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30 septembre 2010

La Basilique Saint Seurin de Bordeaux

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30 septembre 2010

Consécration à la Sainte Trinité par la Sainte Famille 2/26

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Consécration à la Sainte Trinité par la Sainte Famille

Communion Marie Reine des Familles


Première semaine

Avec Saint Joseph


Premier jour

Consécration de l'arbre généalogique


Nul homme n'est une île! Nous sommes solidaires sur le plan génétique, psychologique et spirituel de notre ascendance. Nous nous pensons et nous nous voulons totalement libres mais beaucoup de nos comportements sont conditionnés par des décisions, des blessures qui se transmettent de génération en génération. Ceci est vrai des bénédictions comme des malédictions. Bénédiction signifie littéralement dire du bien, malédiction dire du mal. La parole est créatrice, elle est en quête permanente d'incarnation. Si la bénédiction divine s'incarne sur mille générations, la malédiction demeure plusieurs générations et peut s'incarner dans une maladie, une incapacité à vivre pleinement: « Le Seigneur descendit dans la nuée et se tint là auprès de lui. Il proclama le nom du Seigneur et le Seigneur passa devant lui, et s'écria: « Seigneur, Seigneur, Dieu Miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne l'iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l'iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération! » Aussitôt Moïse s'inclina à terre et adora ». ((Exode 34: 5-8). La parole non dite, que l'on appelle secret de famille, s'incarne négativement soit dans des maladies psychosomatiques, soit encore dans une compulsion de répétition. Cette compulsion s'observe d'une manière universelle, nous reproduisons les mêmes erreurs que nos parents, aux mêmes âges en espérant inconsciemment nous en libérer, ce qui paraît absurde mais est portant observable dans nos vies. On divorce au même âge, on reproduit le même comportement dictatorial d'un père dont nous avons souffert et cela peut aller jusqu'à la maltraitance. Alors où est notre liberté? Elle est dans l'Esprit de Dieu. Il nous faut d'abord prendre conscience de ces mécanismes et de la réalité de la malé...diction pour ensuite rompre sa puissance et remettre notre histoire familiale au Seigneur, lui qui nous a demandé de bénir ceux qui nous maudissent. Faites-vous du bien, bénissez! Bénissez vos ascendants, pardonnez-leur et faites dire des Messes pour leur libération et le repos de leur âme. C'est le bien aussi que nous pouvons faire à nos enfants que « d'évangéliser » leur arbre généalogique.

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Antienne


Le Seigneur est notre Dieu. Ses Jugements s'exercent sur toute la terre. Rappelez-vous à toujours Son Alliance, Ses Promesses pour mille générations. (1. Ch. 16: 14-15).

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Parole de Dieu


Dieu a préparé la Venue du Sauveur dans ces vingt-huit engendrement depuis Abraham. La généalogie du Christ compte des Saints et de grands pécheurs. La majorité en fait: une prostituée, des meurtriers, notre pauvre humanité. Mais la bénédiction l'emporte dans le Juste Joseph et dans Marie que toutes les générations diront Bienheureuse, Elle est la « bénie » qui purifie par grâce un lourd passé. Nous lui consacrons tous nos ancêtres pour qu'une génération nouvelle, renouvelée naisse avec notre famille.


Evangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu (1: 1-17)


Voici la table des origines de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham: Abraham engendra Isaac,Isaac engendra Jacob,Jacob engendra Juda et ses frères, Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara,Pharès engendra Esrom,Esrom engendra Aram, Aram engendra Aminadab,Aminadab engendra Naassone,Naassone engendra Salmone, Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz,Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed,Jobed engendra Jessé, Jessé engendra le roi David.David, de son union avec la femme d'Ourias, engendra Salomon, Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa, Asa engendra Josaphat,Josaphat engendra Joram,Joram engendra Ozias, Ozias engendra Joatham,Joatham engendra Acaz,Acaz engendra Ézékias, Ézékias engendra Manassé,Manassé engendra Amone,Amone engendra Josias, Josias engendra Jékonias et ses frères à l'époque de l'exil à Babylone. Après l'exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel,Salathiel engendra Zorobabel, Zorobabel engendra Abioud,Abioud engendra Éliakim,Éliakim engendra Azor, Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim,Akim engendra Élioud, Élioud engendra Éléazar,Éléazar engendra Mattane,Mattane engendra Jacob, Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie,de laquelle fut engendré Jésus,que l'on appelle Christ (ou Messie). Le nombre total des générations est donc: quatorze d'Abraham jusqu'à David, quatorze de David jusqu'à l'exil à Babylone, quatorze de l'exil à Babylone jusqu'au Christ.

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L'enseignement de l'Eglise


« Le quatrième commandement s’adresse expressément aux enfants dans leurs relations avec leurs père et mère, parce que cette relation est la plus universelle. Il concerne également les rapports de parenté avec les membres du groupe familial. Il demande de rendre honneur, affection et reconnaissance aux aïeux et aux ancêtres. Il s’étend enfin aux devoirs des élèves à l’égard du maître, des employés à l’égard des employeurs, des subordonnés à l’égard de leurs chefs, des citoyens à l’égard de leur patrie, de ceux qui l’administrent ou la gouvernent. (...) L’observation du quatrième commandement comporte sa récompense: « Honore ton père et ta mère afin d’avoir longue vie sur la terre que le Seigneur ton Dieu te donne » (Exode 20, 12; Deutéronome 5, 16). Le respect de ce commandement procure avec les fruits spirituels, des fruits temporels de paix et de prospérité. Au contraire, l’inobservance de ce commandement entraîne de grands dommages pour les communautés et pour les personnes humaines ». (Catéchisme de l'Eglise Catholique, § 2199 et 2200)


« Quand, de l'union conjugale des deux, naît un nouvel homme, il apporte avec lui au monde une image et une ressemblance particulières avec Dieu lui-même: dans la biologie de la génération est inscrite la généalogie de la personne ». (Jean Paul II, Lettre aux Familles, § 9).

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L'exemple de la Famille Martin


« Dans l'atmosphère patriarcale de la rue Saint Blaise et des Buissonnets, l'ascension de la Carmélite eût été d'une ligne moins pure. Elle-même prend soin de nous en avertir dans l'ouverture de son autobiographie: « La fleur qui va raconter son histoire se réjouit d'avoir a publier les prévenances tout à fait gratuites de Jésus. C'est Lui qui l'a fait naître en une terre sainte et comme tout imprégnée d'un parfum virginal, c'est Lui qui l'a fait précéder de huit lys éclatants de blancheur ». « La nature ne fait pas de bonds ». C'est par paliers que les plissements du sol tendent vers leur point culminant. La grâce, sans ignorer les improvisations ni les coups de foudre, procède, elle aussi, de préférence, par lents cheminements. Pour faire émerger un sommet de sainteté, Dieu travaille et soulève toute une chaîne de générations. Rares sont les géants de la vertu qui se dressent isolés et détachés du terroir familial. (…) A l'origine de sa grandeur, il y a une double lignée de Chrétiens de race, il y a, inclinés sur son berceau, deux visages de Saints. Le Cardinal Mercier s'en réjouissait comme d'une inclination providentielle. « Ah! S'écriait-il, comme je suis heureux de savoir qu'elle est la récompense d'une famille exemplaire. Il ne fait pas se lasser de le répéter partout ». (Père Piat, Histoire d'une Famille, aux Editions Téqui).


Le Seigneur est notre Dieu. Ses Jugements s'exercent sur toute la terre. Rappelez-vous à toujours Son Alliance, Ses Promesses pour mille générations.

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Prière consécratoire


Sainte Vierge Marie, nouvelle Eve et Mère de tous les vivants en Jésus-Christ, nous consacrons à Votre Cœur Immaculé toutes les générations qui nous ont précédées, afin que Vous obteniez la guérison de notre arbre généalogique. Apprenez-nous la liberté dans l'Esprit qui nous permettra de choisir le bien pour nous et pour nos enfants, pour que soit bénie toute la famille humaine. Pour dire oui à la Volonté de Dieu sur nous, nous renonçons à tout comportement mauvais hérité de nos pères et nous désirons imiter ceux de nos ancêtres qui s'étaient déjà consacré à Vous et au Cœur de Jésus. Qu'en nous soit relayé et amplifié le désir de sainteté.


Le Seigneur est notre Dieu. Ses Jugements s'exercent sur toute la terre. Rappelez-vous à toujours Son Alliance, Ses Promesses pour mille générations.

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Exercices


Chacun des parents prend un temps de méditation, après avoir invoqué l'Esprit Saint et lui avoir demandé de témoigner à sa mémoire en faveur de la vérité. Il s'agit découvrir les compulsions de répétition, ces actes, ces attitudes que nous reproduisons comme malgré nous et qui ont été « copiés » chez un parent proche ou éloigné. Quand nous avons repéré ces compulsions nous décidons d'y renoncer chaque jour et de les remplacer par de nouveaux comportements en conformité avec l'Enseignement du Christ (exemple: une jeune fille remarque qu'elle refuse les garçons qui pourraient la rendre heureuse, son choix se porte vers une personne qu'elle n'aime pas vraiment et dont le caractère est difficile. Elle s'aperçoit que sa mère, sa grand-mère et son arrière grand-mère ont épousé des hommes qu'elles n'aiment pas et qui les ont rendues malheureuses dans le mariage. Elle ne sait ce qui est à l'origine de cette compulsion de répétition mais elle décide de prier pour changer cette « malédiction », elle demande au Seigneur un époux selon son cœur qui soit un bon père pour ses enfants).


Seul l'Esprit et la Providence Divine peuvent nous faire découvrir un secret de famille. C'est, une union illégitime, un viol, une substitution d'enfant, un mariage forcé, etc...  Découvrir un secret de famille n'implique pas que nous allons le dévoiler mais que nous allons le présenter à Dieu et faire réparation dans la prière et par des Messes. (Exemple: un homme ne peut pas concevoir l'amour sans pulsion suicidaire. Par pur « hasard » il découvre une lettre dans les archives familiales où, son arrière grand-mère exprime son désespoir de se voir imposer un parti avantageux mais qu'elle n'a pas choisi, elle exprime son intention de se donner la mort. Son grand-père avait fait une tentative de suicide à la suite d'une crise de jalousie justifiée ou non. Au point de départ de ce ricochet transgénérationnel il y avait donc cette croyance que le mariage est une chose dramatique. Autre exemple: Dans une famille, toutes les filles aînées font un cancer du sein au même âge, depuis des générations. Au point de départ, nous trouvons un viol commis par des soldats pendant la grande guerre et un enfants dont, par honte, on a dissimulé l'origine, le cancer du sein indiquant dans ce cas précis un refus de la maternité).


Enfin, découvrons l'histoire sainte de notre famille, essayons de discerner les interventions de Dieu, les sauvetages, les guérisons, les bénédictions, et rendons grâce. Décidons d'amplifier ces bénédictions pour les léguer aux générations futures.

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30 septembre 2010

Consécration à la Sainte Trinité par la Sainte Famille 1/26

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Consécration à la Sainte Trinité par la Sainte Famille


Introduction


Dieu est famille. Il est communication des personnes, amour et don total. Tout dans la création procède de ce modèle trinitaire. Les sociétés se sont toujours conformées à ce modèle obéissant à l'alliance noachique (Cf. Genèse 9: 12; 16-17). Malheureusement, en ces temps de fin de civilisation occidentale les valeurs les plus fondamentales s'effondrent dans une sorte de suicide où l'individu se déstructure sur tous les plans, affectif, psychique et spirituel. Ce désastre est la conséquence de la désagrégation de la cellule familiale. De la famille élargie d'abord puis de la famille restreinte. Depuis la fin de la guerre l'égoïsme et le matérialisme ont chassé de l'univers affectif proche les grands parents ainsi que les oncles et tantes, laissant le couple dans un face à face qui a abouti à un égoïsme encore plus fort où chacun des époux a réclamé le droit de disposer de lui-même, de son corps, de son temps, de son argent. Les membres fondateurs de la Communion Marie Reine de la Paix ont ressenti comme une nécessité de faire écho aux appels répétés de Jean Paul II en faveur de la famille ainsi qu'aux messages de la Vierge Marie à Medjugorje. Notre Mère du Ciel dans Sa pédagogie invite à la récitation du Rosaire en famille ainsi qu'à la lecture de la Bible.


