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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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28 août 2009

Litanies de Sainte Faustine

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Sainte Faustine Kowalska

Apôtre de la miséricorde du Christ

1905-1938

Fête le 5 octobre


Sainte Faustine a reçu du Christ une mission : faire connaître aux hommes sa divine miséricorde. Pour cela il lui parle et lui demande d’écrire tout ce qu’il dit. Elle devient ainsi secrétaire et apôtre de la miséricorde de Dieu. Découverte d’une vie cachée. « Ma fille, fais ce qui est en ton pouvoir pour étendre la vénération de ma miséricorde, je suppléerai à ce qui te manque. Dis à l’humanité douloureuse de se blottir dans mon cœur miséricordieux et je la comblerai de paix. Dis, ma fille, que je suis l’amour et la miséricorde même. » C’est à une toute jeune religieuse, sœur Faustine, que Jésus confie cette mission de se faire l’apôtre de sa miséricorde. Elle est très simple et sans instruction, mais sa vie intérieure est profonde. Née Hélène Kowalska, elle voit le jour le 25 août 1905 dans le village de Glogowiec, non loin de Lodz, en Pologne. Elle est la troisième de dix enfants. Ses parents, Marianna et Stanislaw Kowalski, modestes agriculteurs, la font baptiser le lendemain dans l’église paroissiale et l’élèvent dans une foi profonde. Son enfance est marquée par un amour de la prière, une obéissance remarquable, ainsi qu’une grande sensibilité à la misère des hommes. Hélène est décrite comme une enfant « humble, silencieuse, prête à faire tout travail et à aider tout le monde, […] en même temps joyeuse et toujours souriante ». A sept ans, Hélène entend pour la première fois en son âme la voix qui l’appelle à une vie religieuse. Mais ses parents ne sont pas d’accord. Elle essaie donc d’étouffer cette voix intérieure. A neuf ans, elle vit profondément sa première communion et restera toute sa vie sensible à la présence du Dieu vivant dans l’eucharistie. Après quelques années d’école, elle s’engage, à l’adolescence, comme servante dans des familles aisées pour gagner sa vie. Toujours dévorée par son appel à la vie religieuse qui se fait de plus en plus pressant, elle essuie un nouveau refus de ses parents, faute d’argent pour lui constituer un trousseau. Cependant, exhortée par une vision du Christ souffrant, elle part finalement, sans saluer sa famille, pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle rejoint la congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde.


Des grâces extraordinaires


Devenue à vingt ans sœur Marie-Faustine du Très Saint Sacrement, elle passe treize années dans plusieurs couvents de la communauté. Sa congrégation, vouée au soutien des femmes et jeunes filles repenties ainsi qu’à l’éducation, est divisée entre sœurs directrices et sœurs coadjutrices. Ces dernières, dont fait partie sœur Faustine, sont chargées des travaux de ménage et d’intendance. Dans les diverses maisons où l’obéissance l’appelle, elle remplit tour à tour les modestes charges de cuisinière, jardinière, puis tourière (sœur chargée de la porterie et des relations avec l’extérieur du couvent). Toujours dévouée, calme, équilibrée, accomplissant strictement et pieusement ses exercices de piété, elle édifie par son exemple ceux qui la connaissent. Mais beaucoup ignorent le feu qui la dévore. Au couvent, sœur Faustine reçoit des grâces extraordinaires : elle a des visions, des révélations et le don de prophétie. Elle explique : « Ces dons ne sont que des ornements de l’âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu » (Petit Journal, 1107). La jeune religieuse a de longues conversations avec le Christ, qu’elle retranscrit fidèlement dans son Petit Journal, à la demande de Jésus lui-même, puis de ses confesseurs et avec la permission de sa supérieure. Elle décrit aussi l’union intime de son âme avec Dieu. « Je ne suis qu’Amour et Miséricorde. Il n’y a pas de misère qui puisse se mesurer à Ma Miséricorde, ni en venir à bout puisqu’au moment de se communiquer, elle s’amplifie. L’âme qui fait confiance à Ma Miséricorde est la plus heureuse car Je prends Moi-même soin d’elle. » (Petit Journal, 1272). Le soir du 22 février 1931, premier dimanche de carême, le Christ lui apparaît dans sa cellule, au couvent de Plock : il est «  vêtu de blanc, une main levée, comme pour bénir et l’autre posée sur la poitrine. De sa robe entr’ouverte sur le Cœur sortaient deux flots de rayons, l’un rouge, l’autre pâle. En silence, je contemplais le Seigneur, mon âme était remplie de crainte, mais aussi d’une grande joie. Au bout d’un moment, le Seigneur Jésus me dit : « Peins une image pareille à ce modèle et signe : Jésus, j’ai confiance en Vous ! Je désire que cette image soit vénérée tout d’abord dans votre chapelle, puis dans le monde entier. Je promets à ceux qui la vénéreront qu’ils ne périront pas. Je leur promets dès ce monde la victoire sur l’ennemi, mais surtout à l’heure de la mort, je les défendrai Moi-même, comme ma gloire. » Ces rayons, l’un rouge, l’autre pâle, ce sont l’eau et le sang que l’évangéliste saint Jean a vu sortir du côté du Christ après sa mort sur la croix (Jn 19, 34). Ils représentent les flots d’amour dont Jésus veut inonder l’humanité, le don gratuit et infini de sa miséricorde.

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Le tableau de la Miséricorde


Ignorant l’art de la peinture, sœur Faustine ne peut reproduire elle-même ce qu’elle a vu. Ce n’est qu’en 1934, à Wilno (aujourd’hui Vilnius en Lituanie), après avoir consulté son nouveau directeur spirituel, l’abbé Michel Sopocko, qu’elle confie au peintre Eugène Kazimirowski de réaliser selon ses indications, dans le secret, le premier tableau original de la Miséricorde divine. Peu après, Jésus lui ordonne que l’icône ainsi réalisée soit exposée à la vénération des fidèles le dimanche de Quasimodo, le premier dimanche après la fête de Pâques. Il demande également de célébrer ce jour-là la Fête de la Miséricorde divine. Très rapidement, sœur Faustine est atteinte de la tuberculose. Malade, affaiblie, elle demeure sereine, souriante et joyeuse. Unie à Jésus, elle fait offrande de sa vie, dans la souffrance, pour sauver les âmes du péché. Elle meurt à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de trente-trois ans. Seuls ses supérieurs et ses confesseurs successifs sont alors au courant de sa mission. Son procès de béatification est ouvert à Cracovie, dans son diocèse, en 1965, puis à Rome en 1968 et clos en 1992. Le pape Jean-Paul II la proclame sainte le 30 avril 2000 à Rome. Ses reliques reposent au sanctuaire de la Miséricorde divine de Lagiewniki, dans la banlieue de Cracovie, dans la chapelle du couvent de la congrégation des sœurs de la Vierge de la Miséricorde, où se trouve le tableau de Jésus miséricordieux. Chaque année, particulièrement le dimanche de la Miséricorde, des millions de personnes viennent en pèlerinage à Lagiewniki, où s’élève maintenant une immense basilique consacrée en 2002 par Jean-Paul II. Le rayonnement de l’initiatrice du culte de la Miséricorde ne cesse désormais de croître. Le « Petit Journal » de sœur Faustine, recueilli par ses confesseurs, est publié et traduit dans de nombreuses langues. Cet ouvrage expose d’une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde divine. Sœur Faustine est à l’origine d’une école nouvelle de spiritualité, fondée sur l’expérience profonde du mystère de la miséricorde de Dieu dont découle une attitude de confiance en Dieu et de miséricorde envers les autres. Elle est ainsi à l’origine de nouvelles formes du culte de la Miséricorde divine : la dévotion au tableau du Christ avec l’inscription « Jésus, j’ai confiance en toi », l’institution de la Fête de la Miséricorde divine, le chapelet à la Miséricorde divine et la prière à l’heure de l’agonie du Christ sur la croix, appelée l’Heure de la Miséricorde.


À lire pour en savoir plus : « Petit Journal de Sœur Faustine », « Un don de Dieu fait à notre époque, la vie et la mission de sainte Faustine », par S.M. Elzbieta, Siepak, éd. Téqui

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Litanies de Sainte Faustine


Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ , ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Fils, rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Saint-Esprit, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Trinité, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.


Sainte Marie, priez pour nous.

Sainte Faustine, témoin direct de la Miséricorde de notre Père céleste, priez pour nous.

Sainte Faustine, humble servante de Jésus, la Miséricorde incarnée, priez pour nous.

Sainte Faustine, instrument docile de l'Esprit Consolateur priez pour nous.

Sainte Faustine, fille de la Mère de Miséricorde priez pour nous.

Sainte Faustine, confidente du message de la Miséricorde Divine, priez pour nous.

Sainte Faustine, secrétaire fidèle, selon l'expression de de Jésus miséricordieux pour nous.

Sainte Faustine, grand apôtre de la Divine Miséricorde, priez pour nous.

Sainte Faustine, Distributrice du Dieu de miséricorde, priez pour nous.

Sainte Faustine, Don pour le monde entier priez pour nous.

Sainte Faustine, plongée dans la bonté de chaque créature, prie pour nous.

Sainte Faustine, adoratrice du mystère de Dieu, priez pour nous.

Sainte Faustine, participant à la passion et la résurrection du Seigneur, priez pour nous.

Sainte Faustine, conduite sur le chemin de croix de Jésus, priez pour nous.

Sainte Faustine, rencontrant Jésus dans les sacrements, priez pour nous.

Sainte Faustine, unie à l'Époux Divin en votre âme, priez pour nous.

Sainte Faustine, illuminée par la miséricorde de Dieu dans votre vie priez pour nous.

Sainte Faustine, amoureuse de l'Église, Corps mystique du Christ priez pour nous.

Sainte Faustine, constante dans l'espérance priez pour nous.

Sainte Faustine, brûlant d'amour, priez pour nous.

Sainte Faustine, embellie par l'humilité, priez pour nous.

Sainte Faustine, d'une simplicité toute filiale, prier pour nous.

Sainte Faustine, exemple de l'accomplissement de la volonté de Dieu, priez pour nous.

Sainte Faustine, exemple de service sacrificiel, prier pour nous.

Sainte Faustine, protectrice amoureuse de l'âme des prêtres et des religieuses, priez pour nous.

Sainte Faustine, protectrice des enfants et des jeunes contre le mal, priez pour nous.

Sainte Faustine, espérance des désespérés, priez pour nous.

Sainte Faustine, santé des malades et guérison de ceux qui soufrent, priez pour nous.

Sainte Faustine, qui offriez des sacrifices pour les pécheurs, priez pour nous.

Sainte Faustine, qui inspirez la confiance dans le cœur des mourants, priez pour nous.

Sainte Faustine, oeuvrant pour le salut de tous les hommes prient pour nous.

Sainte Faustine, patronne des âmes souffrantes dans le purgatoire priez pour nous.

Sainte Faustine, implorant la miséricorde de Dieu pour le monde entier prient pour nous.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.


Priez pour nous, Sainte Faustine,

Afin que par notre vie et nos paroles, nous proclamions au monde le message de la Miséricorde.


Prions


Nous Vous en supplions, ô Dieu Miséricordieux, acceptez nos actions de grâces pour le don de la vie et de la mission de Sainte Faustine et aidez-nous, par avec son intercession, à grandir dans la confiance envers Vous et dans la Miséricorde envers notre prochain. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

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Téléchargez le texte des Litanies de Sainte Faustine (pdf) en cliquant ici

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27 août 2009

Litanies de Trois Cœurs Sacrés

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Litanies de Trois Cœurs Sacrés

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Fils, rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Saint-Esprit, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Trinité, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.


Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, Trône splendide de Dieu, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, temples très purs de l'Esprit Saint, nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, remplis de la gloire de Dieu, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, admirés par tous les saints anges, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, terreur des démons, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, délices du paradis, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, admirables étoiles de sainteté, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, dignes de louange, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, aurore de la beauté éternelle, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, splendeur de la Sainte Trinité, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, souffrants d'amour, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, offrande généreuse, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, transpercés pour nos péchés, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, indissolublement unis dans l'amour, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, obéissant à la volonté du Père, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, pauvres en biens mais et riches en vertus, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, vases de pureté angélique la plus odorante, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, d'une admirable humilité, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, persévérants dans la patience, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, fidèle jusqu'à la mort et pour l'éternité, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, abîme de Miséricorde, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, fournaise ardente de charité, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, adorant silencieusement le Père, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, infatigables dans la prière, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, Rois les plus sages d'entre les hommes, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, vainqueurs de l'Ennemi infernal, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, patients dans la persécution, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, gardiens vigilants de la Sainte Eglise, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, exemple sans pareil de mortification, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, modèle sublime de toutes les vertus, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, source de toute espérance, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, source de toute joie et de bonheur, nous nous consacrons à vous.

Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, source de paix, nous nous consacrons à vous.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.


V. Priez pour nous, ô Cœurs de Jésus, Marie et Joseph.

R. Et Rendez-nous dignes de Vous appartenir pour l'éternité.

Prions


O Dieu notre Père, Vous avez donné à l'humanité les Cœurs Sacrés de Jésus, Marie et Joseph, comme des écrins contenant les précieux bijoux des vertus et de la Miséricorde, faites qu'en puisant à cette source inépuisable, nous puissions grandir dans la sainteté et mériter la joie sans fin de la vie éternelle. Par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

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Téléchargez le texte des Litanies des Trois Coeurs Sacrés (pdf) en cliquant ici

25 août 2009

Le Serviteur de Dieu André Sheptytsky

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Le Serviteur de Dieu André Sheptytsky

Né le 29 juillet 1865 à Prylbytchi dans l'ouest de l'Ukraine

Décédé le 1er novembre 1944


Il fut un moine de noble origine, un savant et un professeur bien doué, un prédicateur et un missionnaire inspiré, un écrivain de génie. C'était un organisateur et un administrateur habile, un fondateur et un réformateur d'ordres religieux, de congrégations et de plusieurs instituts de Charité, de bien-être, d'enseignements, de culture et d'avancement religieux. Très attentif aux divines inspirations de la grâce, il était d'un naturel profondément ascétique. Il jouissait de dons mystiques extraordinaires. Cet homme d'une oraison continuelle se fit le propagateur de la Communion fréquente, le restaurateur de la tradition du Rite oriental et le défenseur acharné de la Justice sociale et politique. Injustement arrêté, il passa trois ans dans les prisons de Russie (1914-1917). Durant sa vie, il fut tracassé par les puissants du monde. Il demanda au Pape la permission de s'offrir comme victime et martyr pour la cessation des souffrances affligées à son peuple. Deux fois, il visita l'Amérique du Nord pour venir en aide aux âmes abandonnées. C'est à lui que l'on doit l'établissement de la hiérarchie Catholique Ukrainienne au Canada. L'idée dominante de sa vie, pourrions-nous dire, fut la propagation et le rétablissement de l'Unité de l'Église. Plusieurs de ses plans pour cette Unité ont été entravés par des situations historiques défavorables; mais cela n'a diminué en rien sa grandeur d'âme. Peut-être, cela n'a servi qu'a augmenter cette grandeur. Il ne se découragea jamais, sa confiance en Dieu resta toujours inébranlable. « Que tous soient un »: cette passion brûlante de son cœur ne se refroidit jamais; mais inspira toujours son apostolat. C'était encore un supérieur humble mais énergique, un apôtre sans répit. Il était ami de la jeunesse. Evêque de Kammenetz Podolsk, Archevêque de Lwiw, Métropolite de Halitch, plusieurs fois loué par le Souverain Pontife. Humainement il fut un génie, surnaturellement un véritable enfant de Dieu.


Prière pour obtenir la glorification du Métropolite André Sheptytsky

promoteur de l'Unité des Églises


O Seigneur Jésus-Christ, qui par l'opération de miracles et leur vie admirable, avez daigné honorer vos fidèles serviteurs, nous Vous supplions par l'intercession de Votre Mère élevée au Ciel, de glorifier aussi par l'opération de signes extraordinaires et de miracles, votre fidèle serviteur André-Romain Sheptytsky qui fut durant toute sa vie promoteur de l'union des Églises. Nous Vous demandons, pour le rayonnement de Votre Gloire, l'exaltation de Votre Nom, le Salut des âmes et la splendeur de Votre Église, actuellement persécutée dans son ancien troupeau, qu'il soit, par Votre Puissance, élevé au rang des Bienheureux. Ainsi soit-il.


« Son nom sera toujours en bénédiction dans l'Église de Dieu qui se rappellera sans cesse son zèle ardent pour le Salut des âmes et son courage intrépide et généreux... » (Vénérable Pie XII, le 17 octobre 1952)


« Je veux faire tout ce qui me semble utile à mon troupeau. » (Métropolite André)


Avec l'Approbation Ecclésiastique, le 2 décembre 1958

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

25 août 2009

La Servante de Dieu Victoire Brielle

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La Servante de Dieu Victoire Brielle

La Sainte de Méral

1815-1847


Victoire Brielle, dite "la Sainte de Méral", naît le 31 janvier 1815 au Cormier, à Saint Poix, petit village de la Mayenne, région marquée par l'insurrection des Chouans. Ses parents sont d'anciens métayers devenus laboureurs et très attachés au catholicisme. Peu de temps après la naissance de Victoire, ils s'installent à la Grihaine, une ferme de Méral. Pieuse, d'une foi ardente et éclairée par l'Evangile, Victoire Brielle décide d'entrer en religion, d'abord chez les Bénédictines de Craon (1833) puis chez les Soeurs d'Evron (1835). Mais en raison de sa santé fragile, Victoire doit renoncer à la vie religieuse. Revenue parmi les siens, elle mène une vie simple, rythmée par la messe quotidienne. Elle raccomode les vêtements des humbles et des pauvres. Elle meurt à son rouet le 29 avril 1847, à l'âge de 32 ans. Huit jours auparavant, elle avait annoncé sa mort prochaine. Le 20 août 1866, près de vingt ans après l'inhumation en pleine terre au cimetière de Méral, le fossoyeur découvre le cercueil et le corps absolument intact de Victoire Brielle. A la demande du curé, le corps est à nouveau mis en terre. Nouvelle exhumation le 3 octobre 1866 : le corps désormais momifié est formellement reconnu par le père et l'un des frères de Victoire Brielle. La tombe de la "Sainte de Méral" devient rapidement un lieu de pèlerinage. Les restes de Victoire Brielle reposent aujourd'hui dans le caveau de la chapelle St Joseph, édifiée à Méral en 1882-1884. Plusieurs guérisons par l'intercession de Victoire Brielle ont été étudiés, dont la guérison de Madame Louveau épouse Hubert (faits remontant à 1938-1939). Mgr Bille, évêque de Laval (1984-1995), met en place une Commission d'enquête pour ouvrir un procès de béatification. Le 14 décembre 1996, Mgr Maillard, son successeur, communique une notification, émanant de la Congrégation pour la Cause des Saints à Rome, lui assurant que pour le Saint Siège, rien ne fait obstacle à ce que la cause de Victoire Brielle, Servante de Dieu, soit poursuivie. Le Procès canonique diocésain (trois volumes) est déposé à Rome le 19 décembre 1997.


Bibliographie

"La Vie de la Servante de Dieu, Victoire-François Brielle. Méral 1815-1847" par le Chanoine Constant Tonnelier, Paris, Pierre Tequi, 2001.


Paroles de la Sainte de Méral


"Puisque Dieu ne m'a pas jugée digne de la vie religieuse, je dois faire mon salut dans la vie commune."


"Père, pardonnez-moi le chagrin que je vous fais sans pouvoir parvenir à rien."


"Je n'ai pas besoin de dormir, je me fatiguerai au lit. Je t'en prie laisse-moi prier".


"Le jeûne, cela ne me gêne pas et je dois faire pénitence".


"Il faut bien souffrir un peu".


"Je vous apporte à boire aujourd'hui. Dans huit jours, je ne vous en apporterai plus, je serai morte".


Prière pour obtenir la glorification de Victoire Brielle


Seigneur notre Dieu, qui aimez Vous glorifier dans les âmes humbles et Douces, à l'image de Votre Divin Cœur. Nous Vous rendons grâce pour votre Servante Victoire Brielle, qui s'est complu à réaliser les choses ordinaires en les faisant extraordinairement bien, par amour pour Vous et pour les autres. Elle avait un profond amour pour Jésus, présent dans le Saint Sacrement, passant des journées entières à L'adorer. Elle avait aussi un attrait très prononcé pour la prière, qui guidait et rythmait ses journées et sa vie tout entière. Nous Vous demandons par son intercession, ce nous accorder un peu de cette Foi, de cette confiance et de cet amour qu'elle avait pour Vous et pour son prochain, pour qu'à sa suite, nous parvenions à la Sainteté, but ultime de notre vie de chrétiens. Nous vous demandons aussi, si telle est Votre Volonté de daigner l'élever dans la Gloire de Votre Eglise en nous accordant les faveurs que vous sollicitons par son intercession(...) Nous Vous le demandons aussi par l'intercession de la Marie, que Victoire à tant aimé sur cette terre. Amen.


Relations de grâces

Evêché de Laval

27, rue du Cardinal Suhard,

B.P. 1225

53012 Laval Cedex

internet http://diocese-laval.cef.fr

Notice biographie que Victoire Brielle, cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-492511.html

18 août 2009

Neuvaine à Sainte Geneviève Torres Morales

sgenovevatorresSainte Geneviève Torres Morales

L'Ange de la Solitude

1870-1956

Fête le 5 janvier

Genoveva (Geneviève) Torres Morales naît en 1870 à Almenara en Espagne (Castille). Elle se retrouve orpheline de père et de mère à l’âge de huit ans. Elle doit s’occuper de son frère, exigeant et taciturne. Du coup, elle s’habitue elle-même à la vie retirée. A treize ans, on doit l’amputer, sans anesthésie, de la jambe gauche. S’ensuivront des séquelles de souffrance et de maladies et elle marchera avec des béquilles jusqu’à la fin de sa vie. De 1885 à 1894, elle est hospitalisée à la ‘Maison de la Miséricorde’ de Valence tenue par les Carmélites de la Charité. Elle y complète sa formation culturelle et spirituelle. Elle essaie d’entrer dans cette Congrégation mais elle n’est pas acceptée pour raison de santé. En 1894, à 24 ans, elle fonde avec deux amies la ‘Société Angélique’. Elles sont pauvres et mènent une vie de prière (adoration nocturne), de solitude et de charité. « Le trait caractéristique qui donne son élan à la spiritualité (de Geneviève) est l’adoration réparatrice de l’Eucharistie à partir de laquelle elle accomplira son apostolat. » (Jean-Paul II) Elle a une grande dévotion à la Vierge Marie, s’exprimant en particulier par le Rosaire. En 1911, son directeur lui suggère de fonder une nouvelle Communauté religieuse pour aider beaucoup de femmes pauvres, impuissantes face aux difficultés de la vie. Geneviève y pensait depuis longtemps. Une première communauté est établie à Valence ; l’œuvre connaît une rapide extension dans d’autres régions de l’Espagne, la Maison mère étant à Saragosse. La Mère Geneviève accomplit un apostolat plein d’humilité et de simplicité, d’abnégation et de charité. En 1953, la congrégation reçoit l’approbation pontificale sous le nom de « Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus et des Saints Anges ». Absorbée par le souci de ses fondations, la Mère souffre de ne pouvoir se livrer à sa chère solitude. Elle meurt à Saragosse en 1956. La population commence à l’invoquer sous le nom : ‘Ange de la solitude’. Sainte Genoveva Torres fut un instrument de la tendresse de Dieu à l’égard des personnes seules et en quête d’amour. » (Jean-Paul II)

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Neuvaine à Sainte Geneviève Torre Morales

Chaque jour

Prière d'ouverture

O mon Dieu, Vous avez comblé Votre Religieuse Sainte Geneviève Torre Morales, d'innombrables grâces, en la choisissant comme fidèle instrument pour combattre la solitude dans laquelle vivent et se trouvent tant d'êtres humains, nous Vous en supplions, accordez-nous par son intercession que nous puissions toujours savoir transformer chaque moment et circonstance de notre vie en occasion de Vous aimer et de pouvoir servir dans la joie et la simplicité Votre Église et notre prochain, en illuminant les chemins de ce monde de la lumière de la foi et de l'amour. Daignez aussi nous accorder les grâce que nous Vous demandons par l'intercession de Sainte Geneviève Torre Morales (...) Nous Vous le demandons, Père, par Jésus Christ notre Seigneur. Amen.

