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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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29 janvier 2010

Bienheureux Bartolo Longo

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Bienheureux Bartolo Longo

1841-1926

Fête le 5 octobre


Etonnant itinéraire que celui de ce laïc, passé par l'anticléricalisme et le spiritisme avant de devenir l'ardent apôtre du Rosaire. Bartolo Longo naît près de Brindisi, en 1841, d'une famille riche et respectée. Sa mère lui inculque un grand amour de la Vierge et des pauvres. Enfant vif et turbulent, Bartolo est très doué. A 16 ans, il entreprend des études d'avocat. En même temps, il prend part à des réunions politiques, se passionne pour la musique, la danse, et l'escrime. En 1863, il va à l'université de Naples. Là, règne un anticléricalisme virulent. Subissant cette influence, Bartolo fait bientôt lui-même des conférences anticléricales, organise des manifestations contre l'Eglise et le pape. Mais son esprit est tourmenté. Un ami l'amène alors au spiritisme, présenté comme la réponse à ses questions. Conquis, Bartolo devient "médium de premier ordre", est ordonné "prêtre spirite". Plus tard, il témoignera avoir subi des assauts répétés du démon. Un ami professeur lui ouvre enfin les yeux et l'adresse à un saint prêtre dominicain. La conversion de Bartolo est radicale. Il fait vœu de chasteté et s'adonne entièrement à l'apostolat. Il reste cependant simple laïc, tertiaire dominicain. Il prie longuement, étudie la philosophie et la théologie, se fait infirmier volontaire à l'hôpital. En 1872, il se charge de l'administration des biens d'une jeune veuve, la comtesse De Fusco. Or, celle-ci possède un vaste domaine à Pompéi, qui n'est alors qu'un gros bourg. C'est là que Bartolo va réaliser l'œuvre de sa vie. Très vite, en effet, il constate l'ignorance religieuse des gens de la région. Découragé devant l'ampleur de la tâche, il se tourne vers la Vierge, et reçoit l'inspiration de propager le rosaire. Dès lors, il met sur pied des cours de catéchisme, apprend à chacun à réciter le rosaire, fait placer une image de la Vierge dans chaque maison, restaure l'église. Fin 1873, la mission qu'il organise est un triomphe. Il fonde alors une confrérie de la Madone du Rosaire, dont le succès est immédiat. Puis, à la demande de l'évêque du lieu, il entreprend la construction d'une église sur un terrain que donne la comtesse De Fusco. Une image miraculeuse de Notre-Dame du Rosaire y est intronisée. Les grâces et guérisons abondent. Les dons affluent de partout. Bientôt, dans ce lieu autrefois désolé, débute une nouvelle ville. L'amitié entre la comtesse De Fusco et Bartolo font naître des calomnies. Pour les faire taire, Bartolo l'épouse. Mais tous deux respectent le vœu de chasteté qu'ils ont fait. Plus tard, d'autres graves calomnies seront portées sur la gestion du nouveau Sanctuaire. Mais l'innocence de Bartolo sera prouvée, et plusieurs papes lui accorderont leur confiance. En lien avec le sanctuaire, qui est érigé en basilique pontificale en 1901, Bartolo publie une revue et des opuscules sur le rosaire qui ont un très grand succès. Il fonde la Congrégation des Filles du Rosaire, lance une croisade de prière pour obtenir la proclamation du dogme de l'Assomption. Il crée aussi un orphelinat et un institut pour les fils de détenus laissés à l'abandon. Lorsqu'il meurt, en 1926, la basilique de la Vierge du Rosaire, à Pompéi, est mondialement connue, et attire les foules. Et Bartolo, que Jean-Paul Il béatifiera en 1980, est alors déjà considéré comme un saint et un modèle pour les laïcs.


Prière pour la Canonisation du Bienheureux Bartolo Longo


Dieu, Père de Miséricorde, nous Te louons pour avoir donné à l'histoire des hommes le Bienheureux Bartolo Longo, apôtre ardent du Rosaire et exemple lumineux de laïc engagé dans le témoignage évangélique de la Foi et de la Charité. Nous Te remercions pour son extraordinaire chemin spirituel, ses intuitions prophétiques, son infatigable empressement envers le derniers et les marginaux, le dévouement avec le lequel il servit filialement Ton Eglise et construisit la nouvelle ville de l'amour à Pompéi. Nous T'en prions, concède que le Bienheureux Bartolo Longo soit bientôt compté parmi les Saints de l'Eglise Universelle, afin que tout le monde puisse le suivre comme modèle et jouir de son intercession. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

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Téléchargez le texte de cette Prière (pdf) en cliquant ici

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29 janvier 2010

Neuvaine pour les malades à la suite de Sainte Thérèse de Lisieux

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Neuvaine pour les malades à la suite de Sainte Thérèse de Lisieux

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Sainte Thérèse et Notre Dame des Victoires

Une longue histoire d'amour, une connivence de chaque jour


La maman de Thérèse, Madame Martin tout comme son époux, aimaient Notre-Dame des Victoires et leur confiance en elle se traduit pour nous dans plusieurs de leurs lettres. C'est donc par eux que Thérèse a fait sa connaissance. Lorsqu'elle mentionne pour la première fois Notre-Dame des Victoires dans le manuscrit A, c'est déjà pour elle une figure familière. Ce texte se situe au cours de sa grave maladie, en mai 1883 : "Un jour je vis Papa entrer dans la chambre de Marie où j'étais couchée ; il lui donna plusieurs pièces d'or avec une expression de grande tristesse et lui dit d'écrire à Paris et de faire dire des messes à Notre Dame des Victoires pour qu'elle guérisse une pauvre petite fille. Ah! que je fus touchée en voyant la Foi et l'Amour de mon Roi chéri ! J'aurais voulu pouvoir lui dire que j'étais guérie, mais je lui avais déjà fait assez de fausses joies, ce n'était pas mes désirs qui pouvaient faire un miracle, car il en fallait un pour me guérir... Un Dimanche (pendant la neuvaine de messes), Marie sortit dans le jardin me laissant avec Léonie qui lisait auprès de la fenêtre, au bout de quelques minutes je me mis à appeler presque tout bas : "Mama...Mama"Léonie étant habituée à m'entendre toujours appeler ainsi, ne fit pas attention à moi. Ceci dura longtemps, alors je l'appelai plus fort et enfin Marie revint, je la vis parfaitement entrer, mais je ne pouvais dire que je la reconnaissais et je continuais d'appeler toujours plus fort : "Mama ! Je souffrais beaucoup de cette lutte forcée et inexplicable et Marie en souffrait peut-être encore plus que moi ; après de vains efforts pour me montrer qu'elle était auprès de moi, elle se mit à genoux auprès de mon lit avec Léonie et Céline puis se tournant vers la Sainte Vierge et la priant avec la ferveur d'une mère qui demande la vie de son enfant, Marie obtint ce qu'elle désirait... Ne trouvant aucun secours sur la terre, la pauvre petite Thérèse s'était aussi tournée vers sa Mère du Ciel, elle la priait de tout son coeur d'avoir enfin pitié d'elle...Tout à coup la Sainte Vierge me parut belle, si belle que jamais je n'avais vu rien de si beau, son visage respirait une bonté et une tendresse ineffable, mais ce qui me pénétra jusqu'au fond de l'âme ce fut le "ravissant sourire de la Sainte Vierge". Alors toutes mes peines s'évanouirent, deux grosses larmes jaillirent de mes paupières et coulèrent silencieusement sur mes joues. Il fallait un miracle et ce fut Notre Dame des Victoires qui le fit."


On a retrouvé dans ses papiers une petite image après sa mort : elle avait dû la recevoir dans son enfance, peut-être après sa guérison ? Sur cette image on trouve encore, collée, une petite fleur : celle donnée par son père au jour de la Pentecôte 1887. Thérèse nous explique qu'après lui avoir fait sa grande confidence, lui demandant son accord pour entrer au Carmel à 15 ans: « Je voudrais me rappeler ses paroles pour les écrire ici, mais je n'en ai conservé qu'un souvenir trop embaumé pour qu'il se puisse traduire. Ce dont je me souviens parfaitement, ce fut l'action symbolique que mon Roi chéri accomplit sans le savoir. S'approchant d'un mur peu élevé, il me montra de petites fleurs semblables à des lys en miniature, et prenant une de ces fleurs, il me la donna, m'expliquant avec quel soin le Bon Dieu l'avait fait naître, et l'avait conservée jusqu'à ce jour; en l'entendant parler je croyais écouter mon histoire tant il y avait de ressemblance entre ce que Jésus avait fait pour la petite fleur et la petite Thérèse ... Je reçus cette fleurette comme une relique et je vis qu'en voulant la cueillir Papa avait enlevé toutes ses racines sans les briser, elle semblait destinée à vivre encore dans une autre terre plus fertile que la mousse tendre où s'étaient écoulés ses premiers matins... C'était bien cette même action que Papa venait de faire pour moi quelques instant plus tôt, en me permettant de gravir la montagne du Carmel et de quitter la douce vallée témoin de mes premiers pas dans la vie. Je plaçai ma petite fleur blanche dans mon Imitation, au chapitre intitulé : « Qu'il faut aimer Jésus par-dessus toutes choses », c'est là qu'elle se trouve encore, seulement la tige s'est brisée tout près de la racine et le Bon Dieu semble me dire par là qu'il brisera bientôt les liens de sa petite fleur et ne la laissera pas se faner sur la terre. » (Manuscrit A, 50 V°)


C'est au début du voyage à Rome que l'occasion se présentera, pour Thérèse, Céline et Monsieur Martin, de venir s'agenouiller aux pieds de Notre-Dame des Victoires, unissant à leur action de grâce une prière de confiance en l'avenir. Pour faire visiter Paris à ses filles, Monsieur Martin a décidé que le départ de Lisieux se ferait deux jours plus tôt que celui de l'ensemble des pèlerins. Et pour profiter au maximum du sanctuaire de Notre-Dame des Victoires, ils descendirent dans un hôtel tout proche, rue du Bouloi ( Hôtel dont la trace ne peut être aujourd'hui retrouvée). Thérèse raconte : "Arrivés à Paris, papa nous en fit visiter toutes les merveilles. Pour moi, je n'en trouvai qu'une seule qui me ravit, cette merveille fut :"Notre Dame des Victoires". Ah ! Ce que j'ai senti à ses pieds, je ne pourrais le dire... Les grâces qu'elle m'accorda m'émurent si profondément que mes larmes seules traduisirent mon bonheur, comme au jour de ma première communion.... La Sainte Vierge m'a fait sentir que c'était vraiment elle qui m'avait souri, et m'avais guérie. J'ai compris qu'elle veillait sur moi, que j'étais son enfant, aussi je ne pouvais plus lui donner que le nom de "Maman" car il me semblait encore plus tendre que celui de Mère... Avec quelle ferveur ne l'ai-je pas priée de me garder toujours et de réaliser bientôt mon rêve en me cachant à l'ombre de son manteau virginal !... Ah ! C'était là un de mes premiers désirs d'enfant... En grandissant, j'avais compris que c'était au Carmel qu'il me serait possible de trouver véritablement le manteau de la Sainte Vierge et c'était vers cette montagne fertile que tendaient tous mes désirs...


Depuis les sacrifices de son adolescence pour le salut de l'assassin Pranzini, à l'offrande de sa dernière communion pour l'ex-prêtre Carme Hyacinthe Loison en passant par sa prière pour le mystificateur Léo Taxil, Thérèse sait que ce que Jésus lui demande, c'est de s'asseoir à la table des pécheurs : « Aux jours si joyeux du temps pascal, Jésus m'a fait sentir qu'il y a véritablement des âmes qui n'ont pas la foi, qui, par l'abus des grâces perdent ce précieux trésor, source des seules joies pures et véritables. Mais Seigneur, votre enfant l'a comprise votre divine lumière, elle vous demande pardon pour ses frères, elle accepte de manger aussi longtemps que vous le voudrez le pain de la douleur et ne veut point se lever de cette table remplie d'amertume où mangent les pauvres pécheurs avant le jour que vous avez marqué ... Mais aussi ne peut-elle pas dire en son nom, au nom de ses frères : Ayez pitié de nous Seigneur, car nous sommes de pauvres pécheurs ! »
(Manuscrit B)


La conversion des pécheurs est pour Thérèse une oeuvre missionnaire : la sienne propre dans sa vocation de carmélite, la sienne associée à celle de ses frères missionnaires, l'Abbé  Bellière et le Père Rouland. C'est pour ce dernier, qui va s'embarquer le 2 août pour la Chine, qu'elle écrit, le 16 juillet 1886, son 35ème poème :


« A Notre-Dame des Victoires, Reine des Vierges, des Apôtres et des Martyrs »


Vous qui comblez mon espérance, Ô Mère ! Écoutez l'humble chant; d'amour et de reconnaissance Qui vient du coeur de votre enfant ! Aux oeuvres d'un missionnaire, vous m'avez unie sans retour, par les liens de la prière, de la souffrance et de l'amour. A lui de traverser la terre, de prêcher le  nom de Jésus, à moi, dans l'ombre et le mystère, de pratiquer d'humbles vertus. La souffrance, je la réclame, j'aime, je désire la croix, pour aider à sauver une âme, je voudrais mourir mille fois. Ah ! Pour le conquérant des âmes, je veux m'immoler au Carmel, et par lui, répandre les flammes que Jésus apporta du ciel. Par lui, quel ravissant mystère, jusqu'au Su-Tchuen oriental je pourrai de ma tendre mère faire aimer le nom virginal. Dans ma solitude profonde, Marie, je veux gagner des coeurs, par votre apôtre, au bout du monde, je convertirai les pécheurs. Par lui, l'eau sainte du Baptême, du tout petit enfant d'un jour, fera le Temple, où Dieu lui-même daigne habiter dans son amour. Je veux peuple de petits anges le brillant séjour éternel… Par lui, d'enfantines phalanges prendront leur essor vers le ciel !... La palme que mon âme envie, Par lui, je pourrai la cueillir, oh quel espoir ! Mère chérie je serai la soeur d'un martyr !!! Après l'exil de cette vie, au soir du glorieux combat, nous jouirons dans la Patrie du fruit de notre apostolat. A lui l'honneur de la Victoire, devant l'armée des bienheureux, à moi le reflet de sa gloire, éternellement dans les cieux.


Sûrement savait-elle aussi que le jeune Théophane Vénard, ce jeune saint Martyr dont elle aimait beaucoup la figure et dont elle reçut une image et une relique peu de temps avant sa mort, avait consacré son sacerdoce et sa mission à la Vierge Missionnaire, celle dont la puissance convertit les pécheurs : « Notre-Dame des Victoires », précisément. Enfin, en 1887, alors qu'elle est déjà très malade, Mère Marie de Gonzague, la Prieure du Carmel, demande une nouvelle neuvaine de messes à Notre-Dame des Victoires pour demander à Celle qui avait obtenu sa guérison en 1883 de bien vouloir renouveler le miracle. La neuvaine a lieu du 5 au 13 juin. Une amélioration se produit, puis de nouveau la maladie reprend de dessus. Le 16 juillet Thérèse est descendue à l'infirmerie. On place près d'elle une petite statuette de Notre-Dame des Victoires.


Le dernier grand poème de Thérèse est un poème marial ( PN 54) Il est long ( 25 strophes de 8 vers) et reprend tout ce qu'elle appelle sa doctrine mariale. Retenons ici les strophes 22 et 25 où l'allusion est claire :


« Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime et tu consens pour nous à t'éloigner de Lui. Aimer, c'est tout donner et se donner soi-même tu voulus le prouver en restant notre appui. Le Sauveur connaissait ton immense tendresse Il savait les secrets de ton Coeur maternel, Refuge des pécheurs, c'est à toi qu'Il nous laisse quand Il quitte la croix pour nous attendre au ciel. Bientôt je l'entendrai cette douce harmonie bientôt dans le beau ciel je vais aller te voir Toi qui vins me sourire au matin de ma vie viens me sourire encor... Mère... voici le soir !... Je ne crains plus l'éclat de ta gloire suprême avec toi, j'ai souffert et je veux maintenant chanter sur tes genoux Marie, pourquoi je t'aime et redire à jamais, que je suis ton enfant !... »


Enfin, sa dernière prière aussi est mariale. ce sont ces quelques mots, tracés d'une main tremblante au crayon, précisément au dos de la petite image dont nous avons parlé. C'est aussi les derniers mots qu'elle trace de sa main, son dernier autographe. La date est du 8 septembre 1897, anniversaire de sa profession religieuse : « Ô Marie,si j'étais la reine du ciel et que vous soyez Thérèse,je voudrais être Thérèse afin que vous soyez la Reine du Ciel ! ... »

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Neuvaine pour les malades à la suite de Sainte Thérèse de Lisieux


Pour qui cette Neuvaine ?


Cette neuvaine est dite pour les malades, afin que dans les souffrances ils n'en viennent pas à blasphémer ou perdre confiance, afin qu'ils continuent à dire l'amour du Christ malgré le mal qui les accable, afin qu'ils guérissent. Elle est dite aussi pour les pauvres et les innocents qui meurent en grandes souffrances, afin que le Seigneur lui-même les aide. Saint Vincent de Paul nous dit "que les malades sont nos bienfaiteurs", et Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus "qu'ils sont les privilégiés de Jésus", parce qu'ils sont pour nous le visage de Jésus souffrant.


Prière de la Neuvaine


Refuge des pécheurs et Notre-Dame des Victoires, Vierge Marie, vous qui autrefois avez guéri, d'un sourire, celle qui allait devenir Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de la Sainte Face, daignez encore aujourd'hui entendre nos appels insistants. Je sollicite la miséricorde de votre Fils. (pour une guérison, pour une réconciliation, pour ma conversion ou celle d'autre personne etc…) J'ai vraiment confiance en la bonté de votre Cœur Immaculé qui compatit à toutes les souffrances humaines. Je sais que vous accueillerez ma demande, parce que vous n'avez pas abandonné Jésus au pied de la Croix, et qu'Il a dit que vous étiez notre Mère. Amen.


Cœur Immaculé de Marie, apportez-moi votre secours (3 fois)

Notre Père… Je vous salue Marie… Gloire au Père....

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Premier jour

Marie, signe d'espérance assurée


« L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. » (Evangile selon Saint Luc 1, 30-31)


« Voici que vient au monde, par Marie, un fils, celui qui vaincra le mal et le péché à leur racine même, ce qui ne se réalisera pas sans un combat au centre duquel se trouve sa Mère. Mais au centre de ce combat, Marie demeure un signe d'espérance assurée. » (D'après Redemptoris Mater)


« J'ai senti que l'unique chose nécessaire était de m'unir de plus en plus à Jésus, et que le reste me serait donné par surcroît. En effet, jamais mon espérance n'a été trompée. » (Sainte Thérèse, C, 22v°)


Prions pour nos frères malades, en qui la souffrance risque d'étouffer l'espérance

(Psaume 30)


En toi, Seigneur, j'ai mon refuge; garde-moi d'être humilié pour toujours. Sois le rocher qui m'abrite, la maison fortifiée qui me sauve. Ma forteresse et mon roc, c'est toi: pour l'honneur de ton nom, tu me guides et me conduis. En tes mains je remets mon esprit; tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité. Prends pitié de moi, Seigneur, je suis en détresse. La douleur me ronge les yeux, la gorge et les entrailles. Moi, je suis sûr de toi, Seigneur, je dis : « Tu es mon Dieu ! ». Mes jours sont dans ta main: délivre-moi des mains hostiles qui s'acharnent. Béni soit le Seigneur: son amour a fait pour moi des merveilles dans la ville retranchée ! Et moi, dans mon trouble, je disais: « Je ne suis plus devant tes yeux. » Pourtant, tu écoutais ma prière quand je criais vers toi. Aimez le Seigneur, vous, ses fidèles: le Seigneur veille sur les siens; mais il rétribue avec rigueur qui se montre arrogant. Soyez forts, prenez courage, vous tous qui espérez le Seigneur !


Prière de la Neuvaine


Oraison


Seigneur Dieu, Tu as voulu que la Vierge Marie brille dans Ton Eglise comme un signe d'espérance assurée. Accorde à ceux qui cherchent auprès d'Elle un Refuge, de trouver un réconfort; s'ils sont déçus par la vie, de reprendre coeur; s'ils désespèrent de leur salut, ou d'éprouver Ton Amour s'ils n'ont connu aucune affection. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

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Deuxième jour

La Foi de Marie, une remise inconditionnelle d'Elle-même à Dieu


« Marie dit à l'Ange: « Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole ». Alors l'ange la quitta. » (Luc 1: 38).


Elisabeth s'écria: « Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » (Luc 1: 45).


« A Dieu qui se révèle est due l'obéissance de la Foi, par laquelle l'homme s'en remet tout entier et librement à Dieu. Cette définition de la Foi trouve en Marie une réalisation parfaite: elle se remet à Dieu, elle se livre à Lui intégralement comme la Servante du Seigneur ». (D'après Redemptoris Mater)


« Je voudrais vous consoler de l’ingratitude des méchants et je vous supplie de m’ôter ma liberté de vous déplaire, si par faiblesse je tombe quelquefois qu’aussitôt votre Divin Regard purifie mon âme consumant toutes mes imperfections, comme le feu qui transforme toute chose en lui-même… Je vous remercie, ô mon Dieu ! de toutes les grâces que vous m’avez accordées, en particulier de m’avoir fait passer par le creuset de la souffrance. C’est avec joie que je vous contemplerai au dernier jour portant le sceptre de la Croix.  Afin de vivre dans un acte de parfait Amour, je m’offre comme victime d’holocauste à votre Amour miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en vous et qu’ainsi je devienne Martyre de votre Amour ô mon Dieu! » (Ste Thérèse, Acte d'offrande à l'Amour Miséricordieux, extraits).


Tournons-nous vers le Seigneur et dans un acte de Foi et de confiance, livrons nos vies à Son Amour

(Psaume 39)


D'un grand espoir j'espérais le Seigneur: il s'est penché vers moi pour entendre mon cri. Il m'a tiré de l'horreur du gouffre, de la vase et de la boue; il m'a fait reprendre pied sur le roc, il a raffermi mes pas. Tu as fait pour nous tant de choses, toi, Seigneur mon Dieu ! Tant de projets et de merveilles : non, tu n'as point d'égal ! Je les dis, je les redis encore; mais leur nombre est trop grand ! Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, tu as ouvert mes oreilles; Tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors j'ai dit: « Voici, je viens. » Dans le livre, est écrit pour moi ce que tu veux que je fasse. Mon Dieu, voilà ce que j'aime : ta loi me tient aux entrailles. » J'annonce la justice dans la grande assemblée; vois, je ne retiens pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais. Je n'ai pas enfoui ta justice au fond de mon coeur, je n'ai pas caché ta fidélité, ton salut: j'ai dit ton amour et ta vérité à la grande assemblée. Toi, Seigneur, ne retiens pas loin de moi ta tendresse ; que ton amour et ta vérité sans cesse me gardent ! Mais tu seras l'allégresse et la joie de tous ceux qui te cherchent ; toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! » ceux qui aiment ton salut. Je suis pauvre et malheureux, mais le Seigneur pense à moi. Tu es mon secours, mon libérateur : mon Dieu, ne tarde pas !

 


Prière de la Neuvaine


Oraison


Seigneur Dieu, par la Vierge Marie Tu as manifesté au monde Ton Fils unique, gloire d'Israël et Lumière des peuples. Accorde-nous de suivre les exemples et les exhortations de la Mère du Christ pour fortifier notre Foi en Lui et Le reconnaître comme seul Médiateur et Sauveur, Lui qui règne pour les siècles et les siècles. Amen.

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Troisième jour

Marie a souffert Elle aussi


« Syméon, dans le Temple, dit à Marie: « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. » (Luc 2: 34-35).


« Ce que dit Syméon apparaît comme une seconde annonce faite à Marie: elle devra vivre l'obéissance de la Foi dans la souffrance aux côtés du Sauveur souffrant, et sa Maternité sera obscure et douloureuse » (D'après Redemptoris Mater)


« En regardant la Sainte Vierge, ce soir, j'ai compris qu'elle avait souffert, non seulement de l'âme, mais aussi du corps. Elle a souffert beaucoup, dans les voyages, du froid, de la chaleur, de la fatigue, elle a jeûné bien des fois. Oui, elle sait ce que c'est que de souffrir ». (Sainte Thérèse, Derniers Entretiens 10.8.11).


Par l'intercession de la Vierge Marie qui a connu comme son Fils la souffrance, prions

(Psaume 42)


Comme un cerf altéré cherche l'eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant; quand pourrai-je m'avancer, paraître face à Dieu ? Je n'ai d'autre pain que mes larmes, le jour, la nuit, moi qui chaque jour entends dire : « Où est-il ton Dieu ? » Je me souviens, et mon âme déborde : en ce temps-là, je franchissais les portails ! Je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête, parmi les cris de joie et les actions de grâce. Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ? Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu ! Au long du jour, le Seigneur m'envoie son amour; et la nuit, son chant est avec moi, prière au Dieu de ma vie. Je dirai à Dieu, mon rocher : « Pourquoi m'oublies-tu ? Pourquoi vais-je assombri, pressé par l'ennemi ? » Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ? Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !


Prière de la Neuvaine


Oraison


Dieu, qui ordonnes toutes choses avec Sagesse, Tu as voulu que la Vierge Marie donne naissance à l'Auteur même de la Grâce et lui soit associée dans le Mystère de notre Rédemption. Nous T'en supplions, permets qu'Elle nous obtienne l'abondance de Tes Grâces et nous conduise au port de l'éternel Salut. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

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Quatrième jour

Consentir à rester pauvre et sans force, comme Marie


« Comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t'a porté dans ses entrailles, et qui t'a nourri de son lait ! » Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la gardent ! » (Luc 11: 27-28)


« Marie est la première de « ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la mettent en pratique ». Mère, Elle devient le premier disciple de son Fils, la première à qui il semble dire « suis-moi » avant d'adresser cet appel aux Apôtres où à quiconque ». (D'après Redemptoris Mater).


« Comprenez donc que pour aimer Jésus, être sa victime d'amour, plus on est faible, sans désir ni vertus, plus on est propre aux opérations de cet Amour consumant et transformant... Le seul désir d'être victime suffit, mais il faut consentir à rester pauvre et sans forces et voilà le difficile. » (Sainte Thérèse, Lettre 196).


Que le Seigneur nous donne d'accepter notre pauvreté et notre faiblesse pour l'offrir à son amour

(Psaume 22)


Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre; il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de son nom. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie; j'habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.


