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31 mars 2018

Le Mois de la Passion

Le Mois de la Passion

ou la Science du Crucifix

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Premier jour

Le Crucifix nous apprend combien est terrible la vengeance que Dieu tire du péché

 

I. Ce sont les péchés des hommes qui ont attaché Jésus-Christ à la Croix. Les Juifs n’ont été que les instruments de la Justice Divine. Il s’était chargé des péchés du monde ; et Dieu, oubliant, pour ainsi dire, qu’Il était Son Fils bien-aimé, a épuisé en Lui toutes les rigueurs de Sa Justice. Il l’a livré à la mort. Il a été frappé, dit le Prophète, de la main de Dieu, à cause de nos péchés. Il a fallu qu’il les portât et qu’il les expiât sur la Croix.

Si Jésus-Christ, pour expier des péchés qu’Il n’avait pas commis, n’a trouvé dans son propre Père aucune miséricorde, que deviendront les pécheurs mêmes, si une mort impénitente les fait tomber entre les mains de Dieu ? Si, Comme l’a dit le Sauveur Lui-même, la plus affreuse rigueur s’est exercée sur l’arbre fertile et sur le bois vert, que fera-t-on du bois sec et de l’arbre stérile et infructueux ?

II. Le moindre sentiment de douleur, la plus légère humiliation aurait été dans le Fils de Dieu un mérite infini : cependant il a fallu, pour expier nos péchés, qu’il passât par tous les genres de douleurs et d’opprobres : il a fallu qu’il épuisât jusqu’à la lie le calice de la colère divine. Où donc une vile créature, coupable devant Dieu, trouvera-t-elle des douleurs et des tourments infinis, et des forces pour les porter, afin de satisfaire à l’infinie la gravité de ses offenses ?

III. Les satisfaction d’une créature coupable envers Dieu étant bornées et sans proportion avec sa grandeur infinie, la Justice divine prendra l’infinité de ses vengeances sur l’éternité qui n’aura pas de fin. Il en sera de cette redoutable Justice comme de la Miséricorde Divine : celle-ci est infinie parce que nous l’éprouvons dans les mérites infinis du Fils de Dieu, notre Sauveur : celle-là sera infinie parce que les rigueurs n’auront jamais de fin. C’est donc une chose horrible et effroyable de tomber entre les mains d’un Dieu vivant.

IV. Le Calvaire est pour nous un théâtre où éclatent ces grandes vérités. Nous y voyons la Justice infinie de Dieu dans la terrible vengeance qu’Il tire de Son propre Fils. Nous y voyons Sa Miséricorde infinie dans l’acceptation qu’Il fait du Sacrifice de Sa Vie pour l’expiation de nos péchés. Si, faute de nous laver dans le Sang précieux de Notre Seigneur, nous ne devenons pas les objets de Sa Miséricorde, attendons-nous à l’être de Sa Justice dont les rigueurs seront infinies, du moins dans leur durée.

 

Texte extrait du Mois de la Passion ou la Science du Crucifix, aux Editions Saint Jean

 

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30 mars 2018

Le Mois de la Passion

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Le Mois de la Passion

ou la Science du Crucifix

 

Veille du premier jour

Combien il est juste de se soumettre à Dieu, à l’exemple de Jésus-Christ

 

I. Considère, ô mon âme, combien est grande la Majesté de Dieu, puisqu’il a fallu, pour lui rendre l’hommage qui lui est dû, qu’un Homme-Dieu, Son Fils unique, s’anéantit devant Lui, et se rendit obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la Croix.

Obéissance admirable, mais sanglante et terrible ! Dans la mort de Son Fils, Dieu a signalé son souverain pouvoir ; Il a fait éclater les droits de Son autorité, Il a été glorifié comme Il le mérite. Pour rendre un digne hommage à la souveraine grandeur de Dieu, il ne fallait rien moins que l’obéissance et l’anéantissement d’un Homme-Dieu.

II. Après un si grand exemple, qui osera résister à Dieu ? Des vers de terre, comme nous, oseront-ils secouer le joug de l’obéissance, sous lequel Jésus-Christ a plié et sous lequel il est mort ?

III. Considère, mon âme, ton Sauveur attaché à la Croix. Elle a été le terme de toute ses obéissances. Ce n’est qu’après avoir accompli dans le cours de sa vie toutes les Volontés de Son Père, qu’Il y est mort, et y a consommé Son Sacrifice. Pourrais-tu refuser à ton Dieu ta soumission et n’accomplir de ses Volontés que celles qui sont conformes à tes inclinations ?

IV. Considère surtout avec quel amour, avec quel zèle et quel respect Jésus-Christ s’est montré obéissant. « Je ne fais rien, dit-Il Lui-même, que ce qui plaît à Mon Père ; Ma nourriture est d’accomplir Sa Volonté : Mon Père, que Votre Volonté s’accomplisse et non la Mienne ». La seule consolation qu’il paraît avoir sur la Croix, c’est quand, avant d’expirer, se rappelant qu’Il avait accompli toutes les Volontés de Son Père, Il dit, en s’écriant avec une force toute divine : « Tout est consommé ».

V. Que signifient, ô mon âme, ces paroles de Saint Paul : « Jésus-Christ s’est rendu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la Croix » ? que signifient celles que prononça Jésus-Christ Lui-même dans un triste état de sanglante agonie : « O Mon Père, que Votre Volonté soit faite, et non la mienne » ?

