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31 mars 2018

Le Mois de la Passion

Le Mois de la Passion

ou la Science du Crucifix

Crucifixion Grûnewald

Premier jour

Le Crucifix nous apprend combien est terrible la vengeance que Dieu tire du péché

 

I. Ce sont les péchés des hommes qui ont attaché Jésus-Christ à la Croix. Les Juifs n’ont été que les instruments de la Justice Divine. Il s’était chargé des péchés du monde ; et Dieu, oubliant, pour ainsi dire, qu’Il était Son Fils bien-aimé, a épuisé en Lui toutes les rigueurs de Sa Justice. Il l’a livré à la mort. Il a été frappé, dit le Prophète, de la main de Dieu, à cause de nos péchés. Il a fallu qu’il les portât et qu’il les expiât sur la Croix.

Si Jésus-Christ, pour expier des péchés qu’Il n’avait pas commis, n’a trouvé dans son propre Père aucune miséricorde, que deviendront les pécheurs mêmes, si une mort impénitente les fait tomber entre les mains de Dieu ? Si, Comme l’a dit le Sauveur Lui-même, la plus affreuse rigueur s’est exercée sur l’arbre fertile et sur le bois vert, que fera-t-on du bois sec et de l’arbre stérile et infructueux ?

II. Le moindre sentiment de douleur, la plus légère humiliation aurait été dans le Fils de Dieu un mérite infini : cependant il a fallu, pour expier nos péchés, qu’il passât par tous les genres de douleurs et d’opprobres : il a fallu qu’il épuisât jusqu’à la lie le calice de la colère divine. Où donc une vile créature, coupable devant Dieu, trouvera-t-elle des douleurs et des tourments infinis, et des forces pour les porter, afin de satisfaire à l’infinie la gravité de ses offenses ?

III. Les satisfaction d’une créature coupable envers Dieu étant bornées et sans proportion avec sa grandeur infinie, la Justice divine prendra l’infinité de ses vengeances sur l’éternité qui n’aura pas de fin. Il en sera de cette redoutable Justice comme de la Miséricorde Divine : celle-ci est infinie parce que nous l’éprouvons dans les mérites infinis du Fils de Dieu, notre Sauveur : celle-là sera infinie parce que les rigueurs n’auront jamais de fin. C’est donc une chose horrible et effroyable de tomber entre les mains d’un Dieu vivant.

IV. Le Calvaire est pour nous un théâtre où éclatent ces grandes vérités. Nous y voyons la Justice infinie de Dieu dans la terrible vengeance qu’Il tire de Son propre Fils. Nous y voyons Sa Miséricorde infinie dans l’acceptation qu’Il fait du Sacrifice de Sa Vie pour l’expiation de nos péchés. Si, faute de nous laver dans le Sang précieux de Notre Seigneur, nous ne devenons pas les objets de Sa Miséricorde, attendons-nous à l’être de Sa Justice dont les rigueurs seront infinies, du moins dans leur durée.

 

Texte extrait du Mois de la Passion ou la Science du Crucifix, aux Editions Saint Jean

 

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30 mars 2018

Le Mois de la Passion

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Le Mois de la Passion

ou la Science du Crucifix

 

Veille du premier jour

Combien il est juste de se soumettre à Dieu, à l’exemple de Jésus-Christ

 

I. Considère, ô mon âme, combien est grande la Majesté de Dieu, puisqu’il a fallu, pour lui rendre l’hommage qui lui est dû, qu’un Homme-Dieu, Son Fils unique, s’anéantit devant Lui, et se rendit obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la Croix.

Obéissance admirable, mais sanglante et terrible ! Dans la mort de Son Fils, Dieu a signalé son souverain pouvoir ; Il a fait éclater les droits de Son autorité, Il a été glorifié comme Il le mérite. Pour rendre un digne hommage à la souveraine grandeur de Dieu, il ne fallait rien moins que l’obéissance et l’anéantissement d’un Homme-Dieu.

II. Après un si grand exemple, qui osera résister à Dieu ? Des vers de terre, comme nous, oseront-ils secouer le joug de l’obéissance, sous lequel Jésus-Christ a plié et sous lequel il est mort ?