Citons à titre d'exemples quelques messages parmi tant d'autres: « Chers enfants, Je vous en prie, commencez à transformer votre vie dans les familles. Que chaque famille soit une fleur harmonieuse que Je souhaite donner à Jésus. Chers enfants, que chaque famille soit active dans la prière. Je voudrais qu'un jour apparaissent des fruits dans les familles. Seulement ainsi, pourrai-Je vous offrir comme des pétales à Jésus pour l'accomplissement des plans de Dieu. Merci d'avoir répondu à Mon appel » (1er mai 1986). « Chers enfants, je me réjouis pour tous ceux qui sont sur le chemin de la sainteté. Je vous prie d'aider par votre témoignage ceux qui ne savent pas vivre saintement. Ainsi chers enfants, que votre famille soit le lieu où naisse la sainteté. Aidez tout le monde à vivre saintement, en particulier les membres de votre propre famille. Merci d'avoir répondu à mon appel ». (24 juillet 1986). « Chers enfants, aujourd'hui, je vous appelle à la prière. Que la prière soit vie pour vous. Une famille ne peut pas dire qu'elle est dans la paix si elle ne prie pas chaque jour. C'est pourquoi que votre matinée commence par la prière du matin et que la soirée finisse par l'action de grâce. Petits enfants, je suis avec vous, je vous aime; je vous bénis et je désire que chacun de vous soit dans mon embrassement. Vous ne pouvez pas être dans mon embrassement si vous n'êtes pas prêts à prier chaque jour. Merci d'avoir répondu à mon appel ». (25 août 1995).


Il ne s'agit pas de donner des leçons de vertu au monde, ni de lui faire la morale, mais d'entrer dans une plénitude plus grande de vie, cette vie qui est en Dieu et que l'on ne peut recevoir que dans la prière. Or la prière ne fleurit que dans la douceur et l'humilité. C'est donc en reprenant la devise de la Communion Marie Reine de la Paix, que nous envisageons cette retraite: « Douceur, douleur, ferveur ». Douceur de Marie qui ne nous fait pas de reproches, qui ne nous accuse pas mais qui nous montre de quel amour nous sommes aimés. On ne reprochera donc rien aux autres membres de la famille, mais on témoignera de la douceur et de l'humilité du Cœur du Christ en pardonnant en en aimant d'une manière inconditionnelle, en donnant sa vie sans rien attendre en retour. Douleur, c'est celle d'un cœur brisé et broyé, comme le dit le Psalmiste (Psaume 51), de celui qui reconnaît ses erreurs, ses fautes et ses péchés et dont le cœur est attendri dans la douloureuse joie du pardon reçu. Ferveur de l'âme qui s'est décidée pour la prière et qui s'y tient, qui incite les autres par son exemple à entrer dans le cœur à cœur avec le Cœur de Marie et le Cœur de Jésus qui a tant aimé les hommes.

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La Sainte Famille


Plus qu'un modèle


L'Eglise propose la Sainte Famille comme modèle de la famille Chrétienne. De prime abord nous sommes en droit de nous interroger sur la validité d'un tel modèle pour nous demander de quelle manière elle est un modèle. Le mariage n'est pas consommé, il n'y a qu'un enfant et le père n'est pas vraiment le père de l'enfant, de plus le père est un saint, un juste parmi les justes, la mère est préservée du péché originel et l'enfant est Dieu Lui-même. Tout cela est certes admirable mais inimitable! Si nous cherchons une famille a imiter: il vaut mieux nous tourner vers une autre Sainte Famille, celle de Thérèse de l'Enfant Jésus, avec ses nombreux enfants, avec Monsieur Martin, qui ressemble tant à Saint Joseph et Zélie, si aimante et dévouée. Il nous faut donc admettre que la Sainte Famille est plus qu'un modèle: c'est une source dans laquelle nous devons puiser. Méditer sur chacune des trois personnes qui la composent et sur la relation entre elles est une source de bénédiction, de force et de guérison.


Une oeuvre de sagesse


Des peintres, comme Murillo, ont si bien traduit la théologie mystique du XVIIe siècle en faisant rencontrer dans une même peinture la Trinité et la Sainte Famille, qu'on l'appellera la « Petite Trinité sur la terre ». En effet, Dieu s'est incarné non seulement dans un homme, mais également dans une famille. C'est le choix de Dieu de sanctifier les relations humaines pour en faire une image des réalités célestes qui sont le devenir de l'humanité. Joseph est l'ombre du Père, comme le dira magnifiquement Jean-Jacques Olier, le père du renouveau Sacerdotal en France, Marie, est l'épouse du Saint Esprit, comme l'indique la Salutation Angélique et, entre les deux, le Christ est l'élément commun aux deux « Trinités ». En suscitant la Sainte Famille, Dieu a fait une oeuvre de Sagesse et d'Amour et nous savons que Sa Sagesse et Son Amour sont folie pour le monde, mais Source de Vie pour celui qui se confie en Lui.


Une source spirituelle


Un psychiatre, à propos du Livre de la Consécration, disait: « Ce que vous faites est dangereux: on ne peut pas proposer des relations spirituelles avec Saint Joseph ou la Vierge Marie, si on n'est pas d'abord guéri, sur le plan psychologique de l'image paternelle et maternelle que nous portons ». Ce médecin ignorait le véritable remède. La Sainte Famille n'est pas une projection de la réalité psychologique, mais une source spirituelle proposée par Dieu. Dans la Communion des Saints, qui est le mystère du Corps du Christ, chacune des personnes est vivante et communique avec nous. Ravivons la mémoire de notre Baptême! Nous nous souvenons de nos blessures humaines, mais nous faisons également mémoire de notre Baptême, car, par lui nous avons revêtu le Christ. Toutes les réalités du mystère du Salut, nous les portons dans une sorte d'inconscient spirituel. J'ai souvent proposé a des personnes blessées dans leur relation filiale, par un père absent ou trop dur, de se confier à Saint Joseph, de méditer un instant, chaque jour, sur cet homme qui était à la fois fort et doux, observant un silence respectueux devant le mystère de l'autre. Et que de guérisons j'ai pu constater, dues à une véritable manifestation de Saint Joseph, nous pourrions dire d'une union avec lui. Les Saints nous sont proposés, non pas seulement comme des aides extérieures que l'on invoque selon les besoins, mais aussi comme des guides spirituels qui nous communiquent leurs vertus et leurs grâces propres. Quand un Saint nous devient intime, ce qui lui appartient nous appartient aussi; voilà pourquoi il nous faut choisir nos amis dans le Ciel avec soin. Qu'on se souvienne de ce vers de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, dans ce merveilleux poème, qui résume toute sa mariologie: « Le trésor de la Mère appartient à l'enfant ». Ce que Dieu donne à un Saint est pour toute l'Eglise. Plus nous serons intimes avec la Sainte Vierge, plus nous nous considèrerons véritablement comme ses petits enfants et plus aussi Elle interviendra dans nos vies et partagera avec nous ses privilèges de Fille bien-aimée du Père.


Voyez comme ils s'aiment


Redisons-le: chacune des personnes de la Sainte Famille est pour nous une source de guérison parce qu'elle préfigure, chacune à sa manière, l'humanité rachetée, régénérée, transfigurée. Mais il y a plus. En effet, comme aucune des Personnes de la Trinité Sainte ne peut être considérée séparée des deux autres, on ne peut séparer les membres de la Sainte Famille. Au contraire, il nous faut contempler leur relation d'amour. Nul n'est seul, nul n'est une ile, nous n'existons qu'en relation. Malheureusement la société moderne pose le désir de chacun comme une dictature, la liberté est érigée en idole et la conséquence de cet égoïsme forcené est l'éclatement du tissu social et de la famille. Dieu lui-même est famille, Dieu est relation, sortir de cette relation, c'est se figer dans la mort. Nous pourrons donc entrer dans la Maison de Nazareth, comme dans un foyer de Charité et d'amour, selon la belle expression de Marthe Robin, nous plonger dans ce milieu pour y recevoir la chaleur, la tendresse, qui nous ont manqué ou qui sont nécessaires à notre croissance en Dieu. Prenons l'image d'une plante, elle a besoin de chaleur et de lumière pour pousser, mais également d'un tuteur pour s'élever avec droiture. Si Marie est cette chaleur toute maternelle, et l'Enfant Jésus, la Lumière de l'Amour Miséricordieux, Joseph est le tuteur, lui qui est le juste qui a poussé comme un palmier, et nous nous ajustons à lui.


Un amour oblatif


L'amour dont ils s'aiment tend vers un but commun: l'oblation. En effet, Marie et Joseph ont été préparés à leur mission par le travail de la grâce, dès Sa Conception pour la Vierge et par des interventions divines pour son époux. Si la famille humaine est orientée vers la procréation en accomplissant le commandement de Dieu dans la Genèse, de remplir la terre, elle a aussi pour vocation d'être l'image de l'Amour de Dieu d'une manière sacramentelle. Aussi l'exemple de la Sainte Famille doit-il lui être d'un puissant secours et une ressource irremplaçable. Joseph, étant dégagé de la paternité naturelle, entre dans sa mission surnaturelle. Comme Dieu le Père, il s'efface, il respecte, il est patient et en même temps il rassure, sécurise et pourvoit à la substance, il ne vit plus qu'en fonction du don de son Fils pour le Salut du monde. D'une certaine manière, ce qui a été épargné à Abraham sur le Mont Moriah, ne lui sera pas épargné. Il est l'icône du Père, qui donne son Fils bien-aimé. Quant à Marie, la Maternité qu'Elle vit dans sa chair, elle devra également l'orienter vers le sacrifice, la Mère la plus comblée du monde sera également celle à qui il sera le plus demandé. Nous ne savons plus guère ce qu'est le sacrifice. Il est totalement absent de la psychologie moderne, qui lui propose une vision de l'homme prisonnier de ses désirs et voué au malheur, car force est de constater qu'il ne peut pas les assouvir. L'oblativité est pourtant une capacité essentielle de l'homme, le germe du divin en lui est sa seule possibilité de bonheur. Nous connaissons la joie du don, mais affirmons qu'il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir, mais nous sous-exploitons totalement cette capacité de l'homme créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Toute la vie sacramentelle, la prière source de l'union à Dieu et la vie ecclésiale nous sont offertes pour développer cette capacité oblative. Vécue en famille, comme chez les Martin, cette capacité oblative est source d'une immense vitalité pour l'Eglise. Ni Louis, ni Zélie, ne vivaient pour eux-mêmes, c'était l'unique terme de leur contrat de mariage et le fruit de leur union est incommensurable: cinq enfants, cinq consacrées, dont la plus grande Sainte des temps modernes, prophète pour notre temps. L'oblativité appliquée à toutes nos relations humaines, les transforme, les transfigure et devient source féconde. Mère Teresa nous est donnée comme un rappel de cet amour qui ne désire rien pour lui-même mais tout pour l'autre. Dans cet oubli on se retrouve véritablement, car, c'est en donnant qu'on reçoit, c'est en mourant à soi-même qu'on naît à la vie éternelle. La règle de sa congrégation stipule que les Soeurs de la Charité doivent donner sans rien attendre en retour. Le fait de ne rien attendre permet de poser des actes de parfaite gratuité et c'est dans cette gratuité que réside la pureté, l'absence de mélange.