Jésus-Christ comprenait la grandeur et la Majesté infinie de Dieu. Il savait que rien n’est plus juste et raisonnable que de se soumettre à Lui, et quoique, comme Son Fils unique Lui fut égal, Il a voulu ajuster à ses éminentes qualités celle de Son Serviteur, se faisant gloire et s’estimant heureux de mourir par Ses ordres.

Imitons ce glorieux exemple, nous qui, par notre nature, sommes les esclaves de Dieu, et ne sommes ses enfants que par Sa grâce. Nous Lui devons une soumission parfaite, parce qu’Il est notre Souverain Seigneur ; nous la Lui devons parce qu’Il est notre Père ; et en nous soumettant à Ses ordres, nous Lui faisons en même temps hommage de notre dépendance, et nous Lui témoignons notre amour.

 

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Texte extrait du Mois de la Passion ou la Science du Crucifix, aux Editions Saint Jean

 

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28 décembre 2017

Le Mois de Jésus Naissant

Le Mois de Jésus Naissant

Un mois proposé par l’Etoile Notre Dame

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29 décembre

La sainte famille

 

« Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche ». (Luc 2,16).

La réalité dominante de ce que fut la vie de Jésus, Marie et Joseph dans leur petite ville de Nazareth où Joseph exerçait le métier de charpentier, c'est la simplicité. Bien que d'ascendance illustre par ses aïeux - puisqu'elle descendait du roi David - la Sainte Famille menait, au milieu d'une nombreuse parenté, la vie d'un foyer modeste, ni pauvre ni riche, gagnant à la sueur de son front le pain quotidien et respectant les lois administratives et sociales de son peuple. Rythmée par la prière commune à la synagogue, les rites et les nombreuses fêtes religieuses du judaïsme (dont entre autres, le rite de la circoncision, la fête des Tentes, le pèlerinage au temple de Jérusalem), la vie de prière de la Sainte Famille était extérieurement celle de tout bon Israélite pratiquant de l'époque. Pourtant, derrière la modestie de ce comportement respectueux des us et coutumes de sa culture, la Sainte Famille vivait une réalité tellement grandiose, que seuls silence et discrétion pouvaient assurer au Foyer de Nazareth la sérénité nécessaire au développement du plan de Dieu : donner naissance au Messie tant attendu depuis des siècles par le peuple hébreu, Jésus, le Christ-Sauveur du monde, et veiller sur son enfance et son adolescence jusqu'à ce qu'Il atteigne sa pleine maturité d'homme et puisse commencer sa vie publique et la prédication de son Evangile. C'est en effet dans l'humble demeure de Nazareth que commencèrent à se dérouler, entre les membres de la Sainte Famille, les premières pages de ce Nouveau Testament que le Ciel, en son Verbe fait chair, est venu donner aux hommes, par amour et pour le salut de tous. Le témoignage du Christ et de ses parents montre aussi l'immense rayonnement que peut atteindre une vie familiale commune vécue en Dieu, dans la simplicité et dans un grand amour partagé.

La Sainte Famille met en évidence les attitudes fondamentales pour toute famille : personne n'appartient à personne, et chacun agit selon sa propre vérité, qui réside dans sa relation à Dieu.

 

Méditation

 

O mon âme ! Où trouver cette foi admirable que la sainte Famille a manifestée à la face de la terre ? Foi humble et docile. Les membres de cette famille ne délibèrent pas sur la conduite qu'ils ont à tenir quand Dieu les appelle. Ils ne sont pas inquiets sur les moyens qui leur resteront pour pourvoir à leurs besoins, après qu'ils auront renoncé à leurs propres projets pour suivre les appels de Dieu. Ils obéissent sans répliquer à la voix de Dieu et s'attachent à lui pour ne jamais le quitter.


Prière

 

Seigneur Jésus ! Attachez mes pas aux vôtres, pour que je ne suive plus que vous. Aidez-moi à vous respecter comme mon maître, à vous aimer comme mon Sauveur, à vous adorer comme mon Dieu. Ayez pour moi toute la tendresse d'un père qui me fera partager ses inquiétudes, ses consolations, ses douleurs. Ouvrez-moi votre cœur et priez votre père afin que je sois fortifié dans mes faiblesses, soulagé dans mes souffrances, consolé dans mes afflictions, rassuré dans mes terreurs.


Résolution : Je ne me laisserai pas aller au découragement dans les tentations. J'invoquerai avec confiance le secours du ciel pour obtenir la grâce de n'être pas vaincu par le démon. Je ne manquerai jamais de témoigner à Dieu ma reconnaissance lorsqu'il m'aura fait éviter le danger.


Fin du Mois de Jésus Naissant

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Prochain mois de dévotion : le Mois de la Passion de Jésus

Rendez-vous le 30 mars

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27 décembre 2017

Le Mois de Jésus Naissant

Le Mois de Jésus Naissant

Un mois proposé par l’Etoile Notre Dame

Saints Innocents

28 décembre

Le massacre des saints innocents

 

« Alors Hérode, voyant que les mages l'avaient trompé, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants de moins de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d'après la date qu'il s'était fait préciser par les mages. Alors s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Jérémie : « Un cri s'élève dans Rama, des pleurs et une longue plainte : c'est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas qu'on la console, car ils ne sont plus ». (Matthieu 2, 13-18).