Prière de la Neuvaine


Oraison


Tu as choisi, Seigneur, la Vierge Marie d'entre les pauvres et les humbles pour qu'Elle soit la Mère du Sauveur. Rends-nous dociles à son exemple pour Te rendre hommage d'une Foi sincère et mettre en Toi tout notre espoir de Salut. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

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Cinquième jour

Avec Marie au pied de la Croix


« Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la soeur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. » (Jean 19: 25)


« Marie, debout, au pied de la Croix, souffrant avec son Fils unique, s'unit parfaitement à Lui en son dépouillement. Elle y donne le consentement de son Amour et reste là, à la différence des disciples qui s'enfuient ». (D'après Redemptoris Mater).


« Les épreuves de Jésus, quel mystère! Il a donc des épreuves Lui aussi. Oui, il en a, et souvent Il est seul à fouler le vin du pressoir. Il cherche des consolateurs et ne peut en trouver. Beaucoup servent Jésus quand Il les console, mais peu consentent à tenir compagnie à Jésus dormant sur les flots ou souffrant au jardin de l'Agonie. Qui donc voudra servir Jésus pour Lui-même? » (Sainte Thérèse, Lettre 165).


Nous tenant auprès de Jésus souffrant, offrons nos douleurs en communion aux siennes

(Psaume 85)


Écoute, Seigneur, réponds-moi, car je suis pauvre et malheureux. Veille sur moi qui suis fidèle, ô mon Dieu, sauve ton serviteur qui s'appuie sur toi. Prends pitié de moi, Seigneur, toi que j'appelle chaque jour. Seigneur, réjouis ton serviteur: vers toi, j'élève mon âme ! Toi qui es bon et qui pardonnes, plein d'amour pour tous ceux qui t'appellent, écoute ma prière, Seigneur, entends ma voix qui te supplie. Je t'appelle au jour de ma détresse, et toi, Seigneur, tu me réponds. car tu es grand et tu fais des merveilles, toi, Dieu, le seul. Montre-moi ton chemin, Seigneur, que je marche suivant ta vérité; unifie mon coeur pour qu'il craigne ton nom. Je te rends grâce de tout mon coeur, Seigneur mon Dieu, toujours je rendrai gloire à ton nom;  il est grand, ton amour pour moi : tu m'as tiré de l'abîme des morts. Regarde vers moi, prends pitié de moi. Donne à ton serviteur ta force, et sauve le fils de ta servante.


Prière de la Neuvaine


Oraison


Seigneur Dieu, dans Ta Sagesse cachée Tu donnes aux membres du Corps du Christ de compléter les peines de cette vie, la Passion du Christ de compléter par les peines de cette vie, la Passion de leur Chef et Tu as voulu que, près de Ton Fils mourant sur la Croix, se tienne Sa Mère Douloureuse. Accorde-nous, à son exemple, d'être toujours auprès de nos frères souffrants pour leur apporter affection et réconfort. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

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Sixième jour

Par l'intercession de Marie, le Seigneur vient à notre secours


« Il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples. Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. » (Jean 2: 1)


Marie se situe entre son Fils et les hommes dans la réalité de leurs privations, de leur pauvreté et de leurs souffrances. Elle agit non pas de l'extérieur, mais à sa place de Mère et désire que se manifeste la puissance de son Fils, sa puissance qui vient au secours du malheur des hommes et les libère du mal qui pèse sur leur vie ». (D'après Rédemptoris Mater)


« Je n'ai nullement peur des derniers combats ni des souffrances, si grandes soient elles. Le Bon Dieu m'a toujours secourue; Il m'a aidée et conduite par la main dès ma plus tendre enfance. Je compte sur Lui. Je suis assurée qu'Il me continuera son secours jusqu'à la fin ». (Sainte Thérèse, Derniers Entretiens 27.5.2)


Prenons refuge dans le Seigneur, sûrs du secours de la Vierge Marie

(Psaume 45)


Dieu est pour nous refuge et force, secours dans la détresse, toujours offert. Nous serons sans crainte si la terre est secouée, si les montagnes s'effondrent au creux de la mer; ses flots peuvent mugir et s'enfler, les montagnes, trembler dans la tempête: Il est avec nous, le Seigneur de l'univers; citadelle pour nous, le Dieu de Jacob ! Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu, la plus sainte des demeures du Très-Haut. Dieu s'y tient: elle est inébranlable; quand renaît le matin, Dieu la secourt. Des peuples mugissent, des règnes s'effondrent; quand sa voix retentit, la terre se défait. Il est avec nous, le Seigneur de l'univers; citadelle pour nous, le Dieu de Jacob ! Venez et voyez les actes du Seigneur, comme il couvre de ruines la terre. Il détruit la guerre jusqu'au bout du monde, il casse les arcs, brise les lances, incendie les chars: « Arrêtez ! Sachez que je suis Dieu. Je domine les nations, je domine la terre. » Il est avec nous, le Seigneur de l'univers; citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !


Prière de la Neuvaine


Oraison


Accorde à Tes serviteurs, Dieu très Bon, de posséder la santé de l'âme et du corps, et, par l'intercession de la Vierge Marie, d'être libérés des tristesses de ce monde et de goûter les joies de l'éternité. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

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Septième jour

Par l'intercession de Marie, « Faites tout ce qu'Il vous dira »


« Trois jours plus tard, il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples. Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. » Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » (Jean 2: 1-5).


« Ces paroles de Marie aux serviteurs la présentent devant les hommes comme porte-parole de la Volonté de Dieu. La Mère de Dieu montre que les Volontés du Seigneur doivent être satisfaites afin qu'il manifeste son secours ». (D'après Redemptoris Mater).


« Il faut beaucoup prier; si tu pouvais mettre un cierge à Notre Dame des Victoires; j'ai tant confiance en Elle! » (Sainte Thérèse, Lettre 92).


« Arrivés à Paris, papa nous en fit visiter toutes les merveilles. Pour moi, je n'en trouvais qu'une qui me ravit, cette merveille fut: Notre Dame des Victoires. Ah! Ce que j'ai senti à ses pieds, je ne pourrais le dire... Les grâces qu'Elle m'accorda m'émurent si profondément que mes larmes seules traduisirent mon bonheur, comme au jour de ma première Communion... La Sainte Vierge m'a fait sentir que c'était vraiment Elle qui m'avait souri, et m'avais guérie. J'ai compris qu'Elle veillait sur moi, que j'étais son enfant ». (Sainte Thérèse, Manuscrit A 57R°)


Confions-nous à la Miséricorde de Dieu en nous engageant à faire Sa Volonté

(Psaume 33)


Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres. Je cherche le Seigneur, il me répond: de toutes mes frayeurs, il me délivre. Qui regarde vers lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage. Un pauvre crie; le Seigneur entend: il le sauve de toutes ses angoisses. L'ange du Seigneur campe à l'entour pour libérer ceux qui le craignent. Goûtez et voyez: le Seigneur est bon ! Heureux qui trouve en lui son refuge ! Venez, mes fils, écoutez-moi, que je vous enseigne la crainte du Seigneur. Qui donc aime la vie et désire les jours où il verra le bonheur ? Garde ta langue du mal et tes lèvres des paroles perfides. Évite le mal, fais ce qui est bien, poursuis la paix, recherche-la. Le Seigneur entend ceux qui l'appellent: de toutes leurs angoisses, il les délivre. Il est proche du coeur brisé, il sauve l'esprit abattu.


Prière de la Neuvaine


Oraison


Dans Ta Sagesse admirable, Père très Saints, Tu as voulu que la Vierge Marie, Mère de Jésus, sois présente aux Mystères de notre Salut. Accorde-nous de suivre fidèlement ses conseils et de faire ce que Ton Fils nous a enseigné dans l'Evangile. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

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Huitième jour

Les yeux fixés sur Marie


« Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère... Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. » (Jean 19: 25-27).


« Marie est aujourd'hui dans la gloire de la Résurrection. Les larmes qui étaient les siennes au pied de la Croix se sont transformées en un sourire que rien n'effacera tandis que sa compassion maternelle envers nous demeure intacte. L'intervention secourable de la Vierge Marie au cours de l'histoire atteste et ne cesse de susciter à son égard, dans le peuple de Dieu, une confiance inébranlable: la prière du Souvenez-vous exprime très bien de sentiment. Marie aime chacun de ses enfants, portant d'une façon particulière son attention sur ceux qui, comme son Fils à l'heure de la Passion, sont en proie à la souffrance; Elle les aime tout simplement parce qu'il sont ses fils, selon la Volonté du Christ sur la Croix ». (Benoît XVI, Homélie du 15 septembre 2008)


Chantons la Mère que le Seigneur nous donne, Elle qui vint au secours de la Petite Thérèse et remettons-nous entre ses mains


Oh ! je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t'aime ! Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur ! Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême, ne saurait à mon âme inspirer de frayeur. Si je te contemplais dans ta sublime gloire, et surpassant l'éclat de tous les bienheureux; que je suis ton enfant, je ne pourrais le croire..... Marie, ah ! devant toi je baisserais les yeux.


En attendant le Ciel, ô ma Mère chérie, Je veux vivre avec toi, te suivre chaque jour; Mère, en te contemplant je me plonge ravie, découvrant dans ton Cœur des abîmes d'amour. Ton regard maternel bannit toutes mes craintes, il m'apprend à pleurer, il m'apprend à jouir. Au lieu de mépriser les jours de fêtes saintes, Tu veux les partager, tu daignes les bénir.


Tu nous aimes Marie, comme Jésus nous aime, et tu consens pour nous à t'éloigner de lui. Aimer, c'est tout donner, et se donner soi-même: Tu voulus le prouver en restant notre appui. Le Sauveur connaissait ton immense tendresse, Il savait les secrets de ton cœur maternel... Refuge des pécheurs, c'est à toi qu'il nous laisse quand il quitte la croix pour nous attendre au ciel !


Bientôt je l'entendrai cette douce harmonie; Bientôt, dans le beau ciel, je vais aller te voir, Toi qui vins me sourire au matin de ma vie, viens me sourire encor... Mère, voici le soir!...  Je ne crains plus l'éclat de ta gloire suprême; avec toi j'ai souffert... et je veux maintenant chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t'aime... et redire à jamais, que je suis ton enfant !


Prière de la Neuvaine


Oraison


Seigneur, Père très Saint, Tu as établi, dans le Mystère Pascal, le Salut du genre humain. Accorde-nous d'être comptés parmi les enfants d'adoption qu'en mourant sur la Croix, Jésus-Christ à remis à la Vierge sa Mère, Lui qui règne avec Toi et le Saint Esprit pour les siècles et les siècles. Amen.

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Neuvième jour

Le Seigneur nous donne sa force, « rien que pour aujourd'hui »


« Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante ;désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ;Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras,il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes,il élève les humbles. Il comble de bien les affamés,renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur,il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères,en faveur d'Abraham et de sa race à jamais. » (Luc 1: 46-55).


« Marie est la Mère d'un Dieu qui vient sauver les hommes en les associant à son Mystère de Croix et de Résurrection. Mais sa coopération à l'oeuvre du Salut n'est pas seulement oeuvre. Désormais élevée au Ciel, Elle participe à la puissance du Ressuscité, toujours attentive à ses enfants dont le pèlerinage n'est pas achevé et qui se trouvent engagés dans les souffrances et les épreuves de cette vie ». (D'après Redemptoris Mater).


« Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère. Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit, Tu le sais, ô mon Dieu! pour t’aimer sur la terre je n’ai rien qu’aujourd’hui!… Que m’importe, Seigneur, si l’avenir est sombre? Te prier pour demain, oh non, je ne le puis!… Conserve mon coeur pur, couvre-moi de ton ombre rien que pour aujourd’hui!... Si je songe à demain, je crains mon inconstance je sens naître en mon coeur la tristesse et l’ennui. Mais je veux bien, mon Dieu, l’épreuve, la souffrance rien que pour aujourd’hui!... » (Sainte Thérèse, Poème n°5)


Comme la Vierge Marie, ayons Foi en la présence du Seigneur qui vient nous secourir chaque « aujourd'hui »


Quand je me tiens sous l'abri du Très-Haut et repose à l'ombre du Puissant, je dis au Seigneur: « Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr! » C'est lui qui te sauve des filets du chasseur et de la peste maléfique; tu trouves sous son aile un refuge: sa fidélité est une armure, un bouclier. Oui, le Seigneur est ton refuge ; tu as fait du Très-Haut ta forteresse. il donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins. Ils te porteront sur leurs mains pour que ton pied ne heurte les pierres; tu marcheras sur la vipère et le scorpion, tu écraseras le lion et le Dragon. « Puisqu'il s'attache à moi, je le délivre; je le défends, car il connaît mon nom. Il m'appelle, et moi, je lui réponds; je suis avec lui dans son épreuve. « Je veux le libérer, le glorifier; de longs jours, je veux le rassasier, et je ferai qu'il voie mon salut. »


Prière de la Neuvaine


Oraison


Seigneur notre Dieu, nous en appelons à Ta Providence qui jamais ne se trompe en ses desseins. Par l'intercession de la Vierge Marie, Mère de Ton Fils, tout ce qui fait mal, écarte-le, et donne-nous ce qui peut nous aider. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

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28 janvier 2010

Litanies de Notre Dame du Sacré Cœur

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Litanies de Notre Dame du Sacré Cœur


Seigneur, ayez pitié de nous

Jésus-Christ, ayez pitié de nous

Seigneur, ayez pitié de nous

Jésus-Christ, écoutez-nous

Jésus-Christ, exaucez-nous

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous


Notre Dame du Sacré Cœur, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, Reine de la Paix et de la clémence, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, dispensatrice des dons de Dieu, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, conquérante des cœurs, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, Mère de la Miséricorde, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, Mère de la Divine Grâce, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, doux présent du Ciel, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, Souveraine Bienfaitrice, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, Trésorière incomparable, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, auguste médiatrice, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, secours assuré dans tous les périls, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, assistance de ceux qui sont abandonnés, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, Mère des orphelins et des délaissés, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, espérance des désespérés, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, vous que les générations bénissent, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, vous dont la suavité surpasse la douceur du miel, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, vous dont les prières obtiennent tout du Tout-Puissant, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, terre bénie qui avez produit le Fruit de vie, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, Lys Immaculé dont les parfums embaument l'univers, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, fontaine mystérieuse, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, sûr asile contre tous les dangers du monde, priez pour nous

Notre Dame du Sacré Cœur, la plus pure et la plus aimables des créatures, priez pour nous


Daignez agréer nos louanges et exaucer nos vœux, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Que le Ciel vous révère, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Que la terre publie vos bienfaits, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Que la jeunesse s'abrite sous votre manteau virginal, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Que les mères vous confient leurs familles, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Que les vieillards vous invoquent et vous bénissent, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Convertissez les pécheurs les plus endurcis, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Triomphez de l'insensibilité de nos cœurs, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Faites couler de nos yeux les larmes du repentir, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Soyez notre armure quand Satan nous assiège, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Daignez nous aider à sanctifier nos peines, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Daignez bénir et féconder nos travaux, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Daignez partout nous garder sous votre égide, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Que dans nos chutes nous ne vous oubliions jamais, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Laissez-vous attendrir par nos plaies, nos dangers et nos maux, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Daigne votre Charité nous offrir vos bras pour refuge, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Daigne votre compassion couvrir nos fautes, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Daigne votre Tendresse ne nous abandonner jamais, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Daigne votre humilité vaincre notre orgueil, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Daigne votre amour nous conduire au Cœur de Jésus, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Daigne votre prière nous assister à notre dernière heure, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Daigne votre défense nous protéger au Tribunal de Dieu, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Conservez-nous notre Souverain Pontife, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Consacrez la Foi à la France qui vous aime, et qui vous est consacrée, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Dirigez les Évêques et le Clergé dans les voies de la sainteté, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Protégez l'Europe Catholique contre les efforts de l'impiété, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Ramenez à l'Église de Jésus-Christ les hérétiques et les schismatiques, ô Notre Dame du Sacré Cœur

Faites briller la Lumière de l'Évangile aux yeux des fidèles, ô Notre Dame du Sacré Cœur


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.


Priez pour nous, ô Céleste Trésorière du Cœur de Jésus,

Afin que par vous, sublime Espérance des désespérés, nous devenions dignes des promesses de   Jésus Christ votre Fils


Prions


Mon Dieu, qui avez voulu, pour le triomphe de Votre Miséricorde et le Salut de nos âmes, donner à Marie, Vierge Immaculée, un ineffable pouvoir d'intercession sur le Cœur de Jésus, accordez-nous par ses prières et ses mérites, la grâce de vivre et de mourir dans votre Saint Amour. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

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Téléchargez le texte des Litanies de Notre Dame du Sacré Coeur (pdf) en cliquant ici

28 janvier 2010

Prière à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse

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Prière à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse

en souvenir de l'apparition du 17 novembre 1830

à dire le 27 de chaque mois à 17 heures

Révélée par la Vierge Marie à Carmela Carabini en 1976

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L'apparition du 27 novembre 1830

Chapelle de la Rue du Bac, Paris

Le 27 novembre, à cinq heures et demie, heure d’oraison pour la communauté, la Vierge Marie de nouveau se manifeste à Sœur Catherine agenouillée dans la chapelle parmi ses compagnes. Elle lui apparaît à droite, dans le chœur de la Chapelle, là où se trouve actuellement l’autel de la Vierge au Globe. Dressée sur le globe terrestre, le pied écrasant le serpent, Marie tient dans ses mains, à hauteur de poitrine, surmonté d’une croix, un globe plus réduit, qu’elle offre à Dieu dans un geste implorant. Les traits graves de son visage, durant la vision, s’illuminent de clartés radieuses, surtout à l’instant de sa prière. Sœur Catherine s’entend dire en elle : «Ce globe que vous voyez représente le monde entier, particulièrement la France, et chaque personne en particulier». Tout à coup, les doigts de la Vierge se comblent d’anneaux et de pierreries magnifiques ; les rayons qui en jaillissent brillent tout autour et illuminent sa personne. Dans le récit qu’a écrit Sœur Catherine sur l’ordre de son confesseur, nous lisons : «Les pierreries étaient plus belles les unes que les autres, les unes plus grosses, les autres plus petites jetaient des rayons plus beaux les uns que les autres et toujours en s’élargissant en bas». Comme la Sœur contemple la vision, la Vierge abaisse les yeux sur elle et la même voix intérieure lui dit : «Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent». Il se forme alors autour de la Vierge un tableau ovale, sur lequel est écrit en lettres d’or : «Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !». Bientôt, chargées des grâces que symbolisent les rayons, les mains de Marie s’abaissent et s’étendent, comme sur la Médaille ; puis une voix se fait entendre : «Faites frapper une Médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces. Les grâces seront abondantes pour les personnes qui auront confiance». Ainsi, après avoir offert le monde à Dieu, la Vierge tend aux humains ses mains rayonnantes. A cet instant, elle fait comprendre à sa messagère «combien elle est généreuse envers les personnes qui la prient ; que de grâces elle accorde aux personnes qui les lui demandent ; quelle joie elle éprouve en les accordant !». Enfin Sœur Catherine ajoute que quelques unes des pierres précieuses fixées aux doigts de la Vierge, ne donnent aucun rayon ; comme elle s’en étonne, une voix intérieure lui dit : «Ces pierreries, qui restent dans l’ombre, figurent les grâces qu’on oublie de me demander». Bientôt, le tableau se retourne, et la Sœur voit au revers la lettre M surmontée d’une croix, et au dessous du monogramme de Marie, deux cœurs, l’un entouré d’épines, le second transpercé d’un glaive. Les notes de la voyante ne mentionnent pas les douze étoiles que l’on voit toujours autour du monogramme de Marie. Mais ce détail a été attesté par Sainte Catherine un peu plus tard. Comme elle se demande un jour, pendant sa méditation, ce qu’il faut graver au revers de la Médaille, la Vierge lui répond : «Le M avec la Croix et les deux Cœurs en disent assez». Dans le courant de décembre, elle a une nouvelle apparition très semblable à celle du 27 novembre, et au même moment, pendant l’oraison du soir : la messagère choisie par l’Immaculée reçoit de nouveau l’ordre de faire frapper la Médaille par l’entremise de son confesseur, le prudent Père Aladel. Ce sera quand même fait en 1832 avec la permission de l’archevêque de Paris, Monseigneur de Quélen. Symbole suffisamment clair, cette Médaille nous rappelle que nous sommes des chrétiens rachetés par un Dieu crucifié en face de sa mère douloureuse ; que nous sommes les enfants d’un Dieu qui nous aime, qui nous donne son cœur et qui demande en retour le nôtre pour étendre son royaume d’amour et de paix parmi les hommes, et en priorité parmi les plus souffrants, comme va le faire Sœur Catherine. Méditons ce langage convaincant de la Médaille ! Elle est un saisissant raccourci de notre foi chrétienne.

Texte extrait du site www.medaille-miraculeuse.fr

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Supplique à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse

Ô Vierge Immaculée, nous savons que, toujours et partout, tu es disposée à exaucer les prières de tes enfants exilés en cette vallée de larmes, mais nous savons aussi qu'il y a des jours et des heures où tu te plais à répandre plus abondamment les trésors de tes grâces. Eh bien, ô Marie, nous voici prosternés devant toi précisément au jour même et à l'heure bénie, choisis par toi pour la manifestation de ta médaille. Nous venons à toi, remplis d'une immense gratitude et d'une confiance sans limites, en cette heure qui t'est si chère, pour te remercier du grand don que tu nous as fait en nous donnant ton image, afin qu'elle soit pour nous un témoignage d'amour et un gage de protection. Nous te promettons donc que, selon ton désir, la sainte médaille sera le signe de ta présence auprès de nous, le livre dans lequel nous apprendrons, selon ton conseil, combien tu nous as aimés et ce que nous devons faire pour ne pas rendre inutiles tant de tes sacrifices et des sacrifices de ton divin Fils. Oui, ton Coeur transpercé, représenté sur la médaille, s'appuiera toujours sur le nôtre et le fera battre à l'unisson du tien. Il l'embrasera d'amour pour Jésus et le fortifiera afin qu’il porte chaque jour sa croix derrière Lui. Cette heure est la tienne, ô Marie, l’heure de ton inépuisable bonté, de ta miséricorde triomphante, 1’heure à laquelle tu fis jaillir, par l'intermédiaire de ta médaille, ce torrent de grâces et de prodiges qui inonda la terre. Fais, ô Mère, que cette heure qui te rappelle la douce émotion de ton Coeur par laquelle tu fus poussée à nous rendre visite et à nous apporter le remède de tant de maux, soit aussi notre heure. L'heure de notre sincère conversion, et l’heure du plein exaucement de nos voeux. Toi qui as promis qu'en cette heure bénie, seraient grandes les grâces pour ceux qui les demanderaient avec confiance, pose ton regard bienveillant sur nous qui te supplions. Nous confessons que nous ne méritons pas tes grâces, mais à qui aurons-nous recours, sinon à toi qui es notre Mère, dans les mains de qui Dieu a placé toutes ses grâces ? Aie donc pitié de nous. Nous te le demandons par ton Immaculée Conception et par l'amour qui te poussa à nous donner ta précieuse médaille. Ô Consolatrice des affligés, toi qui t'es déjà apitoyée sur nos misères, considère les maux qui nous accablent. Fais que ta médaille répande sur nous et sur tous ceux que nous aimons ses rayons bienfaisants. Qu'elle guérisse nos malades, qu'elle donne la paix à nos familles, qu'elle nous préserve de tout danger. Que ta médaille apporte le réconfort à ceux qui souffrent, la consolation à ceux qui pleurent, la lumière et la force à tous les hommes. Mais spécialement, permets, ô Marie, qu'en cette heure solennelle nous te demandions la conversion des pécheurs, en particulier de ceux qui nous sont les plus chers. Rappelle-toi qu'eux aussi sont tes enfants, que pour eux tu as souffert, prié et pleuré. Sauve-les, ô refuge des pécheurs, afin qu'après t'avoir tous aimée, invoquée et servie sur la terre, nous puissions venir te rendre grâce et te louer éternellement dans le ciel. Amen.

Salve Regina et trois fois " Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous

 

Cette prière révélée par le Ciel nous a été transmise par une âme privilégiée italienne, Carmela Carabini en 1976 et est source de grâces sans nombre.

Association Fidelitas

B.P. 149

F- 74 101 Annemasse

Pour approfondir

http://web.tiscali.it/cenadimi

Téléchargez le texte de cette prières (pdf) en cliquant ici

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Remerciements à Mr Pottier qui m'a envoyé le texte de cette prière

24 janvier 2010

Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi 15/15

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Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi

Bienheureux Bartolo Longo

15

Quinzième Samedi

Cinquième Mystère glorieux

Le couronnement de Marie


Il n'a été donné à aucune langue, ni angélique, ni humaine, nous dit saint Epiphane, de décrire l'honneur et le triomphe que reçut la Vierge Marie a son entrée dans le ciel, au cours de sa glorieuse Assomption. On peut seulement dire, qu'il n'y en eut jamais et qu'il n'y en aura jamais de plus grand, après celui, glorieux de son Fils. Car on ne peut se représenter, ajoute Saint Bernard, avec quelle  gloire sachant la Sainte Vierge est entrée le Ciel, avec quelle dévotion elle a été honorée par le  chœur des Anges, avec quel plaisir et avec quelle satisfaction elle a été accueillie et embrassée par  son Fils. Considère, ô mon âme, que le plus grand désir des Anges, une fois accomplie la Rédemption, était d'avoir, au Ciel , l'âme et le corps de Dieu-Homme et de sa Mère et ils l'exprimaient avec des paroles de David: « Levez-vous, Seigneur, venez dans votre Royaume, vous et l'Arche de votre Sanctification, c'est à dire, vous et votre Mère qui fut l'Arche que vous avez sanctifiée en habitant en son sein ». Et le désir de ces habitants célestes fut finalement accompli. Mais si le Seigneur voulut que l'Arche du Testament fût conduite dans la cité de David en grande pompe, c'est avec une pompe plus noble et plus glorieuse qu'il voulut que sa Mère entrât triomphante dans le Ciel. Et lui-même, ce Roi du Ciel, nous dit saint Bernard, vint à son   encontre avec toute sa Cour céleste. Et ainsi elle dépassa en gloire de sa propre Assomption. Considère, ô mon âme, comme elle fut illuminée de joie et de splendeur, quand il l'invita en lui disant: « Viens du Liban, ô ma fiancée, fais ton entrée » (Cantique 4:8). Et Marie, la plus gracieuse de toutes les femmes, s'éleva de la terre, passa l'atmosphère et arriva au Trône de la Très Sainte Trinité. Et les Anges, la voyant si belle et si glorieuse, se demandèrent:  Qui est donc cette créature qui vient de la terre, de ce désert rempli d'épines et de souffrances, si pure et si riche de vertus, appuyée sur son bien-aimé Seigneur? Qui est-elle? Et les Anges qui l'accompagnaient répondirent: C'est la Mère de notre roi, c'est notre Reine, celle qui est bénie entre toutes les femmes, pleine de grâces, la Sainte des Saintes, la bien-aimée de Dieu, l'Immaculée, la colombe, la plus belle de toutes les créatures. Ecoute le cantique de tous les bienheureux Esprits qui la louent: « Vous êtes la gloire de Jérusalem, vous êtes l'orgueil suprême d'Israël, vous êtes le grand l'honneur de notre race » (Jdt 15.9). Tous comme il n'y eut sur terre ni lieu ni temple plus digne de Dieu que ce sein immaculée de Marie, de même, dit Saint Bernard, qui, il n'y eut au Ciel un trône plus sublime que le trône Royal sur lequel elle fut placée par son Fils; surtout après qu'il l'eût placée sur sa droite et au dessus de tous les Chœurs des Anges, comme formant un chœur à part, avec son humanité divine, l'associant à lui en tant que Mère, Epouse, Médiatrice et Coordinatrirce à la Rédemption du monde, et qualité de  Reine de l'Univers. O Vierge glorieuse et bénie, je me réjouis et je me félicite pour la grande gloire dont vous jouissez au Paradis, assise à la droite de votre Fils et faite Reine du Ciel et la terre. O chère Vierge, que tout l'univers qui croie en votre divin Fils et à la vraie Église vous reconnaisse comme sa propre mère et sa Reine et se réjouisse et exulte que Dieu ait pris une Mère aussi aimante et une reine si grande, si aimable et si puissante.


