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18 décembre 2009

Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi 10/15

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Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi

Bienheureux Bartolo Longo


10

Dixième Samedi

Cinquième Mystère Douloureux

Crucifixion et la mort de Notre Seigneur Jésus-Christ

(Mt 27, Mc 15, Lc 23, Jn 19)


Jésus abreuvé de fiel et privé de ses habits. Jésus parvient au Calvaire, appelé aussi Golgotha, qui veut dire lieu du crâne, et on ne lui laisse pas le temps de respirer. Très rapidement, on met en place tout ce qui est nécessaire pour le crucifier, tant est la haine de ses ennemis qui veulent lui ôter la vie le plus rapidement possible. O mon âme, écoute leurs cris, vois avec quelle rage ils le détachent et lui arrachent ses vêtements collés à ses plaies ce qui, encore une fois, ravive ses douleurs. Regarde son corps tout ensanglanté, tout lacéré. Pénètre jusque dans son cœur, et tu le trouveras réfléchissant sur tes misères et regardant le ciel pour demander ta réconciliation. Jésus est épuisé par la fatigue et par le poids de la croix, et ils lui donnent à boire du vin mélangé avec de la myrrhe et du fiel. Le Prophète avait déjà prédit ce fiel. Jésus, à peine arrivé, commence donc à expier pour le péché de nos premiers parents, qui fut la désobéissance pour avoir goûté au fruit défendu. Cette seule partie du corps, sa bouche, était demeurée intacte, et maintenant il veut souffrir de cela, encore pour nous. Qu'il est grand le nombre de ceux qui font de leur estomac leur Dieu, et qui font du temple du Saint Esprit l'auberge du diable, perdant leur âme et leur corps pour satisfaire les délices de la chair. Nous, nous devons montrer notre obéissance, en commençant par réfréner notre gourmandise, surtout quand le commandement de l'Église unit notre pénitence avec celle de tous les fidèles; en évitant la sensualité, en acceptant, sans nous lamenter, tous les mets qui nous sont présentés, même s'ils ne sont pas toujours de notre goût ou de notre gré. Considère, ô mon âme, ton Jésus, couvert de sang, défait, rempli de blessures et lacéré au point que son corps n'est plus qu'une plaie. Les yeux levés au ciel, pleurant à chaudes larmes, il s'offre de nouveau pour nous au Père éternel comme victime de propitiation. « Il fut exaucé en raison de sa piété » (cf He 5, 7). On le fait encore souffrir incroyablement en lui replaçant de nouveau tourmente sur la tête la couronne d'épines qu'on lui avait ôtée pour pouvoir lui enlever ses vêtements. Sa tête bénie est de nouveau blessée et son sang se répand sur la terre. O mon âme, plus dure que la pierre, pourquoi ne te prosternes-tu pas à ses pieds pour les baigner de larmes et recevoir cette précieuse de rosée de son sang qui s'écoule de tous son corps? Que de grâces tu y trouverais! Et que de lumières, et de consolations! Mon Jésus, mon Sauveur, mon amour, permettez que j'embrasse vos pieds divins. Je veux les embrasser avant qu'ils ne soient cloués sur la croix. Je veux être consumé de votre amour avant que la mort ne vienne vous ravir à mes yeux. Avant que vos mains ne soient, elles aussi, percées de clous, embrassez mon âme pécheresse, pour lequel vous avez souffert d'horribles tourments; détruisez sa malice,; étreignez-là sur votre Cœur, et qu'elle ne s'en éloigne plus jamais.


