Neuvaine
au Saint Esprit
Bienheureux
Frédéric Jansoone
Cette
Neuvaine peut être faite à un temps quelconque de l'année, en
public ou en particulier.
Prélude
Pour
le jour de l'Ascension, veille de la Neuvaine
Entre
toutes les Neuvaines, dit saint Alphonse de Liguori, celle dû
Saint-Esprit tient le premier rang, parce
qu'elle a été célébrée d'abord par les Apôtres et la sainte
Vierge dans le Cénacle et qu'elle est riche de tant de prodiges et
de dons précieux, surtout des dons de l'Esprit-Saint lui-même, que
Jésus-Christ nous a mérités par sa Passion. C'est ce que Notre
Seigneur a voulu nous apprendre, lorsqu'il dit à ses disciples que
s'il ne mourait, il ne pourrait nous envoyer le Saint-Esprit. Nous
savons en outre, par la foi, que le Saint-Esprit est l'amour que se
portent mutuellement Dieu le Père et le Verbe Eternel; c'est
pourquoi le don de l'amour que le Seigneur accorde à nos âmes et
qui est le plus grand de tous les dons, est spécialement attribué
au Saint-Esprit, selon ce que dit l'Apôtre que la charité de Dieu
est répandue en nos cœurs par l'Esprit-Saint qui nous a été
donné. Il convient donc que dans cette Neuvaine, nous considérions
principalement le grand prix de l'amour divin, afin que nous en
concevions un vif désir et que nous tachions de l'obtenir par de
pieux exercices « et surtout par de ferventes prières, puisque
Dieu l'a promis à qui le demande humblement. » « Il faut
aimer Dieu, et l'aimer par-dessus toutes choses: c'est le premier et
le plus grand commandement. Plus on aime Dieu, plus on est saint. Or,
un grand Saint disait que c'est l'oraison qui introduit l'amour divin
dans le cœur de l'homme; mais c'est la mortification qui ôte les
affections terrestres et le rend capable de recevoir ce feu sacré.
Plus la terre occupe de place dans un cœur, moins il en reste au
saint amour. La sagesse divine ne se trouve point chez ceux qui
vivent, dans les délices. C'est pourquoi les Saints se sont toujours
efforcés de mortifier, autant qu'ils pouvaient, leurs sens et leur
amour propre. Les Saints sont peu nombreux : mais nous devons vivre
avec le petit nombre, si nous voulons nous sauver avec le petit
nombre, nous-dit un illustre solitaire, saint Jean Climaque. Ainsi,
pour devenir saint, il faut avant tout en avoir le désir, et un
désir accompagné d'une ferme résolution. Il en est qui désirent
toujours, mais qui ne mettent point la main à l'œuvre. Sainte
Thérèse disait que le démon n'a point peur de ces âmes
irrésolues; mais que, d'un autre côté, Dieu aime les âmes
courageuses. Le démon cherche à nous faire prendre pour de
l'orgueil» la pensés de faire de grandes choses pour Dieu; ce
serait de l'orgueil, si nous prétendions faire ces choses en
comptant sur nos propres forces; mais il n'y a point d'orgueil à
prendre la résolution de se sanctifier, en se confiant en Dieu,
disant avec l'Apôtre: « Je puis tout en Celui qui me
fortifie ». Il faut donc s'armer de courage et se mettre à
l'œuvre. La prière peut tout. Ce que nous ne pouvons par nos
propres forces, nous le pouvons avec l'aide de Dieu qui a promis de
nous accorder tout ce que nous lui demanderions. Pour mieux faire
cette neuvaine, nous nous transporterons en esprit au saint Cénacle
et là nous nous unirons aux Apôtres qui tous, en attendant la
descente du Saint Esprit, persévéraient unanimement dans la prière,
avec les saintes femmes, et avec Marie, Mère de Jésus, et avec ses
frères.
Antienne:
O Roi de gloire, Dieu des vertu, qui êtes monté aujourd'hui
triomphant au-dessus de tous les cieux, ne nous laissez pas
orphelins, mais remplissez la promesse du Père, envoyez-nous
l'Esprit de vérité. Alléluia.
Prière
Faites,
nous vous en prions. Dieu tout-puissant, que croyant fermement que
votre Fils unique, notre Rédempteur, est aujourd'hui monté au ciel,
nous y habitions aussi nous-mêmes en esprit par l'ardeur de nos
désirs. Ainsi soit-il.
