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4 octobre 2012

Le Mois du Rosaire

Le Mois du Rosaire

St

Cinquième jour

Explication de l'Ave Maria

 

Les louanges que nous donnons à la Sainte Vierge se rapportent principalement a Dieu et sont l'expression de l'hommage que nous Lui rendons pour le bienfait de l'incarnation. La pieuse femme dont il est parlé dans l'Evangile, s'écria en entendant la Divine Doctrine de Jésus-Christ: « Bienheureux est le Sein qui Vous a porté; bienheureuses les mamelles qui Vous ont allaité ». Son but principal était de louer le Fils. De même les louanges que nous adressons à Marie en récitant la Salutation angélique, se réfléchissent sur Son Divin Fils qui seul l'en a rendue digne; aussi la Salutation angélique est-elle une excellente doxologie pour l'ineffable Mystère de l'Incarnation. Après avoir reconnu que Marie est bénie au-dessus de toutes les femmes, nous ajoutons: « Le fruit de vos entrailles est béni »; mais Il est béni dans un sens infini, oui plus sublime que Sa Mère, étant le Principe et la Source de toutes les bénédictions, de celles qui sont dans Marie, comme de celles qui sont dans les autres créatures; étant la fin à laquelle se rapportent tous les dons que sous louons et que nous admirons dans la Sainte Vierge. Jésus-Christ est béni par Dieu, par les Anges et par les hommes: par Dieu, comme Son Fils Bien-Aimé qui Lui est consubstantiel; par les Anges, qui tiennent de Lui leur être, la grâce et la gloire dont ils jouissent; par les hommes, qu'Il a sauvés et rachetés par Son Incarnation. Nous ne pouvons penser aux maux infinis dont Il nous a délivrés, aux peines et aux fatigues qu'Il a souffertes pour nous, au prix dont Il a payé notre rançon, aux biens inestimables qu'Il nous a mérités, au bonheur éternel du Ciel, à l'excès de Sa Bonté et de Sa Miséricorde, à Sa Majesté et à Ses Divines Perfections; nous ne pouvons, dis-je, nous rappeler tous ces objets, sans regarder comme singulièrement bénie Celle qui a donné à la terre cet Adorable Sauveur; mais on ne doit faire aucune comparaison entre le Fils et la Mère, parce que l'une est redevable à l'autre de Sa grandeur et de Sa gloire.

Nous ajoutons à cette doxologie le Nom de Jésus, qui est un Nom rempli d'une grâce et d'une douceur inexprimable; un nom qui fait les délices et la consolation des âmes dans lesquelles règne la Charité; un Nom qui est redoutable aux esprits de ténèbres, et qui mérite l'adoration de toutes les créatures; un Nom auquel tout genou doit fléchir dans le Niel, sur la terre et dans les enfers, et qui inspire à tout ce qui existe les plus vifs sentiments de respect et de vénération.

La dernière partie de la Salutation angélique renferme une prière. Celle des Esprits bienheureux dans le Ciel consiste principalement en des actes d'adoration, d'amour, de louanges et de reconnaissance. Unissons-nous à eux dans cette vallée de larmes; mais, nos misères et nos besoins étant extrêmes, nous ne devons nous présenter devant le Très-Haut qu'avec une humilité profonde, et un vif sentiment de notre faiblesse. Ce sont ces dispositions qui sont comme l'âme de la prière. Dieu connaît toute la profondeur de nos plaies, et sa bonté infinie le porte à avoir compassion de nous; mais sa colère s'allume lorsqu'il nous voit insensibles à nos propres maux. Il veut quel nous fassions l'aveu de notre néant, que nous gémissions sur les désordres que le péché a causés dans notre âme, et que nous reconnaissions la dépendance absolue où nous sommes de sa miséricorde et de sa grâce. Quand un pauvre nous demande l'aumône, ses besoins le rendent éloquent; il n'omet rien pour exciter notre compassion; il entre dans le détail le plus touchant de ses souffrances. Voilà le modèle qui! nous devons imiter lorsque nous prions. Exposons à notre Père Céleste notre pauvreté spirituelle; représentons-lui nos divers besoins, afin de fléchir Sa Miséricorde. Conjurons-le de mettre Lui-même dans nos cœurs les dispositions qu'il désire y voir, et de nous inspirer ce que nous devons Lui dire dans la prière pour être exaucés.

Nous avons recours aux Anges et aux Saints, et nous leur demandons leur intercession; mais nous nous adressons avec une confiance particulière à la Sainte Vierge, comme au Refuge des affligés et des pécheurs. Nous répétons Son Nom dans la récitation du Chapelet, pour nous exciter au respect et à la dévotion envers Elle. Nous l'appelons Mère de Dieu, pour marquer son éminente Dignité, et pour animer notre confiance en Sa Protection. En effet, que n'obtiendra-t-elle pas d'un Dieu qui a daigné naître d'Elle? Nous rappelons en même temps qu'Elle est aussi notre Mère Spirituelle, puisque nous sommes par adoption les frères et les cohéritiers de Jésus-Christ. Elle a pour nous une tendresse plus que maternelle; comme Elle surpasse toutes les créatures en Charité, Elle est beaucoup plus touchée de nos misères, et plus disposée à nous secourir, que ne peut l'être la mère dont nous avons reçu le jour. En vain cependant nous flatterons-nous de mériter Sa Compassion, si nous ne mettons fin à nos désordres, et si nous ne cessons de rendre inutiles à notre égard les mérites du Sang de Son Fils.

