Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Images Saintes
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Images Saintes
  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
martyrs
15 novembre 2011

Le Serviteur de Dieu Georges de Geel

358_001

Le Serviteur de Dieu Georges de Geel

Frère Mineur Capucin Martyrisé au Congo

1617-1652

 

Le Père Georges de Geel, dans le monde Adrien Willems, naquit en 1617. Ordonné Prêtre à Anvers en 1642, il entra la même année dans l'Ordre des Frères Mineurs Capucins, à Louvain. Par zèle des âmes il partit au Congo en 1648, mais il n'y arriva qu'en 1651. On conserve à Rome un dictionnaire congolais écrit de sa main, témoignage de son zèle et de son talent. Assassiné par les habitants du Congo, en 1652, il mourut de la palme des martyrs de la Foi ; des faits merveilleux ont étés officiellement attestés lors de son trépas. La cause de sa Béatification a été introduite à la Curie Archiépiscopale de Malines, avec l'espoir de voir un jour proclamer « Saint Patron du Congo ».

 

Prière pour demander la Béatification du Serviteur de Dieu Georges de Geel

 

O Dieu qui avez rempli Votre Serviteur Georges de l'esprit de zèle apostolique et lui avez accordé la force de sacrifier sa vie pour Vous, tout en implorant le pardon pour ses bourreaux, daignez faire resplendir son nom parmi les Bienheureux martyrs et puisse ainsi, à son exemple, croître en nous l'esprit de zèle et de Charité. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

 

Imprimatur

Mechliniae, die 15 julii 1938

Et. Jos. Carton de Wiart

Vic. Gen.

 

Evulgetur

P. Raphaël ab Oreye

Min. Prov. O.M. Cap.

 

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

Publicité
27 octobre 2011

Le Serviteur de Dieu René Giraudet

635_001

Le Serviteur de Dieu René Giraudet

« Volontaire pour le Christ »

1907-1945

 

René Giraudet est né à Luçon le 4 décembre 1907. Il est ordonné prêtre le 19 décembre 1931 en la chapelle des missions étrangères de Paris. Il est nommé vicaire de Saint-Hilaire-de-Loulay le 5 mars 1932. Il est nommé curé de Saint-Hilaire-du-Bois le 24 janvier 1942. Devant le refus constant des Autorités allemandes d’autoriser la création en Allemagne d’une Aumônerie officielle des travailleurs français, l’abbé Rodhain, Aumônier général des Prisonniers de guerre, avec l’accord et les encouragements d’une partie de l’Episcopat de France, lance un appel aux prêtres volontaires pour partir en Allemagne comme prêtres-ouvriers clandestins. René Giraudet voit là la réalisation possible de son rêve missionnaire et le jeudi Saint 22 avril 1943, c’est le « droguiste » Giraudet qui part pour Berlin où il est accueilli par l’"ancien", l’abbé Bousquet et les responsables du mouvement d’Action Catholique. Après l’arrestation et l’expulsion de Bousquet, il devient l’Aumônier général Mouvement. La vague d’arrestation qui déferle de février à août 1944 ne l’épargne pas. Arrêté le 12 juin, et après 4 mois de prison, il est envoyé à Sachsenhausen où il retrouve la plupart des militants arrêtés, puis à Bergen-Belsen, le « mouroir ». Ce camp, ravagé par le typhus, est libéré par les Britanniques le 15 avril 1945 - parmi les membres de la Mission Vaticane envoyée sur place, René Giraudet reconnaît un confrère vendéen, l’abbé Charles Hauret - celui-ci le fait rapatrier. Arrivé à Paris le 11 juin, il rend son âme à Dieu à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre le lendemain 12 juin. Après une poignante veillée funèbre dans la chapelle de l’Aumônerie générale, rue du Cherche-midi et des obsèques solennelles aux Invalides, présidées par le Cardinal Suhard, Archevêque de Paris, René Giraudet rentre chez lui, accueillit dans sa paroisse par tout un peuple. Les funérailles, présidées par Monseigneur Cazaux, Evêque de Luçon, sont célébrées dans son église le 18 juin suivi, le même jour, par l’inhumation dans le cimetière de Chantonnay. La commémoration oeucuménique des témoins de la foi du XXème siècle qui a réuni, le dimanche 7 mai 2000, au pied du colisée, les différentes confessions chrétiennes autour du pape Jean Paul II n’était pas une canonisation. René Giraudet fait partie d’un groupe d’une cinquantaine de prêtres, religieux, séminaristes, scouts et jocistes victimes du nazisme dont la canonisation comme martyrs de la foi est en préparation depuis 1989.

 

Un livre pour en savoir plus :« 51 martyrs français dans le Reich nazi », de Reimund Haas et Elisabeth Tillmann, édition spéciale pour les JMJ de Cologne 2005 (Cercle d’Initiative Martyrs Français). L’action de l’abbé Giraudet à Berlin y est largement évoquée.

 

Dates importantes de la vie du Père Giraudet

 

4 décembre 1907 : naissance à Luçon

8 décembre : baptême en la cathédrale

31 août 1925 : installation de la famille à Chantonnay

1er octobre 1925 : entrée au grand séminaire Luçon

24 septembre 1929 : entrée aux Missions Etrangères de Paris

19 décembre 1931 : ordination sacerdotale à Paris

27 février 1932 : vicaire St Hilaire de Loulay

8 février 1942 : Curé à St Hilaire du bois

30 Mars 1943 : rencontre avec le Père Rodhain à Paris.

23 avril 1943, arrivée à Berlin le Vendredi Saint

11 juin 1944 arrestation « pour apostolat interdit »

11 juin 1945 rapatriement en France et mort le 12 juin 1945 à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre.

 

Le Message du Père René Giraudet

 

Sa devise comme prêtre : « Avec le Christ, je suis cloué à la croix! »

Une expression : « vendredi saint tous les jours », il invite les jeunes à associer leurs souffrances à celle du Christ sur la croix.

Un symbole : l’ostensoir fabriqué par les jeunes du STO en forme de croix scout. Chaque mois, René Giraudet expose le Saint Sacrement pour la journée de récollection avec les jeunes.

Phrases-clef : « La jeunesse n’est pas faite pour le plaisir, elle est faite pour l’héroïsme »

« Il faut avoir de l’ambition de vivre avec un idéal qui flambe et illumine son voisinage, qui flambe au loin et illumine le monde. »

 

L'émission « Regards, Figures de Sainteté » que je vous invite à écouter ci après, a été réalisée par RCF Vendée.

Regards Figures de Sainteté Le père René Giraudet, volontaire pour le STO en Allemagne pendant la 2nde guerre mondiale. Une émission réalisée par RCF Vendée.

10 juillet 2011

Les Bienheureux Martyrs des Pontons de Rochefort

10 juillet 2011

Litanies des Bienheureux Martyrs des Pontons de Rochefort

 

91351

Les Bienheureux Prêtres Martyrs des Pontons de Rochefort

« Fidélité et pardon »

1794-1795

Fête le 27 et le 18 août

 

En 1790 la Révolution exige des prêtres qu'ils prêtent serment à la "Constitution civile du clergé" qui tend, entre autre, à séparer l'Église de France de Rome (l'évêque, comme les prêtres, étant élu et ne pouvant que signifier au Pape son élection). En 1791, l'Etat considère comme suspect tous les non-jureurs et en 1792 il prévoit leur déportation à la Guyane. De plusieurs départements, on achemine vers le port de Rochefort 829 prêtres et religieux réfractaires. Bien qu'ils ne soient pas toujours maltraités sur leur passage, les conditions du voyage sont déjà pénibles et cependant, malgré les possibilités qui leur sont parfois offertes, aucun ne s'échappe. Arrivés à Rochefort, sur la Charente, et après un certain temps de détention, on les embarque sur deux "pontons"; ce sont deux anciens "négriers" ayant servi pour la traite. Mais pour les prêtres, les conditions sont encore plus affreuses qu'elles ne l'étaient pour les esclaves, car il ne s'agit plus seulement de "marchandise" humaine à conserver, mais d'ennemis à éliminer. Quant à la destination vers la Guyane, personne ne l'envisage sérieusement, car avec le blocus des côtes par les Anglais, c'est impossible. On se contente donc de jeter l'ancre au large de l'estuaire de la Charente près de l'île d'Aix et c'est là que resteront les deux pontons. Les conditions sont intenables: entassement, nourriture infecte, habits pleins de poux, épidémie de typhus, interdiction de parler latin et même de prier. Aux moqueries et mauvais traitements, ces martyrs n'opposent aucune parole de malédiction, mais répondent par le pardon et la prière pour le pays. Le bilan est de 547 morts. L'épreuve aura duré du 11 avril 1794 au 12 avril 1795. Le 1er octobre 1995 Jean Paul II en béatifie 64, les seuls pour lesquels il y a des témoignages. Dans la même cérémonie, il béatifie aussi 45 martyrs de la guerre civile espagnole (1936-1939), ainsi qu'un religieux des Écoles pies. En tout 110 bienheureux!

 

Les neuf résolutions
Prises par certains prêtres déportés sur les Deux-Associés


1. Ils ne se livreront point à des inquiétudes inutiles sur leur délivrance ; mais ils s'efforceront de mettre à profit le temps de leur détention, en méditant sur leurs années passées, en formant de saintes résolutions pour l'avenir afin de trouver dans la captivité de leur corps, la liberté de leur âme. Ils regarderont aussi comme un défaut de résignation à la volonté de Dieu, les moindres murmures, les plus légères impatiences, et surtout cette ardeur excessive à rechercher les nouvelles favorables, qui ne peuvent qu'introduire dans leur âme cet esprit de dissipation si contraire au recueillement continuel dans lequel ils doivent vivre, et cette soumission sans borne à la volonté de Dieu, qui doit leur ôter toute inquiétude sur l'avenir.

 

2. Si Dieu permet qu'ils recouvrent, en tout ou en partie, cette liberté après laquelle soupire la nature, ils éviteront de se livrer à une joie immodérée, lorsqu'ils en apprendront la nouvelle. En conservant une âme tranquille, ils montreront qu'ils ont supporté sans murmure la croix qui leur avait été imposée, et qu'ils se disposaient à la supporter plus longtemps encore, avec courage et en vrais chrétiens qui ne se laissent pas abattre par l'adversité.