La violence au berceau ! Abomination ! La folie paranoïaque d'Hérode est incontestable. Ce genre de projet lui ressemble, lui qui fit assassiner son épouse et plusieurs de ses enfants. Le passage est inséré au cœur de l'épisode de Jésus en fuite avec ses parents en Egypte. Il rejoint ainsi l'événement fondateur du Peuple élu : le massacre orchestré par Pharaon (Exode 1-2). La clé du récit est là. L'enfant Jésus échappe à la mort, comme le fut l'enfant Moïse sauvé par Dieu en vue de sa mission. Jésus, dès ses premiers instants de vie, revit l'histoire du Salut du Peuple. Jésus est bien le Seigneur qui accompagne le Peuple, de la violence de l'Exode jusqu'à la violence de la Passion. Le massacre des innocents annonce ainsi le massacre de l'Innocent, dont le don sauvera définitivement le Peuple. Jésus, le nouveau Moïse, accomplit ainsi les Écritures. En citant Jérémie 31,15, Matthieu fait allusion à d'autres événements douloureux et violents vécus par le Peuple de Dieu. Rachel, « la mère » des tribus du nord d'Israël, pleure ses fils et ses filles déportés par les Assyriens. C'est de Rama (l'un des lieux probables, avec Bethléem, du site de la tombe de Rachel) que les tribus du Sud partirent pour Babylone lors de l'Exil (Jérémie 40,1).

 

Méditation

 

O mon âme ! Dès les premiers moments de l'histoire d'Israël jusqu'à la naissance du Messie, la violence frappe. Dieu est innocent de ces carnages, il se met toujours du côté des violentés, solidaires de ceux qui souffrent et leur offrant le Salut. Jésus annonce ce Dieu, bien plus, il est Dieu !


Prière

 

Seigneur, demeurez avec nous pour être notre force, notre refuge et notre libérateur dans les jours de désolation. Demeurez avec nous et nous nous efforcerons de réparer par la sincérité de nos adorations et de nos hommages les profanations auxquelles votre amour pour nous vous tiendra exposé.

 

Résolutions : Je m'éloignerai autant que je pourrai des divertissements du monde. J'aurai en horreur ses spectacles, ses assemblées nocturnes et je m'abstiendrai de temps en temps des plaisirs qui me paraîtront innocents et permis. Je considérerai souvent l'ineffable bonté du Fils de Dieu qui veut bien habiter parmi les hommes. Je m'estimerai infiniment heureux de pouvoir fréquenter la maison du Seigneur, et je n'y paraîtrai jamais qu'avec recueillement et dévotion.


Un Je vous salue Marie

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26 décembre 2017

Le Mois de Jésus Naissant

Le Mois de Jésus Naissant

Un mois proposé par l’Etoile Notre Dame

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27 décembre

Pauvre parmi les pauvres

 

« Marie mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire. Dans les environs, se trouvaient des bergers. L'Ange du Seigneur s'approcha et leur dit : « Aujourd'hui vous est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ». (Luc 2, 7-10).

« Rien de merveilleux, rien d'extraordinaire, rien d'éclatant n'est donné comme signe aux bergers, commentait récemment le pape Benoit XVI. Ils verront seulement un enfant entouré de langes qui, comme tous les enfants, a besoin de soins maternels ; un enfant qui est né dans une étable et qui, de ce fait, est couché non pas dans un berceau, mais dans une mangeoire. Le signe de Dieu est l'enfant, avec son besoin d'aide et sa pauvreté ».

Cette simplicité est frappante en effet : le fils de Dieu n'est pas venu avec puissance ni grandeur visible. Il ne s'est pas imposé. Ainsi, en l'absence de place dans la salle commune, Il s'est contenté d'une mangeoire, habituellement réservée aux animaux. Dans l'étonnant déroulement de cet événement inouï – le Fils de Dieu s'est fait homme ! -, les Pères de l'Eglise ont vu bien des signes : d'abord parce que l'enfant de Bethléem est né pauvre parmi les pauvres qu'étaient les bergers. Également parce qu'enfant, il est faible et sans défense. Jésus vient ainsi parmi les hommes en partageant en tout leur condition humaine, à l'exception du péché. Il dira d'ailleurs plus tard « J'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi ! ».

Il ne parlait pas, alors, des circonstances de sa naissance. Mais il exprimait ce que nous constatons lors de sa naissance : Il s'identifie à chacun de nous. « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait ».

Par ailleurs, la venue des rois mages manifeste que le Fils de Dieu est venu pour les hommes de tous les pays et de tous les temps. Et en effet, à la fin de sa vie terrestre, Jésus enverra ses apôtres en mission en leur disant : « Allez dans le monde entier, proclamez l'Evangile à toute la création ». La mangeoire, enfin, symbolise l'autel. Pour vivre, l'homme a besoin de nourriture. Mais, comme Jésus le dira souvent au cours de sa vie publique, l'homme n'a pas seulement besoin de pain, il a aussi besoin de nourriture pour son âme, d'un sens à donner à sa vie. C'est pourquoi les Pères de l'Eglise considèrent que la mangeoire est le symbole de l'autel, sur lequel est déposé le Pain, qui est le Christ lui-même : la vraie nourriture pour le cœur. De même, dans l'hostie consacrée au cours de la messe, il a l'humble apparence d'un morceau de pain. (Extrait de www.eglise.catholique.fr)

 

Méditation

 

O mon âme ! Viens mourir et renaître dans l'Eucharistie ! Et je meurs aussi dans chaque eucharistie, comme le dit saint Paul : « Je meurs chaque jour » (Rm 15). Si nous mourons dans l'eucharistie, nous savons que c'est pour avoir la vie nouvelle (du christ). La messe doit être précédée par une vie de prière intense à la maison. La célébration de l'eucharistie sera dense si chaque chrétien cultive une profonde intériorité et une intense vie de prière quotidienne. (Cardinal Robert Sarah).


