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25 mai 2013

Le Mois du Saint Sacrement

Le Mois du Très Saint Sacrement

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Le Dimanche de la Sainte Trinité

 

Exercice préparatoire

 

Venez en nous, Esprit créateur,
Visitez les âmes des vôtres,
Emplissez de la grâce d'en-haut
Les cœurs qui sont vos créatures.

Vous qu'on appelle le Conseiller,
Don du Seigneur de Majesté,
Source vive, Feu, Charité,
Toi qui êtes l'onction spirituelle.

Vous, le Donateur aux sept Dons,
Puissance de la main de Dieu,
Vous que le Père avait promis,
Qui faites jaillir notre louange.

Mettez Votre Lumière en nos esprits,
Répandez Votre Amour en nos cœurs,
Et que Votre force sans déclin,
Tire nos corps de leur faiblesse.

Repoussez l'Adversaire au loin,
Sans tarder, donnez-nous la paix,
Ouvrez devant nous le chemin :
Que nous évitions toute faute.

Faites-nous connaître Dieu le Père,
Faites-nous apprendre aussi le Fils,
Et croire en tout temps que Vous êtes
L'unique Esprit de l'un et l'autre.

Gloire, soit à Dieu le Père,
gloire au Fils ressuscité des morts,
gloire au Paraclet,
dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

On récitera ensuite trois fois le je Vous salue Marie, en l'honneur de Marie Mère de Jésus, afin d'obtenir par l'intercession de la Vierge immaculée la grâce de sanctifier le Mois du Très Saint Sacrement.

 

I. « Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts : c'est ici le pain qui est descendu du Ciel, afin que si quelqu'un en mange, il ne meure point. Je suis le pain vivant qui suis descendu du Ciel. Si quelqu'un mange de ce pain il vivra éternellement, et le pain que je donnerai, c'est ma chair que je donnerai pour la vie du monde. Les juifs donc disputaient entre eux : « Comment celui-ci nous peut-il donner sa chair à manger ? Mais Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous dis, que si vous ne mangez la chair du Fils de l'Homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'aurez point la vie en vous. Celui qui mange ma chair, et qui boit mon sang, a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est véritablement une viande, et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et je demeure en lui. Comme mon Père qui est vivant, m'a envoyé, et que je vis par mon Père, de même celui qui me mange vivra par moi. C'est ici le pain qui est descendu du Ciel. Il n'en est pas ainsi que de la manne, dont vos pères ont mangé, et toutefois ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement ».

Nous venons d'entendre les paroles sorties de la bouche du Verbe incarné, de la Sagesse éternelle. Prosternons-nous en esprit ; adorons le grand mystère qui nous est révélé; faisons un acte de Foi intérieur et sincère. Et puis, écoutons l'Eglise dépositaire infaillible des vérités révélées par Jésus-Christ.

« Notre Sauveur étant près de quitter ce monde pour aller à son Père, institua ce Sacrement, dans lequel il répandit, pour ainsi dire, toutes les richesses de son amour envers les hommes, perpétuant la mémoire de ses merveilles, et il nous commanda d'honorer sa mémoire et d'annoncer sa mort en le recevant, jusqu'à ce qu'il vienne lui-même juger le monde. Il a voulu aussi que ce Sacrement fût reçu comme la nourriture spirituelle des âmes qui les entretint et les fortifiât, en les faisant vivre de la propre vie de celui qui a dit : « Celui qui Me mange, vivra aussi pour Moi » ; et comme un antidote par lequel nous fussions délivrés de nos fautes journalières, et préservés des péchés mortels. Il a voulu, de plus, qu'il fût le gage de notre gloire future, et de notre bonheur éternel, et enfin, le symbole de l'unité de ce corps dont il est lui-même le chef, et auquel il a voulu que nous fussions unis et attachés par le lien de la foi, de l'espérance et de la charité, comme des membres étroitement serrés et joints ensemble, afin qu'ayant tous un même langage, il n'y ait point de schismes parmi nous ».

