte aux hommes la lumière éternelle, Marie voit avec nous, chante avec nous, se réjouit avec nous... Venez, exaltons l'enfant-Dieu et sa bienheureuse mère : Noël ! Noël !

III. Quand les grandes voix du ciel retentissent, le premier sentiment de l'homme est un sentiment de frayeur, parce que l'homme sait qu'il n'est qu'un coupable par rapport à Dieu. Avant la chute, les communications, entre Adam et son créateur, n'étaient précédées ni suivies d'aucune crainte. Mais après la chute, quand Dieu appelle Adam, Adam a peur, il se cache. Depuis ce temps-là, l'âme humaine a été troublée et remplie de terreur devant les manifestations divines. Aussi voyons-nous l'Eternel et ses anges faire suivre immédiatement leurs premières paroles, ou leur apparition, de ces mots : « Ne craignez point. Ne timeas ». Gabriel lui-même les a dits à Marie, qui se troublait devant la salutation angélique. Aujourd'hui un ange du Seigneur apparaît à des bergers qui gardent leurs troupeaux. Il les couvre d'une lumière divine, « ce qui les emplit d'une frayeur extrême ». « Mais l'ange leur dit : Ne craignez point, car je viens vous annoncer une nouvelle qui sera pour tout le peuple un grand sujet de joie ». Nous connaissons cette nouvelle que l'ange va annoncer aux bergers ; cette nouvelle qui, après vingt-et un siècles, porte encore la joie dans tous les cœurs de ceux qui l'ont reçue : cette nouvelle qui a changé la face du monde et qui a donné des élus à Dieu... Si vous n'étiez pas venu, ô mon Dieu, ô notre Emmanuel, ô notre divin petit enfant, si vous n'étiez pas venu, il n'y aurait pas eu de Ciel à travers les éternités. Tout était perdu ; l'empire était à Satan et à la mort... Vous êtes venu et ç'a été l'avènement du règne de Dieu, le triomphe de la lumière sur les ténèbres, l'assurance des splendeurs sans fin de la vie de l'âme. Noël ! Noël !

 

Résolution : Mon cœur est une hôtellerie bien indigne de recevoir le divin enfant Jésus. Mais je vais m'efforcer, par l'ardeur de mes prières et de mes désirs, et par mon absolue confiance dans les mérites de Jésus-Christ, d'en faire une demeure de laquelle ses anges et mon âme puissent approcher pour l'adorer humblement.

Bouquet spirituel : « Ne craignez point, car Dieu a écouté la voix de l'enfant, de l'endroit où il est. Levez-vous, prenez l'enfant et tenez-le par la main, parce que je le rendrai chef a d'un grand peuple ». (Genèse 21, 17).

 

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22 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

Vierge enceinte

 

Vingt-troisième jour

Marie

23 Décembre

 

« Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur ». (Luc 1, 46).

 

I. Quand une créature de Dieu, au milieu de ce monde d'épreuves et de douleurs, reçoit une grâce si grande que jamais, même dans les ardeurs de la prière, elle n'a pu l'entrevoir, ni la désirer, ni la demander ; son âme est d'abord comme écrasée sous le poids du bienfait et de l'honneur. La parole ne peut sortir de la bouche qui pourtant voudrait parler ; la pensée ne sait rien formuler de précis, le cœur bat à se rompre, parce que les larmes ne peuvent couler. C'est une joie comprimée ; mais elle est si forte, si brûlante, qu'on en mourrait si elle n'éclatait pas à la fin... Il en fut ainsi de Marie après l'Annonciation : « Voici la servante du Seigneur », dit-elle en inclinant la tête, et ce fut tout. Mais lorsqu'elle arriva chez Elisabeth, sa cousine, pour lui annoncer la grande nouvelle, et qu'elle eût entendu celle-ci lui dire, avant qu'elle eut parlé : « D'où me vient ce bonheur que la mère de mon Sauveur vienne vers moi ? » La joie trouve son point de contact, l'étincelle se produit, le feu qui couvait reçoit de l'air et éclate. Marie fondant en larmes, les bras et les yeux levés vers le ciel, crie son sublime cantique d'actions de grâces : « Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur ». Saluons Marie. Ave Maria.

II. Et pourquoi Marie est-elle ainsi ravie de joie ? « Parce que Dieu a regardé la bassesse de sa servante ». Ô profondeur mystérieuse de l'humilité de Marie ! Où était donc cette bassesse en vous, ô la plus parfaite des servantes de Dieu, ô Vierge prédestinée à être la mère du Rédempteur, ô Vierge devant qui la malédiction qui pesait sur notre race s'est arrêtée ?... Nous ne voyons, nous, que gloire, beauté et pureté en vous !... Quelle ne devrait donc pas être notre humilité... nous si imparfaits, si indignes, si pécheurs !... Marie ajoute : « Désormais je serai appelée bienheureuse ». Qui pourrait compter et dire combien de fois, depuis, les enfants des hommes ont dit à Marie : « Vous êtes bénie entre toutes les femmes ? » Qui pourrait compter et dire combien de fois dans l’Église, parmi les fidèles, ont retenti ces paroles : « Toutes les générations m’appelleront bienheureuse ! » Qui pourrait compter et dire combien Marie d'autels et combien Marie a d'enfants ? Prophétie de la Mère de Dieu, quel glorieux accomplissement vous avez reçu à travers les siècles ! Ave Maria.

III. Marie poursuit : « Je serai appelée bienheureuse, parce que le Seigneur a fait en moi de grandes choses, lui de qui le nom est saint ». C'est ainsi « que d'âge en âge, Dieu répand sa miséricorde sur ceux qui le craignent ». Marie descendait, en effet, de ces générations illustres et nombreuses qui, sous la loi de crainte, n'avaient cessé de marcher devant Dieu en toute justice. « Il a déployé la force de son bras pour dissiper et humilier les cœurs orgueilleux », ceux qui s'élevaient contre Dieu et contre son Christ. « Les grands, il les a renversés de leurs trônes et il a élevé les petits, les opprimés, ceux qu'on écrasait alors sans pitié. Les pauvres ont été rassasiés, les riches s'en sont retournés les mains vides. Parce que Dieu s'est souvenu, dans sa miséricorde, de son malheureux peuple, et qu'il pris Israël sous sa protection, selon la promesse qu'il avait faite à Abraham et à sa race, pour toujours ». Certes voilà bien le chant de la rédemption ! Marie le laisse échapper de son cœur dans un élan de gratitude et d'amour, en attendant qu'elle nous associe à sa joie, à ses transports et à sa reconnaissance, en nous donnant le Rédempteur... Ave Maria.

