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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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24 juillet 2014

Les Sept Paroles de Jésus en Croix

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Les Sept Paroles de Jésus en Croix

Un texte de Saint Bonaventure, docteur de l'Eglise

 

Première Parole

« Mon Père, pardonne-leur, car ils ne savent que ce qu'ils font ! »

 

Jésus, Hostie, Sacrifice, Bienfait et Grâce de Salut ; Jésus, confiance assurée, refuge inébranlable : pour racheter le genre humain de sa captivité, pour anéantir les crimes dont nous étions coupables, pour nous unir à Dieu et nous combler de ses dons, Vous n'avez point refusé de souffrir les chaînes, les fouets, les meurtrissures. Vous avez accepté la Croix et ses ignominies, ses tourments et ses plaies. Et alors qu'elle vous recevait, alors que vos ennemis frémissaient contre Vous, que le marteau frappait et que les clous déchiraient Votre Chair, que la douleur se faisait sentir plus atroce, que Votre Sang adorable coulait en abondance, que la souffrance Vous oppressait et que Votre angoisse s'aggravait, Vous avez supplié Votre Père de pardonner à Vos ennemis, à ceux qui Vous attachaient ; Vous l'avez conjuré en faveur de leur ignorance, et Vous lui avez dit : « Mon Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font ».

 


Prière

 

O douce patience ! Ô mansuétude ineffable, clémence infinie, bénignité sans limites ! Comme une brebis pleine de douceur, Vous ne laissez échapper aucune plainte ; comme une mère pleine de tendresse, Vous excusez l'injure dont on Vous couvre ; comme l'âme dont la bonté est inépuisable, Vous gardez toute Votre bienveillance ; comme celui dont la Volonté est d'une tendresse sans bornes, Vous ne mettez en avant que la Miséricorde. L'espérance de nos cœurs se tourne vers Vous ; vers Vous montent nos soupirs, vers Vous coulent nos larmes, vers Vous s'élèvent nos désirs, et nous crions avec confiance : « Seigneur, daignez nous pardonner ».


Seconde Parole

« Je vous le promets, vous serez avec moi dans la gloire ! »

 

Jésus, auteur de tout pardon, consolation de ceux qui pleurent ; Jésus, gloire de notre repentir, espoir des pénitents : alors que, suspendu sur la Croix, Vous étiez associé au supplice de deux scélérats, l'un d'eux s'élevait contre Vous, Vous blasphémait injurieusement, et Vous disait : « Si Tu es le Fils de Dieu, sauve-Toi et sauve-nous en même temps ; exerce à Ton égard la puissance que Tu montras en sauvant les autres ». L'autre le reprenait, lui montrait sa folie, se déclarait coupable et Vous suppliait en disant : « Souvenez-Vous de moi lorsque Vous serez parvenu en votre Royaume, en ce Royaume plein de douceur, lorsque Vous vous montrerez Roi ». Et Vous, Seigneur, qui aimez le repentir et y attirez les cœurs par Votre Grâce, Vous ne vous êtes point contenté de lui promettre un souvenir, mais Vous l'avez assuré de Votre Gloire, et Vous lui avez dit : « Oui, Je vous le promets, vous serez avec moi dans la gloire ».


Prière

 

O Charité empressée de mon Dieu ! Miséricorde diligente, libéralité sans retard, munificence vraiment prompte, c'est vers Vous que s'élance notre ferveur, vers Vous que se tourne notre pensée, devant Vous que nous confessons nos fautes et que nous ouvrons le fond de nos cœurs. Nous Vous supplions avec confiance, Vous qui, seul, êtes sans péché et pur de tout crime, et nous Vous disons : « Souvenez-Vous de nous, Seigneur, dans Votre patience ».


Troisième Parole

« Femme, voilà votre Fils ! »

« Fils, voilà votre Mère ! »

 

Jésus, Lumière éclatante, Roi de gloire, Fils de Dieu et Fils de l'homme ; Jésus, Fleur de la pureté virginale, Fils de la Vierge Marie ; cette Vierge Très Sainte, cette Vierge accablée d'amertumes, cette Mère pleine d'Amour et brisée par tant de douleurs, Votre Mère bien-aimée, qui entoura Votre enfance de soins si diligents, se tenait inondée de ses larmes et anéantie par ses sanglots au pied de Votre Croix, Vous y voyait suspendu, contemplait Vos tourments, et, dans l'excès de son affliction, Elle semblait prête à défaillir. Mais Vous, Seigneur, Vous avez abaissé un regard sur cette Mère dans les pleurs, en proie à l'amertume, Votre Mère vénérable, digne de la suprême béatitude ; Vous avez considéré Votre Disciple bien-aimé, ce Disciple si digne de Votre Amour, Jean, le serviteur fidèle de Dieu, l'homme dont la vie est demeurée sans tache, et votre parole s'est adressée, pleine de douceur et avec un accent prophétique, à Marie et à Jean ; Vous avez recommandé tendrement Votre Mère au Disciple, et Vous avez dit : « Femme voilà votre Fils » ; et ensuite au Disciple : « Voilà votre Mère ».


