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31 juillet 2010

Le Mois du Cœur de Marie

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Le Mois du Cœur de Marie

Abrégé historique et pratique sur la Dévotion au Sacré Cœur de Marie

La Dévotion au Cœur de Marie est une suite naturelle et une conséquence naturelle de la Dévotion au Cœur de Jésus. Comme Marie est intimement unie à Jésus, soit dans l'ordre de la grâce soit dans l'ordre de la nature, les fidèles qui sont dévots au Cœur de Jésus doivent l'être aussi au Cœur de Marie. C'est ce qui semble nous être insinué et recommandé par la conduite merveilleuse de la Providence envers Marie, et par l'ordre que suit l'Église dans le culte qu'elle lui rend. Sans entrer dans le détail de ce que Dieu a fait pour Marie, de toute éternité, remarquons l'union très-intime de Marie avec Jésus, dans les Mystères de la Vie, de la Mort et de la Résurrection de son divin Fils. Dans l'Incarnation, le Verbe éternel, renfermé pendant neuf mois dans lé sein de Marie, ne fut-il pas comme une seule et même chose avec elle? A sa naissance il fut reçu dans ses bras; et pendant son enfance, reposant sur son sein virginal, il en suça le lait, de sorte que la substance de la Mère devint la substance même du Fils. C'est avec elle qu'il vécut, jusqu'à l'âge de trente ans, dans la même maison, à la même table. Tout leur fut commun, les biens, la fortune, les occupations, les inclinations, les sentiments. Quelle union plus intime et plus continue! Les Bergers et les Mages vont à la crèche, ils y trouvent Jésus avec Marie. Jésus est présenté au Temple, et les cérémonies de la Loi se rapportent à Marie comme à Jésus. L'ordre que reçoit Joseph, pour la fuite en Égypte concerne Jésus et Marie. Et ce n'est pas seulement dans la vie privée que Marie et Jésus furent unis; dans la vie publique ils ne furent pas séparés. Marie fut avec lui aux noces de Cana; elle fut avec lui à Capharnaüm; et il résulte du texte de l'Évangile, que Marie suivait Jésus partout où il exerçait son ministère apostolique. Elle fut enfin sa compagne inséparable dans tout le cours de sa vie; elle participa à toutes ses fatigues, à toutes ses douleurs, à tous ses travaux, à tous ses opprobres. Elle fut à Jérusalem dans le temps de sa Passion, et ne se sépara pas de lui sur le Calvaire; au contraire, au pied de la Croix, elle y souffrit avec son Fils d'immenses douleurs, dans le même esprit et pour la même fin qu'il souffrait lui-même. La sainte Église, que l'Esprit-Saint assiste et instruit, donne à Marie les titres qui sont propres de son divin Fils. Jésus est notre Roi, Marie est notre Reine. Jésus  est notre Avocat et notre Médiateur, Marie est aussi notre Avocate et notre Médiatrice. Jésus est notre Espérance, notre Secours , notre Refuge, notre Consolation; il en est de même de Marie. Jésus  est la Voie pour aller au Ciel, Marie est la Porte du Ciel. Dans cette Voie, Jésus est notre Guide et notre Lumière, et Marie est l'Étoile qui nous guide et nous dirige au port du salut. Jésus est l'Auteur de la grâce, Marie est la Mère de la grâce. En un mot, Marie participe par grâce à tous ces titres glorieux que Jésus possède par nature. Mais ce qui est encore plus décisif, l'Église unit Jésus et Marie dans les honneurs qu'elle leur rend aux jours de leurs solennités. Lorsqu'il s'est introduit une Fête, une cérémonie, une pratique de dévotion à la gloire de Jésus-Christ, aussitôt il s'en est établi une semblable à l'honneur de Marie; et l'Église, qui célèbre par des fêtes particulières les Mystères du Fils depuis l'Incarnation jusqu'à l'Ascension, solennise également les Mystères de la Mère depuis sa Conception jusqu'à son Assomption dans le Ciel. La Dévotion au Cœur de Marie est donc naturellement liée à la Dévotion au Cœur de Jésus, Cette dévotion au Cœur de Jésus étant établie dans l'Église, celle au Cœur de Marie ne pouvait manquer de s'y établir. Et de fait, les dévots à ces divins Cœurs ont la douce satisfaction de voir maintenant introduits dans l'Église la Fête, l'Office, la Dévotion, les Congrégations du Cœur de Marie, comme du Cœur de Jésus. Mais ce qui est bien remarquable, la divine Providence a voulu que la première Église dédiée au Cœur de Jésus (celle du Séminaire de Coutances en Normandie), fût aussi et en même temps consacrée au Cœur de Marie. En 1688, on y célébra la Fête des sacrés Cœurs solennellement et avec Octave; et on y érigea sous leurs titres une Confrérie à laquelle le Pape Clément X accorda un Bref d'indulgence, en 167, l'an 5 de son Pontificat. Le Souverain Pontife Pie VII daigna accorder la grâce de l'extension de la Fête, de l'Office, et de la Messe, par le Décret ci-dessous indiqué, émané de la sacrée Congrégation des Rites. Le même Souverain Pontife, par son Bref du 5 Septembre 1807, a accordé un grand nombre d'Indulgences aux fidèles Associés à la Pieuse Union du Sacré Cœur de Marie canoniquement érigée à Rome dans l'insigne Église collégiale et paroissiale de Saint-Eustache. Cette Congrégation a le pouvoir de recevoir dans la Dévotion du très-saint Cœur de Marie, de s'agréger toutes les autres Congrégations canoniquement érigées, et de les rendre participantes des indulgences qui lui ont été accordées. On se fait recevoir dans cette Pieuse Union, et l'on y agrège les autres Congrégations, comme dans celle du Sacré Cœur de Jésus; on s'adresse pour cela au Secrétaire de l'Union du Sacré Cœur de Marie, à l'Église de Saint-Eustache, à Rome. Il y a plusieurs manières de mettre. en pratique la Dévotion au Sacré Cœur de Marie: 1° Se faire recevoir de la Pieuse Union du Sacré Cœur de Marie, et tâcher de gagner les Indulgences qui ont été accordées par le Souverain Pontife, aux fidèles Associés à cette Pieuse Union. Le Précis de ces Indulgences se trouve à la fin de ce Volume. 2° Prier sans cesse la très-sainte Vierge de charger son Cœur si chaste et si pur de nous diriger et nous animer dans la sincère imitation des vertus de son divin Fils. 3° Invoquer fréquemment cette divine Mère, la saluer, la visiter dans ses Images, la glorifier dans ses Fêtes , prendre part à ses douleurs, et réciter l'Oraison: O Cœur de Marie, Mère de Dieu, etc. que l'on trouvera à la suite de cette Introduction, avec l'indication des Indulgences que le Souverain Pontife Pie VII a accordées, à ceux qui réciteront cette Oraison. 4° Faire des Neuvaines ferventes aux approches des Fêtes de la Sainte Vierge. 5° Enfin, et conformément à ce qui se pratique dans l'Église de Saint Eustache, à Rome, consacrer tout le mois d'Août au Sacré Cœur de Marie, en faisant chaque jour une Méditation à son honneur, afin de se préparer à célébrer dignement sa Fête, qui est fixée au dernier jour de ce mois. On pourrait faire en même temps la Neuvaine pour la Fête de l'Assomption , laquelle Neuvaine commence le 6 Août. En conséquence on a réuni dans ce livre, et les Méditations pour tous les jours du mois d'Août, en l'honneur du Sacré Cœur de Marie; et les Méditations pour la Neuvaine de la Fête de l'Assomption. Ces dernières Méditations, qui peuvent servir pour toutes les Neuvaines des principales Fêtes de Marie, sont de Saint Alphonse de Liguori. Il en a tiré le sujet des Litanies de la Sainte Vierge, qu'il a paraphrasées dans le cours des neuf Méditations.

Oraison au Très Saint Cœur de Marie

O Cœur de Marie, Mère de Dieu, et notre Mère; Cœur très-aimable, objet des complaisances de l'adorable Trinité, digne de toute la vénération et de l'amour des Anges et des hommes; Cœur le plus ressemblant à celui de Jésus, dont vous êtes la plus parfaite image; Cœur plein de bonté, et si compatissant à nos misères, ah! daignez fondre la glace de nos cœurs, et faites qu'ils se convertissent entièrement à celui de notre divin Sauveur. Remplissez-les de l'amour de vos vertus, enflammez-les de ce feu céleste dont vous brûlez sans cesse. O divin Cœur, prenez la sainte Église sous votre protection; ou plutôt recevez-la, renfermez-la en vous-même; soyez ainsi toujours son doux asile, et sa forteresse inexpugnable à toutes les tentations, à tous les assauts de ses ennemis. Soyez notre voie pour aller à Jésus, et le canal qui nous transmette toutes les grâces nécessaires à notre salut. Soyez notre aide dans nos besoins, notre soulagement dans nos afflictions, notre force dans les tentations, notre refuge dans les persécutions, notre secours dans tous les périls, mais surtout dans les derniers combats que nous aurons à soutenir à la fin de la vie, aux approches de la mort. quand tout l'enfer se déchaînera contre nous pour ravir nos âmes, dans ce moment formidable, dans cet instant terrible dont notre éternité dépend. Ah! Vierge tendre, miséricordieuse et secourable, c'est alors qu'il faut nous faire goûter la douceur de votre Cœur maternel, et nous faire connaître combien il est grand le pouvoir que vous avez sur le Cœur de votre divin Fils, en nous ouvrant à la source même de la miséricorde un refuge assuré d'où nous puissions parvenir à le bénir avec vous dans le Paradis, pendant tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Louange aux Sacrés Cœur de Jésus et de Marie

Que le très-divin Cœur de Jésus et le très-immaculé Cœur de Marie soient connus, loués et bénis, aimés, servis et glorifiés, toujours et en tout lieu. Ainsi soit-il.

Indulgences accordées a ceux qui réciteront l'Oraison et la Louange précédentes

A la sollicitation de plusieurs Évêques et Prêtres dévots au saint Cœur de Marie, Sa Sainteté Pie VII, par son Rescrit du 18 Août 1807, a accordé l.° a quiconque récitera dévotement chaque jour l'Oraison et la Louange précédentes, une Indulgence de soixante jours; à ceux qui la réciteront journellement et pendant le cours d'une année entière, une Indulgence plénière aux trois Fêtes de la Nativité, de l'Assomption, et du Très Saint Cœur de Marie, pourvu qu'outre les conditions ordinaires des Sacrements de Pénitence et de la Sainte Eucharistie, ils visitent une Église quelconque dédiée à la Bienheureuse Vierge Marie, et qu'ils y prient suivant les intentions de Sa Sainteté; 3.° à qui n'aura pas manqué de pratiquer ce pieux exercice tous les jours de sa vie, Indulgence Plénière au moment de la mort. Toutes ces Indulgences sont applicables par voie du suffrage aux saintes Âmes du Purgatoire.