 

3. S'il était question de leur rendre leurs effets, ils ne montreront aucune avidité à les réclamer ; mais ils feront avec modestie et dans l'exacte vérité la déclaration qui pourrait leur être demandée ; recevront, sans se plaindre, ce qui leur sera donné ; accoutumés, comme ils doivent l'être, à mépriser les biens de la terre et à se contenter de peu, à l'exemple des apôtres.

 

4. Ils ne satisferont point les curieux qu'ils pourraient rencontrer sur leur route ; ils ne répondront point aux vaines questions qu'ils leur feraient sur leur état passé ; ils leur laisseront entrevoir qu'ils ont supporté leurs peines avec patience, sans les leur raconter en détail, et sans montrer aucun ressentiment contre ceux qui en ont été les auteurs et les instruments.

 

5. Ils se comporteront avec la plus grande modération et la plus exacte sobriété dans les auberges ; ils se garderont bien de faire la comparaison, surtout devant des étrangers, des mets qu'on leur servira avec leur ancienne nourriture, et de paraître y mettre trop de jouissance : l'empressement pour la bonne chère deviendrait un grand sujet de scandale pour les fidèles qui s'attendent à retrouver dans les ministres de Jésus-Christ les imitateurs de sa pénitence.

 

6. Arrivés dans leur famille, ils ne montreront point trop d'empressement à raconter leurs peines ; n'en feront part qu'à leurs parents et amis, et encore avec beaucoup de prudence et de modération ; ils n'en parleront jamais en public et ne céderont point aux instances qu'on pourrait leur faire à cet égard. Ils observeront chez eux et chez les autres une égale frugalité, ne recherchant pas les repas, et s'y comportant, lorsqu'ils croiront devoir accepter les invitations qui leur seront faites, avec autant de modestie que de sobriété.

 

7. Ils se condamneront au silence le plus sévère et le plus absolu sur les défauts de leurs frères et les faiblesses dans lesquelles auraient pu les entraîner leur fâcheuse position, le mauvais état de leur santé et la longueur de leur peine ; ils conserveront la même charité à l'égard de tous ceux dont l'opinion religieuse serait différente de la leur ; ils éviteront tout sentiment d'aigreur ou d'animosité, se contentant de les plaindre intérieurement, et s'efforçant de les ramener à la voie de la vérité par leur douceur et leur modération.

 

8. Ils ne montreront aucun regret de la perte de leurs biens, aucun empressement à les recouvrer aucun ressentiment contre ceux qui les possèdent ; mais ils recevront sans murmure les secours que la nation pourra leur accorder pour leur subsistance, toujours contents du simple nécessaire, tant pour les vêtements que pour la nourriture.

 

9. Ils ne feront ensemble, dès à présent, qu'un cœur et qu'une âme, sans acception de personnes, et sans montrer d'éloignement pour aucun de leurs frères, sous quelque prétexte que ce soit. Ils ne se mêleront point de nouvelles politiques, se contentant de prier pour le bonheur de leur patrie et de se préparer eux-mêmes à une vie nouvelle, si Dieu permet qu'ils retournent dans leurs foyers, et à y devenir un sujet d'édification et des modèles de vertu pour les peuples, par leur éloignement du monde, leur application à la prière et leur amour pour le recueillement et la piété.

433_001

Prière récitée par les Bienheureux Prêtres Déportés

 

Ô Jésus-Christ, tous vos Saints nous disent que votre Cœur a été ouvert pour tous les hommes ; mais bien des prodiges de miséricorde nous disent qu'il a été spécialement ouvert pour la France. O vous qui, dans votre charité, avez pourvu à tous les besoins à venir, en faisant naître cette dévotion au sein du royaume, n'avez-vous pas voulu lui préparer une ressource assurée dans ses malheurs ; et dans le miracle que vous opérâtes, au commencement de ce siècle, en faveur d'une de nos villes qui recourut à votre Cœur sacré, n'avez-vous pas voulu nous laisser un gage de ce que nous devons en espérer si nous y recourons aussi ? Au milieu du fléau destructeur de la peste dans cette malheureuse cité, son charitable pasteur, ses pieux magistrats, vont se prosterner devant votre Cœur, au nom de toute la ville, en lui vouant un culte solennel, et aussitôt la contagion disparaît. O mon Sauveur, en feriez-vous moins pour nous ? Les tristes effets de la contagion de l'impiété et du libertinage subsisteraient-ils encore après que nous aurions réclamé la bonté infinie de votre Cœur divin ? Ah ! quand nous disons à un homme comme nous que nous comptons sur la bonté de son cœur, il ne saurait rien nous refuser. Et qu'est-ce, ô mon Sauveur, que le Cœur de l'homme le meilleur et le plus compatissant, auprès de votre Cœur ? Et nous ne nous confierions pas à la bonté de votre Cœur ! Et nous douterions que de ce Cœur d'où sont sortis tant de miracles de charité, il en sortît encore un aujourd'hui pour nous ! Oh ! non, nous n'en douterons pas... O Jésus-Christ, notre aimable Sauveur, nous nous souviendrons que votre Cœur est le sanctuaire de votre miséricorde et la source de tous les biens. Nous implorons avec la plus tendre confiance, son immense charité pour nous. Nous nous vouerons, nous nous vouons, dès ce moment, au culte de votre adorable Cœur ; tous les cœurs de ce royaume, nous les réunissons par les désirs de la charité, pour les lui offrir tous ensemble. Oui, Cœur de Jésus, nous vous offrons notre patrie tout entière et les cœurs de tous ses enfants. Ô Vierge sainte, ils sont maintenant entre vos mains ; nous vous les avons remis en nous consacrant à vous, comme à notre protectrice et à notre Mère. Aujourd'hui nous vous en supplions, offrez-les, offrez-les au Cœur de Jésus. Ah ! présentés par vous, il les recevra ; il leur pardonnera, il les bénira, il les sanctifiera, il les sauvera, et il sauvera la France tout entière ; il lui rendra la paix, il y fera revivre la foi, la piété et les mœurs ; il y fera refleurir la sainte religion. Ainsi soit-il.

92979A

Litanies des Bienheureux Martyrs des Pontons de Rochefort

 

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, Source de Vie, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.

Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.

Reine des Saints, priez pour nous.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

Reine du Ciel, priez pour nous.

Reine de France, priez pour nous.

 

Bienheureux Jean-Baptiste Souzy, Prêtre et Vicaire Général du diocèse de La Rochelle, priez pour nous.

Bienheureux Antoine Bannassat, Prêtre de Saint-Fiel,

Bienheureux Jean-Baptiste de Bruxelles, chanoine de Saint-Léonard,

Bienheureux Florent Dumontet de Cardaillac, aumônier de la comtesse de Provence,

Bienheureux Jean-Baptiste Duverneuil, Carme de la maison d'Angoulême,

Bienheureux Pierre Gabilhaud, Prêtre de Saint-Christophe,

Bienheureux Louis-Wulphy Huppy, Prêtre du diocèse de Limoges,

Pierre Jarrige de La Morelie de Puyredon, chanoine de Saint-Yrieix,

Bienheureux Barthélemy Jarrige de La Morelie de Biars, bénédictin de l'abbaye de Lezat,

Bienheureux Jean-François Jarrige de la Morelie du Breuil, chanoine de Saint-Yrieix,

Bienheureux Joseph Juge de Saint-Martin, sulpicien, directeur de séminaire,

Bienheureux Marcel-Gaucher Labiche de Reignefort, missionnaire à Limoges,

Bienheureux Pierre-Yrieix Labrouhe de Laborderie, chanoine de Saint-Yrieix,

Bienheureux Claude-Barnabé Laurent de Mascloux, chanoine du Dorat ,

Bienheureux Jacques Lombardie, curé de Saint-Hilaire-de-Foissac,

Bienheureux Joseph Marchandon, curé de Marsac,

Bienheureux François d'Oudinot de La Boissière, chanoine du diocèse de Limoges,

Bienheureux Raymond Petiniaud de Jourgnac, vicaire général de l'évêque de Limoges,

Bienheureux Jacques Retouret, carme de la maison de Limoges,

Bienheureux Frère Paul-Jean Charles (frère Paul), moine cistercien de l'abbaye de Sept-Fons,

Bienheureux Frère Elie (Augustin-Joseph) Desgardin, moine cistercien de l'abbaye de Sept-Fons,

Bienheureux Frère Roger (Pierre-Sulpice-Christophe) Favergne, frère des Ecoles chrétiennes,

Bienheureux Joseph imbert, jésuite,

Bienheureux Claude-Joseph Jouffret de Bonnefont, sulpicien, supérieur du petit séminaire d'Autun,

Bienheureux Claude Laplace, prêtre à Moulins,

Bienheureux Noël-Hilaire Le Conte, chanoine de la cathédrale de Bourges,

Bienheureux Pierre-Joseph Le Groing de La Romagère, chanoine à la cathédrale de Bourges,

Bienheureux Jean-Baptiste-Xavier Loir, Frère Mineur Capucin au Petit-Forez,

Bienheureux Frère Léon (Jean) Mopinot, frère des Ecoles chrétiennes à Moulins,

Bienheureux Philippe Papon, Prêtre de Contigny,

Bienheureux Frère Nicolas Sauvouret, Cordelier à Moulins,

Bienheureux Jean-Baptiste Vernoy de Montjournal, chanoine à Moulins,

Bienheureux Frère Louis-Armand-Joseph Adam, Cordelier à Rouen,

Bienheureux Frère Charles-Antoine-Nicolas Ancel, eudiste à Lisieux,

Bienheureux Frère Claude Beguignot, chartreux à Saint-Pierre-de-Quevilly,

Bienheureux Frère Protais (Jean) Bourdon, Frère Mineur Capucin à Sotteville,

Bienheureux Frère Louis-François Lebrun, moine bénédictin de la congrégation de Saint-Maur,

Bienheureux Michel-Bernard Marchand, Prêtre du diocèse de Rouen,

Bienheureux Pierre-Michel Noël, prêtre du diocèse de Rouen,

Bienheureux Frère Gervais-Protais Brunel, moine cistercien de Mortagne,

Bienheureux Frère Sébastien (François) François, Frère Mineur Capucin,

Bienheureux Frère Hubert de Saint Claude (Jacques) Gagnot, carme de la maison de Nancy.

