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14 octobre 2010

Consécration à la Sainte Trinité par la Sainte Famille 9/26

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Consécration à la Sainte Trinité par la Sainte Famille

Communion Marie Reine des Familles


Huitième jour

Consécration de l'identité sociale


On confond souvent l'engagement social avec le militantisme politique. Ce dernier revêt un caractère religieux avec ses meetings, ses réunions, ses célébrations, ses « processions », nous sommes donc tentés de nous tenir à l'écart de ces activités qui pourraient se trouver en contradiction avec notre Foi. Cependant l'Eglise nous dit que la famille est précieuse pour la rendre présente et vivante dans la société séculière. Louis Martin n'a jamais eu honte de témoigner de sa Foi et de vivre sa Foi sur la place publique. Nous sommes bien timides, intimidés par l'esprit du monde, nous craignons de manquer de respect envers les autres et nous cachons tout signe d'appartenance au Christ. Ce que nous vivons dans la famille doit déborder à l'extérieur et rayonner. Nous devons toujours tenir table ouverte, garder la place du pauvre. Bien plus, il nous faut aller au-devant des pauvres, là ou ils se trouvent, organiser des secours, provoquer à la solidarité. C'est d'abord le rôle de l'homme qui entraînera sa famille dans l'exercice de la Charité. L'enseignement du Christ est formel: « Ce que vous aurez fait au plus petit, c'est à Moi que vous l'aurez fait ». Ces paroles sont prononcées dans le contexte du jugement dernier. Comment ne pas évoquer cette maxime de Saint Jean de la Croix: « Au soir de la vie, nous serons jugés sur l'amour »? La grande difficulté est de reconnaître la beauté du Christ dans des êtres totalement défigurés sur le plan moral ou physique. Nous préférerions des pauvres bien propres, alors qu'il s'agit de lépreux, des malades comme chacun d'entre nous de la lèpre du péché.

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Antienne


Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés! (Matthieu 5: 6).

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Parole de Dieu


Matthieu 25: 34-40


Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli; j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire? Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu? Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi? Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites.


1 Jean 3: 14-19


Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui. Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui? Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons nos coeurs devant lui.


Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés!

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L'enseignement de l'Eglise


Face à Dieu qui l'interroge sur le sort d'Abel, Caïn, au lieu de se montrer troublé et de demander pardon, élude la question avec arrogance: « Je ne sais pas. Suis-je le gardien de mon frère? » (Gn 4, 9). « Je ne sais pas »: par le mensonge, Caïn cherche à couvrir son crime. C'est ainsi que cela s'est souvent passé et que cela se passe quand les idéologies les plus diverses servent à justifier et à masquer les crimes les plus atroces perpétrés contre la personne. « Suis-je le gardien de mon frère? »: Caïn ne veut pas penser à son frère et refuse d'assumer la responsabilité de tout homme vis-àvis d'un autre. On pense spontanément aux tendances actuelles qui font perdre à l'homme sa responsabilité à l'égard de son semblable: on en a des symptômes, entre autres, dans la perte de la solidarité à l'égard des membres les plus faibles de la société – comme les personnes âgées, les malades, les immigrés, les enfants –, et dans l'indifférence qu'on remarque souvent dans les rapports entre les peuples même quand il y va de valeurs fondamentales comme la survie, la liberté et la paix. (Jean Paul II, Evangelium Vitae, § 8).


Puisque le Créateur a fait de la communauté conjugale l'origine et le fondement de la société humaine, la famille est devenue la cellule première et vitale de la société. La famille a des liens organiques et vitaux avec la société parce qu'elle en constitue le fondement et qu'elle la sustente sans cesse en réalisant son service de la vie: c'est au sein de la famille en effet que naissent les citoyens et dans la famille qu'ils font le premier apprentissage des vertus sociales, qui sont pour la société l'âme de sa vie et de son développement.  Ainsi donc, en raison de sa nature et de sa vocation, la famille, loin de se replier sur elle-même, s'ouvre aux autres familles et à la société, elle remplit son rôle social. La vie familiale est expérience de communion et de participation. (Jean Paul II, Les Tâches de la Famille Chrétienne, § 42).


Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés!