Je vous vois, ô Seigneur, dépouillé de tout, non seulement de vos vêtements, mais aussi de la douceur de votre Mère, de la compagnie de vos disciples, de vos amis. Je vous vois aussi dépouillé de votre réputation, de votre honneur la. Quand donc, Agneau de Dieu, me ferez-vous la grâce d'être détaché de tout ce qui me sépare de vous? Votre Apôtre Barthélemy vous imita au point de se défaire de sa propre peau; et Pierre, non seulement voulût être crucifié, mais la tête vers le bas; Augustin, pour être sûr de son parfait détachement envers ce qui était, pour lui, l'occasion de vous offenser, ne reçut jamais plus une femme chez lui, ni ne toucha jamais plus d'argent, de peur que son âme n'en soit tentée. D'autres se retirèrent dans les déserts et dans les cloîtres. D'autres soumirent leur corps à des souffrances. Et qui devait vivre en ce, y vivait comme s'il n'y vivait pas. O Amour, qui vous êtes dépouillé de tout; ô Amour, qui transformez, changez mon cœur, rendez-le semblable au vôtre, pauvre et privé de tout, détaché des créatures, et uni intimement à vous. Crucifiez mon cœur et brûlez-moi de votre amour, ô mon espérance, ô mon repos, ô ma gloire. Jésus obéit toujours docilement et rapidement parce qu'il considère ses bourreaux comme les exécuteurs des ordres de son Père, mais aussi pour nous apprendre à conserver la soumission et la paix intérieure dans tous les évènements, même les plus désagréable et les plus pénibles de la vie. Ainsi donc, lorsque nous subissons violences, des injustices, des trahisons ou toutes autres sortes d'afflictions, nous devons les considérer comme envoyées par Dieu, et nous devons nous soumettre à eux docilement Mais comme la nature humaine regarde toujours avec aversion celui qui la tourmente, l'homme crucifié avec Jésus doit soutenir continuellement une lutte intérieure pour empêcher que son cœur ne regarde avec aversion celui qui l'offense et le tourmente, mais aussi pour ne pas tomber dans le désespoir. Il doit se tenir près de Dieu et savoir accepter tout ce qui lui arrive avec un esprit d'abandon et de soumission; il doit remplir son cœur de foi et être certain que c'est Jésus qui lui envoie cette peine et que aucune tentation ne lui surviendra qui passe la mesure humaine et que cette tristesse se changera en joie. (cf Cor 10.13 et Jn 16, 20). Considère, à présent, ô mon âme, avec une très grande douleur, ton Sauveur, qui a voulu naître nu et mourir pauvre et souffrir au point de devenir si dénudé qu'il ne lui resta,même pas de quoi recouvrir son corps, ni même reposer sa tête. O Marie, la tunique sans couture, tissée de vos mains, sera tirée au sort. Et qui comprendra la grande douleur qui oppressa votre cœur?


Jésus est crucifié. O mon âme, la croix est prête: voici l'autel sur lequel l'Agneau de Dieu doit immolé pour toi. Voici le lit nuptial dans lequel Jésus attend ses élus. Pourquoi, ô mon doux Jésus, ne permettez-vous pas que je sois crucifié à votre place? C'est moi qui mérite cet échafaud et non vous. Considère, ô mon âme, avec quelle douceur et avec quelle soumission, il s'étend sur ce lit de douleurs, n'ayant pour oreiller que les épines dont il était couronné. Il lève aussitôt les yeux au Ciel pour nous en ouvrir les portes qui jusqu'alors étaient fermées, car c'est lui, en tant que prêtre, qui nous réconcilie et qui est la victime de notre réconciliation. Sans proférer une parole, il s'offre au Père Éternel les bras tendus, avec l'ardent désir de sauver tous les pécheurs. Il dit: «Père, l'heure est venue, glorifie ton Fils» (Jn 17:1). Il a les bras ouverts pour accueillir les pécheurs, pour les embrasser et de les présenter à son Père. Il ramène à Dieu les coupables, réunit la terre au ciel pour que tout ne forme qu'une seule chose et une même société, dont Dieu est Père et le souverain Maître. Il n'y eut jamais plus et il n'y aura jamais plus un autel plus agréable à Dieu, et il n'y eut jamais plus un autel plus sacré, ni une oblation plus parfaite, ni une Victime plus sainte, car celle-ci est l'Agneau de Dieu qui efface les péchés du monde. Regarde comment ils le saisissent de ses mains et le transpercent avec de gros clous qui passent entre les nerfs, et ceci pour qu'elles puissent mieux soutenir le poids de son corps. Les nerfs sont contractés par la violence de la douleur. On lui fait le même traitement aux pieds et le corps du Seigneur devient ainsi tout disloqué. Et pendant tout ce temps, il se tait, n'émet aucune lamentation bien qu'une souffrance indescriptible se lit sur son visage. Sa patience est surhumaine, sa résignation très profonde et son amour encore plus vif. O mon âme, essaye de ressentir, si tu le peux, ses douleurs, et si tu n'y arrives pas par toi-même, demande au moins la grâce de les ressentir et prie Jésus-Christ qu'il t'imprime dans le cœur ce qu'il ressent dans son corps. O Seigneur, amollissez la dureté de mon cœur afin qu'il soit sensible à vos douleurs, à votre amour et à la haine du péché qui vous a réduit en cet état. O Seigneur, ne refusez pas ma prière, car je ne peux ressentir vos douleurs que si vous m'en accordez la possibilité, grâce à votre miséricorde. O Cœur amoureux, c'est ici que vous criez au monde: «Venez à moi, vous tous qui êtes dans le péché et je vous pardonnerai; venez à moi, vous tous qui êtes affligés et je vous consolerai; venez à moi, mes bras sont ouverts, prêts à vous recevoir, vous tous ceux qui êtes égarés et je vous accueillerai ». « Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes ». (Matthieu 11:29). O divin Jésus, Pasteur miséricordieux de mon âme perdue, me voici; je viens à vous. J'obéis à votre voix. Je suis une brebis perdue qui retourne à la bergerie. Recevez-moi dans vos bras. Accordez-moi cet amour, cette douceur, cette humilité que vous voulez que je possède. Soumettez-moi entièrement à votre volonté. Imprimez dans mon âme ces vertus divines que vous voulez que j'imite, afin que je vous suive de près et que je ne m'éloigne jamais, de vous abandonner avec facilité. Trop longtemps, j'ai été sourd à votre voix, qui m'invitait à venir à vous. Rendez-moi attentif, afin que je vous écoute et que je vous suive. Et que votre main puissante ne lâche jamais la mienne, car je serai capable, sait-on jamais, de vous abandonner avec facilité. Accueillez-moi parmi ceux qui portent leur croix derrière vous et liez-moi à la mienne afin que j'en retire le fruit de ma rédemption et de l'amour éternel.