 

Résolution : Je ferai demain un pèlerinage à Notre Dame des Victoires, ou à l'un des sanctuaires de Marie, dans ma localité.

Bouquet spirituel : « Ô Marie, celui que la terre et les cieux ne pourraient contenir, vous l'avez renfermé dans votre sein ». (Saint Bernard).

 

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21 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

Arbre de Jessé

 

Vingt-deuxième jour

Les temps sont accomplis

22 Décembre

 

« Béni soit le Seigneur le Dieu d'Israël, de ce qu'il a racheté et visité son peuple ; de ce qu'il nous a suscité un puissant sauveur dans la maison de David, son serviteur. Selon la promesse qu'il avait faite par la bouche de ses saints prophètes qui ont été dans les siècles passés ». (Luc I. 68, 69, 70).

 

I. Les temps sont accomplis. Le divin berger va descendre du Ciel pour visiter et racheter ses chères brebis. Le puissant Sauveur qui doit être suscité dans la maison de David va naître. Le temps est venu où, selon la prédiction si précise de Daniel, le péché va trouver sa fin, pour « que l'iniquité soit effacée, que la justice éternelle vienne sur la terre », que les visions et les prophéties soient accomplies et que « le Saint des saints soit oint de l'huile sacrée ». C'est bien Dieu, n'est-ce pas, qui vient nous visiter et nous racheter ?... Il va nous venir ! « Selon la promesse qu'il en avait faite par la bouche de ses saints prophètes qui ont été dans les siècles passés ». Terre, prépare-toi à recevoir ton Seigneur et ton Dieu... Ô mon cœur ! appelle-le par des désirs ardents ! Mon âme, celui que les nations ont attendu pendant tant de siècles va venir et descendre en toi-même... Comment recevras- tu et mangeras-tu cette manne céleste ? Avec quelles dispositions ? Avec quels sentiments ? Il va venir ! Tout est-il bien prêt pour le recevoir ?…

II. Les temps sont accomplis : écoutons la voix qui précède le Rédempteur : « Console-toi, console-toi, mon peuple, mon enfant, mon frère ma brebis bien-aimée. Ton salut est là qui vient. Pourquoi te consumer ainsi dans le chagrin et dans les larmes ? Je ne veux pas à ma venue te voir encore plongée dans une semblable douleur. Bannis toute crainte, je te sauverai, comme je l'ai promis. Je suis le Seigneur ton Dieu, le saint d'Israël et ton Rédempteur ». Vous venez pour la miséricorde, pour faire grâce, pour racheter, ô divin Messie ! Quel sujet de consolation pour tout votre peuple ! À cette annonce qui nous rend l'espérance et qui brise nos fers, comment n'essuierions-nous pas nos larmes ? Comment la joie n’envahirait-elle pas notre cœur ? Notre salut vient, et ce salut c'est vous-même. Votre voix nous rassure, que redouter encore ? Ah ! Seigneur, nous vous bénissons et notre âme se réjouit en vous, ô le désiré des nations, ô notre Sauveur et notre Dieu !…

III. Les temps sont accomplis. Le Sauveur du monde vient habiter parmi les hommes. Il vient à l'heure marquée, à l'expiration des soixante et dix semaines d'années indiquées par Daniel ; « après que le sceptre de David s'est échappé des mains de Juda », et à la chute des quatre grands empires de l'antiquité. Il vient en la manière que les prophètes l'ont annoncé. Le Verbe éternel, la seconde personne de la Sainte Trinité, le Fils éternellement engendré par le Père, dans l'unité de l'Esprit va quitter les cieux pour descendre sur la terre, en s'incarnant, en prenant un corps et une âme semblables aux nôtres, dans le sein d'une Vierge qui le concevra par l'opération du Saint Esprit, qui l'enfantera et qui nous donnera l'homme-Dieu, Emmanuel, Dieu avec nous : « Écoutez donc, maison de David, s'était écrié Isaïe. Le Seigneur vous donnera lui-même un prodige. Une Vierge concevra, et elle enfantera un fils qui sera appelé Emmanuel. Un rejeton sortira de la tige de Jessé et une fleur naîtra de sa racine et l'esprit du Seigneur se reposera sur lui ». Voilà les prophéties. voici leur accomplissement. Un ange est envoyé de Dieu à une vierge... et cette vierge s'appelait Marie, et l'ange dit : « Je vous salue, ô pleine de grâce, le Seigneur est avec vous... Vous concevrez dans votre sein, et vous enfanterez un fils à qui vous donnerez le nom de Jésus. Il sera grand, et il sera appelé le Fils du Très-Haut »... Jésus est conçu dans le sein de la Vierge immaculée, et bientôt elle l'enfantera... Ô mystère ineffable... les temps sont accomplis.

 

Résolution : Avec quelle tendre piété je vais me préparer à recevoir Jésus pendant la solennité de Noël !

Bouquet spirituel : « Le Saint-Esprit surviendra en vous et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre : c'est pourquoi le fruit saint qui naîtra de vous sera appelé le Fils de Dieu ».

 

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20 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Vingt-et-unième jour

Jésus-Christ est Dieu

21 Décembre

 

« Mes brebis entendent ma voix, je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais, et nul ne me les arrachera d'entre les mains. Mon père qui me les a données est plus grand que toutes choses, et personne ne peut les arracher de la main de mon Père. Mon Père et moi, nous ne sommes qu'un ». (Jean 10, 27, 28, 29).