Parlez-moi d'amour


Nous n'avons jamais tant parlé d'amour qu'aujourd'hui: dans la littérature, dans la publicité, les chansons, les films etc. et nous n'avons jamais été aussi éloignés de la nature véritable de l'amour. Cela pour deux raisons: la blessure du péché et le contexte actuel de la culture de mort. La blessure du péché fait que, quand nous parlons d'amour, nous exprimons avant tout notre désir d'être aimés. Notre blessure fondamentale est le manque, un manque que nous allons essayer de combler d'une manière compulsive, irraisonnée, par toutes sortes de manières. Nous avons faim et nous ignorons la nature de notre faim, qui est en fait le désir de l'union à Dieu et, comme l'a dit Saint Augustin, notre âme se tourmente jusqu'à ce qu'elle accepte de se reposer en Dieu. La Sainte Famille, elle, ne vit que de Dieu et pour Dieu. Voilà pourquoi elle est un lieu de repos. Le piège est de compter sur ses propres capacités à aimer. Or nous le savons, l'amour humain malgré toute sa beauté n'est pas infini, il se heurte à des limites qui font que l'amour peut se changer en haine, en indifférence, en amertume. L'affectivité s'exprime de manière différente selon le tempérament. Chaque enfant a une manière propre de réagir à la blessure d'amour, à la prise de conscience d'un manque. Selon nos blessures propres, nous mélangerons amour et domination, amour et protection, amour et possession, nous garderons nos distances au sein même de l'amour ou bien encore nous profiterons de l'être aimé en toute innocence. Aucune de ces manières d'aimer n'est juste et nul homme ne sait aimer parfaitement sans le secours de la grâce, car j'aurais beau me dévouer, comme le dit l'Hymne à la Charité, de la Première Epître aux Corinthiens, j'aurais beau me dépenser, si je n'ai pas la Charité, c'est à dire cet amour qui vient du Christ, je ne suis rien et tout ce que j'entreprends, même avec beaucoup de générosité, finit toujours par satisfaire mon propre besoin. Nous voyons donc que cette Retraite de Consécration est extrêmement importante. L'exigence évangélique est surhumaine et bien souvent, nous ne sommes pas à la hauteur de notre nom de Chrétien, mais la Sainte Famille nous est donnée comme une école où, humblement nous pouvons nous rendre, un foyer d'amour où nous nous laissons aimer pour ensuite transmettre cette qualité d'amour.


La Famille Martin


Au cours de cette Retraite, nous méditerons chaque jour l'exemple de la Famille Martin. Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, proclamée Docteur de l'Eglise et par là, même la famille qui l'a vue naître, qui l'a éduquée et formée spirituellement, nous est proposée comme modèle (Les parents Martin ont étés béafifiés le 19 octobre 2008). Elle n'est pas une famille parfaite, les parents ont sans doute commis des erreurs pédagogiques, ils sont restés très marqués par leur temps, en cela aussi ils sont exemplaires, car nulle famille n'est parfaite, mais, ils ont fait de leur mieux en comptant avant tout sur Dieu. L'importance de la liturgie familiale chez les Martin, doit être soulignée, car, une famille Chrétienne est avant tout une famille qui prie, qui remet tous les jours ses erreurs et ses espérances à la Miséricorde Divine, qui se replace dans la Sainte Famille et dans la vie trinitaire.

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Quelques questions


Que veut dire se consacrer? Littéralement, cela signifie « rendre saint avec », c'est donc prendre de ce qui est à nous, de ce qui est humain et l'associer au divin en l'offrant à Dieu pour qu'Il le sanctifie. Le Concile affirme que les laïcs sont les consécrateurs du monde, parce que vivant dans le monde, ils sont à même de le remettre tous les jours à Dieu. Se consacrer à Marie signifie que nous remettons notre vie à la Vierge, que nous lui donnons un feu vert pour qu'elle travaille à notre sanctification et qu'elle nous communique ses grâces. La Consécration est un acte de liberté et de confiance.


Les textes sont très riches, peut-on les vivre intégralement? Comme la Retraite de Consécration à la Sainte Trinité par le Cœur Immaculé de Marie, cette Retraite a été conçue pour que chacun puisse se reconnaître sans un élément ou dans un autre et pour pouvoir être recommencée plusieurs fois. De plus, ce livre est une petite anthologie qui réunit des textes bibliques et magistraux que l'on peut consulter selon les besoins.


Est-il normal de ne pas se sentir à la hauteur de ce qui nous est proposé? Bien entendu, nous pourrions dire que la famille modèle est un mythe. Celui qui dit qu'il n'est pas pécheur est un menteur, nous dit l'Ecriture. Or la famille est composée de pécheurs en quête de sainteté. Il est dangereux de se prétendre sans défauts et sans failles, c'est une attitude pharisienne et orgueilleuse qui nous coupe de la grâce. L'Eglise place la barre très haut, car notre idéal est au Ciel, nous devons nous efforcer d'y correspondre dans l'humilité et en recourant aux moyens de Salut qu'elle nous propose dans les Sacrements. En même temps, il est important de réaliser que ce que nous propose le monde en matière de morale et de sens de la vie est totalement ennemi du Christ et conduit à la mort. L'Eglise ne veut pas nous faire « porter de pesants fardeaux », elle veut nous préserver du mal et de la mort, nous conduire vers une Civilisation de l'amour. Pour cela, nous devons rompre avec la culture de mort. Sa morale n'est pas un retour à la loi, mais une découverte de l'amour.


Je suis seul(e) mon conjoint est parti, puis-je faire la Retraite? Nous sommes solidaires dans le bien comme dans le mal. Grâce au Sacrement du Mariage, un conjoint peut se consacrer à la place de l'autre dans la Foi, l'Espérance et la Charité et consacrer ses enfants. La famille, même amputée d'un membre, existe toujours. Rappelons qu'il est abusif de parler de l'annulation du mariage, car un sacrement ne peut être annulé. Ce qu'un procès Canonique doit établir, c'est de savoir s'il y a eu Sacrement ou non.


Pourquoi consacrer des évènements passés, comme ceux de la petite enfance? Peut-on revivre son passé? On ne peut réécrire sa vie, mais on peut en modifier le vécu, faire un travail de mémoire, afin que les évènements passés n'exercent plus la même influence sur notre présent. En fait, toute notre vie passée est présente dans notre présent et conditionne notre avenir. Il nous faut donc évangéliser notre mémoire. Il est étonnant de constater que nous possédons une mémoire, non seulement de notre petite enfance, mais encore de notre gestation, de l'instant de notre conception et même de notre arbre généalogique.


Les textes sont longs et prenants, si on veut les méditer sérieusement, comment trouver le temps? Nous pourrions en dire autant des lettres du Saint Père, mais il les a publiées parce qu'il s'agit d'une question vitale. La famille est la clé de voûte de la société, elle est plus que menacée de nos jours. Quand on est malade, on suspend toute activité pour se soigner. Le temps est un faux problème, on le trouve pour regarder la télévision! Or, chaque jour de consécration prend moins de temps que de regarder un film. De plus, on n'est pas obligé de tout faire: on peut par exemple décider de ne faire la Retraite qu'avec l'enseignement de l'Eglise, quitte à la recommencer plus tard avec la Famille Martin. Les exercices ne sont pas obligatoires, ils sont proposés à titre complémentaire, chacun d'eux peut se vivre en dehors de la Retraite.


Est-il nécessaire de faire la Retraite si tout va bien dans la famille? On dispose des extincteurs dans la maison et on les entretient quand il n'y a pas le feu! Les familles Chrétiennes les plus pieuses ne sont pas à l'abri d'accidents de parcours comme nous le montrent tant d'exemples. Comment se fait-il que des familles unies, ferventes, recevant l'Eucharistie quotidiennement, priant le Chapelet, oeuvrant dans un grand nombre d'activités sociales et caritatives, puissent tout à coup s'effondrer comme un jeu de quilles? L'extincteur, c'est cet instrument spirituel adapté à notre époque, que nous devrions tous avoir dans nos familles et dont nous devons apprendre le fonctionnement. Par exemple, comment réagir à telle ou telle situation sans être esclave de mes mécanismes de défense, mis en place très tôt dans l'enfance et dont je ne suis plus le maître. Tout va bien, et tout à coup c'est le choc: la calomnie, un accident, un enfant qui va mal, mon conjoint qui me délaisse ou me quitte, le travail... Et alors tout s'effondre. L'illusion est de vouloir a tout prix « sauver les apparences ». La transformation en profondeur des comportements et des relations au sein de la famille ne peuvent se faire que nous acceptons de voir « là où nous en sommes » et « là où nous sommes appelés ». « L'amour n'est pas une utopie », clamait le Pape Jean Paul II. Y croyons-nous vraiment? Si oui, alors « je n'ai rein qu'aujourd'hui », comme nous le dit la Petite Thérèse. C'est chaque jour le « petit pas ».


Tout semble brisé dans notre famille, n'est-il pas  trop tard? N'est-ce pas remuer le couteau dans la plaie? Beaucoup de choses peuvent être réparées dans l'invisible! Le monde spirituel n'est pas prisonnier de l'espace et du temps, nous pouvons faire beaucoup de bien à ceux qui sont éloignés de nous et qui sans aucun doutes souffrent de ce qui s'est passé. Nous devons aussi demeurer dans l'espérance, espérer contre toute espérance.


Comment pratiquement faire la Retraite en famille. Il est bon que les époux fassent toute la Retraite ensemble, bien que dans la première semaine, se soit surtout le mari qui conduise la prière, dans la seconde, c'est surtout la femme et dans la troisième semaine, les époux ensemble. Un petit livret est proposé aux enfants pour une liturgie familiale, qui réunit toute la famille, chaque jour de la Retraite, autour du thème abordé.


Qu'est-ce que la Communion Marie Reine des Familles? Nombreuses sont les familles qui nous confient leur sentiment de solitude. Comment peut-on vivre notre Foi dans la plénitude, en étant seuls? Nous devons retrouver un dialogue entre familles, des moments à part, entre homme, entre femmes. Pour cela, nous devons utiliser les moyens les plus modernes pour susciter ce renouveau, à l'exemple du Père Kolbe. La Revue Maria, le minitel, l'internet et tous nos rassemblements sont à la disposition de tous. Nous devenons membre d'une grande famille en répondant à l'appel de Jean Paul II, nous demandant de nous unir, de nous organiser et de nous retrouver. Prions tous les uns pour les autres et pour que la Communion Marie Reine des Familles reçoive cet « esprit d'ouverture qui fasse des familles chrétiennes une véritable source de lumière et un ferment sain pour les autres familles ». (Jean Paul II).