Bienheureux Frère Uldaric (Jean-Baptiste) Guillaume, frère des Ecoles chrétiennes à Nancy,

Bienheureux Frère Thomas (Jean-Georges) Rehm, dominicain au couvent de Schlestadt,

Bienheureux Frère Claude Richard, bénédictin à Moyen-Moutier,

Bienheureux Jean Hunot, chanoine à Brienon-l'Archevêque,

Bienheureux Sébastien-Loup Hunot, chanoine à Brienon-l'Archevêque,

Bienheureux François Hunot, chanoine de Brienon-l'Archevêque,

Bienheureux Georges-Edme René, chanoine à Vézelay,

Bienheureux Frère Lazare Tiersot, chartreux à Beaune,

Bienheureux Scipion-Jérôme Brigeat Lambert, doyen du chapitre d'Avranches,

Bienheureux Jean-Nicolas Cordier, jésuite,

Bienheureux Charles-Arnould Hanus, Prêtre et doyen du chapitre de Ligny,

Bienheureux Nicolas Tabouillot, curé de Méligny-le-Grand,

Bienheureux Antoine, dit Constant, Auriel, vicaire à Calviat et Sainte Mondane,

Bienheureux Elie Leymarie de Laroche, prieur de Coutras,

Bienheureux François Mayaudon, Chanoine à Saint-Brieuc puis à Soissons,

Bienheureux Claude Dumonet, professeur au collège de Mâcon,

Bienheureux Jean-Baptiste Laborie du Vivier, chanoine de la cathédrale de Mâcon,

Bienheureux Gabriel Pergaud, génovéfain de l'abbaye de Beaulieu,

Bienheureux Frère Michel-Louis Brulard, carme de la maison de Charenton,

Bienheureux Charles-René Collas du Bignon, sulpicien, supérieur du petit séminaire de Bourges,

Bienheureux Jacques-Morelle Dupas, vicaire à Ruffec,

Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel, chanoine à Remiremont,

 

Que par vous, nous conservions le Don de la Foi, nous vous en supplions, exaucez-nous.

Pour que nous fuyions les mauvaises compagnies, nous vous en supplions, exaucez-nous.

Pour que nous ayons horreur du blasphème,

Pour que nous sortions de la mort du péché,

Pour que, à votre exemple, nous pardonnions à nos ennemis,

Pour que nous sachions recevoir dignement les Sacrements,

Pour que les pécheurs se convertissent,

Pour que le zèle de l'honneur de Dieu nous embrase,

Pour que nous marchions fidèlement dans la Charité du Christ,

Pour que le Saint Sacrement de l'autel soit toujours la source de notre vie,

Afin que nous y puisions sans cesse lumière et force pour lutter contre le mal,

Pour que Dieu protège son Eglise contre les blasphème,

Pour que Dieu fortifie son Eglise contre les attaques et les violences de ses ennemis,

Pour que Dieu envoie à son peuple de saints Prêtres,

Pour que la France, fille aînée de l'Eglise reste fidèle à son baptême,

Afin que nous imitions votre amour envers Dieu et envers le prochain,

Afin que nous soyons justes, simples et chastes dans toutes nos actions,

Afin que nous conformions toujours notre volonté à celle de Dieu,

Afin que nous aimions Dieu dans les épreuves comme dans la prospérité,

Afin que la prospérité ne nous rende pas orgueilleux et ne nous fasse jamais oublier la Sainte Loi de Dieu,

Afin que nulle peine ou souffrance ne soit capable de nous faire perdre l'amour de Dieu,

Afin que nous obtenions le pardon de nos péchés et la délivrance de nos maux,

Afin que nous puissions toujours goûter les consolations et le secours du Seigneur,

Afin que, après une vie chrétienne, nous puissions mourir de la mort des justes,

 

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

 

Bienheureux ceux qui seront persécutés pour la justice,

Car le Royaume des cieux est à eux.

 

Prions

 

O Dieu, qui avez donné aux Bienheureux Prêtres Martyrs des Pontons de Rochefort, dans l'extrême détresse de la déportation, la grâce de la fidélité et du pardon, nous Vous en supplions, accordez-nous, par leur intercession et à leur exemple, la grâce de demeurer toujours attachés à Votre Eglise et d'être ardents à nous réconcilier avec nos frères. Nous Vous le demandons, par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

717_001

Téléchargez le texte de ces Litanies (pdf) en cliquant ici

23 juin 2011

Neuvaine en l'honneur de Saint Blaise

398001

Saint Blaise de Sébaste

Êvêque et Martyr

+ en 316

Fête le 3 février

 

L'histoire n'a rien de bien précis sur la naissance de Saint Blaise ni sur son origine; ce que l'on sait de lui, c'est qu'il fut dès son enfance d'un naturel doux et facile. Réservé, modeste, aimant la solitude et la prière, sa jeunesse se passa loin des plaisirs mondains et fut à l'abri de bien des dangers. Arrivé à l'âge mûr il se livra à l'étude de la médecine qu'il exerça pendant quelque temps, et dans cette profession il sut gagner par ses Vertus l'affection du peuple qui le choisit pour son évêque à Sébaste, ville de la province d'Arménie.

 

A cette époque, Licinius, empereur d'Orient, humilié de sa défaite à Cibalis et du traité onéreux d'Andrinople, se promettait une éclatante revanche. Prêtant l'oreille aux flatteries intéressées des anciens courtisans de Dioclétien et de Galère qui exaltaient ses espérances, en lui promettant la victoire, s'il rétablissait le culte des faux dieux aboli par Constantin, il osa renouveler le crime de ses devanciers en rallumant le feu de la persécution. Par ses ordres, les gouverneurs des provinces soulevaient contre les évêques les plus vénérables des accusations calomnieuses et soudoyaient de faux témoins pour les faire condamner à mort. En même temps il chassait de son palais et destituait tous les fonctionnaires chrétiens, en confisquant leurs biens au profit de ses débauches.

 

Une fois entré dans cette voie de persécution ouverte, il ne s'arrêta plus. Toutes les églises, à peine relevées de leurs ruines, furent rasées jusqu'aux fondements, ou du moins, fermées par le gouverneur, et il devint impossible aux chrétiens de se réunir pour adorer Dieu. Licinius se persuadait qu'au lieu de prier pour lui dans les assemblées, les chrétiens conspiraient contre sa royauté. L'évêque d'Amasée, Basile, avec tous ses collègues de la Province furent décapités par l'ordre de l'empereur: on vit ces augustes victimes, dont la sainteté était admirée par les païens eux-mêmes, traînées au supplice comme des scélérats. Quelques-uns même eurent le corps coupé en morceaux, et Ton jetait à la mer ces lambeaux de chair sanglante pour les faire dévorer par les poissons. Tous les chrétiens d'Amasée prirent la fuite : les forêts, les solitudes se peuplèrent de confesseurs et de vierges chrétiennes.

 

C'est alors qu'après un édit de proscription universelle contre tous les chrétiens, publié par Licinius, le saint évêque de Sébaste, Blaise, quitta sa ville épiscopale et se réfugia dans une grotte, sur une haute montagne appelée Argée, où loin du regard des hommes, il pouvait s'entretenir librement avec Dieu seul. Là, dans le jeûne et la prière, étranger à toute conversation humaine. Dieu le fortifia par des apparitions merveilleuses, et lui donna le pouvoir, comme à quelques autres saints solitaires, de commander aux bêtes farouches qui venaient le caresser, lui lécher les pieds, et recevoir la guérison de leurs maladies. S'il arrivait qu'il fut en prière, elles ne l'interrompaient pas, mais attendaient qu'il eut achevé et s'en retournaient après avoir reçu sa bénédiction, manifestant par là combien Dieu favorise ses serviteurs et leur accorde de puissance sur les créatures. Ces scènes admirables ont été reproduites par les artistes les plus célèbres, et les plus beaux temples de l'Europe s'en sont parés, entre autres la cathédrale de Chartres. Au sein de cette solitude, peuplée d'animaux sauvages, le saint évêque ne se lassait pas de prier pour son peuple et ses persécuteurs, imitant ainsi Jésus-Christ qui durant ses quarante jours de jeûne et de prière au désert vivait parmi les bêtes.

 

Des chasseurs, envoyés par le gouverneur Agricola, à la recherche de bêtes fauves destinées à dévorer les chrétiens qu'on devait leur exposer, aperçurent Blaise ravi en contemplation au fond de sa grotte, laquelle était entourée de lions, de tigres, d'ours et d'autres animaux sauvages qui lui servaient de gardes et semblaient défier les persécuteurs. Surpris de cette aventure et n'osant lever la main sur lui, ils courent à la ville et préviennent le gouverneur qui envoie aussitôt ses soldats pour s'emparer du saint évêque. Trouvant le saint dans la même attitude occupé à louer Notre-Seigneur: « Blaise, dirent les soldats, le gouverneur vous demande ». « Je suis prêt, répondit joyeusement l'illustre exilé, Dieu s'est enfin souvenu de moi, il y a longtemps que je soupire après votre arrivée. Au nom de Dieu, partons ». L'escorte se met en marche; sur son passage les peuples de la vallée se précipitent à sa rencontre,les vieillards, les femmes et les enfants se jettent à ses genoux et demandent sa bénédiction... Les malades et les infirmes lui sont apportés et on le supplie d'en avoir pitié. L'illustre prisonnier impose les mains à chacun d'eux et il les guérit. Arrivé à Sébaste, il est jeté en prison; le lendemain on l'amène au gouverneur qui le trouve inaccessible aux promesses comme aux menaces; il est attaché au chevalet et frappé de coups de bâtons pendant deux ou trois heures. Les bourreaux lui déchirent le corps avec des peignes de fer, du genre de ceux qu'emploient les cardeurs, de sorte que son corps n'était plus qu'une plaie et que sa chair pendait par lambeaux. Et au milieu de ce supplice horrible, le saint répétait courageusement ces paroles: « O trompeur insensé des hommes! ces tourments sont incapables de me séparer de Dieu. Le Seigneur est avec moi, et c'est lui-même qui me fortifie ».