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Premier jour

Création du Cœur de Marie

Considérez l'Œuvre du Très haut, cette Œuvre sublime, ce Vase admirable, créé pour recevoir le dépôt des trésors célestes qui devaient être ensuite répandus sur l'univers; considérez le Cœur de la Vierge Marie, élue de toute éternité pour être un jour Mère de Dieu. Cette Œuvre surpassa toutes les autres œuvres du Tout-Puissant. Les cieux et ses astres brillants, la mer et ses innombrables habitants, la terre et toutes ses productions et tout ce qu'elle renferme sont appelés, dans les saintes Écritures, « les Œuvres des doigts de Dieu »; mais la formation du Cœur de Marie fut l'œuvre de ses mains et de son bras, ainsi qu'elle le dira elle-même un jour: « Dieu a manifeste la puissance de son bras; c'est en moi que le Tout Puissant a fait de grandes choses ». Dans la formation de ce grand Cœur, la très-sainte Trinité employa toute sa vertu. Le Père éternel y concourut, par sa Puissance: il y forma un Cœur de Fille, qui devait être à jamais rempli de l'amour filial envers son Créateur, à l'exclusion de tout autre amour contraire, et qui devait toujours surpasser en docilité, en soumission, en obéissance, tous les cœurs des plus pures créatures. Le Fils y concourut, par sa divine Sagesse ; il s'y forma un Cœur de Mère, auquel il serait soumis, et par lequel il serait dirigé dans les actions de son Humanité. Le Saint-Esprit y concourut, par ses ineffables Ardeurs: il s'y forma un Cœur d'Épouse si enflammé d'amour et si fécond, que d'un seul Fiat émané de ce Cœur, serait produite une Œuvre infiniment plus étonnante que la Création de l'univers opérée immédiatement par un Fiat de cette même très-auguste Trinité. Quelle Œuvre admirable! Quelle Œuvre sublime! Et qui peut la comprendre ?

Répétons nous-mêmes, d'après cette Fille, Épouse et Mère de Dieu, et disons-lui: « C'est en Vous que le Tout Puissant a fait de grandes choses, et qu'il a manifesté la puissance de son bras ». Voilà l'œuvre préparée pour remporter la victoire sur les ennemis de Dieu, et pour disperser les superbes.  Gardons-nous bien d'être de ce nombre, et tâchons, pendant ce mois, de réformer notre propre cœur, en le faisant ressembler autant que nous pourrons au divin Cœur de Marie.

Fleur: Réciter le Cantique Magnificat et le Salve Regina.

Fruit: S'humilier à la vue des souillures de notre propre cœur, et s'empresser de le purifier par une confession exacte et un sincère repentir.

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28 juillet 2010

Bienheureuse Marie-Céline de la Présentation

26 juillet 2010

Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje le 25 juillet

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Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje le 25 juillet

Fête de Saint Jacques, saint Patron de la Paroisse de Medjugorje


« Chers enfants, Je vous invite à nouveau à Me suivre avec joie. Je désire vous conduire tous à Mon Fils, votre Sauveur. Vous n'êtes pas conscients que, sans Lui, vous n'avez ni joie, ni paix, ni avenir, ni vie éternelle. C'est pourquoi, petits enfants, profitez de ce temps de prière joyeuse et d'abandon. Merci d’avoir répondu à Mon appel ».


26 juillet 2010

Le serviteur de Dieu Giacomo Gaglione

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Le serviteur de Dieu Giacomo Gaglione

Fondateur de l'Apostolat de la Souffrance

Tertiaire Franciscain

Marcianise 20.07.1896

Caprodise 28.05.1962


À 16 ans Giacomino fut immobilisé sur un fauteuil de fer à cause d'une polyarthrite. En 1919, lors d'un entretien le Padre Pio de Pietrelcina, il comprit la mission qui lui était assignée: c'est-à-dire d'enseigner à toujours être heureux face à la douleur. Dès le retour de son premier pèlerinage à Lourdes, il se consacra à l'apostolat du soulagement et du réconfort des malades, des malheureux, des pauvres, en leur faisant comprendre l'importance d'un don de leur état.


Il propage, avec la bénédiction des autorités de l'Eglise, l'Apostolat de la Souffrance, et fait parvenir aux personnes malades et handicapées le périodique « Hostie pour le monde ». Il écrivit différents livres de réflexions, de méditations et de descriptions ascétique des pèlerinages de Lourdes et de Lorette. Sa grande correspondance avec les malades, atteste de son grand et fervent zèle et de son amour pour Jésus crucifié, l'Église et pour les âmes. Il n'a jamais manqué sa communion quotidienne, la méditation du Rosaire et la récitation du bréviaire, avec pour seul but d'être utile à la conversion des pécheurs.


Après 50 ans passées sur la croix, comme il l'avait prédit à plusieurs reprises dans sa vie, son mal  s'intensifia au point qu'il était prêt à aller au ciel. Il entra dans la Vie le 28 mai 1962, son corps repose dans l'église paroissiale Saint-André Apôtre de Capodrise.


Acte d'Offrande de l'Apostolat de la Souffrance


O Dieu, Père Eternel et Tout-Puissant, par les de Sacré-Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie, en union avec les souffrances de Jésus passionnée, la Vierge des Douleurs, les martyrs, de tous les saints et tous les justes terre, je vous offre mes péchés et de ceux de tous les hommes, pour le Souverain Pontife, la sainte Église et pour le salut des âmes. O Jésus, unissez-moi à votre divine offrande sur le Calvaire et sur tous les autels du monde! Esprit de force, d'amour, de sainteté, soutenez-moi, enflammez-moi d'amour quand je dois souffrir et sanctifiez mes souffrances. Vierge désolée, priez pour moi!


Prière pour demander la Béatification de Giacomo Gaglione


O Seigneur Jésus, Vous qui avez choisi Giacomo Gaglione dès adolescence pour qu'il porte la croix par chaque douleur possible et qui lui avez accordé le don cadeau d'obéir avec joie, transformant chacun de ses renoncements en actes de foi et chacun de ses tourments en des actes d'amour, nous vous remercions d'avoir fait de Lui un Crucifix, vivante image de Vous. Daignez aussi m'accorder par son intercession la grâce (...) Amen.


Nous remercions les personnes qui reçoivent des grâces par l'intercession d'en informer le siège central de la Postulation.


Diocesi di Caserte

Apostolato della Sofferenza

Postulazione Causa di Beatificazione Giacomo Gaglione

Piazza Duomo 11

I- 81100 Caserta

www.giacomogaglione.it


Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

26 juillet 2010

Bienheureux Nicolas Konrad

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Bienheureux Nicolas Konrad

Prêtre et Martyr

16 mai  1876 - 26 juin 1941


Le Serviteur de Père de Dieu Nicholas Konrad, est né le 16 mai 1876 dans le village de Strusiv, quartier de Ternopil, l'Ukraine. Il a obtenu les deux degrés de philosophie et de théologie à Rome. En 1899, il a été ordonné prêtre. Après avoir enseigné dans les écoles et Berejany Ternopil, en 1930, il a été invité à enseigner à l'Académie théologique de Lviv par le Métropolitaine André Sheptysky, dont il deviendra plus tard le doyen du département de philosophie. Quand l'Académie a été fermée en 1939, à la suite de l'occupation soviétique, le Père Konrad est devenu le pasteur du village de Stradch, où il subit un martyr violent, perpétré par les communistes le 26 juin 1941. Le jour de la fête du Bienheureux Nichlas Konrad est le 27 juin, partagée par les 25 Bienheureux martyrs, béatifiés par le Pape Jean Paul II ce même jour en 2001.


Prière pour obtenir des Grâces par l'intercession du Bienheureux Nicolas Konrad


Du plus profond de mon âme, Seigneur mon Dieu, j'adore Votre infinie Majesté. Je Vous remercie et Vous rends grâce pour les dons dont Vous avez comblé Votre fidèle serviteur, le Bienheureux Nicolas Konrad. Je vous demande qu'il soit vénéré par Votre Eglise sur toute la terre et Je vous  supplie, dans Votre Miséricorde, de bien vouloir m'accorder la faveur que je Vous demande humblement par son intercession. Amen.

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

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26 juillet 2010

Bienheureuse Tarsykia Olha Matskiv

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Bienheureuse Tarsykia Olha Matskiv

Soeur Servante de Marie Immaculée

Martyre

1919-1944


Otha Matskiv est née le 23 mars 1919 à Chodoriv en Ukraine. Elle était la première de quatre enfants nés dans une famille ouvrière très pieuse. Dès sa petite enfance, elle a montré les signes de grandes vertus et d'une vie de piété intense. Elle aimait la prière et allait souvent à l'église. La graine d'une vocation religieuse se développa très tôt dans sa vie. Malgré l'opposition de sa mère, Olha entre dans la Congrégation des Soeurs Servantes de Marie Immaculée le 3 mai 1938. Olha fait rapidement une impression favorable sur toutes les Soeurs. Elle à un caractère excellent et gracieux. Le 4 novembre 1938 elle revêt l'habit et  prend le nom  en religion de Taryskia. Elle prononce ses voeux le 5 novembre 1940. L'on était dans les sombres années de la seconde guerre mondiale, période de privation et de danger. Le 17 juillet 1944, les Soviets ont commencé à attaquer Krystynopil, ville où la Soeur Taryskia était en mission. Les bombardements se déroulaient continuellement, jour et nuit. Les soeurs se réfugièrent alors au sous-sol du noviciat. Le matin du 18 juillet, les Soeurs attendaient qu'un prêtre vienne pour célébrer la Divine Liturgie. Quand la cloche de la porte sonne, la Soeur Taryskia, pensant que c'était le prêtre, est venu afin d'ouvrir la porte. Alors qu'elle était à mi-chemin à la porte, la Soeur a entendu un tir et entendit la Soeur Taryskia tomber morte. Le lendemain, les Soviétiques voulaient tuer toutes les sœurs, mais  quand les pauvres gens sont intervenus, les Soviets se sont adoucis. L'assassin de Soeur Tarsykia, qui était un soldat soviétique, en regardant son cadavre a déclaré: «Je l'ai tué parce qu'elle était religieuse ». La veille de l'attaque soviétique, la Soeur Taryskia avait fait le voeu, avec son confesseur, le Père Volodymyr Kovalyk, obsm, de sacrifier sa vie pour la conversion de la Russie et pour la Foi Catholique. Elle a été enterrée dans le jardin du couvent au pied de la statue de la Bienheureuse Mère, car il était trop dangereux d'aller au cimetière. En 1956, sa dépouille mortelle a été transférée au cimetière Lychakivsky à Lviv. Elle a été Solennellement béatifiée par le Vénérable Pape Jean Paul II le 27 juin 2001 à Lviv en Ukraine.


Prière


Père Céleste! Nous vous rendons grâces pour avoir créé dans notre Église la Congrégation des Soeurs Servantes de Marie Immaculée. Vous l'avez enrichi des vertus et de la sainteté de votre martyre, la Bienheureuse Tarsykia qui, la une prière sur ses lèvres et le courage dans son Cœur, a accepté de mourir pour la Foi Catholique.


Bienheureuse Taryskia! Confiants dans votre intercession, nous vous demandons de tout notre cœur de prier et d'intercéder auprès de la Très Sainte Trinité, pour la grâce que nous vous demandons si cela contribue à la plus grande gloire de Dieu.


Bienheureuse Taryskia priez pour nous!


Merci de signaler les grâces reçues par l'intercession de la Bienheureuse Taryskia à:


Postulation Office

Paschina Street, 8

Lviv, Ukraine

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25 juillet 2010

Neuvaine à Sainte Élisabeth de Hongrie

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Sainte Élisabeth de Hongrie

Sainte Patronne du Tiers Ordre de Saint François

1207-1231

Fête le 17 novembre

Sainte Elisabeth, naquit à Presbourg en 1207; elle était le troisième enfant du roi André II de Hongrie, descendant du saint roi Etienne, et de Gertrude, fille du duc Berthold IV de Méranie. Elle quitta la Hongrie à quatre ans, promise en mariage au fils du landgrave Hermann I° de Thuringe (mort en 1217), Louis (né en 1200) qu'elle épousa en 1221.

