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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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25 juin 2023

Le Mois du Sacré Cœur de Terre Sainte

 

Le Mois du Sacré Cœur de Terre Sainte

 

Résurrection

 

Vingt-sixième jour

Vingt-sixième rayonnement

La Résurrection

 

« Ego sum lux mundi » (Jn., 7, 12)

 

Il y avait trois jours que le divin Crucifié était dans le tombeau. Ce tombeau, on le voit encore sous le roc taillé qui jadis faisait partie du Jardin de Joseph d’Arimathie, et qui est, aujourd'hui, enclavé dans l'église du Saint Sépulcre. Ce saint édicule, placé sous la grande coupole et qui n'est autre que le rocher lui-même, est divisé en deux chambres ; la première est appelée Chapelle de l'Ange, la seconde renferme le tombeau creusé en forme d'auge dans le roc vif. Le monument tout entier est recouvert de marbres et d'ornements ; mille lampes de couleurs, suspendues tout autour, le font resplendir comme un joyau sous la coupole sombre de la grande basilique.

Quelle indicible émotion saisit le pèlerin lorsqu'il pénètre sous le rocher sacré, lorsqu'à genoux sur les dalles, il baise en pleurant la place où reposait le divin Enseveli ! Un frisson parcourt l'âme entière, frisson de bonheur, de désir, d'amour ! C'est un instant de joie comme il n'en est point sur terre, un instant court comme la minute qui s'envole, rempli comme un siècle. À travers le revêtement de marbre, il semble au pèlerin qu'il voit encore la divine forme du Christ qui repose sur la pierre ! Il lui semble en baisant ce marbre froid comme le froid de la mort, sentir sous les lèvres le saint Corps rigide du Fils de Dieu ! À ce contact sacré, la vie s'accroît et se précipite comme s'il buvait à une source. Ah ! c'est que cette mort a fait jaillir la vie, c'est que cette force toute puissante a ressuscité le corps du Christ et nous ressuscitera un jour avec lui ! Ego sum ressurectio et vita.

Mais revenez, ô pèlerin, à l'immortelle scène qui se passa ici, il y a dix vingt siècles. Les amis de Jésus en pleurs, l'ayant embaumé avec les mille soins de l'amour le plus tendre, se séparèrent enfin de la dépouille sacrée, la transportèrent dans leurs bras jusqu'au sépulcre neuf de Joseph d’Arimathie à cinquante mètres du Calvaire ; et la déposèrent dans une sorte d'auge taillée dans le rocher.

Représentez-vous ce douloureux cortège, le déchirant adieu que ces amis fidèles disent à leur Seigneur et les sanglots qui l'accompagnent. Marie baise en pleurant la tête de son fils, Madeleine appuie ses lèvres sur les pieds sacrés et ne peut plus les en détacher... Pourtant il faut fermer le Tombeau et le laisser, hélas ! sous la garde des soldats Romains.

Voyez-vous à présent, ô pèlerin, le Sauveur enseveli, immobile, glacé ; il veut prendre sur lui l'humiliation du linceul et du tombeau ; mais en y passant lui-même il nous en ôtera l'horreur. N'est-ce point par amour qu'il reste ainsi enchaîné par la mort, et qu'il laisse son saint Corps reposer à l'ombre du tombeau ? Cette mort est une véritable victoire, la victoire de l'amour qui survit à la défaite du corps ! et plus tard ne demeurera-t-il pas ainsi toujours avec nous, dans l'anéantissement eucharistique, seul, obscur et vraiment enseveli dans le Tabernacle ? Du fond de son Tombeau glorieux, Jésus semble nous dire : Je dors, mais mon Cœur veille ! Dormio, sed Cor meum vigilat ! Et l'amour veille, l'amour qui illumine, qui réchauffe, qui console ! L'amour va con soler les saintes âmes des justes retenues dans les Limbes et leur donner l'espérance de leur prochaine entrée dans le ciel ; puis il va aussi consoler sa mère, suivant une touchante tradition, et son âme lui apparaît plusieurs fois. L'amour de Jésus est infatigable, il ne peut se reposer un seul instant, c'est un feu qui se communique et veut être allumé dans tous les cœurs !

Il y avait trois jours que le saint Corps reposait ; les gardes veillaient autour, de peur que les Disciples ne vinssent l'enlever. Pauvres insensés ! Celui qui marche sur les eaux et commande à la tempête saura bien briser les entraves du tombeau !

L'aube éclairait à peine l’horizon, au matin du Dimanche. Soudain, la terre tremble, le roc ébranlé s'entr'ouvre avec un bruit de tonnerre, c'est Jésus-Christ triomphant qui s'élance hors du sépulcre. Les gardes roulent par terre, aveuglés par la lumière éclatante ; aussitôt l’Ange du Seigneur descend comme un éclair et s'assied sur l'énorme pierre renversée.

Contemplez, ô pèlerin, le Soleil éblouissant qui se lève sur le monde ; admirez le nouvel éclat du Cœur transpercé. Et comme ce Corps abîmé par la souffrance resplendit ! Les Anges ont recueilli précieusement les parcelles de sa chair sacrée, tombées sur la terre sous les coups de la flagellation ; ils ont recueilli les gouttes de sang divin qui arrosait le Calvaire tout autour de la Croix, et voilà que la divinité qui toujours réside en ce Corps a mystérieusement réuni ces parcelles ; l'âme du Sauveur revient, et ce Corps soudain reconstitué sort du tombeau par sa toute puissance, semblable au soleil qui s'élève à l'horizon et monte inondant tout de sa clarté. Ses blessures lancent des feux, celle de son Cœur surtout est enflammée. Une beauté divine éclate en son humanité sainte, la beauté sereine du vainqueur.

Vainqueur de la mort et de la souffrance, vrai Vainqueur de l'amour ! Ego sum resurrectio et vita.

Le Cœur de Jésus est pour nous le gage de la résurrection, car il de meure avec nous par l'amour, pour nous ressusciter au dernier jour : « Celui qui croit en moi, je le ressusciterai ». Il est présent sur l'autel dans le Sacrement, afin que nous trouvions, que nous aimions ce Cœur, qui est là pour nous guérir, nous relever, nous purifier, nous ressusciter à la grâce.

La vie ! Ceux que la lumière de la Résurrection n'éclaire pas, les insensés qui détournent la tête pour ne pas être aveuglés de la vérité, ceux-là n'ont point part à la vie. La vie est à ceux qui croient, elle est aux âmes sincères où vibrent ces deux cordes divines ! la foi et l'amour ! Or, le Cœur de Jésus est le foyer de la vie ; allons donc puiser à cette source permanente et intarissable ; nous savons désormais où trouver la régénération et la vie véritable. Ego sum resurrectio et vita !

 

Divine-Mercy

 

Invocation

 

Seigneur, votre beauté est ancienne mais toujours nouvelle, car ce Corps meurtri refleurit d'une jeunesse nouvelle, les blessures de votre Passion sont transfigurées en rayons de gloire. Votre Cœur divin surtout resplendit, donnez- nous de le voir un jour, ce Cœur adorable qui projette sur le monde son éternel amour ; donnez nous de le connaître et de l'aimer sur cette terre d'exil, en attendant la joie de le contempler dans la céleste Patrie !

 

Mirebeau

 

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