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28 mars 2024

Le Chemin de Croix avec Jean-Thierry Ebogo

Le Chemin de Croix avec Jean-Thierry Ebogo

 

 

Introduction

 

La vie du Frère Jean-Thierry, Carme Déchaux, a été marquée par le souffrance. Il l’a vécue en multipliant des actes de confiance, d’espérance et d’amour pour Jésus, son Bien-Aimé, dans le témoignage d’une joie intérieure profonde.

 

Le sacrifice de sa jambe suite à une tumeur maligne, lors de l’opération du 18 novembre 2004, est un choc qui l’ébranle. Il avoue : « La douleur de la jambe, le poids du coup d’amputation ; le noviciat ; mon avenir, tout me pèse, même les paupières, mais je ne dors pas. Je voudrais pleurer, mais je n’y arrive pas, je n’ai pas de raison valable, Dieu me garde en vie, et même si je mourrais, je vivrais, je vivrais puisque je crois ce que Jésus a promis : « qui croit en moi vivra ». Je sens que si je pleure j’irai mieux, mais pas moyen de pleurer... »

 

Au cœur de l’épreuve, sa réaction est caractéristique de sa vie intérieure. Sa volonté est de « donner de la joie » autour de lui. La progression du cancer l’oblige à un dépouillement plus profond, plus total, pour s’abandonner entièrement entre les mains de Dieu.

C’est là, qu’il découvre mystérieusement sa vocation, dans une union étroite au sacrifice rédempteur du Christ. Lors de sa profession solennelle dans l’Ordre des Carmes Déchaux, le 8 décembre 2005, sur son lit d’hôpital à Legnano en Italie, il s’offre « pour la province religieuse, pour les vocations, religieuses et sacerdotales particulièrement pour le Carmel, pour la sanctification des prêtres ». Il comprend que sa mission ne se réalisera pas sur terre mais aux Ciel. Il déclare : « Je vais accomplir ma vocation au Ciel, mais ce ne sera pas une pluie de roses, comme celle de Thérèse. Je ferai venir un flot de vocations dans l’Église et dans le Carmel ».

 

Témoignage de sa foi inébranlable, il avait mis dans la bouche de la Sagesse divine ces paroles :

 

« Le bonheur est quelque chose d’infaillible quand on le tient courageusement de ses deux mains. N’oublie pas qu’il ne tient à rien de matériel, ni êtres ni bien palpable, sinon par (lui), je veux dire l’esprit. Ainsi donc, l’esprit reposant sur un corps, je ne néglige pas ton cœur, car il est de chair, il pourrait frémir à la mort d’un proche, sans pour autant que cela affecte ton bonheur.

 

Vois toujours l’exemple du corps humain : que l’on t’ampute d’une jambe, tu n’en es pas moins humain après qu’avant ! Ta nature est immuable, c’est l’état qui change. Il vient alors que ton bonheur est un socle, les événements de la vie, des colonnes dont l’importance n’est pas moindre, mais très faible pour être comparé au socle, pire encore pour être substitué au socle ».

 

Jean-Thierry n’en reste pas moins humain dans la souffrance. Il a vécu l’angoisse, la peur, la difficulté à supporter la souffrance. Après son décès, le père Georges a retrouvé dans sa bible en français cette prière :

 

« Seigneur Jésus-Christ, j’ai mal dans mon corps, je me sens menacé, je ne trouve aucun réconfort tout autour de moi. Toi qui est présent écoute mes plaintes et transforme les en prière. Tous ces instants douloureux que je supporte, je te les offre comme autant d’actes d’amour. Soulage cependant mes souffrances physiques et morales ! Viens vite me secourir ! Toi qui peux tout ! Envoie-moi au moins ta Mère et ton Esprit de consolation, qu’il me donne ta paix et que ta Mère m’aide à porter ».

