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15 septembre 2013

Le Mois de Marie Enfant

Le Mois de Marie Enfant

ou le Mois de septembre consacré à Marie la Santissima Bambina

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Seizième jour

Marie figurée par le palmier

« Le juste fleurira comme le palmier » (Psaume 91)

 

Le palmier figure de Marie

 

« J'ai étendu mes branches comme le palmier de Cadès » (Eccl. 24, 18) « Le palmier, dit Cornelius a Lapide, représente mystiquement la Bienheureuse Vierge ». Aussi l'Eglise fait-elle de ce symbole, comme des autres, l'application à Marie, dans le culte qu'elle lui rend.

 

Réflexion

 

Le Juste est celui qui, fidèle à toutes ses obligations, s'applique à suivre en tout et toujours le bon plaisir de Dieu. On le compare pour ce motif au palmier fleuri, parce qu'il embellit son âme des fleurs de toutes les vertus, et par suite s'enrichit de magnifiques fruits de bonnes œuvres et de mérites excellents pour le paradis. À ce compte, suis-je en droit d'être appelé Juste ? Désiré-je au moins me rendre digne d'un si beau titre ?

 

Raisons de la ressemblance entre le palmier et Marie

 

Le palmier est un très bel arbre, dont la tendance est de toujours s'élever ; il produit des dattes, espèce de fruit très doux, et ses branches sont employées comme un emblème de victoire. Ainsi en est-il de Marie. Dans l'église (appelée par les Saints Pères le « délicieux jardin de palmiers de Jésus-Christ »), Elle s'élève au-dessus de tous les Saints comme leur Reine ; Elle offre aux hommes les doux fruits de Sa Clémence, et leur donne la victoire sur leurs ennemis spirituels.

 

Réflexion

 

Si je ne travaille pas à acquérir la perfection propre à mon état, au lieu d'édifier le prochain en m'élevant aux plus hauts sommets de la vertu, j'irai toujours en déclinant et en me traînant dans la fange d'imperfections de toutes sortes, et je mériterai d'être foulé aux pieds comme un vil arbrisseau et jeté au feu comme un herbe inutile.

 

Pensée morale

 

Marie invite ses serviteurs à apprendre d'Elle la sainte crainte de Dieu. « Venez, mes enfants, écoutez-moi, je vous enseignerai la crainte du Seigneur » (Psaume 33). Profondément enracinés dans ce sol de la sainte crainte de Dieu, nous pourrons, nous aussi, semblables à des palmiers croissant et grandissant près de Marie, résister victorieusement aux tentations et produire des fruits de sainteté.

 

Réflexion

 

On ne peut se passer de la sainte crainte de Dieu ; si nous n'avons pas celle des parfaits, qui craignent Dieu parce qu'ils l'aiment, ayons au moins celle des imparfaits, qui le craignent parce qu'il châtie les pécheurs. Cette seconde crainte doit toujours demeurer dans notre âme, tant que nous sommes sujets au péché ; elle est comme la racine de la vie du Juste, qui, malgré son avancement dans la perfection, sent néanmoins de temps en temps le besoin de recourir à ce frein pour ne pas offenser Dieu.

 

Colloque

 

O très aimable Petite Marie, l'Esprit Saint Vous compare à un beau palmier, élevé et chargé de fruits ; c'est de moi au contraire qu'Il parle lorsqu'Il compare les pécheurs à la paille, à la balayure, aux épines et aux productions viles et infructueuses de ce genre. Et ce n'est que trop juste. Vous, par Votre sublime sainteté, Vous êtes digne de cet honneur ; mais moi, avec toutes mes misères et mes péchés sans nombre dont je me suis rendu coupable jusqu'ici, je mérite toutes les qualifications les plus humiliantes. Malgré cela, je me sens encore le courage de m'approcher de Vous, de Vous contempler et de Vous adresser mes supplications. Et pourquoi ? Ah ! Sainte Enfant, parce que, si Vous êtes un palmier, les fruits de grâce que Vous produisez si abondamment me sont réservés. Je Vous en conjure donc, inclinez-Vous vers moi, Palmier céleste, daignez me faire part des doux fruits de vos faveurs ; alors, j'en ai la confiance, nourri de cet aliment délicieux, je deviendrai moi-même un arbre fécond en fruits dignes de la gloire éternelle. Ainsi soit-il.

 

Pratique : Faire une pratique de piété extraordinaire pour honorer Marie Enfant.

Aspiration : « Mère très Chaste, obtenez-moi, je Vous en supplie, la grâce d'être toujours maître de mes sens et de mon cœur ».

 

Exemple

Marie Enfant préserve d'une mauvaise mort un malheureux égaré

 

Une jeune dame, plongée dans une grande affliction, venait souvent se prosterner dans l'oratoire de Marie Enfant, la priant avec une dévotion qui indiquait une confiance sans borne en Sa protection. Quel était l'objet de ses supplications ? C'était la conversion d'un de ses frères, qui, depuis longtemps menait une vie indigne d'un Chrétien et en était arrivé jusqu'à se moquer de la religion. Sur ces entrefaites, ce pauvre jeune homme fut atteint d'une maladie ayant tous les caractères de la phtisie ; le malheureux marchait donc à grands pas vers l'éternité. Tremblant pour le sort de son frère, la pieuse dame essaya, mais en vain de lui persuader de se préparer à la mort, si prochaine pour lui humainement parlant. Mais chaque fois qu'elle ouvrait la bouche pour prononcer le mot de Confession, il entrait dans une fureur et ne lui répondait que par d'horribles blasphèmes. Sa pauvre sœur en était consternée et désolée à un point qu'on ne saurait dire. Cependant la Santissima Bambina lui réservait la plus douce consolation. Un jour, s'approchant du malade pour lui présenter à boire, elle eût soin de mêler à l'eau un peu de coton béni. Le malade but quelques gorgées, et au même instant survint le Curé de la paroisse. La bonne dame demanda à son frère s'il voulait bien le recevoir ; celui-ci répondit que ce qu'il voulait c'était d'être laissé tranquille. A cette annonce, le Curé se retira, disant qu'en cas d'accident, aussitôt averti il serait là. Peu après, le malade demanda lui-même d'un ton très calme à sa sœur si le Curé était encore dans la maison. « Et pourquoi me le demandes-tu ? », lui dit-elle. A quoi il répondit : « Je désire le voir... lui parler... me confesser. » On peut s'imaginer l'étonnement et la joie de la pieuse sœur à cette réponse inattendue ! En toute hâte, elle fait appeler le Curé, qui en un instant est au chevet du malade, et reconnaît en lui un de ces changements opérés par la Droite du Très-Haut : le pauvre moribond était devenu plein de résignation, le pécheur endurci était un pénitent sincère, le contempteur obstiné des Sacrements était animé du désir de se réconcilier avec Dieu et affamé du Pain des Anges. L'heureux converti de Marie Enfant reçut, en effet, toutes les consolations et les secours de la Religion, avant d'être, par la mort, séparé de sa sœur et des autres membres de sa famille fondant en larmes, larmes de douleur, parce que le défunt leur était enlevé, mais aussi larmes pleines de suavité et d'intime douceur devant une mort si belle, dans laquelle se révélait bien la puissance de Marie Enfant auprès de Dieu, en faveur de ceux qu'on Lui recommande avec confiance.

 

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