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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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14 mars 2013

Le Mois de Saint Joseph 3/4

Le Mois de Saint Joseph

Legs pieux de ce glorieux Patriarche à ses enfants

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Quinzième jour

Testament du Glorieux Saint Joseph

 

« Mon enfant, je vous laisse mon obéissance ».

 

L'obéissance est plus agréable au Seigneur que le sang des victimes. Elle est, pour celui qui la pratique, le vrai secret d'avoir la paix de l'âme. Si vous saviez combien il est doux d'obéir à Dieu, de le servir dans toute la simplicité de son cœur et de lui prouver son amour en observant les préceptes de la loi, avec quelle joie vous vous appliqueriez à accomplir ses divins commandements! Fidèle à la grâce, dans toutes les circonstances de ma vie, je disais comme Abraham: « Je suis prêt, Seigneur », comme Isaïe: « Me voici, envoyez-moi », comme Samuel: « Parlez, Seigneur votre serviteur écoute ». En entrant dans ces saintes dispositions, vous attirerez sur vous l'abondance des grâces du Très-Haut. Cette obéissance, mon enfant, doit s'étendre à tous ceux que Dieu à revêtus de son autorité sur la terre, et par-dessus tout à la Sainte Église, qu'il éclaire de son divin esprit, et qu'il a chargée de la conduite de votre âme. Jésus, qui s'est fait obéissant jusqu'à la mort, et jusqu'à la mort de la croix nous était soumis. Comprenez, mon enfant, toute la grandeur de cette parole: « Le Maître du ciel et de la terre m'obéissait comme à son père ». Il m'était soumis ; Lui, devant qui le Ciel, la terre, les enfers doivent fléchir le genou ! Quel ineffable abaissement ! Quelle leçon donnée aux chrétiens!

Pratique: A l'exemple de Saint Joseph, voyez Dieu lui-même dans la personne de vos supérieurs.

 

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Seizième jour

Testament du Glorieux Saint Joseph

 

« Mon enfant, je vous laisse l'amour de la pauvreté ».

 

Quoique descendant des rois de Juda, je me vis obligé, sans regret, à exercer un état méprisable aux yeux des hommes, afin de me procurer les choses les plus indispensables à la vie. Mais combien j'appréciais davantage l'excellence de la pauvreté, après avoir été témoin du dénûment au milieu duquel naquit le Fils unique de Dieu, qui n'eut jamais un lieu pour reposer sa tête!... Éclairé des plus pures lumières de la foi, sachez-même, mon enfant, à l'exemple de Jésus et de Marie, apprécier les avantages de la pauvreté évangélique. C'est elle qui vous dispose a recevoir les richesses de l'amour divin, en vous délivrant d'une infinité de vaines et de frivoles sollicitudes. La pauvreté est encore un moyen très efficace pour faire des progrès dans la perfection; car, comme la cupidité est la racine de tous les maux, ainsi la pauvreté est le principe et le fondement de toutes sortes de biens. Elle garde l'humilité, elle conserve la chasteté à cause de la mortification qui en est la campagne inséparable. Elle nous aide à pratiquer l'abstinence tempérance. C'est une vertu céleste et divine, parce que dégageant l'âme de tout ce qui pourrait la retenir au milieu du monde, elle lui donne une grande facilité pour s'élever à Dieu et s'attacher uniquement à Lui.

Pratique: Souffrez en esprit de pauvreté les privations que la Providence vous ménage.

 

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Dix-septième jour

Testament du Glorieux Saint Joseph

 

« Mon enfant, je vous laisse l'amour du travail ».

 

Quoique issu d'un sang royal, j'ai gagné mon pain à la sueur de mon front, depuis ma jeunesse jusqu'à ma mort. Mon travail était obscur, pénible, assujettissant. Chaque jour, j'endurais des fatigues nouvelles, qu'interrompaient à peine un repas frugal pris à la hâte et un court sommeil. Apprenez de mon exemple qu'il n'est d'occupation, quelque basse qu'elle soit selon les préjugés du monde, dont un Chrétien doive rougir; qu'au contraire, il a sujet de s'estimer heureux et bien honoré si son état le rapproche davantage de Jésus et de Marie; mais pour avoir une plus parfaite conformité avec eux, il faut que vous acceptiez par amour le travail auquel votre profession ou votre condition vous assujettit. La paresse ne consiste pas toujours dans cet état d'indolence qui semble la caractériser plus particulièrement; elle s'allie très-souvent avec une activité étonnante, mais cette activité, appliquée à d'autres objets, vous fait mettre de la négligence dans vos devoirs, et vous porte quelquefois à les omettre tout à fait. Pour rendre vos occupations méritoires, ayez le soin de les faire comme moi en Jésus, pour Jésus et avec Jésus. En agissant ainsi, vos œuvres les plus communes seront une source de précieux mérites.

Pratique : Remplissez vos devoirs d'état en union avec Jésus, Marie et Joseph.

 

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Dix-huitième jour

Testament du Glorieux Saint Joseph

 

« Mon enfant, je vous laisse ma fidélité à sanctifier les actions les plus communes ».