Prière

 

Divin Enfant Jésus, ayez pitié des gens tout seuls, ayez pitié des âmes solitaires. Recueillez-les tous, prenez-les toutes avec Vous en ce soir de fête, en cette nuit d'Amour, en cette aurore de paix et d'espérance, afin que leur cœur endolori, leur âme en détresse trouvent un refuge près du plus aimant, du plus doux, du plus tendre, du seul tout-puissant et vrai Ami. Si je les sais, si je les sens blottis près de Vous, ô mon Roi ! Toutes mes souffrances seront fondues, oubliées dans l'amour. Saint Enfant de la crèche, qui apportez la bénédiction sur la terre, venez dans les âmes qui Vous attendent, Vous appellent, faites briller en elles votre Ciel, votre demeure aimée, votre maison de repos, votre crèche bénie…(Marthe Robin)


Résolutions : Pendant l'Eucharistie je laisserai mourir en moi le vieil homme et je la vivrai comme une nouvelle naissance en pensant à Jésus dans cette mangeoire.


Un Je vous salue Marie

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24 décembre 2017

Le Mois de Jésus Naissant

Le Mois de Jésus Naissant

Un mois proposé par l’Etoile Notre Dame

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25 décembre

Saint jour de Noël

l'adoration des bergers

 

« Ils se dépêchèrent d'y aller et ils trouvèrent Marie et Joseph, ainsi que le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant ». (Luc 2,16-17).

« Marie gardait le souvenir de tout cela et le méditait dans son cœur. Puis les bergers repartirent en célébrant la gloire de Dieu et en lui adressant des louanges à cause de tout ce qu'ils avaient entendu et vu et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé ». (Luc 2, 19-20).

« Les bergers arrivent à la crèche, regardent discrètement mais n'osent pas entrer. L'un d'eux soupire bruyamment.Joseph se retourne et vient à la porte (ou plutôt près de la couverture qui sert de porte). « Qui êtes-vous ? » « Des bergers. Nous vous apportons de la nourriture et de la laine. Nous venons adorer le Sauveur ». « Entrez ! » dit Joseph. Et tous les bergers, soudain enhardis, s'avancent avec leurs cadeaux. Marie se retourne et sourit : « Venez » dit-elle. « Venez ! » et elle les invite de la main et par son sourire et elle prend le garçon qui a vu l'ange et l'attire à elle, tout près de la crèche. Et l'enfant regarde, radieux. Les autres, invités aussi par Joseph, s'avancent avec leurs cadeaux, et avec des paroles brèves, émues, les déposent aux pieds de Marie. Ils regardent le petit Bébé qui pleure doucement et ils sourient, émus et heureux. L'un d'eux plus hardi dit : « Prends, Mère, elle est soyeuse et propre. Je l'avais préparée pour le bambin qui va bientôt naître chez nous, mais je te la donne. Mets ton Fils dans cette laine, elle sera douce et chaude ». Et il offre une peau de brebis, une très belle peau avec une longue toison de laine toute blanche.

Marie soulève Jésus et l'en enveloppe. Elle le montre aux bergers qui, à genoux sur la litière du sol, le regardent extasiés. Ils se font plus hardis et l'un d'eux propose : « Il faudrait Lui donner une gorgée de lait ou mieux de l'eau et du miel. Mais nous n'avons pas de miel. On en donne aux tout petits. J'ai sept enfants, je suis au courant... » « Voilà du lait. Prends, Femme ». « Mais il est froid. Il faut du chaud. Où est Elie ? C'est lui qui a la brebis ». Elie doit être l'homme au lait, mais il n'est pas là. Il s'est arrêté dehors et regarde par une fente et il est perdu dans l'obscurité de la nuit. « Qui vous a amenés ici ? » « Un ange nous a dit de venir et Elie nous a conduits. Mais où est-il à présent ? » Un bêlement de la brebis le trahit. « Avance, on demande de toi ». Il entre avec la brebis, intimidé d'être le plus remarqué. « C'est toi ? » dit Joseph qui le reconnaît. Et Marie lui sourit en disant : « Tu es bon ». Ils traient la brebis, et trempant l'extrémité d'un linge dans le lait chaud et écumeux, Marie baigne les lèvres du Petit qui suce cette douceur crémeuse. Ils sourient tous, et plus encore lorsque avec le coin de la toile encore entre les lèvres, Jésus s'endort dans la tiédeur de la laine.