Prière

 

Oh ! Quel changement ! Quel partage inégal ! Quelle désolation ! Quelle tristesse profonde pour une mère, alors que pour soutien c'est le Disciple qui lui est donné à la place du Maître, alors qu'au lieu de Dieu c'est un homme qui devient son appui ; qu'au lieu du Roi, c'est un simple serviteur qui demeure à Marie ! Et moi aussi, ô Jésus ! Je me recommande humblement à Votre Grâce, et je m'abandonne pour toujours à Votre Providence, afin qu'aidé des prières que la Vierge Vous adressera pour moi avec amour, je puisse être en tout temps à l'abri des orages du péché.


Quatrième Parole

« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi M'avez-Vous abandonné ? »

 

Jésus, vertu, sagesse du Père incréé ; Jésus, force et soutien de toute créature : par Votre puissance admirable Vous aviez multiplié les pains ; avec une force non moins grande, faible enfant, Vous aviez conduit l'étoile qui guidait les Mages ; vous aviez rappelé les morts à la vie, Vous aviez opéré des merveilles sans nombre, Vous aviez guéri les malades, Vous aviez tiré le monde du néant, Vous aviez chassé les démons par la terreur de Votre Parole, Vous aviez, au Jardin des Oliviers, renversé Vos ennemis par la force de cette même Parole ; et voilà que Vous êtes attaché à la Croix pour obéir à Votre Père ; voilà que Vous êtes, par Sa Volonté, en proie aux angoisses ; voilà que, pour accomplir Ses ordres, Vous êtes enchaîné et Vous souffrez comme un Criminel, et qu'il ne Vous permet point de faire usage de Votre puissance pour Vous soustraire aux tourments. Alors, Vous inclinant sous le poids des douleurs qui Vous oppressent, Vous faites entendre un cri, et Vous dites, en pleurant, d'une voix lamentable : « Eli, Eli, lamina sabachtani », c'est-à-dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ? »


Prière

 

O cri miraculeux, qui opère le salut du monde ! O Cœur innocent et humble ! Vous pleurez les peines méritées par nos crimes ; la compassion m'entraîne vers Vous ; je sens que vous souffrez pour moi ; je me prosterne devant Vous, je mêle mes pleurs aux Vôtres ; et ces pleurs me sont avantageux : ils me consolent, car ils seront pour moi une source de récompense et de joie éternelle.

 

Cinquième Parole

« J'ai soif ! »

 

Jésus, dont le souvenir est si doux et dont l'amour pénètre d'ardeur ; Jésus, ma tendre confiance, Vous qui êtes la nourriture qui réjouit mon âme/ alors qu'étendu sur l'Autel de la Croix, Vous accomplissiez, en Vous immolant, la rédemption des hommes, le monde Vous contemplait nu et dépouillé comme un objet de spectacle ; la terre faisait entendre contre Vous un cri de mort ; vos ennemis Vous lançaient leurs injures ; vos proches Vous fuyaient ; les clous perçaient Vos membres ; vos nerfs se contractaient sous l'excès de la douleur ; Vos Plaies se gonflaient ; Votre Sang coulait à grands flots ; Votre Chair devenait palpitante ; vos forces s'épuisaient. Alors, Seigneur, Vous avez été embrasé d'une soif dévorante, d'une soif qui languissait d'amour, d'une soif désireuse des vertus et avide de notre salut. Vous avez dit avec tendresse : « J'ai soif : Je désire la Foi chez tous les hommes, Je soupire après leur Salut, et Je m'offre encore à de nouveaux tourments, afin de l'obtenir ».


Prière

 

O soif vraiment salutaire qui ne demandez que notre amour ! Ô soif intime du Cœur qui brisez nos ardeurs perverses ! Faites, ô mon Dieu, que j'aie soif de Vous, que je brûle de cette soif, que je fuie la soif du mal, jusqu'à ce que j'arrive à la Fontaine de Vie, que je m'y désaltère, que j'y sois heureux toujours, et, qu'entré dans la Sainte Patrie, j'y contemple mon Dieu à jamais.


Sixième Parole

« Tout est consommé ! »

 

Jésus, notre Rédempteur, sauveur de tous les hommes ; Jésus, notre Amour, Salut de ceux qui croient : alors que Vous accomplissiez avec un zèle ardent par le mystère de la Croix l'oeuvre de notre rachat, afin d'être ainsi notre libérateur ; alors que Vous vous soumettiez au supplice pour nous en arracher, consommant le sacrifice de Votre Chair et de Votre Sang, en même temps que le combat terrible qui devait mettre le sceau à notre paix ; terminant la course passagère de cette vie fugitive et achevant le grand acte de notre Rédemption, au moment où l'heure de la mort approchait, où la vie Vous abandonnait, où Vous touchiez au terme de Vos souffrances, et où tout allait se trouver conduit à sa fin, pour exprimer toutes choses en un mot, Vous vous écriâtes : « Tout est consommé ! » En effet, Jésus est crucifié, l'Agneau est immolé, Son Sang est répandu, le prix du Salut est payé, le démon est vaincu, la guerre est terminée, la sentence de condamnation est détruite et l'homme est racheté.


Oraison

 

O bon Jésus ! Bonté suprême qui êtes notre justice ; ô vrai Jésus ! Vérité souveraine qui êtes notre Science ; ô nous Jésus ! Charité ineffable et notre rédemption ; ô Saint Jésus ! Sainteté sans tache et notre sanctification ; consommez en nous la grâce, consommez la justice, consommez notre conscience, consommez notre joie.