 

Jean-Thierry nous aide à suivre Jésus, à l’aimer en prenant notre croix de chaque jour, en faisant confiance au Seigneur qui ne nous laisse jamais seul dans nos épreuves. Il nous invite à découvrir sa Présence en tout ce que nous vivons.

 

Fr. Marie-Joseph de l’Incarnation, OCD.

 

Prière d’ouverture

 

Dieu éternel, notre Père, pour obéir à ta volonté, ton Fils, notre Sauveur s’est fait homme, il a ployé sous le fardeaux de la Croix, il s’est abaissé jusqu’à la mort du Calvaire. Aide-nous à le suivre sur le chemin de sa Passion pour avoir part à sa Résurrection. Lui qui règne pour les siècles des siècles. Amen.

 

Au début de chaque station, nous redisons : Nous T’adorons, ô Christ, et nous Te bénissons ! Car Tu as racheté le monde par Ta sainte Croix !

 

 

Première Station

Jésus est condamné à mort

 

« C’était la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. » Eux vociférèrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Crucifierai-je votre roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que César ». Alors, il le leur livra pour être crucifié » (Jean 19, 14-16).

 

« Lorsque je suis triste, je pense à la tête que j’avais quand tu me reprenais après un geste non affectueux, une négligence ou tout autre enfantillage ; je me revois ne comprenant pas tes reproches et je me retrouve en face de Jésus à genoux au jardin des oliviers, effrayé du calice… Oui cela valait la peine, pour que l’enfant devienne un homme, tout comme le calice, pour que le Christ devienne le salut » (A l’heure des amours).

 

Seigneur, à l’exemple de Jean-Thierry, donne-nous de savoir dépasser nos revendications, réclamant justice en acceptant de communier à Jésus dans sa Passion.

 

 

Deuxième Station

Jésus est chargé de sa Croix

 

« Je suis troublé par les cris de l'ennemi et les injures des méchants ; ils me chargent de crimes, pleins de rage, ils m'accusent. Mon cœur se tord en moi, la peur de la mort tombe sur moi ; crainte et tremblement me pénètrent, un frisson me saisit » (Psaume 54, 4-6).

 

« Dieu ne veut pas que nous soyons éprouvés au de-là de nos forces… C’est pourquoi Lui-même est avec nous pour nous défendre quand vient l’épouvante. Voilà donc qu’il m’a choisi pour ainsi porter ma part de sa souffrance, porter après Lui la croix du salut, croix d’où nous tenons la vie. Merci pour tes prières, je m’unis à elles pour qu’ensemble nous continuions de supplier le Très-Haut pour qu’Il m’aide à vivre très chrétiennement ces moments très singuliers qu’Il me donne de vivre ; que tous nous sachions puiser aux sources de la souffrance, les grâces de la vie » (Lettre du 9 décembre 2004, après l’amputation)

 

Seigneur, à l’exemple de Jean-Thierry, fais que nous portions nos croix en communion avec ton œuvre de rédemption.

 

 

Troisième Station

Jésus tombe pour la première fois

 

« Maltraité, il s’humiliait, il n’ouvrait pas la bouche : comme un agneau qui se laisse mener à l’abattoir, comme devant les tondeurs une brebis muette, il n’ouvrait pas la bouche » (Isaïe 53, 7).

 

« Je t’ai prêché l’humilité, accepte-là, ne t’obstines pas, je t’aime et te corrige, même sévèrement, pour que tu saches que tu n’es rien, rien que glaise, bien que je te façonne, te fortifie et te garde. (Tu n’est rien si tu n’es pas ce que je veux) » (Pour que tu saches, 9 juin 2005).

 

Seigneur, à l’exemple de Jean-Thierry, apprends-nous dans nos chutes à accueillir humblement notre faiblesse tout en gardant une confiance sans borne en ta miséricorde.

 

 

Quatrième Station

Jésus rencontre sa Mère

 

Syméon dit à Marie : « Vois ! Cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël ; Il doit être un signe en butte à la contradiction, et toi-même, une épée te transpercera l’âme, afin que se révèlent les pensées de bien des cœurs » (Luc 2, 34-35).

