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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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31 mars 2012

Le Mois la Passion de Jésus 1/4

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Le Mois la Passion de Jésus

« Regardez et voyez s'il une douleur semblable à ma douleur ».

 

Premier jour

Consécration du mois à Jésus souffrant

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme! que la dévotion à Jésus souffrant est la plus utile et la plus affectueuse de toutes les dévotions, celle qui excitera davantage dans votre cœur l'amour de Dieu et le regret de vos péchés. Pour honorer avec piété la passion douloureuse du Sauveur, suivez-le, pendant ce mois, sur les différents théâtres de ses souffrances; représentez-vous l'Homme-Dieu, livré à une tristesse excessive dans le jardin de Gethsémani, traîné devant les tribunaux, couronné d'épines, flagellé, déchiré de coups et meurtri par le poids accablant de la croix. Après avoir assisté à cette longue agonie de Jésus, pourrez-vous lui refuser quelques larmes de pitié et de tendresse?

 

Prière

 

O Dieu qui, pour la rédemption du monde, avez daigné naître, être circoncis, rejeté par les juifs, trahi par Judas, lié comme un innocent Agneau destiné au sacrifice, traîné indignement devant les tribunaux d'Anne, de Caïphe, de Pilate et d'Hérode, et accusé par de faux témoins; qui avez voulu être flagellé, couvert de crachats et d'opprobres, couronné d'épines, meurtri par les souffrances et frappé à coups de roseau, pendant que, par dérision, on voilait votre face divine; qui enfin vous êtes laissé dépouiller de vos vêtements, clouer à là croix, élever entre deux voleurs, abreuver de fiel et de vinaigre, et percer par une lance; je vous supplie de m'accorder la grâce, tout indigne que j'en suis, de considérer, pendant ce mois, tant et de si cruelles peines, de déplorer la malice des méchants déchaînée contre vous, et de bénir votre patience inaltérable. C'est dans cette intention, ô Jésus souffrant et crucifié! que je désire vous suivre en esprit dans les diverses stations de votre passion douloureuse et de méditer vos souffrances et vos humiliations durant les jours que l'Eglise consacre plus particulièrement à la vénération de cet adorable et lugubre mystère. Il est vrai, Seigneur, que ma vie ne serait pas trop longue pour lire le livre de vos douleurs et de vos ignominies; mais, si vous daignez, pendant ces jours de salut, imprimer profondément dans mon cœur vos plaies sacrées et enivrer mon âme de votre précieux sang, comme je le désire et vous en supplie, pourrai-je oublier celui à qui j'ai tant coûté? pourrai-je refuser à tant de sang une larme d'amour et de repentir?

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Deuxième jour

Le Sacré-Cœur de Jésus souffrant

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que le Cœur de Jésus a le premier connu la douleur, et qu'au temps de la passion il a épuisé goutte à goutte l'amer calice au fond duquel était la mort du Sauveur et la vie du monde; et c'est l'amour qui a été la source de tant de souffrances. Vous avez affligé le Cœur de Jésus et renouvelé sa passion par vos péchés; et cependant cette noire ingratitude ne l'a pas empêché un seul instant de vous aimer et d'être plus touché de votre perte éternelle que de l'injure que vous lui avez faite en méprisant sa tendresse. Gémissez de la froideur et du mépris dont vous avez payé un amour si tendre et si généreux.

 

Prière

 

Divin Sauveur, que la bonté de votre Cœur a été admirable! Vous avez préféré mon salut à votre honneur et à votre vie. Compatissant autant que généreux, vous vous êtes sacrifié tout entier à mon bonheur éternel; vous n'avez rien ménagé pour amollir la dureté de mon cœur et l'attacher à vous par les liens de la plus tendre charité. Pour moi, ô aimable Jésus! vous vous êtes répandu en sanglots dans le jardin de Gethsémani où l'amour vous a fait répandre une sueur de sang. Pour moi, votre tète a été couronnée d'épines, votre bouche abreuvée de vinaigre, vos pieds et vos mains attachés à .la croix, et votre Cœur percé d'une lance. Combien de fois, Seigneur, auriez-vous pu très-justement me perdre en me livrant à la puissance des démons et aux supplices de l'enfer! Vous m'avez toujours supporté, toujours attendu avec une patience ineffable, vous avez écouté la voix de votre Cœur, le cri de votre sang, qui vous demandait grâce pour moi. Ne permettez pas que j'abuse encore de cette clémence invincible; mais gravez dans mon âme vos amertumes et vos ignominies, afin que j'en éprouve toute l'impression, et que l'épée qui perça votre Cœur adorable reste toujours enfoncée dans le mien. Pardonnez aussi, ô Jésus! à tant de pécheurs qui vous offensent, ramenez à vous tant d'ingrats qui vous abandonnent, ouvrez les yeux à tant d'aveugles qui se précipitent dans l'abîme, afin que tous recueillent les fruits de grâce et de miséricorde que nous a mérités votre Cœur humilié pour nos péchés.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Troisième jour

Dieu a tellement aimé le monde

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que Dieu a tellement aimé le monde, qu'il a donné son fils unique, afin que tout homme qui croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. O miséricorde de notre Dieu 1 pour sauver le pécheur et racheter l'esclave, il livre son fils chéri à la mort de la croix; pour épargner le coupable, il condamne l'innocent. Que de grâces renfermées dans ce divin bienfait, et que ne vous a-t-il pas donné en vous donnant Jésus-Christ devenu votre libérateur, votre pontife, votre paix, votre réconciliation, votre espérance, le prix et l'auteur de votre salut! Un tel excès de bonté devrait exciter en vous les sentiments du plus tendre amour et de la plus vive reconnaissance.

 

Prière

 

Père éternel, Dieu de bonté et de miséricorde, vous ne voulez pas qu'aucun de vos enfants périsse; aussi avez-vous envoyé votre fils unique dans le monde, afin que le monde fût sauvé par lui. Vous oubliez, en quelque sorte, qu'il est l'objet de vos complaisances éternelles, les délices des Anges, pour le livrer entre les mains de ses plus cruels ennemis qui lui font souffrir les opprobres, les ignominies, les tourments, le supplice de la croix. Père juste, où trouverez-vous une victime plus agréable? elle vient elle-même s'offrir à vos coups et s'immoler pour le salut des hommes. Frappez, grand Dieu, venez rassasier votre colère; mais qu'un dévouaient si généreux, qu'un sacrifice si parfait apaise votre courroux. Regardez, non nos péchés qui crient vengeance contre nous, mais la face de votre Christ couvert de plaies, qui demande miséricorde. Si le nombre de nos iniquités arrête le cours de vos grâces, souvenez-vous que vous nous avez délivrés, par votre fils, de la servitude du démon et de la damnation éternelle, et que cet adorable Sauveur nous a mérité, par sa passion et par sa croix, le salut et la gloire d'une éternité bienheureuse. Sans doute, ô mon Dieu! vous mériteriez un amour infini pour un bienfait également infini, mais je ne suis qu'une pauvre créature. Ah! qu'au moins ce don ineffable, qui renferme tous les dons, absorbe tout mon amour et toute ma reconnaissance; je vous aime donc, ô Dieu d'amour! et ne veux aimer que vous, je vous aime de toute l'étendue de mon cœur et de toute l'ardeur de mon âme.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Quatrième jour

Jésus souffrant a tellement aimé le monde

 

Réflexions pratiques

 

Admirez, ô mon âme, la bonté infinie, la tendresse ineffable, la charité incompréhensible de Jésus souffrant pour les hommes. Il vous a aimée plus que lui-même, puisque, pour vous racheter de la mort éternelle, il a sacrifié son repos, son honneur, sa vie. Que peut-il ajouter à cet excès de miséricorde et d'amour? Il ne lui reste plus rien à faire pour vous montrer combien il vous aime. Mais si le divin Sauveur s'est donné à vous en souffrant et en mourant sur une croix pour votre salut, n'est-il pas bien juste que vous vous donniez à lui en vivant pour l'aimer uniquement?

 

Prière

 

O Jésus ! mon aimable Jésus, à quel prix m'avez-vous racheté! que mon âme vous a coûté cher! Je vous vois chargé d'opprobres, couvert de sang et de plaies, couronné d'épines, expirant dans les douleurs les plus cruelles sur un infâme gibet. Quel excès de souffrances et d'amour! car vous n'avez supporté tant d'outrages et souffert tant de tourments que pour me témoigner votre amour et gagner mon cœur: mais moi, ô malheur! au lieu de vous aimer, j'ai osé commettre le péché qui vous a donné la mort. Recevez, ô mon Sauveur! les regrets d'un cœur contrit et humilié qui reconnaît sa faute et sollicite son pardon. Hélas! y aurait-il un enfer assez rigoureux pour moi, si, après avoir connu l'amour que vous me témoignez dans votre passion, je me damnais misérablement, en méprisant un Dieu crucifié qui veut me sauver? Il n'en sera pas ainsi, je l'espère de votre grâce et de votre amour, de votre sang et de votre croix: vous ne perdrez pas ce pauvre pécheur qui vous aime, et que vous aimez jusqu'à mourir pour le sauver. Oui, Seigneur souverainement aimable, je vous aime; et qui aimerais-je, si ce n'est vous? Vos plaies ne sont-elles pas des plaies d'amour qui blessent les cœurs les plus durs. des flammes qui embrasent les âmes les plus glacées? Je vous aime donc, ô l'unique objet de toutes mes affections! je vous aime sans partage , et autant que je puis vous aimer.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Cinquième jour

A sept heures, Jésus institue le Sacrement de son amour

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que, pendant qu'on délibérait dans la maison de Caïphe sur le moyen de faire périr Jésus Christ, il instituait le Sacrement de son corps et de son sang, et enseignait quelle hostie devait être offerte à Dieu. Ainsi les pièges dressés à sa vie, la haine violente des Juifs, les vexations de tout genre, rien n'a pu éteindre sa charité. Les tourments déjà si proches, la croix, les opprobres, loin de le séparer de ses enfants, l'ont uni davantage à eux par ce Sacrement d'amour et d'unité. Qui donc vous séparera de l'amour de Jésus? Dites avec un cœur reconnaissant et enflammé d'amour: « Je souffre pour celui qui m'a aimée, et rien ne me séparera de son amour ».