Elisabeth avait une âme de feu : « Elisabeth, dit sa dame de compagnie, Guta, rappelle fréquemment la présence de Dieu, dans toutes ses actions elle invoque le Seigneur et rapporte tout à lui. » L'influence de son mari, qu'elle aima d'un grand amour, lui apporta un équilibre humain et spirituel durant les années heureuses de leur vie commune dont naquirent deux enfants (Hermann en 1222 et Sophie en 1224) : « Seigneur Jésus-Christ, je vous offre, ainsi qu'à votre chère mère Marie, ce nouveau né, fruit chéri de mon sein. Je vous le rends de tout coeur, tel que vous me l'avez donné. Recevez ce bébé, tout baigné de mes larmes, au nombre de vos serviteurs et amis. Bénissez-le à jamais. » Une lumière éclatante brillait alors dans l'Eglise, celle de François d'Assise. Elisabeth rêvait de vivre en foyer l'idéal franciscain et Louis était apte à partager les aspirations de sa femme. Mais, le 24 juin 1227, Louis de Thuringe dut partir pour la cinquième croisade. Au bout de trois mois, il mourait sur un bateau, en rade d'Otrante, en s'écriant : « Voyez donc toutes ces colombes blanches ! Je vais partir avec elles vers mon Dieu ! »

Encore qu'elle l'avait pressenti (« Malheur à moi, pauvre femme, sur terre je ne reverrai plus mon bien-aimé ! »), le coup fut terrible pour Elisabeth, qui attendait son troisième enfant, Gertrude (née vingt-sept jours après la mort de son père) : « Désormais, j'ai tout perdu sur la terre. O cher ami de mon coeur, mon excellent et pieux époux, tu es mort et tu me laisses dans la misère. Comment vais-je vivre sans toi ? Pauvre veuve abandonnée, faible femme ! Que le Dieu d'amour, celui qui n'abandonne pas la veuve et l'orphelin, me console ! O Mon Dieu ! O mon Jésus, fortifiez-moi dans ma faiblesse ! »

Elle aurait eu besoin alors d'un François de Sales à ses côtés ; or elle avait pour directeur un maître qui la terrorisait et n'hésitait même pas à la frapper. Spoliée de ses biens, elle enfermée par son oncle, l'évêque de Bamberg qui la veut remarier, jusqu'au retour de la dépouille de son mari (1228) : « Mon Dieu, merci de me consoler miséricordieusement par ces restes mortuaires de mon mari. Si grand que soit mon amour envers Louis, vous savez, Seigneur, que je ne me repens nullement de notre commun sacrifice pour le secours de la Terre-Sainte. Si je pouvais ramener à la vie mon cher époux, je donnerais le monde en échange. Pourtant, contre votre volonté sainte, je ne saurais racheter sa vie, ne serait-ce que pour un seul de mes cheveux ! Que la volonté du Seigneur soit faite ! »

Cédant à une recherche fiévreuse de l'abjection et de la pénitence, elle rompit avec sa famille, qui la prenait pour folle, et elle confia à d'autres le soin de ses enfants, tandis qu'elle revêtait l'habit du Tiers-Ordre, à Marburg sur le Lahn, pour se donner au service des pauvres et des malades les plus abandonnés, en qui elle reconnaissait le Christ : « Quelle joie pour moi de servir Notre-Seigneur en ses membres souffrants les plus éprouvés ! » Sa santé ne put résister à toutes ces austérités. Elle mourut le 16 novembre 1231, à minuit, âgée de vingt-quatre ans : « C'est l'heure où Jésus vient racheter le monde. il me rachètera aussi. Quelle faiblesse j'éprouve donc ! Pourtant, je ne ressens pas de douleur. O Marie, venez à mon secours ! Le moment arrive où Dieu m'appelle à l'éternelle noce. L'époux vient chercher son épouse ... Silence ! Silence ! »

Grégoire IX canonisa Elisabeth en 1235 ; elle est, avec saint Louis, patronne du Tiers-Ordre franciscain et, en 1885, Léon XIII la proclama patronne des femmes et des jeunes filles allemandes.

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Neuvaine à Sainte Élisabeth de Hongrie


Avertissement


Tous les maîtres de la vie spirituelle sont unanimes à dire que la lecture de la vie des saints est un des plus puissants moyens d'éveiller en nous le désir de la sainteté et de nous exciter aux efforts nécessaires pour l'acquérir. Ils nous ont été donnés en exemple, dit l'Imitation, et ils doivent avoir une plus grande force pour nous exciter au progrès, que la masse des tièdes pour nous porter au relâchement. » (Imitation de Jésus-Christ liv. 1, Ch. 18.) Mais combien cet exemple est plus puissant encore, s'il est aidé par leur intercession, si nous la leur demandons pieusement en méditant les vertus dans lesquelles ils ont spécialement excellé! Nous espérons que cette neuvaine de méditations, tirées de la vie de sainte Élisabeth, sera d'un grand secours pour ceux qui voudront lui demander la grâce de l'imiter dans la pratique de la sainteté. Et comme sainte Élisabeth s'est sanctifiée dans le monde, nous espérons aussi qu'elle obtiendra des bénédictions efficaces pour les personnes du monde qui voudront l'imiter.

Premier jour

L'oraison de Sainte Élisabeth

La prière, dans toute l'acception du mot, est la première condition à remplir pour arriver à la sainteté. « A mon avis, dit saint Jean Chrysostome, il est absolument évident, qu'il est simplement impossible, sans le secours de la prière, d'acquérir une vertu et de faire aucun progrès dans cette vie ». La chose est évidente, parce que la sainteté est un don de Dieu, mais un don qu'il donne à qui le demande et à qui le demande avec les conditions voulues. Pour recevoir la grâce, il faut se mettre en communication avec Dieu c'est pourquoi la prière est une élévation de l'âme vers Dieu élévation qui se fait au moyen de toutes les puissances de l'âme par la pensée qui considère Dieu en lui-même, dans ses œuvres et dans ses bienfaits, dans les mystères de la vie et dans la mort de Jésus-Christ; par la volonté en s'attachant continuellement à faire la volonté de Dieu, de manière à ce que notre volonté n'en fasse plus qu'une avec la sienne; par le cœur, en aspirant ardemment à la possession de ce souverain bien. C'est la continuité de cette triple action de l'âme qui forme l'état d'oraison permanente, et qui réalise la parole de Notre-Seigneur: « Il fait toujours prier et ne jamais cesser de prier ». (Saint Luc 18: 1.) Mais la sainteté ne regarde pas seulement l'âme elle doit rejaillir  sur le corps, et il faut que ce dernier participe à cette élévation par la prière vocale, par les génuflexions, etc. En un mot, il faut que l'homme prie tout entier, et prie toujours. C'est par cette prière humble et continuelle qu'il arrive à pénétrer les nuées qui lui cachent la vue de Dieu et qu'il sentira son regard bénissant et sanctifiant. (Ecclésiastique 35: 21.)


Sainte Élisabeth est arrivée à la sainteté, parce que, comme tous les saints, elle a commencé par prier. A peine eut-elle l'usage de sa raison naissante qu'elle apprit à élever son âme vers Dieu. Tout enfant, elle méditait les paroles de la sainte Écriture; elle aimait surtout à aller contempler de longues heures Jésus-Christ au sacrement de l'autel. Et cette habitude de tenir sa pensée fixée sur Jésus-Christ crucifié devint tellement forte, qu'elle le voyait pour ainsi dire toujours en elle-même. Dès lors, quelle énergie à faire sa volonté et à conformer en tout sa volonté à celle de son modèle! Mais elle ne se contentait pas de le contempler ainsi en elle-même. Elle passait de longues heures et parfois des nuits entières dans la posture de l'adoration et de la prière. Cette prière ardente et continuelle établissait comme un courant ininterrompu entre Dieu et la Sainte. Du côté de la Sainte, aucune pensée, aucune action, aucun mouvement qui ne fussent méritoires, parce qu'ils étaient tous revêtus de la présence féconde de Dieu; du côté de Dieu, c'étaient des flots de grâces qui coulaient dans l'âme de la Sainte, la remplissant continuellement et augmentant en même temps ses capacités surnaturelles. A ce point de vue, l'histoire de sainte Élisabeth est l'histoire de tous les saints; et cette histoire nous trace d'une façon absolument exacte ce  que nous avons à faire pour arriver à la sainteté. Ce serait une funeste erreur que de prétendre y arriver par un autre moyen, puisque sans la prière nous ne pouvons pas espérer le moindre secours de la part de Dieu.


Sainte Élisabeth, apprenez-nous à prier. Apprenez-nous d'abord la nécessité de prier, ensuite comment nous devons prier. La prière nous ennuie, nous fatigue rapidement, et parce qu'elle nous ennuie et nous fatigue, nous nous persuadons bien vite qu'elle n'est pas nécessaire, et nous inventons une foule d'autres raisons pour nous abstenir de prier. C'est là un grand malheur pour nous, parce que sans la prière nous ne pouvons pas nous sauver. A nous qui aimons relire votre vie admirable, qui admirons vos vertus extraordinaires, qui vous louons d'être arrivée à la céleste paix, d'être entourée d'une gloire qui vous distingue au milieu de l'assemblée des saints, donnez-nous, ô aimable Sainte, votre amour de la prière. Et pour que nous aimions prier, obtenez-nous d'éprouver quelquefois le bonheur de nous sentir en communication avec Dieu. On dit que lorsqu'on a goûté une fois ce bonheur, on le recherche de préférence à tout autre. Quoique nous ne le méritions pas, nous osons pourtant vous le demander, afin d'être entrainés à votre suite dans l'union continuelle avec Dieu et afin d'arriver à cette gloire que vous possédez. Ainsi soit-il.


Notre Père, Je vous salue Marie


Prière tirée de l'Office de sainte Élisabeth


Éclairez, ô Dieu de miséricorde, les cœurs de vos fidèles et, en vertu des glorieuses prières de la bienheureuse Élisabeth, donnez-nous la grâce de mépriser les biens de ce monde et de mettre pour toujours notre joie dans les biens célestes; par Jésus-Christ, notre-Seigneur. Ainsi soit-il.


Sainte Élisabeth, priez pour nous.

Deuxième jour
La dévotion de Sainte Élisabeth envers l'Eucharistie


« Approchez et rassasiez-vous, car c'est une nourriture; approchez et buvez, car c'est une source d'eau vive approchez et remplissez- vous de clarté, car c'est une lumière; approchez et soyez libres, car là où est l'esprit du Seigneur, là est la liberté: approchez et soyez pardonnés, car l'Eucharistie est la rémission des péchés ». (Saint Ambroise.) L'Eucharistie est la possession invisible de Dieu sur la terre, comme la vision béatifique est la possession visible de Dieu dans le ciel. Nul ne peut aspirer à posséder Dieu dans le ciel s'il ne cherche pas à le posséder sur la terre. « Je vous le dis en vérité, si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, vous n'aurez pas la vie en vous ». (S. Jean, 6: 54.) La prière par laquelle l'âme s'élève vers Dieu doit être complétée par la communion qui est la possession de Dieu. Tous les saints ont cherché à recevoir la sainte Eucharistie; tous les saints ont eu envers la présence réelle de Notre-Seigneur une grande dévotion. Sainte Élisabeth, tout enfant, aimait à se trouver au pied du tabernacle, à se prosterner sur le pavé devant ce Dieu que son cœur voyait sur l'autel. Quand la chapelle était fermée, elle se prosternait devant la porte et en baisait la serrure. Sa dévotion était amoureuse et humble. Le temps qu'elle passait dans l'intimité avec son Dieu, soit qu'elle le visitât, soit qu'elle le possédât par la communion, se passait en épanchements pleins de tendresse, auxquels Notre-Seigneur répondait par des communications ineffables. Dans la conscience vive qu'elle avait de la bassesse humaine en face de la Majesté divine, elle s'anéantissait le plus qu'elle pouvait en sa présence volontiers elle se serait-dépouillée de tout ornement, de toute marque de distinction ce qu'elle faisait d'ailleurs autant qu'elle pouvait au temps de sa prospérité, et ce qu'elle fit avec bonheur aux jours de l'épreuve et de la retraite. C'est là qu'elle trouva la force, la lumière, la vraie liberté; c'est dans un de ces entretiens qu'elle reçut de Notre-Seigneur l'assurance que tous ses péchés lui étaient pardonnés.



