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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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11 août 2009

Neuvaine à Notre Dame du Chêne

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Neuvaine à Notre Dame du Chêne

Pour nous-mêmes et pour nos proches pour demander la libération de toutes nos chaînes


Supplier avec Marie


« L’imploration insistante de la Mère de Dieu s’appuie sur la certitude confiante que son intercession maternelle est toute puissante sur le cœur de son Fils. » (Jean Paul II, Lettre sur le Rosaire de la Vierge Marie, n°16) Puisse cette Neuvaine être pour cous un temps fort de prière avec Marie: qu'Elle vous aide à demander une grâce particulière, pour vous-mêmes et pour d'autres: chaque jour, vous parrainerez une autre personne dans la prière! Chaque jour aussi, vous êtes invité(e) à réciter la prière donnée par l'Evêque du Mans pour la célébration Eucharistique de Notre Dame du Chêne (1er septembre), que vous trouverez ci-après. Si cela vous est possible, enrichissez cette démarche de prière par la participation au Sacrement de Réconciliation au cours de ces 9 jours, et à l'Eucharistie (notamment le dernier jour) comme cela est suggéré dans le directoire de la piété populaire: « Les Triduums, les Septaines et les Neuvaines peuvent être considérés comme une vraie préparation à la fête mariale, s'ils contribuent à stimuler les fidèles dans leur résolution de s'approcher des Sacrements de la Pénitence et de l'Eucharistie et d'approfondir leur vie chrétienne en suivant l'exemple de la Vierge Marie, qui fut le premier et le plus parfait disciple du Christ. » Et si vous n'êtes pas trop loin, venez faire un pèlerinage jusqu'à la Basilique.


P. Dominique Auezenet


Prières quotidiennes


Invocations à l'Esprit Saint


Esprit Saint, viens embraser nos cœurs, viens en nous, viens chanter sur nos lèvres. Esprit Saint, viens embraser nos cœurs, fais monter jusqu'aux cieux nos prières. O Roi céleste Consolateur, Esprit de Vérité, Toi qui es partout présent et qui emplis tout, Trésor de biens et donateur de Vie, viens et demeure en nous, purifie-nous de toute souillure et sauve nos âmes, toi qui est Bonté.


Prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne


Seigneur Jésus-Christ, Tu as eu la Bonté de donner pour Mère à l'humanité la Très Sainte Vierge, Ta propre Mère: à sa prière, délivre-nous des maux de l'âme et du corps, transforme-nous en vrais fils de Dieu et conduis-nous au Royaume des Cieux. Toi qui règnes avec le Père et le Saint Esprit pour les siècles et les siècles. Amen.

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Premier jour

Venir, un geste de Foi


1494, James Buret, Curé de Vion, dépose la statuette dans un chêne autour duquel colombe et lumières attirent l'attention des habitants. Seigneur Jésus, par un geste tout simple, tu as permis de donner un sens aux signes qui étaient donnés: aujourd'hui encore, aide-nous à poser des gestes de Foi qui nous permettent d'avancer en suivant les signes que Tu nous donnes par l'intercession de Notre Dame du Chêne.


Je te demande cette grâce de libération (....) Je te recommande spécialement N qui semble paralysé(e) par la peur et le doute. Délivre-nous des ténèbres et donne-nous d'avancer avec Foi.


Réciter une invocation à l'Esprit Saint, la prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne et une dizaine de chapelet.

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Deuxième jour

Une demande de guérison exaucée


1515, un infirme de Juigné venu mettre trois cierges est guéri dans la chapelle qui vient d'être construite. Seigneur Jésus, Toi qui as accordé la grâce d'une guérison à de nombreux malades venus Te prier en ce lieu, nous Te confions toutes nos infirmités et maladies, physiques, psychiques et spirituelles. Viens aujourd'hui encore manifester Ta Compassion envers nos maladies en nous donnant la guérison.


Par l'intercession de Notre Dame du Chêne, je Te demande cette grâce de libération (....), je Te recommande spécialement N qui souffre dans son corps (son cœur, son âme). Soulage nos maux et donne-nous la santé de l'âme et du corps.


Réciter une invocation à l'Esprit Saint, la prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne et une dizaine de chapelet.

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Troisième jour

La lumière sur l'appel de Dieu


1617, Élisabeth de Quatre barbes viens prier dans la chapelle pour avoir la lumière sur sa vocation et reçoit son appel à être Carmélite. Seigneur Jésus, Tu as donné à bien des personnes de connaître ici leur vocation, ou d'être fortifiées dans leur engagement; accorde-nous la grâce de percevoir Ton appel.


Par l'intercession de Notre Dame du Chêne, je Te recommande cette grâce de libération (...), je Te recommande spécialement N; dans ces heures graves de décision pour l'orientation de sa vie (professionnelle, familiale, spirituelle), inspire-nous ce que nous devons dire et faire et ce que nous devons être dans le mariage, la consécration, la Prêtrise...


Réciter une invocation à l'Esprit Saint, la prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne et une dizaine de chapelet.

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Quatrième jour

Combattre ce qui ruine notre vie Chrétienne


1595, une femme qui ramassait du bois, a la vision (ou l'apparition) de Notre Dame du Chêne au dessus de la chapelle en ruine, cette chapelle est sa maison. Seigneur Jésus, Tu nous as fait comprendre que nous devions travailler à relever les ruines et à restaurer Ta Maison: aide-nous à construire notre vie Chrétienne et à vivre notre combat spirituel.


Par l'intercession de Notre Dame du Chêne, je Te demande cette grâce de libération (...), je Te recommande spécialement N: délivre-nous des obstacles à la construction du Royaume de Dieu: nos liens avec l'alcool, le sexe, la drogue, l'argent, la télévision, tout ce qui nous empêche d'êtres libres.


Réciter une invocation à l'Esprit Saint, la prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne et une dizaine de chapelet.

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Cinquième jour

Libérés de nos lassitudes


1621, une femme obtient la guérison d'un enfant difforme en venant prier tous les jours dans la chapelle pendant six semaines. Seigneur Jésus, apprends-nous à prier avec persévérance et confiance, alors que nous risquons d'être découragés et de nous replier sur nous-mêmes par lassitude devant notre pauvreté.


Par l'intercession de Notre Dame du Chêne et à l'imitation de cette femme, je Te recommande cette grâce de libération (...), je Te recommande spécialement N; libère nous de la tentation du suicide, de la dépression, de l'angoisse, du doute, du désespoir; et de tout ce qui nous enferme en nous-mêmes et nous éloigne des autres.


Réciter une invocation à l'Esprit Saint, la prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne et une dizaine de chapelet.

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Sixième jour

Demander à Marie de nous protéger


Des enfants expliquent au Marquis de Sablé que la statue de Notre Dame du Chêne protège leurs troupeaux. Seigneur Jésus, Tu nous as donné Ta Mère, Marie, qui nous protège des dangers: garde aujourd'hui encore tous les enfants et les jeunes que nous Te confions.


Par l'intercession de Notre Dame du Chêne, je Te demande cette grâce de libération (...), je Te recommande ce(tte) jeune N, qu'il (elle) soit fort(e) dans le combat spirituel en repoussant toutes les sollicitations mauvaises exercées sur la jeunesse. Donne-nous d'accueillir réellement la présence de Marier dans nos vies, à qui nous confions notre croissance spirituelle et la fidélité à notre Baptême.


Réciter une invocation à l'Esprit Saint, la prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne et une dizaine de chapelet.

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Septième jour

Toujours choisir et respecter la vie


1799, Lefevre, un couvreur de Sablé, achète la chapelle et veut la démolir. Il tombe et se casse une jambe. Seigneur Jésus, Tu as fait comprendre que Tu t'opposait à la destruction de ce lieu. Apprends-nous le respect de toute chose sacrée et surtout, le respect du « temple » de l'Esprit Saint qu'est notre propre corps et celui de l'autre.


Par l'intercession de Notre Dame du Chêne, je Te demande cette grâce de libération (...), je Te confie particulièrement N qui a consenti (subi) l'avortement, ainsi que les personnes qui s'en sont rendues responsables par leur conseil et leur action. Libère-là de sa culpabilité en lui accordant le pardon dans le Sacrement de Réconciliation de L'Église.


Réciter une invocation à l'Esprit Saint, la prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne et une dizaine de chapelet.

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Huitième jour

Nourris par la lecture de la Parole de Dieu


1860, l'évêque du Mans construit une maison pour des Prêtres missionnaires diocésains. Seigneur Jésus, Tu veux que ce lieu soit une terre fertile dans laquelle notre Foi puise sa nourriture et s'enracine dans la lecture de l'Evangile. Viens nous libérer des pièges tendus par tout ce qui cherche à séduire notre esprit.


Par l'intercession de Notre Dame du Chêne je Te demande cette grâce de libération (...), je Te recommande spécialement N dont l'esprit s'est nourri de lectures sur l'ésotérisme, la franc-maçonnerie, les écrits initiatiques, les rituels magiques... Libère-nous des liens dont nous avons été victimes ou auxquels nous avons donné notre consentement.


Réciter une invocation à l'Esprit Saint, la prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne et une dizaine de chapelet.

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Neuvième jour

Envoyés en mission par l'Église


1869, l'Evêque du Mans offre la maquette et entreprend la construction d'une basilique à Notre Dame du Chêne. Seigneur Jésus, Tu as suscité au 19e et au 20e siècle, en ce lieu, le dynamisme des Prêtres missionnaires et diocésains, le service des Soeurs de Ruillé sur Loire et l'oeuvre des Petits Clercs; donne aujourd'hui encore le souci de la Mission et de l'Église à toutes les personnes qui viennent Te prier ici, et qui invoquent Marie sous le nom de Notre Dame du Chêne.


Je te demande cette grâce de libération (...), je Te recommande spécialement N que nous soyons libérés de la séduction des fausses religions, des sectes, des idéologies perverses, afin que nous connaissions une nouvelle croissance spirituelle dans le Christ.


Réciter une invocation à l'Esprit Saint, la prière pour demander l'aide de Notre Dame du Chêne et une dizaine de chapelet.

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Notre Dame du Chêne


Pèlerinage situé sur la commune de Vion, à 5 km de Sablé/Sarthe, à côté des Abbayes de Solesmes, à 7 km de l'autoroute A11 (Paris - Le Mans - Angers - Nantes, sortie n° 10), à 50 km des villes du Mans, d'Angers et de Laval, sur la ligne TGV Paris-Sablé


Origine

En 1494, l’abbé James Buret, curé de Vion, découvre une statue dans un vieux chêne entouré « d’une multitude de colombes » et « d’une lumière mystérieuse». En 1515, une petite chapelle est bâtie, mais elle tombe rapidement en ruine. En 1595, une femme ramassant du bois à proximité « voit la Vierge » au-dessus du toit. L’apparition reste silencieuse. Guérisons et vocations sont alléguées. En 1621, l’évêque diocésain reconnaît l’origine surnaturelle des faits.


Symbolique

La lumière est celle de Dieu : Dieu est lumière. Le Chêne peut symboliser la croix. Les colombes pourraient symboliser le Christ, l’Esprit saint, les hommes que le Christ a racheté, l’Eglise dans sa totalité.

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Le saint sépulcre

En 1896, on a construit une reproduction de l'édifice du Saint Sépulcre de Jérusalem. C'était à une époque où les pèlerinages en Terre Sainte commençaient à se développer, mais où l'on n'avait pas autant de facilités de déplacement qu'aujourd'hui.


Actualité du sanctuaire

En 1978, Mgr Alix, évêque du Mans, transforme la maison d’accueil en centre spirituel diocésain, inauguré, deux ans plus tard, par le cardinal Marty, archevêque de Paris. vous y trouverez par exemple des messes pour la guérison spirituelle des familles. Entre 50 000 et 70 000 fidèles se rendent chaque année au sanctuaire en particulier pour Pâques, Pentecôte, Fête-Dieu, 15 août et 1er dimanche de septembre : fête de Notre dame du chêne.


Les propositions du centre spirituel sont en ligne sur

www.notredameduchene.com

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Téléchargez le texte de la Neuvaine à Notre Dame du Chêne (pdf) en cliquant ici

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9 août 2009

Neuvaine de l'Assomption

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L'Assomption de la Vierge Marie

vers l'an 57

Fête le 15 août

Cette fête a pour objet de célébrer à la fois la bienheureuse Mort, la glorieuse Résurrection et la triomphante Assomption de la très Sainte Vierge au Ciel. Jésus avait souffert la mort pour racheter le monde; Marie, dans le plan de la Providence, devait suivre Son divin Fils et mourir. Mais Sa mort ne ressembla en rien à celle du commun des hommes; elle eut pour unique cause l'excès de Son amour et de Ses désirs; elle ne fut accompagnée d'aucune douleur, ni suivie de la corruption du tombeau. Jésus devait tous ces privilèges à Sa sainte Mère. La tradition rapporte que les Apôtres, dispersés dans l'univers pour prêcher l'Évangile, se trouvèrent miraculeusement réunis autour du lit de mort de Celle qui avait présidé à la naissance et aux premiers développements de l'Église. Trois jours après la mort de Marie, visitant le virginal tombeau avant de se séparer, ils furent les heureux témoins d'une grande merveille. On entendit dans les airs d'harmonieux cantiques; un parfum délicieux s'exhalait du tombeau de Marie; et lorsqu'on l'eut ouvert, on n'y trouva que des fleurs fraîches et vermeilles: les Anges avaient transporté dans les Cieux, en corps et en âme, la Mère du Sauveur. On ne peut que soupçonner ici bas avec admiration l'accueil qui fut fait à Marie par la Très Sainte Trinité, à laquelle Elle avait été associée d'une manière si sublime dans le mystère du salut des hommes, par Jésus-Christ Son Fils bien-aimé, par les légions des Anges, les Patriarches, les Prophètes, tous les Saints de l'Ancien Testament et les élus de la loi nouvelle. Les plus grands serviteurs de Marie, dans leurs contemplations, se sont plu à dépeindre Son triomphe incomparable, Son couronnement, Sa gloire en ce grand jour. Mais le triomphe et la gloire de Marie sont éternels. La fête de l'Assomption, outre Sa mort toute sainte, Sa Résurrection et Son couronnement, célèbre Sa royauté toute-puissante. Elle est la Reine du Ciel, la Reine des Anges et des Saints, la Reine de l'Église terrestre, la Reine de l'Église du Purgatoire; et c'est Elle que David a dépeinte dans ses Psaumes: "La Reine S'est assise à Votre droite, couverte d'un manteau d'or, environnée et tout étincelante des richesses les plus variées." L'Assomption de Marie réclamait une définition de foi: l'Église a proclamé ce dogme le 1er novembre 1950. Gloire à Marie!

Abbé L. Jaud, « Vie des Saints pour tous les jours de l'année », Mame, 1950.

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Neuvaine de l'Assomption


Premier jour

La fidélité

Le chemin d’espérance de Marie s’ouvre avec l’Annonciation. C’est un récit simple mais elle divise l’histoire. Ici se vit la fidélité de Dieu, celle de Jésus, celle de Marie. Une fidélité qui s’explique dans les trois paroles de l’Ange à Marie : “Réjouis-toi, N’aie pas peur’; A Dieu, rien n’est impossible”. La fidélité est l’attitude centrale de cette première étape du chemin d’espérance de Marie. En réalité c’est l’attitude première et essentielle de toute la vie se Notre-Dame. Tout commence, en Marie, au moment où Elle dit “oui” au Seigneur, c’est un oui radical et définitif mais dans obscurité lumineuse de la foi. Marie, Elle aussi, a accompli dans la foi son pèlerinage. Cela fait que le “oui” de Marie se rapproche davantage des exigences et des limites des nôtres. Il a suffit à Marie de s’appuyer sur une triple sécurité: Dieu L’aimait d’un amour de prédilection, Dieu lui demandait ce consentement, à Dieu, rien n’est impossible. La fidélité de Marie est faite de pauvreté, de confiance et de disponibilité. Demandons à Marie la grâce d’appuyer constamment notre fidélité sur la fidélité de Dieu.

Oraison

Seigneur notre Dieu, nous te rendons grâce pour le mystère de l’Annonciation. Par le message de l’Ange, et l’entière confiance de Marie, nos cœurs ont été éclairés. Que Ton salut soit annonce à tout homme, et qu’il soit reçu avec foi et reconnaissance, par le Christ, notre Seigneur.

Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

Deuxième jour

La pauvreté


La pauvreté est une autre caractéristique de Notre-Dame durant toute Sa vie, mais nous voulons la souligner dès le début de Son chemin. Tout chemin parcouru suppose et exige la pauvreté: impossible de cheminer si l’on apporte trop de choses ! Le chemin est toujours un détachement de personnes et de choses. La pauvreté de Marie se fait détachement progressif, mystérieuse insécurité et obscur pressentiment. La pauvreté de Marie réalise parfaitement l’idéal messianique d’un peuple “humble et modeste”, du “petit reste” qui demeura fidèle et chercha refuge dans le nom du Seigneur. C’est à Sa Mère surtout que Jésus pensait, quand il proclama bienheureux “les pauvres en esprit”. Jésus ne fit rien d’autre que décrire Marie, quand il prononça les Béatitudes. Grâce à cette radicale pauvreté évangélique, Marie vit en toute simplicité, ouverte à la Parole de Dieu et en joyeuse dépendance de Sa volonté.

Oraison

Seigneur Dieu, Tu regardes les humbles et les pauvres avec amour, et Tu leur donnes, comme à la Vierge Marie, de révéler la présence de Ton Fils. Accorde-nous, par ton Esprit, de discerner en eux le sacrement de Ta visite, par Jésus, notre Seigneur.

Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

Troisième jour

La contemplation


La contemplation est une caractéristique essentielle et permanente de Marie. A la naissance de Jésus, alors que les bergers parlent et racontent tout ce qui leur a été dit sur “cet Enfant” , Marie, Elle, conserve avec soin, tous ces souvenirs et les médite en Son Cœur. Le Magnificat est un fruit évident de l’esprit contemplatif de Marie. Quand nous voulons pénétrer dans l’âme priante de Notre-Dame, nous méditons le Magnificat: c’est le chant de gratitude, de joie, de louange de Marie “la pauvre”. Parcourant l’histoire du Salut, Marie, en Sa contemplation profonde, célèbre la fidélité de Dieu envers Israël, Son serviteur, et les merveilles accomplies dans Sa petitesse de servante. En Marie, la contemplation est œuvre de l’Esprit Saint qui a engendré en Elle la Parole. De la profondeur sereine de cette contemplation, Marie perçoit simultanément la présence de Dieu en Elle et les impératifs du service de Ses frères. “ Marie partit et se rendit en hâte…”

Oraison

Béni sois-tu, Père de Notre Seigneur Jésus-Christ: en Lui, Soleil levant et lumière victorieuse, Tu viens nous visiter. Accorde-nous de reconnaître Ta venue et, avec la Vierge Marie, nous T’exalterons en ce jour et dans les siècles des siècles.

Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

Quatrième jour

Le service


L’attitude de service de Marie apparaît, surtout, aux noces de Cana. Marie, “la contemplative”, est la première à découvrir le problème des jeunes époux et Elle s’engage à les servir : “ils n’ont plus de vin”… “Faites ce qu’il vous dira”. Ces paroles de Notre-Dame, nées de Sa foi profonde en Son Fils et d’un amour délicat envers les jeunes époux, expriment le réalisme et la fécondité de Sa contemplation. Il en est toujours ainsi quand la contemplation est vraie, elle crée en nous de très grandes aptitudes à servir. Seules les contemplatifs ont cette capacité spéciale de découvrir immédiatement les problèmes des autres, la capacité inépuisable du don. Le service de Marie, à travers le mystérieux détachement de toute Sa vie, va jusqu’au don généreux de Son Fils pour l’évangélisation des hommes et des femmes et comme offrande de réconciliation au Père.

Oraison

Dieu d’amour, Tu as fait d’une humble femme de notre race la Mère de Ton Fils. A la prière de la Vierge Marie, accorde-nous de reconnaître le Christ en chacun de nos frères, et de vivre au service les uns des autres jusqu’au jour où nous Te chanterons ensemble pour les siècles des siècles.

Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

Cinquième jour

L’écoute de la Parole


L’écoute est une autre caractéristique propre à Notre-Dame dans Son long chemin de silence au cours duquel Elle accompagne l’oeuvre apostolique et missionnaire de Son Fils. L’évangéliste Luc nous présente en deux circonstances Marie “à l’écoute” attentive de la Parole de Dieu. En une occasion où Jésus prêche à la foule qui Le suit, on Lui dit : “Ta mère et tes frères se tiennent dehors et veulent te voir.” Lui leur répond : “Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoulent la Parole de Dieu et la mettent en pratique” (Lc 8, 19-21). Jésus établit ici les liens de la véritable parenté de Marie : Marie a pu nous donner Jésus selon la chair parce que d’abord Elle L’avait accueilli en Son cœur plein de foi. Marie est “heureuse” parce qu’Elle nous a donné Jésus, le Fils de Dieu fait homme. Mais cela fut possible parce que “l’humble Servante du Seigneur” sut dire “oui” à la Parole reçue. Vivre à l’écoute de la Parole de Dieu signifie avoir une grande capacité contemplative. Et seuls les pauvres en esprit en sont capables.

Oraison

A chaque instant, Seigneur Dieu, Tu attends la réponse de notre foi. Accorde-nous de laisser fructifier la Parole qui as pris chair de la Vierge Marie, Jésus, le Christ, notre Seigneur.


Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

Sixième jour

L’offrande


Nous contemplons Marie dans l’offrande de son Fils au Père. C’est le moment providentiellement fort dans lequel Marie L’a senti le plus Sien : Il est non seulement Son Fils mais Son Rédempteur. “Près de la Croix se tenait Sa mère” (Jn 19, 25-27). Marie comprend et vit le déchirement de l’offrande, mais aussi Sa mystérieuse fécondité. Jamais Marie ne s’est sentie si seule: Son Fils meurt ; mais jamais non plus Elle ne s’est sentie plus accompagnée et plus féconde; l’Église naît. “Voici ton Fils” (l’Église, l’humanité). Le monde ne peut vivre sans le Christ. “Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique”. Le monde ne peut vivre maintenant sans “l’Église qui est son Corps”. Tout est, évidement, fruit de l’amour du Père; mais tout est aussi fruit de la générosité sereine et forte, douloureuse et féconde de Marie, “l’offrande”.

Oraison

Tu as voulu, Seigneur, que la Mère de Ton Fils, debout près de la Croix, fût associée à Ses souffrances; accorde à Ton Église de s’unir, elle aussi, à la Passion du Christ, afin d’avoir part à Sa résurrection. Par ton Fils, le Christ, notre Seigneur.

Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

Septième jour

La communion

Marie nous est présentée au Cénacle alors qu’Elle préside, dans l’amour, à la prière pleine d’espérance des Apôtres et des disciples. La présence de Marie est fondamentale pour la communion. Marie est là, dans les débuts missionnaires de l’Église, comme Elle le fut dans les débuts de l’activité évangélisatrice de Jésus. Il nous est bon de penser que Marie, la Mère de Jésus, appartient à cette communauté de disciples fidèles qui écoutent avec docilité la parole des Apôtres et participent leur Eucharistie. Dans notre chemin d’espérance avec Marie, cette attitude de communion est fondamentale. Marie l’a vécue dans le silence, l’oraison et la Croix. La communion exige le détachement et la mort ; elle exige la réconciliation et la rencontre ; elle exige, surtout, une entière fidélité à la Parole de Dieu. Tout le mystère de Marie est un mystère de communion - entre le ciel et la terre, Dieu et l’homme, la contemplation et le service - parce que toute Sa vie fut pure obéissance de foi à l’adorable volonté du Père. La fidélité de Marie rend possible la communion. La communion, au fond, est un mode concret de fidélité.

Oraison

Béni sois-tu, Seigneur Dieu ! La Vierge, comblée de grâce, a été pure disponibilité à Ta Parole. Par Son intercession, ouvre nos vies à Celui qui veut naître en nous comme Il est né un jour en Elle, Marie, la Mère de Ton Fils, le Christ notre Seigneur.


Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

Huitième jour

La mission


L’Église qui se manifeste à la Pentecôte est essentiellement missionnaire. Par la Force de l'Esprit, la première Église croît et se construit fondamentalement par la Parole et l’Eucharistie; mais l’Église continue de naître quotidiennement dans le cœur fidèle de Notre-Dame. Elle naît dans le silence contemplatif de Marie, engendré lui-même par la Parole à contempler. La mission exige ardeur et transparence chez le témoin ; fidélité et courage chez le prophète; force sereine chez le martyr. A cause de cela même, elle exige contemplation, cohérence intérieure, sérénité devant la Croix. Le silence contemplatif de Marie fait croître l’Église du dedans; Sa parfaite docilité à l’Esprit assure l’unité intérieure de l’Église et l’efficacité de son expansion missionnaire.

Oraison

Par Ton Esprit de liberté, Tu as transformé les Apôtres. Par intercession de Marie, répands ce même Esprit sur Ton Église en prière : devant le monde, qu’elle soit aujourd’hui le signe d’une liberté nouvelle, par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

Neuvième jour

L’Espérance


De toute évidence, le chemin de Marie, surtout à partir de la Pentecôte, devient un chemin d’espérance. C’est un chemin qui se poursuit essentiellement en compagnie du Ressuscité. A partir de la Pentecôte, le chemin de Marie n’est que le chemin de silence et de témoignage de la communauté primitive, jusqu’à ce que la tradition nous parle de la sereine Dormition de Notre Dame et de sa glorieuse Assomption dans les Cieux. Ici nous sommes en face de la plénitude du mystère de Marie : Sa Pâque. Le mystère de l’Assomption de Notre Dame est essentiellement un mystère d’espérance, avant tout parce qu’il nous enseigne à regarder - et à désirer ardemment - ce qui est définitif. Notre monde a besoin d’espérance ; mais d’une espérance qui le mette en route vers ce qui est pleinement bon, vers la jouissance de Dieu, vers la communion inaltérable et la rencontre, vers la construction d’une société définitivement nouvelle, vers la possession du ciel nouveau et de la terre nouvelle où habitera la justice. Marie accompagne notre chemin d’espérance vers la rencontre du Seigneur. Nous avons la certitude qu’elle nous donne constamment à Jésus, qu’elle nous aide à découvrir quotidiennement Son visage et à nous appuyer sur sa fidélité, qu’elle nous prépare en vue de la rencontre et qu'Elle nous montrera, à la fin de notre pèlerinage, le Fruit béni de Son sein.

Oraison

Marie, mère de l'Eglise et notre Mère, nous Te confions notre vie, afin que nous soyons de joyeux porteurs de l'espérance en notre monde. Nous te confions notre mort, afin qu'elle soit une joyeuse naissance au Ciel dans Tes bras et ceux de Jésus, le Christ Notre Seigneur. Amen !

Prions une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.

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Téléchargez le texte de la Neuvaine de l'Assomption (pdf) en cliquant ici

19 juillet 2009

Neuvaine à Sainte Gemma Galgani

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Sainte Gemma Galgani

1878-1903

Fête le 11 avril

Sainte Gemma Galgani naquit le 12 mars 1878, à Camigliana, en Italie. Sa mère tuberculeuse pressentant sa fin s'efforçait de diriger ses enfants vers Dieu. A peine âgée de trois ans, la petite Gemma était demi-pensionnaire à l'école. Aussi, dès l'âge de cinq ans la fillette savait lire l'office de la Sainte Vierge et y mettait tout son cœur. Dieu marqua cette enfant de prédilection du sceau de Sa croix. Dès ses huit ans, elle perdit sa chère mère. A cet âge, son plus ardent désir était de communier, mais la coutume ne le permettait pas. Voyant qu'elle dépérissait à vue d'œil, son confesseur lui donna une autorisation spéciale et c'est avec joie qu'elle put s'approcher de la Sainte Table. A partir de ce moment, Gemma prit la résolution de se tenir toujours en présence de Dieu. La tuberculose dont moururent sa mère, son frère (séminariste) et son père avait déjà atteint Gemma dès l'âge de vingt ans. Orpheline, elle fut placée dans une famille amie où elle fut traitée comme une fille de la maison, et où elle pouvait mener dans le monde une vie cachée dans le Christ. de mars 1899, après plusieurs neuvaines à Saint Gabriel de l'Addolorata, ce Saint lui apparut et par l’intercession de Sainte Marguerite Marie Alacoque, la guérit miraculeusement. Délivrée de son mal, Gemma tient à réaliser le grand désir de sa vie : devenir religieuse passioniste. Hélas ! Ses démarches sont repoussées. Le 8 juin 1899, Gemma Galgani reçoit les stigmates de Notre Seigneur et son Ange Gardien lui apparait régulièrement. Ils s'entretenaient comme de vrais amis. La voie de sa sanctification se dessine de plus en plus clairement. « Regarde, ma fille, et apprends comment on aime. Vois-tu cette croix, ces épines et ces clous, ces chairs livides, ces meurtrissures, ces plaies ? Tout est l'œuvre de l'amour, et de l'amour infini. Voilà jusqu'à quel point Je t'ai aimée. Veux-tu M'aimer vraiment ? Apprends d'abord à souffrir: la souffrance apprend à aimer », lui dit Jésus la veille de la solennité du Sacré Cœur. Sainte Gemma raconte sa vision: « Ses plaies étaient ouvertes, mais il n'en sortait pas du sang, il en jaillissait des flammes ardentes. En un clin d'œil, ces flammes touchèrent mes mains, mes pieds et mon cœur. Je me sentis mourir... ». En même temps que les ravissements la faisaient vivre dans un état d'union extatique, la souffrance ne la quittait pas. Gemma participait aux douleurs du Christ. Elle connut Sa sueur de Sang, Son couronnement d'épines et Ses stigmates. Le démon la harcelait, la rouait de coups. Gemma souffrait tout en esprit de réparation. À peine âgée de 22 ans, Gemma avait déjà éprouvé des souffrances inimaginables. Au cours de la dernière maladie qui la terrassa, elle apprit d'une manière surnaturelle par Notre Seigneur, qu'avant de voir s'ouvrir le ciel, il lui faudrait passer encore par un déchirant calvaire en expiation des péchés commis dans le sacerdoce : « J'ai besoin d'une expiation immense, particulièrement pour les péchés et les sacrilèges dont Je Me vois outragé par les ministres du sanctuaire.  Si je n'avais égards aux anges qui entourent Mes autels, combien J'en foudroierais sur place ! ». Les tourments qu'elle endura pendant plusieurs mois furent indicibles, mais sa patience ne faiblit point. Elle s'offrait continuellement en victime d'holocauste. Son amour inconditionnel de Dieu lui permettait de dépasser le "scandale du mal" et de la souffrance. Gemma mourut sur les traces de son "Époux de sang" le 11 avril 1903, un samedi saint. Pie X signa le 2 octobre 1903 le décret de fondation du monastère Passionite de Lucques où repose maintenant le corps de la sainte. Pie XI, le 14 mai 1933, déclara bienheureuse Gemma Galgani. Elle fut canonisée par Pie XII le 2 mai 1940.

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Prières de Sainte Gemma Galgani


Je suis un fruit de Ta Passion, Ô Jésus, je suis un bourgeon de Tes Plaies. Ô Jésus, Tu cherches mon amour: je n'en ai plus; Tu as volé mon cœur. Tu m'as dit Jésus: "tu sais, Ma Fille, de quelle manière Je Me complais à envoyer les croix aux âmes qui Me sont chères ? Je désire posséder leurs âmes, mais en totalité, et pour cela, Je les entoure de croix, et Je les enferme dans les tribulations, pour qu'elles ne m'échappent pas des mains; et, pour cela, Je répands des épines sur elles, afin qu'elles ne s'attachent à personne mais qu'elles ne trouvent tout leur contentement qu'en Moi seul. C'est l'unique voie pour vaincre le démon et arriver au salut: Ma Fille, combien M'auraient abandonné si Je ne les avais pas crucifiées ! La croix est un don trop précieux et, grâce à elle, nous apprenons beaucoup de vertus !"


Me voici à Tes Pieds très Saints, mon doux Jésus, pour Te manifester à chaque instant ma reconnaissance et ma gratitude pour Tes continuelles Grâces si nombreuses que Tu m'as faites et que Tu Veux encore me faire. Combien de fois T'ai-je invoqué, Ô Jésus, et Tu m'as toujours contentée : j'ai souvent eu recours à Toi et Tu m'as toujours consolée. Comment m'exprimer envers Toi ? Je Te rends grâce. Mais je désire une autre grâce, Ô mon Dieu, si il Te plaît... (exprimer la grâce désirée). Si Tu n'étais pas Tout-Puissant, je ne Te ferais pas cette demande. Ô Jésus, aie Pitié de moi ! Que soit faite en tout Ta très Sainte Volonté. Amen.


Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père


Ô mon Dieu crucifié, me voici à Tes pieds. Daigne ne pas me rejeter maintenant que je me présente comme pécheresse. Je T'ai tant offensé par le passé, mon Jésus, mais il n'en sera plus ainsi. Devant Toi, mon Dieu, je présente toutes mes fautes... Je les ai déjà considérés et je vois qu'elles ne méritent pas de pardon mais, je T'en prie, jette un regard à Tes Afflictions et regarde combien vaut le Sang qui coule dans Tes veines. En cet instant, mon Dieu, ferme les yeux sur mes iniquités et ouvre-les sur Tes Mérites infinis, et depuis que Tu T'es complu à mourir pour mes péchés, pardonne-moi tout, afin que, plus jamais, je n'en ressente le poids, Ô Jésus, il m'oppresse trop. Aide-moi, mon Jésus, je veux à tout prix devenir bonne : élimine, détruis, anéantis tout ce qui se trouve en moi et qui n'est pas conforme à Ta Volonté. Toutefois, je Te prie, Jésus, de m'éclairer afin que je puisse marcher dans Ta Lumière. Amen.


Mon Dieu très cher, je m'abandonne entièrement dans Vos très Saintes mains, ainsi, Vous faites de moi et de ce qui m'appartient ce qu'il y a de mieux pour Vous faire plaisir. Dans ce doux abandon, je me repose sur Votre Cœur Divin comme la tendre enfant se repose sur le sein de sa maman. Vous pensez à tout et moi, je ne penserai qu'à Vous aimer et à accomplir Votre très Sainte Volonté.

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Prière de Sainte Gemma Galgani

pour la pureté et l'assistance contre les tentations


La mère de Gemma lui a enseigné, depuis son plus jeune âge, à s'agenouiller et à prier 3 « Je Vous salue Marie » chaque jour, en demandant à notre Mère bénie d'obtenir pour elle la Grâce de la pureté. À la fin de sa vie, à l'approche de sa mort, un compagnon est venu lui rendre visite et l'a trouvée agenouillée sur ses mains, disant les 3 « Je Vous salue Marie » pour la pureté. Même à la fin de sa vie, elle n'a pas abandonné cette sainte pratique. Aussi, nous pouvons l'invoquer avec confiance pour nous assister dans les tentations d'impureté. 


Ô scintillante fleur du Ciel, Sainte-Gemma, miroir de pureté et de pénitence, obtiens-nous la Grâce de la pureté et aide-nous contre les tentations de la chair. Nous te le demandons par le Christ notre Seigneur. Amen.

3 Je Vous salue Marie.

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Neuvaine à Sainte Gemma Galgani


Premier jour


Ô Seigneur, Divin Très-Haut, nous nous prosternons humblement devant Votre Infinie Majesté, nous Vous adorons et nous dédions à Votre Gloire les prières ferventes que nous Vous présentons maintenant, comme un acte de dévotion à Votre Servante, Sainte-Gemma Galgani, dont nous implorons à présent l'intercession.


Ô vierge très compatissante, Sainte-Gemma, pendant ta courte vie sur terre, tu as donné un exemple magnifique d'amour séraphique et tu as été trouvée digne de porter dans ta chair les marques de la Passion de notre Seigneur. Aie pitié de nous qui sommes tellement en besoin de la Miséricorde de Dieu, et obtiens-nous, par tes mérites et ton intercession, la faveur spéciale que nous implorons maintenant avec ferveur
(préciser la requête).


Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père.


Prie pour nous, Sainte-Gemma, afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.


Prions


Ô Dieu, qui avez rendu Votre Servante Sainte-Gemma semblable à Votre Fils Crucifié, accordez-nous, par son intercession, la faveur que nous demandons humblement et, par la Passion, la Mort et la Résurrection de Votre Fils, puissions-nous être unis à Vous pour l' Éternité. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.


Deuxième jour


Ô Seigneur, Divin Très-Haut, nous nous prosternons humblement devant Votre Infinie Majesté, nous Vous adorons et nous dédions à Votre Gloire les prières ferventes que nous Vous présentons maintenant, comme un acte de dévotion à Votre Servante, Sainte-Gemma Galgani, dont nous implorons à présent l'intercession.


Ô digne épouse Épouse de l'Agneau de Dieu et vierge fidèle, Sainte-Gemma, toi qui as préservé l'innocence et la splendeur de ta virginité, en donnant au monde le brillant exemple de pureté de des vertus les plus exaltées, jette un regard de pitié, depuis ton haut lieu céleste, sur nous qui nous recommandons à toi, puisque nous t'implorons avec un désir si ardent la faveur (préciser la requête).


Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père.


Prie pour nous, Sainte-Gemma, afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.


Prions


Ô Dieu, qui avez rendu Votre Servante Sainte-Gemma semblable à Votre Fils Crucifié, accordez-nous, par son intercession, la faveur que nous demandons humblement et, par la Passion, la Mort et la Résurrection de Votre Fils, puissions-nous être unis à Vous pour l' Éternité. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.


Troisième jour


Ô Seigneur, Divin Très-Haut, nous nous prosternons humblement devant Votre Infinie Majesté, nous Vous adorons et nous dédions à Votre Gloire les prières ferventes que nous Vous présentons maintenant, comme un acte de dévotion à Votre Servante, Sainte-Gemma Galgani, dont nous implorons à présent l'intercession.


Ô très aimante vierge Sainte-Gemma, avec un amour intense pour Jésus, tu as infiniment souffert pour la conversion des pécheurs comme une victime pour le péché, et tu as immensément aimer les autres, par amour pour Dieu. Ne nous oublie pas, nous qui demeurons sur terre, et jette un regard de bonté sur nous qui t'implorons, avec le confiant espoir de recevoir cette faveur par ton aimante intercession
(préciser la requête).


Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père.


Prie pour nous, Sainte-Gemma, afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.


Prions


Ô Dieu, qui avez rendu Votre Servante Sainte-Gemma semblable à Votre Fils Crucifié, accordez-nous, par son intercession, la faveur que nous demandons humblement et, par la Passion, la Mort et la Résurrection de Votre Fils, puissions-nous être unis à Vous pour l' Éternité. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.


Quatrième jour


Ô Seigneur, Divin Très-Haut, nous nous prosternons humblement devant Votre Infinie Majesté, nous Vous adorons et dédions à Votre Gloire les prières ferventes que nous Vous présentons maintenant, comme un acte de dévotion à Votre Servante, Sainte-Gemma Galgani, dont nous implorons à présent l'intercession.


Sainte-Gemma bénie, toi qui, par la Volonté de Dieu, as souffert la perte de tes deux parents étant jeune, et qui as souffert d'innombrables douleurs corporelles et spirituelles, apprends-nous à nous sacrifier et à souffrir par amour pour Dieu afin que, nous aussi, nous puissions expier nos péchés ici, sur cette terre et, ainsi, devenir plus dignes de l'infini trésor d'être uni à Dieu au Ciel.


Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père.


Prie pour nous, Sainte-Gemma, afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.


Prions


Ô Dieu, qui avez rendu Votre Servante Sainte-Gemma semblable à Votre Fils Crucifié, accordez-nous, par son intercession, la faveur que nous demandons humblement et, par la Passion, la Mort et la Résurrection de Votre Fils, puissions-nous être unis à Vous pour l' Éternité. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.


Cinquième jour


Ô Seigneur, Divin Très-Haut, nous nous prosternons humblement devant Votre Infinie Majesté, nous Vous adorons et dédions à Votre Gloire les prières ferventes que nous Vous présentons maintenant, comme un acte de dévotion à Votre Servante, Sainte-Gemma Galgani, dont nous implorons à présent l'intercession.


Ô glorieuse Sainte-Gemma, pendant des années, tu as ardemment désiré entrer dans la vie religieuse consacrée, mais Dieu en a désiré autrement, en te disant, après de nombreuses années, qu'il ne devait pas en être ainsi, ce qui t'a donc causé un si grand désappointement. Pourtant, tu as accepté ce grand sacrifice et tu t'es résignée à la Volonté de Dieu. Apprends-nous, chère Sainte-Gemma, à accepter les sacrifices que Dieu nous envoie, en particulier, les sacrifices qui vont le plus à l'encontre de nos propres volontés et désirs.


Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père.


Prie pour nous, Sainte-Gemma, afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.

Prions


Ô Dieu, qui avez rendu Votre Servante Sainte-Gemma semblable à Votre Fils Crucifié, accordez-nous, par son intercession, la faveur que nous demandons humblement et, par la Passion, la Mort et la Résurrection de Votre Fils, puissions-nous être unis à Vous pour l' Éternité. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.


Sixième jour


Ô Seigneur, Divin Très-Haut, nous nous prosternons humblement devant Votre Infinie Majesté, nous Vous adorons et dédions à Votre Gloire les prières ferventes que nous Vous présentons maintenant, comme un acte de dévotion à Votre Servante, Sainte-Gemma Galgani, dont nous implorons à présent l'intercession.


Joyau bien-aimé du Christ, Sainte-Gemma, dont le cœur était tout enflammé pour l'Amour de Dieu, apprends-nous à aimer Dieu de tout notre cœur, de tout notre esprit, de toute notre âme, et de placer Dieu au-dessus de toutes choses avec ferveur, « car où est ton trésor, là sera aussi ton cœur » (Matthieu 6:21).


Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Prie pour nous, Sainte-Gemma, afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.


Prions


Ô Dieu, qui avez rendu Votre Servante Sainte-Gemma semblable à Votre Fils Crucifié, accordez-nous, par son intercession, la faveur que nous demandons humblement et, par la Passion, la Mort et la Résurrection de Votre Fils, puissions-nous être unis à Vous pour l' Éternité. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.


Septième jour


Ô Seigneur, Divin Très-Haut, nous nous prosternons humblement devant Votre Infinie Majesté, nous Vous adorons et dédions à Votre Gloire les prières ferventes que nous Vous présentons maintenant, comme un acte de dévotion à Votre Servante, Sainte-Gemma Galgani, dont nous implorons à présent l'intercession.


Ô bienheureuse sainte de la Passion de Jésus, Sainte-Gemma, comme âme victime, tu plaidais sans cesse pour le salut des pécheurs. Obtiens-nous, nous t'en prions, pas seulement la grâce que nous demandons, si telle est la Volonté de Dieu, mais l'impérieuse nécessité de la conversion et du salut de nos âmes, afin que nous soyons un jour unis à Jésus, Marie et toi pour l'Éternité.


Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Prie pour nous, Sainte-Gemma, afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.


Prions


Ô Dieu, qui avez rendu Votre Servante Sainte-Gemma semblable à Votre Fils Crucifié, accordez-nous, par son intercession, la faveur que nous demandons humblement et, par la Passion, la Mort et la Résurrection de Votre Fils, puissions-nous être unis à Vous pour l' Éternité. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.


Huitième jour


Ô Seigneur, Divin Très-Haut, nous nous prosternons humblement devant Votre Infinie Majesté, nous Vous adorons et dédions à Votre Gloire les prières ferventes que nous Vous présentons maintenant, comme un acte de dévotion à Votre Servante, Sainte-Gemma Galgani, dont nous implorons à présent l'intercession.


Ô si fervente Sainte-Gemma, tu as versé tant de fois d'innombrables larmes sur nos péchés, et tu cherchais constamment à faire pénitence et réparation pour eux. Nous, qui sommes si enclins à nous choyer, recherchant toujours à satisfaire nos sens et à nous trouver des prétextes pour la moindre pénitence, aide-nous à reconnaître les infinies souffrances que Jésus a endurées pour nos péchés et toutes les douleurs que nous Lui avons causées et, avec la Passion de Jésus à l'esprit, obtiens-nous une grande contrition et le désir de ne plus commettre de tels péchés à nouveau.


Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père.


Prie pour nous, Sainte-Gemma, afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.


Prions


Ô Dieu, qui avez rendu Votre Servante Sainte-Gemma semblable à Votre Fils Crucifié, accordez-nous, par son intercession, la faveur que nous demandons humblement et, par la Passion, la Mort et la Résurrection de Votre Fils, puissions-nous être unis à Vous pour l'Éternité. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.


Neuvième jour


Ô Seigneur, Divin Très-Haut, nous nous prosternons humblement devant Votre Infinie Majesté, nous Vous adorons et dédions à Votre Gloire les prières ferventes que nous Vous présentons maintenant, comme un acte de dévotion à Votre Servante, Sainte-Gemma Galgani, dont nous implorons à présent l'intercession.


Ô si adorable Sainte-Gemma, nous te prions d'être notre sainte patronne et notre amie particulière maintenant et pour toujours. Assiste-nous dans nos besoins spirituels et temporels quotidiens et apprends-nous à connaître, aimer et servir le Seigneur notre Dieu de tout notre cœur. Accompagne-nous, avec notre ange gardien, sur tous nos chemins, et guide-nous aimablement vers notre éternelle destination. Assiste-nous, avec Jésus, Marie et Joseph, à notre mort, et plaide notre cause devant Dieu et, croyant en Sa grande Miséricorde et en la Passion de Jésus, ton Épouse, obtiens-nous le salut de nos âmes.


Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père.


Prie pour nous, Sainte-Gemma, afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.


Prions


Ô Dieu, qui avez rendu Votre Servante Sainte-Gemma semblable à Votre Fils Crucifié, accordez-nous, par son intercession, la faveur que nous demandons humblement et, par la Passion, la Mort et la Résurrection de Votre Fils, puissions-nous être unis à Vous pour l' Éternité. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

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Prière à Sainte Gemma Galgani


Ô Sainte-Gemma, miroir de l'innocence et de la pénitence, pouvons nous, nous qui, humblement, invoquons l'intercession Céleste, obtenir de toi la grâce de la pureté dans toutes nos pensées, paroles et actions. Amen.

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28 juin 2009

Neuvaine à sainte Germaine de Pibrac

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Sainte Germaine Cousin

la maltraitée de Pibrac

1579-1601

Fête le 12 juin


La famille Cousin dont le père s’appelait Laurent et la mère Marie Laroche vivait à Pibrac, vers l’an 1579, dans un petit village à quelques kilomètres de Toulouse. Quand Germaine naquit, la pauvre petite avait des scrofules et, comme on dirait aujourd’hui, elle était handicapée de sa main droite qui était atrophiée. De plus, elle était à peine née que sa mère mourut. Ca commence bien ! Peu de temps après, son père se remaria et eut des enfants de la seconde femme. Celle-ci n’eut, pour Germaine, que des regards de haine. Ainsi, Germaine, déjà orpheline fut placée sous le joug d’une cruelle marâtre. Les Petits Bollandistes écrivent “Elle aima la douleur comme une soeur née avec elle, placée avec elle dans le berceau, et qui fut sa constante et unique compagne depuis son premier cri jusqu’à son dernier soupir.Sous prétexte que Germaine avait des scrofules et que c’était contagieux, la belle-mère ne voulait pas que Germaine vive avec ses propres filles. Elle persuada son mari de lui faire garder les troupeaux. Comme ça, elle serait toujours dehors et loin de ses demi-soeurs. Quand elle était à la maison, elle devait manger dans l’étable ou par terre au fond du couloir. Il lui était interdit d’avoir des contacts avec ses soeurs que pourtant, paraît-il, elle aimait tendrement. Elle n’avait aucune jalousie des préférences dont ses soeurs étaient l’objet. Mais que faisait donc son père ?  Elle était donc toujours par monts et par vaux, gardant les moutons par tous les temps, supportant le froid comme la chaleur.


Tous les jours elle allait à la messe. Elle plantait sa quenouille en terre et la quenouille gardait les moutons. Les loups étaient nombreux dans la région mais jamais un loup ne lui enleva de mouton. Malgré cela, la marâtre n’arrêtait pas de lui reprocher sa négligence lorsqu’elle allait à l’église en laissant ses moutons. Pour aller à l’église, elle devait passer un gros ruisseau. Mais rien ne l’arrêtait. Un jour que le ruisseau était extrêmement gonflé, des paysans qui la voyaient venir se demandaient, d’un ton railleur comment elle ferait pour passer. O surprise ! les eaux s’ouvrirent devant elle et elle traversa sans même mouiller sa robe. Bien qu’elle n’avait pas beaucoup de nourriture, elle les partageait avec des pauvres. Sa marâtre l’accusa de voler le pain de la maison. Un jour de plein hiver, la marâtre croit s’apercevoir que Germaine avait emporté du pain dans son tablier. Elle courut après, en furie, avec un bâton. Des voisins la virent et devinèrent ses intentions. Ils s’empressèrent de la rattraper avant qu’elle puisse frapper Germaine. Ils la rejoignirent et il fallut qu’elle ouvre son tablier. Mais à la place de pain, apparut un joli bouquet de roses. Les voisins allèrent raconter le fait au village. Depuis, son père interdit à sa femme de battre Germaine. Il lui proposa même de loger dans la maison mais elle refusa et continua à dormir dans son appentis, sous l’escalier.


Un matin que son père ne l’avait pas vu sortir comme d’habitude, il alla voir sous l’escalier et la trouva morte sur son lit de sarment. Elle avait 22 ans. On raconte que la nuit même de sa mort, deux religieux qui allaient vers Pibrac, furent surpris par l’obscurité et s’arrêtèrent dans les ruines du château. Ils virent passer deux jeunes filles, vêtues de blanc, qui se dirigeaient vers la ferme Cousin. Quelques instants plus tard, les apparitions reprirent le chemin inverse mais à la place de deux, il y en avait trois dont l’une était couronnée de fleurs. Elle fut enterrée dans l’église de Pibrac, en face de la chaire, sous les dalles du sol, sans aucune inscription. Peu à peu, on l’oublia ainsi que le lieu exact où elle avait été enterrée.


Vers l’an 1644, à l’occasion de funérailles, le sonneur se disposait à creuser une fosse dans l’église. A peine avait-il soulevé une première dalle qu’un corps enseveli se montra. Le sonneur effrayé se mit à crier. Cela attira quelques personnes qui constatèrent que l’endroit du visage qui avait été touché par la pioche offrait l’aspect de la chair vive. Le corps fut ensuite découvert complètement. Il était entier et préservé de la corruption. Les ongles des pieds étaient parfaitement adhérents. Même les fleurs qu’elle tenait dans sa main n’étaient que légèrement fanées. A la difformité d’une de ses mains et aux blessures du cou, on reconnut le corps de Germaine Cousin qui était là depuis 43 ans. On plaça le cadavre - tellement frais - debout près de la chaire, devant le banc des notables, exposé à la vue de tout le monde. Un an plus tard, une des notables, Marie de Clément Gras, épouse de noble François de Beauregard, se mit à rechigner parce que Germaine était placée juste à côté du banc qu’elle occupait à l’église. Sans doute pas trop loin du poële !  Elle ordonnât qu’on éloignât la Germaine. Bien mal lui en prit. Elle attrapa un ulcère au sein et l’enfant qu’elle nourrissait devint malade et fut presque moribond. On fit venir des médecins de Toulouse. Rien à faire. Alors, son mari lui rappela le mépris qu’elle avait eu pour la pauvre Germaine et se demanda si Dieu n’avait pas été offensé et voulait la punir par le mal dont elle souffrait. Marie Gras demanda alors pardon. Durant la nuit suivante, elle se réveilla et vit une grande clarté dans sa chambre. Elle crût voir Germaine qui lui prédit la guérison de son enfant. Elle regarda son sein. La plaie était presque fermée. Elle fit venir son enfant, il était guéri et téta abondamment le lait qu’il refusait depuis longtemps. Le lendemain, elle offrit une caisse de plomb où l’on plaça le corps de Germaine. Il fut porté dans la sacristie. Et on l’oublia encore. Germaine était décidément faite pour être délaissée et oubliée.


Le 22 septembre 1661, le vicaire général de l’archevêque de Toulouse, Jean Dufour, vint à Pibrac. Il était entré dans la sacristie et fut étonné de voir un cercueil en pareil lieu. Il le fit ouvrir et l’on trouva Germaine aussi fraîche que 16 ans auparavant. Alors on lui raconta tous les détails de sa vie et la manière dont elle avait été retrouvée. Il fit même creuser sous l’église, à l’endroit où Germaine avait été retrouvée. Il y avait d’autres corps à l’état de squelette. On ne pouvait donc plus douter du miracle. De fil en aiguille, à la suite de nombreux miracles, on demanda la canonisation en 1700. A la révolution, en 1793, un fabricant d’étain et quatre hommes enlevèrent le cercueil de Germaine pour en faire des balles. Ils retirèrent le corps qu’ils enfouirent dans la sacristie en jetant dessus de l’eau et de la chaux vive. Mais peu après, un des hommes fut paralysé d’un bras, l’autre devint difforme, son cou se raidit et sa tête se tourna vers l’une de ses épaules. Le troisième fut atteint d’un mal de reins qui l’obligea à se plier en deux et porter cette infirmité jusqu’à son tombeau. Les deux autres implorèrent Germaine pour obtenir son pardon, ce qu’elle fit. Quelques temps après la révolution, le maire de Pibrac, Jean Cabriforce, à la demande de la population, fit ouvrir la fosse. On découvrit une fois de plus Germaine, mais cette fois les chairs avaient été fort atteintes par la chaux. On mit notre Germaine dans un beau nouveau suaire et on la replaça dans la sacristie. Quelques années plus tard, un pèlerinage attira les foules. Après bien des aventures turbulentes où le corps de Germaine fut “transbahuté” à différents endroits, et où l’on put dresser une liste impressionnante de miracles, le procès en béatification reprit son cours et Germaine fut béatifiée par Pie IX le 7 mai 1854. On la représente avec une houlette, un mouton, une quenouille et aussi avec un tablier sur lequel on peut voir un bouquet de roses. Elle une des patronnes des bergers.

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Neuvaine à sainte Germaine de Pibrac

À réciter pendant 9 jours devant une statue de sainte Germaine ou devant son image


Sainte Germaine, qui avez eu la douleur perdre votre mère bien-aimée à l’âge de cinq ans, laquelle fut remplacée par une marâtre qui vous prit en aversion, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, qui n’avez pas eu la joie de grandir dans une famille unie, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, qui avez trouvé le secret de votre paix et de votre force dans la pratique quotidienne du saint Sacrifice de la messe, de la visite au Saint-Sacrement et du Rosaire médité, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, qui avez souffert avec une admirable patience la maladie des écrouelles et la mise à l’écart, ainsi que l’isolement du cœur qui en découlait, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, qui avez souffert avec une admirable patience le traitement dur et injuste de votre marâtre, sans jamais vous plaindre, trouvant votre soutien seulement dans la méditation de la Passion du Sauveur, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, qui viviez dans une extrême pauvreté, vous nourrissant seulement de pain noir et dormant sur quelques fagots de sarments disposés sous un escalier, sans jamais vous plaindre, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, modèle d’obéissance prompte et de fidélité au devoir d’état, malgré vos infirmités, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, remplie d’une extrême charité pour les mendiants, charité que Dieu couronna par le miracle des fleurs dans votre tablier, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, qui êtes morte comme vous aviez vécu : dans la solitude, priez pour l’union harmonieuse de nos foyers.


Sainte Germaine, dont le corps virginal fut protégé par Dieu de la corruption naturelle et de la destruction par la malice des hommes, en 1793 et en 2000, préservez-nous de toute division familiale.


Prière


Ô sainte Germaine qui avez triomphé de la souffrance et de l’isolement du cœur par la patience et la charité, obtenez-nous des grâces abondantes d’esprit de sacrifice de soi et d’amour mutuel, pour réaliser des unions stables et harmonieuses dans nos foyers.


1 Notre Père, 3 Je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

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Souvenez-vous à Sainte Germaine


Souvenez-vous, ô très douce Germaine, de vos frères et de vos soeurs qui gémissent et qui souffrent dans cette vallée de larmes. Souvenez-vous qu'ils espèrent en vous, qu'ils attendent de vous secours dans leurs épreuves, consolation dans leurs douleurs. Souvenez-vous que vous aussi avez gémi, que vous aussi avez pleuré, que vous aussi avez connu la pauvreté, l'isolement, l'humiliation et la souffrance. Et maintenant, dans votre gloire, souvenez-vous de nos misères; dans votre puissance, souvenez-vous de notre infirmité; dans votre bonheur, souvenez-vous de nos larmes! Formez-nous à l'école de votre douceur, de votre patience, de votre foi, de votre charité. Puis, au sortir de ce monde, recevez-nous dans l'éternelle Patrie.

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Téléchargez le texte de la Neuvaine à Ste Germaine (pdf) en cliquant ici

Notice biographique de Sainte Germaine, cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-1337776.html

26 juin 2009

Neuvaine à la Vierge Immaculée

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L'immaculée Conception de la Très Sainte Vierge Marie

Enfin, l'aurore du Soleil tant désiré brille aux extrémités du ciel, tendre et radieuse. L'heureuse Mère du Messie devait naître avant le Messie lui-même ; et ce jour est celui de la Conception de Marie. La terre possède déjà un premier gage des célestes miséricordes ; le Fils de l'homme est à la porte. Deux vrais Israélites, Joachim et Anne, nobles rejetons de la famille de David, voient enfin, après une longue stérilité, leur union rendue féconde par la toute-puissance divine. Gloire au Seigneur qui s'est souvenu de ses promesses, et qui daigne, du haut du ciel, annoncer la fin du déluge de l'iniquité, en envoyant à la terre la blanche et douce colombe qui porte la nouvelle de paix ! La fête de l'Immaculée Conception de la Sainte Vierge est la plus solennelle de toutes celles que l'Eglise célèbre au saint temps de l'Avent ; et s'il était nécessaire que la première partie du Cycle présentât la commémoration de quelqu'un des Mystères de Marie, il n'en est aucun dont l'objet pût offrir de plus touchantes harmonies avec les pieuses préoccupations de l'Eglise en cette mystique saison de  l'attente. Célébrons donc avec joie cette solennité ; car la Conception de Marie présage la prochaine Naissance de Jésus.


L'intention de l'Eglise, dans cette fête, n'est pas seulement de célébrer l'anniversaire de l'instant fortuné auquel commença, au sein de la pieuse Anne, la vie de la très glorieuse Vierge Marie; mais encore d'honorer le sublime privilège en vertu duquel Marie a été préservée de la tache originelle que, par un décret souverain et universel, tous les enfants d'Adam contractent au moment même où ils sont conçus dans le sein de leurs mères. La foi de l'Eglise catholique que nous avons entendu solennellement reconnaître comme révélée de Dieu même, au jour à jamais mémorable du huit Décembre 1854, cette foi qu'a proclamée l'oracle apostolique, par la bouche de Pie IX, aux acclamations de la chrétienté tout entière, nous enseigne qu'au moment où Dieu a uni l'âme de Marie qu'il venait de créer au corps qu'elle devait animer, cette âme à jamais bénie, non seulement n'a pas contracté la souillure qui envahit à ce moment toute âme humaine, mais qu'elle a été remplie d'une grâce immense qui l'a rendue, dès ce moment, le miroir de la sainteté de Dieu même, autant qu'il est possible à un être créé. Une telle suspension de la loi portée par la justice divine contre toute la postérité de nos premiers parents était motivée par le respect que Dieu porte à sa propre sainteté. Les rapports que Marie devait avoir avec la divinité même, étant non seulement la Fille du Père céleste, mais appelée à devenir la propre Mère du Fils, et le Sanctuaire ineffable de l'Esprit-Saint, ces rapports exigeaient que rien de souillé ne se rencontrât, même un seul instant, dans la créature prédestinée à de si étroites relations avec l'adorable Trinité ; qu'aucune ombre n'eût jamais obscurci en Marie la pureté parfaite que le Dieu souverainement saint veut trouver même dans les êtres qu'il appelle à jouir au ciel de sa simple vue; en un mot, comme le dit le grand Docteur saint Anselme : « Il était juste qu'elle fût ornée d'une pureté au-dessus de laquelle on n'en puisse concevoir de plus grande que celle de Dieu même, cette Vierge à qui Dieu le Père devait donner son Fils d'une manière si particulière que ce Fils deviendrait par nature le Fils commun et unique de Dieu et de la Vierge ; cette Vierge que le Fils devait élire pour en faire substantiellement sa Mère, et au sein de laquelle l'Esprit-Saint voulait opérer la conception et la naissance de Celui dont il procédait lui-même. » ( De Conceptu Virginali. Cap.)


En même temps, les relations que le Fils de Dieu avait à contracter avec Marie, relations ineffables de tendresse et de déférence filiales, avant été éternellement présentes à sa pensée, elles obligent à conclure que le Verbe divin a ressenti pour cette Mère qu'il devait avoir dans le temps, un amour d'une nature infiniment supérieure à celui qu'il éprouvait pour tous les êtres créés par sa puissance. L'honneur de Marie lui a été cher au-dessus de tout, parce qu'elle devait être sa Mère, qu'elle l'était même déjà dans ses éternels et miséricordieux desseins. L'amour du Fils a dune protégé la Mère ; et si celle-ci, dans son humilité sublime, n'a repoussé aucune des conditions auxquelles sont soumises toutes les créatures de Dieu, aucune des exigences même de la loi de Moïse qui n'avait pas été portée pour elle, la main du Fils divin a abaissé pour elle l'humiliante barrière qui arrête tout enfant d'Adam venant en ce monde, et lui ferme le sentier de la lumière et de la grâce jusqu'à ce qu'il ait été régénéré dans une nouvelle naissance.


Le Père céleste ne pouvait pas faire moins pour la nouvelle Eve qu'il n'avait fait pour l'ancienne, qui fut établie tout d'abord, ainsi que le premier homme, dans l'état de sainteté originelle où elle ne sut pas se maintenir. Le Fils de Dieu ne devait pas souffrir que la femme à laquelle il emprunterait sa nature humaine eût à envier quelque chose à celle qui a été la mère de prévarication. L'Esprit-Saint, qui devait la couvrir de son ombre et la rendre féconde par sa divine opération, ne pouvait pas permettre que sa Bien-Aimée fût un seul instant maculée de la tache honteuse avec laquelle nous sommes conçus. La sentence est universelle ; mais une Mère de Dieu devait en être exempte. Dieu auteur de la loi, Dieu qui a posé librement cette loi, n'était-il pas le maître d'en affranchir celle qu'il avait destinée à lui être unie en tant de manières ? Il le pouvait, il le devait : il l'a donc fait. Et n'était-ce pas cette glorieuse exception qu'il annonçait lui-même au moment où comparurent devant sa majesté offensée les deux prévaricateurs dont nous sommes tous issus? La promesse miséricordieuse descendait sur nous dans l'anathème qui tombait sur le serpent. « J'établirai moi-même, disait Jéhovah, une inimitié entre toi et la femme, entre ta race et son fruit ; et elle-même t'écrasera la tête. » Ainsi, le salut était annoncé à la famille humaine sous la forme d'une victoire contre Satan ; et cette victoire, c'est la Femme qui la devait remporter pour nous tous. Et que l'on ne dise pas que ce sera le fils de la femme qui la remportera seul, cette victoire : le Seigneur nous dit que l'inimitié de la femme contre le serpent sera personnelle, et que, de son pied vainqueur, elle brisera la tête de l'odieux reptile ; en un mot, que la nouvelle Eve sera digne du nouvel Adam, triomphante comme lui ; que la race humaine un jour sera vengée, non seulement parle Dieu fait homme, mais aussi par la Femme miraculeusement soustraite à toute atteinte du péché ; en sorte que la création primitive dans la sainteté et la justice (Ephes. IV, 24) reparaîtra en elle, comme si la faute primitive n'avait pas été commise.


Relevez donc la tête, enfants d'Adam, et secouez vos chaînes. Aujourd'hui, l'humiliation qui pesait sur vous est anéantie. Voici que Marie, qui est votre chair et votre sang, a vu reculer devant elle le torrent du péché qui entraîne toutes les générations : le souffle du dragon infernal s'est détourné pour ne pas la flétrir ; la dignité première de votre origine est rétablie en elle. Saluez donc ce jour fortuné où la pureté première de votre sang est renouvelée : la nouvelle Eve est produite ; et de son sang qui est aussi le vôtre, moins le péché, elle va vous donner, sous peu d'heures, le Dieu-homme qui procède d'elle selon la chair, comme il sort de son Père par une génération éternelle. Et comment n'admirerions-nous pas la pureté incomparable de Marie dans sa conception immaculée, lorsque nous entendons, dans le divin Cantique, le Dieu même qui l'a ainsi préparée pour être sa Mère, lui dire avec l'accent d'une complaisance toute d'amour : « Vous êtes toute belle, ma bien-aimée, et il n'y a en vous aucune tache ? » (Cant. IV, 7.) C'est le Dieu de toute sainteté qui parle ; son œil qui pénètre tout nedécouvre en Marie aucune trace, aucune cicatrice du péché ; voilà pourquoi il se conjoint avec elle, et la félicite du don qu'il a daigné lui faire. Après cela, nous étonnerons-nous que Gabriel, descendu des cieux pour lui apporter le divin message, soit saisi d'admiration à la vue de cette pureté dont le point de départ a été si glorieux et les accroissements sans limites; qu'il s'incline profondément devant une telle merveille, et qu'il dise : « Salut, ô Marie, pleine de grâce ! » Gabriel mène sa vie immortelle au centre de toutes les magnificences de la création, de toutes les richesses du ciel ; il est le frère des Chérubins et des Séraphins, des Trônes et des Dominations ; son regard parcourt éternellement ces neuf hiérarchies angéliques où la lumière et la sainteté resplendissent souverainement, croissant toujours de degré en degré ; mais voici qu'il a rencontré sur la terre, dans une créature d'un rang inférieur aux Anges, la plénitude de la grâce, de cette grâce qui n'a été donnée qu'avec mesure aux Esprits célestes, et qui repose en Marie depuis le premier instant de sa création. C'est la future Mère de Dieu toujours sainte, toujours pure, toujours immaculée.