 

Prière

 

Près de vous immoler pour nous sur la croix, ô bon Jésus, vous voulez, pour satisfaire votre tendresse, trouver le moyen de rester avec nous jusqu'à la consommation des siècles; et c'est la veille de votre mort, lorsque vos ennemis vous préparent la croix et les tourments, que vous instituez le Sacrement de votre amour. Loin de nous abandonner à cause d'une si noire ingratitude, vous nous donnez le gage le plus précieux de votre incomparable charité. J'ai ardemment désiré de manger cette pâque avec vous, avant que de souffrir. Quelle est, ô Jésus, la cause de ce grand désir, de cette vive ardeur qui ne peut souffrir le moindre délai? Ah! je le vois, vous voulez demeurer avec nous dans cette vallée de larmes pour nous consoler et nous nourrir de votre chair sacrée. O bonté immense! Ô Charité incompréhensible d'un Dieu qui prélude d'une manière si admirable aux outrages et aux ignominies de sa passion! Puisque toutes vos souffrances, ô mon généreux Rédempteur! n'ont servi qu'à resserrer les liens qui vous unissent à nous, qui me séparera de votre amour? sera-ce l'affliction ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée? Je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni aucune créature ne me séparera de votre amour. Car, lorsque, non content de me racheter au prix de tout votre sang, vous vous donnez à moi avec une prodigalité toute divine, que puis-je vous refuser après un tel excès d'amour et de tendresse? Vous voulez mon cœur à quelque prix que ce soit, je vous le donne, il est à vous, il ne désire que vous, il n'aime que vous, il ne soupire qu'après vous.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Sixième jour

A huit heures, Jésus au jardin de Gethsémani

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que Jésus entra de lui-même dans la voie des douleurs et s'avança avec intrépidité vers le premier théâtre de sa sanglante passion. Le combat qu'il soutint pendant trois heures dans le jardin de Gethsémani contre l'ennui, la crainte et la tristesse fut si violent, que son cœur semblait se briser, et qu'il éprouvait comme les convulsions d'un mourant qui lutte contre le trépas; il tomba dans une mortelle agonie, et une abondante sueur de sang dégoutta de tout son corps jusqu'à terre. La cause de cette désolation générale fut la triste perspective des tourments de sa passion , la parfaite connaissance de tous les péchés du monde et du peu de fruit qu'on devait retirer de sa mort. Voilà ce que Jésus a souffert à causette vous et pour vous.

 

Prière

 

Je n'aperçois dans ce jardin, ô mon Jésus! ni fouets, ni épines, ni clous qui déchirent votre chair innocente: d'où vient que vous êtes baigné de sang depuis la tète jusqu'aux pieds? Vous êtes si pressé de souffrir pour nous, que vous n'attendez pas que des flots de douleurs et d'amertumes, viennent fondre sur vous, ni que vos ennemis vous chargent de chaînes, vous couvrent d'opprobres et d'ignominies. Une fois entré dans la voie des souffrances, vous vous livrez vous-même à un dégoût si amer, à un ennui si profond, que, succombant à la violence de ce combat intérieur, vous répandez une grande abondance de sang qui trempe vos habits et découle sur la terre. Quoi! Seigneur Jésus, vous êtes la béatitude des Anges, la force des Martyrs, la joie du ciel; et votre âme, triste jusqu'à la mort, souffre ce qu'il y a de plus violent dans les épreuves de la vie. Aujourd'hui se déroule à vos yeux le tableau des plus cruelles souffrances causées par l'injure infinie que le péché fait à Dieu, par l'inutilité de vos travaux pour tant d'infortunés pécheurs , par la perte de tant d'âmes réprouvées; déjà tous les blasphèmes , tous les sacrilèges, toutes les impuretés, tous les crimes du monde viennent, comme des bêtes féroces, déchirer votre cœur. Il est donc vrai, Seigneur, que j'ai été aussi un de vos bourreaux, et que mes péchés ont été le cruel pressoir, qui, par les efforts de la tristesse et de la douleur, a fait jaillir le sang de votre corps adorable. Donnez à mon cœur un sincère repentir, et à mes yeux des larmes amères, afin que je pleure mes iniquités, et qu'à force de les pleurer, je mérite d'en obtenir le pardon, et de ressentir sans cesse en moi les mérites de votre première agonie.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Septième jour

A onze heures, Jésus trahi par Judas

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que Jésus, sachant que l'homme qui devait le trahir arrivait dans le jardin avec les soldats, va au-devant de lui. Judas s'avance, aussitôt avec impudence et baise sais maître. Vivement touché de la perfidie de son Apôtre, Jésus lui dit avec douceur, moins pour le confondre que pour le convertir: « Quoi, Judas, est-ce ainsi que, par un baiser, vous livrez le fils de l'homme? » Mais l'Apôtre infidèle reste insensible à une remontrance si capable d'exciter le remords dans son âme: le désespoir et l'enfer furent le prix de son horrible trahison. Si le péché creuse un abîme, le désespoir seul peut en fermer la porte. Comment désespérer jamais de la miséricorde, en voyant un Dieu crucifié pour nous?

 

Prière

 

Jésus, mon Sauveur, si tous ceux qui se damnent causent à votre cœur une vive douleur, quelle peine n'avez-vous pas ressentie, en voyant périr malheureusement Judas voire perfide Apôtre! Il n'y a que celui qui connaît l'étendue de votre amour qui puisse comprendre quelle fut alors l'amertume de votre aine. Cette perte vous a été d'autant plus sensible que vous aviez donné à ce misérable des marques plus particulières de votre extrême bonté. Vous l'aviez placé au nombre de vos Apôtres et de vos amis, établi dépositaire des aumônes que vous receviez, admis à la réception toute récente de votre corps adorable. Confident de vos secrets et de vos conseils, compagnon de vos voyages, témoin de vos miracles, il oublie les droits sacrés de l'amitié et de la reconnaissance, en vous livrant entre les mains de vos bourreaux qui brûlent de répandre votre sang, et de terminer votre vie par d'horribles supplices. D'un seul mot vous pouviez précipiter ce traître dans le fond des abîmes; et,au moment même qu'il vous trahit, vous lui donnez le doux nom d'ami, vous lui faites sentir l'horreur de son crime avec une douceur, une tendresse qu'il ne méritait plus. Moi aussi, mon Jésus, j'ai livré le sang innocent à mes passions, j'ai été ingrat et perfide envers mon bienfaiteur: mon péché est énorme, je l'avoue; mais, loin de me livrer au désespoir et à l'apostasie, comme Judas, j'espère en votre miséricorde; loin de vous offenser par de nouveaux péchés, je veux pleurer mes anciennes iniquités, et me rendre de plus en plus digne du baiser de paix, gage de réconciliation, que vous avez daigné m'accorder dans le sacrement de pénitence.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

 

Huitième jour

Jésus pris et enchaîné par les Juifs

 

Réflexions pratiques

 

Considérez, ô mon âme, que les Juifs ne jetèrent les mains sur Jésus que quand il le permit. Alors ces loups cruels se précipitent avec fureur sur cet innocent agneau; ils le poussent, ils lui arrachent les cheveux, le frappent, le renversent, le traînent, le foulent aux pieds; ils lui lient les mains, le cou et la poitrine avec des cordes et des chaînes comme à un voleur et un scélérat. C'est vous qui avez tressé ces cordes et forgé ces chaînes par vos péchés. J'ai été enveloppé dans les filets des pécheurs. Craignez: car il viendra un temps où Samson brisera ses liens; et alors le Seigneur, le Dieu des vengeances agira librement. Si le bois vert est ainsi traité, que sera-ce du bois sec?

 

Prière

 

Pourquoi, Seigneur Jésus, ces hommes féroces s'avancent-ils vers vous avec des épées et des bâtons comme vers un voleur? ils vous cherchent pour vous charger de chaînes et vous traîner au supplice de la croix. Quoi! on vous regarde comme un voleur, vous qui n'avez enlevé d'autre proie que celle des âmes assujetties au démon! on charge des fers de l'esclave et du criminel le Saint des Saints, le Seigneur des. seigneurs, vous qui venez, par votre mort, nous assurer une entière liberté! Sans dire un seul mot, sans proférer une seule plainte, vous laisserez-vous donc lier les mains, ces mains divines qui distillent la myrrhe et rassemblent toutes les bénédictions? Suivrez-vous, au delà du Cédron, une troupe de furieux qui vous traînent avec violence au milieu des plus sanglants outrages? Pourquoi, ô mon Jésus! vous livrez-vous entre leurs mains? que ne brisez vous ces chaînes, et ne vous dérobez-vous aux cruels tourments qu'ils vous préparent? Mais, si vous ne vous laissez prendre, qui rachètera le monde? Je comprends maintenant que votre amour pour nous, que le désir de nous sauver est le seul lien qui vous retienne captif et vous traîne à la mort. Je baise avec un profond respect ces pesantes chaînes qui m'ont délivré des chaînes honteuses du péché dont le démon voulait se servir pour m'entraîner dans l'abîme de l'enfer. Je ne veux plus faire aucune action, aucune démarche sans vous; liez-moi donc les pieds et les mains, attachez - moi si fortement à votre divin Cœur, que, privé d'une liberté qui m'a été trop funeste, je demeure éternellement captif de votre amour.

 

Pratique : De temps en temps, pendant la journée, jetez les yeux sur l'image de Jésus crucifié, et baisez la avec un tendre amour. Faites dévotement le chemin de la croix. (Indulgence plénière).

 

Aspiration : Seigneur Jésus, vous m'avez aimé jusqu'à mourir pour moi ; faites que je vous aime au moins jusqu'à vivre pour vous.

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Téléchargez le texte de ces prières (pdf) en cliquant ici


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27 mars 2012

Kalon Sakret Jézus, un chant au Sacré Coeur en Breton

Kalon Sakret Jézus

Cœur Sacré de Jésus

Interprété par le Kanerion Pleuigner

Extrait de l'album "Voix de Bretagne", aux Editions Coop Breizh

 

1. Jézus, a holl viskoah,

    Ennein e huès chonjet ;

    Jézus, a holl viskoah,

    Hui e huès me haret.

 

    Jésus, depuis toujours,

    Vous avez pensé à moi ;

    Jésus, depuis toujours,

    Vous m'avez aimé.

 

Refrain: Kalon Sakret Jézus,

            Kalon Sakret men Doué,

            Intanet me halon

            Get tan ho karanté.

 

            Cœur Sacré de Jésus,

            Cœur Sacré de mon Dieu

            Embrasez mon mon cœur

            Du Feu de Votre Amour.

 

2. Petra ho tougé hui

    De rein dein er vuhé,

    Petra ho tougé hui

    Nameit ho karanté ?

 

    Qu'est-ce qui Vous a conduit

    A me donner la vie,

    Qu'est-ce qui Vous a conduit

    Si ce n'est Votre Amour ?

 

3. Perak, a lein en Néan,

    E eh lui dichennet

    Er hreù a Vethléem ?

    Rak ma huès me haret.

 

    Pourquoi, du haut des Cieux,

    Etes-Vous descendu

    Dans l'étable de Bethléem ?

    Parce que Vous m'avez aimé.

 

4. Jézus, ar er halvar,

    Pé liamm ho talhé

    Ariet doh er goès ?

    Ataù ho karanté.

 

   Jésus, sur le Calvaire,

   Quel lien Vous retenait

   Attaché à la Croix ?

   Toujours Votre Amour.