« Le Saint Concile (de Trente) enseigne et reconnaît ouvertement et simplement que, dans l'Auguste Sacrement de l'Eucharistie, après la consécration du pain et du vin, notre Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, est contenu véritablement, réellement et substantiellement sous l'espèce de ces choses sensibles. Car il ne répugne point que notre Sauveur soit toujours assis à la droite du Père dans le Ciel, selon la manière d'être naturelle, et que néanmoins il soit présent substantiellement en plusieurs autres lieux d'une manière sacramentelle, que notre esprit, éclairé par la Foi, peut concevoir, comme possible à Dieu, et que nous devons croire très constamment, quoiqu'on puisse à peine l'exprimer par des paroles. Car c'est ainsi que tous nos prédécesseurs, qui ont appartenu à la véritable Eglise de Jésus-Christ, toutes les fois qu'ils ont parlé de cet auguste Sacrement, ont reconnu et professé ouvertement que notre Rédempteur institua ce Sacrement si admirable dans le dernier repas, lorsque après avoir béni le pain et le vin, il attesta en termes clairs et formels qu'il leur donnait son propre corps et son propre sang. Et comme ces paix rôles rapportées par les saints Evangiles, et depuis répétées par Saint Paul, portent en elles-mêmes cette signification propre et très manifeste selon laquelle elles ont été entendues par les Pères ; certes, c'est un attentat horrible que des hommes opiniâtres et méchants osent les détourner selon leur caprice et leur imagination, à un sens métaphorique, par lequel la vérité de la chair et du sang de Jésus Christ est niée, contre le sentiment universel de l'Eglise, qui étant comme la colonne et l'appui de la vérité, a détesté ces inventions d'esprits impies comme sataniques, conservant toujours la mémoire et la reconnaissance d'un bienfait qu'elle regarde comme le plus excellent qu'elle ait reçu de Jésus Christ ».

Il n'y a donc aucun lieu de douter « que les fidèles chrétiens, suivant la coutume reçue de tout temps dans l'Eglise catholique, ne soient obligés de rendre au Très Saint-Sacrement le culte de latrie qui est dû au vrai Dieu. Car, pour avoir été institué par notre Seigneur Jésus-Christ, afin qu'il fut reçu par les fidèles, nous ne devons pas moins l'adorer, puisque nous y croyons présent le même Dieu, dont le Père Eternel a dit en l'introduisant dans le monde : « Et que tous les Anges de Dieu l'adorent ; le même que les et Mages se prosternant ont adoré, le même, enfin, que les Apôtres, selon le témoignage de l'Ecriture, ont adoré en Galilée ».

« Ce que les pasteurs doivent expliquer avec soin, ce sont les significations du Sacrement de l'Eucharistie, afin que les fidèles, en voyant les mystères sacrés des yeux du corps, nourrissent en même temps leur esprit de la considération des vérités divines que ces mystères rappellent. Or, ce Sacrement rappelle principalement trois choses.

La première est une chose passée, la Passion de notre Seigneur; car il a dit : « Faites ceci en mémoire de moi » ; et saint Paul, après lui : « toutes les fois que vous mangerez ce pain et que vous boirez ce vin, vous annoncerez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne ». Le seconde chose, c'est la grâce divine que ce Sacrement communique à ceux qui le reçoivent pour nourrir et fortifier leur âme. Dans le Baptême nous sommes engendrés à une vie nouvelle ; dans la Confirmation nous sommes fortifiés, pour que nous puissions résister au démon, et professer le Nom de Jésus-Christ ; et dans l'Eucharistie, nous recevons la nourriture qui entretient en nous la vie spirituelle. La troisième chose que ce Sacrement rappelle, est une chose future qu'il annonce, et dont il est le gage, la gloire et les délices éternels dont Dieu a promis de nous faire jouir dans la Céleste Patrie. Ces trois choses, qui ont évidemment rapport au passé, au présent et à l'avenir, sont signifiées par le Sacrement de l'Eucharistie ; et le Sacrement tout entier, quoique composé d'espèces différentes, représente chacune de ces choses en particulier, comme si elles n'en faisaient qu'une seule ».