Plan
de la Neuvaine
Nous
allons pendant les sept premiers jours de la Neuvaine faire une brève
considération sur chacun des
sept dons du Saint-Esprit, que nous terminerons chaque jour par une
belle prière de Saint Alphonse pour obtenir ce précieux don et pour
être préservé du vice qui lui est contraire. Le huitième et le
neuvième jour, nous formerons notre bouquet spirituel, en faisant
une méditation courte, mais substantielle, sur les grandes vérités
de notre salut. Enfin le saint jour de la Pentecôte, nous
adresserons au Saint-Esprit une humble mais touchante supplique du
même saint Alphonse, avec quelques prières liturgiques que la
sainte Eglise, notre Mère, chante au jour de cette grande solennité.
Premier
jour
Le
Don de crainte
Vice
opposé à ce don: l'orgueil
« La
crainte est un don du Saint-Esprit qui nous fait craindre Dieu comme
un Père, et fuir le péché parce qu'il lui déplaît ». La
crainte du Seigneur, dit le saint Roi David, est le commencement de
la Sagesse. La crainte du Seigneur, ajoute le Sage, est là véritable
gloire et un juste sujet de se glorifier; c'est une source de joie et
une couronne d'allégresse, la crainte du Seigneur réjouira le cœur;
elle donnera la joie, l'allégresse et une longue vie. Celui qui
craint le Seigneur, se trouvera heureux à la fin de sa vie et il
sera béni au jour de sa mort: car, la crainte du Seigneur chasse le
péché et elle donne la plénitude de la paix et les fruits de
salut. Les sept dons du Saint-Esprit sont opposés aux sept péchés
capitaux. Le don de crainte est opposé à l'orgueil. Pour
l'orgueilleux, c'est-à-dire pour un homme qui n'a plus la crainte du
Seigneur, plus de prière sérieuse, plus de vigilance sévère et
soutenue, plus de conseils demandés ou acceptés: plein de lui-même,
il sait tout, il a tout vu, il se suffit en tout: lui est toujours
lui. Présomptueux, tranchant, hautain, rampant devant le fort,
despote à l'égard du faible, égoïste, querelleur, haïssable à
tous et ingouvernable, il devient la preuve vivante de cette vérité:
que « l'orgueil est la déformation la plus radicale de la
nature humaine » parce que celui qui met sa confiance en ses
propres pensées, dit l'Esprit-Saint, agit en impie ». Cette
déformation conduit à la dissolution de tous les biens sociaux, et
donne naissance à la religion du mépris. L'adepte de cette religion
satanique méprise tout: Dieu, ses commandements, ses promesses et
ses menaces; l'Eglise, sa parole, ses droits et ses ministres ; les
parents, leur autorité, leur tendresse, leurs cheveux blancs; l'âme,
le corps et toutes les créatures. De la vie il use et abuse, comme
s'il en était propriétaire et propriétaire irresponsable, « Parce
que le méchant, lorsqu'il est descendu au plus profond de l'abîme
de ses péchés, méprise tout; mais l'ignominie et l'opprobre le
suivent ».
Prière
pour obtenir le Don de Crainte
Esprit-Saint,
divin Consolateur! je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu
le Père et Dieu le Fils. Je vous bénis, en m'unissant aux
bénédictions que vous recevez des Anges et des Séraphins. Je vous
offre mon cœur avec toutes ses affections, et je vous rends de vives
actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et
que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l'Auteur
de tous les dons surnaturels, et qui avez comblé d'immenses faveurs
l'âme de la Bienheureuse Mère de Dieu, Marie, je Vous prie de venir
me visiter par votre grâce et votre amour et de m'accorder le don de
votre sainte crainte, afin qu'elle me serve de frein pour ne jamais
plus tomber dans mes fautes passées, dont je vous demande mille et
mille fois pardon. Ainsi soit-il.
Deuxième
jour
Le
Don de Piété
Vice
opposé à ce don: l'envie.
« La
piété est un don du Saint-Esprit qui nous remplit d'affection
filiale envers Dieu, et nous le fait honorer comme un Père ».
Le don de piété est opposé à l'envie. Tandis que le don de piété
attendrit le cœur, l'ennoblit, le dilate et le répand en effusions
d'amour sur Dieu et l'homme, l'envie endurcit le cœur, le dégrade,
le resserre, le rend méchant et malheureux. Ver dans le bois,
rouille dans le fer, teigne dans l'étoffe: voilà l'envie dans le
cœur. Elle le ronge et le remplit de toute espèce de mal et le
dépouille de toute espèce de bien. Les autres vices sont opposés à
une vertu particulière: l'envie est opposée à toutes. Comme cet
oiseau de nuit que la lumière offusque, l'envieux ne peut supporter
l'éclat d'aucune vertu, d'aucune supériorité, d'aucun avantage,
d'aucune affection qui ne s'adresse pas à lui. De là vient que
l'envie est appelée, non pas seulement une bête mauvaise, mais une
bête très mauvaise. C'est l'envie qui a perdu les Anges dans le
Ciel. C'est l'envie qui a perdu nos premiers parents au paradis
terrestre. C'est l'envie qui a rendu Caïn fratricide. C'est l'envie
qui a vendu Joseph. C'est l'envie qui a crucifié le Fils de Dieu. Si
on voulait dire toutes les noirceurs, les empoisonnements, les
calomnies, les haines, les injustices, les divisions, les actes de
cruel égoïsme, c'est-à-dire les hontes, les malheurs enfantés par
l'envie, il faudrait citer presque toutes les pages de l'histoire des
peuples et des familles. Délivrer l'humanité d'un tel fléau, est
le bienfait réservé à l'Esprit de piété: « Parce que la
piété est utile à tout, ayant les promesses de la vie présente
comme celles de la vie future ».