 

22 mars 2012

Prière à Marie Reine de France

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« Mon Fils, pardonnez lui, elle Vous aime toujours puisqu'elle n'a jamais cessé de M'aimer... »

« Vois comme Je chéris mon peuple »

 

Prière à Marie Reine de France

Enseignée par la Vierge Marie à Marcelle Lanchon

 

Ô Marie conçue sans péché, notre bonne Mère qui avez voulu que nous Vous invoquions sous le vocable si consolant à nos cœurs de Reine de France, voyez prosternés à Vos pieds vos Sujets malheureux. Ayez pitié de nous, soyez notre Avocate auprès de Votre divin Fils, notre Roi bien aimé. Nous savons que nous l'avons grandement offensé, outragé même, que nous avons méprisé Ses Commandements, foulé aux pieds les Saintes Lois de Son Eglise; mais nous savons aussi, Ô aimable Souveraine, que Vous êtes toute puissante sur le Cœur de ce Roi d'Amour qui ne demande Lui-même qu'à pardonner; obtenez nous donc cette Paix nationale et individuelle tant désirée de tous pour la plus grande gloire de Votre cher Fils. Ainsi soit il.

 

Sources : « Les Apparitions de Versailles », aux Ed. Téqui


Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

22 mars 2012

Chapelet pour la conversion des Musulmans

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Chapelet pour la conversion des Musulmans

D'après une prière enseignée par Jésus à Monique Marie

 

Début: Je crois en Dieu, notre Père, je Vous salue Marie.

Sur les gros grains : Par les Plaies de Jésus et les Larmes de Sa Sainte Mère.

Sur les Petits grains : Doux Père, faites leur connaître Votre Fils.

A la fin de chaque dizaine: Gloire au Père.

Prière finale: Salve Regina.


Jésus : "Récitez ce chapelet, chaque jour, et même plusieurs fois par jour. Répandez-le autour de vous ! Qu'il se dise en France, en Europe et dans tout le monde catholique, afin que les Musulmans osent enfin enfreindre les interdictions qui les empêchent de pénétrer dans mes églises. Priez, intercédez par ces mots si simples. Vos coeurs s'empliront de compassion pour eux qui ne connaissent ni Mes Consolations, ni celles de Ma Sainte Mère, ni celles de Mon Père plus Aimant qu'aimant, plus Miséricordieux que la miséricorde elle-même, plus Doux que toute douceur, plus Beau que toute beauté, plus Souffrant de leur éloignement que toute l'humanité souffrante ! Oh, que cette compassion soit plus grande que vos peurs ou vos jugements ! Récitez, récitez ce saint chapelet. Commencez tout de suite. Jésus".


Chapelet original

20 mars 2012

Prière de la Famille Franciscaine de Gironde du 21 mars

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Prière du 21 mars 2012

 

Très chers amis abonnés et visiteurs d'Images Saintes,

Paix et Bien!


Je vous invite à vous joindre à la prière qui se déroule chaque 3e mercredi du mois, dans la chapelle des Soeurs Franciscaines Missionnaires de Marie de Bordeaux. Depuis quelques années, à tour de rôle, les Fraternités Franciscaines organisent un temps de prière, de 19 à 20h00. Je vous invite à vous joindre à notre prière ou que vous habitiez, vous en trouverez ci après le déroulement. La prière de ce mois-ci est organisée par la Fraternité Sainte Claire.


Franck Monvoisin, rédacteur du blog Images Saintes


Chant d'entrée

Ô croix dressée sur le monde – H 30

 

1 – Ô croix dressée sur le monde, ô croix de Jésus-Christ

Fleuve dont l’eau féconde du cœur ouvert a jailli

Par toi la vie surabonde, ô croix de Jésus-Christ

2 – Ô croix sublime folie, ô croix de Jésus-Christ

Dieu rend par toi la vie et nous rachète à grand prix

L’amour de Dieu est folie, ô croix de Jésus-Christ

3 – Ô croix sagesse suprême, ô croix de Jésus-Christ

Le Fils de Dieu lui-même, jusqu’à la mort obéit

Ton dénuement est extrême, ô croix de Jésus-Christ


En ce temps de carême, poursuivant notre cheminement avec Claire, et toujours dans la symbolique du miroir elle nous invite aujourd’hui à :

 

« Contempler le soir »

 

« A la fin de ce miroir, contemple avec quel indicible amour il a voulu souffrir sur l’arbre de la croix et y mourir de la mort la plus honteuse. Placé sur le bois de la croix, ce miroir enseignait lui-même aux passants à quoi ils devaient être attentifs : « ô vous tous qui passez par le chemin, regardez et voyez s’il est une douleur pareille à ma douleur » D’une seule voix et d’un seul esprit, répondons à ses cris et à ses plaintes : « je ne pourrais pas l’oublier et ce souvenir me consume » (4LAg 23-26)

 

Il est resté nu sur le gibet

 

En contemplant le Christ crucifié, Claire se tient devant le buisson ardent d’un amour totalement décentré de lui-même, pure offrande, don radical. Si l’amour de Dieu est révélé par toute la vie de Jésus, nulle part il ne resplendit avec autant d’éclat qu’à l’heure où il accepte de mourir de la mort la plus honteuse. A cette heure, Jésus est pauvre de la plus haute pauvreté, outragé dans sa nudité, rejeté par tous, trahi par ses intimes. Déjà, les langes du nouveau-né de Bethléem avaient quelque chose de pitoyable, mais au moins ils disaient la tendresse et le respect d’une mère. Au calvaire, Jésus est exposé nu aux ricanements de la foule. L’homme pauvre de Nazareth devient un «  pauvre homme » livré à la dérision, à la honte. Au Golgotha, le mépris, l’incompréhension atteignent leur paroxysme. Le rejet, par l’humanité, de l’amour offert par le Crucifié inscrit la plus vive des blessures au cœur du Père.

L’Amour n’est pas aimé ! François aurait voulu parcourir la terre en pleurant la Passion du Seigneur. Il communiait en chaque fibre de son être à cet amour sans limite du Fils de Dieu, au point que les marques de la Passion du pauvre Crucifié s’imprimèrent dans sa chair. Pour Claire, pas de stigmates. Pourtant, comment croire qu’une femme aussi passionnée envers son Seigneur cloué sur une croix par amour de notre amour n’ait pas porté dans son être le plus profond la brûlure d’une telle offrande ?

 

Refrain : Le plus beau des enfants des hommes (CD – Sur les pas de Claire d’Assise)

Est devenu pour nous sauver

Le dernier des derniers des hommes

Pour nous il a tout supporté

On l’a traité pour rien, fouetté sur tout le corps

On l’a traité de chien et conduit à la mort

Il va tout supporter, sans crier au secours

Pour nous réconcilier il invente l’Amour

Achevé sur la croix, Agneau dans l’abattoir

Il nous posse un pourquoi, il invente l‘espoir

Dans le noir du tombeau, dans la mort, dans la nuit

Eclate un jour nouveau, il invente la vie


Silence/ Adoration

 

Dieu a soif

 

Jusqu’à présent, Claire nous demandait de regarder. Et voici qu’elle nous invite à entrer en dialogue. Brusquement, le miroir placé sur le bois de la croix s’anime. Une plainte s’élève au milieu du silence. De la bouche de Jésus en croix, Claire accueille une lamentation de Jérusalem humiliée (Lam 1,12) « Voyez s’il est une douleur pareille à ma douleur ! » Douleur que St Jean traduira par un dernier cri : « J’ai soif » (Jn 19,28) Sur la croix, Jésus connaît une insondable solitude. Solitude de l’amour livré qui ne rencontre que le silence de la fuite, de l’incompréhension, du refus. Le cri de Jésus mourant dévoile son désir infini, sa soif de communion avec la créature. Il blesse le cœur de Claire, lui donnant de prendre la mesure de l’indicible amour.

La prière devant le Crucifié est échange. La prière de Claire, et la nôtre à sa suite se fait rencontre, dialogue d’amour et de compassion, écoute pour essayer de comprendre, avec la grâce de l’Esprit, l’incompréhensible démesure de la miséricorde du Père. Cette contemplation se grave en la mémoire : je ne pourrai pas oublier. La Passion de Jésus habitait Claire jour et nuit. La souffrance de l’Aimé devient la sienne dans une communion qui est à la fois douleur et émerveillement. Prière dont elle fait confidence à Ermentrude de Bruges quand elle lui écrit : « De toutes le fibres de ton être, aime Dieu et son Fils Jésus. Il a été crucifié pour nous, pécheurs. Que jamais son souvenir ne te quitte, mais fais attention à méditer sans cesse les mystères de la croix et les douleurs de sa mère debout sous la croix. (LEr11,12)

 

Gardez en votre cœur le brûlant désir de vous unir au Christ pauvre et méprisé. Alléluia ! Il a souffert pour nous nous le supplice de la croix. Alléluia ! ( CD – Lumières d’Assise)

 

Psaume 15


Veille sur moi Seigneur / car j’ai cherché refuge auprès de toi.

J’ai dit au Seigneur « tu es mon Dieu / Je n’ai pas d’autre bonheur que toi »

Le Seigneur met sa joie dans les saints qui vivent en cette terre/

Il accomplit pour eux les merveilles de son dessein bienveillant.

Mais ceux qui s’empressent vers des dieux étrangers/ voient se multiplier leur détresse. Gardez en votre cœur ….

Je ne verserai pas leurs libations de sang/ je ne mettrai jamais leurs noms sur mes lèvres

Seigneur, ma part d’héritage et ma coupe/ tu veilles sur la part que le sort m’a fixée.

Une terre de délices vient m’échoir en partage/ Un héritage qui me comble de joie.

Je bénis le Seigneur qui m’a révélé son dessein/même durant la nuit mon cœur me le rappelle. Gardez en votre cœur …

 

Le Seigneur est toujours devant mes yeux / il se tient à ma droite, je ne puis chanceler

Aussi mon cœur tressaille et mon esprit exulte/ car ma chair reposera dans la paix

Tu n’abandonneras pas mon âme au pouvoir des Enfers / tu ne laisseras pas ton ami voir la corruption

Tu me feras connaître le chemin de vie+

Et tu me combleras de bonheur devant ta face / près de toi, je serai dans la joie pour

toujours !

Gloire au Père, au Fils, au Saint Esprit,/ pour les siècles des siècles. Amen ! Gardez en votre cœur ….

 

Silence/ Adoration

 

Que je meure par amour de ton amour

 

Si souvent notre prière est remplie de ce que nous voulons dire à Dieu. Et voilà que sur la croix, il nous supplie, il quête de notre part attention à sa douleur, compassion pour son injuste souffrance. Le Christ se fait mendiant de l’amour de chacun. Son invitation à regarder sa douleur, blesse le cœur de Claire. Elle devient vulnérable, à l’image du pauvre Crucifié. Ce souvenir me consume.. Avec Claire nous pouvons demeurer dans une tendresse douloureuse, si pauvre soit-elle, qui nous unira au Bien-aimé, ne pas laisser le Christ seul au moment de la plus haute détresse, devenir présence silencieuse et aimante, souffrant de sa souffrance. Long et difficile apprentissage que celui de consentir à avoir mal de ce qui le blesse, à laisser la peine de Dieu nous toucher, nous affecter, devenir nôtre.