Cette vérité révélée aux Apôtres par le divin Fils de Marie, recueillie dans l'Eglise, enseignée par les saints Docteurs, crue avec une fidélité toujours plus grande par le peuple chrétien, était contenue dans la notion même d'une Mère de Dieu. Croire Marie Mère de Dieu, c'était déjà croire implicitement que celle en qui devait se réaliser ce titre sublime n'avait jamais rien eu de commun avec le péché, et que nulle exception n'avait pu coûter à Dieu pour l'en préserver. Mais désormais l'honneur de Marie est appuyé sur la sentence explicite qu'a dictée l'Esprit-Saint. Pierre a parlé par la bouche de Pie IX ; et lorsque Pierre a parlé, tout fidèle doit croire ; car le Fils de Dieu a dit : « J'ai prié pour toi, Pierre, afin que ta foi ne défaille jamais » (Luc. 23:32) ; et il a dit aussi : « Je vous enverrai l'Esprit de vérité qui demeurera avec vous à jamais, et vous fera souci venir de tout ce que je  vous avais enseigné. » (Jean 14: 20). Le symbole de notre foi a donc acquis, non une vérité nouvelle, mais une nouvelle lumière sur la vérité qui était auparavant l'objet de la croyance universelle. En ce jour, le serpent infernal a senti de nouveau la pression victorieuse du pied de la Vierge-mère, et le Seigneur a daigné nous donner le gage le plus signalé de ses miséricordes. Il aime encore cette terre coupable; car il a daigné l'éclairer tout entière d'un des plus beaux rayons de la gloire de sa Mère. N'a-t-elle pas tressailli, cette terre ? N'a-t-elle pas ressenti à ce moment un enthousiasme que notre génération n'oubliera jamais ? Quelque chose de grand s'accomplissait à cette moitié du siècle ; et nous attendrons désormais les temps avec plus de confiance, puisque si l'Esprit-Saint nous avertit de craindre pour les jours où les vérités diminuent chez les enfants des hommes, il nous dit assez par là que nous devons regarder comme heureux les jours où les vérités croissent pour nous en lumière et en autorité.


En attendant l'heure de la proclamation solennelle du grand dogme, la sainte Eglise le confessait chaque année, en célébrant la fête d'aujourd'hui. Cette fête n'était pas appelée, il est vrai, la Conception immaculée, mais simplement la Conception de Marie. Toutefois, le fait de son institution et de sa célébration exprimait déjà suffisamment la croyance de la chrétienté. Saint Bernard et l'Angélique Docteur saint Thomas s'accordent à enseigner que l'Eglise ne peut pas célébrer la fête de ce qui n'est pas saint ; la Conception de Marie fut donc sainte et immaculée, puisque l'Eglise, depuis tant de siècles, l'honore d'une fête spéciale. La Nativité de Marie est l'objet d'une solennité dans l'Eglise, parce que Marie naquit pleine de grâce ; si donc le premier instant de son existence eût été marqué par la flétrissure commune, sa Conception n'aurait pu être l'objet d'un culte. Or, il est peu de fêtes plus générales et mieux établies dans l'Eglise que celle que nous célébrons aujourd’hui. L'Eglise grecque, héritière plus prochaine des pieuses traditions de l'Orient, la célébrait déjà au VI° siècle, comme on le voit par le Type ou cérémonial de saint Sabbas. En Occident nous la trouvons établie dès le VIII° siècle, dans l'Eglise gothique d'Espagne. Un célèbre calendrier gravé sur le marbre, au X° siècle, pour l'usage de l'Eglise de Naples, nous la montre déjà instituée à cette époque. Paul Diacre, secrétaire de Charlemagne, puis moineau Mont-Cassin, célébrait le mystère de l'Immaculée-Conception dans une Hymne remarquable, que nous donnerons tout à l'heure, d'après les manuscrits du Mont-Cassin, de Subiaco et de Bénévent. En 1066, la fête s'établissait en Angleterre à la suite d'un prodige opéré sur mer en faveur du pieux abbé Helsin, et bientôt elle s'étendait dans cette île par les soins du grand saint Anselme, moine et archevêque de Cantorbéry ; delà elle passait en Normandie, et prenait possession du sol français. Nous la trouvons en Allemagne sanctionnée dans un concile présidé, en 1049, par saint Léon IX ; dans la Navarre, en 1090, à l'abbaye  d'Irach ; en Belgique, à Liège, en 1142. C'est ainsi que toutes les Eglises de l'Occident rendaient tour à tour témoignage au mystère, en acceptant la fête qui l'exprimait.


Enfin, l'Eglise de Rome l'adopta elle-même, et par son concours vint rendre plus imposant encore ce concert de toutes les Eglises. Ce fut Sixte IV qui, en 1476, rendit le décret qui instituait la fête de la Conception de Notre-Dame dans la ville de saint Pierre. Au siècle suivant, en 1568, saint Pie V publiait l'édition universelle du Bréviaire Romain ; on y voyait cette fête inscrite au calendrier, comme l'une des solennités chrétiennes qui doivent chaque année réunir les vœux des fidèles. Rome n'avait pas déterminé le mouvement de la piété catholique envers le mystère; elle le sanctionnait de son autorité liturgique, comme elle Fa confirmé, dans ces derniers temps, de son autorité doctrinale. Les trois grands Etats de l'Europe catholique, l'Empire d'Allemagne, la France et l'Espagne, se signalèrent, chacun à sa manière, par les manifestations de leur piété envers Marie immaculée dans sa Conception. La France, par l'entremise de Louis XIV, obtint de Clément IX que la fête serait célébrée avec Octave dans le royaume : faveur qui fut bientôt étendue à l'Eglise universelle par Innocent XII. Déjà, depuis des siècles, la Faculté de théologie de Paris astreignait tous ses Docteurs à prêter serment de soutenir le privilège de Marie, et elle maintint cette pieuse pratique jusqu'à son dernier jour.


L'empereur Ferdinand III, en 1647, fit élever sur la grande place de Vienne une splendide colonne couverte d'emblèmes et de figures qui sont autant de symboles de la victoire que Marie a remportée sur le péché, et surmontée de la statue de notre Reine immaculée, avec cette pompeuse et catholique inscription : « Au Dieu très bon et très grand, Monarque du Ciel et de la Terre, par qui règnent les rois; à la Vierge Mère de Dieu, Immaculée dans sa conception. Par qui les princes commandent, que l'Autriche a choisie avec amour pour Souveraine et Patronne, Ferdinand III Auguste confie, donne, consacre soi-même ses enfants, ses peuples, ses armées, ses provinces, enfin tout ce qu'il possède et érige cette statue, en souvenir éternel. » L'Espagne dépassa tous les Etats catholiques par son zèle pour le privilège de Marie. Dès l'année 1398, Jean Ier, roi d'Aragon, donnait une charte solennelle pour mettre sa personne et son royaume sous la protection de Marie conçue sans péché. Plus tard, les rois Philippe III et Philippe IV faisaient partir pour Rome des ambassades qui sollicitaient en leur nom la solennelle décision que le ciel, dans sa  miséricorde, avait réservée pour nos temps. Charles III, au siècle dernier, obtenait de Clément XIII que la Conception immaculée devînt la fête patronale des Espagnes. Les habitants du royaume Catholique inscrivaient sur la porte ou sur la façade de leurs maisons la louange du privilège de Marie ; ils se saluaient en le prononçant dans une formule touchante. Marie de Jésus, abbesse du monastère de l’Immaculée-Conception d'Agréda, écrivait son livre de la Cité mystique de Dieu, dans lequel Murillo s'inspirait pour produire le chef-d'œuvre de la peinture espagnole.


Mais il ne serait pas juste d'omettre, dans cette énumération des hommages rendus à Marie immaculée, la part immense qu'a eue l'Ordre Séraphique au triomphe terrestre de cette auguste Souveraine de la terre et des cieux. Le pieux et profond docteur Jean Duns Scot, qui le premier sut assigner au dogme de la Conception immaculée le rang qu'il occupe dans la divine théorie de l'Incarnation du Verbe, ne mérite-t-il pas d'être nommé aujourd'hui avec l'honneur qui lui est dû? Et toute l'Eglise n'a-t-elle pas applaudi à l'audience sublime que reçut du Pontife la grande famille des Frères-Mineurs, au moment où toutes les pompes de la solennelle proclamation du dogme paraissant accomplies, Pie IX y mit le dernier sceau en acceptant des mains de l'Ordre de Saint-François l'hommage touchant et les actions de grâces que lui offrait l'Ecole scotiste, après quatre siècles de savants travaux en faveur du privilège de Marie ? En présence de cinquante-quatre Cardinaux, de quarante-deux Archevêques et de quatre-vingt-douze Evêques, sous les regards d'un peuple immense qui remplissait le plus vaste temple d el'univers, et avait joint sa voix pour implorer la présence de l'Esprit de vérité, le Vicaire du Christ venait de prononcer l'oracle attendu depuis des siècles ; le divin Sacrifice avait été offert par lui sur la Confession de saint Pierre ; la main du Pontife avait orné d'un splendide diadème l'image de la Reine immaculée ; porté sur son trône aérien et le front ceint de la triple couronne, il était arrivé près du portique de la basilique. Là, prosternés à ses pieds, les deux représentants du Patriarche Séraphique arrêtèrent sa marche triomphale. L'un présentait une branche de lis en argent : c'était le Général des Frères-Mineurs de l'Observance ; une tige de rosier chargée de ses fleurs, de même métal, brillait aux mains du second : c'était le Général des Frères-Mineurs Conventuels. Lis et roses, fleurs de Marie, pureté et amour symbolisés dans cette offrande que rehaussait la blancheur de l'argent, pour rappeler le doux éclat de l'astre sur lequel se réfléchit la lumière du soleil : car Marie « est belle comme la lune », nous dit le divin Cantique (VI, 9). Le Pontife ému daigna accepter le don de la famille Franciscaine, de qui l'on pouvait dire en ce jour, comme de l'étendard de notre héroïne française, « qu'ayant été à la lutte, il était juste qu'elle fût aussi au triomphe. » Et ainsi se terminèrent les pompes si imposantes de cette grande matinée du huit décembre MDCCCLIV.


C'est ainsi que vous avez été glorifiée sur la terre en votre Conception Immaculée, ô vous la plus humble des créatures! Mais comment les hommes ne mettraient-ils pas toute leur joie à vous honorer, divine aurore du Soleil de justice ? Ne leur apportez-vous pas, en ces jours, la nouvelle de leur salut ? N'êtes-vous pas, ô Marie, cette radieuse espérance qui vient tout d'un coup briller au sein même de l'abîme de la désolation ? Qu'allions-nous devenir sans le Christ qui vient nous sauver ? et vous êtes sa Mère à jamais chérie, la plus sainte des créatures de Dieu, la plus pure des vierges, la plus aimante des mères !


O Marie! que votre douce lumière réjouit délicieusement nos yeux fatigués ! De génération en génération, les hommes se succédaient sur la terre ; ils regardaient le ciel avec inquiétude, espérant à chaque instant voir poindre à l'horizon l'astre qui devait les arracher à l'horreur des ténèbres ; mais la mort avait fermé leurs yeux, avant qu'ils eussent pu seulement entrevoir l'objet de leurs désirs. Il nous était réservé de voir votre lever radieux, ô brillante Etoile du matin ! vous dont les rayons bénis se réfléchissent sur les ondes de la mer, et lui apportent le calme après une nuit d'orages! Oh! préparez nos yeux à contempler l'éclat vainqueur du divin Soleil qui marche à votre suite. Préparez nos coeurs ; car c'est à nos cœurs qu'il veut se révéler. Mais, pour mériter de le voir, il est nécessaire que nos cœurs soient purs; purifiez-les, ô vous, l'Immaculée, la très pure ! Entre toutes les fêtes que l'Eglise a consacrées à votre honneur, la divine Sagesse a voulu que celle de votre Conception sans tache se célébrât dans ces jours de l'Avent, afin que les enfants de l'Eglise, songeant avec quelle divine jalousie le Seigneur a pris soin d'éloigner de vous tout contact du péché, par honneur pour Celui dont vous deviez être la Mère, ils se préparassent eux-mêmes à le recevoir par le renoncement absolu à tout ce qui est péché et affection au péché. Aidez-nous, ô Marie ! à opérer ce grand changement. Détruisez en nous, par votre Conception Immaculée, les racines de la cupidité, éteignez les flammes de la volupté, abaissez les hauteurs de la superbe. Souvenez-vous que Dieu ne vous a choisie pour son habitation, qu'afin de venir ensuite faire sa demeure en chacun de nous.


O Marie ! Arche d'alliance, formée d'un bois incorruptible, revêtue de l'or le plus pur, aidez-nous à correspondre aux desseins ineffables du Dieu qui, après s'être glorifié dans votre pureté incomparable, veut maintenant se glorifier dans notre indignité, et ne nous a arrachés au démon que pour faire de nous son temple et sa demeure la plus chère Venez à notre aide, ô vous qui, par la miséricorde de votre Fils, n'avez jamais connu le péché ! et recevez en ce jour nos hommages. Car vous êtes l'Arche de Salut qui surnage seule sur les eaux du déluge universel ; la blanche Toison rafraîchie par la rosée du ciel, pendant que la terre entière demeure dans la sécheresse ; la Flamme que les grandes eaux n'ont pu éteindre ; le Lis qui fleurit entre les épines; le Jardin fermé au serpent infernal ; la Fontaine scellée, dont la limpidité ne fut jamais troublée; la Maison du Seigneur, sur laquelle ses yeux sont ouverts sans cesse, et dans laquelle rien de souillé ne doit jamais entrer ; la Cité mystique dont on raconte tant de merveilles (Ps. LXXXVI). Nous nous plaisons à redire vos titres d'honneur, ô Marie ! car nous vous aimons ; et la gloire de la Mère est celle des enfants. Continuez de bénir et de protéger ceux qui honorent votre auguste privilège, vous qui êtes conçue en ce jour ; et bientôt naissez, concevez l'Emmanuel, enfantez-le et montrez-le à notre amour.


Dom Prosper Guéranger, l'année Liturgique

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Neuvaine à la Vierge Immaculée

Premier jour

O Marie, ma Mère, avec l'ange Gabriel et Votre cousine Elisabeth, laissez-moi Vous dire chaque jour : "Je Vous salue Marie, comblée de Grâce". Je veux Vous écouter et Vous ressembler, je veux Vous aimer et Vous remercier. Tenez, voilà ma main, serrez-la bien fort dans la Votre. Gardez moi tout contre Vous. Marchez avec moi sur le chemin de la Vie pour que je ne m'égare pas et que j'aille où Jésus m'attend. Gardez-moi dans le refuge de Votre Cœur Immaculé. Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

1 Notre Père, 3 Je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

Deuxième jour

Marie, Vous avez été conçue sans péché. Vous êtes restée Immaculée, sans la moindre souillure. Marie, Mère de Jésus, chef-d'oeuvre de la création, la plus belle, la plus délicate, la plus odorante fleur du Paradis. Comblée de Grâce, refuge sûr, inviolé, inviolable, préparé et attendant de devenir "la Tabernacle vivant du Fils de Dieu". Comblée de Grâce ! Et cette Grâce, Vous l'employez maintenant pour aider tous les enfants de la terre. Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

1 Notre Père, 3 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

Troisième jour

Vierge Marie, ce qu'Il désire, Vous le désirez ardemment. Ce qu'Il demande, Vous Lui accordez entièrement, immédiatement, sans restriction, sans hésitation, généreusement, de tout Votre Cœur et de toute Votre âme. Le Seigneur est avec Vous, le Seigneur est en Vous et demeurera toujours en Vous car Vous êtes et serez toujours uniquement à Lui. Il Vous a accompagnée tout au long de Votre vie terrestre ... Il Vous a appelée à vivre avec Lui en corps et en âme dans sa Gloire pour l'Eternité. Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

1 Notre Père, 3 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

Quatrième jour

Marie, par Votre soumission, par Votre humilité, Votre confiance absolue, Vous avez réparé la faute de désobéissance et d'orgueil, du manque de confiance d'Eve envers son Créateur. Eve a perdu ses enfants, Vous, Vous venez pour les ramener sur le chemin qui mène à Jésus et les offrir à notre Père des Cieux. C'est pourquoi le Seigneur s'est penché sur Vous et Vous a aimée particulièrement. C'est pourquoi le Seigneur Vous a choisie, Vous êtes bénie entre toutes les femmes. Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

1 Notre Père, 3 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

Cinquième jour

Marie, Jésus nous a confiés à Vous, sa Mère, et a fait de Vous notre Mère. Par la désobéissance et l'orgueil du premier homme, le péché et la mort sont entrés dans le monde. Par Jésus Votre Fils, ô Marie, le péché et la mort ont été vaincus. Au prix de son sang, Il nous a rendu la Vie et a tout accompli pour la Gloire de son Père. Tous les enfants d'Eve sont pécheurs, mais Jésus est venu en ce monde pour les sauver et Vous les a confiés. Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

1 Notre Père, 3 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

Sixième jour

Marie, Fille tant aimée du Père Créateur tout-puissant; Mère de Jésus, mon Sauveur, le Fils de Dieu; Epouse fidèle de l'Esprit-Saint. Marie élevée au Ciel en corps et âme, partageant la Gloire de ton Fils auprès du Père Eternel. Marie, Reine des Anges et des Saints, Reine du Ciel et de la Terre, Marie, Mère de Jésus, Mère de l'Eglise du Christ, ma Mère, devant Vous je m'incline, je Vous loue et Vous acclame : "Sainte Marie, Mère de dieu". Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

1 Notre Père, 3 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

Septième jour

Vous êtes, Sainte Marie, Toute-Puissante sur le Cœur de Dieu. Votre prière est toujours écoutée avec bienveillance et exaucée car elle monte vers le Père avec tant de pureté, d'ardeur et toujours pour le ben de toutes les âmes qu'il faut amener au Seigneur. Marie, Corédemptrice, Marie Médiatrice de toutes les grâces, priez pour moi pauvre pécheur. Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

1 Notre Père, 3 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

Huitième jour

Marie, Mère de Jésus, notre Mère, priez pour nous, maintenant, afin que les hommes se réveillent, Vous entendent, Vous répondent et Vous fassent confiance. Priez pour nous maintenant, afin que les âmes viennent vers Vous qui les conduirez à Jésus. O Mère, maintenant faites luire la Lumière pour nous montrer la voie du salut. Marie, ma Mère, priez pour nous maintenant. Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

1 Notre Père, 3 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

Neuvième jour

O marie, intercédez pour tous les agonisants. Assistez chacun de nous à l'heure de notre mort. O Marie, à l'heure de la mort, que tous se souviennent de Votre bonté, de l'infinie miséricorde de notre Père des Cieux. Que tous se souviennent que toutes les fautes, si graves soient-elles, peuvent être pardonnées si l'on éprouve le repentir, car l'Amour de Dieu est plus grand que les plus grands péchés. Quand arrivera ma dernière heure sur cette terre d'exil, où que ce soit, sois là O Marie. Je crois et confesse Votre Immaculée-Conception.

"O Marie conçue sans péché prie pour nous qui avons recours à Toi"

Notre Père, Je vous salue Marie (3 fois), Gloire au Père.

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7 juin 2009

Neuvaine à Saint Joseph

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Que savons-nous de saint Joseph ?

Que savons-nous de saint Joseph ? A vrai dire pas grand chose si nous nous en tenons aux évangiles. Saint Marc n’en dit rien du tout, saint Jean ne le cite que deux fois (Jn 1,45 ; 6,42). Il est vrai que ces deux évangélistes commencent leur récit (après un prologue) au début de la vie publique de Jésus. Matthieu et Luc, qui nous parlent de l’enfance du Seigneur, seront donc nos sources privilégiées. Mais les 25 citations en saint Luc et 17 mentions en saint Matthieu ne nous fournissent guère d’éléments. Nous ignorons tout du lieu et de sa date de naissance et aucune parole de saint Joseph ne nous est transmise. Cependant, les quelques versets qui nous parlent de lui nous font découvrir l’homme de confiance du Père qui lui confie sin Fils unique et celle dont il a pris chair : "Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus" (Mt 1,16). Dans le dessein de Dieu, le nom de Joseph est uni dans le temps et l’éternité à celui de Marie et de Jésus. Plus encore que saint Jean-Baptiste qui annonce l’agneau de Dieu, Joseph est le serviteur silencieux de la Parole qui s’efface derrière sa mission avec la quelle il fait corps jusque dans son nom : "celui qui fait grandir, qui veille sur la croissance" du Fils de Dieu. Il le fera dans un renoncement exemplaire, que la sobriété des récits matthéens de l’enfance parvient à bien mieux rendre que tous les commentaires théologiques. Après Marie, saint Joseph est incontestablement le plus grand saint du ciel. Saint Grégoire de Nazianze écrivait de lui : "le Seigneur a réuni en Joseph, comme dans un soleil, tout ce que les saints ont ensemble de lumière et de splendeur". Nul doute que saint Joseph a reçu toutes les grâces nécessaires pour exercer cette paternité unique qui constitue sa mission particulière. Aussi sommes-nous en droit de penser qu’il fut parmi les fils des hommes et bien sûr après le Christ, celui en qui le Père s’est le mieux reflété. Tout au long de l’histoire de l’Eglise, de saint Irénée, saint Ephrem, saint Basile à saint François de Sales, sainte Thérèse d’Avila, saint Vincent de Paul, en passant par saint Augustin, saint Bernard et tant d’autres, que d’inspiration puisée auprès de l’humble charpentier devenu l’ombre du Père en vertu de sa mission dans le mystère de l’Incarnation. Et les papes ne sont pas les derniers à chanter la gloire de saint Joseph ! De Pie IX à Jean-Paul II en passant par Jean XXIII (pour ne citer que les plus proches) que de confidences sur l’intimité de leur relation avec le protecteur de l’Eglise universelle. Car de même que Marie continue, au cœur de l’Eglise, son ministère maternel d’enfantement de l’Homme nouveau, ainsi saint Joseph continue-t-il à veiller sur la croissance du Corps mystique de Celui sur qui il reçut autorité paternelle. En cette fin de siècle où notre civilisation occidentale vit une crise de paternité qui ébranle jusqu’aux fondements mêmes de notre société, au moment où les psychologues, sociologues,… cherchent de nouveaux modèles du père, peut-être ferions nous bien de tourner nos regards et nos cœurs vers celui qui incarna, au cœur du monde, cette paternité divine "de qui toute paternité tient son nom au ciel et sur la terre" (Ep 3,15). Pourquoi ne pas suivre l’exemple du "bon pape Jean XXIII" qui avouait en toute simplicité : "saint Joseph, je l’aime beaucoup, à tel point que je ne puis commencer ma journée, ni la finir, sans que mon premier mot et ma dernière pensée soient pour lui."


Père Joseph-Marie Verlinde, 10 mars 2007


Texte extrait du site www.saint-joseph.fr

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Neuvaine à Saint Joseph


Prières quotidiennes pour la neuvaine


Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé ; le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux ; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale Épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen


Je vous salue Marie...


Marie et Joseph, offerts sur la terre d’Israël, Marie et Joseph morts à eux-mêmes, source du blé nouveau, source de l’Amour divin sur terre, engendrez-nous dans votre trinité sur terre à la sainteté. Faites que nous puissions nous revêtir des vêtements blancs de la naissance et de la Résurrection.


Premier jour

Saint Joseph, mémoire du Père


« Joseph fit comme l’Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son Épouse; et sans qu’il l’eût connue, elle enfanta un fils, auquel il donna le nom de Jésus. » (Mt 1,24)


Tout arbre a ses racines propres, et chaque arbre donne un fruit qui lui est propre. Mais tout arbre ne se développe pas n’importe où, n’importe comment ! Chaque terre a une consistance, une composition plus riche qu’une autre terre. Il en est de même de notre filiation : « Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham » (Mt 1,1)…… « Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie de laquelle naquit Jésus, que l’on appelle Christ. » (Mt 1,16) Fils et fille d’homme et de femme, nous nous reconnaissons en fils de Dieu par Jésus-Christ : « Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi pêcheur » ( prière de Jésus ) Joseph est mémoire du Père, il reconnaît la voix du Père, se lève la nuit, se retire en Égypte (« D’Égypte j’ai appelé mon fils » Os 11,1), puis revient au pays d’Israël (« De toi sortira un chef qui sera pasteur de mon peuple Israël » Mi 5,1). Joseph permet donc que s’accomplisse l’oracle des prophètes : « Lorsqu’ils eurent accompli tout ce qui était conforme à la Loi du Seigneur » (Lc 2,39a) et « chaque année ses parents se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque » (Lc 2,41). A l’image de Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de nos pères et mères de la terre afin de faire mémoire de notre créateur au-delà de nos familles humaines. Ce matin, disons avec saint Joseph : « Je te fiance à moi à jamais. Je te fiance à moi pour la justice et le droit, par la grâce et la miséricorde, je te fiance à moi par la fidélité, et toi, tu connaîtras le Seigneur. » ( Os 2,21-22 )


Deuxième jour

Saint Joseph un guide pour l’homme d’aujourd’hui


« Marie sa mère était fiancée à Joseph ; or, avant qu’ils eurent mené vie commune… » (Mt 1,18)


Joseph fiancé, futur époux, envisage Marie comme une partenaire, une mère de famille pour qui il prépare un logis familial, il prépare un statut social : « Joseph parce qu’il était de la maison de la lignée de David monta en Judée afin de s’y faire inscrire avec Marie » ( Lc 2,4 et 5a) Joseph, chaque matin oeuvre physiquement, il a un métier dur. Il fournit à sa famille le pain quotidien et enseigne à Jésus la tradition. Il prépare et danse le Shabbat, se rend au Temple et assure une vie sociale pour sa famille à Nazareth. Saint Joseph peut être appelé le saint de l’incarnation. Il est frère consacré au monastère de Nazareth. Il est veilleur du silence. Mais en homme protecteur, il sera élève du Père pendant toute sa retraite à Nazareth. Fidèle et juste, saint Joseph va se souscrire aux temps de ce petit monastère, maison du Père sur terre. Que saint Joseph nous enseigne le respect des temps de prières comme purent les respecter les parents de sainte Thérèse de Lisieux. (Zélie Martin dans sa correspondance familiale rend grâce à saint Joseph pour tous les exaucements obtenus dans la confiance et la patience). N''hésitons pas à demander à saint Joseph d’être et de demeurer pour nous un modèle d’homme et de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver la famille.


Troisième jour

Saint Joseph et la maison familiale


« Ils retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville » (Lc 2,39b)


Après le temps de l’exil, le temps du désert, l’inquiétude, saint Joseph nous montre le chemin de Nazareth. Nazareth est une école du silence, de la patience et de l’apprentissage à la pauvreté. Nazareth est un atelier où se tisse le tissu le plus noble, l’écharpe royale ! Nazareth est un atelier où se construit le tabernacle au bois le plus noble. C’est un temple familial où s’amplifie la mémoire du Père. C’est un anneau fermé au nom de l’Alliance : « Je sais qu’à Nazareth, Marie pleine de grâces, tu vis très pauvrement, ne voulant rien de plus » ( sainte Thérèse, poésie : « Pourquoi je t’aime, ô Marie ») Dans cet enseignement au quotidien de la vie de famille, saint Joseph nous aide à comprendre que « vivre d’amour, ce n’est pas sur la terre fixer sa tente au sommet du Thabor. Avec Jésus, c’est gravir le calvaire, c’est regarder la croix comme un trésor » (sainte Thérèse PN17) Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus. Ne craignons pas d’accueillir la sainte famille à notre table. Saint Joseph, protecteur de la famille, aidez-nous à comprendre le sens de la paternité véritable.


Quatrième jour

Saint Joseph modèle d'incarnation


« Joseph résolut de la répudier sans bruit. Il avait formé ce dessin, quand l’Ange du Seigneur lui apparut en songe. » ( Mt 1,19b )


Saint Joseph devant l’Annonciation s’inscrit à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine totale pour s’unir finalement à Marie. Avec la Sainte Vierge il nous présente la Foi, l’Espérance et la Charité comme choix de communion fraternelle dans une incarnation au jour le jour. Saint Joseph nous explique combien il est important de ne pas rompre des liens affectifs et conjugaux quand une difficulté, une déception, un sentiment de solitude nous envahit. Car au-delà de la souffrance, de la révolte, se présente à nous bien souvent le choix entre l’humilité et l’orgueil ; le choix entre l’amour et la haine ; le choix entre la vie et la mort. Soyons donc attentifs à tout message de foi. Devenons vigilants aux annonces du Seigneur qui vient toujours pour nous guérir, nous faire grandir dans l’épreuve. Le Seigneur attend de nous une incarnation au quotidien, dans les actes de la vie de tous les jours : « Que quand le Seigneur viendra, Il ne nous trouve pas endormi. » (séquence d’une prière à l’Archange saint Gabriel). Saint Joseph aidez-nous à triompher de toute solitude, de toute révolte, de tout divorce.


Cinquième jour

Saint Joseph lumière dans nos nuits


« Or, lorsque les Anges les eurent quittés pour le ciel, les bergers se dirent entre eux : allons donc à Bethléem…Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. » (Lc 2, 15a et 16)


Quand nous désirons très fort quelque chose et que nous ne l’obtenons pas, la souffrance fait son apparition. Quand la nuit occulte nos pensées et nos décisions, nous sommes dans un désarroi parfois proche du désespoir. Saint Joseph dans l’inquiétude folle de ne pas offrir à sa famille un lieu pour la nativité, devant le non du monde et devant la nuit des cœurs des hommes reçoit dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total : une crèche, un reposoir, un hôpital de pauvres. Et c’est ce lieu d’aboutissement de toute inquiétude et de toute obscurité qui recevra l’éclairage le plus doux, la lumière la plus forte : l’étoile de la Rédemption. Au-delà des nuits saint Joseph nous apprend à adorer, à prendre Jésus contre notre coeur, à embrasser sa tête délicate. Pour le feu que tu entretiens afin de garder la lampe allumée dans l’exil, dans Bethléem, à Nazareth : saint Joseph sois remercié ! Saint Joseph, berger de l’Agneau, conduisez-nous au long des nuits vers la crèche de nos vies.


Sixième jour

Saint Joseph protecteur dans la maladie


« Joseph, fils de David, ne crains point de prendre chez toi Marie, ton épouse : car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit-Saint ; elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus. » (Mt 1,20b)


Toute atteinte physique ou psychologique peut entraver notre marche. Tout état de douleur ou de souffrance peut éveiller en nous dépit, rejet, voir désir de mort. Tout ce qui nous semble acquis, réussi, peut soudainement basculer, disparaître, s’anéantir, devenir le vide total. Saint Joseph en présentant Jésus au Temple, avec Marie, remplit le vide causé par la révélation de Anne et de Syméon. Il donne le nom de Jésus au monde. Au-delà de toute souffrance, saint Joseph nous désigne le Sauveur. Il nous montre le Père. Saint Joseph dit oui, il se laisse couvrir par l’Esprit, il reconnaît le nom de Dieu. Saint Joseph, aidez-nous à ne pas nous replier sur nous-même dans l’épreuve ; encouragez-nous à nous ouvrir à la seule volonté du Père.


Septième jour

Saint Joseph protecteur de l’Église


« Après leur départ, l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : » Lève-toi, prends l’enfant et sa mère et fuis en Égypte » (Mt 2,13a) … L’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi, prends l’enfant et sa mère, et reviens au pays d’Israël » (Mt 2,19b et 20a)


Quand le voile de Marie se souleva au souffle de l’Esprit, elle reconnut la voix du Père. Et au moment de ce « oui », la Sainte Vierge prenait déjà sous son manteau le premier consacré de Nazareth : saint Joseph. Quand Joseph sentit le souffle de l’Esprit, tous ses sens furent sollicités. Il reconnut au fond de lui la voix, le parfum et la couleur de l’Esprit. Ainsi, saint Joseph, gardien de l’Agneau, protecteur de la sainte Famille, est devenu par la grâce du Père le gardien de l’Eglise : « ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit-Saint et elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus ». A saint Joseph est donné la reconnaissance du fait. Car Marie passe par Joseph pour lui confirmer la voile mystérieux de la virginité et de l’Incarnation. Joseph en prenant Marie et Jésus sous sa protection viens le premier pour voiler le mystère. Joseph se tient debout le premier devant le « oui. » Joseph se tient debout le premier devant l’Église. Saint Joseph, enseignez-nous à respecter l’Église, à lui être toujours obéissant, dans l’Eucharistie et dans la prière fidèle.