Jésus meurt. La croix, sur laquelle le Sauveur devait être crucifié ayant été dressée, fut mise ensuite dans une fosse qui fut comblée puis, à coups de marteaux le pied de la croix fut calé. Qui peut comprendre toutes les douleurs qu'apportèrent ces nombreuses secousses à un corps dont les nerfs étaient tendus et les membres disloquées? Lui-même atteste, par son prophète, que l'on peut lui compter tous les os: «  des chiens nombreux me cernent, une bande de vauriens m'entoure: je peux compter tous mes os » (Ps 22, 17-18). A ce spectacle, ses ennemis lancèrent des cris féroces de joie accompagnés d'insultes: ils étaient satisfaits. Et pendant ce temps, le Sauveur, élevé entre le ciel et la terre, étendait ses bras pour réconcilier le monde, pour accueillir tous les pécheurs et leur permettre de posséder le Paradis, accomplissant ainsi sa prophétie: « Et moi, une fois élevé de terre, j'attirerai tous les hommes à moi » (Jn 12, 32). C'était la sixième heure: des ténèbres épaisses couvrirent alors toute la terre, la lune se teinta de sang: les hommes avaient accompli le déicide! Blasphémant sous la croix, ils prenaient en dérision le Fils de Dieu, au milieu des imprécations d'un voleur, des propos méprisants des soldat les plus vils et des outrages insultants des princes, des prêtres et des scribes. Et Jésus, qui pendant tout ce temps était resté silencieux, ouvre alors sa bouche très sainte et prononce la parole « pardon », non seulement pour ses bourreaux, mais pour tous ceux qui, par leurs péchés on causé sa mort, n'ayant pas voulu, ni les uns ni les autres, se convertir à lui, s'obstinant dans leur méchanceté. Et c'est donc en gémissant qu'il s'écria avec amour: «Père, pardonnez-leur: ils ne savent pas ce qu'ils font. » (Lc 23,34). Quel amour! Quelle miséricorde! Pourquoi mes yeux ne peuvent-ils devenir deux sources de larmes ininterrompues et mon cœur une fournaise d'amour éternel? Transmettez, Seigneur, à mon âme, les sentiments de douleurs que vous avez éprouvés. Je vous adore, ô Fils de Dieu vivant, ainsi cloué sur cette Croix et exposé aux regards de l'univers: je me prosterne à vos pieds, je vous loue, je vous bénis, je vous aime, je vous remercie et je vous reconnais comme étant le Dieu de mon cœur et de mon âme. Ici, sous cette croix, réunissez tous vos fils dispersés dans le monde; ici, annulez la sentence de mort éternelle prononcée contre le genre humain; ici, sanctifiez les douleurs de la vie et communiez-vous aux âmes. O excès d'amour! Vous êtes né dans le secret et dans le silence de la nuit et seulement quelques bergers et trois Mages vous ont rendu visite et vous ont adoré; dans le Temple, vous avez été reconnu seulement par deux âmes justes; vous avez vécu dans l'obscurité durant trente années et vous n'en avez passé que trois parmi les hommes; après votre Résurrection, vous vous êtes manifesté à seulement peu d'élus et dans des endroits isolés et pendant une courte durée; seuls vos disciples ont été témoins de votre Ascension, et un nuage a tout de suite voilé la vision de votre gloire; vous avez voulu être crucifié en public, sur une montagne, à midi, durant Pâques (période au cours de laquelle les Juifs, venant de toutes parts, convergent à Jérusalem), entre deux voleurs, les bras étendus et le cœur plein douleur et d'amour. « Tout le jour j'ai tendu les mains vers un peuple désobéissant et rebelle » (Rm 10, 21, Is 65, 2). Pour tout cela, soyez, ô Seigneur, béni, loué et glorifié par toutes les créatures. Vous voici, ô mon Jésus, à la fin de votre vie: notre rédemption est accomplie. « Tous est consommé » et vous n'êtes pas encore détaché de la croix! Vous ne vous occupez que de souffrir et d'aimer. Modèle de tous les hommes, voilà ce que je voudrais que vous m'appreniez: non pas les miracles, non la gloire, mais les souffrances et l'amour. L'unique trésor que vous nous avez laissé est votre divine Mère: « Mère, voici vos fils; Fils, voici votre Mère » (cf Jn 19, 26-27). Que vous soyez béni! Car Marie, votre propre Mère, est le trésor le plus grand que vous nous ayez laissé en mourant. O Marie, vous avez vu les cruautés et les ignominies qu'ils ont fait à votre Fils. Vous avez entendu les coups de marteaux qui ont enfoncé les clous dans les pieds et les mains de votre bien-aimé; vous l'avez vu vaincu sur la croix: et que faites-vous maintenant, ô Mère si désolée ? Brisée par la souffrance, elle s'arrêta pour regarder ce spectacle qui représentait tout son amour maternel; affaiblie par une nuit douloureuse, par le jeûne, par les larmes répandues, elle se tenait là, immobile; c'était une femme, c'était une mère, la Mère d'un Dieu et par conséquent encore plus; elle n'en pouvait plus de supporter cette souffrance démesurée et pourtant, elle ne tomba pas évanouie comme l'aurait fait une autre femme; non, elle demeurait là pétrifiée, l'âme déchirée mais complètement soumise aux décisions de Dieu le Père. Ses larmes asséchées, elle demeura là encore pendant un moment, pâle et tremblante, jusqu'à ce que, par une vertu secrète communiquée par son Fils pour endurer encore plus de souffrances, elle rassembla ses forces pour se lever et, suivie de Saint Jean et des femmes qui l'avaient accompagnée, elle s'ouvrir un passage à travers la foule et s'avança jusqu'à la croix. Là, debout, les yeux fixés sur le Sauveur, elle se fit notre Avocate auprès du Père Éternel en lui offrant, du plus profond de son être, les souffrances et le Sang de leur Fils commun avec le plus ardent désir de sauver ainsi tous les hommes. Elle craignait de le voir mourir et dans le même temps elle souffrait de le voir vivre dans les tourments. Elle aurait voulu que le Père Éternel soit moins rigoureux et pourtant elle voulait que les ordres du Ciel s'accomplissent avec toutes leurs conséquences. Cet divin Agneau et cette innocente brebis se regardaient mutuellement et se comprenaient: l'un souffrait pour les douleurs de l'autre. Seuls ces deux très Saints Cœurs, de cette Mère et de son Fils, pouvaient comprendre ce qu'ils avaient souffert, car leur douleur était à la mesure de leur amour et pour savoir combien ils ont souffert, il serait nécessaire de connaître l'immensité de leur amour. Et qui aurait pu en savoir la profondeur? Elle est la sainte, l'innocente, la fidèle compagne des tourments de son Fils. Il n'y a pas de croix plus dure pour une mère que celle d'être contrainte de voir son fils mourir dans les souffrances sans pouvoir le soulager ou lui dire une parole de réconfort. Une croix aussi dure ne pouvait être réservée seulement qu'à Marie, parce qu'elle était la seule capable de la supporter. L'amour qu'elle portait à Jésus la torturait plus que tout ce qu'auraient pu faire tous les bourreaux du monde. Et le Sauveur voyait, de la Croix, que ses propres douleurs lancinaient le cœur de sa Très Sainte Mère et cette vue était une nouvelle torture pour son Cœur tendre. Mais son Père en avait décidé ainsi et ce fut la le comble du sacrifice et de l'obéissance à son Père divin; et comme en cette circonstance, même le doux nom de Mère ne pouvait la réconforter, il lui dit; « Femme voici ton fils! »