 

I. Jésus-Christ est Dieu. Comment en douter quand tout le dit et le démontre ?... Il a été annoncé comme Dieu par les prophètes. « Et son nom sera Emmanuel, c'est-à-dire, Dieu avec nous ». « Qu'ils sont beaux, s'écrie Isaïe, les pieds de celui qui annonce la bonne nouvelle, qui prêche le salut et qui dit à Sion : votre Dieu va régner ! » Le prophète met encore ces paroles dans la bouche du Messie : « Prêtez l'oreille et venez à moi ; écoutez-moi et votre âme trouvera la vie ». La vie, n'est-ce pas Dieu ?... Mais il y a plus, c'est Dieu même que son peuple attendait comme Sauveur, libérateur, rédempteur. « Oh ! si vous vouliez ouvrir les cieux et en descendre, les montagnes s'écrouleraient devant vous ! » « Ouvrez-vous, nuées du Ciel, et que le Juste en descende comme il une pluie ! » « Et vous, Bethléem... c'est de vous que sortira celui qui doit régner sur Israël ; et dont la génération est dès le commencement, dès l'éternité ». Il y a une prophétie plus claire encore et plus positive sur la divinité du Christ, du Messie promis. Michée a écrit : « Je mettrai mon peuple tout ensemble, comme un troupeau dans une bergerie, comme les brebis au milieu d'un parc.... Car Celui qui doit leur ouvrir le chemin marchera devant elles.... Leur roi passera devant leurs yeux et le Seigneur sera à leur tête ». C'était donc Dieu même qui nous était promis... et c'est Dieu qui est venu et qui, comme dit saint Paul, « ayant la nature de Dieu, n'a pas cru que ce fût pour lui une usurpation de se dire l'égal de Dieu ».

II. Jésus-Christ est Dieu. Il l'a affirmé lui-même par sa parole et prouvé par ses actes. En parlant de ses brebis, dont il est le bon pasteur, il s'énonce en Dieu : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais et nul ne me les arrachera d'entre les mains ». S'il s'agit de son Père, il tient le même langage : « Personne ne peut les arracher de la main de mon Père ». « Mon Père et moi nous ne sommes qu'un ». « Seigneur, dit la Samaritaine à Jésus, je sais que le Christ doit venir, lors donc qu'il sera venu, il nous annoncera toutes choses ». Et Jésus lui répond : « C'est moi-même qui vous parle qui suis le Christ ». C'est-à-dire Dieu incarné. N'est-il pas incontestable que Dieu seul lit et voit au fond des consciences, surtout pour les choses qui touchent à la foi ! Eh bien ! Jésus s'adressant aux Pharisiens leur dit : « Je vous connais et je sais que vous n'avez pas en vous l'amour de Dieu ». Encore une affirmation entre mille autres. Qui peut descendre du Ciel et venir habiter la terre si ce n'est Dieu ? Jésus-Christ dit formellement : « Je suis descendu du Ciel.... Je suis le pain vivant, qui suis descendu du Ciel... Celui qui en mangera vivra éternellement ». N'allons pas au-delà. Les affirmations de la divinité de Jésus-Christ abondent dans ses paroles et dans sa doctrine. Jésus-Christ est Dieu !

III. Jésus-Christ est Dieu. Rappelons-nous tous les prodiges qu'il a semés sur ses pas.... En remettant les péchés, il avait soin de prouver qu'il avait ce pouvoir, en guérissant un paralytique, en ouvrant les yeux à un aveugle, en chassant les démons du corps des possédés. Dans le danger que courent ses apôtres sur la mer, il apaise d'un mot les vents et la tempête : « Taisez-vous, et il se fit un grand calme ». Enfin, s'il faut montrer qu'il est le maître de la vie et de la mort, il ressuscite Lazare. « Lazare, sors du sépulcre ! Veni foras » ; ou bien il rend à une mère accablée de douleur, le fils qu'elle vient de perdre : « Jeune homme, levez-vous ! » Et enfin il se ressuscite lui-même et remonte au Ciel. Ah ! Jésus-Christ, Jésus-Christ c'est Dieu. Après de telles preuves, qui ne se sentirait confirmé dans sa foi, et d'une manière inébranlable ? Qui surtout serait pas pris pour Jésus d'un amour sans borne! Jésus-Christ est Dieu !.... Quel sujet inépuisable de méditations pleines de délices, puisqu'il est Dieu et homme tout ensemble !

 

solution : Je ferai le plus souvent qu'il me sera possible une lecture dans les œuvres des saints qui ont le plus aimé Jésus Christ.

Bouquet spirituel : « Vous êtes mon Seigneur et mon Dieu ». (Saint Thomas).

 

Bergers

 

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19 décembre 2021

Pousser la porte d’une église...

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Pousser la porte d’une église...

(en partenariat avec Hozana.org)

 

Il y a mille raisons de pousser la porte d’une église, et toutes sont bonnes puisqu’elles nous font aller vers Dieu. D’ailleurs de nombreuses paroisses, quand cela est logistiquement possible, laissent les portes de leur église ouvertes toute la journée, invitant ainsi chaque passant qui le souhaite à venir vivre une parenthèse dans sa journée.

Une église ne vit pas que pendant une messe ou une célébration même si ces moments la font resplendir tout particulièrement. Elle est certes le lieu privilégié de la prière collective (messes, séances d’adoration eucharistique ou de prière de chapelet organisées par la paroisse ...) mais elle se construit aussi avec nos prières personnelles. Elle est faite de ces petits moments volés à notre routine quotidienne, de ces peines, joies, espérances que des hommes et des femmes y ont laissé au pied de la croix, tout au long des années, parfois même des siècles ...

Et puis il y a Sa présence. Toujours là, discrète et immense : “On est moins seul au fond d’une église déserte” comme dit Marceline Desbordes-Valmore dans son poème L’église d’Arona.

Les portes des églises sont là pour être poussées. Alors entrons, visitons, prions dans chaque église que nous croisons !

Selon notre sensibilité, notre humeur, notre oraison peut revêtir bien des formes : prière récitée, dialogue intérieur, silence habité, bougie allumée, contemplation des vitraux ou des tableaux … et même tout simplement, être là ...