Considère maintenant, ô mon âme, comment la Très Sainte Trinité honora Marie d'une couronne très précieuse. Le Père Eternel lui posa sur la tête la couronne de la Puissance, lui accordant, après  Jésus Christ, la domination sur toutes les créatures du ciel, de la terre et de l'enfer, si bien que les Esprits des ténèbres tremblent à son Nom. Et c'est ainsi que l'on peut appliquer à la Très Sainte Vierge les paroles du Psalmiste: « Vous l'avez couronnée, Seigneur, d'honneur et de gloire; de vos mains, vous l'avez élevées au-dessus de toutes les œuvres » ( Ps 8.6-7). Dieu, le Fils, lui ceignit les tempes de la Couronne de la sagesse, comme Reine du ciel, des Anges et des hommes, rachetés par Son sang, et il lui en remit le profit entre les mains, et en tant que Reine de la Clémence, il lui remit les clés de la Miséricorde. Le Saint Esprit la para de la couronne de la Charité, comme Mère du Bel Amour qui inspire non seulement l'amour pour Dieu, mais aussi un amour brûlant pour nos semblables, qui nous fait déployer un zèle ardent pour bien et pour leur salut. Et la voilà donc devenue l'étonnement et  l'admiration des hiérarchies des Anges. En outre, la Vierge fut couronnée par les auréoles de la virginité, du Martyre et de docteur de la Religion, parce qu'elle fut la Vierge des vierges, martyre dans la passion de son Fils divin et Maîtresse de la Foi aux maîtres de la religion eux-mêmes. Enfin, cette Souveraine fut couronnée de couronne des douze étoiles, comme il est écrit dans l'Apocalypse: « Une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds et sur sa tête une couronne de douze étoiles » (Apoc. 12:1). Etant donné qu'elle réunissait en sa personne les grandeurs et les vertus de tous les ordres des saints qui sont au Ciel, elle fut donc couronnée de tous leurs mérites représentés par douze étoiles. En elle, resplendissaient totalement la Foi et l'espérance Brillait des Patriarches, la lumière et la contemplation des prophètes, la Charité et le zèle des Apôtres, la force et la magnanimité des Martyrs, la patience et la pénitence des confesseurs, la sagesse et la prudence des Docteurs, la Sainteté et la pureté des Prêtres, la solitude et la prière des Ermites, la pauvreté et l'obéissance des Moines, la Charité et la pureté des Vierges, l'humilité et la patience des Veuves et enfin avec la fidélité et l'union de tous les Saints. Et en conséquence, tous la reconnurent comme leur Reine. O mon âme, personne ne pourra jamais imaginer ce qu'ont été les concerts d'Anges, les mélodies et les cantiques des Bienheureux en l'honneur de Dieu et de la Reine de miséricorde! Et la grande Vierge, assise à la droite du Fils de Dieu dit à toutes les générations: « Le Seigneur a pris en considération l'humilité de sa servante et il a daigné faire d'elle la source des richesses de sa grâce. Venez donc à moi, vous tous qui êtes angoissés et tourmentés dans cette vallée de larmes et de douleurs, et je vous soulagerai car Dieu m'a fait source de votre joie ». Mère adorée, me voici, je viens à votre invitation: je suis accablé sous le poids de mes péchés, mais j'ai une telle confiance en vous que je suis persuadé que vous m'en libérerez. O Reine très puissante qui régnez dans le Ciel et sur la terre, je crois en vous, je vous révère et je vous adore dans toute votre bienheureuse gloire. O Marie, donnez-moi la lumière pour dissiper les ténèbres de mon esprit embrumé et perdu dans l'obscurité d'une nuit noire. Faites pénétrer en moi les rayons ardent de votre saint amour et remplissez mon coeur de vertus, de zèle et de ferveurs. Ne permettez pas, ô Mère Divine que mon âme  meurt dans les ténèbres. Je sais que mes fautes mériteraient les plus terribles châtiments, mais j'ai confiance en votre bonté et grâce à votre intercession auprès de Jésus Christ, j'espère ne pas être puni et obtenir le pardon de mes péchés.


Regarde, ô mon âme, tous les Saints du Paradis qui viennent saluer leur Reine, à commencer par les  Patriarches Noé, Abraham et Jacob, par les Prophètes et par les Vierges saintes. « Les jeunes femmes l'ont vue et glorifiée, reines et concubines l'ont célébrée » (Cantique 6:9). Il arrivèrent tous: les Martyrs et les confesseurs, Élisabeth, Zacharie, et Jean Baptiste; et ses parents bien-aimés, Joachim et Anne; et aussi son chaste époux Joseph. Qui pourra dépeindre leur joie et reproduire leurs paroles de louange? Quelle consolation pour eux de la revoir. Unis-toi à eux, ô mon âme, et unis ta voix à celles des Chœurs bienheureux pour dire: «  Je vous salue, Reine du Ciel, je vous salue Reine des Anges, je vous salue, tige sacrée; je vous salue, Porte sacrée, d'où est sortie la lumière du monde. Réjouissez-vous, Vierge glorieuse, belle et riche par-dessus tout et priez Jésus pour nous! » Si l'esprit humain ne peut arriver à comprendre la gloire immense que Dieu a préparée au Ciel à ceux qui l'ont aimé, personne n'arrivera à comprendre, remarque Saint Bernard, le haut degré de  gloire dans lequel il a placé sa très aimée Mère qui, sur la terre, l'a aimé que tous les hommes et les anges mis ensembles. Enfin, la Sainte Vierge désir que l'on médite, dans son dernier Mystère, non seulement sa gloire, mais aussi celle de tous Anges et de tous les Saints dont le prestige a rejailli sur elle. Elle désire également que cette contemplation nous incite à imiter les Saints pour obtenir, nous aussi, la vie éternelle. Marie t'invite donc, ô mon âme, à méditer la grande gloire dont elle jouit avec tous qui sont au Ciel, gloire dont tu pourrais jouir toi aussi en ayant le courage d'entreprendre et de persévérer dans la voie de la vertu et ainsi la Vierge Marie t'accueillera avec elle, pour toujours, dans son Bienheureux  Royaume. Contemple donc le Paradis et tous les Saints, qui furent faible comme toi, qui furent pécheurs, comme toi et qui, par la grâce de Seigneur et par l'intercession de la Très Sainte Vierge, ont surmonté tous les obstacles et son arrivés est venu à cette béatitude éternelle. Que leur exemple te serve d'aiguillon pour t'exciter à la vertu, pour combattre vaillamment tes ennemis et à tout faire  pour gagner ce bien infini qui est de vivre et de régner avec Jésus et de Marie durant toute l'éternité. Et si une vertu te manque, demande-là à la Vierge Marie, en ce jour de son glorieux triomphe: et demande-lui tout particulièrement la persévérance dans son amour qui est le plus sûr moyen d'arriver à la gloire. Rappelle-toi de ce qu'à dit Saint Alphonse: « Qui à de la persévérance dans la dévotion de son  Rosaire atteindra la majorité persévérance finale ». Parce que, comme nous l'enseigne Saint Augustin: « La persévérance n'est pas une vertu que l'on acquiert, mais un don qui nous est donné en récompense de notre assiduité et de notre constance dans les prières ». Mais les prières que la Vierge adresse pour nous à son Fils sont certainement les plus efficaces. Ô grande et glorieuse Reine, mon âme, prosternée au pied de votre trône, vous vénère dans cette vallée de larmes. Maintenant que vous siégez comme Reine du ciel et la terre, n'oubliez pas votre pauvre serviteur! Vous êtes maintenant plus proche de Dieu et donc vous pouvez nous accordez davantage de grâces. Du haut du Ciel, vous voyez mieux que moi ce dont j'ai besoin. Faites que sur la terre je sois votre serviteur fidèle, afin que je mérite un jour de vous louer et de vous bénir au Paradis. En ce jour où vous avez été faite Reine de l'univers, je désire me consacrer encore plus à vous.  Que votre joie me console et acceptez-moi comme votre fils. Vous êtes ma mère et à ce titre vous vous devez de me sauver. En ce dernier Samedi qui vous est consacré, accordez-moi votre amour et une dévotion toujours plus parfaite et entière à votre Saint Rosaire, ainsi que la grâce de la persévérance finale. Je me réjouis avec vous aussi, Esprits bienheureux et Saints du Paradis, de la béatitude et de la gloire dont vous jouissez grâce à Dieu et avec Dieu. Moi aussi je suis destiné, du moins je l'espère, à cette même gloire bienheureuse, mais je ne pourrai y parvenir qu'en possédant vos vertus. C'est pourquoi, Anges, Patriarches, Prophètes, Apôtres, Martyrs, Confesseurs, Vierges, Anachorètes et vous tous Saints, priez pour moi la Reine du Ciel afin que par son intercession je me rende digne d'être admis un jour, avec vous et avec elle, à contempler Dieu, à le glorifier et à le bénir pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.


Vertu: La persévérance dans leur dévotion à Marie.


Pratique: Prosternez-vous aujourd'hui devant une image de Marie et promettez-lui de demeurer toute votre vie son fidèle et dévoué serviteur: offrez-lui vos pensées, vos affections, vos actions, toute votre personne; faites-lui aussi la promesse de réciter chaque jour au moins cinq dizaines de son Chapelet; et enfin, demandez-lui son amour et la persévérance dans sa dévotion jusqu'au jour de votre mort. Bienheureux seront ceux qui arriveront à réciter chaque jour les quinze dizaines du Chapelet parce que la persévérance finale a été promise par Marie à ceux qui seront fidèles à cette dévotion quotidienne. Invitez les âmes à pratiquer la dévotion à la Vierge Marie, distribuez les médailles et conseillez la pratique des Quinze Samedis. Si, vous désirez que votre Très Sainte Mère vous assiste à l'heure de votre mort, prenez le Scapulaire où elle est représentée décorant de ses mains le Troisième Ordre Dominicain et soyez assuré que vous obtiendrez de sa bonté toutes les grâces dont vous avez besoin.


Oraison jaculatoire: O Marie, Reine des anges et des saints, vous êtes la Reine de mon cœur.


Prières avant la Communion du Quinzième Samedi


O Seigneur Jésus, combien je suis ingrat! Que de fois ne vous ai-je abandonné et ai-je fui loin de vous! Et malgré tout vous me retenez par les douces de votre amour allant jusqu'à vous revêtir de mes misères et vous réduire en pain pour me nourrir afin de me faire participer à votre gloire et à celle de votre très Sainte Mère. O Bonté infinie! Quand je commets des péchés, vous êtes toujours prêt à les absoudre, et mon  ingratitude ne vous ôte pas la volonté de me pardonner. Je me prosterne donc à vos pieds, avec tous les saints qui furent, sur la terre, pécheurs comme moi, et je vous demande pardon, et je vous répète que je veux vous aimer, et que je vous aime, et que je prends, dès aujourd'hui, la ferme résolution de changer de vie et d'habitudes. « Dieu, vous êtes mon Dieu, je vous cherche, mon âme a soif de vous » (Psaume 63,2). Et comme ma chair a soif de vous! Dans une terre pays déserte et aride comme celle où je suis à présent, je me présente à vous car vous êtes ma miséricorde et j'invoque votre Nom si Saint! Ayez pitié de moi, ô mon Dieu. A l'ombre de vos ailes, je serai transporté de joie et mon âme ne désire ardemment que de marcher derrière vous. Tout comme un cerf assoiffé désire une source d'eau vive, mon âme vous désire, ô mon Dieu. Montrez aujourd'hui votre puissance, ô Seigneur et venez me sauver! Mon cœur est prêt à vous  recevoir. Venez donc et ne tardez point! Nous courons à l'odeur de vos parfums, ô bénie entre toutes les femmes, car grâce à vous nous avons participé au fruit de la vie, et c'est pourquoi j'accours vers vous vous pour que vous me donniez vous-même, en nourriture, ce Coeur très Saint qui palpite pour moi d'amour infini et qui se trouve dans l'Hostie Sacrée de paix et de charité que je vais prendre. O puissante Reine, tous les peuples ne cessent de vous louer et d'exprimer leur joie. Vous avez tout  pouvoir sur l'humanité et sur l'enfer et votre main déverse de nombreuses miséricordes sur les pauvres fils d'Eve. Voici, mon âme, soumise comme une esclave au pied de votre trône; elle ne trouvera la paix que lorsqu'elle sera pleine de votre amour et de celui de votre divin Fils. Donnez-moi votre amour dès à présente, afin que je puisse accueillir plus dignement Jésus. Et vous, armée céleste qui jouissez de la présence de notre Souveraine Vierge, et vous Anges de toutes les hiérarchies, et vous en particulier, Saint Michel, Prince des Anges, aide du le peuple de Dieu, et vous, Saint Gabriel, Citadelle de Dieu, et vous saint Raphaël, Remède de Dieu, et vous Saints Anges de l'oraison, de la louange, de la confession de Dieu, Anges qui nous apportez la bénédiction de Dieu; et vous Esprits élu toujours présents devant le trône de Dieu et qui honorez également le triomphe et le couronnement de Marie, assistez-moi en cette heure du triomphe de  l'amour, où un Dieu très puissant daigne s'abaisser jusqu'à ma si misérable créature. O mon Ange gardien, ô Saint Joseph, ô Saint dont je porte le nom et vous mes Saints Avocats, venez me soutenir et m'assister durant cette Communion de ce dernier Samedi où j'espère obtenir toutes les grâces que j'attends de Jésus et de Marie. Obtenez-moi d'eux qu'en ce Samedi, je meure, que vous m'aidiez tous dans ma dernière lutte contre le démon et que vous me portiez vous-même au pied du trône de notre très glorieuse Reine pour que je puisse la bénir, ensemble avec vous, et pour toujours. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je vous offre la Communion que je vais faire. Je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prières après la Communion


Que je suis riche de vous posséder, ô mon Dieu! O Ciel! O terre! O vous créatures qui, avec moi, adorez Dieu, soyez émerveillées par cet immense acte d'amour, car l'Infini, l'immense, le Tout-Puissant, a accepté de se trouver enfermé dans cette pauvre auberge qu'est mon coeur. O Anges du Paradis, je n'ai pas à envier à votre sort parce que j'ai en moi ce que vous, vous n'avez pas; j'ai en moi un Dieu qui s'est fait Homme et vous, vous n'avez pas un Dieu qui s'est fait Ange. Adorez donc pour moi celui qui est l'ami, le compagnon de tous les hommes, le soulagement de leurs misères et qui est aussi celui par lequel tous les bienfaits arrivent. O Divin Amour, possédez-moi entièrement et faites ensuite de moi ce que vous voulez; noyez-moi dans la mer des souffrances, flagellez-moi par des tourments parce que, avec vous et en vous, je ne peut mourir. Ecoutez ma pauvre voix, ô l'Amour Divin et étant donné que vous désirez que je vous demande ce que mon âme désire, alors: transformez-moi complètement en vous afin que je ne puisse plus me reconnaître et que je ne sois nulle part ailleurs qu'en vous. Ô divine Jérusalem, chantez à Marie un nouveau cantique; ô Humanité, chantez vous aussi pour votre Souveraine. O Cieux, chantez pour Marie et bénissez son nom, qui est glorieux: annoncez au genre humain que c'est à elle que nous devons notre salut. Annoncez sa gloire au monde et ses merveilles à tous les peuples! Car la gloire et la splendeur sont autour d'elle, la sainteté et les magnificences sont sur son trône. Vous, de toutes les Nations, présentez-vous devant Marie et offrez-lui vos cœur, votre amour et votre vie. Que le Ciel se réjouisse et que la terre exulte de joie; que la mer se déchaîne avec tout ce dont elle est remplie; que la nature soit en liesse et que tous les arbres des forêts s'épanouissent, parce que Marie, la Vierge de Nazareth, la fille d'Adam, « admise dans un palais céleste où le Roi des rois est assis sur un trône orné d'étoiles » (Liturgie de l'Assomption de la Vierge Marie), a été transportée dans le Royaume des Cieux où elle a été élevée au-dessus des Choeurs des Anges. Et vous, Anges du Seigneur, bénissez pour moi notre reine. Et vous Cieux, bénissez Celle qui est votre porte. Vous soleil, lune et étoiles, bénissez celle qui est plus éclatante que le soleil, plus belle que la lune, et qui est l'Étoile de la mer l'Etoile du matin. Monts et collines, bénissez votre Souveraine qui « après avoir vécu à Sion, puis à Jérusalem, s'est élevée vers le Ciel; tel le cèdre du  Liban et tel le cyprès sur le Mont Hermon » (Si. 24,14-17). Pluies et la rosées, feux et chaleurs, glaces et  neiges, lumières et ténèbres, mers et fleuves, bénissez la Souveraine du monde, qui étend  sa protection comme les branches du platane sur les places, qui étend sa puissance comme les  branches du palmier de Cades. Et vous, plantes de la terre et arbres fruitiers, et vous tous, ô cèdres, ô fleurs, bénissez la beauté et la douceur de votre reine, qui est la Rose mystique de Jéricho, le bel olivier des champs qui  exhale un parfum comme le baume aromatique et la myrrhe. Et vous, âmes des Justes, des prêtres et rois de la terre, jeunes et vierges, bénissez le nom de Marie, parce qu'il est  puissant et que sa gloire s'étend du ciel également sur la terre. « O Saints, réjouissez-vous dans votre gloire et soyez heureux sur vos trônes » (Ps 149, 5). O saints de Dieu, daigne intercéder en notre faveur pour notre salut à tous. Honorez Marie pour moi avec les  cymbales et les lyres, en une joyeuse harmonie, et liez mon âme, comme une esclave, à son trône et ajoutez à ses gloires le fait que mon âme, qui était digne de l'enfer, a été arrachée des mains de Satan. O Marie, de cette vallée où mon âme exilée gémit, je lève les yeux vers vous qui êtes aux Cieux. « Comme les yeux de la servante vers la main de sa maîtresse, ainsi nos yeux sont tournés vers vous, ô Reine, ô Dame et ma Mère, jusqu'à ce que vous ayez pitié de moi » ( Ps.123, 2). Mère très douce, Mère très compréhensive, aujourd'hui est le dernier Samedi dédié à la pratique des  Quinze Samedis de votre Rosaire: que de gens à votre Autel pour vous demander la guérison de leurs maux, pour vous demander de pourvoir à leurs besoins, pour les aider à avoir une bonne récolte ou pour gagner une querelle. Mais moi, je vous demande les grâces que vous préférez, en union à d'autres dévots. O douce Mère, faites que je sois humble, détaché de la terre, résigné à la volonté de Dieu; Accordez-moi le saint amour de Dieu, une bonne mort, le paradis et enfin, changez-moi de pécheur en saint. Faites, je vous en prie, ce miracle qui vous apportera le plus d'honneur que si vous redonniez la vue  à mille aveugles où si vous redonniez la vie à mille morts. Vous êtes si Puissante auprès de Dieu: il vous suffit de dire que vous êtes sa mère, sa préférée; et il vous remplira de ses grâces. Que peut-il vous refuser? O très belle Reine, je ne prétends pas vous voir sur la terre, mais je voudrais venir vous voir au Paradis: obtenez-moi cette grâce. Me voici prostré devant vous. Je vous reconnais pour ma Souveraine et pour ma Mère et je veux vous offrir mon âme, mon corps, mes affections, les palpitations de mon cœur, mes désirs, mes peines, mes angoisses et tous les tourments qui me restent. Vous avez finalement triomphé de mon  âme qui est maintenant toute à vous, comme une servante fidèle: protégez-là, défendez-là contre les assauts de ses ennemis, tenez-là sous votre manteau, donnez-lui une mort heureuse et rendez-là bienheureuse dans l'éternité. Ainsi soit-il.


Invocations à Jésus après la Communion


Âme du Christ, sanctifiez-moi; Corps du Christ, sauvez-moi; Sang du Christ, enivrez-moi; Eau du côté du Christ, lavez-moi; Passion du Christ, fortifiez-moi; ô bon Jésus, exaucez-moi; dans vos blessures, cachez-moi; ne permettez pas que je sois séparé de vous; de l'ennemi, défendez-moi; à ma mort, appelez-moi; ordonnez-moi de venir à vous, pour qu'avec les saints je vous loue dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je viens de recevoir Votre Corps Sacro-Saint et Sang Divin, je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prière à Saint Joseph


O Saint Joseph, auguste Père de Jésus et notre Père glorieux à qui Dieu a confié son Fils bien-aimé, le Saint Esprit, son Epouse très chaste époux, et la Vierge Marie, la garde de sa virginité, vous qui pouvez tant auprès de Jésus et de Marie, demandez-leur et obtenez-moi cette grâce (on expose ici la grâce désirée). Jésus, Marie, Joseph, faites que pour vous je vive, pour vous je souffre et que pour vous je meure: que tout soit vôtre, que rien ne soit mien. Ainsi soit-il.


Prière à Jésus Crucifié


Me voici, ô bon et très doux Jésus, prosterné en votre présence. Je vous prie et je vous conjure avec toute l'ardeur de mon âme d'imprimer dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, un vrai repentir de mes fautes et une volonté très ferme de m'en corriger ; tandis qu'avec un grand amour et une grande douleur, je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, ayant devant les yeux ces paroles que le prophète David vous faisait dire de vous-même, ô bon Jésus : « Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os » (Ps. 21).


Réciter le Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père, les intentions du Souverain Pontife.


(Indulgence plénière, les vendredis de Carême, après la communion, devant la représentation de Jésus-Christ crucifié ; indulgence partielle, en action de grâce après la communion).


Prière


Par vos Plaies Divines, ô Seigneur, je demande le triomphe et l'exaltation de la Sainte Église, votre épouse, dont le Souverain Pontife en est le chef visible; l'extirpation de l'hérésie et de l'idolâtrie, la paix entre les nations, le conversion des pécheurs, je vous recommande tous mes parents, amis, ennemis, mes bienfaiteurs spirituels et temporels, tous ceux qui prient pour moi, et qui me demandent de ne pas les oublier dans mes prières, particulièrement tous les associés et les bienfaiteurs du Sanctuaire et des oeuvres de Pompéi et tous les membres de la Pieuse Union pour Agonisants créé en Sanctuaire de Pompéi. J'offre cette indulgence aux âmes du Purgatoire.


Prière à la Vierge du Saint Rosaire de Pompéi pour implorer son amour et sa protection durant la vie et la mort


O Marie, Mère Immaculée de Jésus, ma tendre Mère, Reine du Très Saint Rosaire, vous qui avez daigné choisir pour demeure la vallée désolée de Pompéi, pour illuminer le monde de la lumière de vos grâces et de vos miséricordes, daignez poser sur de moi vos yeux remplis de compassion et acceptez-moi comme votre serviteur et comme votre enfant qui vous aime et qui vous dit à haute voix: « Mère de Miséricorde! » Ecoutez mes gémissements: que vos pas immaculés m'ouvrent le chemin de la pureté et de la paix. Que sonne à mes oreilles la douceur de votre voix, ô ma douce Dame, car vos paroles sont celles de la vie. Ouvrez vos mains pleines de grâce, et secourez votre indigne serviteur indigne, qui vous appelle, délivrez-le des pièges de ses ennemis. Etendez jusqu'à moi les douces chaînes de votre couronne, avec lesquelles vous attirez à vous les cœurs les plus rebelles et rendez mon cœur captif afin qu'il ne s'éloigne plus jamais de vous. O Rose de toute pureté, que l'odeur de vos parfums me porte à l'amour du Paradis. O chère Rose du Seigneur, je soupire d'amour et de douleur. Attendrissez mon cœur par vos larmes; touchez-le par votre compassion; rendez-le sensible à vos douleurs et fortifiez-le par votre grâce. O Marie, Mère pleine de grâces, priez pour moi. Prenez-moi comme votre serviteur. Faites que je me confie toujours à vous, que je pense toujours à vous, que je fasse toujours appel à vous, que je vous serve toujours vous, que je vous aime toujours. Que pour vous, je vive, j'agisse, je souffre et je meure. Et à l'heure de la mort, délivrez-moi du démon, et conduisez-moi à Jésus, votre Fils et mon juge. O Cœur Immaculé de la Mère de Dieu, source inépuisable de la bonté, de douceur, d'amour et de miséricorde, prenez mon cœur, rendez-le au vous. Purifiez-le, sanctifiez-le, détachez-le de l'amour des créatures et que le feu divin qui vous consuma puisse consumer mon cœur dans le temps et dans l'éternité. Ainsi soit-il.