Prière à Notre Dame de Compassion


Et quel glaive ne fut pas pour votre Cœur maternel, ô Mère affligée, quand votre Fils vous appela du nom de femme? Vous n'êtes donc plus ma mère!... Marie, vous n'avez plus de Fils ... N'entendez-vous pas ses gémissements pour l'abandon dans lequel il se trouve, sans réconfort et sans personne: « Mon père, pourquoi m'avez-vous abandonné? » (cf Mt 27, 46 et Mc 15,34). Et quand il demanda à boire, vous auriez voulu étancher sa soif même au prix de votre sang et vous n'avez même pas pu la soulager, néanmoins avec goutte d'eau; et quand vous avez vu qu'on lui présentait le fiel et le vinaigre; et quand vous avez entendu le cri qu'il poussa au moment d'expirer; et quand vous avez vu son cœur transpercé par une lance, et quand, détaché de la croix, vous avez tenu son cadavre dans vos bras, et que vous avez ensuite enfermé dans le sépulcre où vous avez enseveli votre cœur avec lui; et quand le soir, descendant les rues imprégnées du sang innocent de votre Fils, vous êtes retournée chez vous sans lui et que toute la nuit vous avez désiré sa présence, vous obéissiez alors à la volonté de votre Fils; vous acceptez de considérer tous les hommes comme votre Fils car, sans vous, personne ne peut venir à lui étant donné que vous êtes la médiatrice et la trésorière de toutes les grâces. Me voici à vos pieds: c'est moi qui ai tué votre Fils! Ayez pitié de moi, ô Mère de la Désolation: Je veux retourner dans son Cœur torturé par mes péchés: Présentez-moi et accompagnez-moi jusqu'à ce que je reçoive dans mes bras, jusqu'à mon dernier soupir pour vous et pour lui. O Mère blessée, transpercez mon cœur et imprimez en lui vos peines et celles de Jésus crucifié. Ainsi soit-il.