Méditer ensuite sur la pensée quotidienne extraite des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales, lire la prière du jour et conclure par la prière finale.

Prière finale

O Dieu, riche en Miséricorde, par Votre vierge Sainte Geneviève Torre Morales, invalide dans son corps, Vous avez manifesté la grandeur de l'Amour du cœur Miséricordieux de Jésus, plus particulièrement à l'égard de toutes les personnes seules et isolées; par son intercession, accorde-nous de pouvoir toujours imiter son exemple et ses vertus afin que nous puissions toujours suivre fidèlement Jésus-Christ, Votre Divin Fils, Lui qui vit et règne avec Vous dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

Premier jour

« Nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements. » (I Jean 5, 2-3)

"Le chemin de la vertu est le chemin de la maturité et, par conséquent, celui de la souffrance.(...) Que le flambeau de la foi soit notre phare, et que notre guide soit l'amour de Dieu et du prochain, et notre force l'espérance". (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

Dieu notre Père très Saint, pour notre bien spirituel Vous nous avez ordonné de savoir dominer notre corps par le moyen de l'austérité, nous Vous en supplions, aidez-nous à nous libérer de la séduction du péché et à toujours accomplir filialement Votre Sainte Loi très sainte. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père

Deuxième jour

« Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi. Qui veut garder sa vie pour soi la perdra ; qui perdra sa vie à cause de moi la gardera. » (Mt 10, 38-39).

"La vie spirituelle est de remplir nos devoirs à la perfection, et d'être uni à Dieu, il suffit de se conformer à Sa Sainte Volonté; et tant que je serais unie, je renoncerai à tout pour embrasser la Croix du Christ ". (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

Seigneur notre Dieu, qui êtes le Créateur de toutes choses, Vous avez envoyé les hommes pour qu'ils accomplissent les devoirs du travail, faites que, par Votre Miséricorde, chacun de nos actes permette et serve à l'extension du royaume de Jésus,Votre Fils, qui vit et règne avec Vous dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et pour les siècles et les siècles. Amen. Christ.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père

Troisième jour

"Je serais avec vous chaque jour jusqu'à la fin du monde" (Mt 28, 30).

"Soyez confiantes et allez au tabernacle! Il est seul, pourquoi ne nous pas se tenir près de Lui ? Il souffre, pourquoi ne pas souffrir nous aussi? Il se cache, pourquoi ne nous cachons nous pas? Il pardonne et s'offre à Son Père éternel, pourquoi ne le faisons nous pas? Réjouissons-nous en Lui. " (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

Seigneur notre Dieu, dans le Sacrement de l'Eucharistie, Vous nous avez nous laissé le mémorial de Votre passion, nous Vous en supplions, accordez-nous la grâce de toujours vénérer les saints mystères de Votre Corps et de Votre Sang, pour que nous goûtions aux fruits de Votre Rédemption. Vous qui vivez et régnez pour les siècles des siècles.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père

Quatrième jour

« Je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t'ai préparé. » (Ex 23, 20).

"L'Ange Gardien est le meilleur ami de mon âme. Je recours à lui quand je rencontre toutes sortes de nécéssités, tant pour l'âme que pour le corps, et quand j'ai des peines et des souffrances, il me fortifie dans mon pèlerinage vers Dieu. L'Ange est toujours à mes côtés et il me donne la grâce de vivre dans la paix." (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

O Dieu, dans Votre Mystérieuse Providence, vous avez envoyé Vos Saints Anges pour nous garder, daignez répondre à nos prières, en nous assurant le bienfait de leur protection et la joie de vivre en leur compagnie pour toujours. Nous Vous le demandons, ô Père, par Jésus Christ notre Seigneur.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père

Cinquième jour

« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur. » (Lc 1, 46-47).

"Combien dois-je la Vierge Marie! La première maison lui a été dédiée et confiée à sa protection. Combien de grâces je lui dois! Tant de souvenirs ô ma mère chérie ! Gardez-moi toujours sous votre protection plus spécialement quand je dois faire face aux soucis de cette vie. L'Institut est à vous. Ainsi, soyez le gouvernail qui conduira le navire à bon port. " (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

Dieu tout-puissant, accordez à tous Vos fidèles qui se réjouissent sous la protection de la Vierge Marie, de toujours être protégés de tous les malheurs de ce monde, et par son intercession, de pouvoir jouir pleinement de la les joie du ciel. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père

Sixième jour

« Puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes ses fidèles et ses bien-aimés, revêtez votre cœur de tendresse et de bonté, d’humilité, de douceur, et de patience. Supportez-vous mutuellement, et pardonnez si vous avez des reproches à vous faire. » (Col 3, 12-13 ).

«J'ai toujours vu avec regret les désaccords, il semble que le Seigneur ne soit pas content de cela, parce que nous sommes tous enfants du même Père. C'est la vie, tous souffrir et ne jamais faire souffrir personne." (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

O Dieu, Unité suprême et Vrai Amour; accordez à vos enfants d'avoir un seul un cœur et un seul un esprit, pour qu'ils vivent toujours dans une parfaite harmonie et pour que l'Église, fondée sur la vérité, puisse être maintenue dans une parfaite unité. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus-Christ notre Seigneur.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire

Septième jour

« Quel que soit votre travail, faites-le de bon cœur, pour le Seigneur et non pour plaire à des hommes. » (Col 3, 23).

"Le Seigneur veut de grandes âmes, et qui ne soient pas enfermées dans une petite partie de Son propre Cœur. Alors nous sommes oiseaux de proie. Le Seigneur n'accepte pas l'offrande d'un cœur divisé, on peut dire qu'il aime, celui qui a peur de ce le Seigneur lui demande". (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

O Dieu, Père de tous les dons, de qui vient tout ce que nous avons et ce que nous sommes, apprends-nous à reconnaître les bénédictions de ton amour, pour que nous puissions Vous aimer de toutes nos forces et de tout notre cœur. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus-Christ notre Seigneur.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père

Huitième jour

« Tenez-vous donc humblement sous la main puissante de Dieu, pour qu'il vous élève quand le jugement viendra. Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, puisqu'il s'occupe de vous. » ( 1 P. 5, 6-7).

"Vivons entre les mains de Dieu, comme un jouet dans les mains d'un enfant espiègle qui, s'il la jette loin, ne la perd jamais de vue. Ma paix est dans l'accomplissement de la Volonté de Dieu pour moi, sans jamais regarder mes désirs et ma volonté". (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

O Dieu, Vous avez préparé une place en Votre Royaume pour les humbles et simples de cœur, nous Vous en supplions, accordez-nous la grâce de toujours être en conformité avec Votre Sainte Volonté sainte, pour que Votre gloire éternelle nous soit révélée, nous Vous le demandons, Père, par Jésus-Christ notre Seigneur.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire

Neuvième jour

« Frères, je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous, car ce qu’il reste à souffrir des épreuves du Christ, je l’accomplis dans ma propre chair, pour son corps qui est l’Église. » (Col. 1, 24).

"Dans mes souffrances physiques et morales, rien ne pourra arrêter la musique intérieure de mon âme, la louange de Dieu par des actes de vertus, en m'offrant à Lui par amour, car la maladie est pour moi une incitation à demander à Dieu de ne pas guérir, si cela doit être pour être conforme à Sa Volonté". (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

Seigneur, notre Dieu, Salut éternel de ceux qui croient en Vous, écoutez les prières que vous adressent vos enfants malades; en Votre Miséricorde, soutenez-les dans leurs souffrances, afin qu'ayant retrouvé la santé, ils puissent Vous rendre grâce en Votre Eglise. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus Christ notre Seigneur.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père

Téléchargez le texte de la Neuvaine à Ste Geneviève Torre Morales (pdf) en cliquant ici

Pour en savoir plus

Site de la Congrégation des Soeurs du Sacré Coeur et des Saints Anges

www.angelicas.org

Notice biographie sur Sainte Geneviève Torres-Morales, cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-1398674.html

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16 août 2009

Notre Dame de Naju

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Notre Dame de Naju

« Voyez s’il est une douleur semblable à la mienne… »

Diocèse de Kwangjun

Corée du Sud


La Corée, connue par le passé comme le Royaume Solitaire, est maintenant une société d’affaires internationales. Là coexistent les valeurs anciennes et les valeurs modernes. D’un coté, elle s’enracine dans 5000 ans d’histoires avec les traditions du Bouddhisme et du Confucianisme, et de l’autre, elle vit depuis un siècle une évolution économique et une transformation sociales importantes. Ce pays a beaucoup souffert ; le peuple a été étouffé entre le très vieil empire de Chine et le Japon, moderne et agressif. Aujourd’hui, la péninsule reste divisée entre la Corée du Sud et la Corée communiste au Nord. Naju, petite ville paisible d’environ 80 000 habitants, située près de l’extrémité du sud-ouest est un endroit modeste, loin des centres politiques, financiers, industriels et touristiques. C’est là qu’une statue de la Sainte Vierge a commencé à pleurer le 10 juin 1985 chez Julia Kim. Julia est femme au foyer, mère de quatre enfants. Née en 1947, elle s’est mariée en 1972 et fut baptisée le Dimanche de Pâques 1981. Sa vie est marquée par de nombreuses souffrances. Elle a perdu son père pendant la guerre de Corée, en 1950, quand sa famille essayait de fuir le communisme, et elle n’a plus jamais eu de nouvelle de lui. Son grand père a été tué par les communistes et elle-même fut affligée de nombreuses maladies au point que l’hôpital la renvoya chez elle pour y attendre la mort. Après son baptême, elle a joui d’un temps de bonne santé puis elle a recommencé à souffrir. Mais cette fois, elle l’a accepté avec joie, comprenant la Volonté de Dieu sur sa vie. Depuis juin 1985, une petite statue de la Sainte Vierge que Julia avait reçue en cadeau a pleuré pendant 700 jours, des larmes et des larmes de sang. Le phénomène était accompagné de visions de la Sainte Vierge et de Jésus qui délivraient des messages de paix, d’amour et de salut pour le monde. A partir du 22 novembre 1992, une huile parfumée a suinté de la statue et le phénomène s’est reproduit pendant 700 jours.


La position de l’Eglise


La nouvelle s’est répandue rapidement et à causé une grande émotion, attirant des foules de plus en plus nombreuses de curieux de toutes confessions : des Catholiques, des Protestants et des non Chrétiens. L’Archevêque du Diocèse, Mgr Gong-Hee, de Kwangju, à déclaré en juillet 1989 : « Le fait des larmes est incontestable. Tant de personnes en sont témoins. Nous ne pouvons pas empêcher les pèlerins d’aller prier devant la statue. Nous ne pouvons pas empêcher que les messages se répandent, par la publication que va en faire le Père Raymond Spies, un missionnaire Belge, Père spirituel de Julia depuis 1987. Je suis l’affaire, j’observe les faits, le développement des événements…Et j’examine les fruits. »


Miracles Eucharistiques


Il y a une grande ressemblance entre les messages de Fatima et les messages donnés à Julia. Notre Dame à mentionné plusieurs fois qu’il faut croire et trouver refuge dans son Cœur Immaculé, et offrir sa prière et ses souffrances pour la conversion des pécheurs. Elle pleure sur le monde, sur l’humanité en ruine, jusqu’à verser des larmes de sang et elle nous demande de faire pénitence et de revenir à Dieu. Le phénomène des larmes que l’on a est déjà connu dans divers pays était nouveau en Corée. Les plus proche s’est déroulé à Akita, au Japon. A Naju, la Sainte Vierge dit qu’elle est le Lien entre le Ciel et la terre, elle est l’Arche du Salut et elle nous appelle à la conversion. A partir du 5 juin 1988, le jour de la Fête-Dieu, plusieurs fois, l’hostie s’est transformée en Chair et en Sang du Christ, après la communion de Julia. Jésus a dit à Julia : « Je viens à toi en personne sous la forme du Pain à cause de Mon grand Amour pour toi. Mais beaucoup d’âmes prêtent peu d’attention à Ma Présence réelle, M’insultent par des communions sacrilèges et Me négligent avec ingratitude. Ma fille ! Enseigne le mystère de la Sainte Eucharistie avec ferveur aux enfants qui ne le comprennent pas afin que beaucoup de gens qui vivent dans l’ingratitude puissent êtres sauvés par les sacrifices unis à Mon Amour. » Le 29 janvier 1987, Julia a reçu les stigmates du Christ quand Il lui a demandé de souffrir pour les péchés du monde d’aujourd’hui. Un jour, par exemple, elle a traversé les souffrances et les angoisses du fœtus dans le sein de sa mère durant l’avortement. La Sainte Vierge dit à Julia : « Je suis écrasée de tristesse parce que ces vies innocentes, ces vies précieuses, qui sont un don de Dieu, sont cruellement bafouées, brutalement malmenées, déchirées et tuées par des parents ignorants ou indifférents. Donc, je veux vous montrer ces petits bébés qui mendient leur vie et de cette façon convertir beaucoup de pécheurs pour les ramener vers moi. Dites à tout le monde que le fœtus n’est pas un morceau de chair mais que la vie circule en lui à partir du moment de sa conception dans le sein maternel. »


Naju, un Message pour le monde entier


Naju n’est pas encore reconnu par l’Eglise mais celle-ci garde un esprit d’ouverture à cause des bons fruits qui naissent en ce lieu. Un de ces fruits est que la population Catholique double chaque année. Naju aide de nombreux pèlerins comprendre le sens de la souffrance et à unir leurs souffrances à celles de la Sainte Vierge, pour le salut de l’humanité. Dans un de ses messages, la Sainte Vierge a dit à Julia de suivre la petite voie de Sainte Thérèse de Lisieux : « La porte du Ciel est petite et seuls les enfants y entrent. Pour cette raison, les petites âmes doivent s’unir les unes aux autres solidement et me suivre pour sauver le monde ». Selon la Sainte Vierge, les messages sont plus importants que les phénomènes visibles : larmes, huile, miracle eucharistiques… A Naju, comme dans bien des lieux d’apparitions, elle insiste sur l’importance de prier le Rosaire pour la paix du monde et la conversion des pécheurs. Elle demande de prier pour les prêtres, pour la sanctification des familles, pour les bébés victimes de l’avortement. La Sainte Vierge précise que ces messages ne concernent pas uniquement la Corée mais le monde entier. Puissions-nous, avec elle, nous mettre à son école de douceur et de paix, afin que le monde soit sauvé par l’Amour d’une Mère. Saint Jean et Sainte Marie Madeleine ont obtenu, par leurs prières et leur ouverture de cœur, cette grâce sublime de l’Amour Divin. Pour cela, ils ont dû acquérir une force spirituelle, dans leur cœur, leur âme et leur esprit de pouvoir rester debout au pied de la Croix, près du Crucifié et proches de la Vierge Marie qui souffrait en union avec Son Fils. Comme eux, restons près de la Croix, le regard tourné vers Jésus et Marie qui continuent à souffrir sur chaque âme pécheresse. N’est-ce pas là le plus grand signe d’amour que nous puissions donner en cherchant à nous unir au mystère de la Rédemption ?


Texte paru dans le journal « Feu et Lumière »

Notice sur les évènements de Naju, cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-1396686.html

16 août 2009

Le Chemin de Croix avec Notre Dame de Naju

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Le Chemin de Croix avec Notre Dame de Naju

Avant propos


Je crois au Mystère de notre Seigneur, Jésus-Christ Eucharistie qui s'est changée en chair et en sang, et en la présence réelle de Jésus-Christ dans le Sang Précieux qui est descendu sur la montagne de la Vierge à Naju. A mon humble avis et jugement, je considère ces spécialement ces manifestations: les Miracles Eucharistiques et la descente du Précieux Sang à Naju, manifestations dont j'ai été témoin, comme des signes certains donnés par Dieu. Ceux qui sont simples de cœur, acceptent ces phénomènes extraordinaires, en croyant avec la Foi d'un enfant. Ce que Jésus veut de nous n'est pas une foi intellectuelle axée sur la science et sur le raisonnement, mais une foi simple et enfantine. Je recommande ces textes, car je crois que de nombreuses âmes grandiront spirituellement, avec ce Chemin de la Croix où la Vierge marche avec son Fils Jésus, saignant avec Lui, et qu'elles recevront la grâce de la conversion et des guérisons spirituelles et physiques. "Faites connaître dans le monde entier l'Amour inestimable de Mon brûlant Cœur Sacré, et faites comprendre qu'Il (Mon brûlant Cœur Sacré qui a donné jusqu'à la dernière goutte de Sang et d'Eau) est le Refuge de tous les pécheurs du monde la plénitude du Salut." (Message du 15 août 2002) Que le saint nom de Jésus notre Seigneur soit béni à jamais ! Dans le Christ,


+ Dominic Su, Evêque de Sibu, Sarawak, Malaisie, 4 avril 2004, Dimanche des Rameaux et de la Passion


Préface


Notre Seigneur et la Vierge ont versé personnellement le Sang Précieux et les larmes du sang sur la montagne de la Vierge à Naju pour montrer que les souffrances misérables et affreuses de la Croix ne peuvent rester seulement dans le passé de deux mille ans, mais aujourd'hui encore. Pour cela, nous avons recueilli les prières que Julia Kim avait offertes sur le chemin de Croix pour la conversion des pécheurs et pour réparer les blessures du Sacré Cœur du Seigneur et du Cœur Immaculé de Marie qui gravirent péniblement, versant le sang sans cesse pour la conversion des pécheurs et le salut du monde. Cet ensemble de prières a pour but de méditer sur le Chemin de Croix où le Seigneur et la Vierge nous accompagnent, en versant le sang. Il contient les messages que Julia a reçus du Seigneur et de la Vierge et les témoignages portant sur les douleurs dont Julia a souffert, participant ainsi personnellement à la Passion du Seigneur sur le Chemin de la Croix. Si nous offrons tous tous ces prières, en faisant le Chemin de la Croix par une pénitence sincère et avec amour et dévotion, nous réparerons les blessures du Sacré Cœur du Seigneur et du Cœur Immaculé de la Vierge qui ont été déchirées en mille morceaux. Ainsi notre soif spirituelle et intérieure sera apaisée, et nos âmes seront comblées d'amour, de joie et de paix. "Le Précieux Sang qui jaillit des Plaies de Mon Sacré Cœur que Je vous ai montré, est le signe de Mon infinie Miséricorde, de Mon Profond Amour et de Mon Amitié pour tous les enfants de ce monde, ainsi que Ma Présence auprès de vous." (Message du Seigneur sur la montagne de la Vierge à Naju, le 15 août 2002).

Rev. Francis Su, Église Saint Antoine, Sarikei, Sarawak, Malaisie, 19 mars 2004, Solennité de saint Joseph

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Témoignage

Le sang fraîchement versé était trouvé dans la montagne de la Vierge à Naju


Le 15 août 2002, vers 9h 30 -10h 30 du matin, mes deux frères prêtres, le Père Francis et le Père Philip, ont concélébré avec moi en plein air sur la colline de Naju où les évènements mystérieux s'étaient produits ces dernières années. Ce jour-là, il y avait des pèlerins de Hong Kong, d'Indonésie, de Taiwan, du Japon, de Malaisie, de Singapour et de Corée, participant à la célébration de l'Eucharistie. Etant avertis que du sang frais fut trouvé sous le reposoir où l'évêque Roman Danylak du Canada célébra la messe le 22 septembre 1995, moi, je célébrai le 24 août 1995, nous sommes allés voir. C'était l'endroit où, les espèces Eucharistiques que Julia reçut en communion, se transformèrent en Chair et en Sang sous la forme d'un cœur humain de bébé pendant chacune de ces deux messes. Quelques minutes plus tard, nous avons vu que de plus en plus les pierres se recouvraient de sang. Vers 11h 20 du matin, Julia Kim est arrivée. Elle eut une vision de notre Seigneur Jésus dont le Cœur, déchiré en mille morceaux à cause des péchés et de l'ingratitude de Son peuple, saignait abondamment. Le sang est tombé sur les pierres. Je crois que le Seigneur Jésus a permis que ce phénomène extraordinaire arrive, pour nous faire comprendre que Ses douleurs comme le versement de Son Sang Précieux n'étaient pas simplement l'histoire passée qui eut lieu il y a 2 000 ans. Ce qui s'est produit alors est toujours et sera renouvelé et effectif jusqu'à la fin du monde. Comprenons que c'est un appel urgent du Seigneur et de la Vierge de prier pour la conversion des pécheurs, et continuons nos efforts pour accomplir ensemble leurs messages et leurs demandes.


Evêque Dominic Su, Diocèse de Sibu, Malaisie, 15 août 2002

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Introduction

Le Chemin de la Croix de la Montagne de la Vierge de Naju


Le Chemin de la Croix de la montagne de la Vierge de Naju en Corée est un endroit, rempli d'amour et de grâce, où Jésus et la Vierge marchent avec nous, représentant la Passion de la Croix vécue voici deux mille ans, et dont Jésus en subit encore des souffrances sur la Croix, transcendant le temps et l'espace. Le 9 novembre 2001, Julia faisant les Stations du Chemin de la Croix avec plusieurs amis sur la montagne de la Vierge, souffrit si atrocement qu'elle ne pouvait plus tenir les yeux ouverts. En faisant le Chemin de la Croix, Julia eut une vision de Jésus versant Son Sang Précieux et celle de la Vierge pleurent des larmes de sang. En fait, nous avons vu du sang frais ici et répandu par terre; plus de 3.000 pierres ainsi des feuilles mortes entre la Troisième et la Quinzième Station étaient tachées de sang. Beaucoup de pierres étaient couvertes de petits morceaux de chair et de sang coagulé. Il y avait même un morceau de chair qui avait des poils bruns qui a a été trouvé. Ce jour-là, la Vierge a dit, "J'écoute attentivement les prières ferventes que vous offrez en faisant le Chemin de la Croix. Je vous accompagne, en pleurant des larmes de Sang à côté de Mon Fils Jésus qui verse son Sang pour vous". (Message de la Vierge, le 9 novembre 2001) Ainsi, nous avons appris que les signes que nous avons reçus ce jour-là étaient le Sang Précieux de Jésus et les larmes de sang de la Vierge. Encore, le 18 janvier 2002, beaucoup de Précieux Sang coula entre la Septième et la Treizième Stations. En particulier, ce qui était plus étonnant, c'était que, cet après-midi là, nous avons vu du sang frais coulant à nouveau sur les dalles et sur une grande roche à la Douzième Station. Plusieurs pèlerins qui avaient prié en furent témoins. Une des taches de Sang qui avait coulé sur la grande roche a formé une croix au milieu de laquelle il y avait une image représentant le visage de la Vierge. A ce moment, Jésus a dit, "Deux mille ans ont passé, mais à cette heure-ci, Je viens à vous, versant encore Mon Sang afin d'être avec vous. ... si tous ceux qui font ce Chemin de Croix ouvrent largement leurs cœurs et désirent sincèrement l'union avec Moi, s'ils prient et partagent les peines que J'ai endurées, alors ils Me rencontreront et recevront la guérison spirituelle et physique de leurs épreuves." (Message de Jésus, le 18 janvier 2002) Le 27 janvier 2002, le Précieux Sang de Jésus coula à nouveau aux Neuvième, Onzième, et Douzième Stations, notre Seigneur a dit, "Si Je vous révèle Mon Amour, jusqu'à verser Mon Sang pour vous, c'est pour effacer définitivement vos péchés. C'est un témoignage de Mon immense Amour pour vous tous, c'est le Sang de l'Alliance". (Message de Jésus, le 27 janvier 2002) Le 2 février 2002, le Seigneur versa une sueur de sang et d'eau très épaisse sur les dalles de la Dixième à la Onzième Station du Chemin de Croix, et la Vierge a dit, "Je vous laisserai grandir spirituellement par les prières que vous offrez de tout votre cœur sur ce Chemin de Croix sur lequel Je marche avec Mon Fils Jésus, saignant avec Lui. Le Seigneur baignera aussi vos âmes et vos corps dans son Sang Précieux et vous accordera l'indulgence plénière qu'Il vous a promis". (Message de la Vierge, le 2 février 2002) Nous deviendrons tous, des âmes humbles et petites, répondant avec un 'Amen' volontaire à l'Amour de notre Seigneur et de la Vierge, qui est si grand, si profond, si et large, en témoignant plus vigoureusement de la force de l'amour et en nous offrant totalement au Seigneur, en toute loyauté et héroïsme. Le dernier jour, nous participerons au baquet céleste et éternel, dans la gloire, là où il n'y aura plus ni mort, ni faim, ni détresse, ni agonie, ni tristesse, ni souffrances, ni soupirs, et rien que l'Amour. Amen. Les échantillons de sang (tâches de sang sur les petites pierres, les feuilles d'arbre, et la gaze, qui ont étés prélevés sur le Chemin de Croix de la montagne de la Vierge, ont été à plusieurs reprises soumis aux essais d'ADN dans le Département de Pathologie clinique à l'université nationale de Séoul pendant 3 ans. Le résultat du test ADN a confirmé que le Précieux Sang qui était descendu à Naju, était d'origine humaine et masculine avec le groupe sanguin AB Rh (+) De plus, ayant effectué les essais à l'hôpital de la Croix Verte à Gwangju et à l'hôpital général de Naju aussi bien qu'aux laboratoires à l'étranger, nous avons tous tiré la même conclusion: le groupe sanguin AB Rh (+). Quand le miracle eucharistique se produisit au cours de la messe, il y a 1300 ans à l'église de Lanziano, en Italie, les saintes Espèces furent changées en chair et en sang ; une hostie se changea en un cœur humain de chair, et le vin en sang. Les essais des échantillons prélevés sur les espèces Eucharistiques dans les années 1970 ont aussi démontré que le groupe sanguin était AB.