Prière
pour obtenir le Don de Piété
Esprit-Saint,
divin Consolateur! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu
le Père et Dieu le Fils. Je vous bénis, en m'unissant aux
bénédictions que vous recevez des Anges et des Séraphins. Je vous
offre mon cœur avec toutes ses affections, et je vous rends de vives
actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et
que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l'Auteur
de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d'immenses faveurs
l'âme de la Bienheureuse Mère de Dieu, Marie, je vous prie de me
visiter par votre grâce et votre amour et de m'accorder le don de
Piété afin que je puisse à l'avenir vous servir avec plus de
ferveur, suivre avec plus de promptitude vos saintes inspirations et
observer plus exactement vos divins préceptes. Ainsi soit-il.
Troisième
jour
Le
Don de Science
Vice
opposé à ce Don: la colère.
« La
science est un don du Saint-Esprit qui perfectionne le jugement et
nous fait discerner avec certitude le vrai du faux, le bien du mal ».
Le don de science est opposé à la colère. Le don de science nous
montre clairement que les biens et les maux de ce monde ne sont ni de
vrais biens ni de vrais maux; que ce qui est appelé mai par les
hommes, la pauvreté, l'humiliation, la souffrance, n'est pas un vrai
mal; que ce qui est appelé bien par les hommes, les richesses, les
honneurs, les plaisirs, n'est pas un vrai bien, mais souvent un mal
et toujours un danger. Le chrétien, qui, grâce au don de science,
sait tout cela, et dont la volonté est à l'unisson de sa science, a
mille raisons de ne point s'irriter, de ne point se mettre en colère.
Au contraire, l'âme vide de l'Esprit de science est aussitôt
remplie de l'esprit de colère. La raison en est simple: cette âme
se fait une fausse idée des choses. Aveugle dans ses appréciations,
elle estime, elle aime, elle craint, sans règle sûre. Pour elle,
les maux sont des biens et réciproquement. Comme il lui est aussi
impossible de jouir paisiblement, sans contradiction et sans
inquiétude, de ce qu'elle appelle bien, que de n'être pas, chaque
jour, exposée à ce qu'elle appelle mal, elle se trouble, elle
murmure, elle s'irrite, elle repousse avec violence ce qui porte
atteinte à son bonheur; en un mot, elle tombe sous l'empire de la
colère; elle y tombe par une fausse idée de son droit, ou par une
appréciation inexacte des biens et des maux» Ceci est tellement
vrai, que dans toutes les langues, la colère reçoit l'épithète
d'aveugle; et nulle n'est mieux appliquée. Fille de l'ignorance, la
colère empêche l'homme de raisonner: « Parce que vains sont
tous les hommes en qui ne réside pas la science de Dieu ».
Prière
pour obtenir le Don de Science
Esprit-Saint,
divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu
le Père et Dieu le Fils. Je vous bénis en m'unissant aux
bénédictions que vous recevez des Anges et des Séraphins. Je vous
offre mon cœur avec tontes ses affections, et je vous rends de vives
actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et
que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l'Auteur
de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d'immenses faveurs,
l'âme de la Bienheureuse Mère de Dieu, Marie, je vous prie de venir
me visiter par votre grâce et votre amour, et de m'accorder le don
de Science, afin que je puisse bien connaître les choses de Dieu et
que, éclairé par vos saintes instructions, je marche, sans jamais
dévier, dans la voie de mon salut éternel. Ainsi soit-il.
Quatrième
jour
Le
Don de Force
Vice
opposé à ce Don: la paresse
« La
force est un don do Saint-Esprit qui nous communique le courage
d'entreprendre de grandes choses pour Dieu et la confiance de les
accomplir malgré tous les obstacles ». Le don de force est
opposé à la paresse. On appelle ici « paresse » un
engourdissement spirituel qui nous empêche d'accomplir nos devoirs.