Jésus dans l'Eucharistie est le centre de la vie chrétienne, le foyer de la vraie sainteté. C'est lui qui sert d'intermédiaire entre son Père et nous, et rien ne vient de Dieu jusqu'à nous sinon par Jésus dans l'Eucharistie, rien ne peut aller de nous jusqu'à Dieu sans passer par Lui. La dévotion envers la sainte Eucharistie nous est donc absolument nécessaire. Elle est strictement nécessaire au salut, car celui qui ne la reçoit pas n'a pas la vie; plus on la fréquente, plus on assure son salut, et le travail de la sainteté n'est pas autre chose que l'effort continu pour assurer son salut le plus possible. Mais la sainteté est aussi la participation à la vie divine; elle est comme la déification de l'homme, qui ne peut s'obtenir que par la communication aussi fréquente que possible, et même aussi continuelle que possible de Dieu lui-même communication qui s'opère surtout dans l'Eucharistie en même temps adorée, désirée et reçue. Adorer l'Eucharistie, la désirer et la recevoir tel est le commencement, la croissance et la perfection de la vie chrétienne.


O sainte Élisabeth, qui avez si bien connu la source de la perfection, qui y avez puisé avec tant d'avidité la vie surnaturelle et divine, et qui en. avez reçu cette sainteté qui fait l'admiration du monde et la joie du ciel, obtenez-nous par votre bienveillante intercession l'amour de la sainte Eucharistie. Entraînez-nous à votre suite au pied du tabernacle, et là, apprenez-nous à adorer le Dieu d'amour qui y réside, à le désirer de toutes les puissances de notre âme, et à le recevoir avec tout l'amour d'un cœur pur comme le vôtre, afin qu'après en avoir reçu la force, la lumière et l'assurance que nos péchés nous sont pardonnés, nous puissions le posséder avec vous dans l'éternité bienheureuse. Ainsi soit-il.


Notre Père, je Vous salue Marie

Prière (Comme au premier jour.)

Troisième jour
La mortification de Sainte Élisabeth

« Le lutteur dans l'arène s'abstient de tout ce qu'il fait pour une couronne corruptible, nous devons le faire pour gagner une couronne incorruptible. (1 Cor. 9, 25.) Pour aller à Dieu, il faut avoir dépouillé son cœur de toute affection aux créatures. « Le renoncement n'est pas autre chose que la rupture de tout ce commerce terrestre et temporel, rupture qui, nous élevant au-dessus des inquiétudes et des préoccupations de la vie humaine, nous rend plus prompts et plus aptes à arriver à la contemplation de Dieu ». (Saint Bernard.) Mais ce que l'on entend proprement par mortification, consiste plus spécialement dans le renoncement à toutes les satisfactions du corps, et son but est de détruire la loi de la chair par l'asservissement et au besoin l'affaiblissement des instruments de cette loi, qui sont les membres du corps et les facultés sensibles. Le corps porte à la mollesse doit être châtie par la douleur, dompté par la fatigue et par le jeûne. En un mot, il faut faire mourir l'homme charnel, afin de faire vivre exclusivement l'homme spirituel. « Plût à Dieu, s'écrie saint Bernard, que je tombe souvent dans cette mort, pour éviter les pièges de la mort, pour ne plus sentir les caresses mortelles de la luxure, pour échapper au sentiment de la passion, à l'ardeur de l'avarice, aux aiguillons de la colère et de l'impatience, aux angoisses des inquiétudes et au tourment des soucis ». Pour suivre Jésus-Christ, il faut être dépouillé de tout et porter après lui la croix de la douleur. « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il se renonce lui-même, qu'il porte sa croix et me suive ». (Saint Matthieu 26: 24.)


Sainte Élisabeth avait merveilleusement compris les avantages de la mortification. Dès l'enfance, elle s'habituait à se priver de tout ce qui n'était pas absolument nécessaire. Tout d'abord son premier soin fut de se soumettre exactement aux pénitences imposées par les lois de l'Église. Elle fut scrupuleuse observatrice des lois de l'abstinence, et plus d'une fois elle ne mangea, malgré de grandes fatigues, que du pain et de l'eau. Ce qui est imposé par une loi stricte doit être observe par le sentiment de la justice, vertu qui est la base nécessaire de la vie chrétienne. Le sentiment de l'amour de Dieu poussait ensuite la Sainte à des actes de mortification de son propre choix, tels que les jeûnes de surérogation, les longues prières la nuit à genoux, maigre le froid et la fatigue, la discipline et le cilice qu'elle gardait sous ses vêtements d'apparat. Ainsi se mortifiait-elle dans les jours de sa vie prospère. Mais avec plus de joie encore elle accepta les douleurs qui accompagnèrent l'injustice dont elle fut victime; car elle savait que les mortifications qui nous viennent d'une volonté étrangère sont plus méritoires que celles que nous nous imposons par notre propre volonté car il est plus parfait de briser notre volonté que de lui obéir. Dès lors Élisabeth remercia Dieu d'avoir été dépouillée de tout; elle se réjouit vivement des humiliantes brutalités des personnes auxquelles elle avait fait du bien elle se montrait heureuse de mendier son pain et de travailler péniblement pour le gagner. Elle se disait plus riche avec sa quenouille qu'avec un sceptre, dans sa chaumière de Marbourg que dans le château de Wartbourg; elle se nourrissait avec plus de joie du pain des pauvres que des mets de la table ducale.


Sainte Élisabeth, vous avez entendu la parole de l'Apôtre: « La femme qui vit dans les délices parait vivante, mais elle est morte » (1 Timothée 5, 6); et vous avez repoussé toutes les délices de la vie temporelle. Vous avez cherché, à force de mortifications, à accomplir en vous la Passion du Christ; et vous avez accepté avec joie toutes les douleurs de l'âme et du corps, afin de ressembler à Jésus-Christ crucifié. Vous êtes allée à Jésus en rompant tous les liens qui vous rattachaient aux créatures, vous avez voulu en tout mourir au monde pour vivre en Dieu; et maintenant que vous jouissez en paix de la glorieuse couronne que vous avez conquise par vos travaux, entraînez-nous à votre suite dans cette voie de l'abnégation qui vous a conduite à la glorieuse béatitude. Obtenez-nous par votre intercession de comprendre que pour ne pas s'agiter en vain, il faut, comme le dit l'Apôtre, châtier son corps et le réduire en servitude. (I Cor. 9, 27.) Sainte Élisabeth, par vos exemples et par votre intercession, conduisez-nous au séjour de la paix. Ainsi soit-il.

Notre Père, je Vous salue Marie

Prière (Comme au premier jour.)

Quatrième jour

La patience de Sainte Élisabeth


Tous ceux qui veulent vivre pieusement dans le Christ souffriront la persécution » (2 Timothée 3:12.) Cette parole de l'Apôtre n'est que l'écho de celle de Notre-Seigneur: « Le serviteur n'est pas plus grand que son maître, s'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi. »  (Saint Jean, 15, 20.) « Je vous le dis en vérité, vous pleurerez et le monde se réjouira tandis que vous serez dans la tristesse ». (Saint Jean, 16: 20). Le monde n'accepte point la leçon que lui donne l'exemple de la vertu. La vue de la sainteté, le spectacle de la vertu excite sa haine, au point que le chrétien qui n'est en butte à aucune persécution ou contradiction de la part du monde peut s'inquiéter au sujet de la réalité de sa vertu. « C'est donc armés de la patience que nous devons courir au combat qui nous est proposé, en fixant notre regard sur Jésus, l'auteur et le consommateur de notre foi, préférant la croix à la joie qui  lui était offerte, et méprisant la honte de ce supplice ». (Hébreux 12: 1-2.) Mais ce n'est pas seulement la persécution qu'il faut savoir endurer avec patience, ce sont encore les tristesses (1ere Épitre de Saint Pierre, 2: 20) de la vie, les déceptions, les déboires de toutes sortes qui nous viennent des chrétiens aussi bien que des impies, des proches autant et plus que des étrangers; ce sont toutes ces blessures du cœur et de l'âme, bien plus douloureuses encore que celles du corps. C'est en tout ce qui constitue la vie chrétienne que nous pouvons nous appliquer ces paroles de saint Pierre: « Le secret de votre vocation, c'est que le Christ a souffert pour vous, vous laissant un exemple pour que vous marchiez sur ses traces ». (Ibid. 2, 21.)


Sainte Élisabeth a supporté, réunis en elle, tous les genres de douleurs. Jeune fille, elle a vu sa piété tournée en dérision par ceux qui auraient dû l'encourager et s'en réjouir. Plus tard, après de bien courtes années de bonheur terrestre, où elle ne laissa point son cœur s'amollir, elle dut subir les plus grandes douleurs qu'il soit donné à une femme de supporter. Elle est dépouillée de tout ce qu'elle possède, chassée ignominieusement de sa maison, elle est condamnée à entendre les cris de ses enfants souffrant de la faim. Tendant la main pour demander l'aumône, elle éprouve la honte du refus de la part de ceux-là même qu'elle avait comblés de ses bienfaits. Les injures les plus grossières lui sont prodiguées, et pour qu'elle ressemblât davantage à Jésus-Christ, l'époux divin auquel elle avait voué son veuvage, ses proches publient à l'envi qu'elle est tombée dans la démence et la folie. En toutes ces douloureuses épreuves, Élisabeth garde son âme dans la patience. Pensant à celui qui voulut subir la contradiction des pécheurs, elle ne laissa point défaillir son esprit. Au contraire, elle accepta tout avec j oie quelle que fût la source de la douleur, qu'elle qu'en fût la grandeur ou l'ignominie, jamais elle ne l'accueillit autrement que venant de la main de Dieu, et toujours elle se montra heureuse d'avoir été jugée digne de souffrir quelque chose pour son Dieu.


O sainte Élisabeth, quelle distance entre vous et nous. Nous ne pouvons supporter la moindre contradiction, le moindre manque de respect; la moindre douleur nous exaspère, la moindre tristesse nous accable, et le moindre déboire nous décourage complètement. Toute douleur nous fait regimber violemment, et de cette arme que Dieu met entre nos mains pour vaincre la nature rebelle et tuer la concupiscence, nous faisons un instrument de mort en la tournant contre nous-mêmes de ce moyen tout-puissant pour acquérir des mérites et pour nous rendre semblables à notre divin modèle, nous faisons une occasion de démérite et une cause de perte. Donnez-nous une charité plus vraie; car si notre charité était véritable, elle ne craindrait pas le feu de la tribulation. La tribulation purifie et éprouve la charité comme le feu purifie et éprouve l'or. Celui qui aime Dieu vraiment ne craint pas la douleur; il se dit avec vous, ô bienheureuse Élisabeth, heureux d'avoir été jugé digne de souffrir pour le nom de Jésus-Christ. Obtenez-nous cette vraie charité, afin que, mettant à profit les peines de cette vie, nous nous en servions pour parvenir à la gloire céleste. Ainsi soit-il.