Gujan-Mestras, le 15 août 1998,

En la Fête de l'Assomption de Marie

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Avertissement


Nous allons vivre: 8 jours avec Saint Joseph, 8 jours avec Marie, 8 jours avec l'Enfant Jésus, 1 journée avec la Sainte Trinité. Chaque jour: une introduction sur le thème du jour; une antienne: il est bon de la répéter plusieurs fois au cours du temps de prière, et par ailleurs d'essayer de la mémoriser à l'avance, pour la psalmodier tout au long de la journée dans son cœur; la Parole de Dieu; un texte de l'Eglise; l'exemple de la Famille Martin; la prière consécratoire; un exercice ,pratique. Celui-ci est facultatif et peut se vivre en dehors de la Retraite. Il nous permet de vivre concrètement ce que nous consacrons. Moïse s'adresse ainsi au Peuple d'Israël: « Vois, je te propose aujourd'hui vie et bonheur, mort et malheur... Je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que toi et ta postérité vous viviez ». (Deutéronome 30: 15-19). Cette injonction claire et forte convient tout autant à nous qui devons choisir tous les jours entre la « culture de vie » et la « culture de mort ». Mais l'appel du Deutéronome est encore plus profond, parce qu'il nous demande un choix à proprement parler, religieux et moral. Il s'agit de donner à son existence une orientation fondamentale et de vivre fidèlement en accord avec la Loi du Seigneur: « Ecoute les commandements que Je te donne aujourd'hui: aimer le Seigneur ton Dieu, marcher dans Ses chemins, garder Ses ordres, Ses commandements et Ses décrets.... Choisis donc la vie, pour que toi et ta postérité vous viviez, aimant le Seigneur ton Dieu, écoutant Sa Voix; t'attachant à Lui; car là est ta vie, ainsi que la longue durée de ton séjour sur la terre » (Deutéronome 30: 16-20).

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30 septembre 2010

Le Mois de la Vierge des Douleurs

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Le Mois de la Vierge des Douleurs


Trente et unième jour

Tristesses de la très Sainte Vierge pendant le reste de sa vie


La très-Sainte Vierge ne pouvant plus voir sur la terre son amour crucifié, depuis sa glorieuse Ascension au Ciel. espérait qu'elle pourrait trouver quelque consolation dans la possession des instruments de la Passion de son divin Fils; elle pensait que leur vue lui aurait rappelé son bien-aimé. Elle désirait conserver ses clous et la couronne d'épines consacrés parle sang du Sauveur; mais, suivant Baronius, cela ne fut pas en son pouvoir, car les Juifs avaient la coutume d'ensevelir avec le corps des condamnés, les instruments de leur supplice, comme sujets à la même malédiction. En conséquence, les clous et les épines furent ensevelis avec Jésus-Christ; et la croix, qui n'aurait pas pu entrer dans le tombeau, fut enterrée séparément. Suivant ce même auteur et d'autres encore, la très Sainte Vierge réussit à recueillir respectueusement et à conserver un peu du sang précieux et de l'eau mystérieuse qui sortirent du côté de Jésus. Elle retint aussi de petits linges teints du divin sang, sans parler des diverses empreintes qu'en avaient conservé ses habits. Or, ayant presque toujours sous les yeux ces reliques sanglantes de la cruelle Passion de son Fils, que de soupirs et que de larmes cette vue a dû lui arracher! On peut donc affirmer, sans crainte de se tromper, que dès l'instant funeste où son divin Fils fut mis dans le tombeau, son âme fut dans une affliction continuelle; et que, non contente de renouveler ses peines par la vue de ces objets, elle parcourait, tant qu'elle vécut, les lieux consacrés par le sang de l'Homme Dieu. Cette Vierge sainte se rappelait ainsi successivement, la noire trahison de Judas, les divers tribunaux, l'horrible flagellation; elle se représentait les peines de son Fils, la malice des hommes, la justice sévère du Père céleste, la voie douloureuse teinte du divin sang; lorsqu'elle était seule, elle se rappelait sa fécondité par l'opération du St-Esprit, la longue suite des mépris et des persécutions du Verbe fait chair parmi les hommes, jusqu'au moment où il scella le testament de la Rédemption par sa mort sur la croix. Marie pesait tout et connaissait tout parfaitement. Son imagination lui retraçait les Apôtres fugitifs et dispersés dans la nuit fatale, et abandonnant leur Maître dans le danger: elle en exceptait Jean, qui suivit Jésus sans pouvoir le secourir, et Pierre qui lui fut infidèle et le renia au foyer du Vestibule. Ensuite Marie jetant au Ciel un regard qui dit tout sans prononcer un mot; et puis, baissant le front vers la terre, elle s'écriait avec tristesse: « O humanité inconsidérée! combien coûte ton crime? » Telles furent les sombres pensées qui occupèrent Marie le le plus souvent, jusqu'à ce que son divin Epoux lui lança un trait d'amour plus ardent, qui la pénétra tout entière et l'enleva à cette vie pénible et mortelle.


Colloque


Vierge sainte, votre vie fut un martyre continuel, et les puissances mêmes de votre belle âme, lui fournirent une ample moisson. Votre mémoire fut toujours frappée du souvenir déchirant de la Passion de votre divin Fils. Votre entendement vous donnait les motifs les plus forts de compatir à ses tourments. Votre volonté était occupée à la fois des actes les plus ardents d'amour et de douleur. C'est donc à juste titre qu'un diadème douloureux convient mieux à votre tête auguste, comme Reine des martyrs, parce qu'il vous rend plus semblable à Jésus, qui est le Roi des martyrs; et que le sang d'un Dieu crucifié, dont votre manteau fut arrosé sur le Calvaire, vous a orné d'une pourpre plus vive et plus éclatante que le manteau d'or que forme l'astre du jour. Je vous salue, Vierge auguste, je compatis à vos peines sur la terre, et je vous félicite en même temps de tout mon cœur, maintenant que vous régnez dans le Ciel, parce que vous n'avez pas moins de gloire dans les souffrances que dans les joies. Je vous prie, ô ma bien-aimée Reine! de m'obtenir une constance chrétienne dans l'adversité, et de me regarder toujours comme un des sujets les plus fidèles de votre empire.


Soupir à Marie


O Marie! vous ne pleurez pas vos plaies, mais mes fautes. Daignez guérir les plaies de mon cœur.


Exemple


Du temps de Sainte Brigitte, un noble, riche, mais dépravé, compatissait cependant à Notre Dame des Douleurs chaque fois qu'il y pensait. Il tomba malade, et près de mourir, il ne s'occupait nullement du salut de son âme. Sainte Brigitte, par inspiration divine, lui envoya un prêtre pour l'exhorter à faire une bonne confession. Le bon prêtre y alla deux fois, mais inutilement; le malade prétendait n'avoir pas besoin de confession. La sainte l'y renvoya une troisième fois, en faisant savoir au malade, de la part de Jésus-Christ, qu'il était au pouvoir de sept démons qui le conduiraient certainement à la damnation. A cette nouvelle, le malade fut touche au point qu'il se confessa quatre fois dans un jour avec beaucoup de larmes; il communia ensuite avec de saintes dispositions, et mourut le lendemain. Dès qu'il eut expiré, Notre-Seigneur révéla à Sainte Brigitte que l'âme de cet homme était allée en Paradis, et avait échappé à l'enfer, uniquement par la dévotion à Notre Dame des Douleurs. (Revel. S. Brig. lib. 6. c. 87.)


Pratique: Méditer sur le Cœur afflige de Marie.

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Prochain Mois de Dévotion: Le Mois du Rosaire, rendez-vous le 31 septembre

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30 septembre 2010

Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus 15/15

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Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus

Don Tomaselli, Salésien de Don Bosco


Quinzième vendredi

Réparation pour les mourants


Lecture


Le temps est un des plus grands dons que Dieu ait pu nous faire. En utilisant le temps, nous pouvons nous enrichir de mérites pour toute l'éternité: la seule affaire intéressante de la vie est le Salut de l'âme. Mais tout le monde pense-t-il qu'une autre vie nous attend? Tous ont-ils soin de l'âme? Hélas, nous vivons comme si nous devions rester éternellement sur cette terre et pourtant, il faut mourir. Personne ne peut fuir cette loi universelle. Rien n'est plus sûr que la mort et rien n'est plus incertain que l'heure ou elle arrivera. « Soyez prêts, à dit Jésus, car au moment où vous ne vous y attendrez pas, le Fils de l'Homme viendra comme un volent, dans la nuit. Alors veillez ». Tout le monde n'est pas prêt à comparaître devant Dieu; beaucoup vivent en état de péché. Malheur si nous nous trouvons en disgrâce devant Dieu. Chaque jour, il meurt des centaines et des milliers de personnes! Il est un devoir de Charité d'assister les agonisants par la prière et les bonnes oeuvres. Le Sacré Cœur de Jésus, qui est mort sur la Croix pour tous, désire que toutes Ses créatures meurent en Sainte Grâce et, puisque parmi les mourants il y a des pécheurs obstinés, il convient de supplier la Divine Miséricorde pour leur conversion; au moins aux derniers moments. Jésus ne refuse à personne la grâce: Il l'a accordée au Bon Larron. Que ce dernier Vendredi soit consacré à consoler le Cœur de Jésus par la conversion des pécheurs agonisants. Prier pour les mourants devrait être la préoccupation de toute âme pieuse, puisque, chaque jour, beaucoup d'âmes partent pour l'éternité. Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, étant malade, appela une consoeur et lui posa la question suivante: « Si vous, chère soeur, étiez sur le lit de mort, combien je prierais pour vous! Et c'est moi qui suis mourante, priez pour moi, j'ai tant besoin de l'Assistance Divine ». Si une Sainte peut avoir besoin des prières au moment de mourir, que fait-il penser des pécheurs? Prions donc dans ce but et quand il vient à notre connaissance que quelqu'un est en danger de mort, intéressons-nous pour lui faciliter la réception des Sacrements. Si l'on néglige ce grave devoir, on en sera responsable devant Dieu. Si nous apprenons que quelque mourant refuse le réconfort de la religion, offrons à Dieu avec Foi prières et sacrifices, et s'il nous est possible, faisons célébrer le plus grand et le plus puissant des sacrifices, la Sainte Messe, pour lui obtenir de la Miséricorde Divine une bonne mort; nul doute que Dieu accordera, au dernier moment, une grande lumière, afin que le pauvre mourant reconnaisse son triste état et retourne à Dieu. Ce qu'il nous sera possible de faire pour un pécheur qui va mourir sera très cher au Divin Cœur de Jésus, var il rend toute sa valeur au Sacrifice de la Croix. Combien d'âmes nous pouvons sauver dans une journée par notre offrande à leur avantage. La Charité dont nous usons envers les autres, Dieu nous la rendra à notre mort en nous faisant bénéficier des mérites et des sacrifices des âmes vouées à la réparation à Son Cœur Adorable et Miséricordieux. Vierge Sainte, ô ma Mère chérie, assistez-moi, avec Saint Joseph, votre aimable époux, à mon heure dernière, afin que je puisse un jour contempler dans la céleste demeure la vision première de mon enfance: la vivante Crèche, Jésus, Marie, Joseph. Ainsi soit-il.


Bouquet spirituel: Chaque soir, avant de vous endormir, demandez-vous: « suis-je prêt à paraître devant Dieu? »


Prière: Chaque jour de la semaine, réciter 5 Notre Père, je Vous salue Marie et Gloire au Père en réparation des intentions du Vendredi.