Chaque être humain est l’enfant bien-aimé de Dieu. En son cœur de Père, la douleur s’annonce aussi démesurée que son amour tant qu’un seul de ses petits ne connaîtra pas le bonheur. Jésus pauvre et crucifié, Claire le contemple, lui vient en aide dans chacun des membres accablés de son corps sublime (3LAg8). En sa compassion, elle garde mémoire de la Passion du Christ et la perçoit reflétée en toute réalité souffrante. Ainsi Claire rejoint les femmes de l’Evangile, debout au pied de la croix, et son amour vigilant offre un lieu de repos à la douleur de Dieu.


Que la force brûlante de ton amour, prenne possession de mon âme, afin que je meure par amour de ton amour, comme tu as voulu mourir par amour de mon amour !

( CD – Lumières d’Assise)

 

Silence / Adoration

 

 Les fruits de la Croix

 

Claire n’observe pas à distance la force salvifique du Crucifié, mais elle se laisse envahir tout entière par elle. Du coup elle devient par grâce source de salut, de santé pour ses frères et sœurs souffrantes. Dans la prière, elle participe à l’amour du Crucifié qui guérit : peu à peu, l’indicible amour de Dieu s’imprime dans son cœur, merveilleux échange où elle recueille de l’arbre de la croix toute la force de vie bienfaisante et bonne que l’amour communique. Le Christ rend amour pour amour à celle qui l’aime. Claire brûle de charité pour lui et accomplit des choses extraordinaires par la puissance de la croix. A peine trace-t-elle le signe de la croix sur les malades que leurs infirmités disparaissent (Cel 32). Son attention prévenante s’empresse de soulager autant qu’elle le peut ses sœurs et les autres malades. De toute la force de sa foi, elle s’offre au service des miséreux afin qu’à travers elle, le Crucifié poursuive son œuvre. Rien de magique en cela, mais, en bénissant chacune de ses sœurs, Claire, petite et pauvre, offre à la grâce l’espace libre où elle pourra se déployer, manifestant ainsi que Dieu seul est source de tout bien.

Considérer le mystère de l’ineffable charité de Dieu dans le Christ en croix nous conduit à une même fécondité, car l’amour se donne pour être livré : deviens celui que tu contemples

 

Hymne à la croix

 

Nous te louons, nous t’adorons ! De ta croix a jailli la joie dans le monde

O Christ notre frère venu nous sauver, De ta croix a jailli la joie dans le monde

Sagesse éternelle et Verbe de Dieu, De ta croix a jailli la joie dans le monde

Splendeur de la lumière éternelle du Père, De ta croix a jailli la joie dans le monde

Jésus tu éclaires nos ténèbres et nos nuits, De ta croix a jailli la joie dans le monde

Nous te louons, nous t’adorons ! De ta croix a jailli la joie dans le monde

Voici la croix du Christ, arbre de la vie ! Voici la croix du Christ, signe de la Paix !

Toi qui es venu dans le monde, prends pitié de nous

Toi qui fus pendu à la croix, prends pitié de nous

Toi qui pour nous a accepté la mort en croix, Jésus-Christ, source de la vie

Nous te louons, nous t’adorons ! De ta croix a jailli la joie dans le monde

Voici la croix du Christ, arbre de la vie ! Voici la croix du Christ, signe de la Paix !

(CD Signes n° 63)

 

Silence/adoration

 

Expression libre


Prière de clotûre

 

Nous t’adorons, Seigneur Jésus-Christ

Ici et dans toutes les églises qui sont dans le monde entier

Et nous te bénissons, parce que, par ta sainte croix,

Tu as racheté le monde

 

Prochaines rencontres

 

Mercredi 18 avril 2012 à 19h – «  Devenir écoute » - préparé par l’hospitalité franciscaine

Mercredi 16 mai 2012 à 19h – «  Devenir amour » - préparé par la fraternité St Michel

Mercredi 20 juin 2012 à 19h – « Devenir bénédiction » - préparé par la fraternité Ste Claire

 

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici


Je vous serai gré reconnaissant de me faire parvenir vos impressions et vos témoignages, concernant ces prières, soit par mail, à franck.monvoisin@laposte.net ou en laissant un commentaire sur le mur d'Images Saintes. Je les ferai suivre aux Fraternités.

 

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17 mars 2012

Le Calvaire de Verdelais

Le Calvaire de Verdelais

Emission "Suivez le Guide"

TV7 Bordeaux

17 mars 2012

Souvenez-vous à Notre Dame de Verdelais

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Souvenez-vous à Notre Dame de Verdelais

 

O ma bonne Mère, douce Vierge de Verdelais, souvenez-Vous de moi ! Lorsque je prie au pied de Votre image miraculeuse, ou que, par la pensée, je me transporte dans votre sanctuaire béni, ô Notre Dame de Verdelais, souvenez-Vous de moi ! Vous qui n'abandonnez jamais ceux qui Vous invoquent, Consolatrice des affligés, Protectrice des âmes délaissées, ô Notre Dame de Verdelais, souvenez-vous de moi ! Source toujours ouverte à ceux qui sont altérés de l'Amour Divin, afin que j'aime d'avantage Dieu, souvenez-Vous de moi ! Lorsque je Vous prie pour l'Eglise et pour la France, pour les pauvres pécheurs, et pour ceux qui me sont chers, ô Mère si aimante de Verdelais, souvenez-Vous de moi ! Lorsque je viens Vous dore mes douleurs, Vous confier mes chagrins et mes larmes au souvenir des miens qui souffrent, de ceux que j'aime et que ma mort m'a remis, ô Mère si bonne et si compatissante de Verdelais, souvenez-Vous de moi ! Dans ma dernière agonie, dans ce redoutable passage du temps à l'éternité, ô Vous qui êtes mon espérance, douce Reine de Verdelais, alors surtout, souvenez-Vous de moi ! Faites qu'au Ciel, un jour, ô ma Bonne Mère de Verdelais, je Vous bénisse et Vous remercie éternellement de Vous être si bien souvenue de moi. Ainsi soit-il.


Pour découvrir le Sanctuaire de Verdelais

Notice sur Notre Dame de Verdelais et son 9e centenaire

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lire-article-83937-8927470-notre_dame_de_verdelais_2.html


Site du Sanctuaire de Verdelais

www.sanctuaireverdelais.fr


17 mars 2012

Le Vénérable Alberto Capellan Zuazo

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Le Vénérable Alberto Capellan Zuazo

Agriculteur, père de famille et adorateur nocturne

1888-1965

 

Le Vénérable Alberto Capella-Zuazo est né à Santo Domingo de la Calzada (Espagne), le 7 août 1888. Il se marie avec Isabel Arenas le 30 juin 1909. Agriculteur et père de 8 enfants, il a eu une mort sainte dans sa ville natale, le 24 février 1965. Il mène une vie Chrétienne « ordinaire », jusqu'à ce qu'il se convertisse pleinement à Dieu en 1919. quelques mois plus tard, il rejoint l'Adoration Nocturne. Son énergie d'adorateur est reconnue durant 15 ans en tant que président. 660 nuits passées devant le Saint Sacrement lui ont valu d'être promu vétéran, vétéran permanent. Son amour extraordinaire pour l'Eucharistie et la Vierge Marie, le mènent à servir prioritairement les pauvres. Pour eux, il construit un abri en 1928, qu'il appellera « Récollection », ou il prend soin personnellement d'eux jusqu'à la mort : « Que de fois j'ai eu la grande chance de porter le Christ sur mes épaules dans la personne des pauvres ! » il évalue tout sa vie à la lumière de la Foi. Fidèle laïc de notre temps, il a eu une vie de prière très profonde et il a manifesté un très grand amour pour ses frères les pauvres. Le moment est venu de prier avec plus de fois pour sa Béatification.

 

Prière pour la dévotion privée

 

Seigneur, Vous qui avez donné au Bienheureux Alberto Capellan un amour singulier pour les mystères de Votre Corps et de Votre Sang, ainsi que le charisme de Vous trouver et de Vous servir dans les plus pauvres, faites que, moi aussi, je sache vivre intimement uni à Vous, en Vous servant auprès des plus nécessiteux. Faites que Votre Serviteur, Alberto, soit déclaré Bienheureux et, que par son intercession, j'obtienne la faveur que je Vous demande. Amen.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

Pour communiquer les grâces ou demander des renseignements, veuiller vous adresser à :

Cause de Béatification d'Alberto Capellan-Zuazo

C/ Obispo Fidel Garcia, n°1

E- 26004 Logrono (Espagne)

E-mail : albertocapellan@iglesiaenlarioja.org

Site internet : www.iglesiaenlarioja.org/albertocapellan

 

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16 mars 2012

Le Serviteur de Dieu John Bradburne

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Le Serviteur de Dieu John Bradburne

Le Vagabond de Dieu

1921-1979

 

John Randal Bradburne, fils d'un pasteur anglican, est né à Skirwith, dans le nord ouest de l'Angleterre, en 1921. Après l'école secondaire, dans le Norfolk, il rejoint l'armée en 1939, et sert en Malaisie et en Birmanie, avant d'être rapatrié. A la suite d'un événement en Malaisie, qui fut une véritable expérience de conversion, il passa définitivement d'aventurier à pèlerin. Il embrassa la Foi Catholique Romaine en 1947, lors d'un séjour à l'abbaye de Buckfast. Après avoir fait, pendant quelques mois, une expérience de vie religieuse chez les Chartreux, ressentant l'envie de voyager, pendant 16 ans il erre entre l'Angleterre, l'Italie et le Moyen-Orient. Puis il écrivit à son ami, le Père John Dove, au Zimbabwe, lui demandant : « Y a-t-il une grotte en Afrique, dans laquelle je pourrais prier ? » Peu de temps après son arrivée, en 1962, il confia à un Frère Franciscain qu'il avait trois vœux : servir les lépreux, mourir martyr, et être enterré avec l'habit de Saint François. En 1964 il est gardien d'un nouveau centre situé près de Harare, puis en 1969 il s'installe à la léproserie de Mutemwa, au Zimbabwe, dont il est nommé surveillant. Les soins remplis d'amour et d'affection qu'il donne aux résidents l'amènent finalement à entrer en conflit avec le comité de gestion. Refusant de mettre des étiquettes numérologiques autour du cou des patients et de réduire leur humble régime alimentaire, il est finalement renvoyé. Il s'installe alors dans une hutte préfabriquée, manquant d'eau et d'hygiène, située juste à côté de la léproserie. De là, il continue à aider les lépreux autant qu'il le peut. Il entre dans le Tiers Ordre de Saint François, obéissant scrupuleusement à ses règles, chantant tous les jours l'Office de la Vierge Marie. Chaque jour, il se lève à l'aube pour chanter l'Office des Matines et termine la journée avec les Vêpres et l'Office des Complies. Cette discipline donne le contexte aux nombreux poèmes qu'il écrivit à la charnière des points de la journée. Pendant la guerre civile zimbabwéenne, ses efforts pour prévenir l'exploitation des malades de la lèpre suscite l'hostilité et la suspicion des populations locales. Refusant de quitter le lieu ou il vit, il est été enlevé par la guérilla et le mercredi 5 Septembre 1979, il est mis à mort. Lors de sa messe de requiem, des témoins virent tomber trois gouttes de sang sous le cercueil formant une petite flaque. Le cercueil fut rouvert, mais aucune trace de sang ne fut trouvée. Depuis sa mort de nombreux événements prodigieux liés à son intercession ont été signalés. Sa tombe à Mutemwa est devenue un lieu de pèlerinage. Sa cause de béatification a été ouverte.