 

« Le tout n’est pas dans les œuvres éclatantes que tu peux faire, bien plus le oui intérieur et l’acceptation profonde de la volonté de Dieu. Vois la sainte Vierge Marie, en silence elle a dit oui. Et maintenant il te faudra du temps et de l’humilité pour comprendre et accepter d’être ce que le Seigneur voudrait que tu sois. Il faudra mater ton amour propre pour te laisser servir quand bien même tu aurais voulu servir. Accueille humblement et avec joie tes faiblesses, tes limites… Retiens ceci que l’on dit souvent, que le martyre quotidien est plus pénible que celui ponctuel » (Ce qu’elle m’a enseigné aujourd’hui, 6 juin 2005).

 

Seigneur, à l’exemple de Jean-Thierry, donne-nous de vivre toujours plus dans la docilité de la Vierge Marie en acceptant humblement ce que Tu fais en nos vies quotidiennes.

 

 

Cinquième Station

Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa Croix

 

« Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix chaque jour et qu’il me suive. Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi, celui-là la sauvera » (Luc 9, 23-24).

 

« Le père Hermann me dit « une souffrance bien gérée contribue au salut des hommes », ce qui tira la sonnette d’alarme. Ce fut pour moi une sérieuse prise de conscience et je commençais à méditer cette parole ô combien profonde et pertinente. Je pouvais donc aussi porter quelque chose au monde, malgré tout de ce que connaissais de mes péchés. Je résolu dès lors de souffrir pour les frères du Carmel camerounais en (me) disant que (si) cet handicap pourrait peut-être m’écarter du Carmel, j’aimerais quand même semer du mien pour qu’en profite au moins le jardin du Seigneur qui est chez nous » (Quand je serai triste…)

Seigneur, à l’exemple de Jean-Thierry, aide-nous à porter notre croix à Ta suite en offrant nos souffrances pour l’Église et le salut du monde.

 

 

Sixième Station

Véronique essuie le Visage de Jésus

 

Comme un surgeon il a grandi devant lui, comme une racine en terre aride sans beauté ni éclat pour attirer nos regards et sans apparence qui nous eût séduits ; objet de mépris, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance comme quelqu’un devant qui on se voile la face, méprisé, nous n’en faisions aucun cas » (Isaïe 53, 2-3).

 

« Quelle aventure je vis ! Quelle beauté que la Sagesse ! La présence de Dieu à mes côtés, j’en suis fou. Tendresse sans pareil, j’en mourrai heureux » (Coup de foudre, folie, 4 novembre 2004).

 

« Comme Il est beau, Jésus ! Maman Anna, combien de lumière… Comme il est beau, Jésus ! » (Dernières paroles de Jean-Thierry, 4 janvier 2006).

Seigneur, à l’exemple de Jean-Thierry, fais que nous soyons toujours plus fascinés par la beauté qui rayonne de Ton Visage.

 

 

Septième Station

Jésus tombe pour la deuxième fois

 

« Ce sont nos souffrances qu’il portait et nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous le considérions comme puni, frappé par Dieu et humilié. Mais lui, il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous donne la paix est sur lui et dans ses blessures, nous trouvons la guérison » (Isaïe 53, 4-5).

 

« Toi, tu restes avec moi toujours, quand mon cœur faiblit face au pauvre, quand le lépreux me fait larmoyer, quand le malade me consterne, quand la prostituée m’apitoie, quand la mort d’un proche me blesse. Hier Seigneur c’est toi que je cherchait dans les gens de mon sang, dans ceux qui m’aimaient. Aujourd’hui Seigneur c’est toi que j’ai trouvé, dans les inconnus, les étrangers, dans ceux qui me détestent. Ton amour crie plus fort que le sang. Ton amour me brûle, je le sens » (Hier, Seigneur ? Aujourd’hui, Seigneur, 19 décembre 2002).