Être là quelques minutes, sans rien faire, juste pour être avec Lui, juste pour goûter Sa présence avant de retourner à nos activités.

 

19 décembre 2021

Pour une crèche vivante !

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Pour une crèche vivante !

en partenariat avec Hozanna

 

Nous sommes rentrés dans le temps de l’Avent, temps de préparation à la fête de Noël. C’est le moment de l’année où nous décorons nos maisons et installons une crèche. Traditionnellement, elle est installée à partir du premier dimanche de l’Avent et jusqu’au 2 février, date à laquelle nous commémorons la présentation de Jésus au Temple.

Les premières crèches, à l’instar de la toute première réalisée par saint François d’Assise lors de la nuit de Noël de 1223, étaient des crèches vivantes. Alors cette année, que notre crèche soit vivante et prenons le temps de la contempler, de l’habiter, de rentrer véritablement dans la joie de Bethléem !

 

Installons la Sainte Famille dans notre quotidien. Notre crèche n’a pas besoin d’être la plus belle, la plus grande mais elle a besoin d’être au centre de notre maison, au cœur de notre espace de vie, pour être vue, regardée. Et, à chaque coup d'œil, nous pouvons en profiter pour imaginer Joseph et Marie dans leur quotidien ou pour leur confier la tâche que nous allons faire, le moment que nous passons. Invitons-nous chez eux et invitons-les chez nous ...

 

Cheminons avec les santons. La crèche est une bonne occasion de prier en famille, le matin ou le soir. Faisons-en un temps de jeu et de méditation ! Chacun peut avoir son santon et lui donner vie et corps, pour mieux ressentir avec lui la joie immense de cette fameuse nuit où Dieu vint à nous. Quels sont les sentiments qui ont traversé ce berger durant ces quelques semaines ? Qu’est-ce qu’ont pu se dire les rois mages avant de se mettre en chemin ?

 

Suivons l’étoile. L’étoile du berger nous rappelle que le Seigneur nous guide. Pendant toute la durée de l’Avent, soyons attentifs aux signes que Dieu laisse dans notre vie et pour chacun d’eux, dessinons une étoile de plus au-dessus de notre crèche

 

Chantons avec les anges. C’est le moment de donner de la voix ! Chaque jour de l’Avent, redécouvrons un chant de Noël.

 

Pour habiter encore davantage ce temps joyeux de l’attente, rejoignez le parcours En Avent pour Noël sur Hozana et vivez un Avent dans la joie en découvrant chaque jour une petite vidéo pour booster votre foi !

 

19 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Vingtième jour

Jésus-Christ est la vie

20 Décembre

 

« Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles l'aient abondamment ». (Jean 10, 10)

 

I. La vie est la manifestation extérieure de l'existence de Dieu. La vie est éternellement en Dieu ; mais sans la création, c'est-à-dire sans la communication de la vie ; Dieu seul aurait connu son être... La vie dans les créatures est donc et ne peut être qu'une émanation de celui qui a en soi-même la plénitude de la vie... Dieu fait d'abord l'homme d'une matière inerte, du limon de la terre. Ce n'est qu'une image ; mais bientôt cette image s'anime ; elle va, elle vient, elle pense ; c'est que « Dieu a répandu sur son visage un souffle de vie ». Dieu est donc non-seulement l'auteur de la vie, mais il est plus encore, il est la vie même. C'est en lui « que nous respirons, que nous nous mouvons et que nous sommes ».

Dans toutes les créatures, - l'homme excepté, - il n'y a qu'une vie, la vie physique ou instinctive. Mais chez l'homme, fait à l'image de Dieu, il y a une seconde vie, celle de l'âme, pour raisonner, pour juger, pour aimer. C'est surtout cette vie que le péché nous avait fait perdre, c'est surtout cette vie que Jésus-Christ est venu nous rendre... « Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles l'aient abondamment ».

II. Mais qui peut rendre la vie à celui qui est mort ? C'est Jésus-Christ, parce que c'est par lui « que toutes choses ont été faites ». Qui peut redresser une raison aliénée ? C'est Jésus-Christ, parce qu'il a été envoyé pour « guérir toutes nos infirmités physiques et morales ». Qui peut rendre sain un jugement perverti ? C'est Jésus-Christ, car il a été établi « Juge des Justices ». Qui peut rendre à l'amour divin un cœur devenu, par le mal, l'esclave du mal ? C'est Jésus-Christ, car c'est lui qui « purifie le cœur de tout péché ». Si donc Jésus-Christ nous rend la raison, le jugement et l'amour qui constituent la vie de l'âme ; et si, comme conséquence de cette rédemption spirituelle, il ressuscite un jour nos corps afin que nous ayons de nouveau et pour toujours la vie en nous, et que nous l'ayons surabondamment ; qu'est-ce que Jésus-Christ ? Que peut-il être, sinon l'auteur de notre vie, sinon la vie même ? Jésus-Christ, c'est la Vie.

III. Écoutons maintenant les affirmations : « La vie était en lui », s'écrie saint Jean. « Vous avez mis à mort l'auteur de la vie », dit saint Pierre. « Celui qui croit au Fils a la vie ; celui qui n'y croit pas ne verra pas la vie ». « Les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'entendront vivront », C'est Jésus-Christ qui parle maintenant : « Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ». « Le Fils de l'homme vous donnera la vie ». « Le pain de Dieu est celui qui est descendu du Ciel et qui donne la vie au monde ». « Je suis le pain de vie ». « La volonté de mon Père est que quiconque voit le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour ». « Celui qui mange mon corps et boit mon sang a la vie en lui », c'est-à-dire se nourrit de la vie même. « Mes paroles sont esprit et vie ». Enfin, il faut tout dire, il faut dire ce mot que tous les autres figurent, et qui résume tous les autres. « La vie, dit le Sauveur, la vie, c'est moi. Ego sum vita ». Saint Paul, dans toutes ses épîtres, revient continuellement sur cette vérité que Jésus-Christ est vie. « Ceux qui croient régneront dans la vie par Jésus-Christ ». « Votre vie se cache, est confondue avec la vie de Jésus-Christ. Abscondita est cum Christo ». « Que la vie de Jésus-Christ se manifeste dans notre corps et dans notre chair ». « La vie éternelle est dans le Fils de Dieu. Qui a le Fils a la vie… » Jésus, ô mon Sauveur, mon pain et ma vie, je crois que vous êtes la vie, et que quand je me nourris de votre corps et de votre sang, vous me donnez le gage de la vie éternelle.