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Prière d'ouverture


O mystère de l'Amour Infini du Seigneur qui est l'Alpha et l'Omega! Vous nous aimez, nous pécheurs, a tel point que Vous nous avez donné jusqu'à la dernière goutte de Sang et d'Eau. Nous désirons marcher avec la Vierge Marie, sur ce Chemin de la Croix où le Seigneur a marché portant la Croix lourde, versant le sang de Son corps tout lacéré et recouvert de blessures par toutes sortes d'insultes et de châtiments, pour la conversion des pécheur et nous désirons participer à la Passion du Seigneur en nous repentant de tous nos péchés. La Vierge de Naju nous a donné le message suivant, rempli d'amour, à nous qui sommes si indignes et pécheurs :


" Mes enfants du monde ! Si vous désirez Me suivre comme des enfants innocents, Je vous baignerai dans l'eau de la miséricorde, Je vous nourrirai de Mon lait spirituel et vous prendrai près du Seigneur. Je vous ferai grandir spirituellement et vous prendrai près du Seigneur. Je vous ferai grandir spirituellement par les prières que vous offrirez de tout votre cœur sur ce Chemin de Croix sur lequel Je marche avec Mon Fils Jésus, saignant avec Lui. Le Seigneur baignera aussi vos âmes et vos corps dans son Sang Précieux et vous accordera l'indulgence plénière qu'Il vous a promis. Donc, venez vite humblement à Moi, en petites âmes, méditant profondément sur les souffrances de la Croix endurées par le Seigneur infiniment saint, et reconnaissez toujours que vous êtes de pauvres pécheurs." (Message du 2 février 2002)


Qu'il nous advienne en nous selon ces paroles de la Vierge ! Bien que nous soyons indignes, nous désirons confesser au Seigneur et à la Vierge que nous sommes pécheurs, et marcher sur ce Chemin de la Croix, en méditant sur l'amour le plus sublime et le plus pur du Seigneur et de la Vierge qui ont endurés d'innombrables et d'infinies souffrances sur la Croix. Bien nos prières soient faibles, faites que nous devenions des mouchoirs d'amour pour essuyer le Sang et la Sueur de Jésus et les larmes de Sang de la Vierge, des panseurs d'amour pour réparer les blessures du Cœur Sacré de Jésus et du Cœur Immaculé de la Vierge, et des pinces d'amour pour retirer du Corps de Jésus les clous que nous y avons enfoncés par nos péchés. Sanctifiez tout le clergé et accordez à tous les enfants du monde la grâce du repentir. Bien que nous en soyons indignes, aidez-nous à remporter la victoire sur les démons, qui remplissent la terre pour que le Seigneur et la Vierge soient consolés, et que nous puissions jouir de la paix, de l'amour, de la joie en transformant nos vie en prières, à chaque moment de la journée. Amen.


En marchant vers la Première Station : O Vierge Marie, daignez imprimer en mon cœur les Plaies de Jésus crucifié.

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Première Station

Méditons sur Jésus condamné à la mort

Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons,

Parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.


Le Seigneur de l'Amour est condamné à mort. Faisons pénitence, par les mérites de la Passion de notre Seigneur, pour toutes les fois ou nous jugeons, critiquons, diffamons, et condamnons notre prochain, et qu'ainsi nous faisons encore comparaître notre Seigneur devant le tribunal injurieux, et tous les mérites que nous avons accumulés, tombent à l'eau les uns après les autres.


Nous ne pouvons méditer profondément quand nous nous sommes infligés les uns aux autres des blessures aux âmes, en nous rejetant mutuellement, nous avons abandonné les lois de la morale, et lorsque nous nous sommes écrasés les uns les autres pour nous élever. Comme les enfants appelés, qui ne se sont pas battus les uns contre les autres, tels des démons affamés, pour supplanter leur prochain, combattons et rejetons les démons de la division qui cherchent à nous diviser. Prenons la résolution, en pénitence de nos péchés, de ne plus encore faire comparaître notre Seigneur devant le tribunal injurieux, veillons et prions toujours. (Méditez un moment.)


« Je parcours en personne ce Chemin de Croix (dans la Montagne de la Vierge) avec toi, en versant Mon Sang. Ainsi donc, si tous ceux qui font ce Chemin de Croix ouvrent largement leurs cœurs et désirent sincèrement l'union avec Moi, s'ils prient et partagent les peines que J'ai endurées, alors ils Me rencontreront et recevront la guérison spirituelle et physique de leurs épreuves.'' (Message du Seigneur, le 18 janvier 2002)


Notre Père... Je vous salue, Marie... Gloire au Père...

O Vierge Marie, daignez imprimer en mon cœur les Plaies de Jésus crucifié.

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Deuxième Station

Méditons sur Jésus chargé de sa croix


Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons,

Parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.


Le Seigneur de l'Amour, est chargé de sa Croix pour sauver toute l'humanité ! Comme le Seigneur a été condamné comme un criminel, il a porté la Croix pour sauver la race humaine, la Vierge de Naju a dit, "qu'on ne peut acquérir la sainteté que par la croix" (Message du 26 novembre 1989). Mais nous avons souvent tenté de ne pas porter la croix non causée par les autres mais par nos propres péchés, et nous avons essayé de déposer notre croix, en nous plaignant pour des petites souffrances (maux de tête, contusions, égratignures...). Ainsi Jésus subit des souffrances sous la lourde Croix causée par nous-même maintenant. O Père, Aidez-nous à nous repentir profondément de nos péchés et de nos erreurs du passé, et à nous approcher le plus près possible du Seigneur par la Vierge, sans refuser de porter la croix qui nous est donnée, en regardant Jésus qui gravit la colline du Golgotha portant Sa lourde croix, traînant Son Corps tout couvert de blessures provoquées par la couronne d'épines et la flagellation, et subissant les moqueries et les dédains de la foule. (Méditez un moment)


"Je vous accorderai tout ce que vous demanderez sincèrement avec amour pour Moi, mais des prières sans ferveur, sans profondeur, ne peuvent émouvoir ni Mon Père, ni Ma Mère, ni Moi. Il n'est plus temps de choisir, hâtez-vous d'unir vos efforts pour repartir dans la bonne direction." (Message du Seigneur du 11 juin 2002)


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...
O Vierge Marie, daignez imprimer en mon cœur les blessures de Jésus crucifié.

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Troisième Station

Méditons sur Jésus tombant pour la première fois sous le poids de sa croix


Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons,

Parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.


Le Seigneur de l'Amour Qui tombe sous le poids de nos péchés ! Quand nous sommes seuls, tristes et affligés, que nous ployons sous le poids de nos vies dures, et nous sommes épuisés et trépassés à cause des discordes et des angoisses, que nous tombons dans le péchés, que manquons de confiance en nous et en tout, et que voulons abandonner, quand nous tombons dans la déception et dans le désespoir, ô Père, aidez-nous toujours à méditer sur la Passion du Seigneur sur la Croix, à entendre les voix aimantes du Seigneur et de la Vierge, en nous repentant de nos péchés, et aidez-nous à nous relever et à prendre un nouveau départ. (Méditez un moment.)


"Mes enfants dans le monde, qui avez été appelés ! Hâtez-vous de vous éveiller et approchez-vous, car Mon Fils Jésus et Moi, Nous venons spécialement pour sauver vos âmes entachées de toutes vos péchés qui sont d'une saleté repoussante, en les dégageant de ce qui les entrave, en les lavant avec le Précieux Sang coulant des Cinq Plaies de Mon Fils et des Plaies de la Couronne d'Epines et de son Sacré Cœur; en les lavant par les larmes et les larmes de Sang que Je verse, et avec les flots de la Miséricorde." (Message de la Vierge du 18 janvier 2002).


"N'attendez pas votre dernier jour pour regretter vos attaches et vos compromissions aux choses matérielles, car la chair va se délabrer et disparaître; mais hâtez-vous de venir a Moi par Ma Mère, armez-vous des messages que Ma Mère et Moi vous avons donnés pour vous repentir, en vous donnant encore et encore les mêmes recommandations. Vous hériterez du Ciel qui a été gagné par les infinies souffrances de la Croix." (Message du Seigneur du 18 janvier 2002).


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


O Vierge Marie, daignez imprimer en cœur les blessures de Jésus crucifié.

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Quatrième Station

Méditons sur Jésus rencontrant sa mère affligée


Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons,

Parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.


Le Seigneur de l'Amour ressent la douleur déchirante de voir Sa Mère sur le Chemin de Croix ! Chaque fois que de nombreux enfants du monde et particulièrement la plupart des enfants qui ont été appelés commettent des péchés, le Cœur Sacré du Seigneur est impitoyablement transpercé par des épées tranchantes, des lances pointues et des poinçons, et sa Tête est, sans cesse et avec force, écrasée sous la couronne d'épines, et son Sang coule de plus en plus. N'est-ce pas déplorable et lamentable? D'ailleurs, qui pourrait imaginer les souffrances du Cœur Immaculé de Marie transpercé d'un coup de poignard ? Nous croyons fermement que, si nous portons bien la croix qui nous est donnée, en nous repentant profondément de nos péchés dorénavant, nous verrons le Seigneur et la Vierge qui nous donnent du courage et de la force avec des Paroles de consolation et d'encouragement à chaque moment. O Père, faites que nous veillions et priions en méditant toujours sur les atroces douleurs que le Seigneur et la Vierge souffrent pour et à cause de nous. (Méditez un moment.)


"Le Seigneur qui vous aime tant, continue à saigner. Mon Cœur se tord de douleur tandis que Je contemple tout ceci. N'allez-vous pas essuyer Son Sang et Sa Sueur?" (Message de la Vierge du 25 novembre, 1996)


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


O Vierge Marie, daignez imprimer en mon cœur les blessures de Jésus crucifié.

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Cinquième Station

Méditons sur Simon le Cyrénéen aidant Jésus à porter sa Croix


Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons,

Parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.


Le Seigneur accorde sur nous l'Amour et la Miséricorde infinis ! O Père, que nous devenions tous un en Christ qui, Lui, est la Tête, en ne refusant jamais de porter la croix qui nous est donnée, en nous souvenant de Simon qui a aider le Seigneur à porter la lourde croix, et en nous repentant sincèrement de nos péchés à chaque moment, nous rappelant toujours que Vous avez donné jusqu'à la dernière goutte de Votre Sang pour expier nos péchés et nous sauver tous. Aidez-nous à nous encourager mutuellement d'un cœur sincère, à nous apprendre les uns les autres ce qui est bon, et à accueillir les conseils qui pourront corriger nos défauts, avec un amour généreux et sans limite, et faites que nous devenions de vrais enfants qui recevront le Seigneur et la Vierge dans notre cœur pour que ces liens d'amour ne puissent jamais se briser. (Méditez un moment)


"Je vous ai particulièrement appelés ici pour que vous puissiez jouir du rôle de Simon, le Cyrénéen qui a porté courageusement la lourde croix pour aider le Seigneur quand Il monte sur la Colline du Calvaire, et vous devriez donner cette joie au démon ? Aimez-vous les uns les autres dans un amour qui transcende les créatures, sans oublier la transcendance de mon Amour." (Message de la Vierge du 8 décembre 1995)


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


O Vierge Marie, daignez imprimer en mon cœur les blessures de mon Jésus crucifié.

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Sixième Station

Méditons sur sainte Véronique essuyant le visage de Jésus


Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons,

Parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.


Le Seigneur de l'Amour porte la croix jusqu'à la fin pour la conversion des pécheurs malgré le sang et la sueur ruisselant sans cesse qui couvraient Ses yeux ! Nous sommes tous appelés dans la vie quotidienne à essuyer la sueur de sang du Seigneur et les larmes de sang de la Vierge, mais nous, remplis de colère et de passions déchaînées, et dominés par l’envie et la jalousie, offrons la joie au diable, en nous haïssant et en ne nous pardonnant pas. Que cela fait grand mal aux Cœur du Seigneur et de la Vierge ! Les soldats fouettent Jésus, Lui donnent des coups de pieds, Lui crachent au visage, et la foule le lapide, mais Sainte Véronique s'est frayée un chemin à travers la foule, s'approche courageusement du Seigneur sans se soucier du respect humain et de la crainte des critiques, et essuie le visage de Jésus couvert de sang et de sueur, elle nettoie Ses yeux aveuglés par le sang qui coule le long de son front transpercé par la couronne d'épines, qui est fortement enfoncée. O Père, Aidez-nous à rester toujours éveillés pour que nous soyons les apôtres du Cœur Sacré du Seigneur et du Cœur Immaculé de la Vierge Marie qui les consoleront, comme Sainte Véronique, témoignant plus vigoureusement de la force de l'amour, en toute loyauté et avec héroïsme, sans nous soucier du respect humain et de la crainte des critiques. (Méditez un moment)


"Si vous avez compris, que même maintenant, je verse des sueurs de sang et des larmes de sang pour vous, alors vous aussi essuyez maintenant mes sueurs de sang avec votre vie. Agir ainsi c'est vraiment mener une vie de pénitence et de réparation." (Message du Seigneur du 27 mai 1992)


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...

O Vierge Marie, daignez imprimer en mon cœur les blessures de Jésus crucifié.

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Septième Station

Méditons sur Jésus, épuisé, tombant pour la deuxième fois


Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons,

Parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.


Le Seigneur de l'Amour, épuisé par la flagellation et les innombrables coups de fouet, tombe misérablement sous le poids de la croix, et se relève avec toute sa force pour la conversion des pécheurs ! Quand le Seigneur est tombé une deuxième fois, un soldat romain L'a frappé impitoyablement sur Sa joue gauche avec son poing bagué. Son visage était déchiré et un morceau de chair s'en est arraché. D'autres soldats ont fouetté partout Son corps, Lui ont donné cruellement des coups de pied et l'ont écrasé. Comme la douleur était intense! O Père, alors que nous essayons de vivre juste selon la Volonté du Seigneur et de la Vierge, indignes pécheurs que nous sommes, et de nous convertir par les mérites de la Passion de Jésus qui pouvait se lever avec la plus grande difficulté sans aucune aide pour la conversion des pécheurs seulement, ayez pitié de nous pour que nous puissions nous relever et prendre un nouveau départ, même si nous sommes épuisés que nous titubons et que nous tombons. (Méditez un moment.)


"Mon Fils Jésus et Moi-Même sommes de nouveau près de vous aujourd'hui, par vos prières pleines d'amour et votre participation aux souffrances de Jésus, consacrant votre temps à la conversion des pécheurs, méditant sur le Mystère du Salut, obtenu par les infinies souffrances de la Croix de Jésus." (Message de la Vierge, le 2 février 2002)


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...

Sainte Mère, daignez imprimer en mon cœur les blessures de mon Jésus crucifié.

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Huitième Station

Méditons sur Jésus exhortant les femmes de Jérusalem


Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons,

Parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.


Le Seigneur de l'amour nous console même au milieu des souffrances atroces! Seigneur, Vous nous aimez tant, nous pécheurs, et nous consolez même quand vous ne pouvez plus tenir les yeux ouverts, que Vous perdez connaissance dans les douleurs de la Flagellation, des coups de barre de fer, les coups de massue, les coups de pierres, et dans les douleurs de tout Votre Corps déchiré et de Vos os broyés, traînant Vos pieds sur le sol avec votre Corps pesant et subissant les innombrables moqueries et insultes de la foule qui ne cesse jamais de vous insulter et de Vous railler. Le Seigneur et la Vierge nous attendent les bras ouverts, car Ils veulent que nous nous convertissions tous et soyons sauvés, même les bourreaux et les plus grands pécheurs qui commettent toutes sortes péchés, en succombant aux tentations du démon qui les conduit à l'amour égoïste et au manque de compréhension mutuelle. O Père, Aidez-nous à rester éveillés et a prier sans cesse à chaque moment de notre vie, en petites âmes, se souvenant que le jugement sévère de la justice est proche. (Méditez un moment.)


"Ne pleurez pas en voyant mes larmes, mais regardez et consolez mon Fils Jésus qui sue du sang et qui est couronné d'épines." (Message de la Vierge, le 11 août 2002)


En cette époque, la coupe de la juste colère de Dieu a été déjà remplie et levée très haut, et Son châtiment est sur le point de s'abattre sur le monde entier, car l'humanité commet indistinctement les péchés. Qu'il nous advienne selon ces paroles de la Vierge !


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...

O Vierge Marie, daignez imprimer en mon cœur les blessures de mon Jésus crucifié.

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Neuvième Station

Méditons sur Jésus tombant pour la troisième fois


Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons,

Parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.


Le Seigneur de l'Amour se relève avec toute sa force pour accomplir la volonté du Père et le salut de l'humanité, en tombant misérablement et se roulant par terre avec la Croix ! Seigneur Jésus, avec Votre Corps sanglant et déchiré en mille morceaux, Vous portez non seulement la lourde Croix mais aussi les péchés de toute la race humaine, Vous tombez et subissez ces souffrances à cause de nos péchés. Seigneur, tombant à plat ventre avec la Croix, Vous roulant a terre et Vous débattant sous le poids de la Croix, Vous Vous êtes offert pour la conversion des pécheurs et le salut de l'humanité. Si nous ne nous convertissons pas, que c'est déplorable ! O Père, Aidez-nous à être Vos enfants qui consolent le Seigneur et la Vierge par l'aimable offrande de nos peines, de nos souffrances, de nos afflictions, de nos soucis et de nos désaccords, et aidez-nous a méditer profondément sur les douleurs horribles du Seigneur. (Méditez un moment.)


"Et une affreuse douleur de plus pour Mon Cœur de Mère fut quand Jésus parcourut Son terrible Chemin de Croix jusqu'au Calvaire sous toutes sortes de railleries, Son Corps fut entièrement couvert de sang à cause de la flagellation, Il était totalement épuisé et tombait misérablement avec Sa Croix. Je ressentis cette peine dans tout Mon Corps, et Mes os furent comme broyés. Mais ce ne fut pas tout ! Lorsque J'entendis le bruit du marteau clouant Mon Fils sur la Croix, Je ressentis ces martèlements dans Mon Corps et, lorsque la lance transperça le Cœur du Seigneur attaché à la Croix, pareillement Mon Cœur fut comme transpercé et écrasé. Après ce jour, (Vendredi Saint) Moi Sa Mère, qui fus incapable d'aider le Seigneur dans ces misérables circonstances, Je parcourus, jour après jour, le Chemin du Calvaire que Jésus avait suivi en versant Son Sang, priant intensément Dieu le Père pour la conversion des pécheurs. Et maintenant encore, deux mille ans plus tard, Je marche encore avec vous." (Message de la Vierge du 28 mars 2002, Jeudi-Saint)


O Père, aidez-nous à rester toujours éveillés et à transformer nos vies en prières à chaque moment de chaque jour selon les paroles de la Vierge, pour que nous soyons les apôtres des Cœurs de Jésus et de Marie qui réparent Leurs blessures.


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...

O Vierge Marie, daignez imprimer en mon cœur les blessures de Jésus crucifié.

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Dixième Station

Méditons sur Jésus dépouillé de ses vêtements, abreuvé de fiel et de vinaigre


Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons,

Parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.


Quand les soldats déshabillent violemment Jésus, il tombe de son Corps, des morceaux de Chair et des gouttes de Sang. Mais le Seigneur, est rempli d'amour, et Il désire seulement la conversion des pécheurs, même au milieu des douleurs terribles! Le Seigneur, est misérablement épuisé et souffre d'abondants saignements, il a des frissons, subit toutes sortes de malédictions, railleries, insultes, et l'humiliation d'être déshabillé et d'être abreuvé de vinaigre et de fiel. Cette scène était si pénible qu'on ne pouvait garder les yeux ouverts. O Seigneur, la grande majorité du clergé et des religieux, et même des enfants que Vous avez spécialement choisis et appelés, Vous ont cloué sur la Croix, et, au lieu de Vous descendre de la Croix, ils restent comme endormis et se gonflent d'orgueil, de vanité et d'égoïsme et joignent leurs forces à celle du démon. Enfin ils s'égarent dans la mauvaise direction, et marchent sur la route de l'enfer avec la nombreuse troupe des damnés. Quelle peine le Seigneur et la Vierge ressentent-ils en voyant cela! O Père, bien que nous en soyons indignes, aidez-nous à nous débarrasser dès maintenant de l'orgueil et de l'égoïsme, à remporter la victoire sur les démons diables qui remplissent la terre, et à devenir les consolateurs des Cœurs de Jésus et de la Vierge, et d'humbles instruments qui essuient votre Sueur et vos Larmes de sang. (Méditez un moment)


"Souvenez-vous que, déjà, ce monde se transforme en cendres à cause de ses graves péchés mais Mon Fils Jésus prend encore patience grâce à vos ferventes prières, sacrifices et réparations. Mes petites âmes, vous devez vous laisser consumer dans le Cœur Sacré de Jésus, qui est la Victime offerte en Sacrifice de Réconciliation, et en Mon Cœur Immaculé. Transformez vos vies en prières afin de cicatriser les plaies sanglantes du Seigneur." (Message de la Vierge du 9 novembre 2001)


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...

O Vierge Marie, daignez imprimer en mon cœur les blessures de Jésus crucifié.

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Onzième Station

Méditons sur la crucifixion de Jésus


Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons,

Parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.

O mon Seigneur, mon Bien-aimé ! Vous aimez tant les âmes qui continuent à Vous enfoncer dans la boue. Comment pouvons-nous tenir compte de Votre immense Amour, si grand, si profond, si large? Des coups violents de marteau continuent à vous casser les oreilles. La Vierge observe Jésus saignant sans interruption, endurant ce cruel transpercement de Sa chair vivante et le broiement de Ses os. Elle sent une atroce douleur en sa poitrine, et Son Cœur se déchire en morceaux. Combien de prières pourront enlever tous ces clous enfoncés dans Votre Corps Seigneur! Bien que nous soyons en indignes, nous Vous aimons de tout notre cœur. Soyez consolé par les sacrifices, pénitences, et ferventes prières que nous Vous offrons, même s'ils sont petits comme la poussière. O mon Seigneur et ma Mère! Soyez consolés: et faites que nous devenions dès maintenant des pinces d'amour pour retirer les clous du Corps de Jésus que nous avons enfoncés par nos péchés, des mouchoirs d'amour pour essuyer votre Sang et votre Sueur, et enfin des tailleurs d'amour pour réparer les blessures du Cœur Sacré de Jésus, pour que notre gratitude envers Vous ne se démente jamais. (Méditez un moment)


"De même que Dieu sauva beaucoup d'Israélites dans le désert en érigeant, par Moïse, un serpent de bronze, Mon Fils Jésus et Moi avons l'intention de sauver beaucoup de nos enfants par les mérites infinis de Sa Croix et l'Amour brûlant de Mon Cœur Immaculé, vous accompagnant sur ce Chemin de Croix, répandant du sang tandis que vous méditez sur la Passion du Seigneur et que vous priez avec dévotion pour la conversion des pécheurs en ce temps dangereux." (Message de la Vierge du 28 mars 2002)


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...