La Sainte Eucharistie est donc le mystère que nous devrions méditer tous les jours de notre vie ; c'est le Sacrement le plus grand, le plus Saint, celui dans lequel nous ne trouvons pas seulement une grâce particulière, mais où nous rencontrons l'auteur même de toutes les grâces, Jésus-Christ. Or, la grâce, dit le Saint Esprit, a été faite par Jésus-Christ. Dans la dernière Cène, Jésus-Christ se donne lui-même à nous comme nourriture ; n'est-ce pas une preuve de l'amour le plus généreux ? Ecoutons Saint Jean Chrysostôme : « Il voulut témoigner l'amour qu'il nous porte, non-seulement, en s'offrant à ceux qui désireraient de le voir, mais encore en permettant qu'ils puissent le toucher et le manger. Si l'on voit des parents qui livrent leurs enfants à des nourrices étrangères, moi, dit Jésus, je ne ferai pas ainsi : Je vous nourris de ma propre chair, je vous présente mon corps, et par là même je veux que vous attendiez de grands biens pour votre avenir ; car, si aujourd'hui je me donne à vous, que sera-ce dans l'éternité! Pour être votre frère, je me suis revêtu de votre chair, et j'ai voulu que votre sang coulât dans mes veines. Et maintenant je vous nourris de cette chair et de ce sang par lesquels je me suis fait votre frère ». Saint Augustin s'écrie : « Il s'est revêtu de la chair de l'homme, et c'est Marie qui la lui a fournie. Et Celui que nous avons vu dans cette chair converser avec les hommes, leur donne cette même chair à manger, afin qu'elle leur procure le salut. Oh! oui, nous sommes véritablement la nation sainte, la race choisie, le sacerdoce royal, le peuple conquis ».

II. Ecrions-nous avec le conducteur du peuple de Dieu : « Non, il n'y a pas de Nation si grande et si honorée qui voit ses dieux aussi près d'elle comme notre Dieu ». Si quelqu'un a le bonheur de comprendre tout ce qui vient d'être dit, il comprendra aussi la nécessité de la Dévotion envers l'adorable Sacrement de nos Autels. Et rien n'étant plus propre à ranimer dans nos cœurs l'amour qui doit les embraser envers cet auguste mystère, comme une suite d'exercices destinés à nous développer les richesses intimes renfermées dans la Divine Eucharistie, il est impossible que l'âme fiilèle ne se sente déjà portée à la dévotion qui lui est proposée.

Qu'il y ait dans l'année ecclésiastique une époque spécialement consacrée au culte de la Divine Eucharistie, c'est une chose raisonnable et dont la haute convenance ne saurait être l'objet du moindre doute. D'ailleurs, à défaut de longs raisonnements, nous pouvons nous contenter du témoignage infaillible de l'Eglise. Nous venons de l'entendre ; le Saint Concile de Trente déclare que : « C'est une très sainte et très pieuse coutume établie dans l'Eglise, de destiner tous les ans un certain jour et une fête particulière pour honorer avec une vénération et une solennité singulière, cet auguste et Adorable Sacrement, et pour le porter en procession avec respect et avec pompe dans les rues et les places publiques. Car, il est bien juste qu'il y ait certains jours de fête établis auxquels tous les Chrétiens témoignent par quelque démonstration solennelle de respect, leur gratitude et leur reconnaissance envers leur Maître et commun Rédempteur, pour un bienfait si ineffable et tout divin, par lequel la victoire et le triomphe de sa mort sont représentés. Et d'ailleurs, la vérité victorieuse devait triompher ainsi du mensonge et de l'hérésie, déconcerter et faire sécher de dépit ses ennemis, à la vue de ce grand éclat et de cette joie universelle de l'Eglise, ou les ramener enfin de leur égarement par la confusion et la honte dont ils pourraient être touchés ».