« Mais vous ne pouvez rester ici. Il fait froid et humide. Et puis... avec cette odeur d'animaux ! Ça ne va pas... et ça ne va pas pour le Sauveur ». « Je le sais » dit Marie avec un grand soupir. « Mais il n'y a pas de place pour nous à Bethléem ». « Prends courage, ô Femme. Nous allons te chercher une maison ». « Je vais en parler à ma patronne, dit l'homme au lait, Élie. Elle est bonne. Elle vous accueillera, dut-elle vous céder sa pièce. Dès qu'il va faire jour, je lui en parle. Elle a sa maison toute pleine, mais elle vous donnera une place ». « Pour le Petit au moins. Moi et Joseph, n'importe si nous restons encore par terre. Mais pour le Petit... » « Ne soupire pas, Femme, j'y pense. Je raconterai à beaucoup de gens ce qui nous a été dit. Vous ne manquerez de rien. Pour le moment, prenez ce que notre pauvreté peut vous donner. Nous sommes des bergers... » « Nous sommes pauvres, nous aussi" dit Joseph. "Et ne pouvons vous dédommager ». « Oh ! Nous ne voulons pas ! Même si vous le pouviez nous ne le voudrions pas ! Le Seigneur nous a déjà récompensés. La paix, il l'a promise à tout le monde. Les anges disaient : « Paix aux hommes de bonne volonté. » Mais à nous, il l'a déjà donnée car l'ange a dit que cet Enfant, c'est le Sauveur, le Christ, le Seigneur. Nous sommes pauvres et ignorants, mais nous savons que les Prophètes disent que le Sauveur sera le Prince de la Paix et à nous il a dit d'aller l'adorer. Ainsi il nous a donné sa paix. Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et gloire à celui qui est son Christ ! Et toi, sois bénie, Femme qui l'a engendré ! Tu es Sainte puisque tu as mérité de le porter ! Commande-nous, comme une Reine, car nous serons contents de te servir. Que pouvons-nous faire pour toi ? » « Aimer mon Fils, et avoir toujours dans le cœur vos pensées de maintenant ».

Le Fils du Très Haut est étendu dans l'étable de Bethléem « Maison du pain ». Il est environné de tous les attributs de la pauvreté. Est-ce bien cet enfant attendu depuis un grand nombre de siècles ? Celui qui est appelé à remplir les plus glorieuses destinées ? Son apparition sur la terre doit occuper la première place dans les annales du monde. Le moment où il a vu le jour sera salué par tous les peuples de la terre comme l'aurore de leur délivrance. Les entrailles qui l'ont porté seront appelées bienheureuses de génération en génération. De l'époque de sa naissance, datera un nouvel ordre de siècles qui remplacera chez les nations à venir la mémoire de leur fondation. Cet enfant extraordinaire établira un empire qu'aucun autre ne pourra soutenir la puissance. Il changera la face du monde. Approchons-nous donc de l'humble séjour qui renferme l'auteur de notre salut, et vénérons les moyens ineffables et incompréhensibles par lesquels Dieu arrive à l'exécution de ses projets éternels.

Ô si la terre connaissait le prix du trésor qu'elle possède ! Comme on s'empresserait de préparer à ce divin Enfant la place la plus honorable dans les hôtelleries dont il ne peut avoir l'entrée ! Que dis-je, les rois les plus puissants environneraient son berceau et se disputeraient le bonheur de le recevoir dans leurs palais. Mais non, Jésus Christ s'étant chargé d'expier en sa personne toutes les iniquités du monde, il sera appelé l'homme des douleurs ; dès les premiers moments de sa naissance. Il boira la coupe des souffrances et des humiliations, et jusqu'au sommet du calvaire, sa vie ne sera qu'un continuel martyre. Je le vois, ce saint enfant, dans le pauvre asile qu'il a choisi pour y faire entendre ses premiers soupirs. Hélas ! Il n'a pas où reposer sa tête, et pour tout témoin de sa naissance adorable, il ne se trouve là que quelques bergers couverts de haillons, qui se prosternent devant lui. Et pourtant que je ne me trompe pas, sous cet aspect extérieur de pauvreté et d'abandon, je dois adorer mon Rédempteur et mon Dieu ». (Maria Valtorta – T.1, chapitre 49).

 

Méditation

 

O mon âme ! Entre avec les bergers dans l'étable où repose ton Sauveur. Je n'ai pas été assez heureux pour assister avec les bergers au grand spectacle de votre naissance temporelle. Je n'ai pu recueillir vos premières larmes, ni adoucir vos premières souffrances, mais puisque je peux aujourd'hui me procurer la même consolation, puisqu'il ne tient qu'à moi de préparer à votre enfance un lieu où elle pourra goûter le calme et le repos, daignez m'admettre dans votre crèche, pour que je m'y pénètre de la grandeur des peines que vous endurez. Apprenez-moi à rendre utile pour mon salut la méditation des grands exemples de pauvreté et d'abnégation que vous me proposez. Je veux être rempli de pitié en voyant l'état d'abjection où votre charité pour moi vous a réduit. Je veux vous apporter le soulagement qui est en mon pouvoir et ne pas augmenter vos souffrances.