Septième Parole

« Mon Père, je remets mon âme entre vos mains ! »

 

Jésus, Voie de toute droiture et Porte du Salut ; Jésus, Refuge inébranlable et protecteur de tous les hommes ; Jésus, Vérité Salutaire et Lumière brillante des âmes ; Jésus, Félicité de la vie et Douceur enivrante des cœurs : alors que Vous livriez les derniers combats, afin de détacher Votre âme de Votre Corps Sacré, et que Vous abandonniez cette terre pour descendre aux enfers, voulant nous montrer la voie que nous devions parcourir, instruire les hommes formés d'une vile poussière, et nous faire reconnaître le défenseur en qui doivent se confier ceux que la mort environne, Vous avez recommandé Votre âme vénérable à Votre Père Très Saint et Vous Lui avez dit en gémissant dans un langage d'Amour : « Mon Père, je remets mon âme entre vos mains ». Et ensuite, inclinant la tête, toujours attaché au gibet de la Croix, couvert de plaies cruelles, honteuses et injustes, Vous avez rendu l'esprit. Mais en même temps Vous imprimâtes à l'univers un tel frémissement que tous ceux qui furent témoins de Vos tourments versèrent des larmes abondantes ; que les éléments se troublèrent, les rochers se fendirent, les sépulcres laissèrent aller leurs morts, la terre trembla, le voile du temple se déchira, le soleil se couvrit de ténèbres, le monde gémit, et la nature désolée s'écria : « Hélas ! Voici mon dernier jour, ou bien le Dieu qui m'a créée est à cette heure en proie aux souffrances ».


Prière

 

O mort digne de larmes, que toute créature a pleurée ! O mort lamentable, sur laquelle les êtres insensibles se sont désolés ! O mort admirable, où les morts ont puisé la vie ; O mort toute aimable, qui as exalté le courage des forts ; O mort sacrée, O mort glorieuse, qui as été la ruine des crimes ; O mort pieuse, O mort profitable, en qui nous avons trouvé des récompenses, fais que ton souvenir ne nous abandonne jamais ; qu'il excite notre âme et transperce en tout temps notre cœur ; qu'il verse la lumière en nos pensées et nous dirige en toutes nos démarches ; qu'il nous délivre de nos fautes et nous accorde le bienfait de la vie céleste. Ainsi soit-il.

 

Bonaventure (4)

Téléchargez le texte de cette méditation (pdf) en cliquant ici

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21 juillet 2014

O Anna mamm Mari

O Anna mamm Mari

 

Diskañ. O Anna Mamm Mari, ha galon ni ho ped,

Doh peb droug gouarnet ni, groiet ma vel oll salvet.

 

Refrain. Ô Anne, Mère de Marie, de tout cœur, nous te prions,

Garde-nous de tout mal, donne-nous le salut.

 

1. Joachim, Anna,um rejoeiset, reit zo deoh ur hrouèdur hep par,

Ho merhig e zo benniget, dreist en oll dud zo ar en douar.

 

Joachim, Anne, réjouissez-vous, vous avez une enfant incomparable,

Votre petite fille est bénie entre toutes les femmes.

 

2. Saùet ho penn ged leuiné, tud ag en douar, ne ouilet ket,

Rag a pe splann er goleu-dé e ma tost en héol de zoned.

 

Redressez la tête avec joie ! Ne pleurez pas, habitants de la terre,

Car lorsque se lève l’aurore, le soleil n’est pas loin.

 

3. Er verhig-man e zo choéjet, de voud Mam de salvér er bed,

Ha ged en oll é vo anùet, rouanéz en dud hag en Eled.

 

Cette petite fille est choisie pour être mère du sauveur du monde,

Par tous, elle sera nommée reine du monde et reine des anges.

 

4. O Mari, rozenn mistérius, nen des ennoh meid braùité ;

stirenn dreist en oll hugernus, hui e zigor splanndèr er dé.

 

O Marie, Rose mystique, il n'y a en toi que beauté !

Etoile rayonnante entre toutes, tu apportes la lumière.

 

5. Santéz Anna, inour deoh-hui, ar en douar èl é lein en né,

Inour eué d’ho merh Mari, gwerhiez berped ha Mamm de Zoué.

 

Sainte Anne, honneur à toi sur la terre comme au ciel,

Honneur aussi à Marie, ta fille, toujours Vierge et Mère de Dieu.

21 juillet 2014

Sainte Anne, ô mère de Marie

Sainte Anne, ô mère de Marie

 

Sainte Anne, ô mère de Marie,

Conduis nos pas vers Jésus-Christ,

Il est la source de la Vie,

lumière au creux de notre nuit.

 

1. Tu vois les jeunes, les enfants qui ne savent où tourner les yeux,

Dis-leur que Dieu est père aimant, qu'ils ont un avenir aux Cieux.

 

2. Regarde les parents inquiets pour leurs enfants qui ne prient plus,

accorde-leur de vivre en paix, pour le Seigneur, rien n'est perdu.

 

3. Aux grand-parents qui te supplient, accorde paix et espérance,

Après de toi, ils trouvent appui, qu'ils soient toujours dans la confiance.