Memorare à la Vierge de Pompéi


Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge du Rosaire de Pompéi, qu'on a jamais entendu dire que qu'un de vos dévots qui ait, par le Rosaire, demandé votre aide ou imploré votre secours, ait été abandonnée. Animé d'une telle confiance, je viens à vous, ô Mère de Miséricorde, Vierge des vierges, puissante Reine des Victoires. Gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds en implorant la miséricorde, en demandant grâce. Ne rejetez pas ma prière, ô Mère du Verbe, par votre Sacro Saint Rosaire, par la prédilection que vous avez montré pour le sanctuaire de Pompéi, écoutez-moi et exaucez-moi. Ainsi soit-il.


Dire trois fois: Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Réciter ensuite les Litanies de la Sainte Vierge. Une prière pour la glorification du bienheureux Bartolo Longo. Un Ave pour tous les associés du Sanctuaire de Pompéi dispersés à travers à travers le monde et qui se recommandent à nos prières, un Ave au Cœur Immaculé de Marie pour la conversion des pécheurs, avec les invocations suivantes: Doux cœur de Marie, soyez mon salut. Refuge des pécheurs, priez pour nous, O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Notre-Dame du Rosaire de Pompéi, priez pour nous. Bénie soit la Sainte et Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Dieu. Enfin, on demande la bénédiction à Jésus, Marie et Joseph.


Grâce de la Très Sainte Vierge de Pompéi

Jean Rominger, Protestant Suisse, se convertit à la Vierge de Pompéi et meurt le soir du dernier des Quinze Samedis


Le Révérend Père Nicolas Gori, Vicaire adjoint de la cathédrale de Volterra, écrivit la relation suivante qui fut alors publiée dans le périodique Le Rosaire et La Nouvelle Pompéi. « Monsieur Jean Rominger, de Silvapiana, en Suisse, vivait depuis de nombreuses années à Volterra où il avait pris pour épouse Madame Ferdinande Redaelli. Il n'était pas farouchement hostile au catholicisme, comme le sont la plupart des Protestants, si bien que, pour suivre l'exemple de son épouse, il portait une certaine dévotion à la Vierge Immaculée et aux saintes âmes du purgatoire, mais non au point d'abandonner sa religion, d'une part parce qu'il était peu instruit sur la religion Catholique et d'autre part, et surtout, parce qu'il la voyait peu observée par les catholiques eux-mêmes et parfois même dédaignée ou tournée en dérision. Le matin du 4 Octobre 1888, trois jours avant la grande solennité du Rosaire. Madame Redaelli, qui s'affairait autour du lit de son mari malade, lui rappela, avec affection, les propositions qu'elle lui avait déjà faites de devenir Catholique. Mais il répondit: « Je n'ai pas de préférence ni pour le Catholicisme ni pour le Protestantisme. Pour obtenir son Salut, les deux religions sont bonnes ». Malgré cette réponse, sa cette femme ne perdit pas courage, au contraire; et préoccupée à sauver cette âme qu'elle l'aimait tant, elle fit célébrer une Messe pour lui. Et pleine de confiance dans l'aide de la Vierge Thaumaturge de Pompéi, elle prit une petite image qui venait de ce Sanctuaire et la  montra à son mari: « Regarde, dit-elle, c'est l'image de cette puissante Reine du Rosaire qui, par ses prodiges, attire beaucoup de monde pour lui édifier un temple à Valle de Pompéi. Puis elle se mit à lire la partie de la Neuvaine ayant rapport à cette Image. Ceci fait, elle glissa l'Image sous la tête de son mari, puis elle se retira dans une autre chambre et là, le cœur déchiré par la douleur et les yeux levés au Ciel, elle s'écria: « Très Sainte Marie, vous,  qui de Pompéi, distribuez tant de faveurs, accordez-moi cette grâce: convertissez mon mari! Je ne vous la demande pas pour mes mérites parce que je suis pleine de péchés, mais je vous la demande au nom des  mérites de votre Fils qui vint sur la terre pour nous sauver tous. Accordez-moi cette consolation: sauvez mon mari! Une fois faite cette prière, elle s'agenouilla et commença à réciter le saint Rosaire. Et, envahie pas une immense espérance, elle retourna dans la chambre du malade et lui demanda: « Jean, voudrais-tu te faire Catholique? - Oui, répondit subitement le mourant, appelle l'évêque, je veux le Baptême Catholique. Ferdinande, folle de joie, lui expliqua que pour se baptiser l'Evêque n'était pas nécessaire. Il suffisait d'appeler le Curé. Et c'est ainsi qu'ils vinrent me chercher. Je me rendis aussitôt chez Monsieur Rominger et brièvement je lui parlais de la contrevérité et des principales erreurs des Protestants. Je me rendis vite compte qu'il en était déjà convaincu, mais qu'il désirait toutefois recevoir une instruction plus approfondie et je lui promis de la lui la donner dès qu'il serait rétabli. Puis, en présence de deux témoins, je lui fis faire l'abjuration de ses erreurs et la profession de Foi catholique, suivant les prescriptions du Rituel Romain et je le baptisai. La joie qu'éprouva le malade fut telle, qu'il s'exclama avec une réelle émotion: « Oh comme je suis  heureux! » Puis il réclama la petite Image de la Madone de Pompéi que Ferdinande avait posée sous  sa tête: il l'embrassa à plusieurs reprises, puis la posa sur son cœur et souvent il la reprenait pour l'honorer. Le jour suivant, vendredi 5 octobre, on lui conféra les Sacrements de la Pénitence et de ma Confirmation. Le Samedi, veille de la grande solennité de la Vierge du Rosaire, dernier des Quinze Samedis que les fidèles consacrent en son honneur, Jean Rominger s'unit à Jésus Christ par la Sainte Communion et il reçut les Sacrements de l'Extrême Onction qui efface tous les péchés. Ce samedi, si cher aux dévots de Marie était sur le point de finir, quand, trois heures avant minuit, heure solennelle qui donne le départ à la grande journée dédiée à Marie, l'âme de Jean Rominger fut célébrée, dans le Sanctuaire de Pompéi, selon les rites de l'Eglise, avec les hymnes et les cantiques de la Reine du  Rosaire; et son âme, rendue immaculée, s'envola au Ciel pour chanter éternellement les miséricordes de Dieu et les gloires de sa Très Sainte Mère qui lui avaient accordé la grâce de la conversion et de la félicité éternelle. Père Nicolas Gori, Vice-Curé de la cathédrale de Volterra.

Toutes personne ayant reçu des grâces en récitant les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire est priée d'en donner le témoignage a

franck.monvoisin@laposte.net


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Téléchargez l'intégralité des 15 Samedis (pdf) en cliquant ici

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22 janvier 2010

Neuvaine à Notre Dame du Saint Sacrement

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Neuvaine à Notre Dame du Saint Sacrement

P. Florian Racine


Introduction


L’originalité de cette neuvaine est d’être à la fois mariale et eucharistique. Pour ceci, chaque jour de la neuvaine présente d’abord le message de Marie dans un des lieux d’apparition ou de révélation reconnue par l’Église. Ce message, après être brièvement exposé, est ensuite commenté dans une perspective eucharistique. Puisque Marie, pendant sa vie terrestre, n’a cessé d’amener ses proches à son Fils Jésus, nous croyons qu’elle continue aujourd’hui à faire de même du Ciel. La mission de Marie consiste à conduire ses enfants vers l’Eucharistie où Jésus continue et achève les mystères de sa vie terrestre. Oui, l’Eucharistie continue l’incarnation de Jésus pour chaque Chrétien. Le pape Jean-Paul II disait à ce sujet: « La piété du peuple chrétien a toujours vu un lien profond entre la dévotion à la Sainte Vierge et le culte de l'Eucharistie : Marie conduit les fidèles à l'Eucharistie » (Redemptoris Mater, 1987, #44). Même si nous pouvons utiliser cette neuvaine pour obtenir une grâce personnelle, il est toutefois recommandé d’utiliser la neuvaine à Notre Dame du Saint-Sacrement pour demander un plus grand esprit d’adoration et répondre ainsi à l’invitation que Jésus fait dans l’Évangile : « Mais l'heure vient - et c'est maintenant - où les véritables adorateurs adoreront le Père dans l'esprit et la vérité, car tels sont les adorateurs que cherche le Père » (Jn 4, 23). Pour cette raison, la neuvaine ne contient pas de prière propre pour ses intentions personnelles, mais elle implore, par l’intercession de Marie, un esprit d’adoration authentique pour adorer en « esprit et en vérité ». Les prières suivantes d’introduction et de conclusion de chaque journée, rédigées par saint Pierre-Julien Eymard, permettent d’entrer plus facilement dans l’esprit de cette Neuvaine eucharistique.


Prière d’introduction pour chaque jour de la neuvaine

Saint Pierre-Julien Eymard


O Vierge Immaculée, Mère de Jésus et notre tendre Mère, nous vous invoquons sous le titre de Notre-Dame du Très Saint-Sacrement, parce que vous êtes la Mère du Sauveur qui vit en l'Eucharistie, et que c'est de vous qu'il tient la Chair et le Sang dont il nous y nourrit ; parce que vous êtes la souveraine dispensatrice de toute grâce et par conséquent des grâces que renferme l'auguste Sacrement ; et parce que vous avez pratiqué la première les devoirs de la vie eucharistique, nous enseignant par votre exemple à assister comme il convient au saint sacrifice de la Messe, à communier dignement et à visiter souvent et avec piété le Très-Saint-Sacrement.


Prière de conclusion pour chaque jour de la neuvaine

Saint Pierre-Julien Eymard


Seigneur Jésus-Christ, notre Roi et notre Dieu, qui vous étant fait homme pour nous rendre participants de votre divinité, êtes vraiment notre Pain dans l'adorable Eucharistie : faites, nous vous en supplions, qu'en vénérant un si grand mystère, nous nous souvenions de la très douce Vierge Marie, de qui vous avez voulu être conçu par l'opération du Saint-Esprit ; faites aussi que nous imitions le culte qu'Elle-même rendit sur la terre à ce Sacrement très auguste, en sorte que nous voyions votre règne eucharistique se propager et fleurir par tout l'univers. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


V/ Priez pour nous, ô Vierge Immaculée, Notre-Dame du Très-Saint-Sacrement,

R/ Afin qu'arrive en nous le règne eucharistique de Jésus-Christ.


Notre Dame du Saint-Sacrement, priez pour nous (trois fois). 

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Premier jour

Notre Dame de Guadalupe, 1531


Loué et remercié soit à tout moment le Très Saint et Très divin Sacrement. Et bénie soit la sainte, immaculée et très pure conception de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu.

 

Loué sois-tu Jésus, car tu accomplis au Saint-Sacrement ta promesse : « Je ne vous laisserai pas orphelin, je reviens à vous » (Jn 14, 18), car « là où est votre trésor, là sera votre cœur » (Mc 6, 21). Puisque nous sommes ton trésor, tu es réellement là, en personne, avec ton Cœur brûlant d’amour infini pour nous au Saint-Sacrement. Jésus, depuis que tu t’es « assis à la droite du Père » (Ac 7, 55), tu as deux trônes : un de gloire au ciel (cf. Ap 4) et un de bonté, de douceur et d’humilité au Saint-Sacrement (cf. Ap 5). Si les anges et les saints forment ta cour céleste, nous, tes enfants, formons ta cour ici-bas.


« Sache-le bien et sois sûr en ton cœur, ô toi mon dernier Fils, que je suis la Toute Vierge à jamais, Sancta Maria, Mère de Téotl Dieu de grande Vérité, celui qui donne Vie, du Créateur des êtres nouveaux, de Celui qui est proche, du Seigneur de la terre et des Cieux. Je veux donc et désire ardemment qu’en ce lieu, on érige pour moi une maison de Dieu pour y montrer et y donner à tous mon amour et mon aide, ma compassion, ma protection. Car je suis la très miséricordieuse Mère, la tienne et celle de tous les hommes de cette terre, quels qu’ils soient, qui m’aiment, me parlent, me cherchent et se confient en moi… » (Notre-Dame de Guadalupe à Juan Diego) Le livre de l’Apocalypse présente la vision suivante : « Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! Le soleil l’enveloppe, la lune sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ; elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l’enfantement » (Ap 12, 1-2). Sur la tilma où la Vierge imprima son image, Marie se tient debout devant le soleil. Elle prépare les cœurs de ses enfants à recevoir Jésus, soleil spirituel des âmes et lumière du monde. De même que le soleil est la source de toute chaleur et de toute lumière, l’Eucharistie est le corps ressuscité de Jésus, source de toute vie divine et de toute lumière spirituelle. Sur la tilma, Marie porte aussi une ceinture noire, comme les femmes aztèques qui étaient enceintes. Accueillir Marie, c’est recevoir Jésus, car Marie donne Jésus au monde et particulièrement à ceux qui la prient. « Voici que la vierge concevra et enfantera un fils, et on l’appellera du nom d’Emmanuel, qui se traduit Dieu avec nous » (Mt 1, 23). À chaque Messe, Jésus renouvelle sa naissance en venant dans l’Eucharistie. « Je suis le pain vivant qui descend du ciel » (Jn 6, 51). « La piété du peuple chrétien a toujours vu un lien profond entre la dévotion à la Sainte Vierge et le culte de l'Eucharistie : Marie conduit les fidèles à l'Eucharistie » (Redemptoris Mater, Jean-Paul II, #44). Marie, tu réalises ta promesse de donner ‘ton amour et ton aide’ en donnant tous les jours à tes enfants ton Fils bien-aimé dans la Sainte Eucharistie. Viens préparer mon cœur pour la prochaine venue de Jésus dans la sainte communion.


Très miséricordieuse Mère, nous te prions pour tous ceux qui ne te connaissent pas, ne te ‘parlent’ pas, ne te ‘cherchent’ pas et ne se ‘confient’ pas à toi, car, dans ‘ta compassion’ pour nous, tu ‘protèges’ notre foi en la présence réelle de ton Fils dans l’Eucharistie. Notre Dame de Guadalupe, nous te prions pour toutes les femmes enceintes, et surtout pour celles qui ne reconnaissent pas que la vie qu’elles portent en elles a le droit de naître, et que cette vie nouvelle a besoin d’autant d’amour que Jésus présent dans la petite Hostie sacrée. Notre-Dame du Saint-Sacrement, donnes-nous la pureté de cœur et d’esprit pour reconnaître la valeur de toute vie, de sa conception à son terme naturel. Fais-nous reconnaître, sous les apparences du pain et du vin consacré, l’auteur de la Vie, Jésus dans l’Eucharistie.


« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur. Il s’est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles. Saint est son Nom » (Lc 1, 46-49).


Notre Dame du Saint-Sacrement, priez pour nous (trois fois). 

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Deuxième jour

Notre Dame de la Médaille miraculeuse, 1830


Loué et remercié soit à tout moment le Très Saint et Très divin Sacrement. Et bénie soit la sainte, immaculée et très pure conception de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu.


Loué sois-tu, Jésus, pour le don ineffable de ton Sacré-Cœur dans la divine Eucharistie, source de toute grâce. Au Saint-Sacrement, tu es une fontaine débordante de richesses spirituelles se déversant sur ceux qui viennent en ta présence. Toi qui es riche, tu te fais pauvre par amour pour nous, te dépouillant de ta gloire et de ta majesté au Saint-Sacrement pour nous enrichir de ta grâce et nous revêtir de ta gloire chaque fois que nous allons au pied de ton autel.


« Venez au pied de cet autel. Là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur ». Les doigts de la Vierge sont remplis d'anneaux porteurs de diamants qui projettent des rayons de tous côtés. Marie dit : « C’est l’image des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent ». Et pour expliquer les pierres qui ne projettent pas de rayons, Marie dit : « C’est l’image des grâces que l’on oublie de me demander ». « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous » (Notre Dame à Catherine Labouré).Peu après, Catherine a vu miraculeusement le Christ présent dans l’Eucharistie, sous les apparences du pain. « J’ai vu Notre Seigneur dans le Très-Saint-Sacrement tout le temps de mon séminaire, excepté toutes les fois où j’ai douté ». Dès le moment où le Verbe a pris chair sous le Cœur de Marie, une relation d’amour continuelle commença entre ces deux Cœurs, sous l’influence du Saint Esprit, au point qu’ils battent ensemble et sont remplis des mêmes sentiments et des mêmes désirs. « Notre Seigneur, Homme-Dieu, me fit voir son Cœur adorable, dans l’Hostie sainte. Son Cœur et l’Hostie étaient parfaitement unis, tellement l’un dans l’autre que je ne puis pas expliquer comment il m’était possible de les distinguer l’un de l’autre. De l’Hostie émanait une immensité de rayons de lumière. De son Cœur jaillissait une immensité de flammes, lesquelles s’échappaient comme en torrents pressés. La très Sainte Vierge était là, si près de Notre Seigneur qu’elle était comme absorbée par Lui, et pourtant, je la voyais distinctement de Lui… Toutes les lumières de l’Hostie et toutes les flammes du Cœur de Jésus passaient par le Cœur immaculé de la très Sainte Vierge » (Bienheureuse Dina Bélanger, Québec). C’est du Saint-Sacrement, le trône de l’Agneau sur terre, que Jésus déverse toutes les grâces qu’il a méritées au Calvaire. Marie, puisque tu es la médiatrice de toute grâce, tu es aussi la médiatrice de toutes les grâces qui proviennent du Saint-Sacrement. Puisque Jésus t’a confié le rôle de les distribuer à ton bon plaisir, donne-nous toujours la grâce de faire entièrement la sainte volonté du Père plutôt que la mienne. « Que ta volonté soit faite » (Mt 6, 10). Imprime aussi ta médaille au plus profond de mon cœur et place-le entre ton Cœur immaculé et le Sacré-Cœur de ton Fils pour qu’il soit embrasé du même feu de l’Esprit.


Marie, nous te prions pour ceux qui ne viennent pas chercher le salut au pied de l’autel de la messe car à chaque Eucharistie, l’Agneau de Dieu apporte la guérison de l’âme. « Le Soleil de Justice se lèvera portant la guérison dans ses rayons » (Ml 3, 20). « Du trône de l’Agneau jaillit le fleuve de Vie, limpide comme du cristal guérissant les nations » (Ap 22, 1-2). Notre Dame des grâces, Mère de l’Eucharistie, nous te prions pour un esprit de docilité à l’œuvre de l’Esprit en nous et un esprit d’intelligence pour discerner la volonté du Père et y trouver notre joie.


« Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre. Il me conduit par le juste chemin, pour l’honneur de son nom. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis, Tu répands le parfum sur ma tête, Ma coupe est débordante. Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie, j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours » (Ps 23).


Notre Dame du Saint-Sacrement, priez pour nous (trois fois). 

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Troisième jour

Notre Dame de La Salette, notre Avocate, 1846.


Loué et remercié soit à tout moment le Très Saint et Très divin Sacrement. Et bénie soit la sainte, immaculée et très pure conception de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu.


Gloire à toi Jésus, pour le Saint Sacrifice de la Messe, par lequel l’œuvre de la Rédemption s’accomplit dans nos vies. Aller à la messe, c’est aller au pied de ta croix pour recevoir les torrents de ton amour, sur nous, nos familles et le monde entier. L’adoration découle de la messe et donne à ton saint Nom l’honneur qui lui revient.


Marie dit en pleurant aux enfants Mélanie et Maximin : « Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je me puis le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse, pour vous autres, mais vous n'en faites pas cas. Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j'ai prise pour vous. Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième, et on ne veut pas me l'accorder ! C'est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils. Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le Nom de mon Fils au milieu. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils. Si la récolte se gâte ce n'est rien que pour vous autres. Si vous vous convertissez, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé. Vous serez bénis si vous retournez à l’église… ». La plus grande douleur jamais éprouvée fut celle de Marie à la vue de Jésus crucifié. Quand nous pensons à la façon dont elle s’est tenue au pied de la croix en pleurs, la plus grande joie jamais ressentie sera celle de Marie à la vue de Jésus glorifié. Comme l’homme l’a totalement abandonné il y a deux mille ans, maintenant dans l’adoration perpétuelle, le Père céleste attire tous les hommes à lui pour l’entourer, parce qu’ainsi, nous lui donnons la louange qu’il mérite, la gloire qui revient à son Nom, l’honneur digne d’un roi ; et par notre heure d’adoration, nous disons avec reconnaissance : « Il est digne est l’Agneau immolé de recevoir l’honneur, la louange et la gloire, dans une adoration incessante pour tout qu’Il a fait pour notre salut » (Ap 5, 12 ; 5, 9 ; 7, 15). « O roi des nations qui oserait te refuser l’honneur que tu mérites, car toi seul es saint et toutes les nations viendront se prosterner devant toi » (Ap 15, 4). C’est l’amour de Dieu pour l’homme qui a créé le monde, ce sera l’amour de l’homme pour le Fils de Dieu au Saint-Sacrement qui recréera le monde et fera un nouveau et plus glorieux paradis sur terre. Car quand nous proclamons Jésus Roi en lui donnant la gloire qui revient à son Nom, alors il prendra possession de son royaume et établira son règne d’amour, où il n’y aura plus de pleurs, de peines, ni de douleurs. Dieu essuiera toutes larmes du visage de l’homme (cf. Ap 21, 4) parce que les larmes de Marie auront cessé de couler. Si la haine de l’homme pour Jésus a fait couler les larmes de Marie à flots incessants, alors seulement l’amour ininterrompu de l’homme pour Jésus par l’adoration perpétuelle sera la cause de sa joie éternelle. Alors, toute la création cessera de pleurer et de se lamenter avec Marie ; mais à la place, la création se réjouira avec Marie dans « un ciel nouveau et une terre nouvelle » (Ap 21, 1) recréés par Jésus quand, dans sa joie indicible d’être aimé des hommes, il accomplira sa promesse « voici, je fais toutes choses nouvelles » (Ap 21, 5). « Aujourd’hui, l’exposition solennelle du Saint-Sacrement est la grâce et le besoin de notre temps. La société sera restaurée et renouvelée lorsque tous ses membres se grouperont autour de notre Emmanuel » (Saint Pierre-Julien Eymard).


Notre Dame de La Salette, notre Avocate, par ton intercession, obtiens-nous un esprit de conseil pour n’adorer que Dieu et rejeter les idoles du monde. Nous te prions pour tous ceux qui bafouent le Nom de Jésus par leur parole ou leurs actes. Intercède auprès de ton divin Fils pour que toutes les nations viennent l’adorer dans l’Eucharistie, lui donnant ainsi la gloire que mérite son saint Nom pour le salut de notre société. Alors « les pierres seront changées en piles de blé » !!! Jésus, que tes demeures sont désirables au Saint-Sacrement : « De quel amour sont aimées tes demeures, Seigneur, Dieu de l’univers !Mon âme s’épuise à désirer les parvis du Seigneur ; mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !Heureux les habitants de ta maison : ils pourront te chanter encore !Heureux les hommes dont tu es la force : des chemins s’ouvrent dans leur cœur !Oui, un jour dans tes parvis en vaut plus que mille. J’ai choisi de me tenir sur le seuil, dans la maison de mon Dieu,plutôt que d’habiter parmi les infidèles. Le Seigneur Dieu est un soleil, il est un bouclier ; le Seigneur donne la grâce, il donne la gloire » (Ps 84).


Notre Dame du Saint-Sacrement, priez pour nous (trois fois).

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Quatrième jour

Notre Dame de Lourdes et l’Eau Vive, 1858.


Loué et remercié soit à tout moment le Très Saint et Très divin Sacrement. Et bénie soit la sainte, immaculée et très pure conception de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu.


Jésus nous te rendons grâce pour la Très Sainte Vierge Marie, l’Immaculée Conception, qui fut préservée dès le premier instant de sa conception de toute souillure du péché originel. Par ta sainte Mère, tu nous conduis aux sources des eaux vives pour nous guérir, nous purifier, nous laver et faire de nous des autres Christ.


« Je suis l’Immaculée Conception ». « Allez boire à la fontaine et vous y laver ». « Allez dire aux prêtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une chapelle ». « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs ! » (Notre-Dame de Lourdes à Bernadette Soubirous). Marie demande une église car dans chacune d’elle, Jésus nous attend dans l’Eucharistie. Du tabernacle, il s’écrit de nouveau : ‘Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive, celui qui croit en moi !’ selon le mot de l'Ecriture : ‘De son sein couleront des fleuves d'eau vive. Il parlait de l’Esprit’ » (Jn 7, 37). En sa présence eucharistique, le Cœur de Jésus déverse sur nous des fleuves d’eau vive, fleuves abondants de son Esprit. Non seulement nous buvons de cette eau vivifiante, mais plus encore nous sommes plongés, immergés dans son « amour qu’il répand en nos cœurs » (Rm 5, 5). Chaque moment passé devant le Saint-Sacrement approfondit notre union avec Jésus pour toute l’éternité. De même qu’il n’est pas possible de se tenir sous le soleil sans être réchauffé, on ne peut se tenir en présence du Saint-Sacrement sans être sanctifié et guéri. Et comme dans l’Évangile, les malades allaient se faire guérir auprès de Jésus, aujourd’hui ce même Jésus nous appelle en sa présence eucharistique pour continuer et achever son œuvre en nous. « Là où je suis, je veux que vous aussi vous soyez » (Jn 14, 3). Si nous sommes fatigués et las, Jésus nous dit « Venez vous-mêmes à l'écart, dans un lieu désert, et reposez-vous un peu » (Mc 6, 31). Si nous sommes affligés et épuisés, il nous appelle tout près de lui pour ressentir la douce paix qui provient du simple fait d’être en présence du même Jésus qui dit dans l’Évangile : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai » (Mt 11, 28). « C’est ma paix que je vous donne » (Jn 14, 27). « Ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau. C'est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, le servant jour et nuit dans son temple ; et Celui qui siège sur le trône étendra sur eux sa tente. Jamais plus ils ne souffriront de la faim ni de la soif ; jamais plus ils ne seront accablés ni par le soleil, ni par aucun vent brûlant. Car l'Agneau qui se tient au milieu du trône sera leur pasteur et les conduira aux sources des eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux » (Ap 7, 14-17). « Si votre corps est affaibli ou malade, ne prenez-vous pas le temps de recourir au médecin qui doit vous guérir ? Venez donc à Celui qui peut rendre à votre âme la force et la santé, et donnez une aumône d’amour à ce Prisonnier divin qui vous attend, vous appelle et vous désire » (Jésus à Josefa Menendez).


