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11 avril 2022

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

 

La Flagellation

 

Douzième jour

12 avril

 

La Flagellation

 

Prélude : Adorer Jésus lié à la colonne.

 

Méditation

 

La complaisance humaine et l'amour de la justice combattent dans le cour de Pilate. Mais enfin, la complaisance l'emporte et lui fait prononcer un arrêt injuste, lâche et cruel. Il condamne Jésus à être flagellé. Au Ciel, par une sévérité pleine tout à la fois de rigueur et d'amour, le Père Eternel ratifie cette condamnation, et Jésus la reçoit avec une admirable humilité.

Or, il était encore revêtu de la robe qu'Hérode lui avait fait mettre. Les bourreaux l'en dépouillèrent et lui ôtèrent tous ses habits, afin de le battre plus à leur aise. Jésus consentit à se laisser dépouiller de ses vêtements, afin de nous revêtir de la grâce et de l'ornement des vertus que le premier homme nous avait fait perdre. Il y consentit pour nous apprendre à nous dépouiller du vieil homme et de nos mauvaises inclinations. Il y consentit, pour expier le luxe scandaleux et les nudités honteuses qui règnent dans la corruption du siècle.

Une fois dépouillé de ses habits, Jésus tendit doucement les mains aux bourreaux, qui le lièrent étroitement à la colonne. Il se laissa ainsi lier, pour affermir son Église et la rendre immuable dans sa foi, pour affermir notre constance au milieu des plus grandes afflictions, pour affermir notre espérance et assurer notre salut.

Bientôt, les coups de fouet tombèrent sur sa chair virginale. Le sang coula de toutes parts, son corps devint livide et se défigura sous les fouets. On l'eût pris pour un lépreux, tant il était couvert de plaies, et pour un homme frappé de Dieu dans le dernier excès de son courroux. Ô bourreaux inhumains ! Vous êtes plus durs que les pierres, mais vous frappez une autre pierre qui a plus de tendresse que vous n'avez de dureté ! Le bruit des coups que vous frappez fait retentir dans le monde entier l'excès de sa bonté, et toutes les plaies que vous ouvrez sur son corps sont autant de sources fécondes d'où s'écoule le baume sacré de son amour. Ô mon âme, adore donc ces ouvertures sacrées, qui sont les caractères visibles de la charité incomparable d'un Dieu qui t'a estimée d'assez de valeur pour une pareille rançon.

Ô vous tous qui passez par le chemin, arrêtez, et voyez s'il est une douleur semblable à celle-là. On lui a enlevé la peau, on arrache ses cheveux, on ouvre ses veines, on froisse ses nerfs, on pénètre jusqu'aux entrailles, on fait voler en l'air des lambeaux de chair sanglante. Sous ce déluge de coups, Jésus innocent se tait, la violence de la douleur seule lui arrache des larmes ; il soupire doucement, il se contracte sous nous les fouets qui le font trembler et gémir. Mais, il ne dit point : « C'est assez ! » Il donne même de la force aux mains cruelles qui le meurtrissent, il ne veut en adoucir ni en modérer la rigueur.

Si Jésus se laisse ainsi cruellement fouetter, c'est qu'il veut donner l'horreur et la crainte du péché, nous apprendre à supporter patiemment les coups de fouet au moyen desquels la Providence nous châtie ; servir d'exemple à la pénitence des pécheurs qui se convertissent et sentent le besoin de satisfaire à la justice divine, enseigner aux âmes qui avancent dans la perfection combien la mortification est utile, et aux justes combien l'amour de Dieu et des âmes lie étroitement à tout ce qui contraint la nature.

Quand on le délia de la colonne, Jésus tomba par terre de faiblesse, et il demeura couché dans son sang, comme Job sur son fumier. Comme Job, aussi il combattit le prince des ténèbres, il fit pénitence et pria pour ses élus.

 

Pratique : Considérer dans les petites épreuves de la vie, le souvenir des coups de fouet qui atteignirent Jésus lié à la colonne.

Bouquet spirituel : Pilate leur livra Jésus couvert de plaies.

 

via_crucis

 

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