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10 juin 2023

Le Mois du Sacré Cœur de Terre Sainte

 

Le Mois du Sacré Cœur de Terre Sainte

 

Jésus et la femme hérorroïsse

 

Onzième jour

Onzième rayonnement

La guérison de l’hémorroïsse

 

« Tetigit me aliquis » (Luc 8, 46)

 

De tous les miracles opérés par le divin Maître, il en est un excessivement saisissant par sa forme et très instructif dans sa manifestation, c'est le miracle de l'hémorroïsse.

C'était à Capharnaüm, au bord de la Mer de Galilée, dont la splendeur est comparable aux plus belles plages de Naples et de Sorrente. La lumière orientale, plus chaude et plus colorée encore, se reflète dans l'eau avec les miroitements d'or et de pourpre. Capharnaüm, assise sur le rivage, était en ce temps-là une belle ville épanouie dans des bouquets de lauriers roses. Aujourd'hui les lauriers roses fleurissent encore, mais la ville n'est plus qu’un amas de décombres.

Jésus se trouvait un jour au milieu de la foule, pressé de toutes parts par ce peuple indiscret dans son enthousiasme, qui l'accablait de prières et lui présentait tous ses malades à guérir.

Dans la foule, il était une femme, affligée depuis douze ans d'une perte de sang dont rien n'avait pu la guérir ; l'évangéliste nous fait même remarquer que l'art des médecins n'avait abouti qu'à la faire beaucoup souffrir et à la ruiner, sans obtenir aucun soulagement. Cette femme suivait donc de loin Jésus sur les bords du lac de Tibériade ; quand tout à coup, remplie d'une lumière surnaturelle, elle se dit : « Si je puis seulement toucher la frange de son manteau, je serai guérie ». Poussée par cet élan de foi, elle traverse la foule, parvient à s'approcher du Sauveur par derrière et touche le bord de sa robe ; aussitôt elle se sent guérie.

Soudain, Jésus se retournant, demande qui vient de le toucher. Cette question paraît étrange à ses Apôtres, aussi Pierre lui répond-il : « Maître, la foule vous presse et vous accable, et vous demandez qui vous à touché ! » Mais Jésus, continuant à regarder la foule, reprit : « Quelqu'un m'a touché, car une vertu est sortie de moi ».

Il voulait dire : Qui donc m'a touché par la foi et par la prière, car cette foule qui me presse ne me touche pas ; elle vient à moi parce que je fais des miracles ; mais celle-ci est venue humblement par l'amour et a touché mon Cœur. Cependant, l'hémorroïsse, effrayée de son audace, craignant la réprimande de Jésus, et pourtant gardant le courage de sa foi, se prosterne contre terre toute tremblante et avoue ce qu'elle avait fait. Alors Jésus lui dit avec douceur : « Ma fille, prends confiance, ta foi t’a guérie, vas en paix ».

Belle et consolante parole, tombée des lèvres de Jésus sur cette pauvre femme pour la récompenser de sa foi, et qui a traversé tous les siècles pour devenir la force, la paix et le salut de tant d'âmes ! L'humble est relevé, mais relevé pour marcher dans la voie de la vertu ; ses soupirs sont entendus, ses larmes consolées, car la muette voix du cœur est toujours comprise du Cœur par excellence, le Sacré Cœur de Jésus !

Le Seigneur, en permettant que ce fait fût rapporté dans l'Evangile, a attiré notre attention sur ce point : que l'humilité et la loi sont toutes puissantes sur son Cœur. Le voyez-vous, ô Pèlerin, au milieu d'une mission toute de charité, occupé à guérir les malades, entouré par la foule, acclamé comme toujours, le voyez-vous attentif à l'action de cette pauvre femme, action qui ressemblait extérieurement à toutes les autres. « Qui est-ce qui m'a touché, s'écrie-t-il, car une vertu est sortie de moi ? » La foi convaincue de cette femme, son humilité profonde ont fait violence à son Cœur ; il l'avoue : une vertu est sortie de lui, comme forcée de répondre à l'élan de cette foi. - Puis, par cette parole : « Ta foi t’a guérie », il met cette foi en relief et proclame qu'il l'a guérie à cause d'elle.

Oh ! combien nous avons lieu d'espérer, à notre tour, en la bonté de Dieu ! puisque cette femme qui n'avait point de protecteur, a su trouver seule le chemin du divin Cœur. Ah ! c'est que la foi n'est pas seulement dans l'intelligence ; elle est surtout dans le cœur !

Honneur donc aux audacieux qui, à l'exemple de l'hémorroïsse, franchissent les obstacles du monde et des affaires, pour s'approcher plus près du divin Maître, et lui dire tout bas : « Seigneur, vous qui connaissez toutes choses et qui avez tout pouvoir, vous pouvez me guérir ».

Honneur à ceux-là, qui font violence au Cœur de Jésus par leur foi capable de transporter les montagnes. Un jour ils entendront cette bienheureuse parole : « Ayez confiance, votre foi vous a sauvés ».

 

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Invocation

 

Vous l'avez dit vous-même, ô Vérité éternelle, ce ne sont pas ceux qui crient : « Seigneur, Seigneur ! » qui seront sauvés, mais bien ceux dont la foi vive se prouve par les actes. Il faut aller véritablement vers vous, avoir le courage de s'isoler de la foule pour prier, en un mot, être du monde comme n'en étant pas, afin de s'approcher de vous et de vous toucher. Tout le monde ne vous touche pas, ô Jésus, et si la curiosité vous admire, les cœurs souvent ne vous offrent rien ; mais vous êtes toujours prêt à donner et jamais vous ne nous manquez quand nous avons besoin de vous parce que vous êtes tout amour, et que vous ne pouvez résister à l'amour.

 

Mirebeau

 

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