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Acte de réparation à la fin des Quinze Vendredis


Mon Dieu, je voudrais pouvoir Vous aimer et Vous honorer comme Vous le méritez. Je voudrais pouvoir Vous rendre le culte qui est dû à Votre Souveraine Grandeur et réparer tous les outrages commis envers Votre Souveraine Majesté. Mais, puisque je n'ai rien a Vous offrir qui soit digne de Vous, car tout ce que je puis faire pour expier mes péchés est disproportionné à leur nombre et à leur gravité, pour suppléer à la pauvreté de mes hommages et à l'insuffisance de mes pénitences, je Vous offre Votre Divin Fils, avec la gloire qu'Il nous a procurée depuis le premier moment de Sa Conception, jusqu'à Son Ascension. Je Vous offre toutes les actions de Sa Vie, de Sa Passion, de Sa Mort. Je Vous offre toutes les Messes qui ont été célébrées sur la terre et qui seront célébrées jusqu'à la fin du monde. Je Vous offre la Sainteté, la Pureté de la Sainte Vierge Marie, je Vous offre toutes les louanges des Chérubins et des Séraphins, je Vous offre le zèle et les fatigues des Apôtres, toutes les souffrances des Martyrs, la piété des Confesseurs, la chasteté des Vierges, les prières, les jeûnes, les mortifications et les bons sentiments de tous les Saints. Je Vous offre toutes les bonnes oeuvres qui ont été faites depuis le commencement du monde avec celles qui s'accompliront jusqu'à la fin des siècles et je Vous supplie de m'en accorder le mérite. Je déteste et abhorre tous les délits qui ont été commis et se commettent dans le monde entier. J'unis mon intention a celle de Jésus-Christ et des Saints, je veux Vous louer, Vous aimer, Vous glorifier, Vous servir comme eux Vous ont loué, aimé, servi et glorifié. Ainsi soit-il.

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Prière pour chaque jour de la semaine


Dimanche

Le Mystère de la Sainte Trinité


Gloire au Père, au Fils, au Saint Esprit. Gloire au Père qui a engendré le Fils par voie de connaissance. Gloire au Fils qui a été conçu par le Père. Gloire à l'Esprit Saint qui procède du Père et du Fils par voie d'Amour. Gloire au Père, qui est principe du Fils; au Fils qui est la splendeur et l'image vivante du Père; à l'Esprit Saint qui les l'Amour du Père et du Fils. Gloire, bénédiction, salut, hommage, adoration à la Très Auguste et Ineffable Trinité; Père, Fils et Saint Esorit, seul Dieu en trois personnes. Nous croyons et adorons le Mystère de la Très Sainte Trinité. Nous offrons toutes les actions de cette journée en l'honneur de ce Très Saint Mystère.


Lundi

Les perfections Divine


Dieu Grand, Puissant, Eternel, Saint et Juste, nous Vous adorons, nous Vous louons, nous Vous bénissons et toutes Vos perfections. Mon Dieu, nous adorons Votre Infinie Bonté, nous nous abandonnons à Votre Providence et respectons Votre Justice; nous nous confions à Votre Miséricorde. Mon Dieu, je Vous offre la Gloire que Jésus-Christ Vous a procurée après Sa Conception jusqu'à Sa Glorieuse Ascension. Je Vous offre tout ce que la Très Sainte Vierge et les Saints ont déjà souffert en Votre honneur. Je Vous offre, en terminant, toutes les louanges, les adorations que les Anges et les Saints Vous ont rendues et Vous rendront pour toute l'éternité. Tout ce que nous ferons aujourd'hui sera réservé à cette Divine Perfection.


Mardi

Au Mystère de l'Incarnation


Béni soit l'instant où le Fils de Dieu sortit du Sein de Son Père pour se faire homme dans le Sein très Pur de la Vierge Marie, et bénies soient les entrailles qui ont porté le Fils de Dieu. Bénie soit l'heure où Jésus est né, celle où Marie fut conçue sans péché. Jésus, mon Sauveur, vrai Dieu et vrai Homme, moi, j'adore Vos deux natures; c'est-à-ire, la nature Divine et la nature humaine qui subissent en Votre Personne. Le Verbe s'est fait chair, Il a habité parmi nous. Tout ce que nous ferons aujourd'hui sera à l'attention et en l'honneur des Mystères de l'Incarnation.


Mercredi

La Vie de Jésus-Christ


Sacré Cœur de Jésus, nous Vous adorons, nous Vous aimons, nous Vous consacrons nos coeurs pour toujours. Divin Jésus, nous Vous bénissons et Vous remercions de tout ce que Vous avez fait pour notre Salut. Donnez-nous Votre Pur Amour. Nous adorons la Vie de Jésus-Christ, nous Lui consacrons notre corps et notre âme. Nous honorons la vie cachée qu'Il a menée avec la Vierge et Saint Joseph, jusqu'à l'âge de trente ans; les trois ans de Sa Vie Publique qu'Il a passés avec Ses Apôtres. Seigneur Jésus, faites qu'à Votre imitation, nous aimions vivre une vie cachée, fuir les périls du monde et les tentations de l'infernal ennemi. Toutes les actions de cette journée, nous désirons qu'elles soient en l'honneur de ce que Jésus-Christ fit pendant le cours de Sa Vie mortelle, unissant nos travaux aux Siens.


Jeudi

Au Très Saint Sacrement


Loué et adoré éternellement soit le Très Saint Sacrement de l'autel. Jésus, mon Sauveur, vrai Dieu et vrai Homme, nous croyons fermement que Vous êtes réellement présent dans le Saint Sacrement. Nous Vous adorons, nous Vous louons, nous Vous aimons de tout notre cœur et unissons nos adorations à celles que les Anges Vous rendent au Ciel. Très Sainte et Très Auguste Trinité, nous Vous offrons toutes les louanges et les adorations que Jésus-Christ rend continuellement dans le Saint Sacrement de l'Autel, par Son état de Victime d'humiliation, d'abaissement et d'anéantissement dans lequel Il s'est mis pour adorer Votre Majesté suprême. Jésus-Christ, mon Sauveur, nous Vous remercions de l'Amour ineffable que Vous nous avez montré dans le Saint Sacrement. Faites-nous la grâce de Vous aimer en cet état d'humiliation, comme le mérite un si grand avantage. Nous Vous faisons amende honorable de toutes les irrévérences, les immodesties, les sacrilèges qui se commettent et qui ont étés commis contre Vous dans le Saint Sacrement de l'Eucharistie et pour réparer, en quelque manière, un si grand mal, nous Vous offrons tous les hommages, toutes les adorations que les Anges et les Saints vous rendent et Vous rendront jusqu'à la fin des siècles. Ne permettez pas que nous soyons assez malheureux pour commettre un sacrilège par une Communion indigne, mais accordez-nous la grâce de toujours communier dignement, fréquemment et surtout au dernier moment de notre vie. Nous Vous offrons toutes les actions de la journée en l'honneur du Très Saint Sacrement de l'Autel.


Vendredi

La Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ


Jésus, mon Sauveur et Rédempteur, nous Vous remercions de tout ce que Vous avez souffert jusqu'à mourir pour notre amour. Jésus, mon Sauveur et Rédempteur, nous mettons toute notre confiance dans les mérites de Votre mort et Vous prions de nous les appliquer. Jésus, mon Sauveur et Rédempteur, accordez-nous la grâce et la gloire que Vous nous avez méritée avec Votre Passion et Votre Mort. Je Vous offre tous les sentiments de compassion qu'a ressentis le Cœur Sacré de la Très Sainte Vierge, de Saint Jean l'Evangéliste, de Sainte Marie-Madeleine au pied de la Croix, et de tous les sentiments des Saints aimants de la Croix. Je déteste mes péchés qui sont la cause de toutes Vos Souffrances; effacez-les avec Votre Précieux Sang. Nous adorons Vos Cinq Plaies, et Vous prions par leur mérite, de guérir toutes les plaies que le péché a fait à nos âmes. Tout ce que nous ferons et souffrirons aujourd'hui, nous voulons le faire en l'honneur de la Passion et de la mort de notre Sauveur Jésus-Christ.


Samedi

La Sainte Famille


O Enfant Jésus, rendez-nous dignes d'honorer Votre Enfance; faites qu'à Votre Exemple et à Votre imitation, nous avancions en grâce et en vertu. O Dieu! Nous Vous offrons le suave Cœur de Marie avec tout l'amour qu'Elle a eu pour nous. Nous Vous offrons toutes les pensées de Son esprit et toutes les actions de Sa vie. O Vierge Marie, Mère de Dieu, nous Vous saluons, nos Vous bénissons, nous Vous honorons et nous Vous aimons comme la plus Sainte, la plus Pure, la plus parfaite de toutes les créatures. O Mère de Jésus et notre Mère, regardez-nous comme Vos vrais fils; nous mettons en Vous, après Dieu, toute notre confiance. O Grand Patriarche Saint Joseph, époux très vertueux de Marie, de Laquelle est né Jésus-Christ, nous vous honorons et vous félicitons que le Sauveur du monde vous ait choisi pour lui tenir lieu de Père sur la terre. Priez pour nous le Cher Enfant Jésus que vous avez porté dans vos brans et qui vous a été soumis sur cette terre. Obtenez-nous, nous vous prions, la grâce de bien vivre et de bien mourir, afin que nous puissions un jour aller Le louer avec vous au Paradis, pour toute l'éternité. Toutes nos actions de la journée, nous les offrons en l'honneur de la Sainte Famille.

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Messe Réparatrice


Il y a obligation d'assister à la Messe les jours de fête. Qui néglige ce devoir, sans un grave empêchement, commet un péché mortel. Que de péchés se commettent pour cette omission. Pour réparer cet outrage à Dieu l'on conseille ce qui suit: Que l'âme fidèle entende la Messe le jours d'obligation, et en plus, une autre Messe avec l'intention de remédier à cette lacune pour les personnes qui, par négligence, n'auraient pas assisté au Saint Sacrifice. Ne pouvait faire ceci le jour de fête, on conseille de le faire dans un jour quelconque de la semaine, au choix et commodité... Si chacun réparait ainsi, que de lacunes spirituelles on pourrait ainsi remédier, tout pour la Gloire de Dieu. Propagez cette initiative qui fait tant plaisir au Cœur de Jésus. La Messe réparatrice a pour but de rendre au Seigneur la gloire que les mauvais Chrétiens Lui ravissent et la réparation qu'omettent de faire tous ceux qui pèchent gravement et ne réparent jamais; ainsi on répare les péchés de ceux qui, par impiété, par intérêt ou par négligence, refusent d'assister à la Sainte Messe, et réparent tous les autres péchés qui se commettent sur la terre. Une chose est d'assister à la Messe réparatrice, et une autre que de faire célébrer la Messe réparatrice. Quand on a la possibilité de le faire, même avec le concours d'autres personnes pieuses, qu'on fasse célébrer la Messe réparatrice pour sa famille ou sa ville, pour son pays ou le monde entier. La Messe réparatrice est le « paratonnerre » de la Justice Divine.