 

4. Regarde toutes les familles, accorde-leur toute bonté,

Ecoute celles qui te prient de les garder dans l'unité.

 

5. Réponds toujours aux cris d'appel des couples qui n'ont pas d'enfant,

Qu'ils puissent vivre ce Noël qui mettra fin à leurs tourment.

13 juillet 2014

Jezus dré er garanté

Jezus dré er garanté

Un cantique eucharistique Breton

 

Diskañ

Kanamp a vouéh ihuél,

Gloér de Jézus, roué hor halon,

E zichenn 'eidom ken izél.

 

Chantons à pleine voix,

gloire à Jésus, roi de notre cœur,

qui descend si bas pour nous.

1- Jézus dré er garanté souéhusañ kent ''eit merùel,

E venn rein deomp 'eit magein hon énéan é gorf santél.

Présiuset un donézon !

 

Jésus, par un amour stupéfiant, avant de mourir,

veut nous donner, pour nourrir notre âme, son corps saint.

Ô don précieux !

 

2- Én overenn er bara 'zo chañjet é korf Mab-Doué ;

Er gwin e za de vout é wæd sakret é gwirioné.

Doué mem er lar ; taù, me rézon.

 

Pendant la messe le pain devient corps du Fils de Dieu ;

le vin devient son sang sacré, réellement.

Dieu lui-même le dit, il n'y a pas à raisonner.

 

3- Sèl gwéh m'en deus er béleg konsakret, o burhud kær !

A-benn éma hor Salvér dichennet àr en aotér.

Sentein e ra doh péherion.

 

A chaque fois que le prêtre a consacré, ô beau miracle !

aussitôt notre Sauveur est descendu sur l'autel.

Il obéit à des pécheurs.

13 juillet 2014

Neuvaine à Sainte Anne

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Neuvaine à Sainte Anne

Mère de la Bienheureuse Vierge Marie

Du 16 au 25 juillet 2014

 

Avis préliminaires

 

Quoique dans plusieurs paroisses l'on ait coutume de faire la Neuvaine à sainte Anne dans la semaine qui précède sa fête, cependant les besoins particuliers de certaines personnes les portent à  recourir plus souvent cette puissante protectrice et à faire les exercices de la Neuvaine en son honneur dans d'autres mois de l'année. Nous avons cru devoir consigner ici la suite des exercices dont elle se compose. Les personnes qui craignent quelques fléaux et qui appréhendent quelques châtiments de Dieu ou qui ressentent quelque affliction pénible, doivent, avant de commencer les exercices d'une neuvaine, mettre ordre à leur conscience ; et pour être soulagés dans leurs peines ou pour écarter les épreuves qui les atteignent, se résigner à la volonté de Dieu y qui les assistera selon qu'il le trouvera utile à sa gloire et avantageux à leur salut.

La persévérance dans la prière et la ferveur de la foi plaisent à Dieu. Aussi les exercices, de la Neuvaine de Sainte Anne se composent de pratiques courtes et affectueuses, qui ne peuvent pas fatiguer la piété des malades, des affligés et des autres nécessiteux qui s'adressent à l'Auguste Mère de Marie, mais elles peuvent donner plus de temps à leurs méditations ou revenir plus souvent aux pratiques qu'elles goûteront davantage. Les personnes qui ont plus de temps à donner à ces occupations pourraient chaque jour faire quelque lecture spirituelle en rapport avec les considérations que nous indiquons, réciter quelque prière en l'honneur de Sainte Anne. Autant qu'il se peut, l'on devrait faire ces neuvaines au pied des saints autels, dans l'église de sa paroisse ; mais lorsque la distance des lieux ou quelque inconvénient en empêche, il suffit de les faire dans ses appartements, devant une image de sainte Anne que l'on invoque comme sa protectrice auprès de Dieu.

Les exercices que nous indiquons ne sont pas rigoureusement imposés, chacun pourra les remplacer par d'autres pratiques approuvées ou même y en ajouter d'autres, selon l'avis de son directeur, qu'il est toujours avantageux de consulter quand on prend quelque mesure extraordinaire pour obtenir les dons du ciel. Il est fort avantageux de faire quelque promesse à la bonne Mère et Protectrice sainte Anne, comme de réformer sa conduite, de pratiquer quelque vertu, de faire quelques aumônes ; et, enfin, de communier en son honneur à la fin de la neuvaine. N'omettons jamais, après avoir reçu quelque faveur du ciel par l'entremise de sainte Anne, de continuer à l'honorer par quelque pratique de piété qui soutiendront notre ferveur et nous aideront aussi à nous perfectionner.

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Prières pour chaque jour de la Neuvaine

en l'honneur de Sainte Anne, Mère de la Bienheureuse Vierge Marie

 

Prière à Jésus-Christ

 

Très adorable Jésus, dont l'âme a été triste jusqu'à la mort, je viens avec confiance vous adorer et vous demander la soumission à la volonté de Dieu. Je viens vous exposer mes peines et mes souffrances, afin que par votre sainte Passion vous me fassiez miséricorde. Aidez-moi à détester mes fautes et à me reconnaître coupable, afin que je puisse rentrer en grâces avec vous et que je puisse vous être toujours intimement uni par les liens d'un amour pur et sans bornes. Je vous demande ces faveurs par l'entremise de la glorieuse Vierge Marie, qui a toujours été si sensible à nos misères et par l'intercession de Sainte Anne, que j'invoque particulièrement en ce jour. Ainsi soit-il.