Huitième jour

Saint Joseph est au coeur de la communion fraternelle


« Mon enfant, …vois ! ton père et moi, nous te cherchions. » (Lc 2,48b)


Par notre union avec le Coeur de Marie vient le règne d’amour du Coeur doux et humble de Jésus. Par l’union aux Coeur de Jésus et de Marie, nous communions au cœur doux et juste de Joseph. Par cette sainte communion familiale, nous reconnaissons l’union de tous les Coeurs au nom du Père. Saint Joseph nous garantit la sainteté du mariage et la garde du sacrement de l’Alliance en communiant à l’union de la Vierge Marie. ( l’époux étant garant du fruit et l’épouse étant porteuse du fruit) : « L’arbre du Vie qui était gardé par un Chérubin au glaive de feu, voici qu’il habite en Marie, la Vierge pure ; Joseph le garde. Le Chérubin a déposé son glaive, car le fruit qu’il gardait a été envoyé du haut du ciel. » (saint Ephrem, sermon) Saint Joseph, apprenez-nous à rendre grâce pour la communion fraternelle au sein de nos familles et qu’il nous soit donné de consacrer tous ceux que nous aimons et tous ceux que nous aimons moins à la sainte Famille.


Neuvième jour

Saint Joseph patron de la bonne mort et des âmes du Purgatoire


« Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple. » (Lc 2,46a)


Après sa mort, Jésus est descendu rechercher Adam. A la Résurrection, nous contemplons le Mystère de Pâques. Mourir d’une mort, de dix morts, de mille morts; mourir de la maladie, de l’abandon; mourir du désir; mourir intellectuellement; mourir de dépression : il y a tant de morts différentes et possibles ! Pourtant, il en est une qui demeure la seule mort véritable : la mort d’Amour !, avec la Vierge Marie et avec saint Jean, debout dans la confiance au pied de la Croix. Saint Joseph peut nous tendre la main au moment de notre mort physique. Saint Joseph peut intercéder pour nous quand nous prions pour nos fidèles défunts. Saint Joseph protecteur des âmes du Purgatoire l’est d’autant plus qu’il a accepté et partagé pour nous une incarnation totale. « Seigneur, mon Dieu, j’accepte dès maintenant de votre main, volontiers et de bon cœur, tel genre de mort qu’il vous plaira, avec toutes ses angoisses, ses peines et ses douleurs. » « Domine Deus, jam nunc quodcumque mortis genus pro tibi placuerit, cum omnibus suis angoribus, poenis ac doloribus, de manu tua aequo ac libenti animo suscipio. » Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous au moment de la mort.


Prière finale


« Tu lui donneras le nom de Jésus »Seigneur Dieu, notre Père, combien je te remercie de nous avoir donné ce cadeau inestimable : t’appeler par ton nom : Jésus, homme et Dieu. Avec les Anges, avec Marie et Joseph, avec les bergers, je te bénis, je te loue, je t’adore, je te célèbre. Envoie sur moi ton Esprit, afin de dire et de redire avec le cœur ce Nom qui est au-dessus de tout nom. Par ce nom Tout Puissant et rempli d’amour : dissipe mes ténèbres et fais de moi un enfant de lumière, lave-moi de mes fautes et donne-moi un cœur nouveau, guéris mes blessures afin d’aimer comme tu aimes, délivre-moi de mes angoisses et donne-moi ta paix. Essuie toute larme de mes yeux, que la joie de l’Esprit m’habite. Donne-moi le don suprême de l’Esprit: la tendresse du Père. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus. Amen.


Imprimatur

Malines, 4 août 2001,

Chanoine E. Van Billoen.vic. Gén.

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7 juin 2009

Neuvaine au Saint Enfant Jésus de Prague

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Le Saint Enfant Jésus de Prague

Au XVIIè siècle, les guerres de religion faisaient rage en Europe et en 1617, la Bohême calviniste avec le roi Frédéric, menaçait l’Autriche catholique dans sa foi par sa domination. L’empereur Ferdinand II de Habsbourg, devant ce danger, sollicita alors du Pape Paul V, le secours de prières publiques. Les pères carmes répondirent à cet appel, obtenant une brillante victoire à l’armée catholique d’Autriche. En gage de reconnaissance, l’empereur Ferdinand II établit plusieurs monastères de carmes en Bohême, dont l’un à Prague, en 1624, avec une chapelle dédiée à Notre-Dame des Victoires. Le monarque pourvoyait également avec générosité aux besoins de cette communauté, mais après son départ, les religieux connurent un cruel dénuement que leur inaltérable confiance en la divine providence allait récompenser.


Il y avait à Prague, à cette époque, la pieuse princesse Polyxène de Lobkowitz qui, émue de leur détresse, leur offrit en 1628 une statuette de l’Enfant Jésus : « Mon père, dit-elle au supérieur des carmes, je vous confie ce que j’ai de plus précieux ici-bas. Vénérez bien l’Enfant Jésus et rien désormais ne vous manquera. » Il s’agissait d’une ravissante statuette de l’Enfant Jésus, haute de 48 cm, vêtue d’un splendide manteau brodé, un riche diadème d’or enrichi de pierreries sur la tête, la main droite levée en signe de bénédiction, l’index et le majeur réunis par une seule bague symbolisant ainsi l’alliance de l’Ancien et du Nouveau Testament. La main gauche portait le globe terrestre surmonté de la croix. La princesse Polyxène avait reçu, à l’occasion de son mariage, cette statuette offert par sa mère, Marie Manriquez de Lara qui, en réalité s’appelait Marie Manriquez de Pignatelli dont la famille italienne vénérait depuis longtemps la petite statue que l’on tenait pour miraculeuse ; c’était probablement la reproduction par un artiste espagnol, d’une statuette rapportée de Terre Sainte par une dame anglaise, Marguerite Kemp, qui en 1414, avait rapporté une figurine de l’Enfant Jésus de Behtléem. Cette représentation était restée en Italie et installée à l’Aracoeli (basilique de Rome). Sa ressemblance avec le Petit Roi de Gloire du carmel de Beaune (France) est frappante. Quoiqu’il en soit, le don de la princesse fut accueilli avec reconnaissance par les religieux, placé dans l’oratoire du noviciat et honoré avec ferveur. Une grande abondance de grâces spirituelles et temporelles y répondit dès lors. Le révérend père Cyrille de la Mère de Dieu était l’un des plus fervents apôtres de cette dévotion à l’Enfant Jésus de Prague, qui se répandit comme un ouragan de gloire, débordant les frontières.


Or, en 1630 la Bohême redevenait le théâtre de guerres, obligeant les carmes à se transporter à Munich. Dans la précipitation du départ, les religieux oublièrent d’emporter la précieuse statuette dont la dévotion se perdit pour le plus grand malheur des religieux, atteints de toutes sortes d’épreuves successives. Pendant ce temps, l’ennemi sacrilège détruisait églises et monastères ; l’Enfant Jésus, arraché de son socle, fut jeté à terre, derrière l’autel, dans les décombres. L’année suivante, l’empereur ayant repris Prague, les Carmes purent réintégrer leur couvent, mais, chose étrange, nul ne se soucia de la statuette et la communauté retomba dans une extrême pauvreté. En 1634, une nouvelle occupation de Prague, par les suédois cette fois, provoqua encore le départ des religieux. Leur retour définitif se situa en 1635 mais accompagné de la misère chez ces carmes oublieux, la décadence du couvent s’accentuant de jour en jour. Vers la Pentecôte 1637, le père Cyrille rentrait à Prague, à nouveau menacée par les hérétiques. Le danger remit en mémoire la protection obtenue par l’Enfant Jésus et le père Cyrille demanda au supérieur d’effectuer des recherches pour retrouver leur précieux trésor. Ce fut lui-même qui le découvrit dans les plâtras, derrière l’autel. Ce dévot religieux s’empressa de l’exposer dans le chœur de la chapelle, à la vénération de tous. Peu  après, tout danger disparaissait.


Un jour qu’il était agenouillé devant le divin enfant, le père Cyrille qui priait de toute son âme, entendit ceci : « Aie pitié de moi et j’aurai pitié de toi. Rends-moi mes mains et je te rendrai la paix. Plus tu m’honoreras, plus je te favoriserai ». Aussitôt, le père Cyrille supplia le supérieur de faire réparer la statuette dont les mains avaient été brisées, mais prétextant l’extrême pauvreté du couvent, la demande fut rejetée. Le père Cyrille eût recours à la prière et 3 jours plus tard, un don de 100 florins était fait pour le culte de l’Enfant Jésus ; mais cette fois encore, le prieur choisit d’acheter une nouvelle statue. Or, le jour même de son exposition, un lourd chandelier fixé au mur s’en détacha et vint la briser alors que ce même prieur tombait malade et devait abandonner sa charge. Le bon père Cyrille renouvela ses intentions auprès du nouveau supérieur, mais le manque d’argent faisait toujours remettre la réparation à plus tard ; les offrandes qui parvenait recevaient une autre affectation alors que la maladie et la mort frappaient rudement la congrégation, n’épargnant pas le supérieur qui finit par comprendre son erreur. La statuette attendait dans l’ombre la réparation réclamée et le père Cyrille en exprimait maintes fois son regret au Petit Roi qui lui dit un jour : « Place-moi à l’entrée de la sacristie ; quelqu’un viendra et me prendra en pitié. » En effet, peu après, un homme du nom de Daniel Wolf, se présenta et dit au père : « Confiez-moi la statue, je la ferai réparer à mes frais ». Ce qu’il fit à la plus grande joie de tous. Ce Daniel Wolf était sous le coup d’un grave procès or, dès qu’il se fut chargé de la réparation, tout s’arrangea pour lui de façon inespérée. Dès ce moment et grâce aux couvents des pères carmes et aux franciscains, la dévotion à l’Enfant-Jésus de Prague se répandit rapidement en Europe et au-delà. On ne compte pas les miracles et faveurs obtenus par son intervention. Les principaux lieux de pèlerinage sont à Prague, Tarragone (Espagne), Arezzano (Italie), Beaune (France), Bruxelles et Tongres qui, en Belgique, était devenu objet et centre des divines prédilections de l’Enfant Jésus de Prague. Le premier grand miracle de guérison que l’on peut lui attribuer eut lieu en 1639, au bénéfice de la Comtesse Liebsteinky, descendante des Lobkowitz qui avaient offert la divine statuette aux carmes. Abandonnée par les médecins, son pieux époux pria le père Cyrille de lui porter la statue miraculeuse qui fut placée au chevet de la mourante. Or, à peine le religieux l’avait-il déposée qu’on vint le prévenir de la parfaite guérison de la comtesse. De très nombreux miracles aussi éclatants ont été consignés dans tous les sanctuaires ; il en est certainement d’aussi nombreux sur le plan spirituel que l’on ignore.


A notre époque, derrière le redoutable rideau de fer communiste, un prêtre hongrois résidant dans une petite localité au milieu des sans-Dieu dont le but essentiel était d’éradiquer la foi catholique, spécialement chez les enfants, nous en rapporte un, tout à fait merveilleux : dans une classe de fillettes, l’une d’elles, Angèle, 10 ans, particulièrement intelligente et appliquée à son travail, était élevée dans la religion catholique, comme ses compagnes, malgré les interdits. L’institutrice, Mlle Gertrude, avait comme souci premier de détruire leur foi alors qu’Angèle, dans sa profonde piété avait obtenu du prêtre l’autorisation de communier chaque matin, sachant cependant la haine et toutes les vexations que déclencherait cette démarche. En effet, malgré sa conduite irréprochable, l’institutrice s’acharnait après la fillette et contre cette foi qu’elle sentait inébranlable. Elle décida de détruire chez ces enfants et surtout chez Angèle toute trace de religion selon un processus diabolique tendant à démontrer qu’un Dieu invisible n’existait pas et au bout de ses raisonnements, leur dit : « Appelez donc l’Enfant Jésus et vous verrez bien s’il vient. » Angèle, habituellement douce et timide, fit soudain face avec calme et assurance : « Eh bien ! Nous l’appellerons toutes ensembles. » Et galvanisées par Angèle, debout, toute cette classe d’enfants, les mains jointes, s’écria : « Viens, Enfant Jésus » ! L’institutrice ne s’attendait pas à cette réaction. Après un lourd silence, on entendit la voix pure d’Angèle dire : « Encore » ! De nouveau, elles appellent l’Enfant Jésus ! Et alors, la porte de la classe s’ouvrit sans bruit. Toute la lumière du jour s’en fut vers la porte, grandissant jusqu’à devenir comme un globe de feu. Elles n’eurent pas le temps de crier leur peur, que le globe s’entr’ouvrait pour livrer à la vue un enfant ravissant comme elles n’en avaient jamais vu, qui souriait sans dire une parole. De sa présence émanait une immense douceur ; elles n’avaient plus peur et ne ressentaient que de la joie.


Combien dura cette apparition ? Le temps n’avait plus sa durée habituelle et personne ne pourra le dire. L’enfant était vêtu de blanc et ressemblait à un petit soleil car la lumière émanait de lui et l’éclat du jour semblait noir à côté. Il ne dit rien, ne faisant que sourire, puis il disparut dans le globe de lumière qui se fondit peu à peu. La porte se referma doucement, toute seule. Le cœur inondé de joie, les fillettes ne pouvaient  proférer un mot. Soudain, un cri strident déchira le silence. Hagarde, Mlle Gertrude hurlait : « Il est venu ! Il est venu » ! Puis elle s’enfuit en claquant la porte. Sagement, les petites filles s’agenouillèrent, récitèrent un Pater, un Ave et un Gloria, puis sortirent de la classe car l’heure de la récréation venait de sonner. Mlle Gertrude a dû être placée dans un asile psychiatrique car elle ne cessait de crier : « Il est venu ! Il est venu ! » Les profanateurs de nos églises finissent presque toujours fous, dit le prêtre. Puis il ajouta tristement :« Des récits de ce genre, il y en  a beaucoup dans ces peuples opprimés. Mais en Occident, qui va croire ce qui n’est pas « matériellement » crédible ? Les occidentaux rationalistes ressemblent aux communistes sur ce point : le miracle les choque… ». 

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Neuvaine au Saint Enfant Jésus de Prague


Prières à dire chaque jour


Notre Père, Je vous salue Marie (3 fois), Gloire au Père.


Dieu fait Enfant pour moi, je Vous aime par-dessus toutes choses, et en toutes choses, de tout mon coeur, parce que Vous méritez d'être aimé infiniment. Donnez-moi Votre amour, donnez-moi Votre grâce, je ne veux rien de plus, Vous seul me suffisez, mon Jésus, ma vie, mon tout. Saint Enfant-Jésus. Bonté infinie, je veux Vous aimer autant que Vous le méritez


Premier jour


Mon Jésus, naissez dans mon coeur! Petit Enfant adorable, Ô Jésus, je Vous offre l'amour de Votre Très Sainte Mère et Son bonheur, chaque fois qu'Elle prononçait Votre doux Nom. Recevez la pure joie de Son âme immaculée lorsque, pour la première fois, Vous Lui avez donné Son doux titre de Mère. Ô Mère du Verbe, enseignez-moi à aimer comme Vous ce Nom que Vous prononcez avec tant d'amour et de respect.


Je Vous salue Marie, Gloire au Père...


V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.

R. Afin que nous soyons rendus dignes de Vos promesses, ô notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.


Prions


Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.


Deuxième jour


Mon Jésus, naissez dans mon coeur! Ô Saint Enfant-Jésus, je Vous aime par Votre Sainte Mère, je Vous offre Vos perfections, Votre gloire, la joie de Marie Immaculée à Bethléem, à Nazareth, Son amour et Sa vie parfaite, Son dévouement pour saint Joseph. Donnez-nous d'être des âmes apostoliques vivant sous Son regard et marchant dans la petite voie d'enfance de sainte Thérèse. A chaque instant, je désire penser à Vous, respirer, travailler pour Votre amour. Ô petit Enfant-Jésus, donnez-moi Votre Coeur pour Vous aimer et aimer Votre Mère Immaculée.


Je Vous salue Marie, Gloire au Père...


V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.

R. Afin que nous soyons rendus dignes de Vos promesses, ô notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.


Prions


Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.


Troisième jour


Mon Jésus, naissez dans mon coeur! Enfant-Jésus, Verbe incarné, cachez-nous sous le manteau protecteur de Votre Sainte Mère. Enfant-Jésus, Roi des coeurs, Trésor de la Sainte Famille, rendez la paix aux foyers éprouvés; transformez-les en véritable Nazareth de l'Amour Infini. Enfant-Jésus, lumière et consolation de toutes les âmes, attirez-nous à Votre Coeur, livrez-nous à l'Amour Eternel. En nous, trouvez toujours la tendresse et la joie qui Vous enveloppaient dans la pauvre étable de Bethléem.


Je Vous salue Marie, Gloire au Père...


V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.

R. Afin que nous soyons rendus dignes de Vos promesses, ô notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.


Prions


Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.


Quatrième jour


Mon Jésus, naissez dans mon coeur! Petit Enfant-Jésus, Christ Roi d'amour, Dieu tout-puissant, dont le Coeur est rempli de tendresse infinie pour les hommes, nous sommes à Vous. Soyez le souverain Maître de nos âmes. Ô Jésus, Amour Infini, embrasez nos coeurs de Vos flammes d'amour, et rendez-nous de dociles enfants, humbles serviteurs, toujours heureux de Vous servir par notre vie apostolique. Nous Vous proclamons Roi des rois et Seigneur des seigneurs, nous Vous consacrons l'univers, l'Église et les nations, et, nous confiant en Votre Miséricorde inlassable, nous Vous prions de régner sur le monde par l'amour et de nous associer un jour à Votre gloire dans le Ciel.


Je Vous salue Marie, Gloire au Père...


V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.

R. Afin que nous soyons rendus dignes de Vos promesses, ô notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.


Prions


Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.


Cinquième jour


Mon Jésus, naissez dans mon coeur! Ô Saint Enfant-Jésus qui avez été la joie de Votre Sainte Mère et du glorieux saint Joseph, durant Votre enfance et Votre vie à Nazareth, Vous qui avez sanctifié saint Jean-Baptiste, Vous qui êtes devenu la lumière des premiers adorateurs de la crèche, la consolation des justes du Temple, daignez nous partager Votre grâce et nous attirer à Votre Coeur tout aimant. Revêtez nos âmes des vertus d'humilité et de charité qui Vous sont si chères et rendez-nous chaque jour Vos humbles frères et soeurs Apôtres de l'Amour Infini.


Je Vous salue Marie, Gloire au Père...


V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.

R. Afin que nous soyons rendus dignes de Vos promesses, ô notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.


Prions


Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.


Sixième jour


Mon Jésus, naissez dans mon coeur! Seigneur Jésus, Lumière du monde, qui durant Votre vie sur terre, avez rendu aux hommes un si bon témoignage de Dieu, Auteur de la vie et Lumière incréée, aidez-nous à observer Ses commandements, à demeurer sans tache et sans reproche jusqu'à Votre manifestation qui fera paraître Dieu, Votre Père, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, seul immortel, qui habite une lumière inaccessible que nul n'a vue, ni ne verra jamais, à qui soit honneur et puissance éternelle.


Je Vous salue Marie, Gloire au Père...


V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.

R. Afin que nous soyons rendus dignes de Vos promesses, ô notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.


Prions


Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.


Septième jour

Mon Jésus, naissez dans mon coeur! Ô Jésus, Lumière du monde, je suis tout Vôtre: la petite âme d'amour qui Vous suit de Bethléem au Calvaire et au Cénacle, victime et hostie qui, sans fin Vous dit et Vous redit: «Magnificat! Amour Infini, je Vous aime par Marie!» Soyez ma communion perpétuelle sur terre et offrez-moi sans fin à Notre-Dame de Lumière.

Je Vous salue Marie, Gloire au Père...


V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.

R. Afin que nous soyons rendus dignes de Vos promesses, ô notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.


Prions


Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.


Huitième jour


Mon Jésus, naissez dans mon coeur! Ô très doux Jésus, Lumière éternelle, Source de l'Amour Infini, Sanctuaire de la Divinité, associez-nous à Votre béatitude. Daignez exaucer les prières de Votre Mère et unir tous les apôtres en un seul coeur. Ô Jésus, Charité éternelle, embrasez nos coeurs, cachez-nous en Votre Coeur et faites de nous d'angéliques témoins de la lumière.


Je Vous salue Marie, Gloire au Père...


V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.

R. Afin que nous soyons rendus dignes de Vos promesses, ô notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.


Prions


Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.


Neuvième jour


Mon Jésus, naissez dans mon coeur! Enfant-Jésus, Soleil d'amour, dissipez les orages de l'erreur et les guerres et faites luire l'arc-en-ciel divin, signez une alliance nouvelle avec Vos enfants; par Vos souffrances nous Vous le demandons. Petit Enfant- Jésus, commandez et l'on Vous obéira.


Je Vous salue Marie, Gloire au Père...


V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.

R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.


Prions


Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix


Nouvelle Crise à Bayside

Partie intégrale de la Crise qui se développe depuis des années... 


Nous devons prier davantage à l'Enfant-Jésus


Jésus: "Mon enfant, Véronica, écoute-moi bien. Je sais qu'il y a de la discorde, de la grande discorde parmi les travailleurs...."

Notre Dame: "Véronica, Mon enfant, tu vas prier, et prier plus souvent l'Enfant-Jésus...."

Jésus: "Mon enfant et Mes enfants, Je voudrais souligner ce soir . . Regarde là-haut, Mon enfant, et comprends ce qui va se présenter, à mesure que l'image devient plus claire."

Véronica: Je vois ce qui semble être une sorte d'école; et c'est une école pour garçons, et ils sont tous assis à leurs pupitres. Mais qui est l'enseignant? Oh! Je peux le voir. Oh, C'est Frank! Oui! Je peux le voir.

Maintenant Jésus touche ses lèvres.

Jésus: "Mon enfant, il y a des leçons à conclure de cette image. Je vais te demander de rechercher la sagesse nécessaire pour la présente crise. Maintenant Je veux que tu saches, Mon enfant, que ceci n'a pas encore été résolu. Nous allons Nous fier à toi pour faire le nécessaire."

Afin de résoudre la Crise actuelle, Nous invitons tous les croyants aux Apparitions de Bayside de réciter ces Prières et Neuvaines à l'Enfant-Jésus, comme le Ciel nous l'a demandé dans les extraits ci-haut recueillis du Message de 18 juin, 1988.

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Téléchargez le texte de la Neuvaine à l'Enfant Jésus (pdf) en cliquant ici

24 mai 2009

Neuvaine au Saint Esprit

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Le Saint Esprit

L’Esprit-Saint est la personne la moins connue de la Sainte Trinité. Pourtant il est présent de la première à la dernière page de la Bible ! Nous le voyons aussi à chaque moment fort de la vie de Jésus et enfin d’une manière tout à fait spectaculaire le jour de la Pentecôte. Il est souvent représenté sous la forme d’une colombe, ou dans le signe du vent et du feu. Cependant, l’Esprit-Saint procède du Père et du Fils, c’est la troisième personne de la Sainte Trinité. En ce sens nous apprenons que c’est une personne ! Donc, adressons-nous à Lui comme à une personne divine comme nous nous adressons au Père et au Fils. Il est l’amour du Père pour le Fils et réciproquement, cet amour est tellement grand qu’il se distingue dans une nouvelle personne à part entière : l’Esprit-Saint. Enfin l’Esprit-Saint habite en chacun de nous, il nous est envoyé à la Pentecôte, (chaque année c’est le jour ou nous le fêtons, 40 jours après Pâque) et d’une manière toute particulière à notre baptême. Il veut développer en nous ses 7 dons, ses cadeaux : don de science, de conseil, d’intelligence, de sagesse, de piété, de force et de crainte pour que nous vivions pleinement de ses fruits que sont l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la fidélité, l'humilité, et la pureté. Saint Séraphim de Sarov nous dit : « le but de la vie chrétienne est l'acquisition du Saint-Esprit » Quel magnifique programme !

Texte extrait de la Neuvaine "Un Cri vers le Ciel"

Neuvaine au Saint Esprit

prions-là d’un seul cœur !


Elle commence le jeudi de l’Ascension jusqu’au dimanche de la fête de la Pentecôte. Comme les apôtres autour de Marie prions chaque jour cette neuvaine. Préparons nos coeurs pour accueillir la Puissance du Saint-Esprit dans toute notre vie! Crainte de Dieu, piété, science, force, conseil, intelligence, et sagesse sont les 7 dons de l’Esprit Saint que nous demandons avec Foi et confiance. Notre monde a besoin du Saint-Esprit, d'une nouvelle Pentecôte ! Soyons des canaux pour attirer le Saint-Esprit !


Début de la Neuvaine

Prière du Veni Creator

Viens, Esprit Créateur nous visiter

Viens éclairer l'âme de tes fils;

Emplis nos coeurs de grâce et de lumière,

Toi qui créas toute chose avec amour

Toi le Don, l'envoyé du Dieu Très Haut,

Tu t'es fait pour nous le Défenseur;

Tu es l'Amour le Feu la source vive,

Force et douceur de la grâce du Seigneur

Donne-nous les sept dons de ton amour,

Toi le doigt qui oeuvres au Nom du Père;

Toi dont il nous promit le règne et la venue,

Toi qui inspires nos langues pour chanter

Mets en nous ta clarté, embrase-nous,

En nos coeurs, répands l'amour du Père;

Viens fortifier nos corps dans leur faiblesse,

Et donne-nous ta vigueur éternelle.

Chasse au loin l'ennemi qui nous menace,

Hâte-toi de nous donner la paix;

Afin que nous marchions sous ta conduite,

Et que nos vies soient lavées de tout péché.

Fais-nous voir le visage du Très-Haut,

Et révèle-nous celui du Fils;

Et toi l'Esprit commun qui les rassemble,

Viens en nos coeurs, qu'à jamais nous croyions en toi.

Gloire à Dieu notre Père dans les cieux,

Gloire au Fils qui monte des Enfers;

Gloire à l'Esprit de Force et de Sagesse,

Dans tous les siècles des siècles. Amen.

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Premier jour

Prière à l’Esprit sanctificateur

Ô Esprit sanctificateur, je me prosterne devant Vous et je Vous adore dans le plus profond désire de mon âme. Je Vous remercie de toutes les grâces que Vous m’avez faites jusqu’à ce jour, et je Vous demande pardon d’y avoir si mal correspondu. Ô Esprit-Saint, n’ayez pas égard à mes péchés, mais seulement à Votre infinie miséricorde et à Votre désir si ardent de me sanctifier. Je veux désormais Vous contenter pleinement. Par le passé, j’ai été un pécheur ingrat, mais il n’en sera plus ainsi à l’avenir. Je renonce dès maintenant au péché et à toutes les affections terrestres, je veux me consacrer entièrement à Votre amour. Mais je ne puis rien par moi-même. C’est à Vous, ô Esprit sanctificateur, d’opérer cette grande merveille de faire de moi un saint. Cela ne Vous est pas difficile. Vous avez fait dans le passé de si admirables chefs-d’oeuvre de sainteté. N’est-ce pas Vous qui avez formé le corps et l’âme adorables de Jésus-Christ, chef et modèle de tous les prédestinés ? N’est-ce pas Vous encore qui avez mis à l’abri de toute souillure l’âme de la très Sainte Vierge Marie, et L’avez élevée à la plus haute sainteté ? Et, dans le cours des siècles, combien d’âmes Vous avez préservées du péché, ou purifiées après leurs fautes, pour les conduire ensuite, par Vos dons divins, jusqu’au sommet de la perfection ! Ô Saint-Esprit, ce que Vous avez fait pour d’autres, Vous pouvez le faire aussi pour moi. Non seulement Vous le pouvez, mais Vous le voulez : c’est là Votre mission spéciale, faire de nous des saints. Ayez donc pitié de moi, pauvre pécheur; ne me rejetez pas, quelque indigne que je sois de Vos bontés. Je ne veux plus mettre obstacle aux opérations de Votre grâce ; je me livre à elle sans réserve. Lavez-moi dans les larmes de la pénitence et dans le sang de Jésus-Christ. Éclairez-moi de Vos divines lumières. Embrasez-moi des saintes ardeurs de la charité. Donnez-moi l’amour de l’oraison et de toutes les vertus que Vous voulez voir en moi. Ô Père des pauvres, ô Dispensateur des dons célestes, exaucez mon humble prière ; je Vous en conjure, par les mérites du Rédempteur et par l’intercession de Votre chère Épouse, la Sainte Vierge Marie. Faites que je sois tout à Vous comme Vous voulez être tout à moi. Conduisez-moi Vous-même au séjour des bienheureux, afin qu’après Vous avoir beaucoup aimé sur la terre, je continue à Vous aimer dans le ciel, conjointement avec le Père et le Fils, pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Prier le Veni Creator, 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie

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Deuxième jour

Prière pour obtenir le don de Crainte


Ô Esprit-Saint, esprit d’amour et de vérité, source adorable de toute perfection, je Vous adore et Vous remercie de tous les bienfaits dont Vous m’avez comblé. Que de fois, par le passé, je Vous ai contristé et chassé de mon coeur ! J’ai mérité bien souvent d’être abandonné de Vous. Et pourquoi donc ce malheur m’est-il arrivé ? Parce que Votre sainte crainte n’était pas dans mon âme. Aujourd’hui, je le regrette sincèrement, je déteste tous mes péchés, j’en ressens la plus vive douleur. Je ne cesserai de les pleurer jusqu’à mon dernier soupir. Daignez, ô Esprit-Saint, oublier toutes mes ingratitudes. Accordez-moi, je Vous en supplie, cette crainte salutaire qui m’a tant manqué par le passé. Qu’elle m’entretienne tout le reste de ma vie dans l’esprit de componction, qu’elle m’inspire une telle haine du péché, que, plus jamais, je ne le laisse rentrer dans mon coeur. Donnez-moi la crainte filiale qui me pénètre d’un profond respect pour Dieu et pour les choses de Dieu, qui me fasse éviter les plus petites fautes de peur de Lui déplaire, qui me préserve de la tiédeur à Son service et de la routine dans mes exercices de piété. Grâce à ce don inestimable de Votre crainte, je serai dans l’abondance de tous les biens ; je mènerai une vie sainte, heureuse, pleine de vertus et de mérites ; je marcherai à grands pas dans le chemin de la perfection. J’obtiendrai, enfin, la grâce de mourir en prédestiné, et d’aller au ciel jouir des douceurs ineffables que Vous réservez à ceux qui Vous craignent. Ô Esprit-Saint, je Vous en conjure, au nom et par les mérites de Jésus-Christ, par l’intercession de Votre Épouse sans tache, la très Sainte Vierge Marie, accordez-moi le don précieux de Crainte. Ainsi soit-il.

Prier le Veni Creator, 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie

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Troisième jour

Prière pour obtenir le don de Piété

Ô Esprit-Saint, abîme de bonté et de douceur, je Vous adore et Vous remercie de toutes les grâces que Vous m’avez accordées, spécialement de m’avoir revêtu de la sublime dignité d’enfant de Dieu. Malheureusement, je n’ai pas vécu d’une manière digne de ce grand privilège. Par mes innombrables péchés, je me suis révolté contre mon Père céleste, je Lui ai tourné le dos et me suis rangé parmi Ses ennemis. Mais Vous avez eu pitié de moi, ô Esprit-Saint, Vous m’avez excité au repentir et obtenu, je l’espère, mon pardon. Vous m’avez rendu ma dignité première, mon beau titre d’enfant de Dieu ; soyez-en béni à jamais ! Daignez mettre le comble à Vos bontés, en m’envoyant le véritable esprit des enfants de Dieu : l’esprit de Piété, qui me donne, pour Dieu, des sentiments de filial amour et de douce confiance, et, pour le prochain, un coeur tendre et compatissant. Esprit-Saint, divin consolateur des âmes, je Vous supplie, par les mérites de Jésus-Christ et par l’intercession de la Vierge Marie, daignez attendrir mon coeur si dur et si insensible. Bannissez-en la défiance à l’égard de Dieu et ces craintes exagérées qui ôtent le courage et la ferveur ; chassez-en aussi l’envie et la rudesse pour le prochain, si contraires à l’amour qui doit régner entre frères. Alors, ô Esprit-Saint, le service de Dieu me sera agréable, son joug me paraîtra doux et léger, mes rapports avec le prochain seront empreints de la céleste suavité de Votre onction, je courrai dans la voie de Vos commandements, parce que Vous aurez dilaté mon coeur. Ô Marie, tendre Épouse du Saint-Esprit, obtenez-moi le beau don de Piété. Ainsi soit-il.