 

Prière pour la béatification du Serviteur de Dieu John Randal Bradburne

 

Dieu notre Père, Votre Serviteur John Randal Bradburne a montré la puissance de Votre Amour par sa vie et sa mort. Que son amour du Christ et de Marie sa mère, avec son service désintéressé envers les personnes les moins pris en compte dans le monde, soit un modèle à suivre pour nous. Nous Vous demandons par son intercession les grâces (...), afin que sa générosité et sa sainteté puisse être reconnues par toute l'église. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père.

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Pour approfondir

Fondation pour la mémoire de John Bradburne

www.johnbradburne.com

 

Bibliographie

« John Bradburne, le Vagabond de Dieu », de Didier Rance, aux Ed. Salvator

Pour commander ce livre sur le Site des Editions Salvator, cliquer ICI

 

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13 mars 2012

Litanies de la Passion de Jésus

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Litanies de la Passion de Jésus

 

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.


Jésus, qui avez institué le saint Sacrement de l'autel, en mémoire de votre passion, ayez pitié de nous.

Jésus, sortant du cénacle pour aller mourir, ayez pitié de nous.

Jésus, priant dans le jardin des olives, ayez pitié de nous.

Jésus, consolé par un Ange, ayez pitié de nous.

Jésus, suant sang et eau, ayez pitié de nous.

Jésus, vendu et trahi par Judas, ayez pitié de nous.

Jésus, pris et lié par les soldats,

Jésus, abandonné de vos disciples,

Jésus, présenté à Anne et à Caïphe,

Jésus, souffleté par un valet,

Jésus, accusé par de faux témoins,

Jésus, jugé digne de mort,

Jésus, outragé, frappé pendant la nuit,

Jésus, renié trois fois par Saint Pierre,

Jésus, méprisé par Hérode,

Jésus, revêtu d'une robe blanche,

Jésus, a qui fut préféré Barrabas,

Jésus, flagellé,

Jésus, meurtri pour nos crimes,

Jésus, vêtu de pourpre,

Jésus, couronné d'épines

Jésus, frappé d'un roseau,

Jésus, présenté au peuple,

Jésus, condamné à mort par Pilate,

Jésus, livré à la volonté des Juifs,

Jésus, chargé de sa Croix,

Jésus, conduit au Calvaire,

Jésus, dépouillé de vos habits,

Jésus, attaché à la Croix,

Jésus, élevé en Croix,

Jésus, qui avez prié pour vos ennemis

Jésus, mis au rang des scélérats,

Jésus, blasphémé sur la Croix,

Jésus, qui avez promis le paradis au bon larron ,

Jésus, qui avez recommandé votre mère à Saint Jean,

Jésus, abandonné de votre Père,

Jésus, abreuvé de vinaigre dans votre soif,

Jésus, qui avez dit : Tout est consommé,

Jésus, qui avez recommandé votre âme à votre Père,

Jésus, obéissant jusqu'à la mort de la Croix,

Jésus, mort sur la Croix,

Jésus, percé d'une lance,

Jésus, qui avez fait éclater votre puissance après votre mort,

Jésus, descendu de la Croix,

Jésus, enseveli,


Soyez-nous propice, pardonnez-nous Seigneur.

Soyez-nous propice, exaucez-nous Seigneur.

De tout mal, délivrez-nous, Seigneur.

De tout péché, délivrez-nous, Seigneur.

De la peste, de la famine et de la guerre, délivrez-nous, Seigneur.

De tout danger de l'âme et du corps,

De la mort éternelle,

Par vos travaux et vos veilles,

Par votre douloureuse flagellation,

Par votre couronnement d'épines,

Par votre soif, vos larmes et votre nudité,

Par votre précieuse mort et votre Croix,

Par votre sang très précieux,

Par vos très-saintes plaies,

 

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

 

Le Seigneur Jésus-Christ s'est humilié lui-même,

Il s'est rendu obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la Croix.

 

Prions

 

Adorable Jésus, souffrant et mourant par Amour pour nous, accordez-nous la grâce de souffrir avec Vous, et pour Vous; afin que, vivant, souffrant et mourant dans Votre Amour, nous soyons éternellement heureux avec Vous et en Vous. Ainsi soit-il.

 

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Téléchargez le texte de ces Litanies (pdf) en cliquant ici

13 mars 2012

Petit Office de la Sainte Croix

Petit Office de la Sainte Croix

28-Cross of the Holy Week 

Avant l'Office

 

O Jésus, par un excès incompréhensible de bonté, Vous m'avez aimé jusqu'à répandre pour moi la dernière goutte de Votre Sang: que la force de cet Amour plus ardent que le feu, plus doux que le miel, absorbe mon âme, afin que je récite l'office de Votre Sainte Croix avec un cœur pur, et que toutes mes affections soient pour Vous seul.

 

A Matines

 

V. Seigneur, ouvrez mes lèvres,

R. Et ma bouche annoncera vos louanges.

V. O Dieu, venez à mon aide,

R. Seigneur, à notre secours.

V. Gloire au Père, au Fils, et au Saint Esprit,

R. Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.


Hymne

 

Dès le grand matin, ô Jésus, Sagesse du Père, on Vous arrête comme un criminel; Judas Vous livre aux Juifs qui se saisissent de Votre Personne adorable; Vos disciples Vous abandonnent. Ne permettez pas, Seigneur, que je Vous trahisse, et que le péché me sépare jamais de Vous.

 

Ant. Croix Sainte, qui êtes l'unique salut des malheureux, comment vous louerai-je dignement pour nous avoir ouvert la porte de la vie éternelle?

 

V. Nous Vous adorons, ô Jésus, et Vous bénissons,

R. Parce que Vous avez racheté le monde par Votre Sainte Croix.

 

Prions

 

Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, mettez Votre Passion, Votre Croix et Votre mort entre Votre jugement et mon âme, maintenant et à l'heure de ma mort; et daignez m'accorder Votre Grâce et Votre Miséricorde, aux vivants et aux morts le pardon et le repos, a votre Église la paix et la concorde, a nous, misérables pécheurs, la vie et la gloire éternelle. Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

A Prime

 

V. O Dieu, venez à mon aide,

R. Seigneur, à notre secours.

V. Gloire au Père, au Fils, et au Saint Esprit,

R. Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Hymne

 

A la première heure, ô innocent Jésus, les Juifs Vous traînent devant Pilate, on déchire Votre Corps Sacré, on Vous crache au visage. O douce lumière du ciel, délivrez-moi des coups de Satan, et montrez-moi Votre auguste Face qui ravit les Bienheureux.

 

Ant. « Mon peuple s'est rendu doublement coupable: il m'a abandonné, moi qui suis la source d'eau vive, et il s'est creusé des citernes crevassées ».

 

V. Victoire de la Croix, ô signe admirable,

R. Faites-nous triompher dans le ciel.

 

Prions

 

Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, mettez Votre Passion, Votre Croix et Votre mort entre Votre jugement et mon âme, maintenant et à l'heure de ma mort; et daignez m'accorder Votre Grâce et Votre Miséricorde, aux vivants et aux morts le pardon et le repos, a votre Église la paix et la concorde, a nous, misérables pécheurs, la vie et la gloire éternelle. Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

A Tierce

 

V. O Dieu, venez à mon aide,

R. Seigneur, à notre secours.

V. Gloire au Père, au Fils, et au Saint Esprit,

R. Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Hymne

 

A la troisième heure, j'entends une populace furieuse qui crie: « Crucifiez-le », je vois Votre Corps sanglant couvert de pourpre, Votre Tête couronnée d'épines, et Vos épaules chargées de la Croix. Ne permettez pas. ô mon doux Jésus, que mon cœur, plus dur que la Croix même, soit insensible à tant de souffrances.

 

Ant. Le Seigneur s'est souvenu de son peuple: il s'est fait le sauveur de ses enfants; dans l'excès de son amour et de sa miséricorde, il les a rachetés lui-même.

 

V. Par le supplice d'une mort cruelle

R. Vous avez détruit le lien de nos crimes sur la Croix.

 

Prions

 

Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, mettez Votre Passion, Votre Croix et Votre mort entre Votre jugement et mon âme, maintenant et à l'heure de ma mort; et daignez m'accorder Votre Grâce et Votre Miséricorde, aux vivants et aux morts le pardon et le repos, a votre Église la paix et la concorde, a nous, misérables pécheurs, la vie et la gloire éternelle. Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

A Sexte

 

V. O Dieu, venez à mon aide,

R. Seigneur, à notre secours.

V. Gloire au Père, au Fils, et au Saint Esprit,

R. Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Hymne

 

A la sixième heure, Vous êtes attaché à la Croix et mis au rang des voleurs; et, tandis que Vous souffrez la soif la plus violente, on Vous présente du vinaigre à boire. O douce Victime, je ne veux plus avoir soif que des eaux vives qui jaillissent de Vos Saintes Plaies jusqu'à la vie éternelle.

 

Ant. Devenus esclaves par le bois, nous avons été délivrés par la Croix: le fruit de l'arbre nous avait perdus, le fils de Dieu nous a rachetés.

 

V. Par le signe admirable de votre Croix,

R. Délivrez-nous de nos ennemis, ô mon Dieu!

 

Prions

 

Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, mettez Votre Passion, Votre Croix et Votre mort entre Votre jugement et mon âme, maintenant et à l'heure de ma mort; et daignez m'accorder Votre Grâce et Votre Miséricorde, aux vivants et aux morts le pardon et le repos, a votre Église la paix et la concorde, a nous, misérables pécheurs, la vie et la gloire éternelle. Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

A None

 

V. O Dieu, venez à mon aide,

R. Seigneur, à notre secours.

V. Gloire au Père, au Fils, et au Saint Esprit,

R. Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Hymne

 

A la neuvième heure, ô Tendre Agneau, Vous recommandez Votre âme à Votre Père Céleste; un soldat perce de sa lance cruelle Votre Côté, d'où coulent le Sang et l'Eau qui doivent laver nos crimes, et qui seront, je l'espère de Votre Bonté, toute ma force à l'heure de ma mort.

 

Ant. O œuvre admirable de bonté et de clémence : la mort a perdu sa victime et son aiguillon, lorsque Jésus, le Roi de nos âmes, est mort sur la Croix.