 

Résolution : Jésus-Christ étant la vie, je m'appliquerai à devenir de plus en plus digne de m'approcher de la sainte Table, où il daigne être lui-même la nourriture de mon âme et le bien-aimé de mon cœur.

Bouquet spirituel : « Ce n'est plus moi qui vit, c'est Jésus-Christ qui vit en moi ». (St Paul).

 

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18 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Dix-neuvième jour

Jésus-Christ est la vérité

19 Décembre

 

« Vous étiez comme des brebis égarées, mais maintenant vous êtes retournés à celui qui est le pasteur et l'évêque de vos âmes ». (1ere Lettre de Saint Pierre 2, 25).

 

I. Jésus-Christ est la vérité... La vérité ! On l'a cherchée de tout temps ; on l'a définie de toute manière. Il y a des hommes qui l'ont trouvée et qui la possèdent... Il y en a qui la cherchent toujours, sans savoir où elle réside, ni à quelle marque la reconnaître. Il en est qui n'y croient pas, et ne s'occupent point de la chercher. Ces derniers, à moins d'un regard miséricordieux du Ciel, ne la connaîtront jamais : l'aveugle-né n'a pas pour la lumière ces aspirations et ces regrets qui agitent l'âme de celui qui a perdu la vue. Ceux qui cherchent la vérité avec une âme droite et un cœur sincère la verront un jour debout devant eux et les illuminant de ses rayons. Ceux qui la discutent et ne veulent point la voir là où elle est, sont les plus à plaindre, car ils s'épuisent à suivre un chemin qui conduit fatalement et toujours à l'erreur et aux ténèbres... Il y a eu aussi des philosophes, des sages et des savants qui ont déclaré avoir trouvé la vérité ; mais leurs discours se contredisent ; et la vérité est une chose absolue, sans tempérament, sans nuance. Attribut de Dieu, elle est comme lui, une, invariable, immuable, éternelle...

II. Une seule voix a retenti dans le monde qui ait proclamé et fait connaître la vérité ; c'est la voix de Notre Seigneur Jésus-Christ, du Verbe éternel. Et qu'a dit cette voix ?... Toutes les fois que le Sauveur ouvrait la bouche pour affirmer quelque chose, il commençait ainsi : « en vérité, en vérité, je vous le dis ». Parlait-il de la manière dont il fallait adorer Dieu ? Il disait : « Il faut adorer Dieu en esprit et en vérité ». S'adressait-il à ceux qui croyaient en lui et qui observaient sa parole, il s'écriait : « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous délivrera ». Et encore : « Si donc le Fils vous met en liberté, vous serez inévitablement libres ». À son juge, le plus inique des juges qui fut jamais, le juge qui envoie au supplice celui qu'il déclare innocent, il dit : « Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix ». Seigneur Jésus, nous vous disons comme Pilate : « Qu'est-ce que la vérité ? » Mais nous ne vous quitterons pas comme lui sans avoir reçu votre réponse. « Qu'est-ce que la vérité ? » - « La vérité, c'est moi ! Je suis la vérité, Ego sum veritas ». Voilà ce que Jésus-Christ répond à tous ceux qui cherchent loyalement la vérité…

III. Vous êtes la vérité, ô Seigneur Jésus ! et je le crois, parce que pour être la vérité, il faut être Dieu... Menteur, impie, et blasphémateur serait l'homme s'il osait dire : « Je suis la vérité ». Jamais, si vous n'aviez pas prouvé en même temps votre divinité par des prodiges inouïs et par une morale toute céleste, jamais vous n'eussiez prononcé de telles paroles. Vous êtes la vérité, ô mon divin Maître, et je vous adore parce que la vérité c'est Dieu le Père. « Votre parole est la vérité même, ô mon Père ! » Parce que la vérité, c'est Dieu le Fils : « Je suis la vérité ». Parce que la vérité, c'est le Saint-Esprit « l'Esprit de vérité qui procède du Père » et parce que la vérité c'est Dieu : Père, Verbe et Esprit, Trinité sainte et adorable, Dieu seul en trois personnes. « Il y en a trois qui rendent témoignage dans le Ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit-Saint, et ces trois sont une même chose ». Mais, ô bon Pasteur des âmes, vous êtes homme aussi ; qui donc rendra témoignage que vous êtes la vérité ? Vos apôtres : « Vous avez les paroles de la vie éternelle ». Vos ennemis . « Celui là était vraiment le Fils de Dieu ». Dieu lui-même : « C'est là mon Fils bien-aimé... écoutez-le ». Et enfin l'Esprit-Saint : « C'est l'Esprit qui rend témoignage que Jésus-Christ est la vérité ». Ô vérité incarnée, vérité visible, vérité parlante et enseignante ! je veux de plus en plus vous étudier et vous connaître, afin de vous adorer et de vous aimer de plus en plus. Mais instruisez-moi vous-même. « Parlez, votre serviteur écoute ».

 

Résolution : Je ne passerai jamais une journée sans me rappeler une des paroles de Jésus-Christ, et sans y réfléchir quelques instants ; car chaque parole de Jésus est un rayon du soleil de la vérité éternelle.

Bouquet spirituel : « Je n'ai point de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité ». (Lettre de St Jean 3, 5).

 

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17 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Dix-huitième jour

Jésus-Christ est la voie

18 Décembre

 

« Joseph dit à ses frères : « Je vais dire à Pharaon que mes frères et tous ceux de la maison de mon père sont venus me trouver de la terre de Canaan, où ils demeuraient : que ce sont des pasteurs de brebis avec leurs troupeaux, leurs bœufs et tout ce qui est à eux ». (Genèse 47, 1).