Prier le Veni Creator, 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie

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Quatrième jour

Prière pour obtenir le don de Science

Ô Esprit-Saint, Dieu de lumière et d’amour, je Vous adore et Vous remercie de tous Vos bienfaits, spécialement de m’avoir donné une intelligence pour Vous connaître et un coeur pour Vous aimer. Du fond de l’abîme de ténèbres où je suis plongé, je crie vers Vous, Vous suppliant de projeter sur moi les rayons lumineux du don de Science. Sans cette divine clarté, je m’égarerai encore, comme je l’ai fait si souvent par le passé, et je me perdrai, en cherchant mon bonheur dans les créatures et en mettant en elles ma fin dernière. Avec le don de Science, au contraire, je ne verrai dans les choses créées que des moyens d’aller à Dieu ; je n’en userai que pour autant qu’elles me conduiront à Lui, et je m’en abstiendrai, si elles doivent m’en détourner. Alors, je serai saintement indifférent à la richesse ou à la pauvreté, à l’honneur ou au mépris, à la santé ou à la maladie, à une vie longue ou à une vie courte ; je n’aimerai et ne chercherai en toute chose que l’adorable volonté de Dieu. Et, quand il plaira à cette sainte volonté que je sois dans la douleur et l’humiliation, éclairé par le don de Science sur le prix des tribulations, je les embrasserai avec joie, comme des moyens de trouver Dieu plus sûrement et de Le posséder plus parfaitement. Ainsi, rien au monde ne me détournera plus de ma fin dernière ; tout, au contraire, servira à me faire avancer, à Le connaître plus clairement, à L’aimer plus ardemment, à Le servir plus fidèlement, en attendant que j’aille, enfin, Le posséder dans le ciel, et qu’à la lumière de la gloire, je Le contemple face à face et L’aime parfaitement pendant toute toute l’éternité. Ainsi soit-il. Ô Marie, très digne Épouse du Saint-Esprit, obtenez-moi la Science qui fait les Saints.


Prier le Veni Creator, 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie

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Cinquième jour

Prière pour obtenir le don de Force

Ô Esprit-Saint, Dieu tout-puissant, qui avez si merveilleusement transformé les Apôtres en les rendant, de faibles et timides qu’ils étaient, tellement forts et intrépides qu’aucune puissance créée ne put jamais les ébranler ; Vous qui avez soutenu les martyrs dans leurs supplices, les saints confesseurs dans leurs travaux et leurs combats, et avez aidé tant d’âmes à boire au calice de la douleur ; voyez humblement prosternée devant Vous la plus faible de Vos créatures. Ah ! si je Vous avais toujours invoqué dans le danger et dans la tentation, jamais je n’aurais eu le malheur de Vous offenser. Mais le mal est fait, je n’ai plus qu’à le regretter et à le pleurer. Je ne veux plus à l’avenir me fier à mes propres forces ; c’est pourquoi, j’implore Votre puissant secours. Ô Esprit-Saint, c’est en Vous seul que j’espère, c’est de Vous seul que j’attends mon salut. Communiquez-moi, je Vous en conjure, Votre don de Force qui me rende invincible. Alors, je ne craindrai plus mes ennemis, Vous me ferez la grâce de les vaincre entièrement et toujours ; je ne craindrai plus les travaux, quelque pénibles qu’ils puissent être, Vous me donnerez le courage de m’y livrer avec une ardeur infatigable ; je ne craindrai plus les mépris et les souffrances, Votre divine onction me les fera endurer avec patience et avec joie ; je ne craindrai plus même la mort, Vous me soutiendrez à cette heure suprême, et je l’accepterai généreusement en union avec celle de mon Sauveur sur la croix. J’irai alors dans le ciel jouir des fruits glorieux de mes travaux, de mes souffrances et de mes combats. Tout l’honneur en reviendra à Vous, ô Esprit-Saint, ainsi qu’au Père et au Fils. Je Vous en bénirai éternellement avec la multitude des Anges et des Saints. Ô Marie, Vous qui êtes la Femme forte et la chaste Épouse du Saint-Esprit, obtenez-moi le don de Force.

Prier le Veni Creator, 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie

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Sixième jour

Prière pour obtenir le don de Conseil

Ô Esprit-Saint, qui, dans Votre amour infini, voulez être notre guide dans les sentiers de cette misérable vie, afin de nous conduire sûrement à notre fin dernière, je Vous adore et Vous remercie des charitables conseils que Vous m’avez donnés jusqu’à ce jour. Que ne les ai-je toujours suivis ! Je n’aurais pas en ce moment tant de fautes à me reprocher. J’ai préféré trop souvent me laisser conduire par l’ange des ténèbres, par mes sens et mes passions. Je reconnais et je déplore amèrement les tristes écarts qui ont résulté de cette incroyable folie. Esprit d’amour et de miséricorde, ayez pitié de moi et pardonnez-moi. Je reviens à Vous et je ne veux plus d’autre guide que Vous. Me voici, résolu de Vous suivre partout où il Vous plaira de me conduire. Parlez, Seigneur, Votre serviteur Vous écoute. Montrez-moi la voie dans laquelle Vous voulez que je marche, indiquez-moi Vos sentiers. Que Votre don de Conseil me dirige pas à pas, afin que je ne m’écarte jamais de la voie que Vous m’avez tracée. Qu’il m’inspire toujours ce qu’il y a de plus agréable à Vos yeux, me préserve de toute illusion et me fasse avancer rapidement dans la sainteté. Qu’il me mette, enfin, en possession de ma fin dernière, et que je repose en elle éternellement, dans la contemplation et l’amour du Père, du Fils et de Vous-même, ô Esprit-Saint, qui procédez de l’un et de l’autre. Ainsi soit-il.


Prier le Veni Creator, 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie

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Septième jour

Prière pour obtenir le don d’Intelligence

Ô Esprit-Saint, qui Vous plaisez à faire briller Votre lumière sur les âmes humbles, droites et pures, tandis que Vous la refusez aux orgueilleux, aux prudents du siècle et à tous ceux qui sont esclaves de leurs passions ; je ne mérite pas que Vous m’éclairiez, moi si orgueilleux, si misérable et si sensuel. Les péchés innombrables que j’ai commis, mes attaches aux créatures, mes passions immortifiées ont accumulé sur mon âme d’épais nuages que les rayons de Votre lumière ne peuvent pénétrer. Oh ! je Vous en supplie, par les mérites de Jésus-Christ et par l’intercession toute-puissante de Votre chère Épouse, la très Sainte Vierge Marie, daignez dissiper ces nuages, en me pardonnant tous mes péchés, en détachant entièrement mon coeur des affections terrestres. Faites briller sur mon âme, malgré son indignité, les célestes rayons du don d’Intelligence, afin qu’elle découvre les beautés cachées des vérités de la foi et des mystères de la religion. À la vue de ces splendeurs, mon coeur s’enflammera d’amour pour Dieu et de zèle pour Le faire aimer aussi des autres ; il fera ses délices de la prière et de l’oraison, il soupirera sans cesse après la Beauté incréée, après le face à face divin. Ô Esprit-Saint, ne méprisez pas ma prière, ne me laissez pas plus longtemps dans l’obscurité. Accordez-moi le don d’Intelligence : alors, je vivrai d’une vie nouvelle, d’une vie d’amour et de ferveur, en attendant que j’aille vivre auprès de Vous dans le ciel de la vie des bienheureux. Ô Marie, Épouse chérie de l’Esprit de vérité, obtenez-moi, je Vous prie, le don précieux d’Intelligence.

Prier le Veni Creator, 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie

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Huitième jour

Prière pour obtenir le don de Sagesse


Ô Esprit-Saint, qui, par Votre don admirable de Sagesse, élevez les âmes à la plus haute sainteté, en les unissant étroitement à leur fin suprême, j’ai honte de paraître devant Vous, moi, misérable pécheur. Que de fois, aveugle que j’ai été, n’ai-je pas mis ma fin dernière dans les créatures en cherchant en elles les satisfactions que désirait mon coeur ! J’ai été sage de cette sagesse diabolique et charnelle qui n’est à Vos yeux qu’abomination et folie. Aujourd’hui, éclairé de Votre divine lumière, je reconnais mes égarements, je les déplore du fond de mon coeur et les déteste sincèrement. Quelle que soit mon indignité, envoyez-moi, s’il Vous plaît, la divine Sagessse. Elle seule m’apprendra à ne plus goûter que Dieu et les choses de Dieu, à juger toutes les choses d’après le rapport qu’elles ont avec Lui ; alors, tous les biens et tous les plaisirs de la terre ne m’inspireront plus que du dédain. Dieu seul sera l’objet de tous mes soupirs, de tout mon amour. Oui, je L’aimerai, ce seul et unique Bien, Bien suprême et éternel. Je m’unirai à Lui, je me transformerai en Lui, et, ne pouvant pas encore Le posséder et Lui ressembler dans la béatitude, je Le posséderai et Lui ressemblerai, du moins, dans la douleur. Que mon ambition soit, désormais, de reproduire en moi l’image de l’Homme-Dieu, en aimant et en recherchant son amour. Je ne dirai plus alors : « Qui me donnera des ailes et je m’envolerai et je me reposerai, » car, ces ailes, Votre don de Sagesse me les aura données. Grâce à elles, j’arriverai au bout de mes ardents désirs. Comme Votre épouse fidèle, je pourrai dire en toute vérité : « J’ai trouvé Celui que mon coeur aime, je Le tiendrai et ne Le quitterai pas. » Ô Marie, Siège de la Sagesse, obtenez-moi ce don inestimable qui me fera trouver le ciel sur la terre.

Prier le Veni Creator, 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie

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Neuvième jour

Prière à Marie, Épouse chérie du Saint-Esprit


Ô Marie, très digne Épouse du Saint-Esprit et Mère bien-aimée de mon âme, Vous qui, dès le premier moment de Votre existence, avez été ornée des dons du Saint-Esprit et les avez fait admirablement fructifier par une fidélité constante et un amour toujours croissant, daignez jeter un regard de compassion sur Votre enfant si pauvre, si indigne, prosterné ici à Vos pieds. Je le confesse, à ma honte et à ma confusion, j’ai bien des fois, par mes péchés, contristé le Saint-Esprit et perdu le trésor de Ses dons; j’ai été cause de la Passion et de la mort de Votre divin Fils; j’ai abreuvé d’amertume Votre Coeur maternel. Ô Mère de miséricorde, je m’en repens de tout mon coeur, obtenez-moi le pardon, oubliez toutes les peines que je Vous ai faites. Je suis résolu à me donner à Dieu sans réserve. Ô Marie, qui, par Vos ardents désirs et Vos prières ferventes, avez autrefois attiré le Saint-Esprit sur les Apôtres, priez-Le aussi pour moi. Par les mérites de Vos sept douleurs, obtenez-moi les sept dons du Saint-Esprit, ainsi que la grâce d’y correspondre fidèlement. Obtenez-moi le don de Crainte, qui me fasse pleurer le reste de ma vie les péchés que j’ai commis, et éviter désormais tout ce qui déplaît à Dieu. Obtenez-moi le don de Piété, qui me pénètre, à l’égard du Père céleste, d’une tendre confiance et d’un filial amour; qu’il me fasse trouver, par sa douce onction, le joug du Seigneur léger et suave. Obtenez-moi le don de Science, qui m’élève vers Dieu par le moyen des créatures, et m’apprenne l’art difficile d’en user ou de m’en abstenir selon qu’elles me conduisent à ma fin dernière ou qu’elles m’en détournent. Obtenez-moi le don de Force, qui me rende capable de vaincre toutes les tentations du démon, d’accomplir toujours parfaitement mes devoirs et de souffrir généreusement toutes les tribulations de cette vie. Obtenez-moi le don de Conseil, qui me fasse choisir constamment les moyens les mieux appropriés à ma fin dernière et me fasse discerner, dans les occasions difficiles, ce qu’il faut faire pour plaire à Dieu. Obtenez-moi le don d’Intelligence, qui me découvre la splendeur des vérités et des mystères de notre sainte religion. Obtenez-moi, enfin, le don de Sagesse, qui me fasse connaître le vrai bonheur, porter sur toute chose un jugement sain, goûter Dieu et Sa très sainte volonté en tout. Ô Vierge fidèle, faites que je ne perde plus jamais ces dons si précieux; mais qu’à Votre exemple, je les conserve et les fasse fructifier jusqu’à la mort. Faites, enfin, ô douce Mère, qu’après m’être laissé diriger en cette vie par le Saint-Esprit, j’aie le bonheur d’être introduit par Lui dans le ciel, pour aimer et louer à jamais, en union avec Vous, l’adorable Trinité, à qui soient rendus tout honneur et toute gloire.

Prier le Veni Creator, 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie


Prière personnelle finale

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Acte de consécration au Saint Esprit

En présence du ciel et de la terre remplis de Votre gloire et à genoux devant Votre majesté divine, je m'offre corps et âme à vous éternel Esprit de Dieu. J'adore l'éclat de votre pureté, l'intégrité inaltérable de votre justice et la puissance de Votre amour. Vous êtes la force et la lumière de mon âme ; par Vous, je vis, je pense et j'agis. Puissé-je ne jamais pécher contre Vous, ni Vous contrister en résistant à la grâce ! Guidez mes pensées ; faites que j'entende toujours Votre voix et que j'obéisse à vos suaves inspirations. Je m'attache à Vous, je me donne à Vous et je supplie Votre miséricorde de veiller sur ma faiblesse. Prosterné aux pieds de Notre-Seigneur Jésus-Christ, crucifié, contemplant ses plaies, plein de confiance dans son sang précieux, adorant son côté ouvert et son coeur brisé, je vous supplie, Esprit adorable, soutien de ma fragilité, de me préserver de toute faute, et si je tombe, de m'accorder le pardon. Faites-moi la grâce, ô Esprit-Saint, Esprit du Père et du Fils de Vous dire toujours et partout : ''Parlez Seigneur, votre serviteur écoute !'' Esprit de sagesse, présidez à toutes mes pensées, paroles et actions, depuis l'heure présente jusqu'à celle de ma mort. Esprit d'intelligence, éclairez-moi, enseignez-moi. Esprit de conseil, dirigez mon inexpérience. Esprit de force, fortifiez ma faiblesse. Esprit de science, dissipez mon ignorance. Esprit de piété, faites-moi persévérer dans la bonne voie. Esprit de crainte, délivrez-moi de tout mal. Esprit de paix, donnez-moi Votre paix. Divin Esprit, rendez-moi fidèle dans le service de Dieu, donnez-moi la force d'agir, dans toutes les occasions, avec bonté et bienveillance, douceur et fidélité, patience et charité, joie et longanimité. Amen.


Extrait du livre "Pentecôte !", par Thierry et Myriam Fourchaud, à demande à : Cité de l'Immaculée - BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France) www.mariereine.com

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6 mai 2009

Neuvaine en l'honneur de Saint Paul de la Croix

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Saint Paul de la Croix

1694-1775

Fête le 19 octobre

Paul Danéi, né le 3 janvier 1694, était le fils de Luc Danéi, commerçant à Ovada (diocèse d’Acqui), dans la République de Gênes,  et de sa deuxième épouse, Anne-Marie Massari, qui lui donna seize enfants dont plusieurs moururent en bas âge. En 1709, Luc Danéi retourna dans son pays natal, Castellazo, où il établit son commerce et sa famille. Paul fit quelques études à Crémolino sous la conduite d’un vénérable prêtre. Paul qui avait toujours été pieux et vertueux, après un an de vie militaire (1715), décida de se consacrer à Dieu, malgré les efforts de son oncle, le prêtre Christophe Danéi qui lui avait arrangé un beau mariage. Tout en aidant au commerce de son père, il commença d’enseigner le catéchisme ; le curé, après l’avoir traité durement, découvrit en lui une âme exceptionnelle et, se croyant incapable de la guider, le confia à un capucin de Castellazo, le R.P. Jérôme de Tortone qui se fit aider par un de ses confrères d’Ovada, le R.P. Colomban de Gênes. Quand les deux capucins quittèrent la région, Paul s’adressa à Don Polycarpe Cerutti, pénitencier d’Alexandrie, qui crut découvrir de l’orgueil dans ses habitudes d’oraison et lui interdit de méditer sur les fins dernières. « Je donnais entre le jour et la nuit, au moins sept heures à l’oraison et aux autres exercices ; Quant aux fêtes, je me levais le matin de très bonne heure et j’allais à une confrérie où j’étais inscrit, puis, terminée la confrérie, je me rendais à l’église principale où selon l’usage était exposé le Très Saint-Sacrement et j’y restais au moins cinq heures à genoux; j’allais ensuite prendre quelque chose et puis j’allais à vêpres. Après vêpres, en compagnie de quelques pieux jeunes gens avec qui avaient lieu de dévots entretiens, on allait prendre un peu l’air et je faisais une autre heure d’oraison mentale, puis je rentrais à la maison. » L’évêque d’Alexandrie, Mgr de Gattinara, qui avait remarqué l’extraordinaire piété de ce jeune homme, avait fait sa connaissance. Paul lui confia son désir de fonder une nouvelle famille religieuse qui porterait une tunique noire sur laquelle serait cousu un cœur surmonté d’une croix avec les mots : Jesu Christi Passio. L’évêque l’autorisa à porter ce costume religieux qu’il bénit et remit lui-même (22 juillet 1720). « Lorsque je me voyais porter la sainte tunique, je ne voyais pas de forme corporelle, comme une figure d’homme, cela non, mais en Dieu, c’est-à-dire que l’âme connaît que c’est Dieu, parce qu’il le lui fait comprendre par mouvements intérieurs du cœur et intelligence infuse dans l’esprit et si hautement que c’est bien difficile à expliquer... Cependant, pour être mieux compris, je dirai une certaine vision spirituelle, que Dieu dans son infinie miséricorde m’a plusieurs fois donnée, quand il a voulu m’envoyer quelque peine particulière. Tandis que j’étais en oraison, je voyais un fouet dans les mains de Dieu et ce fouet avait des cordes comme les disciplines et sur elles était écrit « Amor ». Au même instant, Dieu montrait à l’âme, dans une très haute contemplation, que Dieu voulait la fouetter, mais par amour, et l’âme courait vite embrasser le fouet en lui donnant des baisers en esprit... Or j’ai écrit cela pour expliquer et pour dire,  selon l’intelligence que Dieu me donne, que ce que je vois en esprit avec la lumière très haute de la sainte foi, je le tiens pour plus certain que si je le voyais de mes yeux corporels, vu que ceux-ci pourraient me tromper avec quelque fantôme, tandis que, pour le reste, il n’y a pas de danger, grâce à l’intelligence que Dieu m’accorde, étant donné que je me remets à l’avis de mes supérieurs, me soumettant à ce qu’avec la grâce de Dieu ils me diront. Quand donc j’ai dit que j’ai vu dans les mains de Dieu, je n’ai pas vu ; mais l’âme a une très haute intelligence qu’elle est dans l’immense, et ainsi m’est-il arrivé pour la sainte tunique. De plus sachez que depuis que mon Dieu m’a retiré des exercices de méditation, pour m’occuper à discourir sur les mystères en allant d’une chose à l’autre, je n’ai plus de formes imaginaires. » Le 23 novembre 1720, Paul se retirait, avec la permission de son évêque, dans une petite pièce située sous un escalier à côté de la sacristie de l’église paroissiale Saint-Charles de Castellazo. Il y fit une retraite de quarante jours, jusqu’au 1° janvier 1721, dans  des  conditions  matérielles  fort pénibles : pieds nus et mal vêtu dans ce réduit froid et humide, il se contenta d’un peu de paille jetée à même le sol en guise de lit, ne but que de l’eau et ne mangea que le pain reçu en aumône. A la fin de cette retraite, qui donna à sa vie sa direction définitive, il apporta à Mgr de Gattinara son journal, brèves notes destinées à rendre compte des grâces reçues et des épreuves endurées, et la première ébauche de sa Règle, écrite du 2 au 7 décembre. L’évêque approuva tout. Retiré à l’ermitage de la Sainte-Trinité puis à celui de Saint-Etienne, catéchiste et prédicateur apprécié, il fut rejoint par son frère, Jean-Baptiste, et par Paul Sardi qui ne put supporter les rigueurs de la règle. Paul partit à Rome pour obtenir l’approbation pontificale, mais n’ayant pas de protecteur, il quitta Rome sans avoir vu le Pape. Installé sur le Monte Argentario, Paul et Jean-Baptiste, prêchèrent à Orbetello puis furent appelés par l’évêque de Gaète, Charles Pignatelli (juin 1723), qui les fit prêcher dans son diocèse et leur confia la retraite des ordinands. Au mois d’août 1724, ils furent recrutés par l’évêque de Troja. En 1725, alors qu’ils étaient à Rome, priant dans la basilique Saint-Pierre, pour gagner le Jubilé, ils furent remarqués par Mgr Marcel Crescenzi qui les introduisit auprès de Benoît XIII. Les deux frères se retirèrent à Gaète où les quelques jeunes gens se joignirent à eux, ne persévérèrent pas sous une règle si austère. Malgré les succès de leur prédication, ils quittèrent Gaète (14 septembre 1726) et revinrent à Rome où ils furent admis comme infirmier à l’hôpital Saint-Gallican du Transtevere. Ils furent tonsurés (6 février), reçurent les ordres mineurs (23 février), le sous-diaconat (12 avril), le diaconat (1° mai) et Benoît XIII les ordonna prêtres (7 juin). Ils furent protégés par Clément XII qui leur donna le droit de prêcher des missions (23 février 1731) et le fit missionnaires apostoliques (14 septembre 1737). Adoucie, la règle de la Congrégation des Clercs déchaussés de la Sainte-Croix et de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ fut approuvée par Benoît XIV (15 mai 1741) et la première profession eut lieu le 11 juin 1741 : Paul Danei devint Paul de la Croix. Les recrues commencèrent à affluer et les fondations se multiplièrent, protégées par les papes successifs. Malade depuis plusieurs années, Paul de la Croix célébra la messe pour la dernière fois le 15 juin 1775 ; il reçut l’extrême-onction le 8 octobre et mourut après avoir communié le 18 octobre 1775. Il fut enterré dans la basilique romaine des Saints-Jean-et-Paul. Pie VI qui, comme Benoît XIV, était allé le visiter dans sa chambre, le déclara vénérable (septembre 1784) ; Pie VII proclama l’héroïcité de ses vertus (18 février 1821), Pie IX le béatifia (1° mai 1853) et le canonisa (29 juin 1869).

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Neuvaine en l'honneur de Saint Paul de la Croix

Fondateur de l'Institut de la Sainte Croix et Passion de Jésus-Christ


Par le R. P. Louis-Th. de Jésus Agonisant, Passioniste


Neuvaine publiée en 1873


Premier jour

Élection de Saint Paul de la Croix pour méditer et prêcher la Passion de Jésus-Christ


I Considérons que Dieu, ayant suscité saint Paul pour prêcher la Passion de son divin Fils, lui en imprima sitôt la dévotion dans le cœur, qu’il parut la posséder en naissant. Dès son jeune âge, en effet, Paul reçut le don d’une connaissance très vive des cruelles souffrances du Rédempteur : son âme en fut toute pénétrée, et le divin Crucifié devint dès lors l’unique objet de ses pensées, de ses affections et de ses actes. Que les souffrances du Rédempteur soient aussi l’aliment quotidien de notre âme, le premier objet de notre plus tendre dévotion; et, par ce moyen, elles demeureront profondément gravées dans nos cœurs. – Pater, Ave, Gloria.


II Considérons comment notre Saint, pressé dès son enfance, par son amour plein de compassion pour son Dieu souffrant, résolut de ne savoir, toute sa vie, que Jésus crucifié, de ne se glorifier que dans sa croix, et de vivre crucifié au monde, afin de pouvoir dire avec l’Apôtre: Jésus-Christ est ma vie ! O très doux Jésus, par les mérites de votre Serviteur, communiquez aussi à nos âmes un semblable amour pour votre Passion ; et nous ne vivrons plus que pour vous, qui êtes mort au milieu des plus cruels tourments, afin de nous rendre la vie. – Pater, Ave, Gloria.


III Considérons comment notre Saint, portant Jésus crucifié dans son esprit et dans son cœur, l’avait constamment aussi sur ses lèvres. Persuadé que la prédication de la mort du Sauveur est le moyen le plus efficace pour opérer la conversion et le salut des âmes, Paul en fit le principal sujet de ses discours, et s’en servit comme de l’arme la plus puissante pour combattre le vice et convertir les pécheurs, même les plus obstinés. O Rédempteur plein d’amour, embrasez-nous aussi de cette charité toujours active dont brûlait pour vous votre Serviteur fidèle, et, imprimant dans nos cœurs votre sainte Passion, rendez-nous conformes à vous ; car c’est là le caractère distinctif de vos Élus. – Pater, Ave, Gloria.


Prière


O Paul, saint glorieux et brûlant d’amour pour Jésus crucifié, vous qui, par la méditation assidue des souffrances du Rédempteur, et par votre zèle à en rappeler aux chrétiens le précieux souvenir, avez mérité que Jésus-Christ lui-même gravât dans votre cœur les instruments de sa Passion, obtenez-nous un tel amour pour Jésus crucifié que, le méditant sans cesse, nous puissions recevoir, par vos mérites, l’abondance des grâces dont vous a comblé la Bonté souveraine. Ainsi soit-il.


Prières à dire chaque jour


Capitule


Mes frères, j’ai reçu, moi qui suis le plus petit d’entre tous les saints, cette grâce d’annoncer aux gentils les richesses incompréhensibles du Christ, et d’éclairer tous les hommes en leur découvrant quelle est l’économie du mystère caché dès le commencement des siècles en Dieu qui a tout créé.


Hymne

Mes frères, j’ai reçu, moi qui suis le plus petit d’entre tous les saints, cette grâce d’annoncer aux gentils les richesses incompréhensibles du Christ, et d’éclairer tous les hommes en leur découvrant quelle est l’économie du mystère caché dès le commencement des siècles en Dieu qui a tout créé.

Quiconque gémit dans cette vallée de larmes sous le poids des afflictions, qu’il élève ses regards au Ciel et adresse à Paul ses humbles prières.


Ce que saint Paul peut faire avec le secours de la grâce dont il est rempli, les miracles opérés chez tous les peuples l’annoncent à chaque pas.


Au seul nom de Paul, les ruses de l’enfer s’évanouissent, le démon desserre ses griffes et lâche sa proie en fuyant.


Aussitôt que Paul est invoqué, la maladie quitte le corps; les pluies, les tempêtes et les fleuves sentent la puissance de ses ordres.


Souvent les anges lui aplanissent les difficultés du chemin, et, quand il doit parler, ils lui suggèrent les paroles les plus suaves.


O excessive charité d’un Père et d’un chef si tendre, répandez la lumière dans nos esprits, enflammez-nous d’ardeur pour les fortes entreprises.


Que sous vos auspices la candeur et la foi brillent d’un plus grand éclat ; que la hideuse erreur n’ose point pénétrer dans l’Italie.


Louange, pouvoir et gloire à vous, ô Trinité souveraine, qui avez introduit dans les joies éternelles votre très fidèle serviteur. Ainsi soit-il.


v/ Priez pour nous, saint Paul de la Croix,

r/ Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


Prions


Seigneur Jésus-Christ, qui avez enrichi saint Paul d’une charité spéciale afin qu’il prêchât le mystère de la Croix, et qui avez voulu l’employer à faire fleurir dans l’Église une famille nouvelle, accordez-nous par son intercession qu’après avoir médité continuellement votre Passion, nous en méritions les fruits au séjour de la gloire. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Deuxième jour

Innocence de Saint Paul de la Croix


I Considérons comment, prévenu par la grâce divine, Saint Paul eut le bonheur de haïr et d’éviter toujours le péché, qu’il regardait, non seulement comme la funeste cause du crucifiement et de la mort du Rédempteur, mais encore comme le renouvellement de sa Passion. Cette pensée, vivement présente à son esprit, lui inspirait une telle horreur des moindres fautes, qu’il sut s’en préserver et garder dans son intégrité, jusqu’à la mort, l’innocence du baptême. O bienheureux Saint, qui avez été le gardien si jaloux de votre innocence, obtenez-nous, pauvres pécheurs que nous sommes, la grâce de pleurer amèrement la perte de la nôtre. – Pater; Ave, Gloria.


II Considérons comment notre Saint put conserver son innocence dans un siècle aussi dépravé que celui où il vécut. Il ne perdit jamais de vue le souverain mal que renferme le péché : pour l’homme dont il fait le malheur dans le temps et dans l’éternité, et pour Dieu dont il outrage et méprise la Majesté infinie. Un tel attentat le saisissait d’horreur et lui faisait fuir jusqu’à l’ombre d’une faute. O Jésus, aimable Rédempteur, faites-nous comprendre l’énormité du péché ; ne permettez pas que notre malice rende inutile le sang précieux que vous avez répandu pour notre salut ; et, en considération de l’admirable innocence de votre Serviteur, pénétrez nos âmes de cette crainte salutaire qui fait éviter tout péché. – Pater, Ave, Gloria.


III Considérons que notre Saint, pour protéger une si rare innocence, eut recours non seulement au souvenir habituel de la présence de Dieu, mais encore à l’amour le plus tendre pour le Rédempteur souffrant, qu’il ne pouvait un seul instant oublier. Avec cette armure impénétrable, il put se défendre contre tous les assauts des tentations et garder intacte l’innocence baptismale, au milieu de tant d’occasions et de périls. Hélas ! pauvres pécheurs, que nous ressemblons peu à saint Paul de la Croix ! Nous avons sitôt perdu l’innocence, en commettant le péché ! O bon et divin Rédempteur, nous vous en supplions, par les mérites de votre Serviteur fidèle, pénétrez-nous d’une telle horreur du péché, que nous soyons disposés à mourir mille fois plutôt que de le commettre encore. – Pater, Ave, Gloria.


Prière


O lis d’innocence, saint Paul de la Croix, vous qui avez connu, aux splendides clartés de la foi, que Dieu est le souverain Bien, et le péché le souverain mal; vous qui avez su conserver toute la candeur de votre âme, obtenez-nous une foi vive qui nous tienne sans cesse en la présence de Dieu et nous fasse éviter le péché ; obtenez-nous une dévotion tendre pour Jésus crucifié, en qui nous puiserons la force de repousser avec constance et vigueur le charme des sens et les séductions du monde, de manière que rien ne soit capable de nous séparer du divin Amour. Ainsi soit-il.


Troisième jour

Pénitence de Saint Paul de la Croix


I Considérons comment Dieu, qui veut voir ses Élus ressembler à son divin Fils, disposait saint Paul à l’imiter par des souffrances extraordinaires. A cette fin, il lui montra intérieurement quelles dures et cruelles épreuves il aurait à soutenir pour son amour. Cette vue enflamma le saint d’un si violent désir de la croix, que, pour se rendre semblable au divin Crucifié, il s’élança en esprit pour la saisir et l’embrasser, n’aspirant désormais qu’aux plus grandes souffrances, qu’aux plus rudes travaux. Paul cependant n’avait rien perdu de son innocence. Et nous, au contraire, chargés de tant de péchés, nous frémissons au nom seul de cette pénitence sans laquelle il n’y a point de salut. O divin Rédempteur que j’adore sur la croix, par les mérites de votre Serviteur, accordez-nous un désir efficace de la souffrance et un véritable esprit de pénitence, afin que nous puissions expier nos fautes, et devenir semblables à vous. – Pater, Ave, Gloria.


II Considérons que la soif ardente de souffrir porta notre Saint à traiter son corps avec tant de rigueur qu’il peut être regardé comme l’un des plus austères pénitents de ces derniers siècles. Passer de longues heures de la nuit en oraison, prendre un court sommeil sur la terre nue, déchirer sa chair par de rudes disciplines, exténuer son corps par des jeûnes rigoureux : telles furent les délices de Paul pendant sa jeunesse. Il est impossible de dire à quels excès de rigueur, durant tout le cours de sa sainte vie, le porta sa soif de souffrir pour s’identifier avec son Amour crucifié. A une si austère pénitence, que peut répondre notre délicatesse ? O Seigneur, faites que nous regardions notre corps comme le plus grand ennemi de notre âme ; et, par les mérites de votre Serviteur, accordez-nous la grâce de le tenir toujours soumis à l’esprit, afin qu’en imitant la pénitence de Paul, nous puissions expier nos fautes et opérer notre éternel salut. – Pater, Ave, Gloria.


III Considérons par quelles voies admirables notre Saint fut conduit à ce prodigieux amour de la pénitence. Voyant un Dieu qui, pour montrer la rigueur de sa Justice outragée par le péché de l’homme, frappe son propre Fils et le fait expirer dans un océan de douleurs, Paul se consumait d’amour, tant il était pénétré de compassion pour cette auguste Victime. Et comme l’amour, de sa nature, tend à unir et à transformer celui qui aime en l’objet aimé, notre Saint était si heureux de souffrir pour imiter son Bien-Aimé crucifié, que les souffrances lui faisaient éprouver les plus suaves délices. Oh ! qu’il est vrai qu’une âme embrasée d’amour ressent peu la souffrance : tant il est doux de souffrir pour l’objet qu’on aime ! O adorable Rédempteur, par les mérites de votre Serviteur toujours si brûlant d’amour pour vous, répandez aussi en nous cet esprit de mortification qui nous fasse, à son exemple, réprimer les penchants de la nature corrompue, sujet de trouble pour nos âmes, et graver en nous le caractère de vos Élus. – Pater, Ave, Gloria.