Ces paroles: « Sainte Marie, mère de Dieu », sont comme la préface de la prière dans laquelle nous la supplions d'intercéder pour nous. Nous ne la prions point de nous donner la grâce, car nous savons qu'Elle est un don de Dieu, et que Lui seul peut nous la donner; nous la conjurons seulement de demander la grâce pour nous à Son Fils, et d'obtenir par Son intercession que nos prières ne soient point rejetées. Nous prenons le titre de pécheurs, que nous méritons si justement, pour l'attendrir sur notre sort, et pour ressentir les effets de Sa Charité et de Sa Compassion. Marie connaissant bien plus distinctement que les autres créatures le mal du péché, et les désordres qui en sont la suite, proportionne à cette connaissance Sa Charité pour nous: mais nous n'en devons pas moins faire l'aveu de nos crimes avec une douleur sincère; car la volonté qui conserve de rattachement pour le péché, provoque la Colère de Dieu et celle de tous Ses Saints, qui aiment souverainement Sa Justice et Sa Gloire. Comment donc des pécheurs impénitents osent-ils se présenter devant Dieu avec des mains encore teintes, pour ainsi dire, du Sang Adorable de Son Fils qu'ils ont profané, et qu'ils continuent de fouler aux pieds? Nous éprouverons la Miséricorde Divine et la Charité de la Sainte Vierge, à proportion de la vivacité de notre componction.

Marie, en devenant Mère de l'Auteur de la Miséricorde, a pris des entrailles de compassion pour les pécheurs; ainsi, lorsque nous nous avouons pécheurs, nous exprimons suffisamment ce que nous demandons à Dieu; à savoir: un véritable repentir, la rémission de nos fautes, et la force de résister à toutes les tentations qui nous sollicitent au mal. Nous demandons aussi les autres secours dont nous avons besoin, toutes les vertus et surtout la Charité. Quoique tous ces objets ne soient pas nommément exprimés, ils sont néanmoins compris dans notre prière. Quelle autre chose, en effet, pourrions-nous demander à Dieu par l'intercession de Celle que l'Auteur de la grâce a choisie pour Sa Mère ?

Résolution

Ne perdons jamais de vue, en disant le Chapelet, que nous sommes des pécheurs, de pauvres pécheurs qui avons besoin d'être l'objet des Miséricordes du Seigneur; présentons-nous comme tels aux pieds de la Mère du Verbe incarné, de cette Mère de Miséricorde, notre espérance, notre vie, comme l'appelle l'Église, et implorons-la avec confiance, avec certitude d'en être secourus si nous sommes fidèles à entretenir en nous les sentiments de repentir qu'Elle nous obtiendra de Son Divin Fils, si nous l'invoquons avec ferveur et dévotion.

Prière

O Très Sainte Marie, Mère de Dieu, combien de fois n'ai-je pas offensé Dieu et mérité l'enfer par mes péchés ? Déjà la sentence aurait pût être été exécutée dès mon premier péché, si, touchée de compassion pour moi, Vous n'aviez arrêté, par Votre intercession, le bras de la Justice Divine. O Vierge Sainte, mille actions de grâces vous soient rendues, c'en est fait, Vous avez brisé la dureté, l'insensibilité de mon cœur; Vous avez gagné toute ma confiance; je Vous invoque comme l'enfant le plus tendrement attaché à sa mère. Ne permettez pas, ô ma tendre Mère, que je me détourne jamais de Vous, ni de Dieu qui, par Votre entremise, me dispense chaque jour tant de miséricordieuses faveurs. Ainsi soit-il.

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Commentaires
P
MESSAGE donné par MARIE le 2 OCTOBRE 2012 <br /> <br /> <br /> <br /> Chers enfants, je vous appelle et je viens parmi vous parce que j'ai besoin de vous. J'ai besoin d'apôtres avec un cœur honnete et pur. Je prie, et vous devriez prier également, afin que l'Esprit Saint vous aide et vous guide, afin qu'il vous illumine et vous remplisse d'amour et d'humilité. Priez pour qu'il vous remplisse de grâce et de miséricorde. C'est alors seulement que vous me comprendrez, mes enfants. Ma douleur est grande de voir que beaucoup ne connaissent pas l'amour de Dieu. Seulement avec cet amour dans vos coeurs , vous serez capables de m'aider.<br /> <br /> Vous serez mes porte-flambeaux de l'amour de Dieu. Vous illuminerez le chemin pour ceux qui ont des yeux mais qui ne veulent pas voir. Je désire que tous mes enfants voient mon Fils. Je désire que tous mes enfants fassent l'expérience de son Royaume. Encore une fois je vous appelle et vous supplie de prier pour ceux que mon Fils a appelés. Je vous remercie.
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E
Vierge Marie, Mère de tous les peuples du monde entier. Me voici humblement d'un coeur sincère, de fois les paroles me manquent, tu sais tout de moi, les douleurs qui me torturent jour et nuit, j'aimerais bien me rendre dans mon pays, rien que cultiver un jardin d'amour, dans mon pays. Je te prie Mère de prier pour nous, le Seigneur notre Dieu, qu'il y' est justice sur cet terre, au combat de la liberté.
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