 

I. De même que Joseph était la voie, la seule voie par laquelle on allait à Pharaon, de même Notre-Seigneur Jésus-Christ est la voie, la seule voie qui conduit à Dieu. Tellement que si nous demandions au Seigneur autrement qu'au nom de son fils, il nous dirait : « Allez à Jésus », comme autrefois Pharaon disait au peuple qui l'implorait pour avoir du pain : « Allez à Joseph ». L'écriture sainte a épuisé pour ainsi dire toutes les pensées qui peuvent se rattacher à ce mot via, la voie, le chenin. Il y a : la voie que le Seigneur indique, les voies du Seigneur, la voie unique, la voie de la solitude, la voie des commandements, la voie droite, la voie des ancêtres, la voie des pasteurs, la voie de la perfection, les voies du salut, les voies des impies et de la perdition. Enfin ce mot de voie y trouve son application en plus de huit cents situations différentes... Et puis, un homme est venu, l'homme-Dieu, qui s'est levé du milieu des hommes et qui leur a dit : « Pauvres égarés ! Pauvres brebis perdues ! Vous cherchez le chemin par ou vous devez marcher, le chemin qui conduit à Dieu, au Père ?... Eh bien ! le chemin, le voilà : « Je suis moi-même ce chemin ; je suis la voie. Personne ne va au Père que par le Fils ».

II. Jésus-Christ est la voie « Je suis la voie » et Jésus-Christ est Dieu... Par où donc passer pour aller au Ciel, sinon par Jésus-Christ ? Il est la voie étroite qui mène à la vie éternelle. Par toute autre voie, on retourne d'où l'on est parti, au péché, à la mort éternelle. Il est la voie de la justice, via justitiæ ; la voie de la vérité, via Dei in veritate ; la voie dans laquelle on ne défaille point, ne deficient in viâ ; la voie de la paix pour y diriger ses pas ; la voie de l'amitié par où viennent ceux qui vous aiment, venit amicus de viâ ad me. Il est, ce bon maître, la voie par laquelle nous allons où il est allé, et quo ego vado viam scitis. Il est la voie qui monte vers la Jérusalem nouvelle, la voie que l'on suit dans la joie de son coeur ; la voie sur laquelle on voit Dieu ; la voie la plus excellente qui puisse nous être montrée, adhuc excellentiorem viam vobis demonsiro ; la voie qu'il n'est pas permis d'ignorer; la voie du vrai sanctuaire,qui n'était point découverte pendant que le premier tabernacle subsistait ; la voie du  bien, du beau, du vrai, la voie à l'extrémité de laquelle est le Ciel, la voie qui est le Ciel même... La félicité sans borne et sans fin…

III. Si nous sommes sur cette voie, restons-y ; n'allons plus ni à gauche, ni à droite; car des deux côtés, il n'y a plus trace de voie ; et d'affreux précipices y attendent les égarés. Si nous ne sommes pas sur cette voie, revenons-y promptement. Notre salut ne s'opérera pas hors de ce chemin béni. Pour y revenir, il ne faut qu'un peu de courage et de bonne volonté ; car c'est une voie vivante qui se porte vers ceux qui l'ont perdue et qui la regrettent. De cette voie partent les appels de Dieu vers les âmes. Sur cette voie se trouvent tous les secours, tous les réconfortants, toutes les consolations pour les malades et les désolés. Cette voie est arrosée d'un sang réparateur, qui rajeunit les âmes flétries et qui ressuscite les âmes mortes, par sa vertu et ses mérites ; sur cette voie, il n'y a que miséricorde, pardon, charité, sainteté. Heureux, mille fois heureux, celui qui achève sa course sur cette voie; car cette voie, c'est Jésus-Christ, et Jésus- Christ, c'est la vie éternelle…

 

solution : L'âme en état de grâce est sur la voie du Ciel, c'est-à-dire avec Jésus-Christ. Je ne demeurerai donc jamais hors de cet état.

Bouquet spirituel : « C'est ici la voie, marchez dans ce chemin sans vous détourner, ni à droite, ni à gauche ». (Isaïe 30, 21).

 

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16 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

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Dix-septième jour

Jésus la bonté même

17 Décembre

 

« Il mènera son troupeau dans les pâturages, comme un pasteur qui paît ses brebis. Il rassemblera par la force de son bras les petits agneaux, il les prendra dans son sein, et il portera lui-même les brebis qui seront pleines ». (Isaïe 40, 2).

I. Quand les écrivains sacrés et inspirés parlent de la bonté de Dieu, ils paraissent manquer d'expressions et d'images assez tendres et assez vives pour la dépeindre. Ils en reviennent toujours à la comparaison du pasteur et des brebis, qui est le symbole de sa paternité universelle. C'est un père ; mais c'est un père tendre, plein d'amour et de bonté, qui dans tout homme voit un enfant malheureux et coupable qu'il faut sauver ; et voilà pourquoi les prophètes en parlent comme d'un pasteur qui paît ses brebis, qui les rassemble par la force de son bras, qui les prend dans son sein et les porte sur ses bras. Toutes ces paroles, tous ces rapprochements ne sont que la prophétique image du pasteur qui devait être suscité de Dieu pour sauver Israël, de celui qui devait dire. « Je suis le bon pasteur. Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent ». Oui, Jésus-Christ, homme-Dieu, est venu sur la terre personnifier, rendre visible et sensible la bonté de Dieu pour les hommes, afin de l'appliquer et de la mettre en pratique. C'est pour cela qu'il dit à son Père : « Vous m'avez formé un corps, me voici pour faire votre volonté, ô mon Dieu ». Or, la volonté de Dieu était de témoigner sa bonté au monde en lui donnant son fils unique…

II. Jésus est la bonté même parce qu'il est Dieu, et que c'est par bonté qu'il a pris un corps. En douterions-nous que c'est par bonté ? Il a pris un corps pour venir nous voir avec des yeux plus compatissants, à cause de sa ressemblance avec nous ; pour venir voir nos misères, nos maux, nos ténèbres afin d'en être touché davantage ; pour venir entendre nos plaintes et nous exaucer ; pour venir converser, habiter avec nous, afin de nous instruire, de nous éclairer. Il a pris un corps pour nous témoigner d'une manière plus saisissante son infinie bonté pour nous prouver en même temps, sa force, sa grandeur, son pouvoir, sa divinité, comme pour nous forcer à tomber d'admiration et de reconnaissance à ses pieds... Comment ! Quitter les splendeurs éternelles, se faire homme, et venir habiter et agir parmi les hommes, pour leur prouver uniquement, et d'une manière sensible et frappante, que Dieu est bon et qu'il les aime !... Oh ! amour, qui confondra toujours tout esprit qui voudra en pénétrer la profondeur !... O amour de Jésus !... O Jésus la bonté même.