Vertu: le courage.


Pratique: Supportez avec courage toutes les peines et toutes les adversités qui vous arriveront durant cette journée en vous imaginant être avec Jésus crucifié, aussi bien corporellement que spirituellement. Résistez fortement aux tentations, vous rappelant ces paroles de l'Apôtre: « Qui veut vivre avec Jésus doit crucifier son corps et ses instincts sensuel. » (Ga 5, 24). Si vos amis vous abandonnent, ne vous affligez point. Pardonnez à ceux qui vous offensent comme Jésus a pardonné à ses bourreaux et, par amour pour la Sainte Vierge, renoncez à tout désir de haine et de vengeance. Avec les personnes qui vous sont antipathiques, ayez une conversation plus longue et plus aimable avec celles qui vous sont sympathiques, une conversation retenue et brève.


Oraison jaculatoire: O Marie, Mère pleine de douleur, faites-moi la grâce de pleurer avec vous.


Prières avant la Communion du Dixième Samedi


Le bon larron crucifié à vos côtés, ô mon Jésus, est le gage de notre misère et celui de votre miséricorde. Ce matin, je m'écrierai avec lui: « Jésus, souviens-toi de moi, lorsque tu viendras avec ton Royaume » (Lc 23, 42). Quel est maintenant votre Royaume, ô Agneau immaculé qui, par amour, s'est fait victime de mes péchés dans cet Hostie pure et sainte? Je l'entends dire de votre bouche: « … et trouvant mes délices parmi les enfants des hommes (Pr 8, 31). Nos cœurs sont le trône de votre amour et le mien se languit de vous posséder, ô Dieu de mon cœur, ô mon Sauveur. Seigneur, souvenez-vous de cette soif dont vous souffriez sur la croix, cette soif des âmes, cette soif de mon âme chargée d'iniquités qui, à ce moment là, était présente dans vos pensées. « J'ai soif », disiez-vous. Faites, ô mon Dieu, que moi aussi j'aie soif de vous, de votre amour, de vos douleurs; que mon âme, dévorée par les ardeurs de la concupiscence, trouve enfin la source d'eau vive qui puisse la rafraîchir, la désaltérer, la fortifier, la guérir; et cette source est votre Cœur très pur que je reçois en ce moment avec votre corps, avec votre sang, avec votre Esprit très saint, avec votre Divinité. Mais pauvre et misérable comme je le suis, je ne me présenterai pas seul devant vous, mais accompagné par les soupirs des Âmes justes des Limbes, qui attendaient votre mort pour être délivrées, en commençant par veux pas être seul, sera accompagné par les soupirs des âmes n'attendent que votre décès, en commençant par Adam, Abel et Abraham, Joseph, Jacob, et enfin à votre Père putatif Saint Joseph, Saint Jean le Baptiste et ses parents, Élisabeth et Zacharie, et vos ancêtres Joachim et Anne, le vieillard Siméon et Anne du temple; je viendrai avec les pieuses femmes qui baignèrent vos pieds de leurs larmes, avec l'amour de Marie-Madeleine, qui ne s'éloigna jamais de votre Sépulcre; je viendrai avec l'ardeur et la pureté de tous les anges, de tous les saints du Paradis et de tous les justes de la terre qui sont sur la terre. Je me présenterai avec le cœur débordant d'amour et de douleur de votre mère que vous m'avez laissée pour Mère par l'intermédiaire de Jean. O Marie, que Jésus mourant m'a donnée pour Mère, remplissez dès à présent vos devoirs maternels: présentez cette misérable âme qu'est la mienne à votre Fils, revêtez-là de votre amour et de votre douleur et dites-lui que je l'aime et que je lui demande pardon. Et donnez-moi vous-même votre Fils en signe de pardon. De vos propres mains, vous l'avez déposé dans le sépulcre, déposez-le vous-même, en ce moment, dans mon cœur qui veut être sa tombe, sa cellule, la maison de l'amour. Il est vrai que mon cœur est plus froid que cette pierre qui renferme votre fils. Mais il vous appartient, ô Vierge puissante, de le faire brûler du feu de la charité. Réconciliez-moi à votre Fils et serrez très fortement ces liens d'amour, pour que même la mort ne puisse les défaire. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je vous offre la Communion que je vais faire. Je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prières après la Communion