Texte intégralement extrait du livre « La Dévotion des Quinze Vendredis », aux Ed. Pierre Téqui

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Téléchargez l'intégralité des 15 Vendredis du Sacré Cœur de Jésus (pdf) en cliquant ici

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29 septembre 2010

La Sainte Baume

29 septembre 2010

Le Mois de la Vierge des Douleurs

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Le Mois de la Vierge des Douleurs


Trentième jour

Sanglots de la très Sainte Vierge pendant la sépulture du Sauveur


Le pieux Joseph et le vertueux Nicodème attendaient le moment d'embaumer le corps de leur divin Maître pour le placer ensuite dans le tombeau, Mais le jour déclinait, ils voyaient que sa Mère affligée ne pouvait arrêter le cours de sa douleur, et dans la crainte qu'elle n'expirât sur son Fils mort, après un doux combat de compassion, ils lui ôtèrent respectueusement cet objet chéri, et retendirent sur un linge blanc. Marie voulut encore, suivant un grave auteur, aider à rendre ce dernier devoir. D'une main respectueuse et tremblante, elle enleva de la tête de Jésus la couronne d'épines; mais les sanglots lui rendaient la respiration pénible, elle avait peu de force pour arracher les épines, et à la vue de ces profondes plaies et des chairs déchirées de toutes parts et dans les endroits les plus sensibles, elle pleurait amèrement en fermant les yeux et la bouche de son Fils; elle essuya le sang des blessures et des plaies, et lui rangea décemment les pieds. Mais, suivant la révélation de Sainte Brigitte, malgré tous ses efforts, il lui fut impossible de plier les bras du Sauveur; Jésus voulant montrer par là qu'il les tient toujours ouverts pour recevoir les pécheurs repentants. Les disciples environnèrent le corps d'aromates, suivant l'usage des Juifs, et l'ayant enveloppé d'un suaire, ils le portèrent dans un jardin, près du Calvaire, où était un tombeau taillé à neuf dans le roc. La Providence voulut ainsi que la douloureuse Passion de Jésus-Christ commençât dans un jardin et finit dans un autre jardin. Le corps de l'Homme-Dieu, au milieu de l'abjection et de la douleur, porté sur les épaules des pieux disciples, ouvrait la marche; venait ensuite le disciple bien-aimé plongé dans la douleur, puis les Maries en pleurs, qui assistèrent jusqu'à la fin au sacrifice sanglant, et qui tour à tour se partageaient le soin de soutenir la Vierge désolée, qui, à demi-morte, voulut, d'un pas mal assuré et tremblant, accompagner son Fils au tombeau; mais quand elle vit qu'on y déposait le corps adorable de Jésus, quel coup mortel pour son cœur! Elle se jette elle-même sur ce corps divin; elle demande avec larmes qu'on lui découvre encore ce visage sacré; elle veut le voir et lui donner un dernier baiser; elle l'étend et l'enveloppe de ses propres mains, et pendant qu'elle l'adore profondément, elle sent défaillir son cœur maternel par la violence de la douleur Elle ne peut l'en séparer, et semble demander, par ses soupirs et ses sanglots, d'être ensevelie avec son Fils bien-aimé. Ce spectacle arrache les larmes des fidèles disciples et des pieuses Maries qui pleurent d'attendrissement et de compassion; Saint Jean verse des larmes encore plus abondantes que les saintes femmes; enfin, la Mère de Dieu, mourante, fait son dernier adieu, et une grosse pierre ferme le monument. Mais en ce moment, quel redoublement de sanglots! Marie embrasse étroitement cette pierre fortunée qui renferme son trésor; elle veut y laisser son cœur, ou plutôt elle voudrait renfermer le tombeau tout entier dans son cœur. Ses larmes en ce moment furent si abondantes, que, suivant Saint Bernard, on en voit encore les vestiges sur le marbre tumulaire. Au reste, son martyre devait être extrême, puisqu'il ne reçut de.. soulagement ni divin ni humain


Colloque


Mère désolée, vous confiez enfin au tombeau le corps sacré du Sauveur. Quelle cruelle séparation! Oui, c'est ici le plus dur moment de votre martyre! Votre tendresse va donc survivre à la mort douloureuse d'un Fils adoré, sans en contempler même la froide dépouille! O douleur au-dessus de toute force humaine! Si le doux Jésus, pendant sa vie, se troubla vivement au tombeau de Lazare, parce qu'il était son ami, quelle dut être l'émotion de votre cœur maternel au tombeau d'un Fils infiniment aimable, d'un Fils Homme-Dieu! Cette seule pensée attriste l'âme et la trouble, elle glace le cœur! O Vierge désolée! je ne puis vous consoler, car vous ne pouvez plus recevoir de consolation humaine; mais, par votre douleur incompréhensible, consolez vous-même mon malheureux esprit dans ses épreuves; faites-moi mériter de pleurer avec vous auprès du divin tombeau, pour que j'arrive un jour à une résurrection glorieuse et immortelle.


Soupir à Marie


Qu'on ne me dise plus, le Seigneur est avec vous, puisque la douceur de ma vie et la lumière de mes yeux n'est plus avec moi!


Exemple


Entre beaucoup de faveurs que Notre Dame-des-Douleurs procura à Sainte Mechtide, elle lui en accorda une singulière le Vendredi saint. A l'heure de Vêpres, Marie lui apparut avec son Fils mort entre les bras, et lui dit: « Approchez-vous, et baisez les plaies faites à mon doux Fils pour votre amour. Donnez trois baisers à son beau cœur qui vous a tant aimé, et remerciez-le de tant de grâces que vous en avez reçues, comme d'une vive source, vous et tous les élus ». Ensuite, à l'heure de Compiles, la très Sainte Vierge lui dit: Maintenant, prenez mon Fils mort et ensevelissez-le dans votre cœur. A l'instant, Sainte Mechtilde vit tout-à-coup son cœur changé en une urne d'argent, avec un couvercle d'or. L'argent signifiait la pureté, et l'or, la charité par lesquelles l'âme conserve son Dieu. (Ex lib. Rev. S. Melctildis.)


Pratique: Réciter les Litanies des douleurs de Marie.

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28 septembre 2010

Le Bienheureux Frédéric Ozanam

28 septembre 2010

Neuvaine en l'honneur de Saint Gabriel de l'Addolorata

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Saint Gabriel de l'Addolorata

Religieux Passioniste

1838 1862

Fête le 27 février


Saint Gabriel naquit le 1er mars 1838 à Assise, en Italie, de parents honorables et pieux. Il ne parut point dans sa jeunesse devoir atteindre un jour aux sommets de la perfection. Car s'étant attiré les faveurs du monde par ses riches qualités du cœur et de l'esprit, il en rechercha, pendant un certain temps, les dangereux plaisirs. Cependant la Très Sainte Vierge veillait sur lui. Non seulement, Elle ne permit pas que celui qui devait tant l'honorer et compatir si amoureusement à Ses Douleurs, perdit l'innocence baptismale, mais elle l'aida aussi à briser tous les liens qui le retenaient dans le siècle. Gabriel s'était déjà senti appelé à la vie religieuse, lorsqu'un jour, agenouillé devant une image de Marie, il entendit une voix intérieure lui dire: « Le monde n'est point pour vous ». Ce fut alors qu'il eut le courage de dire adieu a tout ce qu'il avait aimé jusque là. Il entra donc, en 1856, dans l'Ordre des Passionistes, qui était voué au culte de la Passion de Notre Seigneur et des Douleurs de Sa Sainte Mère. En moins de six ans, par le simple accomplissement de tous les devoirs de son état, il parvint à une si éminente sainteté qu'il mérita à l'égal de Saint Louis de Gonzague et de Saint Jean Berchmans, le titre de « Patron de la Jeunesse ». Il mourut le 27 février 1862 au Couvent d'Isola, à l'âge de 24 ans. Dieu glorifia son tombeau par d'innombrables miracles. Aussi moins de soixante ans après sa mort, le 13 mai 1920, il fut mis solennellement au nombre des Saints.

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Neuvaine en l'honneur de Saint Gabriel


Père éternel, source de toute grâce, prosterné en adoration devant Vous et pénétré de reconnaissance pour les faveurs nombreuses et extraordinaires que Vous avez accordées à Votre Serviteur Gabriel, je Vous en conjure, faites qu'imitant sa docilité à Vos inspiration et son courage héroïque à les mettre en pratique, je sois désormais plus attentif à écouter Votre Voix et plus fidèle à accomplir en tout Votre Sainte Volonté.


Gloire au Père


Fils éternel du Père, glorieuse Image de Sa Bonté, prosterné en adoration devant Vous et pénétré de reconnaissance pour les Lumières que vous avez données à Votre Serviteur Gabriel sur les grands Mystères de Votre Souffrance et de celles de Votre Sainte Mère, et pour les fruits que Vous luis avez fait retirer de la contemplation de ces abîmes d'Amour, je Vous en conjure, faites que, méditant souvent comme lui Vos Douleurs et celles de Marie, je trouve au pied de la Croix le soulagement dans nos épreuves et que, Vous recevant fréquemment et pieusement au Sacrement de Votre Amour et de Votre Passion, je console Votre Cœur et sauve mon âme.


Gloire au Père


Esprit Saint, Consolateur des âmes, prosterné en adoration devant Vous, et pénétré de reconnaissance pour l'amour dont Vous avez enflammé l'âme de Votre Serviteur Gabriel et pour les oeuvres héroïques de renoncement que Vous lui avez donné d'accomplir, je Vous en conjure, faites que mon cœur, comme le sien, se revête de Votre Force aimante et que plein de mépris pour les vanités du monde et saintement avide des biens célestes, il produise enfin les mêmes oeuvres du salut.


Gloire au Père


Prière à Saint Gabriel


Saint Gabriel, qui avez trouvé dans la dévotion aux Douleurs de Marie la voie la plus sûre et la plus facile à la perfection, je vous supplie de m'obtenir également un tendre amour pour la Très Sainte Vierge. Et puisque Dieu a manifesté votre puissance d'intercession par tant de miracles, obtenez-mois aussi se Sa Bonté Toute Puissante la grâce (…). Je vous la demande pour l'amour de notre Céleste Mère. Son amour a eu tant d'empire sur votre cœur que, jamais, pendant votre vie terrestre, vous n'avez refusé ce que l'on vous demandait en Son Nom. Aussi, maintenant qu'au Ciel, vous jouissez de sa présence bénie, j'espère fermement que vous accueillerez favorablement mes prières et m'obtiendrez les grâces nécessaires au Salut de mon âme. Ainsi soit-il.


Réciter ensuite 7 Je Vous Salue Marie en l'honneur des 7 Douleurs de Marie


Approbation Ecclésiastique

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28 septembre 2010

Le Mois de la Vierge des Douleurs

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Le Mois de la Vierge des Douleurs


Vingt-neuvième jour

Gémissements de la très Sainte Vierge à la descente de la Croix


Joseph d'Arimathie et Nicodème, disciples secrets de Jésus, munis de la permission de Pilate, s'empressèrent de remplir eux-mêmes le pieux et charitable devoir de descendre de la croix le corps mort du Sauveur, en face de Jérusalem et sous les yeux d'un peuple nombreux, ne comptant pour rien le grave déshonneur qu'il y avait pour eux à se montrer les disciples d'un homme crucifié. Ils arrivèrent au pied de la croix, avec les outils et les échelles, pour en détacher Jésus. Ils y trouvent sa mère désolée, et impatiente de recueillir le corps de son Fils dans ses bras. Elle les pria avec larmes d'agir promptement, pour soustraire ce corps adorable à de nouveaux outrages. Les pieux disciples, les larmes aux yeux, appuient les échelles à la croix, ils y montent, ils arrachent avec force, mais respectueusement, les clous: en ce moment Marie redouble ses soupirs en voyant les bras pendants du Sauveur, sa tête sacrée tombe sur la poitrine, et enfin le corps entier sur les épaules des disciples! Anges de paix, qui pleurez amèrement, suspendez vos larmes! Hâtez-vous de venir fortifier Marie maintenant qu'elle reçoit dans son sein les membres froids de son cher Fils! O mon Dieu! quel spectacle! quels tourments! quel palpitement! quelle immense douleur! Ah! c'est ici qu'on peut dire avec raison que Marie passe d'une croix à l'autre, ou plutôt qu'elle est une croix vivante d'angoisses et de déchirements. Dans le Cénacle, le Sauveur avait dit aux Apôtres qu'il était sorti du sein de son Père pour entrer dans le monde, et qu'il allait bientôt y retourner; mais il put dire, ajuste titre, quand il fut rendu à Marie sur le Calvaire: « Je suis sorti du sein de ma Mère pour venir sur la croix, et je quitte maintenant la croix pour retourner à ma Mère ». Mais quelle douleur inexprimable pour Marie que ce retour! Elle presse, il est vrai, ces divins membres contre son cœur, mais ils sont gelés et défigurés. Au lieu d'entendre l'aimable voix de Jésus, au lieu de voir le plus beaux des enfants des hommes, et de contempler ses grâces ravissantes, elle n'a sous les yeux que des plaies sanglantes et d'horribles blessures! A la vue de ses épines qui ont percé cette tête auguste, elle s'écrie: « O cruelles épines! êtes-vous rassasiées maintenant du sang d'un Dieu? Elle sonde la profondeur des blessures et surtout de celle du divin côté, et parcourant des yeux tous ces membres déchirés », elle dit, comme autrefois Jacob affligé à l'occasion du jeune Joseph: « Hélas! une bête féroce à dévoré mon Fils! O mon Dieu! vit on jamais plus de barbarie exercée sur l'innocence même? O Père Eternel! ce n'est plus qu'un squelette et la victime de la cruelle mort; je vous offre cette adorable humanité de votre Fils, telle qu'elle est à ce moment, toute déchirée et toute sanglante! Voyez, ô Père saint! si c'est la tunique de votre Fils bienaimé! Et vous , pécheurs, approchez et voyez les suites funestes de vos péchés! Qui a blessé cette tête auguste? qui a percé ces pieds et ces mains? qui a ouvert ce sein divin? Ah! voilà le fruit de vos crimes et de vos infamies! » Suivant Saint Augustin, Marie, l'âme sur les lèvres,couvrit de ses baisers et de ses larmes le visage divin, les mains augustes et les membres ensanglantés de son divin Fils; et si, comme Saint Germain l'assure, Marie, à force de pleurer, finit par répandre des larmes de sang, il s'en suit que la Mère arrosa de ses larmes vermeilles le corps de son Fils, et que réciproquement le Fils teignit du sang de ses plaies le visage éclatant de Marie. Parmi tant d'angoisses et tant de sang, cette Mère accablée aurait voulu mourir en embrassant son Fils mort, comme Féclie, mère du saint martyr Calliope, expira en embrassant son fils crucifié. Mais Marie ne l'obtint pas, parce que la mesure des tourments que la Providence lui réservait n'était pas épuisée.