Notre Père, je Vous salue Marie

Prière (Comme au premier jour.)

Cinquième jour
La pauvreté de Sainte Élisabeth


« Bienheureux les pauvres en esprit, parce que le royaume des cieux est à eux ». (Saint Matthieu 5, 3.) « Nous n'avons rien apporté dans le monde; il est hors de doute que nous ne pourrons rien emporter. Mais si nous avons de quoi manger et de quoi nous couvrir, nous devons nous en contenter. Car ceux qui veulent devenir riches tombent dans la tentation et dans le piège du démon, et dans une foule de désirs inutiles et nuisibles qui submergent les hommes pour leur mort et pour leur perdition » (1 Timothée 6, 8-9.) « Fuis tout cela, ajoute l'Apôtre, et suis la justice, la piété, la Foi, la Charité, la patience, la mansuétude ». Notre-Seigneur l'a dit dans son Évangile on ne peut pas en même temps servir Dieu et l'argent. Le bien infini qui est Dieu, et le bien temporel sont opposés l'un à l'autre, de telle sorte que l'on ne peut rechercher l'un sans s'éloigner de l'autre on ne peut entrer en possession réelle de Dieu qu'après s'être absolument détaché de tout bien temporel et toute âme qui veut arriver à Dieu ne doit plus désirer autre chose que Dieu; il doit regarder Dieu comme son seul héritage et son seul bien. (Psaume 15: 5.) Celui qui cherche les biens terrestres perd son temps et tombe dans le piège du démon qui les fait miroiter pour nous détourner des biens éternels. Mais rappelons-nous toujours que la « vraie richesse est, non pas la fortune, mais la vertu que la conscience porte en elle-même et dont elle s'enrichit éternellement ». (Saint Bernard.)


Sainte Élisabeth comprit de bonne heure la nécessité de détacher son cœur de tout bien terrestre. Les yeux fixés sur Jésus crucifié, objet préféré de ses méditations, elle en remarque bien vite le dépouillement complet. « Contemplant celui qui étant riche s'est fait pauvre pour nous (2 Cor.,8:9); écoutant ce divin Maître dire à ses disciples: « Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids; mais le fils de l'Homme n'a pas où reposer sa tête » (Saint Matthieu 8: 20) Élisabeth fut prise d'un immense désir de pauvreté. Épouse heureuse, elle rêvait de la pauvreté elle l'aimait dans les autres en attendant de l'aimer en elle-même. Et quand vint le dépouillement complet avec toutes ses rigueurs, elle s'en réjouit grandement, et, selon le mot d'Albert le Grand, heureuse d'être dégagée du souci des choses périssables, elle se confia en Dieu en toute simplicité et sécurité. « La pauvreté du Christ, dit saint Bernard, est plus riche que toutes les richesses, que tous les trésors du siècle.  C'est par elle que l'on achète le royaume des cieux, que l'on acquiert la grâce divine, comme il est écrit « Bienheureux les pauvres en esprit, parce que le royaume des cieux leur appartient ». Tous les saints ne sont devenus des saints que parce qu'ils ont méprisé les biens temporels pour s'occuper uniquement d'acquérir les biens éternels. Dieu lui rendit ses biens, mais alors, elle s'en dépouilla volontairement. Elle n'en retira qu'un privilège, celui de pouvoir enrichir les pauvres de sa pauvreté.  « Qu'aurait-elle cherché de plus, puisque son Créateur était tout pour elle: D'ailleurs quelle fortune suffirait à celui à qui Dieu ne suffit pas ». (Saint Prosper.)


« Bienheureuse celle qui n'est pas allée à la recherche de l'or, et n'a pas mis son espérance dans les trésors de la richesse. Quelle est elle pour la louer? » (Ecclésiastique 31 8-9.) C'est vous, ô Élisabeth, cette femme judicieuse, qui avez cherché le vrai bien là où il est réellement, et qui avez accepté avec joie d'être dépouillée de vos biens, parce que vous aviez une ressource meilleure et permanente » (Hébreux 10: 34.) De cette richesse que Dieu avait mise entre vos mains, vous en avez usé non pour satisfaire des goûts de luxe ou d'ambition, mais pour secourir Jésus-Christ dans la personne des pauvres. Sainte Élisabeth, intercédez pour nous, afin que nous comprenions le néant des biens terrestres obtenez-nous de nous réjouir de manquer de quelque chose, et de nous estimer heureux d'être libres des soucis de la richesse, afin d'être plus agiles à suivre Jésus-Christ dans la voie étroite où l'on ne peut marcher que dépouillé de tout, mais par laquelle on arrive à la possession de la vraie richesse. Ainsi soit-il.

Notre Père, je Vous salue Marie

Prière (Comme au premier jour.)

Sixième jour

L'humilité de Sainte Élisabeth


« En vérité, je vous le dis, si vous ne vous convertissez pas et si vous ne devenez pas comme de petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. Celui qui s'humiliera comme ce petit enfant, sera le plus grand dans le royaume des cieux ». (Saint Matthieu 28:4) Les rois des nations les dominent, et ceux qui ont la puissance les hommes sont appelés bienfaiteurs. Mais, pour vous, il n'en sera pas de même! Celui qui voudra être le plus grand parmi vous doit se faire votre serviteur, et celui qui marche devant les autres doit être comme leur administrateur ». (Saint Luc, 22: 25-26.) L'humilité est tellement nécessaire, que, sans elle, il est impossible d'acquérir une vertu solide, impossible d'élever l'édifice de la perfection chrétienne et d'arriver à la sainteté. L'humilité est le fondement de la vraie vie chrétienne. « Celui qui veut construire un édifice élevé, dit saint Augustin, doit d'abord en poser le fondement et plus il veut que cet édifice soit lourd et haut, plus il faut un fondement profond ». Notre-Seigneur nous fait de l'humilité un précepte nécessaire, et il nous en donna un exemple que nous devons suivre: « Apprenez de moi, dit-il, que je suis doux et humble de cœur ».  (Saint Matthieu 11: 29.) Il pratiqua l'humilité de la façon la plus absolue et nul ne l'égalera dans son humilité. Il fut humble envers son Père, car pour réparer l'injure que l'orgueil des hommes avait faite à sa gloire, il s'abaissa jusqu'à se faire esclave. Il fut humble envers lui-même, car il refusa constamment les honneurs et les dignités et n'accepta que la confusion et l'ignominie. Il fut humble envers les hommes, car, dit-il, « voici suis au milieu de vous comme votre serviteur ». (Saint Luc, 22: 27.) La gloire céleste nous est donnée en proportion de notre humilité; et si Jésus-Christ est élevé dans son humanité sainte au-dessus de toute créature, c'est qu'il s'est abaissé plus que toute créature.


Sainte Élisabeth a imité notre divin modèle autant qu'une créature humaine peut l'imiter. Dès son enfance, elle éprouvait les plus vifs sentiments de sa bassesse naturelle en face de Dieu. En voyant Jésus couronné d'épines, elle éprouvait une confusion extrême d'avoir une couronne d'or sur la tête, et ce sentiment allait parfois jusqu'à l'évanouissement. Elle acceptait volontiers d'être comptée pour rien et quand elle fut libre d'agir à sa guise, sa préoccupation constante fut de s'abaisser. Non seulement elle se faisait la servante des pauvres, des malades et des infirmes, les soignant de ses propres mains et leur rendant les services les plus répugnants, mais elle se réjouissait quand ceux à qui elle avait ainsi rendu service la méprisaient ou l'outrageaient. Elle disait: « Si je connaissais quelque genre de vie plus bas et plus abject, je l'embrasserais pour me conformer davantage, pour me rendre plus semblable encore à mon Seigneur Jésus-Christ, qui, étant le premier de tous, s'est abaisse et s'est fait le dernier des hommes, pour nous donner l'exemple que nous devons suivre car c'est en cela que consiste l'achèvement de la perfection ». Elle s'efforça d'être ignorée en tout, jusque dans cet exercice de la charité qui lui était si cher. A l'église, elle était vêtue comme les femmes du peuple, pour être confondue au milieu d'elles elle donnait des offrandes semblables aux
offrandes du peuple, pour que rien ne la fit remarquer et dans ses aumônes, elle se soumit à ne donner que ce que donne la charité du peuple. C'est ainsi qu'en s'abaissant chaque jour davantage, Élisabeth rendait chaque jour sa sainteté plus solide et pouvait élever plus haut l"édifice de son admirable perfection.


Sainte Élisabeth, combien notre conduite est différente de la vôtre. Nous oublions l'exemple de notre divin Maître. Nous avons la prétention d'arriver à la sainteté sans en jeter les fondements; nous bâtissons sur le sable un édifice éphémère que le torrent de la concupiscence, que le vent de la contradiction emportent aussitôt; et, après avoir bien travaillé, souvent, nous nous trouvons dénués de tout au milieu de nos résolutions en ruines. Apprenez-nous par votre exemple que l'édifice de notre perfection et de notre salut n'est pas notre œuvre; obtenez-nous les lumières nécessaires pour bien comprendre que notre rôle à nous est de creuser les fondements le plus profondément possible et que pour l'édification de notre œuvre surnaturelle, il faut laisser agir en nous la grâce sans y mettre obstacle. Notre action à nous consiste à nous mettre le plus bas possible, à la dernière place, comme le dit Notre-Seigneur c'est lui, ensuite, l'hôte divin de notre âme, qui nous fera monter plus haut. Bienheureuse êtes-vous, ô sainte Élisabeth, d'avoir compris cette nécessité; maintenant vous régnez sur le trône de gloire que vous a prépare l'Époux divin dont vous vous êtes faite la très humble servante. Obtenez-nous la grâce de vous imiter dans votre humilité, afin de pouvoir vous suivre dans le ciel où vous régnez. Ainsi soit-il.

Notre Père, je Vous salue Marie

Prière (Comme au premier jour.)

Septième jour

L'obéissance de Sainte Élisabeth


« L'obéissance, dit saint Jean Climaque, est la parfaite abnégation de son âme et de son corps c'est une mort volontaire c'est la marche sans sollicitude, la navigation sans péril, c'est l'ensevelissement de la volonté c'est l'humilité vécue, c'est la route faite comme en dormant. Vivre dans l'obéissance, ce n'est pas autre chose que mettre son propre fardeau sur les épaules d'un autre, que nager porté par les bras d'un autre qui nous empêche de couler dans l'abîme des eaux, c'est traverser sans péril et rapidement la mer de cette vie ». Quelle que soit la mortification à laquelle on se soumette, la pauvreté et le dépouillement que l'on s'impose, on fait encore sa volonté. Or, faire sa volonté, c'est moins parfait et moins sûr que de faire la volonté de Dieu personnifiée en quelqu'un qui est dépositaire de son autorité. Dans la vie religieuse, l'obéissance est imposée comme une condition absolument nécessaire, et le religieux s'y soumet par un vœu strict, trouvant en cela l'élément le plus fécond de sa sainteté et de son progrès dans la sainteté. Dans le monde, celui qui veut arriver à la sainteté n'est pas dépourvu de ce moyen nécessaire entre tous Dieu nous a donné un directeur, et en obéissant à ce directeur, nous avons tous les avantages de l'obéissance. C'est par ce moyen, principalement, que la sainteté est possible dans le monde; car, dans le monde, la sainteté est soumise également à la nécessité d'imiter Jésus-Christ qui s'est fait obéissant jusqu'à la mort et à la mort de la croix.