 

Prière à Sainte Anne

 

Très Sainte et très miséricordieuse mère de Marie, ô sainte Anne, faites que, fortifiés par vos exemples, nous soyons résignés à la volonté de Dieu. Votre nom est partout honoré, tous les enfants de l'Eglise célèbrent vos louanges, et, pleins de vénération pour vous, exaltent vos bontés et vos miséricordes. Accordez-nous la faveur que nous réclamons en ce moment afin que nous puissions nous aussi redire votre compassion et ajouter au nombre de vos serviteurs reconnaissants. Obtenez-nous une protection assurée dans les causes difficiles, la consolation dans nos douleurs extrêmes, un accroissement d'amour et de paix, afin que nous soyons plus adonnés à ce qui tient à la gloire de Dieu.

O très Sainte Mère de la divine Marie, abaissez du haut du ciel vos regards maternels sur de pauvres suppliants qui vous vénèrent et qui mettent leur confiance en votre intercession. Veuillez nous accorder les grâces que nous sollicitons, humblement prosternés à vos pieds. Faites, ô Dieu Tout-Puissant, qu'étant délivrés de toute souffrance par l'intercession de la glorieuse protectrice que nous invoquons, nous bénissions toujours votre saint Nom. Ainsi soit-il.

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Exercices de la Neuvaine à Sainte Anne

 

Premier jour

Humilité de Sainte Anne

Enfant des Patriarches

 

I. Considérez, que, quoiqu'elle descendît des Rois de Juda, cette grande servante de Dieu, sainte Anne, demeura toujours dans une condition humble, satisfaite de la position que lui assigna la Providence. Elle s'est sanctifiée dans son état. Chacun de nous peut parvenir à la sainteté dans l'état où il est engagé. Hors de cet état, quoique nous fassions, ce n'est plus la volonté de Dieu. Nous pouvons faire du bruit, nous distinguer même par des œuvres louables, mais, après tout, c'est notre propre volonté que nous faisons. Dieu donne les grâces nécessaires par rapport à la fonction à laquelle il nous appelle. Quand nous sortons de notre condition, nous nous refusons les secours de Dieu, puisque nous nous engageons indiscrètement dans un emploi où la volonté de Dieu ne nous appelle pas.

II. Considérez que les Saints qui ont eu l'ambition d'assurer leur place au ciel ont su borner leurs désirs, modérer leurs convoitises et se contenter du rang où Dieu les avait placés. Beaucoup d'autres ont renoncé aux honneurs et aux dignités pour vivre loin des regards des hommes, dans une abnégation plus grande, et pour pratiquer un détachement plus absolu de toutes choses. A leur exemple, cherchons à nous humilier... D'ailleurs, nous sommes les enfants de Dieu, ne faisons rien qui ne soit digne de notre noblesse.

 

Résolutions

1° Offrir nos prières, nos affections, nos actes de piété et de mortification à Sainte Anne, afin qu'elle les présente elle-même à Dieu et qu'elle nous obtienne la grâce de lui plaire.

2° Nous offrir nous-mêmes à son service. Ne rien négliger pour en être dignes et renouveler souvent le désir de l'aimer et de le servir.

 

Prière

Soyez-nous propice, ô Sainte Anne, obtenez-nous les faveurs que nous sollicitons, et, par dessus toutes choses, la grâce d'aimer Dieu de plus en plus.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, vase rempli de grâces, priez pour nous.

 

Deuxième jour

Sainte Anne, protectrice de la Jeunesse

 

I. Considérez que l'inexprimable amour que sainte Anne a pour Dieu ne peut manquer d'être très utile aux jeunes personnes qu'il a daigné créer pour son héritage, et que le Seigneur Jésus a bien voulu regarder comme ses frères. Quel enfant ne voudrait pas marquer son respect et son dévouement à une protectrice aussi puissante et aussi compatissante ?... Celle qui a été la protectrice des premières années de la glorieuse Vierge Marie accorde sa protection à tous ceux qui veulent sanctifier leur enfance et leur jeunesse, conserver leur innocence et surmonter les tentations que leur présente l'ennemi du Salut.

II. Considérez que la grande sainte que vous désirez honorer veut que, pour plaire à Dieu, vous conserviez soigneusement la pureté de l'âme et du corps ; que vous devez dompter vos passions et expier vos fautes par une salutaire pénitence des péchés pour lesquels vous êtes redevable à la justice divine. Enfin, considérez que cette expiation vous rendra plus vigilant sur les mouvements de votre cœur.

 

Résolutions

1° Ecouter la voix de sainte Anne dans les lectures et dans les méditations ; puis, se conformer avec zèle à ce qu'elle nous inspirera.

2° Renouveler souvent le bon désir d'être surtout fidèle aux inspirations de la grâce.

3° Placer tous les jours ses résolutions sous la protection spéciale de Sainte Anne et de la Sainte Vierge.