Saint Thomas s'écrie : « La Dévotion des fidèles exige qu'ils célèbrent avec solennité l'institution d'un Sacrement si admirable et qui devient pour eux le principe du salut, afin qu'ils honorent le mode ineffable de la divine présence dans ce Sacrement visible, et qu'ils exaltent la toute puissance divine qui, dans ce Sacrement, opère tant de merveilles, afin qu'ils rendent à Dieu des actions de grâces solennelles pour un bienfait si précieux et si doux ». Mais pourquoi les jours qui vont suivre seront-ils propres à cette Dévotion ? Pourquoi ne pas choisir une autre époque de l'année ? Pourquoi ! Mais pour n'être pas plus sages que l'Eglise, ou mieux pour ne pas avoir cette prétention. Et quoi ! L'Eglise va célébrer avec la plus grande pompe, et pendant une semaine entière, la Fête du Très Saint Sacrement, elle invitera tous ses enfants, en les appelant au pied des Saints Autels, à venir témoigner à Jésus-Christ leur amour et leur reconnaissance pour un si grand bienfait ; et nous oserions renvoyer à un autre temps la pratique d'une Dévotion aussi salutaire pour nous qu'elle doit être agréable à Dieu !

Quand l'Eglise a fixé au jeudi qui suit l'Octave de la Pentecôte la solennité qui va bientôt commencer, elle a eu un motif particulier. C'est saint Thomas qui nous l'apprend. Pour que le peuple fidèle pût célébrer dignement l'institution d'un si sublime Sacrement, le Souverain Pontife Urbain IV, animé a de la plus tendre dévotion envers cet auguste Mystère, a fixé, par un sentiment de piété, cette solennité au jeudi après l'Octave de Pentecôte, afin que nous tous, qui, pendant toute l'année, usons de ce Sacrement pour notre salut, nous célébrions son institution dans le temps où le Saint-Esprit, en ouvrant le cœur des disciples de Jésus Christ, les a disposés à comprendre a tout ce qu'il y a d'ineffable dans ce profond mystère. C'est précisément l'époque où cet adorable Sacrement fut prêché aux premiers fidèles, et où les disciples commencèrent à le fréquenter ».

Profonde sagesse de l'Eglise ! C'est lorsque notre âme a été préparée par la retraite de dix jours qui précède la solennité de Pentecôte; lorsque, dans ce grand jour, le Saint Esprit a inondé notre âme de lumières, et rempli notre cœur de dévotion et d'amour ; c'est enfin après que nous avons employé une semaine entière à demander à grands cris la visite de l'Esprit Saint ; c'est alors que l'Eglise nous jugeant plus propres à la contemplation du mystère sublime de nos Autels, jugeant notre cœur plus capable de ressentir les heureux effets des grâces abondantes dont il doit être inondé, nous invite à pénétrer dans le Saint des Saints, pour contempler la majesté du Dieu qui se cache pour notre amour, et pour puiser dans le sein de ses miséricordes les grâces les plus précieuses et les plus abondantes.

O mon Dieu ! je le comprends aujourd'hui. J'ai eu tort, pendant un grand nombre d'années, moi qui consacrais des mois entiers à d'autres dévotions, de refuser à l'Eglise cette docilité et cette obéissance qui auraient dû me faire regarder l'Octave du Très Saint Sacrement comme une époque des plus solennelles, comme un temps de grande ferveur, de recueillement et de prière. C'en est fait, je vais commencer cette année, et ce sera pour tout le reste de ma vie. Je me préparerai à la fête du Très Saint Sacrement par des exercices de piété, par la méditation de ce grand mystère d'amour. Je célébrerai la grande Octave avec recueillement, avec une ferveur aussi grande qu'il me sera possible de l'avoir ; et puis je prolongerai encore ces actes de dévotion afin de vous témoigner bien mieux toute la reconnaissance dont mon âme est pénétrée pour le bienfait inestimable de votre divine présence sous les Espèces Eucharistiques.