Sainte Élisabeth avait compris que, de même que l'humilité est le fondement de toutes les vertus, l'obéissance est comme le ciment qui consolide l'édifice de la perfection. Elle fut obéissante à son mari en tout ce qui regardait la vie temporelle; elle fut obéissante à son directeur en tout ce qui regardait la vie spirituelle. Elle avait si bien saisi la nécessité de cette obéissance, qu'elle n'hésita pas à s'y astreindre par un vœu et, malgré la dureté de ce directeur, elle lui fut fidèle en tout point. Ce directeur cherchait à briser en tout la volonté de sa sainte pénitente, et celle-ci ne se refusait à aucune de ses exigences, même dans les points qui la touchaient le plus intimement. « J'ai voulu obéir à Conrad, disait-elle, qui est pauvre et mendiant, et non à un puissant évêque, afin d'éloigner de moi toute occasion de consolation temporelle ». Elle savait que Dieu donne ses lumières, non pas en proportion de la situation extérieure, mais en proportion de la vertu et du détachement, du confesseur. La sainteté du confesseur en fait comme un miroir fidèle où les âmes peuvent se guider au rejaillissement de la lumière divine. Pour le choisir, sainte Élisabeth s'était assurée que maître Conrad réunissait surtout ces deux conditions que tous les autres maîtres de la vie spirituelle veulent trouver dans un directeur: la science et la sainteté. L'ayant donc choisi avec prudence, et s'étant livrée aveuglément à sa direction, elle ne pouvait faire autrement que de faire de rapides progrès dans la sainteté, et nous ne serons pas étonnés, dès lors, de la rapidité avec laquelle elle est arrivée à l'union avec Dieu.


O bienheureuse Élisabeth, l'histoire de votre vie nous montre que vous avez réalisé en votre personne ces paroles du prophète parlant du Christ votre divin modèle: « Je n'oppose aucun prétexte, je ne suis pas retourné en arrière, j'ai livré mon corps aux soufflets, je n'ai pas détourné mon visage de ceux qui m'outrageaient et me conspuaient » (Isaïe., 50: 6.) Vous avez obéi en tout aux dures pénitences qui vous étaient imposées, aux détachements douloureux; vous avez obéi jusqu'à diminuer l'exercice de la vertu de charité qui vous était si chère et par cette obéissance parfaite, accomplie pour imiter le Christ, vous êtes arrivée avec lui à partager sa gloire. Faites-nous comprendre la nécessité de l'obéissance apprenez-nous à marcher dans ce chemin royal qui nous conduira en toute sécurité au port du salut et de la paix. Ainsi soit-il.

Notre Père, je Vous salue Marie

Prière (Comme au premier jour.)


Huitième jour

La Charité de Sainte Élisabeth


Toute la vie chrétienne se résume dans la charité, qui est comme la somme ou plutôt le produit de toutes les vertus et de tous les actes vertueux. Dieu est charité, dit saint Jean (1ere Épitre 4: 8); et le chrétien doit devenir charité. La charité est le lien de la perfection (Colossiens 3: 14), par laquelle le chrétien doit ressembler à Dieu: « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. (Saint Matthieu 5: 48.) Dans son amour infini, Dieu s'aime lui-même et aime en lui-même toutes ses créatures le chrétien doit de même aimer Dieu de toutes les puissances de son être et aimer en Dieu toutes les créatures, dans l'ordre où Dieu les aime. C'est par l'amour que le chrétien marche vraiment vers sa fin et accomplit, autant qu'il est en lui, le devoir qui lui incombe de conduire, dans la mesure de ses forces, les autres créatures vers leur fin en d'autres termes, la vraie charité, le vrai amour de Dieu « est l'effort assidu de toutes les puissances de l'âme pour faire que la volonté de Dieu soit accomplie » (Saint Basile). La charité est donc « la très vraie, très entière et très parfaite justice » (Saint Augustin). Quelle chose précieuse que la charité Quand l'homme donnerait tous ses soins pour acquérir l'amour, il l'achèterait pour rien; et sa vie elle-même serait peu de chose en comparaison de la grandeur de l'amour. (Cantique des Cantiques, 8:7) Mais l'amour est  essentiellement actif. « Jamais l'amour de Dieu n'est oisif, dit saint Augustin quand il existe, il opère de grandes choses; mais s'il refuse d'agir, il n'existe pas ». « Bien plus, dit saint Thomas, l'amour de Dieu opère de grandes choses, et il croit faire peu; son zèle se multiplie et il se croit inactif les plus longs travaux lui semblent courts ». Demandons à sainte Élisabeth de nous enseigner par son exemple comment agit l'amour.

Sainte Élisabeth pratiqua la charité d'une manière sublime. Elle donna son cœur à Dieu seul, et, pour être vraiment à lui, elle renonça à tout. Toute sa vie ne fut qu'un dépouillement continuel, pratiquant à la lettre ce qu'a dit Notre-Seigneur: « Celui qui ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut pas être mon disciple » (Saint Luc 14). Soit que ce dépouillement fût voulu par elle, soit que Dieu lui-même la dépouilla en permettant à la mort et à l'injustice des hommes de l'accabler, soit que le dépouillement lui fût imposé de la part de Dieu, toujours elle l'accomplit en son cœur avec la plus parfaite soumission et en rendant grâces de ce que ces dépouillements la rendaient plus libre pour aller à Dieu seul. Elle ne connut aucune mesure dans sa charité; elle aima Dieu, l'aima d'une façon absolue, d'un amour d'entière préférence. Rien dans sa vie ne fut jamais admis en comparaison avec l'amour de Dieu dans ses moindres manifestations. Elle ne se contenta pas des plus vifs sentiments de l'amour, mais elle savait que l'amour inactif n'est pas un véritable amour. « La preuve de l'amour, dit saint Grégoire, ce sont ses œuvres ». Les œuvres de l'amour sont tout d'abord la réalisation en nous de la ressemblance avec Notre-Seigneur Jésus-Christ. Aimer ce qu'il a aimé et comme il a aimé souffrir ce qu'il a souffert, comme il l'a souffert et pourquoi il l'a souffert tel est le programme de la vraie charité. Sainte Élisabeth le réalisa en aimant ce que Jésus-Christ a aimé, c'est-à-dire les hommes et surtout les malheureux, à qui elle a donne tout ce qu'elle avait et à qui elle s'est donnée elle-même, pour soigner leurs corps et guérir leurs âmes. Comme Jésus-Christ, elle a voulu souffrir pour la gloire de Dieu et pour le salut des âmes. De là ses mortifications, ses pénitences, ses humiliations. Élisabeth aima vraiment comme le veut l'Apôtre de la charité: « N'aimons pas en paroles ni avec la langue, mais par nos œuvres, en toute vérité » (1ere Épitre de saint Jean, 3: 18.)


O bienheureuse Élisabeth, que votre charité est admirable Comme vous avez ressemblé à Jésus-Christ! Vous vous êtes donnée à Dieu de la façon la plus entière et vous avez mérité d'entendre le divin Maître vous dire ces paroles de tendresse: « Veux-tu être avec moi comme moi je suis avec toi? » Et une autre fois: « Aie bon courage, ma fille, je suis avec toi ». Heureuse êtes-vous d'avoir mérité ce témoignage de l'amour de Jésus-Christ. Vous avez aimé Dieu de tout votre cœur; mais vous avez compris aussi la parole de saint Jean, le saint que vous avez préféré, que vous avez voulu avoir pour protecteur et pour modèle spécial: « Si quelqu'un dit qu'il aime Dieu et n'aime pas son frère, celui-là est un menteur » (1ere Épitre de saint Jean, 4:20); et votre charité s'est répandue sur les hommes, soulageant toutes les misères. Des peuples entiers ont crié vers Dieu leur reconnaissance vous avez été pour eux la joie et la paix, vous avez été pour eux le salut du corps et surtout de l'âme; et vous avez recueilli la récompense promise à ceux qui ont possède la vraie charité. Bienheureuse Élisabeth, priez pour nous, afin que nous vous suivions dans la voie de la vraie charité, afin que nous méritions, comme vous, d'être avec Jésus-Christ. Ainsi soit-il.

Notre Père, je Vous salue Marie

Prière (Comme au premier jour.)


Neuvième jour

La mort de Sainte Élisabeth

Après une journée de fatigue, le corps trouve dans le sommeil, frère de la mort, le renouvellement de ses énergies. Après une longue. vie de pénitence et de mortification, le corps des saints s'endort dans la mort pour y retrouver l'éclat de la résurrection et le renouveau de l'immortalité. La mort est la loi universelle. Jésus-Christ est mort mais la gloire a environné son sépulcre; les saints meurent, et tandis que leurs âmes vont jouir de la vision béatifique, leur tombeau devient aussi une manifestation de leur gloire car la mort des saints n'a rien de terrible ni d'effrayant; la mort des saints est le terme naturel de leur voyage vers Dieu; c'est le moment béni où ils trouvent l'objet de leurs longues recherches, où ils atteignent l'objet de leurs ardentes aspirations. Pour eux, la vie est longue et pénible leur cœur, détaché de tout ne trouve sur la terre aucun endroit où il puisse se reposer. Chaque jour il espère que ce sera le dernier de son long pèlerinage, et chaque soir il espère que les ténèbres terrestres où son corps va s'endormir seront illuminées des clartés éternelles où il verra son Dieu. Il dit chaque jour comme saint Paul: « Nous savons que, si notre demeure terrestre est détruite, Dieu nous en construira une autre, non pas périssable comme celles que les hommes construisent, mais éternelle dans les cieux ». (2 Corinthiens., 5:1) « Il faut, dit-il encore, que ce qui est corruptible devienne incorruptible, il faut que ce qui est mortel revête l'incorruptibilité ». (1 Corinthiens 15:53.) Dès lors, n'est-il pas naturel qu'il désire être dissous pour être avec le Christ? Bienheureux sont les morts qui meurent dans le Seigneur. (Apocalypse 14:3.)


La vie tout entière de sainte Élisabeth fut une longue et assidue préparation à la mort bien plus, on peut dire que sa vie fut une ardente aspiration à la mort. En effet, elle aspirait sans cesse à être unie à son Dieu elle voulait lui être unie d'une façon absolue, indéfectible, irrévocable. Or, vouloir cette union, c'est vouloir, comme saint Paul, la dissolution de son corps pour être avec le Christ. Pour se préparer à la mort, ou plutôt, pour aider la mort, elle a accompli elle-même tout ce que la mort doit accomplir elle s'est séparée de tout ce qu'elle aimait sur la terre, elle s'est dépouillée de tout ce qu'elle possédait, et lorsque, ainsi seule, elle n'eût plus rien qui la rattachât à la vie, elle attendit l'invitation de l'Époux céleste. Répondant enfin aux ardents désirs de cette fiancée qui soupirait sans cesse après l'union finale, Jésus-Christ vint à elle visiblement: « Viens, Élisabeth, ma fiancée, lui dit-il, ma tendre amie, ma bien-aimée viens avec moi dans le tabernacle que je t'ai prépare de toute éternité: c'est moi-même qui t'y conduirai ». Avec quelle allégresse elle fit ses derniers préparatifs pour le départ, et fit ses adieux à tous ceux qu'elle avait aimés pour l'amour de Dieu. et leur donna le céleste rendez-vous. Avec quelle joie elle supporta les douleurs que l'œuvre de la mort faisait éprouver à son corps! Elle chantait déjà sur la terre avec les anges le cantique éternel. Elle chantait en voyant venir le Fiancé chercher sa fiancée. Qui donc n'envierait pas une telle mort? Qui donc ne voudrait pas vivre comme sainte Élisabeth pour avoir le bonheur de mourir comme elle?