 

Prière

O Dieu, qui avez accordé à Sainte Anne la faveur d'être la Mère de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de notre Rédempteur, accordez-nous la grâce d'honorer sa mémoire, afin que nous puissions dès ce moment éprouver les effets de sa puissante intercession auprès de votre divine Majesté.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, Vigne féconde, Mère de la Bienheureuse Vierge Marie, priez pour nous.

 

Troisième jour

Sainte Anne, modèle des mères chrétiennes

Vie intérieure et dévouement

 

I. Considérez que le monde spirituel offre d'immenses avantages à l'âme chrétienne. L'esprit de Dieu y répand une lumière douce et pure. La vie intérieure est toute opposée à la vie extérieure, qui est la vie des sens, toute dissipée, toute livrée aux inutilités et aux frivolités. La vie intérieure est la vie de l'âme qui se tient unie à Dieu, et qui pour cela s'éloigne des objets extérieurs et sensibles. Morte à elle-même, à la nature et aux sens, l'âme ne vit que de la vie de la grâce et ne s'occupe que des grands objets de la foi. Elle est heureuse de chercher Dieu au pied de la croix et plus heureuse de le trouver dans son cœur. Qu'elle est solide ! Il est impossible de s'égarer en suivant ses voies. Qu'elle est sublime ! Elle élève l'âme au-dessus d'elle et l'associe aux esprits célestes. Qu'elle est féconde ! Puisqu'elle fait germer les fruits du salut et qu'elle est la source des vrais mérites et de la pure vertu.

II. Considérez qu'une âme dégagée des choses extérieures se donne plus profitablement aux devoirs de son état. Elle les remplit avec plus de perfection, avec plus d'affection, avec plus de constance. Elle aide le prochain ; elle dirige, elle console même le plus petit ; et ce zèle, cette charité est le caractère distinctif des vrais amis de Dieu. Faisons-nous un honneur d'être dévoués hautement aux intérêts du prochain, surtout aux intérêts spirituels des personnes dont nous sommes chargés.

 

Résolutions

1° Gardons-nous d'exposer au danger notre faible vertu.

2° Compatissons aux misères d'autrui.

3° Profitons de toutes les circonstances où nous pourrons nous rendre utiles.

 

Prière

Faites, ô Sainte Anne, que nous nous occupions dans le silence et dans la retraite à méditer vos vertus et vos exemples, et que nous nous acquittions de tous nos devoirs avec courage et avec amour. Demandez pour nous cette grâce au Seigneur, afin que nous puissions répondre plus fidèlement à ce qu'il demande de nous. Ainsi soit-il.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, Vase rempli de grâces, priez pour nous.

 

Quatrième jour

Sainte Anne, modèle des époux

Fidélité en toutes choses

 

I. Considérez que la véritable fidélité consiste dans la soumission entière à la volonté de Dieu, dans la pratique des vertus et dans l'acquit des devoirs de notre état. Fidélité exacte, donc, en toutes choses, dans l'adversité comme dans les jours heureux ; fidélité que rien n'altère, que rien ne rebute. Au contraire, rappelons-nous que la fidélité doit nous porter à être, en tout temps, bienveillants, doux, empressés envers tout le monde, surtout envers ceux auxquels nous sommes attachés.

II. Considérez que la fidélité ne se plaint point de ses devoirs, ni de ses obligations ; qu'elle ne blâme personne, qu'elle ne déprécie pas ce que font les autres, mais bien qu'elle les encourage, les redresse avec douceur, ferme les yeux sur leur défauts et qu'elle cherche en tout à agir par l'impulsion de la grâce, puisqu'on ne peut être à Dieu si l'on rapporte tout à ses goûts et à ses commodités.

 

Résolutions

1° Ne pas chercher ses propres avantages, puisque le sauveur a dit : « Celui qui ne veut pas se renoncer lui-même n'est pas digne de Moi ».

2° Se rappeler souvent que la couronne de vie est promise à celui qui sera fidèle jusqu'à la fin.

 

Prière

Accordez-nous, Seigneur, par les mérites de votre passion et par l'intercession de Sainte Anne, que nous honorons particulièrement aujourd'hui, une grande fidélité à votre service, afin que nous ne nous occupions que des choses qui peuvent vous plaire et faire descendre sur nous vos bénédictions. Ainsi soit-il.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, Miroir de Patience, priez pour nous.

 

Cinquième jour

Sainte Anne, protectrice des familles

La vigilance

 

I. Considérez que si nous aimons notre prochain et surtout les personnes que le ciel a confiées à notre sollicitude, nous devons veiller sur leurs intérêts, écarter d'elles avec soin tout ce qui les porterait au mal, les lectures frivoles, les compagnies, les promenades, et les divertissements dangereux, comme aussi tout ce qui peut entretenir l'orgueil, la curiosité, l'immodestie, la jalousie. Mettons le même zèle à protéger leur vertu, leurs biens spirituels que l'on mettrait à défendre leurs intérêts temporels si nous étions mus par une sincère amitié.

II. Considérez qu'une vigilance bien entendue ne se contente pas d'éloigner des périls et de défendre des accidents les personnes qui nous sont chères, mais que nous devons encore être empressés à leur procurer tous les moyens possibles d'avancer dans la perfection. Notre zèle pour leur sanctification nous portera donc à leur rendre facile l'accomplissement de leurs devoirs, à stimuler leur zèle pour les bonnes œuvres, à les engager à se rendre agréables à Dieu.