Colloque


O Sainte Mère de Dieu! quel cruel moment pour vous! Le cœur me manque en vous voyant pleurer sans la moindre consolation sur la mort de votre divin Fils! Hélas! que mes péchés l'ont défiguré! Si la justice divine a puni avec tant de rigueur un Fils qui n'avait que l'ombre et l'apparence du péché, à quoi dois-je m'attendre? Ah! tendre Mère! Mère désolée, comment pourrais-je réparer un si grand mal? que voulez-vous que je fasse? que je déteste mes fautes? je les déteste. Que je fasse pénitence? j'y suis résolu. Que je compatisse à vos souffrances? Ah! amollissez mon cœur, afin que je remplisse dignement ce devoir de religion. Enfin, par votre compassion et votre douleur à la vue de Jésus mort, ne permettez pas que, par de nouvelles fautes, j'accumule de nouvelles cruautés sur le corps de votre Fils, et de nouvelles rigueurs sur votre cœur affligé.


Soupir à Marie


Cruelle mort, pourquoi ne me frappes-tu pas avec mon fils? Mais que dis-je? ne perds-je pas la vie avec lui!


Exemple


L'historien des exemples de miséricorde rapporte qu'un scélérat, après avoir tué son père et son frère, avait pris la fuite. Un jour de carême, il entendit un sermon sur la miséricorde; il en fut si touché qu'il alla sur-le-champ se jeter aux pieds d'un confesseur, et lui fit l'aveu de ses crimes avec une vive componction et beaucoup de larmes. Le ministre charitable lui donna l'absolution, et lui imposa d'aller devant l'autel de Notre Dame des Douleurs, qui tenait Jésus crucifié entre ses bras, et d'y continuer à pleurer et à implorer la miséricorde de Jésus souffrant et de Notre Dame des Douleurs. Le pénitent obéit aussitôt, et avec une si grande ferveur que son cœur succomba à la véhémence de sa contrition, et qu'il tomba mort au pied de l'autel. Le lendemain, le même prédicateur recommanda au peuple de prier pour l'âme de ce défunt, et tout-à-coup on vit dans l'église une colombe blanche, portant à son bec un billet qu'elle fit tomber aux pieds de l'orateur chrétien. Il le ramassa et lut sur le champ les paroles suivantes: « L'âme du mort, à peine séparée de son corps a été portée en Paradis par les Anges; et vous, continuez à prêcher l'infinie miséricorde de Dieu ». (Discip. in prompt. Exempl. 5 misericor.)


Pratique: Réciter le Chapelet des sept douleurs.

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28 septembre 2010

Passage des reliques de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus à Bordeaux

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Passage des Reliques de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus à Bordeaux

A l'occasion de l'anniversaire de la fondation du Carmel de Bordeaux, les reliques de Sainte Thérèse, qui pérégrinent à travers le monde, reviennent à Bordeaux. Il y a 12 ans qu'elles étaient passées, aujourd'hui et demain, à l'église du Sacré Coeur. Voici le programme:

24 heures avec sainte Thérèse de l’Enfant Jésus
A l’église du Sacré Coeur à Bordeaux
(place du cardinal Donnet)

Du mardi 28 septembre 12 heures au mercredi 29 septembre 2010 12h 
non stop

Midi: accueil des reliques de Sainte Thérèse

temps de prière animés

On peut toute la journée et toute la nuit venir prier auprès des reliques de sainte Thérèse

19 heures: messe solennelle

20h30: Avec Thérèse, découvrir la tendresse de Dieu.

veillée de prière et de vénération des reliques de Sainte Thérèse.

Nuit de prière et d’adoration

Mercredi: matinée avec les enfants

Renseignements sur le site de la Paroisse du Sacré Coeur: http://sacrecoeur.info

28 septembre 2010

Fête de Saint François 2010

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Fête de Saint François 2010

Vous êtes tous invités à la Fête de Saint François, organisée par la coordination Franciscaine du Sud Ouest, qui cette année, aura lieu le samedi 2 octobre, en l'église Saint Louis des Chartrons, rue Notre Dame, à Bordeaux.


Au programme

12h30
repas partagé, chacun emmène ce qu'il peut, à la Salle Paroissiale de Saint Louis des Chartrons

15 h30
ateliers de réflexion sur le thème de l'engagement, à la Salle paroissiale de St Louis des Chartrons

18h30
Messe en l'église Saint Louis

Venez nombreux!

27 septembre 2010

Le Serviteur de Dieu Guy de Fontgalland

27 septembre 2010

La Vénérable Anne de Guigné

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La Vénérable Anne de Guigné

1911-1922

« Je veux que pour Jésus, mon cœur soit pur comme un lys ».

« On a bien des joies sur la terre, mais elles ne durent pas; celle qui dure, c'est d'avoir fait un sacrifice ».


Anne de Guigné naquit le 25 avril 1911 à Annecy-le-Vieux, et mourut à Cannes, en odeur de Sainteté le 14 janvier 1922. La mort de son admirable père, tombé à la tête de ses chasseurs en 1915, fut, à quatre ans, le principe de « sa conversion ». Cette enfant, d'intelligence vive, de volonté ardente, facilement violente et jalouse, acquit rapidement une douceur et une abnégation peu ordinaires. Sa Première Communion, à six ans, acheva de la transformer. Extérieurement, ce fut la plus simple et la plus aimable des enfants; effacée et modeste, toute à ses petits devoirs et à ses jeux. Intérieurement, Dieu opérait en son âme des merveilles. Son humilité, sa douceur, son obéissance, son amour du sacrifice, son exquise et universelle Charité atteignirent un éclat remarquable. Sa manière de communiquer remuait les coeurs, et plusieurs fois on la vit comme transfigurée. Ses pensées révélaient aussi sa sainteté. Sa pureté était rayonnante et sa bonté sans limites.


Neuvaine au Sacré Cœur pour obtenir la glorification d'Anne de Guigné


Seigneur Jésus, Vous qui avez dit, dans Votre grand Amour: « Laissez venir à Moi les petits enfants », nous Vous en supplions, accordez-nous la grâce que nous Vous demandons, afin que, glorifiant par Vos miracles, l'enfant privilégiée de Votre Divin Cœur, nous puissions mieux Vous servir en l'imitant et mieux Vous aimer en l'invoquant. Ainsi soit-il.


Imprimatur

Annecy, le 1er novembre 1925

+ Florent-Michel Marie

Evêque d'Annecy


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27 septembre 2010

Le Mois de la Vierge des Douleurs

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Le Mois de la Vierge des Douleurs


Vingt-huitième jour

Le coup de lance qui perça le côté de Jésus après sa mort, blesse au vif l'âme de Marie


Après la mort de Jésus, sa Sainte Mère demeura au pied de la croix. Pâle, désolée, accablée de douleur, elle attendait que quelque personne compatissante lui procurât la triste consolation de recevoir le corps de son Fils dans ses bras. Mais, ô mon Dieu! au lieu de trouver de la compassion, elle est témoin d'une nouvelle barbarie; elle voit le centurion qui, pour s'assurer de la mort de Jésus, et comme si sa cruauté n'était pas encore satisfaite, prend une lance affilée, s'approche audacieusement de là croix, vise au côté droit du Sauveur, et, sous les yeux de Marie, y porte un coup si violent qu'il perce le doux cœur de Jésus. O barbare Longin! ta cruauté sur le corps du Fils crucifié, blesse horriblement l'âme de sa Mère désolée. Oui, cette âme sainte, qui vivait seule dans ce corps mort, ressentit toute la douleur de ce nouveau déchirement, quoique l'insulte fut tout entière pour Jésus! De là, l'Eglise taxe de cruauté, non la croix, ni les épines, ni les clous, mais seulement la lance. Oui, cette lance fut cruelle, parce que dans le cœur de Jésus mort, résidait éminemment l'âme de Marie, qui, par l'amour, ne faisait qu'une seule âme avec lui. C'est sûrement ce que Syméon avait en vue, quand il dit à Marie: « Votre âme sera percée d'un glaive de douleur. O bienheureuse Marie! ajoute Saint Bernard, votre âme fut, en effet, percée du glaive quand la cruelle lance ouvrit le côté de Votre Fils mort; son âme n'y était pas mais la vôtre s'y trouvait certainement ». Toute la douleur fut donc ici pour Marie, elle versa alors d'abondantes larmes, que Saint Ambroise appelle, à juste titre, le sang du cœur. Ah! si selon Saint Jérôme, une piqûre d'aiguille, faite à Jésus, eût été un coup de lance pour Marie, quelle blessure ne dut pas faire à l'âme de Marie, le cruel coup de lance donné à son Fils? Hélas! elle appuya sa tête languissante sur la croix, et, renfermée dans son manteau, elle fut toute trempée du divin sang qui tombait sur elle, de la nouvelle plaie de son Fils! En ce moment, suivant Baronius, cette mère incomparable recueillit de son mieux le sang et l'eau qui tombèrent du côté du Sauveur; afin, dit Saint Anselme, de les employer au salut de nos âmes: Mariae commissa est Domini sanguinis dispensatio.


Colloque


Vierge Sainte! la triste prédiction de Syméon est accomplie en vous! Votre belle âme est profondément blessée d'une cruelle lance, dans le cœur du Sauveur mort! Oui, votre douleur en ce moment, fut plus perçante que toute épée à deux tranchants, et pénétra jusqu'à faire la dissection de l'âme et de l'esprit, comme dit Saint Paul. Que ferais-je pour guérir une si profonde blessure? Ah! l'unique. remède consiste dans l'abondance des larmes, et dans une compassion tendre et sincère. Je compatis à vos peines dit fond de mon cœur; je partage vivement votre douleur inexprimable. Je voudrais pouvoir vous arracher le fer meurtrier qui vous blesse, et en frapper mon cœur. perverti, afin qu'il conçoive une vive douleur de mes péchés, qui furent la cause de vos innombrables tourments. Heureux encore, dirai-je avec Saint Bernard, si je me sens blessé de la pointe de ce glaive! Si summâ quasi cuspide hujus gladii pungi interdùm me sensero!