 

On le ramena à demi-mort dans la prison où une pauvre veuve lui apporta à manger; et, se jetant à ses pieds, le supplia d'accepter le peu qu'elle lui offrait. Le saint agréa sa charité et promit de lui procurer à elle et a tous ceux de sa maison, du secours et de l'assistance dans toutes leurs nécessités. Au bienheureux martyr on amenait les malades de tous les environs; il les bénissait et les guérissait. Parmi eux se trouva un jeune enfant qui, en mangeant du poisson, avait avalé une arête qui l'étranglait et le réduisait presque à l'extrémité. Sa mère le mit au pied du saint implorant son secours avec beaucoup de larmes et de soupirs: il pria Notre-Seigneur de rendre la santé à cet enfant et à tous ceux qui, étant pris de maux semblables, se recommanderaient à lui, et l'enfant fut aussitôt guéri. Depuis lors, on invoque saint Blaise contre les maux de gorge; et grand nombre de personnes incommodées de ce mal ont été soulagées par son intercession.

 

A quelques jours de là, Agricola fit amener son prisonnier une seconde fois, et ne pouvant vaincre sa fermeté, il le fit attacher à un poteau où on le fouetta avec une cruauté inouïe. Mais le saint persévérait dans la prière et souffrait ce supplice avec joie. Détaché du poteau il fut ramené à la prison; sept pieuses femmes le suivirent, ramassant les gouttes de son sang qui rougissait le chemin et s'en frottaient le corps comme d'un baume précieux. Arrêtées et menées au gouverneur, elles furent condamnées à avoir la tète tranchée ainsi que deux jeunes enfants qui accompagnaient leur mère. Le gouverneur ne pouvant ébranler le cœur de Blaise, le fit jeter dans un lac, mais le saint martyr fit le signe de la croix et marcha sur les eaux sans enfoncer; puis, s'étant assis au milieu du lac, il convia les infidèles et ses bourreaux à le suivre s'ils croyaient pouvoir compter sur le secours de leurs dieux. Il y en entra, dit-on, soixante-dix-huit qui allèrent aussitôt au fond et se noyèrent, pendant qu'une voix céleste lui disait: « âme éclairée du Seigneur, O Pontife ami de Dieu, sortez de cette eau pour recevoir la couronne de la gloire immortelle! » Aussitôt le saint Prélat revint au rivage, si éclatant de lumière qu'il remplit de terreur les païens et consola merveilleusement les fidèles. Agricola, confus, de ne pouvoir vaincre ce héros du Christ qui échappait à tous les tourments, ordonna qu'on lui tranchât la tête. Le saint, étant près de tendre le cou au bourreau, pria le Seigneur en faveur de tous ceux qui l'avaient assisté dans ses combats et de tous ceux qui dans la suite imploreraient son secours. Alors Notre-Seigneur lui apparut et lui dit d'une voix qui fut entendue de toute l'assistance: « J'ai entendu ta prière et je t'accorde ce que tu me demandes ». Après quoi il eut la tête tranchée sur une pierre. Telle fut la fin glorieuse de ce saint Pontife qui mourut à Sébaste, en Arménie, le 3 février, vers Tan 316, sous l'empereur Licinius.

 

Culte, reliques et pèlerinages de Saint Blaise

 

Saint Blaise est représenté tenant à la main un peigne de fer, ou carde, parce qu'il endura, entre autres supplices les ongles de fer, ce qui l'a fait choisir pour patron par les cardeurs de laine et même par les tailleurs de pierre à raison d'un outil appelé ripe dont ils se servent, et qui ressemble à une carde; avec un cierge, parce qu'il aurait dit, en forme de testament, à la femme dont il guérit l'enfant dans la prison: « Offrez tous les ans un cierge en mémoire de moi et vous vous en trouverez bien, ainsi que tous ceux qui vous imiteront ». Aussi la dévotion au cierge de saint Blaise est-elle très répandue. Le jour de la fête du Thaumaturge, ceux qui, à l'exemple de l'enfant guéri par le saint, veulent être délivrés des maux de gorge, s'approchent du prêtre qui, tenant à la main deux cierges bénits d'après une formule approuvée par le Saint Siège, les approche du cou des malades et récite sur eux cette prière: « Par l'intercession de saint Blaise, évêque et martyr, que le Seigneur nous préserve du mal de gorge et de tout autre mal. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». Aetuis, ancien médecin grec, après avoir traité de la manière de guérir les maux de gorge, enseignait que la prière à saint Blaise avait souvent plus d'efficacité que tous les remèdes.

 

Saint François de Sales eût aussi recours à cette invocation en faveur de sainte Chantal et attribua sa guérison subite à saint Blaise lui-même; et partout où l'on invoque ce grand saint pour les maux de gorge, la toux ou la coqueluche, on en ressent les salutaires effets. En ce pays (Québec en 1895, ndlr) où cette dévotion est nouvellement introduite on lui attribue déjà un grand nombre de guérisons miraculeuses.

 

Il y a aussi les pains appelés pains de saint Biaise qui sont très populaires en certains lieux. Le jour de la fête de ce Saint, à la Grand'Messe, on bénit une grande quantité de pains qui se vendent au loin et que l'on conserve d'une année à l'autre. On s'en sert contre le mal de gorge ou toute autre maladie. Cette dévotion à saint Blaise qui prit naissance au IVe siècle, s'était propagée dans tout l'Orient; à l'époque des Croisades, ses reliques ayant été apportées de Constantinople en Occident, son culte devint très populaire, surtout en France et en Italie. Diverses églises de ces pays possèdent ses reliques, en particulier, celle de Metz qui possède un fragment du crâne de ce saint, la Basilique de Paray-le-Monial où l'on vénère une de ses mains. L'église de la paroisse de Saint-Blaise, érigée canoniquement en 1890, au Diocèse de Montréal, en Canada, a le bonheur de posséder une relique considérable, un fragment de côte mesurant cinq pouces de longueur. Cette relique obtenue de l'Evêque de Porphyre, sacristain du Pape, par l'entremise de M. Gr. Leclair, prêtre de St-Sulpice, procureur du collège Canadien à Rome, et de M. Emile Roy, enfant de la paroisse, prêtre et élève du même Collège, a été solennellement installée le cinq septembre mil huit cent quatre-vingt-quatorze, dans l'église dédiée au thaumaturge, par Monseigneur Edouard-Charles Fabre, Archevêque de Montréal, au milieu d'un concours immense de peuple et d'un clergé très nombreux. La dévotion y est très vive parmi les paroissiens ; et déjà de nombreux pèlerins affluent de diverses paroisses à ce nouveau sanctuaire pour invoquer ce grand Patron.

 

La paroisse de St-Jean Dorchester la première a inauguré les pèlerinages en 1892 et les continue d'année en année; aussi cette petite ville semble-t-elle avoir été spécialement protégée, puisque depuis cette époque aucun cas mortel de diphtérie ou d'autre maladie de gorge n'a eu lieu en cette localité qui avait à déplorer ces maux assez fréquemment dans le passé. Dans l'église paroissiale de St-Blaise, tous les ans, à la Fête Patronale, le 3 février, ainsi qu'au jour anniversaire de la translation des reliques, le 5 septembre, il y a exposition et vénération des reliques, Grand'Messe et imposition des cierges. Ces fêtes attirent déjà un grand concours de fidèles, ce qui fait espérer que ce sanctuaire, selon les vœux du vénérable Archevêque de Montréal, qui l'a placé sous le pieux vocable de St-Blaise, deviendra bientôt un lieu de pèlerinage très fréquenté.

146_001

 

Neuvaine en l'honneur de Saint Blaise

 

Introduction

 

La dévotion à Saint Blaise en ce pays prenant tous les jours un nouvel accroissement, nous avons cru répondre à la piété des fidèles en publiant un abrégé de la vie admirable de ce saint. Nous avons pensé faire une œuvre utile et salutaire en y ajoutant une neuvaine en son honneur, accompagnée de prières spéciales adaptées à diverses intentions et suivie de quelques cantiques qu'aiment à chanter les dévoués serviteurs de Saint Blaise, surtout les pèlerins qui visitent son sanctuaire. Puisse cet humble travail, que nous dédions à l'auguste Mère de Dieu comme un faible hommage de notre filiale reconnaissance, faire aimer la dévotion à saint Blaise, la propager et produire quelque fruit de salut.

 

Montréal, 1 mai 1895

 

Imprimatur

+ Eduardus-Car.

Arch. Marianopolitanus

 

Direction générale

 

Pendant la neuvaine on peut faire les pratiques de dévotion suivantes: 1° Allumer tous les jours des cierges ou une lampe devant l'image de saint Blaise. 2° Se confesser et communier l'un des jours de la neuvaine, le premier jour serait le mieux. 3° Réciter tous les jours les prières et les invocations à saint Blaise. 4° Finir la neuvaine par une bonne œuvre en l'honneur de saint Blaise.

 

Prière à dire chaque jour

 

Souvenez-vous à Saint Blaise

 

O Saint Blaise, santé des infirmes, père bon et miséricordieux, vous qui procurez la conversion aux pécheurs, la consolation aux affligés, vous connaissez mes besoins, mes peines, mes souffrances, daignez abaisser sur moi un regard favorable. Dans la grotte solitaire d'où vous répandiez vos faveurs et commandiez à la nature, vous avez montré votre puissance comme plus tard votre charité envers les malades; plein de confiance, je viens implorer vos tendres faveurs. Exaucez, bon et doux père, mon humble prière (Présenter ici ses intentions) et, comblé de vos bienfaits je m'efforcerai d'imiter vos vertus pour participer un jour à votre gloire. Ainsi soit-il.

 

1 Notre Père, 3 Je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père

 

Premier jour

Saint Blaise modèle d'humilité

 

Saint Blaise fut un homme humble, modeste dans tout son extérieur, dans toutes ses actions; on pouvait lui appliquer ces paroles de l'Ecriture: « Homme simple et droit et craignant Dieu ». Aussi cette humilité profonde attira sur lui les regards de Dieu et l'affection du peuple. Et le Seigneur qui de douze pêcheurs fit douze apôtres sut aussi transformer ce médecin des corps en médecin des âmes en l'élevant à la dignité du sacerdoce et de l'épiscopat. Heureux de converser avec les personnes de condition inférieure, de secourir les pauvres, de consoler les malheureux, de guérir les malades, comme le Sauveur traversant les bourgades de la Galilée, il voyait les foules venir à lui pour implorer son secours, et toujours il accueillait le monde avec une charité et une humilité qui lui gagnait les cœurs. Aussi sur son passage, au retour de la grotte du Mont Argéo, les multitudes se précipitaient à sa rencontre pour demander ses bénédictions et la guérison de leurs maux; et Saint Blaise les bénissait et les guérissait, rapportant tout à Dieu, louant le Seigneur de trouver autant de foi dans son peuple et s'humiliant d'avantage à la vue des immenses bienfaits que le Tout-Puissant opérait par son entremise.