O Vierge Marie, daignez imprimer en mon cœur les blessures de mon Jésus crucifié.

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Douzième Station

Méditons sur la mort de Jésus crucifié


Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons,

Parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.


Mon Seigneur qui êtes la Victime offerte en Sacrifice de Réconciliation, offrant Votre Corps pour le salut de l'humanité! Le Seigneur infiniment saint, a pardonné à ses bourreaux, et a même prié pour eux : "Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font". (Luc 23: 34) En blessant notre prochain, nous nous blessons mutuellement à cause de la jalousie, de l'envie, de la rancœur, de la haine, de la trahison, de la colère, du malentendu, le cœur en est inévitablement meurtri. Seigneur, ayez pitié de nous et faites que nous puissions nous repentir de tous les péchés que nous avons commis jusqu'ici, et pardonner à nos ennemis et les aimer, en méditant sur l'amour du Seigneur qui a pardonné même à ceux qui Lui ont fait du mal et qui l'on mis à mort. Lorsque le larron qui était à la droite de Jésus, condamné à mourir, supplia Jésus avec pleine confiance, en disant : "O Jésus, quand Tu seras dans Ton Royaume, souviens-toi de moi". Le Seigneur lui a répondu : "En vérité, Je te le dis, aujourd'hui même, tu seras avec Moi au Paradis." (Luc 23: 42-43), il a obtenu le Royaume des Cieux. O Père, quand nous nous considérons comme pauvres et incompétents, même si nous voulons mourir, désespérant et cédant à un sentiment de frustration et de découragement, aidez-nous, pécheurs que nous sommes, à nous repentir entièrement de nos péchés, par les mérites de la Passion sur la Croix pendant laquelle une lance a traversé son Côté et a pénétré son Coeur, et par l'amour infinie avec lequel le Seigneur a été cruellement cloué à la Croix pendant trois heures, versant pour nous les pécheurs jusqu'à la dernière goutte de Son Sang et d'Eau tandis qu'Il était attaché à la Croix, entouré de toutes sortes de haines et d'insultes, aidez-nous ainsi à devenir de petites âmes simples, selon la volonté de Dieu et de la Vierge comme le larron qui était à la droite de Jésus, condamné à mourir crucifié, supplia Jésus avec pleine confiance, pour que nous puissions entrer dans le Royaume des Cieux au dernier jour (Méditez un moment.)


"Mes petites âmes bien-aimées! Tandis que Moi qui étais Crucifié mourais misérablement au milieu des souffrances les plus aiguës, l'humiliation que Ma nature humaine a soufferte, était vraiment extrême. Mais ce n'était ni une haine, ni des insultes, mais un Amour infini pour le salut de l'humanité." (Message du Seigneur (5 août 1986)


En nous rappelant toujours de ces paroles du Seigneur, nous deviendrons de petites âmes réparant les insultes faites au Seigneur et qui consolent la Vierge, en offrant généreusement nos vies entières, en les transformant en prières.


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...

O Vierge Marie, daignez imprimer en mon cœur les blessures de Jésus crucifié.

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Treizième Station

Méditons sur Jésus descendu de la croix


Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons,

Parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.


O affligée Vierge Marie, vous, qui tenez sur vos genoux le cadavre du Christ, descendu de la croix, et qui pleurez misérablement! Comment pouvons-nous, qui sommes si indignes, tenir compte de vos souffrances misérables que vous avez subies à l'heure de l'agonie de votre Fils, en tenant dans vos bras Son corps brisé, fondant en larmes dans une profonde tristesse ? Nous sommes pécheurs et nous n'avons rien d'autre à vous offrir que notre honte, mais, bien que la solitude, les tristesses et les peines nous arrivent, que nous subissons toute espèce d'injures, et que l'on se couvre de critiques pleines de propos insensés, essayons d'offrir avec joie et amour notre vie entière pour le Seigneur et la Vierge, méditant sur les grandes douleurs de la Mère. Comme si nous voudrions offrir nos blessures non cicatrisées et bien enveloppées dans des bandages, en transformant nos vies en prières. Aidez-nous, ô Père à déployer la force de l'amour et à vous montrer pleinement et héroïquement notre fidélité, en imitant l'amour brûlant du Seigneur et de la Vierge qui ont versé leur Sang pour vos enfants dont les âmes sont mourantes. (Méditez un moment.)


"Je n'ai pas racheté les enfants du monde avec l'or, l'argent, les pierres précieuses, ou le pouvoir mondain, mais Je les ai racheté avec l'amour de Dieu qui est le plus pur et le plus suprême et avec lequel J'ai donné jusqu'à la dernière goutte de Sang et d'Eau en ouvrant Mon Sacré Coeur. J'emploierai ce Sang d'Amour pour le repentir des pécheurs." (Message du Seigneur du 28 juillet 1987)


Notre Père... Je vous salue, Marie... Gloire au Père...

O Vierge Marie, daignez imprimer en mon cœur les blessures de mon Jésus crucifié.

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Quatorzième Station

Méditons sur Jésus mis au tombeau


Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons,

Parce que vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.


Seigneur, qui êtes l'Amour même, vous auriez pu Vous-même descendre de la Croix! Mais vous avez été cloué sur la Croix, êtes mort puis enseveli et ressuscité le 3e jour pour accomplir tout, car si Vous n'auriez pas connu la mort, Vous ne seriez pas ressuscité. Seigneur, qui êtes l'e début et la fin de toute chose, et qui détenez les clés de la mort, de l'enfer et des cieux, Vous vous êtes livré tout entier pour chacun d'entre nous. Comment pouvons-nous, pécheurs que nous sommes, tenir compte de Votre immense Amour, dans toute sa hauteur, sa profondeur et sa largeur? Marie, ma chère Maman, Vous qui êtes plus grand trésor de l'Église et la très sainte Reine de l'Univers! Combien ce fut une journée de cruelles souffrances pour Vous, oui, une longue, très longue journée au cours de laquelle vous restiez seule, alors que Vous aviez ayant perdu votre Fils Jésus, vous retrouvant sans Lui! Vous avez toujours souffert à partir du jour où vous avez conçu votre Fils Jésus, mais en ce Samedi Saint, vous exprimiez pour la première fois extérieurement votre Douleur et vous priez toute la nuit pour votre Fils Jésus et pour les pécheurs, pleurant dans la plus grande désolation sans avoir conscience du temps qui passe. O Seigneur, nous sommes de pauvres pécheurs, faites que nous transformions notre vie en une continuelle prière, et que toute notre vie Vous soit totalement consacrée par de petites et de grandes croix, en nous souvenant toujours de vos fortes douleurs.


"C'est pour vous que J'ai enduré toutes sortes de peines, et que Je suis mort crucifié. Mais la mort ne M'a pas anéanti, J'ai accepté de mourir, non seulement pour vous, mais aussi pour Mes bourreaux et les plus grands pécheurs pour qu'ils se repentent et soient sauvés, afin que vous soyez tous, un jour, unis dans la très Sainte Trinité. Je souhaite que vous réalisiez tous que Moi et Ma Mère, Nous avons tout donné pour vous sans rien Nous réserver; désirant que le monde entier se convertisse." (Message du 1er juillet 1996)


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...

O Vierge Marie, daignez imprimer en mon cœur les blessures de mon Jésus crucifié.

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Quinzième Station

Méditons sur la Résurrection de Jésus au matin de pâques


Le Seigneur du grand amour, entre sa Mort et sa Résurrection, passe de la mort à la vie! Votre inestimable et infini Amour grâce auquel la mort ne Vous a pas anéanti mais grâce auquel Vous êtes ressuscité et vous nous avez donné de l'espoir, et Celui merveilleux avec lequel Vous nous avez promis à tous une nouvelle vie éternelle par le Sacrifice de la Croix, sont arrivés au Ciel. Vous nous aimez tellement que vous nous avez promis de nous grandir spirituellement et de nous accorder l'indulgence plénière. En cette époque où seront séparés le bon grain et l'ivraie, nous désirons comprendre le fait important que nous sommes appelés afin que tous les enfants du monde puissent se repentir, être sauvés et rendre gloire à Dieu. Nous souhaitons accomplir la volonté de la Vierge, travailler sans relâche à sauver ce monde pitoyable qui va vers sa destruction et sa ruine. Nous faisons entière confiance au Seigneur et à la Vierge qui nous garderont pour que nous ne perdions jamais notre intégrité, même dans l'adversité avec l'arme invincible, l'amour du prochain, qui nous permettra de vaincre les attaques rusées du démon. Père, faites que tous Vos enfants du monde, libérés de l'obscurité, renaissent spirituellement et jouissent de la paix, de l'amour, et de la joie. (Méditez un moment.)


"Il y a deux mille ans, J'aurais pu descendre de la Croix. Gardant en mémoire cette vérité qu'il faut mourir pour pouvoir ressusciter, vous au moins, qui avez répondu à Mon appel, vous devez Me suivre en restant unis, dans l'humilité et la droiture, imitant la foi des martyrs." (Message du Seigneur, le 12 avril 1998)


"Le Dernier Jour, vous participerez au Banquet céleste et éternel, dans la gloire, parmi les acclamations des anges et des saints, là où il n'y aura plus ni mort, ni faim, ni soif, ni tristesse, ni souffrances, ni soupirs, mais rien que l'Amour." (Message de la Vierge, le 9 novembre 2001)


Gloire, louange, grâces et adoration au Seigneur, maintenant et toujours. Amen.

Préparons nos esprits et cœurs pour recevoir la bénédiction de Jésus ressuscité


"Je vous accorde à tous une bénédiction sans limite à vous tous qui êtes venus Nous chercher, Moi et Ma Mère désirant que le monde entier soit sauvé." (Message du Seigneur du 30 juin 2002)


Pour l'accomplissement de la Volonté Divine que le Saint Père cherche, pour la sanctification du clergé et des religieux, pour la conversion des pécheurs et pour la sanctification de toutes les familles, nous disons:


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...

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14 août 2009

Fête de Saint Maximilien-Marie Kolbe

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Saint Maximilien-Marie Kolbe

Martyr de l'Immaculée

1894-1941

Fête le 14 août


Polonais, Catholique et Romain (1894-1919)


Raymond Kolbe est né le 8 janvier 1894, dans la ville de Zdunska-Wola, en Pologne. Il a été baptisé le jour même de sa naissance en l’église paroissiale dédiée à Notre-Dame de l’Assomption. Il était le deuxième fils de Julius Kolbe et de Maria Dabrowska, qui en auront cinq, dont trois seulement survécurent. (...)

Une enfance prédestinée


Les époux Kolbe étaient tous deux de pauvres ouvriers tisserands. Maria avait désiré se faire religieuse, mais elle ne put suivre sa vocation, car aucun monastère n’était en mesure de la recevoir sans dot. Après avoir beaucoup prié, elle avait épousé, à vingt et un ans, Julius Kolbe, catholique fervent et appartenant au tiers ordre franciscain, dont il était aussi dirigeant. Les Kolbe avaient peu d’argent et n’en désiraient pas, car ils considéraient la richesse comme un obstacle à la perfection, et même au salut. Très pieux, ils avaient une grande dévotion à la Vierge Marie, Reine de Pologne, et ils se rendirent plusieurs fois en pèlerinage à Czestochowa avec leurs enfants. En même temps qu’un trésor de mansuétude, Raymond avait reçu un tempérament naturellement fougueux. L’éducation sévère de ses parents lui fut très nécessaire pour dompter son caractère. (...)


La mère d'un Saint

La supérieure du couvent de Cracovie, où la mère de notre saint terminera sa vie, nous donne ce témoignage de première valeur : « Marie Dabrowska est née le 25 février 1870. Mère du P. Maximilien et du P. Alphonse, de l’Ordre des Franciscains, elle a été reçue dans notre Congrégation en 1913, en qualité de tertiaire, attachée aux services hors de la clôture, sur la demande du Père M. Sobolewski, Provincial des Franciscains de Pologne. Elle a vécu dans la Maison-Mère de Cracovie, rue Smolensk, jusqu’à la fin de sa vie, le 17 mars 1946. « Elle s’occupait avec abnégation des affaires de notre Congrégation, s’occupait d’expédier le courrier, était chargée des funérailles des religieuses et fut en toutes ces choses d’une grande utilité pour notre Congrégation. « C’était une personne de vertus éminentes qui édifiait ceux qui l’approchaient. Elle avait une dévotion particulière pour la Vierge Immaculée, elle avait dans sa chambre deux petits autels de l’Immaculée, toujours ornés de fleurs fraîches. Tard le soir, elle chantait à voix basse des cantiques, et le matin elle se levait à quatre heures pour avoir plus de temps à consacrer à la prière. « Elle se mortifiait sans cesse et n’exigeait jamais rien de la Congrégation, si bien que les Supérieures devaient veiller à ce que le nécessaire ne lui manquât pas. Après sa mort, on trouva dans son lit une discipline et une mauvaise planche entre son drap et le matelas. C’est ainsi que cette femme de soixante-seize ans savait mortifier son corps. « Elle pratiquait d’une façon peu commune la pauvreté religieuse et aidait les pauvres. Quand elle recevait de la Supérieure l’argent destiné à ses besoins, elle le redonnait aussitôt pour la célébration d’une sainte messe. Dans sa communion quotidienne, elle puisa les forces pour supporter les coups que lui ont portés la mort de son fils, le Père Alphonse, et le martyre du Père Maximilien. Durant son agonie, elle doit probablement avoir vu ce dernier, parce qu’elle prononça ces paroles : “ Mon fils ”. Inexplicablement elle dut supporter avec patience la calomnie d’une domestique, dont la fausseté ne fut connue qu’après sa mort. Elle passait tous ses moments de liberté en adoration devant le Saint Sacrement. Elle avait prédit qu’un jour elle ferait une chute dans la rue, et c’est ce qui arriva. »


La vision de l'Immaculée offrant les deux couronnes

C’est vers l’âge de dix ans qu’il faut situer l’épisode le plus important et le plus extraordinaire de l’enfance de Raymond : une très douce et maternelle apparition de la Vierge qu’il n’oubliera jamais et qui sera continuellement pour lui un stimulant dans son futur amour chevaleresque pour l’Immaculée et dans les fatigues de l’apostolat. Sa mère l’a racontée: « Une fois, quelque chose en lui m’avait déplu, et je lui dis : Mon petit Raymond, qu’est-ce que tu deviendras plus tard ? Après je n’y pensai plus, mais j’observai que l’enfant changeait de telle manière qu’on ne le reconnaissait plus. Nous avions un petit autel caché près duquel il se rendait souvent sans se faire voir, et il y priait en pleurant. En général, il avait un comportement au-dessus de son âge, étant toujours recueilli, sérieux ; quand il priait, il était en larmes. Je me demandai avec inquiétude si par hasard il n’était pas malade et lui dis alors : Qu’est-ce qui t’arrive ? Et je commençai à insister : Tu dois tout raconter à ta petite maman ! Tremblant d’émotion et les larmes aux yeux, il me dit : Maman, quand tu m’as grondé, j’ai beaucoup prié la Vierge de me dire ce que je deviendrais. Me trouvant ensuite à l’église, je la priai de nouveau ; alors elle m’est apparue tenant dans ses mains deux couronnes : une blanche et une rouge. Elle me regarda avec tendresse et me demanda si je voulais ces deux couronnes. La blanche signifiait la persévérance dans la pureté, et la rouge le martyre. Je répondis que je les acceptais. Alors elle me regarda avec douceur et disparut. Le changement extraordinaire survenu chez l’enfant attestait pour moi la vérité de la chose. Il en était pénétré en permanence et, en toute occasion, le visage rayonnant, il faisait allusion à cette mort de martyr qu’il désirait. C’est ainsi que j’y fus préparée comme la Vierge Marie après la prophétie de Siméon... ”(...) En octobre 1907, à l’âge de treize ans, il entre au petit séminaire des Frères mineurs conventuels, à Lwów, avec son frère ainé. Pendant les trois ans où il y fait ses études, il manifeste intelligence, application, esprit scientifique, mais aussi sensibilité, bonté, courtoisie, gaieté et piété. (...)


Un nouveau Saint François

Après avoir connu une forte tentation d’entrer dans l’armée, tentation qu’une visite inattendue de sa mère chassa, il revêtit l’habit franciscain et reçut le nom de frère Maximilien, le 4 septembre 1910. Il a seize ans et huit mois. (...) Le 5 septembre 1911, il faisait sa profession simple. Un an plus tard, il était désigné pour se rendre au Collège séraphique international de Rome, en vue d’obtenir des diplômes en philosophie et en théologie. Il y restera sept ans. C’est pendant cette période romaine, le 1er novembre 1914, qu’il fait profession solennelle et ajoute à son nom religieux celui de “ Marie ”, expression significative de la note dominante de sa spiritualité, qui s’affirme de plus en plus. (…) À Rome, il sera le disciple du Père Stéphane Ignudi, qui avait été lui-même le confident et le confesseur de saint Pie X. (…) Le frère Maximilien recevra de lui son amour pour la Vierge Immaculée, son esprit romain et sa vénération pour le Pape, sa volonté de lutter contre le mal, particulièrement la franc-maçonnerie, et pour la défense inflexible des droits spirituels et temporels de l’Église. (…) Le P. Ignudi notera en 1919 dans le registre journalier du Collège cette appréciation sur son disciple : sanctus juvenis (“ un jeune saint ”). (…)


1917: Le choc de la secte impie


Frère Maximilien-Marie souffrait cruellement de tout ce qu’il voyait se produire contre l’Église dans la ville de Rome. (…) L’anticléricalisme rageur et vulgaire éclatait en toute occasion contre les catholiques et contre le Pape et atteignit son paroxysme en pleine guerre, en 1917, année où l’on célébrait le quatrième centenaire de la Réforme protestante (1517) et le bicentenaire de la fondation de la franc-maçonnerie (1717). (…) Le jeune religieux en fut fortement impressionné, il écrira plus tard : « Cette haine mortelle pour l’Église de Jésus-Christ et pour son Vicaire n’était pas une simple gaminerie d’individus dévoyés, mais une action systématique découlant du principe de la franc-maçonnerie : Détruisez toute religion quelle qu’elle soit, surtout la religion catholique. »(…)

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La Consécration à l'Immaculée (16 octobre 1917)


Le 20 janvier 1917, alors que le Père Ignudi lit et commente la prodigieuse apparition de la Vierge Immaculée à Alphonse Ratisbonne et la conversion fulgurante du jeune juif, frère Maximilien-Marie conçoit l’institution de la Milice de l’Immaculée. Dès le lendemain, il confie son audacieux projet à six confrères parmi les clercs les plus exemplaires du Collège. Il leur propose de fonder une Association mariale, avec l’approbation de l’autorité ecclésiastique : le but principal serait d’endiguer ce flot d’impiété, d’arrêter ces mouvements hostiles à l’Église qui augmentaient sans cesse. (…) Selon le P. Pignalberi, présent lors de la fondation de la  M.I., frère Maximilien proposa cette réflexion : « Est-il possible que nos ennemis doivent déployer tant d’activité jusqu’à avoir la supériorité, tandis que nous resterions oisifs tout au plus appliqués à prier, sans pourtant nous mettre à l’œuvre ? N’avons-nous pas, peut-être, des armes plus puissantes, la protection du Ciel et de la Vierge Immaculée ? L’Immaculée, victorieuse et triomphatrice de toutes les hérésies, ne cédera pas la place à l’ennemi qui relève la tête, si elle trouve des serviteurs fidèles dociles à son commandement ; elle remportera de nouvelles victoires plus grandes que tout ce que l’on peut imaginer. (...) « Il faut que nous nous mettions, tels des instruments dociles, entre ses mains, employant tous les moyens licites, nous introduisant partout par la parole, par la diffusion de la presse mariale et de la médaille miraculeuse, valorisant notre action par la prière et le bon exemple. » (…) C’est ainsi que le soir du 16 octobre 1917, ces six premiers candidats à la nouvelle “ chevalerie ”, guidés par frère Maximilien-Marie, faisaient leur consécration à Marie devant l’autel de l’Immaculée, dans la chapelle du Collège séraphique. C’était trois jours après la sixième apparition de Notre-Dame le 13 octobre 1917 à Fatima.


La Milice de l'Immaculée


La M.I. est ainsi officiellement fondée. L’acte de consécration contient en germe toute sa doctrine sur le mystère de l’Immaculée Conception, telle qu’Elle s’est révélée à Lourdes, et le règlement de la M.I., rédigé aussi en ce 16 octobre, exprime toute la mission mariale que le Père Kolbe reçut de la Vierge Marie, à savoir : “ remettre à Dieu le monde entier par l’Immaculée ”. (…)


Acte de consécration de saint Maximilien Kolbe à l’Immaculée Conception


Daigne recevoir ma louange, ô Vierge bénie ! Immaculée – Conceptionn Reine du ciel et de la terre, Refuge des pécheurs et Mère très aimante à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la Miséricorde, me voici à tes pieds, moi, N..., pauvre pécheur. Je t’en supplie, accepte mon être tout entier comme ton bien et ta propriété ; agis en moi selon ta volonté, en mon âme et mon corps, en ma vie et ma mort et mon éternité. Dispose avant tout de moi comme tu le désires, pour que se réalise enfin ce qui est dit de toi : « La Femme écrasera la tête du serpent » et aussi : « Toi seule vaincras les hérésies dans le monde entier ». Qu’en tes mains toutes pures, si riches de miséricorde, je devienne un instrument de ton amour capable de ranimer et d’épanouir pleinement tant d’âmes tièdes ou égarées. Ainsi, s’étendra sans fin le Règne du Cœur divin de Jésus. Vraiment, ta seule présence attire les grâces qui convertissent et sanctifient les âmes, puisque la Grâce jaillit du Cœur divin de Jésus sur nous tous, en passant par tes mains maternelles.

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Croisade Mariale et Eucharistique


Les Supérieurs demanderont au Père Kolbe de ne pas parler de sa pieuse association, et ce, jusqu’à ce que le Pape Benoît XV lui accorde en avril 1919 bénédictions et encouragements. Trois années s’écouleront encore avant que la Milice de l’Immaculée reçoive l’approbation ecclésiastique définitive, le 2 janvier 1922. Maximilien avait reçu le sacerdoce le 28 avril 1918, et célébré sa première messe en l’église Sant’Andrea delle Fratte, à l’autel du miracle qui rappelle l’apparition de la Vierge Immaculée au juif Alphonse Ratisbonne. C’est sous sa direction qu’il obtiendra, le 22 juillet 1919, son doctorat en théologie. Déjà, dès cette époque, le P. Maximilien eut à souffrir de nombreuses critiques de la part de ses confrères pour ses plans d’apostolat audacieux, tels que ses projets futurs pour diffuser la dévotion à la Vierge Immaculée, spécialement par la presse et tous les moyens modernes. (...)


Cracovie (1919-1922)


Ayant obtenu ses diplômes, le Père Kolbe rentre en Pologne à Cracovie. À cause de sa mauvaise santé, un ministère de confessions et de petites prédications lui est alors confié, qui lui permettra d’enrôler de nouveaux membres dans la M.I. (…) Déjà, il songe à créer un petit journal. Il aura le temps de méditer ce projet jour et nuit durant son premier séjour au sanatorium. En effet, durant l’automne 1919 il est frappé de phtisie, et en janvier 1920 il est hospitalisé à Zakopane. Il y séjournera de façon intermittente jusqu’en avril 1921, y exerçant un apostolat de souffrance et d’évangélisation parmi les malades non catholiques. Là, il rédigera un premier livre destiné à faire connaître la M.I. Il a à peine vingt-six ans. (…) De retour à Cracovie, il lance, en janvier 1922, la publication de sa revue mariale : “ Le Chevalier de l’Immaculée ”. Comme les forces du mal se servent de la technique moderne, de la presse et de la radio pour diffuser l’erreur, le P. Kolbe veut aussi utiliser ces inventions pour la plus grande gloire de Dieu. Mais il manque d’argent. Ses confrères craignent un échec financier et critiquent la manière dont le bulletin est rédigé. Certains le surnomment : “ Max le naïf ”. (…) De ce fait, ces années 1922-1923 furent bien éprouvantes pour lui. Mais la “ caisse sans fond de la Divine Providence ” pourvoyait à tout, et le Chevalier put se maintenir et se développer.  (...)