C'est le chloroforme de Satan. A peine ce virus est répandu dans
l'âme, qu'il l'appesantit et lui donne des nausées pour tout ce qui
est bien spirituel. Sa fin suprême, l'amitié de Dieu en ce monde,
sa gloire dans l'autre, les moyens d'y parvenir, les devoirs, les
vertus; les instructions chrétiennes, les fêtes, les sacrements, la
prière, les bonnes œuvres, la religion tout entière lui est à
charge et comme à dégoût. De là naît la pusillanimité, cette
espèce d'abattement et de mollesse en face d'une obligation tant
soit peu coûteuse; tels que le jeûne, l'abstinence, la
mortification des sens ou de la volonté, la tiédeur, la divagation
de l'esprit, l'instabilité du cœur.... enfin la fomentation de tous
les vices; car, en parlant de la paresse et du paresseux,
l'Esprit-Saint dit: « Le paresseux veut et ne veut pas. A cause
du froid, le paresseux n'a pas voulu labourer: il mendiera pendant
l'été et il ne lui sera rien donné. Il a des désirs ou des
velléités de désirs; mais ses désirs le tuent: car ses mains
n'ont voulu rien faire. Il les cache sous son aisselle, et il ne
prend pas même la peine de les porter à sa bouche ». De là
l'oisiveté, fille de la paresse, qui fait aujourd'hui tant de mal
dans les familles et dans les sociétés, car il est encore écrit
que « l'oisiveté enseigne toute sorte de mal... Elle est la
mère de tous les vices ».
Prière
pour obtenir le Don de Force
Esprit-Saint,
divin Consolateur ! Je vous adore comme mouvrai Dieu, ainsi que Dieu
le Père et Dieu le
Fils. Je vous bénis, en m'unissant aux bénédictions que vous
recevez des Anges et des Séraphins. Je vous offre mon cœur avec
toutes ses affections, et je vous rends de vives actions de grâces
pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez
sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l'Auteur de tous les dons
surnaturels et qui avez comblé d'immenses faveurs l'âme de la
Bienheureuse Mère de Dieu, Marie, je vous prie de venir me visiter
par votre grâce et votre amour, et de m'accorder le don de Force,
afin que je puisse surmonter toutes les attaques du démon et tous
les dangers du monde qui s'opposent au salut de mon âme. Ainsi
soit-il.
Cinquième
jour
Le
Don de Conseil
Vice
opposé à ce Don: l'avarice
« Le
conseil est un don du Saint-Esprit qui nous fait discerner avec
certitude les meilleurs moyens d'arriver au Ciel ». Le don de
conseil est opposé à l'avarice. En éclairant notre entendement, le
don de conseil nous fait choisir les meilleurs moyens d'atteindre
notre fin dernière. Le premier est le dégagement des sollicitudes
de la vie, par le détachement des biens créés. Le second est le
dépouillement volontaire de tous ces biens. Mais l'avarice, c'est
l'amour déréglé des richesses, des biens créés. Or, obscurcir
l'entendement et fausser la volonté, c'est l'inévitable effet de
l'avarice. Qui pourra dire les ravages affreux que ce vice exécrable
a produits depuis Judas, dans la société des chrétiens ? L'avarice
est une source intarissable de maux, d'actions criminelles. C'est
d'elle que naissent la dureté du cœur, la fourberie, la fraude, la
violence, la perfidie, la trahison. L'Esprit-Saint lui-même nous
montre combien ce vice obscurcit l'entendement, et rend l'homme
insensé. « Il est tel, est-il dit au Livre de
l'Ecclésiastique, qui s'enrichit en agissant avec parcimonie, et
toute la part de sa récompense est en ce qu'il se dit à lui-même:
J'ai trouvé le repos pour moi ; et maintenant je mangerai de mes
biens tout seul. Et il ne sait pas que le temps passera et que la
mort s'approche, et qu'il laisse tout à d'autres et qu'il mourra ».
A l'avare qui a amassé son bien, avec un dur égoïsme, Dieu vient
et lui dit : Insensé, cette nuit même on te redemandera ton âme;
et ce que tu as amassé, à qui sera-t-il ? Ainsi est celui qui
thésaurise pour lui et qui n'est point riche devant Dieu.
Prière
pour obtenir le Don de Conseil
Esprit-Saint,
divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu
le Père et Dieu le Fils. Je vous bénis, en m'unissant aux
bénédictions que vous recevez des Anges et des Séraphins. Je vous
offre mon cœur avec toutes ses affections, et je vous rends de vives
actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et
que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l'Auteur
de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d'immenses faveurs,
l'âme de la Bienheureuse Mère de Dieu, Marie, je vous prie de me
visiter par votre grâce et votre amour et de m'accorder le don de
conseil, afin que je puisse bien choisir tout ce qui est le plus
convenable à mon avancement spirituel, et découvrir tous les pièges
et toutes les ruses de l'esprit tentateur. Ainsi soit-il.