 

Réflexion

 

Chrétiens, voulez-vous attirer sur vous les regards du Seigneur et mériter ses faveurs? soyez humbles: humbles dans vos pensées, ne vous arrêtant jamais aux pensées de vaine gloire, d'amour-propre; humbles dans vos désirs, ne soupirant point après les richesses, les titres honorifiques, l'estime des hommes et la popularité; humbles dans vos actes, cachant vos bonnes actions et fuyant la louange. Accueillez avec une même charité les riches et les pauvres, les justes et les pécheurs. Soyez affable avec les petits selon le monde, effaçant votre dignité et votre position devant eux; c'est le moyen de pouvoir dire avec Notre-Seigneur: « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ».

 

Prière

 

O Saint Blaise, accordez-moi cette vertu de l'humilité, cette vertu si nécessaire que vous avez pratiquée à un si haut degré. Pendant cette neuvaine où je m'efforcerai de vous imiter, je vous prie d'abaisser sur moi un regard miséricordieux, et de bénir les sacrifices que je ferai ; j'ai besoin de votre protection et je me repose avec confiance en vous.

 

Deuxième jour

Saint Blaise, modèle de foi

 

Saint Blaise apprit de bonne heure les vérités de la foi, les conserva dans son cœur et les propagea pendant toute sa vie. Sachant que cette foi est le principe de toute justice, comme celui de tout mérite et de toute grandeur, il s'appliqua à l'accroître dans son âme. A la lumière de ce flambeau divin, il vit l'origine de l'homme et ses destinées, la vanité des biens de ce monde, la vie future et l'importance du salut. Et ces vérités qui sont confirmées par l'autorité divine et l'écriture qu'il lisait attentivement, faisaient la joie de son cœur; car par cette foi, il goûtait le bonheur d'honorer Dieu et s'abîmait délicieusement dans cette océan de lumière Cette foi le consolait dans ses peines et le soutenait au milieu des persécutions. Un regard sur la croix, un autre au ciel, l'encourageait, le fortifiait jusqu'à lui faire trouver le bonheur dans la souffrance. C'est cette foi vive aux vérités révélées, aux enseignements de l'Eglise, à la prédication évangélique qui lui fit pratiquer la patience, l'amour de Dieu, la charité envers le prochain et lui inspira le courage d'endurer les peines de l'exil, les tortures du fouet, le supplice du peigne de fer et une mort cruelle. A Jésus-Christ il s'offrit et pour lui il mourut.

 

Réflexion

 

Ames chrétiennes, nées dans le sein de la foi, vous avez contracté des engagements en recevant ce don précieux. Vous devez à cette foi un hommage de soumission qui vous oblige à accepter les décisions de l'Eglise, ses dogmes et ses enseignements, sinon vous n'êtes qu'une brebis égarée, un membre gangrené qu'il faut retrancher. Vous lui devez un hommage d'affection; l'Eglise, votre mère, vous ayant engendrés en Jésus-Christ et reçues entre ses bras, ayant guéri vos plaies par le sacrement de pénitence, et vous ayant nourris du pain eucharistique et vous conduisant avec sollicitude dans le chemin du ciel, vous lui devez toute votre tendresse et toute votre affection. Vous lui devez un hommage de zèle se manifestant par la fidélité à suivre ses lois, à les respecter et à les faire observer. La foi a des ennemis à vaincre, des persécutions à essuyer, des combats à soutenir, votre zèle doit vous animer d'une sainte ardeur à la défendre, par vos bons exemples et vos prières. Enfin vous lui devez un hommage d'action, c'est-à-dire, l'hommage de vos œuvres. La foi et les œuvres doivent toujours être unies ensemble et marcher de concert. Les œuvres sans la foi sont des œuvres stériles, et la foi sans les œuvres est une foi morte. Si l'arbre se connaît par son fruit, le chrétien se connaît par ses œuvres; c'est-à-dire sa piété, sa pureté et sa charité envers ses frères. Gardons précieusement ce don de la foi que plusieurs ont perdu; pour cela, évitons les liaisons avec des personnes suspectes, les discours dangereux, les lectures mensongères et impies, où l'on apprend à parler de tout, à juger de tout, à décider sur tout, même dans les choses que Dieu a réservées aux Supérieurs qui tiennent sa place.

 

Prière

 

O grand saint Blaise daignez conserver ma foi, ce trésor inestimable dont je suis redevable à la Divine Bonté. Inspirez-moi un véritable esprit de foi dans mes œuvres et dans ma conduite, et priez le Seigneur de me la conserver jusqu'au dernier soupir. Ainsi soit-il.

 

Troisième jour

Saint Blaise, modèle d'espérance

 

L'espérance naît de la foi, dit Saint Augustin; et comme Saint Blaise était un homme de foi il devait nécessairement être un homme d'espérance. Les épreuves qu'il subit firent de sa vie un douloureux martyre: cependant, sa confiance en Dieu resta inébranlable. Appuyé sur la bonté divine, ni les souffrances de l'exil, ni les insultes des bourreaux, ni les angoisses du martyre ne purent l'ébranler. « Le Seigneur est avec moi, disait-il à ses persécuteurs, et c'est lui-même qui me fortifie ». Dieu étant son suprême consolateur, il était résigné dans les souffrances, calme dans les périls et fort dans les combats. Soupirant après le ciel, terme de toutes les douleurs, il conjurait le Seigneur d'avoir pitié de son âme sur la terre, de la délivrer de cette prison et de l'attirer à Lui: ses vœux et ses désirs n'étaient que pour le ciel.

 

Réflexion

 

Ames chrétiennes qui supportez le poids des peines, ouvrez-vous à cette douce espérance qui tempérera les amertumes de votre exil, en vous faisant entrevoir les félicités de la céleste patrie. Nous marchons par un chemin semé de croix et d'épines; les parents nous quittent, nos amis nous manquent, nos projets échouent, tous et partout nous avons à souffrir; l'espérance chrétienne seule nous console dans les maux de cette vie. Mais, c'est surtout pour vous pécheurs que cette espérance est douce; vous rappelant que le Dieu de miséricorde s'est immolé pour vous, qu'il a porté le poids de vos fautes et qu'il a ouvert son cœur pour vous recevoir en vous disant: « Venez tous à moi, vous qui souffrez, et je vous consolerai ». Ne perdez pas confiance: David homicide, Madeleine pécheresse, Augustin coupable reçurent leur pardon, vous deviendrez, vous aussi, par un humble contrition, l'objet de cette miséricorde ineffable. Au calvaire le sang précieux de Jésus a coulé à grands flots pour obtenir votre pardon, et le dernier soupir de Jésus élevé vers le ciel fut pour attirer la grâce de la réconciliation avec celle de la pénitence. Animez donc en vous cette espérance par le souvenir habituel de la douloureuse passion et des mérites infinies de notre miséricordieux Sauveur.

 

Prière

 

O Saint Blaise! père bon et miséricordieux, consolateur des affligés, obtenez-nous cette précieuse vertu de l'espérance; alors nous serons calmes dans les dangers, patients dans l'adversité, courageux dans les tentations, et toujours nous pourrons dire avec le saint roi David: « Seigneur, j'ai mis ma confiance en vous, je ne serai point confondu ». Ainsi soit-il.

 

Quatrième jour

Saint Blaise, modèle de Charité

 

Saint Blaise a aimé Dieu et a aimé le prochain. Cette charité chrétienne puisée dans la méditation de la parole de Dieu et dans des prières ferventes il la déversa sur ses semblables avec largesse. Comme il voyait dans son prochain l'image de Dieu, le prix du sang du Sauveur, il se dévoua pour lui. Non seulement il travailla au salut des âmes mais aussi à la santé des corps; c'est ainsi que dans sa prison il guérissait les malades qu'on lui amenait de toutes parts entre autres un jeune enfant qui, étranglé par une arête allait expirer. Fidèle observateur de ce précepte du Sauveur: « Aimez-vous les uns et les autres comme Moi-même Je vous ai aimés », il regardait dans la personne du prochain Jésus-Christ même. Et ce Dieu qui compte pour fait à lui-même ce que l'on fait aux plus petits des siens, quelle récompense ne dut-il pas lui accorder pour tant de bienfaits multipliés envers ses semblables! Aussi fut-il favorisé du don des miracles pendant sa vie, et du haut du ciel il ne cesse de les prodiguer en faveur de ceux qui recourent à lui avec confiance.

 

Réflexion

 

Chrétiens, imitez ce beau modèle de charité chrétienne: aujourd'hui comme autrefois il y a des pauvres, soulageons-les; il y a des malades, assistons-les; il y a des affligés, consolons-les; il y a des ignorants, instruisons-les; il y a des œuvres de miséricorde, pratiquons-les. Gémissons avec ceux qui gémissent, pleurons avec ceux qui pleurent. Hommes formés à l'image de Dieu, disciples d'un Dieu souffrant, puisons nos sentiments de charité dans son adorable cœur. Aimons-nous les uns et les autres comme Jésus-Christ nous a aimés et témoignons dans les occasions notre amour par des œuvres. Aimons-nous comme des frères destinés à passer ensemble l'éternité dans la maison de notre commun Père au ciel.

 

Prière

 

O Saint Blaise, père charitable et bon, obtenez-nous la grâce d'une parfaite charité, afin que nous aimions Dieu de tout notre cœur et de toute notre âme. Rappelez-nous souvent que nous sommes tous frères; ne souffrez pas, parmi nous, de disputes, de haine, de mépris et d'indifférence; mais faites qu'unis par les doux liens d'une sainte charité, nous n'ayons tous qu'un cœur et qu'une âme. Ainsi soit-il.

 

Cinquième jour

Saint Blaise, modèle de patience

 

L'histoire nous apprend que Saint Blaise fut d'une admirable patience. Au milieu des épreuves de toute sorte, il ne perdit jamais la paix du cœur. Dominant son esprit, maître de son caractère, il sut tout souffrir sans murmure, et ses bourreaux eux-mêmes ne pouvaient s'empêcher d'admirer cette vertu qui les subjuguait. « Soyez les bienvenus, disait-il à ceux qui venaient lui porter les chaînes, depuis longtemps je soupire après votre arrivée ». Jeté en prison, battu de verges, insulté avec fureur par le gouverneur, frappé de coups de bâton, le saint répétait ces mots: « Dieu vous garde, ô gouverneur ». « Le Seigneur est avec moi, c'est lui qui me fortifie ». Dans son cachot, supportant les insultes, les mauvais traitements de ses geôliers, il endure tout avec joie et sans se plaindre, louant la bonté de Dieu qui lui donnait la force de tout supporter pour son amour.