O Père éternel, voici votre Fils que vous avez fait mourir pour moi, le voici: je vous le présente avec toutes ces plaies, avec tout son Sang et uni à mon âme. A présent, ne regardez pas mon indignité ni ma misère, mais plutôt regardez avec amour votre Fils, qui est mon frère, mon époux, ma nourriture, l'âme de mon âme, ma vie, mon bien précieux; et ne me chassez pas loin de votre présence. Je vous remercie, ô Père éternel, de l'avoir fait mourir pour moi et de me le donner dans ce Sacrement. Je vous loue et je vous remercie de m'avoir donné votre Fils-même, car ainsi son Cœur est devenu mien, son Âme est devenue mienne, son Humanité est devenue mienne et sa Divinité, qui vôtre, vous me la communiquez par grâce. « Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu'il m'a fait? » (Ps 115,12) «Père, dirai-je avec Jésus, entre vos mains je remets mon esprit » (Lc 23, 46). Je vous fais le sacrifice de moi-même, de ma liberté, de ma volonté, de ma vie: « Consummatum est », « tout est accompli ». Souvenez-vous, ô Père Céleste, que votre Divin Fils l'a lui-même dit: 'Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du Ciel donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui l'en prient! » (Luc 11:13). Accordez-moi donc, par amour de votre Fils mort sur la croix, et qui est maintenant vivant dans mon âme, l'esprit de l'amour, l'esprit de mortification, l'esprit de sacrifice, l'esprit d'abandon à votre volonté, l'esprit de fidélité pour suivre ses exemples. O mon Jésus, vous vouliez accomplir ma rédemption en permettant qu'une lance vous transperce et mette à nu votre Cœur, abri d'amour et lieu de refuge pour les âmes. Dans cette Plaie je veux demeurer jusqu'au jour ou vous me direz comme au bon larron: «  En vérité je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis » (Lc 23, 43). Votre Cœur endolori s'est ému quand le bon larron vous a demandé pardon et comment pourrait-t-il ne pas entendre la voix de mon âme brisée de douleur qui implore à vos pieds de lui pardonner de de vous avoir offensé? Les deux plus grandes œuvres d'amour sont: don et de pardon. Le don est un signe du cœur, qui veut attirer le prochain à soi en le comblant de bienfaits et ce don vous l'avez fait en me créant à votre ressemblance, quand vous m'avez soumis toute votre création, quand vous vous êtes revêtu de ma chair et que vous avez tout sacrifié pour mes besoins, pour ma santé, pour mon bonheur et quand, en mourant, vous m'avez laissé pour Mère, la personne la plus chère qui soit au monde, votre propre Mère. Et ce matin, vous m'avez donné votre divinité, votre humanité, plongée dans une mer de souffrances, avec vos cheveux ensanglantés, vos joues livides et creusées, vos yeux gonflés et baignés de larmes, votre bouche abreuvée de fiel et de vinaigre, vos pieds et vos mains percés par des clous; et maintenant vus me donnez vos pensées, vos désirs, votre amour, votre vie. Que vous reste-t-il donc que vous ne m'ayez pas donné? Mais au-dessus du don, il y a le pardon, qui est d'oublier les plus grandes injures et de se sacrifier soi-même pour le bien de celui qui vous offense. Et cette preuve d'amour vous me l'avez accordée, ô mon Dieu, en faisant mourir votre Fils unique pour sauver ces pécheurs qui sont vos ennemis. Et ce par « pardon » est le premier qu'on entend résonner sur le Calvaire et il sort de la bouche même du Rédempteur, alors qu'il est le point de mourir: « Mon Père, disait-il, pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font. » (les 23, 34). Oui, mon Dieu, tout est consommé: Le don a été fait. votre Cœur est mien, vous vous êtes donné tout à moi et qui plus est vous me pardonnerez également. Oh oui, pardonnez-moi! Accordez-moi la grâce de ne plus jamais vous quitter, ni par les tentations, ni par les souffrances et si je dois vous laisser, faites-moi plutôt mourir et damnez-moi, ô mon Dieu, mon époux, mon roi, mon libérateur, mon unique espérance. Et vous, Cœur ouvert de mon Jésus, lavez de votre Précieux Sang tout ce qui peut offenser votre pureté infinie, afin qu'il n'y ait plus rien qui ne m'éloigne de vous. O Cœur enflammé de charité, faites que je brûle de votre amour. Et je consens de tout cœur de ne pas être reconnu et d'être abandonné, méprisé, proscrit par tous les hommes pourvu que je puisse vous possédez, vous seul. Faites que je sois consumé du même feu que celui qui brûle votre Cœur et que ce sang que vous avez trouvé en moi, me baigne, me lave, m'enflamme, me consume, et me transforme en vous. « Seigneur, si vous le voulez, vous pouvez me purifier. » (Mt 8, 2). très affligé de vous avoir offensé. O Cœur bienfaisant, ô mon espérance et ma vie, si vous avez perdu tant de sang pour moi, si vous m'avez laissé votre propre mère, si vous avez accepté qu'une lance vous transperce la poitrine sur la Croix afin de me montrer votre Cœur à nu, si plein d'amour, comment pourriez-vous maintenant refuser le pardon des péchés, la haine de moi-même, la force de vaincre mes instincts et la grâce de vous aimer avec une persévérance infinie? J'espère en vous. Ainsi soit-il.