O Sainte Élisabeth, combien votre sainte mort est différente de la mort de la plupart des hommes! La pensée de la mort nous remplit d'épouvanté, parce que nous ne la comprenons pas, et surtout parce que nous ne nous y préparons pas. Nous ne la comprenons pas, car nous oublions que la mort est la fin de la peine et le commencement du bonheur, la fin d'un long pèlerinage dans la vallée des larmes et l'arrivée dans la patrie de la paix et de l'allégresse. Nous ne nous y préparons pas, et nous craignons la mort, car elle est accompagnée du redoutable jugement de Dieu. Pour ne pas craindre la mort, il faut suivre votre exemple: il faut faire en nous chaque jour l'œuvre de la mort; il faut surtout aspirer à la possession de ce Dieu que nous devons reconnaître comme notre souverain bien, comme notre seul et unique bien. Sainte Élisabeth, dissipez les ténèbres où nous nous égarons; chassez ces illusions qui nous trompent. Apprenez-nous à mourir par l'exemple de votre mort bienheureuse, et attirez-nous à votre suite auprès de ce Dieu qui vous a reçue entre ses bras et qui vous fait partager sa gloire éternelle. Ainsi soit-il.

Notre Père, je Vous salue Marie

Prière (Comme au premier jour.)

Neuvaine extraite de « Sainte Élisabeth de Hongrie », œuvre de Saint François d'Assise, collection Bibliothèque Franciscaine, 1902

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25 juillet 2010

Litanies des Saints et Bienheureux de la Compagnie de Jésus

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Litanies des Saints et Bienheureux de la Compagnie de Jésus


Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Dieu, notre Père des cieux, ayez pitié de nous.

Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.

Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.

Sainte Trinité, un seul Dieu, ayez pitié de nous.


Sainte Marie, Mère de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, priez pour nous.

Sainte Marie, Mère et Reine de la Compagnie de Jésus, priez pour nous.

Notre Dame de Montserrat, priez pour nous.

Notre-Dame du Chemin, priez pour nous.


Saint Père Ignace de Loyola, priez pour nous.

Saint François Xavier, premier compagnon de Saint Ignace et missionnaire, priez pour nous.

Saint François de Borgia, modèle de renonciation, priez pour nous.

Saint Stanislas Kostka, modèle et patron des novices, priez pour nous.

Saints Edmond Campion, Robert Southwell et vos compagnons, martyrs du Christ, en Angleterre, priez pour nous.

Saint Louis de Gonzague et Saint Jean Berchmans, modèles et patrons des novices de la Compagnie de Jésus et des jeunes, priez pour nous.

Saints Paul Miki, Jacques Kisai et Jean Soan de Goto, martyrs du Christ au Japon, priez pour nous.

Saint Pierre Canisius et Saint Robert Bellarmin, docteurs de l'Église, priez pour nous.

Saint Jean Ogilvie, martyr du Christ en Ecosse, priez pour nous.

Saints Bernardin Realino, Jean François Régis et François Jérôme, missionnaires des villes et des campagnes, priez pour nous.

Saint Alphonse Rodriguez, modèle et patron de nos frères, priez pour nous.

Saints. Melchior Grodziecki et Stephen Pongrácz, martyrs du Christ à Košice, priez pour nous.

Saints Roch Gonzalez, Alphonse Rodriguez et Jean del Castillo, martyrs du Christ au Paraguay, priez pour nous.

Saints Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et vos compagnons, martyrs de Jésus-Christ en Amérique du Nord, priez pour nous.

Saint Pierre Claver, défenseur des esclaves en Amérique du Sud, priez pour nous.

Saint André Bobola, martyr du Christ en Pologne, priez pour nous.

Saint Jean de Brito, martyr du Christ en Inde, priez pour nous.

Saint Claude La Colombière, fidèle ami et apôtre du Sacré-Cœur, priez pour nous.

Saint Joseph Pignatelli, lien sacré entre l'ancienne société et sa restauration, priez pour nous.

Saint Léon Mangin et ses compagnons, martyrs du Christ en Chine, priez pour nous.

Saint Joseph Rubio, apôtre de Madrid, priez pour nous.

Saint Alberto Hurtado, agent du changement social au Chili, priez pour nous.


Tous les saints de la Compagnie de Jésus, priez pour nous.


Bienheureux Pierre Favre, premier compagnon de Saint Ignace et apôtre des Exercices Spirituels,  priez pour nous.

Bienheureux Ignace de Azevedo et vos compagnons, martyrisés en pleine navigation vers le Brésil, priez pour nous.

Bienheureux Thomas Woodhouse, Ralph Ashley et vos compagnons, martyrs du Christ en Angleterre, priez pour nous.

Bienheureux Rodolphe Acquaviva, François Aranha et vos compagnons, martyrs de Jésus-Christ en Inde, priez pour nous.

Bienheureux Jacques Salès et Guillaume Saultemouche, martyrs de l'Eucharistie en France, priez pour nous.

Bienheureux Joseph de Anchieta, apôtre du Brésil, priez pour nous.

Bienheureux Charles Spinola, Sebastian Kimura et vos compagnons, martyrs du Christ au Japon, priez pour nous.

Bienheureux Dominique Collins, martyr du Christ en Irlande, priez pour nous.

Bienheureux Diego Luis de San Victor, martyr du Christ en Micronésie, priez pour nous.

Bienheureux Julien Maunoir et Antonio Baldinucci, prédicateurs zélés de la Parole de Dieu, priez pour nous.

Bienheureux Jacques Bonnaud et vos compagnons, martyrs du Christ en France, priez pour nous.

Bienheureux Jacques Berthieu, martyr du Christ à Madagascar, priez pour nous.

Bienheureux Jean Beyzym, serviteur des lépreux à Madagascar, priez pour nous.

Bienheureux Miguel Pro, martyr du Christ au Mexique, priez pour nous.

Bienheureux François Garate, humble portier qui avez trouvé Dieu en toutes choses, priez pour nous.

Bienheureux Rupert Mayer, apôtre de Munich et courageux témoin de la vérité, priez pour nous.

Bienheureux Tomás Sitjar Fortiá et vos compagnons, martyrs du Christ à Valence, priez pour nous.


Tous les Bienheureux de la Compagnie de Jésus, priez pour nous.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.


Saints Pères et Frères, scolastiques et les novices de la compagnie de Jésus,

qui nous avez précédés dans le service du Seigneur,

priez pour nous afin que nous devenions dignes des promesses d notre Seigneur Jésus Christ.


Prions


O Dieu, Père de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, bien que nous soyons pécheurs, Vous nous avez appelés à devenir disciples de Votre Fils et à nous engager dans la lutte cruciale de notre temps, lutte pour le triomphe de la foi, de la justice et de l'amour. Accompagnez-nous dans le travail que vous avez commencé avec Saint Ignace de Loyola et tant de ses saints Fils. Conduisez-nous avec Jésus, Votre Divin Fils, et gardez-nous toujours sous la bannière de la Croix afin que ne nous servions que Vous et Votre Sainte Eglise. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

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Téléchargez le texte de ces Litanies (pdf) en cliquant ici

23 juillet 2010

Prière de Sainte Claire d'Assise aux Saintes Plaies

23 juillet 2010

Le Notre Père

23 juillet 2010

Le Credo

22 juillet 2010

Message de Marie Reine de la Paix à Medjugorje du 25 juin 2010

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Message de Marie Reine de la Paix à Medjugorje du 25 juin 2010

Prière avant de lire le message

Vierge Marie, Nous te demandons la grâce de ne pas recevoir ton message mensuel d'une manière superficielle. Fais au contraire que nous l'écoutions avec un cœur grand ouvert et avec un amour très intense pour toi et pour Jésus. Fais aussi et surtout que nous le mettions en pratique, de telle sorte que le grain que tu as semé tombe dans une bonne terre et qu'il puisse porter beaucoup de fruit. Amen 

« Chers enfants, avec joie Je vous invite tous à vivre joyeusement Mes Messages; seulement ainsi, petits enfants, pourrez-vous être plus près de Mon Fils. Et Moi, Je désire vous conduire tous uniquement à Lui et, en Lui, vous trouverez la vraie paix et la joie de votre cœur. Je vous bénis tous et Je vous aime d'un amour incommensurable. Merci d'avoir répondu à Mon appel. »


Mot d'ordre


Quelle beauté et quelle bonté dans ces quelques paroles… et encore nous n’entendons pas la voix claire et douce de la sainte Vierge mais nous pouvons l’imaginer comme un tintement de clochette, comme le son d’un cristal pure, comme des gouttelettes d’eau fraîche. Et elle nous dit que son amour pour nous est incommensurable, sans limite, infini. Comment lui résister ? Bien sûr nous ferons ce qu’elle nous demande avec la joie des enfants qui préparent une surprise pour leur maman. Quel bonheur d’avoir la Sainte Vierge!


Frère Ephraïm, Diacre Permanent

Fondateur de la Communauté des Béatitudes

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Trois des six voyants de Medjugorje (Vicka, Marija et Ivan) ont encore des apparitions quotidiennes. Il arrive parfois, mais c'est assez rare, que les messages soient rendus publiques. Voici les derniers que nous connaissons. 

 

Messages reçus par Miriana

La voyante Mirjana, qui a cessé d'avoir des apparitions quotidiennes le 25 décembre 82 et voit désormais la Vierge le 18 mars de chaque année, est régulièrement gratifiée d'apparitions le "2" du mois. Avec Marie, elle prie alors pour les non-croyants. Ces messages ne sont pas toujours rendus publiques, mais voici les derniers que nous connaissons (traductions officielles) :

Le 2 mai 2010

« Chers enfants, aujourd'hui, à travers Moi, votre Bon Père vous invite, afin qu'avec l'âme remplie d'amour, vous vous engagiez dans un cheminement spirituel. Chers enfants, remplissez-vous de grâce, repentez-vous sincèrement de vos péchés et désirez ardemment le bien. Désirez-le aussi ardemment au nom de ceux qui n'ont pas connu la perfection du bien. Vous serez plus chers à Dieu. Je vous remercie ».

Le 2 juin

« Chers enfants, aujourd'hui, à travers le jeûne et la prière, Je vous invite à percer le chemin par lequel Mon Fils entrera dans vos coeurs. Accueillez-Moi comme Mère et comme Messagère de l'Amour de Dieu et de Son Désir de votre salut. Libérez-vous de tout ce qui, de votre passé, vous pèse, de ce qui vous donne un sentiment de culpabilité, de tout ce qui, de votre vie passée, vous a amenés dans l'erreur-les ténèbres. Accueillez la Lumière! Renaissez dans la justice de Mon Fils. Je vous remercie ».


Le 2 juillet

« Chers enfants, l'appel maternel que Je vous adresse aujourd'hui est un appel de vérité et de vie. Mon Fils, qui est la vie, vous aime et vous connaît dans la vérité. Pour vous connaître et vous aimer vous-mêmes, vous devez connaître Mon Fils, et pour connaître et aimer les autres, vous devez voir Mon Fils en eux. C'est pourquoi, mes enfants, priez! Priez, afin de comprendre et, avec un esprit libre, de vous abandonner et de vous transformer pleinement, et d'avoir ainsi le Royaume des cieux dans vos coeurs sur la terre. Je vous remercie ».

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Messages reçus par Ivan

Le 22 janvier 2010

« Mes chers enfants, aujourd'hui votre Mère est joyeuse! En ces temps difficiles, Je demande de renouveler la prière dans les familles. Mes chers enfants, Je veux que Mon Fils naisse à nouveau à travers la prière. Merci de m'accepter ainsi que Mes Messages ».