Prière

 

O mon divin Jésus ! Que ma charité est imparfaite ! Que mon zèle est faible et languissant ! ...Vous vous soumettez aujourd'hui à une loi humiliante qui vous confond avec la foule des pécheurs, et vous daignez répandre les premières gouttes de ce sang précieux qui doit un jour arroser le calvaire. Quelle honte pour moi qui tiens un compte si exact des petits sacrifices que je vous fais. Combien je suis confus et affligé lorsque je compare à votre soumission l'esprit d'indocilité que je manifeste toutes les fois qu'il me faut satisfaire à des obligations qui répugnent à ma nature corrompue ! Ô Jésus ! Ô mon Sauveur ! Donnez-moi la grâce de pouvoir surmonter cet amour propre, cette vanité qui me tyrannisent. Faites que je mette toute ma gloire à me combattre moi-même, à subjuguer mes mauvais penchants, et à me montrer docile à vos saintes inspirations.

Résolutions : Je vais m'appliquer à détacher mon cœur de toute affection pour les biens de la terre. Je regarderai les richesses comme un des obstacles les plus dangereux que puisse rencontrer un chrétien dans le chemin du salut, et je n'en userai que pour satisfaire mes besoins, réservant le superflu pour les pauvres. Je prierai Dieu d'augmenter a foi et de me remplir de courage pour la confesser hautement devant les hommes.

 

Un Je vous salue Marie

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Saint et Joyeux Noël à toi, cher lecteur,

Que la paix et la joie de Jésus t'accompagnent,

et que descendent sur toi toutes les bénédictions du Seigneur!

 

 


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20 décembre 2017

Le Mois de Jésus Naissant

Le Mois de Jésus Naissant

Un mois proposé par l’Etoile Notre Dame

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21 décembre

Marie Mère du Roi

 

« Le roi se leva à sa rencontre et se prosterna devant elle, puis il s'assit sur son trône, on mit un siège pour la mère du roi et elle s'assit à sa droite ». (1 R 2,19)

L'expression « mère du roi », dans la Bible, fait référence à la mère du roi Salomon assise à la droite du roi. Dès son « Fiat », le Cœur de Marie et de Jésus ont été si unis qu'ils sont devenus Un. La Vierge des vierges, la Toute Sainte, Celle qui allait donner vie au Fils Unique de Dieu, et devenir la Théotokos : Mère de Dieu, porte ce titre de Mère du Roi. Plus tard, lorsque la Sainte Vierge sera montée au ciel avec son corps et son âme, par la puissance du Saint Esprit, Elle sera assise à la droite du « Roi du ciel et Sauveur Jésus Christ » qui est assis à la droite de son Père. Elle est pour toujours être proclamée dans le Ciel comme : Mère du Roi des rois. Du cœur de la mère, les enfants reçoivent la vie naturelle, le premier souffle, le sang vivifiant, les palpitations du cœur. En regardant la dépendance du petit enfant dans les premiers temps de sa gestation dans le sein maternel, nous pourrions presque dire que le cœur de la mère est le cœur de son enfant. Quand Marie a porté dans son sein, le Fils du Père Eternel, son Cœur est, en quelque sorte devenu le cœur d'un nouveau fruit qui est le Christ, le Verbe de Dieu.

 

Méditation

 

O mon âme ! Prends-tu conscience que la vie dans le Christ est aussi une vie par Marie, Parce que Jésus a pris de Marie, son Corps et son Sang. Sois emplie de gratitude, ô mon âme, pour le grand miracle que Dieu a opéré en Marie : le Père a enclos son Fils, comme s'il en était le premier tabernacle. Marie a été le premier ostensoir qui l'a gardé, et c'est le sang de son Cœur Immaculé qui a fourni au Fils de Dieu sa vie et son humanité, lui de qui nous recevons tous « grâce pour grâce » (Jn 1,16). Voilà pourquoi Marie, cette Mère du Roi admirable doit être ton refuge et ton chemin qui mène à Dieu.

 

Prière


Je place en vous toutes mes espérances, tout mon salut. Agréez-moi pour votre serviteur, et recevez-moi sous votre protection, ô Mère des miséricordes. Et puisque vous êtes si puissante auprès de Dieu, délivrez-moi de toutes les tentations ou obtenez-moi la force de les vaincre jusqu'à la mort. O ma Mère, par l'amour que vous portez à Dieu, je vous prie de m'assister toujours, mais surtout au dernier moment de ma vie. Ne m'abandonnez point que vous ne me voyez en sûreté au ciel, occupé à vous bénir et à chanter vos miséricordes pendant toute l'éternité. Ainsi je l'espère. (Saint Alphonse-Marie de Ligori)


Résolutions : Je n'oublierai pas de remercier la Mère du Roi des rois pour toutes les grâces que cette Médiatrice de toutes les grâces m'aura obtenues.