Prière


O Paul, glorieux modèle de pénitence, qui avez pratiqué, quoique innocent, une mortification admirable, austère et constante, obtenez-nous la grâce d’avoir toujours devant nos yeux le Rédempteur crucifié, de le contempler comme le modèle qui nous a été donné par le Père céleste, afin que, dépouillés du vêtement de l’iniquité, et revêtus de la grâce et de la sainteté, nous devenions semblables au Sauveur souffrant, Chef des prédestinés. Ainsi soit-il.


Quatrième jour

Humilité de Saint Paul de la Croix


I Considérons comment saint Paul, contemplant sans cesse son Rédempteur humilié pour l’amour des âmes jusqu’à la mort de la croix, conçut un vif désir d’être méprisé comme le dernier des hommes, et conjura le Sauveur avec larmes de lui communiquer l’humilité la plus profonde. Le divin Rédempteur exauça sa prière : non seulement il lui révéla tout le prix de cette vertu, mais il lui en fit le don à un si haut degré que, tout en étant honoré comme un saint puissant en œuvres et en paroles, Paul eut toujours les yeux fixés sur son néant, renvoyant à Dieu toute gloire. O miséricordieux Seigneur, qui avez fait de Paul un parfait modèle d’humilité, guérissez notre orgueil ; nous attendons ce bienfait de votre grâce ; et par les mérites de votre Serviteur, daignez nous apprendre, enfin, à être doux et humbles de cœur. – Pater, Ave, Gloria.


II Considérons combien fut extraordinaire l’humilité de notre Saint. Instruit par une lumière continuelle que rien ne plaît au Fils de Dieu, comme de nous humilier en esprit, il eut toujours le regard fixé sur sa bassesse, dont il avait une connaissance profonde et une intime conviction. Aussi ces bas sentiments de lui-même ne permirent-ils jamais à la moindre pensée de vanité, d’ambition et d’orgueil de se fixer à son esprit. O divin Roi des âmes humbles, que nous sommes loin de ressembler à votre Serviteur ! Lui, innocent, et nous, pécheurs ; lui, orné de vertus, et nous, chargés de vices ; lui, riche de tant de dons précieux, et nous, appauvris par tant de misères. Et cependant il est humble, et nous sommes superbes !... Ah ! ayez pitié de notre misère, et, par les mérites de votre Serviteur, accordez-nous la salutaire connaissance de notre néant, qui nous fera pratiquer l’humilité, vertu si chère à votre cœur et si puissante pour obtenir de votre Bonté tous les trésors de la grâce. – Pater, Ave, Gloria.


III Considérons que notre Saint posséda cette vraie humilité de cœur qui joint toujours les œuvres aux sentiments et aux paroles. Habitué, dès ses premières années, à méditer les souffrances et les opprobres du Verbe incarné, non seulement il fuyait jusqu’à l’ombre de la gloire, mais, cachant avec une sainte industrie, les nombreuses faveurs dont il était comblé, il recherchait avec ardeur les humiliations et le mépris. O divin Rédempteur, que deviendrons-nous au tribunal de votre Justice ? nous, si sensibles à la moindre injure, si vindicatifs pour le moindre outrage !... Ah ! par votre miséricorde, pardonnez-nous, et, par les mérites de saint Paul, donnez-nous un véritable esprit d’humilité, qui nous fasse échapper à l’opprobre éternel, juste châtiment de l’orgueil. – Pater, Ave, Gloria.


Prière


O Paul de la Croix, Saint couronné de tant de gloire, vous qui, à l’école de Jésus-Christ, avez appris la grande leçon de l’humilité, vous qui, comblé de grâces, estimé des hommes, vénéré même comme un Saint, à cause de vos vertus, aviez néanmoins de vous-même une opinion extrêmement basse, au point que tout le monde en était étonné et ravi, enseignez-nous cette belle vertu, sceau distinctif du chrétien ; faites qu’elle nous devienne si chère que, nous méprisant nous-mêmes pour l’amour d’un Dieu qui a embrassé tous les mépris pour notre amour, nous méritions d’être glorifiés un jour dans le ciel. Ainsi soit-il.


Cinquième jour

Patience de Saint Paul de la Croix


I Considérons comment saint Paul, à sa profonde humilité, joignit toujours une patience inaltérable. Dans ses infirmités, non moins fréquentes que longues et douloureuses, il fixait sa pensée sur les souffrances de son bien-aimé Rédempteur, et endurait avec joie toutes ses peines, connaissant le prix de la douleur supportée pour Celui qui a souffert pour nous avec une mansuétude infinie. Sa résignation fut toujours parfaite : ni les tribulations ni les angoisses ne purent jamais ébranler son invincible patience. Pour nous, – tant est grande notre misère ! – nous ne savons jamais nous faire la moindre violence ni pratiquer la résignation dans les adversités. O Jésus, divin modèle de patience, par les mérites de votre Serviteur, accordez-nous cette résignation parfaite que vous attendez du cœur de vos Élus. – Pater, Ave, Gloria.


II Considérons comment la Providence, pour rendre notre Saint un héros de patience, permit que les hommes s’unissent contre lui. Fondateur d’un nouvel Ordre religieux qui lui avait été montré plusieurs fois dans des visions célestes, l’enfer et le monde se coalisèrent pour le persécuter et renverser son œuvre. Il fut abreuvé de tant d’amers chagrins, en proie à de si douloureuses angoisses, qu’on l’entendit souvent s’écrier avec l’Apôtre : Je suis tourmenté sans repos ni trêve, au-dedans et au dehors ». Toutefois, puisant force et courage dans le souvenir des cruels traitements qu’eut à subir le divin Rédempteur, Paul savait contenir son ardente nature. Plus les coups qu’on lui portait, étaient douloureux, plus s’affermissait sa patience. O Seigneur, par la vertu de votre sainte Croix, soutenez notre faiblesse, et, par l’héroïque patience de votre Serviteur, accordez-nous la grâce de vaincre toutes nos passions, pour n’avoir pas à déplorer la ruine de  nos âmes. – Pater, Ave, Gloria.


III. Considérons avec quelle générosité notre Saint récompensa ses persécuteurs. Ayant appris de son Dieu crucifié à souffrir, à se taire, à rendre le bien pour le mal, il demeurait sourd aux injures, muet pour sa défense, calme au milieu des persécutions les plus violentes ; c’est ainsi qu’il pratiqua toujours cet enseignement que donne l’Apôtre : de ne pas se laisser vaincre par le mal, mais de vaincre le mal par le bien, pardonnant à ceux qui l’avaient offensé, aimant ceux qui le haïssaient, accueillant avec de sincères démonstrations d’estime et d’affection, ses ennemis les plus déclarés qu’il regardait comme ses premiers bienfaiteurs et auxquels il faisait tout le bien qui était en son pouvoir. O doux Rédempteur, Dieu de la charité, faites-nous bien comprendre que le chrétien, votre disciple, ne peut avoir d’ennemis, car il doit aimer tous les hommes comme ses frères ; et, par les mérites de votre Serviteur, accordez-nous cette charité patiente et généreuse qui supporte tout, pardonne tout, et, regardant tous les hommes en Dieu, fait du bien à tous. – Pater, Ave, Gloria.


Prière


O Paul de la Croix, ô Saint resplendissant de gloire, qui, fortifié par la grâce, avez combattu vos passions et triomphé de vos ennemis ! ô véritable imitateur du divin Crucifié, qui, ayant vaincu la malice de l’enfer, avez su récompenser par vos bienfaits les outrages du monde ! ô véritable héros de patience, qui avez embrassé avec une admirable résignation les peines les plus vives, les plus poignantes angoisses, obtenez-nous du divin Rédempteur la grâce de triompher de toutes nos passions. Faites que, supportant avec résignation les maux de la vie présente, nous pratiquions cette patience qui est indispensable pour mériter la couronne de gloire. Ainsi soit-il.


Sixième jour

Pureté de Saint Paul de la Croix


I. Considérons comment notre Saint, prévenu dès son enfance par une grâce spéciale à laquelle il eut le bonheur de correspondre, conçut une si haute opinion de la sainte pureté, qu’il la conserva dans une intégrité parfaite jusqu’au dernier soupir. Voulant le rendre encore plus jaloux de ce précieux trésor, la Sainte Vierge, de son côté, lui communiqua la plus grande estime pour cette angélique vertu, qui devait briller en lui d’un spécial éclat. Il sut, en effet, si bien garder la virginité de son cœur, qu’il n’éprouva jamais la moindre révolte contre la belle vertu. Jamais la flamme corruptrice n’effleura son cœur. O Jésus, candeur de l’éternelle lumière, et miroir sans tache, nous vous en conjurons, par les mérites de votre angélique Serviteur, faites-nous connaître le prix d’une si belle vertu, accordez-nous la grâce de vaincre toutes les tentations qui pourraient nous la ravir, afin que nous participions à cette éclatante gloire que vous réservez aux âmes demeurées toujours pures. – Pater, Ave, Gloria.


II Considérons comment Dieu manifesta par des prodiges l’admirable pureté de Paul. Il suffisait de l’invoquer, quoique absent, pour être aussitôt délivré de la tentation. Cette vertu qui le rendait cher aux hommes, le faisait surtout aimer des anges : ceux-ci l’accompagnaient, le défendaient, quelquefois même le transportaient d’un lieu à un autre. Mais, plus qu’aux esprits angéliques, il fut cher à Marie, la Mère de la pureté : plus d’une fois, elle se montra à lui, et, en témoignage d’amour, lui plaça sur la tête sa main virginale. O miséricordieux Rédempteur, nous nous humilions profondément à vos pieds, en nous voyant, hélas ! bien éloignés de cette pureté d’esprit et de corps que posséda votre Serviteur dans une beauté parfaite. Ah ! faites qu’il soit aussi pour nous un refuge contre les attraits séducteurs du monde, qui conspirent la ruine de cette angélique vertu, si chère à votre cœur. – Pater, Ave, Gloria.


III Considérons quels furent les moyens employés par notre Saint pour ne jamais perdre l’inestimable trésor de la pureté. Il châtiait son corps par de rudes pénitences, afin de le tenir soumis à l’esprit. Et, comme il savait que les yeux sont les portes funestes par où la mort entre dans l’âme pour en bannir la pureté, il les gardait toujours dans une inviolable modestie. Bien convaincu que, sans une grâce spéciale, il ne pouvait conserver intact l’éclat de cette virginale pureté, il ne cessait de faire monter vers Dieu les plus ardentes prières. Il fut toujours animé d’une tendre dévotion envers la Vierge Marie ; toujours et d’esprit et de cœur, il se réfugiait dans les plaies du Sauveur. C’est ainsi que Paul conserva le trésor de sa pureté. O Vierge des vierges, Immaculée Mère de Dieu, par les mérites de votre fervent Serviteur, demandez pour nous une grande pureté, et soyez-en vous-même la gardienne. O Vierge puissante, obtenez-nous l’esprit de prière et la grâce de mettre en pratique les moyens employés par votre Serviteur, afin que nous conservions toujours la pureté du cœur et la sainteté de l’âme. Pater, Ave, Gloria.


Prière


O Paul, Saint glorieux et parfait modèle de la pureté que vous avez puisée à sa source même, dans la Passion du Rédempteur, jetez sur nous un regard de bonté. Couvrez-nous de votre protection paternelle ; et, puisque l’esprit du mal exerce partout son tyrannique empire, préservez-nous de ses criminelles séductions qui font tant de victimes. Obtenez-nous la grâce de veiller sur nos sens, de mortifier nos passions, et surtout d’échapper au naufrage, afin que, en suivant vos exemples, nous puissions, nous aussi, arriver un jour à la vision béatifique de Dieu, réservée aux âmes qui auront su, comme vous, amasser sur la terre des trésors de pureté. Ainsi soit-il.


Septième jour

Charité de Saint Paul de la Croix envers le prochain


I Considérons que Saint Paul, reconnaissant dans le prochain la vive image de Dieu, l’aima toujours de la plus tendre affection. Instruit par l’Evangile que la charité sans les œuvres est une plante stérile, et, le regard fixé sur le Rédempteur s’immolant pour les hommes, il volait au secours du prochain, partout où de plus grandes misères réclamaient sa charité : il défendait l’opprimé, consolait l’affligé, revêtait l’indigent, nourrissait le pauvre, secourait les malades, assistait les mourants, pratiquait ainsi le divin précepte : « Partagez votre pain avec celui que la faim presse ; recueillez sous votre toit ceux qui n’ont point d’abri ; quand vous verrez quelqu’un sans vêtement, revêtez-le, et ne méprisez point votre chair. » O doux Rédempteur, vrai Dieu de la charité, par les mérites de votre Serviteur, accordez-nous des entrailles de miséricorde pour l’indigence et la misère ; faites que, vous voyant vous-même pauvre et souffrant dans nos frères, nous ayons toujours pour eux cette charité compatissante que vous nous commandez. – Pater, Ave, Gloria.


II Considérons comment le zèle pour le salut des âmes, fruit de la vraie charité, fut le caractère dominant de Paul. En effet, véritablement embrasé de la charité des Apôtres, il courait après ses frères égarés dans les voies funestes du péché, et, pour les ramener dans les droits sentiers de la vertu, il employait la prédication, les lettres et les exhortations les plus pressantes ; venaient-ils se jeter à ses pieds, il les accueillait avec une affabilité, une douceur admirable ; tardaient-ils, au contraire, à se rendre, il redoublait de zèle pour les ramener à la pénitence, multipliant les industries de sa charité selon qu’il les voyait plus enfoncés dans le vice et plus obstinés ; et, plus encore par ses larmes que par ses exhortations, il ne cessait point de les importuner qu’il n’eût triomphé de leur obstination et gagné leurs âmes. O Seigneur, dont la miséricorde est infinie, accordez-nous, par les mérites de votre vaillant apôtre, un cœur compatissant pour les pécheurs, afin que, travaillant à leur conversion par nos conseils et par nos prières, nous opérions en même temps notre salut éternel. Pater, Ave, Gloria.


III Considérons que, si la charité de notre Saint fut un feu qui embrasa son cœur, le zèle en fut l’heureuse flamme qui lui fit consumer toute sa vie à ramener des âmes à Jésus-Christ. Voyant un si grand nombre de ces infortunées, privées par leurs fautes des fruits de la Passion du Sauveur, se perdre éternellement, il s’écriait avec l’Apôtre : « Je suis submergé dans une mer de tristesse, et mon cœur est percé de douleur. » Mais, non content de gémir, de prier, de répandre des larmes devant Dieu, s’oubliant pour ainsi dire lui-même, il se livrait tout entier au ministère des âmes : assidu à prêcher la pénitence, courageux pour supporter les fatigues et les travaux, intrépide pour affronter les dangers, ingénieux, héroïque dans sa charité, il ne trouvait de repos qu’après avoir triomphé de leur obstination. – Comme ce zèle condamne notre froideur et notre lâcheté ! Hélas ! au lieu de travailler au salut du prochain, peut-être travaillons-nous, par nos mauvais exemples, à l’entraîner dans l’abîme ? O Dieu de miséricorde, pardonnez-nous, et ne permettez jamais qu’une seule de ces âmes qui vous ont coûté tant de travaux et d’angoisses, vienne à se perdre par notre faute. Pater, Ave, Gloria.


Prière


O Saint maintenant dans la gloire, Paul de la Croix, pendant tout le cours de votre vie, vous avez travaillé au salut des âmes avec un zèle infatigable et un courage invincible : et nous, nous n’avons qu’une froide indifférence pour les intérêts spirituels du prochain. Ah ! réveillez en nous l’ardeur et le dévouement qui animaient votre âme d’apôtre. Priez le Seigneur de nous communiquer votre esprit, afin que désormais notre conduite soit exemplaire, notre langage chrétien, et notre vie toujours sainte : nous travaillerons alors plus efficacement à la sanctification des autres et à notre propre salut.


Huitième jour

Amour de Saint Paul de la Croix envers Dieu


I Considérons que, prévenu des douceurs de la divine charité, notre Saint aima Dieu dès qu’il le connut : cet amour alla toujours croissant et embrasa son cœur jusqu’à former un vaste incendie. Ne perdant jamais de vue la présence de Dieu, Paul vivait dans un recueillement continuel, dans une oraison permanente. Sa méditation habituelle sur les souffrances du Sauveur lui ayant fait connaître combien le Seigneur est doux, il trouvait en lui son repos, son trésor et l’objet d’ineffables délices. – Ce feu de l’amour divin, qui brûlait en saint Paul de la Croix, excite en nous une sainte envie, mais nous ne cherchons pas la cause de notre indifférence et de notre froideur. O divin Rédempteur des âmes, par l’amour qu’eut pour vous votre Serviteur fidèle, embrasez notre cœur, afin que nous puissions vous aimer de toute notre âme et de toutes nos forces. – Pater, Ave, Gloria.


II Considérons comment, par un rare privilège, notre Saint, ayant franchi tous les degrés de la contemplation, était parvenu à l’union la plus intime de l’âme avec son Dieu : dans cet heureux état, il languissait d’amour. On le voyait pâlir et tomber en de suaves défaillances, ou bien son visage enflammé devenait éblouissant de lumière, au point qu’on ne pouvait le regarder. Tout transformé en Dieu comme le grand Apôtre, il gémissait de se voir emprisonné dans son corps mortel, et souhaitait ardemment d’en être délivré pour s’envoler au ciel et consommer son union avec le Bien-aimé ! – Infortunés que nous sommes ! Comme l’âme est bien plus dans l’objet aimé que dans le corps qu’elle anime, il s’ensuit qu’aimant toute autre chose que Dieu, nous sommes éloignés de ce souverain Bien, source de toute félicité, heureux terme de tous désirs. Ah ! Seigneur, par les mérites de votre Serviteur qui vous a tant aimé, faites que votre amour règne en nous ; car elle est trop malheureuse l’âme à qui vous ne suffisez pas. – Pater, Ave, Gloria.


III Considérons que le grand moyen dont se servit notre Saint pour allumer dans son cœur cette vive flamme d’amour fut la vue continuelle de Jésus en croix. Le divin Rédempteur était le centre de toutes ses pensées et de toutes ses affections, provoquait en lui une soif inextinguible de souffrances, et, l’attirant sur son cœur d’une manière ineffable, le faisait participer à sa douloureuse Passion. O divin Rédempteur, par les mérites de votre Serviteur, accordez-nous une connaissance approfondie de vos cruelles souffrances, afin qu’en les méditant sans cesse, nous nous enflammions de votre amour, et que nous méritions de goûter ces inénarrables délices, réservées aux âmes qui ont une dévotion spéciale à votre sainte Passion ; car c’est la meilleure part que nous puissions choisir en ce monde. – Pater, Ave, Gloria.


Prière


O Paul, Saint resplendissant de gloire, âme vraiment passionnée pour le souverain Bien, Séraphin d’amour, nous sommes dans l’admiration à la vue de l’ardente et divine charité qui consuma toujours votre cœur ; et cependant nous n’avons pour Dieu que froideur et indifférence. Ah ! par votre ardente charité, délivrez-nous de ce malheur ; et, par cet amour qui vous transforme en Jésus-Christ, et vous rend éternellement heureux, obtenez-nous la grâce de méditer assidûment la Passion du Rédempteur, afin d’allumer dans notre cœur ce feu divin qui, dépouillant l’âme d’elle-même et de toutes les choses crées, la rend digne de ces biens ineffables et invisibles que Dieu promet à ceux qui l’aiment. Ainsi soit-il.


Neuvième jour

Mort de Saint Paul de la Croix


I Considérons que notre Saint, ayant eu deux fois, dès ses premières années, une vision du ciel, connut d’une certaine manière comment l’âme bienheureuse voit Dieu, et comment, en l’aimant avec cette même ardeur de charité qu’il lui communique, elle se transforme en lui. Cette intelligence du grand mystère de la glorification des Elus inspirait à Paul tant de mépris pour la terre, que la vie présente était pour lui un tourment. Les consolations qu’il trouvait dans la souffrance ne pouvaient l’empêcher d’aspirer à la mort pour s’unir au souverain Bien, et se désaltérer à l’intarissable source de cette vraie félicité que tous désirent, que beaucoup recherchent, mais qu’en comparaison du grand nombre qui la perdent par leur faute, bien peu obtiennent. O miséricordieux Seigneur, par les mérites de votre Serviteur fidèle, répandez en nous vos célestes lumières, afin que, découvrant la vanité de ce monde, nous soupirions après le ciel, où nous serons éternellement heureux. – Pater, Ave, Gloria.


II Considérons que la mort de notre Saint, prédite par lui-même, fut le digne couronnement de sa vie. Dès que son bien-aimé Rédempteur lui eut donné un avant-goût de cette inénarrable félicité qui, dans la claire vision de Dieu, procède de l’amour béatifique, il souhaita plus que jamais d’être délivré de la prison du corps pour s’envoler au ciel et s’unir parfaitement au souverain Bien. Aussi ne saurait-on dire avec quel calme, quelle sérénité, quels élans d’amour il se prépara à son départ pour l’éternité. Le cœur en paix et tout consumé de charité, l’esprit serein et absorbé en Dieu, plein de jours, riche en mérites, notre Saint tout joyeux quitta ce monde qu’il avait toujours méprisé, pour monter au ciel, séjour du vrai bonheur et des célestes récompenses. O Jésus crucifié, qui avez fait de votre Serviteur un modèle de sainteté, accordez-nous la grâce de comprendre que notre mort ne sera semblable à la sienne qu’autant que notre vie sera conforme à sa vie. – Pater, Ave, Gloria.


III Considérons comment, aussitôt que la belle âme de notre Saint eut quitté son corps, tous ceux qui étaient présents sentirent leur tristesse se changer en une douce joie. Son visage se revêtit d’une beauté surnaturelle, ses membres conservèrent toute leur flexibilité, son âme apparut montant au ciel éclatante de lumière et triomphante de bonheur. C’est ainsi que l’innocence de Paul de la Croix, ses travaux apostoliques, ses tribulations, ses vertus, ses souffrances supportées avec une patience invincible, son zèle pour propager la dévotion à la Passion du Rédempteur, et pour procurer le salut des âmes, furent récompensés par une éternelle félicité. O divin Crucifié, il est bien vrai que les maux de la vie présente ne sont pas en proportion de cette incomparable gloire que vous donnez dans la vie future à ceux qui vous aiment ! Et puisque nous aspirons tous à la récompense qu’a obtenue votre Serviteur, accordez-nous, par ses mérites, la grâce de pratiquer ses vertus et de suivre ses exemples. – Pater, Ave, Gloria.


Prière


O Paul de la Croix, couronné d’une immortelle gloire, sachant que la mort est l’écho de la vie, nous ne pouvons nous défendre de frémir à la pensée de l’heure suprême qui doit décider de notre sort éternel. Saisis donc de frayeur, nous venons au pied de votre trône vous supplier de nous obtenir la grâce souveraine d’éviter le plus grand des malheurs : celui de mourir dans le péché. O généreux et puissant protecteur, obtenez-nous avec un renouvellement de vie le temps de faire une vraie pénitence, le bonheur d’imiter vos vertus, la persévérance dans les bonnes œuvres ; obtenez-nous enfin un amour ardent et une dévotion spéciale pour le divin Rédempteur et sa douloureuse Passion, par les mérites de laquelle nous espérons que, contrits et humiliés, nous aurons, nous aussi, la précieuse mort des justes. Ainsi soit-il.

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Prière à Saint Paul de la Croix


O saint Paul de la Croix, qui avez été sur la terre un miroir d’innocence et un modèle de pénitence ! ô héros de sainteté, prédestiné de Dieu pour méditer jour et nuit la Passion très douloureuse de son Fils unique, et pour en propager la dévotion par vos discours, par vos exemples et par le moyen de votre Institut ! ô Apôtre puissant en œuvres et en paroles, qui avez consumé votre vie à ramener aux pieds de Jésus crucifié les âmes égarées de tant de pauvres pécheurs ! ah ! daignez du ciel abaisser un regard propice sur mon âme et prêter l’oreille à mes prières ! Obtenez-moi un tel amour pour Jésus crucifié, qu’à force de méditer ses souffrances, elles me deviennent propres ; que je reconnaisse dans la profondeur des plaies de mon Sauveur la malice de mes péchés ; que je puise à ces sources de salut la grâce de les pleurer amèrement et une volonté efficace de vous imiter dans votre pénitence, si je ne vous ai pas suivi dans votre innocence. Obtenez-moi aussi, ô saint Paul, la grâce particulière que je vous demande instamment ici prosterné devant vous. – On exprime ici la grâce qu'on désire. – Obtenez de plus à la sainte Église notre Mère la victoire sur ses ennemis, aux pécheurs la conversion, aux hérétiques, et spécialement à l’Angleterre, pour laquelle vous avez tant prié, le retour à la foi catholique. Enfin implorez pour moi de la bonté de Dieu la grâce d’une sainte mort, afin que j’aie le bonheur de le posséder avec vous pendant toute l’éternité. Ainsi soit-il.

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24 avril 2009

Les sept vertus de Marie

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Les sept vertus de Marie

par Chantal Crépey

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Premier jour

Devenir humble comme Marie


Marie se rappelait que tout en elle était don de Dieu. Elle gardait secrètes, même vis-à-vis de son époux, les faveurs célestes dont elle était gratifiée. Elle rapportait à Dieu les louanges qu’elle recevait. Elle se plaisait à servir les autres, à rester à la dernière place. Elle ne craignait pas le mépris : on ne la voit pas à Jérusalem le jour des Rameaux, lorsque le peuple reçoit son Fils avec tant d’honneurs, mais elle ne craint pas de paraître au Calvaire où elle est reconnue pour la mère du condamné.

Sainte Catherine, vous avez caché dans le silence la merveilleuse grâce d’avoir vu la Sainte Vierge. Priez pour moi quand je cherche à me faire valoir aux dépens des autres.

Ô Marie, Vierge immaculée, Mère de Dieu et notre Mère, vous qui avez horreur de l'orgueil, revêtez-moi du manteau de votre humilité. Et souvenez-vous de... mon intention particulière


Notre Père…Je vous salue Marie…Gloire au Père…

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous."

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Deuxième jour

Aimer Dieu et son prochain comme Marie 


Le Christ nous a donné ce commandement : Tu aimeras le Seigneur Dieu de tout ton cœur et ton prochain comme toi-même. Marie a pleinement accompli ce double précepte. D’après saint Bernard, l’amour de Jésus entra comme un glaive dans le cœur de Marie et le transperça de part en part afin qu’aucun pli ni repli ne resta sans blessure d’amour. Le cœur de Marie devint donc feu et flamme, feu à cause de l’amour qui la brûlait intérieurement, flamme en resplendissant à l’extérieur par l’exercice de la charité. Quand Marie portait Jésus dans ses bras, on pouvait bien dire que "c’était le feu portant le feu".


Sainte Catherine, que les deux Coeurs portés sur le revers de la médaille me rappellent l'amour pour Dieu quand mon ardeur se refroidit, et l’amour pour le prochain quand je me préfère aux autres.

Ô Marie, Vierge immaculée, Mère de Dieu et notre Mère, comme à Cana, priez votre Fils pour moi, dites-lui : "Ils n’ont pas d’amour", et donnez-moi la grâce de pratiquer la charité, comme vous. Et souvenez-vous de... mon intention particulière...


Notre Père…Je vous salue Marie…Gloire au Père…

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous."

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Troisième jour

Croire comme Marie


C’est pour sa foi que Marie fut proclamée bienheureuse par Elisabeth. Dans la Passion de Jésus, les disciples sombrèrent dans le doute, seule la Sainte Vierge demeura ferme dans la foi, dit saint Albert le Grand. La foi est tout ensemble un don et une vertu. Elle est un don de Dieu , en tant qu’elle est lumière que Lui-même répand dans l’âme. Elle est une vertu en tant que l’âme la met en pratique. Un vrai chrétien vit conformément à sa foi. C’est ainsi que vécut la Sainte Vierge.

Sainte Catherine, vous qui avez accueilli avec foi les apparitions de la Mère de Dieu, priez pour moi quand je doute.

Ô Marie, Vierge immaculée, Mère de Dieu et notre Mère, obtenez-moi des yeux qui envisagent tout à la lumière de la foi. Et souvenez-vous de... mon intention particulière…


Notre Père…, Je vous salue Marie…, Gloire au Père…

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous."

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Quatrième jour

Espérer comme Marie


L’espérance naît de la foi. La Sainte Vierge a montré combien grande était sa confiance en Dieu, d’abord en gardant le secret de sa miraculeuse maternité, pleinement assurée que Dieu prendrait soin de défendre son innocence, son honneur et sa vie. De même quand elle se vit exclue de l’hôtellerie et contrainte de se réfugier dans une étable, encore lors de la fuite dans un pays étranger et inconnu, et surtout aux noces de Cana où, bien que sa demande soit nettement repoussée par Jésus, Marie est cependant assurée que son Fils lui accordait la grâce sollicitée.


Sainte Catherine, la mission qui s’annonce à vous est semée d'obstacles. Mais votre Mère vous donne des conseils pour vous comporter dans ces périls et vous lui faites confiance. Priez pour moi, trop rapide à m’inquiéter.


Ô Marie, Vierge immaculée, Mère de Dieu et notre Mère, vous êtes, après Jésus, toute mon espérance, apprenez-moi à pratiquer l’abandon à la Providence. Et souvenez-vous de... mon intention particulière…


Notre Père…, Je vous salue Marie…, Gloire au Père…


"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous."

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Cinquième jour

Chasteté de Marie


Dieu nous a donné en Marie le modèle parfait de la transparence à l'amour de Dieu. Marie s'est consacrée entièrement à Dieu, ouvrant la voie à beaucoup d'autres. L'appel évangélique à la chasteté s'adresse cependant à tout chrétien, quelque soit son état de vie. C'est un appel à ne pas utiliser l'autre pour son propre plaisir. La chasteté est une façon de vivre libre, en respectant l'autre comme autre, en luttant contre ce qui, en nous, rêve toujours de fusion, de transgression des limites qui font notre humanité.


Sainte Catherine, toute votre vie vous avez servi les pauvres dans le plus grand respect en leur communiquant l'amour de Dieu pour eux. Priez pour moi dans les moments difficiles.


Ô Marie, Vierge immaculée, Mère de Dieu et notre Mère, que votre nom, prononcé avec confiance, soit mon recours quand je dois renoncer aux passions de l'esprit et de la chair pour laisser passer Dieu. Et souvenez-vous de... mon intention particulière…


Notre Père…, Je vous salue Marie…, Gloire au Père…


"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous."

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Sixième jour

Pauvreté de Marie


On voit Marie se rendre au Temple non pas avec un agneau, qui était l’offrande des gens aisés, mais avec deux tourterelles, qui étaient l’offrande des pauvres. Elle accepte d’épouser saint Joseph, qui vivait durement du travail de ses mains. Elle part en Egypte pour sauver son enfant, abandonnant maison, famille, amis. Quand la vertu de pauvreté fait sentir ses épines, quelle source de consolations que la pauvreté de Marie et de Jésus !


Sainte Catherine, vous vous êtes donnée à Dieu pour servir les pauvres dans la pauvreté. Priez pour moi quand je donne à l'argent une trop grande place dans ma vie au lieu de donner priorité à Dieu.


Ô Marie, Vierge immaculée, Mère de Dieu et notre Mère, dans votre sublime cantique, vous dites : Mon âme exalte le Seigneur. Obtenez-moi la grâce de ne désirer d’autre bien que Dieu seul. Et souvenez-vous de.. mon intention particulière...


"Notre Père…, Je vous salue Marie…, Gloire au Père…

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous."

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Septième jour

Obéissance et patience de Marie


La Sainte Vierge était tellement attachée à Dieu qu’elle se donne le titre de servante. Marie, avec humilité, a vécu toute sa vie dans l'adhésion à la volonté de Dieu. Lorsque la femme de l’Evangile s’écria : "Heureux le sein qui t’a porté !" Jésus répondit : "Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent". Marie est en cela la première disciple de son Fils.


Sainte Catherine? vous qui avez persévéré avec patience dans la poursuite de votre mission, malgré les contradictions, priez pour moi.


Ô Marie, Vierge immaculée, Mère de Dieu et notre Mère, obtenez-nous d'obéir fidèlement à la volonté de Dieu et de supporter les croix dans la paix, et d'aimer Dieu toujours davantage. Et souvenez-vous de... mon intention particulière…


Notre Père…, Je vous salue Marie…, Gloire au Père…

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous."

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Vierge très Sainte, vous dont l'oraison fut continuelle et persévérante, daignez aussi m'obtenir l'amour de la prière et du silence, parce que Dieu aime parler dans le désert, comme Il le déclare lui-même par la bouche du prophète Osée: "Je la conduirai dans la solitude, et je parlerai à son coeur".