Le 11 février 2010

« Mes chers enfants, aujourd'hui Je vous demande, en ce temps de grâce, de vous décider à prier plus, d'abandonner quelque chose à quoi vous tenez vraiment et de Me le donner. Mes chers enfants, priez en famille afin que le Saint Esprit puisse se répandre sur vos familles. Priez, mes chers enfants, priez. Merci, mes chers enfants, d'avoir répondu à Mon appel ».

Le 7 mars 2010

« Mes chers enfants, Je veux que vous vous mettiez à genoux devant la Sainte Croix durant ces jours, vous et votre famille, ensemble, et Je veux que vous priiez. Priez devant la Sainte Croix. Je veux que vous méditiez le supplice de Mon Fils. Lisez la Sainte Bible, surtout ces passages qui se rapportent à ces jours. Merci, chers enfants, d'avoir répondu à mon appel ».

Le 14 mai 2010

« Chers enfants, aujourd'hui encore Je suis avec vous dans la joie. Apportez cet amour aux autres. Pardonnez. Chers enfants, priez ensemble avec la Mère. Priez pour les familles et pour la sainteté de la famille. Votre Mère prie avec vous. Votre Mère vous recommande à Son Fils. Merci de vivre les messages ».

Le 15 mai 2010

« Chers enfants, aujourd'hui encore Je suis avec vous dans la joie. Priez pour Mes plans que Je souhaite voir se réaliser. Sacrifiez-vous vous-mêmes. Priez, chers enfants. Merci d'avoir répondu à Mon appel. Allez en paix, mes chers enfants ».

Le 25 juin 2010

« Chers enfants, aujourd'hui encore votre Mère se réjouit et vous appelle à être les porteurs de sa paix. Croyez à mes messages, en ce monde. Chers enfants, Je voudrais que vous soyez mon signe. Prenez mon message, que je vous ai donné aujourd'hui, et vivez-le. Mes chers enfants, votre Mère prie toujours avec vous et Elle vous recommande à Son Fils. Merci d'accepter Mes messages et de les vivre ».

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Apparitions annuelles

Trois des six voyants de Medjugorje n'ont plus d'apparition quotidienne. Toutefois, ils continuent à voir la Vierge une fois par an.

 

Ivanka

Dernière apparition quotidienne : le 7 mai 1985

L’apparition, qui a duré 6 minutes, a eu lieu dans la maison familiale d’Ivanka. Seule sa famille était présente. Après l’apparition, la voyante a dit que la Vierge lui avait parlé du 5ème secret. « Chers enfants, recevez ma bénédiction maternelle ». 

 

Mirjana

Dernière apparition quotidienne : le 25 décembre 1982

Message reçu le 18 mars 2010 : Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées pour la prière à la Croix Bleue. L’apparition a commencée à 13:50 et a duré jusqu’à 13:54. »

« Chers enfants! Aujourd’hui, Je vous invite à aimer de tout votre coeur et de toute votre âme. Priez pour le don de l’amour, car, quand l’âme aime, elle appelle Mon Fils à elle. Mon Fils ne rejette pas ceux qui l’appellent et qui désirent vivre selon Lui. Priez pour ceux qui ne comprennent pas l’Amour, qui ne saisissent pas ce que signifie aimer. Priez pour que Dieu soit pour eux un Père et non un juge. Mes enfants, vous, soyez mes apôtres, soyez mon fleuve d’amour. J’ai besoin de vous. Je vous remercie. »


Jakov

Dernière apparition quotidienne : le 12 septembre 98


Message reçu le 25 décembre 2009 : La Vierge est venue portant l’Enfant Jésus dans ses bras. L’apparition a commencé à 14h35 et a duré 12 minutes. 

« Chers enfants. Pendant tout ce temps où Dieu Me permet de manière spéciale d’être avec vous, Je désire vous guider sur le chemin qui mène à Jésus et à votre salut. Mes petits enfants, ce n’est qu’en Dieu que vous pouvez trouver le salut, et c’est pourquoi, spécialement en ce jour de grâce, avec le petit Jésus dans les bras, je vous invite: permettez à Jésus de naître en vos coeurs! Seulement avec Jésus dans le coeur, vous pouvez vous mettre en marche sur le chemin du salut et de la vie éternelle. Merci d’avoir répondu à Mon appel. »

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Réponses brèves données par les voyants de Medjugorje

aux questions courantes qui leurs sont posées



Dites-moi d'abord: de quelle taille pourrait être la Gospa, telle que vous la voyez?
« Environ 1m 65. - Comme moi ». (Vicka)

Est-ce qu'Elle est plutôt mince, ou...?

Elle est plutôt mince.

On pourrait lui donner combien de kilos?

Approximativement 60 kg.

Quel pourrait être son âge?

Entre 18 et 20 ans.


Quand Elle est avec l'Enfant Jésus, est-ce qu'Elle paraît plus âgée?

Elle paraît comme toujours, identique.

Quand la Gospa est avec vous, est-ce qu'Elle se tient toujours debout ou...
Elle se tient toujours debout!


Elle se tient sur quoi?

Sur un petit nuage.


Quelle est la couleur de ce petit nuage?

Le petit nuage est blanchâtre.


Est-ce que vous l'avez jamais vu à genoux?

Jamais! (Vicka, Ivan, Ivanka)


Votre Gospa a certainement aussi un visage. Comment est-il: rond, ou plutôt oblong, ovale?
Plutôt oblong, ovale, normal.


Quelle est la couleur de son visage?

Normale, plutôt blanche, rougeâtre sur les pommettes.


Quelle est la couleur de son front?

Normale, généralement blanche comme le visage.


Comment sont les lèvres de la Gospa ? Plutôt épaisses ou fines?
Normales, belles, plutôt fines.


De quelle couleur?

Rougeâtre, couleur naturelle.


Est-ce que la Gospa a des petits creux sur les joues (des faussettes), comme cela peut arriver chez nous, les hommes ?

Ordinairement pas, peut-être un peu si elle sourit. (Mirjana)

Est-ce qu'on peut ordinairement remarquer un certain sourire doux sur son visage?

Peut-être, plutôt quelque chose comme une douceur indescriptible, un sourire est visible  comme sous la peau. (Vicka)


Quelle est la couleur des yeux de la Gospa?

Ses yeux sont magnifiques! Explicitement bleus. (tous)


Plutôt grands ou?

Normaux, peut-être un peu plus grands. (Marija)


Comment sont les cils?

Tendres, normaux.

Quelle est la couleur de ses cils?

Normale, pas de couleur particulière.


Plus fins ou?

Ordinaires, normaux.


La Gospa a certainement un nez. Comment est-il: pointu ou…?

Un beau, un petit nez. (Mirjana) Normal, harmonieux par rapport au visage. (Marija)


Et les sourcils de la Gospa?

Les sourcils sont fins, normaux, plutôt noirs.


Votre Gospa, comment est-elle habillée?

Elle porte une robe simple de femme.


Quelle est la couleur de sa robe?

La robe est grise, peut-être un peu bleu-gris. (Mirjana)


Est-ce que la robe est serrée autour du corps ou bien elle tombe librement?

Elle tombe librement.


Quelle est la longueur de la robe en bas?

En bas jusqu'au petit nuage sur lequel elle se tient, elle se perd dans le nuage.


Et autour du cou?

Normale, jusqu'au début du cou.


Est-ce qu'on voit une partie du cou de la Gospa?

On voit le cou, mais on ne voit rien de la poitrine.


Quelle est la longueur des manches?

Jusqu'aux poignets.


Est-ce que la robe de la Gospa a une bordure?

Aucune.


Est-ce que la Gospa est serrée autour de la taille par une ceinture?

Non. Par rien.


Le corps de la Gospa que vous voyez, est-ce qu'il laisse entrevoir la féminité du corps?

Bien sûr que oui! Mais rien de particulier. (Vicka)


Est-ce que la Gospa a encore quelque chose en plus que cette robe que vous avez décrite?

Elle a un voile sur la tête.


Quelle est la couleur de ce voile?

Le voile est de couleur blanche.


Entièrement blanc ou…?

Entièrement blanc.


Qu'est-ce que recouvre le voile?

Il recouvre la tête, les épaules et tout le corps du dos et sur les côtés.


En bas, il descend jusqu'où?

Il descend jusqu'au petit nuage, comme la robe.


Devant, il la recouvre jusqu'où?

Il la recouvre du dos et sur les côtés.

Est-ce que le voile semble plus ferme, plus épais que la robe de la Gospa?

Non, il ressemble à la robe.


Est-ce qu'il y a des ornements sur le voile?

Aucun ornement.


Est-ce que le voile a des bordures?

Aucune bordure.

Est-ce que la Gospa a des bijoux?

Aucun bijou.


Par exemple, sur la tête ou autour de la tête?

Oui, elle a une couronne d'étoiles sur la tête.

Est-ce qu'elle a toujours les étoiles autour de la tête?

Ordinairement oui, oui toujours. (Vicka)


Par exemple, quand elle apparaît avec Jésus?

Pareil.


Combien d'étoiles y a-t-il?

Douze.


Elles sont de quelle couleur?

Dorées.


Est-ce qu'elles sont liées entre elles?

Elles doivent être liées, comment pourraient-elles tenir? (Vicka)


Est-ce qu'on voit si peu que ce soit des cheveux de la Gospa?

On voit un peu des cheveux.


Où est-ce qu'on les voit?

Un peu au-dessus du front, sous le voile, du côté gauche.


De quelle couleur?

Couleur noire.


Est-ce qu'on voit jamais même une oreille de la Gospa?

Non, on n’en voit jamais.


Comment est-ce possible?

Mais, les oreilles sont recouvertes par le voile!


Qu'est-ce que la Gospa regarde ordinairement pendant l'apparition?

Ordinairement, c’est nous qu’elle regarde, parfois autre chose, ce qu'elle montre.


Comment la Gospa tient-elle alors ses bras?

Les bras sont libres, ouverts d'une manière détendue.


Quand est-ce qu'elle tient ses mains jointes?

Presque jamais, peut-être parfois pendant le « Gloire au Père ».


Est-ce qu'elle bouge, est-ce qu'elle fait des gestes avec ses mains pendant l'apparition?

Elle ne fait aucun geste, sauf si elle montre quelque chose.


Quand elle tient ses bras ouverts, dans quel sens sont tournées les paumes de ses mains?
Les paumes de ses mains sont ordinairement tournées vers le haut d'une manière détendue, ses doigts aussi sont détendus.


Est-ce qu'on voit alors ses ongles?

On les voit partiellement.


Ils sont comment, de quelle couleur?

Couleur naturelle, les ongles sont propres, blancs comme la neige.


Est-ce que vous avez jamais vu les pieds de la Gospa?

Non, jamais - ils sont toujours couverts par la robe.


Enfin, est-ce que la Gospa est vraiment belle comme vous l'avez dit?

Mais en fait, nous ne t'avons rien dit là-dessus, sa beauté ne se laisse pas décrire, ce n'est pas cette beauté qui est la nôtre, c'est quelque chose de paradisiaque, quelque chose de céleste, quelque chose que nous ne verrons qu'au Ciel, et seulement dans une certaine mesure.

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Retrouvez l'intégralité des Messages de Marie Reine de la Paix à Medjugorje en cliquant sur le lien suivant:
http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/articles-cat-83937-273707-marie_reine_de_la_paix_et_de_la_reconciliation.html

19 juillet 2010

Les Apparitions de Notre Dame de Lourdes

19 juillet 2010

Sainte Anne d'Auray, le Lourdes de Bretagne

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