Un Je vous salue Marie

 

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19 décembre 2017

Le Mois de Jésus Naissant

Le Mois de Jésus Naissant

Un mois proposé par l’Etoile Notre Dame

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20 décembre

Marie Mère de Dieu eucharistie

 

« Un grand signe apparut dans le ciel : une femme, vêtue du soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. Elle était enceinte et criait dans le travail et les douleurs de l'enfantement. Alors un autre signe apparut dans le ciel : C'était un grand dragon rouge feu. Il avait sept têtes et dix cornes et, sur ses têtes, sept diadèmes. Sa queue, qui balayait le tiers des étoiles du ciel, les précipita sur la terre. Le dragon se posta devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l'enfant dès sa naissanceé. (Apocalypse 12, 1-4)


Combien Marie est élevée par ce titre


Saint Thomas et saint Bonaventure ne trouvent rien de comparable à la qualité de Mère de Dieu, qui appartient à Marie. Dieu seul est grand, mais la Vierge sainte approche des perfections de la divinité ; elle touche à l'infini ! « Écoute, homme ! S'écrie là-dessus saint Anselme, contemple et admire ! Le Père céleste avait un fils unique et consubstantiel ; mais il n'a pas voulu que ce Fils ne soit qu'à lui seul. Il en a fait part à Marie qui est véritablement sa Mère sur la terre, comme il est son Père dans le ciel. Quel mystère ! Quel autre miracle encore que Dieu a pu opérer ? La virginité et la fécondité jointes ensemble ; une Vierge qui conçoit dans le temps le même Fils que Dieu, avant tous les siècles, a produit dans l'éternité ». Qui jamais avant Marie n'entendit rien de semblable ? Une femme disait, en montrant ses enfants : « Voilà ma gloire, voilà ma couronne ». Cependant, la renommée qu'avaient acquise ses enfants n'était que l'écho d'un peu de bruit qu'ils avaient fait dans le monde. Mais l'enfant que Marie nous montre et qu'elle peut justement appeler sa gloire et sa couronne, c'est le vrai Fils de l'Eternel, le Sauveur des hommes. Dieu ! Quelle élévation, quelle gloire pour une simple créature !

Toutefois, en étant enfants de Marie, nous n'avons rien à envier au bonheur de la Mère de Jésus, puisque par la sainte communion nous devenons participants de ce même bonheur. En effet, l'Eucharistie n'est-elle pas une extension du divin mystère de l'Incarnation et chacun de nous, après avoir communié, ne peut-il pas s'écrier : Mon Dieu est à moi, je le possède et ce Dieu, malgré sa puissance, ne peut rien me donner de plus grand que lui-même ! Que mon âme le bénisse à jamais : Magnificat ! Désormais donc, regardons la communion comme le plus sublime honneur auquel nous puissions aspirer, et approchons-nous souvent de l'eucharistique. Sainte Gertrude aurait passé, nous assure-t-elle, à travers des épées pour se rendre à la sainte table. Marie ! Que cet empressement soit aussi le nôtre, au moins aux beaux jours de vos fêtes !

 

Méditation

 

O mon âme ! Comprends-tu ce grand mystère ? Puisqu'il n'y a en Jésus-Christ qu'une seule personne, Marie est la mère cette personne, et puisque cette personne est la personne du Fils de Dieu, Marie est véritablement Mère de Dieu. A l'instant même où elle acquiesça à la parole de l'archange, le Saint-Esprit forma de sa chair virginale une chair capable de recevoir une âme humaine et, à ce même instant, cette chair, vivifiée par cette âme raisonnable, fut unie substantiellement au Verbe divin. Puisque la nature humaine du Seigneur entra ainsi, dès que formée au sein de Marie, dans la personne du Verbe, cette personne est née de Marie.


Prière


Vierge très sainte et immaculée, ma Mère, ô Marie, à vous qui êtes la Mère de mon Seigneur, le refuge des pécheurs, j'ai recours à vous aujourd'hui, moi, le plus misérable de tous. Je vous vénère, ô grande Reine, et je vous remercie de toutes les grâces que vous m'avez faites jusqu'ici, spécialement de m'avoir délivré de l'enfer, que j'ai si souvent mérité. Je vous aime, ô ma Souveraine très aimable, et pour votre amour, je m'engage à vous servir toujours, et à faire tous mes efforts pour que vous soyez aussi aimée par les autres. (Saint Alphonse-Marie de Liguori)


Résolutions : Je me consacrerai chaque jour à Marie, la Mère de mon Sauveur. A chaque difficulté, j'aurai recours à l'aide de Marie, en lui disant : « Marie, passe devant moi, secoure-moi ».


Un Je vous salue Marie

 

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18 décembre 2017

Le Mois de Jésus Naissant

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Un mois proposé par l’Etoile Notre Dame

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19 décembre

Le saint Nom de Jésus

 

« C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » (Philippiens 2, 9-11).

C’est bien Dieu qui donna ce nom au-dessus de tout nom, puisque c’est l’archange Gabriel qui l’annonça à Marie. Ce n’est pas à Noël qu’il sera révélé au monde mais quelques jours plus tard lors de la circoncision. A Noël, seule Marie connaîtra et savourera ce Nom : Jésus, son fils, mais aussi le Fils unique de Dieu, Dieu qui sauve. Saint Paul précise que le divin enfant reçut à sa circoncision le nom de Jésus, que l’ange lui avait donné avant qu’il fût conçu dans le sein de Marie. C’était ce nom qui devait faire dans la suite des siècles la joie du ciel, la consolation de la terre, la terreur de l’enfer. C’était ce nom qui invoqué devait guérir les malades, chasser les démons, ressusciter les morts. C’était encore ce nom qui devait adoucir l’horreur des déserts, fortifier les confesseurs et faire triompher les martyrs sur les chevalets et sur les échafauds. C’était ce nom qui devait renverser les idoles, réconcilier les peuples, pacifier l’univers. C’était ce nom enfin qui devait être jusqu’à la consommation des siècles le trésor des chrétiens, et le plus précieux héritage que les pères pussent léguer à leurs enfants.