Sixième
jour
Le
Don d'Intelligence
Vice
opposé à ce Don: la gourmandise
« L'intelligence
est un don du Saint-Esprit qui nous fait comprendre et pénétrer les
vérités surnaturelles ». Le don d'intelligence est opposé à
la gourmandise. Or, rien de plus pernicieux que la gourmandise, rien
de plus ignominieux; elle rend l'esprit obtus et grossier, l'âme
charnelle: elle aveugle l'entendement et ne lui permet plus de rien
voir. Sur ce point comme sur tous les autres, l'Eglise est donc
l'organe infaillible d'une loi fondamentale, lorsque, dans la Préface
du Carême, elle rappelle au monde entier ces vérités si peu
comprises de nos jours: « Le jeûne réprime les vicieux
penchants du corps, il élève l'esprit, il donne la vigueur à la
vertu pt conduit à la victoire ». Ce vice engendre la folle
joie. Devenue par l'excès des aliments victorieuse de l'esprit, la
chair manifeste son insolent triomphe. Des rires immodérés, des
facéties ridicules, des propos trop souvent obscènes, des gestes
inconvenants ou puérils, des chants, des cris, des danses, des
plaisirs bruyants, des fêtes théâtrales en sont l'inévitable
expression. L'Esprit-Saint nous donne, entre beaucoup d'autres, une
éclatante preuve de cette triste vérité, dans l'exemple mémorable
du veau d'or. Moïse reçoit de Dieu, sur le sommet de la montagne,
au milieu d'étonnants prodiges, les tables de la Loi. Le peuple au
pied du Mont s'ennuie, s'impatiente, murmure. Aaron, pour l'apaiser,
fait ôter les pendants d'oreilles des femmes et des filles, les
jette en fonte et en fait un veau d'or. Ce peuple ingrat, oubliant
Moïse et le Seigneur, adore ce veau; ensuite il s'assied pour manger
et pour boire: après quoi il se lève pour jouer. Moïse descendu de
la montagne, entendait la voix de gens qui chantaient, et lorsqu'il
se fut approché du champ, il vit le veau et les danses.
Prière
pour obtenir le Don d'Intelligence
Esprit-Saint,
divin Consolateur! je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi ,je Dieu
le Père et Dieu le Fils. Je vous bénis, en m'unissant aux
bénédictions que vous recevez des Anges et des Séraphins. Je vous
offre mon cœur avec toutes ses affections, et je vous rends de vives
actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et
que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l'Auteur
de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d'immenses faveurs,
l'âme de la Bienheureuse Mère de Dieu, Marie, je vous prie de me
visiter par votre grâce et votre amour et de m'accorder le don
d'Intelligence afin que je puisse bien entendre les divins mystères,
et, par la contemplation des choses célestes, détacher mes pensées
et mes affections de toutes les vanités de ce misérable monde.
Ainsi soit-il.
Septième
jour
Le
Don de Sagesse
Vice
opposé à ce don: la luxure
« La
sagesse est un don du Saint-Esprit qui nous communique, dans le plus
haut degré, la connaissance et l'amour des choses divines ».
L'âme éclairée par le don d'intelligence croit et sait que Dieu
est infiniment doux: cependant elle ne goûte pas cette douceur.
Possède-t-elle le don de sagesse? non seulement elle sait que Dieu
est infiniment doux, elle goûte encore cette douceur ineffable: son
cœur en est rempli. De là vient qu'elle trouve ses délices à
s'entretenir avec Dieu, à procurer sa gloire. De là, l'esprit
d'oraison, l'esprit intérieur, l'esprit de sacrifice, l'union
amoureuse de l'âme avec Dieu et sa transformation en lui; le repos
de toutes ses puissances, l'apaisement de ses passions, l'amour de la
solitude et du silence. Le don de sagesse est opposé à la luxure.
Le don de sagesse élève l'homme jusqu'à Dieu: l'esprit de luxure
l'abaisse jusqu'à la brute. Comme le don de sagesse suppose et
couronne tous les dons, l'esprit de luxure suppose et traîne à sa
suite toutes les turpitudes. Pas une âme impure qui ne soit en même
temps orgueilleuse, avare, gourmande, jalouse, emportée, paresseuse.