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Téléchargez le texte des 7 Vertus de Marie (pdf) en cliquant ici

17 avril 2009

Neuvaine à la Miséricorde Divine, 9e jour

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Neuvaine à la Miséricorde Divine

 

Neuvième jour

Paroles de Notre Seigneur


« Aujourd’hui, amène-moi les âmes froides et immerge-les dans l’abîme de ma miséricorde. Ce sont ces âmes qui blessent le plus douloureusement mon cœur. C’est une âme indifférente qui au Jardin des Oliviers m’inspira la plus grande aversion. C’est à cause d’elles que j’ai dit : Père, éloigne de moi ce calice, si telle est ta volonté – Pour elles l’ultime planche de salut est de recourir à ma miséricorde. » (PJ 1228)


Prions pour les âmes tièdes


« Très compatissant Jésus qui n’es que pitié, je fais entrer dans la demeure de Ton Cœur très compatissant les âmes froides, que dans ce feu de ton pur amour se réchauffent ces âmes glacées, qui ressemblent à des cadavres et T’emplissent d’un tel dégoût. O très compatissant Jésus, use de la toute puissance de Ta miséricorde et donne-leur l’amour divin car tu peux tout. » (PJ 1229).


« Feu et glace ensemble ne peuvent être mêlés

car le feu s’éteindra ou la glace fondra

Mais Ta miséricorde, Ô mon Dieu

peut soutenir de plus grandes misères encore. »


Notre Père… Je vous salue Marie…Gloire au Père …


« Père Eternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes froides qui sont cependant enfermées ans le Cœur très compatissant de Jésus. Père de miséricorde, je Te supplie par l’amertume de la passion de ton Fils et par Son agonie de trois heures sur la croix, permet qu’elles aussi célèbrent l’abîme de Ta miséricorde… »

Chapelet à la Miséricorde Divine

Récitation du chapelet à la Miséricorde Divine

On récite les prières suivantes sur le chapelet ordinaire, et l'on médite sur les Mystères Douloureux


Au début: Notre Père… Je Vous salue Marie…. Je crois en Dieu…

Sur les gros grains, une fois: Père Éternel, je Vous offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Votre Fils Bien-Aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les petits grains, 10 fois: Par Sa douloureuse Passion, soyez Miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

Pour terminer, 3 fois: Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, ayez pitié de nous et du monde entier.


O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de Votre Miséricorde. Amen.


Jésus, j'ai confiance en Vous. (x3).


Méditation pour les Mystères Douloureux


Premier Mystère Douloureux: l’Agonie à Gethsémani


Je suis entrée dans la passion que Jésus a subie au Jardin des Oliviers…. Pendant tout ce temps, je fus comme évanouie. Chaque frémissement de cœur de Jésus se répercutait dans mon cœur et transperçait mon âme…. Je L’ai accompagné au Jardin et au cachot, devant les juges, j’étais avec Lui dans chacun de Ses supplices; pas un de Ses mouvements, pas un de Ses regardes ne m’échappe, j’ai connu la toute-puissance de Son Amour et de Sa Miséricorde envers les âmes. J’agissais avec Lui, mais je ne pouvais trépasser. Le monde ignore tout ce que Jésus a souffert. (Petit Journal II, 102; III,14,15)


Deuxième Mystère Douloureux: la Flagellation


J'aperçus Jésus attaché à un poteau, dépouillé de ses vêtements et tout de suite la flagellation commença. J'ai vu quatre hommes qui, tour a tour, frappaient le Seigneur avec des foutes…Son sang a coulé a terre et la chair commençait a se détacher en certains endroits. Et j’ai vu dans Son dos os a nu… Jésus gémissait en silence en souffrant…Et Jésus me fit connaître pour quels péchés accepta la flagellation, ce sont les péchés d’impureté. Oh quel souffrances morales de Jésus…quand Il se soumit à la flagellation! (Petit Journal I,93; I,185).


Troisième Mystère Douloureux: le couronnement d'épines


Après la flagellation, les bourreaux emmenèrent le Seigneur et Lui ôtèrent son vêtement, qui déjà collait a Ses plaies; celles-ci se rouvrirent pendant qu’il ôtaient le vêtement, alors on jeta sur le épaules du Seigneur et sur Ses plaies ouvertes un manteau rouge, sale et déchiré. On fit asseoir le Seigneur sur une poutre, puis on tressa une couronne d’épines, qu’on Lui posa sur la tête, et on Lui mit dans la main un roseau et tous se moquaient de Lui et Lui rendaient hommage comme à un roi, ils Lui crachaient au Visage, d’autres prenaient le roseau et Le frappaient à la tête, d’autres encore Lui violaient la face et Le frappaient à coups de poing; Jésus supportait tout avec douceur. (Petit Journal I,170)


Quatrième Mystère Douloureux: le Portement de la Croix


Je vis tout une légion d’âmes crucifiées comme Jésus. Et je vis une deuxième et troisième légion d’âmes. La deuxième légion n’était pas clouée à la croix ; mais les âmes tenaient fermement la croix en mains; la troisième légion n’était ni crucifiée, ni ne tenait fermement la croix, mais ces âmes traînaient la croix derrière elles, d’un air mécontent. Alors Jésus me dit: Vois-tu, ces âmes qui me ressemblent dans les souffrances et dans les mépris, me ressembleront aussi dans la gloire; et celles qui sont le moins semblables à Moi dans les souffrances et le mépris, seront aussi moins semblables à Moi dans la gloire. (Petit Journal I, 186).


Cinquième Mystère Douloureux: la Mort sur la Croix


A trois heures, je vis le Seigneur Jésus crucifié, qui me regarda et dit: J’ai soif (Petit Journal III, 8) J'ai soif du salut des âmes, Aide-Moi à sauver les âmes. Joins te souffrances à Ma Passion et offre-les au Père des Cieux pour le rachat des pêcheurs. (Petit Journal II, 104) Je vis sortir de son cote le deux rayons, telles qu’ils sont sur cette image. Alors je sentis dans mon âme la soif du salut des âmes, et de anéantissement de moi-même au profit des pauvres pécheurs. (Petit Journal II, 205)

17 avril 2009

Neuvaine à la Miséricorde Divine, 8e jour

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Neuvaine à la Miséricorde Divine

 

Huitième jour


Paroles de Notre Seigneur


« Aujourd’hui, amène-moi les âmes qui sont dans la prison du purgatoire et immerge-les dans l’abîme de ma miséricorde, que les flots de mon sang rafraîchissent leurs brûlures. Toutes ces âmes me sont très chères, elles s’acquittent envers ma justice ; il est en ton pouvoir de leur apporter quelque soulagement. Puise dans le trésor de mon Eglise toutes les indulgences, et offre-les pour elles…O si tu connaissais leur supplice, tu offrirais sans cesse pour elles l’aumône de ton esprit, et tu paierais leurs dettes à ma justice.» (PJ 1226)


Prions pour les âmes du purgatoire


« Très miséricordieux Jésus qui as dit Toi-même vouloir la miséricorde, voici que j’amène à la demeure de Ton Cœur très compatissant les âmes du purgatoire - les âmes qui te sont très chères, mais qui pourtant doivent rendre des comptes à Ta justice - que les flots de sang et d’eau jaillis de Ton Cœur éteignent les flammes du feu du purgatoire afin que, là aussi, soit glorifiée la puissance de Ta miséricorde.» (PJ 1227)


« De la terrible ardeur du feu du purgatoire,

une plainte s’élève vers Ta miséricorde

Et ils connaissent consolation,

soulagement et fraîcheur,

dans le torrent d’eau à Ton sang mêlé.»


Notre Père… Je vous salue Marie… Gloire au Père …


« Père Eternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes souffrant au purgatoire, mais qui sont enfermées dans le Cœur très compatissant de Jésus, je t ’implore par la douloureuse passion de Jésus, Ton Fils, et par toute l’amertume dont Son âme très sainte fut inondée, montre Ta miséricorde aux âmes qui sont sous Ton regard juste ; ne les regarde pas autrement que les plaies de Jésus, Ton très cher Fils, car nous croyons que Ta bonté et Ta pitié sont sans mesure. »

Chapelet à la Miséricorde Divine

Récitation du chapelet à la Miséricorde Divine

On récite les prières suivantes sur le chapelet ordinaire, et l'on médite sur les Mystères Douloureux


Au début: Notre Père… Je Vous salue Marie…. Je crois en Dieu…

Sur les gros grains, une fois: Père Éternel, je Vous offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Votre Fils Bien-Aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les petits grains, 10 fois: Par Sa douloureuse Passion, soyez Miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

Pour terminer, 3 fois: Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, ayez pitié de nous et du monde entier.


O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de Votre Miséricorde. Amen.


Jésus, j'ai confiance en Vous. (x3).


Méditation pour les Mystères Douloureux


Premier Mystère Douloureux: l’Agonie à Gethsémani


Je suis entrée dans la passion que Jésus a subie au Jardin des Oliviers…. Pendant tout ce temps, je fus comme évanouie. Chaque frémissement de cœur de Jésus se répercutait dans mon cœur et transperçait mon âme…. Je L’ai accompagné au Jardin et au cachot, devant les juges, j’étais avec Lui dans chacun de Ses supplices; pas un de Ses mouvements, pas un de Ses regardes ne m’échappe, j’ai connu la toute-puissance de Son Amour et de Sa Miséricorde envers les âmes. J’agissais avec Lui, mais je ne pouvais trépasser. Le monde ignore tout ce que Jésus a souffert. (Petit Journal II, 102; III,14,15)


Deuxième Mystère Douloureux: la Flagellation


J'aperçus Jésus attaché à un poteau, dépouillé de ses vêtements et tout de suite la flagellation commença. J'ai vu quatre hommes qui, tour a tour, frappaient le Seigneur avec des foutes…Son sang a coulé a terre et la chair commençait a se détacher en certains endroits. Et j’ai vu dans Son dos os a nu… Jésus gémissait en silence en souffrant…Et Jésus me fit connaître pour quels péchés accepta la flagellation, ce sont les péchés d’impureté. Oh quel souffrances morales de Jésus…quand Il se soumit à la flagellation! (Petit Journal I,93; I,185).


Troisième Mystère Douloureux: le couronnement d'épines


Après la flagellation, les bourreaux emmenèrent le Seigneur et Lui ôtèrent son vêtement, qui déjà collait a Ses plaies; celles-ci se rouvrirent pendant qu’il ôtaient le vêtement, alors on jeta sur le épaules du Seigneur et sur Ses plaies ouvertes un manteau rouge, sale et déchiré. On fit asseoir le Seigneur sur une poutre, puis on tressa une couronne d’épines, qu’on Lui posa sur la tête, et on Lui mit dans la main un roseau et tous se moquaient de Lui et Lui rendaient hommage comme à un roi, ils Lui crachaient au Visage, d’autres prenaient le roseau et Le frappaient à la tête, d’autres encore Lui violaient la face et Le frappaient à coups de poing; Jésus supportait tout avec douceur. (Petit Journal I,170)


Quatrième Mystère Douloureux: le Portement de la Croix


Je vis tout une légion d’âmes crucifiées comme Jésus. Et je vis une deuxième et troisième légion d’âmes. La deuxième légion n’était pas clouée à la croix ; mais les âmes tenaient fermement la croix en mains; la troisième légion n’était ni crucifiée, ni ne tenait fermement la croix, mais ces âmes traînaient la croix derrière elles, d’un air mécontent. Alors Jésus me dit: Vois-tu, ces âmes qui me ressemblent dans les souffrances et dans les mépris, me ressembleront aussi dans la gloire; et celles qui sont le moins semblables à Moi dans les souffrances et le mépris, seront aussi moins semblables à Moi dans la gloire. (Petit Journal I, 186).


Cinquième Mystère Douloureux: la Mort sur la Croix


A trois heures, je vis le Seigneur Jésus crucifié, qui me regarda et dit: J’ai soif (Petit Journal III, 8) J'ai soif du salut des âmes, Aide-Moi à sauver les âmes. Joins te souffrances à Ma Passion et offre-les au Père des Cieux pour le rachat des pêcheurs. (Petit Journal II, 104) Je vis sortir de son cote le deux rayons, telles qu’ils sont sur cette image. Alors je sentis dans mon âme la soif du salut des âmes, et de anéantissement de moi-même au profit des pauvres pécheurs. (Petit Journal II, 205)

16 avril 2009

Neuvaine à la Miséricorde Divine, 7e jour

dimis

Neuvaine à la Miséricorde Divine

 

Septième jour


Paroles de Notre Seigneur

« Aujourd’hui, amène-moi les âmes qui honorent et glorifient particulièrement ma miséricorde et immerge- les dans ma miséricorde. Ces âmes ont le plus vivement compati aux souffrances de ma passion et ont pénétré le plus profondément dans mon esprit. Elles sont le vivant reflet de mon cœur compatissant. Ces âmes brilleront d’un éclat particulier dans la vie future, aucune n’ira dans le feu de l’enfer, je défendrai chacune d’elles en particulier à l’heure de la mort. » (PJ 1224)

Prions pour ceux qui vénèrent la Miséricorde Divine et propagent sa dévotion


« Très miséricordieux Jésus dont le Cœur n’est qu’amour, reçois dans la demeure de Ton Cœur très compatissant les âmes qui honorent et glorifient Ta miséricorde. Ces âmes sont puissantes de la force de Dieu Lui-même ; au milieu de tous les tourments et contrariétés, elles avancent confiantes en Ta miséricorde, ces âmes sont unies à Jésus et portent l’humanité entière sur leurs épaules. Ces âmes ne seront pas jugées sévèrement, mais Ta miséricorde les entourera au moment de l’agonie. » (PJ 1225)



« L’âme qui célèbre la bonté de son Seigneur

est tout particulièrement aimée de Lui.

Elle est toujours proche de la source vive

et puise les grâces en la miséricorde divine.»


Notre Père… Je vous salue Marie… Gloire au Père …


« Père Eternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes qui glorifient et honorent Ton plus grand attribut, c’est-à-dire Ton infinie miséricorde, qui sont enfermées dans le Cœur très compatissant de Jésus. Ces âmes sont un vivant Evangile, leurs mains sont pleines d’actes de miséricorde et leur âme débordante de joie chante l’hymne de la miséricorde du Très-Haut. Je t’en supplie mon Dieu, manifeste-leur Ta miséricorde selon l’espérance et la confiance qu’elles ont mis en Toi, que s’accomplisse en elles la promesse de Jésus qui leur a dit : les âmes qui vénèreront mon infinie miséricorde, je les défendrai moi-même durant leur vie et particulièrement à l’heure de la mort, comme ma propre gloire. »

Chapelet à la Miséricorde Divine

On récite les prières suivantes sur le chapelet ordinaire, et l'on médite sur les Mystères Douloureux


Au début: Notre Père… Je Vous salue Marie…. Je crois en Dieu…

Sur les gros grains, une fois: Père Éternel, je Vous offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Votre Fils Bien-Aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les petits grains, 10 fois: Par Sa douloureuse Passion, soyez Miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

Pour terminer, 3 fois: Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, ayez pitié de nous et du monde entier.


O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de Votre Miséricorde. Amen.


Jésus, j'ai confiance en Vous. (x3).


Méditation pour les Mystères Douloureux


Premier Mystère Douloureux: l’Agonie à Gethsémani


Je suis entrée dans la passion que Jésus a subie au Jardin des Oliviers…. Pendant tout ce temps, je fus comme évanouie. Chaque frémissement de cœur de Jésus se répercutait dans mon cœur et transperçait mon âme…. Je L’ai accompagné au Jardin et au cachot, devant les juges, j’étais avec Lui dans chacun de Ses supplices; pas un de Ses mouvements, pas un de Ses regardes ne m’échappe, j’ai connu la toute-puissance de Son Amour et de Sa Miséricorde envers les âmes. J’agissais avec Lui, mais je ne pouvais trépasser. Le monde ignore tout ce que Jésus a souffert. (Petit Journal II, 102; III,14,15)


Deuxième Mystère Douloureux: la Flagellation


J'aperçus Jésus attaché à un poteau, dépouillé de ses vêtements et tout de suite la flagellation commença. J'ai vu quatre hommes qui, tour a tour, frappaient le Seigneur avec des foutes…Son sang a coulé a terre et la chair commençait a se détacher en certains endroits. Et j’ai vu dans Son dos os a nu… Jésus gémissait en silence en souffrant…Et Jésus me fit connaître pour quels péchés accepta la flagellation, ce sont les péchés d’impureté. Oh quel souffrances morales de Jésus…quand Il se soumit à la flagellation! (Petit Journal I,93; I,185).


Troisième Mystère Douloureux: le couronnement d'épines


Après la flagellation, les bourreaux emmenèrent le Seigneur et Lui ôtèrent son vêtement, qui déjà collait a Ses plaies; celles-ci se rouvrirent pendant qu’il ôtaient le vêtement, alors on jeta sur le épaules du Seigneur et sur Ses plaies ouvertes un manteau rouge, sale et déchiré. On fit asseoir le Seigneur sur une poutre, puis on tressa une couronne d’épines, qu’on Lui posa sur la tête, et on Lui mit dans la main un roseau et tous se moquaient de Lui et Lui rendaient hommage comme à un roi, ils Lui crachaient au Visage, d’autres prenaient le roseau et Le frappaient à la tête, d’autres encore Lui violaient la face et Le frappaient à coups de poing; Jésus supportait tout avec douceur. (Petit Journal I,170)


Quatrième Mystère Douloureux: le Portement de la Croix


Je vis tout une légion d’âmes crucifiées comme Jésus. Et je vis une deuxième et troisième légion d’âmes. La deuxième légion n’était pas clouée à la croix ; mais les âmes tenaient fermement la croix en mains; la troisième légion n’était ni crucifiée, ni ne tenait fermement la croix, mais ces âmes traînaient la croix derrière elles, d’un air mécontent. Alors Jésus me dit: Vois-tu, ces âmes qui me ressemblent dans les souffrances et dans les mépris, me ressembleront aussi dans la gloire; et celles qui sont le moins semblables à Moi dans les souffrances et le mépris, seront aussi moins semblables à Moi dans la gloire. (Petit Journal I, 186).


Cinquième Mystère Douloureux: la Mort sur la Croix


A trois heures, je vis le Seigneur Jésus crucifié, qui me regarda et dit: J’ai soif (Petit Journal III, 8) J'ai soif du salut des âmes, Aide-Moi à sauver les âmes. Joins te souffrances à Ma Passion et offre-les au Père des Cieux pour le rachat des pêcheurs. (Petit Journal II, 104) Je vis sortir de son cote le deux rayons, telles qu’ils sont sur cette image. Alors je sentis dans mon âme la soif du salut des âmes, et de anéantissement de moi-même au profit des pauvres pécheurs. (Petit Journal II, 205)

15 avril 2009

Neuvaine à la Miséricorde Divine, 6e jour

dimis

Neuvaine à la Miséricorde Divine

 

Sixième jour

Paroles de Notre Seigneur


« Aujourd’hui, amène-moi les âmes douces et humbles ainsi que celles des petits enfants et immerge-les dans ma miséricorde. Ces âmes ressemblent le plus à mon cœur, elles m’ont réconforté dans mon amère agonie ; je les voyais veiller comme des anges terrestres qui veilleront sur mes autels, sur elles je verse des torrents de grâces. Seule une âme humble est capable de recevoir ma grâce, aux âmes humbles j’accorde ma confiance. » (PJ 1220)

Prions pour les enfants et les âmes humbles


« Très miséricordieux Jésus qui as dit Toi-même : Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur – reçois dans la demeure de Ton Cœur très compatissant les âmes douces et humbles, ainsi que celles des petits enfants. Ces âmes plongent dans le ravissement le ciel entier et sont la prédilection particulière du Père céleste, elles sont un bouquet de fleurs devant le trône divin où Dieu seul se délecte de leur parfum. Ces âmes demeurent pour toujours dans le Cœur très compatissant de Jésus et chantent sans cesse l’hymne de l’amour et de la miséricorde pour les siècles. » (PJ 1221).

« L’âme véritablement humble et douce

respire déjà le paradis sur terre,

et le parfum de son cœur humble

ravit le Créateur Lui-même. »



Notre Père… Je vous salue Marie… Gloire au Père …


« Père Eternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes douces et humbles, et sur les âmes des petits enfants, enfermées dans la demeure du Cœur très compatissant de Jésus. Ce sont ces âmes qui ressemblent le plus à Ton Fils, le parfum de ces âmes monte de la terre et atteint Ton trône. Père de miséricorde et de toute bonté, je T’implore par l’amour et la prédilection que Tu as pour ces âmes, bénis le monde entier, afin que toutes les âmes puissent chanter ensemble la gloire de Ta miséricorde pour l’éternité. Amen. » (PJ 1223)


Chapelet à la Miséricorde Divine

On récite les prières suivantes sur le chapelet ordinaire, et l'on médite sur les Mystères Douloureux


Au début: Notre Père… Je Vous salue Marie…. Je crois en Dieu…

Sur les gros grains, une fois: Père Éternel, je Vous offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Votre Fils Bien-Aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les petits grains, 10 fois: Par Sa douloureuse Passion, soyez Miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

Pour terminer, 3 fois: Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, ayez pitié de nous et du monde entier.


O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de Votre Miséricorde. Amen.


Jésus, j'ai confiance en Vous. (x3).


Méditation pour les Mystères Douloureux


Premier Mystère Douloureux: l’Agonie à Gethsémani


Je suis entrée dans la passion que Jésus a subie au Jardin des Oliviers…. Pendant tout ce temps, je fus comme évanouie. Chaque frémissement de cœur de Jésus se répercutait dans mon cœur et transperçait mon âme…. Je L’ai accompagné au Jardin et au cachot, devant les juges, j’étais avec Lui dans chacun de Ses supplices; pas un de Ses mouvements, pas un de Ses regardes ne m’échappe, j’ai connu la toute-puissance de Son Amour et de Sa Miséricorde envers les âmes. J’agissais avec Lui, mais je ne pouvais trépasser. Le monde ignore tout ce que Jésus a souffert. (Petit Journal II, 102; III,14,15)


Deuxième Mystère Douloureux: la Flagellation


J'aperçus Jésus attaché à un poteau, dépouillé de ses vêtements et tout de suite la flagellation commença. J'ai vu quatre hommes qui, tour a tour, frappaient le Seigneur avec des foutes…Son sang a coulé a terre et la chair commençait a se détacher en certains endroits. Et j’ai vu dans Son dos os a nu… Jésus gémissait en silence en souffrant…Et Jésus me fit connaître pour quels péchés accepta la flagellation, ce sont les péchés d’impureté. Oh quel souffrances morales de Jésus…quand Il se soumit à la flagellation! (Petit Journal I,93; I,185).


Troisième Mystère Douloureux: le couronnement d'épines


Après la flagellation, les bourreaux emmenèrent le Seigneur et Lui ôtèrent son vêtement, qui déjà collait a Ses plaies; celles-ci se rouvrirent pendant qu’il ôtaient le vêtement, alors on jeta sur le épaules du Seigneur et sur Ses plaies ouvertes un manteau rouge, sale et déchiré. On fit asseoir le Seigneur sur une poutre, puis on tressa une couronne d’épines, qu’on Lui posa sur la tête, et on Lui mit dans la main un roseau et tous se moquaient de Lui et Lui rendaient hommage comme à un roi, ils Lui crachaient au Visage, d’autres prenaient le roseau et Le frappaient à la tête, d’autres encore Lui violaient la face et Le frappaient à coups de poing; Jésus supportait tout avec douceur. (Petit Journal I,170)


Quatrième Mystère Douloureux: le Portement de la Croix


Je vis tout une légion d’âmes crucifiées comme Jésus. Et je vis une deuxième et troisième légion d’âmes. La deuxième légion n’était pas clouée à la croix ; mais les âmes tenaient fermement la croix en mains; la troisième légion n’était ni crucifiée, ni ne tenait fermement la croix, mais ces âmes traînaient la croix derrière elles, d’un air mécontent. Alors Jésus me dit: Vois-tu, ces âmes qui me ressemblent dans les souffrances et dans les mépris, me ressembleront aussi dans la gloire; et celles qui sont le moins semblables à Moi dans les souffrances et le mépris, seront aussi moins semblables à Moi dans la gloire. (Petit Journal I, 186).


Cinquième Mystère Douloureux: la Mort sur la Croix


A trois heures, je vis le Seigneur Jésus crucifié, qui me regarda et dit: J’ai soif (Petit Journal III, 8) J'ai soif du salut des âmes, Aide-Moi à sauver les âmes. Joins te souffrances à Ma Passion et offre-les au Père des Cieux pour le rachat des pêcheurs. (Petit Journal II, 104) Je vis sortir de son cote le deux rayons, telles qu’ils sont sur cette image. Alors je sentis dans mon âme la soif du salut des âmes, et de anéantissement de moi-même au profit des pauvres pécheurs. (Petit Journal II, 205)

14 avril 2009

Neuvaine à la Miséricorde Divine

dimis

Neuvaine à la Miséricorde Divine

Cinquième jour


Paroles de Notre Seigneur


« Aujourd’hui amène-moi les âmes des hérétiques et des apostats et immerge-les dans l’océan de ma miséricorde ; dans mon amère passion, elles me déchiraient le corps et le cœur, c’est-à-dire mon Eglise. Lorsqu’elles reviennent à l’unité de l’Eglise, mes plaies se cicatrisent, et de cette façon elles me soulageront dans ma passion. » ( 1218)


Prions pour ceux qui errent dans la foi


« Très miséricordieux Jésus qui es la bonté même, Tu ne refuses pas la lumière à ceux qui Te la demandent, reçois dans la demeure de Ton Cœur très compatissant les âmes des hérétiques et des apostats et attire-les par Ta lumière à l’unité de l’Eglise, et ne les laisse pas sortir de la demeure de Ton cœur très compatissant, mais fais qu’elles aussi glorifient la largesse de Ta miséricorde. » ( 1219)


« Même pour ceux qui mirent en pièces le manteau de Ton unité,

coule en Ton Cœur une source de pitié,

la toute-puissance de Ta miséricorde, ô Dieu,

peut retirer même ces âmes de l’erreur. »


Notre Père… Je vous salue Marie… Gloire au Père …


« Père Eternel, jette un regard miséricordieux sur les âmes des hérétiques et des apostats qui, persistant obstinément dans leurs erreurs, gaspillèrent Tes bontés et abusèrent de Tes grâces. Ne regarde pas leurs fautes, mais l’amour de Ton Fils et Son amère passion qu’il souffrit également pour elles, puisqu’elles aussi sont enfermées dans le Cœur très compatissant de Jésus. Fais qu’elles aussi glorifient Ton immense miséricorde dans les siècles des siècles. Amen. »

Chapelet à la Miséricorde Divine

 

Récitation du chapelet à la Miséricorde Divine

On récite les prières suivantes sur le chapelet ordinaire, et l'on médite sur les Mystères Douloureux


Au début: Notre Père… Je Vous salue Marie…. Je crois en Dieu…

Sur les gros grains, une fois: Père Éternel, je Vous offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Votre Fils Bien-Aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les petits grains, 10 fois: Par Sa douloureuse Passion, soyez Miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

Pour terminer, 3 fois: Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, ayez pitié de nous et du monde entier.


O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de Votre Miséricorde. Amen.


Jésus, j'ai confiance en Vous. (x3).


Méditation pour les Mystères Douloureux


Premier Mystère Douloureux: l’Agonie à Gethsémani


Je suis entrée dans la passion que Jésus a subie au Jardin des Oliviers…. Pendant tout ce temps, je fus comme évanouie. Chaque frémissement de cœur de Jésus se répercutait dans mon cœur et transperçait mon âme…. Je L’ai accompagné au Jardin et au cachot, devant les juges, j’étais avec Lui dans chacun de Ses supplices; pas un de Ses mouvements, pas un de Ses regardes ne m’échappe, j’ai connu la toute-puissance de Son Amour et de Sa Miséricorde envers les âmes. J’agissais avec Lui, mais je ne pouvais trépasser. Le monde ignore tout ce que Jésus a souffert. (Petit Journal II, 102; III,14,15)


Deuxième Mystère Douloureux: la Flagellation


J'aperçus Jésus attaché à un poteau, dépouillé de ses vêtements et tout de suite la flagellation commença. J'ai vu quatre hommes qui, tour a tour, frappaient le Seigneur avec des foutes…Son sang a coulé a terre et la chair commençait a se détacher en certains endroits. Et j’ai vu dans Son dos os a nu… Jésus gémissait en silence en souffrant…Et Jésus me fit connaître pour quels péchés accepta la flagellation, ce sont les péchés d’impureté. Oh quel souffrances morales de Jésus…quand Il se soumit à la flagellation! (Petit Journal I,93; I,185).


Troisième Mystère Douloureux: le couronnement d'épines


Après la flagellation, les bourreaux emmenèrent le Seigneur et Lui ôtèrent son vêtement, qui déjà collait a Ses plaies; celles-ci se rouvrirent pendant qu’il ôtaient le vêtement, alors on jeta sur le épaules du Seigneur et sur Ses plaies ouvertes un manteau rouge, sale et déchiré. On fit asseoir le Seigneur sur une poutre, puis on tressa une couronne d’épines, qu’on Lui posa sur la tête, et on Lui mit dans la main un roseau et tous se moquaient de Lui et Lui rendaient hommage comme à un roi, ils Lui crachaient au Visage, d’autres prenaient le roseau et Le frappaient à la tête, d’autres encore Lui violaient la face et Le frappaient à coups de poing; Jésus supportait tout avec douceur. (Petit Journal I,170)


Quatrième Mystère Douloureux: le Portement de la Croix


Je vis tout une légion d’âmes crucifiées comme Jésus. Et je vis une deuxième et troisième légion d’âmes. La deuxième légion n’était pas clouée à la croix ; mais les âmes tenaient fermement la croix en mains; la troisième légion n’était ni crucifiée, ni ne tenait fermement la croix, mais ces âmes traînaient la croix derrière elles, d’un air mécontent. Alors Jésus me dit: Vois-tu, ces âmes qui me ressemblent dans les souffrances et dans les mépris, me ressembleront aussi dans la gloire; et celles qui sont le moins semblables à Moi dans les souffrances et le mépris, seront aussi moins semblables à Moi dans la gloire. (Petit Journal I, 186).


Cinquième Mystère Douloureux: la Mort sur la Croix


A trois heures, je vis le Seigneur Jésus crucifié, qui me regarda et dit: J’ai soif (Petit Journal III, 8) J'ai soif du salut des âmes, Aide-Moi à sauver les âmes. Joins te souffrances à Ma Passion et offre-les au Père des Cieux pour le rachat des pêcheurs. (Petit Journal II, 104) Je vis sortir de son cote le deux rayons, telles qu’ils sont sur cette image. Alors je sentis dans mon âme la soif du salut des âmes, et de anéantissement de moi-même au profit des pauvres pécheurs. (Petit Journal II, 205)

13 avril 2009

Neuvaine à la Miséricorde Divine, 4e jour

dimis

Neuvaine à la Miséricorde Divine

 

Quatrième jour


Paroles de Notre Seigneur


« Aujourd’hui amène-moi les païens et ceux qui ne me connaissent pas encore, j’ai également pensé à eux durant mon amère passion, et leur zèle futur consolait mon cœur. Immerge-les dans l’océan de ma miséricorde ». ( 1216 )

Prions pour les païens et incroyants


« Très compatissant Jésus qui es la lumière du monde entier, reçois dans la demeure de Ton Cœur très compatissant les âmes des païens qui ne Te connaissent pas encore ; que les rayons de Ta grâce les illuminent, afin qu’elles aussi glorifient avec nous les merveilles de Ta miséricorde, et ne les laisse pas sortir de la demeure de Ton Cœur très compatissant. » (PJ 1217)

« Que la lumière de Ton amour

Illumine les ténèbres des âmes,

fais que ces âmes Te connaissent,

et qu’elles glorifient avec nous Ta miséricorde.»


Notre Père… Je vous salue Marie… Gloire au Père …


« Père Eternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes des païens et de ceux qui ne Te connaissent pas encore, mais qui sont enfermés dans le Cœur très compatissant de Jésus. Attire-les vers la lumière de l’Evangile. Ces âmes ne savent pas combien est grand le bonheur de T’aimer ; fais qu’elles glorifient la largesse de Ta miséricorde dans les siècles des siècles. Amen. »


Chapelet à la Miséricorde Divine

Récitation du chapelet à la Miséricorde Divine

On récite les prières suivantes sur le chapelet ordinaire, et l'on médite sur les Mystères Douloureux


Au début: Notre Père… Je Vous salue Marie…. Je crois en Dieu…

Sur les gros grains, une fois: Père Éternel, je Vous offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Votre Fils Bien-Aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les petits grains, 10 fois: Par Sa douloureuse Passion, soyez Miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

Pour terminer, 3 fois: Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, ayez pitié de nous et du monde entier.


O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de Votre Miséricorde. Amen.


Jésus, j'ai confiance en Vous. (x3).