 

Réflexion

 

Chrétiens, demandez à ce grand saint cet esprit de patience dans vos travaux, vos peines, vos maladies et vos tribulations de toutes sortes, c'est le moyen de transformer en mérite vos maux et vos misères. Soyez consolés au milieu de vos croix en vous rappelant que c'est Dieu qui vous les envoie pour vous exempter du purgatoire, et enrichir votre couronne éternelle. Ayez bon courage, car il ne vous chargera point au-dessus de vos forces, et même vous portera vous et votre fardeau quand il verra que de bon cœur vous le prenez sur vos épaules. Vous serez l'ami de Jésus glorifié autant que vous aurez été l'ami de Jésus crucifié, et vous jouirez de son amour triomphant comme vous aurez partagé l'amour crucifiant.

 

Prière

 

O Saint Blaise, accordez-nous cette patience que vous avez si parfaitement pratiquée et nous serons capables de tout souffrir sans murmure. Vous avez bien compris que pour être disciple de Jésus-Christ il faut porter la croix tous les jours; faites que nous l'acceptions volontiers et que nous la portions dans les mêmes dispositions que vous, avec patience et avec douceur, alors elle nous ouvrira la porte du ciel. Ainsi soit-il.

 

Sixième jour

Saint Blaise, Modèle de Douceur

 

Saint Blaise fut un homme rempli de douceur: imitant le divin modèle Jésus-Christ, dont Jean Baptiste a dit « Voici l'Agneau de Dieu », il s'appliqua à recevoir avec une humeur toujours égale les paroles et les actions d'autrui, quelles qu'elles fussent. Aussi son âme était devenue si calme que rien ne pouvait la troubler. Comme un rocher qui domine la mer, brise les flots irrités et demeure lui-même inébranlable, il recevait toutes les injures et toutes les contrariétés sans se laisser abattre ni même s'émouvoir. Cette douceur était le fruit de sa grande force d'âme. Obligé de laisser son peuple, son église, il quitte tout sans murmure, vit au milieu des forêts où les bêtes féroces par leur soumission et leurs caresses rendent hommage à sa douceur. Là, il pardonne à ses persécuteurs, il prie pour eux, et quand ils le font prisonnier, il les salue amicalement comme le Divin Maître salua le traître Judas au jardin de Gethsémani: « Mon ami,qu'êtes-vous venu faire ici! » en présence du gouverneur Agricola qui l'interroge, qui le menace et qui l'insulte, il n'a que des paroles de paix; attaché à un poteau, battu de verges, déchiré par le peigne de fer, il n'a que des pensées d'amour, pour ses bourreaux, imitant ainsi son divin modèle Jésus-Christ sur la croix qui priait pour ceux qui le faisaient mourir et demandait à son Père de leur pardonner.

 

Réflexion

 

Demandons à ce grand saint cette douceur qui est la plus belle fleur de la charité chrétienne; fortifions notre âme pour comprimer les mouvements désordonnées de l'impatience, de la colère et de l'indignation. Ne disons pas pour nous excuser: « c'est ma nature.... c'est plus fort que moi.... » Avec la grâce de Dieu, chacun doit travailler à rendre son caractère plus égal, sa conversation plus facile, plus agréable, sa charité plus prévenante. La douceur s'acquiert par l'effort, le courage et la constance. Saint François de Sales, né avec un caractère très vif, devint un parfait modèle de douceur par vingt-deux ans de vigilance, de combats et de prière. Chaque matin, il renouvelait son âme dans la ferme résolution d'être doux et le soir la discipline vengeait cruellement les infractions de la journée. Saint Vincent de Paul, naturellement sévère, ne devint bon et charitable que par l'immolation des mouvements de son cœur. Ainsi pour obtenir cette vertu que Jésus-Christ nous demande lorsqu'il nous dit: « Apprenez de Moi à être doux », livrez une lutte courageuse, paisible et persévérante.

 

Prière

 

Seigneur, mettez cette vertu de douceur dans mes paroles, mes procédés, mes manières d'agir et dans toutes mes relations; mais surtout, ô Divin Cœur de Jésus, versez Votre Douceur Divine jusque dans le fond le plus intime de mon âme.

 

Septième jour

Saint Blaise, modèle de conformité à la Volonté de Dieu

 

Nous voyons que saint Blaise dans toute sa conduite s'appliqua à faire la volonté de Dieu. Le peuple de Sébaste est privé de Pasteur, il connaît les vertus de Blaise, médecin aimé et recherché, prodiguant partout ses soins charitables, il l'enlève à sa profession et le choisit pour son évêque. Le pieux médecin s'y résigne, il croit voir dans cet appel du peuple les desseins du ciel. Il abandonne tout, amis, biens, liberté, pour se consacrer à Dieu, se dévouer au salut des âmes et sacrifier sa vie pour elles. Que le saint nom du Seigneur soit béni. Dans sa retraite sur la montagne, au milieu des bêtes sauvages, il adore et embrasse le bon plaisir de Dieu et trouve ses délices dans cette affreuse solitude. Et pendant que les fouets du bourreau le déchirent, il chante le cantique des trois enfants dans la fournaise de Babylone. « Ouvrages du Seigneur, bénissez tous le Seigneur », se réjouissant en Dieu au milieu de ses souffrances et s'estimant heureux de pouvoir souffrir quelque chose pour son amour.

 

Réflexion

 

O âme chrétienne, sachez toujours vouloir ce que Dieu veut. Cette volonté de Dieu est sainte, éclairée, infaillible; et la nôtre est souvent déréglée, toujours aveugle et incertaine, capable de nous séduire, de nous égarer. Dieu ne peut vouloir que notre bien, nous n'avons qu'à le laisser nous conduire parce qu'il nous dirigera infailliblement dans le droit chemin. Comment peut-il abandonner une âme qui se remet entre ses mains avec une filiale confiance? Dieu sait ce qui nous convient, reposons-nous sur lui; et souvent ce qui nous paraît contraire à notre bien est ce qui nous conduit plus sûrement au salut. Dieu a tracé à chacun de nous un chemin pour nous conduire au ciel; le mien étant donc marqué de sa main, je veux me laisser conduire par lui et non me conduire par moi même, autrement je suis sûr de m'égarer et d'aller aboutir à quelque précipice, comme s'exposerait un insensé qui sur mer ôterait le gouvernail des mains du pilote pour conduire lui-même le vaisseau. Faites souvent des actes d'abandon à la volonté de Dieu. Dans toutes les croix et les afflictions de la vie, dites-vous à vous-même: « Dieu le veut. Que sa volonté soit faite, et non la mienne ». Dans les grandes croix et les événements extraordinaires, pensez que Dieu a quelque dessein de miséricorde sur vous, et remettez-vous plus que jamais entre ses mains. Oh ! que la voie d'un saint abandon est tout à la fois sûre, méritoire, consolante et parfaite!

 

 

Prière

 

Seigneur! que votre parole et les exemples du grand thaumaturge saint Blaise nous excitent à conformer notre volonté à la vôtre. Je vous abandonne dès ce moment tout ce que j'ai, tout ce que je suis, tout ce que j'espère; mon esprit et toutes mes pensées, mon cœur et toutes ses affections, ma vie et tous ses moments, mon espérance même et tous mes désirs. Je veux tout ce que vous voudrez: si vous me donnez des consolations, que votre saint nom soit béni; si vous m'envoyez des épreuves, que votre saint nom soit encore béni! Enfin que cet abandon total et absolu anime mon dernier soupir, et qu'il remette mon âme entre vos mains pour vous louer et vous aimer à jamais. Ainsi soit-il.

 

Huitième jour

Saint Blaise, modèle de Prière

 

Dès son enfance, saint Blaise aima beaucoup la prière. Appliqué à la pratique de la médecine, qu'il exerça dans sa jeunesse, il ne cessait de vaquer à l'oraison; et les guérisons extraordinaires qu'il opérait étaient dues plutôt à ses prières qu'à ses remèdes. Et cet amour de la prière se fortifia davantage pendant sa vie solitaire dans une grotte sur une haute montagne, où seul avec Dieu il passait de longues heures dans la contemplation des divins mystères. Aussi était-il prêt au martyre quand les soldats vinrent le chercher pour le conduire au gouverneur. Dans sa prison, c'est par la puissance de sa prière qu'il rend la santé aux malades qu'on lui apporte, et accorde à une pauvre femme qui lui offre des aliments le secours dans toutes ses nécessités; c'est par la prière et un signe de croix qu'il est rendu capable de marcher sur les eaux à l'exemple de Jésus allant au-devant de ses disciples, pendant que soixante-dix-huit infidèles se noient en voulant l'imiter. Au moment où le glaive va lui trancher la tête, sa dernière parole est encore une prière pour tous ceux qui l'avaient assisté dans ses combats et ceux qui l'invoqueraient dans l'avenir; et le Seigneur exauce le martyr en lui disant à haute voix: « Qu'il lui accorde sa demande »; promesse bien propre à animer la confiance en ce grand saint, si justement appelé secourable à raison de son immense crédit et de l'efficacité de son invocation.

 

Réflexion

 

Chrétiens, demandez à ce grand patron cet esprit de prière qui vous fortifiera contre les tentations du démon, qui vous obtiendra le courage de supporter vos épreuves et vous unira à Jésus-Christ. Priez le jour, priez la nuit et avec humilité et confiance. Priez dans la prospérité et l'indigence, dans la joie et dans l'affliction, dans la ferveur et la tiédeur: la prière est la sûreté de tous les états, la consolation de toutes douleurs, le devoir de toutes les conditions. Ayez confiance en l'intercession des saints, en particulier du grand saint Blaise, évêque et martyr, à qui Notre-Seigneur a promis de lui accorder ses demandes. Invoquez-le non-seulement pour vous-mêmes, mais aussi pour les malades, les affligés et les pécheurs.