III. La bonté de Jésus-Christ ne se borne pas à son incarnation et à sa cohabitation avec les hommes pour venir les visiter et passer au milieu d'eux en leur faisant du bien. L'homme a contracté une dette envers Dieu. Son péché est toujours présent devant le Seigneur ; et tant qu'il ne sera pas effacé, la justice divine n'aura point reçu satisfaction et notre salut sera compromis. Eh bien ! Pour acquitter cette dette, pour effacer ce péché, pour satisfaire à la justice, Jésus-Christ nous donne ce corps qu'il a pris, il nous le livre pour être notre victime de propitiation, il l'abandonne pour que nous l'immolions, pour que son sang coule, et que, par le mérite qu'il donne à ce sang comme Dieu, le Père éternel soit apaisé et que les portes de la vie nous soient ouvertes... Telle est la bonté de Jésus-Christ. C'est un abîme sans fond... Ah ! C'est bien Jésus que le roi prophète dépeignait dans ces paroles : « Quand vous donnez la nourriture à vos enfants, ils la recueillent, et quand vous ouvrez votre main, ils sont tous remplis des effets de votre bonté ». Ne méprisons pas les richesses de sa bonté et souvenons-nous, avec saint Augustin, que cette infinie bonté « qui nous a créés sans nous, ne peut pas nous sauver sans nous », c'est-à-dire sans notre foi, notre espérance, notre amour et notre repentir.

 

Résolution : La pensée de la bonté de Jésus-Christ me quittera plus, et pour reconnaître cette bonté, mon coeur sera tout à Jésus-Christ.

Bouquet spirituel : « Dieu nous a ressuscités avec son fils et nous fait asseoir dans le Ciel en Jésus-Christ, pour faire éclater, dans les siècles à venir, les richesses surabondantes de sa grâce, par la bonté qu'il nous a témoignée en Jésus-Christ ». (St Paul).

 

Bergers

 

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16 décembre 2021

Litanies des Saints Justes de l'Ancienne Alliance

 Généalogie du Christ

 

Les Saints Ancêtres de notre Seigneur Jésus-Christ

 

Le martyrologe romain fait mémoire, le 24 décembre, des « saints ancêtres de Jésus-Christ ». La veille de la Nativité du Christ, l’Eglise commémore en effet « tous les saints ancêtres de Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham, fils d’Adam », qui plurent à Dieu et furent trouvés justes et fermes dans la foi jusqu’à la mort, sans aucun compromis. Des modèles pour l’Année de la foi…

C’est d’eux en effet qu’est né dans notre histoire le Christ selon la chair, lui qui est « au-dessus de tous, Dieu béni dans les siècles ».

Les évangiles selon saint Matthieu (1, 1-17) et selon saint Luc (3, 23-38) proposent chacun une généalogie du Christ dont le sens est d’abord théologique. Saint Matthieu lui confère une importante particulière en la plaçant en tête de son récit. Il y introduit quatre noms de femmes: Thamar, dont la Bible dit qu’elle fut « juste »; Rahab, la prostituée par qui passe le salut du peuple élu; Ruth, qui s’attacha aux coutumes et au Dieu d’Israël, bien qu’issue des Nations; la femme d’Urie, mère de Salomon, qui relie le Messie à la royauté davidique.

La réalisation du salut promis avance de génération en génération en dépit des obstacles et du péché. Elles sont toutes les quatres estimées dans la tradition juie pour avoir permis au salut de Dieu de passer par elles, en dépit des vicissitudes de l’histoire et de leurs vies.

La généalogie matthéenne  s’achève par ce verset étonnant: « Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle naquit Jésus que l’on appelle Christ » (v. 16). C’est la paternité légale de Joseph qui est ainsi mise en valeur. Mais aussi la nature extraordinaire de la naissance du Christ « de Marie ».

 

Arbre de Jessé

 

Litanies des Saints Justes de l'Ancienne Alliance

(Tirées du Directoire de la dévotion à l'Enfant-Jésus)

 

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, exaucez-nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père Céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, ayez pitié de nous.

 

Sainte Vierge, promise au paradis terrestre pour écraser la tête du serpent et donner à l'homme son Sauveur, priez pour nous.

Saint Joseph, uni par le plus chaste mariage à la future Mère immaculée de Jésus, priez pour nous.

Saint Jean-Baptiste, Précurseur du Messie, priez pour nous.

Saint Joachim et Sainte Anne, parents de la très-pure Vierge Marie, priez pour nous.

Saint Zacharie et Sainte Élisabeth, parents du Saint Précurseur, priez pour nous.

 

Saints Justes des premiers âges (1), Abel (2), Seth, Enoch (3), Noé, priez pour nous.

Saint Abraham, père des croyants, priez pour nous.

Saint et mystérieux Melchisédech, Pontife du Très-Haut, figure du Christ le Prêtre éternel, priez pour nous.

Saints Patriarches, Isaac (4), Loth, Jacob, Joseph, Job, Obed, vous tous, Saints Patriarches et Justes, priez pour nous.

Saints conducteurs et chefs du peuple de Dieu, Moïse, Josué, priez pour nous.

Saints Prophètes, qui avez scellé les divins oracles de votre sang par le martyre, Isaïe, Ézéchiel, Jérémie, Baruch, Amos, Zacharie, priez pour nous.