 

R. O Jésus, conservez les justes, justifiez les pécheurs,

V. Ayez pitié de tous les fidèles.

 

Prions


Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, mettez Votre Passion, Votre Croix et Votre mort entre Votre jugement et mon âme, maintenant et à l'heure de ma mort; et daignez m'accorder Votre Grâce et Votre Miséricorde, aux vivants et aux morts le pardon et le repos, a votre Église la paix et la concorde, a nous, misérables pécheurs, la vie et la gloire éternelle. Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

A Vêpres

 

V. O Dieu, venez à mon aide,

R. Seigneur, à notre secours.

V. Gloire au Père, au Fils, et au Saint Esprit,

R. Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Hymne

 

A l'heure du soir, on Vous descend de la Croix, ô mon aimable Jésus, Hélas, la Source de Vie est éteinte, la couronne de gloire est renversée. Aidez-moi à mourir au péché pendant la vie, afin que je ressuscite un jour à la gloire.

 

Ant. O Croix bénie, seule, vous fûtes digne de porter la rançon du monde; seule, vous êtes au-dessus de tous les cèdres. O Croix salutaire, sur Laquelle la vie du monde a été suspendue, sur Laquelle Jésus-Christ a triomphé, et où la mort a vaincu la mort pour jamais.

 

V. Les méchants se sont rassemblés contre la vie du Juste,

R. Ils ont condamné le Sang innocent.

 

Prions

 

Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, mettez Votre Passion, Votre Croix et Votre mort entre Votre jugement et mon âme, maintenant et à l'heure de ma mort; et daignez m'accorder Votre Grâce et Votre Miséricorde, aux vivants et aux morts le pardon et le repos, a votre Église la paix et la concorde, a nous, misérables pécheurs, la vie et la gloire éternelle. Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

A Complies

 

V. Convertissez-nous, ô Dieu, notre salut,

R. Et détournez votre colère de nous.

V. O Dieu, venez à mon aide,

R. Seigneur, à notre secours.

V. Gloire au Père, au Fils, et au Saint Esprit,

R. Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Hymne

 

A l'heure de Complies, ô Jésus, douce espérance de la vie future, on dépose dans le tombeau Votre Corps très Vénérable, embaumé d'aromate. Enivrez mon cœur de fiel, de myrrhe et d'absinthe, afin qu'il conserve le souvenir de Vos Saintes Plaies et de votre Douloureuse Passion.

 

Ant. Sauveur du monde, sauvez-nous, Vous qui nous avez rachetés par Votre Croix et Votre Sang; secourez-nous, nous Vous en prions, Seigneur notre Dieu.

 

V. Je vis dans la Foi du Fils qui m'a aimé,

R. Et qui s'est livré Lui-même pour moi.

 

Prions

 

Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, mettez Votre Passion, Votre Croix et Votre mort entre Votre jugement et mon âme, maintenant et à l'heure de ma mort; et daignez m'accorder Votre Grâce et Votre Miséricorde, aux vivants et aux morts le pardon et le repos, a votre Église la paix et la concorde, a nous, misérables pécheurs, la vie et la gloire éternelle. Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Offrande

 

O Jésus souffrant et expirant sur la Croix pour mes péchés, si j'ai pu Vous être agréable en récitant ces heures canoniques, je Vous prie, par la vertu de Votre Sang, de me consoler au moment de la mort, et de me recevoir dans Votre Divin Cœur percé d'une lance pour mon amour. Amen.

 

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13 mars 2012

Exercice pour s'unir à Jésus souffrant pendant la Sainte Messe

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Exercice pour s'unir à Jésus souffrant pendant la Sainte Messe

 

Au commencement de la Messe

Jésus prosterné au Jardin des Oliviers

 

Vos angoisses au jardin ont été si violentes, ô mon Jésus, que Votre Visage s'est entièrement couvert d'une sueur de Sang, et que Vous avez été obligé de Vous écrier: « Mon âme est triste jusqu'à la mort ». C'est moi, Seigneur Jésus, qui suis la cause de Vos douleurs et de Votre tristesse, et mon cœur ne se fend pas de regret ! je n'éprouve pas dans mon âme des torrents d'amertume ! Qui donnera de l'eau à ma tête, et a mes yeux une fontaine de larmes, afin que je pleure jour et nuit les outrages que le péché a causés a la majesté de mon Dieu ?

 

Au Kyrié

Jésus accueille avec bonté le traître Judas

 

Vous daignez, ô mon Jésus, recevoir le baiser perfide de Judas, et rendre à ce traître un baiser paternel. Ne souffrez pas, Seigneur, que j'imite Votre infidèle Apôtre en m'approchant de Vos Autels pour abuser de Vos grâces. Eloignez de moi toute affection désordonnée aux créatures, afin que je Vous aime de tout mon cœur, et que je Vous aime uniquement, car Vous êtes vraiment le Dieu de mon cœur.

 

Au Gloria

Jésus lié et garrotté

 

On vous lie, ô Jésus, comme si Vous étiez un scélérat. Quel mal avez-Vous donc fait, Vous qui êtes venu nous délivrer de l'esclavage du péché ? Ne permettez pas, ô mon Sauveur, que je secoue jamais le joug si doux de Vos commandements pour vivre à ma liberté. Tirez-moi, je Vous prie, après Vous par les douces chaînes d'un amour pur et sans bornes, et je courrai à l'odeur de Vos parfums.

 

Aux Oraisons

Jésus conduit chez Anne et Caïphe

 

On Vous traîne, ô Jésus, chez les grands prêtres, comme un malfaiteur coupable des plus grands crimes. Vous recevez des soufflets, Votre Visage est couvert de crachats; Vous êtes véritablement l'opprobre des hommes et l'abjection du peuple. Je Vous fais amende honorable pour tant d'outrages, et je Vous supplie, ô mon Jésus, de m'accorder la patience, la douceur et le silence que Vous avez gardés devant vos accusateurs.

 

A l'Epître

Jésus renié trois fois par Saint Pierre

 

Vous jetez, ô Jésus, un regard plein de douceur sur Pierre, le chef de vos disciples; et ce regard fait couler de ses yeux une source intarissable de larmes. Ne permettez pas, ô mon divin Maître, que je me sépare jamais de Votre Amour; mais, si j'ai le malheur de Vous offenser, accordez-moi la grâce de revenir promptement à Vous, et de Vous servir ensuite avec plus de ferveur.

 

A l'Evangile

Jésus méprisé et revêtu d'une robe blanche

 

Hérode Vous méprise avec toute sa cour, ô mon Jésus, a cause de Votre modestie et de Votre humilité; et, après Vous avoir revêtu d'une robe blanche par dérision, il Vous renvoie a Pilate. Revêtez-moi, ô Jésus, de la vertu d'humilité, accordez-moi la grâce de ne pas proférer une seule parole, lorsqu'on me méprise, et d'être prêt a sacrifier ma vie pour empêcher que Votre Majesté Divine ne soit offensée

 

Au Credo

Jésus mis en parallèle avec Barrabas

 

Vous avez entendu avec humilité, ô mon Jésus, la voix unanime d'un peuple méchant et injuste qui préférait à Vous le voleur Barrabas. Quand j'ai péché mortellement, j'ai préféré à Vous le monde, mes passions, le démon; j'ai demandé Votre mort; j'ai consenti à tous les tourments de Votre Passion. Dieu de bonté, ayez pitié de moi: je ne préférerai jamais rien à Vous; je ne désire plus que Vous. Car, que désiré-je dans le ciel, et qu'ai-je souhaité sur la terre, si ce n'est Vous seul ?

 

A l'Offertoire

Jésus flagellé

 

Depuis la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête, Vous n'étiez qu'une plaie affreuse, ô mon Jésus, lorsque les soldats, comme des bêtes féroces, déchirèrent impitoyablement Votre Corps virginal, et que, Vous voyant tombé par terre, ils Vous foulèrent aux pieds dans des ruisseaux de sang. Et c'est moi, ô mon Divin Sauveur, qui Vous ai fait souffrir un supplice si ignominieux et si cruel ! ce sont mes péchés qui Vous ont mis en un si horrible état ! Comment ne pas mourir de douleur, après Vous avoir ainsi traité ? Prosterné aux pieds du Trône de Votre Grâce, je Vous supplie de ne pas venger tant d'inhumanité et de barbarie sur moi qui suis l'auteur des souffrances et des ignominies que Vous avez endurées pour mon amour. Voyez l'amertume de mon âme, et ne me condamnez pas; mais convertissez-moi, pardonnez-moi.

 

A la Préface

Jésus couronné d'épines

 

Sortez, fille de Sion, et venez voir le Roi Salomon ceint de son diadème. O le plus beau des enfants des hommes ! O Roi de gloire ! Jésus Christ, mon Sauveur, est-ce Vous que je vois couronné d'épines ? Mais quelle douleur perce mon cœur, lorsque je pense que c'est moi, mon Doux Jésus, qui, par mes péchés, ai déchiré Votre Chair innocente; moi qui ai défiguré l'incomparable beauté de Votre Visage, et qui Vous ai couronné d'épines ! je Vous reconnais pour mon Seigneur et mon Dieu, pour mon Roi et mon Maître; daignez régner éternellement dans mon cœur. Je renonce a la vanité, a l'orgueil, a l'ambition que Vous avez expiés par un si horrible supplice, me souvenant que, si je veux recevoir un jour les récompenses de la gloire, je dois souffrir en ce monde toutes les épines de la couronne de mon Sauveur.

 

Au Sanctus

« Voilà l'Homme ! »

 

Quel est celui qui vient d'Edom sous les vêtements de Bostra ? c'est Vous, mon Jésus, couronné d'épines, tout couvert de Sang et de Plaies. Un roseau est Votre sceptre, des épines votre couronne, une pourpre usée et déchirée Votre manteau royal. Vous êtes beau en cet état, ô Jésus, cette pourpre sanglante, qui Vous décore, annonce le vainqueur du péché, de la mort et de l'enfer. Associez-moi a Vos triomphes qui ont donné la paix à la terre. Revêtez-moi de Votre Patience, de Votre Douceur, de Votre Charité, de Votre Esprit de sacrifice; et, lorsque Vous viendrez sur une nuée avec une grande puissance, alors, ô Jésus couronné d'épines, avez pitié de moi qui suis un grand pécheur.

 

Au Mémento des vivants

Jésus condamné à mort

 

Vous avez été établi par votre Père céleste, fi mon Jésus ! le juge des vivants et des morts; et je vous vois, la corde au cou, les mains liées, la tète nue, comme un criminel, recevant, avec la plus grande résignation, l'arrêt qui vous condamne à être crucifié. Puisque vous, ô mon Sauveur! vous, le Dieu tout-puissant, le Dieu bon, vous, l'innocence même et le Saint des Saints, consentez à mourir pour moi, comme un vil scélérat, je supplie votre infinie miséricorde d'effacer la sentence de damnation éternelle que je me suis attirée par mes péchés, afin que j'entende au dernier jour avec vos élus:Venez, les bénis de mon père, possédez le royaume éternel...