Méditation pour les Mystères Douloureux


Premier Mystère Douloureux: l’Agonie à Gethsémani


Je suis entrée dans la passion que Jésus a subie au Jardin des Oliviers…. Pendant tout ce temps, je fus comme évanouie. Chaque frémissement de cœur de Jésus se répercutait dans mon cœur et transperçait mon âme…. Je L’ai accompagné au Jardin et au cachot, devant les juges, j’étais avec Lui dans chacun de Ses supplices; pas un de Ses mouvements, pas un de Ses regardes ne m’échappe, j’ai connu la toute-puissance de Son Amour et de Sa Miséricorde envers les âmes. J’agissais avec Lui, mais je ne pouvais trépasser. Le monde ignore tout ce que Jésus a souffert.
(Petit Journal II, 102; III,14,15)


Deuxième Mystère Douloureux: la Flagellation


J'aperçus Jésus attaché à un poteau, dépouillé de ses vêtements et tout de suite la flagellation commença. J'ai vu quatre hommes qui, tour a tour, frappaient le Seigneur avec des foutes…Son sang a coulé a terre et la chair commençait a se détacher en certains endroits. Et j’ai vu dans Son dos os a nu… Jésus gémissait en silence en souffrant…Et Jésus me fit connaître pour quels péchés accepta la flagellation, ce sont les péchés d’impureté. Oh quel souffrances morales de Jésus…quand Il se soumit à la flagellation! (Petit Journal I,93; I,185).


Troisième Mystère Douloureux: le couronnement d'épines


Après la flagellation, les bourreaux emmenèrent le Seigneur et Lui ôtèrent son vêtement, qui déjà collait a Ses plaies; celles-ci se rouvrirent pendant qu’il ôtaient le vêtement, alors on jeta sur le épaules du Seigneur et sur Ses plaies ouvertes un manteau rouge, sale et déchiré. On fit asseoir le Seigneur sur une poutre, puis on tressa une couronne d’épines, qu’on Lui posa sur la tête, et on Lui mit dans la main un roseau et tous se moquaient de Lui et Lui rendaient hommage comme à un roi, ils Lui crachaient au Visage, d’autres prenaient le roseau et Le frappaient à la tête, d’autres encore Lui violaient la face et Le frappaient à coups de poing; Jésus supportait tout avec douceur. (Petit Journal I,170)


Quatrième Mystère Douloureux: le Portement de la Croix


Je vis tout une légion d’âmes crucifiées comme Jésus. Et je vis une deuxième et troisième légion d’âmes. La deuxième légion n’était pas clouée à la croix ; mais les âmes tenaient fermement la croix en mains; la troisième légion n’était ni crucifiée, ni ne tenait fermement la croix, mais ces âmes traînaient la croix derrière elles, d’un air mécontent. Alors Jésus me dit: Vois-tu, ces âmes qui me ressemblent dans les souffrances et dans les mépris, me ressembleront aussi dans la gloire; et celles qui sont le moins semblables à Moi dans les souffrances et le mépris, seront aussi moins semblables à Moi dans la gloire. (Petit Journal I, 186).


Cinquième Mystère Douloureux: la Mort sur la Croix


A trois heures, je vis le Seigneur Jésus crucifié, qui me regarda et dit: J’ai soif (Petit Journal III, 8) J'ai soif du salut des âmes, Aide-Moi à sauver les âmes. Joins te souffrances à Ma Passion et offre-les au Père des Cieux pour le rachat des pêcheurs. (Petit Journal II, 104) Je vis sortir de son cote le deux rayons, telles qu’ils sont sur cette image. Alors je sentis dans mon âme la soif du salut des âmes, et de anéantissement de moi-même au profit des pauvres pécheurs. (Petit Journal II, 205)

12 avril 2009

Neuvaine à la Miséricorde Divine: 3e jour

dimis

Neuvaine à la Miséricorde Divine

Troisième jour

Paroles de Notre Seigneur


« Aujourd’hui amène-moi toutes les âmes pieuses et fidèles et immerge-les dans l’océan de ma miséricorde ; ces âmes m’ont consolé sur le chemin de croix, elles furent cette goutte de consolation au milieu d’un océan d’amertume. » (PJ 1214)

Prions pour tous les chrétiens fidèles


« Très miséricordieux Jésus qui accordes à tous avec surabondance les grâces du trésor de Ta miséricorde, reçois-nous dans la demeure de Ton Cœur très compatissant, et ne nous en laisse pas sortir pour les siècles. Nous t’en supplions par l’inconcevable amour dont brûle Ton Cœur pour le Père céleste. » ( 1215)

« Impénétrables sont les merveilles de la miséricorde,

insondables au pécheur comme au juste, sur tous,

Tu jettes un regard de pitié,

Tu nous attires tous vers Ton amour. »



Notre Père… Je vous salue Marie… Gloire au Père …


« Père Eternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes fidèles, héritage de Ton Fils, et par Sa douloureuse passion, accorde-leur Ta bénédiction et entoure les de Ton incessante protection afin qu’elles ne perdent ni l’amour ni le trésor de ta sainte foi, mais qu’avec le chœur des anges et des saints, elles glorifient Ton infinie miséricorde pour les siècles des siècles. Amen. »

Récitation du chapelet à la Miséricorde Divine

On récite les prières suivantes sur le chapelet ordinaire, et l'on médite sur les Mystères Douloureux

Au début: Notre Père… Je Vous salue Marie…. Je crois en Dieu…

Sur les gros grains, une fois: Père Éternel, je Vous offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Votre Fils Bien-Aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les petits grains, 10 fois: Par Sa douloureuse Passion, soyez Miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

Pour terminer, 3 fois: Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, ayez pitié de nous et du monde entier.

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de Votre Miséricorde. Amen.

Jésus, j'ai confiance en Vous. (x3).

Méditation pour les Mystères Douloureux

Premier Mystère Douloureux: l’Agonie à Gethsémani

Je suis entrée dans la passion que Jésus a subie au Jardin des Oliviers…. Pendant tout ce temps, je fus comme évanouie. Chaque frémissement de cœur de Jésus se répercutait dans mon cœur et transperçait mon âme…. Je L’ai accompagné au Jardin et au cachot, devant les juges, j’étais avec Lui dans chacun de Ses supplices; pas un de Ses mouvements, pas un de Ses regardes ne m’échappe, j’ai connu la toute-puissance de Son Amour et de Sa Miséricorde envers les âmes. J’agissais avec Lui, mais je ne pouvais trépasser. Le monde ignore tout ce que Jésus a souffert. (Petit Journal II, 102; III,14,15)

Deuxième Mystère Douloureux: la Flagellation

J'aperçus Jésus attaché à un poteau, dépouillé de ses vêtements et tout de suite la flagellation commença. J'ai vu quatre hommes qui, tour a tour, frappaient le Seigneur avec des foutes…Son sang a coulé a terre et la chair commençait a se détacher en certains endroits. Et j’ai vu dans Son dos os a nu… Jésus gémissait en silence en souffrant…Et Jésus me fit connaître pour quels péchés accepta la flagellation, ce sont les péchés d’impureté. Oh quel souffrances morales de Jésus…quand Il se soumit à la flagellation! (Petit Journal I,93; I,185).

Troisième Mystère Douloureux: le couronnement d'épines

Après la flagellation, les bourreaux emmenèrent le Seigneur et Lui ôtèrent son vêtement, qui déjà collait a Ses plaies; celles-ci se rouvrirent pendant qu’il ôtaient le vêtement, alors on jeta sur le épaules du Seigneur et sur Ses plaies ouvertes un manteau rouge, sale et déchiré. On fit asseoir le Seigneur sur une poutre, puis on tressa une couronne d’épines, qu’on Lui posa sur la tête, et on Lui mit dans la main un roseau et tous se moquaient de Lui et Lui rendaient hommage comme à un roi, ils Lui crachaient au Visage, d’autres prenaient le roseau et Le frappaient à la tête, d’autres encore Lui violaient la face et Le frappaient à coups de poing; Jésus supportait tout avec douceur. (Petit Journal I,170)

Quatrième Mystère Douloureux: le Portement de la Croix

Je vis tout une légion d’âmes crucifiées comme Jésus. Et je vis une deuxième et troisième légion d’âmes. La deuxième légion n’était pas clouée à la croix ; mais les âmes tenaient fermement la croix en mains; la troisième légion n’était ni crucifiée, ni ne tenait fermement la croix, mais ces âmes traînaient la croix derrière elles, d’un air mécontent. Alors Jésus me dit: Vois-tu, ces âmes qui me ressemblent dans les souffrances et dans les mépris, me ressembleront aussi dans la gloire; et celles qui sont le moins semblables à Moi dans les souffrances et le mépris, seront aussi moins semblables à Moi dans la gloire. (Petit Journal I, 186).

Cinquième Mystère Douloureux: la Mort sur la Croix

A trois heures, je vis le Seigneur Jésus crucifié, qui me regarda et dit: J’ai soif (Petit Journal III, 8) J'ai soif du salut des âmes, Aide-Moi à sauver les âmes. Joins te souffrances à Ma Passion et offre-les au Père des Cieux pour le rachat des pêcheurs. (Petit Journal II, 104) Je vis sortir de son cote le deux rayons, telles qu’ils sont sur cette image. Alors je sentis dans mon âme la soif du salut des âmes, et de anéantissement de moi-même au profit des pauvres pécheurs. (Petit Journal II, 205)

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Chapelet à la Miséricorde Divine

11 avril 2009

Neuvaine à la Miséricorde Divine: 2e jour

dimis

Neuvaine à la Miséricorde Divine

 

Deuxième jour



Paroles de Notre Seigneur

« Aujourd’hui amène-moi les âmes sacerdotales et religieuses, et immerge-les dans mon insondable miséricorde. Elles m’ont donné la force d’endurer mon amère passion, par elles comme par des canaux, ma miséricorde se déverse sur l’humanité. » (PJ 1212)

Prions pour le clergé et les religieux

« Très miséricordieux Jésus, de qui provient tout ce qui est bon, multiplie Tes grâces en nous, afin que nous accomplissions de dignes actes de miséricorde, pour que ceux qui nous regardent, glorifient le Père de miséricorde qui est au ciel. » (PJ 1213)

« La source de l’amour divin demeure dans les cœurs purs,
Plongés dans la mer de la miséricorde,
rayonnante comme les étoiles,
Claire comme l’aurore. »


Notre Père…, Je vous salue Marie…, Gloire au Père …


« Père Eternel, jette un regard de miséricorde sur ce groupe d’élus de Ta vigne, les âmes sacerdotales et religieuses, et comble-les de la puissance de Ta bénédiction, et par le sentiment du Cœur de Ton Fils dans lequel elles sont enfermées, accorde leur la force de Ta lumière, afin qu’elles puissent guider les autres sur les chemins du salut, pour chanter ensemble la gloire de Ton insondable miséricorde pour l’éternité. Amen. »

Chapelet à la Miséricorde Divine

Récitation du chapelet à la Miséricorde Divine

on récite les prières suivantes sur le chapelet ordinaire, et l'on méditera sur les Mystères Douloureux


Au début: Notre Père… Je Vous salue Marie…. Je crois en Dieu…

Sur les gros grains, une fois: Père Éternel, je T’offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Ton Fils Bien-Aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les petits grains, 10 fois: Par Sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entièr.

Pour terminer, 3 fois: Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, prends pitié de nous et du monde entièr.


Jésus Miséricordieux, étendu sur la croix, souvenez-Vous de nous à l’heure de notre mort.


Méditation pour les Mystères Douloureux




1 L’Agonie a Gethsémani


Je suis entrée dans la passion que Jésus a subie au Jardin des Oliviers…. Pendant tout ce temps, je fus comme évanouie. Chaque frémissement de cœur de Jésus se répercutait dans mon cœur et transperçait mon âme…. Je L’ai accompagné au Jardin et au cachot, devant les juges, j’étais avec Lui dans chacun de Ses supplices; pas un de Ses mouvements, pas un de Ses regardes ne m’échappe, j’ai connu la toute-puissance de Son Amour et de Sa Miséricorde envers les âmes. J’agissais avec Lui, mais je ne pouvais trépasser. Le monde ignore tout ce que Jésus a souffert. (Petit Journal II, 102; III,14,15)


2 La Flagellation


J'aperçus Jésus attaché à un poteau, dépouillé de ses vêtements et tout de suite la flagellation commença. J'ai vu quatre hommes qui, tour a tour, frappaient le Seigneur avec des foutes…Son sang a coulé a terre et la chair commençait a se détacher en certains endroits. Et j’ai vu dans Son dos os a nu… Jésus gémissait en silence en souffrant…Et Jésus me fit connaître pour quels péchés accepta la flagellation, ce sont les péchés d’impureté. Oh quel souffrances morales de Jésus…quand Il se soumit à la flagellation! (Petit Journal I,93; I,185).


3 Le couronnement d'épines


Après la flagellation, les bourreaux emmenèrent le Seigneur et Lui ôtèrent son vêtement, qui déjà collait a Ses plaies; celles-ci se rouvrirent pendant qu’il ôtaient le vêtement, alors on jeta sur le épaules du Seigneur et sur Ses plaies ouvertes un manteau rouge, sal et déchiré. On fit asseoir le Seigneur sur une poutre, puis on tressa une couronne d’épines, qu’on Lui posa sur la tête, et on Lui mit dans la main un roseau et tous se moquaient de Lui et Lui rendaient hommage come à un roi, ils Lui crachaient au Visage, d’autres prenaient le roseau et Le frappaient à la tête, d’autres encore Lui violaient la face et Le frappaient à coups de poing; Jésus supportait tout avec douceur. (Petit Journal I,170)


4 Le Portement de la Croix


Je vis tout une légion d’âmes crucifiées comme Jésus. Et je vis une deuxième et troisième légion d’âmes. La deuxième légion n’était pas clouée à la croix ; mais les âmes tenaient fermement la croix en mains; la troisième légion n’était ni crucifiée, ni ne tenait fermement la croix, mais ces âmes traînaient la croix derrière elles, d’un air mécontent. Alors Jésus me dit: Vois-tu, ces âmes qui me ressemblent dans les souffrances et dans les mépris, me ressembleront aussi dans la gloire; et celles qui sont le moins semblables à Moi dans les souffrances et le mépris, seront aussi moins semblables à Moi dans la gloire. (Petit Journal I, 186).


5 La Mort sur la Croix


A trois heures, je vis le Seigneur Jésus crucifié, qui me regarda et dit: J’ai soif (Petit Journal III, 8) J'ai soif du salut des âmes, Aide-Moi à sauver les âmes. Joins te souffrances à Ma Passion et offre-les au Père des Cieux pour le rachat des pêcheurs. (Petit Journal II, 104) Je vis sortir de son cote le deux rayons, telles qu’ils sont sur cette image. Alors je sentis dans mon âme la soif du salut des âmes, et de anéantissement de moi-même au profit des pauvres pécheurs.(Petit Journal II, 205)

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10 avril 2009

Neuvaine à la Miséricorde Divine: 1er jour

dimis

Neuvaine à la Miséricorde Divine

La neuvaine est le dernier acte de lutte spirituelle pour les âmes qui se sont égarées sur le chemin de la vie et qui ont perdu la foi, l’espérance et l’amour. La neuvaine doit être une prière « pour la conversion du monde entier et la connaissance de la Miséricorde Divine » (PJ 1059). Elle doit être célébrée à compter du Vendredi Saint pour préparer la Fête de la Miséricorde Divine mais à tout autre moment de l’année aussi. Le désir du Seigneur est que Faustine amène les âmes à la source de la Miséricorde Divine « afin qu’elles puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l’heure de la mort » (PJ 1209). Il annonce également qu’Il ne refusera rien à l’âme qui lui sera amenée à la source de sa miséricorde (cf. ibid.). Chaque jour de la neuvaine doit être une prière pour des groupes de personnes différents. Le désir du Sauveur est donc clair, il veut que nous nous souciions non seulement de notre salut, mais également de celui des autres. Comme nous pouvons facilement le remarquer, cet appel à la prière ne concerne pas uniquement les pécheurs, mais différentes catégories de personnes, y compris celles qui au quotidien plaisent à Dieu. Ainsi, l’humanité deviendrait une immense famille de prière unie par la glorification de la Miséricorde Divine et par l’imploration de cette miséricorde pour ceux qui en ont besoin. « Je désire que durant ces neuf jours, tu amènes les âmes à la source de ma miséricorde, afin qu’elles puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l’heure de la mort. Chaque jour tu amèneras jusqu’à mon cœur un groupe d’âmes différent et tu les plongeras dans l’océan de ma miséricorde. Et moi, je ferai entrer toutes ces âmes dans la demeure de mon père. Tu feras cela dans cette vie et dans l’autre. Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de ma miséricorde. Et chaque jour par ma douloureuse passion, tu solliciteras de mon Père des grâces pour ces âmes.» « J’ai répondu : Jésus, je ne sais comment faire cette neuvaine, ni quelles âmes conduire tout d’abord à Ton Cœur très compatissant. Et Jésus me répondit qu’il me dirait chaque jour quelles âmes je devrai conduire à Son Cœur. » (PJ 1209)

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Premier jour


Paroles de Notre Seigneur


« Aujourd’hui, amène moi l’humanité entière, et particulièrement tous les pécheurs et immerge-la dans l’océan de ma miséricorde. Tu me consoleras ainsi dans cette amère tristesse dans laquelle me plonge la perte des âmes. »


Demandons miséricorde pour l’humanité entière


« Très miséricordieux Jésus, dont le propre est d’avoir pitié de nous et de nous pardonner, ne regarde pas nos péchés, mais la confiance que nous avons en Ton infinie bonté et reçois-nous dans la mesure de Ton Cœur très compatissant et ne nous en laisse pas sortir pour l’éternité. Nous t’en supplions par l’amour qui T’unit au Père et au Saint-Esprit. » (PJ 1211)


« O toute-puissance de la miséricorde divine,
secours pour l’homme pécheur,
Tu es miséricorde et océan de pitié,
Tu viens en aide à celui qui Te prie avec humilité. »


Notre Père…, Je vous salue Marie…, Gloire au Père …


« Père Eternel, jette un regard de miséricorde sur toute l’humanité enfermée dans le Cœur très compatissant de Jésus – et particulièrement sur les pauvres pécheurs – et par Sa douloureuse passion, témoigne-nous Ta miséricorde afin que nous glorifions la toute-puissance de Ta miséricorde pour les siècles des siècles. Amen. »


Chapelet à la Miséricorde Divine

 

Au début: Notre Père… Je Vous salue Marie…. Je crois en Dieu…

Sur les gros grains, une fois: Père Éternel, je Vous offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Votre Fils Bien-Aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les petits grains, 10 fois: Par Sa douloureuse Passion, soyez miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

Pour terminer, 3 fois: Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, ayez pitié de nous et du monde entier.

Jésus, j'ai confiance en Vous ( X3).

Jésus Miséricordieux, étendu sur la croix, souvenez-Vous de nous à l’heure de notre mort.

Méditation pour les Mystères Douloureux

1 L’Agonie a Gethsémani

Je suis entrée dans la passion que Jésus a subie au Jardin des Oliviers…. Pendant tout ce temps, je fus comme évanouie. Chaque frémissement de cœur de Jésus se répercutait dans mon cœur et transperçait mon âme…. Je L’ai accompagné au Jardin et au cachot, devant les juges, j’étais avec Lui dans chacun de Ses supplices; pas un de Ses mouvements, pas un de Ses regardes ne m’échappe, j’ai connu la toute-puissance de Son Amour et de Sa Miséricorde envers les âmes. J’agissais avec Lui, mais je ne pouvais trépasser. Le monde ignore tout ce que Jésus a souffert. (Petit Journal II, 102; III,14,15)

2 La Flagellation

J'aperçus Jésus attaché à un poteau, dépouillé de ses vêtements et tout de suite la flagellation commença. J'ai vu quatre hommes qui, tour a tour, frappaient le Seigneur avec des foutes…Son sang a coulé a terre et la chair commençait a se détacher en certains endroits. Et j’ai vu dans Son dos os a nu… Jésus gémissait en silence en souffrant…Et Jésus me fit connaître pour quels péchés accepta la flagellation, ce sont les péchés d’impureté. Oh quel souffrances morales de Jésus…quand Il se soumit à la flagellation! (Petit Journal I,93; I,185).

3 Le couronnement d'épines

Après la flagellation, les bourreaux emmenèrent le Seigneur et Lui ôtèrent son vêtement, qui déjà collait a Ses plaies; celles-ci se rouvrirent pendant qu’il ôtaient le vêtement, alors on jeta sur le épaules du Seigneur et sur Ses plaies ouvertes un manteau rouge, sale et déchiré. On fit asseoir le Seigneur sur une poutre, puis on tressa une couronne d’épines, qu’on Lui posa sur la tête, et on Lui mit dans la main un roseau et tous se moquaient de Lui et Lui rendaient hommage comme à un roi, ils Lui crachaient au Visage, d’autres prenaient le roseau et Le frappaient à la tête, d’autres encore Lui violaient la face et Le frappaient à coups de poing; Jésus supportait tout avec douceur. (Petit Journal I,170)

4 Le Portement de la Croix

Je vis tout une légion d’âmes crucifiées comme Jésus. Et je vis une deuxième et troisième légion d’âmes. La deuxième légion n’était pas clouée à la croix ; mais les âmes tenaient fermement la croix en mains; la troisième légion n’était ni crucifiée, ni ne tenait fermement la croix, mais ces âmes traînaient la croix derrière elles, d’un air mécontent. Alors Jésus me dit: Vois-tu, ces âmes qui me ressemblent dans les souffrances et dans les mépris, me ressembleront aussi dans la gloire; et celles qui sont le moins semblables à Moi dans les souffrances et le mépris, seront aussi moins semblables à Moi dans la gloire. (Petit Journal I, 186).

5 La Mort sur la Croix

A trois heures, je vis le Seigneur Jésus crucifié, qui me regarda et dit: J’ai soif (Petit Journal III, 8), soif du salut des âmes, Aide-Moi à sauver les âmes. Joins te souffrances à Ma Passion et offre-les au Père des Cieux pour le rachat des pêcheurs. (Petit Journal II, 104) Je vis sortir de son cote le deux rayons, telles qu’ils sont sur cette image. Alors je sentis dans mon âme la soif du salut des âmes, et de anéantissement de moi-même au profit des pauvres pécheurs. (Petit Journal II, 205)

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7 avril 2009

Neuvaine à la Sainte Face de Jésus

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Neuvaine à la Sainte Face de Jésus

Prière d'ouverture à dire chaque jour

Demandons à Marie, Mère de la Sagesse, de nous faire découvrir, tout au long de cette neuvaine, le mystère de l'âme de Jésus.

Je Vous salue Vierge Marie, tendre Mère de Dieu et des hommes. Par votre "oui" nous avons connu Jésus le Sauveur des hommes et nous avons pu accueillir le salut. Changez-nous en véritables frères de Jésus-Christ: aimant ce qu'Il aime. Désirant ce qu'Il désire, et accomplissant en toutes choses Sa volonté sur nous. Vous Notre-Dame, Mère de la Sagesse, façonnez en nous l'Image de Votre Fils qui est Seigneur pour les siècles sans fin. Amen.

Marie, Mère de la Sagesse, conduisez-nous à Jésus. Marie, Mère des Douleurs, priez pour nous.

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Premier jour

Heureux les pauvres de cœur, le royaume des cieux est à eux.

En contemplant Votre Visage, O Jésus, je Vous adore et Vous offre au Père afin qu'Il m'accorde la grâce d'une vraie pauvreté. À la lumière de Votre Visage je découvre ma pauvreté et je deviens vrai. Mon cœur est pauvre d'amour. Comme je suis incapable d'aimer en vérité... Mon cœur est pauvre de fidélité. Comme je suis inconstant à vivre Votre Parole, à prier toujours... Mon cœur est pauvre parce que trop riche de mes sécurités, de mes connaissances, de mes richesses, de mon prestige, de mes réussites... Vous me dites: "Tout n'est que vanité... Tout passe…" O Visage de Jésus, détachez mon cœur de tout ce qui peut ralentir son élan vers le Père... Donnez-moi de goûter Votre présence et que ce soit ma seule assurance en ce monde. Que mon cœur soit animé d'un seul désir: Dieu et Dieu seul ! À la puissance de Votre Amour rédempteur, je confie...

Pater, Ave, Gloria

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Deuxième jour

Bienheureux les doux car ils posséderont la terre.

En contemplant Votre Visage, O Jésus, je Vous adore et Vous offre au Père afin qu'Il m'accorde la grâce de la douceur. À la lumière de Votre Visage, je découvre que je suis bien loin d'être imprégné de Votre douceur. Dans mes paroles et mes agissements quotidiens, j'ai bien de la difficulté, ô Jésus, à être "doux et humble de Cœur." Notre monde est rempli de violence, d'impatience, de frustration, de haine. J'ai tendance à suivre les "chemins du monde" et non le Votre. Que ma force soit Votre douceur! Que je puisse parler avec douceur, amour, tendresse, joie. Je Vous offre ma bouche pour que Votre douceur puisse rejoindre ceux et celles à qui je m'adresse chaque jour. Je Vous offre mes bras, mon travail fait avec amour, calme, sérénité, attention, simplicité... afin que Vous puissiez, par mon pauvre labeur, construire un monde d'amour et de paix. Je Vous offre mes oreilles pour que Vous puissiez à travers moi écouter avec patience, compréhension et compassion, ceux qui me parlent. Je Vous offre ma vie pour que Vous puissiez donner à notre monde la paix, la réconciliation, le pardon. À la puissance de Votre regard rempli de douceur, je confie...

Pater, Ave, Gloria

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Troisième jour

Bienheureux ceux qui pleurent car ils seront consolés.

En contemplant Votre Visage, O Jésus, je Vous adore et Vous offre au Père afin qu'Il soit ma seule consolation. À la lumière de Votre Visage souffrant, donnez-moi de mourir comme le grain de blé, afin de porter du fruit en abondance. Que la souffrance soit pour moi une occasion de dépassement et l'école de l'amour véritable. Je tarde à briser les liens d'un amour trop charnel qui me garde dans la médiocrité... J'ai peur car cela fait mal! Je préfère mes faiblesses... J'aime mon péché. Je crains l'effort qui pourrait déraciner le mal de mon cœur. Je ne prends pas les moyens énergiques pour me corriger... C'est trop exigeant... J'ai peur de Vous donner toute la place. Je me garde quelques Idoles à dorloter (argent, amitié, danse, bijoux, voyages, toilettes, prestige...) J'ai peur des sacrifices, du renoncement: je suis trop douillet... Donnez-moi le courage, O Visage de Jésus, de mourir au mal afin que Vous seul soyez ma consolation et ma joie. Que le combat me semble doux puisque c'est Vous qui viendrez essuyer les larmes de mes yeux. "Ceux qui sèment dans les larmes... moissonnent en chantant" À la puissance de Votre regard Si cruellement bafoué, je confie...

Pater, Ave, Gloria

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Quatrième jour

Heureux ceux qui ont faim et soif de justice car ils seront rassasiés.

En contemplant Votre Visage, O Jésus, je Vous adore et Vous offre au Père afin qu'il m'accorde cette soif de la justice. Vous m'avez comblé, Seigneur, en me faisant naître dans un pays riche... Mes mains restent fermées aux besoins des autres. Aidez-moi à ne pas amasser plein mes greniers. Aidez-moi à partager avec ceux qui n'ont rien. J'ai tant! Il est juste que je partage. Que les cris du pauvre frappent mes oreilles, mon cœur. Vous m'avez comblé, Seigneur, en me faisant naître dans un pays croyant, libre. Donnez-moi un cœur soucieux des frères croyants persécutés, maltraités, torturés, tués pour cette même foi chrétienne. Que je pleure avec ceux qui pleurent. Que je sois soucieux de l'Eglise persécutée. "Il y a plus de joie à donner qu'à recevoir..." Je Vous offre aujourd'hui (tel sacrifice ... ) pour exprimer ma solidarité et ma soif de justice. Que Votre Règne vienne dans le cœur de tous les hommes. À la puissance de Votre Visage plein de tendresse, je confie...

Pater, Ave, Gloria

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Cinquième jour

Bienheureux les miséricordieux ils obtiendront miséricorde.

En contemplant Votre Visage, O Jésus, je Vous adore et je Vous offre au Père afin qu'Il me donne un cœur miséricordieux. Toute les Saintes Ecritures me montrent, Seigneur, la grande Miséricorde de Votre Cœur. Vous êtes toujours accueillant et plein de Tendresse. Sans juger, Vous accueillez Vos frères et sœurs. Vous gardez une place de choix pour les pécheurs, les infirmes, les petits, les rejetés. En Vous contemplant, j'apprends que la Miséricorde, c'est aimer tout le monde, tout le temps. La Miséricorde a bien des visages: elle est compassion, sympathie, partage, justice, pardon, guérison... Montrez-moi la Miséricorde, O Visage de Jésus. quand, au fond de mon cœur, je juge si rapidement mon prochain; quand j'entretiens tant de préjugés; quand j'exige des autres plus que de moi-même; quand je mesquine avant de pardonner; quand j'accorde ces pardons avec tant de réticence et de "mais"; Vous me dites que la mesure dont je me sers pour juger les autres servira aussi pour moi... Sainte Face de Jésus, donnez-moi d'aimer comme Vous le voulez. Mettez dans mon cœur l'amour que Vous désirez y trouver. Rendez-moi compatissant. À la puissance de Votre regard plein de Miséricorde, je confie...

Pater, Ave, Gloria

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Sixième jour

Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu.

En contemplant Votre Visage, O Jésus, je Vous adore et Vous offre au Père afin qu'Il purifie mon cœur, car je veux Vous voir, O Jésus. En regardant les enfants jouer, je m'émerveille de leur spontanéité. J'admire leur simplicité, leur candeur Quelle transparence chez eux! Leurs yeux sont lumineux et beaux. Ils reflètent leur cœur. Purs de tout compromis, de toute invasion du mal, de toute souillure de la route. Ils sont limpides comme une source! la médiocrité. Le péché a tout faussé chez moi! mon Dieu. À la puissance de Votre regard qui me révèle le Père, je confie...

Pater, Ave, Gloria

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Septième jour

Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu.

En contemplant Votre Visage, O Jésus, je Vous adore et Vous offre au Père afin que Vous m'accordiez la grâce d'être un bâtisseur de Paix. A la lumière de Votre Face, je découvre que la paix vient de l'intérieur; qu'elle vient d'un cœur où déborde Votre présence. L'avenir m'inquiète. L'avenir me trouble. J'ai peur. Les nuages s'amoncellent. Les vents contraires soufflent fort. Les vagues ragent contre la pauvre barque que je suis sur cet océan qu'est la vie. Les doutes m'accablent. Que la douceur de Votre voix me redise: Homme de peu de foi... pourquoi crains-tu? Oui, Jésus, je crois en Votre Amour plus fort que la mort. Je crois en Votre Amour répandu en mon cœur par l'Esprit... (Rom. 5,5) Que cette certitude fasse de moi une âme génératrice de paix: paix dans mes paroles, paix dans mes réactions, paix dans ma prière, paix dans mon travail, paix dans mes conseils, paix toujours... Que je sois comme un pont jeté sur les eaux troubles de notre société. À la puissance de cette paix qu'irradie Votre Visage, je confie...

Pater, Ave, Gloria

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Huitième jour

Heureux les persécutés pour la justice, le royaume des cieux est à eux.

En contemplant Votre Visage, O Jésus, je Vous adore et je Vous offre au Père afin qu'Il m'accorde la grâce d'aimer jusqu'à la Croix. À la lumière de Votre Visage tuméfié, je découvre le prix de l'Amour. Je veux être meilleur... mais je fais Si peu... Je veux être chrétien... mais j'ai peur de prendre les grands moyens. Je veux voir régner la justice... mais je n'ose m'impliquer carrément. Je veux être Votre ami... mais je crains de déplaire à mes amis... Je redoute les combats, la lutte pour bâtir Votre Royaume d'Amour. C'est tellement insécurisant. Que vont dire les autres?... Je suis lâche... un chrétien de dentelle, du dimanche seulement. O Visage de Jésus, donnez-moi l'audace de mes convictions, de ma foi. Donnez-moi de mourir d'amour pour Votre Amour, Vous qui êtes mort d'Amour pour mon amour. À l'amour infini de Votre Visage, je confie...

Pater, Ave, Gloria

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Neuvième jour

En contemplant Votre Visage, Ô Jésus, je Vous adore et de Vous offre au Père afin de Lui dire merci pour toutes les grâces qu'Il m'accorde depuis cette habitude de ma part de Lui présenter Votre Visage en louange de Gloire. Père, regardez le Visage de Votre Fils et faites-nous Miséricorde. Merci des faveurs obtenues durant cette neuvaine. Esprit d'Amour, faites de moi un homme (une femme) des Béatitudes. Envahissez mon cœur, mon intelligence, tout mon corps. Que je sois christifié, sauvé jusqu'au plus intime de mon être. Recevez ma prière par les mains Immaculées de Marie, Mère de la Sagesse.

Pater, Ave, Gloria

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Téléchargez le texte de la Neuvaine à la Ste Face (pdf) en cliquant ici

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