III. Nous lisons dans l'Apocalypse : « Je fus ravi en esprit, et je vis un trône placé dans le Ciel, et quelqu'un assis sur le trône. Il y avait autour du trône un arc-en-ciel semblable à une vision d'émeraude. Autour du trône on voyait vingt-quatre trônes, et sur les trônes vingt-quatre vieillards assis, revêtus d'habits blancs, avec des couronnes d'or sur leurs têtes. Sept lampes brûlantes étaient devant le trône. Les vingt-quatre vieillards se prosternaient devant celui qui est assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit dans les siècles des siècles, et ils jetaient leurs couronnes devant le trône disant : « Vous êtes digne, Seigneur, notre Dieu, de recevoir gloire, honneur et puissance, parce que vous avez créé toutes choses, et que c'est par votre volonté qu'elles subsistent et qu'elles ont été créées ».

Voilà bien Jésus-Christ dont le Trône Eucharistique s'élève au milieu de l'Eglise, cette Jérusalem nouvelle, Cité Sainte, Paradis de la terre. Ces vingt-quatre trônes, il faut les élever autour du trône de l'Agneau ; ces vingt-quatre vieillards, je veux les représenter par vingt-quatre jours consacrés à honorer d'un culte spécial Celui qui vit au milieu de nous sur un trône d'amour. Les vingt-quatre vieillards étaient revêtus de robes blanches, symbole de la sainteté et de l'innocence. Nous aussi, pendant ces vingt-quatre jours, nous nous efforcerons de vivre dans une telle pureté, que nous soyons jugés dignes d'approcher de l'Autel Saint. Les vieillards portaient sur leur tête des couronnes d'or. Et ne sommes-nous pas cette Nation Sainte dont parle l'Apôtre Saint Pierre, cette Race Choisie, cet ordre de Prêtres-Rois établis pour offrir à Dieu des sacrifices qui lui soient agréables par Jésus-Christ ?

Notre couronne est celle des enfants et des élus de Dieu; nous viendrons en faire hommage à celui qui l'a placée sur nos fronts, au jour où, brisant les liens de notre servitude, il nous fit entrer en participation de tous les biens dont il a enrichi son Eglise. Les vieillards se prosternaient devant le trône en disant : « Vous êtes digne, Seigneur notre Dieu, de recevoir la gloire, l'honneur et la puissance ». C'est ce que je veux faire pendant ces vingt-quatre jours. On me verra devant le Saint Tabernacle, aux pieds du Divin Sauveur ; je demanderai à grands cris pour tous mes frères la grâce de connaître mieux Jésus-Christ. Que dis-je ! je demanderai pour Jésus-Christ qu'il soit connu, adoré, loué, aimé, servi par toutes les créatures. Ah ! Comme je désirerais tenir dans mes mains le cœur de tous les fidèles pour les offrir au Sauveur Jésus ! Seigneur, je formerai les vœux les plus ardents pour que de toutes les parties du monde on entende s'élever vers la Divine Eucharistie ce cri de reconnaissance et d'amour : « Vous êtes digne, Seigneur notre Dieu, de recevoir la gloire, l'honneur et la puissance !... »

 

Réciter dévotement :

Tantum ergo Sacramentum
Veneremur cernui :
Et antiquum documentum
Novo cedat ritui :
Praestet fides supplementum
Sensuum defectui.

Il est si grand, ce Sacrement !
Adorons-le, prosternés.
Que s’effacent les anciens rites
Devant le culte nouveau !
Que la foi vienne suppléer
Aux faiblesses de nos sens !

 

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