 

Méditation

 

O mon âme !  Combien de fois n’as-tu pas éprouvé toi-même l’efficacité de ce nom adorable ! Combien de fois ne t’a-t-il pas soutenue dans tes tentations, soulagée dans tes douleurs, consolée dans tes afflictions ! Non, je ne m’étonne plus qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse dans le ciel et sur la terre. Je ne m’étonne plus que l’invocation de ce nom sacré ait opéré dans tous les siècles et opère encore aujourd’hui des effets si merveilleux : c’est le nom dont les élus ne cessent de faire retentir les portiques éternels. C’est le nom gravé par la main du Tout Puissant sur les murs de la Cité sainte, et célébré par les concerts des Intelligences célestes. C’est le nom du Messie promis depuis tant de siècles à la maison d’Israël. C’est le nom du Créateur, du Rédempteur, du Sauveur de tous les hommes. Nom si plein de charmes qu’il ferait tressaillir les réprouvés eux-mêmes, s’il était possible qu’un élu le prononce dans les sombres demeures que ces réprouvés habitent avec les démons.

 

Prière


Que l’invocation du nom sacré que vous recevez aujourd’hui me remplisse de force et de courage lorsque je me verrai exposé aux assauts de l’esprit des ténèbres. Que je ne le prononce jamais qu’avec un profond sentiment de respect et de reconnaissance, et que ce nom adorable se retrouve sur mes lèvres lorsque je serai sur le point de mourir.

 

Résolutions : Je travaillerai sans relâche à lutter contre mes inclinations perverses, et je m’imposerai comme une devoir quelques exercices de piété non commandés, pour suppléer aux œuvres obligatoires dont je me suis si souvent dispensé.

 

Un Je vous salue Marie

 

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17 décembre 2017

Le Mois de Jésus Naissant

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ND de l'Avent (2)

18 décembre

L'attente du Promis aux nations

 

« Voici que vous enfanterez un fils. Il sera grand ; on l'appellera le Fils du Très haut : le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son Père ; il régnera éternellement sur la maison de Jacob et son règne n'aura pas de fin » (Luc 2).

Voilà donc comment Dieu nous décrit le Messie qu'on attend ardemment et qu'on aime. Voilà comment Dieu révèle le mystère ineffable du Messie, de l'Homme-Dieu. C'est ainsi qu'il fut présenté par l'ange Gabriel à Notre Dame. Elle eut foi en Lui.. C'était les paroles mêmes du Roi David. Marie eut foi en la parole de l'ange. Elle dit alors : « Voici la servante du Seigneur ». C'est ainsi que l'ont reçu les Apôtres. Ils ont eu foi en Lui. C'est ainsi qu'il s'est présenté à nous. C'est ainsi que nous le recevrons, nous aussi, dans la foi. L'Avent est un temps d'espérance. A la naissance de Jésus, toutes sortes de promesses divines que Dieu avait faites auparavant se sont réalisées. Pour nous, Noël n'est ainsi pas seulement une fête marquée par le recueillement ou les traditions, mais c'est également la confirmation que Dieu réalise tout ce qu'il a promis. Cela nous conforte dans l'assurance de la foi, selon laquelle toutes les promesses qui se rapportent à la seconde venue de Christ se réaliseront bientôt à leur tour. Le temps de l'Avent doit nous inciter à avancer vers la venue de Christ dans le silence et la profondeur. Comme il est dit dans ce cantique connu :

 

« Ouvrez les portes de vos cœurs

et accueillez le Rédempteur !

Qu'il soit chez vous le bienvenu,

Car il apporte le salut !

Il vient avec ses dons parfaits,

Il vous promet bonheur et paix.

Louez avec ferveur

La grâce du Seigneur ! »

 

Méditation

 

O mon âme ! L'Avent est bien davantage que la période précédant Noël. Car l'Avent te rappelle en même temps le retour de Jésus-Christ. Jésus-Christ a prévu de revenir. Crois-tu, ô mon âme en la promesse du retour de Jésus-Christ. Il revient pour prendre les siens d'entre les morts et les vivants auprès de lui. Cet événement n'est pas le Jugement Dernier, mais l'enlèvement de l'Épouse de Christ pour les noces de l'Agneau (Ap 19,7). Le retour de Jésus est comme un événement proche et certain, vecteur du salut et de la communion avec Christ, et, par conséquent, source de réconfort dans les détresses (Romains 8, 17-18). Sois dans la joie, ô mon âme, car celui qui tient toujours ses promesse va revenir et c'est cette Bonne Nouvelle qui continue à être adressée à tous les hommes.


Prière

 

Mon doux Rédempteur, je ne serai pas plus longtemps insensible. Donnez-moi la grâce de devenir un apôtre qui répandra jusqu'au bout du monde la Bonne Nouvelle. Je ne veux pas seulement attendre passivement, mais travailler à cette œuvre de salut, de joie, d'espérance et d'amour.


Résolutions : Je regarderai les pauvres comme les membres de Jésus. J'aurai la plus grande confiance dans l'efficacité de leurs prières. Je tâcherai de les consoler du mépris que le monde affecte de leur témoigner. Lorsque je m'adresserai à Dieu pour le prier, je travaillerai à avoir un grand recueillement et une grande ferveur.

 

Un je vous salue Marie

 

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