Invocations à Jésus après la Communion


Âme du Christ, sanctifiez-moi; Corps du Christ, sauvez-moi; Sang du Christ, enivrez-moi; Eau du côté du Christ, lavez-moi; Passion du Christ, fortifiez-moi; ô bon Jésus, exaucez-moi; dans vos blessures, cachez-moi; ne permettez pas que je sois séparé de vous; de l'ennemi, défendez-moi; à ma mort, appelez-moi; ordonnez-moi de venir à vous, pour qu'avec les saints je vous loue dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je viens de recevoir Votre Corps Sacro-Saint et Sang Divin, je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prière à Saint Joseph


O Saint Joseph, auguste Père de Jésus et notre Père glorieux à qui Dieu a confié son Fils bien-aimé, le Saint Esprit, son Epouse très chaste époux, et la Vierge Marie, la garde de sa virginité, vous qui pouvez tant auprès de Jésus et de Marie, demandez-leur et obtenez-moi cette grâce (on expose ici la grâce désirée). Jésus, Marie, Joseph, faites que pour vous je vive, pour vous je souffre et que pour vous je meure: que tout soit vôtre, que rien ne soit mien. Ainsi soit-il.


Prière à Jésus Crucifié


Me voici, ô bon et très doux Jésus, prosterné en votre présence. Je vous prie et je vous conjure avec toute l'ardeur de mon âme d'imprimer dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, un vrai repentir de mes fautes et une volonté très ferme de m'en corriger ; tandis qu'avec un grand amour et une grande douleur, je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, ayant devant les yeux ces paroles que le prophète David vous faisait dire de vous-même, ô bon Jésus : « Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os » (Ps. 21).


Réciter le Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père, les intentions du Souverain Pontife.


(Indulgence plénière, les vendredis de Carême, après la communion, devant la représentation de Jésus-Christ crucifié ; indulgence partielle, en action de grâce après la communion).


Prière


Par vos Plaies Divines, ô Seigneur, je demande le triomphe et l'exaltation de la Sainte Église, votre épouse, dont le Souverain Pontife en est le chef visible; l'extirpation de l'hérésie et de l'idolâtrie, la paix entre les nations, le conversion des pécheurs, je vous recommande tous mes parents, amis, ennemis, mes bienfaiteurs spirituels et temporels, tous ceux qui prient pour moi, et qui me demandent de ne pas les oublier dans mes prières, particulièrement tous les associés et les bienfaiteurs du Sanctuaire et des oeuvres de Pompéi et tous les membres de la Pieuse Union pour Agonisants créé en Sanctuaire de Pompéi. J'offre cette indulgence aux âmes du Purgatoire.


Prière à la Vierge du Saint Rosaire de Pompéi pour implorer son amour et sa protection durant la vie et la mort


O Marie, Mère Immaculée de Jésus, ma tendre Mère, Reine du Très Saint Rosaire, vous qui avez daigné choisir pour demeure la vallée désolée de Pompéi, pour illuminer le monde de la lumière de vos grâces et de vos miséricordes, daignez poser sur de moi vos yeux remplis de compassion et acceptez-moi comme votre serviteur et comme votre enfant qui vous aime et qui vous dit à haute voix: « Mère de Miséricorde! » Ecoutez mes gémissements: que vos pas immaculés m'ouvrent le chemin de la pureté et de la paix. Que sonne à mes oreilles la douceur de votre voix, ô ma douce Dame, car vos paroles sont celles de la vie. Ouvrez vos mains pleines de grâce, et secourez votre indigne serviteur indigne, qui vous appelle, délivrez-le des pièges de ses ennemis. Etendez jusqu'à moi les douces chaînes de votre couronne, avec lesquelles vous attirez à vous les cœurs les plus rebelles et rendez mon cœur captif afin qu'il ne s'éloigne plus jamais de vous. O Rose de toute pureté, que l'odeur de vos parfums me porte à l'amour du Paradis. O chère Rose du Seigneur, je soupire d'amour et de douleur. Attendrissez mon cœur par vos larmes; touchez-le par votre compassion; rendez-le sensible à vos douleurs et fortifiez-le par votre grâce. O Marie, Mère pleine de grâces, priez pour moi. Prenez-moi comme votre serviteur. Faites que je me confie toujours à vous, que je pense toujours à vous, que je fasse toujours appel à vous, que je vous serve toujours vous, que je vous aime toujours. Que pour vous, je vive, j'agisse, je souffre et je meure. Et à l'heure de la mort, délivrez-moi du démon, et conduisez-moi à Jésus, votre Fils et mon juge. O Cœur Immaculé de la Mère de Dieu, source inépuisable de la bonté, de douceur, d'amour et de miséricorde, prenez mon cœur, rendez-le au vous. Purifiez-le, sanctifiez-le, détachez-le de l'amour des créatures et que le feu divin qui vous consuma puisse consumer mon cœur dans le temps et dans l'éternité. Ainsi soit-il.