 

La piété, qui vous rend agréable à Dieu et qui vous dévoue tout entier à son service, consiste à tout faire ce qu'Il veut, et a accomplir précisément, dans les temps, dans les lieux et les circonstances ou Il vous met, ce qu'Il désire de vous. C'est ainsi que je suis parvenu moi-même à un degré de vertu si élevé. J'étais toujours, il est vrai, dans la disposition de sacrifier au bon plaisir de Dieu tout ce que je pouvais avoir de plus précieux et de plus cher: mon bien et mon temps, ma liberté et ma vie; mais quand le Seigneur ne me demandait rien d'héroïque, je me contentais d'animer mes actions ordinaires d'un grand esprit de Charité, ne regardant pas le nombre et la qualité de mes œuvres, mais l'honneur qu'elles avaient de plaire à Dieu. Tout ce qui porte l'empreinte de la Volonté de Dieu et de Son bon plaisir est grand, quelque petit qu'il en soit. Si l'Amour de Dieu paraît avec plus de générosité dans les grands sacrifices, Il en montre dans les petits, continuellement réitérés, plus d'attention et de délicatesse. La vie, en général se compose de petites choses, et c'est vraiment par elles que vous vous élevez ou vous dégradez peu à peu; car elles forment les habitudes bonnes et mauvaises, d'où viennent les vertus et les vices.

Pratique: Ayez le soin, en commençant vos principales actions, de les offrir à Dieu.

 

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Dix-neuvième jour

Testament du Glorieux Saint Joseph

 

« Mon enfant, je vous laisse le secret de rendre toutes vos œuvres méritoires pour le Ciel ».

 

Dédaignant les biens périssables de la terre, je mettais toute mon application à me faire un riche trésor de mérites dans le Ciel. J'agissais toujours selon Dieu, en Dieu et pour Dieu. Selon Dieu: je ne faisais rien contre Sa Volonté adorable, tâchant de me conformer en tout à ses moindres désirs. En Dieu: ayant le soin de me tenir en état de grâce, faisant en sorte que la grâce actuelle fût le principe de toutes mes actions. Pour Dieu: je n'agissait que par un motif surnaturel, pour la gloire de Dieu, pour plaire à Dieu, par amour pour Dieu, en la présence de Dieu ; avec beaucoup de ferveur, m'unissant alors à Jésus qui travaillait avec moi. Voulez-vous aussi, mon enfant, ne pas perdre le fruit de vos œuvres ? Rappelez-vous que sans la grâce vous ne sauriez rien faire de méritoire pour la vie éternelle. Voilà pourquoi, en commençant une action importante, vous devez vous adresser à Dieu par une fervente aspiration, pour obtenir le secours de la bien faire, vous tenant uni à Jésus-Christ par la Charité, comme les branches de la vigne à leur cep. Si votre intention est pure, votre action, quoique très-petite, sera élevée au même degré de perfection, comme l'eau qui égale toujours en remontant la hauteur de sa source.

Pratique: Ayez le soin de vous exciter à la contrition parfaite avant vos actions principales, afin de les faire en état de grâce.

 

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Vingtième jour

Testament du Glorieux Saint Joseph

 

« Mon enfant, je vous laisse mon amour de le vie cachée ».

 

La vie chrétienne doit être une vie cachée ; le chrétien véritable doit désirer ardemment de demeurer couvert sous l'aile de Dieu, sans avoir d'autre témoin de, ses bonnes œuvres que le Souverain Juge. Fidèle à l'inspiration de la grâce, je me suis appliqué à dérober avec soin aux yeux des hommes tout ce qui aurait pu donner de l'éclat à ma personne ; je mettais mon bonheur à être inconnu et réputé pour rien. J'étais heureux de pouvoir me dévouer aux intérêts sacrés de Jésus et de Marie sans sortir de l'obscurité d'une vie humble et ignorée. Apprenez de moi, mon enfant, à vous produire le moins que vous pourrez, et vous trouverez comme moi le repos de votre âme. Éloigné du monde, je n'étais point exposé à ses discours ni sujet à ses contradictions. Dans l'étroite enceinte d'une maison pauvre où je me tenais renfermé et où je me bornais à mon travail, je n'étais pas troublé par les passions qui agitaient les autres hommes ; je jouissais tranquillement du silence et des avantages de la solitude ; si je m'entretenais avec quelqu'un, c'était avec Jésus et Marie, dont je recevais les plus saintes et les plus douces communications. Faites de même et vous direz avec un Saint: « O bienheureuse solitude! Seule béatitude! »

Pratique: Évitez, pour honorer la vie obscure de saint Joseph, de vous produire sans nécessité.

 

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Vingt-et-unième jour

Testament du Glorieux Saint Joseph

 

« Mon enfant, je vous laisse ma discrétion dans les paroles ».

 

A l'école du Verbe incarné, dont toutes les paroles produisent des fruits de vie, j'appris de bonne heure à mettre une garde de circonspection sur mes lèvres et à ne rompre le silence que lorsque la gloire de Dieu ou le bien du prochain le demandaient. Quoique parfaitement instruit des mystères sacrés, je n'ai jamais entrepris de communiquer aux autres les secrets qui m'avaient été confiés. Voulez-vous, mon enfant, faire des progrès dans la vie intérieure ? Attachez-vous surtout à ne parler qu'à propos. La langue intempérante est la cause de bien des malheurs. Parlez le moins possible du prochain et de ce qui le concerne, excepté pour en dire du bien quand l'occasion s'en présente. Aimez à parler de Dieu et surtout de son amour et de sa bonté. Et cependant défiez-vous encore de vous-même sur ce point ; rendez-vous plutôt attentif à ce que les autres vous en diront, et conservez au fond de votre cœur les bonnes paroles que vous aurez entendues. Pour les autres conversations, laissez arriver seulement jusqu'à vos oreilles le bruit de leurs paroles, et tenez votre esprit uni à Dieu. Ou bien, si vous devez y prêter attention pour y répondre, ne laissez pas de donner de temps en temps quelques pensées au Ciel où réside votre Dieu.

Pratique : Soyez fidèle à garder aujourd'hui le silence pendant quelques instants.

 

Téléchargez le texte de ces méditations (pdf) en cliquant ici

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