Soupir à Marie


Cruelle lance, tu cherches à tuer la mère dans son Fils mort! Voilà mon cœur: je ne veux plus vivre après la mort de mon Dieu.


Exemple


En 1253, Philippe Benizi, âgé de vingt ans, résolut de quitter le monde. Le jeudi, dans l'Octave de Pâques, au pied de l'autel de l'Annonciation de Florence, il pria la très Sainte Vierge de lui faire connaître dans quel ordre il devait entrer. Il fut ravi en extase, et aperçut la Mère de Dieu qui était sur un char d'or; elle lui présentait un habit noir, et l'invitait à s'approcher de son char. La nuit suivante, la très-Sainte Vierge, dans une nouvelle apparition, lui commanda d'aller trouver ses serviteurs, qui-lui donneraient l'explication du char mystérieux; ce qui arriva en effet. Le vendredi suivant, il retourna au couvent de l'Annonciation, se prosterna aux pieds du Père Bonfils Monaldi, un des fondateurs, et alors supérieur de ce couvent, qui lui expliqua le mystère, et lui annonça, par une lumière prophétique, qu'il répandrait partout comme en triomphe l'Ordre et le culte de Notre Dame des Douleurs, et qu'elle voulait qu'il prît l'habit et la noire livrée de son veuvage. ( Pecoroni dell'abit. coron. 7 dol. page 19. )


Pratique: Réciter le Stabat Mater à l'aurore, à midi et le soir.

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26 septembre 2010

Chapelet médité avec la Vierge Marie

26 septembre 2010

Le Mois de la Vierge des Douleurs

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Le Mois de la Vierge des Douleurs


Vingt-septième jour

Martyre de la très Sainte Vierge à la mort du Sauveur


Enfin, le Sauveur avait passé trois heures dans l'agonie la plus douloureuse, il avait recommandé ses ennemis à son Père, sa Mère à son disciple, son esprit à Dieu son Père; on voyait ses yeux éteints; ses joues horriblement creuses; sa bouche ouverte et pleine de sang et de fiel amer; ses oreilles avaient été remplies de malédictions et de blasphèmes; ses traits étaient effacés; une pâleur mortelle régnait sur son corps qui avait perdu tout son sang; ses bras et la plante des pieds étaient raides et retirés; maudit au dehors, maudit au dedans par la justice divine, le terme de ses souffrances approchait; et à la neuvième heure, le Sauveur, mourant, prononça cet oracle mystérieux: « Tout est consommé! » il inclina modestement la tête sur sa poitrine, et rendit l'esprit. O mon Dieu! ici la force manque pour exprimer le martyre de Marie désolée à ce spectacle; quelle couleur pourrait d'ailleurs esquisser l'ombre la plus faible? Si le soleil déroba sa lumière en ce moment, si une nuit extraordinaire ensevelit l'Univers dans les ténèbres, si les vents se déchaînèrent, si l'éclat de la foudre vint ajouter à l'horreur des ténèbres, si les rochers se fendirent, si la terre fut ébranlée dans ses fondements, si les morts sortirent de leurs tombeaux, enfin, si la nature entière fut bouleversée et pleura la mort de son Auteur, qui pourrait exprimer l'abîme de douleur et de désolation où fut plongée Marie en ce moment funeste? Dans quelle défaillance ne sera-t-elle pas tombée à la vue de l'agonie et de la mort violente et ignominieuse de son Fils unique, de ce Fils très saint, infiniment aimable, et qu'elle chérissait de toute son âme, dans l'ordre de la nature, comme son fils, et dans l'ordre surnaturel, comme son Dieu? Marie disait alors, suivant Saint Bernard: « En ce moment, tout à la fois, je perds mon Père, je suis privée de mon Epoux, je n'ai plus de Fils, je perds tout! Elle dut dire avec plus de douleur et de tendresse encore que David: Qui me donnera de mourir pour vous, mon Fils! » Et, sans aucun doute, sa propre mort lui aurait été beaucoup moins douloureuse que celle de son Fils qu'elle aimait plus qu'elle-même. O supplice immense et inexprimable pour Marie, de voir expirer l'Homme-Dieu au milieu de mille supplices, d'en être spectatrice, et de ne pouvoir soutenir la tête mourante de Jésus, ni essuyer sa sueur mortelle! Ah! la douleur de Marie fut si excessive, qu'on peut affirmer qu'après avoir partagé elle-même pendant trois heures les angoisses et l'agonie de Jésus,elle mourut avec son Fils crucifié. Si Marie ne mourut pas naturellement sous le poids de la plus atroce douleur au pied de là Croix, c'est que le Ciel lui refusa encore cette consolation, et voulut, par un prodige de toute-puissance, lui prolonger la vie pour la réserver à de nouveaux martyres.


Colloque


Ô Vierge affligée! qui donnera à mes yeux deux sources de larmes continuelles, pour pleurer nuit et jour votre douloureux martyre? Saint Ildephonse avait bien raison de dire que vos peines surpassèrent tous les supplices des martyrs. Saint Bernardin de Sienne n'était pas moins fondé à assurer que votre douleur au Calvaire, partagée entre tous les hommes, suffirait pour les faire mourir! Ah! si ce fut par un prodige de la toute-puissance divine que vous ne mourûtes pas quand votre Fils expira sur la croix, il me semble, ô tendre Mère! que c'en est un d'ingratitude de ma part, de ne pas mourir de compassion pour vous. Daignez amollir mon cœur plus dur que les rochers qui se fendirent au spectacle de l'horrible déicide et de votre cruel martyre. Et, par la violence que vous vous fîtes alors, je vous conjure de m'assister à ma dernière heure avec cet amour tendre qui vous animait à la mort douloureuse de votre divin Fils. Obtenez-moi encore que je dise, en quittant cette vallée de larmes, ces dernières paroles: « O Mère de miséricorde! je remets mon esprit entre vos mains ».


Soupir à Marie


Helas! quel affreux martyre souffre Marie! le cœur navré et fondant en larmes, elle meurt dans son Fils avant d'expirer elle-même.


Exemple


Le Bienheureux Joachim de Sienne, l'une des lumières de l'Ordre des Servites, demanda ardemment à  Notre Dame des Douleurs de mourir le jour de la mort du Sauveur. Le Jeudi saint, la très-Sainte Vierge. lui apparut et l'assura qu'il mourrait le lendemain. En effet, au bout de trente trois ans de vie religieuse, autant qu'avait vécu Jésus-Christ, pendant qu'on chantait dans son église, à Sienne, la Passion de Saint Jean, au moment où l'on chantait ces paroles: La Mère de Jésus était debout auprès de la croix, le bienheureux tomba tout à coup en agonie; et après ces autres parole de la Passion, qui exprimaient la mort du Sauveur, et ayant baissé la tête, il rendit l'esprit: le bienheureux rendit aussi son âme à son Créateur. A l'instant, toute l'église fut remplie d'une lumière extraordinaire, et d'une suave odeur; ce qui porta le peuple à applaudir à une mort si sainte et si désirable, par des cantiques de joie et de bénédiction. ( P. Rossign. Piétà ossequiosa. )


Pratique: Faire le Chemin de la Croix.

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25 septembre 2010

Les Corps incorruptibles des Saints

25 septembre 2010

Le Mois de la Vierge des Douleurs

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Le Mois de la Vierge des Douleurs


Vingt-sixième jour

Douleur de Marie lorsqu'elle entendit Jésus mourant se plaindre de l'abandon de son Père Eternel


Le Sauveur n'avait pas encore épuisé le calice d'amertume que l'Archange lui avait présenté au Jardin des Olives. Par la même raison, Marie n'était pas au bout de ses souffrances. Debout, au pied de la croix, elle contemplait les douleurs de son amour crucifié; elle le voyait à la cime du mont funèbre, donné en spectacle sanglant au milieu de deux voleurs, dont l'un le blasphémait et l'insultait ; et cela, à la fête de Pâques, pour ajouter à son ignominie; et tournant le dos à Jérusalem, comme réputé indigne de la regarder. 0 mon Dieu! qui pourrait exprimer les idées sombres qui s'accumulaient dans l'esprit de Marie? Mais la plus vive de ses douleurs, ce fut d'entendre le Sauveur se plaindre profondément à son divin Père de l'avoir abandonné à toutes les angoisses et à l'agonie douloureuse de sa sainte humanité. Quoi donc! disait Marie, Jésus ne trouvera personne pour le consoler! Ah ! sans doute, je suis affligée que ses disciples aient pris la fuite, et que les Juifs, qui doivent à Jésus les aliments, la santé et la vie, le traitent maintenant avec tant de cruauté ; mais que son Père Eternel lui-même l'abandonne , ah ! voilà le comble de ma douleur! O mon Jésus! qui donc vous assistera, si votre infortunée Mère n'a pas la faculté de vous donner le moindre secours! le moindre soulagement?... Il me semble voir cette mère affligée inondée du torrent de ses douleurs. Oh! qu'elle aurait besoin elle-même d'encouragement et de consolation! mais, hélas! où en trouvera-telle? Si elle regarde autour d'elle, elle découvre, du même coup-d'œil, et le Sauveur mourant, qui recommande ses bourreaux à son Père, et les dérisions des prêtres juifs, et la joie féroce des ennemis de Jésus, et tout autour un peuple immense qui lui prodigue les insultes, les malédictions et les blasphèmes. O cœur de Marie! si cruellement déchiré sans la moindre lueur de consolation !


Colloque


O la plus affligée de toutes les mères! quelle fut votre douleur, lorsque vous entendîtes votre Fils expirant s'écrier: « Mon Dieu! mon Dieu! pourquoi m'avez-vous abandonné? et montrer par là l'excès de ses souffrances et la rigueur de la justice du Père céleste, qui, pour augmenter son supplice, l'abandonnait aux angoisses de son humanité. O Marie! je compatis à vos douleurs; et par les larmes amères oie vous versâtes alors, daignez consoler man âme, lorsqu'à ma dernière heure elle se verra abandonnée et du monde et des parents, et de son corps; et faites qu'elle, ne soit pas rejetée de Dieu ni de vous, qui êtes, après Dieu, toute mon espérance et mon unique consolation.


Soupir à Marie


Jésus souffre sur la croix; mais la plus vive peine de son cœur est de voir son Père aussi loin de lui que sa Mère en est près.


Exemple


Un jour, Saint Jean-de-Dieu faisait oraison devant un crucifix qui avait à sa droite Notre Dame des Douleurs et à sa gauche, Saint Jean l'Evangéliste. Pendant que le saint était absorbé dans la plus haute contemplation de la Passion de Jésus et des douleurs de Marie, et qu'il compatissait vivement à leurs souffrances, il vit descendre sur l'autel la très Sainte Vierge et Saint Jean, qui s'approchèrent de lui, et placèrent sur sa tête une couronne d'épines. Ensuite, la très Sainte Vierge lui dit: « Jean, mon Fils, veut que vous vous enrichissiez de beaucoup de mérites par le moyen des épines et des peines ». Alors le saint, transporté d'une extase d'amour par une si précieuse faveur, répondit: « Ah! Très Sainte Marie, les peines qui me viendront de vos mains bénies seront pour moi des fleurs délicieuses et des roses odorantes. L'événement le justifia, car sa belle âme recueillit les fruits immortels de la vie éternelle. (Thom. Auriemma. Chambre de l'âme, part. 3. c. 8.)


Pratique: Réciter le Chapelet des sept douleurs.

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24 septembre 2010

Marthe Robin

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