Saints Prophètes, dont la parole inspirée étincelait comme la flamme, pour la divine gloire, Élie, Élisée, Daniel, Osée, priez pour nous.

Vous tous, qui vous êtes sanctifiés en annonçant les volontés du Seigneur à Israël, priez pour nous.

Saints jeunes hommes Ananie, Mizaël, Azarie, jetés pour le nom du Seigneur dans la fournaise ardente, priez pour nous.

Saints Machabées, (les 7 frères) avec votre glorieuse Mère et le vénérable Éléazar, priez pour nous.

Saints Machabées, qui défendiez de votre épée, avec un courage indomptable, la ville, le temple et le peuple, Mathatias, Judas, Éléazar, Jonathan, Simon, priez pour nous.

Vous tous, saints guerriers, pour qui de solennelles prières furent ordonnées, quand vous fûtes immolés dans les combats, priez pour nous.

Saints prêtres, et sacrificateurs, et réédificateurs du Temple, Aron, Zacharie, Onias, Esdras, Néhémie, priez pour nous.

Saint Juges, Barac, Gédéon, Samson, Samuel, priez pour nous.

Saints Rois, David, Ézéchias, Josias, priez pour nous.

Vous qui avez recueilli la palme de la sainteté comme prêtres, lévites et sacrificateurs, priez pour nous.

Comme Juges, comme Rois, priez pour nous.

Comme membres des collèges (loués par l'Écriture) des Nazaréens, des pieux et obéissants Réchabites et autres, priez pour nous.

Saintes Femmes, Sara, Rébecca, Débora, Judith, Suzanne, Esther, Holda, priez pour nous.

Vous tous, Saints et Saintes du premier Testament, priez pour nous.

Vous qui attendîtes avec d'impatients désirs, dans les limbes, la venue du Messie libérateur, priez pour nous.

Vous qui tressaillîtes d'amour et de joie, en voyant sa sainte âme descendre jusqu'à vous, et changer vos ténébreuses prisons en paradis de délices, priez pour nous.

Vous qui montiez triomphants au ciel avec lui, le jour de son Ascension, priez pour nous.

Vous que saint Jean, sans son Apocalypse, vit en si grand nombre autour du trône de l'Agneau, priez pour nous.

 

Agneau de Dieu, qui ôtez les péchés du monde, écoutez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui ôtez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui ôtez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

 

Oraison

 

Ô Dieu, qui avez animé de votre esprit le cœur des Justes de l'Ancien Testament, qui nous les faites regarder, à juste titre, comme nos pères dans la foi, car ils croyaient en Jésus-Christ avant sa venue, comme nous croyons en lui depuis sa venue sur la terre, nous vous prions de répandre, par eux, en nous, le trésor de vos grâces et de vos consolations célestes, et de nous conduire dans la voie du salut éternel, que nous a mérité, à tous, notre Sauveur adorable. Ainsi soit-il.

 

Autre Oraison

 

Apprenez-nous, Seigneur, à profiter des grands exemples que les Patriarches, les Prophètes et tous les Justes de l'ancienne Loi nous ont laissés par leur fidélité à vous servir, à invoquer votre nom, à marcher en votre présence, quand le monde presque tout entier vous abandonnait. Vous leur aviez révélé de merveilleux mystères, et surtout celui de l'avènement de votre Fils Jésus pour notre salut. Combien de soupirs et de vœux enflammés n'ont-ils point fait monter vers cet Agneau divin, qui devait naître de notre chair et de notre sang, pour effacer nos péchés et renouveler la face de la terre !

Ah ! c'est en vue et par les mérites de l'Enfant-Dieu, que leur vie sainte les approchait de vous, mon Dieu, et leur a fait acquérir tant de grâces, jusqu'à devenir les ancêtres de Jésus-Christ.

Quelle n'était pas leur innocence, leur simplicité, leur mortification, leur charité ! Déjà leur cœur laissait entrevoir, comme dans une lueur anticipée, les vertus que l'Emmanuel voulait montrer au monde, et plusieurs sont morts avec une force généreuse, en annonçant son sacrifice, pour les intérêts de votre gloire. Accordez-nous de les aimer, de les connaître, de les louer, de les imiter ; faites qu'après les avoir pris pour modèles pendant la vie, nous soyons assistés d'eux, à la voix de l'Église et du prêtre, dans nos derniers moments ; car nous désirons sortir de ce monde fortifiés par leurs soins, consolés et réjouis par leurs bienheureuses invocations qui nous sont précieuses, Seigneur, puisqu'elles vous sont agréables. Ainsi soit-il.

 

Notes

(1) Adam et Ève réclameraient ici, les premiers, la confiance. Aucun des saints Pères n'a douté de la sainteté de nos premiers parents ; et l'Esprit-Saint déclare, au chapitre de la sagesse, que Dieu les a retirés de leur péché. Aussi les Grecs les honorent- ils le dimanche qui précède Noël, et quelques martyrologes latins en font mémoire le 24 avril. Néanmoins, leurs invocations publiques (comme on peut le voir dans le Rituel romain aux prières de la Recommandation de l'âme Litanies) ne sont point admises par les traditions les plus consacrées, en souvenir des maux qu'ils ont attirés sur leurs descendants.

(2) 28 décembre. Nous placerons ainsi, à côté de chaque Juste, le jour désigné par les martyrologes catholiques pour lui rendre hommage. Ceux qui n'auront pas cette indication sont les saints Remères, c'est-à-dire ceux dont le jour spécial du culte n'est point fixé. — De pieux et graves auteurs disent que l'Église honore ensemble tous les saints de l'ancienne Loi au temps de la Sexagésime, en rappelant leur histoire dans ses offices.

(3) 3 janvier. On célèbre le saint enlèvement d'Enoch, comme les carmes celui d'Élie.

(4) 25 mars. C'est l'Immolation d'Isaac qui est marquée, ce jour-là, par les Latins, comme un sujet de fête.

 

Source : le Petit Sacristain 

 

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