 

Seigneur, à l’exemple de Jean-Thierry, apprends-nous à te reconnaître dans ceux qui souffrent autour de nous, Toi qui les associes mystérieusement à Ta Passion d’amour pour nous tous.

 

 

Huitième Station

Jésus console les filles de Jérusalem

 

Une grande masse du peuple le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Mais, se retournant vers elles, Jésus dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! » (Luc 23, 27-28).

 

« Une fois qu’un sens est donné à la maladie, elle n’est plus une souffrance, mais un chemin vers un autre, un ami qui souffre comme moi ou vers une amie qui en fait a vécu la souffrance et qui vient aujourd’hui à ma rencontre » (10 septembre 2005).

 

Seigneur, à l’exemple de Jean-Thierry, transforme nos lamentations en ouvrant nos yeux sur ce que Tu nous appelles à vivre en tout ce qui nous arrive.

 

 

Neuvième Station

Jésus tombe pour la troisième fois

 

« Vous tous qui passez sur le chemin, regardez et voyez s’il est une douleur pareille à la douleur qui me tourmente, dont le Seigneur m’a affligé, au jour de sa brûlante colère. D’en haut il a envoyé un feu qu’il a fait descendre dans mes os. Il a tendu un filet sous mes pas, il m’a renversé, il m’a rendu désolé, malade tout le jour » (Lamentations de Jérémie, 1, 12-13).

 

« Tu vois un enfant au bas de l’escalier, il fait des pas sur place, il n’arrive pas à monter. En haut, une grande personne qui plutôt descend le chercher parce qu’il a vu son intention et ses efforts « vains » de monter… il faut donc recommencer, sans te lasser, les efforts de tous les jours, malgré qu’au soir tu te voies faible. Certes, lui descendra vers toi et quand il t’aura hissé, ne t’enorgueillis pas, reconnais que c’est son œuvre » (Ce qu’elle m’a enseigné aujourd’hui, 6 juin 2005).

 

Seigneur, à l’exemple de Jean-Thierry, apprends-nous la persévérance dans l’espérance au creux de nos chutes répétitives.

 

 

Dixième Station

Jésus est dépouillé de ses vêtements

 

« Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes, reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix ! » (Philippiens 2, 6-8).

 

« Me laissant unijambiste, estropié pour que lui seul soir ma force et mon orgueil car aujourd’hui, du physique à travail, il m’a laissé le juste assez, seulement ce qu’il faut pour chanter ses louanges... (…) Dommage que j’ai été obligé d’attendre si longtemps et un fait assez dur pour m’ouvrir les yeux. Mais Dieu sait bien plus que quiconque ce qui est bon pour nous, même si cela nous coûte.

 

(…) Je veux dire que nous soyons prêts à un dépouillement plus grand tant que je suis encore plein d’orgueil. Car peut-être dont-on perdre d’avantage de membres pour être tout au Christ. Mais à présent, je suis prêt à tout, pourvu que seule sa volonté soit faite » (A l’heure des amours).

 

Seigneur, à l’exemple de Jean-Thierry, apprends-nous à nous laisser dépouiller de nous-mêmes pour être plus disponibles à Toi seul.

 

 

Onzième Station

Jésus est cloué à la Croix

 

« Oui, des chiens me cernent, une bande de vauriens m'entoure. Ils me percent les mains et les pieds ; je peux compter tous mes os. Ces gens me voient, ils me regardent. Ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement. Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin : ô ma force, viens vite à mon aide ! Préserve ma vie de l'épée, arrache-moi aux griffes du chien ; sauve-moi de la gueule du lion et de la corne des buffles » (Psaume 21, 17-22).