Godno (1922-1927)


Lorsqu’il entra en possession de la première machine à imprimer, le P. Maximilien-Marie venait d’être envoyé par son Supérieur au couvent de Grodno. Il y demeurera cinq ans, tout occupés de ministère paroissial, de la direction de la M.I. et de la publication du Chevalier, qui tirera bientôt à 12 000 exemplaires. (…) De nombreux jeunes gens se pressèrent bientôt aux portes du couvent pour rejoindre le Père Kolbe dans sa mission évangélique. Certains Pères prirent ombrage de son influence sur les jeunes, de la force et de l’originalité de son caractère, de sa fidélité à la Règle et de son goût de la perfection. D’autre part, la présence de l’imprimerie à l’intérieur du monastère, même dans un dessein apostolique, suscita un certain nombre de conflits. (…) En 1926, le P. Kolbe est de nouveau hospitalisé pendant six mois, laissant la charge de la M.I. et du Chevalier à son frère Alphonse. Ses Supérieurs lui ayant ordonné de “ ne plus s’occuper de rien ”, il obéit scrupuleusement, se contentant de prier l’Immaculée pour qu’Elle aide son frère. Celui-ci s’acquittera à merveille de sa charge, en disciple convaincu du P. Kolbe plus encore qu’en frère. Quand le P. Maximilien-Marie revient de Zakopane en 1927, la M.I. et le Chevalier auront atteint un tel développement qu’ils ne pourront plus rester à Grodno. Le Chevalier tirait alors à 60 000 exemplaires.


Niepokalaw (1927-1930)


En juin 1927, le Chapitre provincial de Cracovie accorde au Père Kolbe la permission de fonder Niepokalanów (“ Cité de l’Immaculée ”), à une quarantaine de kilomètres de Varsovie. Le terrain lui a été offert gratuitement par son propriétaire. Le soir du départ, le Père Maximilien-Marie avait dit aux deux Pères et aux dix-huit frères qui l’accompagnaient :  « (…) Dans le nouveau couvent, notre sacrifice devra être total. La vie religieuse devra y fleurir dans la plus parfaite observance, particulièrement dans la pratique de l’obéissance. Il y aura beaucoup de pauvreté selon l’esprit de saint François. Il y aura beaucoup de travail, beaucoup de souffrances et de privations. La Règle et les Constitutions devront être rigoureusement observées parce que Niepokalanów devra être un modèle de vie régulière pour tous. (…) » Dès le mois d’août, il avait fait commencer la construction d’une chapelle en bois et de pauvres baraques sur le terrain nu où trônait seulement la statue de l’Immaculée. Quand la communauté y arriva le 21 novembre. L’ensemble était d’une grande pauvreté : pas de tables, mais des planches ; pas de lit, mais de la paille. Qu’importe le froid et les privations, tout était pour l’Immaculée, dans la joie, la fraternité, le travail et la prière. Le 7 décembre, le couvent est béni solennellement par le Père provincial, et érigé canoniquement. La Cité de l’Immaculée était fondée et elle allait connaître un essor extraordinaire grâce à la parfaite organisation et au génie de son fondateur. Peu à peu on verra apparaître des services de rédaction, d’impression et d’expédition d’une haute technicité. Des ateliers de maçonnerie, menuiserie, couture et cordonnerie, buanderie. Un corps de pompiers fut constitué, car tous les bâtiments étaient en bois. Au centre de tout : la chapelle, avec le Saint-Sacrement souvent exposé, autour de laquelle se trouvaient les logements des frères, d’une grande pauvreté, et un immense réfectoire. Devant de tels développements et l’afflux des vocations, les Supérieurs craignirent un échec, car le P. Kolbe n’avait aucune ressource financière. Mais lui n’avait ni doute ni crainte. « On avait l’impression que des assurances secrètes le soutenaient », témoignera son proche collaborateur. (…)


Nagasaki (1930-1936)


En janvier 1930, le Père Kolbe demanda la permission de partir en mission au Japon, pour y fonder une Cité de l’Immaculée ! (…) Ainsi, au début du mois de mars 1930, frère Maximilien-Marie s’embarque pour l’Orient avec quatre frères. Il laissait Niepokalanów aux mains de son frère, Alphonse, en qui il avait toute confiance. Arrivés au Japon, l’évêque de Nagasaki accepta de les garder, sans enthousiasme. (…) Un mois, jour pour jour, après avoir débarqué sans un sou, sans connaître personne, sans lire ni parler un seul mot de la langue, les religieux distribuaient dans la rue deux mille exemplaires du Chevalier japonais, le “ Seibo no Kishi ”. Malgré leur extrême dénuement, ils parviennent à se procurer les machines nécessaires à l’impression. (…) De juin à août, le P. Maximilien-Marie rentre en Pologne afin de participer au Chapitre provincial et d’obtenir la permission de fonder une nouvelle Cité de l’Immaculée. (…) Mais il est obligé de repartir brusquement pour le Japon. Ses frères sont aux prises avec d’inextricables difficultés pour l’impression et la diffusion du Seibo no Kishi. Ses deux collaborateurs prêtres se sont découragés. Croyant que le P. Kolbe allait à un échec certain, ils ont décidé de retourner en Pologne. (…) Quant à l’évêque, Mgr Hayasaka, ne voyant pas arriver les documents officiels, nécessaires à la fondation canonique, se prit à douter de cette entreprise. Il alla jusqu’à retirer l’autorisation, déjà accordée, de célébrer la messe dans la petite chapelle privée de leur Maison. Heureusement lorsqu’il reçut l’autorisation canonique du Saint-Siège en octobre, Monseigneur rendait aux religieux toute sa confiance. On commençait, semblait-t-il, à pouvoir travailler avec un peu de sérénité, quand brusquement, le 7 décembre 1930, arriva la nouvelle : le Père Alphonse était mort. Qu’allait devenir Niepokalanów ? Le Père Kolbe devait-il être rappelé en Pologne ? Fallait-il fermer la mission japonaise ? Le Père Maximilien-Marie écrivit à ses frères : « J’adhère à la volonté de Dieu, et je veux la réaliser particulièrement dans les moments les plus difficiles et les plus critiques. La croix est une école d’amour. Les croix purifient les intentions, parce que la souffrance nous permet d’agir uniquement par amour. » Les Supérieurs ne rappelèrent pas le Père Kolbe et ce fut le Père Koziura qui fut désigné à la tête de Niepokalanów.


Mugenzai no sono « Le Jardin de l'Immaculée »

Pour fonder la nouvelle Cité de l’Immaculée, le Père Maximilien-Marie ne put acquérir qu’un terrain dans les faubourgs de Nagasaki, à cause de la précarité de ses moyens. Ce lieu était éloigné, difficile d’accès, mais de là la vue pouvait embrasser la ville entière, et l’Immaculée rayonnerait sur tous. On ne manqua pas de critiquer ce choix, mais le Père refusa de changer sa décision. Plus tard, on y verra une inspiration divine, puisque, grâce à la pente du terrain, Mugenzai no Sono fut totalement épargnée lorsque éclata la bombe atomique le 9 août 1945 ! (…) En 1933, le Chevalier japonais tirait à plus de 50 000 exemplaires. En trois ans, il avait pris la première place parmi les périodiques catholiques. Cet apostolat n’était fructueux que parce qu’il était inspiré et soutenu par l’attrait qu’exercent sur les âmes, même païennes, la Vierge Immaculée, la pauvreté franciscaine de ses chevaliers et leur esprit vraiment apostolique. (…) En moins de deux ans, les baptêmes se succèdent, et parmi les baptisés de nombreux jeunes sont attirés par l’Immaculée et désirent recevoir la bure. En août 1931, le Père ouvre un noviciat et l’année suivante il crée un petit séminaire avec l’accord de ses Supérieurs. Mais tout cela ne se faisait pas sans difficultés. Le P. Kolbe les acceptait pour l’amour de Marie, les appelant des “ douceurs ” et des “ bonbons ”. Sa mauvaise santé était cause des “ douceurs ” les plus ordinaires. Le médecin qui le traitait a témoigné : « Comme médecin, je fus convaincu qu’il avait un besoin absolu de repos. Comme je le lui prescrivais, il me dit que les médecins européens avaient déjà déclaré sa maladie incurable, et que, voulant faire quelque chose sur cette terre, il ne le pourrait qu’avec de grands sacrifices. Son activité m’apparaissait impossible à mener à bien avec les seules forces humaines, sans une intervention spéciale de Dieu. Il avait souvent quarante degrés de fièvre, et malgré tout son activité était vraiment extraordinaire. » Mais lui, il exhortait ainsi ses frères : « Notre tâche ici est très simple : trimer toute la journée, se tuer au travail, passer pour fou à lier auprès des nôtres, et, anéanti, mourir pour l’Immaculée. Étant donné que nous ne vivons pas deux fois sur cette terre, mais une seulement, il est nécessaire par conséquent d’approfondir au maximum chacune des expressions indiquées pour manifester le plus possible notre amour pour l’Immaculée. N’est-ce donc pas un bel idéal de vie que celui-là ? (…) Notre espérance est toute entière dans l’Immaculée ; courage donc, frère, viens mourir de faim, de fatigue, d’humiliations et de souffrances pour l’Immaculée. » (…)


La crucifiante dissension


Entre 1930 et 1933, (…) les peines les plus amères lui vinrent de certains confrères, venus comme missionnaires au Japon, et qui n’acceptaient pas l’ “ esprit de Niepokalanów ”, c’est-à-dire le don sans limites à l’Immaculée, fondement de l’activité missionnaire. Ils refusaient également de reconnaître la médiation universelle de Marie, qui était le point central de la spiritualité du P. Kolbe, principe moteur de son activité, qui conférait à la Milice de l’Immaculée son caractère théologique. (…) Le Père Maximilien dira n’avoir jamais eu une croix aussi lourde à porter. Il souffrit profondément de voir qu’on condamnait une œuvre approuvée et bénie par l’autorité ecclésiastique, et que l’on menaçait de supprimer ou de vider de leur idéal les Cités de l’Immaculée. (...)


Le Père Kolbe est déposé (juillet 1933)


Le 8 avril 1933, le Père Maximilien-Marie quitta Nagasaki afin de participer en juillet au chapitre qui devait élire un nouveau Père provincial. (…) Au Chapitre provincial de Cracovie, il est démis de sa charge de Supérieur et reçoit l’obédience de repartir pour le Japon, avec la simple charge de professeur de philosophie et de théologie au collège, et de rédacteur du Chevalier japonais. (…) Dans les trois années qui vont suivre, le Père Maximilien-Marie se montrera pour son supérieur, qui le remplace à la tête de la Mugenzai no Sono, un collaborateur sincèrement et fidèlement soumis. Celui-ci lui confia la direction spirituelle des frères, car il mesurait à quel point le Père Kolbe était l’âme de ce monastère.

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Victime pour son peuple


Au Chapitre général de 1936, le Père Maximilien-Marie est rappelé en Pologne pour reprendre la tête de la Cité de l’Immaculée, où il arrive en juillet. Au cours de ce Chapitre, les Pères firent bon accueil à une motion qu’il avait déposée l’année précédente pour demander la consécration de l’Ordre tout entier à l’Immaculée. Ils fixèrent cette consécration au 8 décembre et décidèrent de la renouveler chaque année à la même date. Ainsi, à partir de ce 8 décembre 1936, fête de l’Immaculée Conception, l’esprit de la M.I. pouvait officiellement pénétrer et vivifier l’Ordre franciscain tout entier. (…)

Bruits de guerre

À cette époque, se souvient frère Luc, le Père Kolbe disait sa messe dans un tel “ état de grâce ” qu’il semblait “ rayonner d’une lumière surnaturelle. ” Cette intensité de vie intérieure ne l’empêchait pas de faire preuve d’un sens très aigu des réalités terrestres. Ainsi, dès 1936, il entrevoit, en analysant la situation politique de nos pays d’Europe, le terrible désastre de la deuxième guerre mondiale : « Il va se produire quelque chose dans le monde entier, mais à nous qui sommes consacrés à l’Immaculée, que peut-il arriver, où que nous soyons ? Tout au plus pourra-t-on nous ôter la vie. En ce cas, alors, on nous rendra le plus grand service, parce que nous pourrons ainsi travailler avec une grande efficacité à la conquête du monde entier à l’Immaculée. » Ne voulant rien négliger pour préparer ses “ enfants ” aux conflits douloureux qui les attendaient, Maximilien-Marie prit l’habitude de leur faire des sortes de causeries spirituelles deux fois par semaine et le dimanche. Il leur montrait comment utiliser la souffrance pour leur propre sanctification et celle d’autrui, comment demeurer dans la joie au milieu des épreuves et des appréhensions et comment rester libre aussi, en ne redoutant jamais rien ni personne. Il leur rappelait enfin l’importance de l’amour et de la prière pour les persécuteurs, pour ceux qui torturent et qui tuent. (…)


La « dernière cène »


Un jour, dans un entretien avec les frères profès, il leur révèle que le Ciel lui a été promis par la Sainte Vierge : « C’était le dimanche 10 janvier 1937. Après le repas du soir, la communauté devait assister à une représentation scénique du mystère de Noël. Tout le monde attendait avec impatience cet événement de la soirée. Le Père Maximilien annonça la représentation au cours du repas, en laissant cependant aux profès solennels la liberté de rester au réfectoire pour s’entretenir avec lui. Après le repas, la majorité se rendit au petit théâtre. Mais un certain nombre resta pour parler avec le P. Kolbe qui leur dit en substance : (...) Mes chers fils, maintenant je suis avec vous. Vous m’aimez et moi aussi je vous aime. Je mourrai et vous, vous resterez. Avant de quitter ce monde, je veux vous laisser un souvenir. Comme je veux moi aussi accomplir la volonté de l’Immaculée, j’ai demandé que ne restent que les profès de vœux solennels qui le désirent. Votre présence est le signe que l’Immaculée vous voulait ici. Vous m’appelez Père Gardien, et je le suis. Vous m’appelez Père Directeur, et vous dites bien, puisque je le suis, au couvent et à l’imprimerie. Mais qui suis-je encore ? Je suis votre père. Un père plus vrai encore que votre père charnel qui vous a donné la vie physique. C’est par moi, en fait, que vous avez reçu la vie spirituelle qui est vie divine, ainsi que cette vocation religieuse qui dépasse la vie temporelle elle-même. (...) « Il nous enveloppait tous de son regard ; il semblait maintenant préoccupé de quelque chose de grand qu’il aurait voulu révéler, qui lui tenait à cœur, mais qu’un sentiment d’humilité l’empêchait de dire. À la fin, comme s’il avait vaincu une réserve pleine de pudeur, il baissa les yeux, inclina la tête, et laissa voir sa vive émotion. L’atmosphère, à cet instant, semblait remplie du mystère qu’il allait nous révéler. Et il reprit : Mes chers enfants, vous savez que je ne peux pas être toujours avec vous. C’est pourquoi je désire vous dire quelque chose en souvenir de moi. Oui, oui, dites, Père ! s’écrièrent-ils tous ensemble, en retenant leur souffle. Oh, si vous saviez, mes chers enfants, comme je suis heureux ! Mon cœur déborde de bonheur et de paix, autant de joie et de paix qu’on peut en goûter ici-bas. Malgré les contrariétés de la vie, une paix ineffable demeure toujours au fond de mon cœur. Mes chers enfants, aimez l’Immaculée, aimez-la et elle vous rendra heureux ! Ayez confiance en Elle, une confiance sans limites. Il n’est pas donné à tout le monde de comprendre l’Immaculée. Cela ne s’obtient que par la prière. La Mère de Dieu est la Mère très sainte. Nous comprenons ce que veut dire mère... Mais Elle est la Mère de Dieu, et seul l’Esprit-Saint peut donner la grâce de connaître son Épouse à qui il veut et quand il veut. Je voulais vous dire encore quelque chose, mais peut-être cela suffit-il ? « Là, il nous regarda tous, avec une sorte de timidité, mais nous insistâmes, et nous lui demandâmes de ne rien nous cacher et de tout nous révéler. Bien, alors, je le dirai ! Ajouta-t-il aussitôt. Je vous ai dit que j’étais très heureux et débordant de joie, et cela, parce que le Ciel m’a été promis en toute certitude... Mes chers fils, aimez la Vierge Marie, aimez-la autant que vous savez et pouvez le faire ! « Il le dit avec tant d’émotion que ses yeux s’étaient remplis de larmes. Un autre instant de silence, puis : Cela vous suffit, peut-être, d’avoir appris cela ? C’est peu encore ! Père, dites-nous encore d’autres choses ! Nous n’aurons peut-être jamais plus une dernière cène comme cela. Puisque vous insistez tant, j’ajoute encore ceci : c’est arrivé au Japon ! Je ne dirai plus rien, mes chers enfants, ne m’interrogez pas davantage sur ce sujet ! « Certains des assistants réclamaient encore qu’il entre un peu plus dans les détails, mais tout fut inutile, il ne voulut rien ajouter sur son secret. Quand nos questions insistantes cessèrent, il continua à parler, paternellement. Je vous ai révélé mon secret, et je l’ai fait pour vous donner la force et l’énergie spirituelle dans les difficultés de la vie. Les difficultés et les épreuves, les tentations et la tristesse viendront. C’est alors que ces souvenirs vous rendront la force de persévérer dans la vie religieuse et vous pousseront à accepter les sacrifices que l’Immaculée vous demandera. Mes chers fils, n’aspirez pas à des choses extraordinaires, faites simplement la volonté de l’Immaculée. Que sa volonté s’accomplisse et non la nôtre ! (…) Je vous en prie, ne racontez tout cela à personne tant que je serai en vie... Promettez-le ! Nous le promettons ! répondirent tous ceux qui étaient là. « Après un silence, nous nous mîmes à poser des questions sur différents sujets, surtout sur l’avenir. Comment agir dans telle ou telle circonstance, comment se comporter dans telle éventualité. Le P. Maximilien répondit à tout, clairement, avec une assurance remplie de l’Esprit de Dieu. « La réunion extraordinaire était finie. Nous quittâmes le réfectoire avec dans le cœur et sur les lèvres ces paroles qui ne pouvaient rester secrètes : “ Aimez l’Immaculée, mes chers fils, aimez l’Immaculée ! ” Et ce qui dominait, dans nos pensées, c’étaient ces perspectives que le Père avait fait passer devant nos yeux, comme éclairées d’une lumière prophétique. Des temps difficiles vont venir, des temps d’épreuve, de tentations, de découragement. Mais le souvenir des grâces reçues sera pour vous un soutien ferme et une force victorieuse dans les difficultés de la vie. »


L’Immaculée triomphera...

Le Père Maximilien-Marie disait encore pendant cette année 1937 : « Qu’en sera-t-il dans vingt ou trente ans ? Les frères travaillent déjà en Extrême-Orient. Si cela continue ainsi, ils travailleront dans le monde entier. Le démon prévoit tout cela, et c’est pourquoi il se débat. Hier, j’ai appris que les socialistes, avec les communistes sont en train de préparer de nouvelles attaques pour en finir avec Niepokalanów. Mais nous savons par la Sainte Écriture que l’Immaculée écrasera la tête du serpent qui tend ses pièges : Ipsa conteret caput tuum (Gn 3, 15). Cela, ce sera toujours vrai. Nous devons donc nous mettre à l’œuvre pour nous rapprocher toujours plus de l’Immaculée, parce qu’on ne pourra jamais trop l’aimer. » (…) « L’amour de l’Immaculée ne consiste pas seulement dans un acte de consécration récité même avec une grande ferveur, mais dans le fait de beaucoup souffrir de privations et de travailler pour elle sans arrêt. » (…) Lors d’une conférence, à Rome, après avoir résumé l’apostolat de la M.I. au cours de ses vingt années d’existence, son fondateur dit d’un ton prophétique : « Nous ne croyons pas qu’il soit lointain, ni qu’il soit simplement un rêve, ce jour grandiose où la statue de l’Immaculée trônera, grâce à ses missionnaires, au cœur même de Moscou. »


... Mais après « l'épreuve du sang »


Pour que cela se réalisât, il y avait une condition préalable, énoncée par le P. Maximilien lui-même. (...) Il affirma en effet, « qu’au centre de Moscou se dresserait la statue de l’Immaculée, mais qu’auparavant l’épreuve du sang serait nécessaire. » (…) « Le 28 août, il nous parla des trois étapes de la vie : la première, qui consiste à se préparer à l’activité ; la seconde, qui est le temps de l’activité ; la troisième enfin, qui est celle de la souffrance. (…) » « Le 1er septembre 1939, la guerre éclata entre l’Allemagne et la Pologne, et en moins de trois semaines l’armée allemande atteignait Varsovie. Niepokalanów se trouva encerclée par les troupes de l’envahisseur et livrée à leur caprice. « Ce qu’avait prévu le Père Maximilien-Marie devenait la triste réalité. L’heure de l’épreuve avait sonné pour Niepokalanów. Les combats se déroulèrent avec une telle rapidité que, quatre jours seulement après l’ouverture des hostilités, le 5 septembre, la préfecture de Varsovie ordonna l’évacuation de Niepokalanów. (…) « En ce triste après-midi du 5 septembre 1939, après avoir béni ses frères qui partaient, et les avoir salués fraternellement, il ajouta : “ Adieu, chers fils. Pour moi, je ne survivrai pas à cette guerre. ” (…)  « À la mi-septembre, après un bombardement qui avait fait s’écrouler différents édifices, des groupes de soldats de la Wehrmacht firent irruption à Niepokalanów et saccagèrent tout ce qui leur tomba sous la main. Niepokalanów, la “ Lourdes ” spirituelle de la Pologne, qui avait coûté douze ans de sacrifices, n’était plus ce lieu de travail paisible et fructueux pour les âmes ; l’occupation militaire lui faisait tout perdre. Comme le saint homme Job, le Père Maximilien-Marie répétait : “ L’Immaculée nous a tout donné, Elle nous l’enlève. Elle sait bien ce qu’il en est ! Le dégoût et l’inquiétude qui suivent l’échec viennent de l’amour propre. ” »


Première déportation (septembre-décembre 1939)


Le matin du 19 septembre, la police allemande se présente à Niepokalanów. Rassemblement sur l’esplanade. Tous les religieux doivent partir en déportation, sauf deux qui devront prendre soin des blessés, réfugiés en grand nombre au monastère. Embarqués dans des camions, ils arrivent au camp de Amtitz. Dans cet univers de haine, de souffrance et d’humiliation, le P. Kolbe atteint les plus hauts sommets de l’amour et de l’oubli de soi. Ses compagnons en ont témoigné. (...) Il réconfortait et encourageait ses frères en les confessant, en les réunissant pour des entretiens spirituels où il ne cessait de parler de l’Immaculée, et en organisant des retraites. Il leur disait : « Nous ne savons pas ce que nous deviendrons. Essayons d’être prêts à tout ce que l’Immaculée voudra de nous. Donnons-nous complètement à Elle, pour qu’Elle nous guide toujours selon sa volonté. »(…) Ils restèrent à Amtitz jusqu’au 9 novembre où on les fit partir pour Ostrzesrów, en territoire polonais. (…) Et la vie reprit dans le froid, les privations, la souffrance. Le Père Kolbe ne manquait jamais une occasion de partager sa maigre ration avec les frères qui souffraient le plus de la faim. La sainteté du Père réussit à conquérir le respect et l’amitié d’un officier ennemi. Est-ce lui qui intervint auprès du commandant du camp ? Toujours est-il que le 8 décembre 1939, le P. Kolbe et ses frères sont libérés. (...)


La Cité de l'Immaculée dévastée


Quand ils arrivèrent à Niepokalanów, ce fut pour trouver un couvent saccagé. (…) Sans se décourager, le P. Kolbe entreprit de tout remettre en état, avec ses quarante-quatre frères présents. La statue de Notre-Dame, restaurée, retrouva vite sa place à la grille d’entrée. Le Saint-Sacrement rayonna à nouveau dans la petite chapelle de bois. Toute la journée, à tour de rôle, les religieux s’y relayèrent par groupes de six, adorant Jésus-Hostie. Petit à petit, les frères qui avaient fui revinrent. Ils se retrouvèrent au nombre de 349, tandis que les autres, recherchés par la Gestapo, devaient encore se cacher. Les autorités allemandes refusaient que le couvent abrite plus de 70 frères. Le Père Kolbe eut donc l’idée d’ouvrir des ateliers dont la production servirait aux populations voisines. (…) De nombreux frères étant nécessaires à la marche de ces ateliers, il obtint pour eux l’autorisation de résider à Niepokalanów. Le Père s’occupa aussi d’ouvrir un centre de Croix-Rouge pour soigner les blessés. Malgré la grande pauvreté du couvent, il accueillait tous les réfugiés. Ainsi, par camions entiers, les nazis débarquèrent 1 500 juifs et 2 000 autres en une seule fois ! Pour nourrir tant de malheureux, les frères étaient obligés d’aller mendier. En juillet 1940, une partie des logements sera réquisitionnée en plus pour offrir un abri provisoire à 1 500 Allemands vivant hors de leur patrie ! Le P. Kolbe manifesta envers eux la même charité, pratiquant le commandement de Notre-Seigneur qui demande d’aimer ses ennemis, de pardonner et de rendre le bien pour le mal.