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L'exemple de la Famille Martin


Accostant en gare un épileptique totalement dénué de ressources et mourant d'inanition, Monsieur Martin tire son chapeau, y verse une généreuse aumône et n'hésite pas à quêter à la ronde dans les salles de pas perdus. Les pièces pleuvent nombreuses dans cette sébile d'un nouveau genre et le malade, pleurant de joie, peut enfin se restaurer et regagner son pays. Voici plus méritoire encore: dans une rue fréquentée, le bon samaritain rencontre, gisant à terre, un ouvrier tombé d'ivresse, sa boîte à outils près de lui. Les passant regardent et se détournent, peu soucieux de s'exposer aux hoquets de l'individu, Monsieur Martin se penche sur lui, l'empoigne, le soulève avec son attirail, et, lui donnant le bras, le conduit à son logis, quitte à lui faire, le lendemain, une utile semonce. Il aime à se dépenser ainsi sans mesurer le qu'en-dira-t-on, ni le péril. Excellent nageur, qui compte plusieurs sauvetages à son actif, il s'improvise soldat du feu quand sonne l'alarme d'incendie. C'est ainsi qu'il se porta tout seul au secours d'une personne âgée et l'arracha aux flammes. Chez lui, où l'on connaît sa bravoure téméraire, on tremble pour sa vie; quand il tarde, on redoute qu'il ne lui soit arrivé malheur. (Père Piat, Histoire d'une Famille, Editions Téqui)


Malgré ses multiples occupations, il trouvait le temps d'aller à la pêche, de jouer au billard et même de faire son cidre lui-même. Dans le domaine social, lecteur du journal La Croix, Louis Martin s'intéresse donc à l'oeuvre d'Albert de Mun qui avait quitté l'armée, comme son père, avec le grade de capitaine et avait pour but de remédier à la détresse des ouvriers en rappelant aux riches leurs devoirs à leurs égard. Le premier cercle fut fondé à Belleville, le 7 avril 1872. Louis Martin fut l'un des premiers souscripteurs du Cercle d'Alençon, avec son ami Vial Romet, lors de sa fondation, le 25 novembre 1875. (Docteur Cadéot, Louis Martin, Ed. François-Xavier de Giubert).


Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés!

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Prière consécratoire


Reine des cieux, Vous que Saint François appelait sa « Poverella », sa Petite Pauvre, conduisez-nous dans l'esprit des béatitudes, enseignez-nous la pauvreté dans l'Esprit des Béatitudes, dépouillés par le souffle de Dieu, doux et humbles de cœur. Mère de Miséricorde, communiquez-nous Votre Bel Amour, Votre prédilection pour les tout-petits, pour les plus blessés, inspirez-nous des nouvelles manières de témoigner du don total de Votre Fils Jésus-Christ dans la société où nous sommes insérés.


Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés!

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Exercice


Nous pourrions intituler cet exercice « voir comme Dieu voit ». L'Epitre aux Corinthiens nous dit que l'amour ne soupçonne pas le mal, que l'amour croit tout, excuse tout. Or, Dieu est amour, il ne nous juge pas, il nous considère avec miséricorde. Si nous devons éviter le péché ce n'est pas par peur de la condamnation, au contraire nous devons cultiver la confiance, mais parce que nous faisons souffrir Celui qui nous aime. C'est par amour et seulement par amour et non par crainte. Voir comme Dieu c'est souffrir de la souffrance de l'autre et lui pardonner tout ce qu'il a fait et tout ce qu'il pourrait faire. Recherchons donc dans notre entourage des personnes que nous avons du mal à aimer et posons-nous ces questions: Quelle blessure est à l'origine de ce comportement que je juge mauvais? (Il nous faut souvent beaucoup de temps, de psychologie et d'honnêteté pour admettre qu'à l'origine de ce que nous n'aimons pas et ne comprenons pas, il y a une blessure d'amour). Quelles souffrances accompagnent ces blessures? (Essayons de ressentir en nous les souffrances que la personne éprouve). Imaginons maintenant que nous sommes le père, la mère de ces personnes, un parent capable de s'approprier l'hymne à l'amour de Chapitre 13 des Corinthiens. Considérons notre enfant avec ses blessures et ses souffrances, comment réagissons-nous? Ne désirons-nous pas le protéger, lui donner plus d'amour qu'aux autres enfants plus « normaux »?

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