Les sept péchés capitaux ont chacun un trône tout dressé dans
cette âme malheureuse, c'est là un fait constaté par l'expérience
des cœurs et par les enseignements de l'histoire. Aux ordres de leur
chef, il n'est pas de crime que les affreux satellites de la luxure
ne commettent pour lui obéir. Les duels, les assassinats, les
empoisonnements, les rapts, les violences, les infanticides, les
excès de table, les noires jalousies, la perfide médisance,
l'odieuse calomnie, les trahisons, les bassesses, les vols, les
divisions, les haines sont leur ouvrage.
Prière
pour obtenir le Don de Sagesse
Esprit-Saint,
divin Consolateur! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu
le Père et Dieu le Fils. Je vous bénis, en m'unissant aux
bénédictions que vous recevez des Anges et des Séraphins. Je vous
offre mon cœur avec toutes ses affections, et je vous rends de vives
actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et
que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l'Auteur
de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d'immenses faveurs
l'âme de la Bienheureuse Mère de Dieu, Marie, je vous prie de me
visiter par votre grâce et votre amour et de m'accorder le don de
sagesse, afin que je puisse bien diriger toutes mes actions en les
rapportant à Dieu, comme à ma dernière fin, de sorte que, en
l'aimant et en le servant comme je le dois en cette vie, j'aie le
bonheur de le posséder éternellement en l'autre. Ainsi soit-il.
Huitième
jour
Méditation
des grandes Vérités du Salut
Première
conclusion de la Neuvaine
Dans
le Sacrement de Confirmation, le Saint-Esprit nous a donné à tous
la plénitude de ses dons pour nous rendre parfaits chrétiens. Or,
il est du devoir de tout chrétien, vraiment digne de ce nom, et qui
a reçu les dons du Saint-Esprit, s'il veut un jour posséder ce même
Esprit Divin, avec Dieu le Père et Dieu le Fils, dans les splendeurs
de la gloire, de méditer et de méditer souvent les grandes vérités
qui suivent: Premièrement, une seule chose est nécessaire! tout le
reste n'est rien. Sauver son âme! Nous ne sommes, en effet, sur la
terre que pour cela, « A quoi servirait à l'homme, dit le
Divin Maître,
de gagner l'univers entier, s'il vient à perdre son âme ? »
Deuxièmement, un seul obstacle au salut: le péché, le péché
grave. Avoir toujours présent à la pensée qu'un seul péché
mortel donne la mort à notre âme, nous rend ennemis de Dieu,
esclaves de Satan et sujets à l'enfer! Troisièmement, un moyen
infaillible d'éviter le péché: la méditation de nos fins
dernières: « Dans toutes tes œuvres, nous dit l'Esprit-Saint,
rappelle-toi tes fins dernières, et jamais tu ne pécheras ».
La mort! les surprises de la mort: les morts subites, combien elles
sont fréquentes de nos jours! Le jugement! comment, à la mort, nous
présenterons-nous au redoutable Tribunal du Souverain Juge? Où sont
nos bonnes œuvres? Les Saints ont fait tant de pénitences, tant de
bonnes œuvres, pour s'assurer, à leur mort, un jugement favorable;
et nous, qu'avons-nous fait jusqu'ici ? Le ciel ! Un bonheur éternel,
ineffable, si nous usons bien des dons du Saint-Esprit ici-bas, si
nous vivons en parfaits chrétiens. L'Enfer! Avec tous ses tourments,
si nous avons le malheur de nous perdre, et cela pour toute
l'éternité!
Prière
Esprit-Saint
divin Consolateur! je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu
le Père et Dieu le Fils. Je vous bénis, en m'unissant aux
bénédictions que vous recevez des Anges et des Séraphins. Je vous
offre mon cœur avec toutes ses affections et je vous rends de vives
actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et
que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l'Auteur
de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d'immenses faveurs
l'âme de la Bienheureuse Mère de Dieu, Marie, je vous prie de me
visiter par votre grâce et votre amour et de m'accorder que je me
souvienne, dans toutes mes actions, de mes fins dernières, afin que
j'obtienne par là de mourir, un jour, de la mort des justes, et
qu'évitant ainsi les horribles tourments de l'enfer, je sois placé
là-Haut, dans le séjour des Élus, jouissant de leur bonheur,
bonheur sans mélange et si grand, que Vous nous assurez vous-même,
ô divin Consolateur, que l'œil n'a point vu, que l'oreille n'a
point entendu et que l'esprit humain ne pourra jamais concevoir ce
que Dieu réserve au ciel à ceux qui l'aiment. Ainsi soit-il.
Neuvième
jour
L'exercice
de la prière et la fréquentation des Sacrements
Deuxième
conclusion de la Neuvaine
De
nous-mêmes, nous ne sommes pas capables de faire notre salut.
Notre-Seigneur a dit: « Sans moi, vous ne pouvez rien faire ».