 

Prière

 

Seigneur Jésus, faites que ma prière soit toujours humble, ardente et confiante. Qu'elle ressemble à celle du martyr saint Blaise et qu'elle parvienne jusqu'au trône de Votre Divin Cœur pour faire descendre sur moi les bienfaits que je sollicite et que je ne veux faire servir qu'à votre gloire. Ainsi soit-il.

 

Neuvième jour

Saint Blaise, modèle de crainte de Dieu

 

L'apôtre saint Paul nous avertit d'opérer notre salut avec crainte et tremblement. Cette crainte de Dieu qui est basée d'abord sur la considération des justes châtiments que méritent nos péchés, s'élève peu à peu à des motifs plus méritoires, et nous l'ait craindre d'offenser Dieu parce qu'il est infiniment bon et que le péché blesse son cœur. C'est ce qu'on appelle la crainte filiale. Saint Blaise s'animait à la crainte de Dieu qui scrute les cœurs et les reins, qui lit les secrets des consciences; pour cela il méditait ses grandeurs infinies, sa sainteté inviolable qui réprouve toute ombre du péché, sa puissance redoutable qui nous tient comme suspendue entre deux éternités différentes, et qui au moment même du péché commis peut nous ouvrir les abîmes et nous y précipiter pour l'éternité, les terribles vengeances qu'il exerça en précipitant dans l'enfer les anges rebelles, en chassant du paradis terrestre nos premiers parents coupables, en submergeant le genre humain dans les eaux du déluge, en faisant descendre le feu sur Sodome et Gomorrhe, en faisant mourir par le ministère d'un ange en une seule nuit tous les premiers nés de chaque famille en Egypte, et il s'écriait avec Jérémie: « Qui ne vous craindrais pas, ô Roi des nations? » C'est cette crainte de Dieu, perfectionné par l'amour, que Saint Blaise possédait à un degré extraordinaire et qui l'a porté à tant d'actes héroïques.

 

Réflexion

 

Chrétiens, comme ce grand modèle, craignez ce qui peut offenser le Seigneur et provoquer la rigueur de ses jugements. Défiez-vous de ce fond de misère et de faiblesse caché en vous, de ces passions dangereuses qui cherchent à vous rendre esclaves. Craignez de faire un mauvais usage de votre langue... de vos regards... de vos oreilles... de votre toucher... de tous vos sens. Craignez vos péchés, voyez s'ils ont été accusés sincèrement, déplorés, remis et expiés. Craignez les tentations du démon, les séductions du monde et le respect humain. Craignez même pour vos bonnes œuvres, de peur que l'amour-propre et les motifs humains ne les corrompent par leur funeste poison. Craignez aussi au sujet des grâces de Dieu, de peur que par l'abus que vous en faites, vous ne méritiez d'être puni. « Le commencement de la sagesse est la crainte du Seigneur », dit le sage: demandez à Dieu cette crainte salutaire de ses jugements, pensez qu'un jour vous tomberez entre les mains d'un Dieu vivant et vengeur; mais tempérez ces sentiments de mainte frayeur par les sentiments d'un amour tout filial, vous disant: « Dieu est mon juge », mais aussi « Dieu est mon Père ».

 

 

Prière

 

O Saint Blaise! je viens répéter avec le prophète pénitent: « Pénétrez, Seigneur, non seulement mon cœur, mais encore ma chair des impressions salutaires de votre crainte ». Et pénétré de frayeur à la vue des jugements redoutables de Dieu, je vous prie, grand saint, d'obtenir du Seigneur qu'il fasse éclater ses grandes miséricordes en faveur de mes grandes misères. La crainte m'éloignera du péché et la confiance me jettera dans les bras du Seigneur. Convertissez-moi, sauvez-moi, et par cette crainte salutaire, conduisez-moi à l'amour parfait. Ainsi soit-il.

 

Cette Neuvaine a été publiée à Montréal, au Canada, chez Arbour et Laperle, imprimeur et relieurs, 421, rue Saint Paul, en 1895

712_001

Téléchargez le texte de cette Neuvaine (pdf) en cliquant ici

Publicité
17 juin 2011

La Bienheureuse Marguerite Rutan, une intrépide Fille de la Carité

12 juin 2011

Saint Émile de Carthage

 

Saint_Emile

Saint Émile de Carthage

Martyr de Carthage

+ au 3e siècle

Fête le 22 mai

 

En Afrique, au 3e siècle, pendant la persécution conduite par Decio menée contre les chrétiens, Saint Émile, fut emprisonné, battu avec des verges et soumis à différentes tortures pour l'inciter à renier la vraie Foi et à sacrifier aux faux Dieux. Saint Cyprien, évêque de Carthage, son contemporain, puis Martyr comme lui, raconte que les deux Saints, Émile et Chaste, après les premiers tourments, crurent ne pas pouvoir résister aux intentions, puis, après avoir prié le Seigneur, reçurent la force de vaincre leurs persécuteurs, qui les firent mourir par le feu.

 

Prière à Saint Émile de Carthage

 

O Glorieux Saint Émile, qui nous avez donné l'exemple d'un héroïque courage, vous permettant d'affronter un martyre, semblant à vos yeux insurmontable, mettant en danger la profession de votre Foi; nous vous en supplions, obtenez-nous cette même force divine, invincible, afin que nous ne puissions jamais reculer devant les séductions que nous offre le monde la terre, les railleries de ceux qui sont loin de Dieu, et de toujours accepter les Croix que le Seigneur nous présentera, afin que nous puissions parvenir au banquet éternel, que le Père à préparé pour tous ceux qui Lui sont restés fidèles jusqu'à la mort. Par les mérites de Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 

Avec approbation ecclésiastique

 

30 mars 2011

Un martyr bordelais, le Bienheureux Jean-Joseph Rateau

24 mars 2011

Marguerite Rutan

17 mars 2011

La Servante de Dieu Marguerite Rutan

 

Num_riser0002

Marguerite Rutan

Martyre de la Révolution française

1736-1794

 

Marguerite Rutan naquit à Metz le 23 avril 1736 dans une famille nombreuse et modeste. Entrée chez les filles de la Charité, elle fut envoyée à Dax sur la demande de l’évêque, pour diriger l’hôpital qu’il construisait. Lorsque la Révolution éclata et que certains réclamèrent l’expulsion des soeurs, l’évêque Monseigneur Saurine, se prononça énergiquement pour leur maintien. Après la suppression des ordres religieux, les soeurs de St Vincent de Paul changèrent leur nom en celui de Dames de la Charité et continuèrent le service des pauvres. Le 3 octobre 1793, les religieuses eurent à choisir: prêter serment à la Constitution ou être expulsées. Toutes refusèrent de jurer. Les services qu’elles rendaient aux pauvres et aux malades de la ville étaient tels qu’on n’osa pas tout d’abord demander leur renvoi. A la fin de l’année, Soeur Marguerite fut accusée d’avoir « par son incivisme, cherché à corrompre et à ralentir l’esprit révolutionnaire et républicain » (auprès des militaires en traitement à l’hôpital) et fut envoyée à la maison de réclusion des Carmes. Le 8 avril, la commission extraordinaire fit comparaître la religieuse, ainsi que le père Jean Eutrope de Lannelongue, curé de Gaube et prêtre réfractaire. Tous deux furent guillotinés le lendemain. Marguerite chanta le Magnificat dans sa marche vers l’échafaud. Le 1er juillet 2010, le Saint-Siège a publié le décret reconnaissant le martyre Soeur Marguerite Rutan.

 

Béatification de Marguerite Rutan

Le Dimanche 19 juin 2011

Aux Arènes de Dax à 15h00

 

Pour les chrétiens, tous les hommes, grâce au Christ, sont appelés à « refléter la gloire de Dieu ».Certains hommes et femmes ont vécu plus intensément les exigences de cet amour. Ce sont eux que l'on appelle les saints. La béatification et la canonisation ont pour but de proposer en exemple le témoignage de leur vie et ainsi autoriser un culte public en son honneur. La Béatification désigne l'acte de l'autorité pontificale par lequel une personne défunte est mise au rang des bienheureux. (La béatification est un préliminaire à la canonisation). Il n’y a jamais eu de béatification dans le Diocèse de Dax, puisque avant Benoît XVI, cette célébration se déroulait à Rome. Saint Vincent de Paul est le dernier saint Landais reconnu. C’est dire la chance que nous avons de pouvoir vivre en direct cette béatification.

 

Prière

 

Seigneur notre Dieu, qui, pour le rayonnement de Votre Eglise, avez accordé à Votre Servante Marguerite Rutan la grâce de mourir pour la liberté de la Foi ; nous Vous en supplions, par son intercession, accordez-nous de supporter toute adversité par amour pour Vous, et de tendre de toutes nos forces jusqu'à Vous, qui êtes notre Vie. Accordez-nous enfin les grâces que nous sollicitons par son intercession, afin que nous soit manifestée la puissance de son intercession. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Num_riser0003

Biographie de Marguerite Rutan : http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lire-article-83937-2090211-la_venerable_marguerite_rutan.html

 

15 mars 2011

Les Martyrs de Septembre

6 janvier 2011

Litanies des Saints de l'enfance de Jésus et des Enfants Martyrs

261_001__2_

Litanies des Saints de l'enfance de Jésus et des Enfants Martyrs


Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus, écoutez-nous.

Jésus, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.

Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.

Sainte Vierge des Vierges, priez pour nous.

Saint Michel, priez pour nous.

Saint Gabriel, messager de l'Incarnation, priez pour nous.

Saint Raphaël, priez pour nous.

Saints Anges et Archanges, priez tous pour nous.

Saints ordres des Esprits bienheureux, priez tous pour nous.

Saint Abraham, priez pour nous

Saint David, priez pour nous.

Saint Isaïe, priez pour nous.

Saint Jean-Baptiste, priez pour nous.

Saint Joseph, priez pour nous.

Saint Joachim, priez pour nous.

Saint Zacharie, priez pour nous.

Saints Patriarches et Saints Prophètes, priez tous pour nous.

Saints Pasteurs, priez pour nous.

Saints Rois Mages, priez pour nous.

Saint Syméon, priez pour nous.

Saints Innocents, priez pour nous.

Saint Celse d'Antioche, priez pour nous.

Saint Celse de Milan, priez pour nous.

Saint Modeste, priez pour nous.

Saint Ammon, priez pour nous.

Saint Pergentin, priez pour nous.