 

Résolutions

1° Veiller soigneusement sur ses regards, sur ses paroles. etc., pour ne jamais autoriser les fautes d'autrui ; chaque soir s'examiner avec soin sur ses paroles, sur ses actions, etc.

2° Offrir avec ferveur à la Sainte Vierge et à Sainte Anne notre constante disposition à veiller sur notre esprit.

 

Prière

Je vous salue, glorieuse sainte Anne, amie constante et directrice des personnes qui désirent amender leur vie et avancer dans la perfection. Veillez Sur moi, bénissez-moi et donnez-moi à tout instant votre assistance. Ainsi soit-il.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, Miroir d'obéissance, priez pour nous.

 

Sixième jour

Sainte Anne, espérance des navigateurs

Désirs du Ciel

 

I. Considérez que vous êtes exilé en ce monde et que notre vraie patrie est le ciel. Nous devons y tendre continuellement, malgré les ruses de l'ennemi du salut, malgré ces charmes du monde et les séduisantes passions qui embarrassent notre marche. Les naufrages sont fréquents sur les écueils multipliés de la mer où nous voguons. Hélas ! Nos chûtes devraient nous humilier, mais non pas nous abattre. Il n'y aura de sauvés que ceux qui savent se relever avec courage ; et ceux-là sont perdus qui cessent d'espérer.

II. Considérez qu'il ne faut pas seulement désirer vaguement aller au Ciel, mais que toutes nos actions servent à accélérer notre passage à la vie éternelle. Que nous devons faire tourner à notre profit les tentations qui nous éprouvent, les misères que nous supportons et les occasions auxquelles nous résistons. Prions Dieu qu'il nous aide à nous relever chaque fois que nous avons le malheur de succomber. Évitons les naufrages ; et, pour cela, veillons et prions, mais si nous éprouvons du malheur, sachons nous relever avec promptitude, avec confiance et avec générosité.

 

Résolutions

1° Ne fondez votre espérance que sur la Providence.

2° Espérons sans présomption et ne négligeons rien.

3° Résistons aux tentations de découragement et réparons nos négligences passées.

 

Prière

Par vos mérites, Sainte Anne, obtenez-nous les lumières et l'assistance dont nous nous sommes rendus indignes par nos faiblesses et par nos fautes journalières. Vous que l'on invoque comme l'espérance des navigateurs, exaucez-nous, aidez-nous et consolez-nous. Ainsi soit-il.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, Ancre dans les périls, priez pour nous.

 

Septième jour

Sainte Anne protectrices des voyageurs

Le détachement des choses du monde

 

I. Considérez que la Divine Providence veille sur nous dans toutes les entreprises qui ont pour but la gloire de Dieu, notre salut, ou la charité envers le prochain. Elle nous fournit les forces, la santé, les moyens d'accomplir ce que nous tentons dans ces nobles desseins. Que rien donc ne nous rebute, que rien ne nous lasse quand il s'agit de pratiquer quelque œuvre de charité. Sachons tout quitter quand il s'agit de glorifier Dieu ou d'aider le prochain.

II. Considérez que les biens de la terre ne sont rien en comparaison des récompenses que le seigneur réserve à ceux qui se donnent généreusement à son service. Ne considérons donc jamais ce que nous sacrifions, ce que nous endurons pour seconder les vues de Dieu. Oublions tout pour ne nous occuper qu'a mériter la félicité promise à ceux qui savent de bon cœur tout quitter pour Dieu.

 

Résolutions

1° Nous associer à ceux qui travaillent au salut du prochain, en les aidant de nos prières et de nos aumônes.

2° Remercier souvent Dieu de ce qu'il a fait pour nous, et lui faire, en retour, l'offrande de tout ce dont nous pouvons disposer.

 

Prière

Nous vous conjurons, ô bonne et compatissante sainte Anne, de guider nos pas et d'éclairer nos démarches afin que nous ne nous écartions pas en cette vie du sentier du devoir et que nous marchions d'un pas assuré vers la céleste patrie. Ainsi soit-il.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, Chemin des Pèlerins et Port assuré dans les naufrages, ayez pitié de nous.

 

Huitième jour

Sainte Anne, consolatrice des affligés

Prix des souffrances

 

I. Considérez que le ciel n'envoie ses afflictions que pour punir nos fautes, pour augmenter nos mérites et pour nous porter à Dieu. Les Saints intercèdent pour nous auprès du trône de la miséricorde pour nous obtenir la grâce de nous soumettre aux épreuves, de pratiquer la patience et la persévérance. Pour obtenir de si grands biens sachons souffrir avec une résignation parfaite. Adorons Dieu, le maître de nos forces et de notre santé, qui ne nous éprouve que pour nous faire sentir le prix de la vie, de la santé et du bonheur. Enfin considérons que ce bon maître ne frappe que pour corriger.

II. Considérez le prix des souffrances que le meilleur des pères nous envoie pour nous faire mériter davantage et pour l'édification du prochain. Ceux qui vivent dans les plaisirs ne reconnaissent pas le prix des afflictions qui les ramèneraient à Dieu. Combien d'autres par ces épreuves sont préservés des compagnies et des occasions dangereuses et sont même disposés à pratiquer la vertu. D'ailleurs, ce n'est que par la croix que l'on peut arriver à la vie glorieuse.