Pour observer les commandements, éviter le mal et pratiquer la
vertu, nous avons donc besoin du secours d'en Haut; nous avons besoin
de la grâce de Dieu, et nous l'obtenons ordinairement par la prière
et par les sacrements. La prière! Prie-t-on assez de nos jours? Les
premiers chrétiens qui tous ne formaient qu'un cœur et une âme
étaient unis dans la prière et dans la Fraction du Pain ! Ils
avaient compris cette grande parole de Notre Seigneur: « Il
faut toujours prier et ne pas cesser de prier ». Dans nos
familles canadiennes, on se livre encore généralement, et Dieu en
soit béni ! à l'exercice de la prière vocale: mais où sont
actuellement dans le monde, les âmes bénies de Dieu qui passent au
moins un quart d'heure ou une demi-heure, chaque jour, dans
l'exercice si important de la prière mentale? Sont-ils, en effet,
bien nombreux les pères et mères de famille, les jeunes gens, les
jeunes personnes qui font régulièrement chaque jour ce quart
d'heure ou cette demi-heure de méditation? Nous l'avons vu plus
haut, les Apôtres... avec la sainte Vierge sont actuellement réunis
au très saint Cénacle: ils y persévèrent unanimement dans la
prière et se préparent ainsi à recevoir avec plénitude les dons
du Saint-Esprit. Voilà nos vrais modèles ! Les sacrements ! Le
Sacrement de Pénitence et la divine Eucharistie ! Oh ! si l'on
comprenait, comme le comprenaient les premiers chrétiens, et comme
l'ont compris tous les Saints, si l'on comprenait le prix d'une seule
communion faite simplement avec les bonnes dispositions ordinaires,
on n'attendrait pas à Pâques ou aux Quarante-Heures pour
s'approcher de la Table Sainte. Le saint Concile de Trente exhorte,
supplie, conjure tous et chacun de ceux qui portent le nom de
chrétiens, de s'approcher souvent du sacrement de l'Eucharistie, et
il voudrait que tous les fidèles indistinctement pussent communier
sacramentellement chaque fois qu'ils assistent à la sainte Messe,
afin de retirer ainsi plus de fruits de cet auguste Sacrifice! Notre
Seigneur Jésus-Christ, dit ce même Concile, a institué la divine
Eucharistie, et il a, dans cet auguste Sacrement, comme épanché
toutes les richesses de son amour divin envers les hommes: il en a
fait l'abrégé de toutes ses merveilles.
Prière
Esprit-Saint,
divin Consolateur! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu
le Père et Dieu le Fils. Je vous bénis, en m'unissant aux
bénédictions que vous recevez des Anges et des Séraphins. Je vous
offre mon cœur avec toutes ses affections, et je vous rends de vives
actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et
que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l'Auteur
de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d'immenses faveurs
l'âme de la Bienheureuse Mère de Dieu, Marie, je vous prie de me
visiter par votre grâce et votre amour et de m'accorder que je
m'approche souvent des sacrements de Pénitence et d'Eucharistie,
afin d'avoir part là- Haut, dans le ciel, à la magnifique
récompense que Notre-Seigneur réserve à tous ceux qui l'auront
reçu souvent et dignement dans leur cœur, ici-bas, sur la terre.
Ainsi soit-il.
Pour
le jour de la Pentecôte
Veni
Creator
Venez,
Esprit créateur, visiter les âmes de ceux qui sont à vous, et
remplissez de votre grâce céleste les cœurs que vous avez créés.
Vous êtes notre Consolateur, le don du Dieu très-haut, la fontaine
de vie, le feu sacré de la charité et l'onction spirituelle de nos
âmes. C'est vous qui répandez sur nous vos sept dons ; vous êtes
le doigt de Dieu, l'objet par excellence de la promesse de Dieu; vous
mettez sa parole sur nos lèvres. Faites briller votre lumière dans
nos âmes versez votre amour dans nos cœurs et fortifiez à tous les
instants notre chair infirme et défaillante. Eloignez du nous
l'esprit tentateur, accordez-nous une paix durable, et que, sous
votre conduite, nous évitions tout ce qui serait nuisible à notre
salut. Apprenez-nous à connaître le Père; apprenez-nous à
connaître le Fils : et vous. Esprit du Père et du Fils, soyez à
jamais l'objet de notre foi. Gloire dans tous les siècles à Dieu le
Père, et au Fils ressuscité d'entre les morts, et au Saint-Esprit.
Ainsi soit-il.