Un « autre Christ »

Les témoignages nous font connaître comment il puisait dans la prière toutes les forces nécessaires : (…) « Le P. Maximilien savait prier dans toutes les circonstances de sa vie ; et c’est à cette source qu’il puisait les forces nécessaires. Plus d’une fois Niepokalanów eut à traverser de grandes difficultés dans son activité de Milice de l’Immaculée. Tout le monde, effrayé, se confiait au P. Kolbe : Quel va être le sort de notre couvent ? Mais lui, en ces moments là, préférait mettre le ciel en alarme. Avec une confiance sans faille, il se jetait aux pieds de l’Immaculée de Lourdes, dans la chapelle, saisissait à pleines mains la statue, et ainsi, quasi immobile, il persistait à prier durant quelques quarts d’heure. Souvent j’ai assisté à cette scène, et en moi même j’ai alors réfléchi : ces prières par lesquelles le P. Kolbe “ attaque ” le Ciel, ne peuvent pas rester sans être exaucées. » Un autre frère témoigne : « Quand les choses allaient mal, il était encore heureux et nous disait : “ Pourquoi être triste ? L’Immaculée ne sait-Elle pas tout ? ”. » (…) Pour comprendre les raisons de l’arrestation du P. Kolbe, il faut y reconnaître l’aversion radicale du nazisme pour la religion catholique : « En Allemagne, de courageux évêques avaient proclamé l’incompatibilité de l’idéologie nazie avec le christianisme. Les nazis avaient répondu par de très dures persécutions contre la religion. Les premiers camps de concentration furent créés pour les juifs et pour les chrétiens fidèles à leur conscience ; y furent enfermés beaucoup de dirigeants d’associations catholiques et de nombreux prêtres. (…) « C’est donc dans la haine anti catholique que l’on doit rechercher avant tout la cause déterminante de l’arrestation et de la mort du Père Kolbe. Il était un représentant brillant et influent de la religion catholique ; c’est pourquoi ils voulurent l’éliminer lorsqu’ils eurent compris qu’ils ne pouvaient s’en faire un collaborateur. Toutes les autres motivations –dénonciations, activités de conspirateur, publications de revues et du quotidien – ne furent que des prétextes. »


Fils de la Pologne Catholique


Au cours de l’année 1940, « le Père Maximilien laissait entendre dans ce qu’il disait qu’il ne resterait pas longtemps à Niepokalanów. Il pressentait qu’un jour ou l’autre on allait l’arrêter. (...) « Et pourtant, il aurait eu la possibilité d’éviter l’arrestation et toutes ses souffrances, s’il l’avait voulu. (...) En optant pour la nationalité allemande, grâce à son nom et à l’origine de sa famille. (…) “ Il repoussa la proposition, en affirmant qu’il avait toujours été, qu’il était et voulait rester fils de la Pologne. ” » (...) La Gestapo s’intéressait de très près au couvent. Régulièrement le Père voyait arriver ses agents pour fouiner ici ou là, interroger des habitants ou des réfugiés. (…)


La trahison d'un ancien Frère


Dès le mois de janvier 1941, le Père ne cessa de répéter à ses fils qu’il ne vivrait pas jusqu’à la fin de la guerre. (…) La Gestapo obtint un témoignage sur les “ activités subversives ” du Père Kolbe, en interrogeant un ancien frère de Niepokalanów qu’il avait dû renvoyer. En cachette de son supérieur, ce frère avait essayé de fabriquer de la fausse monnaie allemande. Heureusement le Père découvrit son trafic avant les Allemands, et chassa ce Judas. Le Père vit la déclaration de son ex-fils. « Il en fut rempli de tristesse, puis il pria, non pour lui-même mais pour celui qui le livrait. Pour ne pas inquiéter les religieux, il ne leur dit rien de ce qui se tramait, mais on le sentait soucieux. » (…)

L’arrestation

« Au matin du 17 février 1941, deux automobiles camouflées se présentèrent à Niepokalanów. En descendirent un interprète et quatre soldats des SS qui appartenaient à la Gestapo, laquelle, par ses méthodes brutales et aveugles, inspirait de la crainte même aux soldats allemands. Ils réclamèrent le P. Kolbe qui était en train de dicter à son secrétaire ses réflexions pour un “ projet de livre ” sur l’Immaculée. Il se présenta à la Gestapo avec gentillesse, mais sans complaisance et en toute tranquillité. (…) « Puis, ils ordonnèrent le rassemblement de tous les frères – ils étaient environ 350 – dans une cour et commencèrent une perquisition minutieuse des bâtiments. Vers midi, sans aucune justification, le P. Maximilien et cinq autres Pères furent arrêtés et on les fit monter à bord des voitures des SS. (...) « Ils furent conduits à Varsovie et enfermés à la prison Pawiak, où se faisait le triage vers des camps de concentration. (…) Les gardiens, dès la fin de 1940, étaient exclusivement des soldats et des officiers des SS, aidés plus tard par des Ukrainiens. La haine et le mépris anti-polonais des SS s’exprimaient par des brutalités de tous genres envers les prisonniers ; leur férocité redoublait lorsqu’il s’agissait de prêtres. S’ils découvraient, au cours de leurs minutieuses perquisitions, des médailles, des crucifix ou autres signes religieux, ils les arrachaient avec rage. Le Père Kolbe y entra vêtu de sa bure franciscaine, ce qui l’exposa particulièrement aux mauvais traitements. « Un jour du mois de mars 1941, pénétra dans sa cellule, qu’il partageait avec deux autres prisonniers, un chef de groupe des SS et, le voyant vêtu de sa bure de frère, le crucifix pendant du chapelet attaché à sa corde, il se jeta sur lui, saisit le crucifix et, en le secouant, siffla :

– Tu crois à ça ? Toi ?

J’y crois, répondit le Père avec conviction.

« Le garde SS le frappa alors avec violence. Il répéta la question avec plus de rage encore :

Tu y crois ?

« Le Père Kolbe répondit encore :

J’y crois !

« Les coups redoublèrent jusqu’à ce que le gardien, rouge et écumant de haine, sortît en claquant la porte, laissant le Père meurtri et ensanglanté. « Ses deux compagnons de cellule, durant cette scène de haine sauvage, étaient restés silencieux ; ensuite, cependant, ils exhortèrent le Père à se défaire de sa bure franciscaine ; mais lui, avec une grande douceur, comme si rien ne s’était passé, fit remarquer qu’il n’y avait pas lieu de tellement se tourmenter : “ Cela, ce n’est rien du tout, c’est tout pour la Petite Mère. ” » (…) Le Père Kolbe resta cent jours à la prison de Pawiak. Comme il l’avait été à Amtitz et comme il le sera à Auschwitz, il se montra « le protecteur spirituel et le père de tous ses pauvres compagnons de prison. Il était très respecté des prisonniers, à cause de sa simplicité et de sa manière de réagir aux conditions de vie souvent dures de la prison. Toute sa personne respirait le calme, une douceur pénétrante, si bien que tous se serraient autour de lui. » (…)


La montée du calvaire

Le 28 mai 1941, il est transféré au camp d’Auschwitz que les Allemands avaient construit spécialement pour briser l’opposition des Polonais. Il y resta 79 jours pendant lesquels il souffrit, avec la même patience et sérénité que nous lui connaissons, la faim, le dénuement, le travail exténuant, les injures et les mauvais traitements. Il était toujours là pour aider, réconforter les autres. Des témoins racontent comment il fut spécialement victime de la cruauté de ses gardiens : « Il y eut un jour particulièrement dur pour le Père. Le chef sanguinaire le choisit comme victime, il le tourmenta avec une satisfaction visible, s’acharnant sur lui comme le rapace sur sa proie sans défense. » (…) Pour encourager un détenu, il lui avait dit : « Mon petit Henri, tout ce que nous souffrons est pour l’Immaculée. Qu’ils voient tous que nous sommes des confesseurs de l’Immaculée. » Épuisé, le P. Kolbe fit un séjour de trois semaines à l’hôpital du camp, puis il fut envoyé vers le 20 juillet au bloc 12, celui des invalides. On l’y laissa à peine une semaine, et comme il était un peu mieux, on l’envoya au bloc 14, occupé aux travaux agricoles... C’est là qu’il donnera sa vie.


« Ma vie, c'est Moi qui la donne » (Jn.10: 18)


Quelques jours après son arrivée au bloc 14, un prisonnier s’évada. Le lendemain, tous les détenus du bloc 14 durent rester au garde-à-vous toute la journée, avec un seul repas, sous un soleil brûlant. À l’appel du soir, dans un silence total, le commandant choisit dix condamnés qui iraient mourir dans le “ bunker de la faim ”. L’un d’eux sanglote, le sergent François Gajowniczek : “ Adieu, adieu, ma pauvre femme, mes pauvres enfants ”. Alors, le P. Kolbe s’avance : il est digne, droit, le visage très calme. Il s’arrête devant le commandant.“ Qu’est-ce que veut ce cochon de Polonais ? ” Le Père, désignant François Gajowniczek, répondit : “ Je suis un prêtre catholique polonais ; je suis vieux, je veux prendre sa place parce qu’il a femme et enfants... ” Le commandant, stupéfait, ne put parler. (…) D’un geste, il autorisa le Père Maximilien à prendre la place du condamné. Avec les neuf autres, il fut conduit au bunker de la mort. La Providence permit qu’un prisonnier polonais y fut employé par les geôliers. Grâce à lui, nous savons ce que fut la mort de notre saint : une mort d’amour dans la louange de Marie Immaculée.  « Je faisais alors office de secrétaire et d’interprète dans ce souterrain. En repensant à l’attitude sublime que cet homme héroïque a eue en face de la mort, à l’étonnement des gardes de la Gestapo eux-mêmes, je me souviens encore avec précision des derniers jours de sa vie. (…) « Les dix prisonniers du bloc 14, furent contraints de se déshabiller entièrement, devant le bloc où se trouvaient déjà environ vingt autres victimes d’un précédent “ procès ”. Les nouveaux arrivants furent emmenés dans une cellule séparée. En refermant, les gardes ricanèrent : “ vous vous dessécherez comme des tulipes ! ” « Depuis ce jour-là, ils n’eurent plus aucune nourriture. Chaque jour, les gardes faisaient les visites de contrôle et ordonnaient d’emporter les cadavres de ceux qui étaient morts dans la nuit. François Gajowniczek, le père de famille sauvé par le P. Kolbe, en visite à la cellule de la mort. « De la cellule où se trouvaient les malheureux, on entendait chaque jour des prières récitées à haute voix, le chapelet et des chants religieux, auxquels les prisonniers des autres cellules se joignaient. Quand les gardes étaient absents, je descendais dans le souterrain pour parler avec eux et les réconforter. Les prières ferventes et les hymnes à la Vierge se diffusaient dans tout le souterrain. J’avais l’impression d’être à l’église. Le P. Maximilien commençait, et tous les autres répondaient. Quelquefois ils étaient si plongés dans leurs prières qu’ils ne s’apercevaient pas que les gardes arrivaient pour la visite habituelle ; finalement, ce sont les cris de ceux-ci qui les faisaient taire. « Quand on ouvrait les cellules, les pauvres malheureux sanglotaient et imploraient un morceau de pain et un peu d’eau, ce qu’on leur refusait. Si l’un des plus forts s’approchait de la porte, il recevait aussitôt des coups de pied au ventre, et en retombant en arrière sur le ciment il se tuait, ou bien on l’abattait. (…) « Le P. Maximilien Kolbe se comportait héroïquement, il ne demandait rien et ne se plaignait de rien ; il encourageait les autres, persuadait les prisonniers que le fugitif serait retrouvé et eux-mêmes libérés. « Comme ils étaient déjà très affaiblis, ils récitaient les prières à voix basse. À chaque visite, tandis qu’ils étaient presque tous déjà étendus sur le sol, on voyait le P. Maximilien debout, ou à genoux au milieu, et son regard serein se posait sur les arrivants. Les gardes savaient qu’il s’était proposé lui-même, ils savaient aussi que tous ceux qui mouraient avec lui étaient innocents, c’est pourquoi ils avaient du respect pour le P. Kolbe et se disaient entre eux : “ Ce prêtre est tout à fait un homme d’honneur. Jusqu’à présent nous n’en avons pas eu un comme lui ”. » (…)


« Et moi, ver et non plus homme » (Ps. 22: 7)


« À la fin de la troisième semaine il en resta seulement quatre, parmi lesquels le P. Kolbe. Les autorités trouvaient que cela se prolongeait trop, on avait besoin de la cellule pour d’autres victimes. « C’est pourquoi un jour (le 14 août), on fit à chacun une piqûre intraveineuse de poison au bras gauche. Le P. Kolbe priait, et de lui-même il tendit son bras au bourreau. Ne pouvant supporter ce spectacle, je prétendis que j’avais du travail au bureau, et je sortis. « Le garde et le bourreau partis, je revins à la cellule, et j’y trouvai le P. Kolbe assis, appuyé au mur, les yeux ouverts, la tête inclinée sur le côté gauche (c’était son attitude habituelle). Son visage était calme, beau, et rayonnant. (...) » Ricciardi conclut : « Le P. Maximilien mourut le 14 août 1941, veille de la solennité de l’Assomption, cette entrée dans la gloire de celle qu’il appelait “ Petite Mère ”. Celle qui avait été tout pour lui, le poème de sa vie, la lumière de son intelligence et de son génie, le battement de son cœur, la flamme de son enthousiasme, son inspiratrice et son guide, la vie même de sa vie, l’attira au Ciel en ce jour de son entrée dans la gloire du Ciel. « Son pauvre corps lui-même, martyrisé, consumé, nu, parut ce jour-là comme transfiguré et lumineux. (...) “ Quand j’ouvris la porte de fer, témoignera Borgowiec, il avait cessé de vivre ; mais il me paraissait vivant. Le visage était radieux, d’une manière insolite, les yeux grands ouverts et fixés sur un point. Tout le visage était comme en extase. Ce spectacle, je ne l’oublierai jamais. ” » (…) Le Père Maximilien avait plusieurs fois exprimé le désir de mourir un jour de fête mariale. Comme si la Vierge Marie avait voulu exaucer son fidèle chevalier, c’est le jour de l’Assomption, vendredi 15 août 1941, qu’on fit les “ funérailles ” : son corps, après avoir été ôté de la cellule mortuaire, fut placé dans une caisse de bois, porté au four crématoire et brûlé, tandis que son âme chantait, au Paradis, l’Immaculée triomphante. (…) Béatifié par le Pape Paul VI le 17 octobre 1971, le Père Maximilien-Marie Kolbe fut canonisé le 10 octobre 1982 par Jean-Paul II. 

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Prière


Dieu qui as mis au cœur de Saint Maximilien un amour filial envers la Vierge Immaculée et une ardente Charité pour le prochain, accorde-nous par son intercession de travailler pour Ta Gloire et de nous mettre au service des hommes à la suite de Ton Fils Jésus-Christ, lui qui vit et règne avec Toi dans l'unité du Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

11 août 2009

Neuvaine à Notre Dame du Chêne

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Neuvaine à Notre Dame du Chêne

Pour nous-mêmes et pour nos proches pour demander la libération de toutes nos chaînes


Supplier avec Marie


« L’imploration insistante de la Mère de Dieu s’appuie sur la certitude confiante que son intercession maternelle est toute puissante sur le cœur de son Fils. » (Jean Paul II, Lettre sur le Rosaire de la Vierge Marie, n°16) Puisse cette Neuvaine être pour cous un temps fort de prière avec Marie: qu'Elle vous aide à demander une grâce particulière, pour vous-mêmes et pour d'autres: chaque jour, vous parrainerez une autre personne dans la prière! Chaque jour aussi, vous êtes invité(e) à réciter la prière donnée par l'Evêque du Mans pour la célébration Eucharistique de Notre Dame du Chêne (1er septembre), que vous trouverez ci-après. Si cela vous est possible, enrichissez cette démarche de prière par la participation au Sacrement de Réconciliation au cours de ces 9 jours, et à l'Eucharistie (notamment le dernier jour) comme cela est suggéré dans le directoire de la piété populaire: « Les Triduums, les Septaines et les Neuvaines peuvent être considérés comme une vraie préparation à la fête mariale, s'ils contribuent à stimuler les fidèles dans leur résolution de s'approcher des Sacrements de la Pénitence et de l'Eucharistie et d'approfondir leur vie chrétienne en suivant l'exemple de la Vierge Marie, qui fut le premier et le plus parfait disciple du Christ. » Et si vous n'êtes pas trop loin, venez faire un pèlerinage jusqu'à la Basilique.


P. Dominique Auezenet


Prières quotidiennes


Invocations à l'Esprit Saint


Esprit Saint, viens embraser nos cœurs, viens en nous, viens chanter sur nos lèvres. Esprit Saint, viens embraser nos cœurs, fais monter jusqu'aux cieux nos prières. O Roi céleste Consolateur, Esprit de Vérité, Toi qui es partout présent et qui emplis tout, Trésor de biens et donateur de Vie, viens et demeure en nous, purifie-nous de toute souillure et sauve nos âmes, toi qui est Bonté.


Prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne


Seigneur Jésus-Christ, Tu as eu la Bonté de donner pour Mère à l'humanité la Très Sainte Vierge, Ta propre Mère: à sa prière, délivre-nous des maux de l'âme et du corps, transforme-nous en vrais fils de Dieu et conduis-nous au Royaume des Cieux. Toi qui règnes avec le Père et le Saint Esprit pour les siècles et les siècles. Amen.

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Premier jour

Venir, un geste de Foi


1494, James Buret, Curé de Vion, dépose la statuette dans un chêne autour duquel colombe et lumières attirent l'attention des habitants. Seigneur Jésus, par un geste tout simple, tu as permis de donner un sens aux signes qui étaient donnés: aujourd'hui encore, aide-nous à poser des gestes de Foi qui nous permettent d'avancer en suivant les signes que Tu nous donnes par l'intercession de Notre Dame du Chêne.


Je te demande cette grâce de libération (....) Je te recommande spécialement N qui semble paralysé(e) par la peur et le doute. Délivre-nous des ténèbres et donne-nous d'avancer avec Foi.


Réciter une invocation à l'Esprit Saint, la prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne et une dizaine de chapelet.

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Deuxième jour

Une demande de guérison exaucée


1515, un infirme de Juigné venu mettre trois cierges est guéri dans la chapelle qui vient d'être construite. Seigneur Jésus, Toi qui as accordé la grâce d'une guérison à de nombreux malades venus Te prier en ce lieu, nous Te confions toutes nos infirmités et maladies, physiques, psychiques et spirituelles. Viens aujourd'hui encore manifester Ta Compassion envers nos maladies en nous donnant la guérison.


Par l'intercession de Notre Dame du Chêne, je Te demande cette grâce de libération (....), je Te recommande spécialement N qui souffre dans son corps (son cœur, son âme). Soulage nos maux et donne-nous la santé de l'âme et du corps.


Réciter une invocation à l'Esprit Saint, la prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne et une dizaine de chapelet.

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Troisième jour

La lumière sur l'appel de Dieu


1617, Élisabeth de Quatre barbes viens prier dans la chapelle pour avoir la lumière sur sa vocation et reçoit son appel à être Carmélite. Seigneur Jésus, Tu as donné à bien des personnes de connaître ici leur vocation, ou d'être fortifiées dans leur engagement; accorde-nous la grâce de percevoir Ton appel.


Par l'intercession de Notre Dame du Chêne, je Te recommande cette grâce de libération (...), je Te recommande spécialement N; dans ces heures graves de décision pour l'orientation de sa vie (professionnelle, familiale, spirituelle), inspire-nous ce que nous devons dire et faire et ce que nous devons être dans le mariage, la consécration, la Prêtrise...


Réciter une invocation à l'Esprit Saint, la prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne et une dizaine de chapelet.

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Quatrième jour

Combattre ce qui ruine notre vie Chrétienne


1595, une femme qui ramassait du bois, a la vision (ou l'apparition) de Notre Dame du Chêne au dessus de la chapelle en ruine, cette chapelle est sa maison. Seigneur Jésus, Tu nous as fait comprendre que nous devions travailler à relever les ruines et à restaurer Ta Maison: aide-nous à construire notre vie Chrétienne et à vivre notre combat spirituel.


Par l'intercession de Notre Dame du Chêne, je Te demande cette grâce de libération (...), je Te recommande spécialement N: délivre-nous des obstacles à la construction du Royaume de Dieu: nos liens avec l'alcool, le sexe, la drogue, l'argent, la télévision, tout ce qui nous empêche d'êtres libres.


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Cinquième jour

Libérés de nos lassitudes


1621, une femme obtient la guérison d'un enfant difforme en venant prier tous les jours dans la chapelle pendant six semaines. Seigneur Jésus, apprends-nous à prier avec persévérance et confiance, alors que nous risquons d'être découragés et de nous replier sur nous-mêmes par lassitude devant notre pauvreté.


Par l'intercession de Notre Dame du Chêne et à l'imitation de cette femme, je Te recommande cette grâce de libération (...), je Te recommande spécialement N; libère nous de la tentation du suicide, de la dépression, de l'angoisse, du doute, du désespoir; et de tout ce qui nous enferme en nous-mêmes et nous éloigne des autres.


Réciter une invocation à l'Esprit Saint, la prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne et une dizaine de chapelet.

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Sixième jour

Demander à Marie de nous protéger


Des enfants expliquent au Marquis de Sablé que la statue de Notre Dame du Chêne protège leurs troupeaux. Seigneur Jésus, Tu nous as donné Ta Mère, Marie, qui nous protège des dangers: garde aujourd'hui encore tous les enfants et les jeunes que nous Te confions.


Par l'intercession de Notre Dame du Chêne, je Te demande cette grâce de libération (...), je Te recommande ce(tte) jeune N, qu'il (elle) soit fort(e) dans le combat spirituel en repoussant toutes les sollicitations mauvaises exercées sur la jeunesse. Donne-nous d'accueillir réellement la présence de Marier dans nos vies, à qui nous confions notre croissance spirituelle et la fidélité à notre Baptême.


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Septième jour

Toujours choisir et respecter la vie


1799, Lefevre, un couvreur de Sablé, achète la chapelle et veut la démolir. Il tombe et se casse une jambe. Seigneur Jésus, Tu as fait comprendre que Tu t'opposait à la destruction de ce lieu. Apprends-nous le respect de toute chose sacrée et surtout, le respect du « temple » de l'Esprit Saint qu'est notre propre corps et celui de l'autre.


Par l'intercession de Notre Dame du Chêne, je Te demande cette grâce de libération (...), je Te confie particulièrement N qui a consenti (subi) l'avortement, ainsi que les personnes qui s'en sont rendues responsables par leur conseil et leur action. Libère-là de sa culpabilité en lui accordant le pardon dans le Sacrement de Réconciliation de L'Église.


Réciter une invocation à l'Esprit Saint, la prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne et une dizaine de chapelet.

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Huitième jour

Nourris par la lecture de la Parole de Dieu


1860, l'évêque du Mans construit une maison pour des Prêtres missionnaires diocésains. Seigneur Jésus, Tu veux que ce lieu soit une terre fertile dans laquelle notre Foi puise sa nourriture et s'enracine dans la lecture de l'Evangile. Viens nous libérer des pièges tendus par tout ce qui cherche à séduire notre esprit.


Par l'intercession de Notre Dame du Chêne je Te demande cette grâce de libération (...), je Te recommande spécialement N dont l'esprit s'est nourri de lectures sur l'ésotérisme, la franc-maçonnerie, les écrits initiatiques, les rituels magiques... Libère-nous des liens dont nous avons été victimes ou auxquels nous avons donné notre consentement.


Réciter une invocation à l'Esprit Saint, la prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne et une dizaine de chapelet.