 

Résolutions

1° Utilisons nos peines, nos infirmités, nos douleurs en les présentant à Dieu avec le désir de nous conformer à sa volonté.

2° Visitons 1es pauvres, les malades, les affligés, et ne nous lassons pas d'écouter leurs plaintes, leurs récits et de les consoler autant qu'il est en nous de le faire.

 

Prière

Puisque Dieu veut que nous souffrions et que nous éprouvions des afflictions, ne permettez pas, Sainte Anne que nous perdions le mérite des souffrances et de nos épreuves. Fortifiez-nous, soutenez-nous et faites qu'après avoir reçu force et consolations, nous puissions bénir et glorifier Dieu dans l'éternelle joie.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, Modèle de patience, consolatrice des affligés, priez pour nous.

 

Neuvième jour

Sainte Anne, refuge des chrétiens

Le repos éternel

 

I. Considérez que bon nombre de pieux serviteurs de Dieu mettent leur confiance dans leur Ange Gardien, dans l'invocation de leurs Saints Patrons ou encore dans l'intercession de la glorieuse Vierge Marie, Mère de notre Rédempteur, afin d'avoir leur assistance auprès du Souverain Juge, Sainte Anne est à bon droit appelée « Refuge des Chrétiens », puisque dès les premiers siècles de l'Eglise les personnes qui éprouvaient des afflictions, des tribulations et des persécutions ont eu recours à elle, comme l'attestent les monuments de leur gratitude répandue dans le monde. Pourquoi donc négligeriez-vous de l'intéresser à vous et à ce qui vous concerne ?

II. Considérez que pendant toute notre vie nous serons exposés à des tentations, à des luttes et à des épreuves et que pour en faire notre profit nous avons besoin de secours ; que le ciel sera notre repos, notre récompense, si nous luttons courageusement contre les tentations, si nous supportons nos misères avec courage et persévérance. Chacun recueillera à la mort ce qu'il aura semé dans le temps ; faisons-donc le bien tandis que nous le pouvons. Nos patrons, les élus de Dieu, qui connaissent nos embarras, nos misères, nos combats, nous aideront pendant cette vie et plus particulièrement à l'heure de notre mort.

 

Résolutions

1° Tous les jours faire quelque chose en l'honneur de Sainte Anne : assister les pauvres les plus abandonnés, instruire les enfants.

2° Honorer, pour lui plaire, la Sainte Vierge et Saint Joachim.

 

Prière

Sainte Anne, que Dieu nous a donnée pour modèle de patience et de résignation, faites que nous marchions constamment sur vos traces, afin qu'après vous avoir imité tous les jours de notre vie, nous puissions vous louer et vous remercier clans le ciel. Ainsi soit-il.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Invocation : Sainte Anne, Aide de tous ceux qui vous invoquent, priez pour nous.

 

Imprimatur

29 mai 1873,

+ E. A. Archpus Quebecen.

 

Neuvaine publiée à Québec, sur les presses de la Typographie d'Augustin Coté et Cie, en 1872

107_001

Téléchargez le texte de cette Neuvaine (pdf) en cliquant ici

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8 juillet 2014

Da Feiz on tadou kozh, un cantique traditionnel Breton

Da Feiz on tadou kozh

"La Foi de nos ancêtres"

Cantique traditionnel Breton

 

Diskañ:

Da feiz on tadou kozh ni paotred Breizh-Izel ! Ni 'zahlc'ho mad atao!
'Vid feiz on Tadou kozh hag endro d'he banniel ni holl en-em stardo!
Feiz karet on Tadou! Morse ni n'ho nac'ho !
Kentoc'h ni a varvo ! Kentoc'h ni a varvo ! Kentoc'h ni a varvo !

1.-D'ar chrouadur bihan, e kichennig e gavel!
E lakit eur vamm vad, zn deiz evel an noz!
Er boan hag en añken, hi a daol buan eur zell,
War groaz santel Jezuz, he soñj er baradoz!

2.-D'ar paotr, d'ar plac'h yaouank, c'hwi ziskouez hent ar furnez !
C'hwi lavar: « it gantañ heb krena dirag den!
Bezit tud yaouank Breizh, bezit e-pad ho buhez,
Atao gwir gristenien! Treitourien birviken! »

 

Traduction

 

Refrain:

A la foi de nos vieux Pères, nous, enfants de la Bretagne, nous serons toujours fidèles!
Pour la foi de nos vieux pères, autour de cette bannière, nous serons tous unis!
Foi bien aimée de nos pères Jamais, nous vous renierons!
Plutôt mourir! Plutôt mourir! Plutôt mourir!

1.-Du petit enfant, Tout à côté de son berceau !
Que veille une mère de jour comme de nuit !
Dans la peine et l'angoisse, elle jette un rapide regard,
Sur la sainte croix de Jésus, et pense au paradis !

2.-Au garçon et à la jeune fille, vous montrez le chemin de la sagesse !
Vous dites : « Allez avec lui Sans aucune crainte !
Soyez, jeunes de Bretagne, Soyez, votre vie durant,
Toujours de vrais chrétiens ! Jamais des traîtres ! »

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