Notre Dame de Lourdes, intercède auprès de ton Fils pour aimer davantage le sacrement de la Réconciliation qui nous lave, nous guérit et nous permet d’approcher dignement la sainte  Eucharistie. Donne-nous la science des mystères de Dieu et la simplicité de cœur pour aller puiser dans les sacrements de l’Église les dons que Jésus nous a préparés : « Vous tous qui avez soif, venez vers l'eau, même si vous n'avez pas d'argent, venez, achetez et mangez » (Is 55, 1). 


« Comme un cerf altéré cherche l'eau vive , ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu (au Saint-Sacrement) Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m'avancer, paraître face à Dieu ? Je n'ai d'autre pain que mes larmes, le jour, la nuit, moi qui chaque jour entends dire : « Où est-il ton Dieu ? » Je me souviens, et mon âme déborde :en ce temps-là, je franchissais les portails !Je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête, parmi les cris de joie et les actions de grâce. Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ?Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu » (Ps 42).


Notre Dame du Saint-Sacrement, priez pour nous (trois fois). 

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Cinquième jour

Notre Dame de l’Espérance de Pontmain, 1871.


Loué et remercié soit à tout moment le Très Saint et Très divin Sacrement. Et bénie soit la sainte, immaculée et très pure conception de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu.


Comme le blé est moulu avant de devenir du pain, Jésus, tu as accepté d’être frappé, battu et transpercé sur la croix pour devenir notre pain vivant dans la sainte Eucharistie. Comme l’agneau se laisse mener à l’abattoir, tu as pris sur toi notre châtiment pour nous donner ta paix. Dans tes blessures, nous trouvons la guérison (cf. Is 53, 5, 7).


En 1871, alors que l’armée prussienne était aux portes de Paris, Notre Dame de l’Espérance dit à des enfants : « Mais priez, mes enfants, Dieu vous exaucera dans peu de temps. Mon Fils se laisse toucher ». Onze jour plus tard, l’armistice est signé. Les Prussiens n’étaient pas entrés dans Laval. Des foules entières se pressaient contre Jésus pour le toucher, car de lui sortait une force qui les guérissait tous. La puissance de Jésus au Saint-Sacrement est décrite dans les Écritures : « Tous ceux qui avaient des infirmités se jetaient sur lui pour le toucher » (Mc 3, 10). Jésus dit : « Quelqu'un m'a touché ; car j'ai senti qu'une force est sortie de moi » et il dit à la femme « va, ta foi t’a guérie » (Lc 8, 46). Notre foi touche le Cœur de Jésus et libère sa puissance, son amour guérissant, sur nous, notre famille et le monde entier chaque fois que nous allons à lui au Saint-Sacrement. Car « la puissance qui a triomphé du monde, c’est notre foi » (1 Jn 5, 4). Chacune de vos heures d’adoration produit un nouvel effet de la bonté et la lumière de Dieu dans tous les cœurs du monde. Par l’adoration, nous touchons le Cœur de Jésus qui touche le Cœur de Dieu, et qui par conséquent, touche tous les cœurs. De chaque chapelle d’adoration, Jésus déverse son amour et sa miséricorde sur toute la création. Les effets positifs pour le monde provenant de l’adoration sont plus grands que les effets destructeurs de la bombe atomique, car si l’homme avec son esprit créé peut inventer une arme aussi puissante que la bombe atomique, combien plus puissante sera l’amour incréé de Jésus au Saint-Sacrement pour établir la paix éternelle sur l’humanité. « Par l’adoration, le Chrétien contribue mystérieusement à la transformation radicale du monde. Toute personne qui prie le Sauveur entraîne à sa suite le monde entier et l’élève à Dieu. Ceux qui se tiennent devant le Seigneur remplissent donc un service éminent ; ils présentent au Christ tous ceux qui ne le connaissent pas ou ceux qui sont loin de lui ; ils veillent devant lui, en leur nom » (Lettre à Mgr Houssiau, Jean-Paul II, 1996).


Marie, toi l’espérance des découragés, des affligés et des désespérés, viens nous donner ton réconfort maternel. Guide-nous vers ton Fils au Saint-Sacrement, lui l’Aimant divin qui nous attire à lui et se laisse toucher par notre foi et notre amour. Car quand nous élevons Jésus dans l’amour, il attire le monde entier à lui. « Et moi une fois élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à moi ». (Jn 12, 32) Notre Dame de l’Espérance, Mère de l’Eucharistie, obtiens-nous un esprit de piété et de fidélité à la prière et à nos engagements religieux.


Jésus, tu es ma force au Saint-Sacrement.


« Dieu est pour nous refuge et force, Secours dans la détresse toujours offert. Nous serons sans crainte si la terre est secouée, si les montagnes s’effondrent au creux de la mer, Ses flots peuvent mugir et s’enfler, les montagnes trembler dans la tempête : Il est avec nous, le Seigneur de l’univers, citadelle pour nous, le Dieu de Jacob ! » (Ps 46).

 

Notre Dame du Saint-Sacrement, priez pour nous (trois fois).

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Sixième jour

Marie, Mère de l’Adoration – Knock, 1879.


Loué et remercié soit à tout moment le Très Saint et Très divin Sacrement. Et bénie soit la sainte, immaculée et très pure conception de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu.


Ô Jésus Eucharistie, toi l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, nous voulons t’adorer perpétuellement car tu es digne de recevoir tout honneur, toute gloire et toute louange pour tout ce que tu as fait pour notre salut (cf. Ap 5, 12 ; 5, 9 ; 7, 15). 


L’église portait cette inscription : « Ma maison sera une maison de prière pour toutes les nations. Voici la porte du Seigneur : le juste entrera ». Deux enfants retournaient en marchant vers leurs maisons dans la pluie et passaient derrière l'église du village. Là près du mur de l'église, ils virent soudain Marie, saint Joseph et saint Jean l'Évangéliste qui se tenaient autour d’un autel avec un Agneau et une croix dressée dessus. Ils étaient tous parfaitement silencieux, en adoration, devant l’Agneau. Des anges entouraient l’autel. Jean décrit dans le livre de l’Apocalypse une vision similaire (Ap 4 et 5) : il voit un trône, sur lequel se trouve un Agneau, entouré d’une multitude d’anges et de saints en adoration incessante. Devant le trône se trouve une mer de cristal (Ap 4, 6) symbolisant les grâces qui proviennent de Celui qui est sur le trône. Comme cette mer de cristal, les trombes d’eau lors de l’apparition de Knock évoquent la pluie de grâces que Jésus, l’Agneau de Dieu, déverse sur ceux qui viennent en sa présence au Saint-Sacrement. L’Apocalypse décrit ensuite le grand combat eschatologique entre d’une part la femme, Marie menant ses enfants en adoration de l’Agneau, et d’autre part, le dragon suivi de ceux qui adorent son image. Mais les compagnons de l’Agneau « l’ont vaincu par le sang de l’Agneau et par la parole dont ils ont témoigné » (Ap 12, 11). Par la messe et l’adoration, Jésus répand son précieux sang sur le monde entier, repoussant ainsi les ténèbres du monde et ramenant tout sous son autorité. Jésus n’a pas sauvé le monde par ses guérisons ou ses miracles prestigieux, mais bien par son obéissance et sa mort sur la croix. De même, par l’adoration, qui rend présent le sacrifice du Christ, nous sommes unis à la Passion du Seigneur et le salut de Dieu est rendu efficace dans notre vie et dans le monde. Saint Jean se pencha sur le côté de Jésus et ressentit son amour personnel et intime à son égard. Voilà pourquoi il se décrit comme le disciple bien-aimé. En allant devant le Saint-Sacrement, Jésus nous donne de faire l’expérience de son amour pour chacun de nous. À notre tour, nous savons que nous sommes les disciples bien-aimés du Seigneur. Saint Joseph représente l’Église entière qui veille en adoration devant le Seigneur jusqu’à ce que « tout genou fléchisse et proclame Jésus est Seigneur » (Ph 2, 10). Lorsque nous faisons sur terre ce qui se fait au Ciel, c’est-à-dire adorer Dieu perpétuellement, alors le Ciel descend sur la terre et Jésus instaure son royaume d’amour et de miséricorde ici-bas. Car l’Eucharistie est notre Ciel sur terre. Par son incarnation, le Fils de Dieu s’est uni à chaque personne, de sorte que « par sa puissance de soumettre toute chose à lui-même » (Ph 3, 21), « le monde créé est destiné à être assumé par l’Eucharistie » (Lumen Orientale, Jean-Paul II), et tout et chacun sera rendu parfait dans le feu de l’Amour divin. « La proximité avec le Christ, dans le silence de la contemplation, ne nous éloigne pas de nos contemporains, mais au contraire, elle nous rend attentifs et ouverts aux joies et aux détresses des hommes, et elle élargit le cœur aux dimensions du monde. Elle nous rend solidaires de nos frères en humanité, particulièrement des plus petits, qui sont les bien-aimés du Seigneur. Par l’adoration, le Chrétien contribue à la transformation radicale du monde…» (Lettre à Mgr Houssiau, Jean-Paul II, 1996).


Notre Dame de Knock, Mère de l’Eucharistie, intercède auprès de ton divin Fils et obtiens-nous un esprit d’adoration en esprit et en vérité. Apprends-nous à ne pas chercher les consolations sensibles dans l’adoration, mais le Dieu de toute consolation présent au Saint-Sacrement. Nous te prions aussi pour ceux qui ignorent la présence de l’Agneau de Dieu dans l’Eucharistie et refusent ainsi d’adorer le Roi des rois et Seigneur des seigneurs présent au Saint-Sacrement. Là il répète son éternel appel : « Ne pouvez-vous pas veiller une heure avec Moi ? » (Mc 14, 37).


Mon Seigneur Eucharistique, « Vers toi j’ai les yeux levés, vers toi qui es au ciel, comme les yeux de l’esclave vers la main de son maître, comme les yeux de la servante vers la main de sa maîtresse, nos yeux, levés vers le Seigneur notre Dieu, attendent sa pitié » (Ps 123).


Notre Dame du Saint-Sacrement, priez pour nous (trois fois).

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Septième jour

Notre Dame de Fatima, Mère de la Réparation, 1917.


Loué et remercié soit à tout moment le Très Saint et Très divin Sacrement. Et bénie soit la sainte, immaculée et très pure conception de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu.


« Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne Vous aiment pas » (Prière que l’ange enseigna aux enfants de Fatima).


« Prenez et buvez le Corps et le sang de Jésus, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu ». « De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs. De cette manière, vous attirerez la paix sur votre patrie ». « À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera » (Paroles de l’Ange et de Notre Dame de Fatima aux enfants). Une pluie violente tombait sur Fatima, signe des larmes qui coulent sur nos visages à cause de l’inhumanité de l’homme envers l’homme. La boue avait tout recouvert, comme la corruption sur notre monde. Puis soudain, un miracle : le soleil commença à tourner, avec des rayons de toutes les couleurs réchauffant la terre. Ce fait extraordinaire prédit la manifestation de la gloire de Jésus au Saint-Sacrement. La pluie s’est arrêtée, la boue a disparu et tout était radieux comme si rien n’avait été mouillé ni boueux quelques secondes auparavant. Soixante-dix mille personnes ont été témoins de cet évènement. Nous attendons la réalisation de cette prophétie : « Je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre ont disparu... Voici la demeure de Dieu avec les hommes... Il essuiera toute larme de leurs yeux : de mort il n’y en aura plus, de peur, de cris, de peines, il n’y en aura plus, car l’ancien monde s’en est allé » (Ap 21, 1-4). L’ange de Fatima nous enseigne cette prière à réciter devant le Saint-Sacrement : « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément, et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé. Par les mérites infinis de son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs ». « J’ai soif et d’une soif si ardente d’être aimé des hommes au Saint-Sacrement que cette soif me consume. Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu'à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes dans ce Sacrement d’amour ». « Si tu crois, tu verras la puissance de mon Cœur dans la magnificence de mon amour » (Jésus à sainte Marguerite-Marie). Le Saint-Sacrement n’est pas une chose mais une Personne : Jésus vraiment présent avec son Cœur brûlant d’amour infini pour nous. Il a soif de notre foi qui reconnaît sa présence au Saint-Sacrement et de notre amour qui nous pousse à lui rendre visite au tabernacle. Le Coeur de Jésus est d’une part embrasé d'amour pour les hommes mais d’autre part offensé par leur ingratitude. Cette double considération doit nous mouvoir d’une part à rendre amour pour amour à l'amour du Coeur de Jésus et aussi à lui offrir une compensation pour l'offense qui lui est faite par les irrévérences envers sa présence eucharistique. C’est la grâce de la réparation. Jésus explique qu’il souffre plus aujourd’hui, du fait des ingratitudes de ses amis, les Chrétiens, envers son Sacrement d’amour, que tout ce qu’il a souffert pendant la passion de la part de ses ennemis. Voilà pourquoi son Cœur est entouré d’une couronne d’épines. À chaque heure de prière passée en sa présence, nous changeons les épines qui entourent son Cœur en fleurs et en consolations, lui donnant une joie indicible. « L’Église et le monde ont un grand besoin de culte eucharistique. Jésus nous attend dans ce Sacrement d’amour. Ne mesurons pas notre temps pour aller le rencontrer dans l’adoration, dans la contemplation pleine de foi et prête à réparer les grandes fautes et les grands délits du monde. Que notre adoration ne cesse jamais » (Dominicae Cenae, Jean-Paul II, 1980).


Marie, aide nous à lutter contre le plus grand mal de notre temps : l’indifférence envers la présence réelle de Jésus au Saint-Sacrement. Obtiens-nous un esprit de force ; fais de nous des adorateurs courageux, fidèles et zélés de ton Fils au Saint-Sacrement qui adorent avec toi. Lorsque nous récitons le rosaire en présence du Saint-Sacrement, nous aimons Jésus par ton Cœur immaculé et nous offrons à Jésus la parfaite adoration que tu lui as donnée en l’adorant à Bethléem. Ainsi, Jésus regarde notre adoration comme si elle venait de ton propre Cœur.


« Que mon nom soit gravé dans ton coeur, qu'il soit marqué sur ton bras. Car l'amour est fort comme la mort, la passion est implacable comme l'abîme. Ses flammes sont des flammes brûlantes, c'est un feu divin ! Les torrents ne peuvent éteindre l'amour, les fleuves ne l'emporteront pas. Si quelqu'un offrait toutes les richesses de sa maison pour acheter l'amour, tout ce qu'il obtiendrait, c'est un profond mépris » (Ct 8, 6-7).


Notre Dame du Saint-Sacrement, priez pour nous (trois fois).

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Huitième jour

Notre Dame de Banneux, Vierge des Pauvres, 1933.


Loué et remercié soit à tout moment le Très Saint et Très divin Sacrement. Et bénie soit la sainte, immaculée et très pure conception de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu.


Jésus, nous te louons et te bénissons au Saint-Sacrement, car c’est le Sacrement de Dieu allant à la recherche de l’homme « pour porter la bonne nouvelle aux pauvres, pour annoncer aux captifs la délivrance, aux aveugles le retour à la vue, renvoyer en liberté les opprimés… » (Lc 4, 18). 

Marie dit à Mariette « Je suis la Vierge des pauvres. Je suis venu pour soulager les souffrances ». « Place tes mains dans l’eau. Cette source est réservée à toutes les nations, pour soulager les malades ». « Je voudrais une petite chapelle ». « Aie foi en moi et je croirai en toi ». Marie nous conduit au Sacré-Cœur de son Fils pour y placer nos mains, notre vie et pour y boire l’eau vive qui en découle, source de salut pour les nations. Après sa résurrection, Jésus dit à Thomas : « Avance ta main et mets-la dans mon côté et ne devient pas incrédule, mais croyant. Tu crois parce que tu m’as vu. Bienheureux ceux qui ont cru sans avoir vu » (Jn 20, 29). Jésus nous appelle bienheureux car nous croyons en sa présence réelle dans la sainte Eucharistie sans l’avoir vu. Si le monde est triste et malade aujourd’hui, c’est qu’il ne connaît ni Jésus au Saint-Sacrement ni l’intensité de son amour pour nous. Voilà notre vraie richesse. Marie Madeleine se tenait en pleurant près du tombeau car elle ne savait pas où était Jésus. Il lui demanda : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » (Jn 20, 11-15). Jésus se tenait juste là, et pourtant elle ne le reconnaissait pas. De même, Jésus se trouve juste là au Saint-Sacrement et pourtant tant de Chrétiens ne savent pas qu’il est là. Ce n’est pas par les sens que nous le percevons et que nous entrons en contact avec lui. Sous les apparences de l’Hostie sacrée, c’est la foi et l’amour qui nous conduisent à reconnaître le Seigneur car « nous cheminons dans la foi, non dans la claire vision » (2 Cor 5, 7). Dans l’ancien testament, Dieu a prescrit au peuple de regarder un serpent de bronze pour être guéri (Nb 21, 8). Aujourd’hui, le Père céleste nous interpelle par le Pape à regarder son Fils bien-aimé exposé au Saint-Sacrement pour que le monde entier soit guéri (Jn 6, 40). Car la valeur d’une heure d’adoration se mesure par le degré de l’amour que Jésus a pour nous au Saint-Sacrement qui est infini, lui qui nous dit « Comme le Père m’a aimé, ainsi je vous ai aimé » (Jn 15, 9). Sur la croix, Jésus a pris notre place. Nous prenons la place de celui qui a le plus besoin de la miséricorde de Dieu lorsque nous venons au Saint-Sacrement, faisant ainsi descendre le précieux sang de Jésus sur cette personne, qui reçoit les grâces pour sa conversion. Le fondement biblique où la foi d’une personne obtient le salut d’une autre se trouve dans le passage où quatre hommes apportèrent un paralytique à Jésus. L’écriture dit : « Voyant leur foi, il dit : ‘Homme, tes péchés te sont remis’ » (Lc 5, 20). Jésus ne regarde pas la foi du paralysé, mais celle de ses amis. De même, en venant à Jésus au Saint-Sacrement, il regarde votre foi et déverse sa miséricorde sur celui qui en a le plus besoin à ce moment.


Marie, Vierge des Pauvres, nous implorons par ton intercession un esprit de pauvreté et de sagesse pour nous laisser attirer par ce qui est simple et humble et rechercher avant ta présence, ta lumière et ta miséricorde. « C’est la volonté de celui qui m’a envoyé que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné » (Jn 6, 39). « Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu, la plus sainte des demeures du Très-Haut.Dieu s'y tient : elle est inébranlable ; quand renaît le matin, Dieu la secourt.Des peuples mugissent, des règnes s'effondrent ; quand sa voix retentit, la terre se défait.
Il est avec nous, le Seigneur de l’univers, Citadelle pour nous, le Dieu de Jacob ! » (Ps 46).
 


Notre Dame du Saint-Sacrement, priez pour nous (trois fois).

JohnBoscoDream

Neuvième jour

Notre Dame, Secours des Chrétiens - Songe de Don Bosco, 1862.


Loué et remercié soit à tout moment le Très Saint et Très divin Sacrement. Et bénie soit la sainte, immaculée et très pure conception de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu.

 


Jésus, nous te remercions de rester parmi nous au Saint-Sacrement et de nous envoyer à tout moment Marie pour nous guider sur cette terre de souffrances et de persécutions.


« La mer est recouverte par une rangée formidable de navires en formation de bataille. Ils sont tous lourdement armés avec des canons, des bombes incendiaires et des armes à feu de toutes sortes et se dirigent vers un Navire imposant, plus puissant que tous les autres, avec le Pape à la proue. Comme ils se rapprochent, ils tentent de l’éperonner, de le mettre en feu et de l’endommager autant que possible. Les vents et les vagues sont en faveur des ennemis. Au milieu de cette mer sans bornes, deux solides colonnes, peu éloignées l’une de l’autre, s’élèvent haut dans le ciel : l’une est surmontée par une statue de la Vierge Immaculée aux pieds de laquelle se trouve une inscription : « Secours des Chrétiens » ; l’autre beaucoup plus grosse et solide, supporte une Hostie de grande taille et porte en dessous l’inscription de « Salut des Croyants ». Dès que le Saint Père amarre le navire aux deux colonnes, les ennemis sont dispersés et un grand calme recouvre la mer ». Après la chute originelle, Dieu promit la victoire de la nouvelle Ève, Marie et de sa descendance, l’Église sur le serpent, le diable : « Je mettrai une hostilité entre toi (Satan) et la femme, entre ton lignage et le sien. Elle t'écrasera la tête et tu l'atteindras au talon » (Gn 3, 15). À l’Assomption, Marie est élevée bien plus haut que Lucifer avant sa chute. Un simple clin d’oeil suffirait à Marie pour envoyer Satan et les puissances du mal en enfer pour toute l’éternité. Mais Marie veut vaincre Satan sur son orgueil, c’est-à-dire par l’humilité de ses enfants. Voici l’arme terrible à double tranchants que Dieu met entre nos mains : l’Eucharistie et le chapelet. « La dévotion à la sainte Vierge, qui, après la dévotion à Notre Seigneur au Très-Saint-Sacrement, est la plus sainte et la plus solide » (Saint Louis Grignon de Montfort). La première colonne soutient l’Hostie, Jésus-Eucharistie, Salut des croyants. À chaque messe, nous offrons, au Père, Jésus l’Agneau de Dieu immolé pour nous de sorte que le Père regarde le monde par la Croix de son Fils. À la place de notre désobéissance, le Père regarde l’obéissance de son Fils ; à la place de notre orgueil, le Père regarde l’humilité de son Fils dans la Sainte Hostie… La deuxième colonne soutient la Vierge Marie, Secours des Chrétiens, qui nous présente le chapelet comme la chaîne avec laquelle elle ligote Satan et ses démons pour les expulser de la terre. « Priez le chapelet sans cesse » nous demande-t-elle. C’est la prière des humbles et des petits, de ceux qui forment le talon de Marie par lequel elle écrasera la tête du serpent. Père éternel, l’Église est aujourd’hui menacée de toute part. Tu nous montres le chemin de la paix pour l’humanité : l’Église doit s’ancrer sur le Sacré-Cœur de Jésus dans l’Eucharistie et sur le Cœur immaculé de Marie par le Rosaire. De cette manière, les cœurs des hommes sont réchauffés et convertis, ton royaume d’amour et de paix grandit sur la terre. Le triomphe du Cœur immaculé sera le règne du Sacré-Cœur par l’adoration perpétuelle eucharistique dans toutes les paroisses du monde. « Je vis un ciel nouveau, une terre nouvelle - car le premier ciel et la première terre ont disparu, il n'y en a plus - Je vis la Cité sainte, Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, de chez Dieu ; elle s'est faite belle, comme une jeune mariée parée pour son époux » (Ap 21, 1-2).


Prions pour que le Cœur Immaculé de Marie et le Sacré-Cœur de Jésus gagnent tous les cœurs. L’Église, malgré toutes les persécutions, ne sera jamais vaincue, mais resplendira un jour avec toute la gloire de l’Agneau qui manifestera un jour sa lumière au monde : « Il n’y aura plus besoin de soleil, car l’Agneau sera la lumière » (Ap 21, 23). Notre Dame, Mère de l’Eucharistie, nous te prions d’intercéder pour nos paroisses pour qu’elles reposent avant tout sur la dévotion du Sacré-Cœur et de ton Cœur Immaculé.


« Que tes oeuvres sont grandes, Seigneur ! Combien sont profondes tes pensées !L'homme borné ne le sait pas, l'insensé ne peut le comprendre: les impies croissent comme l'herbe, ils fleurissent, ceux qui font le mal,mais pour disparaître à tout jamais.Toi, qui habites là-haut, tu es pour toujours le Seigneur. Vois tes ennemis qui périssent, et la déroute de ceux qui font le mal. Le juste grandira comme un palmier, il poussera comme un cèdre du Liban ; planté dans les parvis du Seigneur, il grandira dans la maison de notre Dieu » (Ps 92).


Notre Dame du Saint-Sacrement, priez pour nous (trois fois).

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19 janvier 2010

Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi 14/15

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Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi

Bienheureux Bartolo Longo

14

Quatorzième Samedi

Quatrième Mystère Glorieux

L'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie


Considère, ô mon âme, que l'heure est arrivée également pour Marie, de quitter cette vallée des ténèbres. Finalement, après tant de tourments, elle peut répéter les paroles de son Fils bien-aimé: C'est achevé: les prophéties, l'établissement de l'Eglise de Jésus, l'héroïsme de toutes les vertus. Après l'Ascension de son divin Fils, elle demeura à Jérusalem avec saint Jean l'Evangéliste, avec lequel elle se se retira ensuite à Ephèse. Puis elle s'en retourna à Jérusalem et y demeura jusqu'à sa mort. Sa vie fut ici, comme partout et comme toujours, une vie d'amour pour Dieu, une vie faite de prières, ou mieux encore, ou mieux encore, d'extase continuelles et l'accomplissement de toutes les vertus, spécialement d'une Charité inépuisable envers le prochain. Elle visitait souvent les lieux consacrés par les Mystères et par la présence de son divin Fils et elle était la Consolatrice, la Directrice et la Mère de l'Eglise naissante. Enfin le moment qu'elle désirait ardemment de se réunir pour toujours avec son Souverain Bien était arrivé. Son esprit exaltait son amour et son désir de revoir le Seigneur. Et toi, ô mon âme, liée aux misères de cette terre, pourquoi n'aspires-tu pas à ta patrie céleste? Que t'apporte ce monde? Qu'est-ce qui t'enchante dans cette vallée de larmes? Prie Marie qu'elle t'obtienne le détachement de la terre et le désir des biens éternels et qu'elle te prépare, par son exemple, ton heureux passage dans l'autre vie. Dès que Saint Jean apprit de la bienheureuse Vierge qu'elle était sur le point de quitter cette vie terrestre, un grand nombre de parents, de Disciples et de connaissances accourut sur le Mont Sion où se trouvait alors la Mère de Dieu, pour pouvoir la contempler encore une fois, pour lui témoigner leur affection, pour entendre ses derniers souvenirs récents et pour se recommander à ses prières. Et comme le dit Saint Denis l'Aréopagite, même les Saints Apôtres qui se trouvaient, depuis un certain temps, dispersés dans le monde pour prêcher la Foi de Jésus Christ, se précipitèrent et en peu d'heures, ils se retrouvèrent tous réunis autour d'elle, par un effet de la bonté de Dieu. Ils pleuraient tous la perte de cette bienveillante Mère, de cette si puissante Avocat, de cette grande Maîtresse, comme l'écrit saint Jean Damascène, et la Bienheureuse les consolait tous avec des paroles d'amour très douces, leur promettant à tous son aide et son intercession. O mon âme, accompagne-là, toi aussi, avec ses bienheureux disciples; va près de cette Vierge si bienfaisante et demande-lui qu'elle t'obtienne toutes les grâces que tu désires. Aie confiance en elle; n'aie aucun doute que ta chère Mère t'exaucera. Elle te recommandera l'amour pour ton prochain et le salut des âmes, en les aidant, autant que tu peux, par le bon exemple, par des conseils opportuns, par la patience, par la Charité et enfin en priant Dieu pour tous. Si tu va saluer Marie avec ces bonnes résolutions, soit certain qu'elle te sera alors toujours favorable. O ma tendre Mère, si j'avais eu, moi aussi, la chance de me trouver sur votre passage, j'aurais pu baiser vos pieds si saints et me recommander à votre protection. Mais étant donné que je n'ai pas eu ce bonheur car puisque je n'étais pas encore de ce monde, je me prosterne devant votre trône et je me recommande aujourd'hui, à vous, glorieuse et immortelle Reine. Daignez, par pitié, être présente le jour de ma mort pour m'assister en cette heure terrible dont dépend mon éternité, au nom de ce moment merveilleux où vous êtes entrée au Paradis dans toute votre gloire.