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Neuvième jour

Envoyés en mission par l'Église


1869, l'Evêque du Mans offre la maquette et entreprend la construction d'une basilique à Notre Dame du Chêne. Seigneur Jésus, Tu as suscité au 19e et au 20e siècle, en ce lieu, le dynamisme des Prêtres missionnaires et diocésains, le service des Soeurs de Ruillé sur Loire et l'oeuvre des Petits Clercs; donne aujourd'hui encore le souci de la Mission et de l'Église à toutes les personnes qui viennent Te prier ici, et qui invoquent Marie sous le nom de Notre Dame du Chêne.


Je te demande cette grâce de libération (...), je Te recommande spécialement N que nous soyons libérés de la séduction des fausses religions, des sectes, des idéologies perverses, afin que nous connaissions une nouvelle croissance spirituelle dans le Christ.


Réciter une invocation à l'Esprit Saint, la prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne et une dizaine de chapelet.

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Notre Dame du Chêne


Pèlerinage situé sur la commune de Vion, à 5 km de Sablé/Sarthe, à côté des Abbayes de Solesmes, à 7 km de l'autoroute A11 (Paris - Le Mans - Angers - Nantes, sortie n° 10), à 50 km des villes du Mans, d'Angers et de Laval, sur la ligne TGV Paris-Sablé


Origine

En 1494, l’abbé James Buret, curé de Vion, découvre une statue dans un vieux chêne entouré « d’une multitude de colombes » et « d’une lumière mystérieuse». En 1515, une petite chapelle est bâtie, mais elle tombe rapidement en ruine. En 1595, une femme ramassant du bois à proximité « voit la Vierge » au-dessus du toit. L’apparition reste silencieuse. Guérisons et vocations sont alléguées. En 1621, l’évêque diocésain reconnaît l’origine surnaturelle des faits.


Symbolique

La lumière est celle de Dieu : Dieu est lumière. Le Chêne peut symboliser la croix. Les colombes pourraient symboliser le Christ, l’Esprit saint, les hommes que le Christ a racheté, l’Eglise dans sa totalité.

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Le saint sépulcre

En 1896, on a construit une reproduction de l'édifice du Saint Sépulcre de Jérusalem. C'était à une époque où les pèlerinages en Terre Sainte commençaient à se développer, mais où l'on n'avait pas autant de facilités de déplacement qu'aujourd'hui.


Actualité du sanctuaire

En 1978, Mgr Alix, évêque du Mans, transforme la maison d’accueil en centre spirituel diocésain, inauguré, deux ans plus tard, par le cardinal Marty, archevêque de Paris. vous y trouverez par exemple des messes pour la guérison spirituelle des familles. Entre 50 000 et 70 000 fidèles se rendent chaque année au sanctuaire en particulier pour Pâques, Pentecôte, Fête-Dieu, 15 août et 1er dimanche de septembre : fête de Notre dame du chêne.


Les propositions du centre spirituel sont en ligne sur

www.notredameduchene.com

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9 août 2009

Chemin de croix pour la paix

Chemin de croix pour la paix

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Première station

Jésus est condamné à mort


Pilate s’en lave les mains. Lâcheté de Pilate, lâcheté de ceux qui pourraient contribuer à la vérité et qui refusent d’en payer le prix. Prions pour que nous ayons un amour plus grand de la vérité, en refusant de tergiverser dans les compromis. « Que votre oui soit oui, que votre non soit non, tout le reste vient du mauvais »

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Deuxième station

Jésus est chargé de sa croix


Puisque nous prions pour la paix, nous pouvons dire que Jésus porte la croix des guerres et des victimes innocentes. Même si ce sont les hommes qui la portent, c’est bien sûr Dieu qu’ils en rejettent la responsabilité. Prions pour que nous ayons une vision plus réaliste de nos propres responsabilités dans le poids de nos actes pour la réalisation de la paix ou de la guerre. Et pour que nous acceptions de les porter, comme une croix s’il le faut.

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Troisième station

Jésus tombe pour la première fois


« Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens: Tu ne tueras pas; et si quelqu’un tue, il en répondra au tribunal. Eh bien moi je vous dis: quiconque se fâche contre son frère en répondra au tribunal; mais s’il dit à son frère: « Crétin ! », il en répondra au Sanhédrin; et s’il lui dit « Renégat ! », il en répondra dans la géhenne de feu ». En Mt 5,21, trois racines de violence dénoncées par Jésus: la colère. Prions pour la paix dans les relations humaines à travers le dialogue, l’écoute, la concertation, afin que le Seigneur nous évite cette chute de la colère.

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Quatrième station

Jésus rencontre sa mère


Sur ce chemin qui mène à la paix, et où il faut subir la violence, aux côtés de Jésus se trouve Marie. Elle s’engage dans le même combat, à sa place de créature et de mère. Elle a vraiment pris part au mystère de notre rédemption, « donnant à l’immolation de la victime, née de sa chair, le consentement de son amour », communiant en son cœur, par la participation à ses souffrances, à l’amour rédempteur de Jésus. Elle ne cesse de vivre cet engagement aux côtés de Jésus et à nos côtés, nous appelant à être présents avec elle par la prière, la conversion, le sacrifice. Prions pour que nous ne nous dérobions pas.

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Cinquième station

Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix


Prions pour le successeur de Pierre, qui porte le poids des conflits de ce monde. Qui appelle sans cesse à la paix les parties en présence, et les hommes à prendre conscience de leur dignité et à la respecter. Prions pour Jean-Paul II, pour que le Seigneur lui donne la force dans son ministère.

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Sixième station

Véronique essuie la face de Jésus


Le visage défiguré de Jésus, le visage défiguré de l’homme en guerre a besoin de secours, d’aide, de soins. Prions pour les personnes engagées dans les œuvres humanitaires, les organisations non gouvernementales; elles vivent cette forme de la charité au service de la paix; elles souffrent souvent de servir d’alibi aux « politiques » pour ne rien faire. Prions pour que les uns et les autres se complètent.

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Septième station

Jésus tombe pour la deuxième fois


Nous revenons à Mt 5,21, trois racines de violence dénoncées par Jésus: Le mépris: « s’il dit à son frère: « Crétin ! », il en répondra au Sanhédrin ». Prions pour la paix dans les relations humaines à travers l’estime mutuelle, le refus de considérer l’autre comme inférieur, l’accueil des différences, afin que le Seigneur nous évite cette chute du mépris.

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Huitième station

La rencontre des femmes de Jérusalem


Dans les conflits en cours, et les conflits de tous les temps, les populations civiles, et parmi elles les femmes, subissent la barbarie de la soldatesque sans foi ni loi: séparations, spoliations, viols, dégradations. Prions en demandant à l’Esprit Saint, l’Esprit de Vie, de toucher les blessures de mort ainsi provoquées, de guérir les psychismes meurtris, de donner la force du pardon.

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Neuvième station

Jésus tombe pour la troisième fois


Nous revenons à Mt 5,21ss, trois racines de violence dénoncées par Jésus: l’insulte: « s’il lui dit « Renégat ! », il en répondra dans la géhenne de feu ». Prions pour la paix dans les relations humaines à travers le refus des médisances, des calomnies, des jugements violents, des condamnations sans appel. Que l’Esprit Saint mette dans nos cœurs la bienveillance.

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Dixième station

Jésus est dépouillé de ses vêtements


Les réfugiés ont à vivre l’exode, la perte de leurs biens, les déplacements, la fuite, les séparations… Prions pour ces populations qui ont tout perdu, pour qu’elles gardent l’espérance, et pour que nous sachions partager avec ceux qui ont besoin.

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Onzième station

Jésus est cloué sur la croix


Les exécutions sommaires, la haine qui revêt alors le visage de la barbarie la plus abjecte, et qui dans les guerres sont monnaie courante, c’est tout cela que tu as porté Jésus en laissant les clous pénétrer ta chair. Demandons pour notre temps, pour nos sociétés, pour les pays en guerre, la grâce de respecter la dignité de l’être humain.

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Douzième station

Jésus meurt sur la croix


Sur la croix, Jésus a prononcé ses ultimes paroles, dont l’une était le pardon donné à ses bourreaux. Il en a fait une exigence, à travers une parole de l’Évangile encore trop méconnue: « aimez vos ennemis ». Etienne, le premier chrétien martyr vers l’an 35, a pardonné à ses bourreaux comme le livre des Actes des Apôtres en témoigne. Demandons la grâce de l’Esprit Saint pour tous ceux qui sont placés dans cette situation, afin qu’ils puissent avoir la force de pardonner; et demandons pour nous-mêmes de ne jamais accepter la rancune.

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Treizième station

Le corps de Jésus est détaché de la croix et remis à sa mère


Offrons en union avec la souffrance de Marie et celles de Jésus, la souffrance des mères, des épouses, des sœurs, qui perdent leur enfant, leur conjoint, leur frère, dans l’absurdité des guerres fratricides. Prions pour demander pour leur cœur le baume de la consolation.

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Quatorzième station

La mise au tombeau


Si Joseph d’Arimathie a pris soin du corps de Jésus, nous sommes témoins de l’existence des fosses communes, qui sont le signe d’exécutions sommaires massives, et du manque de respect de la dépouille mortelle de ceux que l’on a ainsi assassinés. Prions peut-être pour ceux qui, chez nous, vivent le service des familles en deuil : employés des entreprises de pompes funèbres, prêtres, religieuses, laïcs au service des célébrations de funérailles chrétiennes.

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Quinzième station

Jésus ressuscite d’entre les morts


Que jamais l’Église ne se taise dans son témoignage sur la victoire déjà remportée par Jésus, que jamais elle ne cesse d’annoncer l’espérance que nous ouvre la résurrection de Jésus : celle de la vie éternelle dans le Royaume, dont Jésus nous a dit: « Je pars vous préparer une place », et où il « essuiera toute larme de nos yeux ».

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9 août 2009

Prière Litanique aux Saints Martyrs d'Ouganda

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Les Saints Martyrs d'Ouganda

Saint Charles Lwanga et ses compagnons

+ en 1886

Fête le 3 juin

Les Pères Blancs (Missionnaires d'Afrique) sont arrivés au royaume de Buganda en juin 1879. Ils étaient dix. Parmi eux, le P. Siméon Lourdel, qui jouera un rôle décisif dans l'évangélisation de la région. Très tôt les évangélisateurs ont obtenu des résultats prometteurs. Le 27 mars 1880 ils ont baptisé les premiers catéchumènes. D'autres gens ont demandé à apprendre la religion; parmi eux, des personnages de haut rang. L'accueil favorable que dès le commencement le roi Mutesa et son fils Mwanga, qui lui succéda en 1885, ont réservé aux missionnaires, ne dura pas longtemps. Mal conseillé et fâché contre des jeunes chrétiens qui ne consentaient pas à ses désirs libidineux, le roi interdit à ses sujets de suivre la religion chrétienne et peu après il ordonna leur élimination. Les baptisés et catéchumènes à la cour du roi Mwanga étaient environ cinq cents. On ne connaît pas exactement le nombre de ceux qui ont été mis à mort. On pense qu'une centaine furent brûlés vifs ou exécutés à l'arme blanche sur ordre du roi, pour leur attachement à la foi et à la morale chrétiennes. C'étaient des pages, des gardes royales, des chefs de villages, des juges, des artistes. Des chrétiens martyrisés entre le 15 novembre 1885 et le 27 janvier 1887, n'ont été retenus dans le calendrier des saints que les noms de vingt-deux. Pour ceux-là seulement le tribunal ecclésiastique a pu démontrer qu'ils sont morts pour leur foi. Ils ont été béatifiés le 6 juin 1920 et canonisés le 18 octobre 1964. En même temps que ces vingt-deux catholiques, ont été mis à mort, également pour des raisons religieuses, quatorze protestants, sept "païens" et un musulman: semence de l'œcuménisme en Afrique.

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Prière Litanique aux Saints Martyrs d'Ouganda


O Jésus, notre Seigneur et Rédempteur, à travers votre passion et la mort nous Vous adorons et vous louons par Votre douloureuse passion et Votre mort.

Sainte Marie, Mère et Reine des Martyrs, obtenez-nous la sanctification par l'offrande de nos souffrances.


Saints Martyrs, disciples du Christ souffrant, obtenez-nous la grâce de vous imiter.


Saint Joseph Balikuddembe, premier martyr de l'Ouganda, qui a inspiré et encouragé Nephyte, obtenez-nous l'esprit de vérité et de justice.


Saint Charles Lwanga, patron de la jeunesse et de l'Action catholique, obtenez-nous une foi ferme et zélée.


Saint Matthias Mulumba, idéal chef et disciple du Christ doux et humble de cœur, obtenez-nous une douceur chrétienne.


Saint Denis Sebuggwawo, rempli zèle pour la foi chrétienne et renommé pour votre modestie, obtenez-nous la grâce de rester modestes.


Saint André Kaggwa, modèle des catéchistes et des enseignants, obtenez-nous, un grand amour pour l'enseignement du Christ.


Saint Kizito, enfant resplendissant de la pureté et de joie chrétienne, obtenez-nous le don de la joie des enfants de Dieu.


Saint Gyaviira, brillant modèle du pardon, obtenez-nous la grâce de pardonner à ceux qui nous blessent et nous offensent.


Saint Mukasa, fervent catéchumène qui avez reçu le baptême de sang, obtenez-nous de toujours persévérer dans la Foi jusqu'à la mort.


Saint Adolphe Ludigo, remarquable par votre service envers le Seigneur et par votre esprit de service aux autres, obtenez-nous l'amour du service désintéressé.


Saint Anatole Kiriggwajjo, humble serviteur préférant une vie pieuse aux honneurs terrestres, obtenez-nous de préférer l'amour de la piété aux choses terrestres.


Saint Ambroise Kibuuka, jeune homme plein de joie et d'amour du prochain, obtenez-nous la grâce d'une charité fraternelle.


Saint Achille Kiwanuka, qui pour l'amour du Christ avez détesté les vaines pratiques superstitieuses, obtenez-nous une sainte haine de ces pratiques.


Saint Jean Muzeeyi, conseiller sage et prudent, réputé pour la pratique des œuvres de miséricorde, d'obtenir pour nous l'amour des œuvres de miséricorde.


Bienheureux Jildo Irwa et le bienheureux Daudi Okello qui avez donné vos vie pour la propagation de la foi catholique, obtenez-nous un zèle ardent pour la propagation de la foi catholique.


Saint Pontaianus Ngondwe, soldat fidèle, désirant la couronne du martyre, obtenez nous la grâce d'être toujours fidèle à notre devoir.


Saint Athanase Bazzekuketta, fidèle gardien du trésor royal, obtenez-nous l'esprit de responsabilité.


Saint Mbaaga, qui a préféré la mort aux persuasions de vos parents; obtenez-nous de suivre généreusement la grâce divine.


Saint Gonzague Gonza, rempli de sympathie pour les prisonniers, et tous ceux qui sont en difficulté, obtenez-nous un esprit miséricordieux.


Saint Noé Mawaggali, humble travailleur et amoureux de la pauvreté évangélique, obtenez-nous un grand amour de la pauvreté évangélique.


Saint Luc Baanabakintu, qui a ardemment souhaité imiter le Christ souffrant le martyre, obtenez-nous l'amour pour notre patrie.


Saint Bruno Serunkuuma, le soldat qui a donné un exemple de repentir et de tempérance, obtenez-nous une vie de repentir et tempérance.


St. Mugagga, jeune homme reconnu pour votre chasteté héroïque, obtenez-nous la persévérance dans la chasteté.


Saint Martyrs, fermes et courageux dans la fidélité à la véritable Eglise du Christ, aidez-nous à être toujours fidèles à la véritable Eglise du Christ.


Prions


O Seigneur Jésus-Christ, qui a merveilleusement renforcé les Saint Martyrs de l'Ouganda, Charles Lwanga, Matthias Mulumba, les Bienheureux Jildo Irwa et Daudi Okello et tous leurs compagnons, et qui nous les avez donné comme exemples de foi et de courage, de chasteté, de charité et de fidélité; faites, nous Vous en supplions, que, par leur intercession, les même vertus croissent en nous, pour que nous méritions ainsi de devenir propagateurs de la vraie foi. Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et pour les siècles et les siècles. Amen.

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9 août 2009

Neuvaine de l'Assomption

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L'Assomption de la Vierge Marie

vers l'an 57

Fête le 15 août

Cette fête a pour objet de célébrer à la fois la bienheureuse Mort, la glorieuse Résurrection et la triomphante Assomption de la très Sainte Vierge au Ciel. Jésus avait souffert la mort pour racheter le monde; Marie, dans le plan de la Providence, devait suivre Son divin Fils et mourir. Mais Sa mort ne ressembla en rien à celle du commun des hommes; elle eut pour unique cause l'excès de Son amour et de Ses désirs; elle ne fut accompagnée d'aucune douleur, ni suivie de la corruption du tombeau. Jésus devait tous ces privilèges à Sa sainte Mère. La tradition rapporte que les Apôtres, dispersés dans l'univers pour prêcher l'Évangile, se trouvèrent miraculeusement réunis autour du lit de mort de Celle qui avait présidé à la naissance et aux premiers développements de l'Église. Trois jours après la mort de Marie, visitant le virginal tombeau avant de se séparer, ils furent les heureux témoins d'une grande merveille. On entendit dans les airs d'harmonieux cantiques; un parfum délicieux s'exhalait du tombeau de Marie; et lorsqu'on l'eut ouvert, on n'y trouva que des fleurs fraîches et vermeilles: les Anges avaient transporté dans les Cieux, en corps et en âme, la Mère du Sauveur. On ne peut que soupçonner ici bas avec admiration l'accueil qui fut fait à Marie par la Très Sainte Trinité, à laquelle Elle avait été associée d'une manière si sublime dans le mystère du salut des hommes, par Jésus-Christ Son Fils bien-aimé, par les légions des Anges, les Patriarches, les Prophètes, tous les Saints de l'Ancien Testament et les élus de la loi nouvelle. Les plus grands serviteurs de Marie, dans leurs contemplations, se sont plu à dépeindre Son triomphe incomparable, Son couronnement, Sa gloire en ce grand jour. Mais le triomphe et la gloire de Marie sont éternels. La fête de l'Assomption, outre Sa mort toute sainte, Sa Résurrection et Son couronnement, célèbre Sa royauté toute-puissante. Elle est la Reine du Ciel, la Reine des Anges et des Saints, la Reine de l'Église terrestre, la Reine de l'Église du Purgatoire; et c'est Elle que David a dépeinte dans ses Psaumes: "La Reine S'est assise à Votre droite, couverte d'un manteau d'or, environnée et tout étincelante des richesses les plus variées." L'Assomption de Marie réclamait une définition de foi: l'Église a proclamé ce dogme le 1er novembre 1950. Gloire à Marie!

Abbé L. Jaud, « Vie des Saints pour tous les jours de l'année », Mame, 1950.

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Neuvaine de l'Assomption


Premier jour

La fidélité

Le chemin d’espérance de Marie s’ouvre avec l’Annonciation. C’est un récit simple mais elle divise l’histoire. Ici se vit la fidélité de Dieu, celle de Jésus, celle de Marie. Une fidélité qui s’explique dans les trois paroles de l’Ange à Marie : “Réjouis-toi, N’aie pas peur’; A Dieu, rien n’est impossible”. La fidélité est l’attitude centrale de cette première étape du chemin d’espérance de Marie. En réalité c’est l’attitude première et essentielle de toute la vie se Notre-Dame. Tout commence, en Marie, au moment où Elle dit “oui” au Seigneur, c’est un oui radical et définitif mais dans obscurité lumineuse de la foi. Marie, Elle aussi, a accompli dans la foi son pèlerinage. Cela fait que le “oui” de Marie se rapproche davantage des exigences et des limites des nôtres. Il a suffit à Marie de s’appuyer sur une triple sécurité: Dieu L’aimait d’un amour de prédilection, Dieu lui demandait ce consentement, à Dieu, rien n’est impossible. La fidélité de Marie est faite de pauvreté, de confiance et de disponibilité. Demandons à Marie la grâce d’appuyer constamment notre fidélité sur la fidélité de Dieu.

Oraison

Seigneur notre Dieu, nous te rendons grâce pour le mystère de l’Annonciation. Par le message de l’Ange, et l’entière confiance de Marie, nos cœurs ont été éclairés. Que Ton salut soit annonce à tout homme, et qu’il soit reçu avec foi et reconnaissance, par le Christ, notre Seigneur.

Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

Deuxième jour

La pauvreté


La pauvreté est une autre caractéristique de Notre-Dame durant toute Sa vie, mais nous voulons la souligner dès le début de Son chemin. Tout chemin parcouru suppose et exige la pauvreté: impossible de cheminer si l’on apporte trop de choses ! Le chemin est toujours un détachement de personnes et de choses. La pauvreté de Marie se fait détachement progressif, mystérieuse insécurité et obscur pressentiment. La pauvreté de Marie réalise parfaitement l’idéal messianique d’un peuple “humble et modeste”, du “petit reste” qui demeura fidèle et chercha refuge dans le nom du Seigneur. C’est à Sa Mère surtout que Jésus pensait, quand il proclama bienheureux “les pauvres en esprit”. Jésus ne fit rien d’autre que décrire Marie, quand il prononça les Béatitudes. Grâce à cette radicale pauvreté évangélique, Marie vit en toute simplicité, ouverte à la Parole de Dieu et en joyeuse dépendance de Sa volonté.

Oraison

Seigneur Dieu, Tu regardes les humbles et les pauvres avec amour, et Tu leur donnes, comme à la Vierge Marie, de révéler la présence de Ton Fils. Accorde-nous, par ton Esprit, de discerner en eux le sacrement de Ta visite, par Jésus, notre Seigneur.

Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

Troisième jour

La contemplation


La contemplation est une caractéristique essentielle et permanente de Marie. A la naissance de Jésus, alors que les bergers parlent et racontent tout ce qui leur a été dit sur “cet Enfant” , Marie, Elle, conserve avec soin, tous ces souvenirs et les médite en Son Cœur. Le Magnificat est un fruit évident de l’esprit contemplatif de Marie. Quand nous voulons pénétrer dans l’âme priante de Notre-Dame, nous méditons le Magnificat: c’est le chant de gratitude, de joie, de louange de Marie “la pauvre”. Parcourant l’histoire du Salut, Marie, en Sa contemplation profonde, célèbre la fidélité de Dieu envers Israël, Son serviteur, et les merveilles accomplies dans Sa petitesse de servante. En Marie, la contemplation est œuvre de l’Esprit Saint qui a engendré en Elle la Parole. De la profondeur sereine de cette contemplation, Marie perçoit simultanément la présence de Dieu en Elle et les impératifs du service de Ses frères. “ Marie partit et se rendit en hâte…”

Oraison

Béni sois-tu, Père de Notre Seigneur Jésus-Christ: en Lui, Soleil levant et lumière victorieuse, Tu viens nous visiter. Accorde-nous de reconnaître Ta venue et, avec la Vierge Marie, nous T’exalterons en ce jour et dans les siècles des siècles.

Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

Quatrième jour

Le service


L’attitude de service de Marie apparaît, surtout, aux noces de Cana. Marie, “la contemplative”, est la première à découvrir le problème des jeunes époux et Elle s’engage à les servir : “ils n’ont plus de vin”… “Faites ce qu’il vous dira”. Ces paroles de Notre-Dame, nées de Sa foi profonde en Son Fils et d’un amour délicat envers les jeunes époux, expriment le réalisme et la fécondité de Sa contemplation. Il en est toujours ainsi quand la contemplation est vraie, elle crée en nous de très grandes aptitudes à servir. Seules les contemplatifs ont cette capacité spéciale de découvrir immédiatement les problèmes des autres, la capacité inépuisable du don. Le service de Marie, à travers le mystérieux détachement de toute Sa vie, va jusqu’au don généreux de Son Fils pour l’évangélisation des hommes et des femmes et comme offrande de réconciliation au Père.

Oraison

Dieu d’amour, Tu as fait d’une humble femme de notre race la Mère de Ton Fils. A la prière de la Vierge Marie, accorde-nous de reconnaître le Christ en chacun de nos frères, et de vivre au service les uns des autres jusqu’au jour où nous Te chanterons ensemble pour les siècles des siècles.

Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

Cinquième jour

L’écoute de la Parole


L’écoute est une autre caractéristique propre à Notre-Dame dans Son long chemin de silence au cours duquel Elle accompagne l’oeuvre apostolique et missionnaire de Son Fils. L’évangéliste Luc nous présente en deux circonstances Marie “à l’écoute” attentive de la Parole de Dieu. En une occasion où Jésus prêche à la foule qui Le suit, on Lui dit : “Ta mère et tes frères se tiennent dehors et veulent te voir.” Lui leur répond : “Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoulent la Parole de Dieu et la mettent en pratique” (Lc 8, 19-21). Jésus établit ici les liens de la véritable parenté de Marie : Marie a pu nous donner Jésus selon la chair parce que d’abord Elle L’avait accueilli en Son cœur plein de foi. Marie est “heureuse” parce qu’Elle nous a donné Jésus, le Fils de Dieu fait homme. Mais cela fut possible parce que “l’humble Servante du Seigneur” sut dire “oui” à la Parole reçue. Vivre à l’écoute de la Parole de Dieu signifie avoir une grande capacité contemplative. Et seuls les pauvres en esprit en sont capables.

Oraison

A chaque instant, Seigneur Dieu, Tu attends la réponse de notre foi. Accorde-nous de laisser fructifier la Parole qui as pris chair de la Vierge Marie, Jésus, le Christ, notre Seigneur.


Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

Sixième jour

L’offrande


Nous contemplons Marie dans l’offrande de son Fils au Père. C’est le moment providentiellement fort dans lequel Marie L’a senti le plus Sien : Il est non seulement Son Fils mais Son Rédempteur. “Près de la Croix se tenait Sa mère” (Jn 19, 25-27). Marie comprend et vit le déchirement de l’offrande, mais aussi Sa mystérieuse fécondité. Jamais Marie ne s’est sentie si seule: Son Fils meurt ; mais jamais non plus Elle ne s’est sentie plus accompagnée et plus féconde; l’Église naît. “Voici ton Fils” (l’Église, l’humanité). Le monde ne peut vivre sans le Christ. “Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique”. Le monde ne peut vivre maintenant sans “l’Église qui est son Corps”. Tout est, évidement, fruit de l’amour du Père; mais tout est aussi fruit de la générosité sereine et forte, douloureuse et féconde de Marie, “l’offrande”.

Oraison

Tu as voulu, Seigneur, que la Mère de Ton Fils, debout près de la Croix, fût associée à Ses souffrances; accorde à Ton Église de s’unir, elle aussi, à la Passion du Christ, afin d’avoir part à Sa résurrection. Par ton Fils, le Christ, notre Seigneur.

Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

Septième jour

La communion

Marie nous est présentée au Cénacle alors qu’Elle préside, dans l’amour, à la prière pleine d’espérance des Apôtres et des disciples. La présence de Marie est fondamentale pour la communion. Marie est là, dans les débuts missionnaires de l’Église, comme Elle le fut dans les débuts de l’activité évangélisatrice de Jésus. Il nous est bon de penser que Marie, la Mère de Jésus, appartient à cette communauté de disciples fidèles qui écoutent avec docilité la parole des Apôtres et participent leur Eucharistie. Dans notre chemin d’espérance avec Marie, cette attitude de communion est fondamentale. Marie l’a vécue dans le silence, l’oraison et la Croix. La communion exige le détachement et la mort ; elle exige la réconciliation et la rencontre ; elle exige, surtout, une entière fidélité à la Parole de Dieu. Tout le mystère de Marie est un mystère de communion - entre le ciel et la terre, Dieu et l’homme, la contemplation et le service - parce que toute Sa vie fut pure obéissance de foi à l’adorable volonté du Père. La fidélité de Marie rend possible la communion. La communion, au fond, est un mode concret de fidélité.

Oraison

Béni sois-tu, Seigneur Dieu ! La Vierge, comblée de grâce, a été pure disponibilité à Ta Parole. Par Son intercession, ouvre nos vies à Celui qui veut naître en nous comme Il est né un jour en Elle, Marie, la Mère de Ton Fils, le Christ notre Seigneur.


Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

Huitième jour

La mission


L’Église qui se manifeste à la Pentecôte est essentiellement missionnaire. Par la Force de l'Esprit, la première Église croît et se construit fondamentalement par la Parole et l’Eucharistie; mais l’Église continue de naître quotidiennement dans le cœur fidèle de Notre-Dame. Elle naît dans le silence contemplatif de Marie, engendré lui-même par la Parole à contempler. La mission exige ardeur et transparence chez le témoin ; fidélité et courage chez le prophète; force sereine chez le martyr. A cause de cela même, elle exige contemplation, cohérence intérieure, sérénité devant la Croix. Le silence contemplatif de Marie fait croître l’Église du dedans; Sa parfaite docilité à l’Esprit assure l’unité intérieure de l’Église et l’efficacité de son expansion missionnaire.

Oraison

Par Ton Esprit de liberté, Tu as transformé les Apôtres. Par intercession de Marie, répands ce même Esprit sur Ton Église en prière : devant le monde, qu’elle soit aujourd’hui le signe d’une liberté nouvelle, par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

Neuvième jour

L’Espérance


De toute évidence, le chemin de Marie, surtout à partir de la Pentecôte, devient un chemin d’espérance. C’est un chemin qui se poursuit essentiellement en compagnie du Ressuscité. A partir de la Pentecôte, le chemin de Marie n’est que le chemin de silence et de témoignage de la communauté primitive, jusqu’à ce que la tradition nous parle de la sereine Dormition de Notre Dame et de sa glorieuse Assomption dans les Cieux. Ici nous sommes en face de la plénitude du mystère de Marie : Sa Pâque. Le mystère de l’Assomption de Notre Dame est essentiellement un mystère d’espérance, avant tout parce qu’il nous enseigne à regarder - et à désirer ardemment - ce qui est définitif. Notre monde a besoin d’espérance ; mais d’une espérance qui le mette en route vers ce qui est pleinement bon, vers la jouissance de Dieu, vers la communion inaltérable et la rencontre, vers la construction d’une société définitivement nouvelle, vers la possession du ciel nouveau et de la terre nouvelle où habitera la justice. Marie accompagne notre chemin d’espérance vers la rencontre du Seigneur. Nous avons la certitude qu’elle nous donne constamment à Jésus, qu’elle nous aide à découvrir quotidiennement Son visage et à nous appuyer sur sa fidélité, qu’elle nous prépare en vue de la rencontre et qu'Elle nous montrera, à la fin de notre pèlerinage, le Fruit béni de Son sein.

Oraison

Marie, mère de l'Eglise et notre Mère, nous Te confions notre vie, afin que nous soyons de joyeux porteurs de l'espérance en notre monde. Nous te confions notre mort, afin qu'elle soit une joyeuse naissance au Ciel dans Tes bras et ceux de Jésus, le Christ Notre Seigneur. Amen !

Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

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6 août 2009

Litanies de Notre-Dame du Chêne

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Litanies de Notre-Dame du Chêne

de la Malcôte, près d'Ornans (Doubs)

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus, écoutez-nous.

Jésus, exaucez-nous.

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.


Notre-Dame du Chêne, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, qui Vous êtes révélée à nous par des apparitions miraculeuses, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, Vierge très humble, si longtemps cachée dans le chêne de Grand-Champ, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, dont la douce image s'est montrée dans les branches d'un arbre séculaire, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, dont la bonté se signale toujours par les plus précieuses faveurs, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, qui avez fixé votre demeure dans la vallée pour y répandre Vos Dons Maternels, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, gloire éclatante de la contrée, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, protectrice Toute-Puissante, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, asile ouvert à tous les malheureux,priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, Mère de la Sainte Espérance, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, doux repos de l'âme affligée, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, espoir des âmes abattues, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, asile assuré durant la tempête, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, amie des humbles de cœur, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, arme de victoire, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, échelle mystérieuse, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, aimant des cœurs, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, Mère de Miséricorde, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, Fontaine de Grâces, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, Refuge des pécheurs, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, Salut des infirmes, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, paix et lien des familles, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, joie et douceur de notre exil, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, délice des cœurs purs, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, Voie qui conduit à Jésus, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, Mère toute dévouée à ceux qui Vous implorent, priez pour nous.

Notre-Dame du Chêne, qu'on n'invoque jamais en vain, priez pour nous.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

Priez pour nous, Ô Notre-Dame du Chêne,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

Oraison


Ô douce Vierge du Chêne, qui avez choisi la forêt de Grand-Champ pour théâtre de Vos merveilles, faites qu'en ces lieux bénis nous trouvions Grâces et Salut. Découvrez à nos âmes le prix de l'humilité, afin que, à Votre exemple, nous aimions à vivre cachés en Dieu ; et, puisque les pauvres et les humbles attirent plus particulièrement Vos regards, mettez en nous les dispositions qui Vous plaisent, afin que nous ayons part à Vos faveurs. Nous Vous bénissons, Ô Divine Mère, et nous Vous offrons le tribut de nos louanges et de notre amour, à Vous, si Bonne, si Puissante et si digne d'être la Souveraine et Bien-Aimée Reine de la terre et des Cieux. Ainsi soit-il.


Nous approuvons pour l'usage privé des fidèles de notre Diocèse ces Litanies composées en l'honneur de Notre-Dame du Chêne, et nous accordons QUARANTE JOURS D'INDULGENCE aux personnes qui les réciteront avec piété.

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Notice sur Notre Dame du Chêne, cliquez sur le lien suivant: http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-1384431.html

Téléchargez le texte des Litanies de Notre Dame du Chêne (pdf) en cliquant ici

3 août 2009

Chemin de croix des mères

Chemin de croix des mères

avec Marie et les femmes de Jérusalem


Femmes et mères comme Marie, imitons-la. Elle nous attend debout au pied de la croix; les sentiments intimes du cœur de Jésus à l’agonie trouvent en elle les mêmes échos : la «joie parfaite» du salut donné à l’humanité et une «tristesse à en mourir». Joie et souffrance, vie à l’autre et mort à soi-même, c’est l’offrande de nos vies de mamans que nous voulons faire à Jésus par Marie.

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Première station

Jésus est condamné à mort


Ta Croix ô Christ est notre lumière, nous acclamons ta Résurrection qui donne la Vie !


Faussement accusé, injustement condamné, Jésus endure devant le tribunal des hommes toutes nos « condamnations » de femmes: femmes au cœur de mère, mais que la stérilité condamne à la non-maternité… mères interrompant la vie et condamnant un enfant à mort… Tu es le pauvre Seigneur Jésus, en toi la gloire éternelle de Dieu, prends pitié de nous, de nos maternités déçues ou déjouées; ne nous condamne pas; remets-nous notre dette au Tribunal de l’Amour.


Nous te le demandons avec et par Marie : Je vous salue Marie…

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Deuxième station

Jésus est chargé de la croix


Ta Croix ô Christ est notre lumière, nous acclamons ta Résurrection qui donne la Vie !


Jésus est brutalement chargé d’une croix de bois. Notre péché lui pèse lourdement comme à certains moments dans la vie d’une femme: la future mère fatiguée et joyeuse à la fois, portant l’enfant à naître… et celle, abandonnée, supportant seule le poids de l’enfant qui s’annonce… O Croix sagesse suprême, O croix de Jésus-Christ ! Le Fils de Dieu lui-même Jusqu’à la mort obéit ; Ton dénuement est extrême O Croix de Jésus-Christ ! Prends pitié de nous, de nos enfants à naître; libère-nous du poids de nos fautes; libère nos enfants à naître du poids trop lourd de notre arbre familial, de ce poids de péché que nous transmettons de génération en génération.


Nous te le demandons avec et par Marie : Je vous salue Marie…

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Troisième station

Jésus tombe pour la première fois


Ta Croix ô Christ est notre lumière, nous acclamons ta Résurrection qui donne la Vie !


Avec quelle douleur Marie a-t-elle dû voir son Fils tomber à terre ! C’est le jour où il fait son premier pas qu’une maman voit son petit tomber pour la première fois… c’est l’apprentissage de la vie: tomber pour se relever et avancer… Mais souffrons-nous autant de la chute et du premier péché d’un enfant ? Si l’espérance t’a fait marcher plus loin que ta peur... Tu auras les yeux levés, Alors tu pourras tenir, jusqu’au soleil de Dieu. Prends pitié des mères qui souffrent de voir leurs enfants laisser tomber toute pratique religieuse, tomber dans la drogue ou en d’autres déviances… et des mères indifférentes à l’âme de leurs enfants : « ils sont bien libres, ils choisiront plus tard ! » Seigneur, relève nos enfants de leurs chutes ; relève-nous nous-mêmes de nos chutes innombrables.


Nous te le demandons avec et par Marie: Je vous salue Marie…

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Quatrième station

Jésus rencontre sa mère


Ta Croix ô Christ est notre lumière, nous acclamons ta Résurrection qui donne la Vie !


Que dire de cet échange de regards qui parlent un tout autre langage que celui du monde. Nous sommes habitués à un monde bruyant et voyeur. Sous prétexte « d’être vrai », on y dit tout, on y montre tout, on y fait tout librement et sans pudeur. Ces yeux-là disent et montrent autre chose ! Jésus et Marie lisent chacun dans le regard de l’autre cette vérité transparente et très pure de l’amour inconditionnel de Dieu pour chacun de nous. Vierge au cœur transpercé, viens guider nos pas; Vierge au pied de la croix, éclaire notre route; Vierge de ceux qui souffrent, donne-nous ton Fils. Jésus, prends pitié de ces jeunes éduqués dans des sociétés malsaines et dont le regard est déjà sali tout petit… Donne aux mères cette délicatesse du regard et du toucher, qui respecte l’autre quel qu’il soit…


Nous te le demandons avec et par Marie : Je vous salue Marie…

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Cinquième station

Jésus est aidé par Simon de Cyrène


Ta Croix ô Christ est notre lumière, nous acclamons ta Résurrection qui donne la Vie !


Personne ne s’offre à aider Jésus : Simon est désigné d’office, il va au service, résigné. Il y a dans la résignation quelque chose de servile. Marie n’est pas résignée devant la souffrance de son fils : elle dit « fiat » librement et le vit pleinement. Où sont amour et charité, Dieu lui-même est présent, Car l’amour est de Dieu, Car Dieu est amour. Il y a bien des manières d’être mère et de servir: en en faisant trop… ou pas assez ! Et puis, il y a tous ces comportements de mères résignées et anéanties à cause de grandes blessures familiales. Jésus, prends pitié des mamans qui n’en peuvent plus de voir souffrir l’un des leurs et qui se résignent sans un vrai fiat, ou qui se révoltent contre Toi.


Nous te le demandons avec et par Marie : Je vous salue Marie…

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Sixième station

Véronique essuie le visage de Jésus


Ta Croix ô Christ est notre lumière, nous acclamons ta Résurrection qui donne la Vie !


Les humiliations, les crachats… le visage de Jésus en est couvert. Une femme s’avance et l’essuie. L’Évangile ne nous dit pas si Véronique était mariée, mère ou non. Mais ce geste de laver, d’essuyer, de panser est le geste féminin le plus maternel. Véronique le fait sans crainte des moqueries. Je cherche le visage, le visage du Seigneur, Je cherche son image, tout au fond de vos cœurs. Il y a des mères qui veulent que leurs enfants réussissent dans la vie… Jésus, donne-leur plutôt de désirer qu’ils réussissent leur vie, avec Toi. Prends pitié des mères qui subissent la honte du fils « qui a fait des bêtises » ou de la fille « qui tourne mal »… Donne à chacune la grâce de l’humilité dans la maternité.

Nous te le demandons avec et par Marie : Je vous salue Marie…

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Septième station

Jésus tombe pour la seconde fois


Ta Croix ô Christ est notre lumière, nous acclamons ta Résurrection qui donne la Vie !


Pour nous relever de toutes nos fautes « à répétition », Jésus tombe encore une fois. Il ne veut pas nous voir revenir et revenir sans cesse sur notre péché, le ressasser jusqu’à douter de sa miséricorde. Oui je me lèverai, et j'irai vers mon Père. Mon cœur a dit je cherche ta face, Entends mon cri, pitié réponds-moi. Jésus, prends pitié des mères qui se découragent, doutent, désespèrent de leur propre progéniture: l’exaspération suscitée par la mollesse et le peu de motivation de l’adolescent au lycée, ces jeunes qui s’abîment dans la drogue et les boîtes… et qui tombent dans la nuit du péché quand tombe la nuit. Donne aux mamans de vraies entrailles de mère: donne-leur d’être miséricordieuses…


Nous te le demandons avec et par Marie: Je vous salue Marie…

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Huitième station

Jésus rencontre les femmes de Jérusalem


Ta Croix ô Christ est notre lumière, nous acclamons ta Résurrection qui donne la Vie !


L’évangile relève la présence des « femmes de Jérusalem »: où sont donc passés pères, maris, fils ? N’y a-t-il plus d’hommes dans les rues de Jérusalem ? Si, sans doute. Mais simplement peut-être sont-ils moins « présents » à la souffrance de Jésus: les femmes sont plus promptes à consoler et plus expansives à le traduire… Changez vos cœurs, croyez à la Bonne Nouvelle, Changez vos cœurs, croyez que Dieu vous aime. Je ne viens pas pour condamner le monde, Je viens pour que le monde soit sauvé. Jésus, prends pitié des mères qui élèvent seules un enfant, dont le père a déserté le domicile… Prends pitié des veuves qui doivent subvenir seules à l’éducation de leurs enfants.


Nous te le demandons avec et par Marie : Je vous salue Marie…

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Neuvième station

Jésus tombe pour la troisième fois


Ta Croix ô Christ est notre lumière, nous acclamons ta Résurrection qui donne la Vie !


Notre poids de péché, notre lourdeur font trébucher Jésus… et tout l’amour qu’il nous porte le fait tomber pour la troisième fois. Nous n’avons guère conscience de la lourdeur de certaines de nos « légèretés »: trop espacer nos confessions, communier à la légère, se couler dans certaines modes vestimentaires qui salissent le regard des hommes et des enfants… Agneau de Dieu qui prend nos péchés. Tu donnes Vie au monde, vie, Tu donnes Vie au monde. Jésus, prends pitié des mères confrontées à la légèreté de leurs grands enfants, à leur refus de s’engager dans le mariage, à leurs modes de vie qui déroutent, à leurs inconséquences…


Nous te le demandons avec et par Marie : Je vous salue Marie…

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Dixième station

Les vêtements de Jésus sont partagés


Ta Croix ô Christ est notre lumière, nous acclamons ta Résurrection qui donne la Vie !


C’est une suprême humiliation que Celui qui nous revêt d’un vêtement de roi au baptême soit dépouillé du sien ! Que Celui qui nous offre un vêtement de gloire par sa résurrection soit mis à nu par de simples mortels… Donne-nous Seigneur, un cœur nouveau, Mets en nous Seigneur, un esprit nouveau. Jésus, prends pitié de ces pays où des femmes subissent la violence et sont dépouillées de leur dignité: femmes humiliées et méprisées; mères qu’une extrême misère réduit à vendre leur corps pour donner à manger aux enfants… Prends pitié de ces toutes jeunes filles livrées aux plaisirs des hommes dans les rues de la misère…


Nous te le demandons avec et par Marie: Je vous salue Marie…

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Onzième station

Jésus est cloué à la croix


Ta Croix ô Christ est notre lumière, nous acclamons ta Résurrection qui donne la Vie !


Jésus est écartelé à l’extrême pour atteindre chaque extrémité de la croix. Ce n’est pas seulement aux dimensions de cette croix de bois qu’il se prête, mais à l’exacte dimension de l’humanité pour la sauver tout entière. Et si son corps est capable d’un tel don, qu’en est-il de son cœur transpercé ! Marie vit le même écartement, dans son cœur, comme dans sa chair sûrement : une femme sait bien ce que veut dire cet écartèlement de la chair au moment de mettre au monde. Mystère du Calvaire, Scandale de la Croix: Le maître de la terre, esclave sur ce bois ! Victime dérisoire, Toi seul es le Sauveur, Toi seul le roi de gloire, Au rang des malfaiteurs. Jésus qui enfante l’humanité à une vie nouvelle, prends pitié des mères en proie aux douleurs de l’enfantement, celles dont la douleur ne cessera jamais plus devant leur petit mal formé. Soutiens celles qui donnent courageusement la vie en pleine civilisation de mort, et celles qu’un cœur généreux a faites mères par la grâce de l’adoption…


Nous te le demandons avec et par Marie: Je vous salue Marie…

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Douzième station

Jésus meurt sur la croix


Ta Croix ô Christ est notre lumière, nous acclamons ta Résurrection qui donne la Vie !


Jésus jette sa dernière prière vers le Père et c’est un cri. Tant que nous n’avons pas crié vers le Père, avons-nous seulement déjà prié une fois ? Nous chantons la Croix du Seigneur, Qui se dresse sur l’univers, Comme un signe éclatant, de la gloire de notre Dieu. Jésus prends pitié des mères criant leur révolte devant le bébé mort-né; des mères criant leur douleur d’avoir perdu un petit enfant à la veille de grandir, un adolescent à la veille d’être adulte, un jeune adulte à la veille d’être à son tour père ou mère…


Nous te le demandons avec et par Marie: Je vous salue Marie…

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Treizième station

Jésus est déposé de la croix


Ta Croix ô Christ est notre lumière, nous acclamons ta Résurrection qui donne la Vie !


Marie le reçoit dans ses bras, mort. Sa foi ne la quitte pas, mais comme le jour doit alors ressembler à la nuit, à cet instant là ! Corps du Christ, livré pour nous ! Sang du Christ, versé pour nous ! Jésus prends pitié des mères pour qui le jour tarde à se lever: celles dont les bras attendent désespérément de serrer à nouveau ce fils parti en claquant la porte… celles dont l’enfant autiste s’est muré dans un silence de mort, celles qui pleurent le suicide d’un enfant…


Nous te le demandons avec et par Marie: Je vous salue Marie…

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Quatorzième station

Jésus est mis au tombeau


Ta Croix ô Christ est notre lumière, nous acclamons ta Résurrection qui donne la Vie !


Comment ne pas être émerveillé de la foi de Marie, Celle qui a cru, la première des croyants, en cet instant où la réalité, dans toute sa cruauté, manifeste que tout est fini ! Marie, garde notre foi à l’abri de toutes les corruptions, garde-la dans toute sa jeunesse et sa vitalité. Grain de blé qui tombe en terre, si tu ne meurs pas, Tu resteras solitaire, Ne germera pas. Qui à Jésus s’abandonne, trouvera la vie, Heureux l’homme qui se donne, Il sera béni. Jésus prends pitié des mères dont les entrailles sont désormais tombeau: la mère vieillissante et oubliée, et qui souffre de l’ingratitude de ses enfants; prends pitié de ces femmes qui ont reçu et donné ce beau cadeau de la Vie, et que la société abandonne…


Nous te le demandons avec et par Marie: Je vous salue Marie…


Il est vraiment ressuscité, pourquoi chercher parmi les morts ?

Il est vivant comme il l’a promis, Alléluia.

Marie-Ghislaine Armand, Mère de famille.

Texte extrait du site www.notredameduchene.com

Téléchargez le texte de ce Chemin de Croix (pdf) en cliquant ici

2 août 2009

Mois du Coeur Immaculé de Marie

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Mois d'août

Mois consacré au Coeur Immaculé de Marie

Protecteur du mois : Saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars, (Fête le 4 août)


Le 1er août : fête de St Alphonse de Liguori auteur du livre "Les Gloires de Marie"

Le 1er dimanche d’août est consacré à Dieu le Père.

4 août : St Jean-Marie Vianney le curé d'Ars.

5 août : Fête de la basilique Sainte-Marie Majeur.

6 août : Fête de la Transfiguration de Notre Seigneur.

Le 6 août commence la neuvaine préparatoire à la fête de l’Assomption de Marie (15 août).

8 août : St Dominique.

14 août : Saint Maximilien-Marie Kolbe

Le 14 août commence la neuvaine préparatoire à la fête de Marie Reine (22 août).

15 août : grande fête de l'Assomption de la Vierge Marie.

20 août : St Bernard.

Le 22 août : fête de Marie Reine.

Le 30 août commence la neuvaine préparatoire à la Nativité de Marie (8 sept.).

25 août : St Louis roi de France.

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Vertu recommandée : L'humilité

2 août 2009

Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje du 25 juillet 2009

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Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje du 25 juillet 2009

« Chers enfants, que ce temps soit pour vous le temps de la prière.