 

« L’ingratitude de notre cœur de pécheur nous a dispersés à l’heure de la Passion. Le Christ, alors qu’il souffrait pour nos péchés, n’a pas eu de nous la compassion normale, mais lui nous a aimés par-dessus tout, il nous a laissé sa Mère et, aujourd’hui, nous choisit pour le suivre au Calvaire, en portant notre croix… Comme lui-même est là pour nous aider, nous ne pouvons que l’en remercier. Nous l’avons appelé quand c’était fort, unissons-nous maintenant pour l’action de grâce, car il entendu notre prière. À toi je dis merci d’être restée avec Jean et Marie à mes côtés ; réjouis-toi avec moi de ce que le Seigneur me donne sa joie et reste pour que nous veillons dans la prière » (Lettre du 19 décembre 2004).

 

Seigneur, à l’exemple de Jean-Thierry, apprends-nous à ne pas Te laisser seul, à l’heure de l’épreuve, Toi qui ne nous laisses jamais seul.

 

 

Douzième Station

Jésus meurt sur la Croix

 

« C’est en effet alors que nous n’étions sans force, c’est alors au temps fixé, que le Christ est mort pour des impies. À peine, en effet, voudrait-on mourir pour un homme juste. Pour un homme de bien, oui, peut-être osera-t-on mourir. Mais la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ, alors que nous étions encore pécheurs, est mort pour nous » (Romains 5, 6-8).

 

« Par delà (tout) maux et souffrance

Nous avons la vie

Fort de notre espérance

Nous aurons la vie

Béni soit le Dieu de patience

Qui nous donne la vie

Puissions-nous vivre pour lui

… souffrir pour lui

… Nous réjouir pour lui

… Être tout à lui

Pour l’an prochain » (31 décembre 2004)

 

Seigneur, à l’exemple de Jean-Thierry, apprends-nous à discerner dans la Croix l’arbre de vie qui nous ouvre le salut.

 

 

Treizième Station

Jésus est descendu de la Croix

 

« Après ces événements, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Pilate le permit. Ils vinrent et enlevèrent son corps » (Jean 19, 38).

 

« Aujourd’hui je puis lire dans ma vie

Le dessin en lignes dorées

De ton Dessein

Dans la triste obscurité de ma vie

Et savoir combien Tu m’aimes

Béni sois tu !

Souffrant dans mon corps

Par toi j’ai l’esprit en joie

Que te dire encore ?

Sinon ceci que je vois » (11 novembre 2004).

 

Seigneur, à l’exemple de Jean-Thierry, fais nous relire nos vies dans la foi en ton dessein d’amour de nous sauver.

 

 

Quatorzième Station

Jésus est mis au Tombeau

 

« Ma chair elle-même repose en confiance : tu ne peux m'abandonner à la mort, ni laisser ton ami voir la corruption. Tu m'apprends le chemin de la vie » (Psaume 15, 9-11).

 

Offert sans réserve,

Il est à l’origine de mon salut ;

Pur de toute souillure,

Il a pourtant vécu comme moi

Dans ce monde ;

Quêteur de mon amour,

Il me donne de vivre en sa confiance ;

Roi de gloire,

Il n’a (pas) craint de se faire petit dans la souffrance ;

Saint plus que les saints,

Il n’a pas peut de passer pour un brigand ;

Tendre comme une mère,

Je ne trouve en lui rien d’indigne ;

Uni à son père comme jamais vu,

Il enseigne au monde la paix. (Mon Jésus de A à Z).

 

Seigneur, à l’exemple de Jean-Thierry, apprend-nous à reposer en Ton Amour fidèle, à nous en émerveiller toujours.

 

 

Prière par l’intercession du Frère Jean-Thierry

 

Dieu d’amour et de miséricorde, tu as sauvé le monde par le mystère de l’Incarnation, Passion et Résurrection de ton Fils bien-aimé Jésus, et Tu as extraordinairement associé à ces mystères ton serviteur le Frère Jean Thierry de l’Enfant Jésus et de la Passion. Donne nous par son intercession, la même foi et endurance dans la souffrance pour que nous puissions être associés à tes amis qui contemplent ton Visage dans ton Royaume. Amen.

 

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