Considère, ô mon âme, que lorsque l'heure de la mort de Marie est arrivée, son Divin Fils est descendu du Ciel au milieu d'une immense troupe de séraphins. Pense au paroles du Cantique des Cantiques: « Lève-toi, ma bien aimée, ma belle, viens. Car voilà l'hiver passé, c'en est fini des pluies... » (Cantique 2:10-11). « Quittez cette vallée de larmes où vous avez tant souffert pour mon amour. La voix de la tourterelle, c'est-à-dire, la voix de votre cœur aspire languissant s'est fait entendre dans notre royaume » ( Cantique 2.12). Marie, devant cette apparition, exulte de joie et son esprit s'épanouit en Jésus, son Divin Fils. Elle reçoit la sainte Eucharistie des mains de Jésus lui-même, comme nous le dit Saint Jean Damascène, et pleine de joie, elle s'écrie: « Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon votre parole.  Entre vos mains, ô mon Fils, je remets mon esprit » ( Luc 1:38; Lc 23,46).  Recevez-le, vous qui l'avez créé à votre image et qui l'avez préservé du péché. Regarde, ô mon âme, Marie, qui déjà part pour le Ciel. Tournée vers tous ceux qui l'ont assistée, elle leur donne sa chère bénédiction maternelle. Agenouille-toi également à ses pieds et demande-lui sa bénédiction. Je me réjouis, ô ma Mère, de votre félicité, de votre gloire et de votre grandeur. Vous avez bien mérité d'être aussi aimée et glorifiée par Dieu, car durant toute votre vie, vous n'avez pensé à rien d'autre qu'à aimer et glorifier Dieu. Mais je ne quitterai pas ce lieu, si vous ne me bénissez pas. C'est là le dernier souvenir gardé de cette Mère qui va laisser ses fils orphelins et inconsolables. Recommandez-moi à Jésus Christ et ayez pitié de mes misères. Un regard amoureux, une  recommandation bienveillante, une parole, votre voix suffit pour me faire obtenir tout ce que je désire. Ayez pitié de ma vie mortelle et à l'heure de ma mort, ne m'oubliez pas; venez à mon aide et secourez-moi dans ma dure agonie. O mon âme quand viendra ton heure de mourir, si tu veux mettre à l'épreuve l'amour Marie, tu dois être fidèle à son amour durant ta vie. Et si tu désires que ta mort soit accompagnée de l'assistance  de Jésus, fais en sorte de ne pas laisser Jésus hors de tes pensées et de ton coeur. Oh comme je serai heureux si, durant ma vie, j'ai aimé Jésus et Marie! de pouvoir mourir dans les bras de Jésus et Marie! Je vous promets, ô mon Dieu, de n'aimer personne d'autre que vous, de ne penser qu'à vous. Et je me recommande à vous, ô Marie, au moment redoutable de mon passage d temps à l'éternité. Un son harmonieux s'élève dans l'air. C'est un chant céleste qui dit: « Marie est montée au Ciel. Les  Anges, remplis de joie, bénissent le Seigneur d'avoir glorifié leur Reine. Ouvrez-vous, ô portes éternelles, le Seigneur, Roi de gloire, entre dans les Cieux conduisant sa Bien-aimée, notre Reine ». Et d'autres Esprits célestes disent: « Qui est celle qui s'élève du Liban comme l'aurore, belle comme la lune et éclatante comme le Soleil? Elle est comme un parfum qui exhale de chaque vertus; elle est comme une précieuse olive pleine de gloire et de grâce et la beauté ». Comprends-don, ô mon âme, que la Très Sainte Vierge, exempte du péché originel et de toute ombre de péché actuel, ne vieillira jamais et ne perdra jamais sa beauté, et le Seigneur veut qu'elle  monte au Ciel, non par ses propres vertus, comme Jésus, mais par la vertu de Dieu. La glorification anticipée de son corps fut comme le sceau des privilèges donnés de la Mère de Dieu et à sa Conception Immaculée. Elle avait été conçue dans le sang d'Adam, mais sans l'ombre de son péché à lui, toute pure, belle et immaculée. Elle devint Mère en conservant sa virginité, privilège unique puisqu'il n'a pas accordé à une autre créature. Il était donc juste glorification de ce corps immaculé, temple vivant de l'Esprit Saint, avec toutes les dons de ce corps glorieux, c'est-à-dire l'agilité, la subtilité, impassibilité et la clarté.


La lumière ne pouvait pas être séparée du soleil. La lumière était l'âme de Marie, riche de grâces dès le premier moment de sa création; le soleil était son corps immaculé dont le Saint Esprit avait formé l'humanité représenté par le Verbe. Aussi l'Eglise appelle la Sainte Vierge, éclatante comme le Soleil, parce qu'elle a été la plus privilégiée de toutes les créatures. De même qu'à son coucher, le soleil laisse derrière lui une grande lumière d'or, Marie également, nous a laissé la lumière de ses  exemples dans toutes les vertus théologales et cardinales et, spécialement dans la quadruple couronne de sa virginité: premièrement, sa pureté dans le corps, par laquelle elle mérita de devenir  la Mère de Dieu; deuxièmement, sa pureté de cœur qui fit les délices de l'Esprit Saint dans toutes les affections et actions de son âme chaste; troisièmement, sa pureté dans la foi, qu'elle conserva intacte et vive en son Dieu, par laquelle elle fut l'éducatrice des Apôtres, le réconfort des nouveaux chrétiens; sa pureté d'intentions, par laquelle elle dirigeait toutes ses actions à Dieu, et recevait tout de ses mains, comme une servante fidèle: les joies et les douleurs, les humiliations et les triomphes. C'est pourquoi elle a été comparée au cèdre du Liban, au cyprès du Mont Sion dont le tronc s'élève droit au Ciel et au palmier à Cadès. La pureté ne concerne pas seulement le corps, car cette pureté s'appelle la chasteté, mais c'est l'ensemble de toutes les vertus, qui exclue n'importe quel défaut. Par conséquent, il s'agit plus de la pureté de l'âme, comme le dit le Psalmiste: « Yahvé, qui logera sous votre tente, habitera sur votre sainte montagne? Celui qui marche en parfait, celui qui pratique la justice et dit la vérité de son coeur, sans laisser courir sa langue » (Psaume 15:1-2). Ainsi la bénédiction de Dieu est promise à ceux qui ont la conscience pure: « Qui montera sur la montagne de Yahvé? Et qui se tiendra dans son lieu saint? L'homme aux mains innocentes, au cœur pur: son âme ne se porte pas vers des riens, il ne jure pas pour tromper. Il obtiendra la bénédiction de Yahvé et la Justice du Dieu de son salut » (Ps 24,3-5). Donc, toute la gloire de Marie provient du fait qu'elle est Immaculée et qu'elle est, dès le premier moment de sa vie, supérieure aux Anges eux-mêmes. Et dès ce moment-là, Dieu prévoyait qu'à notre époque, le dogme de l'Immaculée Conception aurait conformé cette croyance de son Assomption au ciel. O sainte immaculée virginité de Marie, m'écriai-je donc avec l'Eglise, comment puis-je dignement vous louer? O  très douce dame, vous avez quitté cette terre et vous avez rejoint votre Royaume où vous régnez sur tous les chœurs des Anges. Je me réjouis avec vous du haut privilège de votre Assomption au ciel. Mais rappelez-vous que si vous avez été élevé à une si haute dignité et à une si grande gloire, c'est à cause de nous, pauvres pécheurs. Votre compassion pour les enfants infortunés d'Adam n'a pas diminué dans le ciel; loin de là, elle al augmenté. Du trône où vous siégez glorieusement jetez aussi sur moi vos regards miséricordieux et secourez-moi. Voyez dans quelle tempête je me trouve, à quels périls je suis exposé et à combien de maux je serai encore en but d'ici à ma mort. Par les mérites de votre sainte mort, obtenez-moi donc l'amour de la perfection, avec la pureté de la foi, la pureté de la conscience, la pureté du cœur et la pureté des intentions pour pouvoir mourir finalement dans la grâce de Dieu; et au jour du Jugement Dernier, faites que mon corps puisse ressusciter glorieusement et qu'il puisse venir baiser vos pieds au Paradis, s'unissant avec les Esprit bienheureux, pour vous louer et chanter vos gloires comme vous le méritez. Ainsi soit-il.


Vertu: la pureté


Pratique: Le meilleur moyen d'honorer sur la terre la Très Sainte Vierge Marie est d'imiter ses vertus, principalement sa pureté de conscience, c'est à dire en évitant d'offenser faite à Dieu. Pour y parvenir, prenez soin d'éviter le péché véniel auquel vous êtes le plus enclin et faites tout votre possible. Efforcez-vous de vaincre vos passions et à acquérir la perfection en pensant que vous gagnerez ainsi l'amour et la protection particulière de Marie. Ce sera le plus sûr moyen de monter directement au ciel sans passer par le Purgatoire. Demandez-lui donc, chaque jour, qu'elle vous obtienne la grâce de sa quadruple pureté: la pureté du corps, la pureté du cœur, la pureté intention et la pureté de la foi.


Oraison jaculatoire: O Marie, Mère de l'amour divin, faites-moi mourir au monde afin que je ne vive plus que pour vous.


Prières avant la Communion du Quatorzième Samedi


Quand posséderai-je, ô Jésus, cette pureté de la foi et du cœur par laquelle Marie mérita de vous accueillir en son sein et qui lui valut, après sa mort, que vous descendiez vous-même du ciel pour la glorifier? O pureté Infinie que l'Église loue, vous qui n'avez pas craint d'habiter dans le sein d'une Vierge très pure, comment pourrez-vous demeurer, ce matin, en moi, dans mon cœur, centre des  passions les plus réfrénées, des vices les plus blâmables et où Satan règne en souverain? Je dirai avec le centurion: « Je ne suis pas digne, ô Seigneur, de vous recevoir, mais dites seulement une parole et mon âme sera guérie ». Je voudrais avoir les larmes amères des Saints Pénitents pour laver mon âme de toutes les souillures qui la rendent si laide à vos yeux. O saints Apôtres; vous qui avez pleuré le départ de votre Mère si douce, prêtez-moi vos larmes et pleurez avec moi sur mes  ingratitudes qui m'ont si longtemps éloigné de Dieu, mon souverain Bienfaiteur. O Mère du bel amour, que ce Feu divin ne vous brûle pas toute seule: faites que je brûle avec vous. Je vous aime, ô mon Jésus, et mon plus grand désir est de être consumés par votre amour. Vous le voulez, et vous le pouvez, Seigneur: faites ce que vous pouvez et donnez-moi ce que vous voulez. O Marie, Mère du Rédempteur, vous qui êtes la voie pour arriver au Ciel, vous qui êtes la Porte du Paradis et l'Etoile de la mer, secourez mon âme tombée dans le péché. Vous qui avez mis au monde votre Saint Géniteur, Vierge avant la parole de l'Ange, ayez pitié de mon âme pécheresse! Vous êtes toute pure et vous n'êtes pas tachée par le péché originel. Vous avez atteint sur la terre pour les plus hautes  perfections, qui ont dépassé les mérites et les dons de tous les anges et des plus grands Séraphins. Prêtez-moi, ce matin, votre pureté, afin que je me présente à l'Autel, avec une foi sincère, une conscience irréprochable, un coeur pur et une intention purifiée par votre amour, pour recevoir le Pain des Anges, qui est ce même Verbe de Dieu qui s'est fait chair de votre chair et sang de votre sang. Et quand le prêtre viendra me donner la Communion, faites, ô ma Mère, que je reçoive Jésus de vos mains et ainsi je le recevrai avec la plus grande pureté et la plus grande humilité qui soit  possible. Et vous, Anges et les saints du ciel, qui vivez dans cette céleste demeure et qui avez fêté notre Reine Céleste le jour de sa glorieuse Assomption en venant à son encontre, venez tous  accompagner mon âme, en ce moment heureux où elle va rencontrer son Epoux, son divin Rédempteur, son Dieu. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je vous offre la Communion que je vais faire. Je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prières après la Communion


Mon âme prosternée dans la poussière, vous adore, ô mon Jésus, avec tous les Anges et les Saints qui sont dans le Ciel. O Jésus-Christ, vous êtes le seul Saint, Vous le seul Seigneur, le seul Très-Haut! J'adore votre âme très sainte et votre Corps cachés sous les voiles Eucharistiques; par votre présence, vous sanctifiez mon âme. Intelligence de Jésus, purifiez mes intentions. Volonté de Jésus,  purifiez mes désirs. Mémoire de Jésus, purifiez ma mémoire des images impures et du souvenir de mes péchés. Corps très Saint de Jésus, purifiez, par vos chairs immaculées, ma chair pécheresse. Sens très purs de Jésus, purifiez mon sens. Yeux très chastes de Jésus, purifiez mes yeux de toute vision impure. Langue très pure de Jésus, purifiez ma langue de ses discours impurs, vains et contraires à la Charité. Oreilles de Jésus, purifiez mon ouïe toujours à la recherche des nouvelles scandaleuses du monde. Mains de Jésus, donnez-moi votre innocence. Sang très Précieux de Jésus,  lavez-moi de tous mes péchés, enivrez mon cœur de votre joie divine et enflammez-le de votre  amour si saint. Eau très pure sortie du côté de Jésus, lavez-moi. O Passion très Sainte de Jésus, encouragez-moi. O Cœur enflammé de Jésus, brûlez-moi. Imprimez dans mon cœur l'obéissance à vos désirs, l'horreur du péché, la haine de moi-même et la grâce de vous plaire jusqu'à la mort, mon  Bien Suprême et le Centre de mon repos. O mon Jésus, en ce jour qui me rappelle la glorieuse Assomption au ciel de votre mère, ravivez ma Foi afin que je me détache de toutes les affections terrestres et donnez-moi l'espoir de vous revoir un jour au Paradis. Comme mon état est déplorable et comme ma misère est pitoyable! O Médecin Céleste, je vous découvre mes plaies et mes infirmités. La loi du péché vit en moi et résiste à votre volonté. Je crois,  par la foi, en tous vos enseignements et en même temps, je me laisse subordonner par les plaisirs de la chair. Je reconnais que dans le monde tout est vanité, orgueil et tromperie et pourtant je continue à professer ses maximes. Mes inclinations déréglées me harcèlent et je m'y laisse entraîner. Vos lois m'engagent à suivre un certain chemin et mes habitudes vicieuses me font violence. Ce que vous exigez de moi et tout ce que j'ai jusqu'à présent aimé me déchirent le cœur. Quelle contradiction entre ma croyance et ma conduite! O Prince de la paix, ô Divin Libérateur, mettez fin à cette guerre intérieure: libérez-moi de ce tourment, « défaites mes liens et je vous offrirai le sacrifice d'action de grâces » ( Ps 116,16-17). O Marie, vous êtes maintenant au Ciel, assise à la droite de votre divin Fils, pour ne plus jamais le quitter. Moi aussi, je le possède en ce moment, mais est-ce que je le possèderai dans l'éternité? Vous êtes le modèle de toutes les vertus, et moi hélas, je suis le réceptacle de tous les vices. Vous avez observé tous les conseils que votre Fils nous donnés dans l'Évangile, et moi, je n'en observe aucun. « Heureux les pauvres en esprit, a-t-il dit, parce qu'ils est le royaume des cieux »; or moi, je n'aime que les commodités et les richesses de la terre! « Heureux les doux, car ils hériteront de la terre »; or, moi, je suis si orgueilleux, si irascible, si dur que je me rends même odieux à mes semblables! « Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés »; or hélas, mon seul but est de rechercher avec une soif insatiable des plaisirs terrestres! « Heureux les cœurs purs car ils verront Dieu ». C'est donc parce que vous avez été la fidèle observatrice de tous ces préceptes que vous avez mérité, après votre mort, de revoir votre fils et que votre corps soit glorieusement transporté au Ciel! O Marie, vous avez été si pure, si douce de cœur et également si immaculée. Mais est-ce que mon corps ressuscitera aussi glorieux? O Reine de la Miséricorde, vous n'avez pas été seulement l'Etoile de la mer, la Mère de Dieu et la Vierge des vierges, mais vous êtes aussi la Porte du Ciel et l'Avocate des pécheurs, ô Marie! O Marie, Vierge très prudente, Vierge toute puissante, votre nom est mon salut! Si vous le voulez, vous pouvez me sauver. Montrez donc que vous êtes ma Mère: rompez les chaines qui me lient au péché. Soyez la lumière de mes yeux, délivrez-moi de tout mal et accordez-moi tous les biens! O Vierge incomparable, la plus douce, priez votre divin Fils pour que je sois absous de mes fautes et qu'il me rende doux et chaste. Faites-moi mener une vie pure avec une foi, toujours sincère, avec des intentions toujours nettes, une conscience sans tache, un cœur toujours doux. Ecartez de mon chemin tout danger, afin qu'arrivé à ma dernière heure, j'aie le bonheur de recevoir Jésus de vos mains si pures, comme vous l'avez reçu à l'heure de votre mort. Ainsi soit-il.


Invocations à Jésus après la Communion


Âme du Christ, sanctifiez-moi; Corps du Christ, sauvez-moi; Sang du Christ, enivrez-moi; Eau du côté du Christ, lavez-moi; Passion du Christ, fortifiez-moi; ô bon Jésus, exaucez-moi; dans vos blessures, cachez-moi; ne permettez pas que je sois séparé de vous; de l'ennemi, défendez-moi; à ma mort, appelez-moi; ordonnez-moi de venir à vous, pour qu'avec les saints je vous loue dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je viens de recevoir Votre Corps Sacro-Saint et Sang Divin, je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prière à Saint Joseph


O Saint Joseph, auguste Père de Jésus et notre Père glorieux à qui Dieu a confié son Fils bien-aimé, le Saint Esprit, son Epouse très chaste époux, et la Vierge Marie, la garde de sa virginité, vous qui pouvez tant auprès de Jésus et de Marie, demandez-leur et obtenez-moi cette grâce (on expose ici la grâce désirée). Jésus, Marie, Joseph, faites que pour vous je vive, pour vous je souffre et que pour vous je meure: que tout soit vôtre, que rien ne soit mien. Ainsi soit-il.


Prière à Jésus Crucifié


Me voici, ô bon et très doux Jésus, prosterné en votre présence. Je vous prie et je vous conjure avec toute l'ardeur de mon âme d'imprimer dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, un vrai repentir de mes fautes et une volonté très ferme de m'en corriger ; tandis qu'avec un grand amour et une grande douleur, je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, ayant devant les yeux ces paroles que le prophète David vous faisait dire de vous-même, ô bon Jésus : « Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os » (Ps. 21).


Réciter le Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père, les intentions du Souverain Pontife.


(Indulgence plénière, les vendredis de Carême, après la communion, devant la représentation de Jésus-Christ crucifié ; indulgence partielle, en action de grâce après la communion).


Prière


Par vos Plaies Divines, ô Seigneur, je demande le triomphe et l'exaltation de la Sainte Église, votre épouse, dont le Souverain Pontife en est le chef visible; l'extirpation de l'hérésie et de l'idolâtrie, la paix entre les nations, le conversion des pécheurs, je vous recommande tous mes parents, amis, ennemis, mes bienfaiteurs spirituels et temporels, tous ceux qui prient pour moi, et qui me demandent de ne pas les oublier dans mes prières, particulièrement tous les associés et les bienfaiteurs du Sanctuaire et des oeuvres de Pompéi et tous les membres de la Pieuse Union pour Agonisants créé en Sanctuaire de Pompéi. J'offre cette indulgence aux âmes du Purgatoire.


Prière à la Vierge du Saint Rosaire de Pompéi pour implorer son amour et sa protection durant la vie et la mort


O Marie, Mère Immaculée de Jésus, ma tendre Mère, Reine du Très Saint Rosaire, vous qui avez daigné choisir pour demeure la vallée désolée de Pompéi, pour illuminer le monde de la lumière de vos grâces et de vos miséricordes, daignez poser sur de moi vos yeux remplis de compassion et acceptez-moi comme votre serviteur et comme votre enfant qui vous aime et qui vous dit à haute voix: « Mère de Miséricorde! » Ecoutez mes gémissements: que vos pas immaculés m'ouvrent le chemin de la pureté et de la paix. Que sonne à mes oreilles la douceur de votre voix, ô ma douce Dame, car vos paroles sont celles de la vie. Ouvrez vos mains pleines de grâce, et secourez votre indigne serviteur indigne, qui vous appelle, délivrez-le des pièges de ses ennemis. Etendez jusqu'à moi les douces chaînes de votre couronne, avec lesquelles vous attirez à vous les cœurs les plus rebelles et rendez mon cœur captif afin qu'il ne s'éloigne plus jamais de vous. O Rose de toute pureté, que l'odeur de vos parfums me porte à l'amour du Paradis. O chère Rose du Seigneur, je soupire d'amour et de douleur. Attendrissez mon cœur par vos larmes; touchez-le par votre compassion; rendez-le sensible à vos douleurs et fortifiez-le par votre grâce. O Marie, Mère pleine de grâces, priez pour moi. Prenez-moi comme votre serviteur. Faites que je me confie toujours à vous, que je pense toujours à vous, que je fasse toujours appel à vous, que je vous serve toujours vous, que je vous aime toujours. Que pour vous, je vive, j'agisse, je souffre et je meure. Et à l'heure de la mort, délivrez-moi du démon, et conduisez-moi à Jésus, votre Fils et mon juge. O Cœur Immaculé de la Mère de Dieu, source inépuisable de la bonté, de douceur, d'amour et de miséricorde, prenez mon cœur, rendez-le au vous. Purifiez-le, sanctifiez-le, détachez-le de l'amour des créatures et que le feu divin qui vous consuma puisse consumer mon cœur dans le temps et dans l'éternité. Ainsi soit-il.


Memorare à la Vierge de Pompéi


Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge du Rosaire de Pompéi, qu'on a jamais entendu dire que qu'un de vos dévots qui ait, par le Rosaire, demandé votre aide ou imploré votre secours, ait été abandonnée. Animé d'une telle confiance, je viens à vous, ô Mère de Miséricorde, Vierge des vierges, puissante Reine des Victoires. Gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds en implorant la miséricorde, en demandant grâce. Ne rejetez pas ma prière, ô Mère du Verbe, par votre Sacro Saint Rosaire, par la prédilection que vous avez montré pour le sanctuaire de Pompéi, écoutez-moi et exaucez-moi. Ainsi soit-il.


Dire trois fois: Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Réciter ensuite les Litanies de la Sainte Vierge. Une prière pour la glorification du bienheureux Bartolo Longo. Un Ave pour tous les associés du Sanctuaire de Pompéi dispersés à travers à travers le monde et qui se recommandent à nos prières, un Ave au Cœur Immaculé de Marie pour la conversion des pécheurs, avec les invocations suivantes: Doux cœur de Marie, soyez mon salut. Refuge des pécheurs, priez pour nous, O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Notre-Dame du Rosaire de Pompéi, priez pour nous. Bénie soit la Sainte et Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Dieu. Enfin, on demande la bénédiction à Jésus, Marie et Joseph.