 

A l'Elévation

Jésus chargé de Sa Croix

 

Votre Père Céleste, ô mon Jésus, a déposé sur Vous toutes nos iniquités. Chargé de ce pesant fardeau dans la Croix, Vous êtes monté au Calvaire. Mais, avant d'y arriver, affaibli par la vive douleur de Vos Plaies, Vous faites presque autant de chutes que de pas; toutes les fois que Vous succombez, on Vous relève en Vous frappant cruellement. Plaise à Dieu, ô mon bien-aimé Sauveur, que je m'efforce de marcher après Vous, pour porter ma croix à Votre suite, avec joie et en esprit de pénitence !

 

Après l'Elévation

Jésus rencontre sa Très Sainte Mère

 

Quelle source d'amertume pour Votre Cœur, ô Jésus, et pour celui de Votre Divine Mère, lorsqu'Elle Vous aperçut portant Votre Croix ! Quels tourments cruels percèrent Vos âmes, lorsque Vos yeux se rencontrèrent ! O Reine des Martyrs, ma tendre Mère, que n'ai-je, comme vous, l'âme percée d'un glaive de douleur, en voyant le Cœur de Jésus abreuvé d'amertumes ! Gravez en moi Sa douloureuse Passion; obtenez-moi d'en être tellement touché, que je meure au péché, au monde et à moi-même.

 

Au Mémento des Morts

Jésus est crucifié

 

Quelle douleur excessive Vous avez soufferte, ô mon Jésus, lorsque l'on Vous perçait les mains et les pieds avec de longs clous ! O Jésus, que l'Amour a cloué sur une Croix, je veux vivre et mourir crucifié avec Vous sur la terre, afin de pouvoir régner avec Vous, couronné de gloire dans le Ciel. Que cet amour, ô mon Jésus crucifié, s'étende sur les fidèles morts dans Votre Grâce, qu'ils puisent aussi bientôt dans les sources du Sauveur les eaux de la joie éternelle.

 

Au Pater

Jésus élevé en croix

 

Vous êtes vraiment un Homme de Douleur, ô mon tout aimable Rédempteur, et Vous savez ce que c'est que souffrir. Après mille tourments et mille outrages variés et choisis pour Vous faire souffrir ce qu'il y a de plus douloureux et de plus amer, on dresse le gibet honteux auquel Vous êtes suspendu par trois clous. Mais qui comprendra les douleurs inouïes que Vous endurez de la secousse et de l'enfoncement de la Croix, de la dislocation de Vos os, de la rupture de Vos veines ? Enfin la Croix est dressée, et le Maître de la nature est suspendu entre le Ciel et la terre; et Vous souffrez toujours: Votre Corps pesant et tout déchiré n'est soutenu que sur des clous, n'est appuyé que sur des plaies; mais Votre Tête Sacrée surtout, de quels tourments, grand Dieu ! N'est-elle pas affligée ! Comment la tenir ? Si Vous la levez, les épines dont elle est couronnée s'enfonceront davantage, et Vous verrez les pontifes et la cohorte insolente qui Vous insultent et Vous outragent. L'abaisserez-Vous, la vue de Votre Sainte Mère Vous pénétrera d'amertume; si Vous la remuez, le mouvement seul est capable d'aigrir et de rouvrir Vos plaies. Quel supplice, que ne puis-je le partager avec Vous, ou du moins alléger de si cruelles douleurs ! Attirez-moi Vous-même à Vous, ô mon doux Sauveur! selon Votre promesse; attirez, par la force de Votre Amour, toutes les affections de mon âme, afin que je m'offre à Vous sur la croix, et que j'y meure d'amour pour Vous qui allez y mourir d'Amour pour moi.

 

A la Communion

Dernières paroles de Jésus mourant

 

Votre premier soin en mourant, ô Jésus, fut de réconcilier avec Votre Père les pécheurs, et ceux même qui Vous attachèrent à la Croix. « Mon Père, disiez-vous, pardonnez-leur; car ils ne savent ce qu'ils font ». Je pardonne, ô mon Jésus, de tout mon cœur pour l'amour de Vous a tous ceux qui m'ont jamais fait quelque mal, (surtout à...) Faites, je vous prie, que j'entende, a l'heure de ma mort, ces paroles adressées au bon larron: 3Vous serez avec moi dans le paradis », et souffrez que je Vous embrasse comme mon Frère dans le Sacrement de Votre Amour, Vous, ô mon aimable Jésus, qui m'avez donné la très Douce Marie pour Mère, et qui avez permis que Vous fussiez abandonné de Votre Père, à Votre dernière Agonie, afin qu'il ne m'abandonnât pas éternellement dans mes péchés. Vous avez eu une soif très ardente de mon salut, afin qu'a son tour mon âme soupirât après Vous qui êtes la Fontaine de Vie; jusqu'à ce qu'ayant consommé le cours de cette vie mortelle, je remette mon esprit entre Vos mains. Venez, Seigneur Jésus, venez dans un cœur qui Vous aime et Vous désire.

 

Aux dernières Oraisons

Jésus-Christ meurt

 

Que ne m'a-t-il été permis, ô mon Jésus, de recevoir le dernier soupir de Votre Vie dans ma bouche et dans mon cœur, afin que je puisse dire: « Je vis, non, ce n'est plus moi qui vis, c'est Jésus-Christ qui vit en moi ! » Que Vous êtes bon, ô Jésus, car ce que je désire si ardemment, Vous me l'accordez dans le Glorieux et Auguste Sacrement de l'Autel, où Vous me donnez non-seulement Votre Souffle Divin, mais aussi Votre Corps et Votre Substance Sacrée que je reçois dans ma bouche et dans mon cœur. Comment pourrais-je m'empêcher de Vous aimer ?

 

A la Bénédiction

Le Cœur de Jésus est percé d'un coup de lance

 

Vous, avez voulu, ô Jésus, que Votre Cœur fut ouvert pour me servir de retraite et de maison de refuge. C'est le lieu de mon repos, j'y habiterai, parce que je l'ai choisi.

 

Au dernier Evangile

Jésus est mis dans un Sépulcre neuf

 

Votre Corps Virginal, ô mon Jésus, enveloppé d'un linceul blanc fut renfermé dans un sépulcre nouveau: vous m'apprenez par la que c'est avec un cœur nouveau et sanctifié par Votre Grâce que je me rendrai digne de Vous recevoir. Lavez-moi de plus en plus, ô mon Sauveur, et purifiez-moi de mon péché. Créez en moi un cœur pur dans lequel, comme dans un linceul blanc, je recevrai Votre Corps Saint, ressuscité et glorieux, et je serai tellement uni à lui par amour que je pourrai dire avec vérité: « Ni la mort, ni la vie, ni aucune créature ne me séparera de la charité de Dieu, qui est en Jésus-Christ Notre-Seigneur ».

 

Texte extrait de l'Année Pieuse, de P. Ligny, Amiens, Typographie Alfred Caron, 1854

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11 mars 2012

Neuvaine à Saint Joseph 2012

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Neuvaine à Saint Joseph

Du 11 au 19 mars 2012

 

Traditionnellement, le mois de mars est le mois de saint Joseph. Afin de vous préparer à sa fête, nous vous proposons cette neuvaine à prier chaque jour entre le 11 et le 19 mars. Une neuvaine est une prière que nous vous proposons de vivre pendant neuf jours afin de demander une grâce au Seigneur ou pour le remercier pour un exaucement. Dieu le Père a confié ce qu’il avait de plus précieux sur la terre, son fils Jésus et la Vierge Marie, à saint Joseph. Alors, avec confiance, remettons-lui toutes nos prières.


Premier jour

Saint Joseph mémoire du Père


A l’image de Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de nos pères et mères de la terre afin de faire mémoire de notre créateur au-delà de nos familles humaines.


Prière quotidienne pour la neuvaine


Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé; le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale Épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.


Je Vous Salue Marie, Notre Père


Deuxième jour

Saint Joseph un guide pour l’homme d’aujourd’hui


Saint Joseph peut être appelé le Saint de l’Incarnation. Demandons à saint Joseph d’être et de demeurer pour nous un modèle d’homme et de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver la famille.


Je vous Salue Marie, Notre Père

Troisième jour

Saint Joseph et la maison familiale


Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus. Ne craignons pas d’accueillir la Sainte Famille à notre table. Saint Joseph, protecteur de la famille, aidez-nous à comprendre le sens de la paternité véritable.

 

Je Vous Salue Marie, Notre Père


Quatrième jour

Saint Joseph modèle d’incarnation


Saint Joseph devant l’Annonciation s’inscrit à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine totale pour s’unir finalement à Marie. Saint Joseph nous explique combien il est important de ne pas rompre des liens affectifs et conjugaux dans l’épreuve. Saint Joseph aidez-nous dans nos familles à triompher de toute solitude, de toute révolte, de toute division.

 

Je Vous Salue Marie, Notre Père


Cinquième jour

Saint Joseph lumière dans nos nuits


Saint Joseph, dans l’inquiétude folle de ne pas offrir à sa famille un lieu pour la nativité, reçoit dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total: une crèche. Au-delà des nuits, saint Joseph, apprenez-nous à adorer, et à accueillir Jésus dans notre cœur.

 

Je Vous Salue Marie, Notre Père


Sixième jour

Saint Joseph protecteur dans la maladie


Saint Joseph, aidez-nous à ne pas nous replier sur nous-même dans l’épreuve; encouragez-nous à nous ouvrir à la seule Volonté du Père.

 

Je Vous Salue Marie, Notre Père


Septième jour

Saint Joseph protecteur de l’Église


Ainsi, saint Joseph, Gardien de l’Agneau, protecteur de la Sainte Famille, est devenu par la grâce du Père le gardien de l’Eglise. Saint Joseph, enseignez-nous à respecter l’Église, à lui être toujours obéissant, dans l’Eucharistie et dans la prière fidèle.


Je Vous Salue Marie, Notre Père

 

Huitième jour

Saint Joseph est au cœur de la communion fraternelle


Par l’union aux Cœurs de Jésus et de Marie, nous communions au cœur doux et juste de Joseph. Saint Joseph, apprenez-nous à rendre grâce pour la communion fraternelle au sein de nos familles.


Je Vous Salue Marie, Notre Père

 

Neuvième jour

Saint Joseph patron de la bonne mort et des âmes du Purgatoire


Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous au moment de la mort. Nous vous confions spécialement nos ascendants et toute notre histoire familiale.


Je vous Salue Marie, Notre Père

 

Prière finale

« Tu lui donneras le nom de Jésus » (Mat 1, 22)


Seigneur Dieu, notre Père, combien je te remercie de nous avoir donné ce cadeau inestimable en ton Fils Jésus, homme et Dieu. Avec les Anges, avec Marie et Joseph, avec les bergers, je te bénis, je te loue, je t’adore, je te célèbre. Envoie sur moi ton Esprit, afin de dire et de redire avec le cœur ce Nom qui est au-dessus de tout nom. Par ce nom Tout Puissant et rempli d’amour : dissipe mes ténèbres et fais de moi un enfant de lumière, lave-moi de mes fautes et donne-moi un cœur nouveau, guéris mes blessures afin d’aimer comme tu aimes, délivre-moi de mes angoisses et donne-moi ta paix. Essuie toute larme de mes yeux, que la joie de l’Esprit m’habite. Donne-moi le don suprême de la Présence du Père. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! Amen !