Prose
Venez,
Esprit-Saint, et faites descendre du haut du ciel un rayon de votre
lumière. Venez, Père des pauvres; venez source des grâces ; venez,
lumière des cœur. Vous êtes le parfait Consolateur, l'hôte
bienfaisant de l'âme, son rafraîchissement le plus doux ; Dans le
travail notre repos, dans les épreuves notre soulagement, dans les
larmes notre consolation. O bienheureuse lumière, pénétrez et
remplissez les cœurs de vos fidèles. Sans l'assistance de votre
grâce, rien dans l'homme, rien n'est innocent. Purifiez en nous ce
qui est souillé, arrosez ce qui est aride, guérissez ce qui est
malade. Faites fléchir notre raison, échauffez notre tiédeur,
redressez nos voies égarées. Accordez vos dons sacrés à vos
fidèles qui mettent en vous leur confiance et donnez-leur le mérite
pendant la vie, conduisez-les au port du salut, et faites-les jouir
du bonheur éternel. Ainsi soit-il.
Humble
supplication à l'Esprit Saint
Esprit-Saint,
divin Paraclet, Père des pauvres, Consolateur des affligés. Lumière
des cœurs, Sanctificateur des âmes, me voici prosterné en votre
sainte présence, je vous adore avec la plus profonde soumission et
je répète mille fois, avec les Séraphins qui se tiennent devant
votre trône: Saint, Saint, Saint ! Je crois fermement que vous êtes
éternel, consubstantiel au Père et au Fils. J'espère que, par
votre bonté, vous sanctifierez et sauverez mon âme. Je vous aime, ô
Dieu d'amour, je vous aime plus que toutes les choses de ce monde; je
vous aime de toutes mes affections, parce que vous êtes une bonté
infinie qui mérite seule tous les amours; et puisque, insensible à
vos saintes inspirations, j'ai eu l'ingratitude de vous offenser, par
tant de péchés, je vous en demande mille fois pardon et je regrette
souverainement de vous avoir déplu, ô Bien suprême. Je vous offre
mon cœur, tout froid qu'il est, et je vous supplie d'y faire entrer
un rayon de votre lumière et une étincelle de votre feu, pour
fondre la glace si dure de mes iniquités. Vous qui avez rempli
d'immenses grâces l'âme de Marie, et enflammé d'un saint zèle les
cœurs des Apôtres, daignez aussi embraser mon cœur de votre amour.
Vous êtes un Esprit divin, fortifiez-moi contre les mauvais esprits.
Vous êtes un Feu, allumez en moi le feu de votre amour. Vous êtes
une Lumière, éclairez-moi en me faisant connaître les choses
éternelles. Vous êtes une Colombe, donnez-moi des mœurs pures.
Vous êtes un Souffle plein de douceur, dissipez les orages que
soulèvent en moi mes passions. Vous êtes une Langue, enseignez-moi
la manière de vous louer sans cesse. Vous êtes une Nuée, couvrez
moi de l'ombre de votre protection. Et si enfin vous êtes l'Auteur
de tous les dons célestes, ah ! je vous en conjure, vivifiez-moi par
votre grâce, sanctifiez- moi par votre charité, gouvernez-moi par
votre sagesse, adoptez-moi pour votre enfant par votre bonté, et
sauvez-moi par votre infinie miséricorde, afin que je ne cesse
jamais de vous bénir, de vous louer, et de vous aimer, d'abord sur
la terre pendant ma vie, et ensuite dans le ciel durant toute
l'éternité. Amen.
Indulgence
Trois
cents jours à chaque jour de la Neuvaine, pour ceux qui font ce
pieux exercice d'un cœur contrit et avec dévotion. Indulgence
plénière, pendant la Neuvaine ou à l'un des huit jours qui la
suivent immédiatement, moyennant la confession, la communion et les
prières pour la Sainte Eglise et pour le Souverain Pontife (Pie IX,
rescrit daté de Gaëte, du 5 janvier 1849).
Approbation
Sur
le rapport favorable d'un Théologien de l'Ordre, je m'empresse de
vous envoyer l'approbation de votre Neuvaine au Saint-Esprit, Je la
trouve pleine d'actualité et lui prédis un heureux succès, pour le
plus grand bien des âmes.
Frère
Colomban Marie, Del. Prov.
Imprimatur
L.
N. Archevêque de Cyrène,
Administrateur,
Québec, le 26 juillet 1897
Indulgences
accordées par l'Encyclique de S. S. Léon XIII du 9 mai 1897
Une
Indulgence de sept ans et sept quarantaines pour chaque Jour de la
Neuvaine qui précède la Pentecôte. Une Indulgence plénière pour
l'un de ces jours, la fête même de la Pentecôte, ou l'un des jours
de l'octave.
Téléchargez le texte de la Neuvaine à l'Esprit Saint (pdf) en cliquant ici