Grâce de la Très Sainte Vierge de Pompéi

A Malte, conversion de la Protestante Anna Charles par la pratique des Quinze samedis à Vierge de Pompéi


Anne Charles, de religion Protestante, était à Malte depuis plus de vingt ans, quand elle épousa Maître Joseph Misued, catholique, duquel elle eût un fils. Le bon Joseph et sa sœur, elle aussi fervente catholique, avaient tout mis en œuvre pour persuader   Anne d'abandonner sa religion et embrasser le Catholicisme; mais celle-ci ne voulait pas en entendre parler et de plus, dépréciait leur croyance par des paroles exécrables et, d'une manière particulière, les Sacrements de la Confession et de la Communion. Il demandèrent à des prêtres très doctes d'essayer de la convertir et, en particulier, au Père Alphonse  Micalles, O.F.C., lequel, pendant des années, fit de nombreux efforts en vue de sa conversion, mais toujours en vain. En 1887, Anna tomba gravement malade. Vu son mauvais état de santé, les soins affectueux et la sollicitude dont elle était entourée et les prières continuelles faites à Dieu pour sa conversion, on espérait pouvoir l'amener à suivre les sages conseils. Rien n'y fit. Comme son état ne s'améliorait pas, les médecins décidèrent d'avoir recours à une opération assez douloureuse. Et Anne dut subir une terrible amputation à l'Hôpital Central de Malte, qui l'affaiblit à tel point qu'on crût sa dernière heure venue. La blessure s'étant enfin cicatrisée, elle sortit de l'hôpital et passa quelques mois de convalescence chez elle, toujours fidèlement tenace envers sa fausse religion. Jusqu'à ce qu'arriva la fin du moi d'août, où elle retomba de nouveau malade. Alors la famille de Joseph pria le Père André Debono, de Misida, grand dévot de la Vierge Pompéi, de venir visiter la malheureuse infirme pour lui parler de religion. Celui-ci alla donc voir la malade et eût avec elle de nombreuses conversations, essayant de la convaincre par le raisonnement. Il se rendit bien vite compte qu'Anne s'obstinait dans l'hérésie qui allait en s'affirmant et que toute conversion serait impossible. Elle montrait une haine implacable pour son mari et sa famille, aussi bien que pour les Maltais et leur religion, une haine pleine de mépris pour les sacrements de la Confession et de la Communion. Et son aversion satanique avait atteint un tel degré qu'à peine commençait-on à parler de religion qu'elle repoussait immédiatement tout argument. Malgré cela, le vieux Prêtre ne perdait pas à l'espoir de sauver cette âme, comptant sur la puissance de la Vierge du Rosaire, honorée dans son bien-aimé Sanctuaire de Pompéi: et il demandait à tous donc ses pénitents, de dire des Neuvaines à la Vierge de Pompéi et de communier pour Anne le plus souvent possible. Une belle sœur d'Anne, Maria Misued, femme de piété solide, pria le révérend Debono de célébrer une messe pour demander la conversion désirée; et il fut établi que la Messe serait célébrée le samedi suivant, 15 septembre, en même temps que la fonction des Quinze Samedis qui se pratiquait là. Dans le même temps, on écrivit à l'Avocat Bartolo Longo, à Valle di Pompei, pour lui demander de bien vouloir faire prier les Orphelines du Rosaire, dans le Sanctuaire de Pompéi sanctuaire pour obtenir la conversion si convoitée. Les jours de la Neuvaine récitée par les orphelins passèrent et arriva le 29 septembre, Quatorzième des Quinze samedis, au cours duquel on commémorait la Bienheureuse mort de la Vierge Marie, ou mieux, son heureux passage réussi à la vie éternelle. C'était le jour choisi désigné par la Clémente Reine de Pompéi pour sauver cette âme des griffes de Satan, cette âme pour laquelle beaucoup de ses fils dévots priaient sans cesse. Durant toute la nuit de ce samedi-là, Anne ne put pas fermer l'oeil pour s'endormir. Le regard de Marie s'était posé sur elle, la grâce travaillait son coeur malheureux. Arriva l'aube du Dimanche,  jour du Seigneur, et la Protestante, amenée à franchir la dernière étape, n'était plus la même. Au grand émerveillement de tous, elle s'écria tout à coup d'une manière contrite: « Où est ce prêtre? Appelez-le rapidement. Je voudrais le voir le plus vite possible! » C'était comme si ses yeux  s'ouvraient sur un nouveau monde: son visage était devenu serein, reflétant la bienveillance de son âme: « Je veux être baptisée, s'écria-t-elle, je veux mourir un catholique! » A ces paroles inattendues mais espérées, tous versèrent des larmes de consolation parce qu'ils ne pouvaient en croire leur yeux ni leurs oreilles. On appela aussitôt le Père Debono, mais celui-ci était sur le point de monter en chaire Misidis, mais il leur assura toutefois qu'à peine il aurait fini son sermon, il viendrait au chevet d'Anne. Mais Anne, stimulée par la grâce de Marie, ne voulut pas attendre et le fit appeler de nouveau. Entre-temps, Monsieur le Révérend Preposito, du collège de Birchircara, fut aussi appelé. Et celui-ci, au milieu d'une émotion incroyable, reçut l'abjuration de la Protestante convertie et la baptisa aussitôt au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. « Amen », répondirent tous les présents en pleurant de tendresse et de commotion. C'est à ce moment-là qu'entra le Révérend Debono. Dès le premier regard, elle lui apparut non plus comme une créature mortelle mais plutôt comme un ange. Anne l'accueillit avec une joie extraordinaire, lui demandant pardon de n'avoir pas pu l'attendre. Et on organisa tout de façon à ce qu'elle puisse recevoir, sans perdre de temps, la confirmation. Et son Excellence, Monseigneur, le Frère Antoine-Marie Buhagiar, ce Père si pleind'amour, vint, de nuit, au chevet de la mourante et sur la nouvelle baptisée, imposa les mains ointes comme celles du Seigneur: sur cette âme rendue pure par les eaux du baptême, il fit descendre l'Esprit Sanctificateur. Pour rendre éternellement heureuse l'âme d'Anna Charles, il ne restait que le dernier Sacrement:    l'extrême-onction; et on les lui administra avec les Sainte Indulgences et avec tous les autres réconforts de la Religion catholique. Après quinze heures de la plus douce des agonies, parfaitement résignée à la très sainte volonté de Dieu, avec la couronne du Saint Rosaire dans les mains, tenant sur sa poitrine le crucifix, Anna, tranquillement, rendit l'âme au Créateur. La grande reine du ciel et la terre ne refuse à personne sa grâce quand elle est honorée par la pratique très efficace des Quinze samedis et en même temps invoquée sous le titre très apprécié par son Coeur maternel de Reine de la Rosaire de Valle de Pompéi. (Du Périodique « Le Rosaire et la Nouvelle Pompéi »)

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15 janvier 2010

Litanies de Notre Dame de la Trinité

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La Dévotion des Trois Ave Maria


Jésus disait: « Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il vient à perdre son âme?... » Saint Ignace de Loyola répéta ces mots à maintes reprises, en rappelant que l'affaire la plus importante est donc le salut éternel. Voulez-vous vous sauver? Ayez une dévotion à la Vierge Marie. Sans son intervention auprès de Jésus personne ne se sauve. Demandez-lui protection en récitant tous les jours les trois « Ave Maria ». La Mère de Dieu révéla elle-même cette brève et simple dévotion à Sainte Mechtilde et la fit connaître à Sainte Gertrude, montrant que toutes les fois que les chrétiens réciteront les trois « Ave Maria » pour rappeler les privilèges qu'elle reçut de la Sainte Trinité (le pouvoir que lui concéda le Père, la sagesse que lui communiqua le Fils et la miséricorde par laquelle l'enrichit l'Esprit Saint), le pouvoir, la sagesse et l'Amour inonderont, de son Coeur Immaculé, les âmes de ceux qui l'honoreront et invoqueront. Ainsi ils seront assurés de sa protection leur vie durant et de son assistance particulière à l'heure de la mort. C'est pour cela que Saint Alphonse Marie de Liguori recommanda la prière des trois « Ave Maria »; Saint Léonard de Port Maurice prêcha avec ferveur cette dévotion en disant: « Oh! Comme il est saint, cet exercice de piété! C'est un moyen très efficace d'assurer votre salut. » Et le vénérable serviteur de Dieu, Louis Marie Baudoin, écrivit, à son tour: « Récitez chaque jour les trois « Ave Maria »; si vous rendez fidèlement ce tribut d'hommage à Marie, je vous promets le Paradis ».

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Litanies de Notre Dame de la Trinité


Seigneur, ayez pitié de nous,
Jésus-Christ, ayez pitié de nous,
Seigneur, ayez pitié de nous,
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous,
Père tout puissant et éternel, ayez pitié de nous
Fils de Dieu, Sagesse incréée du Père, ayez pitié de nous
Esprit-Saint, Amour substantiel du Père et du Fils, ayez pitié de nous

Trinité Sainte, qui avez communiqué vos divins Attributs à la Vierge Marie, ayez pitié de nous


Notre Dame de la Trinité, priez pour nous

Notre Dame des Trois Ave Maria, priez pour nous

Notre Dame de la Trinité, Lys Immaculé de la Très Sainte Trinité, priez pour nous

Notre Dame de la Trinité, Rose vermeil du Paradis,

Notre Dame de la Trinité, objet des complaisances de l'adorable Trinité

Notre Dame de la Trinité, Chef d'oeuvre de la Sainte Trinité,

Notre Dame de la Trinité, Reine toute puissante,

Notre Dame de la Trinité, Reine toute sage,

Notre Dame de la Trinité, Reine toute Miséricordieuse,

Notre Dame de la Trinité, au Coeur très Pur,

Notre Dame de la Trinité, au Coeur très Humble,

Notre Dame de la Trinité, au Coeur très aimant,

Notre Dame de la Trinité, Mère de la vraie Foi,

Notre Dame de la Trinité, Mère de la Sainte Espérance,

Notre Dame de la Trinité, Mère du Bel Amour,

Notre Dame de la Trinité, Vierge Immaculée dans votre conception,

Notre Dame de la Trinité, Vierge remplie de grâce dans votre Annonciation,

Notre Dame de la Trinité, Vierge couronnée dans votre Assomption,

Saint Michel, défenseur de Marie Immaculée,

Saint Gabriel, ambassadeur de la Très Sainte Trinité auprès de Marie,

Saint Joseph, Epoux de la Vierge Marie,

Saint Joachim et Sainte Anne, parents de la Vierge Immaculée,

Saint Jean-Baptiste, sanctifié à la visite de la Vierge Immaculée,

Saints Apôtres, instruits à l'école de la Vierge Immaculée,

Saint Jean, fils adoptif de la Vierge Immaculée,

Saints et Saintes du Paradis, serviteurs et protégés de la Vierge Immaculée,

Sainte Mechtilde, favorisée de la révélation des Trois Ave Maria,

Saint Léonard de Port Maurice, prédicateur zélé des Trois Ave Maria,

Saint Alphonse de Liguori, docteur des Trois Ave Maria,

Saint et Bienheureux dévots aux Trois Ave Maria,


Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, pardonne-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, écoute-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous.


Priez pour nous, Notre Dame de la Trinité,
Afin que nous devenions dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus Christ


Prions


O Marie Immaculée, Notre Dame de la Trinité, nous nous réjouissons avec tous les Anges et tous les Saints de ce que vous avez été enrichie des trois grands privilèges de Puissance, de Sagesse et de Miséricorde, par le Père, le Fils et le Saint Esprit. Daignez, nous vous en conjurons, par la vertu de ces mêmes privilèges, nous éclairer, nous protéger et nous secourir, pendant cette vie et surtout à l'heure de la mort. Ainsi soit-il.


Vu et approuvé, avec concession de 50 jours d'indulgences

Blois, 25 janvier 1922

+ Alfred Jules, Evêque de Blois


Imprimatur

Blois, le 01/10/1943

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14 janvier 2010

Neuvaine à Notre-Dame de Lourdes 2010

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Neuvaine à Notre-Dame de Lourdes

Du 3 au 11 février 2010

O Marie, Notre-Dame de Lourdes, que ta beauté et ton sourire réchauffent nos coeurs! Que ton appel à la pénitence nous trouve disponibles et généreux! Que nos communautés s’appuient sur la foi de Pierre et s’engagent à la suite du Christ! Que ton Immaculée Conception nous fasse espérer en l’innocence retrouvée et désirer la sainteté! Que la lumière de Pâques ravive en nous la flamme de la charité! Marie, Reine de la paix: regarde les peuples victimes de la guerre! Marie, «salus infirmorum»: accorde aux malades la force et l’espérance! Marie, toi qui as connu la pauvreté: viens en aide, par nos mains, aux plus déshérités!Marie, Mère de l’Eglise: comme toi, que chacun dise «oui» aux appels de Dieu! Marie, Mère de Dieu: fais-nous chanter Magnificat puisque le Royaume de Dieu nous est ouvert!

Pratique de la neuvaine

Chaque jour: une dizaine de chapelet et trois fois les invocations: Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous. Sainte Bernadette, priez pour nous. Ensuite, la prière ci-dessus. Messe et communion, de préférence le 11 février.

14 janvier 2010

Prière du Vénérable Jean-Paul II à Notre-Dame de Lourdes

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Jean Paul II a Lourdes


« Soyez libres! »

Homélie du Vénérable Jean-Paul II à Lourdes, le 15 août 2004


«Que soy era Immaculada Councepciou» : les paroles que Marie adressa à Bernadette le 25 mars 1858 résonnent avec une intensité toute particulière en cette année au cours de laquelle l’Église célèbre le cent cinquantième anniversaire de la définition solennelle du dogme proclamé par le Bienheureux Pie IX dans la Constitution apostolique Ineffabilis Deus. J’ai vivement désiré accomplir ce pèlerinage à Lourdes pour rappeler un événement qui continue à rendre gloire à la Trinité une et indivise. La conception immaculée de Marie est le signe de l’amour gratuit du Père, l’expression parfaite de la rédemption accomplie par le Fils, le point de départ d’une vie totalement disponible à l’action de l’Esprit. Sous le regard maternel de la Vierge, je vous salue tous cordialement, chers Frères et Soeurs venus à la grotte de Massabielle pour chanter les louanges de Celle que toutes les générations proclament bienheureuse (cf. Lc 1,48). Je salue en particulier les pèlerins français et leurs évêques, notamment Monseigneur Jacques Perrier, Évêque de Tarbes et Lourdes, que je remercie pour les aimables paroles qu’il m’a adressées au début de cette célébration. Je salue Monsieur le Ministre de l’Intérieur, qui représente ici le Gouvernement français, ainsi que les autres personnes qui font partie des Autorités civiles et militaires présentes. Ma pensée affectueuse rejoint aussi tous les pèlerins venus ici de diverses parties de l’Europe et du monde, et tous ceux qui sont unis spirituellement à nous par la radio et la télévision. Je vous salue avec une particulière affection, chers malades, qui êtes venus dans ce lieu béni pour chercher soulagement et espérance. Que la Vierge sainte vous fasse percevoir sa présence et qu’elle réconforte vos coeurs ! «En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne...» (Lc 1, 39). Les paroles du récit évangélique nous font percevoir avec les yeux du coeur la jeune fille de Nazareth en chemin vers la «ville de Judée» où demeurait sa cousine, pour lui offrir ses services. Ce qui nous touche avant tout en Marie, c’est son attention pleine de tendresse envers sa parente âgée. C’est un amour concret qui ne se limite pas à des paroles de compréhension mais qui s’engage personnellement dans une véritable assistance. A sa cousine, la Vierge ne donne pas simplement quelque chose qui lui appartient; elle se donne elle-même, sans rien demander en retour. Elle a parfaitement compris que, plus qu’un privilège, le don reçu de Dieu est un devoir, qui l’engage envers les autres dans la gratuité qui est le propre de l’amour. «Mon âme exalte le Seigneur...» (Lc 1, 46). Lors de sa rencontre avec Élisabeth, les sentiments de Marie jaillissent avec force dans le cantique du Magnificat. Par ses lèvres s’expriment l’attente pleine d’espérance des «pauvres du Seigneur» ainsi que la conscience de l’accomplissement des promesses, parce que Dieu «s’est souvenu de son amour» (cf. Lc 1, 54). C’est précisément de cette conscience que jaillit la joie de la Vierge Marie, qui transparaît dans l’ensemble du cantique : joie de se savoir «regardée» par Dieu malgré sa «faiblesse» (cf. Lc 1, 48); joie en raison du «service» qu’il lui est possible de rendre, grâce aux «merveilles» auxquelles l’a appelée le Tout-Puissant (cf. Lc 1, 49); joie pour l’avant-goût des béatitudes eschatologiques, réservées aux «humbles» et aux «affamés» (cf. Lc 1, 52-53). Après le Magnificat vient le silence; rien n’est dit des trois mois de la présence de Marie aux côtés de sa cousine Élisabeth. Ou peut-être il nous est dit la chose la plus importante: le bien ne fait pas de bruit, la force de l’amour s’exprime dans la tranquille discrétion du service quotidien. Par ses paroles et par son silence, la Vierge Marie nous apparaît comme un modèle sur notre chemin. C’est un chemin qui n’est pas aisé: par la faute de ses premiers parents, l’humanité porte en elle la blessure du péché, dont les conséquences continuent encore à se faire sentir chez les rachetés. Mais le mal et la mort n’auront pas le dernier mot ! Marie le confirme par toute son existence, en tant que témoin vivant de la victoire du Christ, notre Pâque. Les fidèles l’ont compris. C’est pourquoi ils accourent en foule près de la grotte, pour écouter les avertissements maternels de la Vierge, reconnaissant en elle «la femme revêtue de soleil» (Ap 12, 1), la Reine qui resplendit près du trône de Dieu (cf. Psaume responsorial) et intercède en leur faveur. Aujourd’hui, l’Église célèbre la glorieuse Assomption au Ciel de Marie avec son corps et son âme. Les deux dogmes de l’Immaculée Conception et de l’Assomption sont intimement liés. Ils proclament tous deux la gloire du Christ Rédempteur et la sainteté de Marie, dont la destinée humaine est dès à présent parfaitement et définitivement réalisée en Dieu. «Quand je serai allé vous préparer une place, je reviendrai vous prendre avec moi; et là oj je suis, vous y serez aussi», nous a dit Jésus (Jn 14, 3). Marie est le gage de l’accomplissement de la promesse du Christ. Son Assomption devient pour nous «un signe d’espérance assurée et de consolation» (Lumen gentium, n. 68). Chers Frères et Soeurs, de la grotte de Massabielle, la Vierge Immaculée nous parle à nous aussi, chrétiens du troisième millénaire. Mettons-nous à son écoute ! Écoutez d’abord, vous les jeunes, vous qui cherchez une réponse capable de donner sens à votre vie. Vous pouvez la trouver ici. C’est une réponse exigeante, mais c’est la seule réponse qui vaut. En elle, réside le secret de la vraie joie et de la paix. De cette grotte, je vous lance un appel spécial à vous, les femmes. En apparaissant dans la grotte, Marie a confié son message à une fille, comme pour souligner la mission particulière qui revient à la femme, à notre époque tentée par le matérialisme et par la sécularisation: être dans la société actuelle témoin des valeurs essentielles qui ne peuvent se percevoir qu’avec les yeux du coeur. A vous, les femmes, il revient d’être sentinelles de l’Invisible ! A vous tous, frères et soeurs, je lance un appel pressant pour que vous fassiez tout ce qui est en votre pouvoir pour que la vie, toute vie, soit respectée depuis la conception jusqu’à son terme naturel. La vie est un don sacré, dont nul ne peut se faire le maître. La Vierge de Lourdes a enfin un message pour tous, le voici : soyez des femmes et des hommes libres ! Mais rappelez-vous: la liberté humaine est une liberté marquée par le péché. Elle a besoin elle aussi d’être libérée. Christ en est le libérateur, Lui qui «nous a libérés pour que nous soyons vraiment libres» (Ga 5, 1). Défendez votre liberté ! Chers Amis, pour cela nous savons que nous pouvons compter sur Celle qui, n’ayant jamais cédé au péché, est la seule créature parfaitement libre. C’est à elle que je vous confie. Marchez avec Marie sur les chemins de la pleine réalisation de votre humanité !

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Prière du Vénérable Jean-Paul II à Notre-Dame de Lourdes

Jean-Paul II, à la Grotte de Massabielle le 14 août 2004


« Je Te salue Marie, Femme pauvre et humble, Bénie du Très-Haut ! Vierge de l'Espérance, prophétie des temps nouveaux, nous nous associons à Ton hymne de louange pour célébrer les Miséricordes du Seigneur, pour annoncer la venue du Règne et la libération totale de l'homme. Je Te salue Marie, humble servante du Seigneur, Glorieuse Mère du Christ ! Vierge fidèle, Sainte demeure du Verbe, enseigne-nous à persévérer dans l'écoute de la Parole, à être dociles à la voix de l'Esprit, attentifs à ses appels dans l'intimité de notre conscience et à ses manifestations dans les événements de l'histoire. Je Te salue Marie, Femme de douleur, Mère des vivants ! Vierge épouse auprès de la Croix, nouvelle Ève, sois notre guide sur les routes du monde, enseigne-nous à vivre et à répandre l'Amour du Christ, enseigne-nous à demeurer avec Toi auprès des innombrables croix sur lesquelles Ton Fils est encore crucifié. Je Te salue Marie, Femme de Foi, première entre les disciples ! Vierge, Mère de l'Église, aide-nous à rendre toujours compte de l'Espérance qui est en nous, ayant confiance en la bonté de l'homme et en l'Amour du Père. Enseigne-nous à construire le monde, de l'intérieur : dans la profondeur du silence et de l'oraison, dans la joie de l'amour fraternel, dans la fécondité irremplaçable de la Croix. Sainte-Marie, Mère des croyants, Notre-Dame de Lourdes, prie pour nous. Amen. »

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14 janvier 2010

Prières à la très Sainte Vierge pour chaque jour de la semaine

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Prières à la très Sainte Vierge pour chaque jour de la semaine

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Le dimanche

Pour obtenir le pardon de ses péchés


Voici, Ô Mère de Dieu, un misérable pécheur esclave de l'enfer, à Vos pieds, qui recourt à Vous, qui met en Vous sa confiance. Je ne suis pas digne que Vous jetiez même un seul regard sur moi ; mais je sais qu'en vue de Votre Fils mort pour sauver les pécheurs, Vous avez un ardent désir de les aider. Ô Mère de Miséricorde, jetez les yeux sur mes misères, et prenez pitié de moi. Je Vous entends appeler partout le Refuge des pécheurs désespérés, le Secours des abandonnés. Soyez donc mon Refuge, mon Espérance et mon Secours. Vous me sauverez par Votre intercession. Secourez-moi pour l'Amour de Jésus-Christ. Tendez Votre main secourable à un misérable tombé qui recourt à Vous. Je sais que Vous Vous faites un plaisir d'aider un pécheur quand Vous le pouvez. Ah ! Aidez-moi donc maintenant que Vous le pouvez. J'ai perdu par mon péché la Grâce Divine et mon âme. En ce moment je me remets entre Vos mains, inspirez-moi ce que je dois faire pour rentrer dans la Grâce de mon Dieu. Je suis prêt à tout faire pour cela. Il m'envoie à Vous pour que Vous me secouriez ; Il Veut que je recoure à Votre Miséricorde, afin que non seulement les mérites de Votre Divin Fils, mais encore Vos prières m'aident à me sauver. Je recours donc à Vous ; Vous priez pour tant d'autres, daignez prier aussi Jésus pour moi ; priez-Le de me pardonner, et Il me pardonnera. Dites-Lui que Vous désirez mon salut, et Il me sauvera. Faites connaître le bien que Vous savez faire à qui se confie en Vous. Ainsi, je l'espère. Ainsi soit-il. 

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Le lundi

Pour obtenir la persévérance


Ô Reine du Ciel, après m'être trop longtemps rendu le malheureux esclave du démon, je me consacre aujourd'hui à Vous pour serviteur perpétuel, et me présente pour Vous honorer et Vous servir pendant toute ma vie. Daignez m'agréer et ne me rejetez pas comme je le mériterais. Ô ma Divine Mère, j'ai mis en Vous toutes mes espérances ; c'est de Vous que j'attends toutes mes ressources. Je bénis et remercie le Seigneur, qui par Sa Miséricorde m'a donné cette confiance en Vous, que je regarde comme un gage de mon salut. Ah ! Si j'ai fait autrefois de tristes chutes, ce n'est que pour n'avoir pas recouru à Vous. Mais maintenant j'espère, par les mérites de Jésus-Christ et par Vos prières, en avoir obtenu le pardon. Cependant je puis de nouveau perdre encore la Grâce Divine. Le danger n'a pas cessé, mes ennemis ne dorment pas : combien de novelles tentations ne me reste-t-il pas à vaincre ! Ah ! Ma Divine Souveraine, pleine de Bonté, protégez-moi, et ne permettez pas que je redevienne jamais leur esclave ; assistez-moi toujours. Je sais que Vous m'aiderez, et que je remporterai la victoire avec Votre Secours si je ne cesse de me recommander à Vous : mais c'est sur cela même que je crains que dans les occasions de chute je ne manque de Vous invoquer, et que par là je ne vienne à me perdre. C'est donc cette Grâce que je Vous demande : obtenez-moi que, dans les assauts de l'enfer, je recoure toujours à Vous en Vous disant : Ô Marie, secourez-moi ; Ô Bonne Mère, ne permettez pas que je perde Dieu.

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Le mardi

Pour demander une bonne mort


Ô Marie, quelle sera ma mort ? Quand je considère mes péchés, et que je pense à ce moment décisif de mon salut et de ma damnation éternelle, lorsque j'expierai et comparaîtrai au Jugement de Dieu, je suis saisi de crainte et de tremblement. Ô Mère pleine de Bonté, c'est le Sang de Jésus-Christ, c'est Votre intercession qui font toutes mes espérances. Ô Consolatrice des affligés, ne m'abandonnez point alors, ne refusez pas de me consoler dans cette grande affliction. Si dès aujourd'hui je suis tourmenté par le remords de mes péchés, par l'incertitude du pardon, par le danger d'y retomber, par la rigueur de la Justice Divine, que deviendrai-je alors ? Si Vous ne venez pas à mon secours, je serai perdu. Ah ! Ma Divine Souveraine, avant le moment de ma mort, obtenez-moi une vive douleur de mes péchés, un véritable amendement et une entière fidélité à Dieu pour tout ce qu'il me reste de temps à vivre. Ô Marie, mon Espérance, aidez-moi dans ces grandes angoisses où je dois me trouver. Encouragez-moi pour ne pas me désespérer à la vue de mes fautes, que le démon me remettra sous les yeux. Obtenez-moi la Grâce de Vous invoquer alors plus souvent, afin que j'expire en prononçant Votre Doux Nom et celui de Votre Divin Fils. Je Vous demanderai plus encore, Ô Divine Reine, pardonnez ma hardiesse : daignez venir me consoler Vous-même par Votre Présence. Vous avez accordé cette Grâce à tant de serviteurs ! J'ose Vous la demander et l'espérer aussi pour moi. Je suis pécheur, il est vrai, et je ne la mérite pas ; mais je vous suis dévoué et consacré ; je Vous aime, et j'ai en Vous une grande confiance, Ô Marie : j'attends donc Votre Présence et Votre Assistance. Vous ne me laisserez pas sans consolation ; du moins, si je suis trop indigne d'une si grande faveur, assistez-moi du haut du Ciel, pour que je sorte de cette vie en aimant Dieu et Vous, ma Sainte Mère, pour continuer à Vous aimer éternellement dans le paradis.