III. Considère, mon âme, ton Sauveur attaché à la Croix. Elle a été le terme de toute ses obéissances. Ce n’est qu’après avoir accompli dans le cours de sa vie toutes les Volontés de Son Père, qu’Il y est mort, et y a consommé Son Sacrifice. Pourrais-tu refuser à ton Dieu ta soumission et n’accomplir de ses Volontés que celles qui sont conformes à tes inclinations ?

IV. Considère surtout avec quel amour, avec quel zèle et quel respect Jésus-Christ s’est montré obéissant. « Je ne fais rien, dit-Il Lui-même, que ce qui plaît à Mon Père ; Ma nourriture est d’accomplir Sa Volonté : Mon Père, que Votre Volonté s’accomplisse et non la Mienne ». La seule consolation qu’il paraît avoir sur la Croix, c’est quand, avant d’expirer, se rappelant qu’Il avait accompli toutes les Volontés de Son Père, Il dit, en s’écriant avec une force toute divine : « Tout est consommé ».

V. Que signifient, ô mon âme, ces paroles de Saint Paul : « Jésus-Christ s’est rendu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la Croix » ? que signifient celles que prononça Jésus-Christ Lui-même dans un triste état de sanglante agonie : « O Mon Père, que Votre Volonté soit faite, et non la mienne » ?

Jésus-Christ comprenait la grandeur et la Majesté infinie de Dieu. Il savait que rien n’est plus juste et raisonnable que de se soumettre à Lui, et quoique, comme Son Fils unique Lui fut égal, Il a voulu ajuster à ses éminentes qualités celle de Son Serviteur, se faisant gloire et s’estimant heureux de mourir par Ses ordres.

Imitons ce glorieux exemple, nous qui, par notre nature, sommes les esclaves de Dieu, et ne sommes ses enfants que par Sa grâce. Nous Lui devons une soumission parfaite, parce qu’Il est notre Souverain Seigneur ; nous la Lui devons parce qu’Il est notre Père ; et en nous soumettant à Ses ordres, nous Lui faisons en même temps hommage de notre dépendance, et nous Lui témoignons notre amour.

 

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Texte extrait du Mois de la Passion ou la Science du Crucifix, aux Editions Saint Jean

 

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6 mars 2018

Le Serviteur de Dieu Joachim de Flore

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Le Serviteur de Dieu Joachim de Flore

1130-1202

 

Joachim de Fiore est né à Celico (Cv) vers 1130. Dès son enfance, il manifesta un esprit de prière et aimait se retirer dans des lieux déserts et dans les grottes des falaises de la région de Sila. Quand il commença ses études, il se rendit en Terre Sainte où il écrivit son amour pour les Saintes Écritures. En 1177 il fut été élu abbé et su conjuguer la charge de son abbatiat avec l'étude de la Parole de Dieu. En 1182 il se rendit Casamari puis à Veroli, où il obtint du Pape l’approbation pour son prestigieux commentaire de l'Apocalypse. En 1189, il se retire à Sila, où il fonde la congrégation Florense. Le pape Célestin III en approuva la Règle le 25 avril 1196, puis dans la région de la Calabre, ensuite il multiplie les fondations. Homme de sainte vie, doté de l'esprit de prophétie, il sut conjuguer son caractère fort par obéissance à l'Église à laquelle il soumit tous ses désirs et tous ses écrits. Il mourut le 30 mars 1202, après avoir affronté les rigueurs de l'hiver de la région de Sila. À sa mort, il fut inhumé à Canale près de Pietrafitta. Son corps a été transféré à l'abbaye de San Giovanni de Fiore vers 1226 ou il se trouve actuellement.


Prière


Dieu éternel et tout-Puissant, nous t’en supplions, daigne glorifier ton Serviteur Joachim de Fiore, Abbé Florense, qui méditait sur les Ecritures et su parler de Toi-même en aimant Ta présence Trinitaire dans l'histoire des hommes. Humblement, nous t’en supplions, accordons-nous par son intercession, de contempler déjà sur cette terre ton mystère afin de jouir dans le ciel de la béatitude qu'il a annoncé prophétiquement. Nous Te le demandons pour Christ, Seigneur. Amen.


(Avec Approbation Ecclésiastique)



Pour toute informations, communiquer les grâces reçues, et obtenir du matériel sur le Serviteur de Dieu, contacter :


Vice Postulazione “Servo di Dio Gioacchino da Fiore"

Palazzo Arcivescovile - Piazza Parrasio, 16 - 87100 Cosenza

 


Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

 

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