Memorare à la Vierge de Pompéi


Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge du Rosaire de Pompéi, qu'on a jamais entendu dire que qu'un de vos dévots qui ait, par le Rosaire, demandé votre aide ou imploré votre secours, ait été abandonnée. Animé d'une telle confiance, je viens à vous, ô Mère de Miséricorde, Vierge des vierges, puissante Reine des Victoires. Gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds en implorant la miséricorde, en demandant grâce. Ne rejetez pas ma prière, ô Mère du Verbe, par votre Sacro Saint Rosaire, par la prédilection que vous avez montré pour le sanctuaire de Pompéi, écoutez-moi et exaucez-moi. Ainsi soit-il.


Dire trois fois: Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Réciter ensuite les Litanies de la Sainte Vierge. Une prière pour la glorification du bienheureux Bartolo Longo. Un Ave pour tous les associés du Sanctuaire de Pompéi dispersés à travers à travers le monde et qui se recommandent à nos prières, un Ave au Cœur Immaculé de Marie pour la conversion des pécheurs, avec les invocations suivantes: Doux cœur de Marie, soyez mon salut. Refuge des pécheurs, priez pour nous, O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Notre-Dame du Rosaire de Pompéi, priez pour nous. Bénie soit la Sainte et Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Dieu. Enfin, on demande la bénédiction à Jésus, Marie et Joseph.


Grâce de la Très Sainte Vierge de Pompéi

A Cerano De Novara, une la grâce pour les Quinze samedis du Rosaire


La supérieure des Sœurs de la Charité, Sœur Pauline Gentina,qui s'occupe des Écoles Préparatoires de Cerano, Province de Novara, a envoyé à l'Avocat Bartolo Longo la relation suivante concernant la grâce prodigieuse octroyée par notre Reine de Pompéi à travers la prière des Quinze Samedis. Et le Périodique « Le Rosaire et la Nouvelle Pompéi » la publia dans son Cahier de Décembre 1888. « Très cher Monsieur, une de mes consœurs, qui a pour nom sœur Bibiana, était depuis plus de six ans atteinte d'une grave maladie. Dernièrement, elle avait décidé de cesser de paraître en public, par délicatesse envers les autres. Les médecins lui avaient alors ôté toute espérance de guérison, affirmant que même les dernières inventions de la science ne pouvaient apporter de guérison à ses maux. La pauvre malade en était réduite aux dernières extrémités, si bien qu'elle reçut tous les Sacrements des mourants, y compris l'Huile Sainte. Et c'est alors que nous parvint la voix des prodiges par la Reine du Rosaire. En effet, le Périodique « Le Rosaire et la Nouvelle Pompéi » relatait les nombreuses grâces que, de sa Vallée préférée, la Reine du Rosaire répandait partout dans le monde. Sœur Bibiana, qui, depuis longtemps, supportait son humiliante maladie avec résignation, sans aucune espérance de recouvrir sa santé perdue, se redresse et se met à espérer sa guérison grâce à la Reine du Rosaire de Pompéi. Elle récite une Neuvaine, puis une autre. Et bien que ne se voyant pas exaucée, elle n'en perd pas moins l'espérance et commence aussitôt la dévotion des Quinze samedis. Quelle merveille! A peine parvenue au Dixième samedi, elle est guérie!.. On ne la reconnaît plus! Il n'y a rien de difforme en elle, mais plutôt elle se retrouve comme elle était avant sa maladie! Sa guérison parfaite, bien qu'inespérée, a stupéfié les médecins ainsi que tous ceux qui connaissaient la maladie. Ce nouveau miracle est encore une occasion pour louer et glorifier Dieu, et rendre honneur à la Reine du Rosaire de Pompéi, notre chère Mère Marie ». Cerano (Novara) le 28 Septembre 1883. Sœur Pauline Gentina, Sœur de la Charité (L'attestation de la grâce est accompagnée de la déclaration du médecin et Prêtre).

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T
theii,
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