Saint Laurentin, priez pour nous.

Saint Claude, priez pour nous.

Saint Hypace, priez pour nous.

Saint Paul, priez pour nous.

Saint Denis, priez pour nous.

Saint Sancie, priez pour nous.

Saint Cyr, priez pour nous.

Saint Pelage, priez pour nous.

Saint Just, priez pour nous.

Saint Pasteur, priez pour nous.

Saint Rufin, priez pour nous.

Saint Sylvain, priez pour nous.

Saint Vitalic, priez pour nous.

Saint Crescent, priez pour nous.

Saint Flocel, priez pour nous.

Saint Paulin, priez pour nous.

Saint Barulas, priez pour nous.

Saints Enfants Martyrs, priez tous pour nous.

Saint Luc, Évangéliste privilégié de la sainte Enfance, priez pour nous.

Saint Léon, priez pour nous.

Saint Jean Chrysostôme, priez pour nous.

Saint Augustin, priez pour nous.

Saint Jérôme, priez pour nous.

Saint Antoine de Padoue, priez pour nous.

Saint François, priez pour nous.

Saint Laurent-Justinien, priez pour nous.

Saint Thomas de Villeneuve, priez pour nous.

Saint Stanislas Kotska, priez pour nous.

Saints Pontifes et saints Confesseurs, priez pour nous.

Sainte Anne, aïeule de Jésus, priez pour nous.

Sainte Élisabeth, priez pour nous.

Sainte Anne prophétesse, priez pour nous.

Sainte Agnès, priez pour nous.

Sainte Eulalie, priez pour nous.

Sainte Eutropie, priez pour nous.

Sainte Aquiline, priez pour nous.

Sainte Émérentienne, priez pour nous.

Sainte Seconde, priez pour nous.

Sainte Julie, priez pour nous.

Sainte Basilisse, priez pour nous.

Sainte Paule, priez pour nous.

Sainte Eustochie, priez pour nous.

Sainte Hélène, priez pour nous.

Sainte Thérèse, priez pour nous.

Sainte Gertrude, priez pour nous.

Sainte Catherine, priez pour nous.

Sainte Rose de Lima, priez pour nous.

Saintes Vierges et saintes Veuves, priez toutes pour nous.

Saints amis de l'enfant Jésus , priez pour nous.

Saints et Saintes de Dieu, intercédez pour nous.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.


Prions


O Dieu, qui, par un effet admirable de votre grâce, en fortifiant la foi et la constance de l'âge le plus tendre contre les perfides caresses de l'ennemi du salut et les menaces effroyables de sa cruauté, avez donné à de petits enfants la force de supporter les supplices et de triompher des tyrans, accordez-nous, s'il vous plaît, par leur intercession, l'obéissance à vos préceptes et la fidélité à votre service, afin que ni les pièges secrets du démon, ni la violence de ses fureurs ne puissent jamais nous séparer de vous, qui vivez et régnez dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

753_001

Téléchargez le texte de ces Litanies (pdf) en cliquant ici

16 décembre 2010

Pour la canonisation des Chrétiens martyrisés en Irak

martyrs_irak_3

Pétition pour la canonisation des Chrétiens martyrisés en Irak

Le 31 octobre 2010, les pères Thair Sad-alla Abd-al and Waseem Sabeeh Al-kas Butros mourraient en martyrs avec les fidèles en prière avec eux. Leurs noms viennent dramatiquement s’ajouter à une liste déjà longue de chrétiens morts au nom de leur foi en Irak et tandis que la menace pèse sur les chrétiens de toute la région. Après la tenue à Rome de l’Assemblée spéciale du synode des évêques sur le thème « L’Église catholique au Moyen-Orient: communion et témoignage, « La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme » (Ac 4, 32) », Nous chrétiens arabes et, avec nous, tous chrétiens résidant au Moyen Orient et partageant notre situation de minorité, malgré l’affliction dans laquelle nous a plongés cet attentat, nous voulons réaffirmer notre joie et notre désir de vivre notre identité chrétienne sur la terre même où le Christ est mort et ressuscité pour notre Salut, sur la terre même que ses apôtres ont parcouru pour annoncer à nos ancêtres la Bonne Nouvelle qui nous vaut désormais le beau nom de Chrétiens. Le christianisme a toute sa légitimité au Moyen Orient, parce qu’il est né ici. Et il nous plaît de le vivre ici selon la diversité que l’Esprit, depuis la Pentecôte, a inspiré à nos Pères dans la Foi de l’exprimer et qui confessons une foi Une, catholique, et apostolique. Nous fondant sur la « proposition 5 » des pères synodaux ayant pour titre « Partage de la Croix » et spécialement son paragraphe 3 « Il faudra attirer l’attention du monde entier sur la situation dramatique de certaines communautés chrétiennes au Moyen-Orient, qui souffrent de toutes sortes de difficultés, allant parfois jusqu’au martyre. » Nous demandons que, comme dans l’antique tradition de l’Église, soient proclamés saints immédiatement ceux qui sont morts en martyrs. Aussi demandons-nous la canonisation :

Des pères Thair Sad-alla Abd-al and Waseem Sabeeh Al-kas Butros et de leurs compagnons martyrs, assassiné le 31 octobre 2010 à Bagdad, de l’Église syriaque,

Des sœurs religieuses, Fawzeiyah et Margaret Naoum, tuées à coups de poignard le 26 mars 2007, chaldéennes,

De père Raghid Aziz Ganni, et trois sous-diacres Yousef Daoud, Wahid Hanna Isho et Gassan Issam Bidawid, abattus le 3 juin 2007 à Mossoul, chaldéens,

De Mgr Paulos Faraj Rhô, archevêque de l’Église chaldéenne, retrouvé mort le 13 mars 2008 dans les environs de Mossoul. (liste à compléter)

S’il n’appartient pas à l’Église latine de canoniser des fidèles d’autres Églises, leurs noms pour nous ne sont pas séparés de ceux de

Père Boulos Iskandar, abattu à Bagdad le 9 octobre 2006, syriaque orthodoxe,

Père Joseph Petros, abattu à Bagdad le 9 octobre 2006,  ?

Père Amer Iskander, retrouvé décapité le 11 octobre 2006, syriaque orthodoxe,

Révérend Mundher Aldayr, abattu à Mossoul le 26 novembre 2006, pasteur protestant, (liste à compléter)

Comment mieux et plus chrétiennement attirer l’attention qu’en revenant à cette antique tradition de l’Église  ? Comment montrer davantage la sainteté de l’Église de Dieu qu’en revenant à ses origines où étaient déclarés saints les martyrs  ? Avec, par et grâce à cette reconnaissance ecclésiale, nous nous sentirons mieux accompagnés et plus soutenus dans la foi pour vivre à la hauteur de ce que l’Église attend de nous : « Le chrétien se rappelle qu’être chrétien comporte le partage de la croix du Christ. Le disciple n’est pas plus grand que son maître (cf. Mt 10, 24). Il se rappelle la béatitude des persécutés pour la justice qui auront le Royaume en héritage (cf. Mt 5, 10).  » (Proposition 5) Si, selon la parole de Tertullien, « le sang des martyrs est semence de chrétiens », alors nous demandons pour notre ensemencement et implantation sur notre terre, que soit reconnu officiellement le martyr des nôtres. C’est pourquoi nous signons cette pétition et souhaitons qu’elle atteigne son but : que tous les martyrs chrétiens d’Irak soient canonisés et que l’exemple de leur vie et de leur sacrifice nous soutiennent tous, chrétiens arabes et étrangers vivant au Moyen Orient.

IMG_1648

Signez la pétition pour demander leur canonisation,

en cliquant sur le lien suivant:

http://www.martyrs-iraq.org/?lang=fr

26 octobre 2010

Saint Vincent de Saragosse

18 octobre 2010

Rome, ville des martyrs

6 septembre 2010

Saint Théophane Vénard

5 septembre 2010

Saint Thomas Becket

3 septembre 2010

Saint Thomas More, le Saint Patron des Hommes Politiques

2 septembre 2010

Saint Kizito

23 août 2010

Neuvaine à Saint Anastase de Perse

962_001__4_

Saint Anastase de Perse

Martyr de l'Ordre des Carmes

Fête le 22 janvier

Saint Anastase, né en Perse, au sein de l'idolâtrie, ayant été témoin des pieux hommages que les Chrétiens rendaient à la Croix du Seigneur, embrassa le Christianisme. Sa ferveur était si grande, que quelques jours après son baptême, il fut reçu au nombre des moines. Il priait tous les jours le Seigneur de pouvoir mériter la couronne du Martyre, jusqu'à ce qu'un jour il lui fut révélé que sa prière était exaucée. Arrivé à Césarée, en Palestine, il rencontra des Perses adonnés à la magie, il essaya, mais en vain de les convertir. Ces impies le menèrent à leur gouverneur, qui lui fit subir les plus cruelles tortures pour le forcer à abjurer sa Foi. Le Saint demeura inébranlable, il l'envoya au roi Chosroës, qui, après de nouvelles tortures, le fit mettre à mort avec 72 Chrétiens, le 22 janvier 628. Les miracles opérés par ce Saint Martyrs, surtout par le contact de son Chef sacré et de son Images furent si nombreux, que le Second Concile de Nicée témoigne que « à l'aspect des reliques et de l'Image de Saint Anastase, les démons sont mis en fuite et les malades guéris ». Aussi la pieuse coutume s'est-elle établie de porter sur soi l'image de la Tête de Saint Anastase, ou de la placer sur la poitrine des mourants, pour les soutenir dans la dernière lutte contre l'Enfer; souvent de grandes grâces ont été obtenues par ces pratiques de dévotion.

Manière de faire une Neuvaine en l'honneur de Saint Anastase

3 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, 3 Gloire au Père

Priez pour nous, ô Saint Anastase,

Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ.

O Dieu, force de ceux qui espèrent en Vous, qui avez fait sortir Saint Anastase de la solitude du Carmel pour remporter la palme du martyre: faites, nous Vous en prions, qu'animés par ses exemples nous supportions avec patience les peines salutaires qui nous surviennent. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

Vidi: Brugis, 3 Februarii 1902

E. Rembry, Vic. Gen.

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

90520_2

Biographie de Saint Anastase de Perse,

Cliquer sur le lien suivant

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lire-article-83937-1889675-saint_anastase_de_perse.html


Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Publicité
Publicité