Imprimatur

Malines (Belgiques), 4 août 2001

Chanoine E.Van Billoen, Vicaire Général.

 

Prions les uns pour les autres

Intentions confiées à votre prière

 

Saint Joseph, demande à Jésus, par l'intermédiaire de la très sainte Vierge Marie, la guérison d' Adèlia, collègue de ma fille, qui a une maladie incurable. Demande également la conversion de toute ma famille. Merci beaucoup. Saint Joseph, tu sais mieux que moi ce dont j'ai le plus besoin, fais le moi comprendre et viens y remédier. Merci de tout coeur Saint Joseph pour ce que tu fais et tu feras. J'ai confiance en toi. Jésus, Marie, Joseph, je vous aime, sauvez les âmes. (Anne-Marie).

 

Intentions générales du Saint Père le Pape Benoît XVI

Pour le mois de mars 2012

 

Prions pour que la contribution des femmes au développement de la société soit pleinement reconnue dans le monde entier.

 

Pour que le Saint Esprit accorde la persévérance à ceux qui, particulièrement en Asie, sont discriminés, persécutés et mis à mort à cause du Christ.

 

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5 mars 2012

La Servante de Dieu Nellie Organ

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La Servante de Dieu Nellie Organ

La Petite Violette du Saint Sacrement

1903-1908

 

Née en Irlande, le 24 août 1903, la petite Nellie fut amenée malade au Couvent du Bon Pasteur de Corkle 11 mai 1907. Les religieuses furent d'abord frappées par l'intelligence déjà très développée de l'enfant et de ses extraordinaires dispositions pour les choses de Dieu. Un mystérieux instinct de grâce l'attirait tout spécialement vers la Divine Eucharistie et la Sainte Passion de Jésus. Elle demandait souvent à la Sœur infirmière de la porter près du Saint Sacrement, surtout les jours d'exposition, et de s'approcher d'elle après ses communions. A l'église, elle se tenait comme un ange, les mains jointes et les yeux fixés sur l'Hostie.

Le Divin Maître entendit le désir de cette âme angélique et ne sût résister à ses ardents appels. Monseigneur l'Evêque de Cork lui donna le Sacrement de Confirmation, et le 6 décembre 1907, premier vendredi du mois, à l'âge de quatre ans et trois mois, Nellie, portée dans les bras de son infirmière, reçut dans la Chapelle du Couvent, avec une ferveur tout a fait singulière, le Dieu de sa Première Communion. Une clarté de joie céleste illumina son visage ravagé par la souffrance et tous les témoins de cette scène en furent dans le ravissement.

Fortifiée souvent par visite sacramentelle du « Dieu Saint », elle communia trente deux fois en moins de deux mois. La petite enfant supporta, avec une patience héroïque et sans plainte, les plus terribles souffrances, immobile dans son petit lit, et pressant toujours son crucifix contre son cœur. Chaque fois qu'elle recevait le Pain des Anges, sa figure se transfigurait, et elle demeurait en action de grâces pendant plusieurs heures. Avec une maturité bien au dessus de son âge, elle exhortait ceux qui souffraient autour d'elle à se souvenir de la Passion du Sauveur, disant qu'Il avait bien d'avantage souffert pour nous.

Des grâces de guérisons et de consolations furent sollicitées et obtenues par ses innocentes et victorieuses prières. Le 2 février 1908, après une agonie, pendant laquelle l'enfant semblait, là l'extrémité de son lit, une vision que fixaient ses yeux grands ouverts, la petite Nellie rendit son âme à Dieu, et comme elle l'avait souvent répété, « prit son vol vers le Paradis ».

Pendant l'année qui suivit, les élèves eurent la pensée de faire une Neuvaine à leur petite Nellie, pour lui demander d'obtenir un « miracle » : celui d'inspirer le Souverain Pontife d'accorder le bienfait de la Communion aux toute petits enfant du monde entier. Quelques mois plus tard, Sa Sainteté Pie X publiait le Décret « Quam Singulari », prescrivant la Communion à tous les enfants qui jouissent de l'usage de la raison. Informé de tout ce qui s'était passé, par une adresse de remerciement, composée par les élèves du Bon Pasteur de Cork, le Saint Père a daigné, dans une lettre-autographe, leur envoyer la Bénédiction Apostolique, le 21 novembre 1910, écrivant de son auguste main que « Nellie encore enfant, a été appelée au Paradis ».

On rapporte des guérisons soudaines, des grâces extraordinaires accordées par l'intercession de la Petite Nellie, au point que sa réputation de Sainteté se répand partout comme le parfum de la « Petite Violette du Saint Sacrement », et que l'on envisage d'introduire sa cause de béatification auprès du Saint Siège.

 

Bénédiction de Sa Sainteté Pie X


« Que Dieu remplisse de toute bénédiction le cher Prêtre Marie-Eugène Prévost et tous ceux qui, à son exemple, recommandent la fréquente Communion aux petits garçons et aux petites filles, leur proposant pour monde la Petite Nellie ».

Le 4 juin 1912,

Pie X, Pape.

 

Prière pour demander la glorification de la Petite Nellie

 

Seigneur Jésus qui avez dit : « Laissez venir à Moi les petits enfants », nous Vous rendons grâce de ce que Vous avez daigné prévenir de Votre Douceur, l'âme de la Petite Nellie, en lui inspirant une grande dévotion à Votre Sainte Passion et un véhément désir de Vous recevoir dans la Divine Eucharistie, en Vous donnant Vous-même en communion dès sa plus tendre enfance et en la favorisant d'une dévotion toute filiale envers Votre Mère Immaculée. Puissent, ô Divin Ami des enfants, tous Vos desseins d'Amour et de Miséricorde sur Votre petite Servante s'accomplir pour Votre plus grande Gloire et pour l'édification des petites enfants du monde entier. Ainsi soit-il.

 

Imprimatur

Albertus Lepidi, O.P., S.A. Magister

 

Imprimatur

Joseph Ceppetelli. Patr. Const. Vicesgerens.

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5 mars 2012

La Servante de Dieu Mère Anne de Jésus

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La Servante de Dieu Mère Anne de Jésus

Prieure du Carmel de Bergerac

1864-1928


« Tel fut son maintien habituel, toute recueillie en Dieu »

 

Rosa Peyrilles, en Religion Sœur Anne de Jésus, naquit Marminiac (Lot). Elle fit ses études au Pensionnat de la Miséricorde de Bergerac, et entra au Carmel de cette ville le 1er octobre 1885. Elue Prière en 1906, elle fut réélue à diverses reprises. Après 43 ans de vie religieuse, remarquable par son zèle pour le silence et la régularité, par un rare esprit de Foi, d'abandon et de force dans la souffrance. Elle mourut saintement le vendredi 25 mai 1928, âgée de 64 ans.

 

Pensées de Mère Anne de Jésus

 

« Il faut nous prendre comme nous sommes, ne rien désirer de plus que ce que nous avons. Tout ce que nous sommes, nous le sommes par la Volonté du Bon Dieu. Or Il est l'éternelle Sagesse... Ce qui importe, c'est que nous ne cessions pas de monter l'échelle de la perfection, dont les échelons sont nos efforts constants. Au bout est le succès, c'est certain, mais son heure appartient à Dieu. Lui seul sait ce qui nous est bon ; notre petite sagesse le voudrait sur le champ, et si Dieu nous exauçait, nous n'échapperions pas à l'orgueil. Au contraire, un long labeur, le plus souvent doublé d'humiliations, nous prépare la vie éternelle ».

 

« L'homme n'est pas fait pour lui, mais pour Dieu ; le temps de la vie n'est pas donné pour repos mais pour le travail ; la vie n'est pas une jouissance, mais un devoir ».

 

« En se sanctifiant, on vie pour les autres, on devient par son contact avec Dieu un foyer de lumière, de chaleur, de puissance ; on arrête le courroux divin en payant pour autrui à la Justice Divine, on soulage les autres par son dévouement, la Charité. On les stimule par l'exemple ».

 

« Courage ! La vie est courte, la souffrance passagère ; nous allons vers le paradis ; laissons-nous entraîner par le divin courant de la Grâce, qui tout en apaisant notre soif, adoucit le chemin et qui, lorsque nous serons arrivés au terme, nous pénétrera, nous environnera de félicité ».

 

« Le moyen de se faire une volonté propre, c'est de mettre cette volonté en perpétuel exercice. Si nous souhaitons avoir une volonté forte, généreuse, magnanime, demandons lui des efforts quotidiens, souvent renouvelés tout au long du jour ; habituons la à ne pas calculer devant l'effort, à ne pas hésiter, afin qu'elle règne en maîtresse sur tout l'être ».

 

« La Carmélite est un réservoir de grâces et d'amour tout rempli du Sang de Jésus. Il déborde sur le monde entier quand elle est très fidèle ».

 

« Dieu ne met ni bornes ni réserves en se donnant à nous, et nous voudrions en apporter mille avec Lui ! Quelle viles créatures nous serions! »

 

« Mon Dieu, je Vous aime !... Je Vous remercie !.... que Vous êtes bon de me faire tant souffrir ! O Jésus, toutes Vos Volontés sont exquises... Je suis le petit Amen du Cœur de Jésus, à tout ce qu'Il fait, à tout ce qu'Il veut, je dis : Amen ! Amen ! »

 

« Je voudrais que chacune des secondes de la vie qu'il me reste dure mille ans, même avec les souffrances que j'endure, pour pouvoir servir d'instrument à la Rédemption ! ».

 

« Il ne faut pas que je trompes tant d'espérance en restant sur la terre. Il faut que je parte bien vite... Je suis chargée de tant de messages et de requêtes... Oh ! En attendant, je vais prier et souffrir pour eux tous ! »

 

Prière pour obtenir la glorification de Mère Anne et solliciter des grâces par son intercession

(réservée au culte privé)

 

O Dieu qui n'êtes qu'Amour et Miséricorde, prenez en pitié nos misères et daignez exaucer la confiante prière que nous Vous adressons par l'intercession de Mère Anne de Jésus Votre Servante, qui voulait tout devoir à Votre Miséricorde. Par elle, que Votre Bonté infinie nous accorde les grâces... que nous sollicitons avec instance. Souffrez aussi que nous Vous demandions, si cela est conforme à Votre bon plaisir et au bien de nos âmes, de glorifier Votre humble épouse afin qu'elle nous aide à mieux Vous servir et aimer. Ainsi soit-il.

 

Imprimatur

R. Dupin de St Cyr, V.G.

Périgueux, le 1er octobre 1933.

 

Relations de grâces

Carmel de Bergerac

79, rue Valette

F- 24100 Bergerac (France)

Mail : carmel-de-bergerac@wanadoo.fr

 

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

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