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Le mercredi

Pour obtenir d'être préservé de l'enfer


Ô Mère pleine de Bonté pour moi, je Vous rends grâces de ce que Vous m'avez préservé de l'enfer autant de fois que j'ai mérité d'y tomber par mes péchés. Malheureux que je suis ! J'étais condamné à cette éternelle prison, et la sentence se serait peut-être exécutée dès mon premier péché, si par Votre Bonté Vous n'étiez venue à mon secours. Sans que je Vous en eusse même priée, uniquement par Votre Tendre Charité, Vous avez arrêté les coups de la Divine Justice : ensuite, surmontant la dureté de mon cœur, Vous me fîtes prendre confiance en Vous. Eh ! Dans combien d'autres fautes ne serais-je pas tombé par la suite, parmi tant de dangers que j'ai rencontrés, si Vous, Ô Mère pleine de Bonté, ne m'en aviez préservé par les Grâces que Vous m'avez obtenues ! Ô ma Divine Reine, continuez à me préserver de l'enfer. Eh ! Que me servira Votre Miséricorde, que me serviront tant de bienfaits dont Vous m'avez comblé, si je me damne ? S'il y eu un temps où je ne Vous ai pas aimée, maintenant, après Dieu, je Vous aime par-dessus toutes choses. Ah ! Ne permettez pas que je sois assez malheureux pour m'éloigner de Vous et de mon Dieu, qui par Votre intercession m'a fait tant de Miséricordes. Ô mon Aimable Souveraine, ne souffrez pas que je sois jamais réduit au malheur de Vous haïr et de Vous maudire pour jamais dans l'enfer : souffrirez-Vous de voir condamner un de Vos serviteurs qui Vous aime ? Ô Marie, que me dites-Vous ? Me damnerai-je ? Ah ! Si je Vous laisse, je me damnerai. Mais comment pourrai-je me résoudre à Vous abandonner jamais ? Comment pourrai-je oublier jamais l'Amour que Vous m'avez porté ? Ô ma Mère, puisque Vous avez déjà tant fait pour mon salut, achevez Votre ouvrage, continuez à m'assister. Le voulez-Vous faire ? Mais que dis-je ? Si Vous m'avez tant favorisé lors même que je Vous oubliais, que ne dois-je pas espérer maintenant que je Vous invoque ! Non, on ne peut périr, quand on se recommande à Vous ; ce n'est qu'en manquant de Vous invoquer qu'on se perd. Ô ma Divine Reine, ne me laissez point à moi-même, je me perdrais ; mais faites que je recoure constamment à Vous. Vous êtes toute mon Espérance, sauvez-moi de l'enfer, et d'abord du péché, qui peut seul m'y conduire.

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Le jeudi

Pour obtenir le paradis


Ô Reine du paradis qui êtes élevée au-dessus de tous les chœurs des Anges, la plus près de Dieu, du fond de cette vallée de misères, misérable pécheur que je suis, je Vous rends mes hommages, et je Vous conjure de tourner vers moi ces yeux charitables qui répandent la Grâce partout où ils portent leurs regards. Voyez, Ô Divine Marie, en combien de périls je me trouve maintenant et dois me trouver tant que je vivrai, de perdre mon âme, le paradis et Dieu. C'est en Vous que j'ai placé toutes mes espérances. Je Vous aime et soupire après le bonheur de Vous voir et de chanter Vos louanges dans le paradis. Ah ! Marie, quand viendra le jour où je me verrai enfin bienheureusement sauvé, en possession du Ciel, à Vos pieds, et que je considérerai la Mère de mon Dieu et la mienne en même temps, qui s'est tant employée à me sauver ? Quand est-ce que je baiserai cette main si bienfaisante, qui m'a tant de fois préservé de l'enfer, et qui m'a fait recevoir tant de Grâces, dans le temps même que mes péchés me rendaient digne d'être haï et abandonné de tout l'univers ? J'ai été pendant ma vie, hélas ! bien ingrat envers Vous ; mais si je parviens au terme du salut dans le Ciel, non, je ne tomberai plus dans l'ingratitude : là je Vous aimerai de toute l'étendue de mon pouvoir durant toute l'éternité ; là je réparerai, Ô Marie, mon ingratitude en Vous rendant d'éternelles actions de grâces. Je remercie de tout mon cœur le Seigneur, qui me donne cette confiance dans le Sang Précieux de Jésus ; et cette persuasion que Vous me sauverez, que Vous me préserverez du péché, que Vous m'obtiendrez les lumières et la force nécessaires pour exécuter Ses Divines Volontés, et enfin que Vous me conduirez à l'heureux port du paradis. Un si grand nombre de Vos serviteurs ont eu cette Espérance, et aucun n'a été trompé. Je ne le serai donc pas non plus, Ô Marie ; cela sera ainsi, Vous me sauverez. Priez Votre Fils Jésus, je Le prie moi-même aussi, par les mérites de Sa Passion ; priez-le de conserver et d'augmenter toujours en moi cette confiance, et je serai sauvé.

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Le vendredi

Pour obtenir le saint amour envers Marie et envers Jésus


Ô Marie, je reconnais que Vous êtes la créature la plus noble, la plus élevée, la plus pure, la plus belle, la plus douce, la plus sainte, la plus aimable enfin de toutes les créatures. Oh ! Si tous Vous connaissaient, Vierge Sainte, et Vous aimaient comme Vous le méritez ! Mais je me réjouis de ce que tant d'âmes saintes dans le Ciel et sur la terre sont tout embrasées d'amour pour Votre Bonté et Votre Beauté. Je me réjouis plus particulièrement encore de ce que Dieu même Vous aime Vous seule plus que tous les hommes et tous les Anges ensemble. Ô Reine très Aimable, tout misérable pécheur que je suis, je Vous aime aussi, mais je Vous aime trop peu, je désire un amour plus tendre envers Vous : et cet amour, c'est à Vous que je m'adresse pour l'obtenir ; obtenez-le moi donc, Ô mon Aimable Mère, puisque Votre Amour est une grande marque de prédestination et une Grâce que Dieu n'accorde qu'à ceux qu'Il Veut sauver. Je reconnais encore, Ô Divine Mère, que mes obligations sont infinies envers Votre Adorable Fils, et qu'Il mérite un amour infini ; Vous, de Votre côté, Vous ne désirez que de Le voir aimé. C'est donc la Grâce que je Vous conjure d'obtenir par-dessus toutes les autres : oui, obtenez-moi un ardent amour pour Jésus-Christ. Vous obtenez de Dieu tout ce que Vous voulez : ah ! obtenez-moi la Grâce d'être toujours tellement uni à Sa Divine Volonté, que je ne m'en sépare jamais ! Je ne Vous demande point les biens de la terre, ni honneurs ni richesses ; je Vous demande ce que Votre Cœur désire le plus : je Vous demande d'aimer mon Dieu. Serait-il possible que Vous ne voulussiez pas m'aider dans un désir qui Vous est si agréable ! Non, déjà Vous m'aidez, déjà Vous priez pour moi. Priez, priez, Ô Vierge Sainte, et ne cessez pas de prier que Vous ne me voyiez dans le Ciel, hors de tout danger de perdre mon Dieu, et assuré de L'aimer durant toute l'éternité avec Vous, ma Bonne et Charitable Mère. Ainsi soit-il.

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Le samedi

Pour obtenir la protection de la Sainte-Vierge


Ô ma très Sainte Mère, je vois les Grâces que Vous m'avez obtenues, et je vois en même temps l'ingratitude dont je Vous ai payée. Un ingrat ne mérite plus de bienfaits ; mais je ne désespérerai cependant pas pour cela de Votre Miséricorde, qui l'emporte de beaucoup sur mon ingratitude. Ô ma Charitable Avocate, ayez pitié de moi : Vous êtes la dispensatrice de toutes les Grâces que le Seigneur nous accorde, à nous misérables pécheurs ; et c'est pour cela qu'Il Vous a rendue si Puissante, si Riche, si Tendre, afin que Vous nous secouriez dans nos misères. Ô Mère de Miséricorde, ne me laissez pas dans la pauvreté. Vous êtes l'Avocate des pécheurs les plus misérables, les plus abandonnés, qui recourent à Vous : prenez donc aussi ma défense, puisque c'est à Vous que je recours. Ne me dites point que ma cause est très difficile à gagner, puisque les causes les plus désespérées réussissent toutes dès que Vous entreprenez de les défendre. Je remets donc mon salut éternel entre Vos mains, je Vous confie mon âme ; elle était perdue, Vous la sauverez par Votre intercession. Je veux être du nombre de Vos serviteurs les plus fidèles, Vous ne me rebuterez pas. Vous cherchez les plus misérables pour les soulager : n'abandonnez pas un pauvre pécheur qui recourt à Vous. Priez pour moi ; Votre Divin Fils fait tout ce que Vous Lui demandez. Prenez-moi donc sous Votre protection, et cela suffit. Oui, si Vous me protégez, je ne craindrai rien, ni du côté de mes péchés, parce que Vous m'obtiendrez le remède aux maux qu'ils m'ont causés ; ni du côté des démons, parce que Vous êtes plus Puissante que tout l'enfer ; ni du côté de mon Juge, parce qu'une seule de Vos prières suffit pour L'apaiser. Je crains seulement d'omettre, par ma négligence, à Vous invoquer et à Vous réclamer, parce que cela ferait ma perte. Ô ma Tendre Mère, obtenez-moi le pardon de tous mes péchés, l'amour de Jésus, la sainte persévérance, la bonne mort, enfin le paradis ; et spécialement obtenez-moi la Grâce de Vous prier et de Vous invoquer toujours. Il est vrai que ces Grâces sont trop grandes pour un pécheur comme moi, et que j'en suis bien indigne ; mais elles ne sont pas trop grandes pour Vous, qui êtes la Bien-Aimée du Seigneur, à laquelle Il accorde tout ce que Vous Lui demandez. Il suffit que Vous ouvriez la bouche pour Le prier, Il ne sait rien Vous refuser. Priez donc Jésus pour moi ; dites-Lui que Vous me protégez, et dès lors Il ne manquera pas d'avoir pitié de moi. Ô ma Tendre Mère, je me confie en Vous, et c'est dans cette confiance que je repose, et que je veux vivre et mourir ! Ainsi soit-il.


Source : « Visites au Saint Sacrement et à la Sainte Vierge », "Prières à la très Sainte Vierge pour chaque jour de la semaine", par S. Liguori, pages 183 à 193 ; Alfred MAME et fils, éditeurs, Tours, 1896.
 

Paix

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14 janvier 2010

Prière de Consécration à la Vérité

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Prière de Consécration à la Vérité

Message de Jésus à Maureen Sweeney-Kyle du 20 janvier 2009


« Je suis votre Jésus, né Incarné. Je viens de nouveau vous parler à propos de la Vérité. La Vérité est tout ce qui incarne et supporte les Dix Commandements. Donc, comprenez que la loi du Saint Amour, qui est l’expression et ce qui compose les deux grands Commandements : aimer Dieu par-dessus toutes choses et son prochain comme soi-même, est la Sainte Vérité... Ainsi, voici une prière de consécration à la Vérité qui peut être récitée chaque jour :


Cher Jésus, je demande au Cœur de Votre Père Éternel de laver mon pauvre cœur dans l’eau purifiante de Sa Volonté Divine. Montrez-moi tout ce qui s'oppose à la Sainte Vérité dans mon cœur et aidez-moi à le chasser pour toujours. Je comprends que toute vérité est basée sur le Saint Amour. C’est seulement par l’amour et l’humilité que je peux vivre dans la Sainte Vérité. Par cette Vérité, laquelle j’espère respecter dès maintenant, aidez-moi à accepter chaque illumination de conscience que Vous choisissez de m’envoyer. Amen.


S’il vous plaît, croyez-moi lorsque Je vous dis que c’est une prière importante pour ces temps. Toutes les religions, sectes et gouvernements égarent les gens à l’aide des mensonges de Satan. Ainsi, ne ménagez aucun effort pour faire connaître cette prière et ce message. »


14 janvier 2010

Jésus enseigne le Notre Père

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Jésus enseigne le Notre Père

Visions de Maria Valtorta


Jésus sort avec les siens d’une maison qui est près des murs. Je crois que c’est toujours dans le quartier de Bézéta car, pour sortir des murs, on doit encore passer devant la maison de Joseph qui est près de la Porte que j’ai entendu nommer la Porte d’Hérode. La ville est à moitié déserte dans la soirée tranquille au clair de lune. Je me rends compte qu’on a consommé la Pâque dans une des maisons de Lazare. Ce n’est pas la maison du Cénacle. Celle-ci est à l’opposé. L’une est au nord, l’autre au sud de Jérusalem. Sur le seuil de la maison, Jésus, avec sa grâce gentille, fait ses adieux à Jean d’Endor qu’il laisse à la garde des femmes et qu’il remercie pour cette garde. Il baise Margziam qui est venu lui aussi sur le seuil et puis s’éloigne par la porte dite d’Hérode. « Où allons-nous, Seigneur? - Venez avec Moi. Je vous emmène couronner la Pâque avec une perle rare et désirée. C’est pour cela que j’ai voulu être avec vous seuls. Mes apôtres! Merci, mes amis, de votre grand amour pour Moi. Si vous pouviez voir comme il me console, vous en resteriez étonnés. Voyez: je marche à travers des obstacles et des déceptions continuels. Déceptions pour vous. Pour Moi, soyez-en persuadés, je n’ai pas de déceptions, car il ne m’a pas été accordé le don d’ignorer... Même pour cela, je vous conseille de vous laisser conduire par Moi. Si je permets ceci ou cela, n’y apportez pas d’obstacles. Si je n’interviens pas pour mettre fin à quelque chose, ne songez pas à le faire, vous. Chaque chose en son temps. Ayez confiance en Moi, par-dessus tout. » Ils sont à l’angle nord-est de l’enceinte des murs. Ils tournent et côtoient le mont Moriah jusqu’à l’endroit où ils peuvent franchir le Cédron par un petit pont. « Nous allons à Gethsémani? » demande Jacques d’Alphée. « Non, plus haut. Sur le mont des Oliviers. » « Oh! ce sera beau! » dit Jean. « Cela aurait fait plaisir au petit aussi » murmure Pierre. « Oh! Il y viendra bien d’autres fois! Il était fatigué. Et c’est un enfant. Je veux vous donner une grande chose, parce que désormais il est juste que vous l’ayez. » Ils montent à travers les oliviers, laissant Gethsémani sur leur droite et s’élèvent encore sur le mont jusqu’à atteindre la crête où bruissent les oliviers. Jésus s’arrête et dit: "Faisons une pause... Mes chers, si chers disciples et mes continuateurs dans l’avenir, venez près de Moi. Un jour, et pas seulement un jour, vous m’avez dit: « Apprends-nous à prier comme tu pries. Apprends-nous comme Jean l’a fait pour les siens afin que nous, disciples, nous puissions prier avec les paroles mêmes du Maître ». Et je vous ai toujours répondu: « Je le ferai quand je verrai en vous un minimum de préparation suffisant pour que la prière ne soit pas une vaine formule de paroles humaines, mais une vraie conversation avec le Père ». Nous y sommes. Vous êtes en possession de ce qui suffit pour pouvoir connaître les paroles qu’il convient de dire à Dieu. Et je veux vous les enseigner ce soir, dans la paix et l’amour qui existent entre nous, dans la paix et dans l’amour de Dieu et avec Dieu. Nous avons, en effet, obéi au précepte pascal en véritables israélites, et au commandement divin de la charité envers Dieu et envers le prochain. (…) Ecoutez. Quand vous priez dites ainsi: « Notre Père qui es aux Cieux, que soit sanctifié ton Nom, que vienne ton Royaume sur la terre comme il l’est dans le Ciel, et que sur la terre comme au Ciel soit faite ta volonté. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien, remets-nous nos dettes comme nous les remettons à nos débiteurs. Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du Malin. Jésus s’est levé pour dire la prière et tous l’ont imité, attentifs, émus. Il ne faut pas autre chose, mes amis. Dans ces mots est renfermé comme en un cercle d’or tout ce qu’il faut à l’homme pour l’esprit, pour la chair et le sang. Avec cela demandez ce qui est utile à celui-là ou à ceux-ci. Et si vous faites ce que vous demandez, vous acquerrez la vie éternelle. C’est une prière si parfaite que les vagues des hérésies et le cours des siècles ne l’entameront pas. Le christianisme sera morcelé par la morsure de Satan et beaucoup de parties de ma chair mystique seront détachées, séparées, formant des cellules dans le vain désir de se créer un corps parfait comme le sera le Corps mystique du Christ, c’est-à-dire formé de tous les fidèles unis dans l’Eglise apostolique qui sera, tant que la terre existera, l’unique véritable Eglise. Mais ces petits groupes séparés, privés par conséquent des dons que je laisserai à l’Eglise Mère pour nourrir mes enfants, garderont toujours le titre d’églises chrétiennes à cause de leur culte pour le Christ et, au sein de leur erreur, elles se souviendront toujours qu’elles sont venues du Christ. Eh bien, elles aussi prieront avec cette prière universelle. Rappelez-vous-en. Méditez-la continuellement. Appliquez-la à votre action. Il ne faut pas autre chose pour se sanctifier. Si quelqu’un était seul, dans un milieu païen, sans églises, sans livres, il aurait déjà tout ce que l’on peut savoir en méditant cette prière et dans son coeur une église ouverte pour la dire. Il aurait une règle de vie et une sanctification assurée.


Notre Père


Je l’appelle Père. C’est le Père du Verbe, c’est le Père de Celui qui s’est incarné. C’est ainsi que je veux que vous, vous l’appeliez, parce que vous êtes un avec Moi, si vous demeurez en Moi. Il fut un temps où l’homme devait se prosterner pour soupirer au milieu des craintes de l’épouvante: "Dieu!" Celui qui ne croit pas en Moi ni dans ma parole est encore dans cette crainte paralysante... Observez l’intérieur du Temple. Non seulement Dieu, mais aussi le souvenir de Dieu est caché aux yeux des fidèles par un triple voile. Séparation par la distance, séparation par les voiles, tout a été pris et appliqué pour dire à celui qui prie: « Tu es fange. Lui est Lumière. Tu es abject. Lui est Saint. Tu es esclave. Lui est Roi ». Mais maintenant!... Relevez-vous! Approchez-vous! Je suis le Prêtre Eternel. Je puis vous prendre par la main et vous dire: « Venez ». Je puis saisir les rideaux du vélarium et les ouvrir, ouvrant tout grand l’inaccessible lieu fermé jusqu’à maintenant. Fermé? Pourquoi? Fermé à cause de la Faute, oui, mais encore plus étroitement fermé par la pensée avilie des hommes. Pourquoi fermé si Dieu est Amour, si Dieu est Père? Je peux, je dois, je veux vous conduire non pas dans la poussière mais dans l’azur; non pas au loin, mais tout près; non pas comme esclaves, mais comme fils sur le coeur de Dieu. "Père! Père!" dites cette parole et ne vous lassez pas de la dire. Ne savez-vous pas que chaque fois que vous la dites, le Ciel rayonne de la joie de Dieu? Ne diriez-vous que ce mot, avec un amour véritable, vous feriez déjà une prière agréable au Seigneur. "Père! Mon père!" disent les petits à leur père. C’est la parole qu’ils disent la première: « Mère, père ». Vous êtes les petits enfants de Dieu. Je vous ai engendrés du vieil homme que vous étiez. Ce vieil homme, je l’ai détruit par mon amour, pour faire naître l’homme nouveau, le chrétien. Appelez donc du nom que les petits connaissent le premier le Père Très Saint qui est aux Cieux.


Que soit sanctifié ton Nom


Oh! Nom, plus que tout autre, saint et suave, Nom que la terreur du coupable vous a appris à voiler sous un autre nom. Non, plus Adonaï, plus. C’est Dieu. C’est le Dieu qui dans un excès d’amour a créé l’humanité. Que l’Humanité de l’avenir, avec les lèvres purifiées par le bain que je prépare, l’appelle de son Nom, se réservant de comprendre avec la plénitude de la sagesse le sens de cet Incompréhensible lorsque, fondue avec Lui, l’Humanité avec les meilleurs de ses enfants, sera élevée jusqu’au Royaume que je suis venu fonder.


Que vienne ton Règne sur la terre comme au Ciel


Désirez de toutes vos forces cet avènement. Ce serait la joie sur la terre, s’il venait. Le Règne de Dieu dans les coeurs, dans les familles, entre les citoyens, entre les nations. Souffrez, prenez de la peine, sacrifiez-vous pour ce Règne. Que la terre soit un miroir qui reflète en chacun la vie des Cieux. Il viendra. Un jour tout cela viendra. Des siècles et des siècles de larmes et de sang, d’erreurs,de persécutions, de brouillard traversé d’éclairs de lumière qu’irradiera le Phare mystique de mon Eglise — si elle est une barque qui ne sombrera pas, elle est aussi un rocher qui résistera aux vagues et elle tiendra bien haut la Lumière, ma Lumière, la Lumière de Dieu — tout cela précédera le moment où la terre possèdera le Royaume de Dieu. Ce sera alors comme le flamboiement d’un astre qui, après avoir atteint la perfection de son existence, se désagrège, fleur démesurée des jardins éthérés pour exhaler dans une rutilante palpitation son existence et son amour aux pieds de son Créateur. Mais cela viendra. Et ensuite, ce sera le Royaume parfait, bienheureux, éternel du Ciel.


Et que sur la terre comme au Ciel soit faite ta volonté


L’anéantissement de la volonté propre au profit de celle d’un autre ne peut se produire que lorsqu’on a atteint le parfait amour pour cette créature. L’anéantissement de la volonté propre au profit de celle de Dieu ne peut se produire que quand on a atteint la perfection des vertus théologales à un degré héroïque. Au Ciel, où tout est sans défauts, s’accomplit la volonté de Dieu. Sachez, vous, fils du Ciel, faire ce que l’on fait au Ciel.


Donne-nous notre pain quotidien


Quand vous serez au Ciel, vous ne vous nourrirez que de Dieu. La béatitude sera votre nourriture. Mais, ici-bas, vous avez encore besoin de pain. Et vous êtes les petits enfants de Dieu. Il est donc juste de dire: « Père, donne-nous le pain ». Avez-vous peur qu’Il ne vous écoute pas? Oh! non! Réfléchissez: supposez que l’un de vous ait un ami et qu’il s’aperçoive qu’il manque de pain pour rassasier un autre ami ou un parent arrivé chez lui à la fin de la seconde veille. Il va trouver l’ami son voisin et lui dit: « Ami, prête-moi trois pains, car il m’est arrivé un hôte et je n’ai rien à lui donner à manger ». Peut-il s’entendre répondre de l’intérieur de la maison: Ne m’ennuie pas car j’ai déjà fermé la porte et bloqué les battants, et mes enfants dorment déjà à mes côtés. Je ne peux me lever et te donner ce que tu veux"? Non. S’il s’est adressé à un véritable ami et qu’il insiste, il aura ce qu’il demande. Il l’aurait même s’il s’était adressé à un ami pas très bon. Il l’aurait à cause de son insistance car celui auquel il demande ce service, pour n’être plus importuné, se hâterait de lui en donner autant qu’il en veut. Mais vous, quand vous priez le Père, vous ne vous adressez pas à un ami de la terre, mais vous vous tournez vers l’Ami Parfait qui est le Père du Ciel. Aussi, je vous dis: « Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira ». En effet, à qui demande on donne, qui cherche finit par trouver, à qui frappe on ouvre la porte. Qui, parmi les enfants des hommes, se voit présenter une pierre, s’il demande du pain à son propre père? Qui se voit donner un serpent à la place d’un poisson grillé? Il serait un criminel le père qui agirait ainsi à l’égard de ses enfants. Je l’ai déjà dit et je le répète pour vous encourager à des sentiments de bonté et de confiance. De même donc que quelqu’un dont l’esprit est sain ne donnerait pas un scorpion à la place d’un oeuf, avec quelle plus grande bonté Dieu ne vous donnera-t-Il pas ce que vous demandez! Puisqu’Il est bon, alors que vous, plus ou moins, vous êtes mauvais. Demandez donc avec un amour humble et filial votre pain au Père.


Remets-nous nos dettes comme nous les remettons à nos débiteurs


Il y a les dettes matérielles et les dettes spirituelles. Il y a encore les dettes morales. C’est une dette matérielle, l’argent ou la marchandise qu’on vous a prêtés et qu’on doit rendre. C’est une dette morale, l’estime que l’on exige sans réciprocité, et l’amour que l’on veut mais que l’on ne donne pas. C’est une dette spirituelle, l’obéissance à Dieu, de qui on exigerait beaucoup, quitte à Lui donner bien peu, et l’amour qu’on doit avoir pour Lui. Mais Il nous aime et doit être aimé comme on aime une mère, une épouse, un fils de qui on exige tant de choses. L’égoïste veut avoir et ne donne pas. Mais l’égoïste est aux antipodes du Ciel. Nous avons des dettes envers tout le monde. De Dieu au parent, de celui-ci à l’ami, de l’ami au prochain, du prochain au serviteur et à l’esclave, car tous sont des êtres comme nous. Malheur à qui ne pardonne pas! Il ne sera pas pardonné. Dieu ne peut pas, par justice, remettre ce que l’homme Lui doit à Lui Très Saint si l’homme ne pardonne pas à son semblable.


Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du Malin


L’homme qui n’a pas éprouvé le besoin de partager avec nous le souper de la Pâque m’a demandé, il y a moins d’un an: « Comment? Tu as demandé de ne pas être tenté et d’être aidé dans la tentation contre elle-même? » Nous étions nous deux, seuls... et j’ai répondu.  Une autre fois, nous étions quatre dans un endroit isolé, et j’ai répondu de nouveau. Mais il n’était pas encore satisfait, car dans un esprit compliqué, il faut d’abord ouvrir une brèche en démolissant la forteresse perverse de sa suffisance. Et, pour cette raison, je le dirai encore une fois, dix, cent fois jusqu’à ce que tout soit accompli. Mais vous qui n’êtes pas cuirassés par des doctrines malheureuses et des passions plus malheureuses encore, veuillez prier ainsi. Priez avec humilité pour que Dieu empêche les tentations. Oh! l’humilité! Se connaître pour ce que l’on est! Sans s’avilir, mais se connaître. Dire: « Je pourrais céder même s’il me semble que je ne le puisse pas car je suis, pour moi-même, un juge imparfait. Par conséquent, mon Père, délivre-moi, si possible, des tentations en me tenant tellement proche de Toi afin de ne pas permettre au Malin de me nuire ». Car, souvenez-vous-en, ce n’est pas Dieu qui porte au Mal, mais c’est le Mal qui tente. Priez le Père pour qu’Il soutienne votre faiblesse au point qu’elle ne puisse être induite en tentation par le Malin. J’ai dit, mes bien-aimés. C’est ma seconde Pâque au milieu de vous. L’an dernier nous avons seulement ensemble rompu le pain et partagé l’agneau. Cette année, je vous donne la prière. J’aurai d’autres dons pour mes autres Pâques parmi vous afin que, quand je serais allé là où me veut le Père, vous ayez un souvenir de Moi, l’Agneau, dans toute fête de l’agneau mosaïque. Levez-vous et partons. Nous rentrerons en ville à l’aurore. Ou plutôt: demain, toi Simon, et toi mon frère (il indique Jude), vous irez prendre les femmes et l’enfant. Toi, Simon de Jonas, et vous autres, resterez avec Moi jusqu’à ce qu’ils reviennent. Ensuite nous irons ensemble à Béthanie. Ils descendent jusqu’à Gethsémani où ils rentrent à la maison pour se reposer.

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